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« Vos perspectives, sont nos défis » Commanditée par la DIRECTION DE LA JEUNESSE, DES SPORTS, DE LA COHESION SOCIALE REGION GUADELOUPE Juin 2016

DIRECTION DE LA JEUNESSE, DES SPORTS, DE LA COHESION ...guadeloupe.drjscs.gouv.fr/sites/guadeloupe.drjscs.gouv.fr/IMG/pdf/... · Par ailleurs, la Direction de la Jeunesse, des Sports

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  • « Vos perspectives, sont nos défis »

    Commanditée par la

    DIRECTION DE LA JEUNESSE, DES SPORTS,

    DE LA COHESION SOCIALE

    REGION GUADELOUPE

    Juin 2016

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 2 | 49

    Introduction p. 3 Présentation de l’A.F.P.C. p. 4 PREMIERE PARTIE : GENERALITES ET APPROCHE TERRITORIALE p. 5 1 - Le champ de l’animation sociale au plan national : concept, et chiffres

    1.1. Définition 1.2 Mission 1.3 Marché de l’emploi 1.4 Débouchés 1.5 Structures qui embauchent 2 - Le champ de l’animation sociale sur le territoire de la Guadeloupe : Présentation de l’étude

    2.1. Constat de départ 2.2. Objectifs de l’étude 2.3 Méthodologie d’enquête 2.4 Mise en œuvre des étapes

    DEUXIEME PARTIE : RESULTATS DE L’ENQUETE p. 18

    3.1. Répartition des établissements par public accueilli 3.2. Secteur public/Secteur privé 3.3. Taille des établissements 3.4. La fonction d’Animation au sein des établissements 3.5. Les besoins en Animation Sociale dans les établissements 3.6. Connaissance des établissements des diplômes de l’A.S. 3.7. Personnel en poste, ayant obtenu une certification du Ministère 3.8. Autres certifications utilisées pour la fonction d’Animation 3.9. Liste détaillée des différentes certifications utilisées 3.10. La mission des Animateurs diplômés 3.11. Perspectives de formation du personnel dans le domaine de

    l’animation CONCLUSIONS p. 39 PERSPECTIVES p. 40 ANNEXES p. 42

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 3 | 49

    La réforme de la Fonction Publique d’Etat a aujourd’hui, confère au niveau régional, une plus grande pertinence du pilotage des politiques publiques d’emploi et de formation professionnelle. Par ailleurs, la Direction de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale (DJSCS) a pour mission de contribuer à l’observation des emplois, des métiers et d’analyser les besoins régionaux en personnels qualifiés dans le secteur de la Jeunesse et des Sports. Les différentes études et productions de données qualitatives et quantitatives, réalisées par la DJSCS sur le territoire de la Guadeloupe, au cours des années, permettent d’analyser la relation métier/emploi/formation dans les champs de l’animation et du sport, dans un but d’amélioration. Dans le cadre de cette nouvelle étude, la DJSCS et singulièrement son Pôle EMPLOI-FORMATION-CONCOURS, s’interroge sur un champ particulier : celui de l’Animation Sociale. Elle a confié à l’Association pour la Formation Professionnelle Caraibes (A.F.P.C.), la réalisation de cette étude sur les besoins en main d’œuvre dans ce champ. « L’ANIMATION SOCIALE, AUJOURD’HUI ET DEMAIN : quelles formations, quels métiers, pour quels employeurs ? tel est l’intitulé de cette Recherche-Action. Celle-ci est composée :

    - D’une part, d’une étude, - D’autre part, de sa restitution réalisée sous forme d’échange avec les

    employeurs, les institutions, les professionnels de l’animation sociale. Cette étude a été souhaité par l’institution, avant la mise en œuvre de toute formation relevant de cette spécialité. Dans un contexte de mutation de notre environnement et de réforme des diplômes de l’animation, il s’agit d’une opportunité pour s’interroger et avoir des réponses adaptées pour une future offre de formation.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 4 | 49

    L’Association pour la Formation Professionnelle Caraibes

    L’AFPC est un organisme de formation sous forme associative.

    Créée en 2007, elle a pour objet : le Conseil, la Formation, la réalisation d’Etudes et la publication d’ouvrages.

    L’A.F.P.C. a repris la suite d’une partie des activités de l’AFCAG (Association pour la Formation aux Antilles Guyane, 1990 – 2007).

    Elle a, en particulier, permis aux stagiaires du BEATEP spécialité Activité Sociale et Vie Locale option « Animation auprès des personnes âgées dépendantes et non dépendantes » (promotion de 1998) de terminer leur parcours de formation, suite à la cessation des activités de l’AFCAG.

    L’A.F.P.C. a pour mission d’être en veille dans un environnement en permanente mutation, afin de proposer des actions de formation adaptées.

    Elle forme et accompagne à la VAE, dans les métiers de l’Animation.

    Elle dispose au sein de son équipe d’un Responsable habilité à la mise en œuvre des actions de formation dans le domaine, ayant une expérience depuis 1996, dans la mise en œuvre de formations du niveau V à III.

    Responsable pédagogique de la première promotion de DEJEPS en Guadeloupe (2012).

    Dans une démarche de mise en œuvre de formations diplômantes du Ministère de la Jeunesse et des Sports, l’A.F.P.C. a souhaité en amont, enquêté sur les besoins du champ de l’animation sociale.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 5 | 49

    Généralités

    et Approche Territoriale

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 6 | 49

    L’animation peut être considérée comme la déclinaison moderne de l’éducation populaire.

    Toutes deux sont en effet fondées sur une même volonté d’émancipation des populations, de responsabilisation et de développement personnel du citoyen, de recherche de culture pour tous.

    Ce qui distingue principalement le champ de l’animation, c’est le passage d’un secteur essentiellement bénévole à un secteur faisant largement appel à des professionnels, les animateurs, parfois qualifiés de socio-culturels ou encore de socio-éducatifs.

    Bien qu’issue de l’éducation populaire, l’animation socioculturelle est longtemps restée le parent pauvre du travail social. C’est face à la nécessité de préserver le lien social dans les quartiers et dans des établissements médico-sociaux de plus en plus médicalisés, que l’animateur dit « social » s’est imposé.

    1.1 Définition

    Il y a plusieurs manières de définir l’animation...

    Elle se définit comme « l’ensemble des moyens et méthodes mis en œuvre pour faire participer activement les membres d’une collectivité à la vie du groupe » (Larousse).

    pour l’INSEE, les contours en sont délimités par des institutions « visant soit à insérer socialement certaines catégories de population et à améliorer les relations sociales entre leurs membres, soit, plus généralement, à promouvoir la vie culturelle dans une collectivité » (nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles, catégorie 435b Animateurs socioculturels et de loisirs).

    enfin, certains s’appuient sur les frontières du champ tel que défini par la

    convention collective nationale de l’animation : « des entreprises de droit privé, sans but lucratif, qui développent à titre principal des activités d’intérêt social dans les domaines culturels, éducatifs, de loisir et de plein air, notamment par des actions continues ou ponctuelles d’animation, de diffusion ou d’information créatives ou récréatives ouvertes à toute catégorie de population » (art. 1er, alinéa 1er).

    https://www.associatheque.fr/fr/infoclient/guides/employeur/animation/animateurs.html

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 7 | 49

    1.2 Missions

    Spécialiste du vivre ensemble, l’animateur social intervient auprès de tous types de publics fragilisés ou isolés, que ce soit dans les centres sociaux, dans les associations de prévention ou de médiation, à l’hôpital ou dans les établissements pour personnes handicapées ou âgées.

