Directeur de la Publication / Publisher: Magnus BIAGA Prix ... · De plus en plus poussé sous les feux des projecteurs, Franck Biya suscite des interrogations. ... pour les 7 pro

Tuesday/Mardi 13 Novembre 2018 - Edité par Marketing Communication - Siège: Yaoundé, Elig-Essono, entrée Gare voyageur - BP 11845 Yaoundé - Tél. 237 677 69 70 96 - Email: [email protected]

Directeur de la Publication / Publisher: Magnus BIAGAPrix : 400 FCFA

Sommet de l’Etat

L’information pour l’action et le développement 1 bilingual private daily in Cameroon Information for action and developmentst1 quotidien privé bilingue au Camerouner

N°: 1344

B I L I N G U A L D A I L YQUOTIDIEN

NWR

P.3

PSS Nkwen staff and two students thatwere still being held hostage freed

C’est ce qui ressort de l’audience d’hier quis’est tenue au Tribunal militaire de Douala.

Santé

P.8

Au cœur des missionsde la CenameEt si c’était lui

le prochain président

P.5

Les chargesabandonnées

Affaire Mimi Mefo

P.2

P.12

Amba commander in Bui division killed along side dozens of his fighters

Anglophone crisis

A 47 ans, peut-être l’heure est en train de sonner pour le premier fils de Paul Biya. .De plus en plus poussé sous les feux des projecteurs, Franck Biya suscite des interrogations. .

2 DERNIÈRE HEURE/HOT NEWS

Quotidien Emergence N°1344 du Mardi 13 Novembre 2018

Planification familiale

Les espoirs camerounais sont tournés vers la conférence qui se tient au Kenya.Objectif 120 millions de femmes

L’information est sui-vie de près par laCameroon nationalplanning associa-tion for family wel-

fare (CAMNAFAW) affiliée à laFédération Internationale pourla Planification Familiale(IPPF).Le fait est qu’hier, 12Novembre 2018, les organisa-tions de la société civile (Osc),les leaders politiques, les cher-cheurs, les pouvoirs publics etautres acteurs du plaidoyer sesont réunis à Kigali pour discu-ter des actions à entreprendredans les années à venir, à par-tager les expériences com-munes et surtout trouver lemeilleur moyen d’atteindre120 millions de femmes à l’ho-rizon 2020.Le but est de mettre à leur dis-position des méthodes decontraception dont la vocationpremière est de permettre aucouple de réguler les nais-sances.D’après Lucien kakou, de IPPFrégion-Afrique, la planificationfamiliale (PF) permet entre au-tres d’autonomiser les femmeset surtout de sauver des vies.

En même temps, en parallèle,c’est un outil de lutte contre lapauvreté.Il faut souligner que la confé-rence de Kigali met un accentsur la démographie en tantqu’un investissement perma-nent pour la vie, pour l’homme.Comme quoi, il s’agit de rappe-ler qu’en investissant dans ladémographie, on se consacreà la planification familiale.Par ailleurs, le rapport SoAW2018 produit en juillet 2018rappelle que le niveau de ferti-lité des femmes en Afrique esten forte croissance, soit 4,6enfants par famille. Le mêmerapport précise que qu’unefemme sur trois utilise une mé-thode de contraception etqu’une femme sur cinq n’estpas mariée. Et d’un autre côté,un récent rapport soutient queles familles monoparentalessont de plus en nombreuses etqu’elles rencontrent sur leplan économique de nom-breuses difficultés.A titre de rappel, l’ambition duCameroun et des pouvoir pu-blics est de soutenir toutes lesinitiatives visant à réduire les

1000 décès enregistrés par anchez les femmes qui donnentnaissance. Ils ont fait leur leprogramme FP2020 qui est

une coalition entre les gouver-nements, la société civile, desorganisations multilatérales,des donateurs, le secteur privé

et la communauté des cher-cheurs.

Hervé Ndombong

La régulation des naissances au cœur des préoccupations

Affaire Mimi Mefo

C’est ce qui ressort de l’audience d’hier qui s’est tenue au Tribunal militaire de Douala. Les charges abandonnées

Il n’a pas fallu attendre30minutes pour que l’as-sistance apprenne queles charges contre MimiMefo ont été abandon-

nées. Reprochée d’avoir pu-blié et propagé des nouvellesmensongères en vue de nuireà l’autorité publique ; d’avoirincité à la révolte contre legouvernementet outrager desforces armées, Mimi Mefo, ré-dactrice en chef adjointd’Equinoxe tv, est enfin librede toute inquiétude. C’est à 14h35 qu’a démarrél’audience de la journaliste.Soit la deuxième des au-diences correctionnelles.Contrairement aux autrescas(audiences criminelles), lecollège d’avocats qui a dé-fendu la journaliste n’a pas eubesoin d’argumenter pour quela décision tombe. Il a justefallu le temps pour l’accuséede se présenter pour qu’elleestt fixée sur son sort(l’arrêtdes poursuites). Mais avantcette décision, il lui a été de-mandé par le président de lacour de choisir entre être di-rectement jugée et préparersa défense. Sachant que le se-cond choix lui donnerait droit

