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39^ Anuée. IX '22 LE IVuMÉRO : QUIMZE CENTIMES Samedi 3 Juin 1922 ET MARITIME Organe Républicain Démocratique et Régionaiiste de l'Ouest Annonces et Réolamee AQIIOQO6S JtxdlolAlrdS (lu ll§fn6)IE« Ifr AanooMB volonUires » 1 f. Réelames eo looAle « i r.20 i Les annonces sont reçues au bureau du [ ioumal et, d Paris, dans toutes les Agences. On traite d forfait pour les annonces ^ répétées plusieurs fois. j Pau?a,lBBGtxit le DIpeoteup I Uon LE BERRK KÈDXCriOn. ADMIHISTKATIOH é AHKOMaM» A QUIMPBRL.I, pito* Nervo, n* 9 hit TRITL-TCFBMONK, N* Uruu UlégrafhiqHt i Union, Quimperl* U$ abonntmtnu u paUnt favaiu*, êauf toMtn- tiont iUparUni du i" oH duiB dt chaq»ê moi». On rabcnnê au burtau 4uJournal. On pmt t'abonnor iiàlimsnt, iant frai» dan» tout U* burtau» di posU tu tneor* «M adrtuant »N mandai-po*U au Dirietêur, M. L«on LE BERRE plac* Stnto à QuimpwrU, 71 11 Ml •IIWIIBMMUl.LJ J ABONNEMEIIT«(VIIA« f Qaimperlé (ville). ( Finistère et départementB limli i Autres départements u 1 Colonies et étranger 9tr 9- 10 m 12 - Ce Mmniro contient un Supplément LES MONUMENTS AUX MORTS A BANNALEC Dimanche 28 mai, les Banalccois mirent, tie bonne heure, la main aux derniers préparatifs d j la commémoration d -s Morts de la Guerre. Depuis la gare, jusqu'aux extrémités opposées du bourg, par les rues larges et bien tracées, bordées d'opulentes maisons de commerce ou d'habitations de maître, ce ne sont que guir- landes, petits et grands drapeaux, claquant au vent, ni(ii< d'aubépine blanche qui embaument, fleurs des champs on de jardins, ornant les fa- çades. Dans l'embrasure des fenêtres, au souf- fle de <a brise, se balancent les lanternes véni- tiennes. Il fait déjà chaud, mais cette brise tempère, heureusement, les ardeurs torides d'nn printemps exceptionnel. Dès 10 h. à la Mairie, M. le Sous-Préfet qn'entonrent-des membres de la représentation nationale, M\i. Fenoux, Le Hars, Lancien, sé- nateurs ; Le Bail député, auxquels se sont joints, MM. Le Louédec et Saladin, Conseillers géné- raux, l'un du Finistère, l'autre jadis du Morbihan, Guyonvarc'h, Conseiller Général d'Arzano, les Maires du Canton et d'ailleurs, est reçu par M. Tanguy, aussi Conseiller géné- ral et Maira de Bannalec. Après l'échanj^e des compliments officiels, le cortège se forme et se rend à l'Eglise, bientfit trop petite, pour conte- nir la foule qui veut honorer ses Morts. Cette foule déborde sur le parvis et dans l'ancien Cimetière, et nous ne pauvons, malheureuse- - ment, pénétrer dans l'Eglise Toutefois, M. Jon- court, curé-doyen de Bannalec, qui officia et prononça le sermon d'usage, a bien voulu com- muniquer à l'Union Agricole, les points prin- cipaux de ce discours, de l'aveu de tous, très émouvant, à la fois patriotique et chrétien. Nons nous permettrons cependant, de regretter que M. le Curé-Doyen, qui manie si bien >a langue bretonne et dont nous avons encore, a l'oreille, le sermon du Trévoux, ait cru devoir •e servir de la langue française. Dlscoars de.)!, lo Cuié Doyen M. le Curé-Doyen développe les trois points suivants : « Un sol iat qui se meurt » c La Croix & ses pieds » a Une femme en deuil qui prie » voilà en trois mots ce qui donne ù ce monument toute sa signification. 1' Lt toldat mourant. Qu'est-ce que la patrie? se demande l'orateur. La Patrie ce sont les foyers que vous habitez et que vous sentex en> core comme parfumés du souvenir de vos vieux parents : ce sont ces champs que vos vieux pères ont arrosés de leurs sueurs ; c'est eette vieille église où tant de générations ont été baptisées, qui a été pour elles toutes et de- meure encore pour nous, la grande maison fa- milliale, où chacun .le trouve vraiment chez lui comme l'enfant dans la maison de son père ; c'est ce cimetière oCi notre place à nous aussi est marquée et où dorment déjà, en attendant la résurrection, les corps de tant de personnes qui nous furent et nous sont toujours chères... La Patrie c'est le sol Français... c'est cette France chrétienne qui a été baptisée à Reims avec Clovis, arrachée au joug de l'étranger par notre grande héroïne Jeanne d'Arc... qui s'est faite à travers les âges le champion de la Vérité et de la Justice... C'est pour la Patrie que nos soldats sont morts... c'est elle que du fond de leur tombe, ils nous invitent à aimer a Demeurez unis dans la paix, s'écrient-ils, demeurez unis, comme nous l'avons été au front, dans le respect de tous les droits et la fidélité à tous les devoirs, et cette France qui a tant souffert, se relèvera vite de ses ruines, re- deviendra forte et puissante, non pour courir à de nouvelle conquêtes (la France n'a jamais voulu la guerre pour la guerre) mais pour con- tinuer i maintenir haut et ferme, dans le monde, le drapeau de la civilisation et du Droit 2' La Croix. L'orateur montre combien ce symbole d'immortalité est bien à sa place, aux pieds du soldat mourant : < Si vous aviez le malhear. Messieurs, de supprimer l'espérance chrétienne et de ne rien voir au-delà de la tombe, je ne comprendrais rien à cette cérémo- nie, rien à la bravoure de ceux que vous glo- rifiez, rien au monument qui veut en perpétuer le souvenir... La vraie raison qui nous réunit Ici, c'est donc votre foi, votre confiance en l'immortalité. C'est aussi parcequ'lls croyaient à l'immortalité de l'âme que nos soldats se sont montrés si vaillants et si coura;;cux. C'est parcequ'lls croyaient à l'Immortalité de l'âme que tant de Héros ont si généreusement sacri- fié leur vie pour la France et attiré sur notre pays, la misâricorde divine... S^ La Femme en deuil. La guerre a été dure pour les soldats, elle a été dure pour ceux et celles, que le privilège du sexe, de l'âge, ou des infirmités ont retenus pour être les gardiens da foyer. Aux souffrances physiques se sont ajoutées les peines du cœur. Les quatre années de guerre ont été marquées par de nombreux deuils.... L'orateur rappelle les paroles de St- Paul : « La piété est utile à tous ; elle a la pro- mette de la vie présente et de la oie future.... Vous avez prié, mes frères, pleins de conflancc en Dieu, comme cette femme en deuil que l'ar- tiste a placée sur votre monument des Morts : VOUS avea souvent égrené votre chapelet avec çette femme, aunrés qu'un Peuple, qui pr )e l^flt^upUi pqor toujours, «t, up^ {oi» de plus, le Ciel a répondu à l'appel delaterreet s'est laissé toucher et nous a donné la victoire, , Voilà mes frères, conclut M. le Curé-Doyen, quelques uns des enseiguements qui se déga- gent de vo!re monument des morts, conservez en fliièlemeut le souvenir. Rappelez-vous que : la prière qui a tant servi à notre Patrie dans ; le passé, n'a rien perdu de son eflicacité. Vous I continuerez donc à prier et à égrener votre ch.nijclct. Vous penserez tout d'aboid au\ chers soldats dont nous honorons Aujourd'hui la mémoire. Us ont tant souffert pour nous. Gra- ver leurs noms sur In pierre, c'est juste, c'était 1 nécessaire, mais ce n'est pas assez. 11 faut j prier pour eux. C'est par la prière seule que leur souvenir pourra rester vivant dans vos cœurs ; c'est par la prière seule que vous pour- rez encore vous sentir unis à ces chers dispa- rus. leur faire du bien s'ils sont encore dans la souffrance et leur témoigner votre affection et votre reconnaissance. Vous prierez aussi pour la France, notre chère patrie, vous demande- rez à ses Saints Protecteurs, qui l'ont si bien secondée dans le passé, de continuer à veiller sur elle et à la protéger contre tous ses enne- mis. Enfin vous prierez pour vous-mêmes en suppliant Dieu de vaus aider à aimer, à servir et à défendre notre belle patrie de la terre, afin de mériter, dans la patrie du ciel, la couronne de l'Immortalité bienheureuse. Ainsi-soit il I • * 11 est près de midi, quand le cortège précédé de la Croix paroissiale, que suivent les pom- piers et leurs clique, aux ordres du Sous-Lieu- tinant Monchicourt, arrivent au pied de l'œu- vre du sculpteur Quillivlc, dont le montage a été fuit face à la Mairie, par Monsieur Jean Jo court. C'ist un pylône revêtu d'attri- buts guerriers, portant, au fronton, ces mots ; f Aux héros de Bannalec ». Face à la plaque, une fe:nme en coiffe de deuil, se tient debout contre ce pylône. Son attitude est bien celle d'une douleur muette, recueillie, douleur qui ne peut I être dépassée. La disposition des mains, sur la poitrine, révèle la plénitude de cette souffrance inconsolablecomme cellede Rachel, du moins Ici bas. Ces mains retiennent cette souffrance toute entière, comme quelque chose, dont le sujet ne veut rien perdre... Cependant, le visage de cette bretonne eut gagné à être un peu adouci et éclairé de ce rayon que nous trouvons à guim perlé, sur la face de notre efligle de marbre blanc. Les plis de la robe sont aussi traités à plis trop raides, pour le costume breton actuel, même chez les femmes âgées. Mais ce sont là des défauts presqu'inévitables, lorsque l'on considère ce granit que la gouge du sculpteur a dû fouiller. Sur les autres faces, les noms des 334 héros de Bannalec, que l'on retrouvera, par ailleurs. A ses pieds, le bas relief du soldat ex- pirant, devant la Croix de bols, issant du sol déjeté et raviné... L'initiative du projet du monument est due à M. Quillivlc. Les travaux ont été exécutés par notre compatriote, le maître sculpteur, Jean Joncourt, dont il serait superflu de faire l'éloge, son talent étant assez connu, en ce qui concerne le monument. La statue et le bas- relief sont l'œuvre de xM. Quillivlc. La stèle, taillée dans uneides plus belles pierres du pays, et sur laquelle sont gravées en lettres d'or 4 .000 lettres, pèse 7.000 kilos. D'un seul bloc et d'un granit sans tâche, elle fait Z-^TO de hauteur, 1"'02 de largeur et O^VO d'épaisseur. Autour du monument, se sont groupés tous les drapeaux des sections de Combattants de l'arron lissement, auquel s'est joint le drapeau des Médaillés Militaires de Quimperlé. M. le Curé prononce les paroles de la bénédiction, et les petites filles de l'école publique de Banna lec, sous la direction d'une de leurs maîtresses, entonnent une cantate en l'honneur des Morts pour la Patrie. Puis, M Tanguy, maire, prend la parole en ces termes : Discours do lU. Tanguy Mesdames, Messieurs, Mes cher» amis. Au nom de la municipalité, du tonseil muni- cipal, et de la population toute entière, je re- mercie d'abord les nombrexix donateurs dont la ifénérosilé a permis la réalisation de cette œuvre de reconnaissance, et du souvenir que nous devions aux enfants de Bannalec, morts pour la France. Merci également aux quêteurs dévoués qui n'ont ménagé ni leur temps, ni leur peine, pour mener à bien cette tâche ingrate et difficile. Je remercie aussi les membres du bureau de l'Union des Combattants, qui se sont joints au conseil municipal pour former avec lui le comité qui a décidé du choix de ce monument. Je n aurai garde d'oublier M. Lo Curé Doyen, qui a bl(n voulu accepter de donner ta bénédic- tion, à cette œuvre d'art, pas plus que je n'ou blierai M. Le Sous-Préfet de Quimperlé, sup pléanl de M. Le Préfet du Finistère, empâché, qui, comme représentant du gouvernement de la République, par sa présence au milieu de nous, a tenu à rendre un hommage tout spécial d nos morts. J'adresse les félicitations les plus vives aux artistes Quillivic et Joncourt, dont l'éloge n'est plus d faire, et qui ont su tirer de la pierre bretonne cette chose qui nous rappellera les horreurs de la guerre, et le sacrifice de ceux qui l'ont subie, en y peidant la vie pour la défense de la justice et du droit. Ah i Mesdames et Messieurs, mon émotion est profonde lorsque jetant un coup d'ail sur cette stèle. Je songe que SU de nos cpmpairiotes «ont lam&M *vr {c 9h9mp pmUi Si on ledierche la part de sacrifice supportée par Bannalec, par rapport à l'ensemble de la j France, nous voyons que les pertes totales de j celle-ci ont été de I.SiG.ooo, pour AUMO.OUO ! d'habitants. La population de Bannalec, étant, ! d la mobilisation de G.iSS habitants, et le nom- ] bre de ses morts étant de 3S4, si toutes les corn- j munes de France avaient été frappées dans cette derr.ière proportion, les pertes totales eussent été de S.SOO uuo.au lieu de I.SiOOUO, tandis que le clù/fn: pour Bannalec, d'après les pertes réelles n'cul du être que de 207, nu lieu de 35.',. Les U7 formant la di//crence représentent l'cxcédetit de notre proportion. Quand on pense à tant de sacrifices, à tant d,e satig généreux répandu sur terre et sur mer, à tant de larmes versées pour les disparus, à tant de malheurs subis par les familles, tout le monde est d'accord pour hdir cette horrible chose qu'est la guerre, et à encourager les hommes de caur, qui recherchent les moyens d'en éviter le retour. Ces héros, dont les noms sur ce granit vont braver le temps et l'oubli, sont partis au S août lt)H, pleins d'enthousiasme, mais aussi pleins d'espoir, sans doute ; car ils étaient vaillants comme la Bretagne, et confiants comme la jeunesse. Mais tout de mém", ils ont ressenti un déchire- ment moral très profond, ou l'angoisse était surpassée par l'étonnemenl. » On leur avait tant répété, que U Guerre n'était pius possible, que l'humanité ne cessait de monter vers un idéal d'universell-; pitié. Ils avaient entendu répéter, non pas seulement que la France, jadis, dcciara la paix au monde, mais amsi que tous les peuples étaient suf- fisamment civilisés pour ne plus se détruire par les armes. Puis, brusquement, c'est l'agression, l'invasion. Aux quatrième et cinquième jours, les crimes d'Arracourt, préludes des crimes de Louvain, font reculer la civilisation de plusieurs siècles. Malgré le tempérament pacifique qui est la caractéristique du Breton, se rendant compte de l'agression sauvage dont le pays était l'objet, ce poilu dur comme le granit qui l'immortalise ici, a donné sans cesse l'exemple du courage, du sang froid, de l'entrain, sans se préoccuper du danger que chacun pouvait personnellement courir. Aussi, ce qui a contribué à allonger la liste sanglante et funèbre de nos compatriotes, c'est la bravoure avec laquelle ils ont combatlu. Toutes les correspondances particulières l'at testent hautement, aussi bien que les documents oljiciels parvenus à nos mairies, prenez les citations à l'ordre du régiment ou de l'armée qui les concernent, et vous lirez à chaque ligne ; Soldat énergique, et d'un beau sang-froid ; soldat d'iine admirable crànerie et d'un dé- vouement sans limite ; soldat d'une activité inlassable et d'un dévouement admirable ; soldat de bravoure et d'entrain, etc... Et ces mots de courage, de dévouement, d'a- bnégation, d'énergie, de sang-froid, toutes ces e.vpressions qui servent à glorifier /«s plus belles qualités, les plus belles vertus militaires, revien- nent à chaque instant, pour caractériser leur conduite et magnifier leurs exploits. Mais, Madames, et Messieurs, où donc ces combattants avaient ils appris les raisons su périeures de se sacrifi<;r ainsi, de donner leur sang, de-donner leur vie. C'est dans cette école du Peuple, placée désor mais som la haute protection de cet emblème qui servira en même temps de gardien vigilant d nos enfpits, qui, imitant leurs ainés viendront à leur tour, puiser dans cette maison de la Képublique, les leçons de l'hisloîre et du passe, connaître la France, son génie de lumière, et de liberté. son âme de générosité, et de grandes pennées. Enfants de Bannalec, « Morls ronr la France » en prenant possession de ce dépôt sacré, que nous inaugurons aujourd'hui, nous pouvons vous asswer qu'invisibles à la fois, et cepen- dant présente, vous demeurerez parmi nous. A ce discours, on ne saurait trouver rien à redire, si ce n'est un couplet quelque peu intempestif sur le rôle de l'école publique dans la préparation à la guerre. Le même leit- motiv reviendra tout à l'heure, en breton, sur les lèvres da M. Le Bail. Nous sommes bien obligés de relever ce qu'il renferme, pjut-on dire, d'inexact, sinon a Bannalec, du moins, pour toute l'étendue du territoire. Il serait, croyons-nous, assez dlfflclle, d établir une re- lation de cause à effet, entre l'école, quelle qu'elle soit et l'héroïsme de nos soldats. Nous ne sommes ni des Spartiates, ni des Romains. Nous sommes des Bretons et l'héroïsme Je no- tre race ne s'est jamais appris. Ce n'est pas de .savoir lire, écrire et calculer qui donne plus de courage devant la Mort, et nous pensons humblement, que pour nos soldats bretons, ce courage se puisait plutôt,dans les traditions re- ligieuses du Foyer, que dans les souvenirs de l'Ecole, de l'Ecole Publique ou de l'Ecole Li- bre. D'autre part, si l'on tient absolument à l'influence de l'une ou de l'autre de ces écoles, il faut bien dire que les Morts de la guerre, en générai (ne parlons pas de Bannalec), pro- viennent de l'une comme de l'autre... M. Joseph Le Bihan, président de la Section des Combattants, à Bannalec, succède à M. Tanguy : Diiscours do 'Joseph Le BIhan Mesdames, Messieurs, chers Camarades, En cette fête et au pied de ce monument, j'ai un devoir qui est aussi un konntur, en ma qwa»^ <i« pr^Hdtnt l'u, N, ç, au nom mes camarades de la section, de proclamer de- . vant vous la bravoure des héros de Bannalec, i morts au champs d'honneur, et de joindre à ' leur monument si beau et si imposant par lui- même, un emblème nouveau qui fixera encore davantage l'attention des générations futurs : la palme de la Victoire. Tous, Mesdames et Messieurs, vous connaissez déjà la braaoure des héros de Bannalec, tombés pour le salut de la Patrie. A difjérente reprises voui l'avez montré... Chaque fois que le corp.'< d'un soldat est revenu du front, vous avez quitté vos occupations pour assister à ses obsèques et l'accompagner à sa dernière demeure. Lors de l'érection de leur monument, vous avez généreusement donné vo- tre obole et aujourd'hui vous êtes venus nom- breux leur dire votre sympathie, et leur mar- quer votre reconnaissance. Au nom de leurs frères d'armes, soyez en remerciés. Mais pour que cette sympathie soit plus vive et cette reconnaissance plus forte, rappelons- nous ce que nos camarades ont fait et ce qu'ils ont été. Un léger coup d'œil sur le passé nous le dira assez. L'Allemagne, notre ennemie séculaire nous avait attaqués. Une vague mouvante de deux millions d'hommes, s'avançait sur notre pays terrible et menaçante, faisant fuir devant elle pelle-mêle, femmes, enfants vieillards, broyait tout sur son passage et ne laissait après elle que ruines et désolation. Il voulait cet ennemi ger- manique frapper au cœur de la France, l'em- porter encore, lui enlever la place quelle occu- pait parmi les nations, la placer sous sa lourde botte et la traincr à sa suite comme une esclave. Solre belle histoire, longue de tint de siècles, riche de tant de titres de gloire, qui faisaient noire joie quand enfants, nous l'étudions, sur les bancs de l'école, notre orgueil national, nos beaux monuments, tout cela devait disparaître de telle façonqu il n'enreste plusqu'un souvenir amer pour nous et pour ceux qui devaient venir après nous Tel iHait le danger, le mal que les Allemands nous voulaient. l'.s le voulaient mais ils avaient compté sans nous. Devant eux les fils de France se soKt dressé». Tous, comme un seul homme se sont dirigés vers la frontière, pour défendre le sol sacré de la Patrie, niches et Pauvres, Ouvriers et Patrons, Officiers et Soldats, tous nous avons partagé les mêmes peines, les mêmes intempéries, les mé- mes privations. C'est dans cette communauté de souffrance, de courage et de dévouement, que nous avons apris à nous connaître, à nous ai- mer, à nous enlraider. Au feu, dans les tranchées, comme au repos, nous étions tous des frères que rien ne venait plus diviser. Nous n'avions qu'un amour: celui de la Patrie ; qu'une seule pensée: la sauver \ .Mais hélas, l'ennemi est plus fort.' Comme une bête en furie, U s'élance vers le cœur de la France, miis bientôt se trouve airélé devant le rempart formé par les poitrines de nos soldats Comme une bête qui a peur, il se terre. Les nô. très le surveillent constamment et, le jour venu, aidés de nos Alliés, ils frappent le grand coup. L'Allemand est, cette fois, bel et bien déra- ciné, bousculé ; il recule encore, il recule tou- jours, U dépasse la frontière, il est battu, la victoire est gagnée. Braves de Bannalec, voilà votre travail. Fous avez sauvé la patrie, nettoyé le terrain souillé délivré les 'oyeis occupés. Fous avez ajouté une nouvelle étoile d cette belle couronne qui ornait déjà la tête de notre France. Grand est ainsi votre-titre à notre reconnaissance et plus grand il devient encore, si nous considérons le prix que ce travail vous a coûté. Il vous a fallu lutter contre les engins de mort et de destruction les plus terribles et les plus perfectionnés, avancer dans des assauts meurtriers, résister sous des bombardements violents. Vous avez vécu sous terre, veillé dans les tranchées, au créneau, les pieds, les jambes dans la boue, jusqu'aux genouxs, parfois privés du morceau de pain nécessaire à votre vie ou de la goutte d'eau, que réclamait votre soif ar- dente. Tous les soldats des tranchées et des batailles ont connu e! enduré ceci. Vous les braves qui êtes morts, vous avez encore fait plus ; vous avez donné votre vie, vous avez porté l'héro'isme à son plus haut degré et le sacrifice jusqu'à l'immolation de soi. A vous donc gloire et reconnaissance à double titre. Vous les mé- ritez, et pour la Patrie que vous avez sauvée et pour votre vie que vous avez donnée. Vos corps peuuent tomber en poussière. Vous vivrez quand même par le pieux souvenir que nous garderons de vous. Mères, épouses, vous vous lamentez parfois de ce que vous n'avez point eu la consolation de soigner ro.i chers blessés, de les presser sur vos cœurs, de les embrasser une dernière Fois Nous leurs frères d'armes, nous vous avons remplacées car nous étions Id près d'eux. Quand au fond d'un cratère ou d'un trou d'obus, couchés sur le fusil, comme sur une croix, ils agonisaient, leurs veines déchirées, les os à nw, suant le sang qui rougissait la boue, nous étions prés d'eux Nous les vîmes Ibaiser de leurs lèvres tremblan- tes les chers portraits qui ne les quittaient pas. D'une voix d'enfant vous appeliez : ma- man 1 ma fommel mes enfants! Et commeils ne venaient pas, cette mère, ces épouses, ces en- fants bercer leur dernier sommeil, nous lein avons donné les baisers, les mots et les caresses que l'amour trouvait dans nos cœurs. MiSres, épouses, soyez fiùres de vos enfants de vos maris. Si nous pouvons jouir ici-bas de la paix de la nature, c'est grâce à eux, et con- solez vous.' Après que leur corpsdéchiré auraété (llçiTifii vous refri'uoeri;^ un. jour au^ir^t du Souverain Maître, jouissant de ta récompens éternelle. Biaves héros, vous ne serez pas oubliés. Jus- qu'à notre mort, votre souvenir restera gravé dans nos cœurs, tant que nous vivrons, noua tiendrons le serment que nous vous avons fait, d'apporter à ceux que vous avez laissés ici-bas l'appui matériel et moral dont ils peuvent avoir besoin. Gloire et reconnaissance par ce monument. Fos noms y sont gravés en lettres d'or et indé- lébiles. que rien désormais ne pourra effacer. Gloire et honneur par cette palme, ta palme de la victoire que vous avez si généreusement gagnée. Elle est vôtre : avec respect je la dépose au pied de votre monument, comme témoignage de gratitude et de fraternité de vos frères d'ar- mes. Que tous ceux qui la verront sachent ce qu'elle est et qui vous êtes, et les yeux alors ^és sur elle et sur vos noms disent : « Voilà les héros de Bannalec, morts au champ d'honneur 1 » Camarades, à eux, notre reconnaissance, no- tre admiration et nos regrets ! En terminant cette harangue bien sentie et animée d'un large souffle spiritualiste et chré- tien, M. Le Bihan dépose une palme sur les marches que revêt un véritable tapis de flenrs naturelles. M. Le Louédec, Conseiller Général, du canton de Quimperlé, remercie M. Tanguy de son invitation et adresse, aux héros, l'ex- pression de son admiration pour laquelle, il ne peut trouver des paroles suffisantes. M. le Sénateur Fenoux, s'incline respectueusement devant le cénotaphe, célèbre l'énergie de la race bretonne et ses traditionnelles vertus. Il dit comment les âmes des vivants commerce- ront avec les âmes de ces norts, comment nous devons élever notre pensée vers eux, afin de pouvoir réparer, pour ceux qu'ils ont lais- sés, le vide des foyers. L'oratpur demande anz Pupilles de la Nation, de rester dignes de leurs pères. Qu'ils tournent les yeox vers l'Avenir, et ils verront que le sacrifice de ces pères ne fut pas inutile. M. Le Bail met enfin la note celtique, parmi tous ces discours, qui, ont à notre sens, le grand tort d'être français, au milieu d'une po- pulation bretonne. Il rappelle que les 357 sol- dats de Bannalec parlaient deux langues. On a parlé français : lui, parlera breton. Un frémis- sement d'aise et d'approbation quasi nnanime salue cette déclaration du député du Finistère car, si le français est bien notre langue offi- cielle, le breton est toujours la langue du Cœur, et cette fête n'est-elle.pas, avant tout, la fête du Cœur ? S'adressant en une très belle prosopopée, & la commune de Bannalec, M. Le Bail lui rap- pelle ses jeunes gens et sés hommes d'âge mur, tombés au long de la guerre sanglante. C'était des gens joyeux, gais, aux yeux brillants comme l'Etoile, bons travailleurs, pleins de sagesse, fleurs du jardin de la Bretagne. Ils ne sont plus, elle n'est plus cette jeunesse des pardons et des aires neuves... Qu'on était heureux avant la guerre I Soudain, dans cette paix profonde de 1914, en plein mois d'août, voici le tocsin, le son des clairons et des trom- pettes et les Bretons se ruent pour barrer laronte aux Prussiens maudits. Ceux-ci ont d'abord pris l'offensive, puis ce sont eux qui ont reculé à leur tour. La victoire a déployé ses ailes sur nos gars, et les Arvoritz poursuivent Tallemand, si bien que le feu jaillit des clous de leurs sou- liers. Ils l'obligent à se terrer 1 Ici se place l'éloge de l'Ecole de la Républi- que, dont nous nous parlions tout à l'heure. M. Le Bail est plus heureux en faisant remon- ter l'honneur de ce dévouement aux femmes, aux mères, qui ont allaité et nourri ces vail- lants, ceux qui se sont battus, à Dixmude, en Champagne, à Verdun, pour être libres. Ces Morts sont-ils Morts?Non I chaque nnit on entendra leurs âmes blanches, voleter douce- ment, autour de ce cénotaphe. Ils vivront dans notre souvenir. Grâce à eux, rien de ce que nous aimions n'a été définitivement détruit. Grâce aux héros de Bannalec, nous pourrons continuer & être des Français en France et des Bretons en Bretagne l M. Le Hars, sénateur, prononce aussi quel- ques mots, mais en français, alors que l'hono- rable parlementaire connaît la langue bretonne de façon courante. II s'Incline devant ces vic- times du devoir qui n'ont pas reculé devaat l'ultime sacrifice, pour que la France vive. C'est l'honneur du Pays breton, d'avoir si bien su honorer ses Morts, ceux-là qui ont relevé l'acte banal de mourir, dans le sens le plus héroïque. Ils ont tout supporté : les soufirances physiques et les souffrances morales. Ces der- nières, ils les ont connues à l'heure où ils de- vaient quitter ce monde, sans une parole amis, dans le sacrifice tragique de leurs propres san- glots. A ces braves nous devons la victoire, le relèvement moral et matériel de la France. Les Banuulecois viendront souvent ici appor- ter le tribut de leur admiration. •M. Daubau, Sous-Préfet, clôture la sérk des discours, en apportant l'hommage du gouver- nement de la République aux Morts de Banalec. Il fait part de son émotion devant ce monu- ment qui symbolise le sacrifice de ceux qui sont partis si gais, si confiants, en août 19M, quelles que fusï^ent leurs conceptions politi- ques ou religieuses et leur rang social. Il dit toute l'ambition et toute l'orgueilleuse vanité de la Prusse, qui comptait sur notre - faiblesse et notre amour de la paix, M. Dauban expose l'idéal magnifique de la France sauvée par nos poilus et après avoir salué les mères, les liancées, les orphelios, U termine ainsi : Porm<t^ «n paix» bfroa oiiseora Qtr

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On rabcnnê au burtau 4uJournal. On pmt t'abonnor iiàlimsnt, iant frai» dan» tout U* burtau» di posU tu tneor* «M adrtuant »N mandai-po*U au Dirietêur, M. L«on LE BERRE plac* Stnto à QuimpwrU,

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Ce Mmniro contient un Supplément LES MONUMENTS AUX MORTS

A B A N N A L E C Dimanche 28 mai, les Banalccois mirent, tie

bonne heure, la main aux derniers préparatifs dj la commémoration d -s Morts de la Guerre. Depuis la gare, jusqu'aux extrémités opposées du bourg, par les rues larges et bien tracées, bordées d'opulentes maisons de commerce ou d'habitations de maître, ce ne sont que guir-landes, petits et grands drapeaux, claquant au vent, ni(ii< d'aubépine blanche qui embaument, fleurs des champs on de jardins, ornant les fa-çades. Dans l'embrasure des fenêtres, au souf-fle de <a brise, se balancent les lanternes véni-tiennes. Il fait déjà chaud, mais cette brise tempère, heureusement, les ardeurs torides d'nn printemps exceptionnel.

Dès 10 h. à la Mairie, M. le Sous-Préfet qn'entonrent-des membres de la représentation nationale, M\i. Fenoux, Le Hars, Lancien, sé-nateurs ; Le Bail député, auxquels se sont joints, MM. Le Louédec et Saladin, Conseillers géné-raux, l'un du Finistère, l'autre jadis du Morbihan, Guyonvarc'h, Conseiller Général d'Arzano, les Maires du Canton et d'ailleurs, est reçu par M. Tanguy, aussi Conseiller géné-ral et Maira de Bannalec. Après l'échanj e des compliments officiels, le cortège se forme et se rend à l'Eglise, bientfit trop petite, pour conte-nir la foule qui veut honorer ses Morts. Cette foule déborde sur le parvis et dans l'ancien Cimetière, et nous ne pauvons, malheureuse-

- ment, pénétrer dans l'Eglise Toutefois, M. Jon-court, curé-doyen de Bannalec, qui officia et prononça le sermon d'usage, a bien voulu com-muniquer à l'Union Agricole, les points prin-cipaux de ce discours, de l'aveu de tous, très émouvant, à la fois patriotique et chrétien. Nons nous permettrons cependant, de regretter que M. le Curé-Doyen, qui manie si bien >a langue bretonne et dont nous avons encore, a l'oreille, le sermon du Trévoux, ait cru devoir •e servir de la langue française.

Dlscoars de.)!, lo Cuié Doyen M. le Curé-Doyen développe les trois points

suivants : « Un sol iat qui se meurt » c La Croix & ses pieds » a Une femme en deuil qui prie » voilà en trois mots ce qui donne ù ce monument toute sa signification.

1' Lt toldat mourant. Qu'est-ce que la patrie? se demande l'orateur. La Patrie ce sont les foyers que vous habitez et que vous sentex en> core comme parfumés du souvenir de vos vieux parents : ce sont ces champs que vos vieux pères ont arrosés de leurs sueurs ; c'est eette vieille église où tant de générations ont été baptisées, qui a été pour elles toutes et de-meure encore pour nous, la grande maison fa-milliale, où chacun .le trouve vraiment chez lui comme l'enfant dans la maison de son père ; c'est ce cimetière oCi notre place à nous aussi est marquée et où dorment déjà, en attendant la résurrection, les corps de tant de personnes qui nous furent et nous sont toujours chères... La Patrie c'est le sol Français... c'est cette France chrétienne qui a été baptisée à Reims avec Clovis, arrachée au joug de l'étranger par notre grande héroïne Jeanne d'Arc... qui s'est faite à travers les âges le champion de la Vérité et de la Justice... C'est pour la Patrie que nos soldats sont morts... c'est elle que du fond de leur tombe, ils nous invitent à aimer a Demeurez unis dans la paix, s'écrient-ils, demeurez unis, comme nous l'avons été au front, dans le respect de tous les droits et la fidélité à tous les devoirs, et cette France qui a tant souffert, se relèvera vite de ses ruines, re-deviendra forte et puissante, non pour courir à de nouvelle conquêtes (la France n'a jamais voulu la guerre pour la guerre) mais pour con-tinuer i maintenir haut et ferme, dans le monde, le drapeau de la civilisation et du Droit

2' La Croix. L'orateur montre combien ce symbole d'immortalité est bien à sa place, aux pieds du soldat mourant : < Si vous aviez le malhear. Messieurs, de supprimer l'espérance chrétienne et de ne rien voir au-delà de la tombe, je ne comprendrais rien à cette cérémo-nie, rien à la bravoure de ceux que vous glo-rifiez, rien au monument qui veut en perpétuer le souvenir... La vraie raison qui nous réunit Ici, c'est donc votre foi, votre confiance en l'immortalité. C'est aussi parcequ'lls croyaient à l'immortalité de l'âme que nos soldats se sont montrés si vaillants et si coura;;cux. C'est parcequ'lls croyaient à l'Immortalité de l'âme que tant de Héros ont si généreusement sacri-fié leur vie pour la France et attiré sur notre pays, la misâricorde divine...

S^ La Femme en deuil. La guerre a été dure pour les soldats, elle a été dure pour ceux et celles, que le privilège du sexe, de l'âge, ou des infirmités ont retenus pour être les gardiens da foyer. Aux souffrances physiques se sont ajoutées les peines du cœur. Les quatre années de guerre ont été marquées par de nombreux deuils.... L'orateur rappelle les paroles de St-Paul : « La piété est utile à tous ; elle a la pro-mette de la vie présente et de la oie future.... Vous avez prié, mes frères, pleins de conflancc en Dieu, comme cette femme en deuil que l'ar-tiste a placée sur votre monument des Morts : VOUS avea souvent égrené votre chapelet avec çette femme, aunrés qu'un Peuple, qui pr)e l^flt^upUi pqor toujours, «t, up {oi»

de plus, le Ciel a répondu à l'appel delaterreet s'est laissé toucher et nous a donné la victoire,

, Voilà mes frères, conclut M. le Curé-Doyen, quelques uns des enseiguements qui se déga-gent de vo!re monument des morts, conservez en fliièlemeut le souvenir. Rappelez-vous que

: la prière qui a tant servi à notre Patrie dans ; le passé, n'a rien perdu de son eflicacité. Vous I continuerez donc à prier et à égrener votre

ch.nijclct. Vous penserez tout d'aboid au\ chers soldats dont nous honorons Aujourd'hui la mémoire. Us ont tant souffert pour nous. Gra-ver leurs noms sur In pierre, c'est juste, c'était

1 nécessaire, mais ce n'est pas assez. 11 faut j prier pour eux. C'est par la prière seule que

leur souvenir pourra rester vivant dans vos cœurs ; c'est par la prière seule que vous pour-rez encore vous sentir unis à ces chers dispa-rus. leur faire du bien s'ils sont encore dans la souffrance et leur témoigner votre affection et votre reconnaissance. Vous prierez aussi pour la France, notre chère patrie, vous demande-rez à ses Saints Protecteurs, qui l'ont si bien secondée dans le passé, de continuer à veiller sur elle et à la protéger contre tous ses enne-mis. Enfin vous prierez pour vous-mêmes en suppliant Dieu de vaus aider à aimer, à servir et à défendre notre belle patrie de la terre, afin de mériter, dans la patrie du ciel, la couronne de l'Immortalité bienheureuse.

Ainsi-soit il I • *

11 est près de midi, quand le cortège précédé de la Croix paroissiale, que suivent les pom-piers et leurs clique, aux ordres du Sous-Lieu-tinant Monchicourt, arrivent au pied de l'œu-vre du sculpteur Quillivlc, dont le montage a été fuit face à la Mairie, par Monsieur Jean Jo court. C'ist un pylône revêtu d'attri-buts guerriers, portant, au fronton, ces mots ; f Aux héros de Bannalec ». Face à la plaque, une fe:nme en coiffe de deuil, se tient debout contre ce pylône. Son attitude est bien celle d'une douleur muette, recueillie, douleur qui ne peut I être dépassée. La disposition des mains, sur la poitrine, révèle la plénitude de cette souffrance inconsolablecomme cellede Rachel, du moins Ici bas. Ces mains retiennent cette souffrance toute entière, comme quelque chose, dont le sujet ne veut rien perdre... Cependant, le visage de cette bretonne eut gagné à être un peu adouci et éclairé de ce rayon que nous trouvons à guim perlé, sur la face de notre efligle de marbre blanc. Les plis de la robe sont aussi traités à plis trop raides, pour le costume breton actuel, même chez les femmes âgées. Mais ce sont là des défauts presqu'inévitables, lorsque l'on considère ce granit que la gouge du sculpteur a dû fouiller. Sur les autres faces, les noms des 334 héros de Bannalec, que l'on retrouvera, par ailleurs. A ses pieds, le bas relief du soldat ex-pirant, devant la Croix de bols, issant du sol déjeté et raviné...

L'initiative du projet du monument est due à M. Quillivlc. Les travaux ont été exécutés par notre compatriote, le maître sculpteur, Jean Joncourt, dont il serait superflu de faire l'éloge, son talent étant assez connu, en ce qui concerne le monument. La statue et le bas-relief sont l'œuvre de xM. Quillivlc. La stèle, taillée dans uneides plus belles pierres

du pays, et sur laquelle sont gravées en lettres d'or 4.000 lettres, pèse 7.000 kilos. D'un seul bloc et d'un granit sans tâche, elle fait Z-TO de hauteur, 1"'02 de largeur et OVO d'épaisseur.

Autour du monument, se sont groupés tous les drapeaux des sections de Combattants de l'arron lissement, auquel s'est joint le drapeau des Médaillés Militaires de Quimperlé. M. le Curé prononce les paroles de la bénédiction, et les petites filles de l'école publique de Banna lec, sous la direction d'une de leurs maîtresses, entonnent une cantate en l'honneur des Morts pour la Patrie. Puis, M Tanguy, maire, prend la parole en ces termes :

Discours do lU. Tanguy Mesdames, Messieurs, Mes cher» amis.

Au nom de la municipalité, du tonseil muni-cipal, et de la population toute entière, je re-mercie d'abord les nombrexix donateurs dont la ifénérosilé a permis la réalisation de cette œuvre de reconnaissance, et du souvenir que nous devions aux enfants de Bannalec, morts pour la France.

Merci également aux quêteurs dévoués qui n'ont ménagé ni leur temps, ni leur peine, pour mener à bien cette tâche ingrate et difficile.

Je remercie aussi les membres du bureau de l'Union des Combattants, qui se sont joints au conseil municipal pour former avec lui le comité qui a décidé du choix de ce monument.

Je n aurai garde d'oublier M. Lo Curé Doyen, qui a bl(n voulu accepter de donner ta bénédic-tion, à cette œuvre d'art, pas plus que je n'ou blierai M. Le Sous-Préfet de Quimperlé, sup pléanl de M. Le Préfet du Finistère, empâché, qui, comme représentant du gouvernement de la République, par sa présence au milieu de nous, a tenu à rendre un hommage tout spécial d nos morts.

J'adresse les félicitations les plus vives aux artistes Quillivic et Joncourt, dont l'éloge n'est plus d faire, et qui ont su tirer de la pierre bretonne cette chose qui nous rappellera les horreurs de la guerre, et le sacrifice de ceux qui l'ont subie, en y peidant la vie pour la défense de la justice et du droit.

Ah i Mesdames et Messieurs, mon émotion est profonde lorsque jetant un coup d'ail sur cette stèle. Je songe que SU de nos cpmpairiotes «ont lam&M *vr {c 9h9mp pmUi

Si on ledierche la part de sacrifice supportée par Bannalec, par rapport à l'ensemble de la

j France, nous voyons que les pertes totales de j celle-ci ont été de I.SiG.ooo, pour AUMO.OUO ! d'habitants. La population de Bannalec, étant, ! d la mobilisation de G.iSS habitants, et le nom-] bre de ses morts étant de 3S4, si toutes les corn-j munes de France avaient été frappées dans cette

derr.ière proportion, les pertes totales eussent été de S.SOO uuo.au lieu de I.SiOOUO, tandis que le clù/fn: pour Bannalec, d'après les pertes réelles n'cul du être que de 207, nu lieu de 35.',.

Les U7 formant la di//crence représentent l'cxcédetit de notre proportion.

Quand on pense à tant de sacrifices, à tant d,e satig généreux répandu sur terre et sur mer, à tant de larmes versées pour les disparus, à tant de malheurs subis par les familles, tout le monde est d'accord pour hdir cette horrible chose qu'est la guerre, et à encourager les hommes de caur, qui recherchent les moyens d'en éviter le retour.

Ces héros, dont les noms sur ce granit vont braver le temps et l'oubli, sont partis au S août lt)H, pleins d'enthousiasme, mais aussi pleins d'espoir, sans doute ; car ils étaient vaillants comme la Bretagne, et confiants comme la jeunesse.

Mais tout de mém", ils ont ressenti un déchire-ment moral très profond, ou l'angoisse était surpassée par l'étonnemenl.

» On leur avait tant répété, que U Guerre n'était pius possible, que l'humanité ne cessait de monter vers un idéal d'universell-; pitié. Ils avaient entendu répéter, non pas seulement que la France, jadis, dcciara la paix au monde, mais amsi que tous les peuples étaient suf-fisamment civilisés pour ne plus se détruire par les armes. •

Puis, brusquement, c'est l'agression, l'invasion. Aux quatrième et cinquième jours, les crimes d'Arracourt, préludes des crimes de Louvain, font reculer la civilisation de plusieurs siècles.

Malgré le tempérament pacifique qui est la caractéristique du Breton, se rendant compte de l'agression sauvage dont le pays était l'objet, ce poilu dur comme le granit qui l'immortalise ici, a donné sans cesse l'exemple du courage, du sang froid, de l'entrain, sans se préoccuper du danger que chacun pouvait personnellement courir.

Aussi, ce qui a contribué à allonger la liste sanglante et funèbre de nos compatriotes, c'est la bravoure avec laquelle ils ont combatlu.

Toutes les correspondances particulières l'at testent hautement, aussi bien que les documents oljiciels parvenus à nos mairies, prenez les citations à l'ordre du régiment ou de l'armée qui les concernent, et vous lirez à chaque ligne ; Soldat énergique, et d'un beau sang-froid ; soldat d'iine admirable crànerie et d'un dé-vouement sans limite ; soldat d'une activité inlassable et d'un dévouement admirable ; soldat de bravoure et d'entrain, etc...

Et ces mots de courage, de dévouement, d'a-bnégation, d'énergie, de sang-froid, toutes ces e.vpressions qui servent à glorifier /«s plus belles qualités, les plus belles vertus militaires, revien-nent à chaque instant, pour caractériser leur conduite et magnifier leurs exploits.

Mais, Madames, et Messieurs, où donc ces combattants avaient ils appris les raisons su périeures de se sacrifi<;r ainsi, de donner leur sang, de-donner leur vie.

C'est dans cette école du Peuple, placée désor mais som la haute protection de cet emblème qui servira en même temps de gardien vigilant d nos enfpits, qui, imitant leurs ainés viendront à leur tour, puiser dans cette maison de la Képublique, les leçons de l'hisloîre et du passe, connaître la France, son génie de lumière, et de liberté. son âme de générosité, et de grandes pennées.

Enfants de Bannalec, « Morls ronr la France » en prenant possession de ce dépôt sacré, que nous inaugurons aujourd'hui, nous pouvons vous asswer qu'invisibles à la fois, et cepen-dant présente, vous demeurerez parmi nous.

A ce discours, on ne saurait trouver rien à redire, si ce n'est un couplet quelque peu intempestif sur le rôle de l'école publique dans la préparation à la guerre. Le même leit-motiv reviendra tout à l'heure, en breton, sur les lèvres da M. Le Bail. Nous sommes bien obligés de relever ce qu'il renferme, pjut-on dire, d'inexact, sinon a Bannalec, du moins, pour toute l'étendue du territoire. Il serait, croyons-nous, assez dlfflclle, d établir une re-lation de cause à effet, entre l'école, quelle qu'elle soit et l'héroïsme de nos soldats. Nous ne sommes ni des Spartiates, ni des Romains. Nous sommes des Bretons et l'héroïsme Je no-tre race ne s'est jamais appris. Ce n'est pas de .savoir lire, écrire et calculer qui donne plus de courage devant la Mort, et nous pensons humblement, que pour nos soldats bretons, ce courage se puisait plutôt,dans les traditions re-ligieuses du Foyer, que dans les souvenirs de l'Ecole, de l'Ecole Publique ou de l'Ecole Li-bre. D'autre part, si l'on tient absolument à l'influence de l'une ou de l'autre de ces écoles, il faut bien dire que les Morts de la guerre, en générai (ne parlons pas de Bannalec), pro-viennent de l'une comme de l'autre...

M. Joseph Le Bihan, président de la Section des Combattants, à Bannalec, succède à M. Tanguy :

Diiscours do 'Joseph Le BIhan Mesdames, Messieurs, chers Camarades,

En cette fête et au pied de ce monument, j'ai un devoir qui est aussi un konntur, en ma qwa»^ <i« pr^Hdtnt d« l'u, N, ç, au nom

mes camarades de la section, de proclamer de-. vant vous la bravoure des héros de Bannalec, i morts au champs d'honneur, et de joindre à ' leur monument si beau et si imposant par lui-

même, un emblème nouveau qui fixera encore davantage l'attention des générations futurs : la palme de la Victoire.

Tous, Mesdames et Messieurs, vous connaissez déjà la braaoure des héros de Bannalec, tombés pour le salut de la Patrie.

A difjérente reprises voui l'avez montré... Chaque fois que le corp.'< d'un soldat est revenu du front, vous avez quitté vos occupations pour assister à ses obsèques et l'accompagner à sa dernière demeure. Lors de l'érection de leur monument, vous avez généreusement donné vo-tre obole et aujourd'hui vous êtes venus nom-breux leur dire votre sympathie, et leur mar-quer votre reconnaissance. Au nom de leurs frères d'armes, soyez en remerciés.

Mais pour que cette sympathie soit plus vive et cette reconnaissance plus forte, rappelons-nous ce que nos camarades ont fait et ce qu'ils ont été. Un léger coup d'œil sur le passé nous le dira assez.

L'Allemagne, notre ennemie séculaire nous avait attaqués. Une vague mouvante de deux millions d'hommes, s'avançait sur notre pays terrible et menaçante, faisant fuir devant elle pelle-mêle, femmes, enfants vieillards, broyait tout sur son passage et ne laissait après elle que ruines et désolation. Il voulait cet ennemi ger-manique frapper au cœur de la France, l'em-porter encore, lui enlever la place quelle occu-pait parmi les nations, la placer sous sa lourde botte et la traincr à sa suite comme une esclave. Solre belle histoire, longue de tint de siècles, riche de tant de titres de gloire, qui faisaient noire joie quand enfants, nous l'étudions, sur les bancs de l'école, notre orgueil national, nos beaux monuments, tout cela devait disparaître de telle façonqu il n'enreste plusqu'un souvenir amer pour nous et pour ceux qui devaient venir après nous Tel iHait le danger, le mal que les Allemands nous voulaient. l'.s le voulaient mais ils avaient compté sans nous.

Devant eux les fils de France se soKt dressé». Tous, comme un seul homme se sont dirigés vers la frontière, pour défendre le sol sacré de la Patrie, niches et Pauvres, Ouvriers et Patrons, Officiers et Soldats, tous nous avons partagé les mêmes peines, les mêmes intempéries, les mé-mes privations. C'est dans cette communauté de souffrance, de courage et de dévouement, que nous avons apris à nous connaître, à nous ai-mer, à nous enlraider. Au feu, dans les tranchées, comme au repos, nous étions tous des frères que rien ne venait plus diviser. Nous n'avions qu'un amour: celui de la Patrie ; qu'une seule pensée: la sauver \

.Mais hélas, l'ennemi est plus fort.' Comme une bête en furie, U s'élance vers le cœur de la France, miis bientôt se trouve airélé devant le rempart formé par les poitrines de nos soldats Comme une bête qui a peur, il se terre. Les nô. très le surveillent constamment et, le jour venu, aidés de nos Alliés, ils frappent le grand coup. L'Allemand est, cette fois, bel et bien déra-ciné, bousculé ; il recule encore, il recule tou-jours, U dépasse la frontière, il est battu, la victoire est gagnée.