    Ses missions sont aussi diverses que ses publics. Leur point commun est de partir des besoins des personnes et d’y répondre par la mise en œuvre d’activités visant tantôt le développement de la relation sociale, tantôt le maintien de l’autonomie physique. Son intervention s’inscrit dans le cadre du projet institutionnel de l’établissement employeur et s’effectue au sein d’une équipe pluridisciplinaire. Formé au développement de projets, l’animateur social est susceptible de piloter des partenariats destinés à ouvrir la structure sur son environnement.

    1.3 Marché de l’emploi

    Il est difficile d’apprécier le nombre d’animateurs sociaux en activité en raison des différences de cadre d’emploi entre fonction publique et structures associatives. Pour autant, l’animation sociale est tirée par la nécessité pour les collectivités locales de créer du lien social, en même temps que par l’accroissement des besoins dans le champ des personnes âgées. Entre 2007 et 2012, les effectifs d’animateurs dans les structures sociales et médico-sociales à but non lucratif sont passés de 2 300 à près de 10 000, soit un bond de l’ordre de 250 %.

    1.4 Débouchés

    Dans la fonction publique territoriale, l’animateur social peut intervenir dans un grand nombre de structures, notamment :

    - centres sociaux, - établissements sociaux et médico-sociaux, - dispositifs d’insertion.

    Dans la fonction publique hospitalière, il s’intègre dans les équipes des services de long séjour, des centres de réadaptation et des unités pour personnes âgées dépendantes.

    Dans le secteur privé, il intervient auprès des adultes et des enfants handicapés, ainsi que dans certains services accueillant des publics en difficulté sociale et auprès des personnes âgées dépendantes.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 8 | 49

    1.5 Structures qui embauchent

    - Associations de quartier, développant des activités pour l’Enfance et la

    Jeunesse,

    - Maisons des jeunes et de la culture,

    - Foyers de jeunes travailleurs,

    - Maisons de retraite,

    - EHPAD (Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées

    Dépendantes…),

    - Hôpitaux,

    - Etablissements et services pour enfants et adultes handicapés,

    établissements de soins mentaux,…

    - Centres communaux d’action sociale,

    - Services enfance-jeunesse des municipalités,

    - Centres d’hébergement et de réinsertion sociale,

    - Centres sociaux, services de médiation, clubs de prévention…

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 9 | 49

    PRESENTATION DE L’ETUDE

    2.1 CONSTAT DE DEPART

    Ces quinze dernières, 7 promotions de diplômes de l’animation spécialité

    « sociale » ont été mis en œuvre sur le territoire guadeloupéen.

    Le tableau suivant présente leur mise en œuvre :

    Année

    BEATEP Spécialité ASVL

    Intitulé de la formation

    OdF

    Nombre

    de stagiaires

    Nombre

    de diplômés

    1998

    Animation de Quartier

    AFCAG

    12

    8

    1998

    Gérontologie

    AFCAG

    12

    9

    2001

    Médiation Sociale

    CREPS

    7*

    7

    2002

    Médiation Sociale

    CREPS

    7*

    7

    2002

    Insertion Sociale

    AFCAG

    15

    10

    2006 Animation auprès des personnes âgées dépendantes et non dépendantes

    AFCAG

    12

    Cessation

    activité

    2008 Animation auprès des personnes âgées dépendantes et non dépendantes

    AFPC

    6

    4

    Personnes âgées

    CEMEA 11

    4

    Insertion Sociale 3

    Total*

    76*

    52

    *Sous réserve de confirmation par la DJSCS

    Aujourd’hui, il est très difficile d’obtenir des informations sur l’insertion

    professionnelle des stagiaires, le suivi de cohorte exigé par les financeurs vis-à-

    vis des organismes de formation, n’excédant généralement pas plus de 6 mois.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 10 | 49

    Cependant, les retours de ces suivis, par les organismes de formation et par

    la DJSCS ont fait émerger la problématique suivante.

    Lors de leur recherche d’emploi et des entretiens avec les employeurs potentiels,

    les stagiaires ont pu noter que :

    - D’une part, les employeurs ont du mal à identifier la mission de l’animateur

    de la spécialité Activités Sociales et Vie Locale Option Animation Sociale

    - D’autre part, dans certains établissements, l’animation est réalisée par

    des professionnels en poste n’exerçant pas le métier d’animateur.

    Forte de ces différentes déclarations, il a semblé opportun au Pôle « EMPLOI-

    FORMATION-CONCOURS » de la DJSCS de la Guadeloupe, de mener une

    étude permettant ainsi de recueillir les représentations des employeurs,

    ainsi que leur besoin réel.

    Cette enquête s’inscrit dans le cadre d’une recherche-action, où il s’agit

    pour la DJSCS :

    - dans un premier temps, de recueillir auprès des établissements ciblés, des

    informations concernant les métiers existants, les emplois potentiels,

    éventuellement, les nouveaux métiers, les besoins en formation des

    salariés en poste de travail ;

    - dans un second temps, d’échanger au cours d’un séminaire, sur la

    thématique de l’animation sociale, avec les employeurs, les institutions, et

    les professionnels.

    La finalité de cette démarche globale étant pour le certificateur, de décider

    de la mise en œuvre ou non, de futures formations dans le domaine de

    l’Animation Sociale.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 11 | 49

    2.2 OBJECTIFS DE L’ETUDE

    Il s‘agit pour la DJSCS Région Guadeloupe de faire l’état des lieux de ce champ,

    et précisément :

    1°) d’obtenir des données fiables permettant d’établir des éléments

    caractéristiques de cette spécialité, tant sur le plan quantitatif que qualitatif,

    2°) de mettre en adéquation les attentes des employeurs au niveau de notre territoire, avec l’offre de formation, 3°) de bâtir une ingénierie de formation répondant à la fois aux évolutions du contexte économique et social, aux besoins des employeurs en matière de métiers et de qualification, et aux besoins en compétences des futurs salariés.

    2.3 METHODOLOGIE DE L’ENQUETE 2.3.1. Un plan d’action assorti d’un échéancier a été établi. Afin d’avancer dans une démarche un peu plus institutionnalisée, un comité de pilotage est constitué en amont de l’enquête. Son rôle : organe de validation du projet d’étude. L’enquête s’est déroulée de la mi-novembre 2015 à fin avril 2016. 2.3.2. Cinq étapes ont été définies permettant ainsi d’aborder l’enquête avec rigueur :

    - Réflexion sur l’échantillonnage, - Construction et structuration du questionnaire d’enquête, - Recueil des données et traitement, - Commentaires des résultats et analyse des données, - Restitution et publication.

