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DD’’AALLGGEERRIIEELE JOURV o t r e q u o t i d i e n n a t i o n a l

Fonction publique dans le Sud

Pour la prise en charge de leurs enfants Retournementde conjonctureen perspective

Par Mohamed Habili

Dans les deux crisesqui pour l’heurec o n c e n t r e n tconjointement l’at-

tention du monde, que sontbien sûr les crises syrienneet ukrainienne, encore qu’ilne soit pas aisé d’établir leurdépendance, les événe-ments vont tellement vitequ’on a de la peine à lessuivre. Cela est encore plusvrai ces dernières heures oùchacun de leur développe-ment équivaut à un tournant.On se croirait assister à unehistoire qui allant de rebon-dissement en rebondisse-ment ne ménage pas depause, comme si le but étaitjustement d’empêcher l’ob-servateur de reprendre sonsouffle et ses esprits, pourmieux continuer d’abuser delui. Or cette fois-ci la surpri-se ne vient pas de l’un oul’autre théâtre des opéra-tions, si l’on peut dire, maisde la périphérie de l’und’entre eux. Elle vient del’Arabie saoudite, un acteuressentiel dans la crisesyrienne, accusée tant par laSyrie que par l’Irak d’être lacause principale de leursmalheurs. Elle n’est pas laseule, sans doute, à entrete-nir de toutes les façons pos-sibles la guerre et le terroris-me chez eux, mais ces der-niers temps c’est sur elleque leur doigt accusateur aété le plus souvent dirigé,comme s’il s’agissaitd’amoindrir exprès la partprise par l’autre grand pour-voyeur de terrorisme dans larégion, le Qatar, dans lescrises qui les affligent, partqui sûrement n’est pasmoins grande.

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Sécurité au Sahel

L’Algérie et le Maliintensifient leur coopération

Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi

«Le dernier jour d'un condamné»aujourd'hui sur scène

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En présence du wali délégué de Sidi M'hamed

Les femmes honoréespar l’APC d’Alger-Centre

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Bouteflika décide d’un fondsdestiné aux divorcées

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Six syndicats menacent de grèveLire page 5

Le Cla organise demain une journée de protestation

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Créer un fonds destiné aux femmes divorcées ayant la garde des enfants mineurs.Telle a été l'instruction donnée par le chef de l'Etat au gouvernement à l'occasion

de la célébration de la Journée internationale de la femme.

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Le Jour D’ALGERIE2 L ’ é v é n e m e n tDimanche 9 mars 2014

Lynda Naili Bourebrab

Pour la célébration de laJournée internationalede la femme hier à l'hô-tel El Aurassi, Alger, et

dans un message du présidentde la République lu en son nompar Mohamed Ali Boughaziconseiller à la présidence de laRépublique, le chef de l'Etat, rele-vant le contexte particulier danslequel intervient cette commémo-ration, et considérant qu'en dépitdes amendements portés en2005 sur le code de la famille, envue d'«introduire davantaged'égalité entre les conjoints, unemeilleure protection des enfantsmineurs et plus de cohésion fami-liale», il s'avère nécessaire d'ap-porter encore des raffermisse-ments «sur certains aspectsmatériels» tels que «les difficultés

rencontrées par certaines mèresdivorcées ayant obtenu la gardedes enfants mineurs, pour lerecouvrement de la pension ali-mentaire destinée à assurer l'en-tretien de ces enfants». Des diffi-cultés, soulignera le PrésidentBouteflika, au «refus ou l'impossi-bilité pour le père d'en assurer leversement porte atteinte à ladignité de la femme et aux droitsfondamentaux des enfants etappelle des solutions dignes d'unEtat solidaire. J'instruits, à cetégard, le gouvernement d'enga-ger une réflexion sur la possibilitéd'instituer un fonds destiné auxfemmes divorcées ayant la gardedes enfants mineurs, confrontéesà ces problèmes». Poursuivant àcet égard, il a instruit hier le gou-vernement d'engager uneréflexion en vue de la créationd'un fonds destiné aux femmes

divorcées ayant la garde desenfants mineurs.

Par ailleurs, déplorant la per-sistance du phénomène de laviolence contre les femmes,notamment en ce qui concerne leharcèlement dont sont victimesles femmes dans le milieu profes-sionnel, le Président Bouteflika aégalement instruit le ministre dela Justice d'engager la mise enœuvre des recommandations decette commission «soit par unrenforcement des dispositionspénales, soit par une loi» à mêmede permettre «le parachèvementdu dispositif de protection desfemmes, entamé en 2004, par ledurcissement des dispositions ducode pénal sur le harcèlementsur les lieux de travail». Aussi,relèvera-t-il dans ce contexte,l'installation par le ministère de laSolidarité nationale, de la Famille

et de la Condition de la femmed'une commission de suivi de lamise en œuvre de la stratégie delutte contre la violence à l'en-contre des femmes, adoptée parle gouvernement en 2007, «parti-cipe de cette responsabilité par-tagée de l'Etat avec la famille et lasociété civile», a-t-il expliqué.D'autre part, s'agissant de la pro-motion et de l'émancipation de lafemme algérienne, le PrésidentBouteflika, a estimé que l'évolu-tion des mentalités est «cruciale»pour la promotion des femmes etque chaque acte symbolique quicontribue à cette évolution doitêtre saisi. Dans cet esprit, le chefde l'Etat a souligné que le codede la famille, le code de la natio-nalité et le code pénal ont étéamendés et la loi organique por-tant représentation des femmesaux Assemblées élues a été

adoptée «permettant d'harmoni-ser notre législation nationale etde l'intégrer dans le cadre réfé-rentiel de non-discrimination quila régit». Et de mettre en avant lestextes adoptés en faveur desfemmes, que le présidentBouteflika a qualifié d'«un acquisde taille, une consécration de cetéquilibre qu'il faut constammentrechercher : la juste cohabitationdes droits, ceux de l'homme etceux de la femme».

A noter que le Premierministre, Abdelmalek Sellal, aprésidé cette cérémonie en l'hon-neur des femmes algériennes, enprésence de membres del'Exécutif, des représentantes dela société civile, de parlemen-taires et des figures de la la révo-lution algérienne.

L. N. B.

Pour la prise en charge de leurs enfants

Bouteflika décide d'un fonds destiné aux divorcées

P our la célébration de la Journée mon-diale de la femme, l'Assemblée

populaire communale (APC) d'Alger-Centre en collaboration avec les servicesdu wali délégué de la daïra de SidiM'hamed ont rendu hommage à desmoudjahidates, des cadres de l'APC,patronnes de presse et journalistes ainsique plusieurs figures féminines de la cir-conscription. Ainsi, dans une salle decinéma archicomble, l'Algeria en l'occur-

rence, il y régnait une ambiance de fête.Animée par une brochette d'artistes, àl'instar de Nourdine Alem pour le genrechaâbi, Cheb Sid Ahmed el Harrachi pourle rai, le tout sous la direction de labaguette de l'animateur Farid le Rockeur,plus d'une dizaine de femmes, dont Mme

Naïma Mahmoudi, gérante des quotidiens«Le Jour d'Algérie» et «Les Débats» ontété honorées. A cette occasion, dans unebrève allocution de bienvenue, Abdelkrim

Bettache, P/APC d'Alger-Centre, a tenu àrendre un «grand hommage au PrésidentBouteflika, véritable initiateur de la promo-tion de la femme algérienne à travers l'en-semble des décisions qu'il a consentiesen leur faveur». Pour sa part, le wali délé-gué de la daïra de Sidi M'hamed, souhai-tant à toutes les femmes algériennes unebonne fête, a rappelé à ce sujet que «lesdroits de la femme ont avant tout étéreconnus par notre religion, et renforcés etconsolidés par notre culture arabo-amazi-ghe». Et de relever dans ce contexte «la

forte personnalité de la femme algériennefortement manifestée durant la guerre deLibération, les années noires du terroris-me, et aujourd'hui encore dans l'édifica-tion de notre pays que nous voulons fort».«La femme algérienne est une résitante etcontinuera de l'être, comme l'a été ElKahina et Lala Fadhma N'soumer», aconclu le wali délégué de Sidi M'hamed.

Plusieurs festivités se sont déroulées àla salle de cinéma l'Algeria telles que desexpositions artistiques, couture et brode-rie traditionnelle… L. N. B.

En présence du wali délégué de Sidi M'hamed

Les femmes honorées par l'APC d'Alger-Centre

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Créer un fonds destiné aux femmesdivorcées ayant la garde des enfants

mineurs. Telle a été l'instruction donnée par le chef de l'Etat au gouvernement à

l'occasion de la célébration de la Journéeinternationale de la femme.

3 L ’ é v é n e m e n t Dimanche 9 mars 2014Le Jour D’ALGERIE

Par Meriem Benchaouia

Acet effet, le ministèrede la Solidarité nationa-le, de la Famille et de laCondition de la femme,

a célébré hier, le 8 mars en ren-dant hommage à la femme algé-rienne pour son courage, sescombats et sa déterminationdans le mouvement national der é s i s t a n c e , l a g u e r r e d eLibération nationale, la construc-tion du pays et sa contribution àla consolidation de la paix, de lasécurité et de la stabilité du pays.

Par ailleurs, en guise dereconnaissance à ces femmesqui ont tant donné et relevé ledéfi de contribuer au développe-

ment du pays, un vibrant hom-mage a été rendu, avant-hier parl’Assemblée populaire nationaleà des moudjahidates etanciennes parlementaires.

S’exprimant lors de cette céré-monie, le président de lachambre basse, Mohamed LarbiOuld Khelifa, a tenu à préciserqu’à travers ce geste de recon-naissance aux anciennesministres et sénatrices ainsiqu’aux anciennes maquisardesde la guerre de Libération etancienne syndicaliste, de réaffir-mer le rôle que ne cesse de jouerla femme algérienne dans lasociété, bousculant ainsi lesmentalités rétrogrades et les pré-jugés qui plaident pour des dis-

parités entre les hommes et lesfemmes qui commencent au seinde la cellule familiale pours’étendre à toute la société. Ilrappellera que la percée réaliséepar celles-ci, dans lesAssemblées populaires commu-nales et de wilayas vient confir-mer qu’elles ont toutes les capa-cités pour s’imposer sur le terrainavec leurs compétences qui nelaissent point de doute aujour-d’hui. Aussi, selon lui, «l’Algérie a accompli de grandesréalisations en matière de pro-motion des droits de la femme etde consécration de l’égalité,allant jusqu’à dépasser certainspays développés». De son côté,Mohamed Benmeradi, ministre

du Travail, de l’Emploi et de laSécurité sociale, a marqué cettejournée en rendant hommage,jeudi, aux femmes travailleuses,lors d’une cérémonie qui s’estdéroulée au Centre de la famillede la Caisse nationale des assu-rances sociales des travailleurssalariés de Ben Aknoun. «Lafemme algérienne est devenue lepartenaire de l’homme dans larelance économique, sociale etculturelle et ceci grâce a sa pré-sence dans les différentsdomaines du travail, de créationet de prise de décision», a estiméle ministre. A l’instar des autresrégions, le Sud a aussi célébrécette date. Une cérémonie a étéorganisée au siège de la wilayade Ouargla, en l’honneur dereprésentes d’associations etfigures féminines exerçant dansdifférents domaines, en présencedes autorités de la wilaya, enplus de l’organisation par la sûre-té de wilaya d’une cérémonie enl’honneur de femmes journa-listes, policières et autres activantdans le secteur de la justice.Dans la wilaya de Béchar, l’uni-versité a abrité une rencontre surl’apport de la femme au dévelop-pement local, animée par plu-sieurs responsables d’associa-tions féminines locales et desenseignants universitaires. Desexpositions sur les différentesactivités et créations, dans denombreux domaines, d’associa-tions et coopératives féminines,ont été également mises sur pieddans les locaux du complexesportif de proximité «18 Février».Des activités similaires ont étéorganisées dans les autreswilayas du pays. M. B.

Diverses activités de célébration à travers le pays

La femme algérienne à l’honneur Chaque année, de nombreuses activités sont organisées à travers le pays afin de célébrer

la Journée internationale de la femme.

Le Jour d’Algérie : Quelle évaluationfaire du parcours de la femme algé-rienne depuis l’indépendance à ce jour ? Nassera Merah : C’est vaste mais je dirai

que la situation n’a pas évolué de façonlinéaire, dans beaucoup de domaines elle aévolué, l’instruction, la santé etc... mais sur leplan du statut elle reste mineure et l’imageest toujours infériorisée sans compter les vio-lences subies, qu’elles soient personnellesou institutionnelles, tel le code de la familleou l’absence de protection juridique.

Pourtant, selon une étude de la fonda-tion «Thomson Reuters» publiée ennovembre dernier, seuls 16% desfemmes algériennes ont un emploi Dans les années 50-60 dans le monde,

l’amélioration de la condition féminine étaitliée au travail, l’accès à l’emploi pour êtreindépendante et autonome, aujourd’hui lescritères ont changé, souvent les femmes tra-vailleuses augmentent leurs responsabilitéspuisque les hommes de la famille, époux ouparents se déchargent sur elles, elles assu-rent les courses, les contraintes tels les paie-ments de factures et autres en plus dans unpays où règne l’informel et où les critères dedéfinition du chômage ne sont pas univer-sels, comment quantifier le nombre de tra-vailleuses.