à 3jours. Ayant ainsi plaidénon coupable, Mimi Mefo n’apas hésité une seconde àopter pour le premier cas. Cen’est donc qu’après cette dé-cision que le Commissaire dugouvernement a lu la décisionsur l’arrêt des poursuites. Etquelques minutes plus tard,c’était au tour du président dutribunal de donner la décisionfinale. Notamment celle del’arrêt des poursuites de MimiMefo. « Le ministère public ademandé l’arrêt des pour-suites selon l’article 13 alinéa4du code de justice militairequi dit que sous prescriptiondu Président de la République,le Ministre chargé de la justicemilitaire peut arrêter à toutmoment avant le prononcé dujugement, toute poursuite pé-nale devant le tribunal militaire»,énumère Me Para Isoupha,avocat. « Nous avons gagnésans avoir eu à combattre, etnous nous en réjouissons.Nous nous réjouissons pour laliberté d’expression dans cepays, nous nous réjouissonspour la défense, parce qu’ilfaut dire que la mobilisation deladéfense a été dissuasive»,a-t-il ajouté.

Satisfaits de la décision du tri-bunal militaire, les journalistesn’ont pas pu retenir leur joie àla lecture de la décision. «Vive la liberté de la presse », «

vive la mobilisation syndicale», s’écriaient certains d’entreeux.En rappel, Mimi Mefo qui acomparue libre ce lundi 12no-vembre 2018 au Tribunal mili-

taire de Bonajo à Douala apassé 3nuits dans les geôlesde la prison centrale de New-Bell.

Michèle Ebongue

Mimi Mefo à la sortie de l’audience

DAILY/AU JOUR LE JOUR 3


Four persons from the Presbyterian Secondary SchoolNkwen that were still being held hostage have been freed

The principalof PSSNkwen, Ba-menda, oneteacher and

two other students thatwere still being heldhostage by suspectedsecessionists have re-gained their freedom, afew days after thefreeing of 78 othersthanks to a special ope-ration by the military andsecurity forces.We are told that tears ofjoy and happiness cha-racterized the parentsof the two students thatwere still in the hands ofthe kidnappers whenthey learned that theirchildren have been re-leased. It has also beenalerted that these pa-rents were passing slee-pless nights since therelease of the 78 otherstudents last week. Theyhave been praying andhoping that their ownchildren be releasedfrom abduction andthank their prayers weretherefore answered asthe two students have fi-

nally returned to the pa-rents with no problem.Since the abduction of

these students andsome of the school staff,last November 4, 2018,

the school has beentemporally closed downwhile waiting that things

return to normal in thispart of the country.By Amos Muang Nsah

Some of the students assisted by security forces.

Batouri

Le chef-lieu du département de la Kadey, bastion imprenable du RDPC, a vibré au rythme des festivités mar-quant la double cérémonie de prestation de serment et d'accession à la magistrature suprême de son champion.

On fête Paul Biya

Pendant touteune journée, le06 novembre2018, les mili-tants et mili-

tantes du rassemblementdémocratique du peuple ca-merounais (RDPC), du dé-partement de la Kadey àl'Est, ont manifesté tout leurattachement au présidentélu. “Ici à Batouri, nous sou-tenons sans réserve le pré-sident Paul Biya”, témoigneAlain Djebo, secrétaire gé-néral de la section RDPCKadey. Bien que cette céré-monie se soit déroulée enl'absence des dinosauresde la politique du renouveaudans le département, lesbrebis du président nationaldu RDPC sont restés fidèlesau parti du 06 novembre

1982. “Nous sommes restéssereins derrière notrechampion, et nous lui réaf-firmons notre total accom-pagnement durant ceseptennat des grandes op-portunités...'', manifesteSandrine Anga Wolé, mili-tante engagée du RDPC àBatouri. Pour faire de cette journéeune particularité, une fortedélégation des chefs tradi-tionnels du département dela Kadey, sous la conduiteéclairée de sa majesté IssaDamboura, chef de cantonKako Gbwako,a invoqué lesancêtres à accompagner lechef de l'État dans l'accom-plissement de sa mission.