    Etape 1 : Réflexion sur l’échantillon Après avoir circoncis le champ de l’animation sociale eu égard à la définition qu’en donne le référentiel de certification, le concept a été approché, sous l’angle :

    - des métiers (définition de la fonction et des missions), - des structures, employeurs potentiels en Guadeloupe.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 12 | 49

    L’animateur social intervenant au sein d’établissements très diversifiés et auprès de publics divers, trois domaines d’activité principaux ont été arrêtés :

    - Personnes âgées, - Personnes porteuses de handicaps, - « Enfance-Jeunesse ».

    Il est à noter que certains établissements n’ont pas été sélectionnés comme objet de cette étude. Exemple :

    les crèches, pour le domaine l’enfance-jeunesse ;

    les centres d’hébergement et de réinsertion sociale, centres sociaux, services de médiation, clubs de prévention… pour l’insertion (ou la ré-insertion sociale)

    Ces établissements pourront constituer un autre échantillon, pour une prochaine étude.

    A partir des trois domaines d’activités préalablement définis, une liste de 100

    structures a été établie (extraite du fichier de l’Association pour la Formation

    Professionnelle Caraibes).

    Pour chacun des domaines, environ 30 structures ont été sélectionnées pou

    rl’interview.

    Par ailleurs, un domaine « Autre » a été proposé, permettant ainsi de prendre en

    compte des structures dont les caractéristiques ne correspondraient pas à celles

    des établissements préalablement définies.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 13 | 49

    Tableau n° 1 : Echantillon prévisionnel Les établissements du tableau ci-dessous, regroupés par domaine d’activité constitueront notre corpus.

    Domaine d’activité

    Effectif Pourcentage Type d’établissements

    Personnes âgées

    30 30%

    Centres hospitaliers et Cliniques (Service Long Séjour)

    EHPAD ; Accueil de Jour ; Résidences ; Foyers

    Personnes porteuses de handicaps

    30 30% IME (IMP/IMPro) ; SESSAD ; ESAT ; MAS

    Enfance-Jeunesse

    30 30%

    Etablissement d’accueil des jeunes enfants : Associations ; Services péri-scolaires de collectivités territoriales

    Autres

    10

    10%

    Structures spécifiques

    TOTAL

    100

    100%

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 14 | 49

    Étape 2 : Construction et structuration du questionnaire d’enquête

    Nous avons choisi de réaliser pour cette étude un questionnaire comportant une quinzaine de questions visant à classifier le type d’établissement et ses caractéristiques en termes :

    - d’effectif global ; - d’activité dans le champ de l’animation sociale (effectif mobilisé, intitulé

    des postes, et besoin en compétences) ; - connaissance du domaine (diplôme) ; - perspectives (formation, emploi).

    L’objectif annoncé aux établissements, dans le cadre de cette enquête est le suivant : « repérer les besoins dans le domaine de l’animation sociale, dans les structures recevant les enfants, les personnes âgées dépendantes et non dépendantes, et les personnes atteintes d’un handicap ». Les besoin concernent :

    - l’emploi (personnes en poste, ou recrutement envisagé) ; - la formation.

    Etape 3 : Recueil des données et traitement Cette étape à consister à : La réalisation d’un pré-test, pour une mise à l’épreuve auprès d’une dizaine de structures, des trois domaines d’activité, préalablement définis. L’administration du questionnaire dans sa version finale Utilisation de la méthode d’Entretien téléphonique, d’une durée d’environ 10 minutes environ par appel, pour chaque structure. La saisie des réponses au questionnaire sur un logiciel Sphynx. Étape 4 : Commentaires des résultats et Analyse des données L’analyse quantitative de l’étude consiste après extraction des résultats, à faire parler les chiffres en dégageant les grandes tendances. Une analyse primaire consistant à « analyser les informations recueillies, en se plaçant au point de vue précis des objectifs de l’enquête », doit être réalisée par la suite. Enfin, un rapport complet est restitué au Pôle EMPLOI-FORMATION-CONCOURS de la DJSCS, ainsi qu’une synthèse en vue d’une présentation publique.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 15 | 49

    Etape 5 : Restitution/Publication

    Un séminaire de présentation de l’étude en présence des employeurs ayant été interrogés, des institutions et des professionnels est programmée. L’étude pourra être publiée sur le site de la DJSCS Région Guadeloupe.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 16 | 49

    2.4 MISE EN ŒUVRE DES ETAPES DE L’ETUDE

    Après avoir défini l’échantillon d’une part, et construit le questionnaire

    d’enquête d’autre part, nous avons procédé à un pré-test dont le résultat a

    permis de ré-ajuster certaines questions (ouvertes/fermées), et d’en préciser

    d’autres, notamment la catégorie et la taille des établissements.

    Le questionnaire a été administré dans sa version finale, en utilisant la

    méthode d’Entretien téléphonique.

    Bien qu’il ait été adressé par e-mail en amont de l’entretien, cette méthode s’est

    avérée particulièrement difficile pour des raisons de manque de disponibilités ou

    d’absence des interlocuteurs présumés (directeurs d’établissement ou chefs de

    service)…

    Ce qui a valu de réaliser par établissement, deux ou trois appels téléphoniques

    sans succès, avant de pouvoir véritablement administrer le questionnaire à

    l’interlocuteur.

    Dans certains établissements, notamment ceux du secteur médico-social, il

    n’existe pas de service de Ressources Humaines, clairement identifié. Notre

    interlocuteur a très souvent été le directeur de l’établissement ou le chef de

    service.

    Cependant, les personnes interrogées se sont montrées particulièrement

    intéressées, et ont apporté des informations beaucoup plus larges que celles

    répondant au questionnaire, en particulier concernant :

    - Leur effectif,

    - La fonction d’animateur dans leur établissement,

    - Les besoins en formation,

    - Le type de formation (en alternance, diplômante, qualifiante de courte durée, VAE …).

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 17 | 49

    Tableau n° 2 : nombre et nature des établissements contactés

    Sur les 100 prévues, l’enquête agrège 96 structures, quatre établissements

    n’ayant pas retourné leur questionnaire.

    Ces 96 structures se répartissent de la façon suivante :

    Domaine d’activité

    Prévu

    Réalisé

    Pourcentage

    Type d’établissements

    Personnes âgées

    30

    27

    28,2 %

    Centres hospitaliers et

    Cliniques (10)

    EHPAD (11)

    Accueil de Jour (3) Résidences/Foyers (3)

    Personnes porteuses de handicaps

    30

    29

    30,2 %

    IME (4)

    SESSAD (5) ESAT (6) MAS (3) CMP (3)

    Autres (8)

    Enfance-Jeunesse

    30

    34

    35,4 %

    Services péri-scolaires de

    collectivités territoriales (18)

    Etablissements d’accueil

    des jeunes enfants : sous statut associatif (16) ;

    Autres structures

    10

    6

    6,2 %

    CCAS (3)

    Communauté d’Agglomération (3)

    TOTAL

    100

    96

    100 %

    La saisie et le traitement des réponses aux 96 questionnaires ont été réalisés à

    partir d’un logiciel de traitement de données d’enquête, Sphynx.

