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Dieu Existe-t-il ? « En toute situation, il est bon de mettre de temps à autre un point d’interrogation aux choses que l’on tient pour acquises depuis longtemps. » Bertrand Russell Philosophe w w w w w w w w w w w w w w ww w w w w w w w ww w w w w w . . .q qu u ue e e es st t ti io o o o o on ns s sc c c cr r ru u u u u uc c ci i i i i ia a a al l l l le e e e es s s s s s s s s s s s. . . . . . .c c c c c c c c c co o o o o o o o o o o o o o o o o o o o om m m m m m m m m m m m m m m m

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Dieu Existe-t-il ?

« En toute situation, il est bon de mettre de temps à autre un point d’interrogation aux choses que l’on tient pour acquises depuis longtemps. »

Bertrand RussellPhilosophe

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Êtes-vous disposé à suivre les preuves… peu importe où elles vous mèneront ?

Explorer les questions cruciales de la vie

« Dieu » est-il le fruit superstitieux de notre imagination ? Ou existe-t-il un créateur de l’univers qui soit tout-puissant ? Cette question même, qui a plongé beaucoup de grands esprits dans la perplexité au cours de l’Histoire, compte indéniablement au nombre des questions cruciales que nous nous posons tous dans la vie. Votre réponse à cette question et les croyances personnelles dont elle s’accompagne peuvent infl uencer considérablement votre perception du monde et votre manière de vivre.

Au cours du dernier siècle, la science moderne a conduit à des découvertes incroyables qui nous fournissent de nouvelles informations sur les origines de notre univers et la vie sur la Terre. Ces récentes découvertes scientifi ques nous attestent-elles ou non l’existence d’un créateur surnaturel ? Est-il même logique d’avoir foi en un Dieu créateur ? Existe-t-il une preuve quelconque de l’existence d’un esprit intelligent derrière l’univers ? Ou peut-on expliquer l’univers et la vie qui s’y trouve par des forces purement naturelles ? Ce que vous croyez a-t-il même la moindre importance ?

En mai 2004, au cours d’un débat ayant pour thème Dieu existe-t-il ? mené à l’Université d’État de New York, le distingué professeur de philosophie et fervent défenseur de l’athéisme Antony Flew choqua le monde en annonçant qu’après avoir consacré toute sa vie au principe socratique « suis les preuves peu importe où elles te mèneront » il croyait désormais en l’existence de Dieu. Cette découverte du divin n’est pas le fruit d’une expérience surnaturelle, mais d’un long pèlerinage de vie passé à raisonner. À quoi doit-il d’avoir changé d’avis ?

Nous vous convions à un examen des Questions cruciales par lequel certains des plus grands esprits de notre époque nous révèlent plusieurs des découvertes étonnantes ayant pour eff et de changer radicalement le visage de la science et de la foi au XXIe siècle.

Quelle importance cela a-t-il ?

Pourquoi dire qu’il y a quelque chose plutôt que rien ?

Avons-nous gagné à la loterie cosmique ?

La Terre : un point bleu clair ou une planète privilégiée ?

Des forces naturelles dépourvues

d’intelligence peuvent-elles créer la vie ?

La moralité objective peut-elle exister sans Dieu ?

Jésus est-il réellement ressuscité des morts ?

Peut-on connaître le créateur de l’univers ?

Collaborateurs

Table des matières

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mal. Bien que les gens se demandent comment Dieu a pu créer un monde où règne à ce point le mal, la plupart des souff rances du monde sont attribuables à l’inhumanité dont les hommes font preuve entre eux.

L’horreur des deux guerres mondiales du siècle dernier a bien eu raison de l’optimisme naïf avec lequel on considérait la progression de la race humaine au XIXe siècle. Si Dieu n’existe pas, nous sommes captifs d’un monde où abondent le mal et les souff rances gratuites et injustifi ées, et nous n’avons aucun espoir d’y échapper.

De plus, s’il n’y a pas de Dieu, il n’y a aucun lieu d’espérer être délivrés de la vieillesse, de la maladie et de la mort. À en croire l’athéisme, il n’existe aucune vie au-delà de la tombe. L’athéisme est donc une philosophie dénuée d’espoir.

3. Par contre, si Dieu existe, la vie a un sens et l’espoir existe, ainsi que la possibilité d’en venir à connaître Dieu et son amour personnellement. Pensez-y ! Que le Dieu infi ni puisse vous aimer et souhaiter être votre ami intime ! Ce serait le statut le plus élevé dont tout être humain puisse jouir ! Il est clair que, si Dieu existe, cela fait non seulement toute la diff érence pour l’humanité en général, mais cela pourrait changer également votre vie du tout au tout.

De William Lane Craig L’érudit d’Oxford C. S. Lewis a fait remarquer un jour que Dieu n’est pas le genre de chose à laquelle on peut s’intéresser modérément. Après tout, si Dieu n’existe pas, il n’y a pas la moindre raison de s’intéresser à lui. Par contre, si Dieu existe, la chose est du plus grand intérêt et il est primordial que nous nous demandions comment entretenir de bons rapports avec cet être de qui dépend chaque instant de notre existence.

L’existence de Dieu fait une diff érence énorme pour l’Homme. Voici trois raisons pour lesquelles l’existence ou la non-existence de Dieu fait toute la diff érence :

1. Si Dieu n’existe pas, la vie est dépourvue de sens en défi nitive. S’il n’y a pas de Dieu, cela ne fait aucune diff érence que vous existiez ou non. Il est vrai qu’il se peut que votre vie ait une importance relative parce que vous avez infl uencé des gens ou que vous avez changé le cours de l’Histoire. Toutefois, l’humanité est fi nalement vouée à périr dans la mort thermique de l’univers. En fi n de compte, qui vous êtes ou ce que vous faites n’a aucune importance. Votre vie est inconséquente.

Ainsi donc, les contributions du scientifi que à l’avancement de la connaissance humaine, les recherches du médecin pour soulager douleurs et souff rances, les eff orts du diplomate pour assurer la paix dans le monde, les sacrifi ces de bonnes personnes pour améliorer partout le sort de la race humaine... en défi nitive, tout cela ne rime à rien.

Si l’athéisme est dans le vrai, la vie est dénuée de sens, fi nalement.

2. Si Dieu n’existe pas, nous sommes condamnés à vivre sans espoir. D’abord, nous n’avons aucun espoir d’être délivrés du

Quelle importance cela a-t-il ?

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Pourquoi dire qu’il y a quelque chose plutôt que rien ?