Bossis Ebo'o, de retourde Batouri

4 ADVERT/MESSAGE


POLITICS/POLITIQUE 5


Paul Biya vientd’être réélupour les 7 pro-chaines annéesà la tête de

l’Etat. Mais à 85 ans etaprès 36 ans de pouvoir,qui ne penserait pas àl’avenir avec toutes les ga-ranties que cela implique ?Là est la question. Il n’asans doute pas échappéces jours-ci aux différentsobservateurs, le manègequi tourne autour du pre-mier fils de Paul Biya,Franck Biya. D’habitudecaché, vivant quasi-inco-gnito, sans presque jamaisfait parler de lui, l’hommede 47 ans pointe de plus enplus le bout de son nezsous les feux des projec-teurs. On a en effet l’im-pression qu’on le met petità petit en orbite. Le 06 no-vembre dernier, l’impor-tance qu’on lui a donnéeauprès de son père lors dela prestation de sermentn’a pas échappé à l’œilavisé des Camerounais.Présent aux côtés de PaulBiya pour la circonstance(ce qui était normal), il asurtout joui d’une certaineproximité avec celui-ci. Surle tapis rouge, il se situaitun pas à peine derrière sonpaternel. Lorsque Paul Biyafinira de prêter serment àl’assemblée nationale, ill’accompagnera, toujoursun pas derrière lui,jusqu’au lieu de la revuedes troupes, ce avant quele président n’embarquedans sa limousine pours’en aller. Lorsque PaulBiya recevra les honneursde la garde présidentielle àl’entrée du palais del’unité, Franck Biya ne serapas loin de là. On le verraplus tard lorsque son pèrerecevra ses attributs au pa-lais de l’unité. De plus en plus, et ce, sub-tilement et silencieuse-ment, il occupe l’espace. Eton a bien observé que lesrapports entre ChantalBiya et lui, ont été pacifiés.Justement, le 06 novembredernier, on a vu les deuxéchanger avec beaucoupde gaieté. On était alorsloin de l’image du 07 octo-bre 2018, lorsque dans lebureau de vote où Paul Biyadevait glisser son bulletin

dans l’urne à l’école pu-blique de Bastos, la pre-mière dame a froidementtoisé Franck Biya. Et juste-ment, ce jour-là, le fils deJeanne Irène Biya étaitdans les parages. Ce futdéjà le cas lorsque sonpère est allé lancer sa cam-pagne Maroua. Dans sesattitudes, on note aussiplus qu’auparavant où iln’était pas souvent trop misen avant, une certaine dé-crispation, une aisance. Ilest plus souriant, plus dé-tendu, plus jovial. En toutcas, cette poussée sous lesfeux de la rampe fait penserqu’on le préparerait déjà.Paul Biya voudrait-il s’inspi-rer de ses voisins gabonaiset équatoguinéens où lesfils de président ont soitpris le pouvoir ou alors,sont en passe de le faire ? Même au sein du sérail,cette mise en orbite deFranck Biya ne passe pasinaperçue. Certains sontsceptiques dont des ca-dors, estimant que si le pré-sident avait voulu préparerson fils aux hautes charges,il y a longtemps qu’il l’au-rait tout au moins inséré demanière officielle ne serait-ce que dans la machinegouvernementale. D’autres

estiment que cela aurait dumal à passer, le Camerounn’étant ni le Gabon ni laGuinée Equatoriale, encoremoins le Togo. Seulement,Franck Biya est pour PaulBiya une garantie absoluepour la protection des

proches si jamais il décidaitde passer la main. De plus,Paul Biya ayant encore tousles leviers en main, s’il vou-lait imposer son fils, malgréles réticences, cela pour-rait passer. Ce n’est d’ail-leurs pas la première fois

que ce débat agite la scènepolitique camerounaise.Sauf que, cette fois-ci, auregard de ce qu’on ob-serve, les choses semblentse préciser.

Kami Jefferson

A l'extrême droite les mains croisées, il est là.

Franck Biya

L’affichage dont il fait l’objet ces derniers jours ne passe pas inaperçu.

Après Biya, un prochain Biya ?

Derrière Chantal Biya c'est encore lui

6 L’ECO/ECONOMY

Selon le gouverne-ment, 15 prêteursin ternat ionauxayant pour chefde file la Société

financière internationale(SFI), filiale du groupe de laBanque mondiale, puis unconsortium constitué par lesfiliales locales de la StandardChartered Bank, de la So-ciété Générale, d’AttijariwafaBank (SCB Cameroun) et dugroupe BPCE (BICEC), vontmobiliser une enveloppe glo-bale de 786 milliards de FCfa,afin de construire la plusgrande centrale hydroélec-trique du pays.Les travaux débuteront aumois de décembre 2018 etvont durer 57 mois. Le contraty relatif a été confié à BesixGroup, entreprise belge dusecteur de la construction,qui annonce qu’elle réaliseral’ouvrage en partenariat avecla société française NGE

