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Deuxième Annéd — N' 96 Le IVuméro Centimes Samedi 5 Octobre 190? JOURNAL RÉGIONALISTE INDÉPENDANT fm lê ^étuu Ut 4alétilt fadasUliU, fommittlUM (I ê^V- TARIF DES ABONNEMENTS MORLAIX, un an 3 fr. 5 0 Finistère, Côtes - du - Nord, Morbihan, un ao 4 fr. O O Autres Départeineots 4 fr. Frti» de Recouvrement par la Poste, 0 fr. 40 par Abonnement. " EKLEO PENN AR BED " V . » O i r e o t e u - r : A . L . i V J A . T — 3 1 , r - u e d e s Pî^ontaines, MOI^LiAlX Rédaction et Administration 31, rue des Fontaines - MORLAIX TARIF DES INSERTIONS la ligne Ann. (judiciaires ou diverses). O fr. 20 Réclames (en 3' page) O fr. 30 Pour les annonces répétées on traite à forfait. Le service du journal esl fait gratmtt- ment aux o/^ciert ministériels annonciers. Pour les annonces et réclames s'adresser à M. H, POCHON, soit 81, rue des Fontaines ou.67 rue Gambetta. Les maouscrits ne sont pas rendus LA SEMAINE Samedi 28 septembre.— Le Prési- dent de la République a conféré ce matin avec les ministres du commerce et des tra- vaux publics. Jn annonce officieusement que les ministres se réuniront en Conseil dans les premiers jours qui suivront le retour du Président de son voyage en Lot-el-GarOnne. — Les restes du commandant Provost ,sont aiTivés A Marseille. — Les soldats libérables de la classe / i)04 ont commencé à rejoindre leurs foyers. — A Casablanca il n pin à torrents et le camp a été inondé. — Le sutlan a déclaré qu'il était satislait de son voyage (i Rabat el que si son armée était peu importante, c'est qu'il avait refusé les contingents offerts par les tribus. — On annonce qu'Abdul-Aziz serait prêt à abdiquer et à venir résider en France. — Le grand duc de Bade est mort. — Un missionnaire aurait été massacré en Chine par les Boxers. Dimanche 29 septembre. M. Fallières, Président de la République, après un arrêt à Marmande, est parti pour Haonlpellier. — M. Briand a exposé son programme devant ses électeurs socialistes qui tout ap- prouva. — M. Chéron a parlé contre les institu- teurs à Ilon/lcur. Quelques autres ministres onl péroré de ci et de lù. — Les inondations continuent ù ravager la région du Midi. — Grave accident de chemin de fer près de Bar le-Duc. Un tué, un blessé. — En Russie et en Amérique, accidents de chemin de fer. — En Espagne, inondations. — Un enfant se noieù Rennes. 300 per- sonnes assistaient à sa mort. Aucune d en- tre elles ne tenta de le sauver... Lundi 30 septembre. — Le Président de la République, après avoir reçu à Mont- pellier les autorités locales, a visité les inondés d'Agde et des environs — On dément que des cas de peste aient été signalés récemment à Marseille. Une explosion accidentelle d'une iifjfUi/^^lilV'fHiflif'fî^llf" pyrotechnie à et blessé griè- vement un homme. — Le comité du commerce et de l'indus- trie de Bord>-aux a offert à M. Maujah un banquet, et ce dernier y a prononcé un dis- cours. — Le contre Amiral Germinet est promu vice-Amiral. — Les otages de diverses tribus sont arri- vés au consulat de France de Casablanca. L'impression est que la paix est durable. Mardi 1" octobre. — Le Président de la République a continué sa tournée en au- tomobile dans les villages inondés. — .V. Arsène Collet, sénateur de Seine- et-Oise, s est suicidé dans un restaurant du boulevard Poissonnière en se'tirant un coup de revolver à la tempe. — A Paris, le départ des conscrits affec- tés à la cavalerie s'est opéré sans incidents, quoique Hervé et ses disciples eussent pro- mis de manifester. — Les douars de quelques tribus soumi- ses auraient été razziés par les Chaouias non encore soumis. — Une collision de trains a eu lieu près de Namur. Un agent du chemin de fer a été tué et trois grièvement blessés — Toutes les puissances représentées au Maroc se sont mises d'accord sur les mesu res à prendre en vue d'empêcher la contre bande de guerre. .M. Augagneur, gouverneur général de m PROMENADES A Travers le Pays de Morlaix (Hydrographie pittoresque Miettes de Folklore, etc.) A la partie 0. de la nour N, est uno jictito construction qui fut peut-ôtro uno chniicllo ; on l'a transformée pour en fairo uno écurie, mois elle a eucoro doux fenôlros ovalos on granit ouvragé. La grande ferme oui ost un pou plus au N. dépendait autrefois do l'hospice do Morlaix. — Tregunvex, — tre {trêve, sootion do paroisse;, gun ou eun (= vallon mouillé et argileux, rapportant à poine de la mauvaise lande), vcz ou bez (— tombe aw tuinulus) ?.. (14) — Mene-tiorn (2 km. A l'E. du CloUro), haut sommet couvert de garennos. On dit que cotte montagne osl creuse, qn'il y a dos aoJtorrains et des caves un pou partout sous ses flancs ?.. (15.) — Ker-Morgan (à 2 km. ù l'O. do Cloilre) ; colline dont les pontes nord-oriou- talos surtout sont couvertes de grosses mas- ses granitiques arrondies, noi adhôrontos au sol ; quelques-unes dwns d&s positions luznr- res, d autres formant des sortes do toituros ou retraits qui ont pn servir aux âges primi- tifs, d'abris sous roche. Duns la lando qui ost au bos, côté N, s'élève un assez joli menhir do cinq ù six mètres de hauteur : on dit que c'est la sépul- ture du roi JudicavI ?.. (15 bis) Roo'li-Lédan (à 6 k, S. 0. de Plou- rin/ ; c'est uno haute garenne dominant au N. un petit affluent de 1 étaog de Bodistor, et à l'E. un petit vallon qui descend vers lo Queffleut ; une sorte do haute tête, vors lo milieu est couronnée de rochers bizarro- •Vadagascar, a quitté Tananarive, se ren- dant en France. Mercredi 2 octobre. — M. Clémen- ceau ueu un long entretien avec i)l. Pichon, sans doute au sujet de l'insoluble problème de la question marocaine. — M. Kokovitzof, ministre des finances de Russie, a été reçu par le Président du Conseil. — Les obsèques du comandant Provost, tué sous Casablanca, onl eu lieu à IS'evers, ail milieu d'une grande affluence. — Une collision s'est produite oitre le rapide de Paris-Dordeaux. Il y a treize blessés dont un trèsfgrièvement. — .M. Fallières est arrivé au Loupillon. H a été reçu par la municipalité de Mezin. — Les Mediounas soumis ont été razziés par les flou-.\zis. Le géw rat Lyauteg va partir pour Tan- ger ofi il accompagnera M. Iteqnault à Rabat. Jeudi 2 Octobre 1907. - M. Fal- lières a été reçu ù Villeneuve-sur-Lot avec tous les honneurs dus à un compatr'iote de haute marq^ue. — M. (Aemcnceau a conléré ce matin avec les ministres des affaires étrangères et et des finances. Serait-ce un emprunt russe y — Une très violente tempête a soufflé cette nuit sur Bordeaux, causant des dégâts importants. — .1/. Hegnault partira pour Itabat samedi soir, si le général Lyauteg est arrivé à temps — Dans la nuit, le gouverneur de Maza- gan u été arrêté el chargé de fers sur l'or- dre de Mouteg-Hafid. Le clergf de Langueux (Côtes-du- Aord) a été chassé du presbglère. Mgr Morelle a mis la paroisse en interdit. Deux Forinules A ceux qui veulent a.ssouvir leur ambition, ]\Iacliiavel donn^' la for- mule : Diviser pour rcg-ner. C'est à quoi se sont appliqu(5s tous les révolutionnaires de tous ](!8 temps, et les politiciens d'iiu- jourd'bui (pti n'ont pour la plupart que des visées éfçoïstes ne doivent leur puissance qu'au.x divisions qu'ils ont habilement fomentées autour d'eux. A l'époque de la Grande Révolu- tion, la société française était cons- tituée sur les bases de l'union et de l'entente entre tous. Les classes de la société étaient unies entre elles par des liens pui.ssants de solidarité et l'orfianisation professionnelle en- tretenait une union très forte entre les individu . appartenant aux diffé- rents corps de métiers. Les chambardeurs de l'ancien régime, comprirent que pour se his- ser au pouvoir, il fallait avant tout détruire la concorde. Ils s'appliquè- rent à cette tâche avec une ardeur infatigable et une habileté rare. La noblesse, la bourgeoisie, le tiers-Etat, avaient eu juscpui là de bons rapports, entretenus par les services communs et réciproques rendus. Que firent les révolutionnai- res y ment planés, cl dont (|ucl(|uos.uiisontpu servir d'abris sous racbc-, sur los lluucs, tout autour on voit dos mégalithes : pierres plniitécs, cromlechs détériorés, ainsi ipio dos traces do travaux anciens (redoutes, terrassements divers, etc., alTectaiit dilVérontos formes). Co nom do Hoc'h-L dan est di'i à un dol- men do dimensions cxtruordinaires coninic largeur {Ivdan = Inrjjo), qui était sur un toul petit support qui la soutenait iiu milioii, ot sur lii(|ucll(! ollo semblait se tenir, solido copeudant, par un miracle d'équilibro tiotio roe'b Ivdan ôtnil sur lo liane Ouest ( ), Un joli dolmen, bien large aussi (!,') moti'os do circonforonce), so voil oncoro au bas do la ponto Kst, à :)00 métros du sommet, à eiHo d'uu autro bloc do grandes dimensions fpii formo abri, ot sur uno lando à aOO métros au Nord du village de Fouonoc. Au bas du liane N.-O, est lo liou nommé Toul-Tousec (le trou du (Crapaud) ; ol un i)ou plus à l'Kst, lo village do lloo h-r.6daii, au côté Ouosl du vieux chemin gaulois ipii va do Coz-Coal à Fouénoc. Co villngo avait autrefois son manoir, dont los rostos disparurent lors do la construction do lo formo actuollo, il pont y avoir 80 à 100 ans. La chapelle était au coin du S K. du champ nommé à présent « f>,u'c ar Chapol », toul près au Nord, ol non loin de Toul- Tousoc. La chapello subsista oncoro après lo manoir, et élait parfois désigné sous le nom bizarre de cc petit village. (10.) — Fouônce (à 2 km. N. f). do {'.loitrc, mais oncoro on Plourin, jo crois, et à 1 km. S. 0.) ; assoz grand village à la partie info- rieuro du liane K. do Iloo'li-Lèdan ; il est gardé, ù gouclio ot à dioito, par deux rocliors C) Co Dolmen fut bristi par un M. Aadrioii pour bAtir aux papclorios do ta Lando, m'ii t-on du, il y a uno (piurantaino d'années. •Ils opposèrent la bourgeoisie à la noblesse et le Tiers Etat à la bourgeoisie, supprimèrent le clergé, dont l'action pacificatrice eut nuire à leur œuvre de désorganisa- lion, et décrétèrent abusives et dra- coniennes les anciennes corpora- tions. Au Hou d'avoir désormais des cor])s dfc métiers, où les rapports entre patrons et ouvriers etaient empreints de la })lus grande frater- nité, parce que tout était organif^é, ])our rendre semblables et conver- gents les intérêts patronaux et les intérêts ouvriers, la Révolution décréta sous prétexte de liberté le retour à !'état sauvage, c'est-à-dire à répo(|ue aucune loi précise n'étant élaborée, chaque homme n'avait d'autres intérêts que le sien )ropre. Désormais, le patron et 'ouvrier, se traitèrent en ennemis. On ne saurait trop répéter (jue la " guerre de classes ", celle qui a été cîiuse de ruines et de crimes de toute sorte, n'a commencé d'exister (ju'à répoque de la Révolution, et n'a servi qu'à hisser au pouvoir quelques Jacobins avides. Pendant en effet que l'on tournait la tête au peu])le sous prétexte d'ac- caparements imaginaires, et (pi'on l'employait a brûler les châteaux, et à détruire les registres des corpo- rations, les Robesj)ierre, les Dan- ton, les Baras, les frères et amis des arrièi'e-loges nia(;onniques de l'épo- (lue, ])réparaient ou essayaient leur domination. .Leurs successeurs n'ont ]:)as agi autrement à notre époque. Au lieu de s'occuper d'élaborer une sage réglementation du travail basée sur IttS intérêts également res})ectables des ouvriers et des patrons, ils ont semé la division la plus profonde entre ks citoyens aux cris de : le cléricalisme, voilà Vennemi. C'est grâce à cette devise (jue Gambetta (un grand homme bien surfait et en tous cas un patriote ])lus (pie douteux) a réussi à acca- parer le pouvoir pour lui tt ses amis. Ce])endant, les progrès de l'anar- chie actuelle n'eassent pas été aussi rapides sans trois hommes, cjui ont réussi, grâce à leur astucieuse adresse, à dresser les Fran(;ais les uns contre les autres. Ces trois hommes ont nom Clé- menceau, Waldeck-Rousseau et Combes. Ils seront connus un jour dans l'histoire comme des ambitieux vulgaires et sans scrupules qui n'au- ront reculé devant rien, pas même devant le crime, pas même devant le risque de détruire la ])atrie pour assouvir leur ambition. Les événements de ces derniers tem])S, depuis l'allaire Dreyfus et surmontés chacun d'un menhir (naturel, je crois) qui sont comme doux sentinollos vod- lanl à riv ot à l'O. (17) liodisler (à 1 k. 12 N. K. do Cloî- Iro) ; c'oHl une grande plaino, sorte d'im- inonse cirque entouré des linntours do 'l'ré- gunvez, Mèné-liorn, Quilin, Cloilro, Kcr- morgaii, Uoc'h-l.odan ol l'on-ar-Quinquis. Ou dirait on la considérant d'uno des hau- teurs précitées, ([ue ciitto cnvetto osl le l'oiid d'un grand lac, tari, dont l'étang de Modister ost un rcbto ; el l'ominoiico ^ur laquelle est 10 gi'and vieux villugo do Hodislor, uno ancicnno ilu qui émorgoail vor.s lo miliou, pont-ètro ancien villago lacnslro ?.. liodisler bod (^ buisson), ster (—cours d'au'. Dans lo Trégorrois on dit quo ster osl un mot aiicicn, ol on on rit jrosipio ; on so sert du mol rivibre (juc loaucoui) [u'onoucent riv-guer et rnéiiio riquvr !... Sur les bords do co |)olit lac exista long- temps uno l'orlorcsse : les ruiiios do l'arc-ar- Sal, un pen au-dossous dt» l'cu-ar-Qnin.]ui8, en iiuliquonl pont-étro l'cmplacoment ? Uodistor fut autrefois el jus(iu'nu common- cement (lu XV1I= siècle, la seigneurie lu plus puissonto pcul-étrc dn Trégorrois. Du l'.hiUoau-foi l, chol'-liou do c.otto baronie 11 no rosto plus iiuo des ruines ipi'on rotrouvo près do l'olang, snr un circuit do plus do 400 motro«. l,a fondation do Itodister romoiilciait jus- qu'au temps do l'émigration brolouuc ou Armorique (Vl° siècle) ?.. XV Le ruissenu de Vélin-llloni (ou de Coat- anscour) du eoniluent iivee le Bodisler à lu source. (.MllnenI de 0 kilomèlres). 1. (11. (j.) Lt; \'élin lllinn renionle sous les garennes de Kervégueii (1), reçoit uu petit rui.ssi;aii ipii dcsiumd des sources de la guerre ouverte à l'Eglise sont trop présents à l'esprit de tous, ])our qu'il soit utile de les rappeler. La seule chose que nous voulions constater et (jue personne ne niera est que, il y a dix ans, on pouvait encore arriver à s'entendre entre compatriotes, tandis qu,aujourd'hui, les divisions les p us profondes et les haines les plus tenaces existentsouvent entre citoyens d'une même ville. On se déteste, il est vrai souvent sans savoir pour(juoi. Si les résultat.s c e ces divi.sions sont funestes à l'ensemble des indi- vidus, ils ont eu du moins pour ré- sultats d'asseoir délînitivDinent la puissance des blocards, qui aujour- d'hui pillent impunément le trésor f )ublic, en s'attnbuant à eux ou à eurs amis des traitements formida- bles. Ces traitements pour une seule famille, comme jiar exem])le celle de M. Combes, atteignent et dépassent souvent plusieurs centai- nes de mille francs. Tous ces gens, pendant que le peuple s'époumonnait à crier « A Ijas la culotte », (satisfaction très diversement appréciée et qui en tous cas ne fait guère bouillir la marmi- te), pouvaient amasser sans crainte d'être poursuivis des fortunes con- sidérables, pour assurer la tranqui- lité de leurs vieux jours. A la formule divistr pour rê(pm\ il faut, supposer la suivante : unir 'povr le bien commun. Nous dirons quelque jour comment nous conce- vons ['union et quels résultats heu- reux elle doit procurer. N'en eût- elle d'autre que de nous débarasser dés politiciens avides et tarés, ce serait déjà un bienfait appréciable. A. I.AJAT. Réiinioii (le la Brelagiie liippique A une heure et demie a eu lieu dans la meme sa'le de l'hôtel Duval. la réunion des souscripteurs à la société du. journal La Bretagne hippique. Ces actionnaires au nombre juscjue là de 47 se sont trouvés augmentés par suite de nonvelle-^adhésjons et depa»sent actuellemeni ln cinq.janlame. Remarqué : MM. Pichon, sénateur ; De Guébnanl ; Alain Queinnec ; Villiers, dé- puté -, Iiiizan ; l,aureiil Bouché ; Perrot, Chah', Jean Vérant, etc. M. (Queinnec expose à nouveau le but de la société que l'on cherche à fonder. Les ar'hésions ipie l'on a reçues sont, dit-il, assez nombreuses pour permettre la cons- titution déllnitive de la Société. M. de Guébriant qui n'avait pu assister aux pré- cédentes réunions, demande des expli- cations. Il trouve que le projet de journal est eu soi excellent, mais il a peur (pi'on ne laisse lu porte trop grande ouverte à des polémiques entre éleveurs et ëntre les difléreuts élevages, (jui seraient déplo- rables. A la suite de ces observations, il est dé- cidé que pour donner toute garantie, il y iiurii uu comité de rédaction de nommé, el I que la ligue de conduite du journal sera ce village, traverse la vieille roiiti! de Car- haix, puis passe iiu-de.ssous des bois et du village de Kergus (1 bis). 2 (R. D.) Kn amont de sou conlUient h; » Vélin-Hloin » passe sous les hauteurs de Coat-Cren, et arrive bientôt au Moulin de Plomb (Vélin-Bloin) ; après la vieille routc! de Ciirhaix et les hauteurs qui mon- tent vers Plourin, en face de Ker-(iiis, noire ruisseau (pii tenait la direction U.-K, prend a peu près la direction N.-S. 3. (R. (.i.) Après le coude intérieur (h Ker-Uus), les hauteurs (garennes, en gé- néral) de Kervéléyi>n (le villiigiî aux Prê- tres ?) (d de Lan-(jus (([ui bordent aussi le Bodisler), les hautes terres qui porleiil Quellern (il) el le vallonnet qui de.sci'nd au S. de ve. vieux village, puis les hau- teurs de Loiizoïilouguen. A. (U. D.) Vers le coude extérieur vien- nent deux dépressions humides (eiins), dont la première remonte vers le N. et l'autre vers l'K., dans des hiudes oii se voii-nl p usieiirs mc^galilhes brisés, puis Stannénie. l'i), les hauîeurs de l'en-an- Alh) (•)), les terres déiiondant d(i llergaiii, avec un vallonuet au N. du village, Dauot ^(i) el sou vallon au S., et Kerval'ou (7). Après Louzoïihuiguen el des terres as- sez basses iinsuivaut, on arrive dans les jiarages de Ctuit-uu Scour (S), vers les premiers conlret'orts (versant S.) des iiionls d'Arréi! ('). (•) tài nîalili», 1<> tiiissoaii do Vétin-lflom ou do l'.onl-aii-Stoiir, priMid sc.s preniii'ics sourcos aux 'oiilaiiifs el lieux lias onviroiin.ini Ker-l>iiaiil. Toiil di! su le sur su rivu ilruili'. uu peu en auiunl <ie ri'Iani,' do Coiil-an-Si'our s'i'lùve un uianieton (l'iin kilomètre de long (i:sl ()ue>l) d 500 inètie.'- de lai>'e nettement déterminée par cette formule : a Défendre tous les élevages bretons et teurs intérêts sous toutes leurs formes, n'en attaquer aucun. Dans ces conditions, M. de Guébriant se déclare satisfait. Lecture est ensuite donnée d'un pro- jet de statuts très étudié, qui est approuvé provisoirement en attendant l'Assemblée générale qui ne peut avoir lieu qu'après l'accomplis.senient des formalités légales. M. Alain Queinnec est ensuite nommé à l'unanimité administrateur provisoire chargé de recueillir les fonds, et la société est déclarée fondée provisoirement. Elle ne tardera pas à l'être délinilive- ment et sous peu éleveurs et agriculteurs bretons auront donc l'organe de défense indispensable qui leur faisait défaut. Réunions hippiques à Landerneau Le mercredi 2 octobre, à l'occasion de la remonte de 1907. ont été tenues à Lan- derneau deux réunions dont l'importance n'échappera à personne, et sur lesquelles nous tenons à attirer l'attention de tous les cultivateurs de la région, pour lesquels l'élevage du cheval est une (les ressources capitales. Le Syndicat de défense des Eleveurs de Chevaux De neuf heures à midi s'est tenue hôtel Duval à Landeineau une réunion ou toutes les notabilités hippiques des arrondisse- ments de .Vlorlaix et de Brest s'étaient donné rendez vous. Nous y avons reconnu M f^ichon sénateur, promoteur de la réu- nion, MM Villiers député, Cazin d'Hon- nincthun président de la Société hippique de Morlaix, de Lesguern, président de la Société hippi(jue de Brest, Marlille ancien président de la Chambre de commerce de Brest, de Guébriant, Alain Queinnec, Sévère, Jean Vérant, trésorier de la Société Hippique de Morlaix ; Seité, Kerdilés, Guillou, Louis Soubigou, Ini- zan, maire de Kernoués ; Laurent Bou cher de Lampaul, Queinnec conseiller gé- néral, de Boisanger, etc. etc. Environ deux cents eleveurs, assistaient à la séance. M. Pichon a pris la parole et exposé, que par suite de la mauvaise foi toujours grandissanle, et des abus qui résultaient de l'interprétation de la loi de 1894 sur les vices redhibitoires, il devenait nécessaire de défendre les petits cultivateurs éleveurs contre les marchands de chevaux et que le meilleur moyen de le faire serait de grouper tous les éleveurs en un syndicat, dont le but serait d'imposer dans les tran- sactions l'usage de la lettre de remise, et qui moyennant une petite prime annuelle, et une légère cotisation d'assurance par tête d'animaux vendus subviendiait pour Il plus grande part aux frais qu'entraîne- raient les procès qui pourraient avoir lieu- M. Pichon s'est longuement étendu sur ce thème, et a étudié avec la haute compé- tence que l'on sait to ites les faces de la question II a suitout vivement insisté en terminant sur le point que dans la consti- tution de ce syndicat, i ne fallait céder à aucune idee politique mais se laisser gui> der par l'iniérêt commun. M. Pichon a été vigoureusementapplaudi. Après le discours de M. Pichon, on a passé à l'élaboration des statuts, M. Pichon a la l'avis de plusieurs hommes de loi, notam- ment de MM. Fœillard avocat à Brest et Kernéis, avoué à Morlaix. La rédaction des statuts a donné lieu à quelques légères observations de la part de MM. Soubigou, de Guébriant, de Boisanger, de Lesguern, Vérant et Villiers. Finalement, le principe du syndicat a été reconnu excellent et nécessaire et le syndicat a été déclaré fondé aa moins provisoirement. Tous les assistants y ont NOTES 1. Ker-Végueu (S.-S.-O. do Plourin; est un vieux villnge d'une dizaine do feux ; quelques maisons neuves ou réparées ; vers le milieu, uno cour fermée ; une nuire vieille maison, 1788, avec l'inscription IKAN LEIEVNK, el 10 toit couronné d'une crèlo d'ardoises den- telées, découpées en forme de Heurs do lys, de ronds, do feuilles, etc. (1 bis) — km. S. de Plourin) ; c'est un village près duquel on extrait du granit blcuiûre, pierre raio au Montroulezis. A la partie N. 0. est uu grand corps de logis on i)ierres do taille soignées ; c'est un > hi't'-licu do soignorie, ([ui appartient actuel- lement à lu famille du Huelgoat. C.ollo maison à usage de ferme à présent, csl aspcclée nu sud sur une grande cour au- trefois t'Hrmèe On y voit des fenélrc.'i à menoau.y, porto cinlrée, meurtrières ; un grand cscaher en pierre qui mène aux éta- ges ; mio belle grnndo cheminée en granit au rez-de-chausséo et au premier étage. iNord-iSudi avei' uncalliludo de SOO uii>lrfs environ : 11 s'appello « Îlené-Fiorn » a la parlio oocidenlale, "lu ooli' du bour): de C.loitro, ol u Goarm-ar-Jii.sli- sou >1 il la parlio orientale, en face de Coat-an- Si;our. « On dil » (pie, autrefois, le seigneur do Ooat-an- Seour rendait la justice snr ccUc luuito lande? On iroiive A la partie ta plus élevée, à p. u prtS ; V 300 nuHics d« la vieille roule do Carhaix, uue pierre carrée, sorlo de cutiode granit do 0 m. 70 de eolO, un peu urnenient(! aux angles. Autrefois il y en avait (pialre pareilles : deux onl été trausporl!*«s i l'entrée d'une vieille rabine qui, do la route, un peu au nord de Toul-a-ltaadoii, va vers Coal-an- Sfonr, 011 on peut toujours les voir. On ne sait ce (pi'est devenu la qualriénie : c'étaient les pierres de justice (ar juslisou ?). A deux champs du pied de celle garenne, au sud, près du Hozaii ost un hcau itotmim. sur des supports naturels. adhéré spontanémeat. M. Pichon a terminé par un chaleureux appel en faveur de la Bretagne hippique qui dit-il doit être le lien entre tous les membres du syndicat et tous les éleveurs de chevaux de Bretagne. INFORMATIOiyS Une excellente affaire Il faut toujours lire la quatrième page des journaux. On y trouve parfois de très bonnes occasions. C'est ainsi qu'un nègre, Yborshi, qui règne, paraît-il, sur l'Aysbonie, pays d'Afrique, offre en vente, ac- tuellement, sa couronne, son scep- tre, son trône, son territoire et ses sujf.ts, le tout pour la modique somme de un million. Il faudrait, vraiment, être bien à court d'argent pour ne passe laisser tenter. L'Aysbonie, pays charmant que traverse la Boita, occupe une superficie de 400 kilomètres de long sur 160 de large. On y jouit d'avan- tages d'autant plus appréciables qu'ils tendent peu à peu à se perdre en d'autres pays. Par exemple, le droit de vie et de mort serait com- pris dans le contrat. C'est donc une région que Soleilland et ses pareils feront bien de ne pas explo» rer. La France leur convient beau- coup mieux sous tous les rapports. Une autre attraction, bien faite pour séduire le visiteur, est la for- me. assurément peu banale de la couronne du roi Yborshi, qui se compose d'une sorte de tiare faite de trois crânes humains superposés, et l'ingénieuse disposition de son trône qui s'assied sur un ossuaire, crânes, tibias et fémurs. Il est vrai qu'à côté de ces avantages si ten- tants, il y a aussi quelques charges assez sérieuses. Ainsi le Roi, comme tout bon roi nègre, avait, en chiffres ronds, trente femmes, qu'il veut céder, en même temps, à rj^MUiSs.,,^^ reur. _ Et cela, il est certain que c'est à considérer !... / Suicide d'un sénateur M. Arsène Collet, .«énateur répu- blicain de Seine-et-Oise, se rendait mardi vers midi dans un restaurant du boulevard Poissonnière à Paris, où il venait assez souvent déjeuner. 11 avait pénétré dans un des cabinets de l'entresol et on allait mettre son couvert, quand une détonation re- tentit. On accourut. M. Collet ve- nait de se tirer un coup de révolver à la tempe. La mort a été instanta- née. Le restaurateur fit prévenir le comn)issaire de police du quartier ; un gardien fut placé près du corps en attendant que les formalités d'u- sages fussent accomplies. M. Collet qui était âgé de 59 ans, était entré au Sénat le 17 février dernier. Il avait été élu par 875 voix, en rem- placement de M. Maret, décédé. M. Collet était maire de Mantes depuis longtemps, et conseiller général du canton. Etat-major général de l'armée Par décision ministérielle du 20 Le manoir, autrefois, était plus considé- rable et des pierres d'altache, à la parlio N.-O. indiquent un bùtiinenf disparu. On dit qu'un souterrain so dirige de Ker- gus vers le .Moulin de Plomb (voir note sui- vante). L'étang se trouve à cent mètres plus bas, au N. du bois de Kergus et au côté E. de la vieille route de Corhoix. (Ker-gus = le vil- lage de la cachette ?...) 1. Le Moulin de Plomb (ar Vélin-Blom), a^ourd'hui beurrerio, ouparavant moulin à bié, tul autrefois une usine à laminer le plomb qu'on extrait à Poullaouen du minerai de plomb argentifère ; d'où son nom. Co moulin fut aussi, dit-on, dans l'ancien temps, le moulin banal de la seigneurie de Ker-Gus. III. Quellern (à 4 km S.-O. de Plourin); c'est un grand village qui a un petit groupe scolaire, sur la viei lo route de Carhaix. C'était autrefois un relui do poslo entre celle ville el Morlaix. Au milieu du village est un grand tumulus ou molle, couvert d'un taillis. On dit qu'on y a Irouvè des bijoux gaulois en or. IV. Stannénic (à i km. S. de Plourin) ; grand village , vers la partie N., une établo assez basse, mais qui fut autrefois do la même hauteur que ln vieille maison (avec perron extérieur ot portos cintrées) à loquelle elle est aiipuyée, a, au-dessus de la porlo S. la date 1679, et des deux côtés des chitïres, ces mois l'un sur l'autre : (à gauche) IVO — IJ 8 AN (à droite) HlîAN - .\SOS?... A part le mot IVO, los autres, surtout lo second avec lo chift're 8, sont pour moi des l'ébus C). (.-i Suivre.) C) Au fond de la vallée, sur la rivière, en face de Slannénic,_ est un vieux pont composé de grandes pierres ; 'est le « Poz-ar-Harc'badour ». Le vi»ux chemin allait rejoindre l'ancienne rente dt Cartiaix à Morlaix.

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Page 1: Deuxième Annéd — N' 96 Le IVuméro Centimes …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · premiers jours qui suivront le retour du ... inondés d'Agde

Deuxième Annéd — N' 96 Le IVuméro Centimes Samedi 5 Octobre 190?

J O U R N A L R É G I O N A L I S T E INDÉPENDANT

fm lê ^étuu Ut 4alétilt fadasUliU, fommittlUM (I ê ^ V -

TARIF DES ABONNEMENTS

MORLAIX, un an 3 fr. 5 0 Finistère, Côtes - du - Nord,

Morbihan, un ao 4 fr. O O Autres Départeineots 4 fr.

Frti» de Recouvrement par la Poste, 0 fr. 40 par Abonnement.

" EKLEO PENN AR BED " V.»

O i r e o t e u - r : A . L . i V J A . T — 3 1 , r - u e d e s P î ^ o n t a i n e s , M O I ^ L i A l X

Rédaction et Administration 31, rue des Fontaines - M O R L A I X

TARIF DES INSERTIONS la ligne Ann. (judiciaires ou diverses). O fr. 2 0 Réclames (en 3' page) O fr. 3 0

Pour les annonces répétées on traite à forfait.

Le service du journal esl fait gratmtt-ment aux o/^ciert ministériels annonciers.

Pour les annonces et réclames s'adresser à M. H, POCHON, soit 81, rue des Fontaines ou.67 rue Gambetta.

Les maouscrits ne sont pas rendus

LA SEMAINE Samedi 28 septembre.— Le Prési-

dent de la République a conféré ce matin avec les ministres du commerce et des tra-vaux publics.

— Jn annonce officieusement que les ministres se réuniront en Conseil dans les premiers jours qui suivront le retour du Président de son voyage en Lot-el-GarOnne.

— Les restes du commandant Provost ,sont aiTivés A Marseille.

— Les soldats libérables de la classe / i)04 ont commencé à rejoindre leurs foyers.

— A Casablanca il n pin à torrents et le camp a été inondé.

— Le sutlan a déclaré qu'il était satislait de son voyage (i Rabat el que si son armée était peu importante, c'est qu'il avait refusé les contingents offerts par les tribus.

— On annonce qu'Abdul-Aziz serait prêt à abdiquer et à venir résider en France.

— Le grand duc de Bade est mort. — Un missionnaire aurait été massacré

en Chine par les Boxers. Dimanche 29 septembre. — M.

Fallières, Président de la République, après un arrêt à Marmande, est parti pour Haonlpellier.

— M. Briand a exposé son programme devant ses électeurs socialistes qui tout ap-prouva.

— M. Chéron a parlé contre les institu-teurs à Ilon/lcur. Quelques autres ministres onl péroré de ci et de lù.

— Les inondations continuent ù ravager la région du Midi.

— Grave accident de chemin de fer près de Bar le-Duc. Un tué, un blessé.

— En Russie et en Amérique, accidents de chemin de fer.

— En Espagne, inondations. — Un enfant se noieù Rennes. 300 per-

sonnes assistaient à sa mort. Aucune d en-tre elles ne tenta de le sauver...

Lundi 30 septembre. — Le Président de la République, après avoir reçu à Mont-pellier les autorités locales, a visité les inondés d'Agde et des environs

— On dément que des cas de peste aient été signalés récemment à Marseille.

— Une explosion accidentelle d'une iifjfUi/^^lilV'fHiflif'fî^llf" pyrotechnie à

et blessé griè-vement un homme.

— Le comité du commerce et de l'indus-trie de Bord>-aux a offert à M. Maujah un banquet, et ce dernier y a prononcé un dis-cours.

— Le contre Amiral Germinet est promu vice-Amiral.

— Les otages de diverses tribus sont arri-vés au consulat de France de Casablanca. L'impression est que la paix est durable.

Mardi 1" octobre. — Le Président de la République a continué sa tournée en au-tomobile dans les villages inondés.

— .V. Arsène Collet, sénateur de Seine-et-Oise, s est suicidé dans un restaurant du boulevard Poissonnière en se'tirant un coup de revolver à la tempe.

— A Paris, le départ des conscrits affec-tés à la cavalerie s'est opéré sans incidents, quoique Hervé et ses disciples eussent pro-mis de manifester.

— Les douars de quelques tribus soumi-ses auraient été razziés par les Chaouias non encore soumis.

— Une collision de trains a eu lieu près de Namur. Un agent du chemin de fer a été tué et trois grièvement blessés

— Toutes les puissances représentées au Maroc se sont mises d'accord sur les mesu • res à prendre en vue d'empêcher la contre bande de guerre.

— .M. Augagneur, gouverneur général de

m PROMENADES

A Travers le Pays de Morlaix (Hydrographie pittoresque

Miettes de Folklore, etc.)

A la partie 0 . de la nour N, est uno jictito construction qui fut peut-ôtro uno chniicllo ; on l'a transformée pour en fairo uno écurie, mois elle a eucoro doux fenôlros ovalos on granit ouvragé.

La grande ferme oui ost un pou plus au N. dépendait autrefois do l 'hospice do Morlaix.

— Tregunvex, — tre {trêve, sootion do paroisse;, gun ou eun (= vallon mouillé et argileux, rapportant à poine de la mauvaise lande), vcz ou bez (— tombe aw tuinulus) ?..

(14) — Mene-tiorn (2 km. A l'E. du CloUro), haut sommet couvert de garennos. On dit que cotte montagne osl creuse, qn'il y a dos aoJtorrains et des caves un pou partout sous ses flancs ?..

(15.) — Ker-Morgan (à 2 km. ù l'O. do Cloilre) ; colline dont les pontes nord-or iou-talos surtout sont couvertes de grosses mas-ses granitiques arrondies, n o i adhôrontos au sol ; quelques-unes dwns d&s positions luznr-res , d autres formant des sortes do toituros o u retraits qui ont pn servir aux âges pr imi-tifs, d'abris sous roche.

— Duns la lando qui ost au bos , côté N, s 'élève un assez jol i menhir do cinq ù six mètres de hauteur : on dit que c'est la sépul-ture du roi JudicavI ?..

(15 bis) Roo'li-Lédan (à 6 k, S. 0. de Plou-rin/ ; c 'est uno haute garenne dominant au N. un petit affluent de 1 étaog de Bodistor, et à l 'E. un petit vallon qui descend vers lo Queffleut ; une sorte do haute tête, vors lo milieu est couronnée de rochers bizarro-

•Vadagascar, a quitté Tananarive, se ren-dant en France.

M e r c r e d i 2 o c t o b r e . — M. Clémen-ceau ueu un long entretien avec i)l. Pichon, sans doute au sujet de l'insoluble problème de la question marocaine.

— M. Kokovitzof, ministre des finances de Russie, a été reçu par le Président du Conseil.

— Les obsèques du comandant Provost, tué sous Casablanca, onl eu lieu à IS'evers, ail milieu d'une grande affluence.

— Une collision s'est produite oitre le rapide de Paris-Dordeaux. Il y a treize blessés dont un trèsfgrièvement.

— .M. Fallières est arrivé au Loupillon. H a été reçu par la municipalité de Mezin.

— Les Mediounas soumis ont été razziés par les flou-.\zis.

Le géw rat Lyauteg va partir pour Tan-ger ofi il accompagnera M. Iteqnault à Rabat.

Jeudi 2 O c t o b r e 1907. - M. Fal-lières a été reçu ù Villeneuve-sur-Lot avec tous les honneurs dus à un compatr'iote de haute marq^ue.

— M. (Aemcnceau a conléré ce matin avec les ministres des affaires étrangères et et des finances. Serait-ce un emprunt russe y

— Une très violente tempête a soufflé cette nuit sur Bordeaux, causant des dégâts importants.

— .1/. Hegnault partira pour Itabat samedi soir, si le général Lyauteg est arrivé à temps

— Dans la nuit, le gouverneur de Maza-gan u été arrêté el chargé de fers sur l'or-dre de Mouteg-Hafid.

— Le clergf de Langueux (Côtes-du-Aord) a été chassé du presbglère. Mgr Morelle a mis la paroisse en interdit.

Deux Forinules A ceux qui veulent a.ssouvir leur

ambi t ion , ]\Iacliiavel donn^' la for -mule : Div iser p o u r rcg-ner.

C 'est à quoi se sont appliqu(5s tous les révolut ionnaires de tous ](!8 temps, et les pol i t ic iens d'iiu-j o u r d ' b u i (pti n ' ont p o u r la p lupart que des visées éfçoïstes ne do ivent leur puissance qu'au.x divisions qu'i ls ont hab i lement f omentées autour d ' eux .

A l ' époque de la G r a n d e R é v o l u -t ion, la soc iété française était cons -tituée sur les bases de l 'union et de l 'entente entre tous. L e s classes de la soc iété étaient unies entre elles par des liens pui.ssants de sol idarité et l 'orf ianisation profess ionnel le en-tretenait une union très forte entre les indiv idu . appartenant aux diffé-rents co rps de métiers.

L e s c h a m b a r d e u r s de l 'ancien rég ime , compr i rent que p o u r se his-ser au p o u v o i r , il fallait avant tout détruire la c o n c o r d e . I ls s 'appl iquè-rent à cette tâche a v e c une ardeur in fat igable et une habi leté rare.

L a noblesse , la bourgeo is ie , le tiers-Etat, avaient eu juscpui là de b o n s rapports , entretenus par les services c o m m u n s et réc iproques rendus. Que firent les révo lut ionnai -res y

ment planés, cl dont (|ucl(|uos.uiisontpu servir d'abris sous racbc-, sur los lluucs, tout autour on voit dos mégalithes : pierres plniitécs, cromlechs détériorés, ainsi ipio dos traces do travaux anciens (redoutes, terrassements divers, etc., alTectaiit dilVérontos formes).

Co nom do Hoc'h-L dan est di'i à un dol-men do dimensions cxtruordinaires coninic largeur {Ivdan = Inrjjo), qui était sur un toul petit support qui la soutenait iiu milioii, ot sur lii(|ucll(! ollo semblait se tenir, solido copeudant, par un miracle d'équilibro tiotio roe'b Ivdan ôtnil sur lo liane Ouest ( ),

Un joli dolmen, bien large aussi (!,') moti'os do circonforonce), so voil oncoro au bas do la ponto Kst, à :)00 métros du sommet, à eiHo d'uu autro bloc do grandes dimensions fpii formo abri, ot sur uno lando à aOO métros au Nord du village de Fouonoc.

Au bas du liane N.-O, est lo liou nommé Toul -Tousec (le trou du (Crapaud) ; ol un i)ou plus à l'Kst, lo village do l loo h-r.6daii, au côté Ouosl du vieux chemin gaulois ipii va do Coz-Coal à Fouénoc.

Co villngo avait autrefois son manoir, dont los rostos disparurent lors do la construction do lo formo actuollo, il pont y avoir 80 à 100 ans.

La chapelle était au coin du S K. du champ nommé à présent « f>,u'c ar Chapol », toul près au Nord, ol non loin de Tou l -Tousoc .

La chapello subsista oncoro après lo manoir, et élait parfois désigné sous le nom bizarre de cc petit village.

(10.) — Fouônce (à 2 km. N. f ) . do {'.loitrc, mais oncoro on Plourin, j o cro is , et à 1 km. S. 0 . ) ; assoz grand village à la partie info-rieuro du liane K. do Iloo'li-Lèdan ; il est gardé, ù gouclio ot à dioito, par deux rocliors

C) Co Dolmen fut bristi par un M. Aadrioii pour bAtir aux papclorios do ta Lando, m'ii t-on du, il y a uno (piurantaino d'années.

•Ils opposèrent la bourgeo is ie à la noblesse et le T iers Etat à la bourgeo is ie , supprimèrent le c lergé , dont l 'act ion paci f icatr ice eut pû nuire à leur œ u v r e de désorganisa-l ion , et décrétèrent abusives et dra-coniennes les anciennes c o rpora -tions.

A u Hou d 'avo i r désormais des cor])s dfc métiers, où les rapports entre patrons et ouvriers etaient empreints de la })lus grande frater-nité, parce que tout était organif^é, ])our rendre semblab les et c o n v e r -gents les intérêts patronaux et les intérêts ouvriers, la R é v o l u t i o n décréta sous prétexte de l iberté le retour à ! 'état sauvage , c 'est-à-dire à répo(|ue où aucune loi précise n 'étant é laborée , chaque h o m m e n 'avait d 'autres intérêts que le sien )ropre . Désormais , le patron et 'ouvrier , se traitèrent en ennemis.

On ne saurait trop répéter (jue la " guerre de classes " , cel le qui a été cîiuse de ruines et de cr imes de toute sorte, n ' a c o m m e n c é d 'exister (ju'à r é p o q u e de la Révo lut i on , et n 'a servi qu 'à hisser au p o u v o i r quelques J a c o b i n s avides.

Pendant en effet que l ' on tournait la tête au peu])le sous prétexte d'ac-caparements imaginaires, et (pi 'on l ' emp loya i t a brûler les châteaux, et à détruire les registres des c o r p o -rations, les Robesj ) ierre , les D a n -ton, les Baras, les frères et amis des arrièi 'e-loges nia(;onniques de l ' épo -(lue, ] )réparaient ou essayaient leur dominat ion .

.Leurs successeurs n 'ont ]:)as agi autrement à notre époque . A u lieu de s ' o c cuper d ' é laborer une sage rég lementat ion du travail basée sur IttS intérêts éga lement res})ectables des ouvriers et des patrons, ils ont semé la division la plus p r o f o n d e entre k s c i t oyens aux cris de : le cléricalisme, voilà Vennemi.

C'est g r â c e à cette devise (jue G a m b e t t a (un grand h o m m e bien surfait et en tous cas un patriote ])lus (pie douteux) a réussi à acca -parer le p o u v o i r p o u r lui t t ses amis.

Ce])endant, les p rogrès de l 'anar-chie actuelle n 'eassent pas été aussi rapides sans trois hommes , cjui ont réussi, g r â c e à leur astucieuse adresse, à dresser les Fran(;ais les uns contre les autres.

Ces trois h o m m e s ont n o m Clé -menceau , W a l d e c k - R o u s s e a u et C o m b e s . Ils seront connus un j o u r dans l 'histoire c o m m e des ambit ieux vulgaires et sans scrupules qui n 'au-ront reculé devant rien, pas m ê m e devant le cr ime, pas m ê m e devant le risque de détruire la ])atrie p o u r assouvir leur ambit ion .

Les événements de ces derniers tem])S, depuis l 'allaire D r e y f u s et

surmontés chacun d'un menhir (naturel, je crois) qui sont comme doux sentinollos v o d -lanl à r i v ot à l'O.

(17) liodisler (à 1 k. 12 N. K. do Cloî-Iro) ; c'oHl une grande plaino, sorte d ' i m -inonse cirque entouré des linntours do 'l'ré-gunvez, Mèné-liorn, Quilin, Cloilro, K c r -morgaii, Uoc'h-l.odan ol l 'on-ar-Quinquis .

Ou dirait on la considérant d'uno des hau-teurs précitées, ([ue ciitto cnvetto osl le l'oiid d'un grand lac, tari, dont l'étang de Modister ost un rcbto ; el l'ominoiico ^ur laquelle est 10 gi'and vieux villugo do Hodislor, uno ancicnno ilu qui émorgoail vor.s lo miliou, pont-ètro ancien villago lacnslro ?. .

— liodisler bod ( ^ buisson), ster ( — c o u r s d'au'. Dans lo Trégorro is on dit quo ster osl un mot aiicicn, ol on on rit jrosipio ; on so sert du mol rivibre (juc loaucoui) [u'onoucent riv-guer et rnéiiio riquvr !...

Sur les bords do co |)olit lac exista l ong -temps uno l'orlorcsse : les ruiiios do l 'arc -ar -Sal, un pen au-dossous dt» l'cu-ar-Qnin.]ui8, en iiuliquonl pont-étro l 'cmplacoment ?

Uodistor fut autrefois el jus(iu'nu common-cement (lu XV1I= siècle, la seigneurie lu plus puissonto pcul-étrc dn Trégorro is .

Du l'.hiUoau-foi l, chol'-liou do c.otto baronie 11 no rosto plus iiuo des ruines ipi'on rotrouvo près do l 'olang, snr un circuit do plus do 400 motro«.

l,a fondation do Itodister romoiilciait j u s -qu'au temps do l 'émigration brolouuc ou Armorique (Vl° siècle) ?..

XV Le ruissenu de Vélin-llloni (ou de Coat-

anscour) du eoniluent iivee le Bodisler à lu source. (.MllnenI de 0 kilomèlres).

1. (11. (j.) Lt; \'élin lllinn renionle sous les garennes de Kervégueii (1), reçoit uu petit rui.ssi;aii ipii dcsiumd des sources de

la guerre ouverte à l 'Eg l i se sont t rop présents à l 'esprit de tous, ])our qu' i l soit utile de les rappeler.

L a seule chose que nous voul ions constater et (jue personne ne niera est que, il y a d ix ans, o n pouva i t encore arriver à s 'entendre entre compatr iotes , tandis qu,aujourd 'hui , les divisions les p us p r o f o n d e s

et les haines les plus tenaces ex istentsouvent entre c i t oyens d 'une m ê m e ville. On se déteste, il est vrai souvent sans savoir pour( juoi .

Si les résultat.s c e ces divi.sions sont funestes à l ' ensemble des indi-vidus, ils ont eu du moins pour ré-sultats d 'asseoir délînitivDinent la puissance des b locards , qui aujour-d 'hui pi l lent impunément le trésor

f)ublic , en s ' a t tnbuant à eux ou à eurs amis des traitements f o rmida -

bles. Ces traitements p o u r une seule famille, c o m m e jiar exem])le cel le de M. C o m b e s , atteignent et dépassent souvent plusieurs centai-nes de mil le f rancs .

T o u s ces gens, pendant que le peuple s ' époumonnai t à crier « A Ijas la culotte », (satisfaction très d iversement appréc iée et qui en tous cas ne fait guère boui l l ir la marmi-te), pouvaient amasser sans crainte d 'être poursuivis des fortunes c on -sidérables, p o u r assurer la tranqui-lité de leurs v ieux j ours .

A la f o rmule divistr pour rê(pm\ il faut, supposer la suivante : unir

'povr le bien commun. N o u s d irons quelque j o u r c o m m e n t nous c o n c e -v o n s ['union et quels résultats heu-reux elle doit procurer . N 'en eût-elle d 'autre que de nous débarasser dés pol it ic iens avides et tarés, ce serait dé jà un bienfait appréc iab le .

A . I . A J A T .

Réiinioii (le la Brelagiie liippique A une heure et demie a eu lieu dans la

meme sa'le de l'hôtel Duval. la réunion des souscripteurs à la société du. journal La Bretagne hippique. Ces actionnaires au nombre juscjue là de 47 se sont trouvés augmentés par suite de nonvelle-^adhésjons et depa»sent actuellemeni ln cinq.janlame. Remarqué : MM. Pichon, sénateur ; De Guébnanl ; Alain Queinnec ; Villiers, dé-puté -, Iiiizan ; l,aureiil Bouché ; Perrot, Chah', Jean Vérant, etc.

M. (Queinnec expose à nouveau le but de la société que l'on cherche à fonder. Les ar'hésions ipie l'on a reçues sont, dit-il, assez nombreuses pour permettre la cons-titution déllnitive de la Société. M. de Guébriant qui n'avait pu assister aux pré-cédentes réunions, demande des expli-cations. Il trouve que le projet de journal est eu soi excellent, mais il a peur (pi'on ne laisse lu porte trop grande ouverte à des polémiques entre éleveurs et ëntre les difléreuts élevages, (jui seraient déplo-rables.

A la suite de ces observations, il est dé-cidé que pour donner toute garantie, il y iiurii uu comité de rédaction de nommé, el

I que la ligue de conduite du journal sera

ce village, traverse la vieille roiiti! de Car-haix, puis passe iiu-de.ssous des bois et du village de Kergus (1 bis).

2 (R. D.) Kn amont de sou conlUient h; » Vélin-Hloin » passe sous les hauteurs de Coat-Cren, et arrive bientôt au Moulin de Plomb (Vélin-Bloin) ; après la vieille routc! de Ciirhaix et les hauteurs qui mon-tent vers Plourin, en face de Ker-(iiis, noire ruisseau (pii tenait la direction U.-K, prend a peu près la direction N.-S.

3. (R. (.i.) Après le coude intérieur (h Ker-Uus), les hauteurs (garennes, en gé-néral) de Kervéléyi>n (le villiigiî aux Prê-tres ?) (d de Lan-(jus (([ui bordent aussi le Bodisler), les hautes terres qui porleiil Quellern (il) el le vallonnet qui de.sci'nd au S. de ve. vieux village, puis les hau-teurs de Loiizoïilouguen.

A. (U. D.) Vers le coude extérieur vien-nent deux dépressions humides (eiins), dont la première remonte vers le N. et l'autre vers l'K., dans des hiudes oii se voii-nl p usieiirs mc^galilhes brisés, puis Stannénie. l'i), les hauîeurs de l'en-an-Alh) (•)), les terres déiiondant d(i llergaiii, avec un vallonuet au N. du village, Dauot (i) el sou vallon au S., et Kerval'ou (7).

Après Louzoïihuiguen el des terres as-sez basses iinsuivaut, on arrive dans les jiarages de Ctuit-uu Scour (S), vers les premiers conlret'orts (versant S.) des iiionls d'Arréi! (').

(•) tài nîalili», 1<> tiiissoaii do Vétin-lflom ou do l'.onl-aii-Stoiir, priMid sc.s preniii'ics sourcos aux 'oiilaiiifs el lieux lias onviroiin.ini Ker-l>iiaiil. Toiil di! su le sur su rivu ilruili'. uu peu en auiunl <ie ri'Iani,' do Coiil-an-Si'our s'i'lùve un uianieton (l'iin kilomètre de long (i:sl ()ue>l) d 500 inètie.'- de lai>'e

nettement déterminée par cette formule : a Défendre tous les élevages bretons et teurs intérêts sous toutes leurs formes, n'en attaquer aucun. • Dans ces conditions, M. de Guébriant se déclare satisfait.

Lecture est ensuite donnée d'un pro-jet de statuts très étudié, qui est approuvé provisoirement en attendant l'Assemblée générale qui ne peut avoir lieu qu'après l'accomplis.senient des formalités légales. M. Alain Queinnec est ensuite nommé à l'unanimité administrateur provisoire chargé de recueillir les fonds, et la société est déclarée fondée provisoirement.

Elle ne tardera pas à l'être délinilive-ment et sous peu éleveurs et agriculteurs bretons auront donc l'organe de défense indispensable qui leur faisait défaut. R é u n i o n s h ipp iques à Landerneau

Le mercredi 2 octobre, à l'occasion de la remonte de 1907. ont été tenues à Lan-derneau deux réunions dont l'importance n'échappera à personne, et sur lesquelles nous tenons à attirer l'attention de tous les cultivateurs de la région, pour lesquels l'élevage du cheval est une (les ressources capitales. L e Synd i ca t de dé fense

des E leveurs de C h e v a u x De neuf heures à midi s'est tenue hôtel

Duval à Landeineau une réunion ou toutes les notabilités hippiques des arrondisse-ments de .Vlorlaix et de Brest s'étaient donné rendez vous. Nous y avons reconnu M f^ichon sénateur, promoteur de la réu-nion, MM Villiers député, Cazin d'Hon-nincthun président de la Société hippique de Morlaix, de Lesguern, président de la Société hippi(jue de Brest, Marlille ancien président de la Chambre de commerce de Brest, de Guébriant, Alain Queinnec, Sévère, Jean Vérant, trésorier de la Société Hippique de Morlaix ; Seité, Kerdilés, Guillou, Louis Soubigou, Ini-zan, maire de Kernoués ; Laurent Bou cher de Lampaul, Queinnec conseiller gé -néral, de Boisanger, etc. etc. Environ deux cents eleveurs, assistaient à la séance.