    Méthodologie utilisée et justifications des calculs :

    - analyse question après question, dite tri à plat ;

    - croisement des informations les plus pertinentes, dit tri croisé.

    Le chapitre suivant commente ces résultats et permet d’analyser les

    données.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 18 | 49

    Résultats de l’Enquête

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 19 | 49

    INTRODUCTION

    L’analyse des résultats est effectuée sur la base des 96 structures interrogées.

    Les résultats sont présentés :

    - sous forme de graphique, en nombre de personnes interrogées,

    - puis dans un tableau, en nombre et en pourcentage.

    Les pourcentages seront arrondis à la moyenne supérieure ou inférieure, dans

    certains cas afin de faciliter la lecture.

    3.1. REPARTITION DES ETABLISSEMENTS PAR PUBLIC ACCUEILLI

    Graphique n° 1

    Tableau n°1

    CATEGORIE

    Nb. Cit. Fréq.

    Accueil d’enfants

    53

    55,2%

    Accueil de Personnes Handicapées

    33

    34,4%

    Accueil de personnes âgées

    28

    29,2%

    Autres

    6

    6,3%

    TOTAL OBS.

    96

    55%

    34%

    29%

    6%

    CATEGORIE

    Accueil d’enfants Accueil de Personnes Handicapées

    Accueil de personnes âgées Autres

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    L’accueil des différents publics par les 96 établissements interrogés, se répartit comme suit :

    55,2 % prennent en charge des enfants (valides et porteurs de handicap) ;

    34,4 % sont concernés par des usagers porteurs de handicaps (enfants,

    jeunes, adultes, ou seniors) ;

    29,2 % s’adressent à des personnes âgées ;

    Enfin 6,3% des structures développent des projets d’animation sociale, mis

    en œuvre directement ou en partenariat avec des prestataires externes.

    L’activité dans le domaine de l’Enfance est très largement développée.

    Caractéristiques générales

    et communes, des domaines d’activité

    Les domaines d’activité sont généralement réglementées tant sur le plan du fonctionnement que de l’organisation.

    Localement, cette réglementation est gérée par des institutions diverses ayant un rôle de conseil, de suivi, contrôle et d’évaluation (DJSCS, CAF, ARS, Conseil Départemental…). Ce sont des partenaires forts pour les établissements auxquels se rajoutent les collectivités territoriales, et autres institutions en fonction des domaines d’activité.

    Il également à noter, des changements externes importants influant sur le développement de ces établissements.

    Ces domaines d’activités sont composés d’établissements nécessitant l’intervention de professionnels d’animation auprès des publics accueillis.

    La mission de ces professionnels varie de l’animation d’atelier (s) jusqu’à la conception de projet, la coordination d’activités, voire la gestion de la structure en fonction du projet de développement de l’organisation et de ses besoins en compétences.

    Le domaine d’activité Enfance

    rassemble un nombre important de

    structures (associations, collectivités)

    accueillant des enfants ;

    Les récentes évolutions en matière de

    réglementation à travers notamment

    le PEDT (Projet Educatif Territorial

    représente une opportunité de

    professionnalisation et d’emplois.

    Le domaine d’activité Seniors assure une prise en charge globale de la population guadeloupéenne de personnes âgées. Celle-ci en augmentation constante, nécessite dans un champ allant du sanitaire au social, une diversité de professionnels.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 21 | 49

    3.2. SECTEUR PUBLIC/SECTEUR PRIVE

    Les trois domaines d’activités confondus, (Enfance, Personnes Porteuses de

    Handicaps, Personnes Agées), représentent un pourcentage de 62,5% des

    établissements pour le secteur privé, contre 37,5 % pour le secteur public.

    Graphique n° 2

    Dans la Fonction publique hospitalière, les

    établissements de santé prennent en charge le tout

    public (enfant, adulte, personne âgée).

    Certains hôpitaux disposent de services longs

    séjours.

    Assurer une prise en charge global des personnes

    âgées est une nécessité aujourd’hui. Certaines

    d’entre elles présentent des pathologies lourdes qui

    requièrent des soins de longue durée mais

    l’animation complémentaire représente un acte

    vital.

    Il en est également de même, au sein des services

    accueillant les enfants pour une longue période. Ces

    dernières années, le développement d’activités

    d’animation à destination des jeunes malades au

    sein de certains établissements de santé s’est

    développé.

    En collectivité territoriale, l’animation est présente

    par le biais de services ou de directions ayant pour

    mission, l’animation du public Enfance-Jeunesse.

    Dans certains établissements pour personnes âgées

    (foyers, maisons pour personnes âgées) les agents-

    animateurs sont rattachés à la collectivité

    territoriale, de la commune d’implantation.

    Il existe par ailleurs, dans les Centres Communaux

    d’Action Sociale, un volet animation qui concerne

    nos trois types de public. Certains projets

    d’animation sont réalisés directement par les agents

    ou encore en partenariat avec des prestataires.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 22 | 49

    Tableau n° 2

    Le secteur privé regroupe des établissements concernés par tous les types de public :

    Enfants – Jeunes, Seniors, Personnes porteuses de Handicap…

    L’animation sociale est très développée dans le secteur privé, ce dernier s’emparant

    des problématiques des populations pour tenter d’apporter des solutions par le biais

    d’initiatives locales.

    Les activités développées, sont portées par des structures qui prennent généralement le

    statut juridique d’association Loi 1901.

    Il est également à noter, que depuis quelques années, avec l’avènement du statut

    d’auto, on voit de plus en plus, cette activité, se développer en prestation de service.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 23 | 49

    3.3. TAILLE DES ETABLISSEMENTS

    77% des structures ont un effectif compris entre 10 et plus de 50 salariés ;

    23% structures emploient – de 10 salariés.

    Graphique n° 3

    Les structures de moins de 10 salariés, représentent 23 %.

    72% de ces établissements de moins de 10 salariés, proposent une activité destinée aux enfants ;

    contre 13% des structures pour personnes âgées et 13% pour les personnes porteuses de handicap.

    Le domaine « Autre » compte 2% des établissements.

    Concernant les établissements à effectif compris entre 10 et 50 salariés, le pourcentage s’élève à

    37,5%.

    Tous secteurs confondus, on constate que les structures pour personnes porteuses de handicap

    représentent 50% de l’échantillon ; 36% pour les personnes âgées et 5% pour le domaine de l’enfance.

    Les établissements classés en « Autres » représentent 9%.

    39,6% des établissements compte plus de 50 salariés.

    Parmi les structures atteignant cet effectif, les activités pour les enfants, les seniors et les personnes

    porteuses de handicaps sont représentées à part égale, soit 31,5% pour chacun des trois domaines

    d’activités. Le domaine « Autre » représente 5,5%.

    On constate un fort pourcentage de structures de petite taille (–moins de 10 salariés) développant

    des activités pour enfants.

    Le pourcentage d’établissements pour personnes âgées et porteuses de handicap, comptant plus de

    10 salariés est également très important ; la nature de leur activité ainsi que leur capacité d’accueil

    nécessitant des métiers différents (soins, administration générale, restauration,…) emmenant ces

    établissements à avoir des effectifs importants.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 24 | 49

    Tableau n° 3

    .