Braves de Bannalec, voilà votre travail. Fous avez sauvé la patrie, nettoyé le terrain souillé délivré les 'oyeis occupés. Fous avez ajouté une nouvelle étoile d cette belle couronne qui ornait déjà la tête de notre France. Grand est ainsi votre-titre à notre reconnaissance et plus grand il devient encore, si nous considérons le prix que ce travail vous a coûté.

Il vous a fallu lutter contre les engins de mort et de destruction les plus terribles et les plus perfectionnés, avancer dans des assauts meurtriers, résister sous des bombardements violents. Vous avez vécu sous terre, veillé dans les tranchées, au créneau, les pieds, les jambes dans la boue, jusqu'aux genouxs, parfois privés du morceau de pain nécessaire à votre vie ou de la goutte d'eau, que réclamait votre soif ar-dente.

Tous les soldats des tranchées et des batailles ont connu e! enduré ceci. Vous les braves qui êtes morts, vous avez encore fait plus ; vous avez donné votre vie, vous avez porté l'héro'isme à son plus haut degré et le sacrifice jusqu'à l'immolation de soi. A vous donc gloire et reconnaissance à double titre. Vous les mé-ritez, et pour la Patrie que vous avez sauvée et pour votre vie que vous avez donnée. Vos corps peuuent tomber en poussière. Vous vivrez quand même par le pieux souvenir que nous garderons de vous.

Mères, épouses, vous vous lamentez parfois de ce que vous n'avez point eu la consolation de soigner ro.i chers blessés, de les presser sur vos cœurs, de les embrasser une dernière Fois Nous leurs frères d'armes, nous vous avons remplacées car nous étions Id près d'eux. Quand au fond d'un cratère ou d'un trou d'obus, couchés sur le fusil, comme sur une croix, ils agonisaient, leurs veines déchirées, les os à nw, suant le sang qui rougissait la boue, nous étions là prés d'eux Nous les vîmes Ibaiser de leurs lèvres tremblan-tes les chers portraits qui ne les quittaient pas.

D'une voix d'enfant vous appeliez : ma-man 1 ma fommel mes enfants! Et commeils ne venaient pas, cette mère, ces épouses, ces en-fants bercer leur dernier sommeil, nous lein avons donné les baisers, les mots et les caresses que l'amour trouvait dans nos cœurs.

MiSres, épouses, soyez fiùres de vos enfants de vos maris. Si nous pouvons jouir ici-bas de la paix de la nature, c'est grâce à eux, et con-solez vous.' Après que leur corpsdéchiré auraété (llçiTifii vous refri'uoeri;^ un. jour au^ir^t du

Souverain Maître, jouissant de ta récompens éternelle.

Biaves héros, vous ne serez pas oubliés. Jus-qu'à notre mort, votre souvenir restera gravé dans nos cœurs, tant que nous vivrons, noua tiendrons le serment que nous vous avons fait, d'apporter à ceux que vous avez laissés ici-bas l'appui matériel et moral dont ils peuvent avoir besoin.

Gloire et reconnaissance par ce monument. Fos noms y sont gravés en lettres d'or et indé-lébiles. que rien désormais ne pourra effacer.

Gloire et honneur par cette palme, ta palme de la victoire que vous avez si généreusement gagnée. Elle est vôtre : avec respect je la dépose au pied de votre monument, comme témoignage de gratitude et de fraternité de vos frères d'ar-mes. Que tous ceux qui la verront sachent ce qu'elle est et qui vous êtes, et les yeux alors ^és sur elle et sur vos noms disent : « Voilà les héros de Bannalec, morts au champ d'honneur 1 »

Camarades, à eux, notre reconnaissance, no-tre admiration et nos regrets !

En terminant cette harangue bien sentie et animée d'un large souffle spiritualiste et chré-tien, M. Le Bihan dépose une palme sur les marches que revêt un véritable tapis de flenrs naturelles. M. Le Louédec, Conseiller Général, du canton de Quimperlé, remercie M. Tanguy de son invitation et adresse, aux héros, l'ex-pression de son admiration pour laquelle, il ne peut trouver des paroles suffisantes. M. le Sénateur Fenoux, s'incline respectueusement devant le cénotaphe, célèbre l'énergie de la race bretonne et ses traditionnelles vertus. Il dit comment les âmes des vivants commerce-ront avec les âmes de ces norts, comment nous devons élever notre pensée vers eux, afin de pouvoir réparer, pour ceux qu'ils ont lais-sés, le vide des foyers. L'oratpur demande anz Pupilles de la Nation, de rester dignes de leurs pères. Qu'ils tournent les yeox vers l'Avenir, et ils verront que le sacrifice de ces pères ne fut pas inutile.

M. Le Bail met enfin la note celtique, parmi tous ces discours, qui, ont à notre sens, le grand tort d'être français, au milieu d'une po-pulation bretonne. Il rappelle que les 357 sol-dats de Bannalec parlaient deux langues. On a parlé français : lui, parlera breton. Un frémis-sement d'aise et d'approbation quasi nnanime salue cette déclaration du député du Finistère car, si le français est bien notre langue offi-cielle, le breton est toujours la langue du Cœur, et cette fête n'est-elle.pas, avant tout, la fête du Cœur ?

S'adressant en une très belle prosopopée, & la commune de Bannalec, M. Le Bail lui rap-pelle ses jeunes gens et sés hommes d'âge mur, tombés au long de la guerre sanglante. C'était des gens joyeux, gais, aux yeux brillants comme l'Etoile, bons travailleurs, pleins de sagesse, fleurs du jardin de la Bretagne. Ils ne sont plus, elle n'est plus cette jeunesse des pardons et des aires neuves... Qu'on était heureux avant la guerre I Soudain, dans cette paix profonde de 1914, en plein mois d'août, voici le tocsin, le son des clairons et des trom-pettes et les Bretons se ruent pour barrer laronte aux Prussiens maudits. Ceux-ci ont d'abord pris l'offensive, puis ce sont eux qui ont reculé à leur tour. La victoire a déployé ses ailes sur nos gars, et les Arvoritz poursuivent Tallemand, si bien que le feu jaillit des clous de leurs sou-liers. Ils l'obligent à se terrer 1

Ici se place l'éloge de l'Ecole de la Républi-que, dont nous nous parlions tout à l'heure. M. Le Bail est plus heureux en faisant remon-ter l'honneur de ce dévouement aux femmes, aux mères, qui ont allaité et nourri ces vail-lants, ceux qui se sont battus, à Dixmude, en Champagne, à Verdun, pour être libres.

Ces Morts sont-ils Morts?Non I chaque nnit on entendra leurs âmes blanches, voleter douce-ment, autour de ce cénotaphe. Ils vivront dans notre souvenir. Grâce à eux, rien de ce que nous aimions n'a été définitivement détruit. Grâce aux héros de Bannalec, nous pourrons continuer & être des Français en France et des Bretons en Bretagne l

M. Le Hars, sénateur, prononce aussi quel-ques mots, mais en français, alors que l'hono-rable parlementaire connaît la langue bretonne de façon courante. II s'Incline devant ces vic-times du devoir qui n'ont pas reculé devaat l'ultime sacrifice, pour que la France vive. C'est l'honneur du Pays breton, d'avoir si bien su honorer ses Morts, ceux-là qui ont relevé l'acte banal de mourir, dans le sens le plus héroïque. Ils ont tout supporté : les soufirances physiques et les souffrances morales. Ces der-nières, ils les ont connues à l'heure où ils de-vaient quitter ce monde, sans une parole amis, dans le sacrifice tragique de leurs propres san-glots. A ces braves nous devons la victoire, le relèvement moral et matériel de la France.

Les Banuulecois viendront souvent ici appor-ter le tribut de leur admiration.

•M. Daubau, Sous-Préfet, clôture la sérk des discours, en apportant l'hommage du gouver-nement de la République aux Morts de Banalec.

Il fait part de son émotion devant ce monu-ment qui symbolise le sacrifice de ceux qui sont partis si gais, si confiants, en août 19M, quelles que fusï ent leurs conceptions politi-ques ou religieuses et leur rang social. Il dit toute l'ambition et toute l'orgueilleuse vanité de la Prusse, qui comptait sur notre - faiblesse et notre amour de la paix,

M. Dauban expose l'idéal magnifique de la France sauvée par nos poilus et après avoir salué les mères, les liancées, les orphelios, U termine ainsi :

Porm<t «n paix» bfroa oiiseora Qtr

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vos enseignements ne seront ni perdus ni ou-bliés.

Dormez en paix, nous veillons sur votre sanc-tuaire que jamais personne ne foulera. Au sur-pins, vous aussi vous veillez sur la France. Le matin quand le soleil se lève sur cette admi-rable terre bretonne, un nom et une phrase resplendissent dans sa lumière, un nom et une devise que vous avez tracés en leltres de fer et de sang : « Verdun : on ne passe pas I » Personne n'oserait pas ser outre à cette défense, l'en-vahisseur aurait trop peur que vous sortiez de vos tombes.

Héros dormez en paix I Votre souvenir est en nous, immortel et vivace auréolé, de boue de sang et de gloire.

• •

Clairons sonnant ou se dirige vers la somp-tueuse salle de M. Monchicourt, si vaste, qu'on y pourrait tenir congrès et y rv concilier tous les éléments « iniertiraillant » qui voudraient sincèrement le bien du pays, s'il n'était de mauvais bergers... Nous ne disons pas cela pour M. Tanguy, maire de Banualec, qui nous semble, dans les rues ensoleillées de son dénie un poiinen Utôn, comme les aime certainement le celtisant et aussi hélléniste M. Le Hall, et comme nous les aimons tous, quand lesdits bergers ne nous emb/en/pas de laine... Mais entrons dans cette salle Monchicourt I Elle est certainement une des plus belles du Finistère, et ne le cède en rien comme confortable et spaciosité à la salle de l'annexA Julia. Aussi tout de suite 500 convives y sont ù l'aise et ne tardent pas à faire honneur au menu suivant :

Crevettes, Jamboiif Poisson sauce mousseline. Langue de bœuf sauce tomate. Poulet rôt. Pom-mes rissolées, Srlade de saison. Dessert, Gâteau breton. Café, Fine, Yin rouge. Vin blanc. Cidre.

Et vous laissant cher lecteur, rêver devant ce menu, nous nous permettrons de vous prier d'attendre la semaine prochaine pour connaître la fin du déduit...

Xéêou SBRRXt (à suivre)

P. 8. — Toutefois nous publions dès aujour-d'hui, la poésie de notre ami Henri Rodallcc, du Verger, combattant de 1870, et qui a donné ft ce banquet un caractère breton, qu'aulcuns, hélas, point ne goustent.

C R É D I T N A N T A I S Société Anonyme au Capital de 20 Nillious

Ancienne Alaisou Jules ROUSSELOT etC<« fondée en 1848. Siège So ' clal : 18, rue LafayeUe, Nantes.

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PROCHAINEMENT : OUVERTURE du BUREAU de QUIMPERLE.

I * a g o B r e t o n n e

Da «boilued» glorius Balaneg IMaro evit Franz

Savet 1 Savet ! deuz ho peziou 0 soudardet glorius va Bro, la I savet evit eur pennad Da welet ar c'haër a veziad (1) Savet evit dalc'h an envor Deuz ho maro, deuz ar Viktor Deuz an Treac'h vraz ganeoc h goniet Gant briz ar goad ho peuz aiiulllet ! Maro hoc'h oll evit ar Vro Gloar hag enor braz d'ho hano Pehini zo aman skrivet Gant lizerennon alaouret Gloar d'hoc'h, •< poilued » Balaneg Suudarded, meurbed kalonek 1 Kwitoc'h ho pro da zlfcnn Franz Gant glac'har, mez gant esperanz Da lont d'ar gear gant ar Viktor, Karget a joa, leun a enor... I Mez, kalz du-ze 'zo chomet Kousket siouaz, evit bepred Kousket int en eternite Evit Franz hag al liberte Enor I Gloar dezho, noz ha de, Repoz vad e baradoz Doue !

Herri RODALLEK Le <f Verger »

TRADUCTION AUX POILUS BLORIEUX DE BANHALEC

Morts pour la France Levez-vous t Levez-vous, de vos tombeaux —

0 soldats glorieux de mon pays — Oui I Levez-vous pour un moment — Pour voir ce beau mausolée — Elevé pour garder la mémoire — De vos morts, de la Victoire — De la victoire par vous gagnée — Au prix du sang que vous avez répandu — Vous êtes tous morts pour le Pays — Gloire et honneur grand à votre nom — Qui ici est écrit — Avec des lettres dorées — Gloire « vous poilus de Bannalec — Soldats grandement courageux — Vous avez quitté votre pays pour défendre la France — Avec angoisse, mais avec espérance — De revenir d la maison. avec la Victoire — Chargés de joie, remplis d'honneur — Mais beaucoup, là-bas sont restés — Couchés, hélas pour toujours — Couchés pour l'éternité — Pour la France et la liberté — Honneur, Gloire à eux. nuit et jour — Repos excellent au l'aradis de Dieu.

fln llfimaniiQ un petit coMimls de bu-Ull UOIIiailUO reau muni de son cerlifl-cat d'études el présenté par ses parents, en résidence à Quimperlé.

S'adresser au bureau du journal.

(1; DANT le texte : la savet evit eur moment D« weltt ar c'b«ër pioqament

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Envoi franco du Catalogue I Chronique Régionale Trains automobiles» — Le réseau de

l'Etat a pris l'initiative de procéder à des essais suivis en vue de substituer sur les lignes à fa-cile trafic, à la traction à vapeur, la traction par voitures automobiles munies de moteurs à explosion. Ces essais ayant ;été concluants, le ministre des Travaux Publics vient d'inviter les préfets à faire étudier sur les chemins de fer départementaux ce système d'exploitdtion,

Cliambre de commerce» — La Cliam bre de Commerce de Quimper vient de déposer à la Banque de France à Quimper, 115.000 nou-velles coupures de 2 francs.

Ml lillllY Ateliers du Flamand, a . Lnunni rhonneur de porter à la

connaissance de la clientèle : 1® Qu'il vient d'ouvrir une exposition

de laâtrerie et appmreJlg élmciriqnet, chez M"' PENVERN, 10, rue Savary. S'y adresser pour renseignements.

2» Que M. François PELLETER assurera dorénavant la représentation des Ateliers du Flamand, dans les communes de RIEC, LE TRÉVOUX, NIZON et NÉVEZ.

itinéraire de cylindrages. L'iti-néraire du rouleau compresseur de l'arrondis-semr.nt de Quimperlé est arrêté comme suit, du 6 au 10 Juin inclus :

Mardi 6 et Mercredi 7. — Chemin de grande communication n- 16, entre l'embranchement du chemin de grande communication n-16 an-nexe, vers Moëlan.

Jeudi 8, Vendredi 9 et Samedi 10. — Chemin de grande communication n- 6, entre Quim-perlé et la route nationale n* 165.

Cidrerie du Beaubois N'oubliez pas que les Usines du Beau-

bols à Quimperlé, sont toujours vendeurs de Cidr* garanti et d'Éau-de-Vie dm Cidre de qualité k des prix qui dé-fient toute concurrence. Nous livrons à domicile.

Syndicat Centrai den Agricul-teurs de Franco. — Tons les renseigne ments sur les foires l chevaux doivent être demandés à la Bretagne Hippique, directeur, M. Aud'hui, a Morlaix,

FORCES MOTRICES DE L'EI.LE. -Les actions sont délivrables au domicile de M. Guyonvarc'h, ancien notaire, pré-sident de la Société rue du Bourgneuf, contre remise des reçus provisoires.

On oeut également y souscrire, ainsi qu'à l'Union Agricole; VEcho de Bretagne-, la Société Générale et la succursale du Cré-dit Nantais, chez M. Legrand, rue Bre-mond d'Ars, h Quimperlé.

F o i f t la Bemaiu» Lundi 5 juin 1922. — Brasparts, Brest, Briec,

Niver, Penzé, Hopital-Camfront, Plouyé, Plo-/évet, Nnizin.

Mardi G. — Arrano, Li Forêt, Locronan, Pont-Aven, Saint-'I hégonnec.

Mercredi 7. — Daoulas, Lannllis, Le Rclecq Ingulniel, Plœmeur (Lannelec).

Jeudis. — Gulpavas, Hanvec, Moëlan, Le Faouët, l'iouharnel, Belie-Isle en Terre.

Vendredi .9. —Plonévez-du-Faou, Tréguennec. Samedi 10, — Landudec, Sllfiac.

O n < l p m î ) n f l p personne», u e i l i a i l u e principalnment

des femmes, aux Usines du Beaubois Quimnerlé. Prière de s.» faire inscrire d'urgence. f,

Le personnel femme sera payé 0 fr. 75 de l'heure et si possible une gratitlcaticn en fin de saison.

Quimperlé Pardon de» Oigmaux, — Voici le pro-

gramme des courses et réjouissances organisées à l'occasion de ce pardon, qui aura lieu les di-manciie 4 et lundi 5 juin.

Dimanche 4 Juin De 10 h. à 11 h., Concert place Nationale, par

1« MttaiquQ 4Q Uorl itt.

A 13 h. — Départ delà Musique pour la Forêt.

A U heures 30. — Courses de bicyclettes. (Internationale) prix : l " : 100 fr. ; 2» : 80 fr. ; 3«:50 fr. : (Communale) prix: 1": 80 fr. ; 2» : 50 fr. ; 3» : 30 fr, ; 4» : 20 fr.

A 15 h. 30. — Course de çhevaus (trot monté) prix : 1" : 100 fr. ; 2» j 80 fr. : 3- : 60 fr. ; : 30 fr.

Les 3« et 4" prix, dans les différentes courses de vélos ou de chevaux, ne seront attribués qu'autant qu'il y aura 4 ou 5 partants.

A Toulfoën : Concert et Danses bretonnes. An h. — Distribution des prix sur l'Estrade» A n h. 30. - Départ de la Musique. A 20 h. - Place National : Concert et Bal ;

Au Bourgneuf ; Danses Bretonnes.

Lundi 5 Juin De 10 h à 11 h.. Concert place Nationale A 13 h. — Départ de la Musique. De U h. à 17 h. 30 - A Toulfoëu, grand Bai

Champêtre et Danses Bretonnes. A 17 h. 30 - Départ de la Musique, De 20 à 21 h. 30. - Place Nationale. - Bal à

graud orchestre. An Bourgneuf. — Danses aux Binious.

Conduite des Etrangers à la gare. — Itiné-raire : Place Nationale, rue Latour-d'Auvcrgne rue Savary, place St- Michel, rue de l'Hôpital, boulevard de la Gare, dislocation à la Gare

A 22 h. - Salie des Fêtes (Halles S -Michel) grand Bal Populaire.

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chaussures, adressez-vous à M. Jean Le Saëc 35, rue Savary, Quimperlé Cliaussures sur mesures ^R IX MO D ÉRrilB

ObaèqnûB de béroa. — Dimanche der nier, à 16 lieures, ont eu lieu les obsèques de deux enfauts de Quimparlé tombés au ''l'anip d'honneur. Malgré l'inauguration du monu-ment des mort-! pour la Patrie qui avait lieu à Bannalec, Maurice Le Moaligou, capitaine au 1" légiment d'arlillerio coloniale, cheva-lier de la Légion d'iionacur et croix de guerre, tué à l'ennemi le 16 mars 1916, devant Verdun, et Eugèue Boulbar, soldat au 118* d'infanterie, mort pour la France, ont été accompagnés à leur dernière demeure par une foule nom-breuse. Les membres de l'Union des Combat-tants ayant à leur lôte M. Pierre Piton, les Médaillés militaires avec M. intès, avaient re-gagné Quimperlé, à temps, pour rendre, en uniforme, les derniers honneurs, k leurs camarades.

La levée du corps fut faite par M. Derrien, curé archiprètre de Suinte-Croix et du clergé de la paroisse.

Aux deux familles nous adressons nos sm cèrc's condoléances.

Les Usines du Beaubois ' ^^ ie '^ ' lT/-mnida et de iûta de 190 à 200 litres, nés derniers après huile, mais déjà con-tenu du cidre plusieurs fois.

Etai-Civil. — Naissances. — Yv(^ine-Louise-Marie Guily, «5. place St-Michel. — Deniiie Nozahic, à Kerbourg. — Francis-Pierre Marie Morvézen, 28, boulevard de la Gare. — Josepb-Eugène-Pierre-Louis Le Gall, 1, place isole. — Paul Glaudi, au Bourgneuf. — Marie-Josèphe-Léonie Lucas, à Peneiven. — Marie Barbe Le Dain, à l'hospice.

Mariages. — Matburm Corne, tanneur, 36, rue du Couêdic et Joséphine-Mélanie-Hen-rietlc Jaœbou, domestique, 42 rue du Gouëdic

Décès. — Aune-Marie Le Floch, 06 ans rac-comodeuse de parap'uies, à Kernévénas. — Jérôme Gucngard, 45 ans, carrier, à l'hospice — René Bonnaire 62 ans, maçon, --époux de Marie-Josophe Rémot, rue Saint-Yves.

JéA. SOCIETE DES POMPES PUJUEBRES GIlKEHALES. ayant procédé à de nouvelles installations en Aue de la fabrication en série de ses cer-cueils, prévient les familles qu'elle peut dès à présent leur donner satisfa. tioa des prix défiant toute conourence. Elle recommande tout particulièrement son grand clioi.v de couronnes, visible dans ses bureaux de la rue Thiers.

Rédéné Carnat dm mariage. — Le mardi 6 juin,

à dix heures, en l'église paroissiale de Rédéné, sera béni le mariage de Mlle Françoise Lucas, de Guernigui, en Clohars-CarnaSt, avec M. Jo-seph Le Gall, de Carnoét, en Guidel. Les re-pas de noces seront servis chez .M. Masson, à Kertleury, en Rédéné. Tous nos vœux de bon-heur.

Arzano Eclairage, — Mathurin, de Keravéon, en

Rédéué mènj ses attelages, sur le pavé de la République, au milieu des plus grandes ténè-bres. Le 26 mal, à 22 iwurei, près du Cran' , il eul l'esprit encore plus obscurci d'un verbal

Trémévcn JL»irrog»m attardé. — Le 22 mai à mi-

nuit 15, les gendarmes trouvèrent couché sur r./ccottemeut du chemin n» 49 prés du Moulin d'nrgent, Louis, de Meniou-Rouz en Querrien, qui, ayant été voir sa famlUe, fut tel-lement fauclié par le. cidre, qu'il a prit l'ac-cottement pour sa couette de balle. Il en a fait une balle quand le gendarme, tel un archange s'est penché sur sa couche I

Locunoié Encorm Pincmndie dm la soupe. —

Le 22 mal courant vers 13 h., L. Noblet, char-lionnier à Locunoié, alluma du feu pour chaulTer sa soupe dans le fos.sé d'un taillis situé près de l'Ellé non loin de Kernouarn. Une demi heure aprèsavoirmangé cette soupe, il s'aperçut que le feu s'était communiquai aux feuilles sèches. Il combattit vivement l'incendie tandis que sa femme allait donner l'alarme. Au bout de 4 heures de travail, aidé de M. Tamic.de son do-mestique Caillibot et de M. Talllot, il se rendit maître de l'incendie qui avait consommé 3.500 fagots, 4 ou 5 cordes de rondins, La perte est évaluée à 5000 francs environ.

Querrien Fmrmeinre tardive. — A Pont-Coulon

Dimanche soir, 21 mal, à 23 h, la lumière n'é-tait pas éteinte au cabaret de Louis. C'est qu'on y buvait cidre. Les gendarmes ont en-voyé chacun se coucher, après avoir couché

nom ra bfrgllt« sur pUt calepin,

niellac Fête Patronale. — En voici les résultats Dimanche u Mai. — Courses de bicyclotfes.

— (Communale) 1" Le Beux Jean, (sur Wa-rior) 2- Le Corre Mathurin, Guilierme Emile

(internat.) 1" Gourrierec J , de Lorient ; 2* David P., de Lorient ; 3* Robic J., de Rédéné.

Lundi lô Mai. — Courses de Chars (commu-nale). — Le Gall F., de Kernégant ; 2* Guillou G,, de Qiiilvidic ; 3« Le Boôdec L., de Kerbana-lou.

Course d'iiommes. - 1" Prat Y., de Baye 2' Hervé M., 3- Laurent M., tous deux de Mel-lac.

Course de, bicyclettes (internationale). — 1" Huon Y., de Bmnalec ; 2» Mayeras A, de Ban-nalec ; Joa L , de Lorient.

Course de tiicylettes, communale («nfants au-desbous d»j 15 ans) — !'• Niour A. ; 2-Le Gall Paul ; 3- Korbiquet.

Course de Chars (inttrnalionale). — 1", Lau-drein.de Poul-Aven ; 2» Le Gall F., de Kerui-ganten Mellac ; 3* Guillou Jean, do Quimperlé.

Favotte d'honneur. — Guillerme E., Le Gall A., Poulcalkc J., Millour F., Nédélec M., Riou, Berthou, Lomenach L., Kerliervô L., Le Goff A., Peiletii r Y., de Mellac, Catherin, Guilcbet, de Querrien, Bernard, Laurent Y , Lozach-meur V., lleivé, Gerfaet L., Col'ob-îrt L., Le Gall F., Colloljcrt .M., Le Roux, Daniel, Cudon, de Mellac.

Scaër Vaccination. — M. Le Docteur Chapel,

de Scaër, vaccinera à : Scaër, le mardi 6 juin, à 14 heure!7. Révision, le mardi 13 juin, à 14 heures.

à St-Thurlen, le mercredi 7 juin à 14 h. 30-Revision, le mercredi 14 juin à 14 h. 30.

Mort subite. — Henri Le Goc, 56 ans, bûcheron à Poul-Cogan, partit, le 26 mai dès le matin, travailler dans le bois en compa-gnie do sa femme. Vers 14 heures, alors qu'elle sçiait du bois, elle so sentit indisposée. Elle pria son mari qui voulait appeler au secours, de ne point l'abandonner, car Ver-guigne, le village le plus rapproché était à 600 mètres. Une demi heui-e, aprè.s, cette femme,i!ée Marie-Jeanne Morvan, était morte.

Fête sportive. — Voici les résultats des courses de biyclettes qui ont eu lieu à l'oca-sion de la fête sportive ;

Course do cycles J, B. Lauvet-mit par Glé-marec Charles, cyctes, à Scaër.

1", Guillou, de Scaër : -2', Sinquln, de Ban-nalec ; 3», Cutuici, de Kernével ; 4», Chanôt, de Kernévcl,

Clobars-Carnoët CloharB-Sporta. — La jeune société

sportive Clohars-Sports, vu le succès obtenu par lés précédents concojrs de tir, qui ont eu lieu à Ciohars-Carnoët, organise, pour les di-manche 12 et 18 juiu prochains, un grand concours de tir à la carabine, doté de nom-breux prix en espèces et en nature. Les princi-paux prix sont : 150 fr., 100 fr,, 80 fr,, 60 fr . 40 fr., 30 fr.. etc.

Sans aucun doute, ces jours-là, les plus fins guidons d'alentour se donneront rendez-vous à Clohars Carnoët.

Toutes les carabines seront admises, à con-dition de rester à la disposition de tous les concurrent» dès l'ouverture jusqu'à la fin du concours.

Toutes lunettes ou appareils à viser sont rigoureusement interdits.

La position du tireur sera facultative. Le règlement sera affiché sur le Heu du

cours. IMoêian

La Maison Ch. CORBIERRE informe sa clientèle qu'elle vient de créer une Succursale à Moëlan, Magasin DUIGOU-QUENTEL. près de l'Eglise, oû l'on trou-vera aux mômes prix avantageux qu'au Magasin de Quimperlé, les articles de qualité : Draperie, Rouennerie, Confec-tion, qui ont fait l i réputation de la Maison.

La Maison Ch. CORBIERRE ne vend ses tissus à Moëlan que par l'intermé-diaire de M"» DUIGOU.

Carnée de mariage. — Le mardi 13 juin 1922, îi 10 heures du matin, en l'église paroissiale do Moëlan, sera béoi le mariage de M 1B Anna Le Bloa, de Chef du Bois, avec M. Pierre Le Maout, de Quitlien, en Ciohars-Carnoët.

Les repas de, noces, seront servis chez M. Gui'îo 1, boucher au bourg. Tous nos vœux de bonheur.

Ricc-$>ur-Bélon Carnet dm mariagm. — Le mercredi

14 juin, à di. heure», en l'église paroissiale de n rv s\ir-Bélon. sera béni le mariage de M116 Josèphe, Sellin, de Boutrec, avec M. Jac-ques Morvf zen, de Kernivaigne. Les repas de noces seront servis cliez Mme Sellin, rom-merçante au bourg de Kiec sur-Bélon. Tous nos meilleurs vœux de bonheur.

afartfon de Trémor. — Voici le pro gramme des réjouissances qui auront lieu à Trémor, le 3 juin, à l'occasion du Pardon.

A 2 heures. — Course d'enfants dans la vase — Prix : 5 fr. ; 4 fr. ; 3 fr. et 2 francs.

A 2 h. 30. — Course cyclo-pédestre. — Prix ! 30 fr. ; 20 fr. ; 10 fr. et 5 francs.

Saut du ruisseau. — Prix : 8 fr. ; 6 fr, et 4 fr, Course d'hommes. — Prix ; 20 fr. ; l i fr. ;

10 fr. et 5 franes. Course d'hommes au-dessus de 50 ans. —

Prix : C fr, ; 5 fr. ; 4 fr. et 3 francs. Jet du boulet. - Prix : 10 fr. ; 8 fr, ; 6 fr, et

4 francs. Jeux de force, — Prix : 12 fr. ; 8 fr. et 5 fr mes. Concours de buveurs, — Prix : 5 fr. ; 4 fr. ;

3 fr. et 2 francs. Mangeaille de ficelle. — Prix : 5 fr, ; 4 fr, ;

3 fr. et 2 francs. Toutes ces courses et amusements se feront

successivement. Le Comité ne répond pas d'accidents. — Le Comité de l'A. S. du B., nous fait sa-

voir que sa fête Fportive aura lieu le 10 sep-tembre prochain.

Les Championnats de Cornouailles d'Atlilé-tisme, devant se disputer dinionche prochain 4 juin à Douarnenez, 'es athlètes suivants sont convoqués pour y participer : Le GoCf. Talgorn, Bonnaire, Huon, Cornou L., Barbe Géo, Ké-roué, Daniel, Hascoët, Cornou P„ Prat, Morvan

Pont-.Aven £e retour de Théodore Botrel.

Th-lBotrcI, et son compagnon le chansonnier Lucien do Gerlor, ont dél)arqué à Cherbourg. Ils viennent d'cflectuer une tournée en Améri-que et nu Canada où ils ont fait savourer à nos amis transatlantiques leurs productions qui caractérisent si bien l'esprit français.

Dimanche soir, 28 courant, Théodore Botrel a repris, en parfaite aanté, le chcmln de Pont-AvflB.

I

IVévez Sans patente. — Sur la place de l'église ,

Marcelle Burel, 28 ans, déballait le 21 Mal, à 11 h. 15, son petit commerce de mercerie. Elle n'a pu exhiber sa patente.,

niélgven VoJ dommatiqae» — A Kerguini, Mme

François Rouat, avait, depuis le mois de fé-vrier dernier, gagé Victorine Bourhis, 17 ans, du Meii.Pell,en Lanriec. Dès mars, elle s'aper-çut qu'un billet de 50 fr. placé dans un porte-feuille avait disparu de l'armoire. Elle établit une fi'ature et justement YvesNabat, son frère se plaignit de la disparition d'un billet de 60 f. d'un coffre placé au grenier. D'autres billets suivirent celui-là, notamment des billets de cent fr. qui s'envolèrent des liasses, une ba-gue de fiançailles etc. etc. La domestique fit des dépenses inconsidérées à Concarneau et à Beuzec-Conq, hors de proportion avec ses ga-ges, Les vols s'élèvraient à une somme assç7 importante. L'inculpée nit tout détournemeni et prétend avoir trouvé la bague dans les ba» layures.

Rumengoi Train» du pardon. - Voici l'horaire

des trains supplémentaires mis en mouvement par la C d'Orléans, les 10 et 11 juin.

Quimper, dép. 7 h. 15 et 17 heures; Quimerch, dép. 8 h. 38 et 18 h. 27 ; Hanvec, dép. 8 h. 58 et 18 h. 47 ; Landerneau, arrivée 19 h. 46.

Landerneau, dép. 7 h. 28 et 15 h. 38, Hanvec dép. 8 h. 14 et 16 h. 24 ; Quimerch, dép. 8 h. 34 et 16 h. 42 ; Quimper arrivée, 17 h. 68.

Tous ces trains, ainsi que les omnibus Lan-derneaii-Quimper et vice-versa s'arrêteront au passage à niveau 543.

Quimper £es chantrea de la chapmllm Six-

tines. — Uae assistance des plus nombreuses assistait, Mardi 30 Mai, à l'audition de musi-:iue religieuse donnée à la Cathédrale, par les chœurs de basiliques romaines et de la Cha-pelle Sixtine, sous la direction de Mgr CasI-miri, maître de chapelle de St-Jean de Latran. On y a entendu les œuvres de Palestrina, Ma-reczio, Orlando, de Lassus, Vittoria, Plusieu'. habitants de Quimperlé s'étaient rendus & St'. Corentin, soit par le train, soit en auto.

Carliaix Jardin des Sports. — Rappelons que

c'est dimanche, l'inauguration du « Jardin des Sports », créé de toutes pièces par la jeunesse des Dernières Cartouches dans l'ancien pare attenant au couvent des Ursulines.

En cette circonstance, l'évéché a donné son nihU obstat, moyennant un léger tribut annuel qui notre jeunesse sportive s'est 'faite, par acquit de conscience, un devoir de verser au denier du culte.

Guidel Trafique JBaignade. — Dimanche

après-midi, deux jeunes gens de Guidel pre-naient ùu bain, au bout de la cale du Pouidu (en Guidel). L'eau est très profonde & cet en-droit, ni l'un ni l'autre ne savait nager, en jouant ils perdirent pied. L'un d'eux fut aus-sitôt repêcqé par M. Louis Bourhis, retraité au Pouidu, qui se trouvait là en ce moment, mais l'autre coula à pic et ne fut retrouvé qu'une demi heure après, par le pilote Jacob, du Pouidu. Le noyé reçut de suite les si d'un Docteur, qui se trouvait présent, mais tout fut inutile, la mort avait fait son œuvre. Le noyé est on nommé Hoëiard, âgé de 17ans, fils d'un entrepreneur de Guidel, lui-même secrétaire-adjoint de la Mairie de cette com-mune.

Keryado Carnet de mariage. — Le mardi 13

Juin, à 10 heures en l'église paroissiale de St-Joseph, à Keryado, sera béni le mariage de--Mlle Rosalie Le Moing, de Ki rforne en Keryado avec M Méven Le Liboux, de Korhouarnel, en Arzano. Les repas de noces seront servis les mardi 13 et mercredi 14 juin, au «Courrier-Fidèle • â Keryado. Nos meilleurs vœux de bonheur.

Irlande L'accord Collins-Valera a eu le don de met-

tre en fureur les éternels ennemis de rirlande: l'Ulster et l'Angleterre. Ils avaient fondé grande espérance sur la division criminelle des Patriotes Irlandais. A la suite de la lettre épiscoole publiée en supplément, ces Patriotes ont fait trêve à leurs dissensions. Aussitôt l'Angleterre crie à la trahison et le gouverne-ment britannique ne parle de rien moins q d'une occupation militaire... Or, désormais, on Sait en France, ce que cette pbrase anglaise signifie.

PAPETERIES DE MAUDUIT SOCIÉTÉ ANONYME

COMBOUT-QUIMPERLÉ Capital 3.000.000 de francs

MM. les Actionnaires sont convoqués en Assemblée générale ordinaire, à Paris, I, rue d'Argenson, pour le vendredi 30 juin 1922, à 11 heures du matin.

ORDRE DU JOUR :| 1° Rapport du Conseil d'Administration

sur les opérations de l'exercice 1921 ; 2° Rapport des commissaires sur les

comptes du môme exercice ; 3' Approbation desdits comptes et fixa-

tion des dividendes, s'il y a lieu ; 4* Quitus à donner aux Administra,

teurs ; 5- Nomination d'Administrateurs ; 6* Nomination des commissaires pour

l'exercice 1922 ; 7- Compte-rendu des opérations faites

conformément à l'article 40 de la loi du ï!4 juillet 1867 et autorisation aux .\dmi-nistrateurs de passer des| marchés aveo la Société en e.vécution du même article.

le Conseil d'administration. EXTERIP.UIt

L'échéance allemande du 31 mal est reportée au 15 juin, et la réponse allemande est regar-dée comme satisfaisante, par la commission dfs réparations, mais il faudra revenir sur bien des pointa La commission considère les engagements pris sans les lier d'aucune ma-nière à la conclusion d'un emprunt interna-tional de l'Allemagne. Cependant, on e tIme que la présence de Pierpont Morgan au sein du Comité financier international, à l'hôtel As-toria, facilitera cet emprunt En Grande-Bre« tâgne, i'opiaion semble so retourner en faVeur de la collaboration aveo la France et Lloyd George a prononcé à ce sujet, des paroles qui paraîtraient signmcatives, dans un «utrf autre bouolj»,

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tué à l'ennemi, le 16 Mars 1916, à la défense de Verdun.

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Etude de M' GACBET, notaire à Quimperlé

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LE DIMANCHE 11 JUIN à 12 h. 30 et jours suivant s'il ya lieu, M- GACHET, vendra aux enchères, un mobilier important sis à la villa Ker-guelven à Kerankernat, Le Pouldu, appartenant à M. et M®» MOREAU. On vendra : 2 fourneaux de cuisine, batterie de cuisine, services faïence et porcelaine, verres, une salle à manger chêne, une table 12 chaises, une chambre à coucher chêne, 2 lits et leur literie, une armoire à glace anglaise chêne, une table de toilette, 4 lits fer avec sommier, 4 lits émaillés avec sommier, 3 lits cage, 2 lits d'enfants émaillés, matelas, oreil-lers, tables de nuit, cuvettes pots-à eau, seau, broc, couvertures, bou-teilles, glaces, calorifère et sala-mandres, filtre à eau, une tondeuse à gazon neuve, et quantité d'autres objets.

Au comptant IOO/Q.

Etude de M« Y.-M. FOURMS, avoué-licencié, à Quimperlé, quai Bi izeux, n» 6.^

V E N T E PAR LICITATIOÎV JUDICIAIRE

A l audience des criées du Tribunal cii,nl de première instance de Quimperlé, sis au Pulais de Jus-tice, Place Nationale à Quimperlé

Le MERCREDI 28 JUIN 1922 à 13 henrea

e n Tj-n. se\a.l l o t

de Deux Maisons s ituées en la commune de Quimperlé

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MISE A PRIX : 25.000 Francs DÉSIGIHTIOH DES IMMEII8LES A llKOflE :

Déparlement du Finistère, Ari'ondiisemenl d^. Quimperlé, Comviune de Çnimperlé.

Lot unique DEUX MAISOMS situées a

Quimperlé, rue Isole, n® 5, ayant rez de chaussée et deux étages au-dessus. Le rez-de-chaussée com prend : deux boutiques, l'une à usage d'horlogfric et bijouterie ; l'autre k usage de mercerie, rouen-nerie, avec arrière-boutiques. A chaque é fige: deux chambres et un cabinel. Un grenier au dessus, sé-paré en deux par un mur de maçon-nerie.

La première maison est occunée par Monsieur HÉLIEZ. ;La deuxième par Monsieur ÉVEN.

Cette vente est poursuivie en vertu d'un jugement rendu contra-dictoirement par le Tribunal civil de Quimperlé, le lO mai 1922, enre-gistré.

Entre : Monsieur Louis GLÉVÉO. rirniu-ifit»;"". » rue Corneille.

Demandeur ayant M» FOURNIS, pour avoué. .

Et : 1" Mme Marie-Ursule HE-LIKZ, épouse de Monsieur Yves Ml'iNEZ, demeurant à Quimperlé, place llervo, n® 10.

2» M. Yves MENEZ, mécanicien, pris tant en son nom personnel, si besoin est, que pour assister et autoriser Mme Marie-Ursule HE-LIEZ, son épouse, demeurant en-semble, place Hervo, n» 10.

Défendeurs ayant M" PITON, pour avoué. ,

Et encore : M. Auguste HELIEZ, commerçant, demeurant à Quim-perlé, rue Isole.

Autre défendeur, ayant M« FOUR-NIS, pour avoué.

L'adjudication des immeubles ci-dessus désignés aura lieu en l'au-dience des criées du Tribunal civil rie Quimperlé, salle ordinaire des dites audiences, au palais de jus-tice h Quimperlé. le Mercredi vingt-bnit juin 1022, À une bture de l'après-midi, au plus oll'rant et dernier enchéripseur, sur la mise à prix de 25.000 fr., aux clauses et conditions du cahier des charges déposé au Greffe du Tri-bunal civil de Quimperlé, où toute personne peut en prendre oonnais-sanoe.

Pour plus amples renseignements s'adresser à M* FOURNIS, avoué-poursuivant.

Fait et rédigé par l'aYoué-pou> suivant soussigné.

Quimperlé, le 1" Juin 1922. Y.-IVI. FOURNIS

Avoué-licencié.

Etudes de MOREL, avoué é Quimper, et de M* SCHANG, notaire à Trégunc.

V E N T E PAR LICITATION

En l'étude it par le ministàre de H« 8ÇHIIM notain i TréguM

Le Vendredi 30 Juin1922 ft 2 heures de l'après-midi

En la Commune de Trégunc PREMIER LOT

UNE PROPRIÉTÉ RURALE située au lieu du RIEL, consistant en bâtiments d'habitation el d'ex-ploitation, terres de diverses natu-res, et contenant 23 hectares 98jarea 89 centiares. Mise à Prix : 80.000 fr.

DEUXIEME LOT

U J V E dite Foënnec-Rioulen, située aux is-sues de Keriquel, contenant 24 ares 42 ares. Mise à Prix : 2,000 fr.

TROISIEME LOT Deux pièces de terre labourable nommées Parc-Sant-Marc et Vennec aux issues du lieu de Kernalleo, contenant 1 hectare 09 ares 07 cen-tiares. Mise à Prix : 3.000 fr.

QUATRIEME LOT

Une .Petite Propriité Rurale située au lieu dit AN-ÉNEZ, aux issues de; Kerango-Kerven, conte-nant 1 hectare 70 aresj 51 centiares.

Mise à Prix : 15.000 fr. P. MOREL,

avoué-licencié. Pour plus amples renseignements

consulter les affiches, ou s'adresser à M» SCHANG, notaire à Trégunc, dépositaire du cahier des charges.

Etudes de M» J . SÉKIÉ, avoué-li-cencié, 25, rue Laënn» c a Quimper,

et de M» PEYROIV, notaire à Quimperlé.

V E N T E de Biens de Mineurs

En l'Etude et par le Ministàre da M* KYROI Notaire â Quimperlé

LE MARDI 27 JUIN 1922 à deux heures après-midi

Désignation des Immeubles à rendre Déparlement du Finistère. Arrondissement de Quimperlé. Canton de Pont-Aven. Commune de MOELAN. Lieu de KerhrixUic»

U X E

Petite Propriété composée comme suit :

Article premier. — Une longère de bâtiments, construite en pierres et couverte en chaume, compre-nant : 1- une maison d'habitation ayant une pièce au rez-de-chaussée, grenier au-dessus, ouvrant sur l'ar-ticle cinquième ci-après par une porte et deux fenêtres ; 2- au 6out couchant, une écurie ouvrant sur l'article cinquième par une porte et une lucarne.

Article deuxième. — Adossée au pWBeaeVîi ei en a )pe'niis,' une "ôre» che construite en pierres et cou-verte en chaume, ouvrant sur la-dite cour par une porte.

Article troisième. — Adossée au pignon lovant de la loBgère, article précédent dont elle est. séparée par un passage donnant sur la route, une écurie construite en pierres et couverte en chaume ouvrant sur la cour, article cinquième, par une porte au rez-de-chaussée et une fe-nêtre au grenier.

Tous ces articles semblent portés sous les numéros 1731 p et 1728 p de la section E du plan cadastral de la commune de Moëlan.

Article quatrième. — Un hangar sur poteaux, couvert en chaume, construit dans le coin nord>est da n* 1733, section E, article cinquième ci-après.

Article cinquième. — Au midi des articles premier et deuxième ci-dessus, une cour semblant portée audit plan sous les n"ll733 p, 1728 et 1729 p, môme section, dans cette cour, une pierre à broyer l'aionc.

Article sixième. — Une pièce de terre sous courtil, d'une contenance cadastrale de cinq ares quarante centiares, semblant portée au plan

• cadastral sous les n- 1729 p, 1730 et 1731, môme section, réunis, bor-née au nord par la route, à l'ouesl Qu nnou, et dés autres eôtit pv

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terres dépendant de la présente propriété.

Article septième. — Une parcel e de terre dite « Parc d'andias », sous labour, d'une contenance cadastra e de seize ares cinquante centiares, numéro 1737, môme section, bornée au nord par la route, à l'est et l'ouest par Guennou, au midi par terré de la forme.

Article huitième. — Une parcel e de terre sous prairie, dite « Ar prat», portée au plan cadastral sous le numéro 1741, pour une conte-nance de six ares dix centiares, bor née RU nord par Guennou, à l'oues

Ear Porodo du bourg, au midi par acon, à l'est par terres do la

ferme. Article neuvième. — Une parcolle

de terre sous terre labourable, plan-tée, composée de la réunion ries parcelles 1738 et 1739 dites « Mar-d'amliax », et 1733 et 1734 dites « Ar mar », 1735 et 1736 dites « Mar d'al-laé », même section, pour une con tenance totale de cmquante-cinq ares trente centiares, bornées au nord partie par l'artiole septième ci-dessus et partie par Ouertnou, l'est par terre de la propriété, au midi par Bacon et à l'ouest par l'ar-ticle précédent.

Article dixième. — Une parcelle de terre de môme nature composée de la réunion des parcelles 1724 e 1725 dites » Liors-pen-ar-golock », e 1726 et 1727 dites « Parc-bihan », même section, pour une contenance totale de trente-trois ares cinquante centiares, bornée au nord par cour article cinquième ci-dessus et la route, à l'est par Orvocn, au midi par Bacon et à l'ouest parle numéro 1733, ci-dessus.

Article onzième. — Une parcelle de terre bous pâture dite « .4»- flou-ren » numéro 726, même section, d'une contenance cadastrale de huit ares soixante centiares, bornée au nord par Bacon et Bourhis, à l'oues et au midi par ledit Bacon, et l'es» par chemin.

Article douzième. ~ Une parcelle de terre sous labour composée de la réunion des numéros 1704, 1705 et 1706, même section, dite * Ar Meinek », pour une contenance to-tale de vingt quatre ares quatre-vingt-dix centiares, bornées au nord par Bacon, à l'est par Bourhis, l'ouest par de Solminiac, au mid par Orvoen.

Article treizième. — Une parcolle de terre, partie sous labour et par-tie sous terre labourable plantée composée de la réunion des n" 1708 e'. 1636. môme section, dites aussi « Ar Meinek », pour une con tenance totale de quatre-vingt e un ares quatre-vingt dix centiares bornées au nord par Carn, à l'Es par Bourhis, à l'ouest par de Solmi niac, au midi par Orvoën.

Article quatorzième. — Une par-celle de terre sous terre labourable plantée, composée de la réunion des n<" 1638 et 1639, même section dites « Prat an ty guen », d'une contenance totale de vingt-cinc ares trente centiares bornées à l'es

fiar Bourhis, au nord par Bacon, à 'ouest par de Solminiac, au midi

par Bacon. Article quinzième. — Une par-

celle de terre de même nature com posée de la réunion des n"» 1656 1657 et 1658 même section dites « An Terrien given « d'une conte-nance de quarante huit ares quatre vingts centiares, bornées au nord par Baccon, h l'est par Bourhis et Corn, au midi par l'article ci-après à l'ouest par Orvoën.

Article seizième. — Une parcelle de terre sous prairie dite u Prat an Diazou » n» 1655, même section pour une contenance de six ares quatre-vingt-dix centiares, bornée au nord

Ear l'article précédent, à l'est par ourhis, à l'ouest par Orvoën, au

midi par terres de Kerlauret. Article dixseptième. — Une par-

celle de terre sous labour et lande appelée par les fermiers «Park-lm semblant portée au plan cadatral de la commune de Moëlan sous le numéro 606, section E, bornée au nord parchemin menant à la grande route de Quimperlé à Moëlan, au midi jpar Cornic, à l'Est par Baccon et h 1 ouest par Corn du bourg, le tout semblant contenir quinz ares.

Ainsi au surplus que cette pro priété s'étend, poursuit et com porte avec toutes ses circonstances et dépendances, sans aucune excep lion oi réserve.

Jouissance au 29 septembre 1023

Micfl fl Pniï z'® ® Po»* Tribunal - 21000 fp: Cette vente a été autorisée par

un jugement rendu sur requête par e Tribunal civil de première ins-

tance de Quimper, le 3 Mai 1922 homologuant une délibération du conseil de famille des mineurs ci-après, en date du 8 avril 1922, prise FOUS la présidence de M. le Juge de paix de Quimper, enregistrée.-

A la requête de : Mme Gabrielle-Marie Miossec,

sans profession,demeurant à Quim-per, 21, rue Jules-Nofll, veuve de M le commandant Edouard-Eugéne-Marie L'Helgoualc'h, agissant au nom et comme tutrice légale de 1 Anne-Marie Louise L'Helgoualc'h 2- Marie-Gabrielle-Miohefle L'Hel-goualch ; 3- Gabrielie Anne-Marie L llelgoualo'h ; 4- Edourad-Joseph-Marie L Helgoualc'h, ses quatre en-fants mineurs issus de son mariaee avec son défunt mari ; qui a et con-tinue pour son avoué près le tribu-nal civil de Quimper M» J. sénié avec élection de (fomicile en son

L Ï Ï n e r ' ' ' M* J. Sénié, avoué.

des aura lieu

comme ci-dessus et sur la mise à S"* 8W;ln(Jlquée, le Mmrdi M7 iVWff Â99M, dtm hiurti aprH-m\di,

en l'étude et par le ministère de M'PEÏRON, notaire à Quimperlé, à éteinte de feux, au plus offrant et dernier enchérisseur, et ce, aux clauses et conditions du cahier des charges dressé par ledit notaire et déposé en son élude où toute per-sonne peut en prendre connais-sance.