M. Pichon a pris la parole et exposé, que par suite de la mauvaise foi toujours grandissanle, et des abus qui résultaient de l'interprétation de la loi de 1894 sur les vices redhibitoires, il devenait nécessaire de défendre les petits cultivateurs éleveurs contre les marchands de chevaux et que le meilleur moyen de le faire serait de grouper tous les éleveurs en un syndicat, dont le but serait d'imposer dans les tran-sactions l'usage de la lettre de remise, et qui moyennant une petite prime annuelle, et une légère cotisation d'assurance par tête d'animaux vendus subviendiait pour Il plus grande part aux frais qu'entraîne-raient les procès qui pourraient avoir lieu-

M. Pichon s'est longuement étendu sur ce thème, et a étudié avec la haute compé-tence que l'on sait to ites les faces de la question II a suitout vivement insisté en terminant sur le point que dans la consti-tution de ce syndicat, i ne fallait céder à aucune idee politique mais se laisser gui> der par l'iniérêt commun.

M. Pichon a été vigoureusementapplaudi. Après le discours de M. Pichon, on a passé à l'élaboration des statuts, M. Pichon a la l'avis de plusieurs hommes de loi, notam-ment de MM. Fœillard avocat à Brest et Kernéis, avoué à Morlaix. La rédaction des statuts a donné lieu à quelques légères observations de la part de MM. Soubigou, de Guébriant, de Boisanger, de Lesguern, Vérant et Villiers.

Finalement, le principe du syndicat a été reconnu excellent et nécessaire et le syndicat a été déclaré fondé aa moins provisoirement. Tous les assistants y ont

NOTES 1. Ker-Végueu (S. -S. -O. do Plourin; est un

vieux villnge d'une dizaine do feux ; quelques maisons neuves ou réparées ; vers le milieu, uno cour fermée ; une nuire vieille maison, 1788, avec l 'inscription IKAN LEIEVNK, el 10 toit couronné d'une crèlo d 'ardoises den-telées, découpées en forme de Heurs do lys, de ronds, do feuilles, etc.

(1 bis) — km. S. de Plourin) ; c'est un village près duquel on extrait du granit blcuiûre, pierre raio au Montroulezis.

A la partie N. 0 . est uu grand corps de log is on i)ierres do taille so ignées ; c'est un > hi't'-licu do soignorie, ([ui appartient actuel-lement à lu famille du Huelgoat.

C.ollo maison à usage de ferme à présent, cs l aspcclée nu sud sur une grande cour au-trefois t'Hrmèe On y voit des fenélrc.'i à menoau.y, porto cinlrée, meurtrières ; un grand cscaher en pierre qui mène aux éta-ges ; mio belle grnndo cheminée en granit au rez-de-chausséo et au premier étage.

iNord-iSudi avei' uncalliludo de SOO uii>lrfs environ : 11 s'appello « Îlené-Fiorn » a la parlio oocidenlale, "lu ooli' du bour): de C.loitro, ol u Goarm-ar-Jii.sli-sou >1 il la parlio orientale, en face de Coat-an-Si;our.

« On dil » (pie, autrefois, le seigneur do Ooat-an-Seour rendait la justice snr ccUc luuito lande? On iroiive A la partie ta plus élevée, à p. u prtS ;V 300 nuHics d« la vieille roule do Carhaix, uue pierre carrée, sorlo de cutiode granit do 0 m. 70 de eolO, un peu urnenient(! aux angles. Autrefois il y en avait (pialre pareilles : deux onl été trausporl!*«s i l'entrée d'une vieille rabine qui, do la route, un peu au nord de Toul-a-ltaadoii, va vers Coal-an-Sfonr, 011 on peut toujours les voir. On ne sait ce (pi'est devenu la qualriénie : c'étaient les pierres de justice (ar juslisou ?). A deux champs du pied de celle garenne, au sud, près du Hozaii ost un hcau itotmim. sur des supports naturels.

adhéré spontanémeat. M. Pichon a terminé par un chaleureux appel en faveur de la Bretagne hippique qui dit-il doit être le lien entre tous les membres du syndicat et tous les éleveurs de chevaux de Bretagne.

INFORMATIOiyS Une excellente affaire

Il faut t o u j o u r s l ire la quatrième page des journaux. O n y trouve par fo is de très b o n n e s occas ions . C ' es t ainsi qu'un nègre , Y b o r s h i , qui règne , paraît - i l , sur l ' A y s b o n i e , pays d ' A f r i q u e , o f f re en vente , a c -tuel lement, sa c o u r o n n e , son s c e p -tre, son t rône , s o n territoire et ses sujf.ts, le tout p o u r la m o d i q u e s o m m e de un m i l l i o n .

Il faudrait, vra iment , être bien à c o u r t d 'argent p o u r ne passe laisser tenter. L ' A y s b o n i e , pays charmant que traverse la B o i t a , o c c u p e une superf ic ie de 400 k i l omètres de l o n g sur 160 de large . O n y j o u i t d 'avan-tages d'autant plus appréc iab les qu ' i ls tendent peu à peu à se perdre en d'autres pays. Par e x e m p l e , le droit de v i e et d e m o r t serait c o m -pris dans le contrat . C ' es t d o n c une r é g i o n que So le i l land et ses parei ls f e ront bien de ne pas e x p l o » rer. La France leur c o n v i e n t b e a u -c o u p mieux s o u s tous les rapports .

U n e autre attract ion, b ien faite pour séduire le v is i teur , est la f o r -me . assurément peu banale de la c o u r o n n e du r o i Y b o r s h i , qui se c o m p o s e d 'une sorte de tiare faite de trois crânes humains superposés , et l ' ingénieuse d i s p o s i t i o n d e s o n trône qui s 'assied sur un ossuaire, crânes, t ibias et f émurs . Il est vrai qu 'à c ô té de ces avantages si t en -tants, il y a auss i q u e l q u e s charges assez sérieuses. A ins i le Ro i , c o m m e tout b o n ro i nègre , avait, en chi f f res ronds , trente f e m m e s , qu' i l veut céder , en m ê m e temps , à r j^MUiSs . , , ^^ reur. _

Et ce la , i l est certain que c 'est à considérer ! . . . /

Suicide d'un sénateur M. A r s è n e Co l l e t , .«énateur répu-

bl i ca in d e Seine-et-Oise, se rendait mardi ve r s midi dans un restaurant du b o u l e v a r d P o i s s o n n i è r e à Paris , où il venait assez souvent dé j euner . 11 avait pénétré dans un des cab inets de l ' entreso l et o n allait mettre s o n couvert , quand une détonat ion re -tentit. O n accourut . M. Co l l e t v e -nait de se tirer un c o u p de r é v o l v e r à la tempe. La m o r t a été instanta-née . Le restaurateur fit préven i r le comn)issaire de p o l i c e du quartier ; un gard ien fut p l a c é près du c o r p s en attendant que les formal i tés d ' u -sages fussent accompl i es . M . C o l l e t qui était âgé d e 59 ans, était entré au Sénat le 17 f évr i e r dernier . Il avait été élu par 875 v o i x , en r e m -placement de M . Maret, d é c é d é . M. Col let était maire de Mantes depuis l o n g t e m p s , et c o n s e i l l e r généra l du canton .

Etat-major général de l'armée Par déc i s i on ministériel le du 20

Le manoir, autrefois, était plus cons idé -rable et des pierres d'altache, à la parlio N.-O. indiquent un bùtiinenf disparu.

On dit qu'un souterrain so dirige de Ker -gus vers le .Moulin de Plomb (voir note sui-vante).

L'étang se trouve à cent mètres plus bas, au N. du bois de Kergus et au côté E. de la vieille route de Corhoix. (Ker-gus = le vil-lage de la cachette ?...)

1. Le Moulin de Plomb (ar Vélin-Blom), a^ourd'hui beurrerio, ouparavant moulin à bié, tul autrefois une usine à laminer le plomb qu'on extrait à Poullaouen du minerai de plomb argentifère ; d'où son nom.

Co moulin fut aussi, dit-on, dans l'ancien temps, le moulin banal de la seigneurie de Ker-Gus.

III. Quellern (à 4 km S.-O. de Plourin); c 'est un grand village qui a un petit groupe scolaire, sur la viei lo route de Carhaix.

C'était autrefois un relui do poslo entre celle ville el Morlaix.

Au milieu du village est un grand tumulus ou molle, couvert d'un taillis. On dit qu 'on y a Irouvè des bi joux gaulois en or .

IV. Stannénic (à i km. S. de Plourin) ; grand village , vers la partie N., une établo assez basse , mais qui fut autrefois do la même hauteur que ln vieille maison (avec perron extérieur ot portos cintrées) à loquelle elle est aiipuyée, a, au-dessus de la porlo S . la date 1679, et des deux côtés des chitïres, ces mois l'un sur l'autre : (à gauche) IVO — IJ 8 AN (à droite) HlîAN - .\SOS?.. .

A part le mot IVO, los autres, surtout lo second avec lo chift're 8, sont pour moi des l'ébus C). (.-i Suivre.)

C) Au fond de la vallée, sur la rivière, en face de Slannénic,_ est un vieux pont composé de grandes pierres ; 'est le « Poz-ar-Harc'badour ». Le vi»ux chemin allait rejoindre l'ancienne rente dt Cartiaix à Morlaix.

Page 2: Deuxième Annéd — N' 96 Le IVuméro Centimes …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · premiers jours qui suivront le retour du ... inondés d'Agde

L'ECHO DU FIMSTERE

septembre, M. le général de divi-sion Groth, disponible, a été nom-mé au commandement de la 19' division d'infanterie (lo- corps d'ar-m é e ) et des subdiv is ions de rég ion de Guingamp, St-Brieuc, Rennes et Vitré, à Rennes, en remplacement de M. le général de division Veau de Lanouvelle, précédemment placé dans la section de réserve.

M. Fallières houspillé Mardi, à Saint-Paul-de-Valmollc

(Hérault), devart la surexcitation de la population, le préfet donna brusquement l'ordre au chauffeur de l'automobile présidentielle de brûler la station. La voiture redou-ble de vitesse et part en une furieuse randonnée. Les autres voitures sui-vent. Le maire so tient sur la place avec un petit nombre d'individus dont l'un tient un drapeau tricolore. Au passage de la voiture présiden-tielle, le maire fait un signe et lo drapeau s'incline devant M. Falliè-res. C'est le signal d'une véritable tempête de cris, d'imprécations et de coups de sifflets. Une bagarre éclate. Le maire et le drapeau dis-paraissent dans la mêlée. Le cortège fuit à toute allure.

Le maire, qui est républicain, dit-on, a voulu, contre le gré de la population, rendre hommage au Président de la République qui est détesté à St-Paul de Valmolle de-puis les fusillades de Narboiine et la population a récompensé son zèle comme il convenait. En effet, maire et quelques-uns de ses parti-sans ont été obligés de se refugier à la mairie après avoir été malmenés. Le divipeau a été mis en pièce aux cris de : A bas Fall'ères ! A bas les a-sassin>i ! A b is !•) protecteur des assassins ! » Les habitant ne se sont calmés qiie longtemps après lo pass'ge du CMi-tège Le maire a dépi'Sé une pla'ntft entre les mains da brigadier de gendarmerie.

Les plaques de bicyclettes Le jug<\ d ' p 4 i x d Epernay, saisi

d'une contffivention dressée à un cycl ste dont la plaque avait été volée et qui n'en avait pas acheté d'autres, a acquité le cycliste et con damné les contributions indirectes aux dépens du procès en déckrant, dans ses attendus :

Que l'Etat exige que l'impôt de trois francs soit acquitté annuelle-ment ; que la plaque qu'il délivre n'est qu'un testimonial que l'impôt a été payé, mais que la preuve de ce paiement peut être établie autre ment ; que l'Etat n'a jamais entendu en cas de perte de la plaque, laire payer l'impôt deux fois. *

De plouplou â général Après la dislocation de nos corps

combattants du Sud-Ouest et à l'embarquement des troupes sur le quai de la petite gare de la Roche-Beaucourt, lo général Millet, direc-teur des manœuvres, interpellant un des soldats :

— Ça s'est bien passé les manœu-vres ?

— Oui, mon général ! — Est-ce qui vous les referiez ' — Trois fois, si vou5 le vouliez,

mon général. — Alors (toisant de la main le

pioupiou du haut en bas), tout ça va bien ?

— Oui, mon général. Il n'y a que le porte-monnaie de malade.

Faisant un à gauche, le général Millet fouille dans son gousset et se retourne pour donner au soldat une cordiale poignée de main^ avec, dedans, un beau louis d'or.

L'antlpatriotisnfie M. Briand, ministre de l'instruc

tion publique, s'est renilu dimanche dans sa circonscription éloctoraleà Saint-Etienne (Loire; et y a pro-noncé au théâtre, devant ses comi tés électoraux réunis en congrès, un discours politique, dans lequel il a déclaré que les socialistes ne doivent être ni antipatriotes, ni anarchistes, maisdoivont s'attacher aux réformes ouvrières que le peu-ple attend. « Il serait criminel, a-t-il dit à ce propos, de se détourner de la République, surtout en ce mo-ment où a surgi une doctrine con-damnée par la majorité des socia-listes, condamnée par Bcbel lui-même. ot qui n'est qu'une doctrine anarchiste. Demain co n'est plus cel.e de l'anarchisme qui se posera, ce sera c lie du parlementarisme, et l'oi' prétendra que c'est borner l'électeur que de lui dire d'avoir recours à son bulletin de vote. Cett 1 thé >rie a été condamnée en Allemagne comme en France «.

Un ordre du jour, approuvant les déclarations de M. Briand et répu-diant énergiqu-^ment les doctrines antipatriotiques et antirépublicaines a été voté à l'unanimité.

actes d ' indisc ip l ine . La répress ion est insuffisante, si o n ne s'attaque pas à la cause du mal , qui est la propagande antimilitariste, sur l a -quelle certains ministres ont sys té -matiquement f ermé les y e u x , parce qu' i ls Se trouvaient prisoimiers de partis révolut ionnaires et p r o c l a -maient l 'alliance a v e c l'es partis avancés. Tant que cette al l iance du-rera, la crise antimilitariste s 'ag gravera » .

M. Mél ine s'est toutefois , en ter-minant, nK)ntr.j rassuré, parce qu'il est persuadé Cjue la grande masse de la nation reprouve l i s doctrines antimilitaristes ; il a dit que l'Etat doit toutefo is ex iger des 'nstiuitiairs qu'ils enseignent, c o m m e les maî-tres alleni.;n>is, l 'amour de ia patrie et l 'cspr t du sacrif ice.

La peste LU poste a fait son apparition à

Oran et la nouvel le a été olTic 'elle-ment té légraphi e au président du Conseil par le g o o v e r n e n r général do j ' A l g é r i e 2 décès ont éto jusqu'à présent enregistrés : l'un d'un porte -fait, l'autre de la lennne du chef de garo des quais. Ces deux p 'l'sonnf s avaient travaillé da s les hangars de la C l iambrsdo C o m m e r c e ; on a trouvé des rats qui, cro i t -on , venus à bord de que lque navire, ont été les porteurs du lléaii. Lo doc ieur Pauge:ir.l, chef du service SMnilairo de l 'A lgér i e , s'est l o n d u à Oran dès l 'annonce de la nouvel le , et a or -d o n n é les d ispos i t ions nécessaires p o u r enrayer lu terrib'c luahulii;. T o u s les bîltimenls de guerre et transports de l'Etat qui <c trouvaient i\ O r m ont quitté ce p o i t et se sont rendus, s >it à Mers el Kéijir, suit à A l g e r .

II reste actuellemetil à Oran un seul tnaladd do ' i teux do ' i t l 'exa mon bacter io iog isto n'e>t pas ter-miné. On fait suivre un iraiterneiit préventif , i ar le sérum antipesteux aux Inbitants de l ' i m m e u b l e où le néau a écbité et aux ouvriers qui ont man' i tent ionné (les c o l i s suspects Toutes les mais las du q i . inier ont été dés .n fec té fs ; on fait en m ê m e temps une chasse acharnée aux rats et on a débari ' -sé le-; quais v o i -sias d'j toule> les marchandi-^es qui s'y trouvaient.

Les troupes de la division d 'A lger c oncen i rées à Oran en prévisinn de r e n v o i de renforts à Casablanca iront camper quelque s ji ni r -à Saint C l o u d , A ;.'6 k i lomètres d 'Oran.

Le transport La Nive, arrive d 'Or m à Manxni le , le 2 o c t o b r e , a mou i l l é hors du port par mesure sanitiiiie et subira la dés infect ion avant de puié i rer dans la darse.

Le navire Armonia à b o r d du-quel des casdvi peste avait été con< talés, a subi unu rigoufeus»j dés in -f ction, S.'S malades sont au lazaret du Frioul

Aucun autre décès ne s'est p r o -duit. Un Procureur de la République

au poste l'aris, ïî ocioljro. — O.i télé;,'ra[iliie il

Liiiicgos .i In Libcrtii : M, lo procureur général près la

c o u r d 'appel do L i m o g e s n'est pas heurc-ux a v e c ses s u b o r d o n n é s . Dernièrement il fJut b lûmer le p r o -cureur (le l i R é p u b l i q u e de Bellac qui h issai t m o ' c s i e r un c i toyen mal vu de la L o g o Hier , il se iruuva

is l ' ob l igat ion d 'administrer un spiieux s c h a m p o u i n g à celui de Saint-Ycie ix . Ce f onct ionnaire v o u -lait, sans bourse dél ier , s 'of frir une séance de c inémaiographe au c irque de la j i lace jourdai i 11 se pré>entaau c o n t r ô l e et dit « Jo suis Projureui ' de la R é p u b l i q u e . »

Peu m ' impor te , répondit K contrô leur , il faut payer.

— N o n , j j ne paierai pas. — l'ih bien ! v o u s n'entrerez pas. Bref, il lit un tel vacarme qu'un

agent arriva, prit le perturbateur au co l le t et le conduis i t au poste Là le Procureur décl ina sa qualité , mais il eut l ' imprudence de dire

ne qu' i l se montrerait indulgent en

M. Méline, ancien ministre, a également prononcé à Tliillot (Vos-ges) un discours contre l'antipatrio-tisme.

« Averti, a-t-il dit, par le coup do tonnerre du midi et la mutinerie de régiments entiers, le gouvernement-réprime aujourd'hui sévèrement les

faisant pas d'affaires au représentant de la fori 'e publique qui l'avait ar -rête. Ce dernier cons igna ce p r o p o s d;ins un ra|)|iorl qu'i l adressa à ses chel's. Et M le procureur gé i après a v o i r fél icité l ' .igent, a b lâmé •évèromint le Procureur de Saint -Yr ie ix .

Incident militaire à Cacn Il y avaii. j eudi une prise d 'armes

a ( 'aon. Un grave incident s'est irodui i à cette o c c a s i o n . Un lieute-

nant de réserve, M. Raoul Bivillo, refusa de porter le drapeau du ré-giin )nt. A p p e l é par l e c o onel Gariol , dès l 'issue de la revue, à donner des expl icat ions sur sa conduite , il aurait r é p o n d u en ces termes :

« M o n c o l o n e l , j 'aurais été lier on toute autre c i r constance de p o r -ter le drapeau, qu'en b o n Français je respecte et vénère. Co n'est d o n c pas par mépr is do l ' emblème de la patrie que j o me suis refusé à obé i r aux ordres du capitaino L a c r o i x , mais seulement parco qu'à la revue où j 'étais invité à porter le drapeau, des d é c o r a t i o n s que j e jugeais tm-mériiéos allaient être remises.

V o u s n'êtes pus sans savoir , m o n

c o l o n e l , que M. C h é r o n a fait a c -corder par faveur plusieurs de ces décorat ions , que trois o f f i c iers plus méritants et plus anciens, au -raient dù obtenir. Si , à l ' issue de la revue, v o u s m'eussiez donné l ' o rdre de porter le drapeau, j e l 'eusse fait avec le plus grand empressement . C'eiit été pour m o i un honneur , mais dans les c irconstances a c -tuelles, j e t iens à protester contre d ' inqualif iables manœuvres , que ma consc ience m ' o r d o n n e de b lâmer . «

D'autre part, o n prétend que cet o f f i c ier , protestant exalté , p r o f e s -seur à la Faculté de droit de Caen et gendre do M. M o n o d , pro fesse dos opinions socialistes procédant de la doctr ine évangél ique et c o n f i -nant au mystic isme. Il a, l 'année dern ié ie , p rovoqué dos réunions publ iques où il développait les idées los plus extraordinaires sur une re-l ig ion qu'il avait l ' intention de f o n d e r .

Le ministre de la guerre a de -mandé au général commandant le 3° c o r p s un rapport immédiat sur l ' inc ident dont le lieutenant de ter-ritoriale Bivil lo aurait été l 'auteur. Si les faits sont exacts , cet o f f i c i er sera mis aux arrêts de rigueur j u s -qu'à l 'expiration de sa c o n v o c a t i o n et s'^ra, en outre , traduit devant un C o n s e i l d 'enquête .

LES ÉVÉNEMENTS DU MAROC Les réclamations françaises

La légation de France à Tanger à terminé la mise au po int des récla-mations que M Regnault va signifier à i ^ b d e l A/.iz. Tes réclamations sont g r o u p é e s sous les litres suivants.-

I" Rèirlement des affaires anié rieures el postérieures au meurtre fiu docteur Nauchamp ;

2' R è g l e m e n t définitif do l 'orga nisation de la zône algérienne ;

o" Affaires do Casablanca. Massa-cres du 30 juillet. Frais d ' o c c u p a tion militaire. Indemnité de guerre Indemnité aux nat ionaux français

5° Mise à exécution immédiate des ré f o rmes prévues à Algés i ras . O r -ganisation de la po l i c e .

A Rabat On mande de Rabat, .'50 septembre

à la Galette de Cologne : Le sultan a l ' intention d ' envoyer

une méhal la , commai' .dée par Bagh dadi, aux Chaou ias , pour rétablir la paix ; b e a u c o u p de soldats du sultan désertent parce que leur so lde est payée en monnaie qui n'a plLS cours Le n o m b r e des t roupes du sultan à Rabat a été évalué trop haut. En comptant les n o m b r e u x suivant? p r é p o s é s aux bagages , cette armée ne c o m p t e qu 'environ 800 cavaliers et2 .000ascaris . J ' apprendsdesource siire que dans son dernier j o u r de marche , l 'armée du sultan a été attaquée par 800 h o m m e s de.s Z e m -niour. Que lques h o m m e s sont tom-b é s des deux c ô t ' s . On a interdit f ormel lement aux t roupes de parler de cet incident, dont le sultan fut t émoin . Si l 'attaque se fût produite un peu plus tôt , pendant que l 'armée était à plier L s tentes p o u r le départ el le eiii pu avo ir dos -uites grave.s.

Abdul-Aziz et la Prance M. Régiiault , mini - tre de France

à Tanger partira incessamment pour Raba ' , alin do remettre ses lettres de c réance à A b d u l - A z i z et traiter avec lui toutes Tes quest ions que lo g o u v e r n e m e n t l'a chargé de régler avec le sultan.

. S O C I K T É F R A N Ç . M S E

D E SECQililS 5,UX B L E S S É S l y m i T A i n E S Des a r m é e s do terre et d e m e r

Dès le début des "ho> i i l i t é - au M a r o c , le Conse i l ( /cntral s'e~-t préoccu|)é de l 'assistance que la S o c i é t é pouri'ait apporter aux b les -sés et ina'ades du corps de débar -quemeii i . M tle V a l e n c o , le <iévoué secrétai fe général est allé à Tanger et à Casablanca et, en m ê m e temps qu'il faisait une ptemière et i m p o r -tante distribution (le d o n s en nature aux ambulances , il e n i n i t en re -lat ions of f ic ie l les avec les auîorités militaires et marit imes afin de se rendre c o upte de quelle f i çon notre c o n c o u r s pourrait être lo plus e f -ficace.

A son retour à Paris, M. de V a -lence rendit c o m p t e de ses impres-s ions à .Monsieur le Aiiuistre de la G u e r r e et lui dc inundi d'autoriser a soc ié té à aller à Casablanca se -

c o n d e r le service de santé. Cette offre fut agréée ; douze

dames , inf irmières d i p l ô m é e s de n o s dispens=iin)s-écoles, o n t é t é d é -s ignées p o u r ce service do guerre. A c c o m p a g n é e s par un dé légué do a soc iété , el les viennont de quitter

G ibra l tar , d 'où un bâtiment de l 'Etit , mis gracieusement à leur dis-pos i t ion par l' Ministre de la Ma-rine les transportera à (Jasablanca.

Elles soioiit placees sous l 'auto-rité du Direc'ieur du serv ice de santé des troupes débarquées et ré-parties ontru l 'hôpital et les a m b u -lances militaires.

M. do Va lence , déjà reparti, les p ré cède à Casablanca où il s ' o c -

cupe de préparer leur installation. Il est chargé, en m ê m e temps, d 'as -surer la distribution aux ambulances du corps de débarquement dés p r o -visions déjà expéd iées au Maroc.

Un premier e n v o i de 100 caisses vient d'être fait par le C o n s e i l Central.

N o u s n o u s empressons de porter ces f i i ts importants à la c o n n a i s -sance de tous c e u x qui, à Morlaix s'intéressent à notre C r o i x - R o u g e et de faire un pressant appel à la générosité publ ique pourentrer dans une société qui apporte tant de s ;u-lagement aux malades et b lessés de toutes nos expédi t ions , c'es'.-à-dire à tous nos enfant--.

Le Trésor ie r du C o m i t é de Mor la ix ,

H. D U L O N G De R O S N A Y .

REVUi: 1>Ë U l'IlP^SSi; Un soldat

De M. Jules Delalinye dans VAulorilé : Soldat dans les m o e l l e s , le c o m -

mandant P r o v o s t , tué à Casablanca , était resté aux c o l o n i e s pour n 'a-v o i r pas, disait-il, à faire le s iège de couvents et d 'égl ises, pour ne pas être e x p o s é à faire campagne contre des f e m m e s , des m o i n e s et des curés.

Les j o u r n a u x ont reprodui t une lettre de lui où , pour conso ler la famil le d'un de ses sous-of f ic iers , mort au T o n k m , il lui écrivait qu'i l avait fait élever une c m i x sur la tombe de ce Breton.

Ce qu'ils n 'ont pas dit, c 'est qu'à s o n premier v o y a g e en France , il avait été, sans tarder, en Bretagne, porter la photographie de cetle t o m b e , surmontée de cette c r o i x , aux parents de son jeune auxiliaire et leur conter les aerniers m o m e n t s de ce Français fidèle aux traditions de sa petite et do sa grande patrie.

. . . Q u a n d au général D r u d e , si hésitant qu' i l fût. au risque d 'être dénoncé c o m m e « c lér ical » , il osa pourtant dire, n o n « adieu » mais « au revoir % à l 'o f f ic ier français, f rappé d 'une bal le au c œ u r , à l ' ins-t mt m ê m e où il applaudissait à la bravoure de l ' ennemi . . .

Mauvais exploitant De M. Paul I3osq, clans la Hépiihliquo

Fraiiraisr : Si l 'on veut savoir à quel po int

l'Etat est un industriel dép lorab le , il faut lire un rapport de .M. A n -tonin Dubost qui fit un certain bruit en son temps.|ll en ressort avec la dernière év idence que l'Etat réalise lie sér ieux prof its , l orsque au lieu do les fabr iquer lu i -même, il achète ••-•es produits au dehors Dans ce cas, il ne p lie que 130 francs le mi l l i on d'allumettes d o m le prix de revient m i n i m u m , (!:ins ses inanufactuies, est de 180 fr. et m ê m e de 200 fr si l'on t ent compte de l ' amort i s -sement des capitaux et de l ' out i l -lage C h a q u e f o i s qu'il se trans-forme ainsi de producteur en c o m merçant importateur, ceux qui usent de ses produits s'en félicitent, c ir Ja qualité en est mei l leure.

A ces d iverses indu-tries que l'Etat exercr* a v e c une si parfai incapacité , L-s socialistes et Lmrs amis les radicaux veulent j o i n d r e l ' explo i tat ion des chemins de fer

Dans le inéiiïc sac Dimanche dernier avait lieu, dans une

liOiir},'ade des environs de Rennes, l'iiinn-guiatjoii n'iin nioninient éri^jé à un e'it'iii;t du piiys, noimue Cliainu-Robert, ([iii se disliii}^ii;i p^nda rt l;i Hévolulion en Initniji coniie les V(^ii.leens et hs Clioi ans Toii-les es rei so iiialités bloc n- t l eTIe - ' ' ! -Vdu iii' assistiiiiMit c Mi.i! eer. nionio, qni' suivit un b'in([uet à la lin diuiucl tliacnn y (ill i de son discours avec iineiitiain . t m franchise aiixipiels la fumée des vins é-reux i'opieiiseini'iit absorbés nu cou g :u dîner ii'elait sans doute pas olriiiieére.

L'un des onileiirs, M. le Hérissé, dépiUf do Kennes, radical pour l'in-taiif, 111 li-, d • la iinance caméléonesque etière à Cloarec lit allusion dmis son sp' e 'b à la l'ampapne iiutiinilitiiri.-t ! actuellein ni mené' pur Hervé ot ses amis et, .iprés l'avoir flélrii' iivec lu comédie d'indi^îiiation ([ui est uii-jourd'hiii le mot d'ordre dans lus spliéics bioeurdes, déclara, que, pour les radicnux, llorvé cl les « réactiounuires » étuieut bons a meltri! d.ins le irème sac, comme coiii-iiu! complices et solidaires.

Par • réactionaairos », M !e Hérissé entend sans doute ses anciens amis et ceux do son compère Surcouf, autre .'.irri-visti! genre Glourec, ((ui préilit d.ins ce même baiu|uet la procliuino dispurilion du cler{,'é en France, ajoutar.l que, i|uunt à lui, il ferait tout ce qu'il poiirniit pour ot)-teiiir cet heureux résiilt'it. Aux yeux des radicaux, tout homme d'ordre, d'honnélelé, (|ui veut la piiciUcationreligieuse, la di-p 1-ition do iiosiiuerellesiiilostines, qui ne.laii

pus son uniqiio nourriture do curés et do bonnes sœurs, n'est qu'un vil « loaction-nuire ». Kii bien, lousc.^s hommes libéraux et patriotes sont aveitis par un des chefs du parti radical en Bretagne (pie les républi-cains bon toint (?) les meltent dans le môme sac que Hervé, c lu i qui veut plunlcr le drapeun dans lo fumier et préconise en cas de guerre lo massacre dos olliciers fian-çais ot la désertion eu ina.sse devant l'en-iieini.

Celle promiscuité odienso, nou-i no l'ac-ceploii pas, et bien inieu.x, nous la renvo-yons à qui do droit. C'est nous, modérés,

s conservateurs, libéraux, qui fourron

• dans le même srtc » le sans-patrie Hervé el tous ces tristes gens ik la complicité et à l'inerlie desquels il a dû de pouvoir déve-lopper tout à son aise sa propagande exé-crable, tous ces rtiinistres, tous ces dépu-tes sans pudeur, sans conviction et sans principes qui acceptaient avecjoie et recon-n.'t'ssance l'appui des collectivistes pour accomplir l'inlàme besogne que l'on soit, la guerre à la religion et à l'armée, qui nommaient vi e-président de la Chambre le fameux Jaurès, hervéiste masqué, qui considèrent aujourd'hui comme les lumiè-res de leur parti le ministre Briand, jadis promoteur de la grève générale el de la crosse en l'air, et le député Buisson, anti-militiiriste d'ancienne date, qui préconisait en 1809 du congrès de Lausanne le refus d'obéi ssun.-îe et l'in-surrection des soldats contre leurs chefs et que, .sans doute pour des iiiéi's aussi sainement républicaines, Jules Ferry s'empressa de uommer direc-teur de l'enseignement priinairede France.

Oui, nous les fourrons dnns le même sac., en demandant pardon à Hervé, au-quel on ne saurait dénier une brutale fran-chiseet iinerigidilé d'opinions dignes d'es lime par le temps qui court, de lui adjoindre tfint de consciences avariées, tant d'hon-nêtetés en déléquescence, tant de girôuet-tes politiques virant ou seul vent de i'mté rôt personnel. Et après avoir entassé ra-dicaux, socialistes, collectivistes, hervéïs-tes el arrivistes daus le sac symbolique de M. H'M'issé, d'un vigoureux coup de pied, nous ferons exécuter au tout un plongeon dans la rivière.

magistral L.

Le Congrès pancelliqiie (l'E(liiiil)oiirg Cette .semaine viennent de se d rouler

à Kdimbourg iKcosse), les superbes fêtes du congrès panceltique qui inarquera dans les ;innales de la race C'est le troisième congrès qu'organisait l'association pancel-li(}ue depuis sa fondation il y a douze ans, les premiers ayant eu lieu à, Dublin on 1901 olH Caérnavon en 1904. Le quatrième est réservé à la nation bretonne el doit avoir lieu en Bretagne en 1910. Mardi matin se sont ouvertes les fêtes pour la Irès imposante cérémonie du Lila Ciitell. Sur la merveilleuse esplanade du château d'Kdimbourg, d'où la vue embrasse loule la ci'é, le cortège imposant des congres-sistes compreuMut outre les bardes du Pays de Galles, des délégations d'Irlande, do Cambrie de Bretagne et de Maux, dans les costumes les plus pittoresques el les plus variés, el précédés de la musique des Pipers écossais en costumes nationaux, comme la plupart des licossais, a dans un immense cercle elau milieu d'acclamations mnlliples, érigé un monument commé-inorilifde la reunion et delà constante amitié des six nations celtiques. Ce mo-nument. on l'orme de menhir, .se compose de six blocs de granil, adaptés les uns sur les autres et ligiirant leur étroite union. Chacun de cos b ocs était succ(?ssivement .scellé par un délégué de sa nation qui a prononcé à cetle occasion une allocution dans la langue du pays. Pour la Bretagne, l'allocution en breton fut faite par M. de rKsloiirheillon, député du Morbihan, pré-sident de la délégation bretonne.

Le cortège se rendit ensuite, précédé dos Cornemuses, des Pipers irlandais el (•cossais, el do la musique du régiment ties Ciordon's lliglanders, au château d'E diinboiirg, oii oui lieu la dislocation.

.Mardi soir, Lord Provost Giboon, en-touré (le toul lo conseil de la cité, en grand costume, reçut solennellement les dif-loronlos délégations el après les compli-ments d'usage, leur fil entendre dans los boll(!S salles de rilôlel de Ville dos chants ol do la musique merveilleux, dits ou jouée par los premiers artistes écossai/ ou gallois.

Los journées do mercredi et jeudi ont été consacrées à de iiuilliii'os séances do travail toutes plus intéressantes les unes que los autres et où los sujets les plus di-ver.s. concernant la musi(iuo, los traditions, le l'ollilore, los coutumes, los mo'urs, los cosliimcs de chaque nation ont l'ait l'objet tle nombreux rapports .Mais le clou du congrès l'ut sans sans contredit les deux iiiervcillenx concerts présidés, l'un par f.oi'd Caallclnicn, vice-roi d'Irlande, el r;nilr(! i)ar M du I lislourheillon, prési-(lenl de la délégalion bretonne, (jui y oui été fort acclamés. Plus do 3.000 p.'rsonnos se pros.saieni dans la vaste sallo du Sijiwd Hall, pour applaudir, chaque soir, aux chants superbes, si originaux ou si lou-clianls des divers peuples celtiques Notre cliariiianle compatriote, .Mlle Loï/.a Ui u (Koridsven;, de Vannes, toul spécialomerit demandéeparlesorga i.sateursdu -ongrès s'y ost l'ait grandement applaudir dans S( clianls en langue bretonne, admirable-inenl rendus. Très acclamés aussi les Pipers écossais et irlandais, ot los ha-biles danseurs écos.sais. On pout dire qu'il n'est pas un auditeur (|ui ne soit émer-veillé do ces spectacles absolument iinitjue;.

l.a délégation bretonne, donl les su-perbes costumes l'aisaiont l'admiration générale, a été pondant ces Irois jours (du -'1 au '2' sepieinbre), toul particu-lièroiiionl acclamée et loteo (il les lîcos-.'-ais, eu faisant l'été à MM. de l'Eslourlu'il-lon. Vallée, Loiz llervieu, Mellae ot Mlles Itozeiin ('/ h'oridweti lUou, qui la co in ] ) o -s,•lient, oui larg-emont iiioniré toutes leurs vives sympatliies pour la terre d'.\rmor. lloiireii.so la ville de Brolagno qui pourra dans Irois ans voir do pareilles l'êtes et cet imiiienso coiuîours de Colles tr.nail-lant pour la gloire el lo rolèveinonl do leurs chères petites patries.

lloia BUOKUKCK.

AGRICULTURE Ilcole pratique de laiterie

et de fromagerie de Kcrliver doneours d'iidmission en 1007. Avis

important.— Lu date du (îoncours d'ad-mission à l'écolti nratupie d. laiterie et de Iroinat^ene (!o Ivorliver. priimtivoment tixee nu 7 oclobro pioi^liain, est reportée au lundi li octobre à '.) heures du niatin.

' Surveillance des étalons Voici l'itinéraire que suivra, en 1907, la

Commis-'ion instituée pour l 'exécution de la loi du 14 août 188r> relative à la surveillanco des étalons ;

Carhaix (route de la Gare), 18 novembre à 2 h. de l 'après-midi : cantons de Huelgoat, Chàteauneuf et. Carhaix.

Châteaulin, 19 novembre, à midi : cantons de Châteaulin, Crozon, Le Faou" et Pleyben.

Quiniper (sur le Champ de Bataille), 20 novembre à 8 h. du matin.

Quimperlé, 21 novembre, à 1 h. de l 'après-midi.

Lesnoven, 1 décembre, à midi. — Cantons de Lunnilis et de Lesneven. Conimunes de Loc-Brévalaire, Kernilis, Le Drennec, P l o u -vien et Lanarvily.

Saint-Renan, 9 décembre, à midi. — Can-tons de Ploudnlmézeau, St-Renan, Brest et Ouessant. Communes de Milizac, B o u r g -Blanc, Coat-Méal et Guipronvel.

Liinderneau (route de Lesneven), 4 (décem-bre, ù mid i ; cantons de Landerneau, Daonlas et Ploudiry. Communes de Plabennec et Ker-saint-Plabennec.

Landivisiau, 5 décembre, à midi : cantons de Landivisiau et Plouzévédé. 6 décembre, à midi ; cantons de Plouescat et Sizun.

Morlaix, (Saint-Nicolas, ancienne route de Plouigneau), 2 décembre, à midi : cantons de Morlaix, Taulé, Lanmeur, Plouigneau et St -I^ol de Léon.

Pleyber-Christ, 3 décembre, à m i d i : can-ton de St-Thégonnec.

Le (\c\h\ d e déclaration eot f ixé au 31 o c t o b r e If 07.

En ce qui c o n c e r n e les étalons p r é s e n -tés. pour être approuvés ou autorisés par l 'Kial, les papiers d ' o r ig ine seront r i g o u -r. ' i isemeiit ex igés . P o u r pouvoir ê : r c e x a -minés à 30 mo is , les poulains devront j u s -fier de leur or ig ine de Irait.

Appel des Inscrits Maritimes M. Thomson, ministres de la Marine,

adresse la cirsulaire suivante au préfet maritime de Brest :

« .le vous prie de donner les ordres nécessaires pour que les inscrits mariti-mes dispensés, placés dans la position de sursis, par application des prescriptions de la circulaire du 30 janvier 1900 et qui doivent élre levés le i " octobre prochain, rallient immédiatement le dépôt, à moins de raisons exceptionnelles dûment mo-tivées.

«.\ussilôt après leur incorporation, ils seront examinés par la commission des spécialitîés, dans les conditions de la cir-culaire du 4 janvier 1907, en vue de leur répartition p^r le bureau des équipages do la Hotte, entre los spécialités du ca-Donnage et de la mousqueterie, le service sémaphorique et celui de la défense fixe,

« 11 y aura lieu de tenir compte des prescriptions du paragraphe 2 de l'artic'e iO.'j de l'arrêté du b juin 189'/ pour le classement des dispensés qui désireraient être aflectés à l'un de ses deux services.

<1 Kn même lemps que l'état de classe-ment des dispensés, vous voudrez bien me faire parvenir un étal indiquant le nombre de guetteurs auxiliaires et de torpilleurs sédentaires auxiliaires néces-saires au service des sémaphores et à la défense fixe de votre arrondissement.

a 11 demeure entendu que les dispensés qui satisferont aux épreuves réglementai-res devront être classés comme mécani-ciens, charpentiers, boulangers coqs, maîtres d'hôtel et cuisiniers et utilisés ainsi que l'indique l'article 406 de l'arrêté du o juin 1897.

« Les dispensés classés dans la spécialité du canonnage entreront à l'école le 1--novembre, avec le contingent ordinaire et on sortiront quatre mois après en qualité ee caiionniers auxiliaires, s'ils ont satis-fait à l'examen exigé.

« Ceux classés comme apprentis-fusil-liers devront être rendus à Lorient le l " décembre. Ils formeront une compagnie spéciale ol resteront quatre mois en ins-truction, de manière à pouvoir sortir comme fusiliers auxiliaires.

« Los dispensés possesseurs du diplôme d'élève de la marine marchande seront aussitôl habillés, dirigés sur Toulon pour être embarqués sur un bâtiment de la quatrième division de l escadre de la Mé-diteiranée, éonformément aux prescrip-tions du paragraphe ."i de l'article 15 de l'arrété du 3 juin 1877, modifié le 2 mars 1899.

« Los inscrits qui n'auront re(;u aucune des all'oclations ci-dessus é'numérées seront employés dans los divers services prévus à l'article 404 de juin 1897, modi-fié le -2 mars 1899.

" Les dispositions de détail précédem-ment prises dans chacune des écoles pré-citées, pour assurer l'instruction des dispensés, reste en vigueur.

C H R O N I Q ; ^ L 0 C 4 L E

Morlaix

L E D I M A N C H E 6 O C T O B R E 1 9 0 7

(Gouel an Eosterien) Organisé par la Jeunesse Bre tonne

Dan- le Parc du Château de Coat-Amour

près Morlnix

PARDON BRETON Comprenant :

Fête foraine, Conférence, Cabaret breton, Uoprésenlation théâtrale bretonne,

.leux divers.

E N T R E E 20

La fête (pu aura lieu dimanche prochain au parc de Coal Amour, mis gracieuse-ment à la disposition des organisateurs par M. H. Duloiig de Hosnay s'annonce déci-dément comme devant avoir un grand succès, surtout si. comme on peut l'espérer lo temps se montre favorable. Dans leurs démarches, les m'>mbre3 du bureau de la jeune Société Unvaniez laouankis Breiz, sous le patronage et au profit de laquelle est donnée cette fêle, ont trouvé partout hou accueil et encouragement, ainsi que les promesses de concours les plas pré-

Page 3: Deuxième Annéd — N' 96 Le IVuméro Centimes …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · premiers jours qui suivront le retour du ... inondés d'Agde

L'ÉCHO DU FINISTERE

cieux. Toutes les classes (io ia Rociéié raorluiftienne ont voulu coopérer à cette excellonle œuvre de propagande bretonne on s'einpioyant à assurer la réussite du Pardon des Moissonneurs.

Dimanche matin, à i l heures, aura heu à l'hôtel du Pouliet un ban(]uet par sous-cnptiou organisé par la « Jeunessu Bre-tonne». A une heure et demie, ouverture dt's portes du parc de Coat-Amour. La foule qui no manquera pas de venir très nombreuse assister  la fête y trouvera, dans un cadre charmant do verdure et de beaux arbies, diverses attractions, fôto foraine, bouti(|ue.s d'objets bretons tenues par de gracieuses Bretonnes eo costume national, crêperies, cabaret breton où les consommateurs auront, en dégustant leur cidre, le plaisir d'entendre les bardes chanter nos vieux airs celtiques, confé-rence, représentation théâtrale bretonne, jeux divers pour la je-inosse, ete.

Nul doute quo l'aUluence n'y soit consi-dérable et que chacun n'emporte la med-leure impression de cette fête qui sera désormais annuelle, si ses organisateurs obtiennent dimanche lo succèi qu'ils sont en droit d'escompter et que nous leur souhaitons do tout cœur.

Stade morlais ien.— Une rénmon générale de tous les membres actifs a eu lieu samedi soir dans la salle des conféren-ces 8 ITIôIel de Villa. Un très grand nom-bre de sociétaires y assistaient. Après avoir discuté et adopté les questions p o r -tées à l'ordré du jour. leWice-président propose un cross-country cyclo-pédestre qui est adopté à l'unanimité et fixé au d i -manche 27 octobre. A l'issue de la réunion beaucoup de jeunes gens se sont fait ins-crire.

Les Vétérans de 1870-71 . — La réunion statutaiWaura lieu le dimanche 13 octobre, de 8 h. 30 à 10 h. 30 du matin, à la mairie de Morlaix.

Tous les camarades sont invités à solder leur cotisations échues au quatrième tri-mestre 1907, pour éviter l'envoi do lettres recommandées à leurs frais.

Le drame de Landivisiau. — M. Paul Huon, 47 ans, boucher à Landivisiau, auteur du drame qui a eu un si grand retentissement dans la région, est entré mercredi matin, à l'hospice do Morlaix, où il va subir un traitement.

M. Prigent, juge d'instruction, a décer-né un mandat de dépôt contre lui, pour l'assassinat de M. Lesconoet, boucher à Lesneven.

Théâtre de Morlaix . — La tournée du théâtre Sarah-Bernhardt, de Paris, di-rection V . Ullmann, donnera le jeudi 17 octobre prochain. Les Bouffons, pièce en 4 actes, de M. Miguel Zamacois.

Voilà donc un auteur ! Depuis " Cyrano de Bergerac " et " l 'Aiglon", j e ne crois pas qu'on ait entendu sonner ni chanter sur la scène, des pensées aussi harmonieuses et des sentiments aussi vrais, moulés dans une forme aussi claire et aussi charmante ; c'est un régal en ces temps de maniérisme et d'aflectaiioa.

Que de détails exquis enjolivent cette pièce délicieuse, d'une fantaisie toute j u -vénile et étincelante.

Il est difficile de rendre tout le rharme d'une pièce pareille ; son succès a été écla-tant et on a applaudi à tout rompre ; le soir delapremière, le public était ravi. Pendant 150 représentations, au grand plaisir de tous, « Les Bouffons » de M. Miguel Zama-cois, onl continué à agiter leurs marottes et à faire sonner joyeusement leurs grebts attirant en foule le public composée de la-milles, de jeunes filles et de jeunes genf, où tous, g;ands et petits, sont sous k' charme des nombreuses scènes qui se détachent en traits de feu et dont les n l o -rables variations vont grandissant d'acte en acte.

Comme dans uu opéra, nous aimons à citer: l'entrée de Solange, l'étincelante présentation de Jacasse, de Narcisse, La Brise, etc.

Cette belle soirée en perspective sera un vrai régal pour tous les habitués de notre scène ; une œuvre admirable pouvant être entendue de fous, une interprétation de premier ordre, c'est plus qu'il n'en faut Dour prédire une salle bondée. ^ E. C.

Ramassée ivre-morte. — La nommée Bothorel Catherine, rue de Brest, Agée de 40 ans, a été ramassée dans la venelle du St-Laiirent. Elle était dans un état complet d'ébriété. Pour la conduire au poste on a élé obligé de la hisser sur une brouette el de l'emporter ainsi. Elle était incapable de faire le plus petit pas

Conseil des Prud'hommes. — Dans sou assemblée génémle, le Conseil, réuni, a procédé à la nominaiion d'un président, en remplacement de M. Adam, démission-naire.

Consultation des nourrissons. — Arrêté Préfectoral on date du H Juin 1907. — Art. 3. — Les enfants âgés db moins de 2 ans des catégories suivantes devront être obligatoirement présentés aux consulta-tions de nourrissons, savoir :

Les pupilles de l'assistance publique ; Les enfants secourus de l'assistance

publique ; Los enfants protégés par la loi du 23

Décembre 1874. Cette consultation aura lieu lo 3'"" lundi

de chaque mois à partir du mois d'Qctobre prochain à la Mairie à 2 heures du soir. (Salle des conférences)

U n p è s e - b é b é s e r a m i s à la d i s p o s i t i o n d u M é d e c i n - I n s p e c t e u r .

En Mairie, à Morlaix le 28 septembre 1907. Le Maire,0. KfiMÉBEL

Carnet de mariage. — On nous ap-prend le mariage de noire ami Auguste Le Saint, second-maîlre-fourrier, avec Mlle Marie Maigorn, de Brest, le 12 octcbre prochain.

Nous oflroos aux futurs époux nos sin-cères félicitations et nos vœux de bonheur.

N é c r o l o g i e . — Jeudi à 1 h. 1/2 a eu lieu au cimetière de Saint-Martin, l'inhu-mation de Mme Cozanet, mère de notre ami, M. Jean Cozanet, voyageur do com-merce. Nous lui offrons, en cette doulou-reuse circonstance, nos plus sympathiques condoléances.

A propo.sdu départ des soldats. — Les morlriisiens so plaignent du départ des soldats, ils eussent diî savoir qu'en élisant un député qui n volé la loi de deux ans, le départ dos soldats devaient forcé-ment se [l'oduire.

Avec la loi de deux ans en etïet. les contingents trop réduits exigent la sup-

' pression de certains bataillons. D'où néces-sité, de supprimer tout ou partie des gar-nisons dan.-i certaines villes. Les morlai-ftiens sont la première cause du mal doct ils .soullVent.

Mouvement de la Population du 26 septembre au «Octobre. — NAISSANCES. — .Mane-Olive Gallou, fille de Louis-Marie et de Jeanne Rannou, rue Armand-Rous-seau. ~ René .Moguen, lils de Olivier-Marie et de Anne-Re;iée Caroff. rue Longue, 11, — AntOinetti* Quéméner, fille de Jean-Louis et di' .M.'irie-Françoise Kerguteuil, à la .Vîadelaine, — Jean-François Masson, fils do François-Marie et de Jeanne-Marie Le Bris, ruo des Bouchers, -13. — Huberi-Jean-Victor Veillé, lils de Eugène et de Marie-Catherine Larni'-ol, rue du Pors-meur, 10. — Marcel Dourgam, fils de Re-né-Marie et de Marie-.Michelle Boga, ruo du Docteur Le Febvre. — Auguste-L(juis-Ernest-Michel Lesaeher, fils de Ernest-Alphonse el de Augustine-Marthe-Maria Lebreton, rue Villeneuve, 7n. — François Saoùt, fils de François et de Jeanne-Yvonne Harneury, à la Bergerie.

PUBLICATIONS DE MARIAGES. — François-Marie Le Biiil, garde magasin, à St-Nicolas, et Marie Bougeant, cultivatrice à Lannéannou.

MARIAGES. — Yves-Marie Le Gall, cordonnier, rue de Bourret, l , e t Anne-Marie Danii-llou, laveuse, rue Gambetta. — Jean Masson, lithographe, rue de Paris 35, et Augusline - Maiie Riou, route de Callac, 15. - -

DECES. — Marie-Jeanne Guernigou, veuve de François-Mari» Derrien, 75 ans, place St-Martin, 20. — Eulalie Le Mel, 0 mois, à Toul-ar-Parc. — Enfant sans vie. — Augustine-Louise Marie Millot, 8u ans, quartier du Château. — Marie-Jeanne Guyomard, veuve de François Gourvil, 64 ans, riie des Brebis 12. — François Saoût, 1 Jour, n la Bergerie. — Fiançois Bervoas, époux de Françoise-Yvonne Pouliqiieri^ 68 ans, rue Gambetta, 40. — Marie-Françoise Marrec, épouse de Jean-Louis Pouiaven, 83 ans, quartier du Château. — Jean Ro-gnés, époux de Anne Deroff, 68 ans, quar-tier clu Château. — Marie-Catherine Le Roux, épouse de Henri Grall, 36 ans, rue St-Melaine, 77. — Jeanne-Yvonne Le Jeune, veuve de Jeaa-Pierre Cozanet, rue Villeneuve.

Saint-Martin Patronage N. D. de Liesse. — Une

grande soiree artistique sera donnée di-manche prochain 6 octobre à 8 h. du s j ir dans la salle du patronage, avec le con-cours de Monsieur l'abbé Frot, membre ac-tifde l'œuvre des conférences et projections de la Maison de la « Bonne Presse ».

lie programme comprendra des numé-rosités variés :

Projections lumineuses, scènes de ciné-matographe, Morceaux de gramophone. Conférences df> M Frot.

Des cartes d'entrée seront distribuées à domicile. On pourra également s'en pro-curer chez Mme Grall, rue Général Le Flô, ou chez Mme Le Coq, concierge du patro-nage, Prix des places : Réservées 1 fr., Premières, 0 fr. 50. Deuxièmes 0 fr. 50.

Landivisiau Fête des Vétérans et courses de

vélos. — Lu féte des Vétérans, qui clôtu-rait les fêtes et les foires de la St-.Mathieu a eu lieu dimanche dernier.

A huit heures et demie du malin, les anciens militaires comp-isant la section des Vétérans de Landivisiau auxquels s'étaient jointes les délégation des sections voisi-nes, se sont rendus, drapeaux et musique en lôte, ù l'église el ont assisté à une messe dite à l'iiiteiitioii des soldats et marins morts pour la patrie.

Les sapeurs-pompiers, en grande tenue encadraient le cortège.

A l'issuo de celte cérémonie, la section s'est transportée au cimetière, où M. de Tonquédec, président, a prononcé une allocution patriotique.

A midi, les Vétérans se trouvaient réu-nis dans la grande salle de l'hôiel Le Fai vre, décorée de drapeaux tricolores, pour prendre part au banquet.

Inutile d'ajouter que la plus grande con-fraternité n'a cessé de régnor pendant le repas.

Dans l'aprèiî-midi, so couraient, au champ do foire, transformé pour la cir-constance en vélodrome, les nombreuses courses cyclistes et ù pied.

A part quelques chutes sans gravité, quelques protestations sans importance, toutes ces courses se sont succédées dans l'ordre le plus parfait.

A ce sujet, il y a lieu de féliciter en généra! tous les organisateurs de cette belle réunion spcrtive et, en particulier M. Charles CosqiKU", entrepreneur, qui n'ont épargné ui leur lemps ni leur peine pour en assurer le succès.

Voici les résultats des diverses courses : 1 " c o u r s e , j e u n e s g e n s n u - d e s s o u s de 17

nns : 1 " pr ix , M. Char les l ' o churd ; 2", M. Huptistc C o r r o ; 3°, M. .Ican l ' i i iv id ic , t ous tro is de Liiiuiivisiau.

2° c o u r s e , doi iar lemcnl ido : I " p r i x , M. Masson , do Hresl ; 2", M. Lu l iars , do .Mor-laix ; ïl", M. S c r r i c r , de Hrest ; 4°, S inou , do Snint - I ' o l .

c o u r s e , enfants : l ' i ' p r i x , A u g u s t e Tréanton ; 2" , ( ihnries A m i s ; .lean A m i s ; 4°, .tenu I.ooii, tous de Lundivisliiii .