De William Lane CraigVous êtes-vous déjà demandé d’où provient l’univers ? Pourquoi tout existe plutôt que rien du tout ? Les athées ont pour habitude de dire que l’univers est éternel, voilà tout. Pourtant, cette affi rmation est assurément déraisonnable. Pensez-y ne serait-ce qu’un instant. Si l’univers n’a jamais eu de commencement, cela signifi e que le nombre d’événements s’étant produits au cours de l’histoire de l’univers est infi ni. Cependant, les mathématiciens reconnaissent que l’existence d’un nombre de choses infi ni engendre certaines contradictions.

Par exemple, que donne l’infi ni moins l’infi ni ? Sur le plan mathématique, on obtient des réponses qui se contredisent elles- mêmes. Par exemple, si l’on soustrait tous les nombres impairs (1,3,5, etc.) de tous les nombres naturels (0, 1, 2, 3, etc.), combien de nombres vous reste-t-il ? Un nombre infi ni. Ainsi donc, l’infi ni moins l’infi ni donne l’infi ni. Supposons toutefois que l’on soustraie tous les nombres supérieurs à 2, combien en restera-t-il ? Trois. Ainsi donc, l’infi ni moins l’infi ni donne 3 ! Il faut comprendre que dans ces deux cas on a soustrait des quantités identiques à des quantités identiques, et qu’on a obtenu des réponses qui se contredisent elles-mêmes. En fait, on peut obtenir n’importe quel choix de réponse allant de zéro à l’infi ni !

Cela démontre que l’infi ni n’est qu’une idée dans votre esprit, et non quelque chose qui existe réellement. David Hilbert, peut-être le plus grand mathématicien que le XXe siècle ait connu, affi rme : « L’infi ni ne se trouve nulle part en réalité. Il n’existe pas dans la nature et ne fournit aucun fondement légitime à la pensée rationnelle. Le rôle qu’il lui reste à jouer se résume à celui d’une idée1. » Par conséquent, étant donné que les événements passés ne sont pas simplement des idées, mais sont réels, le nombre d’événements passés est nécessairement fi ni. La séquence des événements passés ne peut donc remontrer sans fi n ; l’existence de l’univers doit plutôt avoir eu un commencement.

« Selon la théorie du big bang, tout l’univers est entré en existence à un point précis d’un passé lointain. Tout défenseur d’une telle théorie, du moins s’il s’agit d’un athée, doit croire que la matière de [...] l’univers est venue de rien et par rien. »

Anthony KennyAgnostique britannique

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Pourquoi dire qu’il y a quelque chose plutôt que rien ? (suite)

Cette conclusion, des découvertes remarquables en astronomie et en astrophysique l’ont confi rmée. Les preuves astrophysiques indiquent que l’univers a commencé à exister lors d’une grande explosion appelée « big bang » il y a environ 13,7 milliards d’années. C’est alors que l’espace physique et le temps furent créés, ainsi que toute matière et toute énergie existant dans l’univers.

Le physicien P. C. W. Davies explique que « l’entrée en existence de l’univers, comme l’indique la science moderne [...] ne consiste pas uniquement à imposer un genre d’organisation [...] à un état antérieurement incohérent, mais à amener littéralement à exister toute chose physique à partir de rien2 ». Le principe du big bang exige donc que l’univers ait commencé à exister et ait été créé à partir de rien.

Voilà d’ailleurs une idée très étrange pour l’athée. En eff et, comme Anthony Kenny de l’Université Oxford le soutient : « Tout défenseur d’une telle théorie [celle du big bang], du moins s’il s’agit d’un athée, doit croire que la matière de [...] l’univers est venue de rien et par rien3. » Toutefois, cette idée ne tient certainement pas debout ! De rien, il ne peut rien provenir. Dans n’importe quel autre contexte, l’athée reconnaît ce fait.

Le grand sceptique David Hume a écrit : « Mais permettez-moi de vous dire que je n’ai jamais rien affi rmé d’aussi absurde que la possibilité que quoi que ce soit puisse se produire sans cause4. » Le philosophe athée contemporain Kai Nielsen donne cette illustration : « Disons que vous entendez un bruit fort et que vous me demandez : “Qu’est-ce qui a causé ce bang?” et que je vous réponds : “Rien, cela s’est tout simplement produit”, vous n’accepteriez pas une telle réponse. En fait, vous la trouveriez incompréhensible5. » Or, ce qui est vrai du petit bang doit également l’être du big bang ! Pourquoi donc dire que l’univers existe plutôt que rien, tout simplement ? D’où vient-il ?

Il doit y avoir eu une cause à l’entrée en existence de l’univers. Comme l’a dit le grand scientifi que Sir Arthur Eddington : « Le commencement semble présenter des diffi cultés insurmontables, à moins qu’on le considère comme franchement surnaturel6. »

Nous pouvons résumer comme suit notre argumentation jusqu’ici :

Tout ce qui commence à exister a une cause.1. L’univers a commencé à exister.2. Par conséquent, l’univers a une cause.3.

Compte tenu de la véracité des deux prémisses, la conclusion s’impose d’elle-même.

D’après la nature même du cas, en tant que cause de l’espace et du temps, cette cause surnaturelle doit être un être non causé, immuable, intemporel et immatériel qui a créé l’univers. Cette cause doit être non causée puisque, comme nous l’avons vu, il ne peut y avoir de cause remontant à l’infi ni. Elle doit être intemporelle et donc immuable - du moins sans l’univers - parce qu’elle a créé le temps. Étant donné qu’elle a aussi créé l’espace, elle doit aussi transcender l’espace et donc être immatérielle, plutôt que physique.

De plus, j’affi rmerais qu’elle doit être également personnelle. Autrement, comment se pourrait-il qu’une cause intemporelle donne lieu à un eff et temporel comme l’univers ? Si la cause était un ensemble de conditions nécessaires et suffi santes fonctionnant de manière mécanique, la cause ne pourrait jamais exister sans eff et. Par exemple, l’eau qui gèle a pour cause la température devenant inférieure à 0° C. Si la température avait été inférieure à 0° C de toute éternité passée, toute l’eau de la terre serait gelée de toute éternité. Il serait impossible que l’eau se soit mise à geler il y a un certain temps (fi ni). Si la cause est présente de manière intemporelle, l’eff et devrait donc lui aussi être présent de manière intemporelle. Le seul moyen pour que la cause soit intemporelle et que l’eff et ait un commencement dans le temps, c’est que la cause soit un agent personnel qui choisit librement de créer un eff et dans le temps sans condition déterminante antérieure. Par exemple, l’homme qui est assis de toute éternité pourrait choisir librement de se lever. Ainsi donc, nous aboutissons non simplement à une cause transcendante de l’univers, mais à son créateur personnel.