Rédigé par l'avoué poursuivant soussigné.

Quimper, le 30 mai 1922.

U. SÉNIÉ. Avoué-licencié.

Etude do M" BAHUE. notaire t\ Moëlau

VENTE de MEUBLES PAR AUTORITÉ DE JUSTICE

Au bourg de MOELAN, route de la gare Le diitianclio IS juin 1022, à

1 heure de Taprès midi et Jours suivants s'il y a lieu, Il sera par M' HAUUE, notaire à Moëlan, procédé à la vente aux enchères publiques de divers meubles-meublants se composant de lits, tables, bancs, chaises, armoires, commodes, us-tensiles de cuisine, rideaux et literie avec ameublement de débit, comp-toir. bancs et autres objets mobi-liers dépendant de la communauté ayant existé entre M. Pierre Scavi-neretdame Cécile Laurent, de la communauté ayant existé entre M. Louis Kergoat et dame Cécile Lau-rent, et des successions de M. Pierre Soaviner et de daiT)e Cécile Lourent.

Cette vente est faite en vertu d'une ordonnance de i\l. le Président du Tribunal civil de Quimperlé en date du 23 mai 1922, enregistrée. Elle sera faite au comptant lu O/o en sus.

Le notaire chargé de la vente B A R B E

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n i i i Tout le monde convient que la langue bre-

tonne, dans tous ses dialectes sans exception, est aujourd'hui singulièrement appauvrie : elle a perdu un grand nombre do mots rem-placés par des mots français, et aussi beaucoup de ses moyens d'expression. Le catéchisme de Vannes usité, il y a à peine un an, en était un éclatant exemple : tous le» pichén capitaux étaient d'origine française !

Comment y remédier 7 J'ai toujours été d'avis que le moyen le plus simple était io remettre en vigueur les mots vrHiment bre-tons passés d'usage ou à peu près oubliés au-jourd'hui. Parmi ces mots, il y en a de mo-

' demes dans leur forme ; d'autres, vieux de plusieurs siècles,pour être acceptables doivent 4tre rajeunis dans leur forme, conformément aux règles de la langue. Quand un mot perdu en vannetais est en vigueur dans un autre dialecte, il ne faut pas hésiter à l'emprunter, •n lui donnant la forme vannetaise.

On peut facilement remplacer les particules et terminaisons françaises. Pourquoi dire r« nehûéhein, lorsqu'on dispose de la particule at, ad — qui existe dans hattuémein, réchauf-fer, Divin est à remplacer par doé-el qui a ezibté d'ailleurs ainsi que doelez, divinité (van-netaia doéléh).

J'ai été très aise do voir Loeiz Herrieu dans les mêmes idées que moi à ce sujet et sa

est appelée sûrement à rendre de sé-rieux services.

Si un mot manque à la fois dans les textes anciens et dans les autres dialectes, faut-il en créer un nouveau 7 C'est une affaire de me-sure. 11 n'y a pas & hésiter si des éléments du mot nouveau existent dans la langue. C'est ainsi que Calicc'b a traduit très heureusement .champ de bataille ou de carnage, mélée, par Uu'hva : va pour ma ; gaulois magot, champ •orte de terminaison : par exemple goan-va ou hoari-va, thé&tre, spectacle, il faut se bor-ner. 11 est, en particulier inutile de chercher des termes bretons pour des inventions ou coutumes nouvelles. Mon ami Vallée a eu bien tort de ee creuser la cervelle pour traduire, par exemple, télégraphie sam fil. Il propose : pellaroueterei diorjal, qui serait en vanne-tais : pell-aroueserec'h 'diorchal ; signalisation au loin sans (fit) d'archat. Ce n'est pas abso-lument exact et, sans une traduction fran-çaise à côté, c'est un vrai rébue. De plus, arehat a existé en breton du X* siècle : on l'a sous la forme traduite du latin : our-calch, aurichalcum, ce qui serait aujourd'hui en léo-n&rd aour-galc'h et en haut-vannetais, eur-gaU'h. Noos aurions ainsi dans le système Vallée ; pell aouezerez — di-neud-aourgalc'h. Pour télégraphe, téléphone, écrivez telegraf, telefon. Ayant traduit comédie par c'hoari fen-tu$, jeu comique, Vallée se trouve amené & traduire tragédie pAC l'inélégant : pex c'hoari die'hoarz. Je préféré de beaucoup Icomedi, ira-iedi.

Peut-on faire dos emprunts aux autres lan-gues bretonnes, au gallois et au comique {Kerneûcg Bro Zos) ?

fia principe, quand les mots gallois ou cor-niques se ramènent facilement à 1% forme bre-tonne, quand il est certain que ces mois ont dû exister chez nous, il n'est pas plus Illogi-que de les emprunter que d'avoir recours à un dialecte voisin. Il est certain que le breton et le gallois du X* siècle après Jésus-Christ étaient deux langues très voisines l'uno de l'autre, mais elles sont allées depuis dans des directions sonvent divergentes et il est |incon-testable qu'aujourd'hui il est impossible à un Oailois et k un Breton de tenir une conversa-tion suivie. Quant au comique, au XVl* siècle, il était encore très voisin du breton : on pou-vait les considérer comme deux dialectes d'une même langue à cette époque ; le cinquième de la population mâle de l'arrondissement de Pen< '«vith, district du cap Lands End, susceptible

~ de payer l'ImpAt, était originaire de notre pays, né en Bretagne armoricaine. Néanmoins autant que possible, do rares cas;;;exceptés mieux vaut ne pas recourir au celtique insu-laire.

Comme préambule & mon sujet, je crois nécessaire dé dissiper des idées fausses, très repandues en Bretagne, même dans le monde lettré au sujet des domaines respectifs du franfais et du breton en Armorique, dans le cours des siècles. Il est également;' indispensa-ble que nous nous entendions sur le sens de termes que j'aurai occasion d'employer,comme fêinuc breton, moyen-breton, galloi», comique.

{A «u(«r«). X JLOTM,

Dihmamb, Mai 1932)

P a s ; e B p e t o n i i e

K A R Â N T E Z D A GENTA Janedik oa eur plac'hiit koant Lenn a farnes hag a skiant

Dansons la madirett* ' Joli gardon, madira dondon.

Rak'M bl doa c'houec'h amourua ' ftwfMitaa le iQ fMtos )

Ar c'henta, mab eur miliiier, Hanvet er vro : Job al lonker. An eil, eur boutaouer koat Uhel a bemp hanter troatad. An tredc, Fanch ar mansonner Moal, lakez, luch ha fri berr. Ar pevare, eun tam aotrou Doa poan o tougen e vragou Ar peroped, eur martolod koz Ueder merc'hed dcii ha noz Ar c'houerved, Yann ar mesacr Godel goullo... kalon tener. Vel ma gredit, pOtr an denved Gounezas kalonik Janed. Merc'hedigou kanit eta : Klaskomp karantez da genta I

Yann CAHOFF TRADUCTION

AMOUR D'ABORD Jeannette était une gentille fiUelle — Plein»

de tageite et de science.

Dansons etc.

Par ainsi, elle avait six amoureux — En c» temps-ci c'est comique l

D'abord, le fils d'un meunier — Nommé dans le pays : Job le buveur, •

Le second un sabotier — Haut de cinq pieds et demi.

Le troisième, Fanch le maçon — Chauve, mauvais sujet, louche et nez écourté.

Le quatrième, une sorte de monsieur — Qui avait peine à porter sa culotte.

Le cinquième un vieux matelot — Coureur de filles, nuit et jour.

Le sixième, Jean, le berger — Poch» vide.,. caur tendre.

Comme vous m'en croyez, le gan aux brebis — Gagna le petit cœur de Jeanntlle.

Fillettes, chantes donc : « Cherchons d'abord l'amour l »

Le Semaine Bretonne de Quingamp. — La Fédération régionaliste de Bretagne or-ganise pendant la semaine bretonue de Guin-gamp (22-28 juillet), une exposition des Arts et Industries de Bretagne, réservée aux seuls pro-ducteurs, à l'exception des maisons étrangères à la Bretagne et des commerçants grossistes on détaillants.

A l'occasion de cette exposition et du Con-grès, la ville de Guingamp organise de grandes fêtes locales à caractère breton.

Pour renseignements complémentaires «t inscriptions, s'adresser avant le 10 juillet à MM. Choleau, Industriel, président de la Fédé-ration régionaliste de Bretagne à Vitré (pour les industries) et à M. Maurice Bigot, secrétaire général, 1, rue de Gaillon, ù Rennes (pour les œuvres d'art).

BUIIEZ BREIZ Sommaire de mai 1922. — Un sauvetage (P. Mocaër, rédacteur en chef ; Da 2ant Honardon. Y. Picard ; Le régionalis-me bancaire. A, Millac ; Blelz Sant Herve, Ke-rinek : La Ch <nson bretonne, G. Dottin ; Ar Boned Badiziant, L. Ar Floc'h ; Les frairies, de l'EstourbeiUon ; Conseils de l'Académie bre-tonue ; Sketta divez, X 5 ; La production en Bretagne, fin, H. Quilgars ; Alexandre Le Goa-ziou, Léon le lierre ; Chronique économique, H. Q. ; \ travers les livres.

Abonnements : 12 fr. Etranger, 20 fr. S'a-dresser à M. J. Ollivier, 17, rue de Brest, & Landerneau.

Celtlsant gallois. — On annonce la vi-site imminente, eu Bretagne, d'une personna-lité très influente du monde gallois, M. D. Lleufer Thomas. Nous prions nos amis de lui réserver bon accueil.

Commerce franco-irlandais. — H est absolument nécessaire que les exportateurs français comprennent le dangc, pour leurs affaires commerciales en Irlande d'être con-trôlées par des agents anglais, principalement si ces derniers sont, d'une certaine façon, res-ponsables des règlements de comptes irlandais.

Le cas s'est présenté récemment où des agents anglais ont, en vertu de leur contrat, engagé des exportateurs français à s'abstenir d'exécuter des commandes irlandaises.

Il est de toute évidence que le meilleur moyen pour les exportateurs français est de nommer des commissionnaires spéciaux pour l'Irlande et de les rendre responsables d»* l'en-caissement des effets de commerce. Comme preuve de la Justesse de cet avis, un agent irlandais, de toute confiance, qui a, depuis ces deux dernières années, assuré à une maison française plus de 1.000.000 fr. d'affaires, a solli-cité les exportateurs français de le nommer « Agent du Crédit » en Irlande ; cette fonction étant à l'heure actuelle remplie par un agent aoglal* qui a droit exclusif pour les maisons de commerce en Angleterre et en Irlande, il n'est pas dans le pouvoir des maisons fran-«aiseï «l'Kcc der ik U re(;(u«t« 4f leur commisi

sionnaire irlandais ; con:;cquemment elles per-* dent le contrôle de leurs encaisseurs irlandais et le commerce français avec l'Irlande souffre de cette situation.

La stabilité commerciale de l'Irlande. — Bel-fast est la seu'e ville en Irlande oii des in-fluences étrangères occasionnent une pertur-bation regrettable dans les affaires ; autrement dans tout le pays le commerce d'importation et d'exportation se poursuit normalement et il est surtout recommandé aux exportateurs fran-çais de ne pas se laisser inlluencer par la pro-pagande anglaise qui cherche à ralentir leurs efforts pendant que les exportateurs anglais s'emparent du marché irlandais. La grande publicité faite en ce moment eu Irlande par les maisons anglaises est significative.

Il n'y a aucun risque pour les exportateurs français de commercer avec l'Irlande après, bien entendu, s'être renseignés, au préalable, sur la situation financière des commerçants irlandais avec qui ils feront des atfaires.

Nous rappelons à nos lecteurs, que le Délégué commercial de l'Irlande en France est M. L. H. Kerney, 4, rue de la Terrasse, Paris; (Tél. Wagram 30-71. Adresse télégraphique : Ei-reann, Paris.)

Les Mais s'en vont Loriqut le* Mail ont icheré leur destinée, Et qu'ili i'*Q T.j*l, peuaifs. la tSie couionnée D'aubcpiae, et les bras pleins lic lilat en Qears, C>m Tcire éleroiié, qu'en faites-Tous, Seigneurs?

Ils s'en vont à reitret : la terre est si jolie 1 Leurs jeux pleins de rosées, ont la milaacolio Empreinte les ysui d'un bel adolescent. Qui, marqué pour la mort procbainc, la pressent,

Et tout l'or des KenSts s'écroule sur la lande, El la glycine souple enroule sa guirlande. Et l'abeille s'en va, pillant les pollens frais, Quand, dans les prés Seuris, agonisent les Mais !.••

Puis, quand le rossignol cbante sa cantiléoe ; Quand la uuit b eue étend sa langueur sur la plaine, Comme un rë»e d'amour éphémère qui fuit, L« fantim* 4e Mal I'CMOIC à la mi-nLiit.

firmament paTé de saplurs et 4'opales, S'il est m ciel où TODI les petits enfant p&les, Que la mort emporta doucement des berceaux. Muguets d'avril choisis pour des jaidios plus beaux ;

S'il est un cisl ok TOBI ces petits dont les mére« Ont couronné le front de roses printaniires, El bouclé les cheteux épars sur l'oreiller. Où, très purs et très blancs, ils secnbUient sommeiller,

Dans ce frais paradis, plein des trandi jeux candides De beaux cbereux dorés, dt douces Toix limpides. De rirss ei de "eux, de chants, de gazouillis, 0(1 s'en TO'Jt lois de DOBS, tous ces itres jolis,

Arec eux, metlrez-Tou», Seigneur, l'ame légère, Des Mais défunts, des Mais entolés de la terre. Pour garder i l'abri dot insultes du temps, L'éiernsllo Jsunesse el l'éternsl Printemps ?

M. ALLO

AU JOUR LË JOUR I.C fisc et la banque. - Le fisc aurait

l'intention de se faire autoriser Icgislativement à une inquisition sur trois sortes d'opérations bancaires : comptes en banque (dépôts, avan-ces, comptes-courants), paiement des coupons, ouverture des colires-forts des dé. édés.

La Ciiambre syndicale des banquiers et chan-geurs proteste contre ce projet de loi. Elle a raison, car tn dehors du profit des banques, ce qui est secondaire, il y va de toi'tes les tran-sactions humaines que l'acilitèreut même les très anciennes civilisations, bleu avant qu'il ne fut question de Grecs, de Romains, ou même d'établissements Celtiques connus. Cette mesure ne tend rien moins qu'au retour au

bas de laine " 6ù le capital poursuivi par le fisc, se réfugiera et se fera improductif pour tous les aises de la vie. D'autres y voient, et avec raison, un acheminenieut vers la mise en pratique des doctrines socialistes. Que veillent là-dessus nos députés démocrates, et qu'on ne prenne pas les citoyens pour de simples jetons numérotés I

l>6ronse fiscale. — Le comité do dé-fense flscale a émis les vœui suivants : !• Que pour l'assiette de l'impôt sur le chiflre

d'ail'aires, le livre de caisse des redevables qui ne tiennent pas d'une manière régulière les livres prescrits par le Code do commerce, fasse toi, jusqu'à préuve contraire, du chitl're réalisé,

2- Qu'alln de prévenir la disparition de tout crédit buncairo qui, du fait de la législation ac-tuelle sur l'exercice du privilège du Trésor en matière d'impôt des bénéfices de guerre, me-nace de faire défaut ù, l'industrie et au com-merce, lo Parlement vote dans la plus bref délai une disposltiioa en vertu de laquelle les privilèges de l'article 2102 du Gode ciVil primo-rainet celui du Trésor. 0. A.

IVoprlété commercldlo. — Lesprési-I dents et délégués des 44 groupements commer-I claux adhérents à l'Union Intersyndicale de

l'arrondissement de Lille, après avoir entendu ! l'exposé de la question de la propriété com-• merciale, présenté par M. René Lefebvre dépu-

té du Nord, ont adopté un ordre du jour en fa-veur du vote rapide du projet de loi et des amendements d« M. Lefebvre.

Papier de genôt et d'aioncs. — Koa l«ct4Virs w SQ vUaqent la campagne me-

née, en pleine guerre, par l'Union Agricole en faveur de la fabrication du papier avec le genêt et l'ajonc. Cette campagne dut être aban-donnée, car les usines quimperloises, après avoir semblé vouloir s'en occuper, comme le prouvent les lettres de M. Pfeiffer, figurant à notre dossier, y opposèrent une force savante d'inertie,. Aujourd'hui, Lep, dans l'Onest-Eclair du mardi 23 mai, nous parle de l'usine de Montier-Rouzeille, près d'Aubusson (Creuse), montée spécialement pour cette fabrication. On sait, et n..us le répétons après Lep, que " la pâte ù papier, obtenue avec da genêt, a la même apparence et les mêmes qualités que la préparation de la pâte avec de l'alfa ".

L. B.

Tracteurs h gazogènes* — Les dé-monstrations de culture ménaniqua qui vien-nent d'avoir lieu à Tours à. l'occasion de la Grande Semaine agricole ont fait ressortir lout l'intérêt iiue présente pour l'Agriculture na-tionale l'emploi de tracteurs munis de gazo-gènes au bois ou au charbon de bois.

La Compagnie d'Orléans, en collaboration avec i'Otllce agricole de l'Indre et la Coopéra-tive agricole du Berry, organise de nouvelles démonstrations qui auront lieu les 11 et 12 juin au domaine du Grand-Chanteloup, com-mune de Lizeray, près d'Issoudun (Indrej.

Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser à la Direction des Services agricoles de l'Indie à Ghlteauroux ou i M. l'ingénieur des Services Commerciaux de la Comoagnie d'Orléans, 1 Place Valhucert à Paris (XlIP)

Les prorcsscurs et les loyers. — Les professeurs de lycées et collèges donnant des leçons particulières, dans leur apparte-ment, ne bénéficient pas de la prorogation à titre professionnel. Ainsi en juge la Commis-sion supérieure de Cassation.

Mariue Marchande. — Les épreuve écrites des candidats aux brevets du pont commenceront le 15 juin prochain et les épreuves orales le 17 juillet.

Les examens écrits des candidats mécani-ciens sont tixés au 15 juin 1922, les épreuvfis pratiques et orales seront subies à partir du premier juillet.

Permis de conduire. — La Chambre a décidé d'enlever aux préfets la charge de déli-vrer les permis de conduire aux automobiles et de faire délivrer désormais les certificats de capacité par les représentants de grandes sociétés sportives opérant sous leur respon-sabilité. La délivrance du permis de conduire donnera lieu a la perception d'un droit de brevet fixé à 20 francs ; les associations spor-tives pourront réclamer aux candidats un droit d'examen qui ne devra pas être supérieur à 20 francs. Cette décision est subordonnée à un vote du Sénat qui ne fait pas de doute.

Correspondance Militaire. — Nous rappelons, au moment oii la classa 22, vient de partir que les correspondances adressées aux militaires n'ont droit à la franchise pos-tale que lorsque l'adresse comporte un nu-méro de secteur.

Lorsque l'adresse comporte le nom d'une ville de garnisson, même en territoire occupé, les lettres doivent être atl'ranchies à 25 centi-mes.

Académie Française. — Le jeudi 15 juin, 1 académie française procède-a aux élec-tions pour trois sièges, ceux de Jean Aicard,

I de Boutroux et de Denys Goctiia. Parmi les candi.lats au second fauteuil, on remarque

j M. Ch. Le Goftlc.

La majorité matrimoniale. — Le Journal Officiel vient de promulguer une loi aux termes de laquelle » les enfants ayant atteint 21 ans révolus et jusqu'à l'âge de 25 ans révolus sont tenus de justifier du con-sentement do leurs père et mère ou du survi-vant de l'un d'eux ».

Classe — Le point do départ des jeu-nes gens do la classe 22 est fixé au 1" Novemt bre pour le scecond contingent. On dit même que M. le Ministre de la guerre et des pensions a fait connaître que lo second contingent par-tira le 1" Mai. Il commence à être temps de l'aunoncor...

Chroilique Régionale ASSISSES 2>U FINISTÈRE

S' session de i9i2

Voici les noms des Jurés appelés ii siéger au cours do cette session qui s'ouvrira à Quimper, le lundi 3 Juillet, à midi, sous la présidence de M. Dollin du Kresnei, conseiller à la Cour d'appel do Rennes, assisté de MM. Oérentes juge, et Crenn, juge suppléant au Tribunal civil do Quimper.

Jurés titulaires. — MM. Nédélec Hervé, se-• crcUire de mairie, Plouigneau ; Le Moigne

Lfuis, marin-ijêchour, Plabennec ; Romland Pierrii, indus.riel, Concarneau ; Bernard Fran-çois, jiudiniur, Le.'«neven ; Le Roux Jean-Louis, ouvrii-r du worf, Brest ; Uguen Yves, cuitiva-teiir, Koritvuan ; Ooadou Yves, cultivateur, Gouéz 'c; B' ziers Paul, industriel, Tréboul ;

, Reriaut François, cultivateur, Pleyben ; Paris \ Alexa-adre, commis-principal, Brest ; Kerom-

nès François, agent technique, Saint-Pierre-. Quilbigaop ; pjlcolaa Victor, représentant dq

commerce, Douarnenez ; Poupon Yves, co donnier, Lanmeur ; Kerdraon Nicolas, carrier, Logonna-Daoulas ; Hello Jean-Marie, proprié-taire, Arzano; Combot Christophe, cultivateur, Plouvorn ; Prat Louis, commerçant, Le Tré-voux ; Le Guell Pierre, entrepreneur, Brest ; Inial Jean, cultivateur, Hanvec ; Kergoat Hervé, cultivateur, Edern ; Jézéquel Jean, cul-tivateur, Saint-Urbain ; Bienvenu Jean-Louis propriétaire, Arzaao ; Barré Dominique, re-traité, Pionéour-Trez ; Grannec François, cul-tivateur, Lennon ; Danzé Yves, commerçant, Primelin ; Mocudé Louis, pharmacien, Concar-neau ; -Le Boulc'h Jean, boulanger, Guipavas ; Cadic René, maire, Querrien ; Quéinnec Fran-çois, négociant, Moriaix ; Baiemme François, secrétaire de mairie, Carbaix ; Blouet Pierre, cultivateur, PlomoJiern ; Lamarche Paul, cul-tivateur, Trégarvan ; Guillerm Yves, adjoint au maire, Loperhet ; Billant Pierre, retraité, Lambézellec ; Le Gac Yves, marchand de vins, Lanmeur ; Le Cor Pierre, retraité, Rosporden.

Jurés suppléants. — MM. Coadou Yves, com-merçant, Quimper ; Passini Rodolphe, agent d'assurances, Quimper; Gourmelen Luc, agent d'assurances et restaurateur, Quimper ; Le Grand J.-M., employé de banque, Quimper.

TribuDal CorrectioaDel de ûnimperlé Quimperlé. — Fo/. — Augustin P..., mou-

leur, du Poulou, a fait dans la nuit du 10 au 20 août 1921, sauter la serrure d'un tiroir de comptoir, au débit Dorven. Il opéra cette ef-frpction à l'aide d'une cuillère et déroba une soixantaine de francs, plus ' une bouteille de byrrh. Ce malfaiteur ayant quitté Quimperlé, dès le lendemain, n'a pu être rattrapé à Tours que le 5 avril dernier. Comme il a déjà béné-ficié de la loi d'amnistie, pour un voi précé-dent, le Tribunal se montre sévère à ÊOn égard et le condamne à 2 ans de prison et 10 ans d'interdiction de séjour. Voilà un qui n'est pas près de revoir les douces rives de l'Isole et de l'Ellé.

Moëlan. — Vol.— Les lecteurs de l'Union Agricole se souviennent de Marie-Josephin» Morvan, 23 ans. domestique à îKersolff, coupa-ble de plusieurs vols ce montant à près d« lO.OCO fr. et commis de septembre à décembr* au préjudice de M. Le Doze et des époux Ro-bin, â peu près pour moitié à chacun.

Elle s'était gagée chez les époux Couèt, et ceux-ci ne s'étonnèrent pas de voir tant d'ar-gent aux mains de leur domestique. On trou-vera ce peu de surprise assez singulier 1 On dit même qu'ils ne dédaignaient pas de voir leur tables ravitaillée par la fille Morvan. C'est chez eux qu'elle fut enfin arrêtée le 9 mars, et du train où avaient été les choses, elle ne possédait plus que deux mille francs environ. Cette flile avait les dents longues : elle ne voulait pas d'abord avouer, mais elle a fini par manger le morceau 1 Considérant le milieu peu moral où cette malheureuse avait vu eu dernier lieu apprécier sa conduite, en-vers MM. Le Doze et Robin, le tribunal se con-tente do lui infliger un an de prison avee sursis.

Mellac; — Vol de lapins. — Un mois de prison, avec sursis, pour la femme, à chacun des époux Coguen, domestique de ferme, à Lan Douarnabat, qui ont soustrait des lapins dans le clapier de M. Jaouen.

Bannalec. — Foi de poules. — Le terrassier Didier Fracisse, de Gourin, que les gendarmes aperçurent de bon matin, sur la voie, au mo-ment où il fuyait, emportant, dans un sac, les poules du meunier du Stang, M. Quentrcc,soi-gnera les volailles rue Bremond d'Ars, îpen» dant deux mois et un jour.

Le Trévoux. — Le dépendeur d'andouilles. — Moins heureux qu'Erwanik Prigent, l'ama-teur d'andouilles que chantait Anatole Le Braz, Louis Baccon, maçon de la Forêt-Foues-nant, n'a pas vu impuni le rapt des deux an» douilles qu'il opéra à huit jours de dietancet chez M. Sellin, de Kerboulon et chez M. Tallec, de Pennarun, Baccon, a également du vaga-bondage et de la mendicite dans son cas, et ce n'est pas pour le faire bien voir. Pendant trois mois et un jour, tout au moins, il s'abs* tiendra d'andouilles.

Union des syndicats agricoles da Finistère. — Lundi de la Pentecôte, 6 juin» les syndicats agricoles du département se sont réunis à Landerneau. M. le comte de Gué-briand, i -ésident, constate que l'on compte plus de cent syndicats dans le Finistère et un chifi're de 12.000 adhérents.

Parmi les vœux émis, rémarquons celui de l'Office central de Beuzec-Conq, demandant que le cidre ne soit fait qu'avec des pom-mes !!I ; une demande d'abaissement du pris des transports ; une adresse au Gouvernement pour l'engager à persévérer dans sa politique agricole, ce qui est une preuve, que là da moins, ou est content de lui.

Très intéressante conférence de M. l'abbi Thomas, de Nantes, sur les Caisses rurales ayant pour but de rendre les cultivateurs maî-tres de leur épargne et de leur crédit, en leur prêtant l'argent dont ils peuvent avoir besoin et en leur fournissant un placement sûr. LefFi-

• nistère en compte quinze. Société archéologique. — Par uA

temps splendide, le Dimanche 27 Mai, la So" ciélé, sous la direction de M. le Chanoine Ab* grall, et do M. Wâquet,archiviste, excurÊionn* dans la région Pont-l'Abbé-Penmarc'b. Cal* vaire monumental de N.-D. de Tronofin ; n<* oropole pr biBtQrlque (jlo St yn « l ; mue Q ^

fr

Page 6: Ifr « ioumal et, d KÈDXCriOn. ADMIHISTKATIOH é …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...foyers que vous habitez et que vous sentex en> core comme parfumés

Pors-Cam où lo commandant Bénard a groupé les résultats de ses fouilles ; chambres sépul-crales d'un tumulus voisin ; menhir renversé de Kordaval, aux formes vaguement humai-nes ; Penmarc'h qui, devenu solitaire depuis les massacres de la Fontenelle.tend à nouveau vers la prospérité, tout cela est passé en revue, avec le plus magnifique entrain. Quelle meilleure legon d'Histoire, mais aussi quels plus merveilleux professeurs que MM. le Cha-noine Abgrail et l'érudit M. Waquet ?

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Envoi franco du Catalogue

Service vicinal. — L'itinéraire des rou leaux compresseurs de l'arrondissement de Quimperlé est arrêté comme suit : '

DM lundi 12 au samedi 17 juin. — Chemin de Grande Communication n° 4, entre Kervinic et St-Adrien.

Du lundi iî au samedi 17 juin. — Chemin de Grande Communication n- 0, entre Quimperlé at la route nationale n* 165. ^

Jroir** dm 1» ««juafa* Lundi 12 Juin im. — ChSteauneuf, Le Cloî-

tre, Galclan, Kernéval, Lanhouarneau, Lan-meur, Lesneven, Locmaria-Berrien, Loqueffret Melgvan, Ploxévet, Rleo-aur-Bélon, Langoëlan Plamergat, Lanrivain, Runan.

Mardi 13. — La Feulllée, Plabennec, Plo-néoar-Lanvem, Pluvlgner, Pont-Scorff, Ros-trenen.

Mercreredi U. — Bannalec, Landivlsiau, Le Faouët, Bubry.

Jeudi 15. — Huelgoat, Le Faou, Ploudalmé-zeau, Plooguerneau, Pont-Crolz, Rosporden, Noyal-Pontivy. Plougoumelln, Lannion.

Vendredi 16. - Piouray, Roudouallec, Plœ-mel, La Roche>Derrien.

Samedi 17. — Landerneau, Ménez-Hom, Quimper, Remungol, Tréguier, Pédernec.

FORCES MOTRICES DE L'ELLE. -Les actions sont délivrables au domicile •de M. Guyonvaro'h, ancien notaire, pré-sident de la Société rue du Bourgneuf, contre remise des reçus provisoires.

On peut également y souscrire, ainsi qu à l'union Agricole; l'Echo de Bretagne-, la Société Générale et la succursale du Cré-dit Nantais, chez M. Legrand, rue Bre-raond d'Ars, à Quimperlé.

Quimperlé Cmrnmt dm smTimgm. - Le mardi 20

juin, ft 10 heures, en l'église paroissiale de Notre-Dame de l'Assomption, de Quimperlé. sera célébrj le mariage de Mlle Louise Postée, avec Alexis Courant. Les repas de noces seront servis restaurant Chanvel à Quimperlé. Nos meilleurs voeax de bonheur.

Conj»« dm eoatcaax. — Dans la nuit de dlmanch jl lundi, vers minuit, deux jeunes gens de Quimperlé, Vincent E.... et Félix B ce dernier blessé de guerre, amputé d'une Jambe, passaient place Saint-Michel lorsqu'ils firent la rencontre de sept individus.

Une discussion s'éleva et des mois on en vint aux coups. Une bataille en règle s'engagea et FélixB.... fut vite terrassé et frappé de plu-sieurs coups & la tête. Son camarade voulut so porter & son secours, mais h ce moment re çut un coup de couteau à l'omoplate. L'a-gresseur retourna môme l'arme dans la plaie. La bande qui est de Lorienl, parait-il, se retira laissant les victimes sur la place.

Des habitants sortirent et Félix 0.... fut pensé. Il avait plusieurs blessures à la tête, les dents déchaussées et une écorchure au genou. Après ce premier pansement il voulut rejoindre le restaurant Tanguy, rue Leurlou, mais ses forces le trahirent et il fut obligé de rester dans l'escalier, où M. Tanguy, le trouva le matin vers 6 heures. Il lo conduisit alors & l'hâpital.

Quantà Vincent E.... qui avait également perdu beaucoup de sang, il put rejoindre son domicile rue du Bourgneuf.

• Xi« JPardoa dmê OiBmmux. — Malgré

les menaces d'un ciel orageux, le Toulfoôn de cette année peut compter parmi les favorisés d'un très beau temps. Comme d'habitude une foule de lorientais et d'autres voisins avaient conquis la forôt par les quatre points cardi-naux. Cependant, le dimanche, il semble que les visiteurs de Quimperlé fussent en nomjbre moindre. Quant au lundi, l'animation était complète. De tous genres de véhicules, anti-ques carrioles, brealts, autos, de tous les coins de la forôt surgissaient de nouveaux arri-vants... Et après les pique-nique, ce furent les danses et après les danses, les chansons... et après toute cette Joie débordante, c'est de nou-veau lo silence de la forôt, et aussi les traces malpropres des humains; : papiers gras, ver-res cassés, etc... Pourquoi l'artministration ne dispose-t-elle pas & Toulfoôn, de ces corbeilles de' fer, comme on en volt, dans les Jardins publics de nos grandes villes ?

L'orchestre lorientais "lExcelsior " contribua comme les années] précédentes, aux plaisirs

pardonneurs, soit par |es deux concerts

organisés sur la place Nationale, soit, en pleine forêt, en présidant aux danses dites de carac-tère, par opposition aux dansas bretonnes. Nous sommes bien obligés d'avouer qu'en fait de caractère, les danses de l'orchestre carac-térisaient plus les rythmes qu'elles voulaient traduire, que les malheureuses danses breton-nes, où les binious Gourmelen et Huiban s'ef-forçaient, mais en vain, de mettre un peu d'ordre, n'étaient représentatives, cette année, de notre chorégraphie nationale. Il n'y a rien de plus exquis que nos danses, à condition qu'elles soient réellement dansées et non pro-fanées par des voyous " et des "voyelles" qui obligent trop souvent les vrais danseurs è, se retirer.

Il y a, dans ia jeunesse lorientaise, certains éléments de désordre qu'elle aurait tout avan-tage à éliminer elle-même. Nous ne parlerons pas ici de la mauvaise tenue, ni du manque complet de décence, affiché par certains cou-ples, le soir, près des Halles où se donnait le bal du soir. Qui plus est, i'élementapache ne s'est pas privé d'être de la partie, et l'on voit d'autre part, que les coups de couteau en turent. Dans un café des plus tranquilles et dès mieux tenus de notre ville, un braillard éraêohè, décocha un violent coup de pied à la patronne qui l'invitait h descendre d'une chaise où il était monté, et pour répondre à l'inter-vention d'un tiers, il bouscula ce tiers et l'en-voya rouler dans la vitre qui blessa le malheu-reux.

Les accidents ont retenu une part de l'atten-tion publique. Une jeune fille de Lorient s'est cassé le péroné, en dansant, dans la forôt. De là à dire qu'il y en avait eu une autre écrasée par une auto, il n'y eut qu'un pas. 11 n'en est heureusement rien du tout. Une collis.on d'au-tos, entre les voitures de MM. C... et G..., qui se produisit devant l'auberge du pont de Moôlan, vers les 21 heures, et qui est dûe à une erreur de direction et aussi à la courbe défectueuse de la route, fut déplorable pour les deux avant-train. De plus, M. G... eut la main gauche coupée par les éclats de verre du pare-brise en miettes. Il reçut les soins du D- Le Stunffqui dut faire un point de suture.

Ce pont de Moëlan est l'objet de plaintes fondées et très anciennes. La voûte actuelle devrait être remplacée par un point métalli-que enjambant ia brôche considérablement élargie du remblai, sur une trentaine de mè-tres et des deux côtés, de façon à mettre des deux parts, à l'alignement, les maisons Esvan et Nanquetil. Ainsi, les conducteurs de véhil cules quels qu'ils soient, seraient-iis à l'abri des surprises qui peuvent les attendre à l'orée du tunnel.

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JPêim dmê Poiina. — Voici le programme de la Fête des Poilus, organisée par l'U. N. C. (section de Quimperlé), qui aura lieu le Diman-che 11 juin 1922, sous le patronage de M. Dau-ban, Sous-Préfet et M. Le Louédec, Maire :

A 9 h. 45, Place Nationale. — Rassemblement des Anciens Tombattants.

A 10 h. — Départ pour le cimetière. Remise d'une I alme au pied du Monument aux Morts pour la Patrie.

A 11 h. 30. — Banquet, restaurant Chauvel. A 14 h., sous les halles Saint-Michel. — Dis-

tribution de gâteaux et friandises aux Pupilles de la Nation.

A 15 h. — Course à pieds. — Départ : Bourg-neuf, place Nationale, rue de la Mairie, rue Bremond d'Ars, passerelle, rue du Combout,

oute de Quimper, escalier du Poradec, ru Bisson, place des Ecoles, rue des Ecoles, arri-vée place St-Mlchel (à la bascule). — Prix : l'f, 2-, 3-, 4-, un objet d'art d'une valeur de 50, 40. 30 et 20 francs.

A 16 h. — Course de bicyclettes (internatio-nale). - Départ de la Gare (Circuit de la Ville;, avenue de la Gare, quai Brizeux, rue Thiers, rue de Pont-Aven (3 tours), arrivée sur le quai. Prix : 100, 50 et 25 francs. (Entrée, 2 fr.).

A 17 h., route de Baye. — Course de chars. — Départ et arrivée à la Petite Fontaine, virage a la Croix de Kerlourette. -- Prix, 200, 100 et 50 francs (Entrée, 5 francs).

A 21 h., sous les halles St-Michel. — Grand bal. salle 2 fr., galeries, 3 fr.

— Le Comité avait eu l'intention do faire tirer une tombola, mais une circulaire ministé-rielle l'en empêche. Des insignes souvenirs seront mis en vente au profit des Pupilles de ia Nation. Le Comité serait très heureux que le public fasse bon accueil aux personnes qui veneront ces insignes, dont la vente servira à soulager les infortunes de ceux qui ont eu le malheur de perdre les leurs dans la grande tourmente.

O n d e m a n d e -"p-rtSo^Sen'i des femmes, aux Usines du Beaubols. Quimperlé. Prière de se faire inscrire d urgence.

Le personnel femme sera payé 0 fr. 75 de l'heure et si possible une gratification en fin de saison.

Etmt'eivil. — Naissances. — Berthe-Ger-maine Gourvellec, 43, rue Gorréquer, — Fran-cis-Joseph Marie Richard, Lestenarch. — Ange-Mathurln Théoff, à l'hospice. — Simonne-Marie-Louise Talhouarn, 5, rue de Bremond d'Ars. — Pierre-Louis-François Burel, rue Bellevue.

Publications de Mariages. — Yves-Louis-Joseph-Marie Morvézen, docteur en médecine à Pont-Aven et Marie-Anne-Clémence Coadou, s. p., aux Gorrets.

Mariages. -Charles-Hector Joudan, cuisinier, n, rue Bouvet, A Nantes et Marie-Hélène Fran-çoise Kervéadou, couturière, 6. rue Savary. — Louis-Alexandre Nivinec, électricien, rue du Bourgneuf, 9, et Renée-Emma-Mélanie Berthe-lot, s. p., rue Brouzic. - Joseph Marie Alexan-dre Lozachmeur, cultivateur, route de Pont-Aven et Marie-Louise Flécher, s. p., rue Salnt-Guerloës. — Corentin-Yves-Marie Le Berre, boulanger, 28, rue Savary et Marle-Célestlne-Alexandrlne Le Berre, boulangère, 28, rue Sa-vary.

Décès. - Jean-Marie Le Gall, 71 ans, s. p., à Kerneuzec. - Marie-Mathins KeryhueJ, 67 ans, 8. p., à l'hospice, — Joseph Prat, 6 mois, tue Cornic-Duchene. - Joseph-Marie Gaadan, 60 «08, meottlslci', route 4e Quimper.

Les Usines dtiBeaubois à Quimperlé demandent un COMPTABLE, connais-sant la partie-double, homme ou femme.

Fortmmoaanim pmrdu, — Une personne pauvre ayant perdu son portemonnaie conte-nant une petite somme d'argent et un billet retour Lorient, serait très reconnaissante à la personne qui le lui rapporterait au bureau du journal.

Tréméven Carnet de mariagm.— Le mardi 13 juin

à 10 heures, en l'église paroissiale de Trémé-ven, sera béni le mariage de Mlle Anna Gor-lou, de la Lande des Châtaigniers, avec M. Thomas Guyader, de ia Lande des Châtai-goiers. Les repas de noces seront servis chez Mme veuve Guyader, à la Lande des Châtai-gniers. Nos meilleurs vœux de bonheur.

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Baye Fmtm dm Smint-Eloi. — La Fête reli-

gieuse en l'honneur de Salnt-Eloi, si vénéré dans toute la région, a lieu, comme chaque année dans la Paroisse de Baye le 24 juin. Les Pèlerins auront l'avantage d'avoir trois Messes basses, à 6 h, 1/2, 8 h. 1/2 et une Messe solen-nelle à 10 h. (heure légale).

Cidrerie du Beaubois N'oubliez pas que les Usines du Beau-

bols à Quimperlé, sont toujours vendeurs de Cidrm gmrmnH et d'X!*n-dm-Vim dm Cidrm de 1" qualité à des prix qui dé-fient toute concurrence.'Nous livrons à domicile.

Le Trévoux Cmrnmt dm mmriagm. — Le mrrdi 13 juin

à 11 h., en l'église paroissiale du Trévoux, sera béni le mariage de Mlle Catherine Le Naour, de Cosquériou, en Bannalec, avec M. Félix Gilles, de Itérioual en Le Trévoux. Les repas de noce seront servis chez M. Yves Petit, boulanger au Trévoux. Tous nos vœux de bonheur.

Les Usines du Beaubois ^^'^ie'® d e « ï maida et de iûtm de 190 à 200 litres, ces derniers après huile, mais déjà con-tenu du cidre plusieurs fois.

On liomanila un petit commis de bu-Ull UCmailUD reau muni de son certifi-cat d'études et présenté par ses parents, en résidence à Quimperlé.

S'adresser au bureau du journal.

Bannalec Cmrnmt dm mmrimgm. — Le mardi 13

juin, a 11 heures, en l'église paroissiale de i Bannalec, sera béni le mariage de Mlle Adrienne Tallec, de la Véronique, avec M. Louis Ceiin, de Troganvel, en Bannalec. Les repas de noces seront servis le même jour chez M. Yves Dœuf, débitant au bourg de Bannalec. Nos meilleurs ' vœux de bonheur.

Querrien

RASOIR neuf. Le rapporter au bureau du journal contre récompense.

Clohars-Carnoët Cmrnmt dm marlagm.— Le mardi 13 juin,

à 10 heures, en l'église paroissiale de Clohars-OarnoSt, sera béni le mariage de Mlle Amélie Gouyco, do Kergadiec, avec M. Louis Stan-guennec, de Quimperlé. Les repas de noces seront servis les mardi 13 et mercredi 14 juin chez M. Stanguennec. & la Croix de Keranicer nat. Nos meilleurs vœux do bonheur.

•i Coneonrm dm Tir. — Le concours orî-

ganisè, les dimanches 11 et 18 juin prochain, J par la société sportive Clohars-Sporls est as-suré d'obtenir lo plus vif succès. Le bureau à . déjà reçu d'inombrables lettres, ce qui prouve } l'intérêt que porto les nombreux sportmen, au ! tir, sport oussi agréable que nécessaire.

Sans doute que ces jours là, les plus fins guidons d'alentour so donneront rendez-vous h Ciohars-Carnoôt.

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Toutes les carabines sont admises, à condi-tion de rester à la disposition des ' tireurs, de-puis l'ouverture, jusqu'à la nn du concours.

Les lunettes et appareils à viser, sont rigou-reusement interdits.

La position du tireur sera facultative. Le règlement sera afQché sur le lieu du concours.

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Cmrnmt dm Mariagm. — Le mardi 13 Juin, & 10 h., en l'église paroissiale de Moëlan, sera célébré le mariage de Mils Louise Cordon-ner, de Toul-an-Ciioat, avec M. Joseph Trolez, d9 Lanjou, Moâlin. Ua repa d« QOC«I '

1

seront servis le ngme jour chez M. Gouyec, boulanger au bourg. Nos meilleurs vœux de bonheur.

Riec-siir-Bélon CarnmtB dm mariagum. — Le mardi 13

juin, à 10 heures, en l'égliso paroissiale de Riec sur-Bf lon, sera béni le mariage de Mlle Marie Pérennou, avec M. Antoine Mahé, lieu-tenant au 19* d'infanterie, chevalier de la Lé-gion d'honneur. Les repas de noces seront servis chez Mme veuve Pérennou, boulangère au bourg.

— Le même jour, à 10 heures, en l'église paroissiale de Riec-sur-Bélon,; sera célébré 1 mariage de Mlle Louise Gourlay, du bourg' fivec M. Joseph Flatrès, de Lan meur. Les re-pas de noces seront servis chez Mme veuve Flatrès, rue (Ju Cimetière, à Riec sur-Bélon.

— Le mercredi 14 juin, à 10 heures, en l'é-glise paroissiale de Riec-sur-Béion, sera béni le mariage de Mlle Louise Bisquay, avec M. J.-M. Rioual, ious deux de ia Garenne. Les repas de noces seront servis chez M. Le Naour à Kercô.

A tous nous offrons nos meilleurs vœux de bonheur.

Pardon do Trébmllmo.— A l'occaeion du pardon de Tiébelieo, le 24 juin prochain, diverses courses et réjouissances seront don-nées. Nous en donnerons le programme, dans notre prochain numéro.

Irlande Il ne faut pas dire qu'en Irlande, Catholique»

et Protestants se massacrent. II est plus juste de dire que les seuls Protestants d'Ulster mas-sacrent, avec la connivence des Anglais, leur» compatriotes catholiques. Dans les rues de Belfast on tire à bout portant et qn pousse des cris de Joie quand un homme tombe ou qu'une maison de commerce catholique brûle. Cette semaine, les forces d'Ulster ont mitraillé pen-dant trois quarts d'heure, un hôpital catholi-que où l'on soignait des gens blessés durant les « pogroms » et en particulier des enfants. La police est survenue quand tout était fini. Les forces dè l'Ulster employées dans ce que les huguenots appellent la répression est de 13 bataillons d'infanterie; 3.000 policiers; 5.000 A ( Spécials » ; 2.000 B « Spécial », plus h bataillons anglais.

Pour faciliter et encourager une plus grande perfection dans l'activité de répression de ses partisans, le gouvernement du Nord-Est pro-pose de faire voter la loi suivante : « Protéger tous les officiers de la Couronne contre toutes actions ou poursuites légales civiles ou crimi-nelles intentées contre eux, en considération des

.actes faits par eux pendant les troubles actuels, si ces actes ont été faits de bonne foi, ou faits, ou prétendus êlre faits dans l'accomplissement de leur dtvoir pour la défense du Nord de l'Irlande, pour la sécurité publique, le maintien de la discipline, etc...

C'est on le voit, pour les Catholiques d'Uls-ter, la mise hors la loi I

D'autre part l'Angleterre toute heureuse de ces beaux résultats qu'elle a préparés, a com-mencé les opérations militaires. Elle s'est em-parée de la ville de Celleck dans le sud catho-lique d'Ulster.

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PROCHAINEMENT : OUVERTURE du BUREAU de QUIMPERLE.

EXTEKIlilUR La Commission des Réparations ayant admis

les explications allemandes, son comité de garantit s s'est traniporté à Uerllu, aux lins de contrôle.

Le comité dos Banquiers a suspendu ses tra-vaux pendant 8 jours. Un emprunt interna-tional ne donnerait que 4 milliards sur 132 que doivent les Allemands. La Commission des Réparations suggère la réduction de la créance allemande : la France s'y oppose. 11 est étonnant qu'un comité présidé par Pier-pont Morgan no puisse faire que cet effort, quand la France a, depuis deux ans, avancé 90 miliards pour les réparations. On parle de réduire lu dette. La France ne pourrait y con-sentir que si les Etats créanciers des Alliés consentaient eux mémo ct tte opération à son égard. Et c'est ce que ne veulent ni l'Angle-terre, ni les Etats-Unis. Mais, chez ses derniers se dessine un courant d'opinion ayant ten-dance à considérer les fournitures de toute sorte faites par l'Amérique à la France, comme une simple part contributive à la lutte géné-rale contre l'Allemagne. Il va sans dire que ce n'eet paa l'avl9 d«9 QaanoieN, j

Le président du Conseil, dans un mémoran-dum aux gouvernements aillés et aux neutres expose Irts conditions de la participation fran-çaise à la conférence de la Haye : Retrait de la note russe du 11 mal ; acceptation des condi-tions do Cannes ; excl' sion de toute déclara-tion politique ; reconnaissance des dettes et garanties accordées aux préteurs.

Mmreurialm dn 2 Jnia 1922. — Taureaux, le kilo, 1 90 à 0.00 ; oœufs de boucherie, le kilo, 2.30 à 0 00; vaches de boucherie, le kilo, 1.50 à O.OO; bœufs de travail (bouvillons),0.00 : vaches laitières, 400 à SOC ; génisses pleines, 500 à 1.400 ; vaches à l'état de gestation, 630 à 1.400 : porcs, le kilo, 4.20 à 4 50 ; veaux, 3.40 à 3 50; froment les 100 kil. 72 à 75 ; seigle, 48 à 49 ; orge, 58 à 59 ; sarrasin. 70 à 75 ; avoine. 60 à 00 ; pommes de terre, sau-cisses, les KX) kil., 84 à 50 ; blanches, 30 ; foin, les 500 kil. 2i0à2«5; paille. 80 à 90 ; beurre la livre, 4.00 à 4.50 ; œufs, la dou-zaine. 2.75 à 3.25 ; poulets, la couple vieux, 10 à 18 ; jeunes, 15 à 20; oidre pur jus 115 à 120 la barrique; ordinaire, 80 fp.