4" c o u r s e , caiitonale ; !•"' pr ix , M. Mène/, , do P l o u g o u r v o s t ; 2°, M. Hustard , M. l ' o -churd ; 4», M. Abgrul l , de Landivisiau.

0°, c o u r s e , j o i inos g o n s do m o i n s do 11 a n s : 1 " ' p r i x , Krnes l P o c h a r d ; 2®, Loui Lo F a i v r o ; ;!•, Franço i s Léon ; l", H e r v é CuelT, tous do Landiv is iau .

t')', c o u r s e , c onso la l i on : l " p r i x , M. ( în i l -Icrm, do M o r l a i x : 2°, M. Lo l iurs ; 3", M. Itoimcau, do Morlaix .

C o u r s e s à pied : P''' [irix, M. L a m o r ; 2", M. ( i u y a d e r ; ïl", M. T a n g u y .

(.'.ourses en sacs : 1'"' pr ix , M. Lamor ; 2", M. 'l 'aiiguy ; ."1°, M. C n y a d c r .

L ' o x c e l l c n l c m u s i q u e 1' « Indépeudanle » , do Landernoau, n'a c e s s é do so fairo c i i lun-dre pendant lu dnrco do c e s l'êtes.

Sainte-Sève Exploit du maire, M. Filoque dit :

Colas Vras . — Des bruits circulant en ville que M. le recteur de Sainte-Sève était rais hor^ de son presbytère, nous nous sommes tran.sporté en cette petite localité pour voir ce qui s'y passe. En y arrivant, nous avons vu, de la route, les fenê'rfs sans rideaux et fermées ; toute la maison était dans le déntîment le plus complet rappelant que nous sommes à la Saint-Michel.

Le recteur, le sympathique M. Rosec a déménagé ses meubles, nous a-t-on dit ; un lit en fer et une chaise sont l'unique mobilier qui y reste.

C'est en celte triste posture qui arrache les larmes aux bins paroissiens que M. le recteur attend de pied ferme, son expul-sion manu militari. On nous a montré la maison où doil se réfugier M. le recteur après son expulsion. Figurez-vous une petite cabane avec rez-de-chau.ssée de 2 mètres de long sur -{"". O de large, ayant pour fenêtre nn œil de bœuf — en plus une petite chambre sous la toiture... Notez que cette maison se trouve sur la place publique... C'est la future maison du bon recteur.

Et tout cela, nous dit-on, c'est l'œuvre d'un personnage, étranger à la commune, ayant déjà roulé ses pénates en plusieurs endroits: M. Filoque que Sainte-Sève a eu le bon esprit de nommer maire, — il aurait été poussé par l'instituteur qui est en mal d'avancement.

Voici comment M. Filoque a procédé... Il s déclaré insalubre la maison communal^ des filles ; il a fait un rapport au préfet disant que le presbytère convient très bien comme classe et est très salubre... Et voilà, pas plus malin que ça... le tour est joué.

Ce qu'il y a de piquant dans l'histoire, c'est que le recteur a demandé en vain au maire la location de l'école des filles... M. Filoque a eu sans doute peur de compro-mettre la santé de son recteur !

On dit que M. Filoque, inquiet de l 'ef-fervescence des esprits n'ose pas se faire montrer et fait dire qu'il n'e.et pour rien dans tout cela. Mais il ne trompe personne, tous sachant que le presbytère est un bien communal, et pai conséquent, dépendant du maire et de son conseil . . et non du préfet comme il voudrait le fare croire.

Allons braves gens de Sainte-Sève, tout va au mieux de vos intérêts avec un maire blocard.

{Un Morlaisien.)

^ Plouigneau Obsèques. — Samedi 28 septembre,

ont eu lieu, en l"ëglise de Plouigneau, au milieu d'une foule considérable, las funé-railles de Pierre Morvan, âgé de 16 ans, décédé à Versailles. La famille du jeui e homme est originaire de Lanleia et de meure à Versailles. Nous lui adressons nos sincères condoléances.

Dimanche malin vers 8 heures, deux cheminaux travaillant à la carrière de Res-tigou, faisaient du tapage au bourg. Malgré l'heure matinale, nos deux camarades s 'é-taient déjà payé une petite ribotte, et s'é-taient mis à se quereller. Un gendarme appelé les a envoyés au violon se récon-cilier.

Plouvorn M o r t accidentelle. — Le jeune Olli-

vier René, âgé de 17 ans à peine, domes-tique chez M. Urien François, cultivateur à Kéréver, commune de Plouvorn, se ren-dait avec .son patron dans un champ situé loin de la ferme au lieu de Kerzellec, com-mune de Plouzévédé.

Us allaient tous les deux très tranquille-ment, montés sur la charrette. Arrivés à la descente, dans un chemin creux, le cheval prit peur soudain et partit à toute allure. Craignant d'être renversés, les deux infortunés sautèrent à terre, Lo pairon sauta à l'arrière et n'eut aucun mal. Mais Ollivier René, q. i se trouvait devant, sauta malheureusement devant la roue du véhi-cule qui lui passa sur la tête et la lui écrasa.

11 rendit le dernier soupir presque aus-sitôt entre les mains d'Urien, avant qu'il eût pu lui donner les soins les plus élé-mentaires.

Saint-Pol-de-Léon Décision du bureau de bienfai-

sance. — Par trois voix contre une, le bureau de bienfaisance a refusé d'accep-ter la dévolution d'anciens biens ecclé-siastiques.

Les Ursulines. — Hier soir, à huit heures et demie, une manileslalion sym-pathique s'est rendue à la gare pour a o compagner cinq religieuses IJrsulines, qui partaient pour la Belgujue, emmenant dix-huit fillettes et quelques parents. La foule les a longuiMnont acclamées.

Plougoulm Petit doit amputé. — Jeudi matin, la

petite fille de la femme DéroU', do Lez -Ploiigoulm, s'amusail àcôlé d'une charrue. Celle-ci versa si malencontreusement qu'elle contusionna gravement plusieurs floigtà do la main gauche de l'enfant. M. lo docteur Le Bigol, de Saint-Pol de Léon, dut prooéderàl'ampulation de l'auriculaire.

AUX FILLES D'ARMO"! (l'est vous que jo revois, nia Doué ! O'esl bion vous La hllianne liorijùre au rofîard d'iiudone Donl lo fioni nii-r.-ictii' sous la coiilVe lirelonno Kxtasiail les beaux damoiseaux de idie/, nous ! ()uol ! c'est vous l'Yvonic. au r<>|,'aril do madone,

Jo ne reconnais sous ses mondains alours I,.-i loule f-riiei-iuso el simple paysanne ()ue j'aimais reiicoiilri'r eliaipie année .-'i Salnl-Auiio Klle élail si jolie avec ses jupons rouris Kl ses souliers Ijouclés de simple paysanne.

Aux lois du lemps, la I I K I I I O aniicpic se soumet ! Do fourrure présent l'Yvonic s'ciimilouflle Sa l'oéllo, ua piijiillon sur leipiel le vent souflle Va tomber do ce U-onl de vierge (pi on aimail.... De fourrure « présent l'Y. oiiic s'eiimilouflte 1 ! !

Mais tandis qu'en l'Armor se perd l'Iiahit hrelon Kt la sevanle col'iïe aux ailos diaphanes, A la villi'. voye-z, Itrelonnaaios profani'S. i.a jîiamh! dame jorle un simple el l'oiirl jupon Kl poinle iX son c lapeau vos ailes diaphanes.

A . GUILLERM.

Tribune Libre Usant de son droit de réponse, M. Che-

rel nous adresse la lettre suivante ; Brest , le 19 S e p t e m b r e 1907.

Mons i eur Lajat, d i rec teur de l'Echo du Finistère,

Un ami c o m m u n m e c o m m u n i q u e le d e r -n i e r n u m é r o d 'un o r g a n e dont v o u s ôtos lo direc teur .

J 'y c i lu, p o u r la f o i s , a v e c autant de p la is i r du res te uno p r o s e de M. Ber thou .

P e r m e t t e z - m o i d 'y r é p o n d r e par q u e l q u e s l i g n e s .

Veui l lez a g r é e r . M o n s i e u r Lajat , m e s c i v i -l ités con fraterne l l es . J. C ,

Explication nécessaire Qu'est-ce à dire, Berthou, pourquoi cette algarade ? Quel taon vous a piqué, chantre de sens r a s s i s ; Mon vers en s'échautîant, a- t - i l pour sa boutade, Arraché quelques verges aux mains de Némesis '!

Laissez l'Apre satire au poète de marque • Votre muse est rétive à ce travail ardent ; . Il vous aurait fallu l 'esprit d'un a r i s ta rque . . .

A r r ê t e - t o i , ma m u s e . L e n o m du cé lèbre grand m u s i c i e n Grec en appel le un autre qu' i l ne me conv ient p a s de p r o n o n c e r ici. Et pu is , j e n 'ai pas de t e m p s à p e r d r e si j e veux que ma le t t re . surg isseÇ) à temps p o u r ia c o m p o s i -tion, dans le cabinet director ial de YEcho. Morla ix n 'est ni à Bres t , ni s u r les r i v e s de l 'Elorn , et j 'a i reçu seuleraont c c s o i r av is qu 'une t ro i s ième publ i cat ion d ' A b y s s u s , e t c . avait l ieu.

Sans doute, j ' aurai pu attendre quatre a n -n é e s avant de r é p o n d r e . J'ai par là, que lque ppr l , dans le Réveil des Côtcs-d.u-Nord, j e c r o i s — un article s a n s r é p o n s e d e p u i s s e p -tembre 1903. 11 no m e plairait pas de res ter si l o n g t e m p s sans rép l iquer .

M. Berthou, s ' imaginant m'atte indre , s ' e s t

Elu à mettre en cause une tierce p e r s o n n e .

e « ro i - so le i l » eut été p lus galant en l ' o c -curence . Je p o u r r a i s lui d o n n e r c o m m u n i c a -tion d 'une ettre qui a p o u r m o i la valeur d'un document . Elle émane d 'un de s e s amis , auauel j 'a i a d r e s s é ce matin de la p r o s e . Je lui avais fait parven ir à cette é p o q u e une r é -p o n s e aux c o m m e n t a i r e s de « 11 va c h a r g e r ! » J'en attends t o u j o u r s l ' insert ion .

En ce qui m e c o n c e r n e , j ' a i pr ié la d i r e c -tion de VAxcnir de publ ier la p r o s e de M. Berthou s i elle le jugea i t o p p o r t u n . J ' e s p é r a i s m ô m e la lire samedi . Palseinbleu ! s'il fallait se f o rmal i ser p o u r si peu de c h o s e , la r ô l e de cr i t ique ne serait pas tcnablc

Je n'ai pas qualité pour r é p o n d r e au n o m de \'Avenir. Tou l ce que j o pu i s dire , s a n s crainte d ' é l re démenti , c ' est qu ' i l aurait suf f i d ' adresser doux liiirnes n o u v e les à co j o u r -nal p o u r r e c e v o i r largement sa t i s fa c t i on . La p e r s o n n e mise en cause par M. Berthou a c r u bien faire en voulant c touf fer dans l 'œuf une po lémique naissante .

M. Lajat aurait p u , à m o n s e n s , imitrnt « A r Bobl » , faire s u i v r e la lettre de E . B e r -thou. de ma r é p o n s e à la Dépêche.

Bah ! j ' en verrai b ien d 'aulres s i le Ciel m e prête vie . JOSEPH C H E R E L .

AR C ' H O j m ^ K E Z E K Neuz ket pell e moa guelet var

(Ekleo Pen ar Be l) koi:nz deuz eun unvaniez a zo sonj d'à zevel etre ar baïzanted a verz kezek da vond deuz a r v r o .

A n Otrou Pichon senatour ar Finistère brudetdre e anaoudeguez evid ar pez a zell ouz mad e gen-vroïz ag e aked d'à ziferi dre oll gui-riou, aliez ken disprijet, ar ba'izan-ted tn deuz kemeret an initiativ deuz an emgleo man

Lavared ar vad a rafe an unva-niez-man a zo impossubl. Kement guerzer honest a gezek a zo er vro a zante guelloc'h an ezom deuz outhi eget n'iiit capabl d'à lavared ar c'hinou.

Kredi ran ober pli jadur d'à len-nerien ar gazeten-man savet evid difen guiriou an dud divar ar meaz kerkoulz a tud kear en eur zont a nevez d'à lavared eur gcr deuz an dra-man.

D'ar poent-man dreist hol l nevez bet pe erru ai foariou braz e leac'h ma vez trafiket a ruillet kement a eezek evel a lavar ar ganerien.

Niveri ar pennou kezek a ve guer-zet er foar iou. Maze en Landi , foar V é l a r e n Lamneur,foariou Mikeal en Penzez hag en Lanhuon, a foar an Neac'h en iMontroulez a zo impos-subl ; red e bea bed er plasennou-ze evid guelet an afferiou a ve great en derveziou-ze.

En em gaout a rit en poent d'à gaout eur mar'h peeurgazeken oad, lard, hag en état da verza a ben ar foar iou-man, goud a ridez eo dire-bcch euz a bep sci hag e peb leson, nemed ar pez a zo a vel d'an ol l .

R a g an dra-man a zo g w i r , neuz loen kezek a gement n'a ve ket eun dra bcnag d'à lavared deuz o u f h a n , kalz pe iiebeud. Pa vez a ve l d'an ol l digorit 0 taouUigad inarkirit. Mad, guerz rit anezati me suppoz 1000 lur touch a rit errez 20 lur pe 10 lur, mad ambarket eo en deve-ziou varlerc'h hag 0 roit eun tam kourrotach d'ar c'hourrotter. Setu c'houi laouen 0 tistrei d'ar gear an arc 'hanten 0 kodel 0 sonjal 0 peuz great eun affer hag eun devez mad. Prena o poa great ail loen d'à sizoïi me suppoz var dro 200 lur a brema n d'e 3 bloaz o pou/, eu verzet ar priz a lavai'(;mp huelloc'h.

A l loen a zo cat d'ar c'Iircsteiz pe d'an anter noz neuz forz peleac'h, c'houi zo kontant.

En derve/iou varlec'h lakomp pcmp pe c'houe(;'h devez goude erc-sevit al lizer-man digant ar marc'ha-dour. Eul lizcr poli 'm'arplich hag 011 evidoc'l i setu aman peur vuia petra ve Iakcut var al lizerou-ze.

Otrou, H o marc ' l i 0 pea guer / . e l d ' in d ' a n d e i z -

miin dei / . e r l'o u - m a n l oar on d e u z ar

(°) tjn élre ou une chose auveur ite l'ICliirn

être né ou provenir

par exemple « le Sauveur de riilnrn " peul surgir dans un lieu ei

,r d'ailleurs.

c'hlenvet-man c'hlenvet hag a beden c'hanoc'h d'à zond da gerc'het 0 mare'h rag bea eo lycoat pe loariadec pe anfin eur sci hag a forz ( c'hauoun d'à non paz e zelc'her ganen.

^ Mez evid miret ouzoc'h d'à gaout mizou n'o peuz nemet rabati 100 lur pe daou pe tri a me en dalc'ho pe ma ne rit ket deuit do gerc'het : anez 0 pezo prosez :

Setu petra c'hoarvez aliez a nag a bed deuz ar Finislèr 0 deuz reservet lizerou evelse pe beur dosi evel deuz oute ! ! !

Hag aman deu ar Signatur. Sur é oac'h e oa mad ail le en, savet e

oa ganec'h, soursi 0 poa kemeret d'e larda ha d'e viret deuz pell drouga setu c'houi en eun nec'ham'i- t ar brassa n'ouzoc'h ket petra d'o ober ? Rabati a gavit diez, ober prosez d'ar m'arc'hadoiir keit-ze a zo nul deoc'h. Petra da ober ? Ar z'irra touJ eo deoc'h rabati. Rag m'a rid prosez e ùnplijoc'h toud ar pez ho c'heuz bed evid ho loen ha c'hoaz ganto : rabati ha rid ha setu c'hoaried an dro. Ar paour keaz pa'i-zant ha zo ruillet e unan a n'eo kapabl a n'etra.

A n'eo ked aze histor meur ha gant guer-zer ktzec? Komz deuz ar betissou a ve great gand lod deuzar varc'hadourien evid Iakad loened mad d'à vi za fall alao ha loened fall d'à veza mad eur pennad an dra-ze zo inutil oll he ac'hanavezomp an traou-ze.

Galloud ha refec'h miret eun tam deuz an traou-ze d'en em gaoud m'a vefe zavet eun emgleo etre ar guerzerien d'à n'jn pas rei ho aaevaled eb eur billed remis sined gand af prener.

Setu aman petra eo eur billed remis : ar prener en em angach d'à zistrei al loen eb mizou ebed d'ar guerzer d'al leac'h man leac'h merked en avauz araog an amzer meiked gand al lezen ag an amzer a zo roed ive gand al lezen evid peb distans. An dra-ze ha virfe ouz kalz ha injustiçou ha ouz kalz ha frodiach ha vez gread he kenver ar guerzer.

Anaoudeguez ha trugarez oll guerzerien kezek ar beg dounr man ha zo gleet d'an Otrou Pichon evid ar kadelez en deuz bed l.'dcead sevel eun emgleo ken tavouldec.

Dond ha ra'io ha ben deuz he daol n'ou zon ket va brassa mennoz ag hini va c'hen-vroïz ha vefe gueled an emgleo-ze ho reussis.s.i.

En Lesneven (bro Léon) ag en Briec (bro Kerne) en deuz komzed dirag ar ba'i-zanted deuz an emgleo-ze, deusiu m'eur ha hini ha roaz ho hano evid ober parti d'euz outi kerkent he voe hanved eur g o -mission ha studi evid kommans ober reo-lennou en emgleo. Gread ho deuz eun toullad propositionou ag ha vo disknted d'an 2 ha viz here he Landerne deiz m'a vo prenadeg kezeg servich evid an haraz er gear-ze.

An hini ha raïo parti deuz an emgleo ha vezo skoazelled ha zoutened gnella vo pos-subl ben d'ho izom. Mez he unan ben d'ho eun aller he ranko Iakad eul loden arc'hant brassa evid en em difen abalnmour d'ezan d'à gaond interest d'à c'hounid. Man defe ar guerzer evid he zikour 1000 p'e -1500 den ail assamez gantan paria ne vefe ked kement ha hardieguez etouez ar varc'ha-dourien gall, ag e selfent diou vech araog en em gHmere(i mal ha propoz deuz ar guer-zer Breizad.

Unvaniez'ha ra Nerz : ha pez zoguir en Bel ik perag n'e vefe ked en Breiz.

SAIC.

Cours du Beurre — Samedi 28 Sept. 208 Ir. à 210 Ir. les 100 kg Mardi l - O c -tobre, 206 à 210 fr, les 100 kg.

C O U R S D E L A B O U R S E du 2 Octobre 1907

3 0/0 •.. 94 25 3 0/0, am 95 25 ANGLAIS, 2 1/2 84 05 BRESII , 8 9 84 50 ITALIEN, 3 3/4 0/0 100 75 RUSSE 190! 76 RUSSE, 5 0/0 1906 91 »» Le trésor R u s s e . . . . . . . . 499 50 TUnC unifié 92 70 JAPON, 4 0/0 1905 90 »» act SUEZ 4590 Rio ord 1750 SOSNOWlCE 1405 de BEERS ord 520 »» THARSIS 160 »» Cape COPPER 2Û0 i.»

C H E M I N S D E F E R D E L ' O U E S T ~ Cours des Actions et Obligations

de la Compagnie de l'Ouest à la bourse de Paris, du 23 Septembre

au 28 septembre 1907.

Actions de capital : plus haut cours, 815 ; plus bas cours, 840 ; moyenne des cours moyens, 843.

Obligations 3 0/0 ( l ' ' série) (Jouissance Juillet) : plus haut cours, 42*7.»» ; plus bas cours, 425,»» ; moyenne des cours moyens, 425,50.

Obligations 3 0/0 (2" série) (jouissance avril) : plus haut cours. 430.»» ; plus bas cours, 429.»» ; moyenne des cours moyens, 429.50

Obi.galions 2 1/2 0^0 (2« série) (jouis-t ance avril) : plus haut cours, 392.»» ; plus bas cours, 390.»» ; moyenne des cours moyens, 391.25.

La Coopération FinaDcière du Rhône e t l e s

G E N S G Ê N É S

Nous sommes heureux de faire part à nos lecteurs qu'ils pourront trouver soit pour donner de l'extension à leurs affaires, soit pour leur permettre de l'établir une aide pécuniare dont ils pourraient avoir besoin, et ce, à un taux égal de 5 0/0 l'an.

DÉSIREZ-VOUS DE L'ARGENT? Pour un achat quelconque, bestiaux,

terrain, meubles, bijoux ou autres, écri-vez à la Coopération Financière, 6, Quai de Bondy, Lyon, (jui prête sur sim-ple signature au taux légal de 5 0 / 0 l'au pour lui fixer la somme qui vous est néces-i aire en lui exphquant votre mode de remboursement.

Discrétion absolue — Solution dans la hu'taine.

Pas d'intérêts d'avance. Grande facilité de remboursement aux personnes actuel-lement gênées.

L^a s i g n a t u r e d'une honnête personne équivaut à de l ' a r g e n t .

I.e Gérant : H . P O C H O N .

CYCLES T E R R O T (DIJON)

S e u l A g e n t p o u r l a r é g i o n

J. HUITRIC MORLAIX - 11, RUE CARNOT, 11 - MORLAIX

L'Echo du Finistère, à la dillérence d'autres journaux, exerce un rigoureux contrôle sur ses annonces et ne recom-mande que les maisons de tout premier ordre.

ÂV r i U n D r charrette Anglaise. Y L n U l l I j Etat de neuf.

S'adresser à P. nanrue, en Ploujean.

lîlude de M-' OUr:RP:, notaire à Plouvorn.

VENTE Par Adjudication 'Volontaire

Le Dimanche 20 Octobre 1907 1 h. après-midi

Hn l'étude dudil M" OUKUf:

EN L A COMMUNE D E PLOUVORN au lieu de Bourgaden

Sur le bord de la roule de Plouvorn i\ Plouénan

Une pelile Ferme Cousislanl en MAISON D'IlAlilT.MlON

et ('.réelle sous chaume, Ecurie sous ar-doises, (irauge.

M o i l i é d e l ' a i r e b a t t r o . d r o i l a u p u i t s .

Un jardin dit .fardin liras d'iine contenance de. . . 4 a

Clioiiip, terre labourable dit Purc-au-Paic îiO a.

('hamp, terre labourable dit Parc-Creis 32 a.

X/t d'un champ dit Goarem-ar-Granioul 48 a

('.ontenan(!e totale. 1 li. -42 a. Le loul esl loué 180 fr. l'an, jusqu'au

i!) Septembre 1911, aux consorts Cléguer.

Mise à prix, 4 . 0 0 0 fr.

S'adresser pour visiter aux fermiers et pour tous renseignemonts ii M" QUEHK.

Etude de M" KER.NEIS, avoué Morlaix.

V E N T E Par licitation judiciaire

En l'élude et par le ministère de M" POULIQUEN, notaire ù Landivisiau.

L E M A R D I 22 O C T O B R E 1907 à dix heures du matin

Commune de Landivisiau PiŒMiER LOT

Au lieu de Kerven

Un eorps de Ferme consistant en bâtiments d'habitation e d'exploitation, prairies, terres chaudes et froides, le tout d'une contenance de plus de .") hectares.

Mise à prix, 8000 frans DEUXIÈME LOT

Au même lieu

UNE PETITE FERME composée de maison d'habitation, courtil et parcelle de lerre.

Mise à prix 500 francs TROISIÈME L O T

Même lieu •Une P a r c e l l e d e t e r r e

labourable dite Parc Gréchen - Cr{%, 54 a. 90 c.

Mise à Prix, 7 0 0 francs CrATlilÊME Lo.l.

Même lieu U n e p a r c e l l e d e t e a r e

labourable dite Parc-Meur, 05 a. 30 c. Mise à Prix, 700 francs

CINOI'IÈME L O T

Page 4: Deuxième Annéd — N' 96 Le IVuméro Centimes …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · premiers jours qui suivront le retour du ... inondés d'Agde

L'ECHO DU FINISTERE

Même Iteu Uae parcelle de terre

labourable dite Parc-ar-Guézic-Testa 36 a. 10 c.

Mise à Prix, 1.000 francs

SIXIÈME L O T

Même lieu Une paroellé de terre

labourable dito Parc-ar-Guézic-Créis, 48 a. 80 c.

Mise à Prix, 800 francs

SEPTIÈME L O T

Même lieu Une paroelle de pré dito

ar Prajen, 28 a. 40 c. Mise à Prix, 600 francs

Entrée en jouissance immédiate de ces lots.

Observation. — Après une adjudication séparée de ces lots, ils seront réunis en un seul et remis en adjucation sur la mise à prix formée desprix d'adjudication.

HUITIÈME L O T

Même lieu moitié indivise d'une pâture dito .\r C'haudy, 2 a. 40 c.

Mise à Prix, 90 francs

NEUVIÈME L O T

Près la ville de Landivisiau Portion divise à gauche de Parc ar Gré-

chin, 26 n. 95 c. Mise à Prix, 500 francs

DIXIÈME L O T

Près la ville sur le bord de la route d« Landivisiau à Morlaix

Une paroelle de terre dite Parc-Moan, 50 ares.

Mise à Prix, 900 francs

O.NVIÈME L O T

Près la ville, à proximité de la môme route

D e u x parcelles de te.ri'e sous lande, dites Goareni-au-Intanvez, 1 h. 6 a. 15 c.

Mise à Prix, 1200 francs DOUZIÈME L O T

Près la ville, sur la même route Une parcelle de terre de

7 a. 9O a., très bien située pour constjuc-tion

Mise à Prix, 500 francs

L'avoué poursuivant, F. KERNÉIS.

S'adresser pour tous renseignements i\ M» POULIQUEN, notaire, chargé de la vente, VI" VÉRANT, notaire A Morlaix, M»» KERNEIS et BELZ, avoués.

Etude de M° Jean VERANT, notaire à Morlaix

A V E N D R E Par adjudication volontaire

En l'Etudti et p'>r le ministère de M" Jean V E R A M , notaire

L E MARDI 22 OCTOBRE 1907 à deux heures de l'après-midi

En la commune de Plougasnou

Près la chapelle de Kerhnbu et à proximité de la mer.

L i FERME DE KEROGDEZ louée à .M. Gudiaume Troadec jusqu'au 29 Septembre 1909, moyennant oOO l'r. l'an, l'acquit des impôts et diverses charges.

Contenance cadastrale : 6 h. 78 a. 98 c. Bonne situation pour créations de villas

— Belle vue sur la mer. Mise à prix : 13.000 fr.

S'adresser aux fermiers pour visi.'er, et pour tous renseignements à M- Jean VERANT, notaire.

Etude de M» JEAN VÉRANT, nolaiie à Morlaix, ruo de Paris, 7.

A LOUER POUR LE 29 SEPTEMBRE 1907

L E M O U L I N O E K E R G R E A C ' H ou

Vieux Moulin de Kerbiriou «n la commune de Plouigneau ot par extension de Plougonven.

ilabitation, moulm, teiros 'abouniblos. pré^, taillis ; contenance : i hect.ires environ.

S'adresser à M' VÉRANT, notaire.

Elude do M» VERANT notaire à Morlaix,|.rue de Paris, u° 7

successeur de son père

A VENDRE OU A LOUER En la ooncxmune de F*les-

t i n - l e s - G h r è v e s , Plage de Suint-Edlam, en bordure de la mer et do la route de Lannion.

Propriété consistant en : maison d'iia-bitation, cour, Jardin, écuries, dépendau ces. Excellent puits. 'Vue splendide, belle situation.

S'adresser pour tous renseignomenls à M" VERANT, notaire à Morlaix.

Etude de M» Jean VÉRANT, notaire à Morlaix, successeur de son père.

li V E N D R E fer.itfSrr®'' En la ville de Morlaix, Grands Ter-

rains à bâtir, en bordure de loute, derrière le Couvent des Ursulines. Belle situation. —Vue magnifique

S'adresser pour tous renseignements à AP VERANJ, notaire. '

Etude de M° Jean VÉRANT, notaire à Morlaix, rue de Paris, n° 7

A A F F E R M E R

Pour la Saint-Michel 1908

En l'Ile de CALLOT, en CARANTEC LA

FERME DE LA ROCHE (Roo'li-Huella)

nianceuvrés par .M. Yves Le DIuz, conte-nance 23 journaux.

S'adresser ù M" VÉRANT, notaire.

FUSILS DARNE Armes de Chasse à Canon fixe

( O i i U i l o ^ ' u e c o n t r e 0 f r . !iO)

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UntièmB Année — No 97 L e l ^ î u n r i é r o E S C e n t i m e s S&mf.ài 12 Oôtobre iW

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Pour les annonces répétées on traite à forfait. . •

Le service du journal est fait gratuite-ment aux officiers ministériels annonciers.

Pour les annonces et réclames s'adresxr à M. H, POCHON, soit 81, rue des Fontaines ou 67 rue Gambette.

•I .. i- . . A Les maousorits ne sont pas rendus

LA SEMAINE Vendredi 4 Octobre. — M. Falliùres

est rentré [de Villeneuve-sur Lot à Itam-bouillet.

— M. Maujan, sous-secrèlaire d'Etat à l'intérieur, est de retour des départements inondés.

— L'assistance était très nombreuse à la messe célébrée à No tre-Dame des Victoires far Mgr Amette, pour le départ des cons crits.

— Le prochain conseil des ministres est fixé <l jeudi malin, à Rambouillet.

— Une tempête d'une violence inouïe a causé à Port-Vendres des dommages incal-culables.

— M. Rabier, député d'Orléans, vice-pré-sidentde la Chambre, est, près de Rordcaux, tombé d'un train en marche. Il s'eut blessé légèrement

— Le premier départ du contingent pari-sien des bataillons d'Afrique s'est effectué ce matin sans incident.

— Au Maroc, des marins espagnols ont été surpris débarquant en contrebande des cartouches de guerre Martini.

— A Calcula, la populace s'est révoltée contre la police. Quarante agents ont élé blessés.

Samedi 5 Octobre. — Le ^coniinqenl des batailles d'Afrique est arrivé à }ïar-seille sans incidents.

— M. Edmond Rostand a été opéré de l'appendicite. L'opération a très bien réussi.

— La sûreté générale dément que des per-quisitions aient été opérées dans les papiers de M. Collet. •

— Le général Drude dément, avec preu-ves à Vappui, les bruits répandus sur In mauvaise qualité des munitions emploxjées par le corps expéditionnaire.

Dimanche 6 Octobre — A Amiens, à l'occasion de l'inauguration du monument de René Goblel, M. Clémenceau a prononcé un grand discours.

"^"Penian / "^e "le' Préside n t du Conseil pérorait à Amiens, M. Brian'd, de son côlé, discourait à Liévin.

— M. Defumade, député radical-socia • liste de Guéret, a élé élu sénateur de la Creuse, en remplacement de M. Villard, décédé.

— Ao « Jeannc-d'Arc », portant M. He-gnault et le général Lyautey, csl arrivée à Rabat.

— Les tribus non soumises menacent de faire un mauvais parti aux tribus chaouias qui ont demandé l'aman.

Lundi 7 Octobre. — La Chambre des mises en accusation a renvoyé devant la Cour d'assises de l'Hérault un nrand nom-bre de personnes inculpées à ta suite des troubles du Midi.

— Les Chambres syndicales de France ont ouvert leur congres et protestent contre le projet d'impôt sur le revenu.

— Le départ des conscrits affectés A d'an-tres armes que la cavalerie s'est effectué partout sans grands incidents.

— M. Regnault, ministre de France, est arrivé à Tanger.

— Une reconnaissance, envoyée assez loin par le gén&ral Drude, n'a rencontré que quelques douars qui lui ont offert l'hos-pitalité.

— En Pensylvanie, ne explosion a dé •

truit une acierie, tuant quatre hommes et en blessant trente, dont vingt mortellement.

— Un convoi de forçats pour la Sibérie a attaqué ses gardiens, en olessanl six. 22 forçats ont été tués dans le combat et i ! se sont enfuis.

— Les envoyés extraordinaires de Méné-lick, empereur d'Abyssinie, ont élé re-çus par le Pape.

Mercredi 8 Oc tobre. — De mysté-rieux malfaiteurs ont tenté de pénétrer dans l'Arsenal de Toulon. Une sentinelle a tiré deux coups de feu sur eux.

— L'anarchiste Ldw, qui tira à Paris des coups de revolver, a comparu devant le jury de la Seine.

— La promotion supplémentaire ilu Mé-rite agricole paraîtra demain à t l'Offi' ciel s.

— i)l. Regnault et la mission française ont été reçus par le sultan à Rabat. L'im-pression du ministre français est excellente.

— Le bruit court à Madrid du retrait probable des troupes espagnoles à Casa-blanca.

— L'Association de la presse rennaisse à volé un ordre du jour de blâme contre le u Réveil Républicain de Sainl-Malo. »

Mercredi 9 Octobre. — An Cour d'assises a condamné l'anarchiste russe Is-raël Law à i;) ans de travaux forcés et à 30 ans d'interdiction de séioitr,

— M. Berteaux, président de la commis-sion du budget, a conféré avec le président du Conseil et le ministre dos finances.

— M. Clémcnceau fait démentir qu'il ait élaboré un projet quelconque contre les bourses du travail

— Dé violents orages ont éclaté sur l'ar-rondissement de Pràdes, causant d'impor-tants dégâts et quelques graves accidents.

— Une reconnaissance a été attaquée près d'Oudjda par des tribus non soumi-ses. Deux spahis ont été tués.

— Le sultan a reçu les journalistes fran-çais. Dans sa réponse qu'il a faite à leurs discours, il a exprimé l'espoir Se voir des liens d'amitié éternelle se nouer entre le Maroc et la France. - '' •

Jeudi 10 Octobre. — Les ministres ont tenu conseil à Rambouillet, sous la présidence de M. Fallières.

— La rentrée des Chambres est fixée au 22 octobre.

— Le (jénéral Durand, commandant le !" corps, est nommé au vommandement du 6' et est remplacé par le général Davignon.

— D'Agde, de Tarascon, de Perpignan, on signale de nouvelles bowrasques et de nouvell'^s crues d'eau.

— Des cambrioleurs ont dévalisé une église à Toulon et une autre à Alençon.

— Une certaine agitation règne au.v aoanl-posles de Casabiunca. Un cuvalirr marocain a lira sur les vedclles.

PALINODIE « C 'est la g r a n d e douleur de ce

temps, messieurs, qu'i l soit au jour -d 'hui nécessaire à des Fran(;ais de ^ )ai'ler pour la F r a n c e , p o u r la patrie. | \ nous iaut cependant .subir cette ' luniil iation, puisque des Franc,-ais

parric ides n ' ont pas craint d ' a n n o n -

cer dajis leur d é m e n c e qu'ils cho i -siront l 'heure où l ' ex is lence de la nation serait mise en péril , p o u r se ruer en armes contre leurs c o n c i -t oyens et c o l l aborer a v e c l ' é tranger à l ' é crasement de leur p a y s natal. L a doctr ine , si l ' on peut appeler d 'un tel n o m , un si monstrueux délire, n ' a réalisé que depuis peu cette ré-pugnante préc is ion ».

L e g rand patriote qui a p r o n o n c é ces paro les est M. Clémenceau . Prenons bien rjarcle de rire, le fait est abso lument certain, et ce n 'est pas de la part de l 'ancien maire de Momtmartre une panta lonnade , il a entendu parler sérieusement. Quel é tonnant changement , s'est d o n c ])roduit d 'un c o u p , dans la mental ité de cet h o m m e V T o u t le m o n d e en est stupéfait, ses amis plus encore peut-être que ses ennemis.

E n réfléchissant un peu sur ce qu 'a été toute sa vie C émenccau , ou ne peut manquer assurément de t rouver étrange dans sa b o u c h e , la l o u a n g e de la patrie. S ' i l existe en F r a n c e un h o m m e qui a toujours s u b o r d o n n é l ' intérêt de la patrie a son intérêt ])articulier, qui n 'ait pas craint d ' y apporter le t roub le en y f omentant les divisions, en semant et p r o p a g e a n t les ca lomnies , qui. )our ces raisons mérite à juste titre a quali f ication à'anti-patriote, tout e m o n d e sait que cet honmie là s 'ap-

pe l le C lémenceau . C l é m e n c e a u a été toute sa vie

Clémenciste , c o m m e à Mor la ix C l o a -rec est Cloarekiste . Il n ' y a d'ai l -leurs entre ces deux honmies que ce po int unique de ressemblance , car c e q u ' o n ne, peut refuser à Clé -m e n c e a u c 'est l 'enverg-ure.

C l émenceau a v o u l u le p o u v o i r et il n ' a reculé devant rien p o u r cela. Ce n 'est pas en léchant les bottes des ministres, c onnue fait C l o a r e c à présent, qu'il l 'a ol)tenu, mais au contraire en les c ombat tant tous et en les renversant. A ce j eu de massacre il s'est acquis une for -midab le réputation.

L e s ministres d 'autrefois , j e parle d 'avant il y a d ix au:-, se piquaient d 'être patriotes, C l émenceau se fit au v u et au sû de tous le serviteur de l ' é tranger . Si l ' amour de la pa-trie a réel lement existé chez cet honnne, il faut a\ ouer, qu ' i l le ma-nifestait d 'une f'a(;on bien extraor-dinaire. ,

A p r è s son attitude pendant la, guerre de 70 et la C o m m u n e , C lé -menceau ([ui aurait dû, dans l 'alter-native la plus favorab le ])our lui, faire partie des déportés pol i t iques t rouva m o y e n d ' é chapper , et m ê m e de devenir député .

11 se servit de son inf luence pol i -t ique p o u r organiser la g igantesque escroquerie du Panama, qui a coûté

aux famil les fran(;aises presque au-tant qu 'une guerre malheureuse.

On se rappel le , le sursaut d ' indi -gnat ion dont fut secouée une C h a m -bre moins pourr ie et mo ins veu le que cel le dont nous jouissons , quand D e r o u l è d e c l o u a C lémenceau au pi lori , et p r o u v a que toute la res-ponsabi l i té de l 'affaire du P a n a m a devait re tomber sur cet h o m m e , qui en cette occas ion , c o m m e en toutes celles de sa vie d 'ail leurs agissait en acjent de l'étranfjer.

Ce j o u r là C lémenceau s'efi'on-dra sous l 'h id ignat ion publi([ue, il se terra c o m m e un putois et fit le m o r t pendant que lque temj)s Mal -heureusement il ne l 'était pas, il préparait le g r a n d c h a m b a r d e m e n t de l 'affaire Dreyfus. • G r â c e au chaos qui s 'ensuivit, à la per turbat ion qui en résulta dans toutes les affaires, g r â c e surtout à cette é cume et à cette lie antipa-triot ique qiii surnagea sur toute la P^-ance, C l émenceau escalada le p o u v o i r . 11 y trône maintenant, et il voudrai t y rester. T e l l e est la g r a n d e , l 'unique raison de son atti-tude à Amiens . 11 sent que m a l g r é l 'abaissement des caractères, mal -g r é l 'afï lux des mauvaises doctr ines , m a l g r é l ' instituteur, internationa-l^iste, antimilitariste, antipatriote, le p a y s pouiTait avo i r encore un sursaut (le d é g o û t , et le v o m i r . Il ])rend ses précaut ions , contre les retours de for tune poss ib le et sen-tant le terrain plus so l ide sous lui s'il lâche ses amis, il n'hésite pas une minute à les renier.

C l é m e n c e a u le serviteur de sa majesté E d o u a r d V I I roi de F r a n c e et d 'Ang le terre , devient le c h a m -p ion de la patrie. 0 ironie du sort et des choses !

Mais ce qu' i l y n de plus éton-nant ce n 'est pas C lémenceau , ce sont les gens qui c o m m e n t e n t ses paroles , qui en louent la justesse, qui oubl ient tout le passé p o u r ne vo i r que le m o m e n t présent, et ])ar-donnent à toute une vie mépr isable , ])our quelques paro les (^ui ne sont m ê m e pas sincères, mais smiplement utilitaires.

A . L A J A T .

E u r g i r b e i i a g

e n c i i r t r e i i i e n

Great eo bet goue l an eoster ien en despet da meur a ini pere en d i -jen karet g o u e l eun dra benag eget pez a zo bet, evit gallout lavarat : « la ar g o u e l zo great evit au n o -bi ichant . » G w i r e o , nobl i jant e m o a m p en hon g o u e l , rag ne zeint ket ken d iod , evit o b o r s o n j o u ken bian, ha ne c 'heent ket da zel deuz eun dra evolse vel eun dra po l i t ik

pa ne v o ken nemet evit sevel g i - ; ziou a fe iz eur vro . }

la, nobi i jant e oa ha tud ai l i ve . ' N e oa ket marteze pez a v i j e bet ,

ma vije be t b r a o an amzer , m e d , ne m e u m p ket b e t da neur g l e m . Ha d'ar re oa deut da rei eun tam sikour, ol l dre h o arc 'hant ha l o d ail ho doent great g w e l l o c ' h c ' h o a z p e g w i r ho doent b e t ar vadelez da verza traou e v i t - o m p , e l a v a r o m p Merci a gre iz h o m c 'haloun.

H a g en touest an dud-se m e assur d ' eo c 'h a o a a peb s e u r t . ? . . .

R a g eti g w i r i o n e , daoust ha ne m e u m p ket keraent a zroad eget ar rumou tud ail d ' ober g o u e l i o u ev i t ga l lout kaout eun tammik arc 'hant gant p ' eh i r i a d l e o m p o b e r eun dra \ad a gredan, ober eur Mutualité} E o ! hag a gavan saot an dud a deu da lavarat d ' e o m p : « C 'hui h o peuc 'h c'hoant boulversi ar vro. »

Penaoz eta boulvers i ar vro h a g en petra faesoun .

Da genta e fao t d ' e o m p g w e l an dud a Vre iz karout h o b r o da lava-rat e o a m p e c h anez-ho da vond en Bro -C 'hal l „da grev i gant an naon pa c 'hellont gounit h o dam bara ama gant n e u b e u t o c ' h a boan , mar gouzont en er '^emer. H a g evit -se e m e u m p c 'hoant d i s k w e l d ' ez -ho petra e z - e o an Unvaniez . M e d o l l e zoum artisanat ha ve l ne m e u m p ket kals a arc 'hant e rankomp m o n d , vel a p a o u r , da glask en e c 'hal l .

Ha petra v o an Unvaniez - se (A/w-tualité) ?

Netra nemet an a n o a ro da c'hout pez e z - e o , a n ' e z - e o ket red d'in rei kals a esp l ikat ionou var a sujet -ze . Evit s ikour an artisant hag ar l abourer douar a v o , pa z i g w e o d'ez-han c h o u m er gaer, klanv.

G a n t pez en d o e c ' h a l l o paea ar mudusin hag ar pharmasien, hag e c 'ha l l o c ' hoaz o b e r meur a dra ail gant pez a e h o u m o gant-an.

Setu aze pez e m e u m p c 'hoant ober . la , g o u z o u t a ran n ' e o ket ev i t an dra-ze a ve i ouad . Med evit eun dra ali. Bea zo eur rum tud hag a g a o rnantruz g w e l a c ' h a n o m p h o klask derc 'he l ar giziou k o z , da l a -rat eo ar g w i s k a m a n t c h o u , ar b re -z o n e k , ha dreist o l l hon fe iz . Ive, e faot d ' e o m p divent interest a r - v r o , p 'e hini zo bet dilezet gant B r o -C 'ha l l a b a o u e pe l l a zo di ja

H a g evit -se a v e i o u a d v a r n o m p . Dre ma ez-eo maestr tud ar

C'hreiste en Franz a d leomp plega hon c h o u g a lavarat c 'hoaz Merci. Setu aze eun dra ha na die ket pl i ja kals da eun den p 'e -hini a - n e u z c ' h o a z eur zantimant mad benag .

Ha k o u l s k o u d e evit c 'hoaz e ran-k o m p plega a pa faot d ' e o m p lava -rat eur gir b e n a g , ha pa ve c 'hoant lakaat gwiskamant Breiz , a ve kavet m d da lavarat : « C ' h u i , na garac 'h ket ar ^"ranz (kredi a ran p e n a o z an ei na a m p e c h ket egi le) » Pe c ' h o a z a ve klevet : t C ' h o a n t o deunt o b e r molar je en miz e r e . » D a o u s t hag ar gwiskamant Breiz n ' eo ket bra-v o c ' h , ha g w e l o c ' h gv^'isket eget gœiskamant B r o - C ' h a l l , p ' e -h in i n'

ez-eo ken nemet eun tam lest pik, pe eun tam pillou en dro d'ar c'horf.?

Wed, lezomp ane da iouall, ha kersomp atao dre hon ent. Gwelet a vo ebars eun nebeut bloavechou pez a vo Breiz, hag a vo gwelet meur a ini deuz an dud-se ho tond da lavarat d'eomp : « Racsont ho poac'h. »

Hag a lavaran, en despet d'eo, d'ar bloaz a zeu.

L A O U AN DORNER.

LES ÉVENEKIEHTS DU MAROC

La mission française est reçue par le Sultan à Rabat.

M. Regnault, ministre de France à Tanger, accompagné du fjénéral Lyautey et de l'amiral Philiber, d officiers d'étîft-major et d'ordon-nance, ont été reçus solennellement à Rabat par le sultan Abdul-Aziz .

Des discours ont été échangés. M. Regnault a remis les insignes de grand croix de la Légion d'honneur au sultan au nom du président de la République. ^

Le sultan reçoit les insignes et remercie vivement lé ministre et le gouvernement de la République de cette distinction, disant qu'il portera avec un bonheur très sensible les insignes de l'ordre. ?

Si ces politesses pouvaient termi-ner la guerre, mais c'est peu proba-ble.

En effet, le 2» sultan Mouley-Hafid a fait partir pour l'Angleterre une mission chargée d'obtenir sa recon-naissance comme sultan.

Et si l'on veut taiter, avec lequel des deux sultans traitera-t-on ?

L'acte d'Algésiras lie bien le sul-tan n* I, mais il ne lie pa^ le sultan n°

Le télégraphe sans fil

Le poste de télégraphie sans fil de la Tour Eiffel vient de s'outiller de manière à pouvoir transmettre di-rectement au général Drude les instructions du conseil des minis-tres concernant nos opérations au Maroc.

C'est le cuirassé Gloire qui rece-vra les communications transmises par le capitaine Ferrié. directeur du poste r&diotélégraphique du Champ-de-Mars.

Ce poste, installé jusqu'à ce jour dans des baraquements provisoires au pied de la Tour Eiffel, va être transféré au centre du Champ-de-Mars, dans une construction sou-terraine reliée par quatre fils au sommet de la Tour.

Cette nouvelle installation sera définitive et permettra l'utilisat'on de machines infiniment plus puis-santes que celles dont on s'était servi jusqu'à ce jour pour la trans-mission et la réception des raiioté-légrammes officiels.

Quand elle sera terminée, on pourra communiquer sûrement de la Tour Eiffel avec New-York .

[271 PROMENADES

A Travers le Pays de Morlaix (Hydrographie pittoresque

Miettes de Folklore, etc.)

V. Pen-an-Allé un pou ou sud do Slaniiù-iiic, est un villn(;c d'où l'on domino uno l>ollo ('tendue de pays. Il est situé sur lo bord ot vers lo bout d'un grand vieux chemin, l>eut-être une ancienne al've menant jua((u'fl Coat-an-Scûur, d'où son nom.

VI. Danot(S km. S. de Piourin); plus loin, H 2 km. vers l'E , Kor-Diinot. nom ilo Hanot, qui se retrouve aussi ù l'i,a Calot où il rappelle uno défaite dos Norwans (iJiuiois), ruppollerait-il aussi leur proscaco où leur séjour par ici '?...

V u . ker-Vafou (5 km 1/2 au S. do l'iou-rin, est abrité, comme Coat-nn-Scour, au côté S.-O. d'une pinle-formo roohouse, sur la-quelle, autrefois, on ^oyaMograndespiorros.

VIII. Coat-an-Soour (ù 6 km. au S. do Piourin) ; c'est un grand village où abondent les vieilles maisons. Au S.-O., iibntée par uue plate-forme rocheuse d'où émergent do

< granaii rochers, est uno maison noble, ac-tuellement à usage de forme ; c'était autrefois le chef-lieu d'une puissante soigneurio

C'est une grande et haute construction so-lide, en pierres de taillu, mais nui a été sur-baissée de 6 pieds il y a déjà longtemps ; ainsi que la tour ronde accolée au N. qui a éto surbaissée de 6 mètres. Trois grandes salles, au rez-de-chaussée, où l'on voit de grandes cf belles cheminées en granit scul-pfc'i (cordons de sculpture représentant dos vignes, des grappes, oatrolacant dos ser-pents, de» bmious, etc...) servent de do-charge, d'écuriô, do cuisine.

An i)remicr ôlage, dnn» une des chambres, uno cheininéc est rcmiirf[util)l(! par d'-ux su-jols admiriiblomcnt sculplos, ct'graiideur lui-niuine : à droite du fiiycr, un por-soniiago tuininin, avec les pieds fourchus, cl, on plucu des deux oreilles, doux /ictitos têtes ; i\ ;j;aii-che, un satyre. Ou dil que c'est lo dinhlo et su fommo.

Lo villiigi! do C.oiil-an-î coiir, où sont noin-breuscs lus vieilles maisons, couvrii un pla-teau (jni fuit fiico, sur la rivi! droite ilo lu vallée, au grand bois de l'otildii ((ui va jus-qu'aux environs do 'roul-ii-Biiadoii sur la vieille roiito de Morl ix à ("iii'hiiix. Une dos maisons le plus à romiiri|uor «iirès lo manoir est la maison « Tourmoii " A la pai'tio lO. du village : elle a élé biilio, il y a celte aiinins (1905), !)8 ans, avec IfS pioi rcs <le l'aïKMcnno chapelle de Coal-nn-Scour {').

t'.ctlo chapclle ctail au coin S.-O. du nia-noir (ivoc lequel elle communiquait ])ir la porlc bouchée qu'on voit au pied do la tour. Kilo dominait à pic ot 'à près de ;!0 métros le vieil étang. On en voit encore des restes do murs.

L'étang qui donuo naissance au ruisseau de Cout-an-Scour est alinionlé lui-même par des sources ((ui viennent du S.-K., à une denii-lioue do là, prés dos villages do Kcr-brien iClollro) el Itoujonru (Piourin» où sont doux délicieuses et intarissables fontaines.

Ktançois lîrossol trouva, il y a uno tren-taine d onnées, uno voimo piurro d'iiri/uiit (?) qu'il vendit à Morlaix IJ francs

Un dit(\uo dans l'étang, il y u uno barrifiuo d'arfont. Le moulin do Coat-un-Scour ii élù hiitipiir Ion Anglais ; il est on contrebas et au côté N. de la diguo jiar où passe le vieux chemin gaulois qui travc-rsc lobois de Pouidu entre lîoot-an Scour et Toul-a-Baadou. tSos

•) Le nomaii Tourmen, (jiii (U f.iirc cello maison avec les priacipiiux dcHiiis de la i;liupell>) (<l!»il iiKiiio do Ploariii,

nmrs sont billis en belles grossci: piorrns de granit taillé, jiisfju'au boni dos cheminoos.

« On dil » encore (|u'un souterrain part do ('oat-nu-Sconr (on eu montre Yontrôa diins une graniio salle du manoir à usage d'écunc) et va au boui'< do PlougouvtMi ; peut-ùlro ménii! conliniio-l-il jusqu'à Hourrougurl (Voir scct. VIII, n" .'>).

XVI L(ï Qneffleul, du Lnzuria au Moulin de

Keuneal. ( 'rrnmjon d(; 10 kilométros). 1. (H. (i.). Apri'S Lt'.S(|uifliou lo pont

(1 • Lu/.uria, un ixjtit val amono un ruis.sc-Ict (|ui éKDUtto les boi.s (partie S.-O. di; lji;S(luil'liou, le liou (1 t « Ho/.-iir-Vcrn » ; au I 'DIKI (i(! lu vailéo, le village (lélai.ssf't di-Pandauecli (Pru-iraii-neac'h), sous les liauloiirs (U; lloiidoualen ; raiicieu mou-lin (îY pa[)ii'r ?...) ili! (lapiloiilii; (Ij ; los villagos (l(! l.k'll(!- Vuo etde Poullaoueii (-2).

2. (H. 1).). Après la proiiri^tô de Lu/,u-ria (U), (i(! hautes t(!rr(;s qui iin (iépcndcnl ; puis d'autres, ik-pendant de 'l'réguilly (V. .socl. XIV, nolo 7) ; fiuolcpios taillis, puis (les sapins |)ariiii dos garennes d(ip(in(laiil du .luspic (4); uno (h'prcssiou bois(5(', cl les liautcs gariMiacs do K(;r-N(!Voz el du FUIIKÎ (.")).

,'). (II. (i.). A roullaoïien, li; Qurlfleul reçoit uu allliiont as.s(!z consiihirahlo, le ruisseau de Coal-Losi/uel (v. c.i-a iros socl. XVI11), puis vionn(;iil los gran( s bois (U; la Lande (taillis ot liuiiU's l'utaios) ; do j o -lies |)ropri(!t('S a])p!irtonaut aux proprié-taires ot directuurs dos aiicionuo.s jitijiel'--ries do (.Hac'bland ((1), dont b's bAlitnoiils (la plupart à demi di-inolis) sont oincs lo long (lo la rivioro, [londant doux trois kllomî-'lros ; apros l(!s bois do la Laiulo (i\

iM. Andrieux), i\ un coude qui roiivoic! la vall(;e vers lo S., un petit vallon voi-l, ot los bois do Glaifli-Land qui i)ortoul. vers la partie mc'ridionale, lo village du iinhiio nom (7).

•4. (K. D.). Au grand village du Fimui, h; j;rand vallon (|ui y arrive dos paragos di* L(eslr('/.iH;, lo long do la rotil(> de Cloître <\ Plo.vbor-Clirirtt ; puis un coude inléricur vers lo S. ; dos bois et dos garonivs dé-pondant dos Lostr(''zoc, ot d'autres tUqxMi-(lant do (ilac'lihuid ; en oonlrcbas de la route, le Moulin-ilouge (8), ot au-dossus dos taillis au promior plan, ot, sur los liautours, do.s garonnos, toujours du tor-ritoinî do L0slr(!Z0C.'

il. (II. G.). Par 1(! sud du viinix villn;;»-(lo (ilasiaud (ou ijlac'li-lan) arrive lo pro-fond (il sinuoux vallon do Roz-Arc'liautqui vient des .sources (h? (;r(''ac.'li-M(iot (!)), (le longs taillis di'qKMulanl do Goal-l.os(iuot ; los ba.s faillis do l.os-Lac'li, au-dos.sous des hauteurs di'uudi^os (;l dos cri''los r()oaillous(!S du même nom ot los p(Mitos l)ois(ïos, soiiK'OS do iiu'galillies (]ui portent Tr()ng('> (10).