Aujourd’hui, l’exercice de la tutelle

continue à poser problème dans lesfamilles «normales». Pourquoi?Cela rejoint la première question. Les

femmes restent officiellement mineures, inca-pables juridiquement dans l’accomplisse-ment de la vie personnelle même si elle réus-sit dans la vie professionnelle, la minorisationdes femmes est une violence exercée par lesinstitutions.

La Constitution algérienne consacreles droits et les obligations de lafemme algérienne. Pourtant dans leurquotidien, dans une société patriarcaleà prédominance masculine, elles conti-nuent à subir des injustices et desinégalités, harcèlement au travail, violet brimades. Comment expliquez-vouscette réalité?Cela fait partie de la schizophrénie du sys-

tème qui vacille entre une pseudo modernitéet ses concessions à ce qu’il pense être lasociété avec ses soi-disant «valeurs» qui sontcontraires à la Constitution et les institutions,partis politiques de tous bords ne sont pasgênés de piétiner quand il s’agit de reléguerles femmes à la condition d’inférieure desous-citoyenne, l’égalité dans les obligationsjamais dans les droits.

Cette journée est aussi une occasionpour un bilan, une réflexion sur desdifférentes formes de violences faitesaux femmes à différents niveaux,

sachant à ce sujet que si la loi punitles viols, elle ne reconnaît pas le violconjugal pour lequel les proportionssont insoupçonnables…Quelles punitions pour les viols quand on

absout les violeurs s’ils daignent épouserleurs victimes? C’est un scandale ! Combiende petites filles sont violées sans que les vio-leurs soient condamnés sous prétexte quecela leur aurait donné du plaisir quant au violconjugal!! On en est loin. Quand les femmessont censées remplir leur devoir conjugal, onne pense même pas à leur plaisir…

Propos recueillis par Lynda N.B.

«Une pseudo modernité»

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Retournementde conjonctureen perspective

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Et puis voilà quel’Arabie saoudite, quijuste avant a fait savoirqu’elle était prête à

livrer des armes performantesà l’opposition syrienne, prendtout le monde de court en rap-pelant, conjointement avecdeux autres pays du Golfe,son ambassadeur à Doha. Lecoup par lui-même était déjàsuffisamment fumant. Sonauteur n’avait pas besoin de lefaire suivre aussi rapidementd’un deuxième non moins,sinon davantage, conséquent.C’est pourtant ce que va fairel’Arabie saoudite, qui tout à lafois donne sa propre liste desorganisations terroristes etenjoint à ses ressortissantsprésents sur les différentschamps de bataille de retour-ner sous quinzaine dans lepays sous peine de gravescondamnations. Si ça n’estpas exactement un rappel destroupes, ça y ressemblequand même assez. Le plusétonnant pourtant n’est pas là.Il est dans la liste même desorganisations sur lesquellesl’Arabie saoudite appose l’éti-quette de terrorisme. A côtéen effet d’organisations à qui ilne viendrait à peu près à l’es-prit de personne de contesterla qualité concédée (ainsi enest-il d’Al Qaïda, dans sesramifications, d’Al Nosra, del’Etat islamique en Irak et enSyrie, et d’autres de mêmeacabit), il en est une qu’onn’attendait pas spécialementen pareille compagnie : lesFrères musulmans ! Et passeulement les Frères musul-mans égyptiens, ce qui le caséchéant aurait été compré-hensible, compte tenu du partipris saoudien en faveur desnouvelles autorités au Caire.Non, mais la mouvance desFrères musulmans dans ladiversité de ses dénomina-tions, et où que celles-ci setrouvent. En clair, l’Arabiesaoudite considère désormaiscomme terroristes des partiscomme Ennahda en Tunisie,Hamas à Ghaza, les Frèresmusulmans au sein de l’oppo-sition syrienne, et même leMSP algérien, la liste n’étantpas exhaustive. Voilà qui pour-rait s’appeler passer d’unexcès à l’autre. De là d’ailleursle soupçon que pour quel’Arabie saoudite en vienne àvirer de cette façon sa cuti, ilfaut qu’elle ait senti venir unretournement complet deconjoncture et pointer à l’hori-zon un grand péril. Elle fait l’ef-fet de quelqu’un qui s’empres-se de rompre ses alliancesavant que la défaite du campauquel elle appartenaitjusque-là ne soit consomméeet qu’elle ait à subir sa part dechâtiment pour la faute com-mune. Chez elle, le revirementse fait à grande allure, avecbrusquerie même, comme sielle craignait que le temps nelui manque, et qu’elle seretrouve du mauvais côté de laligne de démarcation à l’heuredes comptes.

M. H.

LA QUESTION DU JOUR

Questions à Nassera Merah, sociologue et militante féministe

Le Jour D’ALGERIEA c t u e lDimanche 9 mars 20144

Par Yazid Madi

La course électorale du17 avril entamera dansq u e l q u e s j o u r s s adeuxième phase. Ainsi,

la campagne électorale pourl’élection présidentielle qui sedéroulera dans cinq semainesdébutera le 23 mars et prendrafin quatre jours avant la date duscrutin, soit le 13 avril. A titreindicatif, la campagne électoraledébutera 25 jours avant le scru-tin et s’arrêtera trois jours fermeavant cette date. Elle aura donclieu du 23 mars au 13 avril jus-qu’à minuit. Quinze jours nousséparent donc de cette cam-pagne électorale durant laquelle

les douze candidats à cetteélections auront à convaincrel’électorat du bien-fondé deleurs programmes respectifs etsurtout les inciter à se rendremassivement aux urnes le jourdu scrutin. Mais pour lemoment, les candidats à lacourse présidentielle devrontd’abord attendre le quitus duConseil constitutionnel qui auraà statuer, avant le début de lacampagne électorale, sur la vali-dité des candidatures.

Mais les candidats se voientdéjà dans cette course en pers-pective de laquelle ils ont mobi-lisés leurs moyens humains etmatériels.

Ainsi, certains candidats sonten train de huiler leurs machinesen prévision de cette cam-pagne. D’autres, plus détermi-nés à mener une campagneélectorale des plus percutantes,comme c’est le cas pour le can-didat Ali Benflis. Cet ancien Chefdu gouvernement a mis les bou-chées doubles pour la réussir.

Ambitieux,l’ancien secrétairegénéral du FLN a mobilisé sestroupes à travers tout le pays enprocédant à la mise en place de«relais» et permanences électo-rales en prévision de cetteéchéance qui fait courir plusd’un. D’autres candidats mobili-sent du mieux qu’ils peuventleurs moyens. Certains partisne participant pas à cette cour-se électorale ont décidé d’ap-porter leur soutien au présidentsortant, Abdelaziz Bouteflika.C’est le cas pour leRassemblement national démo-cratique (RND) qui a affirmé ladisponibilité de son parti à s’en-gager dans la campagne électo-rale en prévision de la présiden-tielle d’avril 2014. Bensalah aréaffirmé la disponibilité de sonparti à s’engager dans la cam-pagne électorale et à mobilisertous les moyens humains et

matériels dans ce sens, indiqueun communiqué rendu public àl’issue de la réunion du secréta-riat général du RND. Lors decette réunion, Bensalah a passéen revue l’état d’avancement dela mise en œuvre du plan d’ac-tion élaboré par le parti et mis àexécution par les secrétaires dewilaya. De son côté, le secrétai-re général de l’Alliance nationa-le républicaine (ANR), BelkacemSahli, a annoncé l’installation dela direction nationale de cam-pagne électorale du parti pour lesoutien du président sortantBouteflika à un 4e mandat. Cetteaction sera suivie par l’installa-tion des directions de wilayas

qui s’emploieront à tracer le pro-gramme de collecte des signa-tures pour le PrésidentBouteflika, a indiqué Sahli. Il aprécisé que des permanencesseront ouvertes à travers le terri-toire national pour expliquer leprogramme du président pour leprochain mandat et convaincreles citoyens de s’y rallier massi-vement. Sahli a annoncé que leGroupe pour la loyauté et la sta-bilité qui compte 20 partis,apportera officiellement sonsoutien au Président Bouteflika.Le RND qui s’est dit prêt à mobi-liser ses troupes pour mener lacampagne du président a affir-mé que la candidature du

Président Abdelaziz Bouteflikapour un nouveau mandat a reçuun écho favorable aussi bienchez les militants du parti qu’au-près des franges de la société.

Ce responsable a expliquéqu’un calendrier électoraldécoule de la publication dudécret portant convocation ducorps électoral, conformémentaux dispositions de la loi électo-rale.

Idem pour les partis FLN,TAJ et MPA qui, quant à eux,sont à pied d’œuvre pour menerune campagne en faveur duPrésident Bouteflika.

Y. M.

Elle débutera bientôt

La campagne électorale se prépare Ambiance de pré-campagne électorale à quinze jours de son lancement officiel, soit le 23 mars prochain.

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L’Algérie et le Mali ont décidé de renfor-cer leur coopération sécuritaire pour

mieux lutter contre le terrorisme et contrôleraussi le trafic dans les zones frontalières.C’est ce qu’a indiqué, hier à Alger, leministre malien de la Défense, SoumeylouBoubeye Maïga. «Nous allons relancer notrecoopération sécuritaire dans les zonestransfrontalières qui avait été suspendue parla force des choses parce que le Mali n’arri-vait plus à contrôler ces régions», a déclaréà la presse M. Maïga à l’issue de l’entretienque lui a accordé le ministre des Affairesétrangères, Ramtane Lamamra. «Nousallons renforcer notre coopération dans ledomaine de la formation et des actionsconjointes que nous pourrons menerensemble pour mieux contrôler les différentstrafics dans ces régions», a-t-il ajouté. Il aégalement indiqué que sur le plan diploma-tique les deux pays vont aller vers une plusgrande synergie des démarches qu’ilsseront amenés à faire. Le ministre malien arelevé que l’Algérie avait été sollicitée par leMali afin d’engager des pourparlers explora-toires par rapport à la crise du Nord-Mali,soulignant que c’était une crise complexe

nécessitant un processus de règlement qui«va forcément se faire par étapes». «Le plusimportant, c’est de consolider chaque foisles acquis que nous aurons engagés etd’avancer. Je pense qu’il y a une volontécommune de travailler ensemble», a-t-il sou-tenu. «Nous sommes conscients du fait quetoute solution que nous devons apporter doittenir compte des impératifs de stabilité duMali et d’ensemble de nos voisins», a-t-ilaffirmé. M. Maïga a en outre, souligné lanécessité de traiter l’ensemble des ques-tions surtout dans les régions du nord, sur labase de l’approche du Comité stratégiquecommun et d’aller vers des solutions quigarantissent la stabilité et les progrès éco-nomiques et sociaux pour les populations,«parce que c’est le facteur essentiel pour lastabilité de ces zones pour soustraire lespopulations de l’influence des groupes quifont tout pour profiter de leur état de précari-té et essaient d’instrumentaliser les diffé-rentes questions qui sont souvent posées ausein de ces populations et de les détournerà d’autres fins». «La géographie a fait denous des voisins et l’histoire a fait de nousplus que des voisins, des frères et des par-

tenaires, parce que nous avons une desti-née commune, une volonté commune pourconstruire nos pays sur la base de nos inté-rêts nationaux», a-t-il dit. L’entretien s’estdéroulé en présence du ministre déléguéchargé des Affaires maghrébines et afri-caines, Madjid Bouguerra.

Les diplomates algériensotages au Mali à l’ordre

du jourLe ministre de Affaires étrangères,

Ramtane Lamamra, a indiqué, hier à Alger,que l’affaire des diplomates algériens enle-vés au nord du Mali en 2012, constituait unequestion «constamment à l’ordre du jour»dans les discussions algéro-maliennes.«C’est une question constamment à l’ordredu jour dans nos discussions avec les frèresmaliens et également avec d’autres acteursrégionaux et internationaux», a affirmé M.Lamamra à l’issue des entretiens qu’il a eusavec le ministre des Affaires étrangères etde la Coopération du Mali, Zahabi OuledSidi Mohamed.

Ahcene H.

Sécurité au Sahel

L'Algérie et le Mali intensifient leur coopération

Commission nationale desupervision de l’électionprésidentielleFaire face «à toutdépassement lorsde la campagneélectorale» LE PRÉSIDENT de laCommission nationale desupervision de l’élection prési-dentielle du 17 avril prochain(CNSEL), Brahmi Hachemi, aaffirmé que la commission feraface à tout éventuel dépasse-ment lors de la campagneélectorale pour le prochainscrutin présidentiel.«Notre rôle est déterminantdans le cadre de la prochainecampagne électorale pourgarantir la transparence et larégularité de cette élection etl’égalité entre les candidats enlice», a souligné M. Brahmidans une déclaration à l’APS,ajoutant que «la CNSEL feraface, dans le cadre des préro-gatives qui lui sont conféréespar la loi, à toute entorse aurèglement tel que l’affichagedes programmes de candidatssur les panneaux non affectés àcet usage». Dans ce contexte,le premier responsable de laCNSEL a exhorté «les candi-dats au respect de la loi et àl’affichage de leur programmesur les panneaux affectés à cetusage». Concernant l’interven-tion de la CNSEL face àd’éventuels dépassements lorsde la campagne électorale, leresponsable a indiqué que «lesmagistrats se déploieront sur leterrain à travers tous les lieuxde meetings et si des dépasse-ments constituant un délit punipar le code pénal sont enregis-trés, le procureur général ensera saisi et décidera dessuites à donner». Selon M.Brahmi «la commission jouitdes prérogatives de s’autosaisirdes dépassements enregis-trés», ajoutant que «si la com-mission est saisie de dépasse-ments, les doléances serontexaminées pour prendre lesdécisions adéquates dans les72 heures tel que prévu par laloi». «Lors du scrutin, lesrequêtes seront tranchées lejour même», a-t-il précisé. O. N.