    EFFECTIF GLOBAL

    Moins de 10 salariés

    10 à 50 salariés

    Plus de 50 salariés

    TOTAL OBS.

    Nb. cit. Fréq.

    22 22,9%

    36 37,5%

    38 39,6%

    96 100%

    Les établissements de moins de

    10 salariés :

    - 77% relèvent du secteur

    privé ;

    - une activité d’animation

    pour les enfants,

    développée en grande

    majorité par des

    structures de type

    associatif.

    Les établissements de plus de 10

    à 50 salariés :

    - 78% des établissements

    relèvent du secteur privé ;

    - L’activité pour personnes

    porteuses de handicap y

    est représentée pour

    environ de moitié ;

    Les établissements de plus de 50

    salariés :

    - Le secteur public y est

    représenté à un peu plus

    de la moitié (55%).

    - Les activités d’accueil

    pour Enfants sont

    développées par les

    services ou direction

    Enfance-Jeunesse au sein

    des Collectivités

    Territoriales.

    - Parmi les établissements

    de cette taille, il est à

    noter une seule structure

    de statut associatif.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 25 | 49

    3.4. LA FONCTION ANIMATION AU SEIN DES ETABLISSEMENTS

    Graphique n° 4

    EFFECTIF

    0 à 3 62

    3 à 5 8

    5 à 10 8

    Plus de 10 18

    64,6% des établissements comptent dans leur effectif total, entre 0 et 3 personnel d’animation

    8,3%, ………………………………………………………………………………….entre 3 et 5 personnel d’animation

    8,3%, ………………………………………………………………………………..entre 5 et 10 personnel d’animation

    18,8%, ………………………………………………………………………………...plus de 10 personnel d’animation

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 26 | 49

    Tableau n° 4

    EFFECTIF PERSONNEL D'ANIMATION

    0 à 3

    3 à 5

    5 à 10

    Plus de 10

    TOTAL OBS.

    Nb. cit. Fréq.

    62 64,6%

    8 8,3%

    8 8,3%

    18 18,8%

    96 100%

    Dans plus de la moitié des établissements, l’effectif en animateur est très faible.

    Les 18,8% d’établissements interrogés disposant de plus de 10 animateurs, se

    composent :

    - De Services ou Direction Enfance Jeunesse de Collectivités Territoriales ayant

    développé des activités péri-scolaires pour les enfants ;

    - D’associations (d’éducation populaire ou non), proposant des activités de

    loisirs pour enfants.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 27 | 49

    3.5. LES BESOINS EN ANIMATION SOCIALE DANS LES ETABLISSEMENTS

    85,4 % des structures déclarent avoir besoin de compétences en animation sociale.

    Graphique n° 5

    Tableau n° 5

    COMPETENCES DOMAINE ANIMATION SOCIALE

    Oui

    Non

    TOTAL OBS.

    Nb. cit. Fréq.

    82 85,4%

    14 14,6%

    96 100%

    L’étude révèle qu’en cas de

    montée en charge des activités

    liées à la fonction d’animation,

    (soit pour un besoin ponctuel de

    courte période, ou encore de

    façon plus permanente sur

    l’année), les établissements font

    également appel à la sous-

    traitance par le biais de

    prestataires externes.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 28 | 49

    3.6.. CONNAISSANCE DES DIPLOMES DE L’ANIMATION SOCIALE délivrés par le Ministère de la Jeunesse, du Sport et de l’Education Populaire

    Pour recruter un (ou des) animateurs), environ 80% des établissements déclarent, bien à moyennement, connaître les diplômes du Ministère.

    Graphique n° 6

    Tableau n° 6

    CONNAISSANCE

    Bien

    Moyennement

    Pas du tout

    TOTAL OBS.

    Nb. cit. Fréq.

    36 37,5%

    43 44,8%

    17 17,7%

    96 100%

    Une grande majorité des

    établissements ont connaissance

    des diplômes délivrés par le

    Ministère en particulier de

    niveau IV et III.

    La connaissance des diplômes du Ministère par les employeurs,

    n’influe pas sur le choix dans mise en place de la fonction d’animation.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 29 | 49

    Graphique n° 7

    Diplômes les plus connus, délivrés par le Ministère

    Tableau n° 7

    Certains établissements interrogés ont donné plusieurs réponses, parmi celles proposées.

    LESQUELS

    Non réponse

    BPJEPS

    DEJEPS

    AUTRES

    TOTAL OBS.

    Nb. cit. Fréq.

    16 16,7%

    61 63,5%

    47 49,0%

    33 34,4%

    96

    Sur les 82,3 % structures interrogées qui déclarent connaître bien à moyennement les

    diplômes :

    le BPJEPS est cité à hauteur de 63,5%,

    et le DEJEPS, à hauteur de 49%.

    D’autres certifications du champ de l’animation sont également connues et citées par les

    établissements interrogés, à hauteur de 34,4%.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 30 | 49

    Le Tableau n° 8 présente les autres certifications citées.

    Valeurs Nb.cit. Fréquence

    Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateurs (BAFA)

    25

    53,2%

    Brevet d’Aptitude aux Fonctions de Directeurs (BAFD) 4 8,5%

    Brevet d’Etat d’Animateur Technicien de l’Education Populaire (BEATEP) 9 19,1%

    Brevet d’Aptitude Professionnelle d’Assistant Animateur Technicien (BAPAAT) 3 6,4%

    Certificat de Qualification Professionnelle Animation en Gérontologie 5 17%

    Certificat d’Aptitudes Professionnelle Petite Enfance

    1

    2,1%

    TOTAL 47

    Certains établissements interrogés ont donné plusieurs réponses, parmi celles proposées.

    34,4% de structures déclarent connaître d’autres certifications permettant

    d’accéder à l’animation. Sont cités :

    - Des diplômes non professionnels (53,2% pour le BAFA Brevet

    d’Aptitudes aux Fonctions d’Animation et 8,5 % pour le BAFD Brevet

    d’Aptitudes aux Fonctions de Directeurs) ;

    - Un diplôme réformé le BEATEP (ancienne appellation du BPJEPS),

    19,1% ;

    - le Certificat de Qualification Professionnelle option Animation en

    gérontologie, 17 %.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 31 | 49

    3.7. PERSONNEL EN POSTE AYANT OBTENU UNE CERTIFICATION

    du Ministère de la Jeunesse, de l’Education Populaire et des Sports

    Graphique n° 8

    Tableau n° 9

    48 % des établissements interrogés déclarent avoir en poste, du personnel

    d’animation ayant obtenu des diplômes professionnels délivrés par la DJSCS.

    52% des établissements (soit plus de la moitié)

    déclarent que les professionnels qui animent sont titulaires d’une certification autre.

    Les questions 8 et 9 permettent d’analyser plus précisément cette déclaration.

    OBTENTION DES DIPLOMES

    Oui

    Non

    TOTAL OBS.

    Nb. cit. Fréq.