(1. (I( I).). Lo vieux moulin de l'cn-Ltui (d(''sallo(;t(;), (!t an dessus uno (h'prossion boi.S('(! (taillis on bas, hautes fùlaios vers la sour(',(!) qui va oherclier la Fontaine St-lîornard (lii) ; gaucho de colti^ (h'pres-sion iN.) d(!s taillis, ot ii droite (S.) de grands i t hauts bois (h' pendant do Pon-Lan !,ll) ; puis un haut vallon (]ui prend SOS sources dans lo plateau d(''uud(! do Coz-Coat (l.'l) 01 arrivoà Vélin-7'rézec ( l i ) , le moulin du Clos (Milin-ar-C'hloz; ; et, au-dessus, les taillis ot garonnes du Clos, le haut vallon qtii, au .N. do Coat-Voii (15). va

[irondro ses sources vers Toul-Tousec, au pii.:d do Hoc'h-Lodan (v. socl. XIV, note l.'i bis).

1. (H. G.). .\pr(is lo haut plateau qui porte Tron-Ca'i (Traon-ar-Go(l';, uno petite valh'o arrive do Kor-V('n('zoc, par sous los liauteuis .N. do nalac'h, au moulin de Jacnni'i (un piMi en umonti: encore do grands taillis do Coat-Losqiiot, lesquels ou va 11 issi.'ut jusqu'au fond la vallée du Quefllout, ot r(ijoignent, par dessus le cours d'oau, ceux d'inizan, sur la II. D. ; uno sorte d"('poron bois(} ([ui.se détachant di's laillis (le (-oat-Losquot, .semble v(ui-loir étrangler la vallée et produit un f in -gulier (dVel. Il on est do môme, un peu plus liaul, .sons les dernières pentos orien-tales du M(inez-ar (irinek (III), d'une sorte d ilot roehoiix et boisé, ([ui ol)slriu> lout-;\-coup lo milieu de la valkie, laquelle s'i'largit uu peu ;V cet endroit ; c'est le >• Hocher du Ilele(] » (17), au.ssilôt apriis vient 11! Mcu.v Moulin ((jui ne marche plu.s) et encore une autre éminonce qui semble vouloir barrer le passage à la ri-vière.

Nous voici au Moulin de Kcuncul (18). S. (II. n.) Après le vallon de Hoc'h-Von,

(>t les hauteurs qui portent ce village, b's liaules garo'in(?s et lo haut vallonnet de Ker-Gollot (19) ; l( s hauteurs boisées d'i-nizan, on lace de la jolie ferme du >• l>ois du Ilolo(i » (|ui esi an fond (II. G.) on face du Vicux-.Voulin, et au-dessous des ruines du Petit .Moulin (Vélin Bihan) et du Moulin de h'euneut.

NOTES L Je ne sais pas la signification de ce nom

(Capitoulie) qui fait toujours sourire ceux qu'on ialerroge à ce sujet (•?...)

II. Poullaouen (à 4 klm. S. E. de Pleyber) ; village séparé du Fumé (on Plouriu) par un pont sur le Queftleut.

Ce nom, que les gens traduisent poul = mare, et laouen — poxis, signifierait « la Mare aux Pous » '? Cette appellation peu poétique s'applique aussi à une autre agglomération, à 30 kilomètres plus au S. de l'autre côté du Huetgoal, pays dont Ja surface est assez pau-vre, mais dont le sous-sol recèle des mines d'argent actuellem(?nt eu exploitation.

III. Luzuri.i (à 5 klm. N.-O. de Piourin), petite gentilhommière sur uue émiuence qui s'avance nu N. entre le Queftleut cl Je ruis-seau de MiJin-Coz {oa Bodister). Tout autour de joli* grands arbres dont quelques-uns d'essence étrangère.

Cette propriété avait été fondée par une fa-mille Bolard ; avant la Révolution elle appar-tenait à une famille de K«r-Sauzon, mais à cotto époque elle fut vendue ainsi que les deux fermes du même nom, comme bien na-tional.

(Appartient à présent à M, de Lannurieu. avoué à Morl'àx, et maire de Piourin).

IV. Le Juspic(n 6 klm. à l'O. de Piourin) ; village juche au milieu des arbres, sur le flanc d'une garenne asseï haute qui fait, à cet endroit, un coude e.xtériour ù la vallée.

Une sorte de gentilhommière, genre ehiilet (assez négligée), est habitée par la dame X..., qui a toujours une trentaine de cAieos à soi-gner, quflquefois davantage.

[(A Suivre).

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L'ECHO DCJ FINISTERE

REVUE DE LA PRESSE M. l'abbé 'Gayraud, dans In Mnlin, oui,

dans le Malin, entretient |es lecteurs de ce journal de la léceute Eni-yclique de Sa Sainteté Pie X .

Citons la conclusion de celle foi te étu-de, que les clients habituels du Matin, au-ront peut-êtrt» quelque peine à parlaiiemeut comprendre.

Et n o u s arr ivons au fait qui d o -m i n e toutes ces ob jec t ions tirées de la l iberté et de l ' intolérance, à sa-v o i r la révélat ion ot l ' institution du christ ianisme c a t h o l i q u e . Si le c a -tho l i c i sme est vrai , c 'est à b o n droit ^ue sa d o c t r i n e re l ig ieuse limite, in te l l ec tue l lement , notre l iberté de penser et son into lérance d o g m a t i -que n'a r ien que do juste et de rai-s o n n a b l e . I l s a g i t d o i i c u n i q u e m e n t , en fm de compte , de se faire une c o n -v i c t i o n -ur la divinité do l 'Eglise et du Christ .

Car le dro i t de police doctrinale n'est que la conséquence naturelle et l o g i q u e du dro i t divin d ' ense igner avec autorité et de définir ce qu'i l faut c r o i r e p o u r être un lidèle c h r é -tien. U n pareil droi t se c o n ç o i t sans peine dans un p o u v o i r qui se r é -c l a m e de D i e u et s 'adresse à une

^ fo i rel igieuse ; tandis qu' i l est un p e u plus malaisé de le reconnaître entre les mains de c e s libres p e n -seurs, qui dressent des Index laï-q u e s et décrètent l 'admission ou l ' exc lus ion de coi tains l ivres dans les é c o l e s , o ù , déc lare - t -on pompeu-s e m e n t , ne doit régner que la pen -sée indépendante et la libre criti-que .

Quant à la l iberté de penser , d ' e x a m i n e r et de juger dans tout le domaine delà sc ience , do la p h y -l o s o p h i e et de 1 h i s to i i e . et avec la p lus c o m p l è t e autonomie des mé-t h o d e s propres à c h a c u n e d 'e l les , l ' encyc l i que cont re le m o d e r n i s m e ne la d iminue ni ne l 'entrave, pas p lus que ne le fait le D é c a l o g u e , ou l 'Evang i l e , o u le S y m b o l e de la f o i .

Idéal et ordre moral Du Soleil:

Lorsque M. Balbio eut le c o u r a g e et l 'honnêteté de déclarer que ce qu'il fallait rétablir , c 'était l ' ordre m o r a l , t roub lé par un sièle de néga-t ions et de révo lut ions , c e fut dans les j o u r n a u x , cercles , g r o u p e s répu-b l i ca ins de toutes étiquettes, une e x p l o s i o n d e h u é e s e t d e moquerie>^. O n d é n o n ç a i t et o n conspua i t ces h o m m e s d'Etat, qui n'avaient pas r e c u l é devant c e mot t ordre m o -ral » , ob j e t des c o l è r e s et des risées d e toutes les f ract ions et fact ions républ ica ines . Le pays se laissa prendre aux attaques les plus od i eu -ses, aux c a l o m n i e s les plus stupi -des ; l ' o rdre moral tuô par les m o -dérés , fut enterré par les radicaux , et , sur sa f o s s e , c e fut la grande curée ; en remplaçant l 'Idéal par la Réa l i té , on inaugura_rère des apo tasies et des destructions ; ma in te -nant que tout est à terre, les agents et. c o m p l i c e s de cette b e s o g n e de d é m o l i t i o n sont d é b o r d é s et ahu -ris ; ils ne savent qui appe ler p o u r se dé fendre , où se raccrocher p o u r se soutenir ; la d é g r i n g o l a d e des institutions, la destruction des prin-c ipes , le mépr is des dro i ts supé -rieurs^ l 'appel aux pass ions haineu-ses et aux appétits vi ls ont sou levé les miasmes des bas f o n d s et e n g l o u -ti, avec les doctrines d ' o rdre mora l , tout sent iment de respect , de d i s c i -p l ine , de devo i r .

M . C l é m e n c e a u pleure sur des raisons ; de que l l e autorité peut - i l se réc lamer p o u r réaliser son idéal et m ê m e assurer l ' obé issance à cette f o r c e qu'il se vante de posséder ?

F A I T S DIVEKS On avait constaté dopuis quohiuos

temps, dans diverses régions, des vols très importants commis dans de nombroiisos églises. Le chef de la bande (|iii a accom-pli ces vols vient do se couslitiior liii-ino-me prisonnier à Clermonl-Fcrrand. C'est un aventurier nommé Antoine Thomas, qui a fait à la justice un récit des plus ex-traordinaires. A l'en croire, i! s'est cons-titué prisonnier, non pour si- défendre di; l'accusation, mais pour Justifier sa mère et son frère qui risf|uaient d'être compro-mis dans les poursuites, et pour su[iplier la justice de no i)as dévoiler le nom (l'une femme dont les lettres lurent saisies chc/. lui. Il a ajouté que d'autre^ p(!rsonncs son! compromises dans rall'aire, mais qui', pour celles-là, il n'a aucune crainte, car on n'osera pas y toucher.

Après ces premières explications, An-toine Thomas a exposé comment il devint voleur d'églises. Il commença, a-t-il décla-ré, il y a plus de deux ans, par travailler pour ie compte d'un riche antiquaire de Clermont, en faisant, avec les curés de plusieurs églises, pour le compte de cet antiquaire, des échanges d'objets d'art véritables pour des contrefaçons ((ui les remplaçaient aisément. Ces ad'aires l'ame-nèrent en relations avec biens d'autres antiquaires que celui do Clermont et, un jour, l'un d'eux lui propo.sa carrément di' •se procurer, par tous les moyens, certai-nes œuvres d'art inestimables qu'il ne pourrait acquérir. Antoine Thomas coiii-)rit qu'il s'agissait de voler et .se mit à 'univre. Feu après, une riche statue d'une

église du Puy-de-Dôme disparaissait ; puis

ce fut la chAsse d'.^mbazac et bien d'autres objets précieux. Antoine Thomas opérait seul, dit-il ; il avait acheté à New Maven des outils spéciaux de cambriolage qu'il maniail à mervoille. Il estime la va-leur de ses vols ù plus de deux millions. Il avait de nombreux complices Ainsi, pour le vol do la chilsso d'Ambazac, An-toine Thomas fut transporté de Clermont j\ Ambazac par un chaulïcur inconnu ac-compagné d'une femme très élégante. Pour dépister les recherches, l'automobile emporta la chAsso chez un antiquaire de Paris, d'où elle l'ut enpédiée à Marseille ciiez un aulro comiilico qui la renvoya, à Clermont, iY Antoine Thomas, lequel, enlin, la démonta et alla la i)orter à Lon-dres 011 ranlii[uaire (|ui l'aviiit donnée la p:\ya 50.000 francs en remettant au voleur S K)0 fr. do commission Celle clwlsse était estimée valoir tiOO (100 fr.

Thomas t'Iait décoro el. membre de la logo maçonnicjue « h's Enfants dn (inrijo-vic. » Dos révélations nouvollos il somlihî rosnitor qu'il fut l'un dos cambrioleurs (|ui voleront la couronne d'or de St-.Michel au Mont St-Michel.

CHRONIQUE AGRICOLE Rôle économique du porc

dans la ferme Le porc est l 'animal le plus utile

de la ferme ; il mange de tout et utilise une foule de débr is qui sans lui seraient perdus. O n peut dire que tout est profit dans son e x p l o i -tation, il rend, lard, viande et au-tres c h o s e s 9 0 pour cent de son po ids .

SpC'iiilalioiu — On peut faire deux spéculat ions sur le p o r c : Vélevage et l^engraissement la première amène presque t o u j o u r s la s e c o n d e dans les deux cas, on v ise à faire arriver l 'animal à sa plus grande valeur a v e c le m o i n s de trais p o s -sible . Pour arriver à ce résultat il faut prendre des races p r é c o c e s , les nourrir très b ien et d 'une fa çon é c o n o m i q u e .

Nos races françaises, à part la race Craonnaise qui est sans c o n -tredit la nei l leure, ne sont pas aussi p r é c o c e s que les races anglaises ; mais en revanche elles donnent généra lement plus de petits, les é lèvent m i e u x et d o n n e n t un lard et une v iande de mei l leure qualité. Il c o n v i e n t donc , après avoi'.- chois i les mei l leures types de nos races françaises de les c ro i ser avec les races anglaises, surtout a v e c la race

yorkshire qni est rustique, p r é c o c e et de forte taille. Presque t o u j o u r s n o s mei l leures races françaises avec un quart de sans anglais arrivent à faire des produits-superbes et supé -rieures à la race pure.

Logement. Presque toutes les ma-ladies qui assiègent le p o r c domes -tique viennent de ce qu'i l est mal l o g é .

Supportant bien le froid et la chaleur , il craint l 'humidité et les courants d'air, tout en demandant le r e n o u v e l l e m e n t de l 'air et de l 'é lévation dans son étable .

Adulte il lui faut un espace de 2 mètres sur 1 m. 50 et 3 mètres de hauteur, la tniie portière 4 à 5 m è -tres carrés. Le verrat doit être dans une l o g e assez vaste et il faut lui d o n n e r b e a u c o u p d ' e x e r c i c e si l 'on veut qu'il ait toutes ses qualités. Les auges en b o i s do ivent être proscrites et r emplacées par ce l les en pierre, c iment ou tô le f ixées dans les murs et p lacées do telles sortes que l ' on puisse mettre la nourr ture du d e h o r s sans iléranj^er l 'animal et les tenir dans le plus grand état de pi opreté .

Reproduction. — 11 faut d o n n e r b e a u c o u p d ' importance aux c h o i x des reproducteurs , so i t mâles soit f eme l l e s et s 'attacher surtout aux formes amples du corps avec la tête et les m e m b r e s fins. O n ne doit pas l ivrer à la reproduction les bêtes qui n'auraient pas au m o i n s 8 m o i s .

Les bêtes ayant t rop de graisse, da'''s toutes \QS espèces et les races reproduisent moins et plus d i f f i c i le -ment et l ' issue en est .'•ouvent dan-gereuse.

La meil leure truie ne do i t porter que deux fois par an. La gestat ion dure 3 m o i s 3 semaines et 3 jours, c es derniers ne sont p is tiès r é g u -liers. Pendant ce temps il faut nour-rir la bête c o n v e n a b l e m e n t en di-minuant la ration que lques j j o u r s avant la mise bas ot en lui faisant prendre do l ' exerc i ce . C e dernier po int est d 'une liauto importance pour t o u t c i les femelles pleines et surtout p o u r les truies

(j suiore.)

Li:S RÉCOLTES DANS LE FI\I$TÈIIE I,es battages sont t e rminés dans

tout le Finistère , q u o i q u e la récolte de sarrasin eût subi un assez notab le retard. Auss i peut-on se faire une idée de ce qu'est la récolte de 1 9 0 7 .

Elle ost loin de tenir ce qu 'e l le promettait au début de l 'année.

La verse , dus aux fréquents ora -ges de mai et ju in ,s 'est produite dans les dif férentes c o m m u n e s de la r é -gion et a été très pré jud i c iab le aux ré co l t e s , parce que, survenue tardi-vement , les grains ont pourr i .

Malgré tout , la compara ison entre les résultats de 1 9 0 7 et ceux de 1 9 0 6 établit une légère di f férence au pro-fit de 1 9 0 7 , en ce qui c o n c e r n e la quantité totale du rendement .

V o i c i , d 'après les évaluations of f i -cielles, un tableau mettant en paral -lè le les deux récol les :

Blé , 1 , 0 3 8 . 0 0 0 hectolitres en 1906 et 1 . 0 3 3 . 0 0 0 en 1 9 0 7 ;

Se ig l e , 4 2 5 . 0 0 0 hecto l i tres en 1906 et 4 4 5 . 0 0 0 en 1907 ;

A v o i n e , 2 . 1 0 5 . 0 0 0 hec to l i t res en 1906 et 1 .965.000 en 1907 ;

O r g e , 3 4 5 . 0 0 0 hecto l i t res en 1906 et 4 2 5 . 0 0 0 en 1907.

Quant à la qualité, elle est, en général , m o y e n n e , p o u r ne pas dire médiocre . 'Voici , d'ailleurs, c o m -ment on pe it apprécier la valeur des différentes céréales :

B lé qualité au-dessous de la m o -y e n n e ; le grain est ridé et léger ;

Se ig le : qualité m o y e n n e ; A v o i n e : qualité b o n n e ; O r g e : qualité moyenne . C o m m e on le voit , q u o i q u e le

rendement en b lé , en seigle et o r g e soit supérieur en 1 9 0 7 , d 'une f a ç o n assez sens ib le , la product ion dans l ' ensemble , accuse, malgré tout , une infériorité.

Landerneau

LA REMONTE EN 1907 Les achats faits à Landerneau Ln commission chargée de procéder en

Bretagne à l'achat des reproducteurs né-cessaire.-; pour la remonte des dépôts d'é-talons de l'Etat s'est réunie à Landerneau pour procéder aux achats.

Cette réunion était ouverte au.x étalons de demi-sang et aux étalons de trait do race Bretonne.

11 a été acheté 35 étalons postiers demi-sang et dix .étalons de trait, représentant uii" videur do IGU.OOO francs.

Voici la liste des chevaux achetés par le gouvernement.

Etalons do dcmi-sanr/. — Edris, à M. .\iilref, d^ Plouénaii, 3.700 Ir. ; Ei/éon, à M. Y. Bihan, de Plougoulm, 4.300 fr. ; /?fl/fl/Y/, à M. Cazur, de Pljuénan, 3.900 f r . ' ; Conquérant, à M. Cornée lits, de Plouéilern, 4.000 fr. ; h'doni, à M. Cuelï, de Plouéoan, 4.100 fr. ; Hermile, à M. Danlec, do Saint-Vougay, -i.OOOfr. ; Vi-tesse, à M. J. Daniel, deDirinon, 3.600 fr. ; Ergotlin, à M, Fers, de Plougoiirvest, .'1.200 fr. ; Ulémn. à M. Guillou, de Pley-ber-Chi'ist, 4 OUO fr. ; Elrinc, à M. Guil lou, de Pioyber-Ch'ist. 4 300 fr. ; Eclai-reur. à M. l'iz^in, de Piounévoz Lochrist, 4.200 fr. ; Eudimliotitij, à .VI. Kerbfiul, de Plouédern, 2.600 Ir. {Espoir, a M. Kéri-ven, de Ploiivorn, 4.000 fr.

Sans Gêne, à M. Kernéi-^ de l'Hôpilal-Camlroul, 4.000 fr. ; Epique, lî M. Kernéis, de rHôpital-C imfrout, .'t.OOO fr. ; EDS, à M. Kerné'S-'Vigonroux, de Dinnon, 4.000 fr. ; Unique, à M. Le Bihan, de Saint-Thoniin 4 200 fr. ; Verly, à Mme veuve Le Guerch, de Ployber-Christ, 8.G00 fr. ; Espoir, à M. .Mmgam, de Pleyber Christ, 4.000 fr. ; Eradier, à M. Perron, deSainf-Vougay, 3.600 fr ; Emharrasscur, à M QMéniéiieur. de Tdulé, 3.700 fr. ; Ever-nier, a M, Bodériou, de Landivisiau, 4.000 Ir. ; Elculliere, à M. Roué, de Plou goulm, 4 000 fr. ; Eclair, à M Séité, de H scoff, 3.400 fr. ; Edgar, à M. Sevère de Siiut-Pol (le Léon, 3 500 Ir. ; Eon-Cher, à M. Sévère, de Siimi-Pol 'le Léon, 3 500 fr. ; Ealaireur, à M. Sibiril, de Pleyber-Christ, 4.000 fr. ; Eclwn. à M. Thépaul, de Piouvorn, 3 000 fr. ; Eventer, à M. Troa-dec, de Cléder, 4.000 fr. ; Malicieux, à .M. Troadec de Clod^ r, 4 300 fr. ; Calefroi, à M. 'Vigoui oux. de Dirinon. 3 100 fr. , Doré-niiV'Vil, à M. Seilé, de HoscolV. 3.6'JO fr.

Etalons do trait — lieq-Tall. à .\l. Caër, di Plouénan, 2.600 fr. ; Mousse, à M. Cueff de Plougar, 3 iJOO fr. ; Dauphin, à M. Goaoc, de Plounévez-Lochrisl, 3.300 fr. ; Eancli, à .M. Guillou, de Pleyber-Chnst, 3 300 fr. ; Satyre, à M Kerdilis, Pleyber-Chnsl, 2.900 IV ; Chéri, à M. Le Guerch, de Pleyber-Christ 2.900 Ir. ; Finaido, à M. Sibiril Olivior, de Pleyber-Chnst, 2.700 fr. ; Roinnson, à M. Yard, de Pleyber-ChrisI, 3.000 fr. ; Deusta-liuan, à M. Fers, de Plougourvest, 3.200 fr. ; Rameau, à M. Hélard, lie Plounévez-Lochrist, 2.560 fr.

Les chevaux vendus sont livrables à Lamballe le 22 octobre courant.

Surveillance des étalons

Les propriétaires d'étalons qii désirent employer ces animaux pour fuire la monte en 1908 doivent adresser leur déclaration à la sous-préfecture avant le 31 octobre courant.

BlciuMi an eiivor

( L A F L f i U R DU S O U V H N I R )

l l i i i i v i o k n e r nui l u i n A ou i i c u z o k o n c z c t , M a (Ions, m a o ' I i a r a i i l c l i e (lou m a d i lozct ; (• t r e m on oun d e v e z K i o l i o i i h c l i o r z i k , K k i i t i i i l h i z g i i i i d ovoz K i i r go i int u v l c u o i i n i k . . .

— 0 to. dfl v i i i n n i i , A v o , b le i ion d i s p u r , A n dru'ik d i w o z n n A g a v i n c m gl i io h a r ; D o u z m a m i n i n i k i i r e t T o n z i g a s o d' i i i S o i i j a i i i z o r i o u ( I r c i n G n c I . . . O h ! c l i o m cl i i g i i n i i i !

E i i r w o e h i g a n n m z o r Pl i ( lunl in mil zol lo, I J i i c ro i i p u i l h lui l o u e r W i i r i i o u d mo a s k i i i l h o ; l l i i i r i i m c ' I iu lo i i k o r k o n l , l l i i i i v r e d i i j o z , d u d i , lOvi ir i istoA ( l iagoi i t , A r o i d e i l i i i v o u d i . , .

A r g a r a n t e gentan E ve larot d a l c ' h m o d , E o a n h i n i w o l l a n , G w i r 00, m n c 'ha l l fe p a d . . . E n 0 z e m p l a d u r e z A n don k e z w a r a r bod, A znv k a n t h a k a n t pa ioz , A g o u o g o u d o a b r e d I

E v o l k n l z a r o - a l l M e a r i z oun h u n v r o , M a c ' h a l o n J i d a m a l l . A n e m r o a z i v o ; B r o m a i i ez on m a n i r c t , — T u r z u n o l a g a r n n , P c l l d i o u i n ez ont n i j o t , N a d i s t r o ï k o t k e n '?

K a l z , k u l z d ' i n n l a v a r : — M a n'ho dou k e n e n d r o , E v o i t i , bez d i g a r N a d a l v o b e r « a n v o . . . — — T a v i l , t i iv i t t u d o i i , C h o u i n' ho peuz k a r o t '! P e t r n m a n t ho k a l o n o u A zo h o l l k a l o d c t ?

E t r o nn d u d y a o u a n k , F u m e z hn k o r a n t o A zo dnou d r a d i s t a n k , D r e i s t h o l l h i r i e a n do ; P e n o z 'ta e c ' h a l l f e n A n k o u a z h e p g o u o l a U n d i l o z e l da v i k e n K e m e n d a b e a d r a ?

. . . Ma c ' h a l o n zo f r a i l h e t , B l e u o n , m a b l e u o i m i k , D i m e u z m a d o u s k a r e t K o m z d ' i n e'hoaz e u n t a m m i k . . . D a o u s t e ha h i be ) r e d , D i i - h o n t w a r doult e d o r , A h i r v o u d gant p o a n - s p o r c d , P l a c ' h i k p a o u r an A r v o r ?

A . D E E T O R Y .

ARMÉE ET MARINE Promotions

Par déc sion ministérielle, les officiers mariniersetquartiers-inaîtresd( nlles noms suivent, ont été promus pour compter du 1" octobre 1907.

Au grade de premier maître de ma-nœuvre de 2° classe. — Les seconds maîtres de manœuvre : Carré Pierre-M ne, Lorient ; Hen imbot, Jean, Brest ; Diverrès Felix-Charles, Brest ; Dumègo Gédéon Casimir, Bre.=.t.

Au grade de premier maître de caiion-nage de 2° classe. — Le second maître canonnier : Kervella Joseph, Brest.

Au grade de premier maître torpilleur. — Le second maître torpilleur : Méard Emile-Louis, Brest.

Au grade de premier maître de mous-queterie de 2° classe. — Les seconds maîtres de mousquetene : Mauguen l'iiien • ne-Marie, Camaret ; Le Roux Etienne, Brest ; Lorant Yves-Marie, Bre< t ; D'im-biel Guillaume-Joseph-Vlarie, Quimper.

Au grade de premier maître de timo nerie de P» classe. — Le second maître de tim -nerie: Guédon Jean-Louis. Morla'x

Au grade (ie premier maître patron pi-lote de 2° classe. — Le secorfa maîu-e patron pilote : Beithelé Jaciiues, Le Conquel.

Au grade de premier maître fourrier de 2° classe. — Le-s seconds m îtres four-riers : Brieni Louis, Lorient; Pascouet-Paul-Marie, Brest; Liorzou. Jaan-Louis, Brest ; Le Flomancer Jean-Baptiste-Marie, Lorioiit ; Faune Eugèae-Louis, Brest ; Cap François, Brest.

Au ^rade de pi en:ier maître charpentier de 2' classo. — Los seconds maîtres char-pentiers : Snlaiia F.a-içois-Marie, le Con-quel ; Boloi) .MaUi inn, Concarnoau.

Au grad i de premier maître commis de 2° classe. — Le second maître co.nmis : Scolan Joseph-Marie, Lorient.

Au grade de second maître de manœuvre de 2° classe. — Les quartiers maîtres de manœuvre : Ar/.el Jean-François, Con-quet ; Le Bian Victor, Lorient ; Guilloto Louis-Marie, Lorient ; Drogou Jean-Mane, Brest ; Moriou Jean-Mane, Morlaix ; Pri-gent Yves, Morla>x ; Salaûn Jean, Brest ; Bothorel François, Brest; Gall Jean-Yves, Audierne ; Mahé J'^an-Louis, Brest ; Dé-niel Hervé-Marie, Brest.

Au grade de second maître canonnie: de 28 classe. — Les quartier.s-maîlres ca-nonniers chefs de section : Le Roy Coren-tin-Marie, Camaret ; Gabon Deny-Marie, Brest.

Les quartiers non chefs de section ; Kermoal Jean-Marie, Roscoff ; Cloarec Alnin-Julien, Brest; Vourch Claude-Marie, Morlaix.

Au grade de second maître torpilleur do 2° classe. — Le (]uartipr maître torpilleur : Belline Jules-Jo-eph, Camaret,

Au grade de second maîire île mousque-terie de 2'classe. —Les quartiers-maîires do mousqueterie chefs de section : Bréneol Yves, Gonquet ; Ropars JtMn-Marie, Brest.

Les quartiers maîtres do mouscpietorie non chefs de section : Duclos Jean-Ma-thurin, Lorient ; LeBiot Ernest ; Joseph, Brest ; Le Prat Louis, Camaret ; Boënnoc Pierre-Marie, Camaret ; Mflzé Guillaume, Brest.

Au giade de second maître de timonerie de 2° classe. — Le ([iiarlier-maître de ti-monerie : Le Masle Jean-François. Lorient.

Les quai tiers-maîtres admissibles dans la branche prati(pie : L'Hostis Henri-Guil-laume, Brest ; Le Dréan Laurent-Joan, Loriout; Poron Jean-Guillauiiu;, .'Vudierne ; Jéziiuel Maurice, Brest ; Le Corre Jacques, Brest; Pittier Joseph-Marie, Brest ; Kor delant Charles, Brest; Le Gahiche Eu gène-Louis, Brest ; Guégan Hyacinthe, Lorient.

Au grade de second maître Iburner de 2" classe. — Le quartier-maître fourrier : Rannou Jean-Louis, Brest.

Au grade di; second maître charpentier do 2° classe. — Les quartiers-maîlres charpentiers : Ansqutr Jean-Guillaume, Audierpo ; Le Mentec Jean-Marie, Lo-rient ; Uévout Fiançois-Marie,

Au grade do socond maître (lommis de 2" classe. — Les quartiers-maîtres distri-buteurs : Rousval Joseph, Biest , Le Huec Pierre, Lorient.

.\u grade do second maître tambour de 2® cliisso.—'Le (luartier-u aître tambour Bournquen.

Au grade do second maître clairon de 2° classe. — Le quartier-maître clairon Martimort François, Brest.

Douanes Sont admis à la retraite, les préposés

ci-aprés : MM. Massip, de Lïrmor , Le Rouzic, de Groix ; Pourchasse, du Palais ; Le Goassard, de Suscinio; Molgat. de Fort Bloqué ; Mahé. du Palais ; Le Petit-chaud de Carnac ; Couturand, de Kerné-vel ; Morice, de Douarnenez ; Kerdon-cuff, de Roscanvel.

Mutations : les brigadiers, Le Duc, du Fret, pa se à Portsall ; Fariau, de Plou-gonvlin, au Fret ; Ehanno, de Portsall, à Plougonvelin ; Alie, de Plovan, à Saint-Guénolé ; Fichoux, de Saint-Guénolé, à Plovan.

Les préposés. Le Berre, de Cleden, à Groix ; Mahé, de Lorient, à Cléden ; Ca-menen, de Saint-Guénolé, à Kernevel ; Brénéol, de Groix, à Douarnenez ; Omnès, de Loctudy, à Roscanvel ; Lumineau, de La Trinité, à Loctudy ; Le Guil, de La Trinité, à Larmor ; Richard, de La Tri-nité, à Fort-Bloqué ; Kerzerho, des Quatre-•Venls, à Saint-Guénolé ; AIsmard, des Quatre-Vents, à Groix ; Hervé, de Car-nac, à Lorient ; Blancho, de Saint-Armel, au Palais ; Landais, de Ncyalo, au Palais.

Ont obtenu leur avancement en classe sur place : les préposés Lebourg, de Pon-tusval : Le Duff, de Port-Launay ; Le Méter, d'Hennebont ; Le Thiec, de Noyalo ; Goupy, de Saint-Gildas ; Piro, de Douë-lan ; Kermorvant, de Plovan ; Etcheverry, de Sauzon ; Le Saout, de Brest ; Langeo, de Michotte.

Les matelots Guilpvic, de Port-Navalo ; Le Courtois, de Landévennec ; Kescaven, de Porthaliguen ; Lévenot, de Lorient ; Rio, de Penmané.

La pêche au Chalut

Doléances de marins-pêcheurs. — Ils seront protégés

Le ministre de la Marine a fait s igner un décret interdisant Tusage du chalut dans la rade de Mor la ix et dans la partie de mer qui s 'étend autour de la baie de Santec jusqu'à une l igne t rée du rocher R o c l i - H a r o à la pointe occ identa le de l ' î le de Batz et englobant, n o t a m m e n t , la r o che Colc 'h Heder et l ' î le de S i e c k ,

Dans le rappor t qui précède le décret, le ministre de la Marine dit n o t a m m e n t :

« La baie de Santec est, depuis que lque temps, f r é q u e m m e n t visitée par des pêcheurs chalutiers appar -tenant à des ports v o i s i n s , qui v i e n -nent y traîner leurs filets à m o i n s de 4 0 0 mètres du r ivage . L ' e m p l o i du ch<îlut, à une aussi faible distance de la c ô te présente les plus grands dangers p o u r la conservat ion des f onds et n o m b r e u x a lev ins de p o i s -sons sédentaires qui v i vent dans la zone l ittorale

t D'gutre part, au dire de n o m -b r e u x pêcheurs , les chalutiers, par leurs allées et v e n u e s cont inuel les , contr ibuent à ef frayer le po i sson migrateur et, en ce qui c oncerne spéc ia l ement la baie de Santec , à é lo igner les bancs de sardines qui , depuis que lques années , ont une tendance manifeste à f réquenter cette baie.

€ Enfin, la c o n c u r r e n c e que ces bateaux, armés d 'engins puissants, f o n t au.\ petits pêcheurs d j la l o ca -lité est telle, que ces marins déc la -rent ne plus p o u v o i r exercer leur métier si des mesures ne sont pas prises pour leur protec t ion .

€ Les réc lamat ions qu' i ls ont f o r -mulées à ce sujet sont des plus l ég i -times, et, en la c i r cons tance , il semble indispensable , pour sauve-garder non seulement leurs intérêts mais aussi c e u x de la p ê c h e en généra l , de m o d i f i e r les d i spos i -t ions de l 'article 4O7, décret du 4 juil let 1 8 5 3 , qui autorise les c h a l u -tiers à p ê c h e r , à partir de un mi l le de la c ô t e , dans le quartier de Mor -la ix , et interdire à ces bâtiments de traîner leurs filets dans la p o r t i o n de mer c o m p r i s e entre la c ô t e et une l igne j o i g n a n t le r o c h e r Roch-Haro à la pomte de l ' î le de Batz. »

MOUVEMENT P R É F E C T O R A L

Le préfet du Finistère va dans les Hautes-Alpes

M. Clémenceau, président du conseil, c soumis à la signature du président de la République le mouvement préfectoral suivant :

M. Ramonet, préfet du Finistère, est nommé prefet des Hautes-.\lpes en rem-placeinent de M. Vernier Havard, appelé sur sa demande à d'autres lonctious et nomme préfet honoraire.

M. Allard, préfet de la Haute-IiOire, est nommé préfet du Finistère.

NOTES D'UN WORLAISIEW La fortune des inventeurs

Vous otes-vous demandé parfois ce que les inventeurs avaient pu gagner dans l'exploitation des idées merveilleu.ses dont ils ont doté l'hunuinite ? On sait que la plupart d'entre eux sont morts miséra-blement. Sens remonter bien haut, on sait, ])ar exemple, que le véritable inven-teur (Jos bateaux à vapeur, le marquis de .louIVroy, s'est éteint aux Invalides où la charité ofllciolle lui avait accordé un abri.

L'illustre Sauvage, qui inventa l'hélice, ne fut pas plus houreux Notre compa-trio/o ne rencontra aiiouno aide auprès dos iiouvoirs publics, ot, ayant épuisé ses ressources personnelles, ruiné par des contrefacteurs qui lui disputaient ses bre-

vets, fut jeté au Havre dans la prison pour dettes, à l'heure précise où l'on com-mençait à appliquer son système en An-gleterre.

Il faut reconnaître, du reste, que, tandis que certaines inventions très utiles ne rapportent presque rien à. leurs auteurs, des brevets accordés à des bibelots insi-gnifiants valent de grosse.^ fortunes à d'a-droits spéculateurs.

Ainsi l'individu qui, le premier, eut l'idée du porte-crayoD muni d'un morceau dé gommts à effacer, gagna avec ce simple objet plus de 500 000 francs.

Celui qui imagina les pince-cravates est devenu millionnaire. Samuel Fox, qui remplaça les baleines de parapluies par une ossature métallique, amassa 6 mil-lions.

De même, l'idée de la semelle en métal et du bout en fer destiné à renforcé la so -lidité des souliers d'enfants rapporta à ses auteurs 15 millions environ. En une seule année, on vendit 187 millions de ces in-génieuses semelles I

Georges Ycaton, l'Américain qui, le premier, fabriqua des chaises en jonc tissé, devint en quelques années extrême-ment riche. Georges Yeaton avait imaginé d'abord dans ce but une machine assez primitive. Un de ses amis lui vola son idée, et la fit breveter à son nom. Notre homme, loin de se décourager, se remit à l'ouvrage et, après de patients efforts, parvint à fabriquer ces treillis de jonc, .simples et résistants, que l'on emploie encore aujourd'hui pour les chaises et les sièges à claire-voie. Il monta une compa-gnie au capital de 4 millions de dollars, et exploita avec un gain énorme cette in-génieuse innovation.

Le créateur du patin à roulettes qui, après avoir, pendant plusieurs années, connu la misère la plus noire et vécu de la générosité des passants qui le contem-plaient, ahuris, tournoyer sur la place de la Concorde, vit soudainement la mode favoriser son invention et laissa à sa mort 3 ou 4 millions.

On le voit, la fortune est aveugle et dis-tribue vraiment ses faveurs au gré du hasard...

Le Maire de Morlaix Contre le Député

M. Cloarec, on se le rappele s'est pro-noncé contre la représentation propor-tionnelle, seul d'ailleurs, de tous les hommes politiques du pays, si l'on excepte. M. M dlapert. M. Kérébel, maire de Mor-laix, vient d'écrii-e au Nouvelliste la lettre suivante dans laquelle lui aussi approuve la représentation proportionnelle et pai conséquent désapprouve M. Cloarec.

« Monsieur le Directeur, « En réponse aux questions que vous

avez bien voulu me poser dans votre let-tre du 7 courant, j'ai l'honneur de vous faire connaître :

« 1° Que je suis, en principe, partisan de la représentation proportionnelle ;

« 2° Que je la crois réalisable, malgré les difficultés qu'on peut rencontrer dans son application.

« Veuillez agréer. Monsieur le Direc-teur, l'assurance de o,a considération la plus distinguée. » ^ Le maire : KEREBEL.

Le départ des Bleus Par les trains de lundi sont partis les

3(mscrits de notre région appelés sous les drapeaux pour accomplir deux années de service.

Les contingents appelés dans l'Est sont partis un peu plus tard.

Tous les conscrits devaient être rendus à leurs casernes pour le 9 octobre avant 6 heures du soir.

Le nouveau mode de recrutement a été mis en application cette année.

Peaiicoup de conscrits du I-inistèreet des Côtes du-Nord, sauf ceux reconnus comme soutiens de famille, ont été aBectés dans les régiments de l'Est.

En raison de la proximité de la frontière allemande, le service est un peu plus pé-nible car il y a les alertes et les marenes de nuit. Mais les t gàs » bretons ne crain-dront ni Ib Iroid, ni la fatigue, el joyeuse-ment • tireront • leurs deux ans.

La Liquidation du Panama 11 était écrit, dit la Libre Parole, que

ces pauvres obligataires du Panama mar-cheraient de déboires en déboires jusqu'à la tin !

Nous n'avons pas à rappeler dans quelles conditions ils furent volés — on peut le dire — comme dans un bois. Lors-que la Compagnie fut mise en liquidation ils eurent au moins l'espoir de toucher quelques maigres débris de leur avoir. Cet espoir, hélas ! est re&té, ou peu s'en faut, toujours à l'état d'illusion.

Les liquidateurs ne liquident pas et les obligataires ne touchent rien. II n'y a que les liquidateurs qui touchent quelque chose.

11 en est d«nc de la liquidation de Pa-nama comme de bien d'autres, notam-ment celle des biens congréganistes et celle des biens de Fabriques. Une loi a décidé le vol et le gaspillage de ctis biens ; elle sera appliquée !

Ce sont les lois d'aujourd'hui qui régle-mentent les vols ! G. C.

LETTRE DE M. URBAIN 60HIER A M. FALLIÈRE8

M. Urbain Gohier a adressé — réelle-ment — la lettre suivante au président de la République :

Monsieur le président, J'ai défendu, devant la Cour d'assises

de la Seine, les 13 et 14 septembre, MM.

Page 7: Deuxième Annéd — N' 96 Le IVuméro Centimes …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · premiers jours qui suivront le retour du ... inondés d'Agde

L'ÉCHO DU FI]\ISTERE

Molinier et Tafforeau, accusés de propa-gande antimilitariste. Ils ont été condam-nés respectivement à trois ans et quinze mois de prison.

Ils no solliciteraient pas eux-mêmes leur grâce ; mais je pense que mon devoir de défenseur m'oblige h la demander.

Mes clients sont dos enfants de 20 ans. Quel fut leur crime ? Ils ont dit qu'ils ne voulaient pas tuer. Vous avez fait grâce au plus exécrable

assassin ; faites grâce à ceux qui réprou-vent le meurtre.

Ils ont dit qu'ils ne voulaient point s'exposer à la mort pour défendre leur pays. Mais, en 1870, M. Clémenceau, qui était dans toute la force et l'ardeur de la trentième année, se cacha dans la mairie de Montmartre pour ne pas combattre l'envahisseur. Envoyez donc à Clairvaux M. le président du Conseil, ou faites grâce aux jeunes gens qui s'inspirent de son exemple.

Ils ont engagé leurs camarades à ne pas accomplir le service militaire. Mais vous avez vécu trop longtemps dans le monde politique pour ignorer que les dispenses y font l'objet d'un important trafic. M. Jau-rès intervient pour soustraireà la caserne les danseurs de l'Opéra. Et le cas du nou-veau député de la Drôme prouve que les représentants du peuple ont recours aux combinaisons les plus ing-^nieuses pour esquiver la charge de leurs propres lois. Mettez M. Archimbaud en prison ou déli-vrez mes clients.

Exigez qu'ils se disent protestants et

Sasteurs. Rien ne leur sera plus facile que e former, à Clairvaux, une cultuelle

évangélique, dont les membres se consa-creront mutuellement, selon le rite dar-byste, et se délivreront les certificats né -cessaires,

Vous avez trop le souci de l'équité, Monsieur le Président de la République, pour écarter ma requête.

Et c'est dans l'espoir de la voir accueil-lir favorablement, que je vous prie d 'a-gréer l 'hommage de mon respect.

URBAIN GOIIIER,

Avocat à la Cour d'Appel.

CHRONIQl^ L0C4LE Morlaix

PARDON DES MOISSONNEURS Malgré le temps abominable, le pardon

des moissonneurs a vu accourir à Coat-Amour une foule plus considérable qu'on n'était en droit de s'attendre.

Le banquet tenue au Pouliet, chez M. Jouétre avait groupé des délégations de St-Pol, de Pleyber, de Carhaix. De nom-breuses dépèches écrites en breton sont parvenus au cours de ce repas, à M. Pri-gent président, pour l'assurer de la sym-pathie de membres absents. Au dessert, des toasts ont été portés par MM. Dulong de Rosnay, à la Bretagne et à la France, Lajdt à M. Dulcyig de Rosnay, il l'union de tous en dehors de vaines querelles politi-ques, Caroff à la Bretagne et aux mois-sonneurs.

La fête foraine bien que forcément con-trariée par la pluie qui n'a cessé de toni ber a cependant été pleine d'entrain. Toutes les personnes qui ont eu le cou-rage de braver la tempête ont pil se ren-dre compte, combien ce pardon eut été réussi de tous points, si la furie des élé-ments ne s'était jetée à la traverse. Rien n'avait été négligé par les . organisateurs pour multiplier les attractions. Dans le site merveilleux que l'amabilité du châte-lain de Coat-Amour avait bien voulu mettre à la disposition de la Jeune.sse bretonne, des boutiques variées, 'et par-faitement achalandées avaient été cons-truites.

De gr.icieuses vendeuses portant avec une rare élégance les somptueux et pit-toresques costumes des Cornouailles et du Vannetais charmaient les yeux des acheteurs.

Au cours de la fête, les infatigables chanteurs que sont Jaiïrennou, Caroff, Jaouen et Gourvil ont obtenu leur habi-tuel succès. En résumé, si la fête n'a pas eu le grand éclat qu'elle n'eut pas manqué d'avoir par un beau .soleil, elle a été ce-

[)endant une indication de ce qu'elle sera orsque les circonstances la favoriseront.

D'ores et déjà nous pouvons dire ([ue les organisateurs ont reçu tant de marques d'approbation et de sympathies qu'ils se proposent de rendre annuel ce pardon, et d'en faire l'un des plus brillants des en-virons de Morlaix. Les résultats acquis ne sont que pour les encourager.

Ces ^résultats, on les doit nous ne saurions l'oublier, à M. et Mme Dulong de Rosnay, qui ont eu cette extrême obli-geance de prêter aux membres de la Jeu-nesse bretonne, leur magnifique propriété. Aussi nous faisons-nous l'interprète de tous en leur offrant ici des remerciements bien sincères.

B r e v e t é l é m e n t a i r e . — Nous rele-vons dans la liste des candidates reçues au dernier examen du brevet élémentaire les élèves dont les noms suivent :

CENTIVE DE SAINT-BRIEUC. — Mlles brieik" Gérés el Marie Auffret, de l'école libre de Saint-Martin

CENTRE DE BUEST. — Mlle H'inée Le Goaziou, du Calvaire de Laudémeau.

Toutes nos félicitation-t aux lauréates ainsi qu'à leurrt dévouées maîtresses.

R è g l e m e n t d ' e a u . — Avis. — Le Maire de Morlaix a l'honneur de porter la connaissance de ses administrés et par-ticulièrement H celle des riverains inté-ressés, que M. Léger, ingénieur des ponts-et chaussées A Morlaix, chargé de procéder à l'instruction de la demande d'établissement d'un barrage dans la ri-vière le Quafflcut, — aux droits de leurs ateliers — formulée par MM. Ilamon et Kervcllec, imprimeurs, rue de Brest, en celte ville, .se rendra sur place h; jeudi 24 octobre I W ? a une heure et demie de l'a-près-midi pour procéder à la visite dos lieux.

Consultations des nourrissons. —

Arrêté préfectoral en date du 8 juin 1907. Le .Maire de Morlaix rappelle que la

première consultation des nourrissons aura lieu le lundi 21 octobre courant à 2 heures du soir à la mairie (salle des con -férences).

Les enfants Agés de moins de 2 ans des catégories suivantes devront être obliga-toirement présentés, savoir :

Les pupilles de l'assistance publique ; Les enfants secourus de l'assistance pu-

blique ; Les enfants protégés par la loi du 23 dé

cenibre 1874.

Les Vétérans de 1870-1871. - La fête annuel'e des Vétérans des armées de terre et de mer de 1870-1871 aura lieu cette année, le dimanche 27 octobre Cou-rant. Cette année on se rendra à l'église de Saint-Martin où sera célébré le service funèbre et de là au cimetière de Saint-Martin devant le monument élevé aux sol-dats et marins décédés au service de la Patrie.

Un banquet clôturera la fête. On est prié de s'y inscrire avant le 24 octobre.

Rébellion — La police a mis en état d'arrestation samedi soir, vers 11 heures, le nommé Le Gac Ernest, 38 ans, qui était ivre, faisait dans la rue un tapage infer-nal. Au moment de son arrestation, il op-posa une violente résistance aux agents. Il les maltraita même.

Conduit au parquet, le procureur de la République, après interrogatoire, a main-tenu son arrestation.

Cet individu aurait passé sept l'ois en Conseil de guerre et aurait à'son actif de nombreuses années de peines discipli-naires.

Musique municipale. — La musique municipale donnera à ses membres hono-raires son concert annuel le mercredi 13 novembre prochain.

Triste découverte à la gare. —-L'employé chargé du nettoyage de la gare a découvert sur le quai des voyageurs en-tre les lignes de Brest-Paris et Roscotl', un fœtus envelop )é dans un papier. Le fœtus parait l'igé do deux mois environ. On croit que le triste colis a été dépo.sé par un voyageur aux derniers trains du soir, Ce qui le ferait supposer, c'est que le papier était mouillé par la pluie de la nuit. Le matin il n'avait tombé aucune goutte d'eau. La triste découverte a été faite im-médiatement après le passage du rapide de 3 heures 13.

Une enquête est ouverte.

V o l de parapluie. — Une dame P.... venue à Morlaix pour y vendre son beurre faisait comme tous los'autres vendeurs et attendait les clients. Une cigarière eut l'imprudence de poser près do cette mar chande son parapluie et lit son marché. Lorsqu'elle revint, le pépin avait disparu.

Quel(|uo temps après, elle eut la chance de retrouvei .Mme P . . . , aux mains de laquelle était le parapluie ; elle voulut l'avoir, mais tout cela lit grand bruit et la police emmena les délinquants au poste, où il y eut explication. Procès-verbal a été dressé contre Mme P . . . pour vol de parapluie.

Tribunal correctionnel.— Le tri-bunal, dans son audience du i, a prononcé les condamnations suivantes :

Pour ivressi! manifesti; : Yves Derrien, 0 jours de prison ; François Madec, i jours de prison ; Ollier, jtar défaut, 2 mois de prison.

Ensuite un délilé de cultivaleurs qui se .sont permis de couper du goémon blanc en temps prohibé dans la commune do Plounévez-Lochrist: Paul Buors, François Le Gac, Marguerite Abautrot, Goulven Le Gac. Alain Castel, Marguerite Castel, François Le Men, Marie Calvez, .lean Presriel. Tous sont condamnés à la même peine : 10 francs d'amende. Mais vu leurs antécédents ot comme ils n'ont jamais subi de condanmations, le tribunal ac-corde la loi de sursis.

Police des cimetières. — — Le Maire de la vil e de Morlaix, prévient les habitants de cette ville qui ont des pa-rents inhumés dans les cimetières depuis plus de cinq ans, et qui n'ont pas pris de concession»^ pour leurs tombes ou qui ne sont pas dans l][intention d'en prendre im-médiatement, qu'ils devront faire e:ilever d'ici au 15 novembre prochain les pierres ou autres objets qui existent sur ces tombes, sinon il y sera procédé d'oflica par les soins de la ville.

Alin d'éviter des erreurs, les personnes qui possèdent des concession^ de terrains dans les dits cimetières, à titre perpétuel ou temporaire sont invitées à faire inscrire d'une manière apparente, le numéro et la durée de leur concession.

Théâtre de Morlaix . • - Nous rap-pelons que la tournée du théâtre Sariih-Beinhard, de Paris, direction V. Ullmann, donnera jeudi proclmin, 17 octobre Les Boa fions, pièce en 4 actes, de M. Michel Zamacois.

Cette belle soirée en perspective sera rn vrai régal pour tous les habitués de notre scène ; une u'uvre admirai,le pou-vant être entHudue de tous, une interpré-tation de premier ordre, c'est plus (ju'il n'en laut pour prédire une salle bondée.

Conseil municipal. — Séance extra-ordinaire du Vendredi H octobre 1907 à 8 heures ('u soir.

Garnison. — Départ de 2 compiignies. Résultat do l'entrevue a\ec M. le Ministre (le la (îueri e.

Recrutement. — Demande do l'allocation journalière de 0 fr. li) en faveur do la famille du jeune Parquic Thomas Marie, soldat do la classe de 1900.

Asssistance aux vieillards. — Autorisa-tion à donner à M. le Maire pour poursui-vre la commune do Lanmeur devant le Conseil do Préfecture.

Conseil d" Prud'hommes.— Création d'une section commerciale.

Bureau de bienfaisance. — Attribution des biens des anciennes Fabriiiues. Avis du Conseil municipal.

Bureau de bienfaisance. — Demandes d'approbation du cahier des chnrges pour la fourniture de farine, viande et charbon do terre on 1908 et d'autorisation de traiter

de gré à gré pour certaines autres fourni-tures.

Consultations de nourrissons. — Acqui-sition d'un pèse-bébé.

Internat du Collège de jeunes filles — Réception définitive des travaux.

Travaux d'entretien. — Résiliation du marché concernant le 3° lot et demande d'autorisatiou de traiter de gré à gré.

Acquisition du nouveau groupe scolaire Gambette. — Paiement des honoraires de M. Poilleu, notaire.

Demande d'autorisation de traitar degré à gré avec M. Bergamasco pour les dal-lages en ciment du groupe scolaire Gam-betta.

Groupe scolaire Gambetta. — Installa-tion d'un calorifère à vapeur à très basse pression. Dem'inde d'iiutori!;.atiort de trai-ter de gré à gré avec la maison Penther de Morlaix.

Ecoles communales. — Elèves étrangers à la'commune. Fournitures gratuites. Dé-cision à prendre.

Demande de bourse en faveur de sa fille, pour le collège de jeunes filles, f or -mulée par M. Gouzouguen Guillaume, douanier à Morhix

Ecole primaire supérieure.— Demandes de la gratuité des fournitures classiques formées par Mme veuve Postic et M, Éri-gent Yves, boulanger, en faveur de leurs ills.

Ecole normale d'institutrices de Quim-per. — Demande de dégrèvement de trous-seau formée par Mme Vve Créteaux, en faveur de sa fille.

Lycée de Brest. — Demande de subven-tion formée par Mme Vve Servais, en fa-ve ir de son filt>.

Ecole do pharmacie de Reunes. — De-mande de subvention formée par M Beuré en faveur de son fils.

Ecole primaire supérieure. — Vote sur l'exercice 1907 d'un crédit supplémentaire pour compléments d'indemniiés de loge-, ments à MM Capitaine et Cnllarfc.

Sapeurs pompiers. — Assurance du risque des tiers. Traité avec la Compagnie « la Foncière ».

Assurance contre l'incendie des édifices du culte appartenant à la commune.

.\ssurance contre l'incendie. — Avenant d'augmentation à la police d'assurance des groupes scolaires du Poan-Ben.

Assurance des bâtiments communaux contre l'incendie. — Renouvellement de la police d'assurnnce des groupes scolaires de St-Melaine et de St-Martin.

Mouvement de la population. — Du 3 au 10 octobre.

NAISSANCES. — Madeleine Pauhne Le Gall, fille de Paul Marie, et de Anne Marie Le Scour, au Hent-Coz. — Henri Pierre Paugam, fils de Pierre-Marie et de Jeanne Albertine Marie Hébert, rue du Mur, 47. François Lsidore Bourven, fils de François Louis, et de Anna Floc'h, rue Longue, 59. — Henri Anselme Bazoge, fils de François et de Eugénie-Augustine Drouet, rue Gambetta, 68. — Jeanne Résounet, fille de Olivier-Marie el de Maria-Joséphine-Olive Castel, au Roudour-Huella. — Guil-laume Le Dantec, fils de Guillaume et de Marie-Françoise Layanant, rue du Mur, 42. — Marie- Françoise Le Paul, fille de Frar.çoio-Marie et de Marguerite Guéguen, rue Gambetta, 15.