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Supplément de YVnion Agricole et Maritime du 10 Juin 1922

LES MONUMENTS AUX MORTS A B A N N A L E C

(SUITE)

Notre compte-rendu s'étant arrête nu ban-quet, nous en reprenons, nujourd'liui, lu suite :

Aux côtés de M. Tanguy, outre les parlemen-taires déjà cité M. Le Louédcc et M. le Sous-Préfet, on roirarquc Mme G. Le Bail, MM. Guyonvarc'h et Kergourlay, Conseillers Ge-uéraux ; Croissant, Nicot Capitaine, Hurel, Tanguy, Quémar. Conseillers d'arroiulisse-meiit ; Le Hri» et Thiec, luljotuts im maire, de liannalec ; Quéméré. maire do Hospnr-dcn ; Créo, maire de Kernévcl ; Le iiilian, maire de Melgven ; Cadlc, maire de Querrieu ; Croissant, maire de Scaër ; Canévet, maire de Pont-Aven; Gourcuff, maire du Trévoux ; Ca-doret, maire de Riec sur-Uélon ; Le IJoédec, maire de Mellae ; Hellou, maire de ISaye ; IMI-rie, maire de Nizon ; Le Goff, maire de Moulan; Cotonnce, maire de St-Thurica ; Caëiic, maire de Tréméven ; Piton, président de l'Union des Combattants de l'arroudissement de Quim-perlé ; Le liihan, président des anciens com-battants de Uannalec ; Intès président des Mé-daillés militaires, de Quimperlé ; Toussaint procureur de la Ilépuljlique ; Saladain, juge de paix, à Bannalec ; Guédan, lieutenant de gen-darmerie ; Campant, percepteur à Scaër ; ilo-dallec, directeur d'école honoraire, à Scaër ; Louppe directeur d'école îl lîannalec ; Joiicourt sculpteur à Quimperlé ; Uobin, vétérinaire il Baunalec : les Docteurs Goulven et Moren ; Bi-ger, notaire ; Pierre Guyot de Salius ; Lessart pharmacien à Banualec; Liot, adjoint au maire de Ouimpcrlé ; les membres du Conseil muni-cipal de Banualec ; le sous-lieutenaut Monchi-court et les gradés des Pompiers de Banualec ; Bertholom, économe de l'hospice, à Quimperlé Morvan, secrétaire de mairie il Bannalec ; de nombreux conseillers municipaux, des person-nalilés des communes euvirounautes, de nom-breuses dames.

La gaîté et le bon accord furent d'abord les rois du festin, dont il convient de louer, sans réserva l'ordonnance et les mets succulents. M. Monchicourt aurait droit lui aussi à un di-plôme de caporal d'ordinaire. L'escouade de gentilles et accortes personnes qui furent les Hœbés de ce festin, évoluait avec grâce, dans la salle immense et donuait à l'ensemble un cachet d'élégance bien difficile à égaler autre part qu'en Bretagne. Ajoutons que la lyre bau-uaiecoise, aux ordres de M. Teuruier, institu-teur public de la localité, f.U entendre les plus beaux morceaux de son répertoire. Il convient de féliciter vivement le chef d'orchestre et ses e.xécutauts peu nombreux il est vrai, mais dont on peut dire en toute vérité, que la qualité remplace la quantité.

Au dessert, M. Tanguy après avoir félicite et remercié les autorités et les parlementaires qui n'ont pas craint de faire le voyage de Ban-ualec, par celte chaleur écrasante, remercie également les Conseillers généraux et d'arron-dissement, les maires, les adjoints, les conseil-

Jers municip.-»ux, les directeurs et dirtctrices de services, les autorites, les sociétés, les no-tabilités de tous ordres et toutes les personnes qui ont honoré Banualec, en répoudaut à l'appel du Maire. Il un a mot spécial pour les Dames qui ont bien voulu partager le menu de ce banquet, et en parlit-ulior Mme Le Bail. 11 adresse ses félicitatious aux vieux combaltaiils de 1870, aux Membres du Comité des Fêtes de l'Union des Combattants de Banualec, qui ont collaboré avec le Conseil municpal, pour me-ner jusqu'au bout la tâche de glorilier digne-ment les Morts. M. Tanguy, n'a garde d'oublier les membres do la Presse : « Je Tcmcrcie aussi Messieurs les Membres de la

Presse qui ont bien voulu uceeplcr, non pas seulement de partager ce lucnu, mais de venir travailler eu ce jour de fêle. Ce sont eux en ef-fet qui éclaireront la région sur lu façon dont nous nous sommes condnils à Iciiaril de nos maris, en même temps qu'en passant, ils nous donneront quelques fleurs, que chacun se dispu-tera ensuite, si I on en donne Iroj) aux uns, pas assez aux autres. »

Kntin, ses félicitations vont à M. Teurnicr et à sa Musique Municipale. M. Tanguy dit tout le mal qu'il lui a fallu .se donner pour oblciiir un iustiluleur chef de musique :

« Le mal, flit-i|, réside dans ce que le pro-gramme de Vécc ' normale ne comporte pus de musique, et c'esi une tacuuc quuu Conseil général je demanderai de combler avec l'appui des collègues, qui ne pourront que m'approw er dans ce sens. )>

Ayant laissé le soin à un autre orateur de célébrer les mérites de l'amphytrion et de son personnel, M. Tau{;uy lève son verre à la santé de tous, à la France a la Bépubliquu.

Un ban e.st battu en l'honueur de M. Tanguy. M. Le Bihan président de la section baiina-leco:.se des anciens connibattants se lève, et lit le discours suivant :

Mesdames, Messieurs, Mes Chers Camarades,

Au nom des Combattants de liannalec, je tiens {) remercier .Monsieur le .Maire pour son dévouement ù l'organisation de ce.tie fête patrio-tique si bien réussie. Je remercie également .Mon-sieur le fious i'rrfet, d'avoir bien voulu présider cette cérémonie et toutes les personnalités, qui nous ont prêté, aujourdhui, le concours précieux de leur présence.

Messieurs les l'arlementaires, voulez-vous me permettre de toucher, d'un mot, la question des Prisonniers de guerre ?

Je sais, par des confulences, les soulfrances physiques et surtout morales de beaucoup d cn-tr'eux, souffrance sans gloire,cour<igc méconnu, reveiuticaliuns sans solution : tel e.U leur lot I

Sous n'avons pas le droit, nous qui connais-sons les détails de la liatailk. de laisser tniiler en parias, nos camarades malheureux Sous voulons qu'on entende leurs revendications, nous voulons surtout qu'on sache, dans la France victorieuse, qu'un soldat peut être cap-ture, tout en sauvant l'honneur.

Kt nous autres, poilus, que. fait-on pour nous ? Autrefois, tout le monde était d'accord pour proclamer avec le gouvernement : « On doit tout aux Poilus qui ont sauvé la Patrie / a. En ce moment, on oublie les services rendus et on

. nous laisse froidement tomber. Plus de la moi-tié d'entre nous ont clé blessén, il'autres ont perdu leur santé dans les faclions des petits postes, dans la bouc des longs hivers. Il est impossible que le paijs délaisse dans l'isolement de la vieillesse, les vaillants qui l'ont sauvé.

L'V. N. C. a proposé une petite rente aux poilus à l'âge de .'ij ans. Parmi les parlementai res présents,ilijcnaun(t)qui a déjà appui/énos revendications. J'espère que ses collcqucs le sui-vront.

Je sais que notre budget est déjà assez chargé et par patriotisme, il ne faut pas trop demander

t) M. Lo Bail

au gouvernement. Faire payer les boches, ce n'est pas chose facile, mais cet argent oh le trouver? Cette caisse doit être alimentée par une part des bénéfices de guerre. Ces bénéfices scan-daleux ont été réalisés à l'abri des poitrines, et aux dépens de ceux qui se battaient.

Rendre aux poilus une part de cet argent, ce serait une simple reslilution.

Ce travail accompli, messieurs les parlemen-taires, je voudrais qae dans chacune de nos sections de combattants qui couvrent l'ensem-l'ie de notre territoire, fut apiché un tableau d'honneur, inlilulc " nos amis parlementaires. • Dans un beau cadre d'or, serait mentionné le nom de ce qui pendant l'année précédente au-raient mérité la reconnaissance du poilu. Ce serait la citation, à l'ordre du jour, des asitocia-lions de combattants.

Messieurs, je vous prie de vouloir bien lever vos verres en l'honneur de VU. N. C. « unis comme au front. » Je vous propose de boire aux sentiments qui animaient tous les cœurs pendant les heures tragiques, à ceux qui animent au-jourd'hui et pour toujours toutes les âmes françaises.

Je bois à la France notre belle Pairie, à la République cl à lu gloire des Poilus.'

Nous avons tenu à donner en son entier ce discours que ï'Fcho de Bretagne qualifie de « Tirade déplacée » et de « Note malsonnante » Ou jugera à sa lecture qu'il ne contient rien de subversif. Noti-e confrère en donnant à en-tendre qu'en la circonstance, M. I.e Hihan n'é-tait que le lecicur d'un factum rédigé par des adversaires politiques, reste simplenieut fidèle à la tradition radicale, qui s'empare des moin-dres incidents pour créer une atmo phère de défiance. Nous n'avons pas l'honneur de con-naître les opinions politiques de M. Le Bihan, mais nous pouvons assurer l'Echo, que le dis-cours dont copie a été passée i\ cette feuille et qu'elle n'a pas imérec, est bien de la plume de M. Le Bilum, lequel connaît autant qu'homme de Blois, la valeur et la portée des mots. Ni la Dépcchc, ni le Ciloycn cependant prolixe, n'ont reproduit le document. Pardi I c'est ainsi que l'on pourra justiGer à l'aise M. Li-n-cien d'avoir répondu sur un ton malsonnant et déplacé (ce n'est pas nous qui le disons : c'est l'Echo imprimant ces quatre petits mots : " sur lo môme ton ") d'avoir répondu, disons-nous " au nom de tous les parlementairc'i pré-sents " et aussi « passés » puisque M. Le Loué-dec était là. Le texte abseut, il est bien com-mo'le de le solliciter !

M. Fenoux avait d'abord pris la parole et n'avait effleuré la question politique qu' àla fiu de son discours. Il avait, songeant que ce jour là-même, en un autre banquet, à Pont-Croix, Iriomphait Jean Jadé, parlé de blessures non encore cicatrisée ••, et de revanches futures. Mais du fond de la salle, des voix remarquèrent que cela n'avait d'intérêt que pour les électeurs du Cap. M. Le Hars gardait le silence, ce dont nous le louons fort et cet exemple était bon à suivre par le sénateur-maire de l'antique Vor-giutn. Le début de la harangue de celui-ci fut, dit-on,irréprochablc.puis soudain le ton changea . elon les souhaits de l'/ic/io,et dans ce banquet commémoratif. l'écluse polilique, sa vanne le-vée, lâchii les flots amers. « Je suis partisan de faire payer les mercantis de la guerre, s'écria le successeur du sectaire Antoine et le tombeur du Combismc en 1901, et si les revendications des prisonniers n'out pas abouti, c'est la faute des députés du Bloc Salional. »

Il est à remarfiuer que M. Le Bihan n'avait Parl'^ J'i t'c bloc national ni de bloc des gauches Ce n'était ni le lieu, ni le moment. Mais l'oc-casion était trop belle, pour ne pas, comme dirait l'/ic/io « srayzV les échelons de la popu-

en vue des campagnes futures n fut-ce en piétinant des cadavres ». Le bau-quet de Banualec aura été le premier cri de r.illiemcMt Je l'odieuse politique d'avant-guerre et M. [.ancien, jadis entré, dans la vie politique, sinon sous l'égide, du moins avec los votes (le l'Action Libérale de Carhaix (ne dîtes pas non Monsieur le Sénateur-.Maire !) est un peu comme le Matlian d'Alhalie Il lui faut piétiner les enseignes qu'il a quiUées et, pour ce faire, il ne reculera pas devant la calomnie. Suivons notre coufrére :

" llf'.lf. Lancicm cita enlr'autres ce fait con-nu, pour r. pondre à la question des poursui-tes, contre ceux coupables d'avoir fait fusiller injustement des français pendant la guerre : « Un député du Finislcre, que je ne nommerai pas cl qui appartient au Bloc Salional, monta un jour à la Tribune de la Chambre, pour plai-der la cause de fusillés de Yingré. Deux jours après, on niellait aux '-p t'a poursuite des coupables et ce même dépttié émettait un vote contre la poursuite. »

Des « fusilles (lu ,•) il n*y s rien de C3 dans le discours de M. Le Bihan, et donc n'en déplaise à l'Echo, M. Laneien eut été bien penaud s'il lui eut fallu prouver la véracité de ses dires. Déjà, le dimanche 20 octobre, à An-dierne, et M. Fenoux aurait dû le soufller à son ami Lancieu, Jean Jadé mit au délit certain gros radical de l'endroit, de dire (ù, quand et comment, les démocrates avaient refusé de voler les sanctions demandées par Jadé lui-même, cornuic " seules garanties efficaces pour l'ave-nir. "

Et le gros radical avoua qu'il n'en savait rien I

Il y a mieux. Aucuii dépulé du Finistère, aucun sénateur n'est intervenu au Parlement sur l'alTuire des fusillés de Vinqré.

Miis le samedi avril 1921', à ia première séance du jour, au cours de la discussion de la loi d'amnistie, Jean Jadé prit la parole pour dénoncer à la Chambre l'assassinat (il employa publi(|ucment l'expression) de quatre capo-raux de sou ré;;iment, le S.'iG" U. L, condamnés à mort, dans des conditions abominables, par le coiiseil de guerre de la 08' D. I., à Souain, eu mars I'.)ir>.

Dei.uis quelque temps déjà, Jadé faisait, d'accord avcc M. (}uernut, secrétaire général de la I. igne des Dioits de l'Homme, des déniar-clies en vue de la réhabilitation des quatre condamnés, dont l'instituteur public Maui)as.

Soi' intervention souleva une émotion con-sidérable ; elle fut saluée d'une ovation una-nimi-, que toute la presse a rapportée, et elle entraîna le vote à l'unanimité d'un am' nde-ment déposé par M. Ferdinand Buisson et ainsi conçu :

<{ Pendant les deux années qui suivront la promulgation de la présente loi, le ministre de la Justice pourra, dans les mêmes conditions, saisir la Chambre des misi s en accusation d'un recours contre les condamnations pro-noncées au cours de la guerre par les conseils de guerre et cours martiales qu'il jugerait de-voir être réformées dans l'intérêt de la loi et du condamné ».

Cet amendement est devenu le dernier jiara-graphcd'un long article iO de la loi d'amnistie ilont la première partie est ainsi conçue :

" Un recours est ouvert, sur la demande du condamné, contre les condamnations pronon-cées au cours de la guerre, par les juridictions dites d'exception : cours martiales et conseils de guerre spéciaux Institués par Je décret du 6 septembra »«

L'article 20 permet donc, dans tous les cas j de condamnation prononcée pendant la guerre, par des conseils de guerre, la revision, sur la demande du condamné ou de Ja famille, s'il est décédé.

La Chambre, dans sa majorité, généralement 9n défianca contre les initiatives de Ferdinand Buisson, fut entraînée par le récit de l'affaire de Souain, faite par M. Jadé. Ce dernier était si peu hostile aux poursuites et aux sanctions contre les coupables de pareils crimes, qu'il termina son intervention, tourné vers M. Bar-thou, ministre de la Sfuerre, en lui disant :

« Et maintenant, je m'adresse à Monsieur le Ministre de la Guerre, car tout de même nous avons besoin de garanties pour l'avenir. (Vifs applaudissements).

« Pour que des fails comme ccux-là ne se « renouvellent pas, il est nécessaire que des « SASC'TIOSS soient prises. iVifs applaudisse-« ments répétés). (Journal OIJieiel, du 2i avril 1921, page 1C43),

Cette intervention parut gêner beaucoup les socialistes et les radicaux.

Ceux du département, notamment, étaient furieux de voir qu'un député démocrate avait, avant euv, dénoncé los crimes des conseils de guarro.

Ils voulurent, eux aussi, faire' là-dessus, quelque chose.

Le 28Juln1921, M. Aubry, député d'Ille-et-Vilaine, déposa une demande d'interpellalion «sur les mesures que le Gouvernement comptait prendre pour réhobiliter la mémoire des com-bultants qui ont été illégalement condamnés pendant la guerre et pour assurer les répara-tions, ainsi que les s;uictions nécessaires ».

L'intervention de Jadé était du mois d'avril, lin ce qui concerne les réhabilitations, les combattants ava ent satisfaction, puisque l'ar-ticle 20'de la loi d'amnistie permet la revision de toutds les condamnations pronoucées pen-dant la guerre.

En ce qui concerne les réparations et les sanctions, elles devaient être évidemment su-bordonnées à la réhabililation des condamnés.

Or, à celte époque, l'affaiie de Souain ni au-cune autre affaire n'avait encore été évoquée devant la Cour de Cassation.

Il fallait di uc attendre, et cinq ou six dis-cours d'orateurs socialistes n'auraient rien changé à la situation. Très sagement, la Cham-bre, par 410 voix contre Ibl, sur 573 votants, renvoya la dijcussion à la suite de Tordre du jour des interpellations et, logiquement, M. Jadé vota contre la discussion immédiate.

Et voilà ce que M. Lanclen et ses amis, socia-listes, appellent voler contre les poursuites des coupables.

Ils sont parfois allés p'us loin dans lei;r rage C'est ainsi qu'à Saint-Pol-de-Léon, à une date qu'il est facile de retrouver, puisque c'é-tait le jour de l'inauguration du monument de Hoscofl', M. Goude disait que Jadé avait fait cette interpellation, la conscience bourrelée de remords, parce qu'il était précispment l'of.icier qui avait fuit fusiller les quatre caporaux ! 1 !

Inutile d'ajouter que le sympathique député coutinue depuis ses elTorts.

Au cours de l'été dernier, il apporta son témoignage au président de la Chambre des mises en accusation i)rès la Cour de Ui;nnes.

il resta dipuis en correspondance avec Mme Maupas, qui lui donne toute sa confiance pour la réhabilitation du procès. Il y a huit jours, il était encore à Suippes, sur la tombe des malheureux qu'il n'oublie pas !

Etait-il davantage question, chez M. Le Bi-han, des relations avec le Vatican, << ce poste d'écoute » ? Que vient donc faire ici l'histo-riette de .M Jonnart au téléphoue ? Sommes-nouc à un banquet de poilus ou à une réunion électorale... C'est ce qui se domandaicpt les convives, et ce ne furent pas, ainsi que le dit l'Echo « quelques aboiements jésuitiques », mais bien les protestations quasi unanimes d'une salle de plus en plus tumultueuse où l'on vi: des po.lus partisans avé rés cependant des doc-trines de l'orateur crier enx-mêmes , « pas de polilique I »

M. GourculT, Maire du Trévoux ajouta : « Il n'y a pas des curés ici dans la salle I » — « Le paysan à lunettes, ne se rend pas compte, mal-gré ses binocles de l'importance de la ques-tion 1 » repartit M. Laneien, qui termina en rejetant sur le président de la section de Ban nalec l'enlièrc responsabilité des incidents. Le public jugera si ce n'est pas sur lui-même qu'elle retombe ! Mais M. Gourcutï, invUé par la foule sympîithisanle des poilus, monte à la tribune qui se trouve derrière la table d'hon-neur et en dépit d'une servante, iwvi pour mct-".ve fin à l'incident veut faire ma". ,ier la chi-gnole, il reste in:illre du terrain. Son intention n'est point de réfuter M. Laneien, aais de lire la Giverz que l'Union Agricole a publiée dans son dernier numéro et qui est due à Henri Uo-dallek.

« .Mont a ran, s'écrie-t-il, en breton, da breg d'hoc'h na deiiz ar i ab,na deuz ar vcleicn ! .Me ia da lenna d'hoc'h cur werz, ha pazeur zon... Samzer givechall, pa tcze bel cur c'hrim a za-

ved car werz 1 Ha pc seurl krim brassoc'h a zo bel gract biskoaz evit brezcl a zo échu n euz ket pell c'hoaz /!;• werz-ma zo bct saët gant enl martolod koz deuz Parrez Balaneg ha n'euz klevet givechall ar peziou kanol, giz ar re a en cm gav er zall, hag o deuz gract ar brczel. »

M. I.e Louédec, ancien député d'un arrondis- .sèment bretonuant et Conseiller Général du Canton de Quimperlé, est excédé de tout ce breton : « Lisez-nous cela en français. Ici 1 ' nous voulons du français et tout le monde com- • prend le français I » j

« S'e-ket evit daô pc dri, a zo aman, pour- ' suit imperturbablemenl le .sympathique maire du Trévoux, ha n'ou/.ont brezoneg, ema red • kaozcal gallcg ! »

Et M. Le Louédec, tacitement désavoué, se réslKiie a entendre la Ici turc de la gwerz,

M. Le Bail prononce à son tour des paroles d'apaisement et de cordialilé : * Je rcspcele, dit-il, en substance, toutes les opinions sincè-res ! Portez votre drapeau à di oilc, si vous préférez la droite, portez ICj ù gauche si vous piéférez la gauche ' » Puis, se rappelant le pacte qui unit l'opportuno-radicalisme aux Goude et Miisson et qui a donné à Brest, de si beaux résultats, lo député ajoute : Vive la Gauche I toujours à guuche I » Disons que ce furent là les seules paroles regreltables pro-noncées par M. Le Bail. Il y a chez lui, depuis Baye, un évident progrès dans le désir de ne pas coutristcr les trois-quarts des populations ofi il passe, en exaltant les rancunes et les am-bitions de l'autre quart. On peut lui être re-connai-ssant de sa modération relative. M. Dauban, sous-préfet, prend le dernier la pa-role. Il fait appel à la concorde enlre les Ci-toyens et boit aux survivants de la grande gueire, au premier magistrat de la République et à l'union de tous les Français.

Comme à l'issue du banquet M. Le Bihan sortait de la salle, M. et M"" Le Bail le félici-tèrent et lui serrèrent la main. M. Laneien qui suivait avec M. Le Hars et qui était encore tout chaud de son emprise, ne crai(,nit pas de dire: « Je n'ai pas voulu m'altaquer 4 f ersoh

ï

nellemenl, mais à tout lo parti du Bloo Na tional ».

Cet aveu est précieux à retenir. Il résume les Intentions avec lesi|uels des politiciens du genre de M. Laneien acceptent de, figurer dans uos fêtes commémoratives... Toujours prêts à saisir le moindre prétexte pour répandre leurs doctrines ils allèguent des provocations inexis tantes. Si M. Laneien s'étant cantonné, comme M. Le Bihan, dans le pur domaine des reven dications des Poilus, en eut démontré soit' la justice, soit le peu de fondement, personne n'eut trouvé à redire à ce qu'il défendît le tra vail des Parlementaires. Mais on l'a vu: il s'est bien agi de cela ! L'objectif immédiatement visé, ce fut /« llloc National, ce sont les élections de 19'24, c'est toute la politique d'apaisement et (l'Union sacrée. Brouille-cartes et Trouble-fêlés dit l'Echo. Le public saura désormiiis où ils sont ceux-là qui, depuis St-Thurien et'Baye jusqu'à BannaU'c n'ont eu qu'une pensée : les élections, re);ag.icr le terrain |)erdu et ô Echo, " piétiner les cadavres pour gravir les échelons de la popularité."

Au dehors, la foule qui ne se doute heureu-sement guère de ces tristes débats, s'intéresse aux divers amusements du programme et le soir, les illuminations et une retraite aux flambeaux terminèrent dignement cette journée

Nous ne saurions achever le compte-rendu, sans adresser nos remerciements à l'honorable M. Tanguy dont il n'a pas dépen-du que la fin du banquet ait été attristée par la politicaille, et à MM. les secrétaires de Mairie Morvan et Gariou. qui ont bien voulu nous communiquer la liste des morts. Nos félicita-tions à l.i population Bannalecoise, dont la te-nue, l'entrain et le t'oût dans l'ornementation de leur localité coquette, ont été au-dessus de tout éloge.

Léon le JOSiltJtX,.

LISTE DES SHORTS Allain Gaiiluuim.', de 'l'y-Nevez-Roshuel ;

Ariijré Henri Louif?, de Kervadiou; Anguflil Loiii,«, do Lanon; Bitlfel Al xaad e, du Bourg ; Lo Bail Jean-Marie, du Sourg; Le Bail Guil-laume, du BourK; Barzio Thamech, do Poui-pris; Baussori Jyan-Lonis, du Bourg; B.'cam Vincr-nt, de Kergos ; Bernard François, de Ivurvelly ; B.'rnard François, du Bourg; Ber-nard Jean-Louis, du Loretta ; Bernard iViiehel, d , Kerourien ; BiTlholotn Yves, du Bourg; Bortiiou Henri, de Tiémeur; Bertliou Louis, de Tréirieur; Beuize Gorenlip, do Kervinic ; Beuize Giiiiiaume, do Kerviuic ; Beuzo Fran-çois, du Bourg; Le Beuze Loui.-î, de Penhoat : Le Bsuze l i'irre, da liourg ; L'i Bihan Chris-tophe, de Tréineur ; Lo Bihan Louis, de Tré-balay ; Bi. (|uay Joseph, de Mérinit; Boë lac Coreiitin, de La Uoche ; Bonnel'oi Jran, de

i Kermérou!-; Boarhis Charle?, de Gamer ; I Boj:rhis J. au-Marie, de KergOs ; Bourhis Jean, I Uuernic ; Bourhis Yvea, de Srint-Jacques ; I Bourriqut n Guillaume, de Moulin neuf t-ainl-j .VliUhieu ; Boulet Félix, de Saiiit-Luc.is ; Brt-

c.hard Pierre, d.! K-:'rzoniel ; Breton Pierre, de I Kerinérour ; Bi igand Alberf, du Bourg ; Brii i Tiiom-iH, de lû-rkc ; Bris Yves, de Kerlec ;

Brod Pierre, de l\':rivoii ; Burel Yvts de Gartn G'as; Catiivel, Léopold, du Bourg; Carrer Gliri.-tophe, de Lanon ; Gaudan Jean-Louis, rie Koreinnec ; Charpenliei Ariiault, de l'ont Trouielin ; Chrisliea François, de Sainl-Lucab ; Ciee'li Louis, de Go; ilis ; Gîec'h Jean-

j Marie, de La Grange ; Goatsalioii Yvou, du I Bourg; Co;tt Yves, -de Croix Courte; Cochen-• r.ec François, ue Slunghael ; Cohennec Jean-

Marie, de Ouiiiiercli ; Cocheunec Louis, de i S'angliuel ; Cocheimec Yves, de Quimerch;

Corn ll'.-Dé, de Kergarrec ; Le Cordonner Krncïl, de Kerlosquet ; Coniec Pierre, de Lan-uou ; Corolier Chrislophe, de i-'ont Tionielin ; Goroller Pierre, .lu Bourg ; Corveikc Louis, du Bourg ; Le Colorinec Jcau-.Marie, du Bourg ;

; Goaiouarn Jeaii-Jacque.-', do Kermérour ; Cozic ; Hyacinthe, de V. rg. r ; Cululiic Josenh, de St-f Jacques ; Culuilic Thomas, de Keryannic; j GuziaL J.an-Bipliste, ou Bourg; David Louisj j de Corbe; DaVi i Yves, de Ivjrselippon ; Daviou

Jean,deSl Jacqi.es;Derout Pierie.delluinerou; Deroul Louis, de Beiot; Dèrout Pierre, du Kerouéltc; U: rrien i.hu-tof,die, de Iverferoa; Le bœull Chnst.iphe, de I\eizudai ;. Le Dœull' Chri-iophe, ou Bourg ; Le l-œull Hyacinthe, de Gare ; Le Dœull Jt an-Louis de Loge-Louarn ; Le Dœull Jules, de Croix Luquel; D.'-aoueii Yvi's, «le Keibail; Droal Louis, de Gare; D;o,il Jeati-Lcuis, de Loge-Chef; Lo Du François, de St-Cacio; Le Da Martial, de Moustoulwoal ; Le Danll lle:;é, de St-Cado ; Le Durand Alaiu, du Bourg; Durand Yves, de Goini r • Eveil Yve-', du bourg ; Flecher F''n-çoii, dt. "rehalay ; Fiecher Louis, de Kera\.3-quer ; i Siler François, de Stang-Bos'su ; Ficha François, du Bourg;Fiche Jerôine, de Veiv r-Fiche Joseph, de Loge-Légoarem ; Le F>t/ch Jean, de Scaiennou ; Fouriaenlin Louis, de Trémeur ; Fourmonlia Yves, de Tréineur ; Fourinenlin Jean, du Liourg ; Le Fur Jérôme, de Quimerch ; Gac Coreniin, de Slangaveu ; Le Gall Chrisloche, de Loge Légoareni ; Le Gall Jacques, de Keramboyec ; Lo Gall Jean, de lluriiérou ; Lo Gall J..an dfs Trogaven ; Le Gn!l Jean, de Houaou ; Le Gall Jules, de Loge-Lcgoareui ; Le Gall Louis, du Bourg ; Le Gall Loui. de Li Garenne; Le Gall Yves, de Rouaou ; Jilles Pierre, de Youldro; Goalec Jean-Marie, de Trt halay; Goapper Jean, de Kerlec ; Goc François, du Bourg ; Goc Jacques, ICcrioscao ; Goc Joseph, de Keramer; Goc Lau-rent, de Keramer ; Goc Louis, de Ponl-Ellec ; Gorin Charles, du Bourg ; Gorin Guillaume, du Bourg; Gorvan René, de Kerselippon : Gouillès Louis, du Bourg; Gouriiiy Louis, de Dourguélon ; Gourlay Pierre, de Kervoyec;

'Gueaei François, do l-'oTl-Troineliu ; Guénel Louis-.Marie, de lMnl-Tro:ne!i'i ; Guernali c Désiré, du Bourg ; Guernaitc Jean, de Lan hera; Guernalec Malluirin, du Bourg; Guer-iialec Yves, de Lanhern ; Guernec Charles, da Kergos ; Guével Ilriiri, do Loretta; Guével Jalo.-', du Bourg ; tiuével Pierre, de Kerzudal ; GuibanJoan, de Cosquériou ; Giiill'.int Alain, de Lolrigant ; Guillant Gliristoplie, du Bourg; Giiilleruie Joseph, da Bourg; Guiiloret Pieire, doTiéiiieur; Guiilou Alexis, du Bourg; Guil-lou François.-, de Kerzeac'li ; Guiilou François, de Trélialay; Guiilou François, du Bourg ; Guiilou J' an, de Kerourien ; Guiilou Jean-Marie, du Bourg ; Guiilou Joseph, de Guerné Eglise Blanche ; Guiilou Joseph, do Kerzéniel ; Onll'ou Jules, de Kerguillerme ; Guiilou Jules, de Guerné Eglise-Blanche,•Guiilou Laurent, de Kerdavid ; Guiilou Louis, de Trémeur ; Guiilou Louis, de Keizéniel ; Guil'ou René, do Goador; Guillou Yves, du Bourg ; Guiilou Yves, de Kerzt'-niel ; Guyader Alain, du Bourg ; Guyi-der Guillaumn, du Bourg; Hamon Hippolyle, du Bourg; llamon Pierre, du Bourg; Hel-gou.iic'h B' rli aiid, de Coaiéréac ; Helgouale'h Jean-Marie, de Goalén'iac ; Helgouale'h Joseph, de Coatéréac ; Hélias Jean, du Bourg ; Hervé Alain, du Bourg ; Hervé Cliarles, de St Lucas ; Hervé Jean, du Bourg ; He-vô Julien, du Bourg; Hervé Pierre, do St-Lucas ; Hervé Yves, do La Garenne ; Heurt Louis, du Bourg ; Hourt LQUIS, dç TrogaijvqJ J Heurt RQOÔ,

Logc-Quentel ; Ililiou Pierre, de Kerouélec ; Houédec Piene, de St-Jacques ; Huelvard François, de Kerchnz ; Huelvard Louis, de Ker-chuz; Huiban Jean, de Lanhern; Jafrr zio Guillaume, de Keriquel ; JafTrézic Jean-Marie, de Keriquel ; Jambou Guillaume, de Kerignan ; Jaouen Jarques, de Kerny ; Jaouen Sébastien, du Bourg; Jaoueu Pierre, de Kerny; Jégou Bertrand, du Bourg; Jiquel Mathurin, du Bourg ; Jollivet Pierre, de Vouldro ; Jossic R' .né, de K-ïrchuz ; Keraudren Vincent, de Ga-iner ; Kervéan Yves, du Bourg; Kerbervé Jules, de Kerprima; Kerhervë Louis, de Coa-tsal ; Lahucc Louis, de Prathcz ; Laneien Louis, de Gare ; Laneien Yves, de Kersévéon ; Landrcin Ernest, de Verger; LandreinMaurice, de Kerchuz; Landrein Yves, de Kergos; Lar-rondo, Raoui, du Bourg ; Laurans Vincent, de Sang-David; Lélias R.iné, de K-irmoigne ; Ligeour Alain,do Kerguyader; Lige.our Joseph, de Trerneur ; Ligeour Corentin, de Kerouelec; Madie Yves, du Bourg; Maon Pierre, de Kcr-vinic; Marion Louis, de Kerrnaout; Massé Gorenlin, de Kerantrévoiix ; Massé François, de Pont-Ellec; Maurice Yves, de Ty-Auiren ; Le May François, de Trémeur ; Menlec Fran-çois, de St-Aona ; Merdy Henri, de Gaïe ; Le Msur Corentin, de Kermalen ; Le Meur Ga-briel, de Quimerc'h ; Le Meur Pierre, de St-Jacques ; Le Meur Pierre, de Kerzéniel ; Le Meur René, du Bourg ; Micheict François, do Kergos ; Michelet Guillaume, de Kergos ; Mi-ohelet Jean, de Kerouélec; Michelet Jean, de Kergos ; Le Moirg Henri, de Kerseiippon ; Monchicourt Alexis, du Bourg; Monchicourt Auguste, du Bouig; Monchicourt Jean, du Bourg ; Morlec Joseph, de Mousloulgoat ; Mor-vézen Yves, de Verger ; Nabat Henri, de Tou-lancoat-Bian ; Naour Alain, do Kergac ; Naour Alain, de Kerhoct ; Naour Christophe, de Kerhont ; Naour Jean, de Kergonval ; Nélias François, de T -N. Rosuel ; Nélias Michel, de Keramboyec; Nerzic François, de Lanon; Nerzic Louis, de Kersévéon; Nicolas Pierre, de Kergos ; Nicolas Pierre, de Kerlagadic ; Nicoian René, de Kerguillerm ; -Le Noc Jean-Marie, de Keriquel : Le Noc Louis, de Keriquel ; Le Noc Louis, de St Jacques ; Le Noc Yves, de G-inier; Pensée François, de Kervinic; Perez Christophe, de Kisrioc'h; Pérez Joseph, de Kerloc'h ; Péron Alain, de Trémeur ; Péron Alain, de Moulin Neuf ; Pérou Jeari-Marie, de Moulin-Neuf; Péron René, de Lanon; Péron Yves, de Stang-Tréineur ; Perret Louis du Bourg; Pichon Yves, de Trémeur; Pirioa Jean-Marie, du Bourg ; Piantec Michel, du Bourg ; Porodo, François, de Coatéréac ; Pos-tée François, de Loge-Chef ; Postée François, da Moustoir-Ménec ; Postée Jérôme, de Ker-gos; Pouliquen Louis, de Liviuor ; Poulizac Yves, de Lanon ; Prat Louis, du Bourg ; Prat René, de Coatéréac ; Pustoch Alain, de Stang-BosËU ; Pasloch Henri, de Moustoir-Méuec ; Quénéhervé J( an-Marie, de Kerboscao ; Qué-nehervé Michel, de Kerboscao ; Quéûéhervé Yves, de Kerboscao ; Quéré Alain,de Gouriou ; Quéré Bertrand, du Bourg; Quéré Henri, de ICeronrnès; Queré Henri, du Bourg; Quéré René, de Gouriou ; Querlou Jean, de Kergos ; Rannou François, da Slint Jacques ; Rannou François, du Bourg; Rannou Jean Marie, du Bourg ; Rannou René, du Bourg ; Riou Alain, du Bourg; Riou tiorentin, de Kerliver; Rioual Yves, d i Dourguelin ; Ropers Christophe, de Kerpoui ; Ropers Joseph, de Gastel ; Ropabé Pierre, de Kerbiniou; Le Roux René, de Ménec-Huel; Le Roy René, de Rumérou ; Salaun Louis, du Bourg ; Salaun Louis-Jacques, du Bourg ; Salaun Pierre, de Kerseiippon ; Salaun Yves, de Kerhont ; Saun Jean, de Kerferon ; Le Saux Jean, de Kerjannic ; Scoazec Fran-çois, de Ketzudal ; Su-nechal Joseph, du Bourg; Sévéncc Sébastien, de Kerchuz; Siuic Joseph, de Kerzéniel; Sinquiu François, du Bourg; Sinquin François, de Kerzéniel ; Sinquin Fran-çois, de Trémeur; Sinquiu Guillaume, du Bourg ; Sinquin Pierre, de Kerseiippon ; Sin-quin R ine, de Kennoalvez ; Sinquiu Yves, de Trémeur ; Solliee Henri, do G.ire ; Ster Yves, de Lanper.ouès; Tahéron Corentin, du Bourg; Tahérou René, du Bourg; Le Tallec Jean, de Kervadiou ; Tailec Jacques, de Kerguillerme ; Tallec Joseph, de Kernervet; Tam'c Pierre, du Bourg ; Tanguy Lojis, de Kerliver; Tan-guy .Mathurin, de Kergos; Ténier Louis, de Kennérou ; Teunier Vincent, de Stangoalic ; Thersiquel Henri, de Trémeur; Thersiquel Marc, de Golodec ; Thersiquel Thomas, de Garo ; Thiec- François, du Bourg; Toulgoat Jules, de K-rprimas ; Toulgoat Louis, de Petit Périn ; Toupin Jean, de La Biissiére ; Toupin Louis, de Kirvinic; TréHez François, de Livinot ; Trrgourès François, de Kerverret; Trégourès Louis, de Trémeur ; Troadec Em-manuel, de Ua Garenne ; Troadec René, de Kerpoui ; Ti. il Jean, du Bourg ; Vigot Ar-thur, de Ker- >rvet; Vigot Louis, de Kernervet; Yan Franço/s, du Bourg.

.Morts suites de blessures oii maladies. — Bacon Guillaume, du Bourg ; Bouteiller Léon, du Bourg ; Le Br.is Alain, do Kerlagadic ; Bras Bertrand, de Saint-Lucas; Briand Jean, de ICermérou; Briaquin Louis, de Gare i Burel Auguste, de Gare ; Carrer Louis, de Rumérou ; Gouioaarn Emmanuel, de Kermérour ; Gour veliec Joseph, de Trébalay ; L'Helgoualc'h Guillaume, de Coatéréac ; Kervéan Jean, de Lanon ; Kervéan René, au Bourg; Laz Yves, de Kerignan ; Naour René, de Coajou ; Le Noc Jean, de St-Jacques; Nicolas Jean, de Gare; Brod François, do Grand-Périn ; Le Oorgeux Mathieu, du Bourg; Le Naour Lourent, de Keriquel ; Breton Henri, de Kerguillerme.

Voici 'es résultats des différentes réjouissan-ces qui out eu lieu dans l'après-midi :

Tir à la carabine. — !«' prix, Le Beuze, de Bannalec, 51 | oints sur 60; 2-, Moulin, de Baunalec. 48 p. ; 3-. Poupon, de Baniialec, 47 p.; 4-, Rivier, de Rosporden, 46 p. : 5-, Landrein, de Quimperlé, 43 p. ; 6-, Guengard, de Ros-porden. 45 p. ; 7-, Garo, de Moëlau, 45 p.

Course de bicyclettes. — Internationale. — 1" prix, Mayéras, de Bannalec ; 2-, Joa, de Lo-rient ; 3-, Péron, de Lorient ; 4", Guillot, de Lorient. Primes au passage : Huon, de Banna-lec, et Joa, de Lorient.

Communale. — prix, Mayéras ; 2», Huon ; 3-. Y. Tallec ; 4 , Sinquin. Primes au paslage : Trégourez et Coadic.

Course d'hommes. — prix, Coaran : 2-, Le Bail, ; 3-, F. Quéré ; 4-, Charpentier, de Ban-ualec ; 5-, Péron de Lorient.

Course d'enfants. — 1" prix, Th. Tallec ; 2-, M. Desbois ; 3-, J. Hémoa ; 4-, Flécher : 5-, Sinquin ; 6-, Goc.

Pai'is-Orléaus. — Du 1" juin au 30 sep-tembre, un service automobile entre le Mont Dore et Saint-Hectaire, est assuré. La Compa-finfe établit également du 15 juin au 15 sep-tembre, un circuit automobile La Bourboule-Le .Monl Dore-Brésse Lac Pavin.

On sait d'autre part, que des relations direc-tes d été auront cours entre Bordeaux, St-Jean, Toulouse et Nante?, aveç les stations themi^-les d'Auvergne,

Page 8: Ifr « ioumal et, d KÈDXCriOn. ADMIHISTKATIOH é …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...foyers que vous habitez et que vous sentex en> core comme parfumés

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Sujet : Uue chanson ]et une méloJie sur la Bretagne. - Son ha ton névez war Breiz.

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A la meilleure Etude sur le sujet suivant: Les biniou.H et les bombardes — Leurs origines — Pays bretons ou leur usage est conservé — .Me-sures à prendre pour leur ronservution et leur éducation musicale.

AVIS TRÈS IMPORTAyi Les divers manuscrits de ces concours de-

vront être envoyés avant le/j juin 1V22. der-nier délai, à .M. de l'Estourbeillon, président de rUuion Régionaliste Uretonne, 4 rue du Vieux-Colombier, à Paris,

La race boviuc dan.s le Fiuistère. -Le Finistère est le plus important de U pro-vince et occupe uue place prépondérante dans tout l'élevage bovin français.

Deux zones bien distinctes d'élevage se des-sinent dans ce département.

1- Le Sud-Finistère, ou Cornouailles ; 2- Le Xord-Finistère, ou Léon. Dans le Sud-Finistère, la race pie-noire avait

la grande vogue. — Aujoud'huI, .'e race pie-rouge, avec sang durham, si le rouge est foncé

-avec croisement par la variété des COtcs-du-Nord si la nuance s'accentue vers le jaune ou le froment foncé, gagne du terrain et diminue malheureusement la prédominance de la race pie-noire.

J'estime qu'il y a lieu de réagir et de prolé-ger, bien plus qu'on ne l a fait jusqu'à ce jour, cette race pie-noire de Cornouailles, de réputa-tion presque mondiale, et qui a fait connaître et justement estimer l'élevage bovin breton.

Actuellement, c'est l'arrondissement de Quimper qui possède les animaux les mieux ciractérisés en race laitière-beurrière pie-noire On y trouve encore des vaches à conformation distinguée, à ossature line, à finesse de peau, à sources de lait pronoucées, à mamelles régu-lièrement développées et à reudcment laitier-beurrier accusé.

La vrai pie noire de Cornouailles a comme taille de 1 m. 10 à 1 m. 20, 1 m. 25. Son poids peut atteindre 4C0 kilogrammes. Par une sélection rigoureuse, bien contrôlée, bien con-firmée par le ficrd Book, on pourra maintenir la pureté de la race. Par les améliorations cul-turales qui se dessinent tous les jours, par

l'emploi des engrais, par une meilleure alimen-tation au pâturage ou à l'étable, et surtout par un allaitement naturel ou artificiel des veaux plus allongé, on ai-rivera à grandir et à grossir sans détruire l'harmonie des •'' rmes, sans di-minuer l'aptitude laitière. ^

Dans le Léon ou Nord-Fini' 're, la popula-tion bovine, de taille et de polc« élevés, se rat-tache ou à la race froment du Léon (en trop petit nombre, malheureusement) ou ù la race pie-rouge trop fortement imprégnée de sang dujrham.

A mon avis, cette région si riche du Nord-Finistère s'est laissé hypnotiser i ar les avan-tages immédiats, souvent fictifs, du croi.semcnt durrham. Quand on fréqurnte les marchés-foi-res de Landivisiau, Landerneau, Lesneven et ««très également importants, on remarque que dans cette population bovine métis.sée, à origines trop variées, il y a cependant encore des sujets à conformation harmonieuse, rappe-lant l'ancien élément local.

Bien que l'aptitude laitière ait un peu néchi, il y a encore des femelles aux mamelles puis-sent, donnant de bons rendement laitiers.

La méthode â employer sera, je crois, de pré-férer la sélection à tout croisement étranger. On donnera la préférence aux reproducteurs m&les et femelles qui, par la finesse de l'ossa-ture. de la peau, l'harmonie des formes, la robe et le développement des mamelles, rap-pelleront le plus, la plus vieille race du pays.

G. DESJACQUES PÈNU Vétérinaire Principal des Haras

o Ilennebont (Bulletin de la S. A. de l arroudissement de

Lotient). Arzano

l r r « M » puhliqnm, -- Paul Louis, 42 ans charron, à Stang-ar-Reo, paa.ea la jour-née du 27 mai, à boire du cidre dans les fer-mes. Aussi le soir, transitant, devant la gendar-merie, il chantait à tue-tuêtd. on 8o dirigeant vers Plouay. Comme il était 23 h. 55, on lui of-frit une chambre à la gendarmorio.

Locunolé — Pierre Le May, puisatier et

Louis NoDlet, charbonnier, tous doux du bourg de Locunolé, étaient renconfrés à Ni-vinen, en Arzano, en état d'ivresse. Les gen-darmes les ayant appréiiondés, les menèrent à la chambre de sûreté pour y cuver leur vin. Là lia furent trouvés prosso surs do flluts prohibés ce qui leur vaut une deuxième con-travention. Noblet ayant outragé les gendar-qtes, (ut mla en état d'arreatatlon.

AlcIIao JPormefnre tardivo. — A Rouas, en

Meliac, le '28 m ii. à '22 h. 50, il y avait de la lumière chez Jein-Louis, débitant, si bien que les gendarmes,t'!l le Petit Poi>jet apercevant la maison de l'Ogie, y allèrent directement. Un petit convenlicule d'une dizaine de personnes des deux sexes y tenait ses assises autour des bolées. 11 en fut de mêiiic, chez Jean Marie, du bourg.

Ilii.o. — Dimanclie 21 Mai, dans la poirtie, au débit Péron, à Ty-BoJol, Mélan Prima, 22 ans, journaliur à KOrouaru-Vian, consommait lorsquo son oamarailc, Joseph Guya'ier, du iluzit, qui HO trouvait derrière lui, lui llaiiqua une pairo de gillle.y, do ses main oroisees et IH lit saigner du luz. Co (;uii voyant, Pierre Landiirarui, forfe'uroa au buurg, reproclia à puyaiier, sa brutalité. 11 n'en fallut pas davan-tuKo pour que les deux so « crochas-sent •>, M. Yves Pelletier, patron do Guyader, aidé du débitant Ids sépara et Laadurand partit. M. Pei-Iclier suivi de son domesliquo et do b'rangois Guyiuier, doiuestiiiuo à Ktirbiquot, se dirigea vers le bourg, ol entra avoo eux au débit Muolvar, où le groupe se mil k manger des sardines do conserve. Les deux (lomesliques invitèrent fi se joiuiJre ù eux Pierre Coilobert, 21 ans, du 71- a inl". en convaloicence de o mois Comme ils » rt'iiaitsaicnt », entra Landuriiiui i|ui s'ocria : « Voilà les moineaux ! •>. La dis-pnto reprit et une môlée générale s'en suivit. M. Pellolicr voyant ([ue ç.i l'Mirnalt mal s'en-luil bicyolelle. Le boidat Coilobert, voulut meure la pai.v; alors K.anyois, de Kerl)ii|ue !ui arrai'lia une badine qu'il tenait dans les m;vins la bri a, puis le gillU. Le mililairo î orlit, mais suivi par 1.4 banJo, il regul dos coup.- sans pouvoir préciser qui les lui porta, yuand à Luiidurauti, il avait déji rtgu daas lo débit un terrible coup de poing sur la racine du ni z et ce I omg était armé d'un couteau, ou d'une elel do bulles à saidines, car, Landurand eut lo nez iransperco. Kniln Mme Guillou. ta belle mèio réussit à remmener it la scène piii lin.

Seuor jEntre boJies-aœara. — Mme Mathu-

rin Gniilou et Corentin Guillou, de Coat-Can-ton, q'ioique belles Meurs, no s'entemient pas beaucoup, surtout depuis quelques temps. Le 23 courant, vers l 'i heures, Mme Maliiurin Guillou, qui avait été puiser do l'eau, pasï ail devant chez .sa belle-sœur, portant deux bçau.'C d'eau. i;ii u voyant, ce.iio-ji (|ui tenait un ba-lai, lo j- Id a terre, et .>i'emparant de l'un des seaux d'c.'iu de sa par> nie, lo lui lança à la ligure ; puis la prenant p.ir les cheveux, ia lU rouler h terre, lui gibsaune main da:is la bou-clie,elie lui coupa intérieurement la joue uroite et lui arracha une dent, Mnio Matliurin Guil-lou a porte plainte. A renquête i'ineulpée pie tond que la plaignante aurait été la provoca-Inre. Ha tous eus ii'apiè.s les voisins la femme Corentin Guillou, past.e pour meelunte et Irè.i Violente et est très redoutée de ses voisins.

jUienfaisanc». — Au mariage de M. Charles Kivier avec .Mile Marie Anne Le Dui-gou, de iicrnescop, et à celui de M" Jérôme Ucrtlielot, avec Mlle Marie Anne Unn de Coa-dig.)u, il a été recueilli respecliveraent 17 fr. 80 et 8 fr. pour le bureau de Bienfaisance.

Aux nouveaux époux nos meilleurs veeux de bonheur.

Légion d'hoaaear, — Nous apprenons avec un très vif plaisir Ja nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur de M. Zaouter Jean, facteur à Seaër.

Nos sincères félicitations au nouveau promu.

Eclairage. — Colombau, '23 ans, doin .s-tique au Mouliu-du-Uuc, s'est fuit prendre, (.rcs de Poutigou, alors que le 24 mai à minuit et deuii, il p«s.",ait à bicycleUc non écluirée. La veille, près du Goréqiier. Mauiice, de lianua-iec, avait |iareillcmeni délinqué, et ramassé, lui aussi un peti p.-v.