(Nouvelles générations d’en-trepreneurs, leader du terras-sement en France) et laSociété générale des travauxdu Maroc (SGTM).Construit sur le fleuve Sa-naga, qui abrite 75% du po-tentiel hydroélectrique duCameroun, le barrage deNachtigal permettra d’aug-menter de 30% les capacitésde production actuelles dupays. Le projet est porté parla société Nachtigal HydroPower Company (NHPC),dont le capital est détenu à40% par Electricité de France(EDF), 30% par l’Etat du Ca-meroun et 30% par la SFI.Après sa construction, l’ou-vrage sera exploité par NHPCpendant une durée de 35 ans,selon la convention signéeavec l’Etat camerounais.«Le projet de Nachtigal, l’undes très rares partenariatspublic-privé (PPP) à avoir vule jour dans le secteur de

l’hydroélectricité en Afriquesubsaharienne, va accélérerla réalisation des objectifs dedéveloppement du Came-

roun, et notamment la réduc-tion de la pauvreté.», soutientElisabeth Huybens, la direc-trice des opérations de la

Banque mondiale pour le Ca-meroun.

Oscar Onana


Electricité

Le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motazé, a signé le 8 novembre 2018 à Paris,en France, les accords relatifs au financement du projet de construction, dans la région du Cen-tre du pays, du barrage de Nachtigal, d’une capacité de production de 420 mégawatts (MW).

Le Cameroun réussit à mobiliser près de 800 milliardsFCFA pour la construction du barrage de Nachtigal

Maquette du barrage de Nachtigal

Programme économique avec le FMI

La mission du Fonds monétaire international (FMI) conduite au Cameroun par Corinne Delechat, dans le cadrede la 3è revue du programme « Facilité élargie de crédit », vient de s’achever à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Le Cameroun va bénéficier d'unappui de 46 milliards Fcfa

Au sortir d’unconclave avecle ministre desFinances, LouisPaul Motaze, et

celui de l’Economie, Ala-mine Ousmane Mey, MmeDelechat a déclaré quecette troisième revue estjugée « satisfaisante ». Car,le Cameroun connaît unereprise graduelle de lacroissance avec 3,8% pro-jeté en 2018 et une maîtrisede l’inflation. « Cela permet-tra un décaissement de 46milliards FCFA [non plus 60milliards comme indiqué audébut de la mission] auterme de cette troisièmerevue. Cela fera un montantcumulé des appuis de 85milliards FCFA pour l’année2018 et 245 milliards FCFA

depuis le début du pro-gramme économique enjuin 2017.», a déclaré Co-rinne Delechat. Suite à l’ap-pui du FMI, les partenairesau développement (Banquemondiale et Banque afri-caine de développement,Agence française de déve-loppement…) devraient dé-bloquer 300 milliards FCFAen faveur Cameroun.Conclu le 26 juin 2017, pourla période 2017-2019, leprogramme économiqueentre le Cameroun et le FMIprévoit la mise en œuvred’un certain nombre de ré-formes budgétaires et unappui budgétaire globald’un montant de 680,7 mil-lions de dollars, soit environ396 milliards FCFA.

O.O Photo de famille

L’ECO/ECONOMY 7


Finance

Le récent classement du marché financier camerounais (Douala Stock Exchange) dans le top 20 de l’Absa Africa FinancialMarkets Index 2018 de l’« Official Monetary and Financial Institution Forum » révèle que « la capitalisation boursièredu Cameroun représente seulement 1% de son PIB, contre, en comparaison, 10% au Nigeria et 26% en Côte d’Ivoire ».

La capitalisation boursière à la DSXreprésente 1% du PIB du Cameroun

Cette réalitéest d’autantplus com-préhensibleque la cul-

ture boursière est plusancrée dans les mœursdes investisseurs et desentreprises de ces deuxpays d’Afrique del’Ouest. A titre d’exem-ple, bien qu’elle soit unebourse régionale (dontle pendant est laBVMAC basée à Libre-ville, malheureusementmoins dynamique que laDSX), la bourse d’Abid-jan (BRVM) compte plusde 30 sociétés cotées,contre seulement troispour celle de Douala, auCameroun.Dans le même temps, lenombre de sociétés co-tées à la bourse deLagos et surtout lepoids de ces dernièresdans l’économie dupays sont encore plusimportants au Nigeria,

qui est la 2ème écono-mie du continent noir,derrière l’Afrique duSud.

Pour rappel, la capitali-sation boursière corres-pond à la valeur del'ensemble des actions

sur un marché financierdonné. A la bourse deDouala, cet indicateuratteint un peu plus de

150 milliards de francsCFA.

Oscar Onana

Cemac

Les pays de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), vont bénéficier duconcours de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) et Attijariwafa, dans le cadre des projets structurants.