Le Jour D’ALGERIE A c t u e l Dimanche 9 mars 2014 5

Par Mustapha C.

En effet, le Syndicat despersonnels de l’admi-n is t ra t ion publ ique(Snapap), le Snapest

(Syndicat national autonome desprofesseurs du secondaire et du

technique), l’Union nationale despersonnels de l’éducation et dela formation (Unpef), celui despraticiens et des praticiens spé-cialisés de la santé publique(Snpsp et Snpssp) et le Conseilnational des enseignants dusupérieur (Cnes) ont mis en

garde les autorités publiques.Ces syndicats ont appelés leursadhérents à se mobiliser pourarracher leurs droits les plus élé-mentaires. Le Syndicat nationalautonome des professeurs dusecondaire et du technique(Snapest) a indiqué, par la voix

de son porte-parole, que lesdoléances des travailleurs del’Education du Sud sont tout àfait légitimes. «Les revendica-tions sont claires. Les pouvoirspublics devraient intervenir pourprendre en charge les doléancesdes travailleurs, particulièrementles primes et le logement»,e x p l i q u e l e p r é s i d e n t d uSnapest. Par ailleurs, les syndi-cats en question réclament parti-culièrement l’actualisation de laprime de zone géographique etson calcul sur la base du nou-veau salaire avec effet rétroactifà partir de 2008, la généralisa-tion de la prime d’excellence, larévision du barème des frais demission et l’accélération de lafinalisation des projets deconstruction des logements duSud.

Dans le même contexte, lesorganisations syndicales, quitiennent le gouvernement res-ponsable «des conséquences del’exclusion et de la politique dedeux poids deux mesures»,monte au créneau contre «lemépris affiché par le gouverne-ment vis-à-vis des revendicationsdes fonctionnaires du Sud», res-senti comme «une forme d’injus-tice et d’exclusion» et «un dénid’un droit légitime».

«La politique d’exclusion pré-méditée ne fera qu’augmenternotre détermination à arrachernos droits par tous les moyenslégaux de protestation», mena-cent encore les six organisationssyndicales parmi les plus repré-

sentatives du secteur de laFonction publique. Pour rappel,les syndicats en question lan-cent un appel à leurs adhérentsau niveau des régions du Sud etdes Hauts-Plateaux pour semobiliser afin de poursuivre leurposition de rejet de l’injustice etarracher la totalité de leursdroits.

M.C.

Six syndicats menacent de grève Des syndicats autonomes des secteurs de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation

professionnelle, de la Santé et de l'administration publique ont menacé de recourir à la protestation dans lesprochains jours. Et pour cause, l'attitude de «mépris» du gouvernement à l'égard des doléances des fonctionnaires

du sud du pays.

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Il fait cavalier seul, le Conseil des lycéesd’Algérie, appelle à un une journée de pro-

testation demain en vue de dénoncer «lesatteintes aux libertés syndicales et lesmesures répressives de la tutelle» contre lesenseignants.

C’est une nouvelle action de protestationqui s’annonce dans le secteur de l’Educationà l’appel du Conseil national des lycées(Cla). La décision d’observer une journée deprotestation demain a été prise à l’issued’une session ordinaire tenue vendredi der-nier afin d’«analyser et d’évaluer la situationalarmante dans laquelle baigne le secteur del’Education», indique le Cla dans son com-muniqué. Cette rencontre est également l’oc-casion pour faire le point sur les mesuresrépressives auxquelles recourt le départe-ment de Baba Ahmed pour régler les diffé-rents problèmes des travailleurs del’Education, faisant vraisemblablement allu-sion aux ponctions sur salaires décidées àl’encontre des enseignants grévistes. Dansson communiqué le Cla estime qu’au lieud’opter pour la politique du dialogue et derépondre favorablement aux actions revendi-catives des enseignants, qui ne demandentque l’amélioration des conditions de travail,la révision du statut particulier de l’ensei-gnant, la tutelle a préféré user de vieillesméthodes, sanctions contre les enseignantsgrévistes. Ce syndicat juge l’attitude duministère de l’Education d’«irresponsable etd’irréfléchie». Il s’agit selon la même sourced’’une démarche qui transgresse la législa-

tion en vigueur ainsi que les lois régissant lesrelations de travail et les libertés syndicales.Le Cla ajoute que cette situation inquiétantepeut engendrer des conséquencesfâcheuses. A travers cette journée de protes-tation, les grévistes dénoncent le recourssystématique de la tutelle aux méthodesrépressives contre les enseignants récla-mant leurs droits, et protestent contre lesatteintes portées aux libertés syndicales.

Il est à rappeler que le ministre del’Education nationale, Abdelatif Baba Ahmeda indiqué la semaine dernière, que la ques-tion de ponction sur salaires des ensei-gnants ayant observé la grève en février der-nier ne sera étudiée qu’après le rattrapagedes cours perdus lors du débrayage. «Leretrait sur salaires ne sera étudié qu’après la

récupération des cours perdus. Dans deuxmois s’il s’avère qu’il y a des enseignants quiont refusé de rattraper les cours perdus, ilsera procédé à la ponction sur leur salaires»,a précisé le ministre. Il a toutefois soulignéque les enseignants qui refusent de récupé-rer les cours perdus aux élèves «ne repré-sentent qu’une minorité». Le ministère del’Education avait donné aux établissementséducatifs, après la fin du débrayage, la latitu-de de tracer leurs propres plans de rattrapa-ge des heures pédagogiques perduesdurant les quatre semaines de la grève desenseignants initiée par trois syndicats auto-nomes du secteur.

Yasmine Ayadi

Pour contester les mesures «répressives» de la tutelle

Le Cla organise demain une journée de protestation

Fonction publique dans le Sud

Gardes communauxPlus de 60 000

bénéficiaires dela retraiteproportionnelle PLUS DE 60 000 gardes com-munaux ont bénéficié de laretraite proportionnelle excep-tionnelle, a indiqué samedi leministère de l'Intérieur et desCollectivités locales dans uncommuniqué. Les procédures de mise à la

retraite proportionnelle excep-tionnelle s'inscrivent dans lecadre des mesures exception-nelles décidées pour la priseen charge des gardes com-munaux, souligne le commu-niqué précisant que «toutagent de la garde communaleayant bouclé 15 années deservice ouvre droit à uneretraite proportionnelle excep-tionnelle sans conditiond'âge». Après avoir rappelé que l'opé-ration de mise à la retraiteproportionnelle exceptionnellese poursuivait jusqu'à la fin du«redéploiement», le communi-qué indique que les gardescommunaux seront placéssous la tutelle du ministèrede l'Intérieur, dans de nou-veaux postes au niveau desadministrations et institutionspubliques. Le ministère de l'Intérieur est àpied d'œuvre pour l'élabora-tion d'un texte règlementairedéfinissant les modalités detransfert et garantissant auxgardes communaux les droitsacquis, notamment la préser-vation du niveau de leursrevenus. Le ministère de l'Intérieurentend, également, accompa-gner ces agents – y comprisceux mis à la retraite- pour laconstitution des dossiers delogements conformément auxmesures règlementaires envigueur. Par ailleurs, le communiquéfait état de l'attribution d'unepension d'invalidité auxgardes communaux pourinaptitude au travail en raisond'une maladie professionnellenon inscrite aux tableaux desmaladies professionnelles. 1 300 agents ont bénéficié decette opération qui se poursuittoujours, selon la même sour-ce. Hani Y.

Ph

.>Le J

ou

r

Par Salim.C/APS

L 'édition de 2014 aété couronnée «parune grande réussiteavec plus de 23 000

visiteurs professionnels et plusde 150 contacts d'affaires enre-gistrés durant les quatre jours dusalon», a déclaré à la presse ledirecteur de Petroleum Industrycommunication, Djafar Yaçini,organisateur du salon. Il a préci-sé que le nombre de contactsd'affaires établis pour l'achat et lavente de produits et servicespétroliers a apporté un dynamis-me sans précédent à cette édi-tion, devenu un carrefour incon-tournable pour les prestatairesdu secteur des hydrocarbures.Malgré les insuffisances enmatière d'hébergement et lemanque de fréquence de volsvers Hassi Messaoud, le salonde 2014 a été une véritable réus-site, a-t-il relevé. L'édition de2014 a été caractérisée par lenombre important de PME dansles services pétroliers en quête

de parts de marché en Algérie.Vingt-quatre pays ont pris part àce rendez-vous annuel, devenule numéro un en Afrique, s'impo-sant même comme la plus gran-de plateforme de communicationet de mise en relation d'affairesentre les pétroliers et leurs four-nisseurs, selon M. Yaçini. LaFrance a été le pays le plus

représenté durant ce salon avec66 firmes. Le pavillon Frances'est taillé la part du lion, suivi dela Chine, dont le nombre desentreprises spécialisées enmajorité dans les équipementsde sécurité a atteint 22. Cenombre est appelée à augmen-ter à 35 entreprises pour la pro-chaine édition. D'autres pays, à

l'instar des Etats-Unis et laSuède, même en nombre infé-rieur ont investi par contre dansla qualité en exposant des équi-pements en rapport avec leshydrocarbures comme les four-nitures de pompes, compres-seurs, le transfert et le dosage dupétrole et du gaz.

S.C./APS

Le Jour D’ALGERIE6 E c o n o m i eDimanche 9 mars 2014

Salon des services pétroliers de Hassi Messaoud

Le quatrième Salon international des fournisseurs de produits pétroliers et services qui afermé ses portes à Hassi Messaoud (wilaya de Ouargla) a enregistré plus de 150 contacts

d'affaires, selon ses organisateurs.

Plus de 150 contrats d'affairesenregistrés

L e nombre de femmes commerçantes aatteint 124 574 à fin février 2014, soit

7,5% du total des personnes physiques ins-crites au registre du commerce et 5,1% despersonnes morales (gérantes de sociétés),indique un bilan du Centre national duregistre du commerce (CNRC).

Sur 1 695 814 commerçants inscrits auCNRC à fin février dernier, 124 574 sont desfemmes, dont 116 934 personnes physiqueset 7 640 personnes morales, selon les statis-tiques de cet organisme. Les créneaux pro-fessionnels exercés par la femme algériennerelèvent de toutes les activités, à l'exceptiondes professions libérales, de l'artisanat, desmétiers et des activités agricoles encadréespar des dispositifs législatifs et réglemen-taires particuliers. Le nombre de femmescommerçantes est passé, en 2006, de 98117 à 115 741 en 2011 avant d'atteindre 116474 en 2012 et 123 157 en 2013, une évolu-

tion de 26,9% en huit ans (2006-2014), relèveencore la même source. «L'évolution, mêmetimide, des inscriptions des femmes auregistre du commerce est notamment le faitdes facilitations introduites ces dernièresannées par les dispositifs de soutien auxjeunes entrepreneurs dans le cadre de l'Andi,l'Ansej, la Cnacet l'Angem», estime-t-on. Parwilaya, Alger vient en tête avec un nombre de12 962 femmes commerçantes, soit 10,41%du total national, suivi d'Oran 8 062, soit6,47%. Un total de 4 961 femmes sont ins-crites au registre du commerce dans lawilaya de Tlemcen, soit un taux de 3,98% dunombre total des commerçants à l'échellenationale, alors qu'à Constantine ce taux estde 3,83% avec 4 767 femmes exerçant desactivités commerciales. «Hormis Bordj Bou-Arréridj, Tindouf et Illizi, il existe dans lesautres 34 wilayas entre 1 000 et 3 000 femmescommerçantes», indique le document du

CNRC qui relève que comparativement à lapopulation totale nationale (37,8 millionsd'habitants), «il y a une femme commerçanteinscrite au registre du commerce pour 298habitants». Par ailleurs, les activités écono-miques les plus répandues chez les femmescommerçantes ou chefs d'entreprises sont lecommerce de détail, les services, l'industrie,la boulangerie-pâtisserie, le BTPH et l'import-export. En effet, 47,8% des 116 934 femmescommerçantes constituées en personnesphysiques en Algérie exercent dans le com-merce de détail alors que 38,5% sont dans ledomaine des services. Pour ce qui est desentreprises gérées par des femmes (7 640),selon le bilan du CNRC, «les activités sontexercées pour l'essentiel dans les services(38,3%), l'industrie et le BTPH (24,9%) et l'im-port-export (19,2%)».

M.A.