Ivresse. — Lo 20 mai dernier, il fdsait très chaud, aussi Marie veuve .\1..., do Soaér, avait bu maintes bolées, si bien que dans la journée elle se trouvait en état complet d'ivresse. Les gendarmes l'ayant rencontrée, allongée sur la route lui dressèrent uu procès-verbal.

aïoëlan Petites huîtres I Jean 10 ans et Jo-

seph 11 ans, de Kersaux, assez nigauds pour aller le 7 mai dernier, se l'aire prendre p;ir le garde de .M. de Solinini-iC, au moment où ils dérobaient ces précieux mollusques, dans le parc de ce dernier, sont un p u leurs cougc-"îères...

Clohur.s-Curiioët Cycles cyelant sans plaqus d'identité

ou appareil sonore, tel était celui de Julien, de Penhars, comme il passait près de IverangolT, lo 18 mai à 19 ii.

JCtando... emportée.— Julien Sancéo, 27 ans, cultivateur à Penhars, a enlevé de la lande sur le cliemin cadastral tonehant le champ de Sébastien Jégou, de Kernénen, le 5 mai courant. Or, cette lande avait été déji\ venoue, par son proprié.aire, à Orvoën, de Kerangoff. Sancéo prétend que ce coin de lande est à la commune, ce que M. le Maire, lui-même, ignore. On est donc bien en pré-sence d'un vol, bien que Sancéo prétende avoir fait une demande pour aciieter ce coin de terre à la commune. Sancéo se refuse à payer Jégou, mais veut bien indemniser Or-voén qui a coupé la lande.

Rîec-.siii* Buloii A.bscnce illégale. — L'ouvrier bou-

langer, Joscph-Franwois Jérôme, du G2' d'inf, et Incorporé le G avril 1022, s'est absenté, sans la permission de son capitaine, te 17 Mai. Les gendarmes l'ont envoyé rejoindre.

JSntre époux. — La paix ne règne pas tous les jours dans le ménage des époux G..., de l'Allée, en lliec-sur Bdon. Lo mari revenant le 27 mai de Moôlan où il avait assisté à un service, était gris. lOn ronliant cheï lui, il saisit sa femme par lus cheveux, la renversa et la frappa brutaiemen';. Sa femme prétend également qu'il aurait voulu se servir de son couteau. Lui, reconnaît avoir donné de.s coups mais nie formellement le truc du couteau. Les rensoignomen'.s donnés sur les deux, ne leur sont guère favorable.s : ils auraient l'un et l'autre des habitudes d'intempérence.

IVévez Violences légèrem. — Le samedi 20

courant, le marin-pêcheur Louis Garo, G3 ans. revenait de la pfichc en état d'Ivresse et cher-cha querelle à son beau-fils, Marc Garo, de Kerangall. Comme on lui faisait frire ses sar-dines, il saisit la poêle et renversa le tout sur le sol. Il cassa môme l'ustensile, aspergea les meubles de sauce et piétina les innosentes a«rdln«s peur l aser libre cours à «a cQlôr«,

I Son fils essaya de le faire sortir, mais le vieux prit son couteau et fonça sur son beau-liîs. Ce-lui-ci le repoussa d'une gifle et l'agresseur tomba îi terre. Il acepend.int porté plainte, mais il voudrait la retirer, cor il suit qu'il n'est pas commode quand il est pris de bois-son.

(jiiiiuper JLjrcée Jft Tour d'Anvjsrgo, — Tous les

établi.ssement universitaires ont iléjà glorifié on sont on Iniiii de vouloir glorilier, soit jiar des monuments, soit par des plaques commé-moratives, leurs fonctionnaires, anciens élèves, élèves et agents tombés au Champ d'honneur pennant la Grande Guerre. Nous croyons le moment venu pour le Lycée La Tour «l'Auver-gne d'Iio.iorer s.;-; hicos. 11 semble que tle moins que nous puissions accorder leur mé-moire est d'apposer sur les murs de notre iiall deux phiqucs de marbre anx dimensions con-venables et sur lesquelles on graverait les noms de ceux qui sont morls pour conserver à notre p.iys son indénendance.

C'est avec la certitude qu'il sera entendu que nous faisons appel à la générosité de tons ceux qui s'intéressent à notre rnaison. Anciens élè-ves, pères d élèves, élèves et amis de l'Univer-sité, auront à e;enr de contribuer pî:r leur obole à perpétuer, sans attendre plus longtemps, le souvenir de nos morls,

N.-B. — Adresser les .souscriiilions à M. l'Eco-nome du Lyeéo l.,a l'oui d'Auvergne.

Los Chrinienra «le tu Si.vliuo à la Cuthodralo, — Le siiecès remnorlé mardi oO nui, par la Soi.-i":é po ypl onique romaine u été toi que le pronatti.i(!nl la re ulalion dfs Clianlcurs de laSi.\lineol .l'iLre.s l;)asiil( a> 3 et les noms disiunîties dont elle oiiait inle--préler quelipii s-unes des meilleures composi-tions.

La pureté crii l.illino (li\s voix do . oprar:!, l'ampleur Uu registre parcouru par les bas.se.i, l'éclat i re quo instrumental de.s timbres do contr'alli, le ina lleiix velouté des interventions de ténors, la pui.-5sance de ren-,cmble (iui,d;ins les /bilc. coinposiiil ur.u masse sonore admi-rablement fuite aux diinet;!?ions de l'imineoso vaisSfau, tout cola, renianiuahlcment docile aux i.icindies indications du muei'-.tro Ca-siiniri, a fi\il passer l'auditoire par les nuances les plus diverses de la tian.me des imi resirioDS in'.iciealos.

Tour ù loin- tendres et passionnés dans les empninls l'aiis lu Ointutuc des Otuli<jiies, sombres ou liérhirants dans l'exprei-ision lie ia douleur ([uanJ b'.'vmjno le massaor.; d >s Inno-ceuLs ou la détre.-te de l'ànie au bord de l'auii'ie du dé-e^poir, gramiii ses et domina-teurs dans 1 alll:nuliii!i de la foi auTrés-lIlut, buooli'iues et touniientes coinnio dans une esi|uisie des iiionts de Judée où bondissent les lions, d'une douceur iiillnie [.our cLanlcr M.iri-î i-loine de g'ùcè.-, ccs polils i cêmes mu.Mcaux ont ciiaimé, emn, om(.'oigné el porté jusqu'aux sen.salions t.\lièii.cs, les 2 (XK) audi-teurs qui se prei-saient dans le cliœur, les n. fs et jusque dans Us autels latéraux de la catlié-diale.

Ce fut pour tons une double révélation : révélation de cet art ilaii( n do i'uxéculion qui marie si aisément les contrastes les ji'us vio-lents, donnant parfoi.s l'im; retsion ee ces ta-b'oiiux puissants et pics(|ae chaoli.iuos où oxoellent Uante et .Mirhei Ange ; révélation de celte musiijue polyplioni jue d'église, autrel'ois si dédaignéi et ti meconnue et qui s'avère aiussi riche, austi exp essive, et quelquefois au.-si discripli.\o que la musique moderne.

Ajouion.'» que l'attituOe du public fut Je tout point excellente, alb:n[ive et recu.-itiio jus-qu'au bout. Les o gariisatcurs d'ailleurs y contubuérent ixcellc mei.t par le tact et l'eiu-pre.-.-ii m -ni parUi's avi c lesquels ils p.oceaè-reut au pUcemcnt tle celte loule.

JSa faite. — L'n nommé Leièvro, ges-lioùuaire du Centre Uti ll-t'ormo do Loemaria est en fuite. Il iiian ]ue 2 ,O.HJ francs, drins le eolli-e-fort.

Son complice, Tiiéodoro J iu.ivj, .'W ans, se-crétaire de mairie, à lOili.uit, a ele arrêté,

Cnrhaix Vit joli goB^e. — A la suite de ia fêle

(lu'orKanisèrenl rt comment les ir,arins oL colo-niaux de Carhaix, une somme de 'lO francs r(» lait on cais.- e. Le comité organisateur eut la généreuse p-nsée de h'S ollVir à d .s œuvres d' l)i.'nl;iisaneo : '2') fr.inc-: furent remis Ji .M. e Docteur Anilrioux pour le ài.--pensaiie de

C;uli:iix; ia mémo somme fut dcpo-ée à la mairie pour le bureau de bionfuisanco.

j fêto ''.e charité. — Les élèves de l Ecole Primaire Supérieure de tillis ont Jonné liior-credi soi- une soirée artistique au bénélice du l)isp,. saire anl;-tuberculeux du e.inlon. Une iisi-istanee clioi.-ie se pres.-nit dans la salle des li'éles Le prograimiie a été vaiié et rendu avec un talent ([ui fait lio.wieur aux oliarman-tes interprèles toule- ii'eino.s de grâce el de printjiiips Nous avons ri'marq io plus parti-ou iéionienl un niuii ro (pu .'Portait du Cuial : la dans; (l'un du temps de Louis XV, au son du clavecin, p.ir une éipiine de douze maniuisets el mar(|uiseltcs, joliment vèius et poudrés i"l frima:-!, comme il sioyaiL.

l'our Unir le drame de Hicliepin Le Ftihustier a été joué à la perreclion par Mlles Morice. i'iehon, Klerd, ICerrion el .Mioln'l, les rijles d'Iiomnies étant tenus par Mlles Morice {le vieux marin), Pichon {Jao(|uemin) et Fiers (le llibuslier). Tout nos coinplirnents.

Le l-'olftocl Mauiieatation ri-ligieuBO. — Une ma-

nifestation religieuse au i'olgoët se prépare pour les hommes et jeunes gens. Elle e.st fixée au !) juillet prochain. Mgr iJuparc la présidera.

Les organisateurs se proposent de rappeler à cette occasion, le souvenir de Algr Freppcl, an-cien député du Fini.slére, dont la statue est éle-vée près du sanctuaire de Notre-Dame du Foi-goët.

Iti>e.st Un non lion. — Après une longue et mi-

nutieuse information, M. le Juge d'instruction a signiiié à M* Hodet, avocat de MM. Coadou et Janicot, les médecins compromis dans une alïaire de soins aux blessés mi itaires, qu'il rendait

en leur faveur une ordonnance de non-lieu. Loricnt

La Poste. —• Le guieîiet lélégrapliique el téléphonique de Lorient est ouvert au public tous les jonr.s, sauf le diinanehc, jusqu'à 22 h. Entrée rue Poissonnière. La fei melure a lieu exceptionnellement le dimanclie à lU heures.

Giiisci-iir Après les lUIocCioirs. - M. Xavier Le

Clee'li, notaire & Guiscrllï, el qui l'ut candidat nux élections départemenlalcs contre M. For-tune, oppose à ce dernier le démenti le plus formel, touchant

un prétendu dessein de trans-porter la gendarmerie et la perception du Faouët, à GuiscrilT. Cette inteution, prêtée gra-tuitement à M. Le Ciec'h et aux habitants de QulscrilT, a beauc;oup pesé sur la dâtermlnution

' de nombre d'électeurs, qui, las de M. For-tune, ont cependant voté pour lui. Voilà com-ment on trompe le suffrage universel, mais aussi combien ledit suffrage est-il aisé à tour-ner en bourrique !

Saiiil-Brieuc Congrès d'hôteliers. — Un congrès

d'hôteliers bretons s'est réuni à St Brienc, il y a une quinzaine, sur l'uppel de 1 Union Syndi-cale des Hôteliers des Côles-dn Nord.

iintre antres décisions intérc.ssantes, signalons celle qui déclare que les hôteliers ne doivent pas être des collecteurs d'impôts. Mis aux voix, le principe de la taxe de séjour est re-poli sé par KJ voix contre 4, au nom des abus «ini tic sont produits par l'emploi de ses fonds.

L'assemblée n'est pas d'avis qu'il faille rem-placer le pourbo re par une taxe.

Sur ia demande de M. Hcrpe. l'assemblée éniel le vœu <juo le courrier soit distribué le dimanclie dans toutes les stations balnéaires.

Le Congrès, an sujet du chiffre d'affaires, après avoir entendu MM. Aubert et Jossand, émet le vœu suivant :

« Que la luxe sur le chiffre d'affaires soit ap-pliquée à l'industrie hôtelière par ia loi qui régit; pour la France et les colonies, les autres commerces et industries.

« Que .soit supprimée la méthode vexatoire du classement qui met l'hôtellerie française en dehors du droit eommuu.

« Dans le cas où la taxe de luxe, malgré les protestations qu'elle soulève, serait provisoire-ment maintenue, cellc-ci sera déterminée d'après les règles adoptées pour les autres com-merçants et industriels.

« C'iie, .sans plus de retard, les pouvoirs pu-blies metient à l'étude et solutionnent, eu vue du pjociiain budget, la loi qui remplacera la taxe sur le chiffre d'affaires par une imposition qui atteindra les produits à la base de produc-tion el de l'abrieation, et assurera aux finances du pays un revenu qui ne saurait être inférieur à celui provenant des impôts actuels sur le chiffre d'iilïaires, sur la consommation et sur les objets dits de lu.\e ».

Voici le résultat des élections qui eurent lieu à l'Hôtel de Ville, au scrutin secret, pour le renouvellement du bureau : président, M. La-fosse, de Paramé ; vice-présidents. .MM. Gau-thier, de Nantes et Brara-lec, de Brest ; secré-taire, M. Malapert, de Saint-Malo ; trésorier, M. Ménard, de Vannes.

Un banquet auquel assistaient le Préfet, riivêque, le Maire, des députés et liommes po-litiques, les présidents du Conseil de Préfec-tiire el du Tribuinii de Commerce, etc., etc , a réuni une brillante assistance dans la grande salle des fCtes de l'Hôtel de Ville. Parmi les discours, on signale celui plein d'humour de Mgr Morelle, é\êque de St Brieuc et Tréguier. N'empêche que si on s'était hasardé, il y a quel-ques années, à prédire l'assistance d'un évêque à un iianquet d'hôteliers, côte-à-côte avec les industriels, les fonctionnaires et le Préfet, on eu v.i se lever toutes les épaules... Il y a déci-dément quelque chose de changé et c'est tant mieux !

lleiinc.s Xix SreiaQao a u x Fêtes de Rennes.

— A l'occasion de la Foire-Exposition de Bre-tagne et de la Région de l'Ouest qui vient de se tenir à Rennes, de grandes fêtes avaient été or -anisées et la Rre.lagne y fut représentée comme il convcn.iit.

Nous n'avons pas l'intention de donner ici un long compte rendu des réjouissances aux-quelles assistèrent un nombreux public mais il nous appartient de souligner certains points et de rendre l'hommage qu'il convient ii ceux de nos comp atriotes qui ypiirent part.

• •

Le progr.mime comprenait une fête des Pro-vinces et pour représenter la Bretagne, les or-giinisaleurs iiv.iii-nt eu la bonne inspirât.on d'y t'ai e lia ticiper un gi0U|,c de Bretonnes et de Bretons venus de Pont Aven sous la direction de M. Gournieliii.

Avons-nous beso'n de dire quel succès rem-portèrent nos compatriotes et combien ils fu-rent fét.;s. Chapeaux au large ruban, gilet ri-chement biodé, fines coilTes blanclies et ta-bliers firent l'admiration de tous.

Notons 1 nlin qu'au cours des fêtes, ce groupe breton exécuta à diverses renrisedes danses du pays.

Nous no pouvons non plus passer sous silence ie l)eau concert breton organisé un peu rapide-ment dans !a bel e salle des fêtes de l'Hôtel Dugiiesciin par M. Qnilgars et J. de Roincé avec le concour.s des Rardes Pipi Talon et Djinn et de Mlle '''vonne Landrevie, sopranno, du Conservatoire.

Au cours le ce concert Pipi Talon rcmoorte son succès habituel d devant un très nombreux auditoire se lit entendre dans son répertoire.

A Mile Yvonne Landrevie revenait i'iianncur d'interpréter les vieilles chansons de langue fran(;aise et elle le fit avec le talent que tous les Rennais savent lui reconnaître. Signalons l'ovation dont elle fut l'objet quand en lui re-mettant une gerbe de ffeurs le barde Pipi Ta-lon fit battre un ban en son iionneur.

i'îiris La SAint~Jrv.9s. - La fête nationale de

S-xint-Yves a à P.uis, l'occasion de deux sr<ler>dia!\-, manifojtalions bretonnes.

La première eut lieu le Dimanche après-midi, 21 mai, i\ N. D. dos Champs où la « Pa-roisse Rrelonue » donnait son grand Pardon annuel dont des milliers do compatriotes sui-virent ia belle procession de Saint-Yves, qui eut été plus belle encore si les organisateurs y avaient f dt chanter dos cantiques bretons.

Le .soir, lo « Cercle Ccnique u avait organisé un grand binqu-jt au Palais des Sociétés Sa-vantes, sous 1.1 présidence de M. J. Loth.

L'éminent membre de l'Institut ayant dû. pour raison de santé, avancer ia date de son départ pour la Bretagne, ce fat son disciple le Barde Jules Gros, diplômé des Hautes Etu-des Celtiques, qui le remplaça à la table d'honnpur.

La salle, décorée avec un goûl parfait, était pavoi-éo aux couleurs celtiques et, autour de l'eeusson Breton, étaient disposés les drapeaux des nations sœurs : la liarpe irlandaise, le lion d'Ecosse el lo dragon rouge Gallois.

La place de chaque convive était indiquée par des cartes très artistiques et des menus bretons, fort pittoresques composés par M Loelz Weisse, ie distingué professeur de bre ton du Cercle.

Le dîner fut fort bien servi et, suivant i'usa,i<e do Basse-Cornouailles. le « filet de bœuf I) fut accompagné pjir les sonneurs jouant « l'Air du M(3li ».

Au Champagne, le Barde Jules Gros fit, en breton, non pas un do ces fastidieux discours évocateurs de « bretonneries » Iropsouvent en-tendus, nnis une line et spirituelle causerie au cours dt) laquelle il parla des différentes ma-nières do comprendre ie « sentiment breton » si souvent mal interprété dans certaines réu-nions de la caplti'p.

Il lerpiina en lovant &on virro à la Brçlagno

et en buvant au Cercle Celtique fidèle & ses traditions nationa'es.

Puis, le banquet à peine terminé, ce fut toute la Bretagne, venue des quatre ooina de Paris pour danser au son des biniouB, qui en-vahit la salle.

Bretonnes de Cornouailles, du Trégor, du pays de Vannes et de Léon immortalisées par le pinceau de notre grand Lemordant, que vous étiez jolies sous vos chatoyants costumes de féte, avec vos fines dentelles et vos riches tabliers brochés d'or et d'argent... Ce fut un enchantement de vous voir danser, comme au Pays, le.s jours de Pardon, gavottes, rondes, pachepi et jabadao 1

Et vous, M. Falchier. du Huelgoat, et M. Tro-moiin, de Gourin, qui conduisiez les danses chantées, on se souviendra longtemps de vo-tre gaiété et de votre entrain, merci d'être ve-nus parmi nouri en ce jour de fête et à bien-tôt.... Kénavo 1

Merci aussi à M. Albert Robin qui, au piano, accompagna quelques danses modernes, à MM. Le Bour et Lo Gak, nos excellents sonneurs, et à notre cher barde, Yann Caroff qui nous charma avec ses chansons bretonnes et chanta aussi si plaisamment « Par le petit doigt » avec Mme Marie Neuillet.

On se sépara bien après minuit, emportant un inoubliable souvenir de cette fête sp'lendide.

EDGEN REGNIER « Paotr Roazon »

Secrétaire du Cercle Céltique

Les JFiniatériens de Pmri». — Le mardi soir 23 mai, eut lieu, 6'» rue du Ro-cher, près la gare St-Lazare, et dans une salle gracieusemeat mise à leur disposition par la baronne de Drault, une réunion des Finisté-riens de Paris. Le bureau provisoire a été ré-élu, à titre définitif et on lui a adjoint cinq membres, dont un par arrondiesemeat.. En voici ia composition MM. Paul Gloarec, préii-dent ; Louis Beaufrère et Eugène Gauguet, vice présidents ; Albert Le Bail et Le Coz, se-crétaire cl secrétarie-adjoint ; Bolloré, trésorier Auguste Herland, trésorier-adjoint ; Membres: MM. Auguste Cozic, de Quimper ; Louis Ber-vas, de Quimperlé ; Corre de Brest ; Postic, de .Moriaix et Gourmelin, de Châteaulin.

Tous les Finistériens habitants la capitale peuvent se faire inscrire, soit en s'adressant directement à M. Louis Beaufrère, 11 rue St-Augustin, à Asnières ; toit à M. Albert Le Bail eo rue Blanche, soit à M. Alexandre Bolloré, 112, lue Blomet.

Les Finistériens de Paris se sont joints di-manche 28 mai, en groupe aux pardonneurs de Montfort l'Amaury. Dans le courant du moi prochain, ils se réuniront en un banquet inau-gural suivi d'un concert et d'une sauterie. Nous souhaitons bonne et longue, à ce nou-veau groupe « ha dreist oU spered Breiz Izel, liag hini hor ouemi-ni, en o c'hreiz ! »

IRLANDE Les Ressources minérales de l'Ir-

lande. — L'Irlande est dotée de richesses minérales d'espèces variées. Peut-être aucun pays en Europe, de même étendue, n'en pos-sède autant. Tous ces trésors cachés sont in-exploités, la politique anglaise ayant toujours réprimé l'extension du commerce et des res-sources de ce pays, de crainte qu'il ne devienne uu jour dangereux pour la prospérité de l'An-gleterre.

Parmi les minéraux à exploiter avantageuse-ment, il y a le charbon, le fer, le plomb et l'aluminium.

La propagande anglaise a toujours fait sup-poser que la production des mines de charbon en Irlande était insignifiante. Des recherches scientifiques cependant démontrent que l'Ir-lande possède de vastes étendues de terraia houiller.

L'Irlande possède du minerai de fer en très grande quantité et pendant un certain temps, approvisionna l'Angleterre de la meilleure qualité de ce minerai fondu. Dans les terrains houillers, en Irlande, il existe de larges gise-ments de minerai de fer carbonaté et du mi-nerai de fer dans l'usine d'Arigna, Comté de Roscommon, était une industrie florissante et très avantageuse.

Le pyrite de fer, qui entre pour une large part dans la composition des engrais chimiques, se trouve en grande quantité dans diffrentes par-ties de l'Irlande.

11 y a des gisements de plomb dans presque tons les comtés irlandais.

L'aluminium, si utilisé maintenant dans la construction des automobv'es et des aéroplanes, existe à l'état de bauxite ' .ans le Comte d'An-trim. La bauxite irlandaisÉ -contient (55 O/o d'a-lumine.

Le développement de ces ressouces minérales qui a été pendant si longtemps délibérément empêche par l'Angletarre, sera, sons un Gou-vernement indépendant irlandais, considéra-blement accru et encouragé.

Trèsprochainnement Bulletin, nous traiteront des ressources houillières.

Pays de Galles Pays de Galles. — La politique de Llogd

George. — Un ami gallois juge ainsi son com-patriote, et nous communique les réflexions suivantes :

« Ce pauvre Lioyd George a reçu un monu-mental coup de pied au... bas du dos. 11 s'en est fallu d'un cran qu'il ne se fasse flanquer par terre avec son Cabinet à cause de sa poli-tique étrangère. Il s'en est sauvé par une pi-rouette et tout juste .. C'est un brave homme au fond, mais avec deux défauts : 1- C'est un J.-J. Rousseau 20» siècle, qui croit que l'hom-me est foncièrement bon et n'est rendu mé-chant que par les circonstances. Donc, si on renid la chose aisée à ces petits agneaux que sont les Boches et les Russes, ils deviendront si gentils que tout le monde aura envie de les embrasser. Le plus drôle, c'est qu'il y croit fermement. C'est un idéaliste.

2- Son second défaut, c'est d'avoir un carac-tère impérieux qui n'admet aucune contradic-tion. Il faut penser comme lui ou gare la casse!

Le discours qu'il a fait au Parlement, à son retour de Gênes, n'était pas du tout ce que son parti attendait. Les journaux du clan avaient trompette partout qu'il allait donner un aver-tissement a la France et la menacer de ses foudres. Or tout cela est tombé à plat parce qu'il s'est aperçu avant l'heure que la grosse majorité de l'opinion était contre lui et qu'il y avait dans tout le pays le même mot d'ordre : « \Ve must sland by France at ail costs!».

Quelques journaux de son parti ont été dé-goûtants, spécialement le Western Mail, de CardilT. Mais les autres, en particulier le Ti-mes et surtout le Daily Mail ont été splendides. Ce sont eux qui ont attaché le grelot et secoué l'opinion en mettant à nu les manœuvres qui s'opéraient dans les coulisses.

Au fond, la conférence de Gênes peut se r€. sumer dans le titre de la pièce de Shakespeare : Much ado about nothlng (beaucoup de bruit pour rien;. C'était du reste çe que ton* IM geas sensés eu «tteadwieat.

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Page 9: Ifr « ioumal et, d KÈDXCriOn. ADMIHISTKATIOH é …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...foyers que vous habitez et que vous sentex en> core comme parfumés

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Etude de M * P I T O N * avoué à Quimperlé, rue de Quimper, n» 12.

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Avec les droits y attachés relative-ment à la licence de débit de boissons.

L i propriété sera libre le 29 septembre 1922 et l'adjudica-taire pourra en prendre posses-sion à oette date.

fixée par le Tribunal : 20.000 fr.

CETTE VEIMTE est poursuivie 9A «xècttUon d*ua Jugepie t du tri-

bunal civil de première instance de Quimperlé, du 12 Avril 1922, enre-gistré, rendu contradictoirement

JEa<re : Mme Marie LAURENT, veuve de

M. François LE DCEUFP, commer-çante, demeurant et domiciliée au bourg de la commune du Trévoux,, agissant en sa qualité de tutrice dative de Albertine-Joséphine 8CA-VINER, sa nièce, née du mariage de M. Pierre-Auguste SGAVINBU avec dame Cécile-Joséphine LAURENT, son épouse, les deux décédés, auto-risée par délibération des membre.s du conseil de famille de la dite mineure, prise sous la présidence de M. le suppléant de la justice de paix du canton de Pont Aven, le t3 Mars 192-2, enregistrée, demande-resse, ayant pour avoué constitué prés le tribunal civil de Quimperlé, M* PITON, avoué au dit tribunal, demeurant à Quimperlé, rue de Quimper, n- 12,

X.tt !• M. Louis-Marie KERGO.VT, gar-

çon de chais, demeurant et domici-lié au bourg de la commune de Moëlan, pris en son nom personnel et au besoin en sa qualité de tuteur légal de : Pierre-Alain-Joseph KER-GO.VT et de Jean-Louis KERGOAT, ses deux flis mineurs, nés de son mariagfl avec dame Cécile-Joséphine LAURENT, décédée, défendeur, ayant pour avoué constitué prés le dit tribunal M« BOT, avoué, demeurant à Quimperlé, rue Savary, n- 20 ;

2- Mme Louise LAURENT, veuve de M. Jean-Marie FURIC, proprié-taire, cultivalrice, demeurant et do-miciliée à Boutrec en la con?.mune de Riec-sur-Bélon, prise en sa qua-lité de subrogé-tutrice mnis appe-lée à remplir les fonction.s de tutrice des mineurs : Pierre-Alain-Joseph KERGOAT et Jean Louis KERGOAT, nés du mariage de Louis Marie Ker goat avec dame Cécile-Joséphine Laurent, son épouse décédée, à rai son de l'opposition des intérêts d s dits mineurs avec ceux de leur père et tuteur légal, défenderesse, ayant pour avoué constitué près le sus dit tribunal M» FOURNIS, avoué, demeurant à Quimperlé, qaai Bri-zeux, n- 6.

Il sera procédé à la vente par lici dation de la propriété ci-dpssus dé signée le Mardi quatre Juillet ml neuf cent vingt-deux,à deux heu res de l'après-midi, par le minis tère de M» BARBlî, notaire à Moëlan en son étude sise au bourg de la commune de Moëlan, sur la mise " prix de -ringt-mill» frmnca, aux clauses et conditions du cahier des charges dressé par ledit M» BARBE, notaire, déposé en son étude à Moë lan où toute personne peut en pren-dre communication. L adjudication sera prononcée au profit du plus oflranl et dernier enchérisseur, à éteinte de feux. Le tout en la pré-sence comme en l'absence de: l- M. Joseph SCAVINER, maréchal-ferrant et commerçant, demeurant au bourg de la commune de Moëlan, subrogé-tuteur de la mineure Alberline Jo-séphine SCAVINER sus qualifiée ; 2- M. Pierre-François-Louis KER-GOAT, garçon boucher, demeurant au bourg de la commune de Moëlan, subrogé-tuteur ac/-/ioc des mineurs : Pierre-Alain-Jo&eph KERGOAT et Jean-Louis KERGOAT sus qualifiés, appelés à y assister conformément à la loi.

Dressé à Quimperlé, le 6 Juin 1922, par l'avoué poursuivant soua signé.

P. PITON.

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commerçant au bourg de Trégunc.

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Etude de CACHET, notaire à Quimperlé

l a

( t V E i \ D R E au P o u i d u

Vi l l a « T o s t - A r m o r Ztihro de suite. S'adresser au notaire.

Etude de BARBE, notaire il Moëlan

Etude oe Y.-.H. FOUHMS, avoué-licencié, à Quimperlé, quai Brizeux, n» 6.

V E N T E PAU LICITATIOIN'

U MERCREDI 20 JUIN 1922 à 13 heures

A l'audience des criées du Tribunal civil de Quimperlé

de Deux Maisons Sises à QUIMPERLÉ

rue isole, n» 5

MISE A PRIX : 25.000 Francs Pour plus amples renseignements,

s'adresser à M" FOURNIS, avoué poursuivant.

Y . - M . F O U R N I S Avoué-licencié.

VENTE de MEUBLES PAR AUTORITÉ DE JUSTICE

Au liourg de MOELAN, route de la gare

Le dimanclie 18 juin 1022, à 1 heure de l'après midi et jours suivants s'il y a lieu, il sera par M» BARBE, notaire à Moëlan, procédé à la vente aux enchères pul)li(iues de divers meubles-meublants se composant de lits, tables, bancs, chaises, armoires, commodes, us-tensiles de cuisine, rideaux et literie avec ameublement de débit, comp-toir. bancs et autres objets mobi-liers dépendant de !a communauté ayant existé entre M. Pierre Scavi-neretdame Cécile Lsurent, de la communauté ayant existé entre M. Louis Kergoat et dame Cécile Lau-rent, et des f?uccessions de M. Pierre Scaviner et de dame Cécile Laurent.

Celte vente est faite en vertu d'une ordonnance de M. le Président du Tribunal civil de Quimperlé en date du 23 mai 1922, enregistrée. Elle sera faite au comptant 10 O/o en sus.

Le notaire chargé do la vente BARBE

Etudes de !W" ÎIIOREL, avoué è Quimper, et de M* bClIAIVG» notaire à Trégunc.

Elude de AI» BIGER, à Bannalec

notaire

ADJUDISATION VOLINTHIRE Le Dimanche 25 Juin

à 2 heures 1922

Une P e t i t e Prop.riété ituéo à KERNEUZEC, en la com-

mune tie Baiinalec, comprenant maison d'habitat.on et crèche, cou-vertes en chaume ; un puits et un champ terre labourable, bien planté, contenant environ un journal et demi.

Jouissance au 29 septembre pro-chain.

MISE A PRIX : 12.000 Fr. S'adresser audit notaire.

V E N T E PAR LICITATIOX

En l'étuile et par le ministère de H ' SCHAiiS notaire à Tréounc

L e V e n d r e d i 3 0 J u i n 1 9 2 2 à 2 heures de l'après-midi

En la Commune de Trégunc PREMIER LOT

UNE PROPRIÉTÉ RURALE située au lieu du RIEL, consistant en bitiments d'habitation et d'ex-ploitation, terres de diverses natu-res, et contenant 23 hectares QSiares 89 centiares. Mise à Prix : 80.000 fr.

^ DEUXIEME LOT

u i v E p r a i r i e : dite Foënnec-lUoulen, située aux is-sues de Kerlquel, contenant 24 ares 42 ares. Mise à Prix ; 2.000 fr.

TROISIEME LOT

Deux pièces de terre labourable nommées Parc-Sont-Morc et Vennec aux issues du lieu de Kernalleo, contenant 1 hectare 09 ares 07 cen-iares. Mise à Prix : 3.000 fr.

Naour, cuUi Kerblaize, en

Etude de M» Y.-M. FOURNIS, avoué-licencié, C, quai Bnzeux, à QuimperleJ

D'un jugement rendu par défaut 3ar le Tribunal civil de première instance de Quimperlé, le 10 mai 922, enregistré,

A la. requête de : Monsieur Gilles Le

vateur, demeurant à Nizon,

Contre : Mademoiselle Anne Le Nnour, cul-

ivatrice, demeurant à Kerblaize, en Nizon,

rJ mppert : Que laditn demoiselle .Le Naour a

été déclarée interdite. Pour extrait :

Y.-IVI. FOURNIS,

Etudes de m«J. SÉXltf:, avoué-li-cencié, 25, rue Laënn» c à Quimper,

et de M» PEYRO\, notaire à Quimperlé.

VENTE DE RIENS DE MINEORS A V E 1 \ D R E

En l'Etude et par le Mlnlstàre de M° PEYRON Notaire à Quimperlé

LE MARDI 27 JUIN 1922 deux heures après-midi

U B J E

Petite Propriété sise àKF.RBRlZILLIC, en Moëlan comprenant maison d'habitation bâtiments d'exploitation, cour, aire terres, prés et landes, contenant on viron 3 hectares 38 ares, sur la mise à Prix d e 23.000 FrAucs ( V o i r l e s « i i n o h e s ) ,

Rurale QUATRIEME LOT

Une .Petite Propriété située au lieu dit AIM-ÉNEZ, aux issues de Kerango-Kerven, conte-nant 1 hectare 70 ares, 51 centiares.

Mise à Prix : 15.000 fr. P. MOREL,

avoué-licencié.

Pour plus amples renseignements consulter les affiches, ou ^adresser

M» SCUANG, notaire à Trégunc, dépositaire du cahier des charges.

Augmentation de capital social MODIFICM AUX STATOTS

I Aux termes d'une délibération en

date du 16 janvier 1922, dont une expédition a été déposée au rang des minutes de M" Forgeot, notaire a Brest, le Si3 même mois, l'assem-blée générale extraordinaire des ac-tionnaires de la société anonyme au capital de douze cent mille francs, « Compagnie des chemins de fer départementaux du Finistère », dont le siège est à Brest, gare centrale des chemins de fer départementaux a décidé notamment :

!• Que le capital social serait aug mentée de un million de francs par l'émis lQU de deux mille actions

nouvelles d'une valeur nominale de 500 fr. à souscrire aux taux de bOO francs, soit avec une prime de 300 francs.

2- Que le premier alinéa de l'arti-cle 7 des statuts serait modifié comme suit :

Le capital social est fixé & deux millions deux cent mille francs di-visé en 4.400 actions de 500 fr, cha-v cune, dont douze cent mille francs formant le capital originaire et un million de francs représentant le montant de l'augmentation décidée par la délibération de l'assemblée générale extraordinaire du 16 jan-vier 1922.

3-Que le conseil d'administration était aulorisé à recueillir la sous-cription des nouvelles actions, à re-cevoir les versements, à faire lui ou son délégué la déclaration de sous-cription et de versement et à rem-plir toutes formalités nécessai-res.

II Par délibération du 4 avril 1922

tenue en la forme authentique de-vant M* Collet, notaire à Paris, et dont l'original est annexé à l'acte de déclaration ci-aprés énoncé les six membres du conseil d'administra-tion ont délégué M- François Baert chevalier de la Légion d'Honneur, et président du conseil d'administra-tion, demeurant au Mans, rue de l'Etoile N- 17. a l'efi'et de faire la dé-claration notariée de la souscription des mille actions nouvelles et du versement d'au moins un | quart de la valeur nominale de 500 fr. de cha-cune d'elles.

III Suivant acte reçu par M* Forgeot

notaire à Brest le 10 avril 1922, M. Baert sus nommé a déclaré que les mille actions nouvelles au capital nominal de 500 fr. chacune de ladite société ont été souscrites par diver-ses personnes et que sur chacune des actions en sus de la prime de 300 ir. stipulée, il a été versé par chaque souscripteur 125 francs.

A cet acte est annexée une liste certifiée contenant les noms, pré-noms, qualités et domiciles des souscripteurs, le nombre d'actions" souscrites et le montant des verse-msnts effectués par chacun d'eux.

IV Aux termes d'une délibération en

date du 15 mai 1922 dont une expé-dition a été déposée au rang des minutes de M» Forgeot. notaire à Brest, le 20 même mois, l'assemblée générale extraordinaire des action-naires anciens et nouveanx de la société anonyme « la Compagnie des chemins de fer départementaux du inistère », a : 1- Reconnu la sincérité [de la dé-

claration de souscription et de ver-sement s.us-visée.

2- Décidé que, par suite de l'aug-mentation du capital,la modification apportée à l'article 7 des statuts telle qu elle a été proposée par la délibé-ration du 16 janvier 1922, et énoncée sous le paragraphe I ci-dessus de-venait définitive.

Des expéditions de la délibération du 16 Janvier 1922, de la délibération du 15 mai 1922 et de l'acte notariée du 10 avril 1922 avec copie de la liste y annexée ont été déposées le le 30 mai 1922, aux greffes du tribu-nal civil de Quimperlé et de la justice de paix du canton de Quim» perlé.

Pour extrait: E* F0RGK9T;

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10 7 10 29 10 46

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D'Hi'c ij ui fr;!ipni->nt les accidents dn RETOTJR,"! D'AGE do-.cnt en coiifijnco faire une cure | kl Jouvenco do l'Abbé Soury, peur aider'I le sang à rc bien placer, et (Svilcr les ma!adîé&-i

t.ietTccponr.ii les plus i>an{;creuSi-6.

La JOUVeNCE do l'AbbS SBURY, pn nrcc à In Phnrmaele'ï Mag. DUMOHJlF.ft, h Houi'n. Irouv? dans tomes le? Vliarma-cics i le llacon O francs, plus 'mj>Ot O Ir. OO. total : 4» fr. <>0.

Bîêa exîficr Is ViritsWe JOUVENCE de V/aiw SOURY avec la signature Mag. ©îJMONTlEa

31:

Pour vos imprimés ADRBSSBZ-TOUI

à rinpriiMrii lii riMIOl i s m ,

9UlilPKfll .t

Direoteur-a«r«nt . Léon L.K BERRB

Gertlfle par l'Imprimear Vu pour lé«a)lB»tiOû de la aignaturs ol>

contre en Mairie de Quimperlé. iUlMPlRLli. — imprlmerts ét i'iMM

Agi^ttMerUlm,^ ^ ^ UnitiiniMi

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39* Année. = N- 24 'M. •

LE NUMÉRO : QUINZE CENTIMES Samedi 17 Juin 1922

Organe Républicain Démocratique et Régionaliste de l'Ouest £>arGd .BaaB . t l e S A " M I D D I

KjnMtM A.V lum

Annonew Jodlelaires Ugne)... 1 fr AanoBOW TolonUlres 1 r. RtelMUM en locale. 1 r.2Q

Les amoncea sont reçues au bureau du ioumal et, d Paris, dans toutes les Agences,

On traite à forfait pour les annonces répétées plusieurs fois.

Dlreoteup t Léon LE BERRE KàDAOTIOl), JUOMWlSTRATIOn * AmoncMt

« Q U I M P E R L E , PlAoe Harvo, n* 0 M« T * l _ « C f B M a i M B , N* m

xirmt mégrofkiqtu s unIon, Quimperlè

La Fête des Poilus Ainsi que l'avait annoncé l'L'nion Agricole,

\»Fête des Poilus s'est déroulée, tlimanchc der-nier, selon le programme prévu et sans inci dents. Précédés du drapeau de VU. N, C.. les Pupilles sont allés au cimetière, où M. IMtoii, président, a prononcé quelques paroles de circonstance. Il constata que les conib.nt-tants accomplissaieot ce pélerinaue, qui consiste à se recueillir quelques instants au pied da monument de nos Morts. Four que nos Morts aient part dans ce;te fôte, il leur a été apporté quelques fleurs écloses dans les jar-dins de leur ville natale, qu'ils ont protégée et sauvée.

C'est & eux que nous devons de nous réjouir aujourd'hui. L'expression de notre reconnais-sance ne sera jamais à la hauteur de leur sacrifice.

Il y a un an, à pareille époque, à cette même place, des orateurs vantaient leurs exploits et nous ont dit les devoirs que nous avions ù remplir envers eux. Souvenons-nous I

Ils sont tombés pour un id''al de justice et de liheité, en pleine connaissance du rôle qu'ils remplissaient.

Ils n'ont pas besoin de vengeance, mais de Justice I II faut que les coupables espicnt ! M. Piton croit ponvoir se demander, quel est ceini d'entre nous qui ayant participé ù In dernière guerre, voudrait la recommencer. 11 faut cependant nous montrer ferme et éner-gique ponr que l'Allemagne ne !<e dérobe pas aux obligations qu'elle a contractées, et î la réparation de ses crimes. Assez de victimes ont marqué son passage. Le chillre de sa dette •st sufBsamment allégé pour qu'elle puisse sans courir à la ruine parer aux paiement des pensions et des réparations. Les anciens com-battants comptent sur l'énergie du gouverne-ment pour que la victoire ne soit pas la plus grande mutilée de la gnerre 1

Ghers camarades, conclut l'orateur, s'adres-sant aux morts, en déposant cette pulme au nom de v»s anciens frères d'armes, je salue bien bas TDS noms glorieux.

M. Le Lonédec, Maire de Qnimperlé, cons-tate l'impuissance des mats à égaler l'admira-tion qu'il professe pour tant de dévouement, et M. le Sous-Préfet apporte à son tour l'hom-mage du gouvernement.

Il salue avec reconnaissance la jeunesse par-tie à l'appel de la Patrie et qui est restée là-bas.

Pendant 51 mois d'épouvante s'écrie-t-ll, pas an seol Instant, ces héros n'ont été ébranlés dans lenr foi et dans leur dignité : il sont de-meurés _ Indomptables soldats dont le cœur •algne et sanglotte sans se rompre, citoyens qu'on ne dépouille pas de leurs richesse mo-rale. ...

Parlant ensuite des doits imprescriptibles qu'ils ont acquis à notre gratitude, M. le Sous-^fet dit que notje tiiche est loin d'être •chevée. Il faut que le sacrifice de nos soldats porte ses fruits et pour cela il est nécessaire qne notre pays, qui a donné à sa liberté et à la liberté du monde la fleur de sa Jeunesse re-prenne le premier rang.

De gros efforts ont été déjà accomplis, mais II faut que demain soit plas beau qu'hier.

Il salue en terminsnt les mères, les épouses, qui doivent sécher leurs larmes et travailler •lies aussi au relèvement de la Patrie. Ceux qu'elles pleurent ne vivent-ils pas éternelle-ment dans l3 gloire 7

A 11 h. 30. un banquet fort bien servi réunis-sait, salle Chauvel, une centaine de convives. Oa remarquait eutre MM. le Sous-Préfnt et le Ifalrs, présidents, MM>» Chaussé, Nivolion, Bertrandi, etc. ; MM. Piton ; Durr, président de l'Union Départementale ; Pustoc'h, président de la section de Saint-Thurien ; Le Hihan, de Bannalec ; plusieuis membres de la section de Pont-Aven, etc., etc. Au dessert, M. Piton remercie M. le Sous-Préfet

d'avoir bien vou u accepter la présidence d'hon-neur de cette fétc. Il rappelle le passage à la sous-préfecture de (Juimperié, de M. Dunot, si aimé de tous, et dit que si quelque chose a pu con-soler les anciens combattants de son départ, c'est de le voir remplacé par son ami de col-lège Dauban, qui a déjà su se rendre si sympa-thique à tous ceux qui l'approchent.

S'adressant au Maire de Quimpcrié, il dé-clare n'avoir Jamais fait en vain appel à son concours ou à son dévouement, lorsqu'il s'est agi des poilus ou des victimes de la guerre. Il a toujours trouvé près du Maire de Quimpcrié, le meilleur accueil et au nom des poilus, 11 lui en exprime toute sa reconnaissance.

Il remercie également M. Durr, président du groupe départemental de l'U. N. C. qui n'u p.is hésité à venir de si loin pour se joindre à ses camarades de Quimperlè. Durr, dit-il, vient d'assister au congrès de l'U. N, C. à Strasbourg et 11 va TOUS donner un écho de ces fêtes inou-bliables.

M. Piton salue la présence de M. Burin et dit la fraternité qui unit les prisonniers de guerre et les anciens combattants.

Il boit aux présidents des combattants de l'arrondissement, et croit devoir définir une bonne fols la portée de la devise: « Uni* comme au front* et la débarrasser de toute équivoque. Le firançals est une langue toute de clarté. Chaque mot y a une signification tonjours pHclM, tonjourt U( m(in«i «t & causa de cela

une assimilation dangereuse peut se faire entre Bloc National et Union Nationale. Or, ces (Jeux entités n'ont rien de commun. Lu pre-mière vient de ce que durant la guerre, au nom de l'Union Sacrée, les civils de l'arrière jugè-rent bon de faire taire leurs discordes politi-ques et voulurent consacrer ce système au len-demain de- hostilités. L'Union Nationale, elle, est venue de» quatre années de front, où de tous les horizons politiques., philosophiques et religieux, se sont coudoyés, dans les tran-chées, les défenseurs du pays. Certes, à un mo-ment ou à l'autre, on était amené à faire pro-fession de telle ou telle opinion. Mais à aucun moment la note aigre n'a troublé les bons rap-ports des compagnons d'anres, et après une discussion on restait bons amis comme devant, toujours unis contre le Hoclie. Les Poilus veu-lent, que leurs adhérents luttent pour leurs idées, mais lorsqu'il s'agira de leurs intérêts, de ceux des veuves et des Pupilles, ils seront Unis comme au front.

S'adressant h M. de Pengucrn, il exprime en-core nue fois les r. grcts que cause son départ puis félicitant M. ' hauvei, le restaurateur de l'excellence de son menu, il déclare que le moral est bon, puisque le cuîstot a fait son devoir.

M. de Pengnern lemercie en quelques mots bien sentis et promet que le peintre des pay-sages de l'Isole et de l'KlIé rc«iendra chaqac année a,'»sister nnx fêtes des Poilus.

M. Durr. président du Groupe Départemen-tal, retour de Strasbourg, où il a été délégué aux Fêtes, dit combien il est touché de l'invi-tation de la section quimperloise, le m.dèle des sections et dont il csi à même de constater 1D bonne gestion financière. 11 décrit l'enthou-siasme des habitants de Strasbourg, les 17, 18 cl 20 mai, la ville pavoisée jusqu'il la plus petite fenêtre. Il dit l'arrivée, le KS, à 5 heurss du matin, du drapeau fédéral de l'I,'. C. reçu par le général-gouverneur, le comnundant de corps d'armée, les combattants ; comment on le conduisit triomphalement, en nn long cortège de plus de 3.000 délégués, nu Cercle Miii aire. Strasbourg et toute l'Alsace rendi-rent nn hommage solennel ù nos Morts et montrèrent combien ces populations aiment la France.

L'orateur, dont l'arrière grand'pêre était Alsacien, n'a jamais douté de cette affection, mais ne la pensait pas d'une telle vivHcité . Partout des têtes découvertes, partout nue fou el A Strasbourg c 'pcndant on peut compter en-core entre fonctionnaires et commerçants une vingtaine de mille d individus d'origine alle-mande. Tous furent respectueux. Poincaré assura les Poilus que le gouvernemc.t était tout à-fait d'accord avec eux, et qu'il était décidé à faire respecter les droits des Combut-tants et des Morts. Pendant quatre jours de congrès, on étudia en commun, on répondit à loisir ou questionnaire dressé par une com-mission, on lut et on écouta des rapports. Et M. Maginot, grand blessé, ne marchant qu'ap-puyé sur sa canne, M. Maginot qui ne voulut être jamais que le sergent .Maginot, fut l'objet d'une ovation lorsqu'il promit dn défendre tou-jours les intérêts des Poilus et constata que le congrès était un grand succès pour l'U. N. C.

M. Durr est d avis qu'il faut constater que beaucoup d'anciens Poilus se sont d'abord m's de l'Union, puis ayant obtenu satisfaction se sont retirés. Cela ne doit pas être. Au-dessus de tout, plane la camaraderie. Qu'est ce que cent sous de cotisation '/ Une tournée de café à cinq I Souvenons-nous des paroles adressées par le Maréchal Foch aux congres-sites : « 11 faut que vous restiez unis que vous formiez un bloc, car sans vous, anciens com-battants, il n'y a rien à faire. C'est par vous que nous gagnerons la i'aix ! » Que les poilus restent donc fidèles à leur devise et une fois entrés dans l'Association qu'ils n'en sortent plus 1

La Médaille de la llcconnalssance a été at-tribuée, à Strasbourg, aux camarades les plus dévoués. L'orateur a proposé qu'on la décernât ù M. Piton, ainsi qu'à M. Pinault, secrétaire général du groupe départemental. Il eut vive-ment désiré la remettre lui-même, en ce jour, malheureusement l'orfèvre est en retard, "mais M. Durr se fait nue fête de venir bientôt ap-porter lui-même ce témoignage bien mérité.

M. Hurin, au nom des prisonniers de guerre de l'Ouest salue, en M. Piton, la cordialité du bon accueil et constate l'Union qui règne à Qnimperlé entre les combattant» et les anciens prisonniers. Leurs droits et leurs Intérêts sont communs, ils ont souvent été méconnus, il faut être uni pour les faire triompher.