La Bdeac et Attijariwafa s'engagent à accélérerle financement des projets structurants

Dans ce sens, leprésident dela Bdeac, For-tunato-OfaM-boNchama, et

le président du Groupe At-tijariwafa Bank, MohamedEl Kettani, ont procédé le29 octobre dernier, auMaroc, à la signature d’unprotocole de partenariat vi-sant à conjuguer leurssynergies.A travers ce protocole, in-diquent les sources offi-cielles, les deux institutionsconviennent de coopérerdans les domaines tels que: la mobilisation des res-sources financièreslongues sur le marché fi-

nancier international, lepartage des informationssur les opportunités de fi-nancement, le co-arrange-ment et structuration deprojets, l’assistance tech-nique et le renforcementde capacités, etc.Attijariwafa Bank s’est en-gagé à accompagner sonpartenaire financier active-ment en tant que leader ar-rangeur, prêteur, chef defile et agent de crédit etdes sûretés de plusieursprojets majeurs dans di-vers secteurs: les infra-structures, l’énergie,l’industrie et les télécom-munications..

O.O

8 SOCIÉTÉ /SOCIETY


The defence and security forces in recent days have intensified crackdownon the separatist fighters leading to the death of tens of them, their campsdestroyed, weapons seized and others injured.

Paul Biya's message to secessionists duringhis inaugural speech visible on the field

The Head of StatePaul Biya lastNovember 6,2018 during hisswearing in ce-

remony at the National As-sembly called on thesecessionists to drop theirarms and find the rightpath. Failure to do so, theywill not only face the fullforce of the law but also thedetermination of the de-fence and security forces.Less than two weeks afterthe declaration of this sta-tement therefore, the ope-rations of the security menand the defence forceshave multiplied in theNorthwest region.On Sunday November 11,2018 government forcesdismantled the camp ofthese pro-independencefighters in Batibo, Momo Di-vision of the Northwest re-gion and dozens of thesefighters killed.In Bui Division of the sameregion, another operationcarried out by the police on

patrol along Tobin-Mbe, theGN and 51BA operation ledto the killing of the Amba-zonian commander in Bui,others wounded and some

on the run. The securityforces found on the Ambacommander; a telephone,cartridges, 25 guns andsome “gris gris”.

The operations being car-ried out in different locali-ties is a clear indicationthat the Head of statemeant his words and is de-

termined to restore peaceand other in the two Englishspeaking part of the coun-try.

By Amos Muang Nsah

Some cartridges and gris gris found with the Amba commander.

Le Cameroun deconcert avec lacommunautéinternationalea observé hier

lundi 12 novembre lajournée mondiale delutte contre la pneumo-nie, sous le slogan : «Douleurs à la poitrine,fièvre et toux doiventalerter ». Tant il est vraique la pneumonie faitpartie de la liste des ma-ladies qui touchent bonnombre de camerounais.Bien que les statistiquesde cette maladie ne soitpas disponibles au Ca-meroun, des sourcesbien introduites révèlentque la pneumonie est ladeuxième cause d’hospi-talisation à l’hôpitalJamot de Yaoundé,

après la tuberculose,autre infection pulmo-naire. Cependant cettemaladie ne fait pas l’ob-jet de tapages média-tiques comme c’est lecas du SIDA par exem-ple. Or, de l’avis des spé-cialistes, la pneumonieest suffisamment gravepour hospitaliser dans50%.En effet, La pneumonie,dont les premières vic-times sont les enfants etles personnes du troi-sième âge, est une infec-tion respiratoiretouchant les poumons.Elle est causée par desvirus (la grippe, parexemple), des bactériesou, plus rarement, deschampignons. « C'est labactérie Streptococcus

pneumoniae (ou pneu-mocoque) qui est res-ponsable du plus grandnombre de cas », dé-clare un personnel ducorps médical. Le germepénètre dans les pou-mons par les voies respi-ratoires jusqu'auxalvéoles, les petitespoches situées aux ex-trémités des bron-chioles.La pneumonie se mani-feste de différentes fa-çons selon le type degerme et de la santé dupatient. Mais les symp-tômes habituels, qui sur-viennent brutalement,sont : une fièvre élevéeet des frissons, une touxsèche, un essoufflement,et une douleur thora-cique d’un côté lors de la

toux ou de la respiration.Certaines personnessouffrent aussi de nau-sées, de vomissementset de diarrhée.Le traitement varie selonla cause de la pneumo-nie. Si elle est d'originebactérienne, une antibio-thérapie est nécessaire.Si elle est d'origine vi-rale, seuls les symp-tômes peuvent êtresoulagés (médicamentscontre la fièvre, expecto-rant...). Il faut générale-ment deux semaines aumaximum pour guérird'une pneumonie. Dansles cas graves, l'hospita-lisation est requise no-tamment pour placer lemalade sous assistancerespiratoire.Une fois diagnostiquée,

la pneumonie se soignepar des antibiotiquesafin d’éliminer la bacté-rie en cause. Le typed’antibiotique utilisé dé-pend de la bactérie sus-pectée, de l'état généralde la personne et de lagravité de la pneumonie.Afin de réduire la morta-lité de l’enfant, l’OMS re-commande l’utilisationdes vaccins contre leHib, le pneumocoque, larougeole et la coque-luche. Une bonne alimen-tation, ainsi quel’allaitement exclusif ausein pendant les six pre-miers mois de vie aidentégalement à augmenterles défenses immuni-taires de l’enfant.