Plus de 124 000 femmes exercent dans le commerceCNRC

L ' euro oscillait faiblementautour de l'équilibre ven-

dredi face à un dollar revigorépar des chiffres de l'emploi amé-ricain meilleurs que prévu, aprèsavoir atteint un sommet en plusde deux ans du fait d'un regaind'optimisme en zone euro. Lamonnaie européenne valait1,3866 dollar vendredi soir,contre 1,3859 dollar jeudi soir.Elle progressait face à la devisenipponne, à 143,36 yens, contre142,85 yens jeudi soir, comme ledollar qui s'échangeait à 103,36yens contre 103,07 yens. Eneffet, les créations d'emplois auxEtats-Unis en février ont affiché

une hausse plus forte que prévu,avec 175 000 nouveaux emploiscontre 163 000 attendus, mêmesi le taux de chômage est légère-ment remonté, à 6,7% contre6,6% en janvier. Ces chiffresencourageants devraient ainsiconforter la Réserve fédéraleaméricaine (Fed) dans sadémarche de diminution desliquidités qu'elle injecte massive-ment chaque mois dans l'écono-mie américaine. Avant la publica-tion de ce rapport, le billet vertbaissait nettement face à un europorté par un regain d'optimismeen zone euro. La monnaieunique européenne avait même

atteint son niveau le plus élevédepuis fin octobre 2011, à1,3915 dollar. L'euro, qui avaitentamé son rebond jeudi aprèsla progression plus forte queprévu des commandes à l'indus-trie allemande en janvier, avaitaccentué ses gains dans la fou-lée de l'annonce du maintien dutaux directeur de la BCE à0,25%. En outre, «les commen-taires du président de l'institutionMario Draghi sur l'évolution de laconjoncture dans la zone euroont donné l'impression qu'unnouvel assouplissement (de lapolitique monétaire de la BCE)est loin d'être envisagé», notait

un analyste chez CMC Markets.Les mesures de soutien prisespar les banques centrales poursoutenir leur économie tendent àpeser sur leur devise, donc le faitque celles-ci sont écartées enzone euro soutenait la monnaieunique européenne. De soncôté, la livre britannique baissaitun peu face à l'euro, à 82,91pence pour un euro, et face audollar, à 1,6727 dollar pour unelivre. La devise helvétique mon-tait face à l'euro, à 1,2185 francsuisse pour un euro, commeface au dollar, à 0,8785 francsuisse pour un dollar.

R.T.

L'euro termine la semaine autour de l'équilibre Bourse

TunisieL'inflation enbaisse L'INFLATION a enregistréune baisse a 5,5% en févriercontre 5,8% en janvier 2014,a fait savoir l'Institut nationalde la statistique (INS) deTunisie. L'INS explique cettetendance par la décélérationdu rythme de l'inflation englissement annuel desgroupes alimentation bois-sons (passant de 7,6% à7,1% entre janvier et février)et vêtements chaussures (de7,1% à 6,8%). Pour le groupealimentation boissons, l'infla-tion est imputée essentielle-ment à la hausse à raison de15,6% des prix des huilesalimentaires, de 11,8% desfruits et fruits secs, de 10,5%des légumes et de 14,6% ducôté des boissons alcoolisés.Comparativement avec lemois de février 2013, l'INS apu détecter une nette aug-mentation des prix pour cequi est du groupe vêtementschaussures. Parmi les rai-sons figurent le renchérisse-ment des vêtements (6,7%),des chaussures (7,3%) etdes tissus (3,8%).

Y.A.

AutricheFort recul dudéficitcommercial LE DÉFICIT commercial del'Autriche a enregistré uneforte baisse en 2013 à 4,55milliards d'euros, à la faveurnotamment du dynamismede ses exportations versl'Union européenne (UE)mais aussi les pays tiers,selon des statistiques offi-ciels publiés. En 2012, lepays avait affiché un déficitde 8,44 milliards d'euros, arappelé l'institut StatistikAustria dans un communi-qué. Les exportations, essen-tiellement de machines-outilset d'automobiles, ont profitédu redressement de l'écono-mie mondiale, progressantde 1,5% l'an passé. Lesimportations ont reculé paral-lèlement de la mêmeampleur, alors qu'ellesavaient augmenté en 2012.Dans l'ensemble de l'UE, oùl'Autriche réalise environ lesdeux tiers de ses échangescommerciaux, les exporta-tions ont augmenté de 1,1%et vers les pays tiers de2,4%, détaille l'institut.L'Allemagne est restée deloin le premier partenairecommercial de l'Autriche,même si le commerce entreles deux pays s'est légère-ment affaibli en 2013.Statistik Austria a, parailleurs, relevé de forteshausses des exportationsvers la France (+4,8%), laHongrie (+6,7%), les Etats-Unis (+1,9%), la Chine(+3,5%) ou encore la Russie(+9,2%).

N.I.

Ph/

D.R

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La station thermalede HammamBoughrara, située à30 km à l'ouest de laville de Tlemcen, abénéficiédernièrement d'unplan demodernisation etd'extension visant àaméliorer lesprestations assuréespar cetétablissement, a-t-onappris du directeurde l'entreprise degestion touristique deTlemcen EGTT.

Par Nawel T.

L’opération a été déci-dée par le ministèredu Tourisme etl’Artisanat et inscrite

dans le cadre de la stratégie dedéveloppement et modernisa-tion des stations thermales. Ellevise à réhabiliter cette infrastruc-ture pour la mettre en conformi-té avec les normes internatio-nales en vigueur et sa dotationen moyens et équipementsmédicaux sophistiqués répon-dant aux soins requis, a ajoutéMaachou Kari. Pour concrétiserle plan, une convention a étésignée dernièrement entrel’EGTT et un bureau d’étudesreprésentant un consortium detrois entreprises espagnolespour entreprendre une étude duprojet de modernisation et amé-lioration des prestations de lastation thermale en plus de troisautres stations de l’ouest dupays. Il s’agit de Bouhanifia(Mascara), Hammam Rabi(Saïda) et Hammam Bouhadjar

(Ain Témouchent). Le choix duconsortium espagnol est justifiépar l’expérience de ces entre-prises en matière de développe-ment de stations touristiquesthermales, précise-t-on. Laconvention a pour but de déve-lopper et promouvoir les stationsthermales pour attirer un plusgrand nombre de curistes dupays mais aussi de l’étranger.L’étude est répartie en deuxphases. La première, d’unedurée de six mois, concernel’étude alors que la seconde por-tera sur les travaux de moderni-sation proprement dit et quidureront 20 mois.

Une opération derénovation multiforme

Une enveloppe financière del’ordre de 750 millions DA a étéallouée au profit de la stationt h e r m a l e d e H a m m a mBoughrara pour la mise enœuvre de l’étude et des travaux,selon le directeur de l’EGTT.L’opération de modernisationvise aussi à augmenter les capa-cités d’accueil de la station qui

sont actuellement de l’ordre de180 lits répartis entre 30chambres, 14 bungalows et 16suites en plus d’un restaurantservant 200 repas/jour. La sta-tion dispose également d’uneclinique, des salles de massageet traitement thermal assurant160 séances de cure par jour,ainsi que des bains accueillant120 curistes par jour. Les eauxutilisées pour les besoins de thé-rapie proviennent de troissources dont la températureatteint 45 degrés avec un débitde 6,5 litres/seconde (21m3

l’heure). Ces eaux sont riches en

matières minérales utiles pour lasanté et possèdent des vertusthérapeutiques pour les ma-ladies d’articulation, de peau etd’autres organes internes.D’autre part, la mise à niveau dupersonnel est également prévuedans le cadre du plan. Des for-mations seront assurées pour lepersonnel afin de relever leurscompétences professionnelleset s’adapter au développementde la station.

D’autres sources ther-males à l’état naturel

En plus de cette station ther-male, la wilaya de Tlemcen recè-le d’autres sources disséminéesà travers son territoire. Elles ontdes vertus curatives avérées etsont très fréquentées par lescuristes à longueur de l’année.Toutefois, ces sources, pour laplupart d’entre elles, sont exploi-tées de manière traditionnelle. Al’exception des trois stations(Hammam Boughrara,Hammam Chigueur et SidiAbdelli) les autres sources ther-males sont restées à l’état natu-rel. Parmi elles, figurent celles deSidi Belkheir (Maghnia), d’Ain ElHammam (Sebdou), de SidiRahou (Hennaya) et Sidi Berkani(Ouled Mimoun). Ces sourcesaux vertus thérapeutiques quisont bien établies nécessitent unaménagement et une réhabilita-tion afin d’offrir aux curistes etautres touristes toutes les condi-tions d’accueil et de bonne priseen charge.

N. T.(APS)

Le Jour D’ALGERIE 7T o u r i s m e Dimanche 9 mars 2014

Hammam Boughrara

Un plan pour moderniserla station thermale

L a 47e édition de la traditionnelle fêtenationale du tapis, se déroulera du 23 au

27 mars courant à Ghardaïa, a-t-on apprisauprès du comité d’organisation. Durantcette manifestation annuelle qui coïncideavec les vacances scolaires de printemps,les visiteurs locaux, nationaux et mêmeétrangers découvriront les diverses facettesdu patrimoine matériel ainsi que le génie et lesavoir-faire de l’artisanat algérien qui allie tra-dition et modernité. Cette fête est destinée àfaire découvrir, à mettre en valeur et à com-mercialiser les tapis et autres produits de l’ar-tisanat des différentes localités rurales de lawilaya de Ghardaïa, en vue d’en faire unlevier du développement socio-économiquedans la region, ont souligné de nombreuxresponsables des secteurs de commerce, dutourisme et de l’artisanat. Ce rendez-vous,est un cadre idéal pour nouer des relationscommerciales et permettre aux nombreusesassociations féminines et entreprises spécia-

lisées dans les produits artisanaux à fairecommercialiser leurs produits. Selon lesecrétaire général de la wilaya, cet événe-ment à caractère national revêt une grandeimportance, car, non seulement il contribue àl’animation socio-économique de toute unerégion connue par sa richesse touristique,culturelle et civilisationnelle, mais aussi, à lapromotion du secteur de l’artisanat, sourcede revenus pour de nombreuses familles dela région. «Cet événement se doit être fédéra-teur et mobiliser l’ensemble des acteurs éco-nomiques et sociaux ainsi que la populationde la région, pour perpétuer la traditionnellefête du tapis dont l’objectif est de mettre envaleur les nombreuses potentialités de larégion et de sauvegarder son patrimoineancestral», a expliqué Ali Boulatika. Cettemanifestation vise également à consoliderl’identité de la région et à valoriser ses poten-tialités, pour booster son économie localebasée essentiellement sur l’artisanat et le

tourisme, a-t-il ajouté. Cette 47e édition per-met de promouvoir l’attractivité de la régionen matière de tourisme, d’artisanat et d’in-vestissements économiques et de rehausserl’image ternie par les événements qu’aconnus dernièrement la région afin de luipermettre un meilleur décollage économiquecréateur de richesse et d’emploi, a soutenule secrétaire général de la wilaya. Coïncidantavec la campagne électorale pour la prési-dentielle, cette nouvelle édition sera écourtéeà cinq jours afin de permettre aux citoyens etaux participants à cet événement de suivreles débats des candidats, a-t-on fait savoir.Outre des expositions-vente de produits d’ar-tisanat, le programme du salon national dutapis prévoit aussi des soirées musicales detroupes folkloriques locales et un défilé dechars ornés de produits artisanaux des diffé-rentes régions du pays.

APS

Nouvelle édition de la fête nationale du tapis Du 23 au 27 mars à Ghardaïa

Algérie-Espagne Renforcement de la coopérationtouristiquealgéro-espagnole LE RENFORCEMENT de lacoopération touristique et l’ap-pui de la formation entrel’Algérie et l’Espagne ont été,mercredi à Alger, au centred’une réunion de la commissionmixte spécialisée dans ledomaine touristique. Cetteréunion entre les représentantsdes instances chargées du tou-risme des deux pays a porté surles moyens nécessaires à laréalisation d’un programmed’action visant à booster lacoopération touristique commu-ne et échanger les expériencesentre les deux pays. Cette ren-contre, la première du genre,s’inscrit dans le cadre de «lamise en œuvre des clauses dumémorandum d’entente dans ledomaine touristique signé entreles deux parties le 10 janvier2013», a déclaré à l’APS lasous-directrice de la coopéra-tion au ministère du Tourisme etde l’Artisanat, Mme Achouri Latifa.Il a été convenu dans ce mémo-randum de «renforcer la coopé-ration entre les secteurs du tou-risme des deux pays dans lesdomaines de l’investissement etde la formation pour impulser letourisme algérien et accéder,ainsi, au marché international»,a-t-elle indiqué. Dans ce sens,Mme Achouri a souligné la néces-sité de tirer profit de «l’expérien-ce espagnole en matière de tou-risme, à travers la mise à niveaude la main-d’œuvre, l’améliora-tion des prestations hôtelières etle renforcement de l’investisse-ment, conformément auxnormes mondialement recon-nues». Elle a, dans ce cadre,rappelé les résultats positifs réa-lisés par l’Algérie en matièred’artisanat, à la faveur de la for-mation et la mise à niveau d’ar-tisans par des experts espa-gnols. Pour sa part, le sous-directeur de la coopération etde la concurrence touristique auministère espagnol del’Industrie, de l’Energie et duTourisme estime que cette ren-contre «permet d’élaborer unprogramme d’action communedans le domaine touristique»entre les deux pays, réaffirmant«la disposition de son pays àsoutenir l’Algérie dans la forma-tion de la main-d’œuvre etl’amélioration de sa performan-ce». Le secteur du tourismeespagnol est disposé à pro-mouvoir l’échange dans ledomaine de l’investissement,notamment en matière de réali-sations des structures d’héber-gement et d’amélioration desprestations, a-t-il dit. De soncôté, le directeur de l’investisse-ment touristique au ministère,Zoubir Mohamed Sofiane a pré-cisé que 746 projets touris-tiques d’un coût de 265 mil-liards de DA sont en cours deréalisation au niveau national.Ces projets touristiquesdevraient assurer 84 000 nou-veaux lits et 41 000 postesd’emplois directs, selon M.Zoubir qui a souligné la néces-sité de l’appui de l’investisse-ment à travers «l’octroi de facili-tations aux investisseurs pour laréalisation de leurs projets dansles délais». Il a également misl’accent sur la nécessité de tirerprofit de l’expérience espagnoleen matière de réalisation desprojets d’investissement hôte-liers, en se conformant auxnormes internationales.