M. Le Lonédec dira deux mots. Il remercie la section quimperloise de l'U. N. C. de lui avoir iléccrné la présidence conjointement avec M le Sous-Préfet. Il se déclare heureux d'être au milieu de ceux qui ont contribué à permettre à nos frères d'Alsace de redevenir français. 11 réunit dans un même hommage les vivants et les Morts.

Il dit que ces derniers ont fait leur sacrifice pour que nos enfants ne connaissent plus la guerre. Nous pouvons beaucoup pour cela. Dans un pcys comme le nôtre l'opinion publi-que est maîtresse de tout, et doit dicter en ce sens la ligne de conduite de nos mandataires et de nos gouvernants. M. Le Louédcc, dont on connaît le paclllsmc colfrandiste el outran-cier, recommande de bien faire connaître à ces derniers que ce que la Nation veut, à tout prix, c'est la Palxl la paix dont dépend la pros-périté de la Franco, et qui permettra de faire rendre à la Victoire tous ses fruits. Il termine en buvant k U Françe à U République, l'Hu-maait(.

M. le Sons-Préfet clôture la'série des toasts.Il rappelle ce mot des Périclùs: « Pour être libre il faut vire brave, « La snlle applaudit, vigou-reu.semcnt le représentant du gouvernement de la République qui traduit si bien sa pensée imime. M. le Sous-Prél'-;t aprè.s avoir rendu hommage aux morts, rend hommage aux poi-lus, au poilu breton surtout, dont l'endurance a permis la victoire. Il a tenu tète cinq années, il a forcé l'e.«time du Monde, il a amené des contrées les plus lointaines, des compagnons d'armes, qui ont sauvé lu France et la Républi-que, parce qu'ils savaient que nous n'avions pas dambition. Ils ont aimé la France, les Alliés, parce qu'ils savent qu'aimer la France, c'est le meilleur moyen de servir l'humanité. Som-mes-nous impériali.-tes quand nous réclamons nos droits ? Nous voulons la P<iix, nous ne rê-vons pas de conquêtes, mais nous voulons vi-vre en sécurité et réparer nos désastres dans l'U-nion de tous les Français. Que chacun garde ses opinions et ses conceptions politiques et so-ciales. mais que dans leurs divergences, elles n'aient qu'un même but : le bonheur du Pays. M. le Sous-Préfct remercie encore une fois M. Piton, son camarade du lycée de Rennes. I! boit aux Poilus de France, aux Poilus bretons, vaillants comme la Uretagne, à la France, à la République, au Président.

Un tonnerre d'applaudissements salue ce dis-cours d'une noie si juste et au commandement de .M. Piton, un ban de mitrailleurs ébranle la i-alie.

A l'issue du banquet, les convives se ren-dirent en chœur, au goûter organisé sous les halles St-Michel, par le comité et Mme Chaus-sé, présidente des veuv.-s de guerre. On y trouvait plus de MO pupilles gaiement assis à table, devant dus sirops et des Kùteaux. C'était une joie pour le public aussi bien que ponr Us mamans tant éprouvées, de voir le bonheur de ces gentils minois, dont la gaîté s'as.socie gra-cieusement !>ux pensées mélancoliques qu'évo-que une féte de Poilus. On doit à MM. Piton, Louis, Guermeur, de Salins, Peyjon etc. toutes les félicitations du monde, pour le dévoue-ment couronné de succès, qu'ils apportent à ces commémorations, où nul n'est oublié, des Vivants, ou des Moct.s»

Xtéon 1B JBXiSlRE.

— Voici les résultats des différentes courses qui ont eu lieu dans l'après midi :

Course ù pied. ~ 1" prix. Lucien Savsrv, de Quimperlè ; 2-, Le Hen, de Lorient ; 3- et 4-, Guennecet Gourvellec, de Quimperlè.

Circuit cycliste. — 1" prix. Le lîourhis, de Lanriec ; 2-, Canivet, de Quimperlè ; 3- et 4-, les frères Robic, de Rédéné.

Course de Chars. - 1" prix, IJigot, de Lo-rient ; 2-, A. Furie, de Trégunc ; 3-, Au .ren, de Pont-Aven,

Le soir, à la Sa le des Fêtes de la Halle Saint-Micliel, un bal. q ,i a obtenu le plus grand succès, a clôturé la fête.

l î f t - e l o i î ï i e

Eur c'hloareg nec'het (Cliniisoii l'itrcie)

liaiz amzer am euz kolict Tra la la la la Ladira don daine !

Kalz am/.er a m euz kollet Ha studia nam, euz ket grêt. Multuni temporis perdidi Et studcre non potui

Abalamour d'eur femelen A greiz va c'haion a garen. Propter quamdam filiolam (Juam totco corde amabani.

Riirz er ru Ncve c chôme Ilag ailes d in a lare : In Via Nova manebat Sœpcque mihi dicebat :

— « Pctra 'rez 'barz ar golejeu Mar tlcomp bea jiriejen 'I » — « Quid facis in collri/io Si mihi fucris sponso '} »

— « Barz ar gêr-mnn 'zo soudarded, Kemer't unan ha va lezet. »

— « Sun/ milites in hac urbe. Cape, unum, dimitte me, v

— a Dcuz ho soudiirded n'houllan ket I£ur c'hloareg 'renkin du gavet. » — n De tiio milite nolo, Sed clericum pos.iidcbo, »

— » Petra 'laro domp ni bon zud Pu glcwt'ont Inigale vunud — « Quid dicenl quoque parentes Quando amiient infantes

O c'honll bara dlgant tata Ha bo'ik-bo'ik gant maman ? »

Pancm u paire pelenles Lac a maire postulantes 'I »

TIIADUCUOX

UN CLERC DÉSOLÉ Beaucoup do temps j'ai perdu, - Etudier

n'ai fas pu.

AM AIONWCKMMK M paitnt d'avatut, sanf «OIIMN-tions iU part»^tt du i" ou du iB lU altaqtu moi*.

On t abonn* au burtau duJourmU, On ptut n'aboniur étaUmtHt, iatii iraU ian* tous Ut bwrtau» dê pottê 9U éneorê »n adressant un mandat-posU au Dirtettur, M. L6on L E B E R R E ptaeé B«no i QuimptrU,

9tt ABONNEMENTS (VS AU

Quimperlè (•ille).. Finistère et départements limi*

troplies*******»******»*»***».*,; 9 Autres départements............ 10 M Colonies et étranger 18 —

Pour une jille que j'aimais, — Que de tout mon cœur j'adorais.

Dans la Rue Neuve elle demeurait, — Et sou-vent elle me disait :

— « Dans le collège que faites-vous — Si nous devons être épou.v ? »

—• « Dans cette ville ij a des soldats, — Pre-nez-en un et luissez-moi. »

— « De vos soldats je ne veux pas ; — Un doux clerc me possédera, »

— « Mais que diront nos chers parents — Quand ils entendront nos enfants.

Demander du pain à leur père — Ainsi que du lait à leur mère ? »

recueilli par F, GOURVIL.

E.iipos; tiojj de Giiinsamp. (22-23 juillet) — La Fédération régionaliste de Bretagne (Un-vanicz-Arvor) organise pendant la semaine bre-tonne de Guingamp i22 28 juillet) une Exposi-tion des Arts et Industres de Bretagne, réservée aux seuls producteurs, à l'exception des mai-sons étrangères à la Bretagne et des Commer-çants grossi.Ues ou détaillants.

Son comité de pntror.agc, en formation, compte jusque ici, les principales personnali-tés de rindu&trie, de l'Agriculture et des Beaux-Arts. C'est- à-dirc, qu'elle est appelée au même succès que celle de Fougères en 1921 et fera connaître, d'une façon allicace et profitable les artistes, les arti.sans les industriels de Bre-tagne dans la région bretonne qui va de Saint-Brieuc à Brest.

Notons, au hasard, parmi les personnalités qui veulent bien patronner l'initiative de la Fédération Régionaliste de Bretagne :

MM. le .Maire de {îuingamp, le Sous-Préfet de Guingamp, Lo chanoine Le Menae, curé-archi-prètre, Bahoii-Rauit, président de la Fédération des Sgndicals d'Initiative de Bretagne; Analole Le Bras. Paul Le .lamtel, président du Syndi-cat d'Initiative de Guingamp ; Kerfaut, adjoint au Maire, pr-'sident du Comité des Fêtes, Char-les Le Goilic, président de la Société des Gens de Lettres ; Yves Thomas, député, président de la Chambre de Commerce des Côtes-du-Nord ; Guy Ropa'-tz. directeur du Conservatoire de Strasbourg ; Emile Tanvez, industriel, vice-président de la Chambre de Commerce des Côtes-du-No'd ; Abbé Bossard, du Clos, prési-dent de la Chambre des Métiers de Bretagne, le Socrétaire général de la Confédération des groupes d'Action bretonne.

1 es catégories admises sont les suivantes : 1. Peintures, resslns, gravures, sculptures sur pierre, sur bois, photographies, éditions d'iinteurs bretons, créamique,

11. — Décorations, vitraux, sculpture monu-mentale, meubles bretons, tissus d'ameuble-ment, terres cuiles, cristaux, verreries.

m. — Pro illits des teidages, des filatures, tissus de chanvre, de lin et laine, dentelles, broileries de coilTes ou autres, passementeries, costumes bretons pour hommes et femmes, chapellerie, chaussures.

IV. — Souvenirs pour touristes, ferronnerie d'art, vannerie, etc.

V. — Cidre et eaux-de-vie de cidre, poires, confitures, conserves de légumes, crêpes et galettes bretonnes, etc.

VI. — Œuvres et ouvrages de mutilés de la guerre.

VllI. — Etudes, dessins, graphiques sur la Bretagne (industries du sol et du sous-solj, librairie bretonne.

Aucun droit d'emplacement pour les expo-sauts, des catégories I-VI-Vll.

Des récompenses seront décernées par des jurys compétents.

l'our renseignements complémentaires et inscriptions, s'adre.sser avant le 10 juillet ù MM. Choleau, industriel, président de la Fédé-ration Régionaliste de Bretagne à Vitré (pour les industries) et à Maurice Bigot, secrétaire général, 1, rue de Gaillon à Rennes fpour les œuvres d'art).

A l'occasion de cette exposition et du Con-grès, la ville de Guingamp organise de grandes IVitcs locales ù caractère breton qui amèneront une foule considérable de visiteurs et d'ache-teurs. D'antre part, des conférences et des con-certs seront donnés par les soins de la Fédé-ration durant la Semaine Bretonne ».

I,e ÎOTfti 'don de AIontrort-rAmaury — Le l'> Pardon de Moutfort-l'Amaury, a été fêlé cette année avec un merveilleux entrain et n prouvé une fois de plus sa vitalité. Nos compatriotes de l'Ile de France s'étalent reft-dus en grand nombre dans ce fief des ducs de Bretagne, encouragés qu'ils étalent par l'attrait d'une belle journée eusoieillée, que fut en eflet charmante ci joyeuse.

De rapides auto-cars doublant les pesants oninibu.s, curent vite fait d'amener les pardon-nenrs, dont un grand nombre avaient revêtus le costume national, jusqu'à l'entrée de la ville, où les attendaient la municipalité et la musi()ue.

Après les présentations olîiciel'cs, le cortège se mit en marclie précédé i)ar la musique et les binious. La bnnnière du regretté pentiern, Léon Duroclier, fondateur du Pardon, sur le l'on j semé d'hermines de laquelle est brodée une gracieuse ligure de la duchesse Aune, et dont la hampe est sommée de l'aigle bicéphale de Dugue.sclln. venait ensuite suivie des di-verses autres bannières des sociétés bretonnes «t locales, de M, Jean Phllipe, président du pardon cotte «nnée, du main 4e MontfQi:t«

l'Amaury, de M. Jean Boucher, président du comité d organisation du Pardon et de Mme Léon Durocher, présidente d'honneur.

Un certain nombre de Finistériens de Paris, avec leur président et tout le bureau en tête avaient tenu à prendre part, pour leur pre-mière sortie officielle, à cette charmante ma-nifestation bretonne.

Suivant la tradition, le cortège se rendit d«BS la cour de l'école, où sur l'esirade M. le Mali de Montfort-l'Amaury souhaite la bienvenue à tous les pardonneurs, M. Jean Boucher, au nom du Comité le remercia, ainsi que toute la population de l'aimable accueil qui nous est, chaque année, réservé dans la pittoresque petite ville. Le président Jean Phillpe, ancien receveur des finances à Morlaix, qui est un poète exquis et qui préside d'une façon ma-gistrale la Fédération des Sociétés bretonnes de Paris prononça également quelques paroles de circonstance qui furent accueillies avec sympathie par l'assistance. M. Mac Lecierc. des Angevins de Paris, qui, fidèlement, se Joint à nous chaque année, lut le discours que de-vait prononcer de Gourcufif, retenu à Paris par son éut de santé, sur les atUches bretonnes de Victor Hugo et,le centenaire de la parution des Odes qui contenaient l'admirable Ode Aux ruines de Monfort-l'Amaury.

Le toujours dévoué et infatigable historio-graphe du Pardon, M, Henri Lorin, président de la société archéelogique de Rambouillet fit ensuite l'éloge du délicieux compositeur Lo-rientais, Victor Massé, sous l'invocation de qu! avait lieu le Pardon, cette année, et rendit compte du concours de poésies. Aucun des concurrents n'ayant été jugé digne d'être cou» ronué, la couronne d'Ajoncs fut imposée ÎL titre posthume, aux deux collaborateurs de Victor Massé, Michel Carré et Charles Barbier, par procuration en la personne de MM. Jean Phi* Jippe et Paul Cloarec.

Cette cérémonie terminée, on se rendit à l'hôtel des voyageurs, où les nombreux con-vives firent honneur à un excellent déjeuner. Au dessert M. Jean Boucher, fit l'éloge de U. Jean Philippe, qui à son tour parla en excel-lent termes de Victor Massé, après nn souve-nir ému au fondateur du pardon, Léon Duro-cher et un hommage au talent de Jean Boucher dont on venait quelques jours aupareyant d'inaugurer le beau monument aux 6(X)0 élèves de Saint Cyr, morts durant la grande gnerre. On entendit encore M. Cloarec, président des Finistériens, le sous-préfet de Rambouillet, M. Le Bourhis, des Côtes-du-Nord ; Garande, du Morbihan. Wiler. du u Muscadet » puis l'on se rendit au cabaret breton, après avoir déposé au passage un hommage fleuri an pied du mo-nument de la duchesse Aune.

Le Concert eut le plus brillant succès et nous permet d'applaudir tour, Paul Maravai, Jean Philipe, Marc Lecierc, Louis Ségalen, Mmes Henriette Larcher, Le Cornée, Pegot-Ogier et notre excellent et toujours jeune Jules Duvanel La séance se termina par le chœur Pays d'Ar-mer, de Léon Durocher. alternant avec le S«> goz ma Zadou, puis l'on s'en fut au sommet du Menez-Tour, où les binious firent danser gavottes et larridées, après quoi eut lieu le con« cours de costumes qui donna les résultats sai-vants ; Hors concours, Mme H. L.. Mlles Yvonne et Manon Aubin, Mlle Garande ; Prix $ Mlles Caudan Maria, Joséphine Poupon, Isa-belle Kermorvan et Mme Isabelle Poupon.

Les danses se poursuivirent encore quelque temps puis il fallut songer au retour. Les bô-tels et restaurants furent bientôt envahis et après un diner rapide, l'exode vers la gare commença et bientôt tous les pardonneurs harrassés, mais heureux de l'excellente Journée passée aux milieux de compatriotes, roulaient vers la capitale, non sans faire raisonner les wagons d'interminables refrains bretons dont nos oreilles étaient charmées.

Z.oni» BJBAUFMÈHS,

j ^ o t p e d a m e * * *

AU fieux souvenir de « SUitMOr Bi Nous sommes d'une Dame aux multiples attraits I,e chevalier ardent ou le pifte fidèle Car Toici quelques an?, on nous Tit naître d'ells Sur le bord de ses mers, au sem de les fortta.

Nous lui jiardons les fnuz de notre cceur aimant. Sa langue est notre pain, sa foi notre breuvaco I Vienne un nourrau Cromwelt U réduire au ierTage On nous verrait mourir pour que Tire Maman I

Oui I nous avons toujours bouillonnant dans nos veines I.e saiiK d.-s Leï-Ureii el, pour nous, barde mort. Tes magiques cbanioas ne sont point ctiansoni tainea I

Monde civilisi sache bien que l'Armor Dont les fils ont conquis une gloire immortelle, Est dame de bant rang...

Et qu'on la trait* telUl.., TUB CAROFF

LA POMME

La Société artistique et littéraire La Pomme, 65, rue Caulalncourt (Paris XVIII), qui depuis 1877, a groupé toutes les notabilités de Nor-mandie et de Bretagne, sans distinction d'opi-nion. vient d'élire comme Président le poète Eugène Le Mouel, vice-président de la Société des poètes français, ancien vice-président et membre du comité Je la Société des gens de lettres.

M. Henry Paté, haut commissaire & la gnerre. Président sortant, a ét€ nommC PrMdcat l;oBoraire«

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AU JOUR LE JOUR Tour de France cycliste. — Nous

avons déjà donsé les grandes lignes de l'itiné-raire de la formidabie épreuve dite « Le Tour de France cycliste » qu'organise notre confrère L'AUTO pour la seizième fois, du '25 juin au 23 juiiiet. Les engagements sont ouverts d peine depuis quelques jours et déjà la liste d'inscrip-tion commence Sk prendre tournure. Les der-nières journées ont apporté aux organisateurs des inscriptions sensationnelles qni sont celles de :

Scieur, le gagant de l'année dernière de la grande épreuve : Rossius, qui est un des meil-leurs routiers belges : Gcctliala, le champion Calaisien, qui gagua 3 étapes l'an passé et en-fin l'engagement du jeune ûrassin, qui est une étoile de i'aveuir.

Nous savons d'ailleurs que ftous les grands routiers s'inscriront les uns après les autres et que succès sera considérable comme cliaque année.

Académie Française. — MM. Pierre Nolliacet Georges Goyau, sont élus, le pre-mier au fauteuil de M. Jean Aicard et le second au siège de M. Jean Boutroux.

Chronique Régionale Cliei les A. P. G. — Dimanche 11 juin, à

eu lieu, salle Le Borgne, sous la présidence de M. le Président de l'Amicale, la réunion des Anciens Prisonniers de Guerre de i'arroudisse-ment de Quimperlé.

Nous en rendrons compte ultérieurement. Session spéciale de Baccalauréat.

— Une session spéciale de Baccalauréat de l'Enseignement secondaire (U* et 2* parties) — programme resteint (arrêté ministériel du 10 février 1919} — s'ouvrira & Rennes, le 20 juillet 1922, pour les candidats des classes antérieures & la classe 1918, qui ont été sous les drapeaux pendant la guerre. Les candidats qui ont reçus à la première partie du Baccalauréat avec le programme restreint pourront subir dans cette session l'examen de la deuxième partie (pro-gramme restreint).

Les candidats devront se faire inscrire au Secrétariat des Facultés des Sciences et des Lettres, du 10 au 23 juin inclus.

Ils pourront demander leur inscription par lettre affranchie, accompagnée d'un état cer-tifié de leurs services militaires et des pièces justificatives.

itinéraire de cylindrag;cs. — L'iti-néraire des rouleaux compresseurs de l'ar-rondissement de Quimperlé est arrûlé comme suit, du 19 du 24 juin inclus :

Du lundi i9 au samedi 34 juin. — Chemin de grande communication n- 23, entre le bourg de Bannalec et le Pont-Hellec.

Du lundi i9 au samedi S4 juin. — Chemin de grande communication n* 62, entre Quim-perlé et Baye.

Championnat d'étalons postiers. — Le concours de championnat d'étalons pos-tiers aura lieu, à Landerneau, le mercredi 28 juin, 8.000 fr. de prix seront décernés.

A 8 heures, étalons présentés en main ; à 13 heures, étalons présentés attelés.

JFoirmt dm la semaiB* Lundi 19 juin 1922. — Berrien, Douarnenez,

Guimiliau. Ploudalmézeau, Pontlvy. Mardi 20. — Lambézcllec, Peumerit, Plou-

néour-Ménez. Le Faouët, Bubry (St-Yves). Mercredi 21. - Relecq - Kerhuon, Saint-

Thuplen, Pluvlgnec, Le Vieux Marché. Jeudi 22. — Gouesnou, Landeleau, Pouldreu-

zic, Querrien, Lézandrieux. Vendredi !3. — La Feuiilée, Pont-Aven. Samedi 24. — Lannéanou, Plouvorn, Croisty.

On ifpmailllo petit commis de bu-Uli umiiaiiuo reau muni de son cerlifl-cat d'études et présenté par ses parents, en résidence à Quimperlé.

S'adresser au bureau du journal.

Qalmperlé Argmni irouvé. — Le Chef de brigade

Melle, a trouvé rue de la Mairie. Jle 14 Juin, une certaine somme (papier-monnaie) qu'on peut réclamer à la gendarmerie.

Cidrerie du Beaubois N'oubliez pas que les Usines du Beau-

bols à Quimperlé, sont toujours vendeurs de Cidr* garanti et d'Hau-de-Vie de Cidre de 1" qualité à des prix qui dé-fient toute concurrence. Nous livrons à domicile.

Notules pour IVI. Coffrant S'il ne dépendait que de l'Echo de Bretagne

a République subirait le sort de Charles X. CommentlM. Poincaré s'avise de regretter que la loi ne l'arme pas contre les journaux défai-tiste!", arrosés par l'or Allemand ? Le Bltc Na-tional inclinerait h reviser en ce sens la loi sur la Presse, c'est-à-dire à prendre les moyens voulus pour que nous restions, mCme dans nos discussions politiques, entre Français ? Et cela, dit le Journal de M. Le Louédec à une époque où tout tend à s'internationaliser dans la solidarité des Peuples. Si la. main du gen-darme s'abattait au collet des dirigeants de l'Humanité ; internationale ; l'Ere Nouvelle ; l'Œuvre ; Le Progrès Civique ; Le Merle Diane ; Le Peuple et tutti quan ti, ce serait, dit M. Cof-frant le dernier acte du despostime de la réac-tion.... Alor.o, le simple fait pour un gouver-nement, quel qu'il soit, de vouloir être le maî-tre chez lui, d'empêcher l'étranger de se mêler de nos affaires est un acle de tyrannie ? La Convention Nationale a, à sa chargo, des ac-tes nombreux de tyrannie, mais, ce qu'aucun Historien digne de ce nom n'a songé A lui re-procher, c'est d'avoir poursuivi de ga terrible vigilance la faction de l'Etranger, ceux qui sont payés par cet étranger, pour travestir les faits et les intentions, injurier, bafouor, siffler persimer et gagner à sa cause, sous cou-leur de justice et d'humanité, les âmes sim-ples et crédules, les frères et l«a parents de ceux-là même qui sont mort» pour la défense de leur terre, à eux.

« •

M. Coffrant veut que ce soit le Dioc ?fational qui ait exploité l'affaire Landru. dr, s'il est des journaux qui se sont bornés à mentionner les traits caractéristiques du procès, ce sont plutôt ceux qui, plus ou moins, sympathisent avec lui : témoin la Croix de Paris. Ce n'est pas de notre bord que l'on a payé des croquis d'audience ! Il y a des choses plus intéressan-tes et plus morales que le procès Landru. 0U8 avons à noua occuper d'autres devi que

de ragots de concierges I Si M. Coffrant au lieu de s'inspirer du " Progrés Civique " avait suivi la politique extérieure, dans les quoti-diens non inféodés à l'internationalisme bol-chevique, il se fut fait une idée-autre du lôle de la France, dans celle politique où elle n'est malheureusemeni pas seule à imposer ses vo-lontés.

* •

M. Cofl'rant nous apprend qu'il n'o't de presse indépendante qup. cellu qui « diUwnce les agissements « du Kloc National, .lusqu'icl tout là monde s'imaginait quo, les petits journaux do province, défenseurs de i'ordro, twi vivaient guère que do leurs annonces et de leurs abon-nements,quand leurs propriétaires n'étaient pas souvent obligés d'y mettre du leur, ou d'y adjoindre, par exemple... les travaux d'iin-primerio... Mais non ! il parait quo c'est le contraire.

La presse mercenaire, o'o.it quelque chose comme l'Union Agricole ; elle et ses confrères bretons, le Progrès, le Courrier, la Résistance, etc., etc., émargent au budget et passent à la caisse noire. Nous avons « les rétributions les %>lus larges », taudis que le pauvre Echo de Uretagne, journal d'opinion, d'éclaircissement et d'épuration.stà nourrit du Sec>e< du Uerceau' et vit sur le petit capital do Miss Dollars I

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Conférence mur Pélectricité. — A la demande de plusieurs habitants de Quim-peré, le Conseil d'administration de la Société Les forces Motrices de l'Ellé, a décidé de don-ner une conférence, le jeudi 23 juin, h 8 heures du soir, dans la salle de la Mairi."». Cette con férence a pour objet de faire connaître le but poursuivi par la Société, les modalités da l'ex-ploitation de 1 énergie éleetrique à Quirnperli , et les avantages que pourraient en retirer ceux qui prêteraient leur concours à l'affaire.

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chaussures, adressez-vous à M. Jean Le Saëc 35, rue Savary, Quimperlé Chaussures sur mesures pBRix MODÉnri:»

Brûlé accidentellement, — Dans la soirée do lund!, une jeune homme de 20 ans, Victor Honoré, horloger chez ses parents, était occupé à souder quelques pièces d'horlogerie, quand tout à coup on le vit descendre précip-tamment les escaliers, les vêtements en flam-mes. Sans perdre son sang-froid, M. Honoré père saisit son fils à bras le corps et le trans-porta dans la rue, tandis que la mèra saisis-sait un tapis et le jetait sur les deux hommes pour étouffer les flammes. Les religieuses de l'Hôpital arrivèrentimmédiatementau secours, et le D' Denouêl, prévenu ne tardait pas à accourir. On supposequelalampedontrartisan seBervait pour son travail aura communiqué le feu à une bouteille d'alcool qui se trouvait sur l'éta-bli. Cette dernière faisant explosion, aura pro-jeté du liquide enflammé sur les vêtements du jeune homme, y mettant ainsi le feu.

D'aucuns attribuent cet incident à l'explosion d'une bouteille d'eau de Cologne, le jeune homme venant de procéder à sa toilette pour se rendre à un mariage. Il n'est aucune partie du corps de M. Honoré qui soit indemne, sauf la figure, è part un eflleurement au menton du liquide enflammé. Toute fois,avec beaucoup de soins,on espèretrerlepatient d'affaire: aucune fièvre ou suppuration ne s'étant produites.

Les Usines du Beaubois ' " V ' d ^ m ^ muids et de fûta de 190 à 200 litres, ces

^ d(>rniers après huile, mais déjà con-tenu du cidrfi plusieurs fois.

Etat-civil. — Naissances. — François-Louis-Christophe Richard, place Lovignon. — Simonne-Marie-Perrine Jouan, 1, rue St-Yvcs. — Joseph-Félix Le Doussal, 14, rue Clohars, — Germalne-Marle-Louise L? Pichon, 25, placé Saint Michel. — Joseph-Marle-Mathurin Gué-rer, Kcrcadoret.

Publicatious de mariages. — Henri-Jean Neveu, manoeuvre, 14, rue du Couédic'et Jeanne-Louise Gourlay, ouvrière, £8, rue du Gorréquer. Pierre Lucien Petiot, voyageur de commerce, ii Nantes et Marie Renée Le Berre, employée de comrocrce,a Kerisole. - René-Marie Noblet, forgeron, 29, rue du Bourg- euf et Anna-Yvonne Marie Juraalé, couturière, 29, rue duVourgneuf.

Mariage. - Thomas Enlzan, surveillant de maison pénitentiaire et Maria Guillou, s. p., i

Décès. — Mathllde-Yvonne Marguerite Le Saus, 23 ans, célibataire, rue Savary. — Guil-aume Bernard, 59 ans, cultivateur, à l'hospice. — Anonyme Forint. Kergoaler. — Sylverine-Augustine-Louise Dreslmlais. 86 ans, s. p.. veuve de Armand de Pengutrn, à la Retraite. — Jo'ieph Pierre-Marie Dagorn. 38 ans, culti-vateur, époux de Marie Anne-Marie-Louls Lé-lias, a la Maison Brûlée. — Jean-Joseph Bar-bon, 55 ans, journalipr à l'hospice. — Jean Thomas Bernard, 62 ans, garçon meunier, époux de Marie-Anne Labbé, 2, rue Lamotte-Piquet.

Tréméveu Fête patronale, — Voici le programme

des réjouissances qui se dérouleront les deux et trois juillet, h l'occasion de la fête patronale.

Dimanche 2 juillet A 4 heures. — Course de vélos (Communale).

— 1" Prix : 25 fr. ; 2», 15 fr. ; 3», 10 francs. Internationale. — 1" Prix : '25 fr. ; 2', 15 fr. ;

3», 10 francs. Lundi 3 juillet

A 10 heures. — Course de chevaux, trot, — Départ de Bellevue dit Toulbahadaou, jusqu'au Moulin d'Argent. — 1'' Prix : 45 fr. ; 2», 35 fr. ; 3«, 15 francs,

A 11 heures — Course de char (Internatio-nale. — 1«' Prix : 70 fr. ; 2«, 50 fr. ; 3', 35 francs.

A midi. — Banquet par souscription. Salle Yves Zaouter. — Prix : 10 francs.

MENU. — Crevettes, Jambon et beurre, — Poisson sauce mousseline. — Langue de bœuf sauce tomate. - Poulet rôti, pommes de terre rissolées. — Salade de saison. — Dessert : gâ-teau breton, café et fine. — Vin rouge, vin blanc, Cidre.

A 1 heure. — Course d'hommes. — 1" Prix : 8 fr. ; 2\ 5 fr. ; 3«, 4 fr. ; 4% .H francs.

Course d'enfants (Communale). — l " Prix : 5 fr. ; 2-, 4 fr. ; 3», 3 francs.

Course de vieillards à partir de 60 ans. — 1" Prix : 5 fr. ; 2', 4 fr. ; 3', 3 francs.

A 3 heures. — Concours de fumeurs. — Prix : 25 francs.

A 3 heures et demie. — Course de vélos. — 1" Prix : 25 fr. ; 2', 20 fr. ; 3», 15 francs.

A 4 heures. — Jet de boulets. — 1" Prix : 7 fr. ; 2«, 5 fr. ; 3». 4 fr. ; 4«, 3 fr. ; 5», 1 franc.

A 5 heures. — Gavotte d'honneur, — Flot de rubans.

A 0 heures. — Distribution des prix à la Mairie.

Danses aux binious toute la journée. NOTA. — La municipalité ne répond pas des

accidents qui poui ratent se produire pendant les divers jeux et amusements.

Pigeon voyageur. — Près du moulin de la Motte, le samedi 10 juin, M. P. Rannou, trouva un pigeon-voyageur. Il portait, à la patte droite, une bague en cao' tchouc, avec l'inscription Health 121 et un autre nom illi-sible. A la patte gauche une bague en alumi-nium, avec inscription et autres numéros. Remise en a été faite à la gendarmerie.

Haye ESte patronale. — Voici le programme

de la fête patronale qui aura lieu le dimanche 25 juin.

A 8 h. 30. — Course de Vélos (communale). — De !a mairie au chemin du Trévoux (aller et retourl 1" prix, 20 f. ; 2«, 15 ; 3-, 10 ; 4», 5.

A 9 heures. — Course de chevaux au trot monté (internationale). — Départ au débit Pé ron, virage à la croix de Kerlouret, arrivée à la mairie. 1" prix, 60 L 2% 40 ; 3% 20.

A 13 heures. — Course d'enfants. — De la mairie, au débit Marion (aller et retour). 1" prix, b f. ; 2', 4 ; 3», 3 ; 4«, 2 ; 5-, 1.

A 16 heures. — Course de vélos (internat.) — Deqnrt au debii Pûron, 1" virage a la cioix de Iv.jrvail, 2» virage à la croix do Kerlouret, arrivée au débit Nelias. 1" prix, 40 f. ; 2', 30 ; 3', 20 ; 4-, 10.

A n heures. — Courses d'hommes. — Dé part au débit Péron, virage au .ébit Nélias arrivée à la Mairie. 1" prix, 12 f. ; 2», 8 ; 3», 6 ; 4% 4.

A 18 heures. — Course de chars. — Départ au débit Nélias, 1" virage à la croix de Ker-vail, 2» virage au débit Nicolas, arrivée à la Mairie : 1" prix, ICO f. ; 2«, 80 ; 3', 50 ; 4», 35.

A 19 heures. — Gavotte d'honneur : Flots de rubans.

A 20 heures. — Distribution des prix à la Mairie.

NOTA. ~ La municipalité ne répond pas des accidents.

ATestes de la Saint-Eloi. — Samedi 24 juin auront lieu, trois Messes basses, à 6 h, 1/2, 8 h. 1/2, et une Messe solennelle à 10 h. (heure légale).

Téléphone. — Un bureau municipal téléphoni jue fonctionnera à partir du 16 juin.

Gulllig^omarc'h Absence de libre arbitre. —Mar-

guerite Tamic, débitante au Pont-Neuf, en Guilligomarc'h, étant un pou dérangée, le 31 mai, car depuis quelque temps elle s'adonne à la boisson, détourna du linge appartenant à Mme Pézenncc, bouchère îi Locunolé, puis le lendemain, prise de remords, elle le déposa au bord de la rivièpe, où la propriétaire le re-trouva. Mme Tamlc explique ce détournement sur ce que parfois elle ne sait plus ce qu'elle fait. D'excellente conduite avant la guerre, sa tempérance a sombré dans la grande tour-mente.

Querrien Tir an fuail. — Un tir au fusil de guerre,

organisé par la société de tir de la Croix-Rouge, en Querrien, a eu Heu le dimanche 11 juin, de 9 heures à 19 heures, 125 concurrents se sont disputés les prix dont le montant s'élevait à 305 francs.

Voici la liste de classement des meilleurs tireurs : 1", 2« (ex-œquo : 84 points). Prima Etienne et Gourven Joseph, père ; 3«, 33 points, l'éron Louis ; 4«, .32 points, Christien I ouis ; 5«, G% 7% 8'. 9», (ex-œquo : 31 points), Boulben Louis, Péron Jean-Marie, de Melbic, Rannou Alexis, Ansquer Lan ent et Biiccon Charles ; 10', 29 points, Derrien Yves ; 11», 12', 13', ex-œquo : 28 points), GuifTant Jean, André Fran-çois et Dagorn Henri ; 14", 15», (ex-œquo, 27 points), Mlillou Pierre et Christien René.

Meliac Flagrant délit. — Joan-René Le Doaré,

54 ans, camionneur, précédemment chez M. Le Foll, quitta Quimper, le 16 mai, pour se rendre à Buzancy (Loir-et-Cher) chercher du travail.

N on ayant pas trouvé, il revint à pied & Quimper, et c'est dans un état lamentable qu'il a été trouvé, le 31 mai, ù Korpunz, en Meliac.

Bannalec Ivreaae et tapage nocturne. — Le 7

uin. iN 23 11. prè> de Poulgaz, lo marchand de poissons, Jacques Malcost", criali, Pt gesticu-lait en brandissant sa béquille. Tout l'argent qu'il avait retiré de son poisson, au Trévoux, où U avftlli d'Ailleurs attrappé un p. v. pour

J non affichage de ses prix, lui avait passé dans la gorge sous forme de cidre d'or, et tout Bannalec ressentait les effet de cette beu-verie. A la boîie 1 Là en le fouillant pour sa sûreté les gendarmes trouvèrent dans les po-ches du poohard, «lune somme de 1.200 fr. rn-viron en loui.s d'or de 20 fr. ; 700 fr. en pièces de 5 fr. et 4C0 fr. de monnaie diverse.

Mort par aubmeraion, — Le 10 cou-rant, vers 21 h., Marie Louise Petitjean, femme Tocquec, 67 ans. cultivatrice à Pont-Tromelin, en Bannalec, tomba sur la pierre du foyer, se blessa à la tempe droite et perdit beaucoup de sang. Depuis, elle ne jouissait plus de ses fa-cultés cérébrales. C'est ainsi que le 22 mai, vers 20 h., elle fut empêchée par son mari, de s'étrangler,à l'aide d'une ficelle,puis dlin mou-choir. Le mardi 30 mai, ver.-j 21 h., elle se cou cha comme de coutume. Ce fut vers 2 h. du matin, que son mari, Jean-Louis Tocquec, 70 ans, s'aperçut que sa femme n'était plus au-près de lui. L'ayant en vain cherchée,il fit part de ses craintes, à son voisin Louis Lijeour et tous deux se mirent à la recherche, ils la retrouvè-rent bientôt, dans le lavoir, à 50 m. du village. Inutilement, ils essayèrent de la rappeler & Ja vie.

MT TOUE - INSTRUMENTS PIANOS - MUSlQ fc; Maiso» Pondic «n i86o

G . O L L I V A U X

T ï ï r d r û Bte ( f f i -A ) w i "

Cloliars-Carnoët Suicide. — Joséphine Colin, femme

Yhuel, 37 ans, â Keryordic, s'est pendue à une poutre de son grenier, dans la matinée du jeudi, 2 juin. Son mari, marin-pêcheur, l'avait quittée vers 3 h. 30 pour embarquer à Doëlan, d'où il ne revint qu'à 13 h, 30. Il l'avait laissée au lit. Dans la m.itinée, vers 10 heures, la femme Yhuel dit à sa fillette, Philomène, âgée de 11 ans, qu'elle attendait une voiture pour aller à Lorient. Elle compta son argent devant l'enfant, lui fit diverses recommandations, puis pjofitant du moment où la petite Philomène était allée conduire les vaches au champ, elle mit son funeste dessein à exécution. La petite fi;ie, au retour, l'ayant cherchée partout, la découvrit enfin et alla prévenir sa grand'mère, à la côte, ainsi que Mmes Guénou et Branquet, de Hallebars. Cette dernière coupa la corde, mais il était trop tard.

Acte de probité. — Il y a quelques jours la jeune élève du pensionnat de Notre-Dame Chassagnier, trouva sur la place publique du bourg, exactement entre les maisons Joliff et Le Corre, un billet de 10 fr. qu'elle remit à M. Louis Garo, entrepreneur'de couveitures, qui s'empressa de le déposer à la mairie, où son propriétaire peut le réclamer..

Objet perdu. - Il a été perdu entre St-Jacques et le Bourg, un stylo Watermann, à. pompe, dont le nom du propriétaire est gravé dessus. Prière de le rapporter à la mai-rie, contre récompense.

Concoura de tir. — Le grand concours de tir à ia carabine, oiganisé à Ciohars-Carnoêt les dimanches 11 et 18 juin est assuré d'obte-nir un trèti grand succès, vu l'aflluence des excellents tireurs. Dimanche 11 juin il a été fait de très beau cartons par quelques Ans guidons, mais on est assuré, vu la qualité des tireurs devant venir dimanche prochain 18 Juin, tant de Quimper, de Brasparts, de Coray de Rosporden, de Bannalec, de Riec-sur-Bélon sans oublier les locaux, que ces beaux résul-tats seront amplement dépassés. Les prix étant très nombreux tant en espèces qu'en nature, dont voici los principaux : 150 f. 100 f 80 f 60 f. 40 f. 30 f. etc

Afln d'évilor toute confusion la société Clohars-Sports prévient les tireurs que toutes les carabines n'ayant pas tirées le 11 juin se-ront exclues le dimanche 18 juin. Les munitions restent libres. La position du tireur sera facultative. Lo règlement sera affi-ché sur le lieu du concours.

Tapez deaaua l maia paa trop fort ! Eugène Phillpotte, 14 ans, demeurant avec sa mère, marciiande de poissons, qui s'enivre fréquemment, est, comme le disent les témoins de l'affaire, une petite vermine. Ce vaurien poursuivait de ses menaces son petit camarade Julien Le Golf, de La Grange, le 24 mai ; il l'avait même frappé à coup de pied et de poing et traité comme la marchandise de la mère Phillpotte, quand son poisson est « brein ». Julien se plaignit à son marin-pêcheur do père, qui, après en avoir conféré avec le Maire lequel lui recommanda de corriger Eugène, sans brutalité, se saisit du délinquant, lo mercredi 3i mai, vers 14 h. 30, près de Ker-gantin. Au lieu de lui flanquer la simple bei-gne, la rude poigne du père Le Goff s'abattit un peu trop violemment sur la fli ure du gars qui eut les lèvres tuméfiées et l'œil gauche au beurre noir. Peut-être Mme Le Goff, dans sa rancune maternelle, eut-elle tort d'exciter son mari. Enfin, la conclusion de tout ceci, c'est qu'il ne faut pas frapper trop fort, môme quand on a raison.

Doëlan X « Pêche. — Du 26 Mai au 1" Juin. Sardine. — Moyenne pêche, de 1000 à 2000 par

bateau, vendus aux petits marchands et une partie aux marreyeurs, de 60 à 80 fr. le mille 64/06 au kilo. ^

Ven iredi 2 juin, les premiers bateaux ren-trés avaient de 4 à 5.000 à bateau, vendues aux petits marchands de 55 ii 60 fr le mille.

Maquereaux. - Pèche faible, quelques cents seulement, vendus de 30 à 40 fr. le cent.

Merlans. — Pendant toute la semaine, la pêche a été assez bonne, mais le poisson arri-vait a terre très fatigué, par suite de la cha-leur, le prix moyen a été de 30 à 40 fr, le cent, selon grosseur. '

Quatre bateaux se livrant à la pêche des langoustes, homards, crabes et arraignées, viennent journellement dans le port. Cette pêche n'est pas forte, les crabes et arraignées sont vendus de 15 à 18 fr, la douzaine.

Quelques bateaux arment pour la pêche de la sardine de rogue.

Du 2 au 8. — Sardines. — Les bateaux ren-trés avec la sardine de dérive, avec 2 à 3.000 bateau, ont vendu nu prix moyen de 60 à 80 fr. le mille, du moule de 64/66. Lundi, un bateau est entré avec 7.C00 sardines de rogce vendues à l'usine au prix de 45 fr le mille, 68/61). j

Mardi, mercredi et jeudi, quelques bateaux •ont reatré avec 3 à 4,000 «nrdlncs roga« >

vendues aux petits marchands an prix moyen de 40 à 50 fr. le mille, même moule. Le pois-son est fatigué par la brume et la chaiear.

Merlans. — Les biteaux pratiquant cette pêche n'ont pas obtenu de très bons résultats pendant cette semaine. Malgré le prix élevé offert par les mareyeur», les bateaux rentrent' très tard et avec du poisson fatigué.

Maquereaux. - Pêche faible. Us bateaux dé-sarment, la pêche de dérive étant pour ainsi dire terminée.

Au port de Doêlan, malgré les difficultés de transport et particulièrement une route défec-tueuse, les petits marchands viennent nom-breux faire leurs achats dans ce port.

Moëian Entre Jennea ûllea... de familles qui

se haïssent, impossible d'obtenir le dénoue-ment des brouilles qui furent entre Montagu et Capulet. Il faudrait que l'une des demoi-selles Flécher, de Lembeurnon, changeât de sexe, et peut-être deviendrait-elle amoureuse de sa voisine, Yvonne Penseç, 17 ans, au lieu de lui jeter des cailloux, comme elle i'aurait fait le mercredS 31 mai, vers 11 b., alors que la pauvre Yvonne passait avec ses vacbea dans le chemin de servitude. Il faut dire que Florentine et Emma Flécher, 22 et 16 ans, pré-tendent qu'Yvonne a commencé 1

Riec-sur-Bélon X.a Fête Sportive de VA. S. du Bé-

Ion. — U comité de l'A. S. du Bélon nous fait savoir que, pour diverses raisons, U fête sportive qui avait été annoncée comme devant avoir lieu au mois de septembre, aura en défi-nitive lieu le Dimanche 2 Juillet prochain.

La Société donnera sa fête sur son terrain de Riec-sur-Bélon.

Au programme figurent les épreuves suivan-tes : 100 m.. 400 m., 1.500 m.. 5.000 m., 110 m. haies. Sauts en hauteur, en longueur et i la perche, 1.500 m. pupilles. Courses gaies, Lan-cers du poids et du disque, 1.000 m. relais. (400 -f- 300 + 200 -flOO m).

Des invitations vont être envoyées & tous les Clubs de la Région qui devront faire parvenir avant le 25 juin la liste de leurs engagés accom-pagnée du droit de 0 fr. 50 par athlète.

Les engagements devront être adressés à M. Coatmeur, à .Moëian.

Fête de Trébellec. — Voici le pro-gramme des réjouissances qui seront données à Trébellec, le 24 juin :

A 13 heures. — Course de chevaux, trot monté (internationale). — 1*' Prix : 45 fr • 2* 30 fr. ; 3', 15 francs.

A 13 h. 30. — Course de bicyclettes, (com-munale/ — 1" Prix : 20 fr. ; 2% 15 fr. ; 3«, 10 fr. Plus deux primes au poteau, 5 fr. et 3 fr.

A 14 heures. — Course d'enfants. — l " Prix : 5 fr. ; 2», 3 fr. ; 3», 2 francs.

14 h. 30. - Course d'hommes. — l - Prix : 10 fr. ; 2', G fr. ; 3-, 4 francs.

A 15 heures. — Course de bicyclettes (Inter-nationale). - 1" Prix : 35 fr. ; 2% 25 fr. ; 3% 10 fr. Plus deux prix au poteau, 5 fr. et 3 fr.

A 16 heures. — Saut du ruisseau. — l - Prix ; 8 fr. ; 2% 6 fr. ; 3-, 3 francs.

A 17 heures. — Jet du boulet. — l*» Prix ; 8 fr. ; 2', 6 fr. ; 3», 3 francs.

A 18 heures. - Course attelée (IntemaUo-nale). - 1" Prix : 55 fr. ; 2', 35 fr. ; 3-, 20 francs.

A 19 heures. — Gavotte d'honneur : Plots de rubans.

Danses aux binious, l'aprés midi. NOTA. — Les organisateurs ne répondront

pas des accidents pouvant survenir pendant les courses et les amusements.

Pour le Comité de la fête J. BEUZET

Mariage. — Le mardi 13 juin courant, a été célébré le mariage de M. Antoine Mahé. lieutenant au 19* R, L, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre, avec Mlle Maria Pérennou, du bourg. Les témoins étaient pour la mariée, son frère, M. Louis Pérennou, com-mis des postes, à Brest, et pour le marié, son frère, M. Jean Mahé, maître de la marine de l'Etat.

Les jeunes époux ont été unis par M. F, Ca-doret, maire, qui a prononcé, & l'issue de la cérémonie, uua allocution dont voici un des principaux passages, où il félicite M. Mahé d'avoir choisi une Bretonne pour épouse ;

« Tu aurais pu, à travers tes périgrinations, fixer toa choix dans ce pays lointain et nou-veau que ton courage et ta vaillance ont, pen-dant sept années, contribué à pacifier et à civi-liser. Mais non! dans le plus profond du Maroc, pendant les poétiques et mélancoliques soirées africaines, allongé près de la tente, i l'benre où les pensées s'envolent, où les souvenira affluent. Je suis sûr que ta pensée, ft toi, s'en-volait par dessus les monts et les plaines, tra-versait les océans et s'en venait tout droit vers ce petit coin perdu de la terre bretonne où ta te plaisais à fixer le but de tes espérances ».

De nombreux invités, parmi lesquels beau-coup de jeunes filles en belle toilette d.e ve-lours brodé, assistaient à ce mariage qui s'est terminé par un bal très réussi cbei Mme Rouat*

Pont-Aven Arreatation d'an Tagahond. — Mer»

c-edi 7 juin, rue du Gac à 9 h. 4b, la gendar-merie a mis fin aux randonnées de Louis Prat 60 ans, de Bannalec, sans domicile fixe. Il dé-clara ne pas trouver à s'embaucher. Il y a dea chaussons de lisière à faire rue Bremond-d'Ars. Et comme ses chaussures è lui Prat* lui faisait mal, il refusa de s'y rendre autre^ ment que par le train.

Sourae. — Par décision du 12 mai 1922, M. le Ministre de la Guerre et des Pensions a accordé une bourse entière avec trousseau à M. Satre Jao qi Por t-Aven.élèvtdel'école Polytechnique, Promotion de 1921.

IVizon Fête. — Voici le programme du pardoB

qui aura lieu à Kerigazai, le 24 juin prochain. A 2 heures. — Course cyclo-pidestres (Can-

tonale). — 1" Prix : 30 fr. ; 2', 20 fr. ; 8% 10 fr. ; 4-, 5 fr,, une prime de 5 fr. sera décernée au passage.

A 3 heures. — Course d'hommes. — 1" Prix : 10 fr. ; 2', 8 fr. ; 3% 5 fr. ; 4', 3 francs.

Course de vieillards au-dessus de 50 ans. — 1" Prix : 5 fr. ; 2«. 4 fr. ; 3% 3 fr. ; 4% 2 francs.

A 3 h. 1/2. Course de brouettes avec grenouil-les. - 1" Prix : 6 fr. ; 2«, 4 fr. ; 3», 3 fr. : 4% 2 francs.

Course en sac pour hommes et femmes. — 1" Prix : 5 fr. ; 2«, 4 fr. ; 3% i fr. ; 4% 2 francs.

Lancer d'un coq. — Tirer sur U corde, un* bouteille de cognac.

A 6 heures. — Gavotte d'honneur : Flots ds rubans.

Danses tonte la journée. Le comité des fêtes ne répond pas des acci-

dents qui pourraient se produire pendant las divers amusea ents.

Le Pri9id9nU A. FUIRAS

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Soaër Cmrmmi d» Mmrimf. — Le mercredi

28 Juin, à 10 heures, en l'égllae paroissiale de Scaér, sera béni le mariage de Mlle Jeanne Oall, avec M. Joan-Louis Lessard. Les repas de noces seront servis le môme Jour, chez M. Vves Le Ooc, au bourg de Scaôr. Tous nos vœux de bonheur.