Rosette Ombessack

Pneumonie

L’OMS sensibilise les populations sur cette maladie, qui est respon-sable de millions de décès chaque année, y compris ceux des enfants.

Une tueuse silencieuse

SOCIÉTÉ /SOCIETY 9


Faits divers

C'est le Samedi 10 novembre 2018, qu'un nouveau-né de sexe féminina été découvert dans le chef-lieu du département de la Kadey.

Une mère jette son bébé à Batouri

Le bébé re-trouvé dansla poubelleest de sexeféminin, âgé

de deux jours. En effet,la petite fillette étaitcouverte et protégée,puis a été déposée soi-gneusement au bord

d'une poubelle sur l'axecarrefour lion postecentrale, certainementpar sa mère génitricequi s’est fondue dans lanature. Le bébé seradécouvert et aussitôtconduit au centre desanté le plus proche. Immédiatement, l'en-

fant va bénéficier d'uneprise en charge adé-quate par l'un des mé-decins de laditeformation sanitaire. Lemédecin en chef à pritsoin de lui effectuertous les examens etselon les dernières nou-velles, la petite se porte

bien et a même déjà unprénom "Gabriella",comme le prénom dumédecin-chef du centrede santé Gabriel.Une histoire rocambo-lesque qui fait coulerbeaucoup d'encre et desalive dans la ville deBatouri, chef-lieu du dé-

partement de la Kadeyà l'Est. Actuellement,des enquêtes sont ou-vertes par les élémentsdes forces de défenseet de sécurité pour re-trouver les parents dela petite Gabriella.

Bossis Ebo'o

Bafoussam

C’était sous le patronage du représentant du Ministre des Arts et de la Culture camerounaise.

Lancement officiel dufestival Nyang Nyang

Désormais, lepeuple Fùs-sep dans led é p a r t e -ment de la

Mifi est connecté à sonfestival des arts et de laculture. Le festival NyangNyang l’un des festivalsle plus longs du monde.Cette 456ème éditioncomme les autres,s’étendra sur 4 mois en-viron, c’est-à-dire du 11novembre 2018 au 07 fé-vrier 2019. La place de lachefferie Bafoussam, si-tuée en plein cœur de lacapitale régionale del’Ouest, a connu une ef-fervescence populairece 11 novembre 2018pour cette occasion. Mal-gré les batailles poli-tiques qu’il y a eu il y aquelques semaines avecdes courants de penséesdivergents, le peuple Ba-foussam était unit ce jourpour cet évènement quipermet une communionavec les ancêtres à tra-vers la culture. Aussi,malgré sa position de mi-litant du Rdpc, le roi desBafoussam Sa MajestéNjitack Ngompé Pelé, a,lors de la rentrée socialede son peuple, tenu undiscours rassembleur. «Moi votre chef, je suisvotre guide éclairé.J’avais montré le chemin

à suivre, malheureuse-ment le peuple a opté au-trement, et je ne peuxcondamner personne,car la vérité peut aussivenir de vous. Il peut ar-river que le peuple memontre le chemin à sui-

vre, je ne pourrai quem’aligner », avait-il notédevant la population. Pour ce lancement offi-ciel, l’on a assisté aupassage du témoin desanciens de plus de 65ans, à la génération

d’avant. A partir de ce 12 novem-bre 2018, débutera l’ini-tiation de la jeunesse à latradition. Il y a deux ans,le Nyang Nyang a connuau moins 15 mille nou-veaux initiés. Le porte-

parole du président ducomité d’organisationElie Ngompé s’est ditheureux de l’envergureque prend le NyangNyang dans la culture ca-merounaise. Jérôme Serge Todjom

Pendant la cérémonie

10 SPORT


The 6th edition ofthe FIFA U-17 Wo-men's World Cup2018 begins todayin Uruguay with

the Indomitable Lionessesplaying in group C alongsidethe USA, North Korea andGermany. They arrived inUruguay on Sunday, Novem-ber 11, 2018 early in the mor-ning. Then they took theirway to the city of Colonia delSacramento by road, we areinformed. Stéphane Ndzana'sgroup is staying at the Shera-ton Colonia Golf and Spa Re-sort in the city ofSacramento.The head coach and his girlswill challenge the US tomor-row in their opening encoun-ter at Professor AlbertoSuppici stadium and theirnext match will be againstGermany on November 17.The tournament will that be-gins today November 13 willround off on December 1,2018. The biennial international wo-men's youth football cham-pionship has been contestedby the under-17 nationalteams of the member asso-ciations of FIFA, since its in-ception in 2008.The players selected for thiscompetition are: Ngo EsseMarina, Ngo Esse Marina,Karis Nelly Farelle, Fanta Flo-rence, Maffo Sehe Fabiola,

Elam Ekosso Natacha, NkeNke Nina, Monkam KameniHenriette, MoumazimPoumbo Michelle, Zouairatou

Moussa, Voulania DabdaClaudia, Mefire Peka Viviane,Sindje Tchanko Diane,Ndopme Mbella Elyse, Fati-

matou Kome Aretouyap, NgaManga Marie Gisèle, Nkou-mou Thienny, Aboudi Asson-gna Jennifer, Kameni

Djientcheu Alice, TabeBrenda Erika, Kalieu Moun-goue Vanessa.