Omar D.

Ph/

D.R

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La station thermalede HammamBoughrara

Par Ahlam T.

La quarantaine à peineentamée, Mme DoudèneFaiza, une artisane dansle domaine de la vanne-

rie, très prisée dans la la régionde Taourga, à l’est deBoumerdès, passe pour êtreparmi les rares femmes de larégion ayant investi ce métierartisanal ancestral, en lui impri-mant une touche moderne quirehausse encore plus la beautéde ses produits. «Je suis arrivéedans ce métier par pur hasard»,aime à répéter cette artisane,dont le choix n’est pas si fortuitqu’il le paraît, car la vannerie estun artisanat très répandu dans larégion de Taourga, où elle rési-de, mais aussi à Baghlia etDellys. Un artisanat, dont lamatière première est le «doum»(palmier nain de son nom scien-tifique), connu localement sousle nom de «rafia», et dont lessecrets sont un héritage biensauvegardé par les familles.«Essaafa» (panier à 2 anses),«t’bek» (corbeille), «m’dhela»

(chapeau) ou encore «senadj»(sorte de couffin destiné à laconservation des raisins etfigues séchées), des tapis deprière et d’ornement, constituentl’essentiel des produits de cetartisanat ancestral que Mme

Doudène tente de préserver dela déperdition, tout en tirant unesource de revenu supplémentai-re pour subvenir aux besoins desa famille.

Une volonté à touteépreuve pour promou-

voir cet artisanat «En vérité ma venue dans ce

métier est une réponse à la défer-lante des produits étrangers quienvahissent nos marchés», adévoilé à l’APS cette dame, quis’est dit choquée par une tellesituation. Poursuivant le récit deson aventure dans le monde de lavannerie, elle a souligné qu’il lui afallu beaucoup de courage et devolonté pour apprendre le métierauprès des pionnières dans cedomaine, qui lui ont inculqué

assez de savoir-faire pour lui per-mettre de se lancer à son tour.Mais l’amour du métier a poussécette artisane à s’investir encoreplus dans le domaine, en obtenantune attestation officielle auprès dela Chambre d’artisanat et desmétiers de la wilaya. Aujourd’hui,son plus cher désir est de voirs’élargir le champ d’activité de cetartisanat, en le léguant aux jeunesgénérations, «afin de casser, dit-elle, l’idée reçue qui veut que cesont seulement les vielles femmesqui exercent la vannerie pour pas-ser le temps». «Je voudrais surtoutsimplifier l’exercice de ce métiermanuel, qui requiert, il est vrai,beaucoup d’efforts, de patience etde temps», soutient-elle, signalant,à titre indicatif, que la confectiond’une corbeille à pain nécessite 10heures de travail.

La clé du succès : lesoutien du conjoint et

une organisation Selon cette artisane aguerrie,

le soutien de son mari est pour

beaucoup dans le succès qu’ellerécolte aujourd’hui dans sonmétier. Un métier qu’elle exercedans son propre domicile, auprix d’une organisation draco-nienne de son emploi du temps.Elle se lève chaque jour très tôtpour s’occuper de sa maison-née, préparer ses enfants et lesconduire à l’école, avant des’adonner, un peu, à sa passion.Mais c’est surtout ses après-midi, particulièrement en saisonestivale, lorsqu’elle a de grossescommandes, qu’elle exerce cemétier. «Là, je dois travailler àdes heures tardives de la nuit»,indique-t-elle. «C’est mon mariqui se charge d’acquérir lesmatières premières nécessairesà mon travail», a-t-elle observé,signalant qu’elle est sur le pointde conclure un accord avec uncommerçant qui l’approvisionne-ra en matières premières d’im-portation réputées, pour que sesproduits soient de «bien meilleu-re qualité et à moindre prix».

La commercialisation :

le problème éterneldes artisans

A l’instar de tous sesconfrères, Mme Doudène fait faceau problème de la commerciali-sation de ses produits, qu’elleécoule essentiellement auniveau des connaissances et dela famille. Mais cette femmeambitieuse ne compte pas s’ar-rêter en si bon chemin, car elle aintroduit une demande, afin debénéficier d’un local au titre duProgramme des 100 locauxcommerciaux pour chaque com-mune, tout en ne ratant aucuneoccasion de participer à diverssalons et expositions initiés pardes associations du domaine, etpar la Chambre artisanale de lawilaya. «Mon souhait est de mon-ter, à terme, une micro-entrepriseà Taourga, dans laquelle je pour-rai m’associer avec d’autres arti-sanes, exerçant même dansd’autres branches artisanales»,soutient-elle.

A. T./APS

Le Jour D’ALGERIE8 S o c i é t éDimanche 9 mars 2014

Doudène Faiza

«Je suis arrivée dans ce métier par pur hasard», aime à répéter cette artisane dont le choix n'est pas si fortuit qu'iln’y paraît, car la vannerie est un artisanat très répandu dans la région de Taourga, où elle réside, mais aussi

à Baghlia et Dellys.

La passion pour la vannerie

Mme Benhadj Malika Abada est unefemme qui, armée d’une volonté, a

pu réaliser son rêve en investissant ledomaine de la protection de la flore et dela faune en tant qu’ingenieur d’Etat à laConservation forêstière de la wilaya deDjelfa. Diplômée de l’Institut nationald’agriculture d’El Harrach (Alger), Mme

Benhadj Malika Abada est responsable duservice de la protection de la flore et de lafaune à la Conservation forestière deDjelfa, qu’elle a rejoint dans les années90, où ses compétences, son amour pourson métier et son dévouement au travail,lui sont reconnus par l’ensemble de sescollègues et responsables. Des qualitésqu’elle n’a eu aucun mal à faire admettre,grâce d’abord à son «amour précoce pourla nature», mais surtout à ses compé-tences prouvées sur le terrain dans unmétier fort difficile, au vu de ce qu’ilrequiert comme sorties sur le terrain,

conjuguées à une multitude de fonctionsrelatives à la protection des forêts, la luttecontre les incendies, la prospection ducouvert végétal local et le suivi des mouve-ments de migration des oiseaux, en plusde la réalisation d’études et rapportsdivers sur les zones humides, entre autres.

La protection des forêts :un crédo durant même

les années du terrorisme Son amour pour la forêt qui «constitue

une ressource naturelle précieuse et unrefuge contre le tumulte de la ville» a per-mis à cette femme courage, à la tenueverte (tenue officielle des agents desforêts), de braver toutes les difficultésdurant la décennie noire, afin de limiter lesfeux de forêt dans la région, aux côtés deses collègues de la Conservation desforêts et autres agents de la Protection

civile de la wilaya. Une mission qui n’étaitguère facile, ni pour les hommes ni pourles femmes, (surtout pour les femmes),durant cette époque difficile du terroris-me, où il fallait assurer la protection d’unesurface forestière de 152 000 ha, ajoutéeà quelque 60 000 ha relevant du Barragevert. «L’amour du métier est pour moi lesésame qui permet à la personne de trans-cender ses peurs et de braver tous lesdangers», souligne-t-elle à ce propos.Fière d’avoir contribué au classement de2 zones humides sur la liste de Ramsar.Ce dévouement au travail a porté sesfruits. Mme Benhadj est fière d’avoir contri-bué, avec la direction générale desForêts, au classement de deux zoneshumides de Djelfa, soit «Chott ZahrezGharbi» (50 000 ha) et «Chott ZahrezCharki» (52 000 ha) sur la liste de Ramsar.«En effet, ces deux zones humides quin’avaient auparavant jamais fait l’objet

d’étude, ont été officiellement intégréessur la liste de Ramsar en 2003. Cette inté-gration a été le fruit d’un travail de longuehaleine, mené depuis l’année 2000», dira-t-elle. «Le manque de données sur cesdeux zones m’a incité à requérir le soutiende mon frère, géologue de son état, dontles recherches dans le domaine m’ontaidée à peaufiner un rapport détaillé, àl’origine du classement mondial deszones du Zahrez ouest et du Zahrez est»,a-t-elle indiqué à l’APS. Mais elle necompte pas s’arrêter à ce succès, car ellepoursuit toujours ses recherches etétudes pour la prospection d’autres zoneshumides susceptibles d’être classées surla liste de Ramsar, à l’image des«Dhayates» qui sont des zones du grand-sud de Djelfa, où s’accumulent les eauxde pluies, et réputées, de ce fait, par leurriche biodiversité qui en fait des espacestouristiques de premier choix. Yanis F.

Quand le rêve devient réalitéBenhadj Malika, ingénieur d'Etat à la Conservation forestière

Phs

/D.R

.

Un montant de 90 millions de DA a étémobilisé dans la commune de Khattouti

Sid Eldjir (M’sila), au titre des plans commu-naux de développement (PCD) de 2014,dans l’optique de «consolider le développe-ment» de cette petite collectivité, a-t-onappris auprès de la wilaya. Ces nouveauxmoyens permettront de réaliser des projetsd’alimentation en eau potable (AEP), l’ouver-ture de routes entre les villages et les mech-tas de cette commune et la rénovation desréseaux, a-t-on ajouté de même source. Cesprojets, dont les marchés sont en phased’être remis à des entreprises qualifiées,«ciblent en premier lieu l’amélioration desconditions de vie d’une population de plus de5 000 âmes», a-t-on indiqué à la wilaya.L’ouverture des chantiers permettra égale-ment la création de nombreux emplois pourles jeunes de cette commune traversée parla route nationale n° 40 reliant M’sila à AinLahdjel. Les services de la wilaya ont égale-

ment signalé que «pour la première fois», lesactions à engager ont été retenues «aprèsconsultation des citoyens pendant lesréunions organisées sous la présidence desresponsables locaux au cours de l’année2013».

Plus de 11 000 hectares déclarésurbanisables

Une superficie totale de 11 113 hectares aété délimitée et déclarée urbanisable, lesdeux dernières années, dans les 47 com-munes de la wilaya de M’sila, a-t-on apprishier, auprès des services de la direction del’urbanisme, de l’architecture et de laconstruction (DUAC).

Ce foncier a été dégagé suite à la récep-tion de plus de 100 études techniques, entreplans directeurs d’aménagement et d’urba-nisme (PDAU) et plans d’occupation du sol(POS), en attendant la mise à la disposition

de l’administration de 30 autres études aucours de ce premier semestre, a ajouté lamême source. Ces instruments d’urbanismepermettront à la wilaya, a-t-on souligné, d’im-planter plusieurs centaines de projets d’habi-tat et d’équipements publics divers, en parti-culier dans les communes où était enregistréun important déficit en matière de foncierurbanisable, à l’image de M’sila, deBousaâda, de Sodo-Aïssa, de Ain Lahdjel etde Hammam Dhalaâ. Les études de PDAU etde POS prévoient des opérations d’expro-priation pour utilité publique et de transfertde propriété des domaines de l’Etat au béné-fice des secteurs de l’habitat et des équipe-ments publics, selon les services de laDUAC. La même source a signalé qu’unmontant de 60 millions de dinars a été affec-té à ces communes pour l’élaboration dequelque 200 études de PDAU et de POS.

M.L.

Par Lamia K./APS

U n budget de 7,35 milliardsde DA a été dégagé pourla prise en charge des

actions de proximité ciblées, aannoncé le wali d’Oran, lorsd’un conseil de l’exécutif, tenuau siège de la wilaya. «Ces opé-rations limitées dans l’espace etle temps sont des actions cibléeset à effet précis et immédiat», adéclaré Abdelghani Zaalane, enprésence des chefs de daïra, desprésidents d’APC et les différentsdirecteurs de l’exécutif, rappe-lant que ce programme, octroyésous forme de subventions sur lebudget de la wilaya et en com-plément aux programmes com-munaux de développement(PCD), est formé de plusieurssources de financement.

Le programme en cours deréalisation, touche pratiquementtous les aspects de la vie quoti-dienne des populations tels quela voirie urbaine, le revêtementdes routes, le renforcement del’éclairage public, les travauxd’aménagement urbain, l’exten-

sion du réseau routier, la signali-sation routière ainsi que l’acqui-sition de moyens pour l’entretienet le nettoiement au profit descommunes ciblées Le wali aappelé les présidents d’APC às’impliquer davantage pour cer-ner ou encore circonscrire lesproblèmes existants et à agirchacun selon ses moyens, avantde rappeler l’importanced’autres programmes dont ceuxde la location-vente de l’AADL (5000 logements sur les 10 000prévus) et de l’ENPI (5 035confiés sur les 13 000 prévus).

A ce sujet, il a fait observerque toutes les réserves et autresobstacles ont été levés, insistantsur l’installation des chantiers etla relance des nouvelles consul-tations en raison de l’infructuosi-té de certains appels d’offrespour la réalisation de certainsprogrammes.