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Avons-nous gagné à la loterie cosmique ?

De Robin CollinsAvons-nous gagné à la loterie cosmique ? L’univers n’est-il que le fruit du hasard ? Beaucoup de gens semblent le croire, et ils croient que c’est ce que la science a découvert. Pourtant, ce que la plupart des gens ignorent, c’est que la physique indique maintenant tout le contraire. Au cours des trente dernières années, les physiciens ont découvert que la vie dans l’univers se tient en équilibre sur le fi l d’un rasoir. Ils avancent maintenant que, si les conditions initiales ou les lois de la physique avaient diff éré de ne serait-ce qu’un infi me soupçon, aucun système physique complexe et capable de se reproduire n’aurait jamais pu exister.

Comme Freeman Dyson, éminent physicien de Princeton, le fait remarquer : « Et il existe bien d’autres accidents fort chanceux en physique atomique. Sans ces accidents, l’eau n’existerait pas sous sa forme liquide, les chaînons d’atomes de carbone ne pourraient pas se combiner en molécules organiques complexes, et les atomes d’hydrogène ne pourraient pas servir de ponts entre les molécules » (www.uip.edu, tiré de Les dérangeurs de l’univers, Lausanne : Éditions Payot, 2006).Un des cas de réglage minutieux les plus impressionnants et les plus débattus est celui de la constante cosmologique, une condition dans l’équation de la relativité générale d’Einstein qui gouverne le taux d’expansion de l’univers. Si la constante cosmologique n’était pas réglée à au moins un atome près sur 1053 - c’est-à-dire un sur cent millions de milliards, de milliards, de milliards, de milliards d’atomes - de ce que les physiciens considèrent comme sa série naturelle de valeurs, ou bien l’univers prendrait de l’expansion trop vite pour que les étoiles et les planètes se forment ou bien il s’eff ondrerait sur lui-même de manière catastrophique. Dans un cas comme dans l’autre, aucune vie n’existerait.

« Une interprétation sensée des faits suggère qu’un intellect supérieur a fait l’idiot en jouant avec la physique, ainsi que la chimie et la biologie. »

Fred HoyleAstronome de l’Université Cambridge« Let There Be Light » dans Engineering and Science (novembre 1981)

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Avons-nous gagné à la loterie cosmique ? (suite)

En ce sens, l’univers est comme une biosphère, à savoir une structure précisément confi gurée dans le but de soutenir la vie. Si l’on trouvait une telle structure sur Mars, personne ne prétendrait que la chose se soit produite par hasard, disons par une quelconque éruption volcanique lors de laquelle des métaux et des éléments auraient été éjectés exactement de la bonne façon. Une telle chose serait beaucoup trop improbable. On dirait plutôt qu’il s’agit de la preuve incontestable d’une vie extraterrestre intelligente. De même, beaucoup de gens prétendent que le réglage précis de l’univers suggère fortement un genre de conception intelligente et transcendante.

Les athées ont off ert deux explications principales au réglage précis. Certains athées prétendent que nous avons simplement une chance inouïe et qu’il n’y a rien d’autre à dire. Comme l’analogie de la biosphère l’illustre, cette explication semble toutefois être loin de satisfaire un grand nombre de gens.

On soutient plus couramment, surtout parmi les physiciens et les cosmologistes, qu’un certain processus physique (un « générateur d’univers ») génère une multitude d’univers régis par diff érentes lois physiques et conditions initiales. De même que si assez de billets de loterie sont générés, un billet est susceptible de porter le numéro gagnant, si assez d’univers sont générés, un univers est susceptible de comporter précisément les lois et les conditions initiales nécessaires à la vie. Et, bien entendu, les êtres ayant évolué dans cet univers regarderont en arrière et s’émerveilleront de la chance qu’ils ont eue.

Il faudrait cependant qu’un tel générateur d’univers soit régi par le bon ensemble de lois ou de métalois pour qu’il puisse produire ne serait-ce qu’un seul univers dans lequel la vie serait possible, ce qui peut clairement se démontrer dans le contexte de la version la plus populaire de cette hypothèse - combinant cosmologie infl ationniste et théorie des supercordes. Ainsi donc, cette hypothèse ne fait qu’accentuer le besoin d’un « design » en évoquant celui d’un générateur d’univers.

De toute façon, les sciences les plus fondamentales d’aujourd’hui ont transmis aux athées le fardeau de démontrer comment un univers régi aussi précisément que le nôtre aurait pu entrer en existence sans l’intervention d’un concepteur à l’intelligence transcendante.

Nous pouvons résumer notre argumentation comme suit : L’existence d’un univers réglé avec précision et 1. intégré d’une vie consciente (et de lois naturelles élégantes) n’a rien d’étonnant si Dieu existe.

L’existence d’un univers réglé avec précision et intégré 2. d’une vie consciente (et de lois naturelles élégantes) est tout à fait étonnante si Dieu n’existe pas.

Conclusion: D’après la prémisse 1, la prémisse 2 et le principe de la surprise*, il s’ensuit que les données du réglage précis fournissent des preuves importantes en faveur du théisme et non de l’athéisme.

*Selon le principe de la surprise, si un ensemble de données E est beaucoup plus surprenant selon une hypothèse H1 que selon une autre hypothèse H2 (non improvisée), alors E constitue une preuve importante en faveur de l’hypothèse H2 plutôt que de l’hypothèse H1. En exemple de ce principe, considérons le cas de la découverte des empreintes du prévenu sur l’arme du crime. Normalement, nous verrions en cette découverte une preuve solide de la culpabilité du prévenu. Pourquoi ? Parce que nous estimons qu’il serait très surprenant de trouver ces empreintes sur l’arme du crime si le prévenu était innocent, mais que cela ne serait pas surprenant si le prévenu était coupable.

« Les scientifi ques qui évoquent l’Esprit de Dieu ne font pas qu’émettre une série d’arguments ou avancer un processus de syllogisme. Ils avancent plutôt une vision de la réalité qui émerge du cœur conceptuel de la science moderne et qui s’impose à l’esprit rationnel. Cette vision, je la trouve moi-même interpellante et irréfutable. »

Antony FlewAncien athée et auteur de There Is a God (HarperCollins, 2007)

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La Terre : un point bleu clair ou une planète privilégiée ?

