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Diagnostic anténatal d’une polykystose rénale à transmission autosomale dominante. Ben Temime.R, Ben Ghrib R, Zouari.S, Mathlouthi.N, Attia.L, Makhlouf.T, Chechia.A, Koubaa.A Service de gynécologie Obstétrique « A » Hôpital Charles Nicolle Tunis. - PowerPoint PPT Presentation
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Diagnostic anténatal d’une polykystose rénale à transmission autosomale dominante
Discussion
PrévalenceLa fréquence de la ADPKD est estimé entre 1/500 à 1/1000 naissance(1,2)Autosomique dominante avec une pénétrance compléte du géne muté (PKD1: chromos 16) et (PKD2: chromos4). PKD1 développent une défaillance rénale plus précocément, 10 à 15 ans avant (3)
Classification de PotterType I. Polykystose infantile autosomique récessive. Type I. Polykystose infantile autosomique récessive. Type II. Dysplasie rénale (obstructive).Type II. Dysplasie rénale (obstructive).Type III. Polykystose adulte, autosomique dominante.Type III. Polykystose adulte, autosomique dominante.Type IV. Reins kystiques liés à une obstruction plus tardive.Type IV. Reins kystiques liés à une obstruction plus tardive.
DiagnosticEchographie +++ Diagnostic anténatal très rare.Diagnostic anténatal très rare.Manifestation clinique tardive (40 - 50 ans)Manifestation clinique tardive (40 - 50 ans)Diagnostic prénatal discutable.Diagnostic prénatal discutable.
Sémiologie échographique:
Néphromégalie bilatérale modérée
Différenciation cortico-médullaire absente
Liquide amniotique normal
Doppler: atteinte vasculaire
Un examen échographique négatif chez une personne jeune aux antécédent familiaux de ADPKD n’exclut pas le diagnosticTdm+ irm: +sensibles mais coûteuxAnalyse DNA:non de pratique courante mais réservée aux donneurs de rein ayant des ATCDs de ADPKD (4)
EvolutionInvolution rénale au dépend de la croissance des kystes ( personnalisé) (3)Le volume rénal sur IRM: élément pronostic++CliniqueMajorité:asymptomatique, diagnostic fait du fait des ATCDs familiauxMinorité: infection des voies urinaires ( pfs à ECBU négatif), hématurie, douleur abdominaleHTA:la plus sérieuse des complications
Manifestatins extra rénales Polykystose hépatique(découverte fortuite) évolue plus rapidement chez la femme(grossesse et tt hormonal)Hernies abdominales ou inguinales, diverticuloseValvulopathie mitrale et tricuspide (5,6)
Traitement Règles hygièno diététiques:Contrôle de la pression artérielle.Contrôle des facteurs de risque: tabac, dyslipidémie, diabéte, obésitéIntervention: réduction du volume des kyste
ConclusionDiagnostic anténatal difficile et rareAntécédents familiaux attirent l’attentionPronostic : Insuffisance rénale tardive et HTA secondaireEn cas de polykystose rénale vérifier les reins chez le couple
Références1. Rossetti S, Consugar MB, Chapman AB, et al. Comprehensive molecular diagnostics in autosomal dominant polycystic kidney disease. J Am Soc Nephrol. 2007;18:2143–2160. 2 Chaumoitre K, Brun M, Cassart M, Maugey-Laulom, Eurin D, Didier F, et al. Differential diagnosis of fetal hyperechogenic cystic kidneys unrelated to renal tract anomalies: A multicentre study. Ultrasound Obstet Gynecol. 2006;28:911–7. 3. Grantham JJ, Torres VE, Chapman AB, et al. Volume progression in polycystic kidney disease. N Engl J Med. 2006;354:2122–2130.4. Huang E, Samaniego-Picota M, McCune T, et al. DNA testing for live kidney donors at risk for autosomal dominant polycystic kidney disease. Transplantation. 2009;87:133–137. 5. Wilson PD. Polycystic kidney disease. N Engl J Med. 2004;350:151–164. 6. Torres VE, Harris PC, Pirson Y. Autosomal dominant polycystic kidney disease. Lancet. 2007;369:1287–1301.
Ben Temime.R, Ben Ghrib R, Zouari.S, Mathlouthi.N, Attia.L, Makhlouf.T, Chechia.A, Koubaa.AService de gynécologie Obstétrique « A » Hôpital Charles Nicolle Tunis
Introduction : La polykystose rénale autosomique dominante (ADPKD) est une maladie génétique survenant chez un nouveau-né sur 1000 faisant de cette affection la forme
héréditaire la plus fréquente d’atteinte rénale et représente jusqu’à 10 % des causes totales d’insuffisance rénale
chronique terminale.
Objectif : Etudier l’apport de l’échographie au diagnostic prénatal de la polykystose rénale et recueillir les éléments du
pronostic.
Observation Mme BA âgée de 36 ans aux antécédents familiaux de grand-mère, de tante maternelle et de cousines maternelles atteintes
de polykystose rénale; aux antécédents personnels d’insuffisance rénale chronique secondaire à une
polykystose rénale au stade d’hémodialyse depuis 2004. Patiente primigeste nullipare ayant obtenu une grossesse
spontanée après une infertilité primaire de 3 ans, admise dans notre unité de grossesse à risque pour bilan de retentissement d’une hypertension artérielle avec découverte à l’échographie
morphologique à 22 semaines d’une polykystose rénale fœtale associées a un hydramnios.
Le diagnostic d’une polykystose type III a été évoqué étant donné les ATCD familiaux de cette pathologie déjà connus chez la mère et les cousines maternelles ainsi que chez la
grand-mère.
Une amniocentèse a été proposée mais devant le terrain (grossesse précieuse / diminution de la fértilité) et l’hydramnios
(Risque de RPM) on a renoncé à la faire
L’évolution était marquée par la stabilisation des chiffres tensionnels sous traitement antihypertenseur et l’augmentation
du nombre des séances d’hémodialyse de 5 à 6 séances/semaine. . Une surveillance échographique a été
préconisée qui a montré de une stabilisation de l’hydramnios avec absence de retard de croissance. La patiente a accouché prématurément à 35 semaines par césarienne pour souffrance
fœtale aigue d’un bébé de sexe masculin, transféré en néonatologie. Un avis de néphropédiatrie a été envisagé.La diurèse fœtale et la fonction rénale sont actuellement
conservées.