Concernant la réalisation des4 400 logements sociaux des ex-planteurs (Haï Essanouabar), unreliquat du programme des 6000 logements dont a bénéficiéla wilaya et qui entre dans le

cadre de la résorption de l’habi-tat précaire (RHP), le wali d’Orana déclaré que ce programme quia connu un grand retard seraréalisé de gré à gré après que legouvernement ait donné récem-ment son aval et ce, pourrépondre aux attentes pres-santes des populations.D’autres projets et non des

moindres tels que le «parc cita-din» ou encore le «technoparc»seront lancés prochainement.Auparavant le direction de l’ad-ministration locale, a avancé lasomme de1,35 milliard de DA dégagée parla wilaya pour l’équipement desparcs communaux, soit 76bennes tasseuses, 10 camions

nacelles, des rétrochargeurs, 10minubus, 50 motopompes et 20 400 bacs à ordures dont laplupart en cours de livraison.

L.K./APS

Ph

: DR

Bordj Bou Arreridj Nette progressionde la couvertureen gaz naturel LE TAUX de raccordement auréseau du gaz naturel a«notablement» progressé dansla wilaya de Bordj Bou Arreridjpour atteindre les 77 %, a-t-onappris auprès de la directionde l’énergie et des mines(DEM). L’exécution deplusieurs programmesfinancés sur le budget de lawilaya, dans le cadre duprogramme quinquennalactuel, contribuera à porter cetaux, qui n’était que de 32 %en 1999, à «88 % d’ici à la finde l’année 2014», a indiqué lamême source. Le taux deraccordement au réseauélectrique connaîtra égalementune nette amélioration danscette wilaya, a-t-on souligné àla DEM, ajoutant que ce taux,actuellement de 97 %,atteindra les 98,5 % endécembre prochain. Parailleurs, l’opération dedistribution de bonbonnes degaz butane et autres produitspétroliers se déroule dans debonnes conditions à traversles différents centres enfûteursde la wilaya. La wilaya deBordj Bou Arreridj disposed’un centre enfûteur de gazbutane d’une capacité deproduction de 3 500bonbonnes/jour, un centre destockage de mazout d’unecapacité de 1 800 m3, de 72points de vente de gaz butaneet de 48 stations de vente deproduits pétroliers, a-t-on faitsavoir. S.N.

Le Jour D’ALGERIE R é g i o n s Dimanche 9 mars 2014 9

«Ces opérations limitées dans l’espace etle temps sont des actions ciblées et à effetprécis et immédiat».

Khattouti Sid Eldjir/M’sila

Des moyens pour consolider le développement

La wilaya de Tissemsilt vientde bénéficier d’un program-

me supplémentaire de raccorde-ment de 1 480 foyers au réseaude gaz de ville, a indiqué le direc-teur de l’énergie et des mines.Inscrite dans le cadre du pro-gramme annoncé par le Premierministre, Abdelmalek Sellal lorsde sa visite dans la wilaya enfévrier dernier, cette opérationconcerne 13 centres ruraux dont«Bab Guebli» (commune de

Lazharia) «Ouled Arab(Boukaid), «El Djawza» (SidiAbed), «El Messous», «ElAbabis» (Lardjem). Ce projet,dont les travaux seront lancésavant la fin de l’année en cours,porte sur la réalisation de 141,5kilomètres de réseaux de trans-port et de distribution du gaznaturel.

Pour rappel, une opération aété lancée en fin d’année derniè-re, pour le raccordement de

1 561 foyers au réseau du gaznaturel dans les communes deSidi Lantri, Sidi Slimane, BeniLahcen, le village «Sidi Brahim»(Lazharia) et celui de «Oum laa-lou» (Tissemsilt), soit 50 km deréseau de distribution. Des tra-vaux similaires seront lancésprochainement au profit de neufcommunes de la wilaya dépour-vues du gaz de ville et dixcentres ruraux, dans le cadre duprogramme quinquennal en

cours. Après l’achèvement destravaux de raccordement au gazde ville prévus avant la fin del’année en cours, le taux de cou-verture de la wilaya passera à 70pour cent. La wilaya deTissemsilt a été destinataired’une enveloppe de 7,130 mil-liards DA pour raccorder 7 000 foyers au réseau du gaz deville au titre de l’actuel quinquen-nat.

R.G.

Tissemsilt

Programme supplémentaire de raccordement au gaz de ville

Des actions de proximité «ciblées» au profit des communes

Oran

El Bahia n'a pasfini d'embellir

L a délégation algé-rienne a exprimé auHaut-Commissaire

des Nations unies, pour lesdroits de l’homme, Mme Navanethem Pillay, le«regret» de l’Algérie que sonrapport «ne fasse pas état dela situation des droits del’Homme dans les territoiresoccupés qui continuent d’inter-peller la communauté internatio-nale, en particulier le Conseildes droits de l’Homme». «Ceconstat vaut également pour lasituation des droits de l’Hommeau Sahara occidental», a relevé lamission permanente algérienneaprès de l’ONU, qui prend part àla présente session du Conseil àlaquelle l’Algérie participe en tantque membre. La délégationalgérienne a toutefois expriméson «appréciation» au Haut-

C o m m i s s a i r epour son rapport «exhaustif» etlui a rendu «un hommage méritépour son dévouement a la causedes droits de l’Homme partoutdans le monde». L’Algérie a parailleurs, abordé d’autres aspects

évoqués dans le rapport, esti-mant que la satisfaction desdroits économiques, sociaux etculturels est «étroitement liée à lastabilité et à la cohésion sociale».«L’expérience a prouvé que lapauvreté, les inégalités et lesfrustrations sont un terreau fertile

pour l’instabilité, la polarisation etl’exclusion. Des politiques dedéveloppement appropriéesreposant sur une bonne gouver-nance dans un monde plus inclu-sif et plus équilibré, sont requisespour une paix et une stabilitédurables», a précisé un membre

de la délégation algérienne quiintervenait au dernier jour de lasession du HCDH. La représen-tation a également affirmé quel’Algérie «entend poursuivre sapolitique de promotion socio-économique et sa coopérationavec ses voisins maghrébins etdu Sahel», précisant que c’était«dans cet esprit qu’elle participeactivement aux négociations encours pour l’agenda de dévelop-pement post-2015». L’Algérie asouligné lors du débat de hautniveau, «partager» la préoccupa-tion de Mme Pillay sur la «recru-descence» du racisme, de laxénophobie et de l’intolérancequi «commande une vigilanceaccrue et une action résoluepour les enrayer». Les consé-quences «désastreuses» de lacrise économique et financièreinternationale qui «fragilise lesacquis des droits de l’Homme,notamment, des plus vulné-rables», plaident, de l’avis de ladélégation, pour des mesuresdestinées à renforcer les acquis«sans perdre de vue ceux desgénérations futures», a affirmé ladélégation.

N.S.

L’Algérie a interpellé à Genève, le Conseilonusien des droits de l’homme sur l’état desdroits de l’homme dans les territoirespalestiniens et au Sahara occidental, occultéspar le rapport annuel (2013) présenté à la 25e

session du Conseil.

Sahara occidental

Ph

: DR

Le Jour D’ALGERIEM a g h r e b Dimanche 9 mars 2014 11

Le Canada a réitéré son appui au proces-sus de transition en Libye «fondé sur la

liberté et la démocratie», en soulignant lanécessité de «promouvoir la sécurité» dansce pays. «Le Canada est fier de se joindre àla communauté internationale pour appuyerle processus de transition de la Libye», adéclaré la chef de la diplomatie canadienne,Lynne Yelich, à l’issue de sa visite vendredi àRome, où elle a participé à la Conférenceinternationale de soutien à la Libye.

«Depuis 2011, le Canada prend part auprocessus de sécurité et de développement,

et demeure résolu à appuyer les efforts deréforme démocratique en Libye», a-t-elleajouté. «La Libye doit maintenant s’efforcerde promouvoir la sécurité, tout en arrivant àun consensus politique quant à la transitionet à la modernisation de son économie», aestimé la haute diplomate, relevant que «lajustice transitionnelle est un élément impor-tant du processus». Mme Yelich a, en outre,indiqué que le Canada soutient activementles efforts visant à appuyer les dirigeantslocaux afin qu’ils puissent défendre les droitsdes femmes dans ce pays. Les participants à

la Conférence internationale de soutien à laLibye, tenue à Rome, ont souligné la néces-sité de poursuivre le processus de dialogueet de réconciliation engagé dans ce pays.Dans leur déclaration finale, les représen-tants d’une trentaine de pays et d’organisa-tions internationales ont appelé à l’améliora-tion de la qualité de la gouvernance desaffaires en Libye et à œuvrer à la reconstruc-tion de ses institutions sur des bases démo-cratiques et dans le respect des droits del’Homme.

F.A.

Libye

Le Canada réitère son soutien au processus de transition

Un séminaire internationalorganisé sous le thème «les

chemins de fer entre le passé, leprésent et l’avenir» s’est tenu àMarrakech (Maroc) avec la parti-cipation de plusieurs expertsvenus du continent africain, a-t-on appris auprès des organisa-teurs. Les travaux du séminaireont été axés sur les différentesvisions pour la revitalisation deschemins de fer à travers lemonde, les dimensions managé-riales dans le transport ferroviaire,ainsi que sur les normes, la stan-dardisation et les défis du déve-loppement durable.

Les intervenants ont notam-ment souligné que le transportferroviaire occupait une place dechoix dans le développementsocio-économique durable dansles pays africains, mettant enrelief ses avantages, particulière-ment la baisse des coûts dutransport, la sécurité optimale, laprotection de l’environnementainsi que ses impacts positifs surle développement économique.

Dans son intervention, le direc-teur général de l’Union internatio-nale des chemins de fer (UIC),Jean-Pierre Loubinoux, a rappeléque le monde ferroviaire s’ap-puyait sur de fortes valeurs desolidarité, d’unité, d’universalitéque l’UIC a défini comme sestrois valeurs fondamentales, esti-mant notamment que l’heure durenouveau a sonné avec l’émer-gence de nouvelles technologies,la conception de nouveaux sys-tèmes d’exploitation dont le Trainà grande vitesse (TGV). Troistables rondes étaient au pro-gramme de cette rencontre envue de porter un éclairage surtrois domaines où l’UIC et sesmembres essaient de fédérer aumieux leurs forces pour se prépa-rer ensemble aux défis du trans-port ferroviaire du 21e siècle. Lapremière a trait à l’organisationde la coopération au sein des sixprincipales régions de l’UIC, ladeuxième était consacrée auxrelatifs à l’harmonisation interna-tionale, aux innovations tech-

niques et la standardisation et latroisième concernait les grandsdéfis sociétaux qui se posent entermes de financement des pro-jets ferroviaires, de développe-ment durable, de sûreté, d’édu-cation et de management. Parailleurs, la 31e session du Comitédes transports ferroviaires duMaghreb (CTFM) et le Comité

exécutif de l’UIC-région Afriquese sont réunis, en marge de ceséminaire, organisé dans le cadrede la cérémonie de clôture desfestivités de célébration du 50e

anniversaire de l’Office nationalmarocain des chemins de fer(ONCF) et du centenaire du railau Maroc, en collaboration avecl’UIC. Salim C./APS

Maroc

Les défis du transport ferroviaire débattus par des experts africains

Nord du Maroc : interception de 73 migrants clandestins

SOIXANTE-TREIZE migrants clandestins, dont deux femmes et unenfant, ont été arrêtés jeudi sur le littoral situé dans l’extrême norddu Maroc, ont indiqué les autorités de la ville de Tanger. Selon lesautorités locales, les personnes interceptées, en quatre groupesdistincts, s’apprêtaient à prendre la mer en possession de cinqembarcations pneumatiques et de moyens de nage de fortune auniveau du littoral qui s’étend de Tanger à Fnideq. Cette tentative demigration clandestine intervient deux jours après l’interception deprès de 870 migrants clandestins suite à l’assaut donné par 1 600personnes originaires de l’Afrique subsaharienne pour forcer lepassage vers l’enclave espagnole de Ceuta (Sebta, nord duMaroc).

S.C.

TunisieSaisie de 500 kgde résine decannabis à Gabès LA POLICE tunisienne a saisivendredi 500 kg de résine decannabis qui étaient enpossession de deuxpersonnes à Gabès, rapportel’Agence de presse TAP citantle porte-parole du ministèrede l’Intérieur, Mohamed AliLaroui. Pris en filature, lesdeux individus ont été arrêtéset leurs deux voitures ont étésaisies par les servicessécuritaires, précise la mêmesource. Selon Laroui, les deuxpersonnes appartiennent à unréseau spécialisé dans letrafic des stupéfiants opérantdans la région du Maghreb.

N.H.

L’Algérie interpelle le Conseil onusien

Une vaste opération de «relooking»des façades des commerces situés

dans trois grandes artères de la ville deConstantine sera lancée dès avril pro-chain, a indiqué le wali, Hocine Ouadah.

Lors d’une rencontre de concertationjeudi soir avec des commerçants, desreprésentants de l’Union nationale descommerçants algériens, des comités dequartiers et de la société civile, Ouadah aprécisé que l’opération devant cibler lesavenues Abane Ramdane (ex-rue Rohaultde Fleury), Mohamed-Belouizdad (ex-St-

Jean) et la rue Abderrahmane Bouderbala(ex-rue Petit) a été «décidée dans le silla-ge des préparatifs de la manifestation‘’Constantine capitale 2015 de la culturearabe’’».

M. Ouadah a indiqué, dans ce contex-te, que les commerçants sont appelés àcontribuer à l’exécution des travaux quiseront entrepris par des spécialistes quiveilleront à «moderniser les locaux tout enpréservant leurs particularités architectu-rales».