PUBLICATIONS DE MARIAGES. -Hervé Argonach, marin de commerce, à Taulé, avec Marie Kcrrien, couturière, à Ste Sève. — Nicolas-Marie Rolland, terras-sier, au Parc-au-l.)uc, avec François Mer-rer, domestique, au Parc au-Duc.

MARIAGE. — Jsan Marie Bourven, peintre en bâtiments, à Ploujean, avec Marie-Yvonne Guillou, sans profession, rue du Porsmeur, 40.

DKCÈS. — Maria Hervine Pernotti, épouse de Louis Merraut. 48 ans, rue du Mur, 41. — Joseph Marie Le Dantec, époux de Anne-Marie Le Page, 58 ans, rampe Sl-Nicolas. — Françoise Geffroy, '••euve de Jean Parcheminal, 12 ans, rue du Château, 14. — Francis-Constant-Marie llnet, 8 mois, rue du Mur, 0 3 . — Jean-Marie-Joseph Saliou, veuf de Jeanne-Yvonne Loussot, 39 ans, au champ de foire du Pouliet. — Yves Le Guern, époux de Marie-Anne Morellec, 57 ans, quartier du Château. — Louis Doucen, 22 ans. quar-tier du Château.— Barbe Le Roux, épouse de Yves-Marie Choquer, au Parc-au-Duc.

• IIIQ M. CRIMINFX, Jean-Marie, H V I u prévient le public qu'il a pris dejiuis le 10 octobre la suite du fonds do commerce de cordonnerie exploité par M. Hervé Blanchard, rue au Fil, n" 2.

Plouigneau Séance récréative. — Les dimanches

13 et 20 octobre, à 3 h. 1/2, une séance récréative seia offerte par la Jeunesse de Plouigneau aux habitants, atelier de M. Corvez, rue du Cimetière. On se procurera des billets d'entrée pour 20 centimes à partir du snmedi 12, chez: Mme Legendre, Mme Derrien, M' llélary, rue du Cime-tière, on pourra également prendre ses billots en entrant.

Progrnmme : l'Epave, poésie de F. Coppée, de l'Académie, récitén par Pierre-Marie Le Berre ; Maman Sabouletix, do E. Labiche.

Di.stribution do la pièce : Maman Sabou-leux, père nourricier, Jean-François St Jalm ; l'épinois, perruquier, sou voisin, Louis Guilherm ; M. Goberval, père de Toto, Joseph L Berre; M. de Claipiepont, père de Jean, François Lavanar.t ; Mme de Claquepont, mère de Jean, Pierre Le Berre; Jean, nourrisson, Marcel Teurnier.

Commissaires délégués : Ollivier Paul, Yves-Mario Omnès.

Ploujean Commencement d'incendie. — t'n

coniiuciiceiiient d'inccMidii! provoqui' par le vent secouant des rideaux ])lacrs |)ri''S du foyer s'(!st produit au château do Traonfeunteuniou, appartenant à M. le colonel Focli.

Le personnel du château a pu arrêter à temps les progrès du feu. Les tentures ont été abîmées. Les dégâts sont peu con-sidérables.

Roscoff

Lancement de bateau. — Pompette, demi-yacht, de dix tonneaux, construit pour M. Geffroy, de Plouézec, près Paim-pol, a été lancé par M. Kerenfors, cons-tructeur.

M. Kerenfors a lancé également iÇ-e.ç rfeu,T Frères, sloop de trois tonneaux, construit pour MM. Riou, pêcheurs de Penpoul, en Saint-Pol de Léon.

•— Ont été remises dans le chantier : Togo, yacht, à M. Marchall, de Paris ; Yannik, yacht, à M. Rousseau, ingénieur en chef de la marine ; Lorraine, yacht, à M.'Gaillard, do Paris ; l)ourdu,h'\\. Costa de Beauregard, de Plouézoc'h.

Biens ecclésiastiques. — Le bureau de bienfaisance, par quatre voix contre deux et un bulletin blanc, a refusé d'ac-cepter la dévolution faite à son profit d'anciens biens ecclé-siastiques.

Le conseil municipal, par 14 voix .sur l o votants a approuvé la décision du bu-reau de bienfaisance.

La pêche. — Les pêcheurs nous apprennent,(qu'ils prennent une moyenne de quatre à cinq paniers par bateau!

Ils pèchent surtout du congre et de la raie.

Au large, les pieuvres nuisent fort aux pécheurs de langoustes et de homards dont ils dévorent les prises.

A c t e de probité. — Le jeune Victor Guéna a trouvé rue de la Rive, près de la chapelle Sainte-Anne, un porte-monnaie contenant une certaine somme qu'il s'est empressé d'aller déposer à la mairie. L'y réc amer.

Saint-Pol-de-Léon

Départ des Ursulines. — Jeudi soir, à 8 h. 1/2, trois sœurs UrsuHnes sont par-ties pour la Belgique, emmenant avec elles 18 eunes filles du pays qui continueront là-bas leur éducation. Plus de 800 per-sonnes s'étaient rendues à la gare pour acclamer les exilées. L'émotion était grande. Que sera-ce donc lorsque l'expul-sion des 45 sœurs qui restent encore aura lieu ?

A v i s aux cultivateurs. — Par anèté en date du 28 septembre 1907, et dans le but d'éviter des accidents, les charrettes attelées de chevaux entiers stationnant les jours de foires et marchés sur la place de l'Evêché, devront être isolées et rangées à cetefVet contre la partie Nuul du bâtiment des halles, tout en laissant hbre la porte d'entrée.

Les contravéntions au présent arrêté se-ront constatées par des procès-verbaux et les contrevenants poursuivis devant lo tri-bunal de simple police du canton.

Plougoulm

' Accident de bicyclette. — M. Jean Bizien de Ppnt-Bien, eo Plougoulm, des-cendait la côte de Ranviouc'h à bicyclette, qunnd tout à coup un chien bondit et se jeta sous les roues. Le cycliste <ut projeté sur la route et blessé grièvement. Lo mé-decin estime qu'un repos de trois semaines au moins sera nécessaire pour remettre le blessé. Jean Bizien est âgé de 21 ans et devait rqoindre Châlons-sur-Marne pour y faire deux années de service. Son départ sera donc forcément retarde.

Carhaix

Odieuse accusation. — Un nommé L... , de Carhaix, ayant reçu une lettre anonyme contenant des menaces, l'a trans-mise au païqiiet. C'était son droit, mais l'individu en question a cru bon d'accuser, dans une lettre au procureur général, comme auteurs de cette lettre, notre confrère d ' A r DobI et notre correspondant.

Une enquête a été ouverte. Inutile de dire que nos confrères ont proteste avec indignation contre cette odieuse accusation.

Nous croyons savoir que les journalistes de Carhaix calomniés poursuivront leur diffamateur.

La presse entière ne pourra que les ap-prouver et protester avec eux contre les agissements du sieur L. . .

Châteaulin

Procès de presse. — Le tribunal cor-rectionnel, dans sou audience de mardi, a rendu son jugement dans l'action pour dif-famations ot injures intentée par M. l'abbé Le Ro j contre le Réveil du Einistère.

Ce journal a été condamné à 50 francs d'amende, 1.003 Irancs de dommages-intérêts et à l'insertion du jugement dans le Réveil ainsi que dans un autre journal au choix du plaignant.

La partie civile a été condamnée aux dépens.

Châteauneut'-du-Faou

Comice agricole. — Le comice agri-cole du canton di; (^hâteauneuf-du-l'"aou a eu lieu à Plonévez-du-l 'aou.

L'exposition des animaux était magni-fique, iiarticulièrement pour la race c h e -valin(\

D'aiitro part les produits agricoles ont fait l'admiration de loiis. Les coniinis-sairos ont dégusté avec, plaisir le cidre (îxqiiis de notre canton, tout en goûtant lo bourri! si bien présenté par les ména-gères des environs.

A midi, un banqiii'l, où se sont réunies 110 personnes, a été servi par Mme veuve Salaiin.

Cours du Beurre — Samedi ."i Oct. 207 Ir. à 2K) Ir. les 100 kg. Mardi 8 Oc-tobre, 210 fr. les 100 kg.

COURS DE LA BOURSE du 2 Octobre 1907

3 0/0 94 ^ 5 3 0/0. a m 95 25 ANGLAIS, 2 1/2 85 10 BRESII , 8 9 81 »» ITALIKN, 3 3/4 0/0 10135 RUSSE 1901 75 7.'i RUSSE, 5 0/0 1906 91 10 Le tré.sor Russe oOO »» TURC unifié 92 65 JAPON, 4 0/0 1905 89 90 act SUEZ 4600 Hio ord 1732 SOSNOWlCE 1395 d e B E E R S o r d 5 1 5 » » THARSIS 160 »» Cape COPPER 198 »>.

CHEIWINS D E F E R DE L ' O U E S T Cours des Actions et Obligations

de la Compagnie de l'Ouest à la bourse de Paris, du 8 Ociobre

au 12 Octobre 1907. Actions de capital : lius haut coiir.s,

845 ; plus bas cours, 840 ; moyenne des cours moyens, 843.

Obligations 3 0/0 ( 1 " série) (Jouissance Juillet) : plus haut cours, 4-21.n» ; plus bas cours, 425,•» ; moyenne des cours moyens, 425,50

Obligaiioiis 3 0/0 (2° série) (jouis.'ance avril): plus haut cours. 430.»» ; plus bas cours, 429 »» ; moyenne des cours moyens, 429,50

Obligations 2 1/2 /O (2" série) (joui"^-sauce avril) : plus haut cours, 392,»» ; plus bas cours, 390,»» ; moyenne des cours moyens, 391.25.

• Paiement d'intérêts

et Escompte de ce Paiement

Echéance du 1 " Décembre 1907 Obligatioi s de l'ancienne Compagnie de

Rouen (Emprunts 1847, 1849, 1854). Obligations délivrées en échangé d'ac-

tions de l'ancienne Compagnie de Saint-Germ;;in.

Le Conseil d'administration a l'honneur

de prévenir MM. les propriétaires des t i -tres ci-dessus désignés, de la mise en paiement à l'échéance du l " décembre 1907, des coupons d'intérêt semestriel ci après :

Obligations de l'ancienne compagnie de Rouen, emprunt f 1847. — Montant net d'impôts : n° du coupon. -120; litres nomi-natifs, 24 fr. ; titres au poi teur, 22 fr. 750.

Obligatious de l'ancienae compagnie de Rouen, emprunt 1849. — Montant net d'impôts : n® du coupon, 118; titres nomi-natifs, 24 fr, ; titres au porteur, 22 fr. 750.

Obligations de l'ancienne compagnie de Rouen, emprunt 1854.— Montant net d'impôts : n" du coupon, 107 ; titres nomi-natifs, 24 fr. ; titres au porteur, 22 fr. 750.

Obligations délivrées en échangfl d 'ac -tions de l'ancieiyne compagnie de Saint-Germain. — Monbaot net d'impôts, n" du coupon, 104 ; titres nominatifs, 24 fr. ; ti-tres au porteur, 22 fr. 756.

L'escompte de ces coupons pourra être fait en novembre à l'Administration Cen-trale (Service des Titres, sur justification d'identité.

Le Gérant : II. POCHON.

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Kludc do M" QUriRl';, notaire à Piouvorn.

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Le Dimanche 20 Octobre 1907 à I il. après-midi

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1-tude de M" KERNEIS, avoué Morlaix.

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En l'étude et par le ministère de APPOULIQUEN, notaire à Landivisiau.

L E MARDI 22 OCTOBRE 1907 c7 dix heures du matin

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Page 8: Deuxième Annéd — N' 96 Le IVuméro Centimes …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · premiers jours qui suivront le retour du ... inondés d'Agde

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OLservnlion. — Après une adjudication séparée de ces lots, ils seront réunis en un seul et remis on adjucation sur la mise à, prix formée desprix d'adjudication.

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Près la ville, à proximité de la même route

O e u x p a r c e l l e s d e terr-e sous lande, dites Goarem-au-lntanvez, 1 h. 6 a. 15 c.

Mise à Prix, 1200 francs DOUZIÈME L O T

Près la ville, sur la même route U n e p a r c e l l e d e t e r r e de

7 a. 9O a., très bien située pour const juc-tion.

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Page 9: Deuxième Annéd — N' 96 Le IVuméro Centimes …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · premiers jours qui suivront le retour du ... inondés d'Agde

Lcuxième Année — N» 98 Le JVuméro Centimes Samedi 1.9 Octobre 1907

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Les l ua i iusc r i t s ne sont pas rendus

LA SEMAINE Vendredi 11 Octobre. — Le hrnil a

couru ce matin tju'une )iouvelle cata.itrophe s'était produite à Courrirres. Fort heureu-sement aucun accident même ne sait produit.

— La troisième journée du congrès de la Ligue Patriotique des Françaises a été consacrée à la presse.

— .tx .Varoc, le courrier de la poste française a été atta<iué par des tribus sou-mises.

— y.a santé de l'empereur François-Jo-seph va s'améliorant.

— L'assassin Ilenaud a été grdcié par le Président Fallières.

Samedi 12 Octobre. — Le congrès radical a repoussé la représi-ntalion pro-portionnelle à une énorme majorité 'l!

— M. Clémenceau vient de charger M. Hennion, directeur de la sûreté'générale, d'élaborer un projet de réorganisation de la police municipale et rurale en France.

— .tu .)faroc, une reconnaissance gui est allée jusqu'à A in Seba n'a pas rencontré de résistance. Tout est calme. Tant mieux.

Dimanche 13 Octobre. — La série se poursuit des inaugurations dominicales M.M. Cailloux et li'riand ont prononcé des discours à la Ferlé- h'ernard. M. Doumer-gue paradait à Villeurbanne.

— .-t Aancg, le congrès radical se clôture non sans avoir vivement critiqué le projet d'impôt sur le revenu établi par.V. Caillaux.

— Dans le Midi, les inondations conti-nuent leurs ravages. Sept personnes ont élé nogees à .{melie-les-liains.

— La grève s'est généralisée à .Milan. Les emplogés des chemins de fer ont aban-donné leur poste. i\éanmoins, dans un mee-ting tenu ce soir, on a décidé pour demain lu reprise du travail.

— Les diverses inaugurations d'Avran-ches se sont déroulées sans incident.

ittidi iwii (il''" '"">"1" lions cmfSm^MîWmiTTCorsavy quatre bûcherons ont disparu sous les eaux.

— .Mme Thomas et M. François 'Thomas, arrivtsde Clermont-Ferrand, ont clé inter-rogés par le juge d'instruction de Limogrs.

— Ce matin s'est ouvert dans le grand amphilh( dire de la Faculté de médecine de Paris le congrès de médecine française.

— M. Ikgnault. el le général Lgauteg ont eu une nouvelle entrevue avec Hcn Sliman, ministre des affaires étrangères du sultan, au sujet de la frontière algéro ma-rocaine.

— L'état de l'empereur François-Joseph est plus satisfaisant.

— // a été procédé dans le Finistère el les Côtes du .\ord à de nombreuses et bru-tales ecpulsions du clergé des presbytères.

— L'ne femme lue son mari à Sar/.euu. — Un sergent insulte gravement un offi-

cier à Lorienl. Mardi 15 Octobre. — Le Conseil des

ministres s'est occupé du Maroc et des inter-pellations déposées.

— Le gouvernement demandera aux Chambres un crédit de si.c millions pour les départements victimes d'orages ft d'inonda-tions.

— Le n" 1.672.08:) de la Pochette Na-tionale gagne 100.000 francs.

Mercredi 16 Octobre. — La sûreté a arrêté ù leurs domiciles six des signataires

du dernier manifeste invitant les couscrits à déserter.

— On signale encore de violents orages et des inondations dans le Midi.

— Ce matin s'est ouvert à la Bourse du travail de J'aris le deuxième congrès du syndicat national des travailleurs du gaz.

— La rentrée des cours et tribunaux a eu lieu aujourd'hui sans solennité, sans enlrain, dans le décor d'une journée plu-vieuse.

— Une conférence internationale d'ar-mateurs a eu heu à Londres pour examiner les moyens de défense à adopter contre les attaques des meneurs socialistes ('ans ! différents porls.

— Lei nouvelles de la santé de l'empereur François-Joseph continuent à être rassu-rantes.

Jeudi 17 Octobre. — Les ministres ont tenu Conseil à liambouillel.

— M. Caillaux a déclaré que malqré les opérations du Maroc et les inondations du Midi, l'exercice 1907 se solderait en excé-dent.

— La sûreté a arrêté un des signataires du dernier placard antimilitariste.

— M. Ilriand annonce la préparation d'un projet tendant à retirer des églises et ù remettre dans les musées les objets d'arl religieux ayant une grande valsiir,*

— On signale dans de nombreu.x" dépar-tements de terribles inondations.

— Un voilier en provenance de Gibraltar a été saisi au Maroc pour avoir débarqué de la contrebande de guerre.

EL.\ T O U F E T Diziou ez -eo bet great al l a e r o n -

?i et) San-Vaze Montroulez . K e r -kent a pernp eur e oa ar jandarmiri var droat prest da vale ha da b e m p eur anier e c e n t dirag ar presbyter .

D: fonset ez -eo bet an i!or a lakaet an A o . Cure gant e ve le ien, er nieaz, pai^ eb poan , rag staget mad a oa an nor gi-nt dnoii p lanken , da lavaret g w e l l o c ' h daou dreust.

Ive iiaotred iaouank euz patronaj Sant -Jo«eph ho doent c 'houaiitaet difeii anee b e t e k ar p o c a t diveza hag an eb deuz out -ho a oue ie , a oa eat an deiz araog gant ho beleien ebars ar presbyter evit passeal an noz .

Kals a dud ivo a oa f'eut dirag an Iliz evit d i skwel d'ar laerotiet a zo e kas hou beleien er meaz deuz h o diez, penaoz na reent ket niad, hag a j o u m e c 'hoaz en ho ga loun eur ga -rante vraz evil an den a zo e ren h o n c ' h a l o n o u er mad.

G o u d e ma ez-eo great ar l abour d ivalo -ze a oac 'h eat o l l en Iliz evit pedi a kana me lod iou an A o . Doue en despet d'ar b o a n e ve great d ' e o m p . A n A o . Cure en ber k o m -zou en euz k o m z e t deuz pez e oa e paouez tremen hag en deuz roet da g o u m p r e n dan oll penaoz n ' e o ket v a r l e c ' h a n torf 'nourien a v i j e kaset ar jandarni in m e d varlec 'h an dud hone-it. G o u d e ezeo bet great ano fe -ren hag o l l e oac 'h kontri^ted p'e g w i r na hul lac 'h o b e r |)ez a v i je c 'hoant , da lavaret eo derc 'hel anee

[281 PROiVlENADES

A Travers le Pays de Morlaix (Hydrographie pittoresque

Miettes de Folklore, etc.)

C'est une s o r t e do pensionnat p o u r In i nce can ine ; el (|uelqu'uii qui veut » « monter d 'un toutou, ii'n qu'il s 'y n d i e s s e r , u r n - l - o n flil, il en aura au c h o i x pour peu d'arj^oal, ou luCmo p o u r n c n s'il a l 'heur dy pluiro à la p r o p r i é -taire (*}.

("1 Celle dame, doal il esl ipieslion ci-cles.tii» (iN" 4) n'csl [lias aa Juspic. Kilo a él(! remplacée par uue personne donl l î cliariW clie/. elle, s'exerce sur (les cnfanls abaiidonnéi. Sans Iruuvcr aucune-ment mal ce que faisait la première, je Iroavo admirable le rliîvoûcmonl (h Mlle Le Grand, ipii .s'intéresse à «ne quinzaine il'enfants qu'elle soigne, instruit et moralise.

Un peu en arrii're du Juspic, sur la léte même de la colline, (j'cst-ii-dire i 500 mftlres plus liaul à l'Esl, on volt, sur un espace de 4 0 à ro mOtres du Nord au Sud el 15 i ÎO métrés de l'Est il l'Ouest, des ruines, des décombres, des restas do murs par-fois épais de un métré, montrant encore le plan de six ou sepl pièces du rcz-de-chausséo, d'une tour accolée au coin S. 0 . « On dit qu'un m.inoir s'éle-•ail en cet endroit dans le trèt ancien temps ; et lo lieu s'appelle toujours " Castel-l'ic *'.

Le lieu nommé Juspic devait étfe sans doute, l'habitation du bailli ou lo lieu do la molle d'où l'on rendait la justice (jii.i, jurh et pic '/).

Ce castel était sur lo cdlé 0 . d'une largo voie (nn Allé Clas), chemin gaulois, qu'on retrouve depuis la r.roix-Loîac'h « au carrefour de Lestrézcc » jusque prés do I.uzuria, où l'on voit sur la branche Sud du Queffteul, lo " Pont-Camarat ' , composé de vieillos pierres plates et usées par 1 u. sago ; après quoi la voie antique suit, pendant quelques centaines de mètres la rive droite de la rivière, »e dirigeant, par sous Ker-an-Pronost, par Ker-Yvoasel Si-Fiacre, vers Morlaix, ou plutOt vers ]« " CMleau de itorlaix ".

V. Le Fumé (à 0 km do l'Ioui-iii) ; viliii}jo ipii 110 Tiiil, |)oui' ainsi d ire , (|u'u i iivou l ' o u l Inoiton ; nuti'Ct'ois tri'.s luiimo n (Muno dos piipelerios ilout les liàiiuiuiits, la plupart dùlnbros , se xoiuul nu l'oiid du lu vallùu.

VI . L(!S jiiiimleries ('e (lliic'/diin s o i i t a h a u -donnùes depiii< uu pou m o i n s de v ingt nus.

L'iiidu-.ti'io du pnpior l'ut t i r s p r o s p è r e pendant pros d 'un siùi^io, s u r los b o r d s du QuefUeul. Au dùl)ut tous los moul ins d e p u i s Luxnriii ot Letiiaifliou j u s q u ' à la Pliiinc (u ' e s t -à -d i r c dopuis lo moulin do (.Uipitouiic, iusMu'au mouliu d<; l'onliin — plus do tro is Kiloinotros compt.iut uno douxaino do m o u -l ins) s 'étaient mis à fnii'o du piipioi'. .Mais un hoau j o u r , l 'un d o s [ japotiors (lo f,'i'uud'|)6i'0 ù M. Andrioux) acoapnni pou à pou toutes c o s petites t'al)i'i(iuos part icul iéros ; et il finit pur f o n d e r cotto g rande jinpaterie do (Une'-lilnn qui employait p lus ieurs uoiilninos d ' o u -v r i e r s . — L o s ouvr io i ' s papot iors , qui avaient p r i s ( j e no sa is p o u r q u o i ) siiinto-Aiino p o u r patrouno, so réunissniont . |)our leur pardon annuel {\o j e u ilos papetiers) à St-l"'iac,i'c, en l ' I our in , dont la cliupollo contenait uno Sle-Anne r o n o m m é o (v . S o c l . XI I I , iNolo 14). — P lus tard ;il y u peut -être uu ((uart do s i è c l e ) le Dircc taur d o la piipelerio lit c o n s i r u i r o a u p r è s do la Pupolor io , s o u s los g rands c h ô -nos qui donnent à cette partie de la val lée un uspcot si ugréiiblo cl si p i t t o rosquo , un petit sanctua ire , dédié à In patronno dos l i re tons en général , c l a o s pupotiors do Glnc'lilaii en port icul ior .

VII. Glitc'lilan (on prononce aussi GUistan) ; v ieux v i l lage , ù 4 Itlin. uu S . l'î. do P leyber . Il est por che s u r un plateau, au haut d o s b o i s du m é m o n o m .

— A 400 métros nu N . , dans los taillis est uno g n i n d o i i ior io qui d o m i n o ù uno ([uaran-laino do métros do linutoiir. In valloo ilo Glnzlnn (ou (llno'hlnn) ; elle no r e p o s e s u r s e s sup|»orts que par sa partie pos tér ieure , ot f o r m o un admirablo abri sous roche ijui a

en h o diez memez - t ra , en despet d 'ar zoudardet digaset a e n e b d ' e o m p .

Da echui a lariii eur g o m z benag . Mantruz e o g w e l traou er g iz - se hag mar karche an o l l artizanet k o u m -pren pez a v e great na ro fent ket h o m o e c h o u da ganaillez v e l C loarec a tud deuz e seut, med da dud a o u e -fe difen interest an o l l .

L A O U AN D O R N E R .

Tr'-'IIIOOCOM

Dan.s son très intéressant rapport au Comité de préservation, du Bre -ton, de l 'Assoc iat ion b re tonne notre éminent compatr io te M. Val lée , écri -vait en note et a v e c raison :

« Sur une fon le de points de la Bretagne , nos maîtresses d 'éco les , nos religieuses surtout, se sont ap-pl iquées , et ont réussi à persuader aux mères l)retonnes, q u e l l e s de-vaient faire en français la première éducat ion de l 'enfant . L e s enfants bre tons sont ainsi débretonnés , dé -racinés dès le be r ceau p a r l a mère de famil le e l le -même. — Il n'est pas j u s q u ' à l ' a b a n d o n des costumes tra-di l ionnels qui ne contr ibue à entre-tenir cette dép lo rab le i l lusion qui consiste à laisser cro ire aux enfants qu' i ls sont d 'une autre classe que leurs parents et b ien supérieurs à eux. Cela est — douloureusement — fraj jpant en Bretagne , surtout dans les départements des Côtes -du-Nord et du Finistère où l ' é co l e antibre-tonne, impose le c h a n g e m e n t de costumes c o m m e un auxil iaire très puissant de la m é t h o d e de dérac i -n e m e n t » Hé las ! peut -on c o n c e -v o i r do la part d 'éducatr ices qui de-vraient être au contraire des gar -diennes nées de la tradition et les admiral)les semeuses de la F o i et du Patriot isme dans les âmes, une parei l le et aussi cr iminel le incons -c ience ! A quo i tient d o n c cette rage de se faire les meil leures auxi-liaires de nos malfaiteurs de g o u -vernement dans la dénationali -sation de notre malheureuse patrie, la Bretagne et la démoral isat ion de nos compatr iotes . Car , il ne faut l)as, s ' y t romper et personnel lement , nous ne c o m p t o n s plus les malheu-reuses jetées sur le p a v é de Paris ou des grandes vil les, qui, depuis dix années, en venant près de nous sol l ic iter une ])lace, lui secours ou un rapatriement, se répandaient en larmes et parfo is m ê m e en malé -dict ions contre les éducatr ices in-consc ientes qui, eu leur consei l lant de ([uitter leurs costumes, sous i)ré-texte de se mieux p lacer uu j o u r , les avaient ainsi tout b o n n e m e n t

je t té dans le ruisseau. Q u e nous sommes lo in du temps où le vénéré M g r DAVID, évêque de St -Brieuc , di.sait a v e c tant de c la irvoyai ic ( ; : « L a langue et la F o i sont sœurs en Bretagne . V o u s ne p o u v e z porter atteinte à la première sans menacer de détruire la second^». L a Bre tagne sans ses traditions, c 'est la Bre tagne l ivrée de toutes parts à l ' impureté et à l 'anarchie . »

Q u e si dé jà depuis quelques an-nées, le c œ u r de tous les patriotes bretons , saigne p r o f o n d e m e n t à c h a q u e constatation de faits mul -tiples de ce genre que jiar dis-crét ion et par b ienve i l lance p o u r tant d ' é co les qui sont leurs, ils n ' o n t pas v o u l u signaler, il est des heures o ù devant le f léau grandissant , il n 'est plus ])erniis de se taire. A l 'heure o ù 'existence m ê m e de la Nat ion est en j eu , c 'est une ob l i -gat ion, quo i qu'i l puisse en coûter parfo is , est de j e ter le cri d 'a larme et de rappe ler au devo i r c o m m e au b o n sens les compatr io tes égai'és, qui sacrif ient les traditions de la Pa -trie a v e c une si be l le insouciance . C 'est ce qu ' ont c ompr i s cette se-maine les cathol iques Vannetai.s, réunis au c o n g r è s diocésain, qui dans un magni f inue élan, r épon -dant à l ' appe l de leur vai l lant évêque M g r G o u r a u d , ont v o t é à l 'unanimité les, trois v œ u x ci -des-sous que nous av ions l ' honneur de leur présenter, à l ' o c cas ion .de l ' exa-m e n de la situation des éco les l ibres dans le M o r b i h a n :

L e c ongrès , « 1" Cons idérant que s'il est in-

dispensable que les enfants bre tons apprennent et sachent le fi-ançais, il est n o n moins nécessaire qu' i ls sachent leur langue nat ionale : le breton, émet le v œ u que dans toutes les paroisses bretonnantes , l 'ensei-g n e m e n t du français soit d o n n é par la m é t h o d e b i l ingue ;

« Cons idéran l que les ensei-gnements fournis par l 'histoire nationale bretonne et les exemples de ses saints et de ses héros ne peuvent que d é v e l o p p e r dans les jeunes générat ions l ' intensité de la foi et un ])atriotisnie désirable , émet le v œ u (jue l 'histoire de Bre tagne soit enseignée aux enfants dans toutes les éco les l ibres du diocèse .

« Cons idérant qu ' i l impor te d ' enrayer ])ar tous les m o y e n s pos -s è d e s l ' émigrat ion et la démoral i -sation de la jeunesse bre tonne , émet le v œ u que toutes les éco les s 'ap-plii juent à faire a imer et conserver par les enfants les b o n n e s tradit ions familiales et en part icul ier le cos-tume national breton.

Sa grandeur M g r G o u r a u d a ter-miné. 'e C o n g r è s en déc larant qu 'e l le

espérait b ien que les v œ u x émis ne seraient pas lettre mor te et ( ju'elle y tiendrait la main. N o u s n 'en doutons pas p o u r notre r é g i o n Morbihannaise . Mais ce n'est pas là toute la Bretagne , et nous ne sau-r ions t rop souhaiter que cet exemple fut suivi dans les autres diocèses de Basse-Bretagne où leur réalisation serait surtout urgente .

E t puis, qu' i l nou.s soit permis d 'en ap])eler au b o n sens et au pa -triotisme de tous nos com])atriotes p o u r les suppl ier de ne plus se lais-ser entraîner par ce vent de fo l i e qui les pousse à la débretonisat ion et à renier leur p r o p r e pays . Jad is en H o n g r i e , c inq E c h e q u e s , les der -niers représentants de la langue , réussirent à la faire renaître et à la sauver . N o u s s o m m e s 1.200.000 bre -tonnants , nous laisserions-nous dé-naturaliser par l ' inconsc ience de quelques égarés, qui ont la pré -tention de ne faire de nos enfants que des modernisés stupides. V e r r a -t -on e n c o r e désormais et de p lus en plus, c o m m e dans b e a u c o u p de n o s g ros bourgs , les enfants des bre tons les plus honorab les , quitter, par fo i s m ê m e aussi, leurs parents, nos cos -tumes nat ionaux si d ignes o u si r iches, p o u r s 'a f fubler honteusement à la m o d e des Bat igno les ou de C o u r b e v o i e ? Puisse le b o n sens ] )ublic mettre b ientôt un terme à semblab le aberrat ion et notre terre de Bre tagne avo i r la g lo i re de tou-j o u r s demeurer e l le -même.

D E L ' E S T O U K B E I L L O N .

D é p u t é du M o r b i h a n .

LXFORMATIOMS

La Police Municipale et Rurale en France

Les Nomades en France

M . C l é m e n c e a u , prés ident du c o n s e i l , v i ent de charger M. H e n -n i o n , directeur de la sûreté générale , d ' é laborer un p r o j e t de la p o l i c e munic ipa le et rurale en France , en tenant compte , d 'une pari, des droits et des devoirs^ de l 'Etat en matière de p o l i c e générale et de p o l i c e jud i c ia i re ; d'autre part, des dro i ts l ég i t imes qui rev iennent aux munic ipa l i tés en ce qui c o n c e r n e , dans l 'étendue du territoire de la c o m m u n e , le maintien du bOn ordre et de la salubrité pub l i c s .

M. H e n n i o n devra, en s 'entourant des c o m p é t e n c e s nécessaires , e x a -miner les m o y e n s d 'arriver à une plus étroite c o o r d i n a t i o n des d i f f é -rents organes de la p o l i c e m u n i c i -pale, de la po l i ce rurale et de la gendarmerie .

Il est chargé de préparer , en mêmeteiTips, un pro je t réglementant la c irculation sur notre territoire

des n o m a d e s français et étrangers . Affranchissement des imprimés

en numéraire

L e Ministre des travaux pub l i c s , des postes et té légraphes vient d e prendre un arrêté suppr imant la faculté de l 'af franchissement en n u -méraire p o u r les papiers d'affaires et les échant i l l ons , ainsi que p o u r les envois d ' impr imés n o n p é r i o d i -ques c o m p r e n a n t m o i n s de mi l le ob je t s .

La c o n d i t i o n du bénéf i ce de ' ' - i f -f ranchissement en numéraire e s , s u b o r d o n n é e à l ' observat i on d e d e u x c o n d i t i o n s pr inc ipales ;

I» Présentation des bandes , é t i -quettes o u e n v e l o p p e s à l ' app l i ca -t ion préalable du t imbre P. P . (port payé ) , contatant l 'a f franchissement ; .

2" D é p ô t ultérieur des envois g r o u p é s et enliassés dans les c o n d i -t ions déterminées par l 'administra-t i o n .

L e s Enfants d e G e r g o v i e

C e s Enfants de Gergooie — d o n t les frères T h o m a s f ont partie — s o n t e n c o r e l ' ob je t de que lquesques t i ons .

Es t - ce que cette Lo2;e, n o u s de -m a n d e - t - o n , ne posséda po int , au temps du général A n d r é , un V é n é -rab le capora l c o r d o n n i e r qui fit bou leverser toute la garn ison de C l e r m o n t ?

Est-ce que ledi t V é n é r a b l e , c a -poral c o r d o n n i e r , ne fit pas d é -p lacer de n o m b r e u x o f f i c i ers , y c o m p r i s le général Tournier , c o m -mandant du c o r p s d ' a rmée ?

Est-ce que les ministres d 'au jour -d 'hui , a lors sénateurs o u députés , n 'approuvaient pas toutes les mani -g a n c e s du Vénérab le c a p o r a l c o r -donnier ?

A toutes c e s quest ions, c'e qu'il faut r é p o n d r e .

O n peut j u g e r par là de la d i -gnité et de la mora l i té des F . ' . - M . ' - .

Les frères T h o m a s se t rouva ient bien dans ce mil ieu.

Les inondations dans les Pyrénées-Orientales

L e s dégâts dont o n c o m m e n c e à p o u v o i r mesurer l 'étendue dans le département ?ont i m m e n s e s . D a n s une m a i s o n , huit personnes o n t été surprises pendant leur sommei l et n ' ont eu que juste le temps de s 'en-fuir à p e m e vêtus. D a n s une autre où se trouvaient i i personnes , il a fal lu ouvr i r les c lo isons à coups d e h a c h e p o u r permettre a u x eaux de s 'écouler . Dnns le Ruf ferrer , le c a -davre d 'un c h a r b o n n i e r a été t r ouvé . D e u x habitants manquent . O n craint qu' i ls ne se soient n o y é s .

A C o r s a v y , un o r a g e très v io lent s'est abattu sur le territoire de cette c o m m u n e . L e s dégâts causés par la t r o m b e d'eau sont c ons idérab les . A S t -Cypr i en , t ous les habitants se sont ré fugiés dans les cafés o ù ils ont passé une partie de la nuit. A T o u t a v e l , la r iv ière V e r l o u b l e d a d é b o r d é ; un charretier et s o n at -

• li\ corl i i inomeut élro utilisé p r los p remiers liabilauts do lu c on t rée .

VIII. 1,0 Moulin-Rowie (i\ 1 km. '>. do PI lui'iii) ; co moul in , priinilivoinoiil moulin îi blé, \n\i» piiputcric, no m.iicl io p lus , ainsi qu 'un g n i n d n o m b r e do COU-K qui s o n t on amont ot ou nvnl.

Viei l le habitation du X V I l l " s i è c le . I X . G/'Jae'/;-.tA?o< (à .'i km. , S . do P loybor ,

ù 5 k lm. K, do Ploun^our) ; vioiix v i l lage s u r un plateau, nu d e s s o u s duoue l sont los s o u r c e s du ru isseau do Ho/.-.Vi-Cliiint ( = la Huila h r.'irgeiU. Pour( (uoi ' ! . . . ) . t>e n o m d é -s ig i io aussi îin vieux polit v i l lage , au f ond do bi vallée el au pioil (oôtil 0 . ) du rox do o o n o m , Croiich = hauteur, haut é p é r o n , iiiéot — m o u t o n .

X . Trongô, ( lour Triion-Gol]', (à 5 k m . K. do P louuéour ) ; grand vi l lugo situé sur nn haut rnri, entre la vallée ot un vallon S. nflluont.

Sur In ponte K. , un peu b o i s é o , qui d o s -coud nu Qnefllout en f «oo do la plaine on l O -mar(|no un certain n o m b r e do mégal i thos , — Traon = bas , f ond , va l loe , — Golt — inaro-chal . ou f o r g e r o n .

X I . Pun-Lun (à G k lm. Mi O . do Piourin) ; grand v ieux mano i r , ancioii cho f liou d 'un d o s sept marquisats do P iour in . IVosl ac tuo l lo -moul un grand el l o n g c o r p s de l o g i s du XVI1° s i è c l e , terminé uu N. par uu pavil lon |ilus nncien.

(.'.our f o rmée à l 'H. " p o u r so g a r d e r dos l o u p s ' ((ui étaient e n c o r e nssoz n o m b r e u x dans les e n v i r o n s , il y n sou lomont uno v i n g -laino d 'années , — Dnnsoetto c o u r est un j o l i v ieux piiils ; g r a n d s j a r d i n s enclôt» a

Do g r n n d s b o i s et dos i nb ines entourent cotte m a i s o n nob le et s e s d é p e n d n n c e s .

Au bout d 'une allée de 200 m è l r c s e n v i r o n , nu N. E . 80 t i o u v e la chapel le mnnor ia lo , d e s s e r v i e ac lue l lomont par un chflpelnin, d o -peudnnt dé M. te Marquis do Loxtic'h. C 'est u n é d i l l ç o qundri lntorol , a s s e z grand ; entrée

pr inc ipale au coté S . , nutre porto au eôté E . , autel au levant.

Elle était nutro fo is dédiée à Snln l - I î c rnard ; aotuel lemont à .N. 1).

XI I . Dans lo bas do In graudo prair ie , au -d e s s o u s de la cliapollo O. et à la naissanco d 'un polit vallonnet i|ui dosec i id à la r ivi i ' re , ost la Fontaine St-liarnurd, el d o u x lenn, o u lavoirs.

On y venait nutre fo is j u s q u e du fond du Ti 'è ( !orrois en pé lér inago . Ou la vidait a v e c une coquille St-,lii(:qiies poin ' g u é r i r les e : i -l'aids do In mnln<lio .\v. Iiingi.is.

XIII . Crx-CoaL (i\ .') klm. l / i à l'O. do Plouri i i j ; ('.oz-(^ont n 'es l plus uu hois, nu m o i n s dans uno b o n n e partie do s on é tendue ; 0 c s l line i m m o n s o garonno nue qui s 'étend sur un grand plateau è lové , entre les val lées du Hodislor cl du Queflleu' ; c o pbitoau est In iversé par In route ilo P loyber au Clo î tre .

X I V . O'étnil nutro fo is le moulin Diinal du territoire do Leslréxco ( v . Sect . X i V , Note 0) .

X V . Coiil-\on (n 5 km. . >0 do P iour in ) ; v i e u x vil ingo sur un éperon ([ui ao detiicho du pied do Uoc 'h - l . édnn et s ' avance s u r un haut vnllon nflluont du ( jne f l lout .

Coul-Vcu — bois, blnnoVoubois do In pierre ?

X V I . Ménex-nr-Grinek (montngi io (|ui s ' é l ève sur In partie or ionlnlo do P lounéo i i r -Ménez, ot qui l imite ( coté N . ) In vnlléo du Uoleq ) .

Un dos s o m m e t s los p lus é l evés du ménez ar ( I r inok s 'appe l le " I toc 'h au Aoi ir " = lo rocher do I Ur. Plounéour-Mvnex tirerait lui-m ê m e son n o m do cotto pnrlicnlnritè : l'Iou — |ilebs p l éb i s , néour, p o u r iin-tiour l ' or , m é n e z = la m o n t a g n o .

XVII. 1,08 lioehors du Heleq (à 4 klm. I 2, K. de Plounèour) ; co sont doux sortes d'ilols rocheux et boisés qui s'élévont subitomcnl du fond do la valloo, ot semblent vouloir arrêter lo cours d'eau. C-os positions

durent paraître l 'avoiabics (au b o r d d 'une eau c la ire el naturellement fortifiés) aux p r e -m i è r e s poi iulal ions qui arr ivèrent en c e s p a r a g e s . .

On r e m a r q u e p l u s i e u r s abris sous roches sur les f lancs du r o c h e r le p lus p r è s du v i l -iage appelé " Bo i s du Ueleq " . at d e s méga-lithos uu pied du r o c h e r qui e s l un peu en nmonl , dominan l lo Vii-ux mouliu.

X V I I l . h'euneut {ei\ P l o u n è o u r ; ù 2 k m . 1 2 à l 'E, du n e l e q ) , dès ignni l autre fo i s d e u x m o u l i n s : celui qu i f onc t ionne e n c o r e , avec son tour, c l celui qui es l abumlonnè , à 50 mètres on aval.

A partir do Kounout et en remontant jusqu 'au branchement des ruissonux de 'llrion ot du lUleq, ( c ' o s t -n -d i ro pendnnl 300 métros) c e ne sont que b l o c s grani t iques b izarrement ( l osés nu fond do la valleo ot dans lo lit m ê m e du Qucflleul ; on dirait d o s dolmen sans leur.s s u p p o r t s el des menhir t ombés e o u o h é s d a n s tous les s e n s .

Sur los deux cù lés et aux tlaiics do la vnlléo, uno domi -douza ino d'abris sous roches bien caractér i sés ; c l , s u r les d e u x hauteurs ( ui r o n s e r i o n t , d 'autres b l o c s i m m e n s e s ( ont los pos i t ions produ isent uu s ingu l i e r olVol. .lo no s o i n i s pns étonné q u e cet endro i t nit été uno s'alion prôhistori<]ue. Keuneut — b o i s (dnns lo s e n s do combustible).

X I X k'er-Gillot (à k m . N. 0 . le (• . lo i lrcn- / k m . S . 0 . de Piour in) ; v i e u x v i l l a " e n In nuissanco d 'uu hnut vol loni ie l i ui prend sa s o u r c e au milieu d 'une réunion ( 0 m o " n l i i h o s qui semblent nn c r o m l e c h détér ioré , cùté N . de la rou lo do Clo î tre à lu Plaine.

XVII

Le riii.sspiui de Coal-Losquet (i\c Voul-liiouon coulluont à lu Sourcej (afilueut de 7 kiloni.)

1. (R. IJ.J Après Le Fumé el Poullaouen,

lo ruisseau remonte sous les hauteurs qui portent Peii-ar-Ouinquis { '). Les garen-nes de Iver Ivoai, celles de Coat-Luzec, les terres de Uoz-ar-Belloc (1), puis, après un coude extérieur vers le S., i arrive au moulin du Pré (Milin-ar-Prat), près du-quel conilue lo ruisseletde Lenn-Vras (2).

11. (U. n.J Ku amont de son conlluent avec lo Queflleut le vallon, qui devient étroit ol très pittoresque, contourne les hauts bois el sapinières de la Lande (ù M. Andrieux), j e s bois de Kor-Morin (*'; et suit dos garennes qui en dépendent, puis les hauteurs (garennes et laillis) de Coz-Milin, et celles do Donnot, après quoi, de grands bois-taillis dépendant de Coat-Losquet, les longues et hautes garennes rocheuses,- parfois couronnée:, de maigres taillis, qui dominent îllouzec (3), el enfin sur les llancs N. 0 . des hauteurs de Ty-Glas, des boiniuets de grands vieux arbres ol des rabines qui cachent Coal-Losquet.

(A Suivre).

l") 11 reçoit tout de suite de ce cùté le vallonnet mii lui amène l'eau de l'eunteua ar Yeôt, sous Ker-lîlarquer : il ) a l i en elTet, à moitié enfoncées dans un bourbier, trois ou quatre jolies auges. <c Veiil » , en granit, de forme ronde, 1 m, 50 de diamètee et 0 m. 60 de profondeur qui servaient autrelois à faire la lessive, aux liabilants des en-virons.

.i"i> Aux environs de Ker-Morin on trouve dans le sol de nombreuses scories. . . Y a-t-il eu à cet endroit, un liaul Faiirncou 'i

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L'ECHO DU FliVlSTERE

te lage ont faill i être empor tés par la crue . Toutes les v ignes qui b o r d e n t la r iv ière ont été inondées . A u B o u l o u , l 'usine é lectr ique a été i n o n d é e . U n habitant a failli périr . A Elne, une dame a failli périr dans sa c a v e subitement envahie par les eaux.

A la commission du budget. — Le déficit

M . Cai l laux. ministre des f inances, a été entendu lundi après-midi par la C o m m i s s i o n du budget sur les m o y e n d'établir l ' équi l ibre du p r o -jet de budget p o u r I90S.

D 'après ses caluls , il y aurait un déficit de 28 m i l l i o n s à c o u v r i r , diî jusqu 'à c o n c u r r e n c e rie 16 mil l ions aux c h e m i n s de fer (d iminution de r e m b o u r s e m e n t s o u plus grand appe l à la garantie d' intérêts), 4 mi l l ions et demi de dépenses résul -tant de l o i s votées à la fin de la sess ion dernière , etc.

Le ministre déclare qu'il no v o u -drait pas c réer d ' impôts n o u v e a u x p o u r ces 28 mi l l ione . Il annonce qu'il proposera de revenir au s y s -tème d 'espacement du payement des primes à la marine marchande , r epoussé à la C o m m i s s i o n et p o u r le surplus à dos m o y e n s de t réso -rerie.

En r é p o n s e à d ivers députés , il a fait connaître qu' i l attend les r a p -ports des préfets pour préparer le pro je t de loi à soumettre à la r e n -trée, de.stinée à accorder des secours aux popu la t i ons v i c t imes des inon -dations.

Interrogé sur les dépenses résu l -tant de l ' expédi t ion du Maroc , il a déc laré que fin septembre on n'avait pas dépensé plus de 2 mi l l i ons et demi p o u r la guerre en dehors des dépenses normales d'entretien des troupes de terre.

En ce qui c o n c e r n e la marine , les rense ignements nécessaires ne sont pas e n c o r e réunis.

Suppression des aumôniers de lycées

L e C o n s e i l d 'administrat ion du L y c é e de C h e r b o u r g , s'est réuni p o u r dec ider s'il y avait o p p o r t u -nité à maintenir o u suppr imer les aumôniers dans les lycées de l 'Etat.

Etaient présents : M M . Leneveu , sous-préfet ; Mahieu ,député , maire ; L o h e n , Féron, D e l a g a r d e , conse i l -lers munic ipaux ; L a n g l o i s , prés i -uijnt de la C h a m b r e de c o m m e r c e , et B e r s o n a v o t é p o u r le maint ien et s 'est é l e v é contre le v o t e émis en faveur de la suppress ion . C ' e s t là un acte c o u r a g e u x , venant d 'un fonct ionnaire .

Le prix des dégrèvements Il nous a paru curieux de dresser le bi-

lan des impôts nouveaux établis en France depuis trente cinq ans. et de mettre en regard celui des dégrèvements opérés de-puis trente-cinq ans.

Voici quel a été le résultat de ces re-cherckes.

Impôts Dcgrè-nouveoux . vements.

Contr. directes.. 85582-188 96-208oi7 Enreg. et timbre. 248-208000 02y08500 Taxes s. le revenu 34297000 20000 Douanes 283801030 183580000 Contrib. indir . . . 543748332 396333939 Postes et télégr.. 2i408243 99630241

Total 1213043723 840913247 Donc, pendant qu'il déchargeait les

contribuables de 840.913.237 francs d'im-pôts le gouvernement républicain les imposait à nouveau de 1.213 043.723 fr., soit en chiffres ronds 374 millions en plus.

Par pitié qu'on ne nous dégrève plus ; c'est trop cher.

Tirages financiers VUle de Paris 1869 •

Le numéro 393109 est remboursé par 200,000 fr.

Les quatre numéros suivants .sont rem-boursés chacun par 10.000 fr.

413.184 7 4 2 . 6 6 6 . 6 0 1 662.267 Les dix numéros suivants sont rembour-

sés chacun par 1.000 fr. 238032 19399 667374 623680 372133 67509 603212 490249 13900^ (>0309

lions à lois du Canal de Panama Le numéro 17647Wi gngne 250.0(K) fr. Le numéro 882965 gagne 100.(H)0 fr. Les numéros 969441 et 37î)390 gagnent

10.000 fr. Les numéros 1.Î07303 et 899721 gagnent

3.000 fr. Les cinq numéros suivants gagnent cha-

cun 2,000 fr. 1700324 33073 1299131 39.32203 1172917

Cinquante autres numéros gagnent cha-cun 1.000 fr.

l A RÉPUBLIQUE A C T U E L L E

J U G E E PAR UN RÉPUBLICAIN

De la République Française : C l é m e n c e a u a dit à Amiens :

• S o u s le r é g i m e im{)ériai, q u i c o n -que ne se soumettait pas au maître se voyait traiter en malfaiteur public, menacé dans ses m o y e n s d'c.xistoiico, traqué de toutes parts, persécuté j u s q u e dans ses amis. « Nous ne savons pas si c'est vrai : nous n'y étions pas. Mais nous savons — parce quo nous y s o m m e s — qu'il existe un rég ime oi'i ravancement est refusé aux fonctionnaires parce

que leurs parents vont à la messe, où les secours sont supprimés aux vieux soldats parce qu'on l'-s s o u p -çonne d'avoir voté.sans discernement où les c ongés de moissons sont d is -tribués lar les préfets, selon le degré d 'orthodoxie de ceux qui les deman-dent . . . Ce régime n'est pas l ' E m -pire, ou du moins il n'en porte pas lo nom.

LA BANDE THOMAS ET t La bande T h o m a s , venant de

C lermont , a été é c r o u é e à la mai.«on d'arrêt do L i m o g e s

M. Cambour'*, juge d ' instruction de cette vi l le , s 'est déjà mis à l 'étude du doss ier de cette curieuse allaite. Déjà le bruit court que parmi les personnal i tés c o m p r o m i -ses, il en est une fort c o n n u e à L i m o g e s qu 'on peut c o m p t e r parmi les m e m b r e s de la bande Thomas .

Tandis que T h o m a s continue à nier tous les vols qui lui sont r epro -chés , s<iul'celui de la chasse d ' A m -bazac (Haute -Vienne) , les doss iers affluent tou jours au parquet de C l e r mont . Il en vient du N o r d , des Pyrénées -Orienta les et m ô m e de l 'étranger. C'est ainsi qu'hier, M. Combes, substitut, a reçu toutes les p ièces relat ives au c a m b r i o l a g e d 'un château dans les env irons d O s -tende.

O n lui a e n v o y é , d'autre part, une liste d ' ob je ts v o l é s , dans la nuit du 22 au 23 juin , à l 'église de B o u r b o n - L a n c y ( A l l i e r ) : un osten soir en argent doré , 90 centimètres t ige formée par un ange tenant un solei l dans sa main droite ; une custode argent ; quatre burettes p o u r b a p t ê m e ; une c o q u i l l e p o u r baptême ; une cro ix de chano ine argent d o r é ; un plateau argent doré le tout représentant}une valeur de 13,230 rr.

Ces o b j e t s ont été re tro ' ivés récemnient dans un b o i s près de C r e c y - s n r - S o m m e , et restitués au curé de B o u r b o n - L a n c y .

La découver te des v o l s de T h o nias a attiré l 'attention des parquets de p r o v i n c e sur des vo l s qui ont été c o m m i s l'an dernier dans des c i rconstances identiques.

M. L e c o m t e , j u g e d'instruction de N a n c y , a e n v o y é aux juges d ' ins-truct ion de C l e r m o n t Ferrand et de L i m o g e s une n o t i c e contenant la liste des o b j e t s vo l é s .

Interview d'un acheteur

M. Henri de Lannoy , rentier, 3 1 , rue de Londres , à Paris , c o l l e c t i o n -neur d ' ob j e t s de m o y e n âge, est v e n u à la Sûreté déclarer qu ' i l était l 'acheteur de n o m b r e u x objets vo lés par T h o m a s .

V o i c i les intéressants renseigne-ments qu'i l a d o n n é s :

En 1905, il parcourait la France, quand au Puy , il fut présentée à M. F a l c o n à qui il acheta un objet .

En 1906, M. de L a n n o y reçut à Paris la v is i te d'un sieur P. D u b o i s instituteur libre au Puy , disant se présenter de la part de M . F a l c o n pour lui of fr ir des o b j e t s du culte ayant appartenu à un couvent de frères de Monis t ro l .

D u b o i s se disait lu i -même ancien frère des éco les chrét iennes . M. de L a n n o y lui acheta a lors , le 26 jan-v i e r 1906, d e u x reliquaires anciens à 4.000 francs l 'un et alla en pren-dre livraison à l 'hôte l Ross ini , rue Ross ini , o ù D u b o i s était l iescendu et où il paya son acquis i t ion .

Le 16 d é c e m b r e suivant, Dubo is rev int à nouveau et présenta à M. de Lannoy des ob je ts anciens. M de Lannoy en acheta p o u r 8 . 0 0 0 f rancs le j o u r m ô m e et p o u r 10.000 francs , le 2G du m ê m e m o i s , igno rant que ces ob j e t s provenaient du c o l c o m m i s en N o v e m b r e au musée de Guéret .

• A u c o m m e n c e m e n t d ' A o û t 1907 D u b o i s a écrit à M. de Lannoy une lettre dans laquelle il lui demandait de passer le vo i r à C lermont -Fer rand. Il lui donna a lors sa véritable identité : A n t o i n e T h o m a s , indus-triel, boulevard P a s t e j r , di>- ant que D u b o i s était son pseudonime hab i -tuel.

M. do L a n n o y alla d o n c à C l e r -m o n t dans le magasin de la maison T h o m a s et C i e , fabr icanisde tonnel-lerie , ense ignes en relief , occupant quatre ouvr iers .

Etonné 'le vo ir un ancien Frère des é c o l e s chrét iennes devenu ton-nel ier , M. de Lannoy prit des ren-seignements et apprit ainsi que T h o m a s était un personnage ii;-fluent, grand électeur et ami int ime de M. G u y o t Dessaigne.

Surpris de lui vo ir des relat ions aussi importantes , il retourna c h e z T h o m a s quilui présenta u n e c o l o m b e dont il refusa de faire l 'acquisition.