    46 47,9%

    50 52,1%

    96 100%

    Un peu moins de la moitié

    des établissements, a recruté

    des professionnels ayant obtenu des

    diplômes du Ministère

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 32 | 49

    3.8. AUTRES CERTIFICATIONS UTILISEES, DANS LA FONCTION

    D’ANIMATION

    Graphique n° 9

    Tableau 10

    62% des établissements interrogés, utilisent d’autres certifications, pour l’exercice de

    la fonction d’animation.

    Le tableau ci-dessous présente ce détail.

    AUTRES DIPLOMES

    Oui

    Non

    TOTAL OBS.

    Nb. cit. Fréq.

    60 62,5%

    36 37,5%

    96 100%

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 33 | 49

    3.9. LISTE DETAILLEE DES CERTIFICATIONS UTILISEES POUR LA FONCTION

    D’ANIMATION

    Tableau 11

    Diplôme d’AIDE MEDICO PSYCHOLOGIQUE 25 16,4%

    D.E. EDUCATEUR SPECIALISE 21 13,8%

    Diplôme de MONITEUR EDUCATEUR 15 9,9%

    BREVET D’APTITUDE AUX FONCTIONS D’ANIMATEUR (B.A.F.A.) 13 8,6%

    Diplôme de PSYCHOLOGUE 13 8,6%

    Diplôme d’ERGOTHERAPEUTE 9 5,9%

    Diplôme de PSYCHOMOTRICIEN 9 5,9%

    Diplôme d’EDUCATEUR DE JEUNES ENFANTS 5 3,3%

    Diplôme d’EDUCATEUR SPORTIF 5 3,3%

    Diplôme d’AIDE SOIGNANT 3 2,0%

    Diplôme d’ASSISTANT DE SOIN EN GERONTOLOGIE 3 2,0%

    Diplôme d’ASSISTANTE SOCIALE 3 2,0%

    Diplôme de BREVET D’APTTUDE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR 3 2,0%

    ART THERAPEUTE 2 1,3%

    BREVET D’APTITUDE PROFESSIONNELLE D’ASSISTANT ANIMATEUR TECHNICIEN 2 1,3%

    BREVET D’ETAT D’ANIMATEUR TECHNICIEN DE L’EDUCATION POPULAIRE 3 2,0%

    CAP PETITE ENFANCE 2 1,3%

    Diplôme de NEUROPSYCHOLOGUE 2 1,3%

    Diplôme d’ANIMATEUR SOCIO CULTUREL 1 0,7%

    Diplôme d’AUXILIAIRE DE VIE 1 0,7%

    BREVET PROFESSIONNEL JEUNESSE EDUCATION POPULAIRE ET SPORT 1 0,7%

    CERTIFICAT D'APTITUDE AUX FONCTIONS D'ENCADREMENT ET DE RESPONSABLE D'UNITE D'INTERVENTION SOCIALE (CAFERIUS) 1 0,7% DIPLOME D’ETAT D’AUXILIAIRE DE PUERICULTURE 1 0,7%

    DIPLOME D’ETUDE RELATIF AUX FONCTIONS D’ANIMATEUR 1 0,7%

    DIPLOME D’ETAT DE LA JEUNESSE DE L’EDUCATION POPULAIRE ET SPORT 1 0,7%

    Diplôme d’Etat d’INFIRMER 1 0,7%

    Diplôme de KINESITHERAPEUTE 1 0,7%

    LICENCE SCIENCE DE L'EDUCATION 1 0,7%

    Diplôme de MEDIATEUR 1 0,7%

    Diplôme de PSYCHOLOGUE 1 0,7%

    Diplôme de PSYCHIATRE 1 0,7%

    Diplôme de SOCIO ESTHETICIENNE 1 0,7%

    TOTAL 152 100%

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 34 | 49

    Un large choix de certification s’impose donc à la Fonction d’Animation dans les établissements enquêtés. Il convient au vu des résultats obtenus, de se questionner sur : 1°) la connaissance par les employeurs :

    - de la fonction, des missions, des activités, - du référentiel de formation, et les compétences requises…

    2°) la motivation des employeurs, leurs critères de choix dans le recrutement du professionnel, pour occuper la Fonction d’Animation.

    3.9.1. Les 5 certifications les plus utilisées pour l’animation des publics au sein des établissements sélectionnés pour le besoin de l’étude, sont les

    suivantes :

    - Aide Médico Psychologique (16,4%),

    - Educateur spécialisé (13,8%),

    - Moniteur Educateur (9,9%°,

    - Brevet d’Aptitude à la Fonction d’animateur (8,6%),

    - Psychologue (8,6%).

    Les trois principales certifications relevées, renvoient principalement aux métiers du secteur SOCIAL, sauf le BAFA qui représente un diplôme du secteur de l’ANIMATION (classé parmi les non professionnels). Ces certifications font par ailleurs référence : à des métiers de diverse nature, à des niveaux de formation différents, des missions qui ne sont pas identiques, des activités et des responsabilités très disparates. Ces certifications ne peuvent se substituer aux diplômes du Ministère relatifs à l’Animation Sociale. La fonction d’animateur renvoie à une position dans une institution, au sein d’une équipe parfois pluridisciplinaire. Elle se décline en une mission, des activités ; se construit sur une approche pédagogique des publics, qui passe par un apprentissage et un développement de compétences s’appuyant sur un référentiel de formation. L’étude a mis en lumière, les informations suivantes, relatives aux certifications délivrées par le Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 35 | 49

    3.9.2. Les diplômes du Ministère mentionnés

    Sont cités :

    - Les diplômes non professionnels

    BAFA (8,6%), BAFD (2%) ;

    - Les diplômes professionnels

    BAPAAT (1,3%) ;

    BEATEP (2%) ;

    BPJEPS (0,7%) ;

    DEFA (0,7%)

    DEJEPS (0,7%)

    Les diplômes de l’Animation délivrés par le Ministère, sont en pourcentage moins utilisés, par rapport aux autres certifications présentées ci-dessus. Par ailleurs, le B.A.F.A., diplôme non professionnel, attestant des aptitudes de base à l’animation, connait le taux le plus important. Concernant les diplômes professionnels : sur l’échantillon enquêté, un pourcentage de 3,3 de diplômés de niveau V et IV (BAPAAT et BEATEP), est en poste. L’assistant animateur, (niveau V), a essentiellement une mission d’animation face à un public ; quant à l’animateur, de niveau IV, sa mission est double : animer un public, concevoir des projets. Enfin, les chiffres révèlent que, très peu de diplômés professionnels de niveau III et plus, occupent une fonction d’animation, au sein de ces établissements. On constate donc que plus le niveau de formation, dans la fonction d’animation s’élève, moins il y a de professionnels en poste. Ce manque est-il sciemment compensé par la prise en main de la fonction d’animation par des professionnels autres.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 36 | 49

    3.10. LA MISSION DES ANIMATEURS DIPLOMES DU MINISTERE

    Graphique n° 10

    Certains établissements interrogés ont donné plusieurs réponses

    47,9% d’établissements qui disposent d’animateurs ayant obtenu un

    diplôme du Ministère révèlent que ces derniers ont :

    dans 29% des cas, une mission de coordination ;

    dans 75%, une mission d’animation.

    L’étude révèle que la mission d’animation du public prévaut à celle d’élaboration

    de projet. Il est à noter que certains animateurs ont à la fois une mission de

    coordination et d’animation.