Un bureau spécialisé a présenté une

étude détaillée sur le projet de moderni-sation de ces commerces dans laquelle ilest mentionné que les travaux prendronten considération le cachet authentiquedes immeubles par l’utilisation de maté-riaux «nobles».

Une expertise technique sur ces com-merces a déjà été élaborée, en mêmequ’un «diagnostic détaillé», pour permet-tre de concrétiser ce programme, ontsouligné de leur côté les responsables dubureau d’études concerné.

Le wali a également indiqué, d’autre

part, que les pouvoirs publics prendronten charge les travaux de réfection et demodernisation de l’éclairage public, destrottoirs et des façades des immeublesrelevant du patrimoine immobilier del’Etat.

Il a précisé à ce propos que près de500 immeubles situés sur les axes princi-paux de la ville de Constantine seront tou-chés, dans le cadre de cette manifesta-tion culturelle, par d’importantes opéra-tions de ravalement de façades.

F.H.

Par Abla Selles

L a production théâtrale semultiplie ces dernièresannées ouvrant les portes

aux professionnels comme auxamateurs du quatrième art deprouver leur talent. A l’instar desdifférents théâtres régionaux, lethéâtre national Mahieddine-Bachtarzi ouvre ses portes àtoutes les productions théâtralesde haut niveau. En effet, lesamoureux du quatrième art sontau rendez-vous aujourd’hui avecla représentation de la piècethéâtrale «Le dernier jour d’uncondamné» d’après l’œuvre dugrand écrivain français VictorHugo. Cette pièce mise en scènepar Walid Bouchebah, sera inter-prétée par Ali Mizi Ouallaoua etGhiles Terki, jeunes comédiens

de Tizi-Ouzou et étudiants àl’ISMAS.

«Le dernier jour d’uncondamné» revient sur les 24dernières heures d’un condam-né à mort, qui revient sur sonarrestation et sa vie en prisonjusqu’à l’exécution prochaine.

La représentation aura lieu à19 h. L’entrée est fixée à 200 DA.

«Le dernier jour d’un condam-né» revient sur les dernièresvingt quatre heures d’uncondamné à mort qui raconte sacondamnation, son séjour à

Bicêtre, puis à la Conciergerie,décrit les préparatifs de son exé-cution, sa dernière toilette, levoyage en charrette vers l’écha-faud, ses impressions durant lesquelques instants de délai qui luisont accordés, mais qui vontbientôt s’achever. Le spectacledu départ des forçats, les nomsdes condamnés qui l’ont précé-dé dans sa cellule, la complaintequ’il entend chanter en argot, saconversation avec le stupidegreffier, avec le prêtre, avec lesgeôliers, avec sa petite fille, tels

sont les derniers objets qui occu-pent sa pensée.

L’adaptation théâtrale de ceroman donne corps et voix aurécit psychologique dans undécor symbolique pour faireainsi écho à d’autres universoppressants.Les amoureux duthéâtre sont donc invités àdécouvrir cette pièce théâtraleinterprétée et mise en scènepour la première fois par desAlgériens.

A.S.

La pièce théâtrale«Le dernier jour d’uncondamné» d’aprèsl’œuvre de VictorHugo sera présentéeaujourd’hui sur lesplanches du théâtrenational Mahieddine-Bachtarzi. Il s’agitd’une représentationthéâtrale interprétéepar Ali MiziOuallaoua et GhilesTerki, jeunescomédiens de Tizi-Ouzou et étudiants àl’ISMAS.

Le Jour D’ALGERIE Dimanche 9 mars 2014 13

Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi

«Le dernier jour d’un condamné» aujourd’hui sur scène

C u l t u r e

Constantine, capitale de la culture arabe en 2015

La ville s’apprête à accueillir la manifestation

RENDEZRENDEZ--VOUS CULVOUS CULTURELS TURELS Palais de la culture Moufdi-

ZakariaDu 05 au 30 mars :

Exposition d’art plastique enhommage à Aïcha Haddad

Galerie Art 4 You (SacréCoeur, Alger)

Jusqu’au 15 mars :Exposition de peinture

«L’écho des périples» deNadir Remita.

Manège El Hamri (Oran)Jusqu’au 20 mars :

Cirque Amar

Centre culturel de OuedKoriche

Du 06 au 20 mars :Soirées chaabi

Jeudi 13 Mars :Soirée chaâbi avec TaharZahani et Kamel Belkhiret.

Vendredi 14 Mars :Soirée chaâbi avec

Noureddine Allane et BourYacine.

Jeudi 20 Mars :Soirée chaâbi avec SergouaMohamed, Mazira Kamel et

Lagab Mohamed.

«Rencontres Abdelkader Alloula» à Oran

Cinq pièces théâtrales au menu C inq pièces théâtrales sont programmées

dans le cadre de la première édition«Rencontres Abdelkader Alloula», prévue du13 au 15 mars prochain à Oran, a-t-on apprisauprès des organisateurs. Cette manifesta-tion culturelle, commémorant la 20e annéede la disparition du regretté dramaturge(1939-1994), s’ouvrira avec un spectacle inti-tulé «L’ultime Halka», proposé par la coopé-rative «El-Wiaam» de Sidi Bel-Abbès, a-t-onindiqué à la direction du théâtre régionalAbdelkader-Alloula (TRO).

La première journée verra également lapose d’une plaque commémorative en hom-

mage à cette grande figure du 4e Art algérien,suivie de la présentation de la pièce «QissasNessin» par la Fondation Abdelkader Alloula.

La deuxième journée sera entamée parune cérémonie de recueillement sur latombe de Alloula au cimetière de Aïn El-Beïda et se poursuivra avec les spectacles«Questionnements» de la troupe «Khayal Art»du Département d’arts dramatiques del’Université d’Oran et «El-Rebouhi» de la for-mation théâtrale «El-Taliâa» d’Oran.

Au menu de l’ultime journée, les organi-sateurs ont programmé une table rondeautour du thème «Le théâtre de Alloula, entre

théorie et pratique», qui sera animée auDépartement d’arts dramatiques del’Université d’Oran.

Un autre spectacle théâtral intitulé «LeRebelle» sera donné par la troupe «El-Gouala» de Boumerdès, suivi de la cérémo-nie de clôture où deux concerts de musiquesont programmés, en plus d’une expositionde l’artiste photographe MustaphaAbderrahmane qui a accompagné les troisjournées des «Rencontres AbdelkaderAlloula».

L.B.

Ph

.>D

R.

Par Anouar M.

G râce à cette victoire, l’USMA(48 pts) conforte sa placede leader en portant son

avance à 5 points sur son poursui-vant immédiat l’ES Sétif (43 pts)tenue mercredi en échec par le MCAlger (1-1) au stade Omar-Hamadi(Alger). Les Rouge et Noir ont prouvédonc qu’ils voyageaient bien et qu’ilsavaient les ressources et les moyenspour renverser toute situation. Ilssont désormais sur une voie royaled’autant plus qu’ils ont creusé l’écartvis-à-vis de leur poursuivant direct, àsavoir la formation sétifienne.Cependant et malgré ce succès pré-cieux à l’extérieur de ses bases, l’en-traîneur adjoint des Rouge et Noir,Billel Dziri, a estimé que les jeux sont

loin d’être faits. «Il reste huit matchesà disputer avant la fin de la saison,autrement dit 24 points à récolter. Apartir de là, aucune équipe ne peutprétendre avoir déjà atteint sonobjectif, car tout peut encore arriver»,a affirmé l’ancien capitaine usmistedans une déclaration, après la fin dumatch. Cependant, Dziri s’est ditsatisfait du résultat obtenu face auCSC.

«Cela fait toujours plaisir degagner. Encore plus quand la victoireintervient en déplacement, de sur-croît chez un concurrent directcomme le CSC. Désormais, nouscomptons cinq points d’avance surl’ESS et c’est une très bonne chosepour nous», a-t-il considéré. Interrogé

si l’USMA a douté après avoir étémenée au score, Dziri dira : «Nous yavons cru jusqu’au bout. C’estd’ailleurs ce qui nous a permis derevenir au score, avant d’arrachercarrément la victoire. Ce qui à monavis n’aurait pas été possible, si ledoute avait vraiment gagné le grou-pe». Pour conclure, l’ancien capitai-ne des Rouge et Noir a tenu à attirerl’attention sur la qualité des change-ments qui ont été opérés par leCorse Hubert Velud. «L’entrée decertains joueurs, comme Andréa, aconsidérablement dynamisé le jeuoffensif de notre équipe. C’estd’ailleurs ce joueur qui a inscrit ledeuxième but. Tant mieux pour lui etpour l’équipe». A. M.

Ligue 1 de football (22e journée-match avancé)

L’USMA bat le CSCet consolide son fauteuilPar Anouar M.

O n le connaît quelque peu coléreux et ayant un tempérament médi-terranéen, mais le coach national, Vahid Halilhodzic, a montré un

autre visage ces derniers temps, que ce soit à l’égard de son entoura-ge direct ou même avec certains de ses joueurs. Ainsi, l’absence deFeghouli lors du match face à la Slovénie, qui l’avait pourtant prévenu,l’a mis hors de lui. Il pensait, sans doute, qu’il avait fait exprès d’êtreabsent, alors qu’il avait effectivement subi une intervention chirurgica-le bucco-dentaire. Le coach voulait que le joueur se déplace en Algériepour suivre le match alors qu’il avait rendez-vous chez le chirurgien-dentiste pour poursuivre les soins jeudi, mais cela n’a pas calmé le dri-ver national, alors que tout le monde connaît le sérieux du joueur qui nes’est jamais dérobé à son devoir envers la sélection nationale.Halilhodzic gagnerait plus à tempérer ses ardeurs et faire preuve deplus d’indulgence à l’égard de ses joueurs pour ne pas leur mettre lapression à quelques mois du Mondial, un rendez-vous incontournablepour la sélection. A. M.

Coup-franc direct

La pression de Halilhodzic

L’USM Alger a battu le CSConstantine sur le score de(2-1), mi-temps (0-1) enmatch avancé de la 22e

journée du championnatprofessionnel de football deLigue 1, disputé vendredisoir au stade Hamlaoui(Constantine). Menés parun but de Boulemdaïs (38),les Usmistes ont réussi àrenverser la vapeur en finde match grâce à Chafaï(84) et Andréa (90+3). Les Rouge et Noir

se rapprochent du sacre

S p o r t sLe Jour D’ALGERIE Dimanche 9 mars 2014 23

Ligue 2 (22e journée)L’USMB et l’ASMO menacent l’USMBA

LekhwiyaBougherra ne jouera pas face à Al Ahly L e capitaine de la sélection algérienne Madjid Bougherra, suspendu pour

cumul de cartons, manquera le match de son équipe Lekhwiya contreAl Ahly, prévu samedi soir pour le compte de la 22e journée du championnatdu Qatar de première division de football (QSL). Le défenseur des Verts areçu son quatrième carton jaune lors du dernier match face à El Wakra lorsde la 21e journée, précise le site officiel du club. Outre Bougherra, Lekhwiyadirigé par l’entraîneur belge Eric Gerets, sera également privé des servicesdu Sud-Coréen Nam Tay à cause d’une blessure contractée lors du matchamical de la Corée du Sud contre la Grèce (2-0) disputé mercredi à Athènes.

A bdelhafid Belaili, le père de l’ex-international olympique algé-

rien, Youcef, a indiqué que le contratde ce dernier avec l’ES Tunis de foot-ball expirera bel et bien le 30 juin pro-chain, alors que les dirigeants duclub tunisois ont annoncé qu’il a étéprolongé «automati-q u e m e n t » d ’ u n eannée. Le père deBelaili, a déclaré lorsd a n s l ’ é m i s s i o n«Forum Sport» d’unetélévision locale, qu’ila envoyé deux corres-pondances à laFédération tunisiennede football et à laLigue nationale defootball professionnelle 9 décembre 2013pour exprimer la volonté de son filsde partir du Parc B. Il a ajouté qu’il atransmis également une lettre recom-mandée avec un accusé de récep-tion dans ce sens au président del’EST, Hamdi Meddeb, 24 heuresplus tard conformément aux termesdu contrat signé avec l’Espérance.La direction du club phare de la capi-tale tunisienne avait indiqué que lecontrat de l’ex-joueur du MC Oran (L1, Algérie) a été prolongé automati-quement et conformément à l’une deses clauses, après avoir constatéque joueur n’a pas manifesté son

désir de partir dans les délais impar-tis. Abdelhafidh Belaili a précisé, enoutre, que le joueur a le droit designer un précontrat avec n’importequel club, poursuivant que le com-portement du Bureau directeur del’EST a changé vis-à-vis de son fils

depuis le 15 décem-bre puisque les res-ponsables Sang et Oront exercé des pres-sions sur le milieuoffensif de 22 anspour prolonger soncontrat et refusé lesoffres de clubs euro-péens voulant s’atta-cher ses services.Belaili est d’ailleursécarté du groupedepuis plusieurs

semaines. Il continue de s’entraîneren solo, sans pouvoir prendre partaux rencontres de son équipe, sur leplan national et africain. Son père afait savoir à ce propos qu’un accorda été trouvé pour que le joueurreprenne les entraînements avec uneprolongation de son contrat encontrepartie, mais la déclarationaccordée par le président de la com-mission juridique de l’EST, RiadhTouiti à Mosaïque FM, annonçantque le joueur est encore lié au clubjusqu’à juin 2015, «a tout gâché».