Kn dernier l ieu, au m o i s de s e p -tembre dernier T h o m a s vint à Paris, descendit à l 'hôte l de la V i c to i re fit appeler M. do L a n n o y et lui pré-senta la fameuse chasse d 'Amba/ .ac dans une caisse en bo i s blanc. M. de L a n n o y refusa de l 'acheter et T h o -mas disparut.

Ne vou lant pas garder dans sa

c o l l e c t i o n des o b j e t s provenant de vo ls , M. de Lanno i les a mis à la d ispos i t ion de M. B l o t qui va l es e n v o y e r au musée de Guéret.

CHRONIQUE RÉGIONALE Nominations dans le Clergé

Par d é c i s i o n du 5 o c t o b r e , ont été n o m m é s :

Curé doyen de P o n t - C r o i x , en r emplacement de M. le c h a n o i n e T é p h a n y , démissionnaire , M. Picard recteur de St -Thur ien ;

Recteur de P l o u g o n v e l i n , M. Le M f u r , recteur de L o p e r h e t ;

Rec teur de Loperhet , M. Roudaut ancien recteur de Lababan ;

Recteur de Poul laouen, en r e m -placement de M. C o u m , d é m i s i o n -naire, M. Jaouen , rec teurde Tréouer-gat ;

Rec teur de Tréouargat , M. O l l i -vier , v ica ire à Cast ;

Recteur de Guerlesquin. en r e m -placement de M. K é r e z ô o n , démis -s ionnaire . iM. Castrée, professeur au Pet it -Séminaire .

Professeurs à l 'Institution Saint-V i n c e n t de Paul à Q u i m p e r ; MM. G a o n a c ' h Jean-Marie , l i cenc ié è s -lettres; Bédér ic , j eune prêtre de Q u i m p e r ; Perrot , j e u n e prêtre de Châteaulin ; Le G a r r e c , jeune p r ê -tre de Douarnenez .

Pro fesseurs à l ' éco le Saint -Yves : M M . Boucher , jeune prêtre de Lan-derneau ; Paubert, v ica ire à Lennon.

A l 'école Saint -Louis , à Brest ; supérieur, M. Le G u e n , ancien di-lecteur de l 'externat Saint -Joseph, à Morlaix ;

P r o f e s s e u ' s : MM, Le t juern, an-cien professeur au Pe t i t -Sémina i re ; C a d i o u , v i ca ire à P o n t - l ' A b b é ; Cozanet , v icaire à Landerneau ; Bastard, p r é c é d e m m e n t v icaire dans le d iocèse de Saint-Brieuc ; A b i l y , j eune prêtre de Brest ; Mazéas, j eune prêtre de P louescat ; Sa lou , j eune prêtre de Landivisiau.

Professeurs à N o t r e - D a m e de B o n - S e c o u r s ; MM. G o u r l a o u ë n , j eune p iè t re de Lesneven ; Coeffeur diacre.

V i c a i r e à Pont l ' A b b é , M. R u p p e , j eune prêtre de Spézet ;

V i c a i r e à Landerneau, M. V é t e l , j eune prêtre de C a r h a i x ;

V i ca i re à Sa in t -Jean -Tro l imon , en remplacement de M Y v i n e c , a p p e l é à l a d i r e o à o n de l ' é co l e libre de Plounéour-Lanvern^ M. Le Dant , ancien professeur à l 'externat Saint-J o s e p h , à Mor la ix ;

V i c a i r e à Cast, M. Kerve l la , v i ca i re à P l o u é g a t - M o y s a n ;

V i ca i re à P l s u é g a t - M o y s a n , M . Acqu i t t e r , j eune prêtre de P l o u n é -vez -Lochr i s t :

V i c a i r e à L e n n o n , M, C a é r i c , j eune prêtre de Querrien ;

M. Jacq , l i cenc ié ès-lettres, est n o m m é pro fesseur suppléant de t ro i s i ème au co l lège de Sa int -Po l de Léon , en remplacement de M . Fran-cès , en c o n g é ;

M. Gral l , Jeune prêtre de P louda-niel, est chargé de la classe de 6' au m ô m e co l l ège .

A la Sous-préfecture de Châteaulin

M. Massenet, s ous -pré f e t de D ô l e (Jura) est n o m m é sous -pré fe t de Châteaulin, en r e m p l a c e m e n t de M. Dumas , n o m m é sous-préfet de D ô l e .

Commission départementale

La c o m m i s s i o n départementale s'est réunie le 5 o c t o b r e . Etaient présents , MM. S w i n e y , D a m e y , Fégan , Le D é r o u t , Maïssin et F e -n o u x . Excusé , M. Louppe .

La c o m m i s s i o n s'est d a b o r d o c -cupée du G r a n d Séminaire de Q u i m -per. O n se rappe l le qu'à la sess ion dernière du C o n s e i l général , M . H é m o n avait p o s é une quest ion à ce sujet au prefet. Des d o c u m e n t s permettent en effet d'attribuer la propr ié té de ces bâtiments au dé -partement ; or l'Etat les revendique et en a pris possess ion ,

La c o m m i s s i o n , après a v o i r e x a -miné la ques i i on , a n o m m é une s o u s - c o m m i s s i o n c o m p o s é e de M M . F e n o u x , Fogean, et Damey , pour l 'étude c o m p l è t e de cette affaire, et elle a dés igné M Damey p o u r ester en just ice et soutenir les intérêts du déparlement qui se trouvent en o p -pos i t ion a v e c c e u x de l 'Etat.

Les trains Renards, — La c o m -mission s 'est o c c u p é e ensuite des trains Renard . Elle a accepté la rési l iation de la convent i on du 9 avril 19O6, et chargé M. l ' ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de dresser un p r o g r a m m e d 'établ isse-ment de services pub l i c s a u t o m o -biles et de faire appel à la c o n c u r -rence .

Elle a a c c o r d é e les subvent ions suivantes pour réparations à e x é c u -ter à des c h e m i n s v ic inaux.

G u i m a c c , chemin v ic inal ordi -naire n°U, 3oo Irancs ; Saint-Jean du D o i g t , chemin v ic inal ordinaire n* lO, 300 francs.

Elle a d o n n é un avis favorable : à la fixation du tracé du c h e m i n v i c i -nal ordinaire n® l'i de Sizun, et du c h e m i n v ic inal ordinaire n" 5. d it

de Saint -Jacques , de Treffiagat ; au c lassement du c h e m i n vicinal o r d i -naire n* 5 bis , dit de Sa int -Rivoa l de L o p é n - c ; au déc lassement des c h e m i n s v i c inaux ordinaires , n"" i , 4 et 5 de R o s c a n v e l ; au pro je t de reconnaissance des c h e m i n s ruraux de Ploujean.

Elle a également d o n n é un avis favorable au pro jet d 'établ issement d 'une surtaxe d 'oc tro i à P l o m e u r .

La commiss i on a ensuite a c c o r d é les subvent ions suivantes, p o u r ré-parations aux é c o l e s :

P l o n é v e z - d u - F a o u , é c o l e de gar -ç o n s , 200 fr. ; Hanvec , é c o l e de filles, 400 fr, ; Lanhouarneau, éco le de filles, 80 fr. ; Bannalec , é c o l e s , 400 Ir. ; Sa int -Sauveur , é co les , 150 fr. ; P l o u i d e r , éco le de garçons , 100 fr.

Elle a a c c o r d é en outre une s u b -vention de 5o fr'. à la c o m m u n e de T r é g o u r e z pour pose d 'une gr i l l i autour du c imet ière , et une subven -t i on de 100 fr. à la c o m m u n e de Locquéni dé pour établ issement d'un caniveau.

La c o m m i s s i o n a autorisé le Pré -fet à s i g n i r , nvec MM. Favre et C h a l u m e u. la convent o n c o n c e " -nant la construct ion des l ignes de chemin de fer départementaux sui-vantes : ivlorlaix à Plestin et P l o u -gasnou ; Plouescat à R o s p o i de-î ; P o n t l ' A b b é à A u d i e r n e ; Portsal l à Porspodcr .

Enfin el le a ap! r o u v é la sub'Stiiu-t ion du curé a la fabrique c o m m e locataire du presbyK^re de l 'égl ise S a m i e - C r o i x de Quimperlé .

Récompenses D e s 'ettres de fél ic itations ont été

décernées aux militaires ci -après appartenant à la 11" l ég ion de gen-darmerie, qui se sont distingués par leur courage et leur d é v o u e m e n t dans d t s c irconstances dif f ic i les

MM. Wehrlin Antoine, Vautrain Marie-Louis Etienne, chefe d'escadron.

MM. G^rboy Charles-Maurice. Boutron Georges-Ernest, Minot Félix-Onésime, Emond Eugène-Edmond, capitaines.

MM. Tardixeau André-Eugène, Sapin Ernest, de Quimperlé, Hanscotte Octave, lieutenants.

M, Laléouse Georges-Jean-Louis, adju-dant.

MM. Prigent François-Marie, Quatrevaux Désiré-Jo&eph-Marie, maréchaux des logis.

MM. Vivier Emile, Rault Hippolyte Jo-seph-Marie, Faro Pierre, Larvor Jacques, Raze Pierre-Marie, brigadiers.

MM. Thébault Mathurin, Hamon Al-phonse-Marie-Joseph, Nicolas Jean-Fran-çois, Roudault Jean-Louis-Joseph, Paul Yves-Marie, Nicolas iean-Joseph, Ker goulay Jean-Louis, Mahot Joseph, Lambert Armand, Tanguy Jean, Gédon Louis-Ben-jamin-Valentin, Géréec Françcis-Marie, Guicheteau Joseph-Henri-Octave, Lamy Fugène-Jean-Merie, Vernageau Pierre-François, Gaborieau Aiexandre-Joseph-Léont, Siret Henri-Charles-Stanislas, Moal Jacques, Loiseau Emmanuel, février François-Louis, Poirier Louis-Félix, Choi-met Joseph-Théodore, gendarmes,

— U n e lettre de félicitations a été décernée à M. L 'Honoré , mécanic ien à Châteaul in , dé jà titulaire d 'une ment ion h o n o r a b l e : 30 ju in I907 , s'est jeté tout habi l lé dans le canal de Nantes à Brest pour sauver un enfant qui se noyait .

CHRONIQUE LOCALE Morlaix

Avis. — Los intéressés sont prévenus que la première consultation de nour-rissons aura lieu lundi prochain 21 octobre courant à 2 heures du soir à la mairie (salle des conférences^.

Stade-Morlaisien. — Les sociétaires du Stade Morlaisien ainsi que les Indépen-dants engagés dans le « cross cyclo-pédes-tre » du 27 courant sont invités à se trouver dimanche 20 octobre à 1 h. 1/2 de l'après-midi, sous le pérystile de l'hôtel-de-ville.

A 2 h. précises départ pour la recon-naissance du circuit.

Les sociétaires non engagés, et qui dé-sireraient prêter leur concours comme contrôleurs sont priés de se trouver au rendez-vous.

La semaine prochaine, nous donnerons la liste complète des engagés, l'itinéraire exact et l'heure du départ.

N.-B. — La reconnaissance du circuit se fera pédestrem^nt pour tout le monde.

La Caisse de Famille. — Nous ap-prenons avec plaisir que la société de Se-cours-mutuels, « La Caisse des Famille.s de St-Martin» qui a pris pari ù l'expo-sition internationale de Bordeaux, vient d'y obtenir une médaille d'or, une des plus hautes récompenses.

Cette société, qui a déjà acipiis un grand développement, reçoit ainsi un magni-fique encouragement à continuer dans la voie où elle s'est si bien engagée. Nous l'en félicitons bieu sincèrement.

Les Vétérons de 1870-71. — La Jùle annuelle de la section aura heu le diman-che 27 octobre.

Les sociétés patriotiques do Morlaix sont invitées à y prendre part.

Les vétérans invitent les conscrits du canton de Morlaix do la classe 1907 à vou-loir bien se réunir ce jour el assister i\ la cérémonie.

Les membres des sociétés patriotiques, les conscrits et les dames des sociétaires

Eeuvent souscrire dès maintenant pour le unquet, qui aura liou à l'hôtel Uranellec,

à midi. Les souscriptions seront reçues jus-

qu'au jeudi 24 octobre. Tous les vétérans

pensionnés doivent prendre part au ban-quet.

Le président de ta section morlaisienne du Souvenir français prie iastamment les membres de la société de se joindre, le plus nombreux possible et munis de leur insigne, aux Vétérans, pour la fête annuelle, fixée au dimanche 27 octobre.

Réunion à 8 h. 30, à la mairie, d'où l'on se rendra en cortège à l'église Saint-Mar-tin, puis au cimetière Saint-Martin.

Banque, à midi, à l'hôtel Branellec. Cotisalien, tiois francs. Prière de s'ins-crire a- aiit le 24 octobre.

Cirque Rancy. — C'est avec le plus grand plaisir que nous annonçons à nos lecteurs quo le grand Cirque Français Kancy donnera quelques représentations dans notre ville du 2ô au 27 octobre avec une matinée le 27 à 3 heures de l'après-midi.

l a réputation do M. Uancy est univer-selle, ses attractions les plu.s" heureuses el les plus extraordinaires, ses exiiibilions les plus variées, les plus nouvelles, présetit,ées jiar une troupe d'artistes de premier ordre, évoluant en pleine lumière, au son d'un orchestre de choix, dans un cadre étonnant de propreté, de correction, de splendeur même dans les costiiiiies. Les exercices succédant aux exercices, les inti^rmèdes aux interiiièdes, rivalisent do drôlerie et d'originalité, f/i'iinotion que [»rodui.senl sur la Ibuh! les périlleux exercices par les attractions sen-sationnelles est iminédialeinenl atténuée )ar les gamineries des clowns cl leurs )0utades hilarantes, les exercices des

écuyers el des écuyères, le travail de M. Alphonse Uancy elsa cavalerie, superbe — c'est la repulaliou bien méritée du liass(' el du présent de M. Kancy - il est le barnurn l'rançais. m,lis unbarnurnplus écl(!cli(|ue, donl les nii.néros sont hors ])air ; c'est le premier, le plus grand, le plus luxueux, 1(! plus confortable, le plus ancien cirque de France, voyageant par trî'iii spécial (pii arrivera dans notre ville le 1: 3 courant à 10 heures du malin, où tout nos compatriotes pourront a.ssisler au montag." fantastique de cet immense établissement.

Celte année c'est son cinquantenaire et son programme (jue nous donnerons ulté-rieurement le sera comme toujours résumé e?i (pielques mots : Rancy donne tout le cirque, partout toute la" troupe, partout toutes les attractions, partout les spectacles les plus brillants, les plus com-plets, les plus fantastiques qui se soient donnés jamais à Paris, à Londres, en Amérique, ni nulle part ailleurs !

Sans blufl', sans réclame tapagruse. Rancy verra accourir chez lui tous nos compatriotes, pour la première représen-tation qui aura lieu le même jour à 8 iieures 1/2 du .soir.

Conseil municipal. — Le conseil mu-nicipal s'est réuni en séance extraordinaire •sous la présidence de .\L le Maire assisté de ses deux adjoints vendredi soir à 8 heures.

Le secrétaire J.-L. Hervé lit le procès-verbal de la dernière séance qui est adopte sans observations.

M. le maire rend compte au conseil des résultats de ses démarches à Pans pour obtenir du ministre de la guerre le retour à Morlaix d'une compagnie sinon de deux. Une solution favorable serait sur le point d'intervenir.

La deirande de l'allocation journalière de 0 fr. 75 par jour en faveur de la famille Parquic Thomas Marie, soldat de la classe 19J6, obtient un avis favorable. Le conseil autorise le Maire à poursuivre devant le Conseil de préfecture la commune de Lan-meur à propos de deux indigents inscrits à Morlaix sur les rôles de l'assistance aux vieillards et dont le domicile légal est Lanmeur.

On adopte la création d'une section commerciale du ConseildesPrud'hommes.

L'avis du Conseil étant demandé pour l'attribution des biens des fabriques de Saint-Melaine et Saint-Mathieu au bureau de bienfais ance il se hâte de donner un avis favorable et demande en outre que les biens dépendant de la fabrique de la pa-roisse de Saint-Martin soient également a ttribués au même établissement. Le revenu total de tous ces biens s'élève à 3.000 fr.

On vote une somme de 61 fr. 80 pour l'achat d'un pèse-bébés poui les consulta-tions de nourrissons, et l'on approuve la résiliation du marché des travaux d'entre-tien concernant le 3° lot. On autorise le maire à traiter de gré à gré. On approuve aussi la réception définitive des travaux de l'internai du collège des filles, Il est décidé qu'une partie du montant du rabais sera employée à installer des cabinets dans les dortoirs avec un système de toutà l'égoùt.

Le payement des honoraires du notaire pour l'acquisition du nouveau groupe sco-laire de la rue Gambetta, est voté, ainsi que les fonds nécessaires à l'achat d'un cnlonfère à vapeur à irès basse pression. L'autorisation de traiter de gré à gré est accordée pour cet achat ainsi que celle do traiter poar des travaux de dallages eu ciment.

Or. décide de ne pas accorder les four-nitures gratuites aux élèves fréquentant les écoles communales appurtecaut à des communes voisines. La demande de bourse formulée par M. Gouzouguen, douanier, pour sa filles, reçoit un avis favorable,^ ainsi qu'une demande de dégrèvement de trousseau pour l'école normale formée par MadamcCréteaux, pour sa fille, et une de-mande de subvention formée par Mme Servais, pour son fils, au lycée de Brest.

Oii rejette les demandes de gratuité de fournitures classiques formulées par di-vers pour l'école primaire supérieure el on exige de plus amples informations pour une demande do subvention formée par M. Beurré, pour son Ills, à l'école de phar-macie do Rennes.

On vote un crédit supplémentaire de 33 Ir. 30 sur l'exercice de 1907 pour com-plément d'indemnités de logement dues à M.\I, Capitaine et Callarec, professeurs à l'école primaire supérieure

On autorise le maire à passer un contrat d'assuracce avec la Compagnie « La Fon-cière » pour l'assurance du risque des tiers traités de la Compagnie des sapeurs-pom-

piers. On décide de payer les primes d'as-surance contre l'incendie des édifices du culte appartenant à la commune. Le renou-vellement de la police d'assurance des groupes scolaires de Saint-Melaine et de Sami-Martin, est adopté ainsi que le projet d'avenant de celui du groupe scolaire du Poan-Ben.

On adopte aussi un crédit pour les ac -couchements des personnes nécessiteuses et un projet d'une vente d'arbres, formulée par l'administration de l'hospice.

On émet aussi un avis favorable pour l'unification des livres de toutes les écoles primaire.'; de la ville, afin que les enfants n'aient pas l'obligation quand ils changent de classe, de procéder à l'achat de tous leurs livres.

L'ordre du jour étant épuisé la séance est levée à 10 heures.

Patronage de Saint-Mathieu. — Le patronage de Saint-Mathieu annonce pour les 27 et 30 octobre les séances qu'il compte donner à ses membres souscrip-teurs. Le programme comporte :

1° < Un gendre pour deuxbeaux-pères», comédie bouffe en trois actes.

2" Le 3e acte de « Pour la Couronne». 3° .( Paites-Blanches », opérette en un

acte. Des anciens du patronage e! des ama-

teurs de Brest et de Morlaix prêteront leur concours à ces charmantes soirées.

^ Vache perdue. — M. François-Marie Troadec, • ullivateur à Kersuter, commune de Ploujeau, avait laissé attachée, devant un débit, sa vache, en revenant de la foire. Quand il voulut partir, la bête avait d is -paru. Il se rendit aussitôt chez lui, croyant la retrouver, mais depuis, malgré les re-cherches, on 1,'a pu la rencontrer.

C'est une vache rouge, tâchée de blanc sur les épaules et sur les reins, couleur brique taille moyenne; plutôlpelite ; oreille gauche raccourcie, corne allongée, vue basse.

Récompent e à qui la ramènera à son pro-priétaire.

Mouvement de la Population du 10 au 17 Octobre 1907.

N.^ISSANCES. — Paule-Henrietle-Anne Ilamel, fille de Henri-Louis et de Pauline Stéplian, rue de Ploujean. — Marcel-Hervé Mahéas, fils de Armand-Théodore-Marie el de .\ugustine-Yvonne Coquin, rue des Brebis 30. — Ernest-Auguste Melscoël, fils de Auguste-.Marie et Cathe-rine roUicial rue Docteur Lefèbvre. — Théodore Déniel, fils de Théodore-Paul-Marie et de Marie-Augustine-Françoise Guiomarch, quai de Léon, 6. — Margue-rite Laurent, fille de Henri el de Anne-Marie Le Bars, rue Lengue, 7. — Thérèse-Marie Hamon, fille de Lucien et de Thé-rèse Souétre, rue Villeneuve, 32.

PUBLIC.VTIONS DE MARI.\GES. — .Néa!,t.

MARIAGES. — Victor-Marie Le Lous, tonnelier rue des Brebis, 51, et Marie-Perrine Sibiril, domestique, rue de Paris, 16. — François Carrer, ouvrier en tabac, quai de Léon, 16, et Joséphine-Claudine Guédon, cigarière, place du Marhallach, 8. — Yves-Victor Morvan, quartier-mai-Ire mécanicien à Brest, avec Julie F"ouIer, s. p., rue de l'Hospice, l i.

DECES. — Marie Claudine Lay, veuve de Thomas Piriou, 77 ans, quartier du Château — Baptiste-Pierre-Marie Lohou, époux en 2""" noces de Julia-Céline-Marie Paugam, 31 ans, au Château. — Antoi-nette Quéméner, 15 jours, à la Madeleine. — Marie-Rosalie Jafl'ré, 41 ans, quartier du Château. — Jean-Marie Pennec, époux, en 2'"" noces de Rosalie Touarin, |58 ans, quartier du Château. — Marie-Eugénie Pi-nier, veuve de Yves-Joseph Maho, 81 ans, rue Carnot. — .\lexandrine Jaouen, épouse de Jean-Marie Corbel, 24 ans, quartier du Château. — Françoise-Yvonne Coat, 19 ans, rue Haute, 39. François-Marie Cillard, époux en noces de Anne Marie Gourvil, 29 ans, place du Marhallac'h, 12. — Marie-Hélène Kergoat, veuve de Olivier Thomas, 39 ans, quar-tier du Château. — Marie-Jeanne Mercier, veuve de Claude le Goff, 81 ans, rue du Château, 14. — Anne Minec, veuve de Jean Carrons, 78 ans, quartier du Châ-teau.

Chambre des huissiers. — La réu-nion annuelle des huissiers a eu heu di-manche. La chambre de discipline pour l'année 1907-1908 a été composée comme suit: M.\I. Grall, syndic Dupuy, rap-porteur ; Postollec, secrétaire ; Prigent, membre ; Fravailo, trésorier.

La foire Haute. ~ Dimanche dernier, à l'occasion de la foire, une foule nom-breuse n'a cessé de circuler à travers les boutiques et jeux de la place Thiers. et les attractions diverses de la Place Cornic.

Lundi, il y ava t gran le affluence au Pculiet, où s'e-t teuu le concour.s agricole. Ce concours été supérieur à celui des années précédeotes par le nombre et la beauté des animaux exposés, ainsi que dès ditïerents produits qui y étaient repré-sentés. En somme, celte fête agricole a obtenu le plus vif succès.

Remarqué dans la noinbr use affluence, MM. de Beaufort, président de la Société d'agriculture de Morlaix ; Fleury, trésorier, des Jars de Kéranroué secrétaire ; MM. Car-ies. sous préfet ; Kérébel, maire ; Cloarec, député ; Le Brieus, conseiller général'; Cazin d'Honnincthuin, conseiller général ; commandanl Vachette ; de Lescoat ; gé-néral l.eboD ; Alain Queinnec ; Guillou, é'eveurs ; Fournis, Le Loupp, professeur d'agriculture , . Perrot, horticulteur ; doc-teur Ciimus ; Pichon, sénateur.

Voici les rés iliais de ce concourst : Enseignement agricole. Cours du col -

lège de Morlaix : 1" division : 1" prix, M. L. Pouliquen, à Saint-Cadou, une mé-daille de vermeil ; 2°, Ch. Morvan,de Guis» sény, une médaille d'argent.

2° division : 1" prix, A. .\bjean, de Cléder, une médaille d'aigent ; 2«, "Tan-guy, de Plouzévéde, une médaille d'argent, 3% I. Hervé, une médaille de bronze.

Espèce r.hi valine. Etalons de demi-s3ng nés en 1905 : 1«' prix, 90 fr. et une mé-daille de vermeil, 'Vainqueur, à M. Guillou, de Pleyber ; 2°, 50 fr, et une médaille

Page 11: Deuxième Annéd — N' 96 Le IVuméro Centimes …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · premiers jours qui suivront le retour du ... inondés d'Agde

L'ÊCHO DU FINISTERE

d'argent ; Caprice, à M. Kerdilès, de Si -biril ; 3«, 80 fr., Finenne, à M. Sévère, do Saint-Pol de Léon.

Espèce bovine. Médaille de vermeil o f -ferte par M. de Beaufort, président de la Société d'agriculturo de Morlaix, au plus beau taureau Durham pur sang, M. L'El-léoue», de Plougonven.

Taureaux pur sang Durham au-dessous de deux ans : 1 " prix, 90 fr. et une mé-daille de vermei, Sibiril, de Pleyber-Ohrist ; 2«, lO fr. et une médaille d'argent, F. Fayot, de Guiçlan ; 3', 40 fr., Noin. de Plougonven : 4", 40 fr.. Souètre et Mes-sager de Saint-Martin des Champs ; 5*, 30 fr., P. Guillou, de Lampaul-Guimiliau.

Taureaux pur sang Durham de deux à trois sns : 1" prix, 90 fr. et une médaille de trenneil, L'Elléouet,de Plougonven ; 2", 70 fr. el une médaille en argent, G. Sibiril, de Piouvorn ; 3', 50 fr „ J. Briand, de Piouvorn ; 4% 40 fr.. B. Queinnec, de Gui-clan ; 5', 30 f r , LeNuz. ne Plougoulm.

Taureaux pur sang Durham de trois ans et au-dessus : l"" prix, 75 fr. et une mé-daille de vermeil, Le Nuz. de Plougoulm ; 2% 65 fr. el une médaille d'argent, Saint-Oalm, de Garlan

Taureaux améliorés au-dessous de deux ans ; 1" lU'ix, 75 fr. el une médaille d'ar-gent, Y. Filament, de Piouvorn ; 2*, 05 fr., J. Olivier, de Plouzévédé ; 3». 55 Ir., J. Ménez, de Guiclan ; .'lO Ir., G. Kerdilès, de Pleyber-Christ ; 5", M. Loussot-Lot-terval, de Piouvorn.

Taureaux améliorés de deux à trois ans : 1" prix, 70 fr- et une médaille d'argent, H. Plassart, au Cloître ; 2«, 60 fr., Pen-guily, de Piouvorn ; 3'. 50 fr . Claude Hamon, de Morlaix ; 4', 80 fr., Guillprm, de Saint-Thégonnec; G", 20 fr., J. Bécam, de Guiclan.

Taureaux améliorés de trois ans et au-dessus : 1 " prix, 65 fr. et une médaille d'argent, Guillou. de Saint-Vougay ; 2', 45 fr., J. Laurent, de Plougonven ; 3°, 35 fr., Guivarc'h Prigent, de Guiclan ; 4°, Siovchen, de Mouvorn

Vaches pur sang Durham de trois à huit ans inclusivement aptitudes laitières beur-rières unies à une bonne conformation : i " prix, 70 fr. et une médaille d'argent, E Le Bras, de Guiclan ; 2». 50 Ir., J.-M. Jormaad, de Guiclan ; 3% 40 fr., Souètre, de Saint-Martin des Chamos ; A", 30 fr., J. .Normand, de Guiclan ; 5* 13 fr., Pou-liquen, de Sainl-Thégonuec.

Génisses pur sang Durham de un à trois ans • 1 " prix, 20 fr. el unf médail e «l'ar-gen», Sibiril. de Pleyber-Christ ; 2», /.O fr., Queinnec, de Guiclan ; 3'. 30 fr., J. Nor-mand, de Guiclan ; 4», 20 fr., F. Guillou de Lampaul ; 5% 15 fr., F. Fagot, de Gui-clan.

Vaches laitières de toutes races, de trow à huit ans inclusivement : 1" prix, 70 fr. et une médaille d'urgent, N. Mmgam, de Guiflan ; 2*, 50 fr., Y. Le Nuz. de Plou-gonven ; 3', 30 fr.. G. Fou llard, de Lan néannou ; 4% 20 fr., J. Le Smn. d^ Piou-vorn ; 5% 15 fr., Saint-Jalin, de Guiclan.

Génisses de toutes races de un à trois ans : 1 " prix, 50 Ir. el une médaille d'argent, .1 Cloarec, do GuiclHn ; 2", 40 fr.. E. Quein-nec, de Saint-Thégonnec ; 3'. 30 Ir., F. M. Guyomar de Plourin ; 4", 20 fr , Souétre, de Saint-Martin des Champs ; 5», 15 fr., F. Quéguiner, de Guiclan.

Espèce porcine. Verrats : 1" prix, 40 fr *et une médaille d'argent, 0 . Mmgam, de Guic an ; 2\ 30 fr., J. Ménez, de Guiclan ; 3', 25 fr., Guéguen. de Plougourvest.

Truips pleines ou suitées. 1 " et 2" por-tée : l " prix, 40 fr. et une médadle d'ar-gent, Sadlour, de Piouvorn ; 2% 30 fr., Cr-în, de Guiclan ; 3«, 25., Rolland, de Guiclan.

Bonne tenue des fermes : 1 " prix, 100 fr.. Le Bras, de Penhoadic, en Gui-clan ; 2' 70 Ir., Coativy, de Plouigneau.

Ou'.iilage agricole (|ps constructeurs mé-caniciens du Finistère sont seuls admis) ; 1 " pr'x, une médaille de vermeil, Castel, barrière de Brest. Morla.x ; 2', une mé-daille d'argent, Linguinou. de Pleyber-Christ ; 3°, une médaille de bronze, Pri-gent. de Piouuéour-Méuez. Rtcines lour-ragères et maraîchères : 1 " prix, 25 fr. et une médaille d'argent, L ; Roux, au Pors-m^Mir, en Morlaix ; 2«, 20 ("r., et une mé-daille de bronze, Charles Hamon, Morlaix.

Cidres (les concurrents doivent èire de l'arrondissement) : une médaille de ver-meil, Le Lay, de Lanmeur) : une médaille d'argent, N. Guillou, de Plougonven ; une médaille d'argent, Léon, de Lanmeur.

Pommes à cidre (aux propriétaires de vergers; : l " prix, 10 fr. el une médaillé d'argent. Le Roux, de Saint-Euirope ; 2% 10 fr., Caroff,de Sainl-Martin des Champs ; 3', 5 fr., Scour, de Plouigneau

Fruits : 1 " prix, 10 fr., t-l une médaille d'argent, Kern orvaii, Jispnh, jardinier chez M. le baron Cazin d'Honnii.thun, à Keroriou, en Ploujean, donl la collection a été très appréciée par les membre.s du jury ainsi que par les visiteurs. La par-tition théorique laite p'ir le j'irdinier était toute en son honneur, i ' , 10 fr., E. Clec'h, de Saint-Martin des Champs.

Beurres : P ' prix, 20., Mme Le Cain, de Plourin ; 2", 15 fr., Mme Lariager, de Ploujean ; 3", 10 fr., Mlle .Mocquer, de Lanmeur ; 4°, 5 fi'., .M"ie de Bonvillers, de Garlan.

Fromages ; 1 " prix, 20 fr. ei une mé-daille d'argent. Frère, du Moulin-Vert, Morlaix ; 2°, lO fr. et une médaille d'ar-gent, Le Moing, à Kéryvon, en Sainl-Dorrien. ,

Apiculture : Piix, 10 fr. el une médaille d'argent, Tanguy, de Saint-Thégonnec.

Aviculture : Prix, 10 Ir. el une médaille d'argent, Quéguinner, de Locquénole.

Prix de moralité aux serviteurs ruraux. Hommes : 1 " prix, 25 fr., Créac'h, de Piouvorn ; 2% 20 fr.. Gabfiel. de Ploué-nan ; 3 M 5 f r . , A. Riou, de Plouénan ; 4« 10 fr.. J.-M. Brigand, de Plouigneau ; 5"', 5 fr. J.-Ii. Julon, de Garlan ; 0% Ké-rannou, de Plougonven.

Femmes : i " prix, 25 fr., Mme t . Tho-mas, de Plouigneau ; 2% 20 fr.. Mme A. Mescam. de Locquenolé ; 3', 15 fr.. Mme F. Mesdou, de Plouigneau ; 4«', 10 fr., Mme Jeanne Merrien, de Henvic ; 5«, 5 Ir., Mme Anne Bervoas. de Sainte-Sève ; G®. Mme Yvonne Le Gall, de Botsorhel.

— Mardi a commencé la foire aux c h e v a u x , une des plus célèbies dans les annales chevalines de France. Grâce au

temps, qui a été favorable, près de 6 000 chevaux ont été amenés sur le champ de foire. Les transactions ont été très nom-breuses et les prix ont atteint un chiffre relativement élevé.

La foire aux chevaux s'est continuée le mercredi, concarreinment avec la foire aux hôtes à cornes.

Jusqu'à présent aucun accident ni vol n'ont été signalés. Les affiche^! en breton et en français : « Prenez garde aux v o -leurs répandues à profusion et le ser-vice d'onjre assuré p'ir la police ot la gen-darmerie y ont beaucoup contribué.

Nécrologies. — Dimanche dernier, i\ 4 heures de l'après midi, ont eu lieu <\ Si-Mathieu les obsèques de M. Baptiste Lohou, archifecte-géomètro, ancien con-seiller municipal, décédé après une longue maladie, il l'Age de 31 ans

Nous oll'rons il sa veuve ainsi (lu'à sa l'aniille nas sincères condoléances.

Le mémo jour, à 4 heures 1/2 avaient lieu lesobsèques de Madame Maho, décédée A l'Age de .S2 ans ot inhuniéé à Saint-Mar-tin. Nous oll'rons ù ses enfants cl petits enfants nos sincères condoléances.

Jeudi niiitin, i\ 10 heures a été conduit ù sa dernière demeure le corps de M. Yves Le CJrand, Agé de 10 ans, morl deux jours auparavant au manoir deTréhoudal eu Sainl-Martin. Ce décès met en deuil les familles Le Grand, de Trémaudan, des Jars de Keranroué, de Kerdrel, de Lau-zanne auxquelles nous présentons nos respoetueuses coiuloléancos.

Lo défunt était un petit-neveu du cé -lèbre P. .\lbert Le Grand, moine domini-cain du couvent de Mor'aix ot auteur de la fameuse Vii; des Saints de /h'cla(jne.

EXPULSÉS! Le gouvernement chasse les prêtres

de leurs presbytères

A Morlaix. — L'expulsion des prêtres du presbytère de Saint Mathieu a eu lieu jeudi nifi'in Le repos des gendarmes can-tonnés à Morlai.x pondant la journée de mercredi le l-ii.ssait suppo.ser. .Vu.ssi, pen-dant la nuit, les dernières dispositions ont été prises pour bien barricader les portes el rendre le plus dure possible la lAche et la triste be.sogne des croclieteurs.

Dès cinq heures, de nombreux fidèles se rendem sur la place de l'église, devant le pre.diytère. Un certain nombre mon-tent au clocher. Le tocsin est sonné pres-que au.ssitôt, au moment où les premiers gendarmes apparaissent. La foule grossit bien vile el se masse derrière les barrages formés par les gendarmes. En effet, un peloton de gendarmes à pied forment de-vant le presbytère un cordon infranchis sable à tous. Ils sont sous les ordres du capitaine Boiilron. Nul n'iîst admis à as sisler à l'opération du cambriolage légal, .sauf la lu-e.sse.

A 5 II ures exactement. .M. Agier, com-mi.s.saire spécial ayant A -os côtés .M. Fou-gerolles, inspecteur de l'enregistrement à Morlaix, essaye d'en ivr, ra i s devant la résistance des portes, l'ait procéder par un trompe le d'artillerie aux trois somma lions réglementaires. Il e t inutile d'ajou-ter qu'elles restèrent .sans répense. Il donne aussitôt l'ordre aux croclieteurs A mine patibulaire, qu'il avait A ses côtés, d'enfoncer la piu-le solideiiien: barricadée |)ar derrière. .\près des ell'orts considéra-bles, où la pince monseigneur, la hache, le burin, entrent en jeu, la porto cède lenteiiieiil.

Pendant ce temps, la foule de la place, les persoimes du clocher el des fenêtres avoisiuanles crient A s'époumoner: <> Vive la liberté! Vivent les prêtres! A bas les francs-maçons ! A bas les croclieteurs ! A bas les voleurs ! LAches ! lîrigiiuds ! Enle vez les vendus ! etc... etc .. »

Aucune note (li.scordanlo chez le- mani feslants..Partout une fiévreuse surexcita-tion contre les opérateurs

La ])reiiiière porte enroucée, on pénètre dans la petite cour. l.A, on bri.se les car-reaux d'une fenêtre. Ou croyait pouvoir l'aire jouer l'esiiaguolelte. Ou es.saye en vain. Pour ouvrir, il l'aiil de iiiiilliples ef-forts. Une neuve le porte esl enfoncée, en même temps i|u'oii teii'e il'oiivrir la piH'te donnant sur la cour exiêrieiiri.'. Ou y réii.s-sit avec peine. Ou esl enlin dans la place De cliaiiibre en ciiaiiilire, .l'escalier en e.sciilier, d 'étage eu êiagi! ou (•'•:erclie les prêtres. On les trouve eiilin dans une chambre postérieure, entourés de quel-ques jeunes gens du patronage et de plu-sieurs pers uni s di'vouées :

I e coiiiiiiissairi' s'adresse au vénérable \l. Le Duc, eiiré-areliiprêlvi,'. , I le i rii' di' sortir. .M. le ciin'' lui répoinl ([u'il n'a i)as d'ordrcîs reccîvoir dir celui ipii acwuiiplit un m lier si odieux el (Hi'il n'y obéira pas. Le coiiiiii'S.saire le prend di; liMitet d(! iiianili' une rectilication iiiiiiic iliate. M. 1(! curé refuse el force les assistants à écouter la piotestation suivante :

« Messii.'iirs, vous êtes venus vi 1er mon domicile au nom d'une iiréteudiie loi do liberté (|ui foule aux pieds les droits l(!S plus .sacrés de la justice el do la liberté Celle maison ipie j'occupe depuis p'iis de seize ans avec mes vicaires esl la propriété de la collectivité eatli()li(|ue de Sainl-Malliieii qui l'a payée do ses deniers pour .servir do logemiMii au clergé.

<i En conséquence, je proteste avec in-dignation contre la loi sacrilège (|ui dépouille l'Eglise de ses biens (;t jette ses ministres A la rue sans égard pour l'Age, le caractère el les services nmdus.

N'allendtv/ pas de moi, messieurs, (|ue je vous livre les clefs de cetti! maison donl la garde m'est eoiiliée coiuiiie un dépôt sacré..le ne sortirai qiKi parla l'oree, mais Je sortirai la têUi liaiitii el l'Ame fière, avec le .sentiiiient du devoir accompli, conllant dans l'avenir ot dans la justice de Dieu. »

Et en elfet, joignant les actes à la pa-role, il résiste, lui elses vicaires, aux in-jonctions du commissaire. Un gendarme a ordre de prendre M. le curé Le Duc et de l'entrainor dehors. On agit de même A l'égard de W.M. les abbés Mazé, Vigouroux, Caradec, Maho, vicaires, d'un autre jeune séminariste, el des personnes pré.sentes,

Les prêtres sont conduits à l'église où déjà sont réunis de nombreux fidèles et où s'engouffrent ungrand nombre d'autres, stationnant sur la place. A leur arrivée sous le parvis, ils .sont vivement acclamés parla foule massée derrière les gendarmes.

Aussitôt dans l'église retentis.sent des cantiques, la messe est dite et la béné-diction du T. S. Sacrement donnée aux fidèles.

Pendant ce temps, l'inspecteur de l'en registrement et le commissaire de police procèdent ;iu recolement des lieux el dressent leu'-procès-verbal. Ils posent les scellés sur la porte fracturée.

Commencée A 6 heures, l'opération de l'expulsion est terminée A 8 heures 10. L'ordre du départ est donné par le com-missaire spécial. Le rassemblement s'o-père sur la place du Dossen. Les gen-darmes A pied montent dans des voitures réquisitioaiiées et l'on part A toute vitesse, sous une pluie ballante par la rue de Brest Ils allaient exercer leur odieux sa-crilège contre le presbytère du Cloître.

A leur retour, ce devait être lo tour de Saint-'Sèvo.

Une journée d'expulsions dans le Finistère

Huit presbytères crochetés Voici les opérations effectuées le lundi

14 octobre dans le Finistère : Relecq-Herhuon. — A 6 heures du ma-

tin M. Fjntanès, sous-préfet de Brest. Ra-hier, inspecteur de l'Enregistrement, Garance, commissaire spécial, une cin-quantaine de gendarmes, deux trompettes du 35° d'artillerie de Vannes et 4 croche leurs arrivent au Relecq-Herhuon.

L'église est déjà ouverte pour la messe. Les lampes sont allumées. Le sacristain est sur le poi"t de sonner la cloche, mais on l'en empêche.

Les endarmes à cheval cernent le pres-bytère.

On fait avancer deux trompettes, et M. Garance fait les sommations d'usage. Après les trois sommations la porte est démolie à la hache.

Escortés par les gendarmes MM. l'abbé Branquet, recteur et les deux vicaires sortent du presbytère, pendant que la foule pousse des cris de protestation.

M. l'abbé Branquet lit une énergique protestaiion qu'il remet au sous-piéfel.

On jette ensuite dehors les chaises, meubles, matelas, et lits des trois abbés. Les pièces do la fabrique : documents, titres de rentes, etc... après avoir été eu-levés de la caisse qui esl en enfoncée, sont remises à M. l'abbé Branquet.

Les trois prêtres se rendent à l'église, ou à heu la cérémonie d'expiation.

Enfin on cadenasse et on scelle les portes du presbytère, el la colonne se re-met en marche, poursuivie par les huées des fidèles.

Sawt-Pol-de Léon. — A5 heures du matin un tram spécial amenait deux com-pagnies d'infanterie coloniale.

A la môme heure, 56 gendarmes appar-tenant aux compagnies de la Loire-Infé-rieure et du Finistère, et commandés par le capitaine Boutron arrivaient de Morlaix les uns à cheval les autres à pied.

Le rassemblement des troupes s'est opéré sous une pluie battante, auprès du presbytère qui est aussitôt cerné.

Le portail de la cure est fermé ; les som-sations d'usage ayant été faites, M. Agier, commissaire central à Brest, donne à trois hommes qui l'accompagnent l'ordre d'en faire sauter la serrure ; ils y réussissent au bout de cinq m nules.

Cependant, une foule nombreuse, accou-rue à l'appel du tocsi:i, emplit les rues qui avoisinent le presbytère et chante le « Credo », le « Parce Domine », « Je suis chrétien ! ».

Il est G h. 20, le commissaire de police entre dans la cour du pre-bytère et lente de pénétrer dans rimmeuble, mais la porte en est feimée. De nouvelles sommations sont faites ; une fenêtre esl enfoncée ; les gendarmes envahissent la demeure des prêtres.

Les quatres vicaires qui se trouvaient à la cure refu^^ent d'en sortir ; les gendarmes les saisissent et les conduisent dans la rue ; les prêtres se mêlent à la foule des fi lèles, qui continuent à chanter des can-tiques.

Il est ensuite procédé au déménagement de quelques meubles qui se trouvaient encore au presbytère, meubles dont la plupart appartienuenl à la fabrique el se-ront tout à l'heure rentrés.

A 8 h. 5, musique en tête, les troupes parlent pour Roscoff.

Boscolï. — Le tocsin sonne déjà depuis plusieurs heures lorsqu'arrivent à 9 heu-res et demie, le commissaire de police, les gendarmes el les marsouins venant de St-Pol.

La foule,groupée autour du presbytère, chante/le « Credo » : les gendarmes veulent faire circuler les inanil'eslants qui s'\ re-fusent, et une violenle bou.sculade s 'en-suit. Lo capitaine de gendarmerie, après avoir l'ail les sommations d'usage, coui-mund(! : « Sabre au clair ! » et les gen-darmes repoussent la foule A coups de plat de sabre. Une jeune lille do 18 ans, Mlle Anno-Mario Boulc'li, a le doigt coupé d'un coup do sabre. Mlle Aglaé Kerenfors, son frère, sont arrèlés, puis relAcliés Los gendarmes et les soldats de l'infanterie coloniale réu.ssi.ssent A dégager l'entrée du [iriisbytère.

Ils y pénétrèrent par la fenêtre A 10 heures, et font .sortir MM. Clec'h, Niourn, Morvan elLaviec, vicaires, puis M. l'abbé Morvan, recteur de Uoscolf, (lu'accoinpa-gnent M. Floc'h, vicaire A Saint Pol-do-Léon, et MM. Salaun iière et Kerenfors.

M. Agier, conimi.ssaire central de Brest, pose l(!S scellés à 10 li./t.5el les pndîirmos partent aussi pour SanUic, tandis (pio les marsouins cassent la croûte à Roscolf.

Santec. — A 11 h. 1]2 les gendarmes arrivent au bourg. Le tocsin sonne lugu-brement. La foule esl repoussée, et lo cro-chetage a lieu. Pendant ce temps, on chante des cantiques. M. D'IIerbais, maire de llo.scoff, et M. Quément, adjoint, sont jré.sents. Vers midi tout est terminé et es gendarmes se retirent vers Saint-Pol-

de-Léon.*

Saint-Pol de Léon Serviette enlevée. — M. Gallois,

vendeur de journaux, ayant oublié sa ser-viette è la gare, ne l'a plus retrouvée lors-qu'il l'a fait chercher

Peu de temps après, il apprenait que la serviette avait été prise le soir, par des jeunes gens, qui l'avaient jetée sur l'ave-nue de la gare.

De là plainte à la police. Les coupables se sont fait connaître. Ce

sout de tout jeunes gens.

Plouescat Avis aux Meuniers. — Les meuniers

des cantons de Plouescat, Plouzévédé, Landivisiau, Saint-Pol de Léon et Lesne-ven sont priés de se réunir le samedi 19 courant, à une heure et demie de l'uprè--midi, dans une des salles de la mairie de Plouescat, pour eutendie une conférence qui leur sera faite sur la situation acUjelle des petits moulins dans la région et l'amé-lioration de la mou'ure dans les cam-pagnes.

Les meuniers de la campagne seront seuls admis à cette réunion.

Ploulgeau Incendie. — Mme Catherine Jézéquel,

veuve Mescam, Agée de 74 ans, habitant une toute petite maison A Saint-Eloi, en notn- commune avait lai.ssé sa chandelle allumée sur son banc clos et s'était endor-mie. La chandelle s'était-elle renversée ou est-ee une autre cause ? Quoiqu'il en soit, elle fut réveillée en sursaut par la fumée. Elle eut tout juste le temps de sortir de sa chambre el d'appeler au .secours. Quand les voisins arrivèrent tout était en flamme. On ne put rien .sauver. Les dégAls peu élevés ne sont pas assurés.

Landivsiau Mort subite. — Le nommé Guénou

Olivier, Agée dé03 ans, journalier natif de Sizun, mais habitant rue des Bouchers A Landerneau, élait le jour du marché A Landivisiau. Il rentra pour manger dans le débit tenu par Mme veuve Emily, rue du Champ-de-Foire. Tout A coup au'milieu du repas il commença A vomir et s'affais-sanl soudain, il tomab inanime. Tous les soins furent inutiles pour le ramener A la vie.

Le docteur Lou.ssot appelé, constata le décès el déclara que la mort devait être due A une cause naturelle.

RoscofT A la station biologique. — M. Alain,

entrepreneur A Roscoff, vient de commen-cer la démolition de l'Aquarium et de la t grande salle » de la station biologique.

uO.OOO fr. vont être consacrés A des constructions nouvelles. L'aquarinum aura un étage et V* bacs de plus et l'établisse-ment 21 stalles supplémentaires.

Au-dessus de l'aquarium seront cons-truits une terrasse et une citerne.

Ces agrandissements sont devenus né-cessaires par suite de l'essor du laboratoire, qui est de plus en plus fréquenté par les étudiants et les hommes de science de tous pays.

Plougoulm Election du maire et de l'adjoint.

— Dimanche, le Conseil municipal .s'est réuni pour procéder à .l'élection du maire et de l'adjoint.

Ont été élus : Maire, M. Joseph Saillour, de Ponplaincoat, 11 voix; adjoint au maire, M. Jacques Saout, par 14 voix.

Tréflez Attentat contre un garde parti-

culier — Dans la nuit, vers onze heures le chien de M. Menut Jan, garde particu-lier de M. Michot, AKerjean en Tréflez, .se mit A aboyer d'une façon insolite. Il .se leva aussitôt et ouvrit sa croisée sans allumer sa lampe. N'entendant rien, il la referma el, au moment c[u'il allumait une allumette un coup de feu retentit au dehors. Les plombs brisèrent deux carreaux de la croisée et allèrent se loger dans le mur faisant l'ace A 60 centimètres d'écar-lement. M. Menut ne fut pas touché. Il prit aussitôt son fusil chargé, se mit A la hiuètre. Mais il n'entendit ni ne vit rien. Le lendemain il constata et releva l 'em-jireinle do.-; traces de pas d'homme ayant marché pieds nus A 40 mètres environ de son habilation.

Une enquête est ouverte par la gen-darmerie Espérons qu'elle aboutira A découvrir l'auteur de cet attentai.

Huelgoat Le prix du pain. — Nous recevons la

lettre suivante, avec prière d'insérer : « Il y a quelques mois, lorsque des

pluies persistantes menaçaient de compro-mettre la récolte, nos boulangers prétex-tèrent l'augmentation de la farine pour porter le prix du pain de cinq kilos ( e 1 fr. 50 à 1 fr. 60.

c II est resté depuis, malgré l'abondance de la récolte et la baisse des farines.

c Ne serait il pas temps de s'entendre pour faire revenir le pain à l'ancien taux?

« Les boulangers font la hausse ; les clients ne peuvent-ils les obliger à la baisse »

Châteaulin Tribunal correctionnel. — C/?/7;«/.v.

— Chasse. — Un acmiitlement a été pro-noncé on faveur de Michel François 30 ans. journalier à Carhaix, qui était prévenu de chasse en temos prohibé.

Coray. — Vol de récoltes. — La nom-mée Louel Mario-Anne, femme Gaonach, attrape 16 fr. d'amende avec sursis [lour vol de javelles de blé no r dans les champs.

Faou. — Outruges. — ï i s s i e r Gabriol, marin au Faou, se voit condamner à 50 fr. d'amende avec sursis, pour outrages au syndic Giaserot.

Chôteanneut. — Chasse. — Le Bris Louis, 51 ans, charpentier, pour chasse en temps prohibé, attrape 50 Ir. d'amende et confiscation du fusil.

Carhaix De notre correspondant :

Procès de presse. — Le procès in-tenté par M* Detaporte, avocat a Quimper,

contre le jiurnal local Ar Bobl qui devait avoir lieu samedi dernier devant la justice de paix de Carhaix a été renvoyé au 19 octobre sur la demade de M" de Parseau avocat d'i4r Hobl.

Chateauneuf-du-Faou Commencement d'incendie.— Un

commencement d'incendie s'est déclaré vers sept heures, du soir, au village du Verger, en Châteauneuf. Aussitôt préve-nus, les sapeurs pompiers sonnaient au feu et partaient au pas gymnastique avec leurs deux pompes.

En moins d'un q iart d'heure tout Châ-teauneuf était sur pied.

Arrivé au lieu dit les Fontaines.j une personne arrivait prévenir nos braves pom-piers que l'incendie élait éteint.

Un lit, une maie, ou pétrin, ont été les seuls objets endommagés.

M.Douérin, sous-lieutenant des sapeurs-pompiers rappelle aux cultivateurs qu'ils devraient venir avec un ou deux chevaux donner l'alarme ; ces chevaux pourraient être attelés aux pompes, et éviteraient tant de fat'gues à .ses dévoués pompiers.

Tribune Libre Bien que nous soyons loin ne partager

les idées contenues dans l'article suivant, nous croyons devoir ie publier, A titre de document el en en lai-sanl l'entière res-ponsabilité A son auteur. Il nous parait en effet utile de faire connaître la mentalité qui règne parmi certains cultivateurs. On y verra au vif l'esprit -de mesquinerie égoïste qui fait certains s'opposer A tous progrès réels, lorsqu'ils ne voient pas un intérêt personnel, pécuniaire immédiat.

Eiir boiipinenaden e konkour Montroulez Diguezet e oa bel din mond da basseal

va anter devez dilun da velet konkour Montroulez.

Er bla-man e kredan e oa ervez va zonj kalz muioc'h a loened evid er bbiveziou ad eur progrès anat grodan zo dreist oll deuz koste Treger. Betek ar Leoniza veze kazi ho unan er c'honkour mez breman e velan potred Treger ho lihuna a dija ho deuz koulz loened a potred Léon.

Al Leoniard deuz estume n en devez-ze a ve lavaret e ve roue ar c'honkour ; betek en eo bet mez en dro-man an Tre-geriad a zo kroguet da vad da zevel loe-ned deuz an dibab a pa garo ober eur buntaden all e c'hen en gavo da veza var a memez renk gand potred ho jupen ag ho zurbaniou.

Mez ar re-man zo muioc'h ardiz muioc'h dizamant a Iroetoc'h d'en em zikour evid an Tregeriad eun deuz damant de bez ugenl real evid ober parti deuz ar c'ho-mice.

Polr Treger aben kaout eur priz a rank kaout eun dra di-par a kalz guelloc'h aben dislaga al lore a zetu aman perag.

Potred ho jupen eza ma zint muioc'h niveruz er société a zo sanset da ober parti deuz ar gomissionou pe ar jury evid rei ar priziou. Var tri den er meiuez' kom-mission e zeuz daou leoniard a zetu perak gant eun evelep talvoudeguez, ar brefe-ranz a ya dar c'hamarad : leoniz a voar kenan lakal e pratik' an eil evid egile an diviz-man deuz an Abostol Sl-Pol : « ar garantez ordrenelmad a gomanz da genla evidomp hon unan ».

Ne ket na mefe d'en em zevel a eneb ar varnediguez roel gand ar jury rak an dud ze a zo oll kapabl ag anoudek evid ar pez a zoll douz al loened memez zoken ar goinission ho voa ho rei priziou da moc'h respel deoc'h.

N'oiin ket evid miret da lavaret dec'h ar blijadur am lioa bet ho velet eun Trege-riad ho lakal harz d'eul Leoniard en doa c'Iioant da lakal lie gamarad da gaout eur priz a n'oa ket gleet dean ervez zonj egile, eno ma zud e voa bet beac'h m'en assur mad, deuz ma klevan benar fin an Trege-riad en doa gonezel. M'en dije urz an dud a ve ho zellel da lavaret eun dra benak ne c'iiaje ket konl aliez egiz ma za, mez n; eo plega da varnediguez an dudkapabl-ze.