De Guillermo Gonzalez et Jay W. RichardsLes scientifi ques ont tendance à tenir pour acquis le degré auquel nous pouvons observer et mesurer l’univers au sens plus large depuis notre demeure terrestre. Nous pouvons observer et étudier les choses qui sont observables, voilà tout. Cependant, en y réfl échissant un instant, nous devrions nous étonner de la possibilité que nous avons de savoir ce qui se passe à des milliers de kilomètres sous nos pieds et à des milliards d’années-lumière d’ici, et cela, sans même avoir à quitter la surface de la Terre. Notre survie quotidienne ne tient pas à notre connaissance de ces choses. Réfl échissez aux éléments suivants de notre demeure terrestre : la transparence de l’atmosphère dans les régions visuelles et radios de la courbe spectrale, le déplacement des plaques de la croûte terrestre et une grande Lune. Sans ces atouts, nous aurions beaucoup de diffi culté à en apprendre au sujet de l’univers et de la place que nous y occupons. Il n’est pas purement hypothétique de nous demander en quoi notre perception de l’univers risquerait d’être faussée si, par exemple, le monde dans lequel nous vivons était couvert d’épais nuages en permanence. Après tout, notre système solaire renferme plusieurs exemples de tels mondes. Prenons simplement Vénus, Jupiter, Saturne et la lune de Saturne, Titan. Ce seraient des endroits bien minables pour faire de l’astronomie.

Nous pouvons établir des comparaisons similaires à l’échelle galactique. Si nous étions plus près du centre de notre galaxie ou de l’un de ses bras spiraux majeurs, et plus poussiéreux, par exemple, la poussière excédentaire et les étoiles d’avant-plan nous empêcheraient de voir l’univers lointain. En fait, l’une des plus grandes découvertes de l’histoire de l’astronomie nous aurait probablement échappé : le faible rayonnement cosmique du fond de micro-ondes. Cette découverte a fait pencher la balance dans notre choix entre les deux grandes théories cosmologiques du XXe siècle. Une des questions les plus fondamentales que nous puissions nous poser au sujet de l’univers sous-tend ce débat : Est-il éternel ou a-t-il eu un commencement ? L’endroit privilégié que nous occupons dans notre galaxie de la Voie Lactée nous a permis de découvrir que l’univers a eu eff ectivement un commencement.

« Selon les normes de l’astronomie, nous sommes un groupe de créatures dorlotées, choyées et chéries. Si l’univers n’avait pas été créé avec la plus grande précision, nous n’aurions jamais pu entrer en existence. À mon avis, ces circonstances indiquent que l’univers a été créé pour que l’Homme puisse y vivre. »

John O’KeefeAstronome de la NASA

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La Terre : un point bleu clair ou une planète privilégiée ? (suite)

L’histoire ne s’arrête pas là. Non seulement la Terre est-elle un endroit privilégié pour faire des découvertes, mais elle constitue aussi un endroit privilégié pour la vie. C’est l’association de la vie et de la découverte qui, à notre avis, suggère un dessein et non un simple coup du hasard. Autrement dit, si nous comparons notre environnement local avec d’autres environnements moins hospitaliers, nous découvrons une coïncidence frappante : des observateurs se retrouvent dans les meilleurs endroits possibles pour faire de l’observation. Par exemple, l’atmosphère dont la vie complexe a besoin est également une atmosphère transparente à la lumière la plus utile sur le plan scientifi que. La région la plus habitable de la galaxie et la période la plus vivable de l’histoire du cosmos constituent également le meilleur endroit et le meilleur temps, dans l’ensemble, pour pratiquer l’astronomie et la cosmologie. On s’attendrait à ce schéma corrélatif si l’univers avait été conçu en vue d’être découvert, mais pas autrement. Qu’est-ce que cela signifi e ? Cela signifi e que les preuves scientifi ques en tant que telles suggèrent que l’univers a un dessein : il a été conçu en vue d’être découvert. Cette conclusion n’aurait eu rien d’étonnant pour les fondateurs de la science moderne, comme Copernic, Galilée, Kepler, Newton et Maxwell, qui étaient tous chrétiens et qui croyaient tous que la nature porte les empreintes de son Créateur.

Nous pouvons résumer notre argumentation comme suit :

Certains objets ou schémas observés s’expliquent mieux par des 1. causes intelligentes que par des causes dépourvues d’intelligence.

La corrélation étroite entre les conditions nécessaires 2. à la vie et les conditions nécessaires à la découverte scientifi que est un schéma qui s’observe dans la nature.

Une telle corrélation n’est ni nécessaire, ni probable.3. On s’attendrait à cette corrélation si l’univers avait été conçu 4. dans le but de faire l’objet de découvertes scientifi ques.

Le dessein est unique aux agents dotés d’intelligence.5. Par conséquent, cette corrélation suggère que 6. l’univers résulte d’une cause intelligente.

« Le fait que nous vivions sur la Terre et que nous puissions voir des étoiles − que les conditions nécessaires à la vie n’excluent pas celles qui sont nécessaires à la vision, et inversement − est remarquablement improbable. C’est le cas parce que la sphère dans laquelle nous vivons est, d’une part, tout juste assez dense pour nous permettre de respirer et nous empêcher d’être brûlés par les rayons cosmiques, alors que, d’autre part, elle n’est pas assez opaque pour absorber entièrement la lumière des étoiles et pour bloquer toute vision de l’univers. Quel équilibre fragile entre l’indispensable et le sublime ! »

Hans Blumenberg

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Des forces naturelles dépourvues d’intelligence peuvent-elles créer la vie ?

De Kirk DurstonLa conception intelligente peut se défi nir comme un eff et produit par un esprit (contrairement à des forces naturelles dépourvues d’intelligence). Un attribut fondamental de l’intelligence et de ce qui distingue l’intelligence de l’absence d’intelligence correspond à la capacité de produire une quantité considérable d’information signifi cative, utile et fonctionnelle. Nous pouvons mesurer cette quantité d’information en termes de bits et d’octets ou, dans le cas d’un iPod, de gigaoctets. La capacité qu’a l’intelligence de produire des quantités considérables d’information signifi cative ou fonctionnelle nous permet de déterminer s’il y a conception intelligente. Par exemple, si les scientifi ques du SETI Institute captaient un signal radio provenant d’une source extérieure à notre système solaire consistant en 2 échos, 1 espace, puis 3 échos, en comptant les deux nombres premiers initiaux 2 et 3, ils obtiendraient 6 bits d’information, pas vraiment de quoi enthousiasmer des scientifi ques.

