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S340 Congrès International ADELF-SFSP / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 61S (2013) S265–S344
96,7 % [IC95 % : 95,4–97,9]. Les taux de respect de la définition de cas de sus-picion d’arboviroses, de paludisme, de syndrome grippal et de diarrhée étaientrespectivement de 96,9 %, 87,7 %, 76,8 % et 61,9 %.Discussion et conclusion.– Les données recueillies par le réseau sentinelle desurveillance des fièvres à Madagascar étaient de bonne qualité. Nous recom-mandons, des recherches évaluatives pour apprécier l’impact de ce système desurveillance dans la lutte contre les maladies transmissibles à Madagascar.
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.465
P16-14
Devenir à six mois de 795 victimes detraumatisme crânien léger pris en chargeaux urgences de l’hôpital d’Annecy, FranceC. Ricard a, P. Casez a, A. Fontanel a, C. Avêque a,b,B. Thélot b, X. Courtois a
a Centre hospitalier de la région d’Annecy (CHRA), Pringy, Franceb Institut de veille sanitaire, département des maladies chroniques ettraumatismes, Saint-Maurice, France
Introduction.– Les traumatismes crâniens légers (TCL) sont fréquents, difficilesà prendre en charge et de conséquences mal connues. Une étude prospectivea été réalisée au centre hospitalier de la région d’Annecy (CHRA) dans le butd’estimer la fréquence des troubles à 6 mois et de repérer des facteurs favorisantleur survenue.Méthodes.– Les patients venus aux urgences du CHRA de février 2006 à juillet2007 pour TCL ont été contactés par téléphone six mois après le traumatismepour dépister la persistance de troubles. Les patients étaient ensuite orientésvers le centre ressource pour personnes cérébro-lésées du département pour uneconsultation afin de documenter précisément ces troubles.Résultats.– Sur 1700 patients venus aux urgences pour TCL, 795 ont pu êtrecontactés, d’âge moyen 37 ans, de sex-ratio 1,7. Dans 19 % des cas, le TCL étaitdû à un accident de la voie publique : 38 % à vélo, 34 % en voiture, 19 % enmoto, 6 % à pied. Dans 11 % des cas, il s’agissait d’un accident du travail, dans7 % d’une agression. Sur les 753 TCL documentés, 93 (12 %) ont signalé dessymptômes : troubles mnésiques (80 %), fatigabilité (79 %), céphalées (65 %),irritabilité (64 %), troubles du langage (64 %), de l’attention (62 %). Après ajus-tement la présence de troubles à six mois était liée à l’âge, au fait d’être unefemme, d’avoir présenté des céphalées lors de l’examen initial aux urgences etd’avoir eu un scanner.Discussion.– Les troubles cités par les patients étaient les mêmes que ceuxd’autres études sur le sujet. Pour démontrer leur imputabilité au TCL une étudecas/témoins ou exposés/non exposés est nécessaire. La proportion élevée desymptômes à six mois constitue un problème majeur de prévention primaire etsecundo-tertiaire de prise en charge.