By Amos Muang Nsah

U-23 Lionesses already in Uruguay.

2019 African Cup of Nations qualifiers:Ambroise Oyongo Bitolo will be absentin the match Cameroon-Morocco

Oyongo Bitolo.

The U-17 Women’s World Cupkicks off today in Uruguay

Elim i n a t o r ymatches forthe 5th day ofplay of theTotal AFCON

2019, continues this week-end with Cameroon chal-lenging Morocco onNovember 16, 2018 inRabat. The left winger, Am-broise Oyongo Bitolo willbe absent in the double en-counters that will also seethe lions playing a friendlyencounter against Brazilon the 20th of the samemonth. The 27year oldplayer who is currentlyplaying his internationalfootball in France is suffe-ring from pains on hisknees.

To fill this gap, the headcoach, Clarence Seedorfhas called in JoyskimDawa Tchakonte, age 22and currently plays forFrench club FC Mariupol.This is the first time thecentral defender is joiningthe national team.According to informationgathered, the lions have in-tensified training after arri-ving Rabat on Sunday.It should be recalled thatduring the fourth day ofplay for these qualifiers,the lions beat Malawi athome one goal to zero be-fore travelling to draw withthe same team zero goalon both sides.

By Amos Muang Nsah

ETRANGER/FOREIGN NEWS 11


RDC

Ce 11 novembre, à Genève, les sept principaux leaders de l'opposition congolaise ont portéleur choix sur Martin Fayulu, désigné candidat unique de l'opposition à la présidentielledu 23 décembre en République démocratique du Congo (RDC). Le troisième homme quel'on n'attendait pas l'emporte devant les favoris Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe.

Martin Fayulu, un candidat «quin'a jamais transigé avec Kabila»

«Un homme qui n'a ja-mais transigé avec lepouvoir Kabila »,selon ses amis poli-tiques, « un extré-

miste » aux yeux de la majoritéprésidentielle : Martin Fayulun'était pas très connu jusqu'iciau-delà de la capitale congo-laise, Kinshasa, où il est né il ya 62 ans.Elu député en 2011, il estd'abord passé par la case af-faires avant d'embrasser unecarrière politique. Après desétudes à Paris puis à San Fran-cisco aux Etats-Unis, MartinFayulu rejoint le groupe pétro-lier Mobil en République démo-cratique du Congo (RDC) dontil va gravir toutes les échelonsjusqu'à occuper le poste de di-recteur général pour l'Ethiopie.Son engagement politique datedes années 1990, lorsqu'il par-ticipe à la Conférence natio-nale souveraine. Il est déjà àl'époque dans le camp de l'op-position au maréchal MobutuSese Seko.

« Candidature de combat »Très proche des positions de lasociété civile et des mouve-ments citoyens, Martin Fayulun'hésite pas à mouiller sa che-mise. Il a été arrêté à deux re-prises au moins pour saparticipation dans des manifes-tations interdites par le pouvoir.Cet homme qui vient d'êtrechoisi comme le candidatunique de l'opposition pour laprésidentielle du 23 décembrereprésente donc une « unecandidature de combat » ex-plique un spécialiste. Il incarneen quelque sorte l'aile dure del'opposition congolaise quin'entend rien céder sur la ma-chine à voter et la liste électo-rale, quitte à boycotter lesélections.Un diplomate en poste à Kins-hasa dit ne pas le voir cédersur la machine à voter, demême pour la Ceni, la Commis-sion électorale. « Il faudra unemédiation qui fasse autoritépour sortir de ce blocage sinon le processus électoral va échouer », conclut-il. Source Rfi Afrique

Martin Fayulu

Afrique de l'Est

L'excision des fillettes aurait drastiquement baissé en Afrique au cours des trente dernièresannées, selon une étude publiée la semaine dernière par la revue médicale britannique BMJGlobal Health. L'Afrique de l'Est aurait connu la baisse la plus radicale.

Baisse drastique de l'excisiondes fillettes en vingt ans

Les chiffres sont im-pressionnants : letaux de fillettes ex-cisées en Afriquede l'Est serait

passé de 71% en 1995 à 8%en 2016.Pour arriver à cesrésultats, les chercheurs ontcroisé plus de 90 études na-tionales démographiques etde santé avec des donnéesde l'Unicef, l'organisation desNations unies pour l'enfance,portant sur plus de 200 000fillettes dans 29 pays afri-cains.Cela semble attester du suc-cès des différentes politiquesnationales et internationalesde lutte contre l'excision cestrente dernières années, in-dique le rapport.