Toutefois, si le signal renfermait les 10 nombres premiers initiaux, ce qui donnerait 138 bits, les scientifi ques du monde entier y trouveraient probablement une raison de vraiment s’enthousiasmer. Ces 138 bits signaleraient fortement une origine intelligente. La formule pour mesurer une information fonctionnelle en termes de bits et d’octets évalue l’information en tant que mesure de probabilité. Si l’on présume qu’il existe dans l’espace des sources naturelles capables de générer des échos intermittents, les probabilités qu’elles puissent générer les 6 bits d’information requis pour rendre les 2 nombres premiers initiaux sont d’environ 1 chance sur 63, de vraies bonnes chances ! Toutefois, les probabilités de générer les 138 bits requis pour rendre les 10 nombres premiers initiaux sont d’environ 1 chance sur 1042. En gros, on aurait autant de chances de réussir si l’on marquait deux grains de sable, puis qu’on les cachait dans deux endroits diff érents de la planète Terre pour ensuite les faire retrouver par une personne mal voyante en deux tentatives seulement.

« Ce qu’il y a de si contrariant dans le sujet qui nous intéresse ici est qu’il semble presque impossible d’accorder une valeur numérique à la probabilité de ce qui apparaît comme étant une suite d’événements plutôt improbable. [...] Fort de toute la connaissance qui est maintenant mise à notre disposition, un homme honnête ne pourrait qu’affi rmer que, dans un certain sens, l’origine de la vie semble pour l’instant être presque un miracle. »

Francis CrickRécipiendaire du prix Nobel et codécouvreur de l’ADN

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Des forces naturelles dépourvues d’intelligence peuvent-elles créer la vie ? (suite)

Il est facile pour un esprit de générer 138 bits d’information utile ; nous le faisons tous les jours. Cependant, il est extrêmement improbable que des processus naturels dépourvus d’intelligence y arrivent. En ce qui concerne la vie biologique, le gène moyen contient plus de 500 bits d’information fonctionnelle. Des chercheurs s’intéressant au génome minimal en sont venus à la conclusion que la forme de vie la plus simple requerrait au moins 150 gènes. Cela constitue environ 75 000 bits d’information fonctionnelle, ce qui serait plus que suffi sant pour vraiment enthousiasmer les scientifi ques de SETI s’ils recevaient ce genre d’information fonctionnelle de l’espace lointain. Les probabilités que des processus dépourvus d’intelligence puissent produire 75 000 bits d’information fonctionnelle sont d’environ 1 chance sur 1023 000, et cela, si l’information est obtenue en une seule étape. (Vos chances seraient meilleures de gagner à la Lotto 6/49 chaque semaine pendant 44 années consécutives.)

Si l’information est obtenue en plusieurs étapes, les probabilités deviennent encore plus petites à cause de la possibilité que certaines étapes se répètent. Le choix d’une série d’étapes n’aide pas non plus, étant donné que l’information requise doit alors être encodée dans les processus de sélection en tant que tels. Il ne serait pas plausible de croire que des processus naturels dépourvus d’intelligence puissent concevoir une suite de codifi cation d’événements pour chacun des 150 gènes nécessaires à la plus simple des formes de vie. Pourtant, 75 000 bits ne constituent qu’un peu plus de 9 kilo-octets d’information fonctionnelle, un exploit facile à accomplir même pour un enfant. La bactérie moyenne renferme beaucoup plus d’information que cela dans son génome, sans mentionner les formes de vie supérieures. Cela ne prouve pas que la vie ait nécessité une conception intelligente, mais c’est très probable.

Nous pouvons résumer notre argumentation comme suit :

Les gènes contiennent une grande quantité 1. d’information fonctionnelle.

Il est extrêmement improbable que des processus naturels puissent 2. produire une grande quantité d’information fonctionnelle.

La probabilité qu’un esprit puisse produire une 3.

grande quantité d’information fonctionnelle est certaine (notre esprit le fait continuellement).

Par conséquent, il est plus probable que l’information encodée 4. dans des gènes provienne d’un esprit que de processus naturels.

Quelques renseignements supplémentaires au sujet de l’ADN :« La quantité d’ADN pouvant remplir un espace grand comme une tête d’épingle

renferme autant d’information qu’une pile de livres faisant le tour de la Terre 5000

fois! »

Werner Gitt« Dazzling designs in Miniature » dans Creation Ex Nihlo (déc. 97 – févr. 98)

« L’ADN est semblable à un programme informatique, mais beaucoup plus avancé que

tout logiciel ayant jamais été créé. »

Bill GatesFondateur de Microsoft Corporation

« L’origine de la vie “prédestinée et capable de se reproduire” que nous voyons sur la

Terre a pour seule explication satisfaisante un Esprit d’une intelligence infi nie. »

Antony FlewAncien athée et auteur − There Is a God (HarperCollins, 2007), p. 132

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La moralité objective peut-elle exister sans Dieu ?

De Michael HornerSi Dieu n’existe pas, les obligations et les principes moraux objectifs n’existent pas non plus. La moralité ne serait dans ce cas qu’une question d’opinion personnelle ou culturelle. Cependant, cela signifi erait que le fait de torturer des bébés pour le plaisir, le viol et les sévices corporels infl igés aux enfants ne seraient pas vraiment objectivement répréhensibles et ne seraient qu’une question d’opinion. Quelles sont, toutefois, les probabilités pour que ces atrocités ne soient pas vraiment objectivement répréhensibles ? Pouvez-vous vivre avec cette conclusion ? Nos intuitions les plus profondes nous indiquent que ces actions sont horriblement répréhensibles.

Voici en fait un résumé de l’argumentation morale en faveur de l’existence de Dieu. Sous sa forme stricte, elle ressemble à ceci :

Si Dieu n’existe pas, les obligations et les principes 1. moraux objectifs n’existent pas non plus.

Les obligations et les principes moraux objectifs existent bel et bien.2.

Par conséquent, Dieu existe.3.

Considérez la prémisse 2. Par « objectifs », nous entendons « qui ne dépendent pas d’une opinion » ; comme 2 + 2 = 4 est objectivement vrai même si qui que ce soit dans le monde n’était pas d’accord avec ce résultat. Bien que des gens se disent relativistes, la plupart vivent comme s’ils croyaient à des obligations et à des principes moraux objectifs. Il est facile de nier l’existence des obligations et des principes moraux objectifs, mais il est beaucoup plus diffi cile de vivre comme s’ils n’existaient pas.

Les jugements que nous portons lorsque nous sommes, ou que d’autres sont traités injustement, comme dans le cas des atrocités mentionnées antérieurement, révèlent ce que nous croyons véritablement au sujet de la moralité, peu importe ce que nous disons croire. Nous croyons que ces atrocités constituent des abominations morales, et non de simples transgressions de conventions sociales ou de préférences personnelles. Si les obligations et les principes moraux objectifs n’existent pas, d’où tenons-nous notre sens du devoir et de l’obligation ?