Krodi rau e man an honestiz al lealded ag ar justiç var an douar mez ne gredan kel e vijenl dilun he plasen ar Pouliet etre eun heur a pemp heur douz an noz rak guelel om boa gand va daoulagad va hiinan ober traou impardonabl, kalz agao dioz zoken goude ma ne zell ket dec'h gue-lol roi ar priz ag an henor dan hini n'en douz kol ar riiiril. Pa voan bian om boa klevet lavaret penoz ar c'honkouriou loe-ned dreist oll he vije aliez roel ar priz daii dud a non paz dan anevaled daou zell ilouz an diul ag unan deuz al loen. Memez I r a o z o n j a n e vefo eun tamik moi'on da virol ouz an injustiçou-ze ma karje potred Treger non paz boa'ken fonoanla ken da-iiiantiiz a Leoniz da lakat ho ano var rollou ar c'homice.

Zokoii eiiz oll nerz va ene he lavarau dec'h Tregiriz kement ac'hanoc'h en deuz eun lain peadra lakit oc'h auo var kaiorou ar sucieti! ne kol evid ober gaou deuz den (•bel mez evid lakal difen ho Iroajou pe giiir broinan ho peuz loened mad kazi p;ir (la re Léon.

l'ivid broinan ne m'oc'li kel er meniez koiulilion gand e.in evelep talvoudeguez.

Selu aman oiir skuer en touoz iiieur a ini all aell'en da lavaret ho jury ar moc'li lie vrleii lio voa tri Leoniard ho zri deuz ar iiiemei jiarrez me grod ho voant douz tuiiclau liozri, tri gamarad ! ! 1 ne vin kel

estonet evid guelet dissadorn var Ekleo Pen ar bed penoz he vo bet barnedigiiez an tri den gueziek-ze.

D'ober mad he klefe beza lakeat muia ma ve possubl ar memez nombr.a drege-riz ag a leoniz er memez komission ag unan a n'en defe ket a anaoudeguez he tu ebet deuz ho eul evid des.^idout ar varn.

Guelet a rer he za bep bloaz kalz a bri-zou da viklan n'oun ket estonet a neuz ket a leac'h da vea a re-ze zo toud er c'homice kamaraded tond er bla-man t'he reio evi-do, er bla a zeu me raio evidod.

Eur vech c'ho9z potred Treger lakit oc'h ano er c'homice agricole deuz arrondis-samant Montroulez pe otramant potred Léon a brasseo troad al leue deoc'h a zindan ho fri he plasen ar Pouliet.

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Morbihan, un ao 4 fr. O O Autres Départements 4 fr. S O

Frais de Recouvrement par la Poste^ O fr, 40par Abonnement.

" EKLEO PENN AR BED " 'I>li?eoteu.r : A . X ^ A J A T r — 31, rixe d.es ï^ontaines, M-OI^LiAïX.

Rédaction et Administration SI, rue des Fontaines - M O R L A I X

TARIF DES INSERTIONS la ligne Ann. (judiciaires ou diverses). O fr. SSO Rédames (en 3» page) O fr. 3 0

Pour le's annonces répétées on traite à forfait.

Le service du journal est fait gratutlt-ment aux o fficiers ministériels annonc'^rs.

Pour les annonces et réclames s'adresser à M, H. POCHON, soit SI, rue des Fontaines ou 67 rue Gambetta.

Les manuscrits ne sont pas rendus

L A SEMAINE Vendredi 18 Octobre. — De terribles

orages ont dévasté de nouveaux départe-ments français.

— La fédération des commerçants dé-taillants adresse à tous ses membres un Ktppel relatif au repos hebdomadaire, à l'impôt sur le revenu el au contrat de iravail.

— Im télégraphie sans fil est installée 'au Maroc. Le général et l'amiral ont échangé les premiers télégrammes.

— L'étal de santé de François-Joseph s'est aggravé.

Samedi 19 Octobre. — M. Gauthier de Ctagny interpellera sur les mesures que compte prendre le gouvernement en pré-sence des révélations de M. Ch. Humbert sur nos forteresses.

— M. Boulanger, sénateur de la Meuse, ancien ministre des colonies, est mort.

— Af. Clémenceau a eu un entrelien avec le ministre des affaires étrangères et le gen'ral Picquart.

— La santé de François-Joseph s'est améliorée. L'empereur a passé la meilleure nuit de la semaine.

Dimanche 20 Octobre. — M. Hvau, ministre de l'agriculture, est allé inaugu-rer dans les Bouches-du Rhône.

Le « Forbin » est arr'ivé à Tanger sans avoir pu communiquer avec Rabatrni Ca-sablanca à cause du mauvais étal de la mer.

— L'empereur François-Joseph a passé une assez mauvaise nuit.

— Une reconnaissance a élé attaquée près de Taddert. Nous avons eu deux tués et six blessés.

Lundi 21 Octobre — Pour une veille de rentrée, le Palais-Bourbon était fort calme el les quelques députés ^lui erraient dans les couloirs s'entretenaient des inter-pellations.

— M. Briand aurait terminé l ébauché du projet relatif à la conservation des tré-sors des églises. Il se pounait qu'il en en-tretint le Conseil demain.

— Les jeunes voyous qui assassinèrent 'lxû~'Scnrrger le jeune Hippolytc Debroisc 'et l'abbé Firmery ont comparu devant le

jury de la Seine. --Le général Drude aurait, pour avoir

enfreint ses ordres, infligé trente jours d'arrtt de rigueur au colonel du h-élay, commandant la reconnaissance oii fut tué le capitaine Ihler.

Mardi 22 Octobre. — Les ministres ont tenu Conseil sous la présidence de M. Fallières. . ,

— Après avoir fixé à jeudi la discussion du projet sur la dévolution des biens ecclé-siasliques et à vendredi l'inlerpi-llalion de MM. Lasies et Gauthier de Clagny, sur la défense nationale, la Chambre s'ajourne à jeudi et lève sa séance à 3 heures.

— Le Sénat, après audition des huit oraisons funèbres des sénateurs décédés pendant les vacances, fixe son ordre du jour et s'ajourne à jeudi.

— M. Pichona déclaré que les gouverne-ments français et espagnol sont d'accord pour les mesures à prendre afin d'assurer au Maroc la répression de la contrebande de guerre. . . .

— Le ministre de la manne va soumet-tre au l>résxdent une seconde promotion ré-servée aux officiers et aux équipages en service au Maroc.

— Un déraillement de chemin de fer s est produit sur le réseau de l'Etat. Il g a un mort et plusieurs blessés.

— On a distribué à la Chambre un pro-jet de loi sur l'exploitation des services

|29J PROMENADES

A Travers le Pays de Mm (Hydrographie pittoresque

Miettes de Folklore, etc.)

II (R. CI.) Après le coude intérieur du Milin-ar-Prat, h. pou de distance (S.) du bourg de Ployber, il y a plusieurs on-dulations boisées, - le petit vallon, avec ruisseletde Cnnzéa - Ic.' hauteurs rocheuses du Run-llcrvy, — les chanii.s de Trévalan (5), — le moulin et le villa(;c de Korvrac'h (fi), - les taillis de l'oul-Minour (1) vers l'endroit où lo ruisseau prend uno direction sonsiblonient .N.-O. — le petit ruis. oau qui vient des lires de Mesquéo (8) et loS hauteurs d(! (ioiia-rem-Vras-Kérouel. en r..ce do Coal-Los-quet (9). , . . .

Après l'étang do Coat-Losquot, lo ruis-.soau qui l'alimente remonto chercher, on deux branches, los sources de Kor-Vihan vors le N. 0 . , et celles do Kcrguol vers lo S.-O.

N O T E S I

I Uoz ar fJellec (i km. S . K., do Ploy-ber) ; signilleroit " Tertre-nux- 'rôlros . . . _ Y a-t-il uno histoire ou uno legonde . .

II Lenn- Vras (ix 500 mètres, S. do t ley-bor) ; village où se trouve un j o l i lavoir llci n ou poiil-hanna). Dans lo pre au c(M6 K de la ro^ute do Plounèour so voit une auge

maritimes entre la France, les Antilles et l'Amérique Centrale.

Mercredi 23 octobre. — De nou-veaux inlcrpellateurs se sont fait inscrire pour le débat <iur la dévolution des biens d'églises qui ne prendra pas moins de huit séances.

— M. Santos-Dumont a procédé à de nouveaux essais de son hydroplane, qui a donné seulement une vitesse de 20 kilo-mètres à l'heure.

— Les accusés de Bourges, poursuivis pour fraudes, ont été condamnés ù des peines variant de 30 A 300 francs d'a-mende. Le député Dufour s'en tire avec 50 francs d'amende.

— Le groupe socialiste parlementaire a décidé de hdtcr le plus possible le vols de la loi sur la dévolution des bien écclésias-tiques et du rachat de l'Ouest.

— M. Mougeot, rapporteur général du budget, vient'de faire communiquer ù la presse le résumé de son rapport qui sera publié demain.

— L'état de santé de l'empereur Fran-çois-Joseph va sans cesse s'améliorant. L'empereur est en pleine convalescence.

Jeudi 24 Octobre. — MM. de Castel-neau et Grousseau onl prononcé à la Chamlre des discours fort remarques, com-battant le projet de M. Briand sur la dévo-lution des biens ecclésiastiques.

— Le Sénat a élu M. Lourties comme membre du Conseil supérieur des Sociétés de secours mutuels

— On a arrété à Toulon un enseigne de vaisseau, nommé Ullmo, accusé d'espion • nage. Cette affaire cause une grosse émo-tion.

— Le groupe de l'Union démocratique de la Chambre n'a qu'un médiocre enthou-siasme pour l'œuvre de M. Briand en ce qui concerne la dévolution des biens ecclésias -tiques.

— Un terrible tremblement de terre a dévasté la Calabre, les PouiUes et la Sicile. Les disastres matériels sont importants et les victimes nombreuses.

M . Cloarec et le Projet de Suppression - - -

des Retraites civiles Poséfl un peu partout, dans les A mica ies

universitaires el dans les Bulletins ae So-ciétés professionnelles, la question des re-traites civiles sera prochamement portée devant la Chambre par deux députés bre-tons, MM. Dubuisson et Cloarec, dont le dernier a môme pris les devants et saisi l'opinion par la voie du Journàl

On connaît dans ses grandes lignes le projet de loi Cloarec-Dubuisson :

Article i " . — \ partir de la promul-gation de la présente loi, toutes les re-traites sont supprimées.

Article 2. — Les retraites acquises ou liquidées continueront ù être versées jus-qu'à extinction.

Article 3. — Les fonctionnaires actuel-lement en exercice recevront des retraites proportionnelles liquidées d'après les lois et règlements en vigeur.

Article 4. — A l'avenir, tous les fonction-naires devront indiquer à quelle Société mutuelle les retenues seront versées.

Article 5 . — Toute Société mutuelle qui fera ces opérations sera ipso fnclo placée sous le contrôle et la surveillance de l'Etat.

Article 0. — Ces Sociétés pourront se syndiquer ou se reassurer entre elles.

Article 7. — Cha([ue pensionné recevra un livret sur lequel seront portés ses ver-sements.

cirouluirc en griuiil sur un suppoi t en pier-re ; on n'a pu m'en dire la dcsliiiation ; des gens assez Agés m'ont dil " (pie cela nvail toujours clé là " . — D'iiulres m'ont dit que cola servait h hiver le fil niitrefois . .

III. Le Ftouxcc(ii \ klm, K. de Plounéouy) ; vieux village (une l'ernio Kculomeiit) ou l'on voit une maison do 1080. A travers los ajoncs et los hautes goronno» qui domineiit (S.) co village, on vo t des rochcrs di-iiasKant la londe, en groupes de grandes iticrrcs, los unes à côté des mitres, los unes sur los aii-t ios el formant parfois de véi ilnldus grottes ; on en voit aussi qui ont à la purtio suporioui e des cuTcltos, dus rigoles, etc., ipi'on dirait lailos à dessein.

IV. (Uiiixéii[\\ 2 k 1/2 S. (le l'Ieyber) ; l n Hrctiinoi iidit do l 'cndioit ni'a dit ipio lo nom (lo 00 village Csiliio sur un plnloiiu eii-toun'i aux trois ipiarts pur dos dopix'ssioiis) sigailio MiHon sot: (i.- c'haiit, son(j'li).

V. Trévalan (2 km. 1/2 S. do l'Ieylicr) ; grand vieux village au milieu diupicl est uno aiioiciino maison iiianulo a^^c/, curieuse.

Sur le fronton d'une aval céo {('(jtiî Iv) on lit : •• A. l i L O A H K C . - COHItK - i"G2 " , on trois l ignes suporpos(;os.

Co doit (itre le chef-lion d'une nnoicnne trêve.

VI. Kcr-Vriich (|)roii : Kérauh), (l'i km, S, do l'Ioyliur) ; vieux miinoir (u usage iicliiol do forme/ dont il icste une jol ie poi lc cinlroo à l ' cnnéc N. ; rt, au corps do logis (pii fiiit angio à giiuclic (aspoctoc à l'O.) uno porte sculptée avec poinio d 'ogive (XVI" sioeh;). AU bas ^N.-K ) c l à 900 nicircs, lo moulin do Kersu'h. A -100 métros à l'O., sur un vicii.x chemin mciiiiiil (par dessus les hauteurs S.) vers le lleleii, cliiil autrefois la chupollo do santés l'iiulina (= .^ainlo Pauline ou sainlo Appolinc). Il n en reste que lo hénitier dans lo bout do la haie, et uno sorlo do nicho eoii-toiianl la stiiluo on bois (Mutiloc, iiifonno à présent) de U\ sainte : — o » vient des envi -

Article 8. — Un 'règlement d'adminis-tration publique déterminera les questions de détail.

Il s'agit donc, tout compte fait, pour l'établissement des pensions civiles, de substituer l'action des Mutuelles à celle de l'Eîat — et ce au plus grand bénéfice des intéressés qui trouveront dans les mu-tuelles des garanties qu'ils no trouvent point dans les pouvoirs publics.

Je voudrais bien, dans cette question, qui touche à juste titre à nos fonctionnai-res civils de tout ordre, grands et petits, me dégager des préoccupations de per-sonnes. L'honorabilité de M. Diibuisscn ne fait doute pour aucun de ses adversaires. J'ignore, d'autre part, si M. Cloarec, dé-puté radical de la première circonscrip-tion de Morlaix, a répondu aux accusations très précises portées contre lui par l'Ega-lilaire du 15 septembre dernier.

Est-il vrai, comme le dit en toutes let-tres l'organe du parti socialiste breton, que M. Cloâreo soit « membre fondateur de la Mutuelle Parisienne, société de se-cours et de retraites, assurant 10 0/0 de bénéfices aux fondateurs ? »

Est-il vrni que « cette mutuelle pour-rait ôlrii une des sociétés qui. approuvée, subventionnée, au besoin même garantie par le gouvernement, s'occuperait de.s re-traites de.s fonctionnaires ? »

Je préfère croire, avec VEgalitaire, et pour l'honneur du député radical de la première circonscription de Morlaix, qu'il n'a obéi, en déposant son projet de loi, qu'à des considérations d'intérêt général, il y a une certaine hauteur de cynisme à laquelle on n'atteint pas du premier coup, (j'avilissement même de la fonction parle-mentaire, laquelle, de l'aveu de M. Cloarec, particulièrement autorisé pour en parler, consiste uniquement aujourd'hui a. à sol-liciter des emplois et à en faire créer, pour donner satisfaction aux sollicitations in-nombrables » dont les députés sont l'objet dtî la part de leurs électeurs ; cet avilisse-ment môme ne suffirait pas à expliquer l'attitude du signataire de la proposition, au cas où les insinuations de l'Egalitaire auraient quelque fondement.

Laissons donc de côté, si vous le voulez bien, la personnalité du député radical de ta.pvomioce circanccripticn do Morlaix et ne prenons garde qu'à ses raisons.

<i La pension — la pension de retraite — écrit-il, n'est acquise qu'après un temps plus ou moins Ions au service de l'Elat et à un âge détermine. Combien atteignent ce but désiré ? Combien de versements p-^r-diispour eux et leurs familles ?... N'est-il pas, au contraire, plus juste de déclarer que toute personne qui subit une retenue sur son traitement, doit conserver la somme qu'elle verse do gré ou de force ? Ces a 0/0 qui sont prélevés sur le salaire no sont-ils pas la propriété du fonction-naire ? C'est en nous inspirant de ce prin-cipe que nous av ,ns déposé un projet de loi renvoyé à la commission du budget, qui, je l'espère, voudra bien y prêter atten-tion lors de la discussion du budget de 1908. »

J'arrête ici la citation et parce que le reste de l'article n'est qu'un éloge — jus-tifié d'ailleurs — des mutuelles et de la mutualité. En somme, le grand argument do M. Cloarec, qui est aussi l'argument des Amicales dont je parlais plus haut, c'est que peu de fonctionnaires atteignent l'âge ( e la retraite et que les retenues pré-levées sur leurs traitements sont « perdues pour eux et leurs familles. »

Et bien ! c'est ce qu'il faudrait justement prouver.

Que M. Cloarec veuille bien observer d'abord qu'un fonctionnaire qui décède avant l'âge de la retraite, transmet une

partie de ses droits à sa veuve, si celle-ci se trouve dans le» conditions requises par la loi et si le fonctionnaire avait lui-même passé dans l'administration un cer-tain nombre d'années.

Mais, le point faible de la thèse, le voici. Sur quelles statistiques M. Cloarec se fonde-t-il pour décider que peu de fonc-tionnaires arrivent à l'âge de la retraite, c'est-à-dire à soixante ans?

Faute d'avoir pu dénicher nulle part ces statistiques, un corre-spondant de Pages li-bres - revuedirigéeparM. Charles Guieysse —, M. R... , employé des postes et télé-graphes, s'est référé à la table de mortalité de la Caisse nationale des Retraites, et sa surprise n'a pas été petite d'apprendre que, (I sur trois individus de 25 ans, deux par-venaient à l'âge de 60 ans », L. K... recon-naît bien volontiers le danger des généra-lisations trop hâtives. Ii y a des professions qui <t usent » plus que les autres. Bref, pour trancher le débat, il faudrait, dit-il, avoir sous les yeux des tables de mortalité professionnelles. En existe-t-il. Je ne crois pas. Ou du moins ces tables ne sont éta-blies qu'année par annép. C'est ainsi que le Bulletin de l'Amicale dos Postes et Télégraphes accuse, pour l!)06, 90 décès pour 12.000 membres, soit 0.0075 O/Q-Proportion assez faible, on l'avouera.

Mais admettons que la mortahté des fonctionnaires soit plus élevée qu'il ne semble résulter des documents précités. Ignore-t-on que l'Etat impose aux sociétés de retraite les placements en valeurs de tout repos ? Le rapport de ces placements n'excède donc guère 3 OfQ, taux du jour,

lême à intérêts composés, elle ne fera , amais, au bout de plusieurs années, une 3ien grosse somme. Ajoutez que l'intérêt de l'argent a une tendance constante à diminuer ; en l'espace de 25 ans, il est descendu chez nous de 5 à 3 O/o. soit une baisse de 2/5. Cette baisse s'accentuera par la suite. Nous connaîtrons sous peu le 2 et demi, le 2, peut-être le 1 et demi. Il est dans les visées socialistes de détruire de plus en plus l'intérêt de l'argent, pour obliger le capital à se détruire lui même. Et, quand les socialistes n'y feraient aucun effort, les fatalités économiques travail-leraient pour eux. Le métier de rentier Bcra biRniôt un métier d'indieent L'arprent ne rapportera plus rien, si on ne le risque paa dcns des entreprises où il peut encore produire un taux très elevé, mais qui sont éminemment aléatoires de leur nature. Or, ces entreprises sont uiterdiles par la loi aux sociétés do retraites.

Je me résume, l'Etat est un tuteur as-sez revêche, il est vrai, et quelquefois môme injuste. Il y aurait, je crois, aes améliorations à apporter dans le régime BCtuel des pensions : par exemple la veu-ve, les enfants des l'onctionnaires pour-raient être reconnus aptes à la pension un peu plus tôt qu'aujourd'hui. .Mais tant que dus statistiques serieuses n'auront pas été publiées — de préférence sous forme de tables de mortalifé professionnelles—, je crois qu'il est au moins prudent de ne pas demander la suppression de la caisse de retraites civiles et son remplscement par des mutuelles obligatoires.

Que les fonctionnaires, séduits par le projet do loi du député radical de la pre-mière circonscription de Morlaix, crai-gnent de faire un troc désastreux et d'é-changer leur cheval borgne contre un cheval aveugle !

Charles LE GOFFIC.

AR WIRIONEZILEC 'H E MAN Bea zo tud hag e v i t - h o kaout

l u n e d o u , na w e l o n t ket gw^ell vad

c 'hoaz , p e oti-amant a g o m z o n t gant zantimant fall .

A n dra-ze an ini a ren ar gazeten VEclaireur a oar eun dra benag var ar sujet -ze . K o u l s k o u d e pe g w i r en deuz l enedou a d le je anaout deuz fas eun den petra oad en deuz. R a g en g w i r i o n na v e ket red sel diou vech deuz eur paotr iaouank evit g w e l l petra oad en deuz, ha pa en d o ugent b loaz na v o ket roet dez-han daouzek b l oaz .

Med petra fao t deoe 'h gant tud a zantimant fall na ve ket jamans re izoun . Inventet h o d(;unt hag in -vent i a re font , an dra-ze zo en h o goad .

Na m i j e ket laret gir abet deuz ar gazeten-ze anez eun dra a meuz g w e l e t varni ar zun dremenet , var sujet an expu l s i onou ez e o , hag an Eclaireur en eur gomz deuz ar baotred iaouank a oa er presbyter Sant-Vaze Montrou lez a lavar p e -naoz na oa n e m e t buga le deuz daouzek da bemzek b loaz . "Hag evi -t o u n - m e na anavezant ini abet a di je ket n e u b e u t o c ' h eget pemzek b loaz .

K o u l s k o u d e an deval i jen a o a pa-seat ha d'an a m p o e n , a oa eat ar c h o m i s e r da lavaret d ' e o m o n d kuit a o a sklear mad.

M e d an Eclaireur na v i je ket be t kounlant ma di je laret ar w i r i o n e hag a oa red mad klask eun dra b e -nag da inventi .

R a g ma d i j e laret ar w i r i o n e en di je roet k o m z e n n o u ar c ' h o m i s e r ive , pere na oent ket bet g w e l vad deuz ma.g levant . la m e d , enez a oa e n o deuz peurz ar g w a r n a m a n t hag an dra-ze zo suffis evit kus varnan.

Daoust hag ar c ' h o m i s e r , a oa en e gark <ïou1 d i g a n t a n A o Cure , hag ean en doa c 'hoant o b e r eun tam reklam evit e r e l i g i on p'e g w i r na c ' h e e ket kuit er meaz deuz e di e b neur difen ? A n dra-ze an Edai-r c u r no lavaj- liot. Ev i t -pdrag

Med e c h u o m p , rag reier e c ' h a l -fent m o n t marteze gant ar gasoni a ra d'in g w e l traou er g iz -se , hag an devez a vo g o u e l e t ar gazenten-ze h o t iskieria ar w i r i o n e a gredan a v o chenchet ar b e d , da lavaret na anavezo ket anei b iken .

L e B.

l l V F 0 R M A T I 0 i \ 8 Election Sénatoriale

V o i c i les résultats de l 'é lect ion sénatoriale qui a eu l ieu, d i m a n -c h e , dans le département de la M a y e n n e :

Electeurs inscrits , 655 ; votants , 605.

O n t obtenu : M. Le Breton, anc ien sénateur,

conservateur , 3I9 v o i x ( é lu ) . M. Gustave Denis , ancien s é n a -

teur, républicain, 306 v o i x . Il s'agissait de remplacer M. D u -

bo is Fresney , sénateur , l ibé ia l , d é -c é d é .

La rentrée des Chambres C'est mardi dernier 22 o c t o b r e ,

que le par lement a repris ses tra-

vaux . A la C h a m b r e la séance de rentrée a été à la fixation de l ' o rdre du j o u r Le g o u v e r n e m e n t , ainsi qu' i l a déjà été ind iqué , a e x p o s é que la tâche la plus urgente qu i s ' impose à la C h a m b r e est le v o t e du budget dans les condi t ions n o r -males . Mais c o m m e le rapport g é -néral ne sera pas e n c o r e distribué et que la d iscuss ion du budge t n e pourra s ' ouvr i r au plus tôt qu 'après les fêtes de la Toussaint^ l e p r é s i -dent du conse i l demandera qu'en attendant on discute les interpel la -t ions.

V o i c i , p o u r m é m o i r e , la l ongue liste de ce l l es qui se sont p r o d u i -tes pendant les vacances . Ce s o n t ce l ' e s de :

M. Boni de Ca^tellane, sur le Maroc ; MM. de Castelnau, de Ramel et Grous-

sau, sur la liquidation des biens ecclésias-t iques ;

M. du Périer de Larsan, sur la non ap-plication systématique de l'article 12 du Code pénal qui porte que tout condamné à mort aura la tête tranchée ;

MM. Fernand David, Antide Boyer et Georges Berry, sur l'insécurité dans les villes et les campagnes ;

M. Guillemet, sur le fonctionnement des chemins de fer de l'Etat ;

MM. Georges Berry, Dalimier, Chaste-net, sur les catastrophes de chemins de 1er qui se sont produits pendant les va-cances ;

M. Basly, sur I3 non-lieu dans les pour-suites engagées après la catastrophe de Courrières ;

M. Berihet, sur le décret autorisant le jeu de baccara ;

M. Varennes, sur la répartition du con-tingent et la suppression du recrutement légional ;

M. Paul Constant, sur les fusillades de Raon-l'Ftape ;

M. Charpentier, sur les retraites ou-vrière» ;

L'av.iral Bienaimé, sur les acdidents qui se multiplient dans notre flotte de guerre ; -

- M Puo«b, cur' Isfi sftananftfl'^'M SUB^ née française ;

M. Engerand, sur les mesures à prendre pour la sauvagerie de nos musées ;

M. Wilm, sur l'expulsion du socialiste espagnol Pablo Iglesias ;

M. Coûtant, sur la crise de l'industrie des automobiles ;

M. .\rchimbaud, sur l'intrusion de cer-tains magistrats dans son élection à Die ;

.MM. Lasies et Berry, sur la défense na-tionale, etc., etc.

L e g o u v e r m e n t a déjà fait a n n o n -cer qu' i l demanderai t la priorité p o u r l ' interpellation sur les affaires du M a r o c , dans laquel le sont i n s -crits dé jà M M . Dépassé, Charles Chaber t et G é r a l d , mais o n a t out lieu de c ro i re , bien (qu'il n 'en ai pas e n c o r e été quest ion , que M. Clémenceau cherchera avant tout à se faire interpeller, — au b e s o i n par un compère , — sur lu pol it ique généra le du cabinet, afin de p o u -v o i r se rendre c » m p t e des d i spos i -t i o n s de la majorité .

Les autres interpel lat ions qui présentent un caractère d 'urgence sont cel les sur la l iquidation d e s b i e n s d 'ég l i se et sur la peine d e m o r t . Il est à p r é v o i r que la pre-mière sera j o i n t e à la discussion du

i ons couper, ai'iiioher, des fragnieiits de la statue qu'on niiiclie pour se guérir des maux de dont».

VU. Toul-Minour (à 3 km 1^2 K. de Plou-nèour, à •I km. S. O. de Pleyber) ; vieux vil-lage (|ui avilit sou moulin, sur lo Cont-l.os-ijuot, à r>0 métros à l'O., au fond du vallon. Il u'on i c s l c que la diguo qui relouait l'éldug (desséché), cl lo réservoir délerioré.

VIII. Mesquvoiix 3 km, au S. O. de Pleyber) sigiiillerait la plaine, ou les champs do la ijrottc, (le la ruverne ?...

IX. Conl-l-osquot (à ;t km. K. de Plou-nèour) ; (î'osl une nueioiuio seigneurie ipii fut (!onsi(lériil)io iiiilrofois ; el l(!s luarqiiis do Ciiat-Losfiuet fuient npparoiitès aux fiimillos régiiHiitos (lo liretiigno.

I,(! l'.hùlonu iietiiol esl uno grande cous!riic,-Hion Hspcetèo nu S. O., nvcc, a chaque oxtré-iiidè. uu pavillon faisant .soillio au K. ; il pout-ètro (lo la liii du XVIK' sièole, ou du (•.(.inmoncoinont du XVIIl" ; Il a deux èliiges, dont le premioi'cominuni(pio de ploin-|iio(l avec uno ionguo lerriisso séparée dos hiiiits hois (S. ) pni un fort mur.

Au bout N. 10. de la torriiaso so trouve r.'ineioiine chnpollo, dont lo toit est ollrondé et laisse à découvert , pur terre, trois s|)lon-dides statues ; santé Anna, saut Uigodiums, et la Man an F 1rs.

Vers lo milieu do la torrasso, un pou on aviiiil du cliAleaii, uu joli oscnlier on griiiiit, 11 doiihlo f'.iito, (loseoiid à la cour oceidentalo, i|ui, ollc-m(Miio, domino '.lu bas-jardin avec Icipiol elle communique par uiMiutio escalier sc.'iihliiiilc.

Dans la cour fermée (N. Iv) on renianiuo une haiile, grande cl jol ie vasipio on granil aliinenloo en syphon par uno prise d'eau qui vient dos bo is . (>ottc cour osl c lose à l'Kst par les dépendances qui suiveiil lu cliiipolle ; au S. , par la haute torinsso ; au N., par uu mur au-dessus d'un paie on eoiiirolms ot dominant à son tour le vallon.

Au fond, à environ 100 métrés est un grand étang alinienlè par dos ruisseaux ([iii d e s -eondont des hauteurs a l'O ; au c6tc K. de la forte diguo de retenue, un moulin remarqua-blement bâti en grosses pierres do taille, ot porlaiit 0 1 1 g ros chiIVros la duto 1008.

(;e moulin est dans une situation des plus pittoresques au fond do son étroit vallon plein de biefs, cascades et eliutos d'eau, r o -chers et grands arbros.

— L'an dernier à cette épotpie\l)é('oml)rn ou Janvier), dans un jardin, un pou a l'E. du bourg (le St-Thégonneo, au village do Pen-foH, on a trouvé un trésor consistant on uno chaino d 'or do 1 m. 50 do longueur, avec émaux, sept à huit anneaux d'or, dont plu-sieurs avec (liamauls. Tous ees objets pré-eienx, enfermés dans un étui on plomb, élaieni aux aiinos do ('.oat-Losqnel.

XVIIl Le ruisseau du /^'/iv/. (d(;piiis .son briin-

cliciiiciil sons ;\rv()as, on amoni do K(Ui • noul, avec le r. (h; Brion jiisiiu"!"! sa soiir • ce. (UranciiiMlc ','> kil(uiu'lr(;s).

1 IL D.) A partir du conlliiont sons Arvoas, (ou aiiKUil diniuol lo (Jiioflloiil l)cr(l son nom), la branclio inoridionalo, ou /'. de linon prend naissanco vors lirion, dans cotU! sorlo do plaino au pio.l du ver-sant .N. dos Ml.s-d'Arr(''(! ; ainèiio los sour-ces d(!S liauliHirs de Livernic ol l.inooal (sur sa rive gaiiclio) ot colles dos lorrains ;iss('Z bas au S. de CiTac.'li-Miiiori (sur s-i rive druito).

II. (U. tl.) La branolio '.iccidonlalo, on ruisseau du Hrle<i, Miil les ^rmids laillis du llelo(i (2 kiloiii. (I(! long), donl la partie oriiMitale est (•oiironiu'c.' d'un haut rocher loiil blanc ((|iiarlz) appeb' " lioc'ii-Veii-Coat-ar-lîelok " ; vors lo milieu de 0 0

bois, à la naissanco d'une vorto dépres-sion ost lo cliAtoau (la gentilhommière )liil(')t) do Coat ar-Rolok (i) ; puis encore es bois du inonie nom, otlos bailles torros

au N. du bourg otdo rétang du Ueloci. 111. (U. D.) Los bois do Lincoal, un

vallon et un ruisseau qui vionnont du pied de la iiionlagno, pris do Livornic i2) ; ol, non loin du bourg, un aulre rui.ssoau qui vient do Pont-ar Moal, égalomonl an piod dos .Mts-(r.\rr('0 (la Montagne, comme on dit là-bas) : puis, onlin, le' polit bourg du Koloq (3).

N O T E S I. 1,0 cliAteau de Coal-ar-llrleli (à li km.

1/2 K., (lo Plounèour-Mc-nez, 1 km. K. du Hele(i) fut. pendant un quart de siècle envi-ron, lo s iègo d'une notairerie ; à la morl do iM. Hoiirvon, il y n qucli]uc8 années, le suc -cessour s'installa au bourg mémo.

Celle maison avait éti?, vers les temps do la guerre (1870-71), le théiUro d'un sombre ilrame, qu'on n'a jamais bien éclairci :

Une dame de l'iusqiid.'oc, propriétaire y hahitani alors, fut uno nuit assassinée. Ou s'aper^nit l)ient(it que le mobile du crinio avait été lo vol. (hi soupçonna nu domestique, (') dont le père lui-mémo avait été assassiné dans lo bois voisin. On l'arréla, mais il fut ensuito relAché, gr.leo à un alibi qui, d'ail-leurs, no sutislit personne.

Il fut cncoro uno fois arrêté, et relâché de la mémo manière,

('.'osl sur ces entrefaites que la famille de

C) (Vi'Uiil na noiiuni' N non depuis. Sa vouvc, une iii'lilo vielle (jui monJic ;V Morlaix, A préseiil, esl liicii ronnn'' à la Halle aux lé){uiiios.

la victime avait rais lo château en vente, et qu'un notaire s'y était ins'.allé.

II. Livernic (à 2 km. S. E., du Rcleq) ; les gens traduisent l'ifcriiic = le Petit e n f e r . . . , pourquoi ce nora ' ? . . .

Tout près est la chapelle sant-Barnabas, dont le pardon se fait à la S-iint-Jean.

III. Le Beleq (Rclecq ou Rellec), (jue les gens du pays prononcent Iléick, doit s ign i -fier reliques.

(Vest un petit bourg , qui n'est plus qu'une trêve de Plounéour-alénez, cl qui doit sa nnissance à uu monastère disparu à la Hévo-lution.

On dit que les moines , au moment d'aban-donner leur maison, mirent les orncmeuts et vases sacrés , ainsi que leur aigent, et tout ce qu'ils avaient do précieux, dans un tom-bereau, et se dirigèrent ensuite vers Hoscotî où ils devaient s 'embarquer. Mais, à peu de distance do l'otang du Keleq, les chevaux et lo véhicule s 'embourbèrent dans un vieux chemin, et ne pouvaient plus avancer.

A ce moment, on vint avertir que les sans culollcs arrivaient, et qu'ils étaient déjà à mi-cheinin entre le Cloître et le Releq : les moines n'eurent que le temps de creuser , dans un champ à cô lé , un trou pour y cacher eo qu'ils ne pouvaient e m p o r t e r . . . Ou ne sait si la oachclte a été retrouvée •?...

l.e monastère du Relea dut être très c o n -sidérable, à en juger par les ruines, les murs d'ciiccinle dos jardins, les douves e t c . . . qu'on renconire un jeu partout au X . de la chapelle c l des bitlimcnts, ot par les dimensions de la chapelle el le-même.

(A Suivre).

Page 14: Deuxième Annéd — N' 96 Le IVuméro Centimes …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · premiers jours qui suivront le retour du ... inondés d'Agde

L'ECHO DCJ FINISTERE Ë«

p r o j e t Briand-Raynaud sur le m ê m e o b j e t , qui do i t prendre la tête des travaux parlementaires . Quant à ce l le de M. du Périer de Larsan, sur la pe ine de m o r t , on a n n o n c e que le député de la G i r o n d e a r e -n o n c é , p o u r ra ison de santé, à en-g a g e r c e débat, et il ne restera plus sur ce sujet que les quest ions que do ivent p o s e r M M . C h a v o i x et Be -nazet.

Mais il est une autre quest ion sur laque l le il faudra s ' éxp l iquer , b i e n q u e l es « blocards » dont on comprend l 'embarras s ' emplo ieront à l ' esquiver ; c 'est ce l le de l ' aug-mentat ion de l ' indemnité par lemen-taire, car à défaut de M A r c h i m -b a u d , M . Cadenat, le député soc ia -liste de Marsei l le , a n n o n c e qu' i l dé-posera, dès la rentree, avec d e -m a n d e d 'urgence , une propos i t i on de retour à l ' indemnité de 9 .000 fr

LES ËYËNEMENTS DU MAROC Seconnaissance attaquée. — 2 tuès

et 6 blessés A u m o m e n t où l ' on croyai t le

ca lme revenu dans la région do C a sablanca, un té légramme du généra Drude a n n o n c e qu'une r e conna i s -sance, c o m m e il en envo ie presque chaque j o u r aux a lentours du c a m p p o u r se rendre c o m p t e des m o u v e ments des n o m a d e s , a été attaquée samedi , par des Marocains d o n t le feu fut part icul ièrement meurtrier

La reconnaissance , c o m p o s é e de d e u x c o m p a g n i e s , élait partie dans la d irect ion de Taddert quand e l le a essuyé le fou d'un certain n o m b r e de Marocains .

N o u s avons eu deux tués : le ca pitaine Ihler et le cavalier Jandey du 1 " chasseurs d'afrique^ ut six blessés ; deux chasseurs, trois spahis et un lég ionnaire .

Le général D r u d e , prévenu i m -médiatement , s'est rendu sur le lieu de l'attaque avec d e u x batail lons mais lesap;resseurs avaient disparu Il est rentré au camp à quutre heures

Le capitaine Charl-'s-Gustave-.\ loiplio Ihier était né le 5 juin 18GS à ïhau (Haui-Rhin).

Entré à Saint-Cyr lo 26 octobre IS»7, 1 en sortit comme sous-lieulerant en 188!» Lieutenant le 31 riécfiuhre 1891, il avait été promu cppitaine le 12 jii'llel I90;i. M Ihler était capitaine' comuiandiini ii 1" spahis.

Sur la p r o p o s i t i o n du généra Drude , le gouvernement a décidé que la c r o i x de cheva l i e r de la Lé -g i o n d 'honneur .«serait d é p o s é e sur le cercue i l du capitaine Ihler .

j e e t t e - c r o l x .sem PiKuite e n v o y é e à la famille du défunt

Le g o u v e r n e m e n t a reçu un nou veau té légramme du général Drude au sujet de l'affaire de samedi , à Taddert .

La reconnaissance qui a été at-taquée était c o m m a n d é e par le lieu t e n a n t - c o l o n e l Halna du Frétay. S'étant avancée au delà du point où , selon ses instructions, elle devait s 'arrêter, elle a été assaillie par 1 . 0 0 0 Marocains qui reçurent en sui 'e de sér ieux renforts . La r e c o n -naissance n'a été dégagée que par l 'arr ivée d 'une c o l o n n e c o m m a n d é e par le général D r u d e

Le généra l a infl igé trente jours d'arrêt au lieutenant- c o l one l .

La situation Le courr ier français qui fait le

serv ice entre Rabat et Casablanca a été de nouveau déval isé à son pas -sage dans la tribu des Zenata, qui se dit soumise

f.a France et l 'Espagne vont de -mander au sultan, par note c o n j o i n t e , la faculté de se substituer au maghzen pour La répress ion de la contrebande .

Toutes les puissances ont , à l 'heure actuel le , a cqu iescé au projet français .

Un livre Jaune M. P i c h o n , ministre des affaires

étrangères, fait préparer en ce m o -ment un livre jaune sur le Maroc .

C e recueil de d o c u m e n t s , qui c o m p r e n d r a plus de 200 pages , r e -tracera les é v é n e m e n t s depuis le m o i s de septembre 1905, date à la-quel le s'arrêtait le précédent l ivre publ ié par M. R o u v i e r .

A CASABLANCA La mort d'un Légionnaire

Le Figaro reçoit de Casablanca ce récit impressionnant lait par un témoin de la mort d'un de nos léfe'ionaa.r.s :

10 o c t o b r e I907. C'était un B r e t o n , Ala in Le G . . . ,

natif de Q u i m p e r l é . Engagé à 18 ans, il ne lui restait plus que q u e l -ques m o i s pour atteindre sa retraite et aller r e j o indre au pays sa mère âgée et inf irme d o n t il était l 'unique sout ien . P o u r quel les raisons ce gars breton, d 'abord entré dans la mar ine , l 'avait-il quittée p o u r en-d o s s e r la tenue du îi" é t r a n g e r ? Nul n'aurait pu le dire. Il était bon so l -dat, franc camarade , a imé de ses chefs . C 'est là tout ce q u ' o n en savait.

Dern ièrement , la dysentriel le ter-

'rassait ; il lutta quelque temps , puis, h ier matin, il s 'endormait dans les bras d une émule des Fi l les de la charité, d 'une compatr i o t e aussi, M m e de B. . . une des douzes inf ir-mières volontaires de la « S o c i é t é do secours aux blossés militaires » , venues de F r i n c e , avec l 'autor isa-tion du ministre de la guerre, p o u r so igner dans les h ô p i t a u x militaires les blessés et les malades du c o r p s de débarquement .

Pendant toute la nuit qui précéda la mor t , l ' inf irmière avait veillé le mourant , l ' encourageant , l ' en tou -rant de ses soins. Puis , l orsque 1 àmo du pauvre légionnaire fut r e -tournée à D ieu , iivpc une douceur infinie l ' inlirmière forma les y e u x f'u mort, lo recouvrit d'un drap, se signa c o m m e pour demander aii c ie l une dernière bénéd ic t i on , et si noble avait été le geste de la char i -table f emme quo sur son passage, l irsqu'elle se retira, tous les h o m -mes, émus et re^peciueux, se l e v è -rent et la saluèrent eu silence.

Le lendemain , à quatre heures , au mi l ieu des s ix tentes a l ignées qui f o rment l 'hôpital de campagne , un <t araba« est venu c h e r c h e r le cercuei l H u m b l e et louchant appa-reil 1... Q u e l q u e s tiges de roseaux tapissent le c h a r ; devant le cercuail une grande c r o i x de bois portée par un assistant; les enfants de c h œ u r , le Père franciscain qui doit faire la l evée du c o r p s , puis, groupés der-rière le char, un off ic ier d ' o rdon -nance du général , le c o m m a n d a n t du bataillon auquel appaiten' i it le mort , le capitaine de sa c o m p a g n i e enfin le délégué et les inf irmières de la Soc ié té de secours aux bles-sés , suivis de la c o m p a g n i e tout entière.

A l o r s , sous la l impide clarté de cette soirée de la terre maroca ine le défilé c o m m e n c e . Le char s'en^ gage sous la porte de Marrakech l o n g e les murail les de la vilii; tourne i'i dro i te de la porte Bab-e l -S o u k et arrive au c imet ière e u r o -péen. Devant la tomb'ï ouverte , le Père franciscain p r o n o n c e les d e r -nières prières, le capitaine salue une dernière f o i s le morl tombé lui aussi victime du d e v o i r ; b ien des y e u x se mouillent, la foule s ' é c o u l e T o u t est fini. A l ' ombre de grands palmiers , échappés à la tourmente de fer et de feu qui s'est abattue sur Casablanca , le petit Breton reposa en paix.

Dans quelques jours , ce l le qui lui a f e rmé les yeux écrira ii la mère et lui e n v e n a , suprême c o n s o l a t i o n la dernière pensée , le dernier sou -t e n i r aerei iTani qut aevai i entourer de soins sa viei l lesse, car elle est dans une si g iande . détresse, 1; pauvre f e m m e , qu'au sortir du c i m e lière, les lég ionnaires ont demandé à ouvr i r une souscript ion entre eux pour lui venir en aide

Un T E M O I N .

REMONT ( NÉRALE Dépôt de Guingamp

Pour exécut i on des ordres de .M le ministre de la Guerre , le comité du dépôt de r e m o n t e de Guingamp se réunira, pendant le mois de n o -v e m b r e 1907 :

FINISTÈRE Landivisiau, sur la place, le m e r

credi 6 novembre , à 9 h. 3I) ; Lesneven, c h a m p de foire, le jeudi

7, à 8 h. 30 du matin ; Saint-Pol de Léon, placitre Saint-

Pierre , le lundi 8, à huit heures du matin ;

Rosporden, près de la gare, le mercred i 13, à 8 h. 30 ;

Quimper, place de la Préfecture, le jeudi 1 l, à huit heures.

MORBIHAN Rloërmel, place de la Mairie, le

mardi 10, à 8 h. 30 ; II.l.I'>IiT-VII.AINE

Redon, sur les Promenades , le mercredi 20. à huit heures ;

Rennes, sur le Charnp-de-Mars , le mercredi à 2 h. 30

C O T i ; S - D U - N O i ;D Guingamp. au d é p ô t , les samedis

() et novembre , à neuf l ioures du matin.

NOTES D Ufl WOHLAISIEN Les préfets .sont « sur les dénis ». La

moindre alerte boiilevers • ciis l'onction-nair(!S craintifs (|ui vivent toujours dans (II! cou li II uc'llesappri'hc lisions (U ri'ddiiti'iit a tout instant qiicliiiic int(;iii|)ostive iiiani-l'estaliou di; leurs administrés. Il se trouva cependant, jadis, un prélet (|ui no connut pas ces craintes ni ces angoi.sses : ce l'ut Itomioii, l'ancien boiilevardier, l'ancicii journaliste llomicii, i)ronui [)rér(>l par la fantaisie tl'uii ministre Irès parisien.

Ftarnieii, préfet di: l'érigiioiix, continua d'exercer avec un tl(!^iue étonnant sa rt'-putatioii du iiiystilicateur II considérait la m_\slilii;alion comme un sacerdoce el •savait pousser « une charge » jiisi|u'à ses (Ic'rnières limites Tel il se iiionlrait Ml (|iiarlier l.atin, tel il demeura sous habit brodé du fonctionnaire. .\ I un (h;

ses nombreux cfiii|.;és passés k Paris, il aviso 1111 f rand iiiiigasin du boulevard et y entre, doiiiaiidant lo [lalroii. Celiii-ei ar riv(! en touti; hiVte, croyant ([u'iiii client sérieux désire rinterroK'U-. .Mors s'on},'ane

0 dialogue suivant :

— Monsieur expose gravement Romieu, je n'ai pas voulu passer devant votre bou-tique sans prendre des nouvelles de votre as-ocié.

— Mais je suis .seul îi diriger ma maison? — Eh quoi ! Vous n'avez pas d'associé ?

Vous n'en avez jamais eu ? — .jamais ! . . — .Mors, pourquoi mettez-vous sur

votre enseigne : <> Aux Deux Magots ? » Romieu eut l'idée de faire apposer, sur

les murs de l'hôtel de la préfecture, à Pé-rigueux, une afliche par la(|uelle il an-nonçait aux populations que les tètes des haniietons, qui désolaient la contrée, étaient mises à i)rix, c'est-à-dire qu'une prime était donnée aux destructeurs do ces animaux nuisibles. L'annonce n'avait rien en soi d'anormal ; mais elle n'était pas rédigée dans le stylo administratif. Romieu y avait introduit d'étranges pro-sopopées, et il avait choisi pour les pla-carder, la date néfaste dn 1"' avril. Le gouvernement crut que .sa dignité était compromi.se par les errements de cet étrange préfet. Romieu eut la douleur d'être révoqué. 11 se consola en caressant la bouteille. On le ramassa au coin d'iin banc, par line ntiit de décembre, couché sur un tas de pavés, une lanterne rouge posée sur .son venin'. C'avait été .sa su-prême plaisanterie.

CHRONIQUE AGRICOLE Rôle économique du porc

dans la ferme Suite

Parturition.— Pour la mi.se-bas des truies, il faut une température doue- ' et éviter absolument les cou-rants d'air. Si l ' on a des mères lourdes et maladroites , ce qui les fait souvent écraser leurs petits, il faut pi eudre c e u x - c i sitôt après leur naissance après les avo i r fait sentir à la mère et les déposer , près d 'e l le , dans un baquet sur une couverture . D è s que le part est terminé et que la truie a pris un instant de repos, on d o n n e à chaque f etit un trayou, en donnant do préférence ceux du devant et du mil ieu aux plus faibles. Pour éviter l 'écrasement des petits par leur mère, il faut survei l ler de très près pendant les premiers j o u r s ; l 'on pourrait mettre aussi autour des l oges , à l ' intérieur, des barres de fer rep l iées en arceaux, de façon que la mère puisse se c o u c h e r c o n -tre les m u r s ; et que les petits p u i s -sent circuler dans cette espèce do c o u l o i r .

Il peut arriver qu'une truie ne d o n n e qu'un petit nombre de gorets ou qu'il y ait une grande mortal i té parmi c e u x - c i peu après leur nais-^•ance. O n peut lui faire adopter ceux d 'une .'jutre en les frottant contre le dé l ivre , la vulve ou le ven -tre de la mere aaopt ive . "

Il est de première nécessité pour éviter la mortal i té au m o m e n t de la naissance et p o u r avoir un grand n o m b r e de porcelets et des sujets v i g o u r e u x , de rechercher p o u r la saillie des verrats n'ayant aucun degré de parenté avec les truies et de changer la race de temps à autres.

Pour aider la truie à rejeter son délivre, s ' i l fait f r o i d , on peut lui donner une rôt ie de pain a v e c du vin c h i u d sucré , s'il fait chaud, de l 'eau b 'anchie avec du lait et des farines, farine d ' o r g e , de b le , d 'a -vo ine , p o m m e s de terre cuites etc.

E l e v a g e . — Les premières semai -nes après leur naissance les petits se contentent du lait de la mère . Aussi pour favor iser la poussée du lait et la cont inuer , il faut donner à ce l le - c i des al iments substantiels mais surtout rafraîchissants, eaux blanchies , racines, herbes , etc. Il ne faut pas oubl ier que la const ipat ion suit ordinairement la mise -bas et qu'el le se c o m m u n i q u e aux p o r c e -lets, ce qui leur esl très funeste. Il conv ient d o n c que lque fois, de pur-g e r la mère a v e c 100 grammes de sulfate d e soude ou 250 g r a m m e s d 'hui le de lin. C 'est à ce moment surtout qu'il conv ient de ve i l l e r à la propreté i r réprochab le de la p o r -cher i e .

S'il fait beau temps, cinq o u six j o u r s après leur naissance o u peut laisser .sortir les petits avec leur mère . R ien ne leur conv ient mieu.\ ; ils mangent un tas de c h o s e s , resp i -rent le grand air, se dégourdissent et fortifient leurs m e m o r e s , et se préservent ainsi de la diarrhée ou de la const ipat ion , deux maladies contraires mais qui sont très à crain-dre quoique c o m m u n e s à leur ûge.

•à suiore)

CHRONIQUE RÉGIONALE Baccalauréats

Sont admissibles, les candidats ci-des-sous dénommés, du centre de (jiiimper :

1'° partie. — Sciences, langues yivan-/(7.S-. — MM. Bliich, Castel, Cro(,'uennoc, Frai, Gallou, Gilbert, Gifiriec, Hiiet, Ja-met, Keruzoré, Lo Loiiarn, Le M.'uire Momier, Pilveii, Salaun, Teslard, To(|uer.

i'inlosopliio. — M.'kl. Berthfileiné, Corre, (If.ill, Herry, Kerruzoré, Lo Gall, Man-diiit, Mer, Oiniiè-J, Poste, Cothereaii, Le D.iin, Liillion, iMnlié, Nicolas.

P" partie. — Latin, langues vivantes. — MM . des Jar.-:, Parc.

I" partie. — I.atinsniences. — MM. C 'iirtet, ileiin Laiiiié, de Verchèro. ''

Contributions Indirectes Par arrêté on date du 18 octobre 1907,

M. Kermarrec, commis des contributions indirectes à Brest, est nommé commis principal à Saint-Pol-de-Léon, en rem-placement de M. Le Quéméner, nommé receveur à Dozulô (Calvados).

Douanes Par arrêté du 15 octobre 1907, M. Cha-

teau receveur des douanes à Saint-Waast (llle-et-Vilaine), est nommé receveur à Quimper.

Ponts et Chaussées M. Duchesne, commis des poats-et-

chaussées de 3° classe, attaché au service ordinaire du Morbihan, est mis à la dispo-sition du préfet du Finistère, peut occu-per un emploi d'agent voyer à dater du l " octobre 1907.

Il sera considéré comme étant en service détaché.

Notaire Par décret en date du 13 octobre, M. Le

Bihan est nommé notaire à Peumerit en remplacement de M. Autret.

Canal de Nantes à Brest M. Crevoisief, garde de navigation, at-

taché dans le département du Finistère au service du canal de Nantes à Brest, sera affecté, à la date du 1" novembre, dans le département de la Marne, au ser-vice du canal do l'Aisne à la Marne.

Le poste actuellement occupé par M. Crevoisier est supprimé.

Le nouveau Préfet du Finistère M. Eugène A lard, qui vient d'être

nommé préfet du Finistère, en remplace-ment de M. Ramonet, est né à Melun (Seine-et-Marne), le 11 juin 1856 II a donc 51 ans.

M. Allard, qui est docteur en droit, a élé chef de cabio't des préfets de l'Allier el de la Dordogne, de 1880 à 1883.

Puis il a été nommé successivem'în! ; sous-préfet d'Ancenis le 19 décembre 1S80 ; sous-préfet de Morlaix, le 18 mars 1895 ; sous-préfet de Douai le 25 septembre 1899; préfet des Vosges le 5 septembre 1904 ; prefet de la Haute Loire le 27 mars 1906; Il a été élevé à la deuxième classe person-nelle le 30 mars 1906.

M. Allard est officier de l'Instruction publique depuis lé 16 février 1879, el cheva ier de Légion d'honneur depuis le 21 juillet 1906. Il est égalemeiil grand of-ficier de l'ordre du Lion et du Soleil de Perse.

VARIETES Les ailes

à M. P . A . Lesage . A l o r s tu vas s u b i r co supp l i ce honteux Ue l ' avouer esc lave ù la merc i d'uii maître Et tu c o n s e n t i r a s a r o u g i r devant eux . Qui proe lament la déchéance do ton ô t r e ? Et tu c o u r b e s lo f ront , las, t imide et va incu , b a n s v o u l o i r o p p o s o r la révolte à l ' in jure , Tr is te do v ivre et p lus e n c o r d 'avo i r v é c u . T u s t i i s p e s e r sur toi le p o i d s de lu na'.ure !