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.466
P16-15
Les bactériémies associées aux soins enmilieu de réanimation – étude d’incidence auCHU Sahloul, Sousse, Tunisie (2010–2011)H. Said a, M. Ben Rejeb b, S. Khefacha b, D. Chebil b,L. Dhidah b, W. Naija c
a Faculté de médecine Ibn El Jazzar, Sousse, Tunisieb Service d’hygiène hospitalière, CHU Sahloul, Sousse, Tunisiec Service de réanimation chirurgicale, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
Introduction.– Dans le cadre de la lutte contre les infections associées aux soinsen milieu de réanimation, le Clin en collaboration avec les services d’hygiènehospitalière, de microbiologie et de réanimation du CHU Sahloul ont mis enplace une surveillance ciblée afin d’étudier et d’analyser ces infections dont lesbactériémies.Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude longitudinale menée dans les ser-vices de réanimation chirurgicale et médicale du CHU Sahloul sur une année(juillet 2010–juillet 2011). Nous avons inclus tous les patients hospitalisés au-delà de 48 heures. Nous nous sommes inspirés du protocole national francais
de RAISIN-REA 2004 (Réseaux de surveillance en incidence des infectionsnosocomiales en réanimation, France) pour réaliser cette étude.Résultats.– Au total, 301 patients ont été colligés dans cette étude. L’âge moyenétait de 45 ± 21 ans avec prédominance masculine. L’IGS II moyen était de25 ± 17. L’incidence des bactériémies a été estimée à 7 %. L’analyse uni-variée amontré une association statistiquement significative pour l’âge (p = 0,039), l’IGSII (p = 0,027), l’intubation (p < 10−3), la durée d’intubation >10 j (p = 0,001),la trachéotomie (p < 10−3), le sondage urinaire (p < 10−3), la durée du son-dage urinaire supérieure à six jours (p < 10−3), le cathétérisme veineux central(p < 10−3) et sa durée (p < 10−3). Par ailleurs, l’analyse multi-variée n’a mis enévidence, comme facteur de risque indépendant, que l’intubation (p = 0,022) etla trachéotomie (p = 0,003).Conclusion.– Ces résultats confirment le rôle majeur que jouent les dispositifsinvasifs dans l’apparition des bactériémies. Ils nous incitent à revoir les pratiquesprofessionnelles dans les services de réanimation relatives aux indications et ladurée de pose de ces dispositifs.
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.467
P16-16
Système d’information sur les grossesses, lesnaissances et les décès d’enfants en milieucommunautaire au MaliH. Sangho a, M. Guindo a, H. Keita a, A. Keita a,K. Gilroy b, O. Joos b
a Centre de recherche d’études et de documentation pour la survie de l’enfant,Malib Institute for International Programs, Department of International HealthJohns Hopkins University Bloomberg School of Public Health, Baltimore,États-Unis
Introduction.– Les données concernant les évènements vitaux sont nécessairespour une évaluation de la mortalité. En dépit de leur utilité, les évènements vitauxsont insuffisamment enregistrés dans beaucoup de pays en développement ycompris le Mali. La mortalité infanto-juvénile (191 ‰ selon l’EDS 2006) auMali se situe parmi les plus élevées au monde. L’objectif de l’étude était derecueillir les informations sur l’enregistrement des grossesses, des naissanceset des décès d’enfants au niveau communautaire avant la mise en œuvre d’unprojet de recherche pour la mesure de la mortalité à temps réel des enfants.Méthodologie.– Nous avons réalisé une recherche formative en mai 2010, dansles districts sanitaires de Niono et de Baraouéli dans la région de Ségou. La popu-lation d’étude était constituée des agents socio-sanitaires, de l’administration etdes membres de la communauté. Nous avons inclus 282 personnes. Les tech-niques d’entretien individuel et de groupe ont été utilisées. Les données ont étésaisies avec le logiciel Modalisa version 5.1.Résultats.– Des supports d’enregistrement existaient au niveau des agents desanté, de l’administration et des relais communautaires mais n’intégraient pasà la fois les trois évènements. Au niveau communautaire, l’enregistrement desgrossesses ne se fait pas avant trois mois par crainte de les perdre (envoûtement etsorcellerie) ; celui des nouveau-nés accusait un retard d’environ sept jours pouréviter que le regard de certaines personnes ne porte sur eux. Les décès d’enfantsont rarement enregistrés car les populations ignoraient l’utilité que cela peutleur apporter. L’inaccessibilité des structures, l’insuffisance des ressources etl’absence d’outils spécifiques étaient des obstacles à l’enregistrement.Conclusion.– Le système d’information des événements vitaux est insuffisant.L’amélioration de l’enregistrement passe par l’information et la sensibilisationdes populations, la formation des acteurs habilités et leur dotation en supportset en moyens logistiques.
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.468
P16-17
Surveillance épidémiologique renforcée duchikungunya et de la dengue. Bilan de lasaison 2012, France métropolitaine (régionsPaca, Corse, Languedoc-Roussillon etAquitaine)