« Si nous ne croyons pas en Dieu parce que l’univers nous paraît cruel et injuste, d’où tenons-nous cette notion du juste et de l’injuste ? On ne peut pas dire qu’une ligne est de travers, à moins d’avoir une idée de ce qu’est une ligne droite. »

C.S. LewisÉrudit d’Oxford et auteur − Les Chroniques de Narnia

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La moralité objective peut-elle exister sans Dieu ? (suite)

Cela nous conduit à la prémisse 1. Si Dieu n’existe pas, il est diffi cile de voir en quoi il pourrait y avoir un quelconque fondement objectif, une quelconque norme universelle régissant le bien et le mal. Comment tirer une éthique de la simple organisation de l’espace, du temps, de la matière et de l’énergie ? Un univers purement matériel serait moralement indiff érent. Nous n’entretiendrions que des opinions individuelles ou culturelles, mais aucune obligation morale aux contraintes objectives !

Certains suggèrent que nous pouvons fournir un fondement objectif à la moralité sans faire appel à Dieu. La moralité a simplement évolué au fi l des siècles, suggèrent-ils, parce qu’elle favorise l’épanouissement et la survie de la race humaine. Tout ce qui favorise l’épanouissement et la survie de la race humaine est bon. Tout ce qui ne favorise pas l’épanouissement et la survie de la race humaine est mal. Voilà tout ce dont nous avons besoin pour traiter objectivement la question de la moralité, prétendent-ils. Nul besoin de Dieu.

Toutefois, si Dieu n’existe pas, l’hypothèse critique selon laquelle les êtres humains ont une valeur objective ne tient pas. Le cas échéant, les êtres humains, comme tout le reste dans l’univers, ne seraient que des arrangements d’atomes accidentels et, par conséquent, nous ne pourrions pas déclarer de manière justifi able que les êtres humains ont une valeur objective. De plus, pourquoi penser que la moralité de l’espèce humaine, plus que toute autre espèce, comporte des contraintes objectives plutôt que de n’être qu’une question d’opinion ?

Par ailleurs, si la moralité évoluait parce qu’elle produisait des avantages favorisant la survie, nous n’aurions pas d’obligations et de principes moraux objectifs. Nous aurions le sentiment qu’il existe des obligations morales objectives, mais elles n’existeraient pas réellement.

Si nous en venions à la conclusion que notre sens de la moralité par rapport au viol, par exemple, ne tient qu’à une adaptation biologique nous ayant été inculquée au fi l de millions d’années, nous n’aurions plus aucune raison de considérer le viol comme quelque chose d’objectivement répréhensible.

Étant donné que nous savons que les obligations et les principes moraux objectifs existent et qu’ils ne peuvent exister sans Dieu, il s’ensuit que Dieu existe (modus tollens).

Si le Dieu du théisme classique existait, un fondement objectif à la moralité existerait aussi. La nature sainte et bonne de Dieu en serait la norme objective. La nature de Dieu s’exprimerait par des commandements divins qui découleraient nécessairement de sa nature morale. Ainsi donc, nous aurions des obligations et des principes moraux objectifs.

« Les excès et les atrocités de la religion en tant qu’institution n’ont aucun rapport avec l’existence de Dieu, comme la menace de la prolifération d’armes nucléaires n’a aucun rapport avec la question à savoir si E = mc2. »

Roy Abraham VarghesePréface de There Is a God (HarperCollins, 2007), p. XXIV

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Jésus est-il réellement ressuscité des morts ?

De William Lane CraigLe personnage historique de Jésus de Nazareth était remarquable. Les critiques du Nouveau Testament sont parvenus à une sorte de consensus selon lequel le Jésus historique est entré en scène avec une autorité divine inégalée, l’autorité pour représenter Dieu et parler en son nom. Voilà pourquoi les chefs religieux de l’époque l’ont fait crucifi er en l’accusant d’avoir blasphémé. Jésus avait déclaré qu’en lui le royaume de Dieu était venu et, en guise de démonstrations visibles de ce fait, il avait exercé un ministère de miracles et d’exorcismes.

Toutefois, il a confi rmé hors de tout doute qu’il disait la vérité en ressuscitant des morts. Si Jésus est réellement ressuscité des morts, il semblerait que nous ayons un miracle divin sur les bras et donc une preuve de l’existence du Dieu de la Bible.

La plupart des gens penseraient probablement que la résurrection de Jésus est quelque chose que l’on accepte ou non par la foi tout simplement. Cependant, il existe trois faits acquis, reconnus par la majorité des historiens d’aujourd’hui spécialisés dans le Nouveau Testament, qui s’expliquent le mieux à mon avis par la résurrection de Jésus : son tombeau vide, ses apparitions post-mortem et l’origine de la foi des disciples en sa résurrection. Examinons brièvement chacun de ces faits.

Fait No.1 : Un groupe de femmes fi dèles à Jésus a trouvé son tombeau vide le dimanche matin après sa crucifi xion. Selon Jacob Kremer, un érudit autrichien spécialisé dans l’étude de la Résurrection, « la grande majorité des érudits reconnaît fermement la fi abilité des affi rmations bibliques concernant le tombeau vide1 ». De l’avis de D. H. Van Daalen, il est extrêmement diffi cile de s’opposer au tombeau vide en se fondant sur des faits historiques ; ceux qui le nient se fondent sur des hypothèses théologiques ou philosophiques.

« Enfant, j’ai reçu une instruction tant biblique que talmudique. Je suis Juif, mais l’image rayonnante du Nazaréen a une infl uence puissante sur moi. [...] Personne ne peut lire les évangiles sans éprouver la présence réelle de Jésus. Sa personnalité ressort de chaque mot. Aucun mythe ne rayonne d’une telle vie. »

Albert EinsteinPhysicien

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Jésus est-il réellement ressuscité des morts ? (suite)

Fait No.2 : En diverses occasions, diff érentes personnes et diff érents groupes ont vu apparaître un Jésus en vie après sa mort. Selon Gerd Lüdemann, grand critique allemand du Nouveau Testament, « on peut affi rmer avec certitude du point de vue historique que Jésus est apparu plus d’une fois à Pierre et aux disciples après sa mort en tant que Christ ressuscité2 ». Ces apparitions ont d’ailleurs eu pour témoins non seulement des croyants, mais aussi des non-croyants, des sceptiques et même des ennemis.