    Dans la fonction d’animateur, les missions sont clairement définies en fonction

    du niveau, de l’organisation de l’établissement. Mais il s’agit d’une mission

    véritable reconnue dans le Répertoire Opérationnels des Métiers et Emploi et

    dans les fiches Métiers de la Fonction Publique Territoriale.

    Il existe également afin de reconnaître la fonction, une convention collective.

    L’ensemble de ces éléments concourent à dire que ce ne peut être une fonction

    improvisée.

    Mission

    Animation Coordination

    Une mission essentiellement

    axée sur l’animation.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 37 | 49

    Son apprentissage passe par :

    - des éléments théoriques d’ordre généraux (tels que la connaissance de

    la fonction, de l’environnement professionnel, des publics…)

    - une certaine pédagogique à acquérir et à mettre en pratique ;

    - des techniques adaptées au public.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 38 | 49

    3.11. PERSPECTIVES DE FORMATION DU PERSONNEL DANS LE DOMAINE

    D’ANIMATION

    Graphique n° 11

    Tableau 12

    42,7% des établissements interrogés prévoient, de former leur personnel

    dans le domaine de l’animation

    et 57,3% n’ont pas prévu de former leur personnel. Ce fort taux de réponse négative,

    comporte un nombre de salariés ayant déjà été formés et/ou actuellement en

    formation.

    Les établissements prévoyant de former leur personnel sont

    répartis comme suit :

    - à 54% des structures d’accueil pour enfants ;

    - 32%, pour l’accueil des personnes âgées ; - 14% Autres (Communautés d’Agglomération, CCAS)

    A noter que les structures pour personnes porteuses de handicap, déclarent qu’elles

    n’ont pas prévu de former leur personnel à l’animation. Dans ces structures, des salariés

    de différentes fonctions font office d’animateur.

    FORMATION

    Oui

    Non

    TOTAL OBS.

    Nb. cit. Fréq.

    41 42,7%

    55 57,3%

    96 100%

    Des employeurs moyennement

    enclin à former le personnel

    d’animation pour plusieurs raisons.

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 39 | 49

    UN AVIS FAVORABLE AU DEPART EN FORMATION D’UN SALARIE

    (durée de la formation 15 à 18 mois)

    Graphique n° 12

    Tableau 13

    82,3% des établissements déclarent être favorables à la formation d’un de leur salarié sur une

    période de 15 à 18 mois.

    Ce taux important d’avis favorables s’accompagne des conditions suivantes :

    - formation planifiée en alternance,

    - Validation des Acquis de l’Expérience.

    FORMATION1

    Oui

    Non

    TOTAL OBS.

    Nb. cit. Fréq.

    79 82,3%

    17 17,7%

    96 100%

    Un départ en formation accordé

    sous certaines conditions !

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 40 | 49

    Cette étude sur le champ de l’animation sociale conduite auprès de 96

    établissements sur le territoire de la Guadeloupe , a permis de mettre en lumière,

    les éléments suivants :

    - Une activité dans le domaine de l’Enfance, très largement

    développée parmi les trois domaines ;

    - Des établissements du secteur privé, prédominants ;

    - De nombreuses structures sous statut associatif ;

    - Un tiers des structures de plus de 50 salariés ;

    - Des établissements comptant plus de 50 salariés et recevant plutôt un

    public de personnes âgées et de personnes porteuses de handicap ;

    - Un effectif en animateur, généralement faible, sauf au sein des

    collectivités où sont développées des activités d’animation pour les

    enfants, d’où un personnel ;

    - Un petit nombre d’établissements n’ayant pas connaissance des diplômes

    du Ministère ;

    - Paradoxalement, un fort taux d’établissements qui, bien qu’en ayant

    connaissance, ne recrute pas forcément des diplômés du Ministère.

    - Une prédominance de diplômes du secteur social utilisés pour la fonction

    d’animation.

    Il est à noter :

    - Une réelle volonté de former à la fonction d’animation, le personnel en

    poste ;

    - des besoins et projets de formation déjà mis en œuvre, en cours ou à

    venir, pour les salariés ;

    - Pour l’avenir, des souhaits de formation pour le personnel pour plus de

    80% des établissements interrogés (qui déclarent être favorables à la

    formation d’un de leur salarié),

    - Une forme à privilégier : Alternance ou Validation des Acquis de

    l’Expérience.

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    - Des demandes très importantes dans le domaine de l’enfance où le plus

    grand nombre de besoin en formation est recensé, suivi de celui des

    personnes âgées.

    - Peu de besoins exprimés pour les structures interrogées dans le domaine

    des personnes porteuses de handicaps.

    Dans le cadre de cette étude, les données recueillis tant sur le plan

    quantitatif que qualitatif, montrent bien la difficulté d’appréhender la

    fonction d’animation dans les établissements représentant notre

    échantillon sur le territoire de la Guadeloupe.

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    Une véritable formation est nécessaire pour l’exercice de la fonction d’animateur.

    Les établissements qui recruteraient en ce sens, disposeront donc de personnel

    formé.

    Les professionnels faisant fonction d’animateur n’ayant pas de diplôme du

    Ministère, ou n’ayant pas de formation continue le leur permettant d’assurer la

    fonction, doivent s’interroger sur leurs compétences à ce poste de travail.

    Afin de valoriser la fonction, et qu’elle trouve sa véritable place au sein des

    établissements (notamment ceux qui accueillent enfants, personnes âgées et

    porteuses de handicap), il conviendrait d’informer les employeurs au besoin de

    formation continue des professionnels faisant fonction d’animateur.

    En effet, ces derniers font le choix d’utiliser la fonction d’animation, au sein de

    leur établissement, en mobilisant sur ces missions et activités, du personnel

    ayant d’autres certifications, d’autres connaissances, d’autres savoir-faire… que

    ceux de l’animateur.

    Dans une démarche prospective, les employeurs des établissements du territoire

    de la Guadeloupe, dans le domaine Enfance – Personnes âgées et Personnes

    Porteuses de Handicap, devraient être sensibilisés à la formation de leur

    personnel occupant la fonction d’animation.

    Enfin, pour aller plus loin, il est nécessaire en ayant identifié ces professionnels, de :

    - Connaître leur référentiel de formation ; - Le comparer avec celui de l’Animateur Social, - Evaluer précisément leur besoin ; - Prendre en compte les attentes remontées de l’étude,…

    afin de bâtir une ingénierie de formation adaptée à notre environnement local et au public repéré.

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    1 – Questionnaire utilisé pour l’Etude

    2 – Liste des établissements et missions

    3 – Prévisions des besoins en formation remontés de l’Etude

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 44 | 49

    ANNEXE 1

    QUESSTIONNAIRE UTILISE POUR L’ETUDE

    Madame, Monsieur,

    Dans le cadre d’une étude sur les métiers de l’animation, du sport et des loisirs, la

    Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS),

    conduit une enquête. Cette dernière vise à repérer les besoins dans le domaine de

    l’animation sociale, des établissements recevant les enfants, les personnes âgées

    dépendantes et non dépendantes, et les personnes atteintes d’un handicap.