Tu resteras sansr ien voulo i r , sans rien p o u v o i r L e s yeux f e r m é s , les p i e d s perc lus et les

[ m a i n s c l o s e s ; Ko iaant -a » ton r o p f o Ion uiii<juo dovoii- . T u soulTriras la busse o p p r e s s i o n d e s c h o s e s ? Que du m o i n s Ion esprit demeure lier t o u -

[ j o u r s Et qu' i l évei l le en loi quohiue c h o s e qui v ibre . C.rio aux rhéteurs la vaiiilé de leurs d i s c o u r s ; Que lu iwptif eiiliii p r o c l a m e qu'il est l ibre ! Houte de ton eerveaii , dé tresse de ton c œ u r . Si tu l ' iivilissnis pur un aveu f r ivo le ! Quand tu s c i a i s va incu , p r o c l a m e loi v a i n -

[ q u e u r ; Au ges te qui l ' é crase o p p o s e la paro le . Mon regard est à lo i , m e n a c e - l e s des yeux Et si l eurs mains osaient aveug le r tu menace . S o i s plus fort ((ue le sriine oi lève vers les

[ c i e u x La protestat ion sanglante de ta face. Mépr ise les l iens qu ' i l s ont n o u é s sur toi ; Môme dans les filets pesauts de la matière, O p p o s e à leur néant l 'idéal et la foi Et que ta vo lonté d e m e u r e tout entière ,

Af l irme ta v i c t o i r e en h y m n e s éclatants Et réelume lo dro i t d e s uhoses éteri iel les ; l ' a r delà ce qui meurt dans l ' espace cl lo

( temps , V iens avec m o i , j e pu is t ' empor ler , j 'a i d e s

I a i les — Qui d o n c e s - t u , toi qui veux g u i d e r m e s

I ellorts. T o i , donl le bon conse i l mo re lève et m 'e i i -

[ l lammo Et qui prétends m ' o u v r i r la p r i s o u de m o n

I c o r p s •? H o r s des p r i s o n s et h o r s d e s t o m b e s , j e

I su is l 'Ame . I.OUIS TlKltCKI.lN.

(Extrait do Sous les brumes dn Temps,) v o l u m e à paraître en n o v e m b r e chez A. liC-m e r r e .

CHRONIQUE L0C4LE Morlaix

Paroisse Saint-Martin — Lundi, mardi el mercredi, il 8 lieunjs moins 1/4 du soir, Triduum d'inslriictions bretonnes préparatoires la félo de la Toussaint.

Le prédicateur sera M Gouzard, ancien recteur du Cloitre-Plouriu,

Avis. — L' « Kcho du Finistère » do ce jour donne en supplément l'horaire des chemins de for pour le service d'hiver.

Consultation des nourrissons. — Lu |)reniièro consultation des nourrissons a en lieu lundi dernier ù la mairie i\ deux heures du soir.

Lus nourri.ssons ont été présentés à M. Sanquer, médecin-inspecteur, el les ré-sultats obtenus jugés très salisfaisanls.

Patronage Saint-Joseph — Nous avons le plaisir d'annoncer à nos lecteurs (jue le dimanche 27 octobre i\ i heures et le mardi 29 à 8 heures, auront lieu deux belles repré.sentations au patronage St-.losoph fY Kiirnéguès.

Au programme: 1" « Un (iendre pour deux Uéaux-Pérès • ; 2* « Pour la Coii-roniK! n ; « Pattes Blanches «,

Le Pain Gratuit. — Récompense. — Nous apprenons cpie la société de se -coiir.s-mutuels « Le Pain Cratuil » vient do recevoir une médaille de bronze ii l'ex-position internationale de lionleaux.

Le président. M, (iuyomard, le tré,so-

rier, M. Rams et le secrétaire, M. Jean Marzin, ont reçu également une médaille de bronze. Ail trésorier-adjoint, M. A. Tanguy et au secrétîiire-adjoint, M. L. Prigent a été décernée une mention ho-norable.

Compte-rendu. — Le conseil d'admi-nistration de la société s'est réuni à la mairie le samedi 19 octobre.

La situation financière au 30 septembre se résume comme suit :

Solde en caisse au 31 août S.'Jl f 80 ; recettes du mois de septembre 30 f. 90 ; total 902 f. 20. Secours attribués en sep-tembre 5 f 05. Solde en caisse au .30 septembre 897 fr. 15.

Tournée Polln. — On annonce, pour dimanche 27 courant, le passage dans notre ville du célèbre comique, qui don-nera au théâtre Le gendarme Pa.nachot, trois actcs nouveaux du théâtre du Palais-Royal, de Paul Gavault et Mouézy-Eon

Le rôle du gendarme sera joué par Polin.

Concert. -— Le concerl de la musique municipale annoncé d'abord pour le 1.3 novembre est définitivement fixé au 20 novembre courant.

Gaminerie. — Immédiatement après le départ des gendarmes et du commis-saire spécial venant d'opérer le crocketage du presbytère de Saint-Mathieu, une bande composée de> 30 gamins environ s'introduisit par curiosité dans le dit près bytère dont les portes étaient fraturées. Ils voulaient constater eux aussi le travail des cambrioleurs. Sans autre formalité ils arrachèrent le cadenas de la porte d'entrée et brisèrent les scellés pour s'in-troduire plus à leur ai.se. Se trouvant chez eux et sans surveillance aucune, ils s'exercèrent à qui mieux mieu.x, avec des pierres et des bâtons, à briser les car-reaux de vitre du restant des fenêtres.

Quand on s'aperçut du fait, il ne restait presque plus aucun carreau à briser.

Une enquête est ouverte. On recherche si les gamins ont agi de leur propre initia-tive ou â l'instigation de njuelqu'un. Jus-qu'ici on n'a pu encore découvrir l'insti-gateur. On croit se trouver en présence d'une simple gaminerie un peu déplacée.

Lettres de félicitations. — M. le capitaine de gendarmerie E. Boutron, en résidence à Morlaix, vient de recevoir une letlre de félicitations du ministère pour actes de courage et de dévouement en différentes circonstances difficiles.

Le jeune Michel Quéré, âgé de 16 ans, apprenti mécanicien, vient d'obtenir aussi un diplôme d'honneur pour avoir sauvé à Locquirec un de ses camarades qui se noyait.

Toutes nos félicitations. Grand cirque Rancy. — Nous rap-

pelons à nos lecteurs que c'est vendredi 23 octobre qu'arrive dans notre ville le grand cirque Rancy, sur la place de Callac pour 3 jours seulement.

La première représentation, si attendue par ^nos compatriotes, aura lieu le soir même, à 8 heures et demie.

Tout Morlaix assistera, sans aucun d o u t o , à eoe b r i l l a n t e s e t u n i q u e s r e p r é -sentations.

Le Duel. — On nous annonce pour la semaine prochaine une représentation du Duel, l'énorme succès actuel de la Comé-die-Française.

La triomphale réussite de la pièce de M. H. Levedau nous dispense de tout com-mentaire. On sait que la Comédie-Fran-éaise n'a pas connu, depuis plus de trente ans, de succès comparable à celui du Duel.

L'impressario B A R E T nous promet une interprétation de choix.

Les méfaits de l'alcool. — Guil-laume Le Jeune, 35 ans, fendeur de bois, habitant rue Saint Melaine, n° 16, rentrait chez lui mercredi soir complètement ivre. Il se coucha sans se déshabiller et sans réveiller sa femme qui couche dans le lit voisin. Le matin à son réveil, celle-ci s'aperçut que son mari était mort. 11 fut Iranspotlé à la Morgue où le médecin a constaté que le décès était dû à une con-gestion cérébrale. Le décédé laisse une veuve £t un enfant d'une douzaine d'an-nées.

Champignons. — La Société mycolo-gique de France informe les personnes qui s'intéressent aux champignons qu'elle fera dne excursion publique samedi matin, 26 courant, dans les bois de Coatcongar et de Kérozar (2 km. de Morlaix).

Départ de l'hôtel Bozellec à 7 h. 1/2 du matin.

La Société invite en outre le pubhcà vi-siter Ve.xposition qui aura heu à l'hôtel de Ville de Morlaix, le dimanche prochain, 27 octobre, de 2 h. de l'après-midi à 5 h. du soir.

NOTA. — Les personnes qui auraiant des champignon? sur lesquelles elles vou-draient êtie renseignées ou désireraient voir figurer à l'exposition devraient les présentée à la Mairie le samedi dans l'a-près-midi ou le dimanche malin avant M heures.

Le Secrétaire de la .session délégué : LEDIËU,

Hôtel Bozellec. Le Cross du Stade Morlaisicn. —

C'est dimanche 27 courant que le S. M. fera disimter, si le temps le permet, son cross Cyclo-pédestre.

Le circuit a été reconnu dimanche par la majorité dos concurrents.

Kn voici l'itinéraire exact : Départ. Mairie, Quai de Léon, jusqu'au

bas do la Villeneuve. Lâ sera donné le départ reel, rue de la Villeneuve, Bar-rière de Brest, route de Piouvorn, â 3 kilomètres 700 de Morlaix. Le circuit rentre en plein champ dans la direction de Sainte-Sève ; coupe celte route et à travers champ labouré atteint le passage à niveau do Keriven « 7 k, .'iOO du départ ensuite le circuit emprunte à droite un petit chemin de communication se diri-geant sur Lesquifliou, coupe la roule na-tionale de Paris-Brest, â îiOO m. de celle route, une bifurcation, le circuit prend à ilroile, puis abandonne do nouveau le chemin, pour prendre â gauche â travers champs, au de.ssus de la ferme de Tréou-dal, pour descendre au fond de la vallée de ce nom. Remonte la colline pour venir

déboucher à Pompol « 10 k. 300 du dé-part ». Le circuit franchit le Queffleut au Pont et prend la vieille route montueuse de Saint-Fiacre, à 1 kilomètre, quitte la route, pour prendre à droite à travers champs, rejoint à la sortie la nouvelle route de Saint-Fiacre, qu'il n"? quittera plus désormais jusqu'au terrain en friche, faisant face au parc de Kernéguès.

Les concurrents abandonneront la route à cet endroit, gagneront la grille ou leur arrivée sera constatée et auront ensuite à terminer par 3 tours.de piste.

L'arrivée réelle se fera donc au vélo-drome après les 3 tours de piste obliga-toires. Parcours total du circuit 13 kilo-mètres 300 mètres.

Le départ des coureurs se fera Place Thiers à 1 h. 45, à petite allure pour éviter tout accident. Au bas de la 'ville-neuve à 2 heures exactement l'envolée sera donnée au premier peloton composé des stadistes et amateurs, à 2 h. 10, dé-part du deuxième peloton composé des coureurs cyclistes. Ceux-ci auront donc la rude tache de combler leur handicap sur un parcours relativement peu étendu.

Liste des engagés. — Première série (Amateurs) : Chaffot, indépendant ; Jean, indépendant ; Saout, V. S. M. ; Georget, indépendant ; X., S. M. ; Y., S. M ; Z., S. M. ; J., S. M. ; Rata, V. S. M. ; H., S. M.

Deuxième série (Coureurs cyclistes) : Le Bars A , V. S. M. ; Le Bars F., V. S. M. ; Kerguinou, indépendant ; Mével, V. S. M. ; Stéréden, V. S. M. ; Rolly, V. S. M. ; Max, S. M. ; Bécam, V. S. M. ;

Samedi 26, salle des conférences. Mai-rie, 8 heures du soir, réunion générale des sociétaires du S. M. Les concurrents et les contrôleurs qui désirent sincère-ment la réussite de notre petite manifes-tation sportive sont inslamment invités à notre réunion.

Ordre du jour. — 1, Cross, dernières dispositions à prendre ; 2, formation dé-finitive des équipes 1" et 2" ; 3, question dé l'affiliation à l'U. S. F. S. A. ; 4, ques-tions diverses, les matchs de la saison ; 5, causerie sportive par un stadiste ; su-jet : Le jeu du Foot-ball.

N.-B — Les 4 premiers du classement général du Cross recevront une plaquette d'art, relatant leur performance.

Mouvement de la Population du 17 au 24 Octobre 1907.

NAISSANCES.— Marguerite Ratean, fille de Pierre et de Augustine-Eugénie Moisan, rue d'Aiguillon. 22. — Thérèse-Louise-Alexandrine Barbiche, fille de Louis Henri el Marguerite Huon, rampe Saint-Nicolas, 19. — Pierre-Marie Bervas, fils de Pierre-François et de Marie Béan, rue Gambetta. — Hélène Bourhis, fille de René-Marie-Louîs, et de Marie-Catherine Lochou, rue de Brest, 79. — Marie-Fran-çoise Bourhis, fille de René-Marie-Louis, et de Marie-Catherine Lochou, rue de Brest, 79. — Frauçois-Marie Mer, fille de François et de Jeanne-Yvonne Roy, route de Callac. — Louis Hameury, fils de Jean Louis- Marie et de Maria Hêlary, rue Basse 16. — Jeanne-Marie Masson, fille de Jean-François-Marie et de Jeane-Marie Proufï, roule de Callac. — Louise-Eugénie Lacut, fille de François-Marie, et de Louise Pei-rine Thépaut, rue du Porsmeur, 16, — Henri Lacut, fils de François-Marie et de Louise-Perrine Thépaut, rue du Porsmeur 16.

PUBLICATIONS DE M A R I A G E S . -Georges-Léon Glade, tailleur d'habits, rue Gambetta, 4, avec Jeanae-Marie Cosquer, sans profession, quai de Tréguier, 7. — Joseph-Marie-Albert Aubery, ingénieur chimiste, à Paris, avec Jeanne Agathe .Marie Kernéis, sans profession, rue des Brebis, 20. — Alexandre-Marie Péron, cocher, rue Ste-Marthe, avec Marie-Per riae Miloii, cultivatrice à Plougasnou.

MARIAGE. — Nicolas-Marie Rolland, terrassier, au Parc-au-Duc, et Françoise Merrer, domestique, au Parc au-Duc.

DECES. — Jeanne-Marie-Françoise Rumène, 1 mois, route de Callac, 14. — Nicolas Laviec, veul" de François Kerharo, 62 ans, rue Haute, 50. — Guillaume Yven, époux de Marie-Renée Bernés, 57 ans, quartier du Château. — Pierre-Adolphe Guillou, époux de Marguerite Martin, 47 ans, quartier du Château. — Guillaume Le Jeune, époux de Anna Barbier, 58 ans, rue St-Melaine. — Marie-Françoise La-manda, épouse de René Marie Le Deun, 37 ans, à la Madeleine.

Saint-Pol de Léon "Vol. — Dans la nuit du 20 au 21 o c t o j

bre, un vol de c>nq poulets a eu heu dans la ferme de Kéralivin, près la gare de St-Pol, appartenant à Mme veuve Quillévéré.

Le voleur est allé cacher ses poulets dans le foyer de la chaudière de la pompe à vapeur qui fournit l'eau d'ahmentation des locomotives pour la gare de Saint Poi. Cette machine se trouve à environ deux cents mètres de la ferme de Kéralivin et le voleur pour y rentrer a brisé un des carreaux de la porte d'entrée. Le mécani-cien de la Compagnie de l'Ouest, chargé du service d'eau dans les gares, venant pour chaufler sa machine fut d'abord étonné de trouver un carreau de la porte d'entrée brisée. Mais, son étonnement fut plus grand quand, ouvrant la porte du foyer pour allumer son feu, il vit les cinq poulets. Il prévint aussitôt le chef de gai e.

On soupçonne un individu « qui n'est pas à son co jp d'essai » et que tout Saint-Pol serait très heureux de voir disparaître.

A u c o l l è g e . -T- Les élèves Herry et Lé >11 sont admissibles aux épreuves orales du baccalauréat, le premier pour la philo-sophie, le second pour la l i ' partie.

Un homme dangereux. — M. Yves Bloc'h, ouvri-^r agricole, âgé de 28 ans, se signalait, rue des Minimes, par ses excentricités.

Invité par M. Rolland, garde champêtre, et M. Philippe, messager communal, à les suivre à la mairie, Bloc'h s'y est refusé et est devenu subitement enragé. Il a frappé à plusieurs reprises le garde champêtre de coups de pied et blessé M. Philippe à ' la iête.

MM. Antoine Jézéquel, J.-M. Le Bris, Mazéas et Pont sont venus prêter main forte aux agents municipaux.

Page 15: Deuxième Annéd — N' 96 Le IVuméro Centimes …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · premiers jours qui suivront le retour du ... inondés d'Agde

L ' É C H O D U F 1 ]\1STERE

Le premier a été mordu à la main ; le senono, blessé à la tête. MM. Mazéas el Pont ent également reçu de nombreux coups.

Ils ont enfin réussi à conduire Bloc'h au violon municipal.

M. Morvan, adjoint au maire, a fait ap-peler M. le docteur Servet pour examiner l'état mental de Bloc'h.

Plouég at-Guerrand Vente de bien congréganiste. —

La ferme de Ker-ar-Bars-VIan, appartenant à l'ancienne congrégation des petites sœurs des pauvres à Brest, et confisquée par le liquidateur a été mise en vente.

La mise à prix était 8000 fr. Personne ne se présentant; parce que c'est un bien occlésiastique, la ferme a été proposée à un nommé Jean Coquin, du bourg de Plouigneau qui s'est empressé de l'acheter 4000 francs.

Penzé Filouterie d'aliments. — Mme veuve

Lenoret, débitante à Penzé, reçut ces jours-oi , vers 6 h. 30 du îoir, la visite d'un individu de 25 à 26 ans, so disaat frère de M. M.. , Boha<'s.

M m e Lénoret connais.<;anl très bien M. M..., lit bon accueil i\ celui qui se disait son frère.

L e p s t u d o M . . . fut hébergé ce sc ir-là, ainsi que lo lendemain jusqu'à midi. Après df'jeuuer, il .sortit, disant qu'il allait pren-dre son ciré, qu'il avait laissé à lu minote-rie Borgnis Desbordes.

No le voyant pns revenir et prise de doutes, elle se rendit à la minoterie. Elle apprit que l'individu était bien venu dans la mâtiné ^ demander à vis:ter la minoterie mais M. Borgnis-Desbordes, ne le connais sant pas avait refusé.

Mme Lénoret, ne doutant plus q^u'elle avait été dupée, écrivit à M. M..., a B o -hars, qui lui tépondit qu'elle avait dû avoir atlaire à un escroc.

Mme Lénoret a porté plainte à la gen -darmerie.

Plouescat L a foire Saint Luc — Los doux

dernières journées de la foire Saint-Luc ont été assez bonnes.

La foule venue des communes environ nantes était très dense en ville, et los marchands forains onl pu onlin faire dos affaires, sans èire contrariés par la pluie qui avait perdu la foire de vendredi.

A c t e de probité. — M. François Grignoux, de Mézaounen, en Tréllez, a trouvé sur la place de la foire aux porcs, un porte-monnaie contenant une somme assez élevée, qu'il s'est empressé de dé-poser à la mairie de Plouescat. où son propriétaire, un pauvre journalier M; Goualc'h, de Callabret, en Cléder, a été très heureux de le retrouver.

Nos félicitations à M. Grignoux pour cet acte de probité.

Réunion. — Samedi a eu lieu, à une heure de l'après-midi, en la mairie de Plouescat, une réunion des meuniers de la région. .

Une conférence leur a été faite sur r « amélioration de la mouture» . Di verses questions d'intérêts professionnels ont été ensuite discutés.

La réunion était privée. Plouénan

Ruade. — Le jeune Grall, âgé de 13 ans, de Kerforn, a reçu une grave ruade à la tète. , , i

La partie de la figure la plus endom magée était l'œil droit.

Un docteur de Saint-Pol a été appelé. Il s'est vu dans la nécessité de procéder à une opération des plus douloureuses que le blessé a supporté avec un rare courage.

Plougasnou U n pendu. — Lundi matin, au point

du jour, un homme qui se rendaitau bourg, à la Krève de Saint ,lean-du-Doigt. a trouvé pendu à un arbre le corps d'un nommé Jean Clech, de Trégastel.On n apu le rap-ueler à la vie. La responsabilité du malheu-« u x esl quelque peu atténué, car depuis quelques jours, il n'était pas, dit-on, dans son état normal.

Landerneau Terrible explosion d'une pharma-

cie — Mercredi, vers 8 heures, à la phar-macie Kerbrat, quai Saint Houardon, un grave accident faillit se produire.

En distillant de l'alcoolat de carus, dans le laboratoire, situé derrière la pharma-cie l'alambic a fait explosion, I employe chargé de le surveiller l'ayant abandonné un moment. Au bruit de l'explosion, les voisins accoururent, effrayés, entre autre M viC'Uie, qui eut le bon esprit de se munii de 8011 extincteur d'incendie Flem y Legrand, qui, mis en mouvement, étei-cnit le commencement d'incendie.

Par la pression, les vitres ont éclate, los paquets de coton hydrophile qui s'y trou-vaient en grande quantité, ont eto bi ulees ; des fioles cassées, la pirle rt le plafond portent les traces du feu ; des armoires sont en partie biûlées. Il • st heureux que la porte de la pharmacie donnant tur le quai était restée ouverte.

Un des employés, M. Vincent Bohec, qui se trouvait au laboratoire, eut les che-veux et les vôlemeiits brCilés. Los dégâts sont purement matériels, mais d'assez grande importance. Il y » assurance. M. Kerbrat remoicie les personnes (pu onl bien voulu prôler leur coucoiirs à l'ex-tinction de cet incendie.

Cléden-Poher Lundi au soir un orage violent s'e t dé-

claré subitement Vers sept heures. Avant la ulnie le ciel éiait sillonné de nombreux éclairs, les nuages s'amoncelaient rapide-ment. tout faisait prévoir un orage des plus violents. En eHet un bruit étourdis-sant mettait bientôt le bourg en émoi. La foudre attirée par le paratonnerre place sur le clocher s'était abattue sur ce der-nier et par suite de sa mauvaise installation venait de laire s'écrouler lo clocher dans un Iracas étourdissant.

Revenus de leur stupeur première et une lois l'orage calmé les habitants du bourg S9 précipitèrent ot s'aperçurent de l'anéantissement complet du clocher. Les

cloches étaient a demie fondues et hors d'usa(;e et plus loin une maison voisine leiireusem!!!)! inhabitée, complètement en l'uino.

Pieyben V o l . — Le si3ur Douguet Pierre, gar-

dien des anciennes dépendances de l'école des frères do Pieyben, en visitant les jar -dins dont il avait la garde, constata ([u'un voleur, en escaladant un mur haut de 3 mètres, avait pris une grande quantité dé salades, de choux, etc. .

La gendarmerie n'a pu relever aucune trace ou empreinte permettant de décou-vrir le malfaiteur.

Carhaix De notre correspondant : Appel à minima — Le procureur de

a Hèpublupie do Ghâteaulin a interjeté appel à ininima des condamnatious à l 'a-mende frappant Mlles Dévédoc et Mercier i ui manifosièront lors de l'expulsion des religieuses ursulines.

V o l avec effraction. — Dans la nuii de dimanche des inall'a tours encore incon-nus so sont introduits chcz M. Le Daiii, débitant dp boissons, rue Fontaine Blanche.

Vers 9 h. 1/2 le patron avait fermé un portail (jui donne accès à la cour située derrière la maison. Vers II h . i / 2 M. lu-goat remarqua que ce poriail élait ouvert. JO vol n donc été commis durant ce laps

de temps. Les voleurs pénétrèrent par la cave

après avoir brisé la porte et de là dans le débit où ils emporlèiont le tiroir caisse contenant 60 à 65 fr, et une trentaine de francs produit de la journée, puis iiue'ques litres de boissons.

Le lendemain le nommé Ingoat trouva ce tiroir au bas du champ de loire ue con-tenant que deux montres oubliées.

Une plainte a été déposée et l'enqnôte a révélé des traces fraîches de pas et des einpreintos de ci'outchouc.

COllH D'ASSISES M FINISTEllE Audiencc du i-*/ octobre

Vol qualifié Le 2!) juin 1!)07, vors six houros du .soir,

les époux Surol, marchands do porcs on i - * l o i i i g u o a u , quitteront tour domicile et ils n'y revinrent qiio vors dix heures. A leur retour, ils constatèrent que pendant leur absence des malfaiteurs s'étaient intro-duits choz eux en forçant une porte, avaient brisé une armoire h glace, dans laquelle ils avaient soustrait une somme t e 0(X) francs. Leurs soupçons se portèrent immédiatemonl sur deux jeunes garçons bouchers, Charles (luozou et Edouard •luhel, tous deux paresseux et mal famés ; ceux-ci avaient constaté l'absence m o -mentanée des époux Surel. On los avait vus rôder près du domicile de ces der-niers après leur départ, l'un d'eux es-sayant d'ouvrir une porte. On les recher-cha vainement, mais on apprit que dans a soirée du vol ils étaient partis ensemble lar le chemin de for dans la diroclion de

Saint-Brieuc. Ils furent arrêtés le len-demain dans une maison de tolérance de Guingamp où ils avaient fait des dépenses relativement considérables. Ils étaient encore nantis d'argent dont ils n'ont pu exi^i((uer la provenance. Guézou est en outre accuse do vol commis au préjudice d'un sieur Jaouiin dont il était le domos-tiquo, ot d'une demoiselle Chevanco, l ' e i n m e ii gagos du morne maître, mais d'une part, il n'est pas suflisamment établi que les vols aient été commis pen-dant la nuit ; d'autre part, Guozou n'était plus le domestique de .laouen au moment des vols.

Défenseurs, M" de Servigny et i lamon, avocats.

Ministère public, M" Le Marc'hadour, )rocureur de la Uépublique.

(luézou et Juhel .sont condamnes à. 3 ans de prison.

(à suivre)

Trihiine Libre

L'Aclioii Française à Landerneaii Nous recevons la communication sui-

vante : Monsieur le R é d a c t e u r ,

Pu i sque v o u s voulo / . b ien d o n n e r la per m i s s i o n d ' e x p o s e r dnns votre tribune l ibre les o p i n i o n s les plus d i v e r s e s , j e pense que v o u s no ro f i i screz pas d ' a c c o r d e r l 'hospital ité au e o i n p t o r e i u l u suivant de la réunion tenue à Lunderucnu d imanche dernier , lîien qu'il p u i s s e pai'uîtic à certains , qu 'étro royal is te , est bien vioxix Jnii. il n'est pas sans intérêt do montrer que tous ne pensent ainsi , el qu 'en co m o m e n t il so f o r m e s u r toute rôtendue d o la Franco des grou i i es d ' . n nouveau parti royal iste an imé d'un esprit réel lement j eune , don l los d o c l r i n e s b a s é e s sur une ph i l o soph ie r o l i g i ouso ominomment cathol i ipie , c o r r e s -pondent oorta inemcnl aux asp irat ions do l 'àmo moderne tout en échappant aux erreurs t i lopi i iues des mordornisivs.

Kii v o u s remeic ia i i l par avance , veuil lez agréer i^lc.

fJmi réunion de l'Action Franriiisn. \jHntel do liretiKjne à l .auderneaii voyait s o g r o u p e r d i m a n o l ù i u n o fo i i lo i lo oi irieux attirés par I a n n o n c e do la conféKMieo quo (lovaient d o n n e r deux d e s n i "ml )res los plus d i s -t ingués do l 'Act ion IVaiKMiiso, M.M. lo c o m -mandant C.uignel ot lo c o m l c do V c s i n s . On peut (lir(! (pio tout lo d é p a i l o m c n l du Kiiiis-toro était n iprésenté dmiH eotlo f ou lo , où toutes les c lasses do la soc ié té olaiont c o n f o n d u o s d e p u i s les m e m b r e s do In plus ancienno n o b l e s s e , j u s ( p r n u x o u v r i e r s et cul l ivatours , aussi lo spoc lnc le o i ïor l par c o molango do chi ipon, de l o k o u lodan, do feutres m o u s , do chapeaux à p l u m o s et de co i i ï es no m a n -quait pas d 'un ccr lnin p i t torosquo . A j o u t o n s (luoiipi ' i l n o u s so i l d u r do rocl i l lor l ' i n f o r -mution d 'un do v o s c o n f r è r e s , q u o si los e e -c lés inst iques n'étiiient pas très n o m b r e u x , il y en avait pl i is icurs cepoiulnii l , c l il n'y rion en cola (pu d o i v e étonner . Lo cntlio c i s m o n'appartient p lus spécialeuiont à aucun parti , cela est très eorlaiii , au.ssi n'en c — ilnmiio-t - i l dou i ionn pr imo abord .

La parité établie par lo e o r r o s p o n d a n l en (piost ion on lro lo Sillon ot VAclion Frnn-cMise o s l l ou l à fait inexae lo et montre chez éo c o r r e s p o n d a n t une incoi innissanco un pou trop grande des situations. L'ôvé(|uo do

Quimper a interdit aux ecc l és ias t iques d ' a s -s ister aux réun ions du Sillon, non parce q u e le Sillon o s t un parti po l i t ique , ma is u n i -quement parce que lo Sillon a voulu ôtre un pnrti dans lo cn lho l i e i sme . Or, l ' évéquo el a v e c lui b e a u c o u p d 'autres é v ô q u e s do Franco notamment M g r Péchenard , anc ien rec teur de r inst i lut eatholiiiuo de F r a n c o , j u g e ([u'il n 'appartient qu 'aux é v ô q u e s ol nu Pape d e d o n n e r uno d irect ion aux catho l iques en tant quo ca tho l iques , et est ime quo los d o c -trines du Sillon s ont erronées, dangoroiis>'8 p o u r la vérité cathol ique ot cpi'oii' c o n s c -( luonco los prêtres ot les f idèles réel lement d i g n e s do c o n o m doivent s 'en écarter . En leur faisant d é f e n s e d 'ass is ter aux assemblées du Sillon, l ' évêque do O ' i impor a d o n c r e m -pli s on rô le de gardien do la fo i . Toute a u -tre est v i s - à - v i s do lui In situation do Y Ac-tion Française. Cette so(!iôté ost c o m p o s é e il e s t e r a i , on grande uinjoritc s inon on to -tolité do ca tho l i ques , mais à la di f férence du Sillon, elle no so mêlo pas do d o g m a t i s e r . Elle est avant tout un parti poliliiiue. En p r é s e n c e de la situation épouvantable où la Franco n élé mise pnr les rovo lu l i onnnires Jacob ins , elle p r o p o s e nux Français le seul roinède qui lui para isse l îonvenablo, o l rée l -lonient e fdeaco lo rétabl issement do la r o y m t é . Elle lo fait, sans sédition ni v / o -leiieos et en co faisant elle no con l red i l à au-cun dos e n s e i g n e m e n t s de l ' t ig l ise , cl ne p r é -tend pns non plus lui i m p o s e r de d irect ions .

On lie vo i t d o n c pus p o u r que l s mot i fs , VAction Française serait f rappée d ' in te rd i c -t ion par un ovéïpio .

F i n i s s o n s cctto d i g r e s s i o n trop l o n g u e et v e n o n s - e n aux faits qui n o u s o c cupent . Envi -ron cinij cents p e r s o n n e s assisUiienl à L a n -derneau à la réunion do VAction Française. L e s orateurs , présentés par M. Lo Guon , K voca l , nncien sénateur, qui a fait on q u e l -q u e s paro les , le j j rocès justi l lé de l ' abo in i -nable c a m p a g n e nnl iro l ig icuse , M. lo c o m -mniidant Caiignet a p i i s la parole ; « Depuis trente six ans quo la R é p u b l i q u e existe , n-t - i l dit, c l lo n vu se dérou le r , sans inter -ruption, une sér ie do scandales , plus m o n s -trueux les uns quo los autres , lo promior en date est celui m ê m e do sa fondation. Il est maintenant avéré en oITet quo son fondateur Gambetta n'a )>u l 'établir so l idement q u ' a -vec la c o n n i v e n c e ot l 'appui du plus inorlel ennemi do ia Franco , l i i s inarck . Le dern ier on date et non le m o i n d r e , est celui qui n o u s fait vo i r l 'ancion agent s o ldé de 1 e s p i o n A n -g la is Corné l ius Heriz , Clémeneenu, faisant les f onc t i ons de premier ministre . Entre tous ces scandales cependant , l'un de ceux qui ont eu le"plus de retentissement et celui (jui u probnb iemenl fait lo plus do mal nu pnys, en bou leve i san i toute rorg i in isnt ion soc ia le par los eo i isé i juences qu'il a eues , fut l 'af-f.iire Drey fus , .l'y ni été mêlé , j e pu i s lo dire, très inli inemeiil , et j 'a i rintoution de v o u s en parler au jourd 'hu i . »

cominandnntt lu ig i iet ins is lo a lors sur l 'u-tilité qu' i l y a à traiter à nouveau de cette affaire déjà si rossassén . P o u r q u o i , d iront certains r e m u e r ec l l e f ourbe ol eelto f ange . Lo pays est fat igué, p u i s q u e l'alTaire est c l o se Iftissons-la c l o s e . Niais il n 'est pas jus te que le s i lnnce se fasse l o r sque l ' injustiec t r i o m -phe, l o r sque les i n n o c e u l s passent p o u r les c o u p a b l e s , et le c o u p n b ' o p o u r inn iccnt. Il n 'est pas jus te que des h o m m e s puissent t r i ompher so i disant parcequ ' i l s ont dé fendu le droit , a lors qu ' i l s ont accumulé in just i -c e s , f raudes , m e n s o n g e s et il légniilés do toute sorte . Il faut que le pays sache c e (pie sont c e s h o m m e s , p o u r la plupart d ' abominab les c rapu les ot Dreyfus un abominab le traître. L'nIVaire D r e y f u s , remonte en 1895. Tout le m o n d e connaît l 'histoi e . Dreyfus fut arrête j u g é et c o n d a m n é par le conse i l de g u e r r e . Il fut dégradé dans une des c o u r s do l 'Eco le militaire de P.iris c l déporté à l 'île du Diable. On devait penser quo lo traître re légué dans cette île lo intaine, on n'entendrai p lus j a m a i s parler de lui et que l 'affaire était enterrée p o u r j amais . Eu réalité VAffaire allait c o m -mencer .

Au pr intemps de 189", en revenant de la revue de L o n g c h n m p s , lo v i co -prés idont du Sénat Selicnrer-Kestner déclara p u b l i q u e -ment (pi 'uno épo ivaii lable e r reur jud ic ia i re avait été c o m m i s e et que Dreyfus était i n n o -cent ; il en .avait la certitude abso lue ot le démontrerait vietorieusenient à l 'aide d 'un d o s s i e r très complot qu'i l avait réuni .

Cela m du bruit , M. S c h e u r e r Kostner nrmé do s o n d o s s i e r se présenta au minis ire de la g u e r r e qui refusa de l 'enlendre , il s 'adressa éga lement au prés ident du conse i l qui re fusa également d ' o u v r i r le d o s s i e r . M. Scheurer Kestner menaça a lors d ' ouvr i r s on fameux d o s s i e r s u r la place pub l ique . C 'est à co moment qu ' intervient lo f rère do D r e y -fus . Au c o u r s du p r o c è s relatif à l'utîniro el poursuiv i à la demande du f rère de D r e y f u s , M. Scheurer Kestner fut mandé e o m m o t é -m o i n , c'était le inomeii l d ' o u v r i r son fameux d o s s i e r . C o m m o il no so pressai t pas , lo pré -sident le lui lit remnr((uer, el le mit dans 'obl ig . tion do s ' exécuter M. S c h e u r e r Kest-

ner déclarn a lors ((u'en réalité il n'avait pns de d o s s i e r , mais (pi'un ami intime à lui en qui il avait la p lus a b s o l u e conl inneo . M. L e b l o i s avait lui, uu d o s s i e r . M, L e b l o i s mandé aussitôt , 111 d 'abord q u e l q u e s di f t icul -tés, enfin p r e s s é do ques t i ons , il finit |_)ar d ire qu ' i l n'avait pas do d o s s i e r , ((u'il n'en avait j a m a i s ou, mais qu 'un ami intime à lui dans leipiol il avait abso lue eonliunco avait l ' ion réel lement un d o s s i e r Cet ami n'était a i i l ' o quo lo lieutoiiant-nolo .cl Mnrio G e o r g e s Picnrd, (icUiellemciit minis lro la guerre . lnl(Srroi;é, il lit savo i r quo lui avait un d o s -s ier , mais qu' i l so réserviul do le moi i l r cr on temps et liou.

On voit par lo début do eotlo alTairo, quoi c i r a c t é r e do fumistoi io ol do rromporio ello revêtit uu premier abord , ce earaclèro cllo lo garda dans la suite. Tout n'a été (pi 'uno sui lo de m a n œ u v r e s ind ignes , do m o n s o n g e s pour ciq)ler et t romper j 'opi i i ion. En réalité Droy lus es l un traître ol l'alVairo Drey fus a été montée pur los ju i f s . Une prouve forinollo do cola ex is te . C 'est lo t é m o i g m i g c de r e m p o r o u r (luillaii ino 'I l u i - m é m o . A ectte époqiK! notre ullaehé mihtuiro à Itorlin M, do Koucaull fut interpollo dans uno iviinioii par l ' emporour (iuiHiiumo (pii lui demanda à brùlo -pourpo iut : « 0 " c p e n s e z - v o u s do l'alVairo Dreyfus ? cl c o m m o not c attaohé d'uinhasauilo hésitait à répondre . Guil laume ajouta ; « P o u r moi j ' y v o i s la preuve la plus liOiivaincMUto do l ' in-calculablo piiissuiu'.c d o s Juifs dinis lo m o n -de . » (U>llo coi ivorsal iui i fut iinmédiatomeiit transinis^o nu ministèro français par .\1. do Foucaul t . Eh bien, celte dépêche (pu avait uno g rande valeur étant donnée rnuturité ù Inquf.llo ello so référait on ossaya de la s u p -prinuir. En 1899, l ors du p r o c è s de l io i inos, M. Dc lcassé lit l'airo un d o s s i e r do toutes los p i è c e s impor lantcs concernant l 'nffniro D r e y -fus , il cu l so in d'y meltro toutes eo l los qui pauvaioni être à ta déehnrgc do Droyl ' i i f . On y voy id l oiilri! autres, lo ro|)porl d 'un individu dont lo c o u s i n ou l'unii avait quolcpio fo is l ' o c c a s i o n d 'ass is ter aux diiiorw do l 'ambas-sade a l l cmando en Italie, o l q u i aurait entendu dire ù l'un do ces d iners , ipi un p o r s o n u a g o allemand aurait afliriné cpio Dreyfus était innocont . Tiuis c e s racontars ètaionl p ieuse mont ré co l t és , (MI ro "anc l i o In dépêche do Foucault niaïKpiait. — ,lo la réc lamai , dil lo coinmnndunt Cuignet c l M. Deleusso me lit r é p o n d r e (pic s ' i l ne l 'avait pas insérée au

d o s s i e r c ' es t qu' i l n 'y attachait aucune i m -portance I

En tout d 'a i l l eurs , p o u r e s s a y e r do s a u v e r ou d ' innocenter Dreyfus , on agit de m ê m e . L e s documents importants , on les suppr imait ou on les tronquait , los témoin.s gênants on s 'arrangeait p o u r leur i m p o s e r s i l ence , l .e commandant Guignol s ignale ù co p r o p o s , p o u r appuyer sa thèse , le t ruquage de la d é -p ê c h e Pnnizzardi, et In s u p p r e s s i o n du té -m o i n Po i r i e r . La première qui avait été lue c o m m e ello devait l 'étro au début , fut ensui te truquée pnr les o r d r e s de M Hanotnux, qui prôtondit q u e le vrai s e n s , s ' il était publ ié je t l cra i t le mininistère des Af fa i res é t ran -g è r e s dans lo plus p r o f o n d embarras .

Quant à Po i r i er , on so rappel le q u e c e témoin avait dit un j o u r à l 'hôpital de N a n c y : Je connnis très b ien Drey fus , j e l'ai vu assez souvent veniv chez m o n maiire . « Or P o i s -sori, venait de faire en qualité d 'a lsac ien son s e r v i c e dnns l 'arméo al lemande et avait élé al laché c o m m o o r d o n n a n c e à un des m e m b r e s du bureau d ' e s p i o n n a g e do n r u x c l l e s . C'était do lui qu ' i l parlait quand il disait : Mon maître. » Le i r o p o s de Poir ier fut i m m é d i a -(lemcnt s igna é àr. 'uitorité militaire de Nancy , qui demanda au préfet de foire une enquête . Le préfet no répondant pns. le c o m m a n d a n t de place à Nancy en référa au minis tère do la g u e r r e .

Mais sur ces entrefaites Po ir ier ova i l d é -campé ol se trouvait à Paris . On arr iva à s a -v o i r qu' i l prônait régu l i èrement s e s repas dans un restaurant déterminé. Le min i s t re de la guer re pria le préfet de po l i ce do faire une cnqué le . Au bout de que lque temps on lui lit s a v o i r que Po i r i e r avait d i sparu , mais qu ' on était s u r su trace et ((u'on priait de c e s s e r toute action el toute d é m a r c h e p o u r éviter de lui d o n n e r l 'évei l .

P lus ieurs semaines s e passèrent , enfin le ministre do la g u c r ; e trouvant l ouche lo s i -lence du préfet do po l i ce , envoya un agent à lui prendre b o u c h e au restaurant où P o i r i e r avait s é j ourné . La p r e m i è r e p e r s o n n e «lu'il y r c n e o n t r i f it Po i r i e r qui lui déc lara n ' a v o i r jamais quitté Par i s , depu is qu'i l y était v e n u et n 'avoir non plus j a m a i s c e s s é de p r e n d r e régul ièreinont ses repas à ce restaurant.

(ù suivre).

Nous recevons la lettre suivante : Ma Mignoun koar,

Setù ama eur pcnn-.skriv e meuz lennel dec'li d'abardaoz war ar « Croix du Nord » kass cl ran anean d'id vid ma rofez anean da lenn da paotrod an Unvaniez laouan-kiz Broiz Souozus co gwelet da poleac'h e za ar paour koz bretoned, pe kentoc'h da peleac'li ez int kasset gant ar gallaoued. Setu hen ama :

« L'émigration bretonne dans le Pas de Calais » . — Vendvedi après-midi, uno trentaine de braves bretons sont passés en r/are d'Arras, se rendant aux mines de Nœux. Samedi il en est venu toute une troupe. Ils arrivaient de Concar-noau, là ba , à l'extrémité du Finistère, au delà do Quimper. Presque tous étaient marins, mais la sardine no donne plus ot on meurt do faim au paj^s breton.

Des agents des mines sont allés voir ces braves gens et los ont décidés à venir dans le' Nord oii il y a da travail et du pain.

Pauvres g as ! so feront-ils au dur mé-tier de min'ieur ? La plupart, il est vrai, sont tout jeunes ; il y en a qui n'ont pas 16 ans ; ils viennent résignés, prêts ù tout, pour gagner leur vie.

\En nos plaines d'Artois, si tristes au-jourd'hui, sou? la brume d'automne, ne regretteront-ils pas trop, leurs genêts d'or et leurs lorets ?

Et au fonds de la mine, leurs yeux ne chercheront-iis pns toujours, comme en un rêve lointain, la mer si verte et le ciel si bleu de Bretagne '?

Beaucoup sont mariés, ont femme et en fants qui sont restés la bas ! lis ne vien-dront aux mines que si le père s'y habi-tue et peut leur donner de quoi manger.

Oh ! les bonnes figures de Bretons ! El comme ils étaient heureux qu'un

prêtre leur adressât à leur arrivée dans leur nouvelle patrie, un mot d encourage-ment el aussi de foi !

Pourvu que les mauvais ne s'en empa-rent pas tout de suite ! et ne soufflent f impiété et ia révolte dans ces âmes en-core simples !

Aux prêtres de nos villages miniers, aux catholiques, au vrai syndicat do veiller. Il ne faut pas que cos braves Bretons viennent dans le Pas de Calais pour s'y perdre.

Ceux qui sont passés vendredi en gare d'Arras allaient ù Ilet sin-Conpigny, oii ils travailleront sans doute à la nouvelle fosse n" 0 ae la Compagnie de Nœux.

D'autres parait-il. sont embauchés pour la Compagnie de Courrières.

La plupart avaient le chapeau noir avec lu boucle et les rubans de velours, la larg e blouse, sur la veste serrée au corps... et aux pieds des sabots blancs, les sabots civilités par Botrel.

Clic-clac l les polils .sabots I Setu azo ar ponn skriv, ponn da bonn

evol rna man war ar Kroaz. Dustu goudo ma vefo lonnet anean, lennotota lozonnou an Unvaniez laouankis Breis.

Neo ket doomp d 'oborarpoza liolfomp, da roi da c'iiout d'ar vrotonod-zo ne vofont ket dilczol gant tud o vro. Skrivomp eta d'ar Kovrodigez broaduz Breiz a du Broto-nod ar Parroz Brozonok o Paris. Skrivomp ivo (Min tam lizor da persen Nœux,

lia kassomp d'iiozo » Fkloo Pou ar Bod •> bep sizun, dro ar piTSon-zc. Pegon laouon vofo lion konvroiz ki v, i>a vijo kassot d'ho our gazelon brozonok ! Soin azo adarro divroidi hag a losko o gwiskainaiichoii, hag o i(;z ma no veut kol sikourct. Karout a ran krodi Unvanioz laouankis Broiz na losko kot ho c'Iionvroiz divrool oc'li oun, ho ) obor notra ovitiie. Greomp ar jiez a li(! I foin p.

d 'une lecture attrayante et édifiante à la fo i s , appréc i é a v e c é l o g e s par .Mgr do Q u i m p e r et r e c o m m a n d é par lui aux pèler ins de notre Saletle.

C'est le 19 septembre 1840 que deux petits b e r g e r s , Maximin Giraud et Mélanie Mathieu, viroiil la Suinte V i e r g e apparaître s u r la mon-tagne de Planoau, dans la c o m m u n e de la Saletle, et eurent a v e c Elle uu ent ' e t ien . Lo bru i t de cet événement merve i l l eux s e r é -pandit bientôt dans toute la France , et les r e -l i g ieuses hospi ta l ières de Saint -August in , installées d e p u i s ^833 dans l 'ancien couvent de St-I'^rançois de Cubur ien . en entendirent par ler par 'a p ieuse Mlle Maria de la F r u -g layc , leur protec tr i ce . Ce récit fit sur el les une grande i m p r e s s i o n , et l 'une des soeurs ér igea dans l ' enc los une statue do la Sainte V i e r g e abritée s o u s uno sor te de hutte, afin que la communauté pùt y venir pr ier . Mais col o u v r a g e primiti f , r e n v e r s é par une t e m -pête, fut remplacé dès 1817, par un petit o r a -o i re auquel succéda l 'annéo suivante , une

chapel le un peu plus s p a c i e u s e , bénite lo 4 mai 18'i8 p a r M. Moal, recteur de Sl -Mart in .

Ce fut la p remière chapc l l c publif ue é l evée en l 'honneur de N o t r e - l ) a m e - d e - a -Sale l te , car l ' ég l i se du lieu m ê m e de l 'apparit ion ue fut c o m m e n c é e que le 25 mai 1852.

Cependant le zélé el v(5nérublc aumônier do la c o m m a n a u t é , M. d c K e r m e n g u y , voulait faire mieux e n c o r e , et rêvait de vo i r la c o l -l ine c o u r o n n é e d'un édif ice vaste et m o n u -mental, d igne de In Re ine des C ieux . Des d o n s g é n é r e u x de p e r s o n n e s p ieuses , des quêtes et des o f f randes , el surtout les admi-rab les sacr i f i ces p e r s o n n e l s du bon aumônier le mirent à m ô m e , dès 185:), d ' entreprendre cette c o n s t r u c l i o n , sur les plans de M. Clech et Pol de Courcy . L e s travaux durèrent sept ans ot coûtèrent près de 60 .0 )0 f rancs . L o 21 ju in t8f>0, l ' évéquo de Q u i m p e r , Mgr Sergent , entouré de 72 prêtres et d'un i m -m o n s e c o n c o u r s de f idèles , c onsacra s o l e n -nel lement le nouveau sanctuaire .

Dopuis , la chapelle de N o t r e - D a m e de la Salolte n'a c e s s é d'attirer d e s f ou l es de p è -ler ins v e n u s de tous les po inU du pays de Morlaix ol de b ien plus loin e n c o r e . On n'a pas oub l i é à Morlaix les grands pè ler inages de IB'/O, l ' .-nnéc t o n ible el néfasie qui vit se déchaîner sur la Franco le plus funeste des fléaux prédits par la Sainlc V i e r g e , et la processi 'Mi du 2 o c t o b r e , où 320 j e u n e s filles vêtues do blanc por lèrent jusqu 'à la Salelte la statue vénérée de N o t r e - D a m e du Mur On so ra| pelle sui tout la g r a n d i o s e fôle du 7 .-Septembre 1873, qui g r o u p a plus de 40.000 p e r s o n n e s dans un défilé majes tueux de pro-c e s s i o n s p a r o i s s i a l e s , a v e c leurs r i c h e s c r o i x d 'argent el de vermei l et leurs vieil les bann ières b r o d é e s , aux a b o r d s du couvent el dans la vaste allée de Penne lé .

A p r è s a v o i r fait l 'h istor ique de la chapel le , l 'auleur ment ionne l es œ u v r e s d apostolat dont elle es l deveni ie le centre , pélerinag( s annuels des trois p a r o i s s e s de Morlaix , re-t r i i t es de c onsc r i t s , f o n d é e s en 1898, retrai -tes bre tonnes f e rmées , f o n d é e s en 1902, c o n f r é r i e , etc. , toutes f . ' conde8 en résultats, soi ircc 's de g i à c c s et do faveurs cé les tes .

Parmi les chapelains qu' i l énumère s e d é -tache la figure or ig inale de M. Kersa lé , c x -celleiit prê t i e au cœur d ' o r , v i eux Breton aux idées indérac inables , qui demeura pendant 35 ans le gardien du sanctuaire et que n o u s a v o n s personne l l ement c o n n u .

N o u s souha i tons v ivement vo i r l ' excel lent travail de M. A b g r a l l entre l es mains de toutes les p e r s o n n e s que la dévot ion c o n d u i t v o r s la chapel le de la Salelte, qui d r e s s e si g r a r i c u s e m e n t sa silhouette é lancée et son campani le aérien parmi les g r a n d s arbres , a u - d e s s u s du v i e u x c o u v e n t d e s F r a n c i s c a i n s de ("uburien et de la r iv ière où g l i ssent les b a r q u e s aux vo i l e s r o u g e s . E l l es y t r o u v e -ront an nouve l aliment à leur f o i , de n o u -v e a u x mot i f s d ' a imer N o i r e - D a m c de la S a -letle, et répéteront la belle pr ière qui ter -mine l ' o u v r a g e , p o u r demander à la Sainte V i e r g e de pro téger notVe Bretagne , et d ' é -carter do n o u s et les p é c h é s les fiéaux qu ien sont le châtiment .

Celte b r o c h u r e es l en vente chez M. Bleuet, chapelain de la Salelte, et dans les l ibrair ies mor la i s i ennes

CHEMINS DE F E R DE L ' O U E S T

Etude de M» TROUSSEL, notaire à Pleyber-Christ

A V E N D R E par adjudicatio 1 publique aux enchères

en l'étude Le Dimanche 10 Novembre

à deux heures Kn la commune de Saint-Thégonnec,

au lieu de Lespodou, premier lot, une maison. Mise à prix : 500 francs. — Deuxième lot, une prairie. Mise à prix : 1 000 franc.'î. — Troisième lot, trois c h a m p s et une garenne. Mise à prix 3.000 trancs

Jouissance immédiate Pour traiter s'adresser à M" TROUS

SEL, dépositaire des titres de propriété.

Cours des Actions et Obligations de la Compagnie de f Ouest

à la bourse de Paris, du 21 Octobre au 25 Octobre 1907.

Actions de capital : plus haut cours, 845 ; plus bas cours, 840 ; moyenne des cours moyens, 843. .

Obligations 3 0/0 ( l " série) (Jouissance Juillet) : plus haut cours, 427.»» ; plus bas cours, 425,»» ; moyenne des cours moyens, 425,50

Obligaiioiis 3 0/0 (2« série) (jouissance avril) : p us haut cours. 430.»> : plus bas cours, 429. »» ; moyenne des cours moyfns, 429.50.

Obi galions 2 1/2 0/0 (2" série) (jo-iis-• anco avril) : plus haut cours, 392.»» ; plus bas cours, 390 »» ; moyenne des cours moyens, 391.25.

Fête de la Toussaint . — Prolonga-tion de la dnrée de validité des billets d'aller et retour. — A l'occasion de la féte de la Toussaint, les coupons de retour des billets dits de Bain» de Mer et d 'Ex-cursion .'iii Mont Saint-Michel, délivrés du samedi 20 octobre au jeudi 31 octobre, ainsi que les coupons de retour des billets d'aller et retour ordinair( s ^Grandes Li -gnes) délivrés à partir du samedi 26 octo -lobi'e, seront valables jusqu'au lundi 4 novembre i:îclu.çivement.

Quelque chose d'intéressant ! L'annonco de fortune de Mons. Samuel Hcckschcr senr. à Ilambour?, (jui se iroiive dans le nu-m(!ro d'aujourd'hui (le notre gazelle est bien in-léressanle. Celle maison s'esl acquise une si bonne rc'pulalion par le paiement prompt el discrel des montants gagnd'S ici et dans les en-virons que nous prions tous nos lecteurs de faire allenlion i son insertion de ce jour. -

Etude (le M° J E A N VÉRANT, Morlaix, rue de Paris, n®

notaire 7.

L e

A V e n d r e Par Adjudication volontaire

En l'Etude

Jeudi 21 Novembre 1907 à 2 heures de l'après-midi

En la ville de Morlaix Quartier de Parc - au - Duc

LIME T A I V N E R I E dite ancienne tannerie Montlort

Comprenant bâtiments avec étage et grenier couverts en ardoises, douët à eau courante, plain, séchoirs, dépôts de cuirs, emplacements à cuves et chevalets, cour, etc.. Ole,. Le tout loué à M. P . -M. Cotty, 400 ""r. l'an, jusqu'au 29 Septembre 1916.

Mise éi F»rix, 7 . 0 0 0 fr.

S'adresser à M- VERANT, notaire.

DEMANDE D'EMPLOI l ^ a ' ^ T , ; demande place de commis, ou tout autre, muni d^ bonnes références.

S'adresser 31, rue des Fontaines, à Morlaix.

COURS DE LA BOURSE du 24 Octobre 1907

3 0/0 94 30 3 0/0, am 94 7 0 ANGLAIS, 2 1/2 83 3 0 . BRESIL, 89 81 30 ITALIEN, 3 3/4 0/0 101 40 RUSSE 1901 74 40 RUSSE, 5 0/0 1906 91 50 Le trésor Busse 501 »» TUI^G unifié 92 27 JAPON, 4 0/0 1905 89 55 act SUEZ 4600 Rio ord <628 SOSNOVVICE 1397 d e B E E R S o r d .470 »» THARSIS »» »« Cape COPPER »» »»

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