Fait No.3 : Les premiers disciples en sont venus brusquement à croire en la résurrection de Jésus même si tout en eux les prédisposait au contraire. Rappelons-nous la situation à laquelle les disciples ont fait face après la crucifi xion de Jésus :

Leur chef était mort, et les attentes messianiques des Juifs 1. n’incluaient aucunement l’idée d’un Messie qui, au lieu de triompher des ennemis d’Israël, serait honteusement exécuté par eux comme un vulgaire criminel.

Les croyances juives au sujet de la vie après la mort 2. excluaient la possibilité qu’une personne ressuscite des morts pour entrer dans la gloire et l’immortalité avant la résurrection générale des morts prévue à la fi n du monde.

Quoi qu’il en soit, les premiers disciples en sont venus brusquement à croire si fermement que Dieu avait ressuscité Jésus des morts qu’ils étaient prêts à mourir pour attester cette vérité. Luke Johnson, un érudit du Nouveau Testament à l’Université Emory, a dit d’un ton songeur : « Il faut une sorte d’expérience puissante et transformatrice pour produire le genre de mouvement que le christianisme primitif constituait3. » N. T. Wright, éminent érudit britannique, a conclu ce qui suit : « Voilà pourquoi, en tant qu’historien, je ne peux expliquer la montée du christianisme primitif sans la résurrection de Jésus, laissant un tombeau vide derrière lui4. »

Les érudits contemporains rejettent universellement les tentatives faites pour expliquer ces trois grands faits, comme la possibilité que les disciples aient dérobé le corps ou que Jésus n’ait pas vraiment été mort. Le fait est qu’il n’existe tout simplement aucune explication plausible et naturelle à donner à ces faits. Par conséquent, il me semble que le chrétien est tout à fait justifi é de croire que Jésus est ressuscité des morts et qu’il était qui il a dit être. Toutefois, cela implique l’existence du Dieu que Jésus a révélé, le Dieu de la Bible.

Nous pouvons résumer notre argumentation comme suit :

Il y a trois faits acquis au sujet du sort de Jésus de Nazareth : 3. la découverte de son tombeau vide, ses apparitions post-mortem et l’origine de la foi des disciples en sa résurrection.

L’hypothèse selon laquelle « Dieu a ressuscité Jésus des 4. morts » est la meilleure explication à donner à ces faits.

L’hypothèse selon laquelle « Dieu a ressuscité Jésus des morts » 5. implique l’existence du Dieu que Jésus de Nazareth a révélé.

Par conséquent, le Dieu que Jésus de Nazareth a révélé existe.6.

« En tant qu’historien, je dois admettre que ce prédicateur de Nazareth sans le sou est irrévocablement le centre même de l’Histoire. Jésus-Christ est de loin le personnage le plus dominant de toute l’Histoire. »

H.G.WellsAuteur britannique (1866 – 1946)

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Peut-on connaître le créateur de l’univers ?

Derrière la conception complexe de la vie, il y a un concepteur puissant mais aussi personnel. Au commencement, ce concepteur a confectionné l’univers dans toute sa magnifi cence. Ensuite, sur cette planète remarquable, le créateur a façonné une œuvre d’art : vous.

Une œuvre d’art ? Oui. Nous avons tous été créés à l’image de Dieu. Selon le plan original de Dieu, nous pouvions vivre une vie faite d’intimité libre de toute entrave avec Dieu et les uns avec les autres, une intimité libre de toute culpabilité, de tout confl it et de toute souff rance. Nous devions servir notre créateur en prenant soin de la terre.

Ce n’est toutefois pas la vie telle que nous la connaissons. Tout a changé lorsque le premier d’entre nous a trahi notre créateur et a rejeté son œuvre et son plan. En proie à des désirs égocentriques, l’humanité s’est détournée de son créateur. Coupable de trahison, notre race rebelle a été à juste titre condamnée à mort - c’est-à-dire à une séparation spirituelle d’avec le créateur saint et juste qui donne la vie. Dès lors, l’œuvre d’art fut souillée.

Regardez autour de vous. La vie abonde en preuves de cette ruine. Les blessures du cœur et la mort entachent chacun de nous. L’aliénation a remplacé l’intimité avec Dieu. L’égoïsme, la discorde et la souff rance - caractéristiques de la nature tordue propre à chacun de nous - empoisonnent les relations humaines. Même l’environnement porte les cicatrices d’un monde brouillé avec son Créateur. Cet état déchu, la Bible l’appelle « péché », à savoir le fait de manquer le but que Dieu avait pour nous.

Une réconciliation est-elle possible ?

« Le désir ardent de connaître ce que l’on ne peut connaître, de comprendre l’incompréhensible, de toucher et de goûter l’inaccessible, provient de l’image de Dieu dans la nature de l’Homme. »

AW TozerPhilosophe

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Peut-on connaître le créateur de l’univers ? (suite)

Même si l’on a trahi son amour parfait, notre Créateur ne nous a pas abandonnés. Au lieu de cela, Dieu nous a promis la vie. Il a promis de nous envoyer quelqu’un qui annulerait notre sentence de mort spirituelle et eff acerait la honte de notre trahison. Cette personne nous libérerait des conséquences de nos mauvais agissements et nous rétablirait dans la relation d’amour avec Dieu pour laquelle nous avons été créés.

Au fi l du temps, Dieu a parlé de cette promesse dans l’Ancien et le Nouveau Testament de la Bible. Il est possible de résumer le message principal de la Bible par un seul verset tiré de l’Évangile selon Jean dans le Nouveau Testament :

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afi n que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.Jean 3:16

En tant que Fils unique de Dieu, Jésus nous a révélé à quoi Dieu ressemble véritablement et ce que la vie était censée être. Il a vécu sa courte vie sans commettre la moindre faute. Pendant trois ans, il a révélé sa divinité, en déclarant la vérité qui a le pouvoir de changer les vies, en posant des gestes de compassion et en manifestant une puissance miraculeuse. Il s’est opposé à l’hypocrisie, à l’oppression, à l’injustice et au racisme. Il a accueilli autant ceux que l’on rejetait et qui n’avaient aucun pouvoir que les gens privilégiés.

Ce sont les enseignements profonds de Jésus et ses propres prétentions à la divinité qui lui ont attiré la colère des chefs religieux. Ceux qui étaient alors au pouvoir l’ont condamné à une mort honteuse et horrible. Il n’a toutefois pas résisté et n’a pas tenté de sauver sa vie, car il était venu sauver la nôtre. Dans ses souff rances et sa crucifi xion, Dieu a imposé à Jésus la culpabilité et les conséquences des péchés de toute l’humanité. En mourant pour nous, Jésus a acquitté la peine de nos péchés et a éliminé l’off ense qui nous séparait de Dieu.