T^mimtira d« aaloiii*. — Le nommé ToulgoatRené.s;} ans, Uilleurd'habitsau bourg qui. depuis la guerre, était devenu neurasthé-nique, a tenté de mettre fin à ses jours en se tranchant la gorge avec un couteau, le 10 cou-rant, vers 13 heures.

Il s'est fait une incision très profonde pré-sentant une certaine gravité.

Après avoir reçu, à Soaër, les soins de;» doc-teurs Keruzoré et Chapel, H a été transporté d'urgence à l'hôpital de Quimperlo, Les doc-teurt» Le Stunf et Colas lui ont suturé la plaio>

GulscrifT V«J. — Pierre Le Dœuff, de Riec-sur-Bé»

Ion, domestique, a dérobé à son patron, M. Coïo, de St-Yvinec, en Quiscriff, un paletot et, le 9 Juin, à Scaôr, une chemise, k Minô-Graz-ne Il a été arrêté et conduit à la maison d'arrôt de Quimperlé.

Brest X'él«oitloa d « M . Gond» eont»»tée.

— Nous apprenons que notre ami Victor Bala-nant a adressé <a Conseil d'Etat un pourvoi tendant à obtenir l'annulation de l'élection de M. Goude comme conseiller général dans le a* canton de Brest.

A V 1 S Le Conseil d'administration de la Société

des Terres Réfractaires, Grés et Kaolins du Finistère, a l'honneur de faire connaître que les obligations portant les numéros indiqués ci-après, sont sorties au tirage du 1*' Mars 1922 :

4, 40. 63, 22», 235, 247, 255, 272, 275, 300, 391, 462, 470, 472, 480, 490, 493.

Elles seront rBmboursables au siège social à partir du i " octobre 1922.

Irlande Ce qu'elle vous offre : ChifIrB totale d'ex-

porlatiofl, 10.235.756.900 fr. Êtea-vous importattur ? Alors pourquoi

ne pas Importer directement les produits irlan-dais? Les chiffres donnés ci-dessus vous en dé-montrent l'importance. Pour ne citer que quel-ques produits susceptibles de vous intéresser. Il y a les Lainages, les " Homespuns " irlandais (étoffe inusable employée pour les costumes de sport, de voyage et de campagaei, le Whisky de Dublin, les renommés Jambons d Irlande, le BéUil, les Chevaux, le Beurre, la Laine, le Lin, les Peaux, l'Avoine, les Tracteurs ngrl-coles, etc.

En ce qui concerne le Bétail, la fièvre aph. teuse est Inconnue en Irlande, protégée de par sa position Insulaire contre cette maladie qui faltUnt de'raviges dans les autres pays d'Eu-rope. C'est un fait remarquable que la Grande-Bretagne n'a pas su empêcher la maladie de s'installer chez elle tandis que les efforts de l'Irlande dans ce sens out plein ement réussi.

Ce qu'elle vous demande : Chiffra totil d'importation, 10.187.501.800 Ir.

Etes-vous industrUl ou exportateur ? Les chiffres de l'Iinp Ttatioa irlandaise doivent vous intéresser. Ils vous montrent un marché qui, en 1920, a acheté pour plus de dix mil-liards de marchandises fabriquées, de matières brutes et de produits agricoles et alimentaires. L'Irlande cherche des fournisseurs en Europe continentale, non seulement pour ses besoins ordinaires, mais aussi pour la reconstruction de bien des villes et des usines, le moment est donc propice pour trouver en Irlande des dé-bouchés pour toutes sortes de marchandises.

Recommandations. — En voyer un Représen-tant en Irlande pour étudier les possibilités sur place. Etablir vos prix en monnaie anglaise et c. a. f. port irlandais. Surtout év iter de vous servir d'un intermédiaire domicilié dans un tiers pays.

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« • Le gouvernement anglais et le gouvernement

irlandais sont d'accord sur des articles que le premier Jugeait Jusqu'ici contraires à l'esprit da traite anglo-irlandais. Tout l'intérét se con-centre sur les élections générales qui ont com-mencé hier vendredi.

Chambre Réforme de Venseignement secondaire. —

Voici les graad'js ligues do la réforme pré-sentée et qu'il est nécessaire do coonaltre pour en mesurer la porlét.

L'enseignement secondaire serait astjlmilé à l'enseignement primaire. Les classes élémon-taires des lycéea, Jusqu'à la septième, sui-vraient ainsi le programme des études pri-maires avec, comme sanction, le certificat d'études primaires.

Dans l'enseignement secondaire, le latin serait obligatoire Jusqu'en troisième iaciuHe. Un examen est prévu entre chaque dusse. En seconde seulement se ferait la spécialisation. Deux secUous s Taient alors offertes : uno sec-tion A, classique, avec opiion pour le Grec ou les Sciences et une section B où le lalin serait remplacé par l'étude de la philosophie et des mathématiques avec, pour la première, le latin obligatoire.

Le baccalauréat demeurerait composé de deux examens & la fin de la première et de la philosophie ou des mathématiques.

M. Ferdinand Buisson est hostile au projet. Il proclame les droits de l'enfant à recevoir l'éducation intégrale et parle de Jean-Baptible (le la Salle, tout comme nous en parlions dernièrement & M. Brangoulo, do Rousseau et de Michelet.

L'accès de l'instruction secondaire doit être facilitée au Peuple. M. Buisson critique avec véhémence les dispositions législatives qui li-mitent & l'âge de 13 ans l instruction primaire obligatoire et s'élève contre les mesures prises par les pouvoirs publics pour abaisser à 11 ans l'&ge auquel los enfants pourront passer le certiflcat d'études primaires. Il ne faudrait p. s hésiter, dit-il, h retarder d'un an l'àgc limite de riostructiOQ obligatoire.

M. Marcel Plaisant, député du Cher soutient que dans une démocratie, le but à atteindre n'est pas d'abaisser l'instruction, ni de la vul gariser, mais d'élever le peuple. « Jamais, dit-il, l'aristocratie de l'intelligenue n'a été aussi nécessaire que dans une République. Le salut de la cité repose sur ceux qui, grands par le caractère, grands par rame, Font les véritables défenseurs de la liberté et des tra-ditions dans la République.

La Chambre a voté le service d'un an pour les ainés de cinq enfants. Six cent mille fa-milles françaises bénéficieront de ce privilège. Si pour une cause quelconque l'ainé n'en pro-flite pas, le bénéfice sera acquis au second des fils ou à défaut au 3' et ainsi de suite.

Par contre, la Chambre repousse un amen-dement Delachenal, demandant qu'à partir de 1926 les fils de famille de 5 enfants et plus, ne soient tous astreints qu' à 12 mois de service, Un amendement Rognon dispensant do 0 mois les fils ainés do veuves do 4 enfants et les frères ainés de 4 orphelins, trois ammende-ments, réduisant le service du soldat marié et un dernier accordant 2 mois do congé à tous cultivateurs s'engageant à rester 9 ans à la campagne après son service, sont repoussés.

EXTEHIEUll Lo Comité des banquiers a, dans son rapport

à la Commission des réparations, conclu à rimpofsibilitô pour l'Allemagne d'efl'ecluor l'emprunt international attendu, tant que la France persisterait à exiger le paiement inté-grai de sa dette. Si nous accédons à ce mar-ché il nous resterait à recevoir après avoir payé les Etats-Unis et l'Angleterre, 8 milliards de mrks-or pour solder nos réparations et pensions...

La note de M. Balfour, on réponso au mé-morandum do M. Poincaré, nous reproche do no pas respecter les résolutions do Cannes et do nous môler des atl'aires de la Russie. M. Poincaré réplique que toute discussion sur les affaires russes est vaine, tant qu'on ne sera pas d'accord sur les réparations.

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REMERCIEMENTS

Madame Le S U U N P.L ses E N -raiit!s« remercionl très sincèrement les personnes qui onl bien voulu assister aux obsèques de

Mademoiselle Mathilile LE StyS décédée à Quimperlé, dans sa 23»

année. Ainsi que toutes celles qui leur

ont témoigné do la sympalliie dans celte douloureuse circonstance.

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mitage Mordelles (Ulc et Vilaine), hernies guéries.

M. OIGOUT, retraité à Lamallay, par Dinan (C.-du-N ), hernie guérie.

M. TAHEULI.E A., à Chartres de Bretagne (I. el V.) heroie guérie.

M. MEL F., au Ty-Bras Bourg de Piouezoc'h (Finistère,) son tlls Hernies guéries.

M. J. IIOUXEL, aux Mires de Rainettes, commune de Rieux par Allaire (Morbihan), hernie guérie.

Désireux de donner aux malades une preuve immédiate de ce résultat, garanti d'ailleurs par écrit, M. GLASER invite toutes les personnes atteintes de hernies, efforts, descentes, à lui rendre visite dans les villes suivantes où il fera gratuitement l'essai de ses appareils.

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Vojdgeurs. Châteàiilin, Jeudi 13, IhUcl Grand'Maison. Douarnenez, 14, Hôtel de France. Quimper, 15, Hôtel de l'Epée. Brest, h s IG el 17 Juillet, Hôtel Continental. Pont-Aven, 18, do 10 h. à 2 heures Hôtel Le

Glouannec. Rosporden, 19, de 8 h. ii 3 heures, Hôtel Con-

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t REMERCIEMENTS

Les Familles Caudaii, Cadic. Càillard & lliH'oii remercient bien sincèrement les personnes qui onl assisté aux obsèques de

Monsieur Joseph GAIIDAN Contre-Maitre à l'Usine Rivière

époux de Mme Eulatle GUILLOU

décédé à Quimporlo, roule de Quim-per, lo 8 Juin 192.'; dans sa 01» année

Ainsi que tontes celles qui leur onl témoigné de la sympathie en celte douloureuse circonslance.

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Eludes de ni" Henri LE POUPON, avoué à {Quimperlé, rue Savary, n» 23 et de M» RIOU, notaire k Quimperlé.

V E N T E PUR LltlTITIOII

LE VENDREDI 7 JUILLET 1922 à 10 heures da matin

EN L'ÉTDDE ET PAR LE MINISTÈRE DE M» RIOU

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D'One Propriété située à Kerzulé, en la eoinniuns de Clohars-Camofit

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indiqués p-océdé à l'adjudication au plus offrant et dernier enchéris-seur de la propriété dont la dési-gnation suit :

I D É S I C S - I T - A - T I O I T : En la commune de Clohars-Camoët. Canton de Quimperlé (Finistère).

f U n e petite propriété située au village de Kerxuli, près le X*ouldu, comprenant :

1° La moitié bout du couchant d'une maison sise audit lieu .de Kerzulé, celle moitié composée d'une pièce au rez-de-chaussée, d'une chambre et d'un cabinet au premier étage et d'un grenier au-dessus, appentis derrière avec gre-nier au-dessus, cave.

2° La moitié de la cour et du Jardin bout du couchant qui se trouvent derrière ladite maison.

3' La moitié du petit terrain, près la cave ;

4- La moitié du puits et du petit terrain, se trouvant près du puits.

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en e.véculion d'un jugement du Tri-bunal civil de Quimperlé, en date du 17 mai 1922, (enregistré, rendu ;

A la requête de : i» Madame-Marie-Jacquette-Péla-

gie KERUHEL, veuve de Monsieur Isidore-François GOUEZIN, demeu-rant à Lorient, rue Louis Roche, agissant comme veuve commune en| biens et usufruitière et en sa qualité de tutrice naturelle et lé-gale de son enfant mineure, Aline-Angélique GOUEZIN, issue de son mariage avec feu M. Isidore-Fran-çois îGOUEZIN. 2» Mlle Anna GOUE-

eure, demeu-ohars-Carnoët.

ZIN, célibataire-ma. ranl à Kerzulé en G i 3- Mme Pélagie-Angélique GOUEZIN, épouse assistée et autorisée de M. Florent R.WALEG, ouvrier à l'arse-nal de Lorient, et ce dernier agis-sant pour assister et autoriser son épouse, demeurant ensemble à Lo-rient. rue Louis-Roche, ayant pour avoué constitué, près le Tribunal civil de Quimperlé, M" LE POUPON, avec élection de domicile en son étude, sise en Jladite ville, rue Sa-vary, n- 23.

Celle vente aura lieu en présence ou lui dûment appelé de Monsieur Pierre-Joseph ANDRE, retraité de la marine, demeurant au bourg de Glohars-Garnoët, subrogé-tuteur de la mineure Aline-Angélique GOUE-ZIN sus-nommée.

Outre les clauses et conditions insérées au cahier des vcharges dressé pour parvenir à !la vente et déposé en l'Etude de M» RIOU, notaire à Quimperlé où toute per-sonne peut en prendre commu-nication, la propriété ci dessus dé-signée sera vendue en un seul lot, telle qu'elle est décrite plus haut, au plus oH'rant et dernier enchéris-seur en l'étude et par le ministère de M* mou, le Vendredi 7 ]all-I c t l 022 , àdix heures du matin, sur la Mise à Prix de 7.000 FP .

Pour plus amples renseignements voir le cahier des charges ou s'a-dresser à M« LE POUPON, avoué poursuivant.

Quimperlé, le 15 juin 1922. L'avoué poursuivant

Henri LE POUPON,

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Le Conjcrès des journalistes de I Ouest. — Le 11» Congrès de l'Association professionnelle des journalistes de l'Ouest, se ; ?ni . lans. les 1", 2 et 3 juillet. Ea voici le programme : Comîté''' "" = ^^ J>imanche S juillet. - 9 heures : assemblée

générale dans l'une des salles de la Bourse du Commerce. Questions diverses : choix delà S L'^nf. ® ^ ; renouvellement d une dartie du Comité.

Midi : banquet de l'Association profession-restaurant de l'Huine, à Pontlieu.

pha JrK par la municipalité et la Chambre de Commerce. «i.^ Jacobins, théâtre de plein air : lArlésienne et Coppélia.

Des places seront réservées aux congreasis-îes par la municipalité.

Lundi 3 juillet. - 9 heures : départ en auto rhi'h^frn où l'Automobile-Club de 1 Ouest recevra les congressistes à dé-jOuner,

Chemins de fer de l'Etat, -i Le Con-seil supérieur des chemins de fer. dans sa séance du matin, a rejeté le principe de la ré-gie pour I exploitation du réseau de ; l'Etat et admis la principe de l'affermage. «

II a, par des votes succéssifs. admis la parti-cipation des Chambre de Commerce. d'Agricul-ture et des Administrations de ports autono-mes à la constitution du capital-actions de la nouvelle Société. 11 a. par contre, rejeté la par-ticipation des départements et des communes organtsmes de caractère politiques.

En ce qui concerne le Conseil d'admlnistra-uon. Il a estimé qu'il ne devait pas contenir que des memdres pris dans les catégories ayaut participé à la constitution du capital social.

Lensemble du projet ainsi modifié a été adopté par 36 voix contre 17.

Le Conseil supérieur a en outre émis le vœu que des remaniements soient apportés dans la

conflguration du réseau, de façon à faire cesser entra le résean d'Orléans et le réseaau affermé a la Société nouvelle un enchevêtrement de li-

P/ j"dicales à le bonne exploitation et aux Intérêts des cités.

Il a. également émis le vœu que le ministre des Travaux publics, en l'iaslitution de la So-ciété nouvelle, veuille bien prendre toutes me-sures nécessaires ponr l'amélioration de la ré-gie actuelle du réseau d'Etat, tant au point de vue de son administration qu'au point de vue du contrôle financier de l'exploitation.

Circuits d'Automobiles. — Du 14 juil-let au 15 septembre, la C" d'Orléans, organise plusieurs circuits automobiles pour permettre au départ de Rocamadour (25 f. la placej et de Brive (35 f. la place) la visite des si intéressan-tes régions du Ilaut-Quercy et du Bas-Limou-&in<

Elle organise également du u Juillet au 17 septembre, au départ des Eyaie.»» (Dordogne) deux circuits automobiles permnttant de vi'si-ter les plus jolis sites et les stations préhisto-riques de la vallée do la Vézére (11 fr.) ainsi que les paysages de la Dordogne (18 fr. dans 10 Sarladais.

Pour le parcours et les horaires, voir les af-llchos dans les gares.

Code de la Roule. — Certaines disposi-tions du « Code de la Route » ayant donné lieu a des difficultés d'application, le ministre des Travaux publics a chargé une commission spéciale d examiner les améliorations que les articles critiqués seraint susceptibles de re-cevoir.

On parle notamment de proroger du juin 1922 au 1" janvier 1923. le délai d'application dos articles 4. 24 et 37 relatifs ù l'éclairage de diverses catégories de véhicules.

Enfin M. Le Trocquer est intervenu pour que les règles en discussion soient appliquées avec toute la modération désirable, notamment celles qui concernent la circulation des trou-peaux pendant les périodes de « transhu-

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DEUXIÈME LOT Partie Midi d'une parcelle, sous

labour et lande n- 151 p section G. Contenance 1 h 45 a environ. MISE A PRIX : 4.000 Fr

TROISIEME LOT A u t r e Parcel le, sous pré labour

et lande, n* 151 p, section G, partie nord. Contenance 1 h 60 a environ. MISE A PRIX : 4.000 Fr

QUATRIÈME LOT Ue c o r p s de f e r m e de Pen/eun-

teun. comprenant : Maison d'habi-tation, j. Bâtiments d'exploitation, Cour, Courtil, Terres labourables. Près et Lande. Contenance 4 h 15 a 45 c environ. MISE A PRIX : 25.000 Fr

Tous ces lois librps de location au 29 septembre prochain.

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3 9 * A n n é e . = N - 2 5 LE J V t M f i i t o : QUINZE CENTIMES S a m e d i 2 4 J u i n 1 0 9 2

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A Q U I M P K R L I , P I « M Hervo, n* 8 M« TI: I_É: I*MONB: , N « •

AiruM UUgrafhiqnê : Union, Qulmp«Plè

Ce Huméro contient un Supplément

Alexandre Le Goaziou Le 19 mars 1922. à Kerjean, en Plougasnou,

mourait, ftl'âge de 37 ans, l'un des meilleurs ouvriers de l'Action Bretonne, M. Alexandre Le Goaziou.

Alexandre Le Goaziou naquit sur la paroisse de Saint-Martin, à Morlaix, et fit ses études ctiez les Frères. Il avait onze ans lorsque mou-rut son père, le maître-imprimeur de la place Tiiiers, iui-œême membre de ia dynastie d'im-primeurs Le Goaziou, répandue un peu pur-tout, en Bretagne. M. Le Goaziou laissait une veuve et sept enfants, parmi iesqusls Alexan-dre se trouva être l'aîné des garçons. L'eufant dnt, de ce fait, borner ses études aux répéti-tions particulières d'un de ses anciens maî-tres. car, de bonne iieure, Mme Le Goaziou, le destinant & être clief d'atelier, le mit îk la com-position. Dana ce milieu familial et laborieux, Alexandre devint le Ciirétlen, le Travailleur et le Breton qu'il ne cessa jamais d'être. Ayant rencontré, à 18 ans, sur son ciiemin, ie barde Taldir, qui se préoccupait de monter à Carhaix les ateliers d'Ar Bobl, il obtint de Mme Le Geazion, comme une mission spéciale, à l'effet de diriger le côté technique de cette affaire. On était en 1904, à une époque où l'esprit cen-tralisateur, personnifié dans le ministère Com-bes, jonait grand jeu. Il y avait quelque témé-rité, «a lendemain des menaces de Haute-Cour, ft instaurer, dans une ville bretonne, un organe franchement régionaliste. Ni Taldir, ni Alexandre Le Goaziou ne se laissèrent intimi-der par les insultes ou les moqueries. Nous •avons l'enthousiasme juvénile avec lequel ils •'acquittèrent de l'entreprise. On connaît le r61e de François Jaffrennou à l'aube du réveil de la Bretagne ; on ne doit pas ignorer comment Le Goazioa donna alors aussi toute sa mesure, eomme patriote breton et comme homme de métier, tour à tour acheteur de machines, acheteur d« papiers, discntant d'ici, de là, en maias tantôt la plume et tantôt le marteau ou la burette d'huile. Ce n'est pas sans émotion que nos souvenirs se reportent à ces jours déjà lointains, qui suivaient notre retour d'Irlande. Nous revoyons le large foyer de Perrine Guillou, la bonne hôtesse du Château, à la fois quin-caillière et aubergiste, et tant d'histoire con-tées autour de cet Stre, tant de projets ébau-chés, alors que le vent de la nuit faisait gémir la porte. Hélas 1 Perrine a disparu, elle aussi, an tournant du chemin sombre, et jamais plus la vaste mansarde où s'abritait, au-dessus de l'imprimerie, le sommeil des Bobl, ne bercera nos rêves jeunes I

Alexandre Le Goaziou resta à Carhaix, en-viron dix-huit mois... Précieux auxiliaire du barde Taldir. ii pouvait écrire, plus lard, avec vérité : e Ar Bobl est un peu mon enfant I » Et c'était vrai !... Nul prote d'imprimerie ne fat pins consciencieux et n'eut plus de goût pour le métier, qu'il s'agit des publications bretonnes ou de prosaïques travaux de ville. L'aatorité de ce jeune homme sur le peuple ombrageux des typos était véritablement éton-nante. Il avait en lui la commandement.

Vint l'henre de la caserne. Le Goaziou fut Incorporé au S* d'artillerie, à Brest. Cet appel du Paya avait rempli, par avance, de joie pa-triotique, l'âme du conscrit. Profondément chré-tien, et par cela même ami des humbles et des petits, ayant foi dans la formation, par l'amour •t ia charité, de l'âme populaire, démocrate convaincu de ce que le Mérite seul doit pren-dre le pas sur l'Egalité, d'une pureté de mœurs, au-dessus de tout soupçon, la caserne fut pour son âme aimante, éprise de justice et soigneuse d'eii* même, une déception, que seule cette ftme n'avait pas prévue, malgré tous les aver-tissements fraternels dont nous confessons avoir cherché â le désabuser, sur la portée réelle de la c grande école ».

Après catte épreuve, qu'il subit d'ailleurs stoïquement, et rentré dans ses foyers, il ne retourna pas à Carhaix. Mais, placé à la tête de l'atelier maternel, il n'en mit pas moins son métier et son talent au service du Pays. Tour à tour, l'abbé Perrot et le barde Le Moai (Dir-na-Dor) se réjouiront du collaborateur éclairé qu'ils trouvent dans leur imprimeur, pour les deux éditions léonarde et tréf orroise que ces deux écrivains donnèrent tour à four de la Buhez ar Zent. L'imprimerie Le Goaziou éditait également Feiz ha Breiz et Aruorùj, et membre de l'U. K. B. d'abord, puis dès Saint-Renan, de la F. R. B., Le Goaziou fut toujours considéré romme une véritable personnalité du mouvement breton.

La guerre éclate. Le métier des armes qui l'avait tant déçu allait servir à quelque chose, il fallut, cependant, que ce patriote mobilisé rongeât son frein à l'arrière, jusqu'en 1915, à ce 3' d'artillerie où ii avait déjà souffert. Enfin, l'artillerie à longue portée ayant été reconsti-tuée, Alexandre Le Goaziou fnt envoyé en Champagne. Déjà souffrant, avant la guerre, obligé en sa qualité de simple canonnicr, 'le mener une vie très dure, il ne vonlait cepen-dant pas faire moins que les autres. S'il fut un démocrate à pratiquer ses doctrines, celui-là à coup sûr fut Le Goaziou I Malgré les sollicita-tions de ses amis, il refasa de se porter malade, voulant sa part de peines, de souffrances et aussi de la victoire finale de cette grande Patrie, qu'il aimait à bon escient .. Enfin, «prit V****}*"* i* Mpt«ml)re, devant Tahure,

Il se vit contraint de se présenter au mnjor. On i'évncua et, après quelques mois d'iiôpital, sa réforme fut prononcée en 1917. i

Or, au commencement de l'année 1918, Jaiïrennou, étant au front, se résolut de vendre l'imprimerie d'/lr Bobl. Nous pouvons dire aujourd'hui combleu Le Goaziou désirait re-venir, la prix signée, dans ce Carhaix de sa jeunesse, ce « merveilleux centre breton », comme il l'appelait. Il ne réussit pas dans ses négociations... Mais la correspondance que nous échangeâmes à ce sujet nous permit d'ap-précier encore plus celte belle âme, qui nous honorait de sa sympethie profonde. S'il voulait s'installer ù Carhaix, c'était avant tout pour assurer efllcacement, dans l'Union des Ecri-vains et des Journalistes sincèrement bretons, le progrès de la Bretagne, vers ses destinées de Peuple.

<< J'ai conscience, nous écrivait-il à !a date du '23 avril 1918, d'avoir fait tout mon devoir de bon Breton en cette circonstance ; c'est une piètre consolation, mais c'en est une... Ne pou-présentement rien pour la Bretagne, je^iais voir à remplir mes devoirs de citoyen français. Ma santé est meilleure qu'elle ne le fnt jamais de-puis cinq ans. Si les majors me jugent bon à quelque chose, dans un mois, je serai sous les drapeaux, et peu après au front s

Alexandre Le Goaziou, ce Breton qui voulait mourir au service de France, comme une san-glante réplique à cçux qui nous taxent de sé-paratisme, Alexandre Le Goaziou s'illusionnait. Jamais plus il ne retournerait au front, et le mal qu'il croyait vaincu allait le terrasser. Les décisions de» médecins l'arrachaient ijientôt au métier sédentaire de l'imprimerie mater-nelle et il dut se retirer au bord de la mer. C'sst eu face de la Mer Grande, au milieu de l'affection de siens, qu'il vit venir la mort, sans effroi, avec toute sa résignation de Celte et la plénitude des espérances chrétiennes qui étaient en lui. Sa vie peut être donnée en exemple au«si bien à l'ouvrier qu'au patron. Nul, mieux que ce bourgeois, ne travailla au poste indiqué par la vie, avec plus d'abnégation et de sin-cérité, pour le bien général et la grandeur de notre Bretagne. Ra uezo ene ar C'hristen hag ar Breizad, gant an Aotrou, e klod (1) ar Bara-doz!

Xtiou 1B ShltltE. barde, maitrc-imprimeur

à Quimperlé Tiré de Buhez-Breiz

P a g ; e l î i * e t o i i i i e

E X E Z E X J S S A .

E kreii mor brumennus an hanter-no*, ko'.lel, Ed» Eussa, CD» an hcuiusdcd, cTcl En «ar c'baTcl a hua... hep arzao Inakellet GiDt krozmol ar c'bommou ba iud Kouei an ITCI,

Mesk »r reier a nij 'uï d'eïo morirlni, A TCT paotred bardir., hep aoun rag an arne, Ha merc'lied koant ba fur m » leua a Tclkoni Ha gant broud aa anken slraGlUt.o ene.

RaK tro var dro d'ezbi ar TorRragez daonet A Touakan bag a clialm dro zellou enlanet 0 c'baloDOU da galz euz he merdaldi.

Pere, eun deiz pe xeiz, es em daol ftant dudi 'N lio dirrec'b 'fit (jellout (bervez an danefel) Tanflt eur pennaJik d'bo c'haianto marTcl!

G. LE HUMEUR TUADUCnOîV

Au milieu de la mer brumeuse du nord,perdue — L'Ile d'Ouessant, He de l'épouvante, comme — Dans un beau rêve... sans cesse bercée — Par les grondements des vagnes, et le gémisse-ment sauvage du nent

Au milieu des rochers, sur lesquels vole, les cormorans — Vivent des gars hardis, sans peur devant la tempête — Et des flll es jolies et sages mais pleines de mélancolie — Et par l'aiguillon de l'angoisse transpercé le cœur.

Car tout autour d'elles, les femmes maudites de mer — Chantent et enchantent les : ceurs de beaucoups de ses matelots.

Qui, un jour ou l'autre, se jettent avec plai-sir — Dans leurs bras, pour pouuoi'r(comme dit la légende) - Goùler une parcelle de lew amour immortel.

I>IIIUi\'/V>IB. — Sommaire de juilllet 1922. — Emgleu er skruiougnerion, Locïz H«rrieii ; Grouien hanueu dcn hag haniseu kcr -, Treu nuit da houiet, C. F. ; Ur hantulead. A. Tuili ; Korn er heginerezed, V E. ; Breliis dioroêt, L. H. ; Er fAeliner hag er Velinerez a Guerho-rand, dastumet get lan Kerhlen, Memé Fanchon (Kendalc'h) Loe'iz Herrleu ; Livrennerie, L. H. ; Meinglé er brehoaneg, hihustel ; Kalon Odil (Peh hoari e ter loden) Mena.

La lecture de Dihunamb est vivement recom-mandée à tous nos amis bretons du dialecte de Vannes, et dans 1 arrondissement de Quimperlé à ceux des paroisses appartenant à ces dialec-tes. Abonnement : Bretivjjne 5 fr. ; France 0 fr. Etranger 7 fr.

Festival t.emordniit. — Un grand fes-tival est en voie d'organisation, à Quimper à la date du 15 juillet, pour honorer Lemordant. Un grand nombre de persooualltés bretonnes s'y sont donné rendez-vous.

(!) Khi ; Gloai,

Arts appliqué»» — Le comité a procédé au renouvellement de son bureau. M. Dottin, doyen de la faculté des Lettres de Rennes, a été élu président et M. Nitsch, architecte secré-taire général trésorier.

Mlle Marcelle Nardeau, de Lorient, a obtenu une mention et un livre d'art, pour un coffret breton en éiain.

Andromaquo au château de Fou-gères. — Le samedi 22 juillet prochain, sur une scène incomparable de verdure (la plus grandiose assurément des régions de l'Ouest), dans la vaste enceinte du Château de Fougères, l'un des plus considérables d'Europe, une troupe d'élite va jouer Andromaque, le chef-d'&uvri! de Raci ne, le gros succès du Théâtre d'Orange.

Un Gymliana automobile aura lieu sous le patronage de l'A. G. O. avant la représentation.

Le Dimanche 23. « Une fête à Fougères en 1S30 », évoquera d'intéressants souvenirs de cette époque.

Après un défilé à travers les rues de la cité pittoresque, le Château va s'illuminer le soir pour une fête foraine en costumes du temps.

Allez à Fougères à cette occasion. Le Mont Saint-Michel est proche, il complé-

tera merveilleusement votre excursion le len-demain.

C f é p i i s c i i l a i p e

A Léon Le Berra

Alors que la lune s'élance A la conquête de la nuit J'emplis aux sources du silence L'urne de l'heure qui s'enfuit. Les mots, serviteurs du mensonge. Les mots sont vains même d'amour 1 Et je souris lorsque je songe Que j'ai failli m'y prendre un jour... Toi de qui la sollicitude Est d'une mère et d'une sœur Quelle maîtresse, 5 Solitude, Saurait t'égaler en douceur? Et dans l'om.bre qui se précise Quand meurent les bruits apaisés Cette caresse de la brise Vaut-elle pas tous les baisers !

Fernand GUILLOTEAU :t juin IÇ23

Les Dits d'un Paysan

iM iibo»ntm»nU m paUnt iVwNHWi, SMf SMtsHi HvMtiUpMrt0nt<iM i" emdt$ tM ééthatUé mots.

Vn ra&oNtw au burmt du Journal. On p*ut t'abomur itaUmtni, sans frais dans tous Us hmrscmm posté •M «NOORT M air»Msana NN mmUUO-poftt «K Dirtotnir, M. Léon L l BERRE ptoê» Mtnto i ^tOmp^rli»

} ABOHNEMlil'ni (m àM flolmperlé <Tllle).. Finistère et départements llmlé

tropliosav**»**»*******»***»»*» Antres départements.. Colonies et étranger

9tr

9 -10 -12 -

même région ne voudrait semer sur billons. De mémo, certains agriculteurs vous di-

ront, aujourd'hui, que votre récolte de pom-mes de terre sera beaucoup plus faible si voua ne buttez pas.

Diias 1rs expériences entreprises par Garola, certaines variétés comme la Chardon', la Ma gnum, la Hollande, se sont montrées sensibles au battage, quoique, dans certains cas, la Magnum ait accusé un déficit à ia récolte dans la partie buttée.

« Dans le doute, abstiens-toi », dit la sa-gesse. C'est 00 qu'il y a de plus raisonnable. Le simple traçage, comme il est pratiqué dans de nombreuses exploitations, sera suffisant pour marquer lec rangs de pommes de terre et permettre eosuita un arrachage facile.

Cette opération étant faite quelques semai-nes après le dernier binage, avant l'apparition des fleurs, contribuera à ameubler superfi-ciellement le pol et à détruire de nombreusas mauvaises herbes.

Dans les -années de grande sécheresse, il empêchera la déperdition de l'humidité du sol si utile à la pomme de terre au moment de ia formation des tubercules.

BROAD.

Faut il butter les pommes de terre ? Voici une question sur laquelle agriculteurs

et agronomes f ont loin d'être d'accord. Pres-que tous les cultivateurs buttent leurs pommes do terre, par habitude, sans s'être rendu compte bi cette opération leur était profitable ou non. Les agronomes ODt voulu être fixés sur son utilité et il semblerait qu'ils ne sont arrivés qu'à brouiller encore davantage les esprits.

M. de Dombasla. prétendait avoir constaté que le buttaKO diminuait le rendement tlans la proportion de 17 0/0 ; alors que Rohértson affirmait qu'il l'augmentait dans la proportion de 10 0/0. Girardin et Dubreuil concluaient à une diminution de 10 0/0.

Garola, après expérience, afllrmait, en 1890, que » cette façon cullurale est iudin'ore.ntesous le rapport du rcndoinoiu ; mais qu'il n'y a pas de rèijle abcolue à cet égard ».

II est donc u peu près certain que la pomme de terre est insenbible, en principe, à cette opération.

il n'est pas question ici du buttage profond pratiqué daus certaines régions ou du buttage très superllciiil ou traçage, pratique ailleuM, opérations qui diH'èreut tellement l'une do l'autre, que les résultats obtenus dans les deux cas doivent être absolument difTérents Je veux seulement parler du buttage raison-nab!e n'ayant que G à 10 centimètres do pro-fondeur.

ii convient, à mon avis, do tenir compte, dans cette question, de plusieurs considéra-tions :

Le buttage peut Cire ulile dans les terres hu-mides parce qu'il aide au rcssuyage du sol.

11 sera nuisible, au contraire, dans les ter-rains se desséchant ti'ès vite et ayant une forte pcnto. Les rigoles du Buttagri, on cas do pluie, provoqueront récoulcinenl trop rapide do l'eau 'iui u'aura pas ie temps de pénétrer le sol. (

Le buttage. pourra rendre des services dans les terrains peu profond i, en augmeiitunt |p masse do terre végétale mise à ia diapo itiou des plantes.

Il conviendra également aux variétés ayant une tendance il former leurc», tubercules hors do terre. La terre du butlaKO recouvrira les tubercules déjà formés et les empêchera de verdir.

Mais avec la Saucisse rouge, par exemple, en bonne terre moyenne, sans excès d'humi-dité, lo buttage semble inutile.

II eh est de celte opération comme do colin des bil ons dans la culture des céréales qui a longtemps subsisté grâce & l'esprit routinier de nos campagnes.

Il était admis, il y a 30 ans, dans ma région, qu'il serait impossible d'obtenir du froment ou du seigle sur un sol non sillonné I Et à, l'hQuro aotuelie, pas ua cultivateur da la

Paiis-Orlëans. — La Compagnie du Che-min de fer de Paris à Orléans a rééiité son Livret Guide Ofliciei.

Ce document très apprécié contient, indé-pendamment de l'horaire, des cartes et plans, aiusi que des renseignements généraux sur les billets et un texte descriptif illustré complété sur les contrées desservies par ie Réseau. Prix 2 fr. . La C>* P. 0. aura son train delnxe duSjuilietau

8 octobre entre l'aris, Bcrdevux, Biarritz, Pau et Lourdes, avec correspondance sur Madrid, et jusqu'au 24 Septembre inclus, sur Pierre-fitte-Nestalas (Cauterets, Luz-St-Sauveur) un (Train rapide de Luxe " Pyrénées Côte d'Ar-gent " Restaurant-Wagon-lit.

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La C'o P. O. de concert avec le P. L. M. organise du 15 juin au 15 septembre des ser-vices d'auto-cars permettant ia visite des stations et sites de l'Auvergne Thermale. Route Thermale d'Auvergne, 75 fr. service spécial Lu Bourboule-Viciiy : Billet simple, 34 fr. aller et retour, 65 francs.

Fin du tar l isme. — Les partisans du prétendant don Jaime ont lancé un manifeste par lequel ils reconnaissent le roi Alphonse XIII comme l'héritier présomptif de don Carlos.

Cette décision met fin à la division des mo-narchistes espagnols qui causa trois guerres ci-viles au siècle dernier, et elle facilitera la for-mation du grand parii catholique à laquelle on travaille depuis quelque temps.

La journée de 8 heures et la Ma-rine uiarcliande» — Etant donné la non application des 8 h., dans les autres marines marchandes, la nôtre est mise, par là même,

i dans un état d'infériorité. Parlant à Bordeaux, M. Rio dit, que si on n'obtient pas, dans un

I bref délai, l'internationalisation de la Loi, il va ; falloir envisager une nouvelle adaptation de ; de cette Loi. (Jest, dit-il, une question de vie i et de mort. Or, !a seule adaptation possible est

sa suppression pure et simple.

Chronique Régionale Société de la Légion d'honneur. —

Une réunion des membres de ia Légion d'hon-neur aura lieu à la mairie de Quimperlé (salie des Mariages), ie dimanche 25 juin, à 10 heures du matin, en vue de constituer un comité local.

Dans le cas où des oublis involontaires au-{ raient été commis, les légionnaires de l'arron-

dissement de Quimperlé, les grands mutilés > faisant partie de l'Or ire et les veuves de légion-

naires sont priés de vouloir bien considérer cette insertion comme une convocation.

Le devoir de tous est de se rendre à cette i première réunion. La Société est sous la pré-

sidence du grand chancelier de la Légion d'honneur.

A la Ligue IVationale do la Déino-1 cratie. Des divergences dans l'action s'é-I tant inanifostees au sein do la Ligue Natio-; nale do la Démocratie, un congrès vient de se ; tenir, à Paris, pour envisager la situation, j Diverses motions ayant été présentées, le ; point de vue soutenu par la Fédération des : républicains démocrates du Finistère a obtenu , la majorité.

A la suite de oe vote, M. Maro Sangnler et un certain nombre des membies do la mlno-

' ritè ont démissionné de la Ligue, en déclarant qu'Us allaient se consacrer à donner son plein

; développement à leur oonception de l'action î Internationale. ; I,a Ligne Nalionale de la Démocratie s'est • immédiatement roconstituée après ce départ ! <>t a ronommé une commission exéoutive I

laquelle ^appartiennent, deux membres delà Fédération du Finistère, MM. Paul Simon et Victor Balanant, députés.

Habitations & bon marché. — La Commission d'attribution des prêts aux so-ciétés de Crédit-Immobilier vient de mettre à la disposition de la société du Crédit*Immobi-lier du Finistère une nouvelle somme de 300.000 fr, pour des prêts à consentir en vue de la construction de maisons individuelles à bon marché.

L'assemblée générale extraordinaire des ac-tionnaires de cette société vient de porter le capital de 100.000 à 200.000 fr.

Union Industrielle et Commerciale* — Le mardi 27 juin, à 8 h. 20, salle des maria-ges, aura lieu à la Mairie de Quimperlé, une assemblée des membres de ri7. /. C., ordre du jour : Fixation du taux de participation de l U. I. G. à lo Fédération ; Subvention à la société des Courses ; Organisation du bal ; Cai.sse de compensation ; Causerie de M. Piton, sur la Loi du 31 mars 1922, concernant les loyers.

Manifestations estivales d'art ré-gionale. — Le Touring Ctub, annonce pour le mois d'août, deux manifestations d'art ré-gional, dans notre Cornouailie.

1' A Quimper, le dimanche 13 août, une visite du riche musée régional si remarqua-blement administré par M. Guey ; un' con-cours de coiffes et de costumes ; des danses et des chants ; une exposition de tableaux, • pastels, meubles, fa'iences et dentelles.

2° A Concarneau, le mardi 15 août, après la visite du musée départemental de Kériolet (aux environs de la ville), un second concours de costumes, des chants, des danses et des divertissements locaux, le tout en liaison avec la grande fête de bienfaisance des Filets Bleus, dont nous donnerons ultérieurement le pro-gramme détaillé.

Médecins allénlstes. — La 26* sessloai du Congrès des médecins aliénistes et neuro-logistes de France et des pays de langue fran-çaise se tiendra & Quimper, du 1" au 6 août 1922, Êous le patronage d'honneur de : M. J. Desmars, ancien conseiller d'Etat, ancien di> recteur de l'Assistance et de l'Hygiène pu-blique au ministère de l'Hygiène, préfet du Finistère ; M. Le Hars, sénateur et conseiller général du Finistère, maire de Quimper ; Mgr Duparc, évêque de Quimper et de Léon.

La présidence du congrès sera assurée par M. le professeur Jean Lépine, doyen de la faculté de médecine de Lyon ; la vice-prési-dence par M. le docteur Henri Colin, médecin-chef du service des asiles de la Seine (asile Sainte Anne, Paris) ; le secrétariat général par M. le docteur Lagriffe, directeur-médecin de l'asile des aliénés de Quimper.

Dissolution de « l'EmancIpatrlce ». — Mardi 14 juin, sept instituteurs, membres du bureau du syndicat du Finistère, l'£manc£-patrice, dont M. Kersulec, instituteur & Ban-nalec, étaient appelés devant le Tribunal cor-rectionnel de Brest, sous l'inculpation de constitution illégale d'un syndicat et de s'être livrés, dans ce syndicat, & des faits autres que ceux compatibles avec l'enseignement.

Tous les inculpés firent défaut. M* Bodet, avocat, au nom de M* Oscar Blocb,

de Paris, demanda le renvoi de l'affaire au 21 courant.

Le Ministère public s'y opposa et le Tribunal se rangea à cet avis.

Après le réquisitoire de M. Guiimard, pro-cureur de la République, le Tribunal prononça la dissolution du syndicat et condamna cha-cun des inculpés à 2C0 francs d'amende.

Primes à. la culture du blé. — Voici la liste des primes en argent et des mé-dailles qui seront accordées en 1922, par la so-ciété départementale d'agricoltare, aux produc-teurs de blé de la région sad (Quimper, Quim-perlé).

1° Deux primes composées chacune d'une médaille d'argent et d'une somme de 400fr. { 2° Deux primes, composées chacune d'une mé-daille d'argent et d'une somme de 300 fk*. ; 8* Deux primes, composées chaucune d'une mé-daille de bronze et d'une somme de 200 fr. ; 4' Deux primes, composées chacune d'une mé-daille de bronze et d'une somme de 160 îr. t 5' Deux primes, composées chacune d'une mé-daille de bronze et d'une somme de lOC fr. t Total pour la région du Sud : 2.300 fr.

Conditions : Habiter le départemental avoir un hectare au moins sous blé, faire déclaration à M. Souliëre, 27, rue Douarnenez, à Quimper, avant le 1" juillet ; accompagner la déclaration d'une somme de 26 francs.

Modalités. — Les 1" prix de 1921, n'obtien-dront, s'il y a lieu qu'un rappel, les autres lau-réats un rappel également à moins qu'ils n'aient droit ik un prix supérieur ft ceux de l'an der-nier. Les exploitations seront visitées par com-mission spéciale ; les décisions du jury seront sans appel, les concurrents devront fournir aux jury tous renseignements demandés. Les ré-compenses seront décernées, & Quimperlé, à l'occasion du concours itinérant de la race pie-noire.

Itinéraire de cylindrages. — L'iti< néraire du rouleau campresseur de l'arrondis-sement de Quimperlé est arrêté comme suiti du 24 au 30 juin inclus :

Chemin do grande communication n- S3, entre Pont-Hellec et St-Tburien et sur ie che-min de grande communication n* $ «ntre St* Tburiea «t Pont-Qroaob,

Page 16: Ifr « ioumal et, d KÈDXCriOn. ADMIHISTKATIOH é …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...foyers que vous habitez et que vous sentex en> core comme parfumés

Société de JPSche. -- Mardi dernier, 20 juin, le président de la Gaule Quimperloise a fait immerger, en présence du brigadier des Eaux et Forêts, dans le ruisseau de Saint-Jean, l'Isole et l'Eilé, 10.000 alevins de truites arc-en-clel provenant de rétablissement de piscicul-ture de Car noët.

Concours de pêche de Lochrist, près Henne-bont. — Les membres de la Gaule Quimperloise sont priés de prendre part au coucours qui se tiendra dimanche prouliain, 25 juin, à dix du matin, à Lochrist. Cent prix environ, dont trois en espèces, 100 fr., GO fr. et 30 fr.

JFoift de Ja aemiiine Lundi 26 juin, — Huclgoat, Lesneven, Plcy-

ben, Saint-Eloy, Auray, Pont-ScorlT. Mardi 27. — Commana, Irvillac. Saint-Marc,

Saint-Pol-de-Lcon, Scrignac, Inguincl, llostrc-nen.

Jeudi 2fl. — Le Cloître, Plougastel-Daoulas. Vendredi 30. — Carhiiix, Crozon, Kernasclé-

den, Guidel. Samedi 1" juillet. — Plouescat, Le Pontliou,

Saint-Henan, Scaëp, Tonquédec, Guingamp.

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Quimperlé Qui veut noyer son chien !... Ou dit... électriques du 23 Juin 1922 M. Le Louédec prend 1.. fauteuil à 20 heures

trois quarts. Après avoir remercié MM. Guyon-varc'h et do Saisy de l'y avoir appelé, il croit utile do donner quelques explications sur le retard apporté dans l'éclairage éleotriquo de la ville. 11 rappelle la promesse à cct égard do la Municipalité, lors des élections, SPS relaticos immédiates avec M. Pfeitler, propriétaitc du Moulin de la Motte,dès qu'elle sut que la Fitsioii des Gai, entrerait dans sa manière do voir, le consentemment do M. Pfoiirer do su charger lui-même de l'exploitatioa. avfc ia Fusion du Gaz comme rermièreet détaillante, à coiidiliou que la municipalité obtint un décret d'utilité publique, pour le barray;;.

M. Le Louédec se rendit donc au tninisîtére de l'Agticuliure, oil on lui promit la concus-sion. Mais à peine rentré à l'iiôtei. il trouva un mot l'avisant qu'il n'était pas d'asa|^ de don-ner deux concessions sur lo même cours d'eau On le lui apprenait car, M. Le Louédec bien qu'ayant cousenti à voir son nom llgurer sur la liste des membres du comité de Patronage de la Société d'Etudes, ignorait qu'une autre société avait demandé à équiper 1500 ou 2000 chevaux, donc une énergie plus forte que celle à Isquelle il avait pensé. Revenu à Quimperlé,

. M. le Maire et ia Municipalité se résignèrent à marcher avec ia iJociélé d'Kludes, que dans son discours il place tous les seuls auspices de MM. Ladan et le Berrc, bien qu'y figurassent

. également MM. Y Gnyonvaic'b, conseiller général d'Aizano; Paul Guyonvarc'h, ancien notaire ; Colonel Juge ; baron de Lépineau ; Baulard, ingénieur des Mines, sans compter les membres du Comité de Patronage.

Pour une raison ou pour une autre, dit M. Le Louédec, faute do capitaux proijablement, la Société ne réalisa pas se.s espoirs. Elle eut cela de commun avec bien d'autres et ci.? tou-tes voisines aurait pu ajouter l'orateur. Un an passa. M. Pfeiller à nouveau consulle par M. Le Louédec répondit celte fois qu'il voulait vendre la Motte. La municipalité so trouvait dans rmipcssibililé do faire cotto acquisition. C'est alors qu'intervint M do Sai-y, et que M.M. Le Berre et Ladan ( il y ai ait bien auasi M. Paul Guyonvarc'h) èe décidèrent à se con-tenter de l'oiairage de Quimperlé, et de la Force à fournir à ses petites industries.

Après cet exposé fait u'unn façon courtoise à laquelle nous nous plaisons à lendre hom-mage et qui fut d'ailleurs le ton de la pré>i-dencede M. Le Louédec durant toute la soiréo, M. le V" de Saisy prtnd la parole. Organi.sa-teur de la réunion ot on peut lo dire véritable et unique administrateur do la Société des For-ce» motricis de VEllé, ou eût pensé que son discours aurait pour but principal de fouetter un peu l'apathie des capitaux quimperlois, dont l'absence est le bcul mal réel dont souOre la Société. Mais M. le v"> de Saii y avait d'au-tres visées... .M.M. Lo Bone et Ladan'mem-bres fondateurs de la Socirté s'étaient p;aints à lui-même, il diverses reprises d'ftre trnii;. à l'écart de tous renseignements sur la mar-che de l'affaiire, attiiude conservée soigneu-sement sous prétexte qu'un administrateur ne doit compte de sa conduite fi personne. A tort ou à raison, ils critiiuaient et .toujours devant M. de Saisy les modifications et les dépenses effectuées par la maison Bonhomrnet. En somme, ces macifeslation.s d'une foUici-tude inquiète n'avaient rien que do lé 'ltime ; Membres aussi de la Société civile d'Etudes, c'est-à-dire, promoteurs avec leurs collègues des projets electrique.i, en général, ils s'ima-ginaient avoir quelque voix au chapitre. M. le V'« de Saisy leur fit voir qu'il» s'étaient trompés du tout au tout, et qu'en acceptant sa colla-boration, le 17 septembre 1921, ils s'élaicnt donné non un compagnon, mais uu maître...

N'a-t on pas lo droit à quelques égards quand on a apposé sa signature au bas d'un acte représentant pour chacun SO.tOO fr., soit le quart du capital social 7 Les compagnons oi t regimbé. M. do Saisy leur fera une merouriale publiijuo. De là la reunion. • Qui veut noyer...