ES Tunis Le père de Belaïli confirme la fin

du contrat

L e leader du championnatd’Algérie de L2 professionnel

l’USM Bel Abbès, battue en déplace-ment par le WA Tlemcen (2-1), necompte plus que deux points d’avan-ce sur ses deux poursuivants directs,l’USM Blida vainqueur hors de sesbases contre l’ES Mostaganem (2-1)et l’ASM Oran, auteur d’un nul face àl’AS Khroub (0-0), lors de la 22e jour-née disputée vendredi.

En déplacement à Tlemcen pourle derby de l’Ouest, les hommesd’Abdelkrim Bira sont tombés surune équipe des Zianides bien déci-dée à s’imposer pour rester dans lacourse pour l’accession en L1. Lespartenaires de Ben Moussa ontattendu la seconde période pourfaire la différence grâce à deux butsde Touil (69) et Tiouli (83) contre uneréalisation de Saim (90+2).

C’est la cinquième défaite de lasaison de l’USMBA qui peine encette seconde phase de la compéti-tion face au retour de l’USM Blida etde l’ASM Oran, lesquelles reviennentdésormais à deux longueurs du pre-mier. L’USM Blida qui restait sur unnul à domicile face à l’USM Annaba(0-0) s’est imposée contre la lanternerouge l’ES Mostaganem (2-1).

Menés à la marque dès la 16e

minute sur un but de Gacemi, lesBlidéens ont réussi à renverser lavapeur en égalisant sur un but con-tre son camp de Bentabet (31) puisun second de Hamia avant la pause.De son côté, l’ASM Oran s’estcontentée d’un nul vierge lors deson déplacement au Khroub face àl’ASK (0-0). Un nul qui lui permet deblinder sa deuxième place. Enrevanche, le NA Hussein-Dey glisse

à la quatrième place après le nulconcédé hors de ses bases face l’ABoussaâda (0-0), devançant d’unpoint l’US Chaouia, accrochée àdomicile par le MC Saida (0-0). A huitjournées de la fin du championnat, lacourse pour la montée reste ouvertepuisque seulement huit points sépa-rent le premier l’USMBA et le septiè-me l’O Médéa.

Au bas de tableau, le derby desAurès entre le MSP Batna et le CABatna n’a pas connu de vainqueur,un résultat vierge qui n’arrangeaucune des deux équipes. Avec cenul, le MSP Batna reste toujours à la13e position avec 25 points, tandisque le CA Batna reste scotchée àl’avant dernière place avec 20 points.

La bonne opération de la journéeest à mettre à l’actif de l’USMAnnaba qui a renoué avec la victoirecontre l’AB Merouana après plu-sieurs semaines de disette.

Un but de Othmani en secondepériode permet aux protégés deMezlini de revenir à deux points dupremier non reléguable.

Championnat d’Algérie de volley-ball (2e tournoi - messieurs)Le NRBBA en perte de vitesse

L e NRBB Arréridj, leader du championnat d’Algérie de volley-ball (mes-sieurs), a concédé une troisième défaite consécutive à l’issue de la deuxiè-

me journée du deuxième tournoi national, disputée vendredi à Mostaganem. LeNRBB Arréridj s’est incliné à deux reprises face à l’ES Sétif, son poursuivantdirect en tête du classement. Le première défaite a été enregistrée le week-endpassé sur le score de 3 sets à 0, alors que la deuxième a été concédée, vendre-di sur le même score. Jeudi, pour le compte de la première journée du 2e tour-noi national, les Bordjis se sont inclinés face au GS Pétroliers (1-3). En tête duclassement, le NRBB Arréridj (47 pts) ne compte plus que trois points d’avancesur l’ES Sétif (44 pts). Le troisième au classement, à savoir le MB Béjaia, est loinderrière avec (37 pts).

Résultats et classement :MSPB-CAB 0-0ASK- ASMO 0-0USMMH- OM 1-1USMAn-ABM 1-0ABS- NAHD 0-0USC- MCS 0-0ESM-USMB 1-2WAT- USMBA 2-1

Pts J1 . USM Bel-Abbès 39 22 2 . USM Blida 37 22 - . ASM Oran 37 22 4 . NA Husseïn-Dey 36 22 5 . US Chaouia 35 22 - . WA Tlemcen 35 22 7 . O. Médéa 31 22 8 . AB Merouana 30 22 9 . MC Saïda 29 22 —. A.Boussaâda 29 22 11. AS Khroub 28 22 12. USMM Hadjout 27 22 13. MSP Batna 25 22 14. USM Annaba 23 22 15. CA Batna 20 2216. ES Mostaganem 08 22

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D’ALGERIELE JOURV o t r e q u o t i d i e n n a t i o n a l

Par H. Cherfa

Sitôt le match opposant leSRB Tazmalt et l’OS El-Kseur qui évoluent en divi-

sion honneur (ligue de footballde Béjaïa) terminé, avec unscore de 0 partout, des jeunessupporteurs surchauffés et

déçus du résultat de la rencontrese sont attaqués d’abord auxforces de l’ordre en dehors dustade, avant de monter pardizaines vers la RN 26 pour brû-ler des pneus et barricader lachaussée au moyen de pierres.Dans leur colère, ils s’en pren-dront à la pompe à essence deNaftal qui a été, pour rappel,totalement rénovée en 2009. Lesmanifestants ont saccagé lesinstallations et déversé les huilespar terre et sur la chaussée. Ilsont arraché les volets compteurset saccagé le siège de l’adminis-tration, détruit toute la paperassequi s’y trouvait. Des bonbonnesde gaz, des micro-ordinateurs,des téléphones, un fax et uneimprimante ont été dérobés. Lecoffre dans lequel se trouvait 150millions de centimes représen-tant la recette de la journée a étéforcé et l’argent subtilisé. Seulsl’habillage et la toiture de lapompe à essence échapperontaux actes de vandalismes aux-quels se sont livrés les manifes-tants. Une plainte a été déposéepar des responsables de Naftalcontre X au niveau du commis-sariat de la ville. Trois respon-sables de Naftal de Béjaïa et Tizi-Ouzou sont arrivés hier matin surles lieux. Il s’agit du directeurrégional de la branche carburantde Béjaïa et la directrice com-

merciale de Tizi-Ouzou, outre leresponsable de la sécurité, quisont venus pour constater lesdégâts. Des responsables de ladirection générale d’Algerétaient également attendus dansl’après-midi. Les dégâts seraientestimés à une quinzaine de mil-liards de centimes au moins. Lesmanifestants s’en sont égale-ment pris au siège de la gendar-merie, situé en face de la pompeà essence de Naftal, l’arrosantde pierres avant de déverser despoubelles et des huiles rame-nées de la pompe à essencedans la cour extérieure. Par lasuite, ils tenteront, mais sanssuccès, de forcer la porte blin-dée du siège la brigade de gen-darmerie. Hier, les choses sontrevenues à la normale, comme side rien n’était. Le climat étaitcalme durant la journée, dumoins jusqu’à à l’heure où nousmettons sous presse. Parailleurs, des gens avancentd’ores et déjà le fait que cesjeunes étaient manipulés et moti-vés par des visées purementpolitiques. On dit, ça et là, quec’est le résultat de la pressionqui existe dans la localitédepuis un bon moment. Lesarguments divergent sur cettequestion et restent tous subjec-tifs.

H. C.

La pompe à essence de Naftal saccagée La pompe à essence de l'entreprise publique Naftal de Tazmalt

a été saccagée par un groupe de jeunes en furie.

Djalou@hotmail.com

Tazmalt

Par Nazim Rochd

Au-dessus de tousles arguments, del’opposition ou desprétendants aux

fonctions électives, il y a l’ac-cusation de fraude. Au pointde noyer tous les discourspolitiques et d’évacuer ledébat sur les programmesproposés ou sur les projets desociété défendus. Ce quientretient une insupportableconfusion des genres et, par-dessus tout, interdit toute visi-bilité sur le profil des partis oudes mouvements en compéti-tion pour le pouvoir. A chaquescrutin, la rengaine est au ren-dez-vous, bien avant et bienaprès le scrutin. En dehors duFLN et du RND, tous les au-tres en font leur cheval debataille. Ils peuvent avoir rai-son de se prémunir, maispeut-on faire adhérer l’opinionsur ce seul chapitre ou surcelui de professions de foiéthérées ? Ainsi nous nenous interrogerons pas, enchemin, sur les résultats deces partis, mais aux raisonsqui peuvent être à l’originedes conclusions, afin de par-venir à une compréhension del’état des lieux et d’identifier leterrain sur lequel se déroule lacompétition. A la déchargedes contestataires, il y a eubien sûr ces faits circonscritsqui ont été brandis pourconforter l’argumentaire. Desfaits souvent indéniables quisont condamnables au plushaut point, mais qui, au fond,ne sont pas pour autant sirépandus pour infléchir lestendances générales ou pourconclure qu’une vaste entre-prise a été à l’œuvre. Pour rai-son garder, il faut admettrequ’il faut plus que cela pourjeter l’opprobre sur l’en-semble de ces dizaines demilliers d’élus et matraquerune opinion publique, enmajeure partie démissionnairedes affaires de la chose

publique quelque peu déçuepar la «démocratie». Et l’effetest là, le tableau est là et raressont ceux qui, avec un sourireamusé, ont reconnu le dépitde la défaite et/ou la médiocri-té politique des acteurs. Lesplus nombreux, devenus indif-férents, ont été renforcés dansleur conviction que «voter estinutile» et que «tout est jouéd’avance». Qu’en est-il en réa-lité ? Et si nous nous intéres-sions au processus électoralet à sa matérialité à travers lepays ? Il y a d’abord ces mil-liers de scrutateurs dans lesbureaux de vote. Parmi eux il ya les représentants de cespartis victimes de tripa-touillages. Ensuite nousdevons mesurer l’importancede la logistique qui doit êtremise en œuvre pour s’assurerune présence minimale, surles lieux, pour contrôler uneopération aussi complexe entemps réel. Ce qui nousamène à rapporter cela à despartis qui peinent à s’assurerune implantation en phaseavec des ambitions de pou-voir. Nous comprenons dèslors qu’ils sont dans l’incapa-cité d’affronter un environne-ment qui dépasse leursmoyens humains et matériels,même si le temps d’une élec-tion ils peuvent recruter sur letas des préposés qui ferontoffice de militants. Tant pis siceux-ci ne sont pas convain-cus d’une quelconque fidélité.Ensuite, ce faisant, nousdécouvrons qu’en matière dereprésentation, elle n’estqu’une fiction, pour beaucoupde formations. Signalons pourcompléter la mise, le poidsdes cultures locales, celui deschefferies et des rivalités où lepolitique est très loin d’êtredéterminant. Conclusionimplacable, une question sepose d’elle-même : mêmesans fraude les scores électo-raux seraient-ils différents dece qu’ils sont ?

N. R.

Quid du paysageélectoral

Point d'ordre

NEUF morts et 33 blessés ont été enregistrés dans 33 accidentsde la circulation au niveau national en trois jours (du 6 au 8 mars),indique samedi un communiqué de la Protection civile. Le bilan leplus lourd a été enregistré dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, avecdeux morts et un blessé suite à une collision entre deux véhiculeslégers dans la commune d’Amarna, selon la même source.Durant la même période, les unités de la Protection civile ont effec-tué un total de 3 861 interventions dans divers domaines pourrépondre aux appels de secours, notamment l’extinction de quatreincendies urbains et industriels dans les wilayas d’Annaba, Béjaïa,Ain Témouchent et Khenchela.

O. B.

Neuf morts en trois jours Accidents de la circulation

LA RN 09 reliant Béjaïa à Sétifa été fermée hier par desdizaines de citoyens deKelaoune, dans la commune deKherrata, au niveau deMerouaha. Ils réclament l’amé-lioration de leurs conditions devie. L’eau potable, l’éclairagepublic, le gaz de ville, la voirie, le

revêtement des routes, sontentre autres les revendicationsavancées par les protestatairesqui reviennent sur les pro-messes faites par les autoritésdans le passé sans que celles-cine soient concrétisées sur le ter-rain.

H.C.

Mauvaises conditions de vie à Kelaoune (Kherrata) Des citoyens ferment la route

UN ENFANT de trois ans etdemi, tombé samedi dans unpuits de 23 mètres situé dansune maison à Cherarba (wilayad’Alger), a été sauvé par dessapeurs-pompiers qui l’ontensuite évacué vers l’hôpitalHassan-Badi (El Harrach),indique un responsable de laProtection civile de la wilayad’Alger. «Nous avons reçu unappel d’urgence à 11heures 16minutes, indiquant qu’un enfantde trois ans et demi était tombédans un puits dans une maisonà Cherarba. Une équipe d’inter-vention de la Protection civiledes Eucalyptus, immédiatementdépêchée sur les lieux, est des-cendue au fond du puits et a pusauver l’enfant», précise le lieu-tenant Sofiane Bakhti, respon-sable de la cellule de communi-cation de la direction de laProtection civile de la wilayad’Alger. L’enfant a été «remontévivant, et a reçu sur place lespremiers soins. Il a été ensuiteévacué à l’hôpital de Belfort»,précise la même source, selonlaquelle «la rapidité de l’appel acertainement sauvé l’enfant».

Mahi Y.

Un enfant de 3 anstombe dans un puits

de 23 mètres

Sauvé par des sapeurs-pompiers