Puis, après avoir passé trois jours dans le tombeau, Jésus est ressuscité des morts. Des centaines de témoins oculaires l’ont vu, lui ont parlé, l’ont touché et ont même mangé avec lui. En triomphant de la mort, il a

prouvé qu’il était véritablement Dieu, comme il l’avait dit.

Le pardon et la réconciliation avec Dieu sont un don gratuit que vous ne pouvez recevoir qu’en reconnaissant avec sincérité que Jésus a subi le châtiment que vous méritiez, afi n que vous puissiez être véritablement libre. La Bible promet que ceux qui croient au sacrifi ce de Jésus reçoivent une vie nouvelle, caractérisée et véritablement transformée par la grâce et l’amour inconditionnels de Dieu. Par-dessus tout, Dieu nous promet la vie éternelle, qui nous épargne une angoisse et un désespoir sans fi n, séparés de Dieu et de tout ce qui est bon.

En raison du grand amour que Dieu a pour nous, il nous a donné l’étonnante capacité du libre arbitre. Vous pouvez choisir en toute liberté d’entrer dans une vraie relation avec Dieu par l’intermédiaire de Jésus-Christ ou de la rejeter.

À vous de choisir.

Si vous avez soif d’une relation avec Dieu, elle peut commencer à l’instant même. Dieu se soucie beaucoup moins de vos paroles que de votre attitude de cœur. Alors, dites-lui ce que vous pensez. Voici une suggestion :

Dieu, je crois que tu m’as créé(e) pour que je te connaisse. Merci d’avoir envoyé ton Fils Jésus se sacrifi er afi n de subir le châtiment que je méritais. Je crois que sa mort et sa résurrection m’ont réconcilié(e) avec toi. Je te prie de me pardonner tout ce que j’ai fait qui t’a off ensé. Prends la première place dans ma vie et aide-moi à devenir la personne que tu m’as destiné(e) à être en me créant.

Pouvez-vous exprimer cela à Dieu en toute sincérité ? Si c’est le cas, alors pourquoi ne pas le faire dès maintenant ?

Si vous avez demandé à Jésus de vous pardonner et de prendre la première place dans votre vie, veuillez en informer la personne qui vous a remis la brochure que vous avez en main ou nous le faire savoir en nous contactant sur le site questionscruciales.com. Nous aimerions vous encourager dans le voyage que vous entreprenez.

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Il se peut que cette brochure ait suscité chez vous encore plus de questions qu’avant. Si c’est le cas, pour continuer de suivre les preuves de l’existence de Dieu, nous vous convions à visiter notre site Web : www.questionscruciales.com

Quelques articles supplémentaires en ligne :

• La vie est-elle absurde sans Dieu ?

• Qui Jésus croyait-il bien être ?

Et bien plus...

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Robin Collins (PhD, Université Notre Dame, 1993) est professeur de philosophie au Messiah College, à Grantham, en Pennsylvanie. Il a écrit plus de vingt-cinq articles et chapitres de livres portant sur un grand nombre de sujets, comme le réglage précis du cosmos en tant que preuve de l’existence de Dieu et la théorie quantique de Bohm. Il achève actuellement d’écrire un livre présentant les arguments en faveur du théisme fondés sur la physique et la cosmologie, qui s’intitulera peut-être The Well-Tempered Universe : God, Cosmic Fine- tuning, and the Laws of Nature.

William Lane Craig est professeur de recherche en philosophie à Talbot School of Theology, à La Mirada, en Californie. Il a obtenu un doctorat en philosophie à l’Université de Birmingham, en Angleterre, et un doctorat en théologie de l’Université Ludwig-Maximilians, à München, en Allemagne, où il était membre de l’Alexander von Humboldt-Stiftung. Il a passé sept ans au Higher Institute of Philosophy de l’Université Katholike, à Leuven, en Belgique, et a écrit ou publié plus de 30 livres, y compris The Kalam Cosmological Argument.

Kirk Durston est actuellement candidat au doctorat en biophysique computationnelle à l’Université de Guelph, en Ontario. Ses recherches visent principalement à employer l’information fonctionnelle encodée dans les séquences de protéines afi n de prévoir les structures tridimensionnelles et les propriétés fonctionnelles. Durston a également obtenu une maîtrise en philosophie, un baccalauréat en ingénierie mécanique et un baccalauréat en physique. Il a publié plusieurs articles dans des journaux scientifi ques et philosophiques approuvés par des collègues.

Guillermo Gonzalez a obtenu un baccalauréat en physique et en astronomie de l’Université d’État de l’Arizona (1987) et un doctorat en astronomie de l’Université de Washington (1993). Il est actuellement professeur adjoint d’astronomie à l’Université d’État de l’Iowa. M. Gonzalez est coauteur de The Priviledged Planet, dont on a également fait un documentaire portant le même nom. Spécialisé en astrobiologie et en spectroscopie stellaire quantitative, M. Gonzalez a publié 70 articles scientifi ques approuvés par des collègues.

Michael Horner a obtenu une maîtrise en philosophie de l’Université de Toronto et est professeur adjoint en philosophie à l’Université Trinity Western et au Summit Pacifi c College. Il travaille à temps plein comme « défenseur de la foi » pour l’organisation Pouvoir de changer, concentrant son énergie sur la rédaction d’articles, et la participation à des débats et à des conférences sur des campus universitaires partout en Amérique du Nord.

« Je trouve aussi diffi cile à comprendre un savant qui ne reconnaît pas la présence d’une rationalité supérieure derrière l’existence de l’univers qu’un théologien qui nierait les avancées de la science. »

Wernher von Braun(Pionnier de l’ingénierie spatiale)

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« Je ne sais pas ce que je puis représenter aux yeux du monde ; mais quant à moi, je me fais l’impression de n’avoir été qu’un enfant jouant sur la plage et s’y amusant à trouver de temps en temps un galet particulièrement lisse ou un coquillage plus joli que les autres, tandis que s’étendait devant moi, inconnu, le grand océan de la vérité. »

Isaac NewtonMathématicien et philosophe

Paroles célèbres prononcées à la fi n de sa vie

Imprimé au Canada. Produit par Gary Stevenson, Michael Horner, Robin Leboe et Marie-France Lamarche.

Couverture: getty images, et toute autre image : istockphoto

Graphisme: Robin Leboe de Coast Creative

Traduction: Marie-Andrée Gagnon

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Le mot de la fi n...