Excision avant 15 ans

Au Kenya, la pratique est in-terdite depuis 2011, et le gou-vernement a mis en placeune équipe spécialement dé-diée à la poursuite descrimes liés à l'excision.L'étude ne porte cependantque sur les filles de moins de14 ans. Si l'excision est leplus souvent pratiquée avant15 ans, les adolescentes etles jeunes femmes ne sontpas à l'abri. Aujourd'hui, entout, 21% des Kényanes ontété excisées.En 2017, toujours 200 mil-lions de femmes victimesd'excisionDe plus, les disparités entrepays de la région sont trèsimportantes et les donnéesparfois difficiles à récolter.En Somalie par exemple, les

dernières données publiquesdatent de 2006 et attestent

d'un taux d'excision quitourne autour de 98% pour

les femmes de 15 à 49 ans.Source Rfi Afrique

12 ADVERT/MESSAGE


Ce n’est un se-cret pour per-sonne, lecommerce dumédicament

de la rue est une activitélucrative au Cameroun.Dans la capitale politiqueYaoundé, le marché de Mo-kolo et le marché central,abritent le gazon commeon les appelle ici. Ce sontdes centaines de per-sonnes qui exercent de-puis des dizaines annéessous le regard impuissantdes autorités administra-tives et sanitaires.On comprend mieux lafeuille de route de l’actuelDirecteur général de laCentrale Nationale d'Ap-provisionnement en Médi-caments etConsommables MédicauxEssentiels (CENAME), DrJoseph Vaillam dérouléelors de sa prise de fonctionil y a quelques années. Ils’agit d’assainir le réseaude distribution des médi-caments de la CENAME.C’est en marge de celaque l’an dernier, le Direc-teur Général Vaillam a misà la porte un certain nom-bre de ses collaborateursvéreux, qui continuaient àalimenter le réseau infor-mel. « S’il m’était permisde l’évaluer, ce travail estfait aujourd’hui à plus de90%. Pour ceux qui étaientréguliers de ce côté-là,s’ils repartent au niveaudu marché central deYaoundé aujourd’hui, ils serendront compte que plu-sieurs étalages ont fermé àcause des dispositions quiont été prises par le nou-veau Directeur général envue de l’assainissementtotal du réseau», avaitalors déclaré Chantal Be-volo, responsable de lacommunication à la CE-NAME.En effet, la CENAME, à tra-vers son plan communica-tionnel, fait savoir auxconsommateurs quelorsque le médicamentsort de là où il doit être en-treposé, il devient un poi-

son. D’ailleurs, son plancommunicationnel bienstructuré a permis à la CE-NAME de recevoir, en sonsiège social à Yaoundé, leGrand Prix de « La Meil-leure Action de Communi-cation » du Salon del’action gouvernementale(Sago) tenu du 24 au 29juillet dernier à Yaoundé.Une distinction décernéepar la plus grande plate-forme nationale qui permetaux institutions publiqueset privées, de faire connai-tre aux populations, les ac-tions qu’elles posent auquotidien pour mieux lesservir. Aussi, au bout de la7ème édition du Sago, laCENAME a-t-elle été hono-rée pour sa brillante pres-t a t i o ncommunicationnelle. « LaCENAME a marqué les es-prits des visiteurs en sedémarquant par une com-munication fluide », décla-rera Patrice Eyené Assigale promoteur du Sago.

Ce prix est pour la CE-NAME le fruit de l’effica-cité de ses actions, àsavoir l’approvisionne-ment et la distribution desmédicaments essentiels.D’ailleurs, les chiffres par-lent d’eux-mêmes. La dis-ponibilité des

antirétroviraux du circuitofficiel via la CENAME, apermis d’améliorer le tauxde prévalence du VIH, quipasse de 4.3 à 3.4 % de2017 à 2018.Faut-il le rappeler, la CE-NAME est investie d’unemission de service public,

qui contribue à la mise enœuvre de la politique phar-maceutique nationale enmatière d’approvisionne-ment en médicaments etdispositifs médicaux es-sentiels.

Rosette Ombessack

Santé

La Centrale Nationale d'Approvisionnement en Médicaments et Consommables MédicauxEssentiels apporte son appui communicationnel, dont les fruits ne sont plus à démontrer.

Lutte contre les médicaments de la rue

Dr. Joseph Vaïllam : Dg CENAME

Photo de famille après la signature d’une convention avec Novartis

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Directeur de la Publication / Publisher: Magnus BIAGA Prix ... · De plus en plus poussé sous les feux des projecteurs, Franck Biya suscite des interrogations. ... pour les 7 pro