M. le Vie de Saisy, avait à présenter M. Bonhommet. On aurait fait grief ft ce dernier d'être un serrurier do Nantt s. Si l'on a criti-qué lo choix d'uu- serrurier, est-il bien étabi que ce soit à tou origine ob curo (ju'on en ait voulu !... La vérité est que l'on manquait totalement de renseignements à s«n sujet, dans les milieux quimpérlois, ce qui n'a jamais voulu dire, quo M. Bonhommet, n'iHait tas un homme honorable. M. lo V" de SaiJy, préfère voir daqs notre attitude un mépris pour lo... serrurier. L'ariKtooratiquo administrateur nous présente donc ton serrurier {sic). Tout lo inoado n'est pas sorti, dit-il, de U cuisse do Jupiter, né Dieu ! à qui le dites-vous, Monsieur le Vicomte ? Nous n'igtiorons pas toute la distance qui nous sépare... Heureux M. Bonhommet I Et cxaltavit humilcs ? M. Hon-hommet voit enuméror tous ses titres. Nou.i voulons être juste, nous ferons comme M, le V de Saisy. Noua verrous tel dans une image d'Eplnal, M. Bonhommet. quitter les Arta et Métier», pour prendre la succession de 80P (lèro et assurar l:eust6Qoa des siens, Il

devient membre do la Société des Ingénieurs Civils de France. 11 représente en Franco le 'Titan Anversois, fait partie des Sociétés élec-triques a Lyon (et non : de Lyon), de la Société SLéphanoise des Constructions mécaniques, etc., etc. Pendant la guerre, M. Bonhommet, est aux Dardan' lles, puis ii s.m retour est chargé du contrôle des usines du Bassin do la Loire. " Celte présentation fuite, M. le V" de Saisy

constate qu'à l'origine des temps, l'ut constituée uno Société d'Etudes, avec conception d'un im-mense bas.-sin i trt'nn ;Wversoir,etd'un progra'xï-Ku .sf.chillrar.t par millions. Ce prograiijmo ro-niTTiluo l'oratear présentait des avantages pour Tes fondateur, , mais dit-il, n'oll'rait au-cun débouché pour ies 5.000 chevau.\.

Si M. de Siisy avait voulu ine-ttre le nez dans l'amas de paperasses dont il va parler tout à-l'heuro, il aurait vu quelles étaient à ca sujet les pr visicins de la S. fl'E 11 y aurait vu ausbi, par toute la correspondance échangée, et les documeuts successivement exigés, que, plus qu'aucune autre, l'administration en ce temps li\, faisait sien le précepte de Boileau :

Cent fois s'jr le métier remettez votre ouvrage Polissez-le sans cesse et le repolissez

Mais ce n'est pas dit l'orateur, ce que lui dit M. Lefort, ingénieur en chèf, qu'il rencontra en chemin de fer, et qui loua, comme il so devait, l'organisateur des kaolins de Riec.

A ce moment M. do Saisy so livre sur lo compte do la Société d'Etude fi des plaisante-ries faciles.

M. Lamotte tient à prendre la défense de la Société Civile d'Etudes qui lui fait l'honneur de le mettre à sa tôle. Il trouve que la place de M. Troalen, fonctionnaire do l'Ktat, parmi les adversaires do la dite société n'est pan ius-tilléo.

M. 'froalen avec l'autorisalion de ses chefs ot de son propre aveu d'ailleurs, a émargé lui et ses employés, au budget de la dite Société pour des sommes importantes. M. Lamotto tient i faire remarquer que l'on veut mainte-nant mettre dans le même sac aux oublis les travaux de M. Troalon et ceux de la Maison Her.sent.

La conces.>5ion ot l'autorisalion de commen-cer les travaux ont été accordés à la Société d'Etudes. Elle en poursuit l'exécution et tout serait prêt si elle n'avait trouvé devant elle certaines oppositions plus ou moinsenttachoes d'ingratitude.

Après intTvenlion de M. Habrial, pharma-cien, M. le V- de Saisy. l'incident dos, rapporte que M. Lefort lui assur-a que la concession sé r.iit laccordce, si on lui montrait quo CF.tte coucesb-ion serait mise en oîuvre. Cette pro-messe rapportée à M. Guyonvarc'h, ce dernier l'invita à tn f.'iire part ft MM. Ladan 9t Le Berre. Vint alors la réunion de U Société Ci-vile d'Etudes du 17 décembre 192L et l'e.xhi-bition des documents méprisés de M. de Sai'îy, et provenant des travaux de la maison Hersent, de Ccux do M. Baulardjet mêmede ceux rétribués de, M. Troalen et de certains do se» collègue. . En tin de compte, rie celte entrevue sortit la Société des Forces Motrices de l'EUé. dont le but se bornait h l'éclairage de Quim-perlé. ol qui se compose de trois membres adhérents de \a Société Civile d'Etudes, M.M. Guyonvarc'h, Le Bt.rre et Ladan, Kin.>:i que M de Sai y qui pour rien au monde ne voulut faire partie d'une Société u'.ilit-ably seulement au cas du Grand Barrage, dont la réalisation était ajournée.

M. le V" de Saisy refusa au'si, rappel!e-t-il, de rien s-avoir do la maison tfirrsent, qui avait exécuté gratuitement une grande partie des études de la Société Civile, à condition qu'elle ferait le barrage ÏOUS le contrôle des Ponts-et-Chmssées. Il préférait mettre plusieur.s mai.-ons d'entreprise en concurrence. 11 oublie do nous dire pourquoi il n'a pas fait appel ti celle concurrence quand il s'est trouvé en face do M. Bonliomrnel.

La Société des Forces Motrices de l'Elié n'a donc :iun fi voir, leinarque justement l'ora-leur avec la Société Civiles d'Etudes. On pour-rait objecter que celle dernière a ouvert la voie par t>es propres làtonneiiient>, mais ce serait envenimer le débat. La nouvelle firme n'a pas voulu, dit l'orateur, que les Quimper-lois_pussent être appeles à payer les dépenses de l'ancienne, comme songent encore à le faire, a.s.-.uro impertarbablemeiu l'orateur, certains membres appartenant à l'une et l'autre Société.

M. le V" de Saisy évoque la mauvaise vo-lonté des uns (t.e Berre, Ladan), l'excellonts bonne vo'onté de M. Le Louédec, dont on ne sait pour quelle cau.se il appuie !<ur les diver-gences polili(iues avec lo Directeur do i'Union Agiicole, le dévouement de l'Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, de la fusion des Gaz, de M. Troalen. do l'adjoint .M. Liot, etc., etc.

L'orateur va '.eriuiner. Il dit que M. Bon-hommi.t expliquera toulrfi-l'Juure, poun-uoi tous ceux (jui ont K)u,-crit no seront pas ser-vis .s'ils sont en dehors du rc.seau ; (|ue, s'il n'a pas conlié l'équipement de ia ville /i AI, Launay, cent que la devis do celui ci était trop bon marché, et qu'il a craint pour Quimperlé le sort do Plouay et de Bannuloc... Tiens! tiens ! .Monsieur Tanguy ! vous qui disiez quo...

Et puisque le no:n do M. Launay est pro-noncé, qu'il nous M)it permis de dire, quo si M. Laiiiu et votre bcrvilcur avaient eu le moindre droit do regard, le moindre avi.s ou vrir. Ils auraient coni'.eilé, avant un refus à opposer à .VI. Launay leur concitoyen de faire e-xaminer son dovis par un expert impartial. .Mais nous n'avons eu qu'à nous taire ! L'orateur s'est ass's. M. Lo B-jrro demaa do la

parole. Il regrette quo dans lus compliments adressés à M.Le Louédec, lo V»*de Saisy ait cru devoir falio état de l'antagonismo politique légnant entre le Maire et l'opinant. Ga n'est ni riicnreni le moment. La réunion a pour objet dhS intérêts généraux,el, il est convaincu d èi-o aussi dévoue aux intérêts généraux do la ville quo pi'ut l'être M. Le Louédec lui-même Si les méthodes dillérnnl, lo dé ir d'arriver k les satisfaire est aussi sincère chez l'un quo chez l'autre et ne peut êlro mis en doute.

En Sècona lieu, .M. Le Berre s'étonne ([u'a-près bientôt un an d'. xplications aiiiicales on .M. de Saisy ol lui, lo premier ail répandu le bruit dans plusieurs milieux, môme près d'amis communs, (jue la Société Civile d'études pcr.' istait à réclamer des Forces moti iccs de l'EUé, le règlement des dépenses et avances faites pour .son propre compte. Il a toujours été bien entendu, que ce règlomont n'inter-viendiail iiu'en cas d'exécution du grand bar-rane, c'enl-ii diro dos i>lanH pi imitif.s et (ju'il n'est nullement dans l'intention du ceux dont on a fait le procès immérité, do réclamer quoi <|uo ce Koitau.i /''orct'.s uniquement {occupéi;s de l'éclaiiage do Quimperlé.

•M. de Sai.sy assure qu'il a parfaitement en-tendu ces levendicalions mardi dernier, aux bureaux do l'Union Agricole, de la boucho do M. Ladan. M. Ladan lui en donne le démenti: s'il a parlé do ces sommos, c'était dans l'hypo-thèse du grand barrage.

M. de Saisy déclare entre £«8 dents qu'il croyait avoir snteadu,,,

M. Bonhommet cet incident clos, donne lec-ture de son compte-rendu moral et floarjcer. Nous ne l'apprécierons pas aujourd'hui. N s lecteurs le feront d'ailleurs d'eux-mêmes puis-que nous en avons réclamé et obtenu la com-munication à la Presse. 11 est préférable en elJ'et que les deux journaux doQuimperlé^ fas-sent le sacriQco d'un important supplément pour éclairer leurs concitoyiius sur celte af-faire.

Et maintonant puisqu'elle est lancée, unis-sons nous aux vœux par lesquels .M. Le Loué-dec a clos la séance, et qui sont des vroux d'u-nion et d(i concorde, pour la réu.s.siïf. de ceite allaire qui intéroïsenl tout, lo rnoddo et que nos concitoyens se .souviennent qu'ils seraient coupables s'ils ne s'y intéressaient tlnancière-"lent. Léon te BERRE.

MAISON IfonMo en ji'^o

G O L L I V A . U X .

Accords - Réparations - hchange . . LUCTUUE MUSICALE ABONNEMliNT A LA.

Alntinéo récréative. — Les membres de l'Association Amicale des Anciennes Elèves de l'école primaire supérieure d .'jeunes filles sont invités à assister à la matinée qui sera donnée le jeudi 29 jula, à U heures, par les élèves de 1" et de 2» année, au profit de leur filleule de Comines.

JPeadu À uu pommier, — Samedi soir i l'express de 20 heures, le mécanicien dau train passant entre la gare et le Ty-Bordeaux. aper-çut un homme pendu à un pommier. En arri-vant à Lorient le mécanicien téléphona immé-diatement à Quimperlé. On se rendit sur les lieux. Le malheureux était un vieillard de 70 ans, Jacques Prat, employé aux usines du Combout, qui, inquiet des suites que pourrait avoir une altercation avec un camarade de tm-vail. blessé par lui à coups de bouteille, s'était porté à cet acte de désespoir.

fin rfpmflndn "" Uli umiiaiiui ,.eui: muni d« son oerliti-cat d'etudea et iircsentè par ses parenis, en résidence à Quimperle.

S'adresser au buri dn du Journal.

ï'rtNstalîon (1« «crmejul.-— Al'auiience correctionneilc iu 21 courant, de sieur Yves Céls a prêté serinent en qualité de garde parti-culier de la propriété rie Berluhec, en Rédéné, appartenant à M. le comte de Chauveau, pro-priétaire à Bothané, en Guidel.

JPfflvor.iflé da tort. — .\\>IJS apprenons avec plaifir que noire concitoyen, M. Paul Lf-Bourhis, employé à la Recette dts Finances, vient du voir amortir son titre de ia Séqua' Daise-Oapitalisation (entreprise privée sssu-jeltio au cûntrO;e de l'Etat) au tirage mensiiOl du 15 courant. N'ayant ed'ectné que 134 f.-. de versements, il a touché l.OoO fr. Nous l'en féii citons vivement.

JV" 191S Xi..., est cclt« auto jusqu'à pré-sent inconnue, rencontrée par les gendarmes près du Perroquet-vert le 18 juin à 17 h. 15, Elle n'avait pas de numéro d'ordre.

JEtat civil. — Naissances. — Yves Jean-Joseph Le Cras, 04, rue du Couédic. — André-Julien-Joseph Galund, 2. rué du Bourgneuf.

Publication de mariage. — Georges-Joseph Le Guet, dentiste à.Quimperlé et Lucienne-Eu-génie Perreault, s. p., à Paris.

Mariages. — Gabriel-Francisque Mauduit, bottier. 14. rue des Ecoles et Marie-Louise Mor-taiu, s. p., rue Tcrre-de-Vannes. — Alexis Jean-Maric-Marccl Courant, employé des che-mins de fer, et Maric-Lonise-Magdeleiue-Joîé-phine I>ostcc, s. p., rue de l'hôpital. — Henri-Jean Neveu, manœuvre, 14, rue du Couédic, et Jcannc-Louisc Gourlay, ouvrière, 28, rue du Gorréqucr.

Dccé.».—.Marie-Louise Gallo,41 ans, ménagère, veuve de Guillaume Le Goff, rue Saint-Yves. — Marie-Hélène l e Dérout, 57 ans. s. p., éponse de Michel-Yves-Marie Raunou, 3, rue Thiers. — .Mathurin-Joseph Le Bourhis, 1 «n, à Ker-roch. — Jacques-Marie Prat.69 mis. manœuvre, époux de Catherine Le Gac,HU Perroquet-Vert. — Marie llamon, 79 ans, sabotière, épouse de Jean Jélin, k la Forêt.

Oise GU s u t 24 JOiîi 1922

1

Chambre Le texte fixant la durée du service militaire iî

un an et demi est adopté.

Sér-at On trouvera plus que regrettable de savoir

qu il n'existe, dans l'état actuel de la législa-tion, aucun moj'cu de sanctions contre les gé-néraux coupables d'avoir fait fusiller, en dé-cembre 1914, six militaires dont l'innocence a été proclamée par la Cour de Cassation, en janvier 1921. La Haute Assemblée ne peut, pour l'instant, que se rallier à l'ordre iu jour Monzie ainsi conçu :

« Le Sénat, faisant confiance au Gouverne-ment, pour éviter le retour d'actes aussi dou-loureux, l'inviie, pour le surpins, à déposer et à défendre un p>ojtt d'iimnlstie applicable ii tous les délinquants mililaires el non plus simplement aux responsables apparus dans l'alTaiie de Vingré. »

JEl^ktra.— La petile calomnie lancée part M. de Saisy contre M. Ladan et moi-même, ù savoir que nous exigions férocement des/'"orccs motrices de l'Etlè, le règlenie.it d'avances faites par la Société d'Etudes, s'étant mi.séiablement ccroiilcc. Jeudi soir. VKchn de lirclaijiie cliiingc ses batteries. En un français de Blois, il bom-barde d'une phrase lourde » le fiinicu.v Comité d'ctudc.'i Ladan, Le lierre et consorts, qui n'ont en vue gne le projet de (/rand barrage, pour surtout pouvoir vendre à la nouncUe Société qui pour l'instant n'en peut rien faire, les Elu-des qu'ils ont/aites, et qu'ils estiment à 10.000 fr. » Quelle pour-belle I

Mais certainement, M. ColTrsnt I Tout argent engagé en vue d'un travail à réaliser, doit se ' retrouver dans celte réalisation. C'est du com-merce ça I II noua est bien pemia de songer &

tirer parti, à un moment donné et sous certai-nes conditions, en l'espèce, l'exécution du plan primitif dont a parlé M. Le Louédec, des études qui le concernent Nous ne répétons pas, après l'article de M. Bonhommet, paru le 26 mai 1922 dans vos colonnes, tous les bienfaits que la eomrée est appelée à retirer de réiectrificaiiou du cours de l'Ellé. M. Bonhommet se borna, je le sais, à parler des bienfaits de l'électricité en général. Ces bienfaits, nous voulons les éten-dre à toute une région et, porter à la ferme, celte même lumière et cette même énergie dont la Ville aura joui d'abord, sans que nous lui réclamions un BOI

Peut être professez-vous e n qualité d'homme voué au culte de l'Humanité, les mêmes doc-trines électriques et restrictives d'uu gros bon-net municipal qui, devant l'un de nos amis, exprima cette idée, qu'employer l'énergie élec-trique de l'Ellé, ailleurs, qu'à Quimperlé, serait une chose inadmissible '! Quimperlé devaitgardcr pour lui seul la magie de ses eaux? En détourner une goutte est criminel ! Ah (|ue voilà bien le langage d'un bienf.dlcur de i'Hu m.uiilé, d'uu homme ne Progrès, jusqu'à 'a culbute, pourvu qu on aille toujours de l'avantl Il serait curieux de savoir ce que ce gros bon-net rouge peji.se du projet de M. le V'» de Saisy qui eut uu momeut, un tout petit moment, l'i-dée, vu que ça n'allait guère à Quimperlé, de transporter aux Kaolins de Riec, la- force éla-borée à la Molle... Et pourtant le bonnet et le gentilhomme semblent pour le moment dans le même bonnet. L. B.

* • •

Une as.sembléc •générale des ac-tionnaire!* des Force» .Vlotrices do riilié »eru convoquée înce.ssauiment.

A propos de VU, S. — Je ne sais où VEcho a vu que i'Union Agricole reprochait à l'U. S. Q. d'être pour quelque cliose daiiS le refus de subvention municipale aux socié-tés sportives des i atrouages. Nous avons seule-ment dit, el nous le répétons qu'elle serait la première à pâlir d'une décision offensante pour la Justice, et que celte justice là les catholiques la rétnbliraieut d'eux-mêmes. Nous u'avous pas dit autre chose. Quant à nos dons personnels nous ne peusons pas que l'U. S. Q. se soit ja-mais vu refuser quoi que ce soit à l'Union.

Ceux qui me conuaissenl mieux ne s'étou-nent pas que je ne me souvienne pas exacte-ment du " beau temps " où j'ai délié les cor-dnns de ma bourse. Mais ce que je sais, c'est que je n'ui pas été pius chien à l'égard de l'U. S. Q. qu'à l'égard de ses rivales. Tant mieux pou; J'U. S. Q. si son budget la préserve désoritais des sollicitalioiis... Mais on ne voit ()as trop, dans ce cas, pouiquoi M. Le Loué dec, semblait au Conseil Municipal, opposer sa pauvreté à la... richesse?'?? de VAuant-Garde, ou des Jongleurs, richesse dont le prin-cioal réside dans l'escarcelle de deux malheu-reux vicaires réduits, à la portion congrue.

Le Membre Honoraire qui nous dit notre fait a une plume active. Elle a tôt fait de décou-vrir le Jésuite caché dans l'entrefiiet consacré à r u . S. Q. Ce jésuite, rancunier comme tout lils do Loyola, ce jésuite astucieux, veut ven-ger la démission forcée de M. Brient autrefois membre de l'U. S. Q.

A vrai dire, honorable Membre Honoraire. .\I. Brient n'a chargé personne de sa ven-geance. .Mais puisque l'ocicasioa s'en présente il e.st bon de rappeler dans quelles conditions M. Brient a quitté l'U. S. Q. La phrase de \'EcIio tendrait à faire croire que M. Brient fut obligé de donner sa démission du Comité de l'U. S. Q. Eh bien, pas du tout ! Ca fut libre-ment parcequ'il en avait assez, que notre comp-table quitta ledit Comité ou il remplissait les fonctions de trésoriei. LU. S. Q. n'accepta cette démission ((u'à contre-ccenr et M. Brient continua d'être considéré comme membre ac-ti

Vers la Toussaint, M. Brient s'étant permis de dôliler avec les Jongleurs fut radié de la liste des sociétaires. Telle fjt, du moins, la rai-son donnée. S'il avait pris part à un cortège syndicaliste, nous ne savons ce qui serait arrivé... Mais, à lire l'/ic/io d'hier, il semble bien que la s(?ule raison opposée à M. Brient serait son catlio ic.sme. u Mais M. Brient, écrit-on. c.s .sartoal ealholiine pratiquant... son altitude rendait obligatoire sa démission ». Eh I Eh ! cela jette un singulier jour sur la neutralité de l'U. S. Q.

Répaneo à £Ioasieur CojSTrant. Monsieur Coffrant et l'on s'y attendait nous aussi nous pose une question à laquelle nous nous faisons un devoir de répondre.

Que font les pupilles des Jongleurs, au Pa-tronage Si-Michel ? Mais .Monsieur le membre honoraire, ils font de la gymnastique, ou si vous préférez ils font Hu sport, car pour vous, je suis persuadé que gymnastique rime trop avec clique et comme je ne veux pas en im-poser à vos tympans, je me sers du second terme Les pupdies des Jongleurs font du sport... M'e t avis qu'3 ce terme n'est pas par-ticulier à ceux, qui pendant six mois de l'année tapent dans le ballon et .se reposent ensuite, sur des lauriers possibles. Prenons si vous le voulez bien le Dictionnaire Larousse et regar-dez ce que sport veut dire : vous y trouverez ceci : pêche, escrime, canotage, gymnastique. Eh bien, les pupilles des Jongleurs, font du fool-ball du 15 sepiembre au 15 avril, et du 15 avril au 15 septembre, ils fout de l'eutraine-menl aux courses, aux sauts etc.... Et si, par hasard, vous It niez absolument à vous rendre compte, de ce que les pupilles des Jongleurs font au patronage Sl-Micliet, venez donc en vous promenant avec voire f:imille et je vous céderai volontiers la place pendant 3/4 d'heure. Et puis comme vous le dites si bien dans la co lonnc suivante de votre journal : il faut join-dre l'iigréable à rutile et ce qui sied 1 ien à une l)arlie nu déplail pas toujours aux autres ; aussi, dimanche prochain ( vous le savez déjà) les pupilles des Jo/if/Zf/irs donneront au Pa-tronnage St-Miclu-!, une grande féerie (cela vou.s irait — nous y verrons des fé> s et aussi des génies) el à votre apparition ces petits pu-pilles vous feraient une haie, criant à tue-tête : Vive M. CoflVunt ! et lu fête commence.

Le Moniteur des Pupilles.

SPatroastfO. — N'en dépjai.so à l'Echo, le titre do la Kedératioa don fant pirtio los patronages de Quiiup'rlé est bien la^ Fédéra-lion .Siittonale (iyiiin'isliijue et Sportive... des l'alronii'jes, e t non l i Fcdcrution nationale des l'alronaijcs. — Ce r\Vst point honnol blanc ou bonne! rouge. Si la /•'-.• lénition Nationale des l'atronages cxi.- l.", ce ipi" nous ignorons, eilo no iloit en aucniM l'igoii S" i-o' fondr,- avec la [•éd ration nation tic gymnasl'uinn et sportive des l'atronages aorôèo du uouvornomcnt. C 'tlo dernière no g. iuipii p.i.s do.s pairoartge.s, mais dos sections siiortivos des dits patronage. . Elle est dans lo mémo ci'< qu'une foule do sociétés sportives, forméct. sous les auspices n'associalions à tendances syndioalisles, tello la Fédération Sportive du Travail, créée sous la tutoliQ do la G, Q. T. à laquelle est afaiiée

l

l'Union Sportive et ouvrière brestoise subven-tionnée par la Municipalité de Brest, et dispo-sant d'un terrain, propriété de la Ville. D'avoir dea tendances syndicalistes ou catholiques ne peut empêcher, aucune société en France, nous le répétons, et cela môme au terme de la Loi, d'être agréées du gouvernemeat ou subventionnées. La Loi interdit dans leurs reunions, non pas de s'entretenir de sujets politiques, religieux, littéraires, historiques mais, tout» discussion politique et religieuse Cette clause est insérée dans les statuts de la Fédération Gymnastique et Sportive des Patro-nages de France. Il y a là une distinction qui échappe à la mentalité abrupte des échotiers. Jamais, il n'a été défendu à ces sociétés de faire partie d'un cortège syndicaliste au 1" Mai, ou des processions de la Fete-Diou, voire de donner une féte à leurs pupilles sur les tré-teaux d'un patronage.

On nous deman ie quel sport font les Jon-gleurs et i'Avant-Garde en dehors du bruit des lambours et des ci.-iirons qui offusquait ie tympan de M. Goll ant ? On n'a guère de mé-moire a l'£c/io Ne s-j rappelto-t-il donc pas sa fameuse coiere au lendemain-de la réunion de Kerbertrand, en juillet 1921, jour mémorable ou tout un Peuple, se porta dans ie parc de M. Henri de Mauduit. Et pour voir quoi ? Voir des mouvements d'ensemble, de la boxe, du bâton, des exercices à mains libres, des agrès, des barres parallèles, les poids, les haltères, etc.. etc , tout ce qui so fait, nous n'en dou-tons pas, à l'U. S. Q., mais qui se fait tout îiussi bien chez MM. les abbés Mélanson et Guillerm. Chacun sait que nos patronages envoient ou reçoivent des cartels de foot-ball. Il est tant soit peu « maladroit », puisqu'on tient à co nriot, chez notre confrère, de nie l'évidence, surtout quand on a, il y a deux ans, reproché à ces mêmes enfants et à leurs éducateurs, de préparer la guerre. Voyons, quand dîsiez-vou. vrai, ô Echo ? Etait-ce l'an dernier, en stigmatisant leur préparation mili-taire ou celte année, en les accusant de ne pratiquer auc n sport ?

S. Obsèques. — Mardi dernier, en l'Eglise

N.D., ont eu lieu l'après-rnidi, les obsèques du sous-ollloier d'administration, croix de guerre, médaille militaire, Louis Pocher, ravi à l'af-fection des siens, à l'âge de 26 ans, à Meridja (.Maroc). A ses vieux parents qui le pleurent, nos tiès sincères et patriotiques condoléances.

Xa Fête-Dieu, — La première Fête-Dieu a été célébrée cette année avec magnificence. Toutes les maisons sur le parcours étaient su-perbement décorées et pavoisées. La proces-sion est sortie de l'église Ste-Croix vers 10 h. 30 pour s'arrêter au reposoir installé pour la pre-mière fois dans la rue des Chambriers.

Ce reposoir figurait un porche de granit, re-couvert de lierres. Elevé sur le premier palier, ce petit monument encadré de verdures, s'har-monisait au ton des hauts murs de jardins et anx lointains de la perspective créée par cette rue montante. Nous devons adresser nos plus sincères félicitations aux dames qui se sont chargées de l'édifier. Ces félicitations iront éga-lement aux personnes qui se sont occupées du reposoir de la rue Mellac, où l'on remarquait une superbe croix de roses rouges.

La clique des « Jongleurs de Notre-Dame » et celle de « l'Avant-Garde Quimperloise » se sont fait entendre, alternant avec les chœurs de la Schola de Ste Croix.

L'ostensoir était étaii porté par M. l'abbé Boléat aumônier de l'hospice assisté des abbés Jacquolo et Marguérès.

Les flambeaux étaient tenus par M. le Com-mandant Guyot d'Asnière de Salins, de la Vil-lemarqué, Guyonvarc'h et Peron.

— Demain, dimanche, le clergé de Sainte-Croix se joindra à celui de Notre-Dame de l'Assomption, après les vêpres, et la procession suivra l'itinéraire suivant : Place Parmentier, rue Clohars (reposoir), boulevard de la Gare, rue de l'Hôpital (arrêt à la chapelle), place St-Michel, rue Cornic-Duchêne, rue Leurlou, place des Ecoles (reposoir), rue des Ecoles, place Saint-Michel.

Société des Courses. — Adjudication de la Buvette. — L'adjudication de la buvette de l'hippodrome pour les années 1922, 1923 et 1024 aura lieu le vendredi, 7 juillet, à 17 heures, chez M. Piton, 11, quai Brizeux, à Quimperlé. Les personnas désireuses de soumissionner peuvent prendre, dès maintenant, communica-tion du cahier des charges à la même adresse.

Patronage St-Michel. — Le dimanche 25 juin, à 8 heures, au patronage Saint-Michel, grande repré.sentation théâtrale donnée par les pupilles des Jongleurs.

PROGRAMME La forêt enchantée, féerie en deux actes. MONOLOGUES.—L't'coa'ffrrou6i(2rdpar.\ndré

Le Dc>z ; Moustaches par P. Berthelot ; Qu'on ne m'appelle plus riri par J. Coule ; Bravoure en herbe pir E. Rouat.

CHANTS. — Kiri, Kiri, can : Les Bleuets. Nous prions instamment les Quimpérlois de

venir nombreux assister à cette séance récréa-tive et de se montrer généreux pour la quête qui sera faite, car toutes les ressources don-nées pour cette séance seront consacrées à organiser uno colonie de vacances en faveur des patronnés, trop pauvres pour faire eux-mêmes la dépense d'une saison au bord de la mer. Donnez donc généreusement, car, quoi-qu'on dise .M. lo .Maire, nous ne sommes riches que par les subventions que l'on veut nous accorder.

Prix des places : Réservées, 3 fr. ; pre-mières, 2 fr. ; secondes, 1 fr.

Ou pourra prendre ses billets i partir du 22 juin, chez Mme Nicolas et M. Papin, place Saint-Michel ; Mme Pichon, rue Clohars ; Mme ThéolT, rue Mellac.

Objets trouves. — L'inspecteur de la G" d'assurances VAbeille, a trouvé auprès de la poste, deux titres au porteur emprunt 1916 dive rs pupicrs 6t uu actc de nsîssancc iiu noni de Marie Marrec, née le 28 août 1891, à Quim-perlé.

11 s'est empressé de déposer ces objets au Commissariat. Félicitations.

Service pharmaceutique. — Dcmpin, dimanche, la pharmacie LE NAOUR, place Carnot, assurera le tervice.

i o cycliste maritime. — A Québlen, le matelot du commcrco, Jacques, pédalait vers dollars, mardi 20 juin, ft 20 b. 55, lors-qu il eut la désagréable surprise de se trouver en p' és nce do deux brasses carrées. Comme il n avait ni piaque ni avertisseur à sa bécane, Jacques dut confesser quil ne se trouvait pas en règle.

Riec-sur-Bélon £a Fête de l ' A . S. dn Bélon (i juil-

let;. - Le Comité de t'A. S. du Bélon travaille «ctivemcBt & l'organisatioD de sa grande

Page 17: Ifr « ioumal et, d KÈDXCriOn. ADMIHISTKATIOH é …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...foyers que vous habitez et que vous sentex en> core comme parfumés

sportive qui s'annonce comme devant être ex-trêmement brillante. Il nous fait savoir en entre, qu'en plus des épreuves figurant déjà au programme de la fête sportive, il organise une course relai de vitesse de 400 m. (100x4).

Le succès de la fête est déjà assuré par l'en-gagemeut de p'usleurs grands clubs. Une bonne musique de la région prêtera également son concours. De» travaux importants sont faits sur le terrain qui ne laissera rien à désirer.

En plus des importants engagements reçus, l'A. S. du Bélon vient de recevoir celui de Loa-batlé — champion de France du saut en lon-gueur — et de son équipe des fusiliers marins. Tous les champions de la région seront à lUcx le 2 juillet ; la lutte promet donc d'être chaude dans les différentes épreuve». Espérons main-tenant qu'un nombreux public vieudra applau-dir aux succès de tons ces « ns ».

Le soir, l'A. S. du Bélon donnera un bal à grand orchestre dans la nouvelle salle de M. François Raoul.

— Les clubs qui désireraient se faire re'cuir ft déjeuner, sout priés de bien vouloir en aviser le secrétaire qui rappelle que tous les engage-ments devront lui être parvenus pour le '26 juin.

^ B A I . H Un bal à grand orchestre aura

libU Salle ROUAT, (iUec-sur-Bclon) le Dimanche 2 Juillet (après-midi et soir) à l'oooasion de la Fôle Sportive et le l.undi soir.

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RÉPARATIONS

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Mutilmiiom d'arbr««. — M. Yves Der-vont, 32 ans. propriétaire au Querio, constata, le 14 courant, vers 19 heures, qu'une dizaitu-de greffes de jeunes lommier.s avaient été cassées ou arrachérs, dans un chnmp situé au bord de la route de Pont-Aven à Hélon, ft en-viron 200 mètres du village Quelques pom-miers avaient reçu des coups de cuilluux. L'avant dernier porte la lettre E, Majuscule haute de cinq centimètres. Or, la lettre t. est la première lettre d'Eureka, mot grec que la gendarmerie de Pont-Aven, prononcera sou.s •a forme française « J'ai trouvé », eu perçant l'oreille du vilain moutarJ, cnuemi des arbres.

Paris Dénouement de rall*airo Itessa-

rabo. — Mme Bessarabo, qui tua son mari, est condamnée à 20 ans de travaux forcés et sa lille qui l'aida dans la tragique hii toire de la malle, mais dont la culp-ibillU'' n'apparaît pas dans le crime propremopt dit, est acquittée.

Pay» de <>alies Autre Celtisant Galloi.s —Nou?: prion.-

nos amis breton-" et pane'llii)ivs dft résorvor le meilleur accueil îi M. William lîobb, tHu diant gallois, et de lui fournir tous ics rensei-gnements qu'il sollicitera de lleur obli 'oance.

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Chambre L \ Chambre a approuve les déclnrations de

M. Cliérou sur les moyens (la diminuer la vie chère en demandant, avec M. Loucheur l'abais-sement des tarifs de transport et le reioiir à la liberté commerciale.

Parlant sur la rclornie de renseljîncment, le député d'ille et-Vilaine (iaston Dcscbamps est

^ comme M. Hracke partisan de renscigniMncut I classique. Il criticine les universitaires rrani;ais

qui onl'été iniluencés pa- l'idée de la culture j moderne dont ou a tant vanté le.s bicn'aits en

AlleniiiKne. » En 1914, s'écrie-t-il nous avouai vu les ré-

sultats de la culture alleiuande. Quand on par-lait de Realpolitik, on ne parlait que de ce cpie

intellectuels allenianils ont glorifié au dû-but de la guer'-e

« Après Suilowa il y a eu Sedan, mais aprôs Sedan il y a eu la Marne

lilt, lorsqu'cn r.'U, riiuniani.snie français s'est dressé contre le rca'.isiue allemand, qui voulait l'anéantir, les peuples du monde ent er sont accourus à sa défense, parce ([u'en allant à son secours ils se défcndaii'nt eux-mêmes. (A|iplau-disscments). Là, comme ailleui's, il nous fau-dra suivre la politique de la victoire ».

« De même qu'après la victoire de Salami ne la Grèc-i autique sut se rénover et construire un nouveau Parthcnon, la France, ap'ès sa victoire, saura décider les réforniis ([ui rajeu-niront son ensei; nement national.

M. Aussoleil, député communiste de la Cor-rèze. trouve que le latin et le Grec sont con-naissances de luxe.

M- Grousseau revient sur les dcc'arations de M' Ferdinand Buisson en faveur de l'extension à tous les enfants quelle que soit 1 école qu'ils fréquentent, du bénéfice de la caisse des écoles ; cela dans uu but d'apaisemeiit. M- Grousseau

soutient aussi que les écoles privées devraient être subventionnées par les communes. M. Ferdinand Buisson conteste cette thèse.

SÉi\.4T Le Sénat discutant la politique financière du

( ouvtrnement à l'éfiard des départements et des communes a émis l'ordre du jour suivant :

« Le Sénat confiant dans le jjouvernement pour prendre d'ursence toutes les mesures .suscep'ibles d'assurer aux cnnimunes et tiux départements les moyens financiers qui leur .sont indispensables notamment en insi.staut pour faire aboutir les projets de loi actuelle-ment soumis à la Chambre des députés, con-cernant la création de ressources nouvelles en facilitant les çpérations d'emprunt des dépar-lenuMits et des communes et en poursuivant la réiluclioii de leur parlici; aliou ilans la por-tion qui incombe plus spécialement à l'Etat passe ik l'ordre du jour. »

«LVTliniKUlil L'emprunt forcé allemand va voir ie jour :

il serait lixé à 1 milliard de marcks or eu ta-blant, comme valeur du marck, sur le cours correspondant du dollar en septembre, Les populistes, qui ne voulaient pas eutendre par-ler de cet emprunt, se sont finalement ralliés au projet gouvernemental.

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L'Assemblée général^ du Si,,ndicaL des Ayri' ullHum de l'arrondissemeiit de Quiin-perlé, aura ie Dimanche 9 juillet prochain, h 13 h. 30, au siège social, bou-li. vard de la Uare.

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Maisons de catholiques brûlées 29 .Maisons de catholiques bombardées Familles catholiques e.xpulsées de leurs

maisons •<')+ Catholiques sans abri à lîeirast 202U Catholiques tués ou morts de leurs bles-

sures •ICi Catholiques blessés 101) \Wlsons de catholiques pillées et brûlées 11 l'scentes des Forces de la Couronne dans •les maisons de catholiques 1.0

Catholiques attaqués dans les rues 90 Tentatives de meurtres contres catho-

liques 108 Catholiques tués de SIUG froid 20

CASÎjNJET JDENTAIRE

Maisons de protestants brûlées 3 Malsons de protestants bombardées ,'} Familles expulsées de leurs maisons... XKANT Postesiants sans abri .À B-lfast MÎANT Potestants tués ou moits de leurs bles-

sures 2!) Potestants blessées 6;i Maisons de prolebtants pillée.s 1 Descentes dans les maisons protes-

tants NLIANT

Eloctions. — Les élections Ir'andnises sont maintenant connues pour 128 sié. es : Coa-litionnistes, partisans du trairé ar.Rlo-irlandais

; républicains adversaires du traité, 35 ; in-dépendants, lO'J ; travaillistes 114. La plupart des iudépendants sont en faveur du traité.

A . D E M A K T H E Docteur en Chirurgie Dentaire U. S.A. Diplômé de l'E. 1). F. de Paris Dentiste .de l'Hôpital Civil

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M. TAIKÎCLLE A., k Chartres de Bretagne (I. et V ) hernie Knérie.

M. MF,L l'., au Ty-Hras Boiircr de Plou&zoc'h (Kinisltire) snr| lils llornie.s i -uéries.

M. ,1. UOUXEf,. 8.UX Mar.»s d« Rainettes, eoiumune de llieux par Allaire (.VIorbihan), hernie guf ri».

IJ6s:;'eu.\ de doiin-r aux malades une preuve immédiate de ce '•(•«ultut. j:.iranti d'ailleurs par î cit, M. G L A S 5 ; R invite loutes les personnes atteintes de hernir-s, efforts, descentes, à lui rendre visite dans les villes suivantes où il fera gratuHoment l'essai de ses appareils.

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Glou'inncc. Rosporden, 19, de 8 h. à 3 heures. Hôtel Con-

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t R E M E R C I E M E N T S

Les Familles LE POCHER et LE MILLOUR remercient bien sincère-ment les personnes qui ont assisté au.\ obsèques du

Mons i eu r Lou i s P O C H E R sous-officier d administration

médaille mililaire, croix de guerre

décédé à Medjida (Maroc), à l'âge de 24 ans.

Ainsi que tontes celles qui leur ont témoigné da la sympathie en celle douloureuse circonstance.

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Zi» JOimuche 2 Juillet 1922 et jours suivants, s'il y alleu, à 13 heures, il sera procédé par M" PKY-RON,notaire à Quimperié, ii la vonte publique et aux enchères des objets ci-après, dépendant de la commu-nauté ayant existé entre Mon.sieur Jean-Marie-Pierre-Auguste IJAGOIIN et Madame Marie-Anne LliLIAS, sa veuve et de ia succession dudil Monsieur DAGORN, en vertu d'une ordonnance rendue par Monsieur le Président du Tribunal civil de Quimperié, le 21 juin 1922.

Cette vente aura lieu, tant en la présence qu'en l'absence de : 1" Monsieur René JOUAN, demeurant au Ristoir, en Quimperié, tuteur datif de la mineure Marie-Augus-tine-Jeanne DAGORN, lille issue du mariage du dit Monsieur DACJOUN avec Madame Augustine .lOUAN, et 2' Monsieur Loui.s DAGORiN, cultiva-teur, demeurant k Loc-Ulec en Haye subrogé-tuteur de la dite mineure DAGORN.

Les meubles à vendre consistent en : un buffet, deux lits, table de nuit, une table ronde, glace, tabler et chaises de débit et autres, comp-toir, pendule œil de bcnuf, matériel de déb it,bois.sons diverses, ustensi-les de ménage et quantité d'autres objets.

iO 0/0 en sus. |iLe Notaire chargé de la vente,

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S'adresser au président, M. Ha-l)riul, pharmacien, place Saint-Mi-chel, à Quimperié.

EHî(lç,s (le J5nt. SOT, avoué à Quimperié, rue Savary n" 2(J e' de Af- :ZJSRAUTRÈT, notaire à Pont-Aven.

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Elude de M» (ÏACIIET, notaire à Quimperié

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Elude de M" T.\I\'GUY, notaire à Uaiinalec

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11 sera aux lieu, Jour cl heure sus-indiqués, procédé à l'adjudic;! tion,aux plusollranls et dernierseti-ohérisscurs, des immeubles dont la désignation suit :

Département du Finistère. Arrondissement de Quimperié. Canton, Commune et Ville de Pont-

PIlEMIUR LOT PLACE AUX PORCS

Arlio'e premier. — Un Sàtimont con.slruit va pierres et couvert en ardoises, servant de magasin de boulangerie et de bouchorie. et d'ha-bitulioiK II comprend deux pièfii s au r.v. (le chaussée, séparées par un corridor; quatre p ôces el un petit cabinet au premier étage; (pntre pièces au deuxième étage av ic gre-nier au-dessus.

Ce bâtiment, qui a son pignon midi privatif el celui nord mitoyt n, ouvreaul(^vanlsurlaplaceau\ porcs par deux portes de magasins elune porte ordinaire au rez-de -chaussée ; trois fenêtres au premier étage, deux fenêtres aux mansardes, au couchant sur l'article suivant par une porte el deux fenêtres au pre-mier étage, deux fenêtres aux man-sardes.

11 donne du levant sur la place aux poro , du nord sur propriété LAMARRE, du couchant sur l'arliolo suivant el du midi sur propriété GLAZIOU.

Article deuxième. — Au c juchant de l'articlo premier, une petite cour el un terrain en aiiiplulhéa-tre, se prolongeant en pointe vers le iiorii-ouest el passage c.ii'ru les propricl.(is (ILXZlUb i)0ur accéder à la ruelle de llozamhiilou.

Ils donni>nt par leurs contins gé-néraux, du nord el du levant, bout du nord sur propriet i L\.\I Milll'), .lenny MAlllll';G el Knnc.ine lîli.sSUN du levant, bout du midi sur l'article jiri'.mier du midi sur propriété GL.V ZlOU (>t'lu couchant sur proprié-tés SABLE et GL VZIOU.

Tous ces imtnoublea ligun. nl à la matrice c idastrale de la r.omiiiuno de Pont Aven sous le n- 422 de la section unique A pour une conte-nance d'un are soixante el un cen-tiares.

MISE A PRIX fixée par le Tri-bMml 13,000 frAno«

DEUXIEME LOT Article premier. — Un Bâtiment

construit en pierres et couvert en ardoises, servant d'habitalioa. il comprend : au rez-de-chaussée, deux pièces séparées par un corri-dor, avec caveau sous l'escalier me-nant à l'étage, deux pièces et un ca-binet à l'éLage el grenier au-dessus

Ce bâtiment ouvre au levant sur la vieille rue du quai, par une port > el d. ux fenêtres au rez-de-chaussée trois feiiêires à l'étage el Irois fe-nêtres au grenier, au couchant par une porte donnant accès au jardin et donne du midi ainsi que du cou-chant bout du midi sur propriété Veuve Alexis LI.MH3UR,du couchant dans la partie médiane sur l'article suivant, du couchant bout du nord sur propriété TANGUY, du nord sur 1 la propriété WAGNER et du levant! sur la rue vieille du Quai.

Article deuxième. -— Au couchant de la partie médiane de l'article premier, un petit Jardin donnant du midi sur propriété veuve LI.M-liOUll, donlil séparé par un mur mitoyen, du couchant sur propriété NEIIZIG, du nord sur propriété TAN-GUY, dont il est séparé par un treil-lage métallique el palissade en bois propre à ce dernier, el du levant sur l'article précéd-nt.

Ces immeubb's st^mblfnl tigur( r au plan ca laslral la commune de i.'ont-Aven, sous partie du "nu méro4i7, de la section uni(iue A. pour une contenance de soixante centiares.

mSSE A PRIX fixée -par le Tri bunal 5.000 francs

Tel ([ue le tout se poursuit et comporte avec ses circonstances el dépendances sans aucune e.xception ni réserve.

CETTE VJENTE est poursui-vie en exécution d'un jugement du Tribunal oivil de Quimperié, en

date du 24 mai 1922, enregistré ren-du à la requête de : Mme Marie Plochlay, sans profession, épouse sous l'assistance et l'autorité de M. Ab,'l Lelièvre, comptable, et ce der-nier en nom personnel au besoia et pour assister et autoriser soa épouse, demeurant ensemble à Le-vallois-Perrel, 4 bis, rue Vallier ; 2-Mme Hermine-Marguerite Flochlay épouse sQus l'assistance et l'auto-rité de M. Y'ves Herlédan, .«ecrétaire de la Mairie el commerçant et ce dernier en nom personnel au be-soin el p-'ur assister et autoriser son épouse, demeurant ensemble au bourg de Nizon, Mmes Lelièvre el llerlédan, agissant en leur nom personnel elen leurqunlité d'héri' lières mais sous bénéfice d'inven-taire seulement, de la succession de M Joseph Flochlay, leur frère, ayant pour avoué constitué près le Tribunal civil de Quimperié, M* Em. HOT, avec élection de domicile en son étude sise dite ville, rue Savary n- -20.

Outre les clauses el conditions in-sérées au cahier des chaînes dressé pour parvenir à la vente et déposé en l'étude de M* KERACTRET no-taire à Pont-Aven où toute personne peut en prendre communication, les immeubles, ci-dessus désignés seront vendus en deux lots, tels qu'ils sont décrits plus haut, aux plu.s ollrants el derniers enchéris-si-ùrs, en ré'Uile et par le ministère dudil M" KKR\UTRET, le lundi IT .lui II cl 1922, à onze heures lin malin sur les mises à prix de 13 000 fr. p ur le 1" lot, et 5.000 fr. pour le 2» lot.

Pour plus amples renseignements voir le cahier des charges, ou s'a-dresser à M" BOT avoué poursui-vant.

Quimperié le 21 Juin 1922,

E m . B O T .

Page 18: Ifr « ioumal et, d KÈDXCriOn. ADMIHISTKATIOH é …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...foyers que vous habitez et que vous sentex en> core comme parfumés

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U n e P r a i r i e , sise à Pont-Bellec, n" 124, 125, 131, 132, section G. Con-tenance 1 h 14 a 30 0 environ. MISE A PRIX : 12.000 Fr.

DEUXIÈME LOT Part ie Midi d'une parcelle, sous

labour et lande n- 151 p section 6. Contenance 1 h 45 a environ. MISE A PRIX : 4.000 Fr.

TROISIEME LOT A u t r e P a r c e l l e , sous pré labour

et lande, n* 151 p. section G, partie nord. Contenance 1 h 60 a environ. MISE A PRIX : 4.000 Fr.

QUATRIÈME LOT L e corps de ferme de Penfeun-

teun. comprenant : Maison d'habi-tation, Bâtiments d'exploitation, Coar, Courlil, Terres labourables. Près et Lande. Contenance 4 h 15 a 45 c environ. MISE A PRIX : 25.000 Fr.

Tous ces lots libres de location au 29 septembre prochain.

Réunion facultative des lots Paculter de traiter avant l'adju-

dication en cas d'oilres suffisantes. Pour tous renseignements s'adres-

ser au notaire.

Etudes de M* J . SÉIVIÉ, avoué li-cencié, 85, rue Laënnec à Quimper,

et de m* PEYROiX, notaire à Quimperlé.

VENTE DE B m DE MINEURS A V E N D R E

En l'Etuda it par la Minittèra da M> PEYRON Notaira à Qulmparlé

LE MARDI 27 JUIN 1922 deaz heares après-midi

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Petite Propriété sise à KERBRIZILLIC, en Moëlan, comprenant maison d'habitation, b&timents d'exploitation, cour, aire, terres, prés et landes, contenant en-viron 3 hectares 38 ares, sur la M i s e à P r i x d e 2 3 . 0 0 0 F r a n c s . (Voir les affiches).

Etudes de M« AIOREL, avoué è Quimper, et de M» SCHANG, notaire à Trégunc.

V E N T E PAR LICITATIOi\

En l'étuds et par le niinistàre de SCHAIIB notaire à Trégunc

LeVendredi 30 Juin 1922 à 2 heures de l'après-midi

En la Commune de T r é g u n c PREMIER LOT

UNE PROPRIÉTÉ RURALE située au lieu du R I E L > consistant ea biltiments d'habitation el d'ex-ploitation, terres de diverses natu-res, et contenant 23 hectares 98 ares 89 centiares. Mise à Prix : 80.000 fr.

DEUXIEME LOT

U I V E P R i l ^ I R I E : dite Foënnec-Iiioulen, située aux is-sues de Kerlquel, contenant 24 ares 42 centiares. Mise à Prix : 2.000 fr.

TROISIEME LOT

Deux pièces de terre labourable nommées Parc-Sant-Marc et Vennec aux issues du lieu de Kernallec, contenant 1 hectare 09 ares 07 cen-tiares. Mise à Prix : 3.000 fr.

QUATRIEME LOT

Une Petite Propriété Rurale située au lieu dit AN-ÉNEZ, aux issues de Kerango-Kerven, conte-nant 1 hectare 70 ares 51 centiares.

Mise à Prix : 15.000 fr. P. MOREL,

avoué-licencié. Pour plus amples renseignements

consulter les affiches, ou s'adresser à M» SGHANG, notaire à Trégunc. dépositaire du cahier des charges.

Etudes de N* QUEi:Vi\EC, docteur endroit, notaire à PorU-l'Abbé et de M* C A C H E T , notaire & Quim-perlé.

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