    A cet effet, nous vous remercions de bien vouloir nous consacrer quelques minutes

    pour répondre aux questions suivantes :

    1°) A laquelle de ces catégories appartient votre établissement ?

    Accueil d’enfants Accueil de Personnes Handicapées Accueil de personnes

    âgées

    2°) Préciser le type d’établissement :

    Etablissement public Etablissement privé

    3°) Quel est l’effectif global ? (identification Petite, moyenne, grande structure)

    Moins de 10 salariés 10 à 50 salariés Plus de 50 salariés

    4°) Votre activité nécessite-t-elle des compétences dans le domaine de l’animation

    sociale ?

    OUI NON

    5°) Quel est votre effectif en personnel d’animation ?

    0 à 3 3 à 5 5 à 10 Plus de 10

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    6°) Connaissez-vous les diplômes de l’animation sociale délivrés par le Ministère de

    la Jeunesse, du Sport et de l’Education Populaire ?

    Bien Moyennement Pas du tout

    (si « pas du tout » passer à la question N° 8)

    7°) Si oui lesquels ?

    BPJEPS DEJEPS AUTRES, Préciser : ………..

    8°) Au sein de votre établissement, disposez-vous de professionnels ayant obtenu ces

    diplômes ?

    OUI NON

    9°) Ou Autre (s) diplôme (s) de l‘animation, ou permettant d’intervenir dans ce

    domaine?

    OUI lesquels : …………………………………………… NON

    10°) Si oui, quelles sont leurs fonctions ?

    Coordonnateur Animateur Autres, Préciser : ……….

    11°) Si non, prévoyez-vous de former votre personnel dans le domaine de l’animation

    sociale?

    OUI NON

    12°) Donneriez-vous votre accord pour la formation d’un salarié sur une période de 15

    à 18 mois ?

    OUI NON

    Etablissement :

    Fonction de l’interlocuteur :

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 46 | 49

    ANNEXE 2

    PRESENTATION DES STRUCTURES MEDICO-SOCIALES

    Les IME, Instituts Médico-Educatifs, désignés aussi par le sigle IME, sont des établissements

    d'accueil français qui accueillent les enfants et adolescents atteints de handicap mental

    présentant une déficience intellectuelle liée à des troubles neuropsychiatriques : troubles de la

    personnalité, moteurs et sensoriels, de la communication.

    Les ITEP (Instituts Thérapeutiques, Educatifs et Pédagogiques)

    Ces établissements accueillent des enfants ou des adolescents présentant des troubles du

    comportement importants, sans déficience intellectuelle. L’enseignement est dispensé soit dans

    l’établissement par des enseignants spécialisés, soit en intégration dans des classes

    d’établissements scolaires proches.

    Les SESSAD (Services d’Education Spéciale et de Soins à Domicile)

    Ils assurent le suivi des enfants atteints de déficiences et motrices, ainsi que de troubles du

    caractère et du comportement.

    Les foyers de vie

    Accueillir, héberger et accompagner l’adulte en situation d’handicap.

    L’autonomie, la communication, l’occupation, la socialisation forment un ensemble qui permet

    le dynamisme de la personne.

    Les Centres de Rééducation Professionnelle (CRP)

    Seul dispositif de formation longue durée (souvent supérieure à un an), spécifiquement dédié

    aux personnes en situation de handicap, les centres de rééducation ou reclassement

    professionnel (CRP) ont pour mission de faciliter la réinsertion sociale et professionnelle des

    travailleurs handicapés.

    Ils ont pour vocation d’assurer une formation qualifiante par le biais d’acquisition de nouvelles

    compétences professionnelles, en alliant un suivi médical, psychologique et social de la

    personne, avec la présence au sein des centres de personnels tels que médecins,

    kinésithérapeutes, ergonomes, psychologues, assistants de service social, selon les besoins, de

    phases préparatoires ou de remise à niveau), débouchent sur des diplômes homologués par

    l’État.

  • ANNEXE 3

    PREVISION DES BESOINS EN FORMATION REMONTES DE L’ETUDE

    Nom de l’établissement Interlocuteur Secteur Privé

    Secteur Public

    Formation VAE OBSERVATIONS

    DOMAINE ENFANCE

    COLLECTIVITE DU GOSIER Direction de l’Education

    Responsable de Service

    X X

    COLLECTIVITE DE PORT LOUIS Direction de l’Education

    Coordonnateur des activités

    X X

    COLLECTIVITE DE MORNE A L’EAU Direction du Temps Libre

    Coordinatrice de l’activité péri scolaire

    X X Formation BAFA et BAFD pour les animateurs

    COLLECTIVITE DE SAINTE ANNE 0590 85 59 92

    Coordinatrice des activités péri-scolaires

    X X

    OMVACS DE POINTE NOIRE Adjoint administratif

    X X

    MAISON DES JEUNES ET DE LA CULTURE DES ABYMES

    X X

    COLLECTIVITE DE PETIT BOURG X X

    COLLECTIVITE DU LAMENTIN 0590 25 36 25

    X X

    REGIE DES SPORTS DU MOULE Directeur X X

    COLLECTIVITE DE TROIS RIVIERES Affaires scolaires

    Mme GILBERT Marie Line

    X X

    COLLECTIVITE DE SAINT CLAUDE Service Affaire scolaire

    X X

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 48 | 49

    0590 80 00 16

    Association pour l’Aide à l’Enfance et à l’Adolescence

    chef de service X X

    JEUNESSE ADVENTISTE Responsable du centre

    X X

    ASSOCIATION VIV BEL VIV BIEN

    X X

    ASSOCIATION ECOLE DE LA MER GOSIER

    X X

    CENTRE DE LOISIRS HIBICUS D’OR TROIS RIVIERES

    X X

    MADES ABYMES – ALSH X X

    ASSOCIATION DUFY SWING SAINT MARTIN

    X X

    LES CLES DE LA REUSSITE Directeur adjoint X X En alternance

    LES AMIS DE LA NATATION Directrice du centre

    X X

    LES FRANCAS X X

    BE WISE – SAINT MARTIN Présidente X X

    POSITIVISME Directrice bénévole X X

    PERSONNES HANDICAPEES

    AGIPSAH Gourbeyre

    chef de service X X

    ACAJOU ALTERNATIVE Foyer de Vie Le Challenge

    Directrice X X

    PERSONNES AGEES

    ACCUEIL DE JOUR ZIKAK Directrice X X En alternance

  • A . F . P . C . p o u r l a D . J . S . C . S . - J u i n 2 0 1 6 P a g e 49 | 49

    CENTRE HOSPITALIER EN GERONTOLOGIE Raizet ABYMES

    Responsable de formation

    X 2 formations

    SOLEY AN NOU LE MOULE

    X X

    EHPAD LE PARADIS DES AINES LAMENTIN

    X X

    EHPAD LE SACRE CŒUR BASSE TERRE

    HOPITAUX/CLINIQUES

    CENTRE HOSPITALIER DE CAPESTERRE BELLE EAU

    Responsable des RH + animation

    X X

    CENTRE HOSPITALIER LD BEAUPERTHUY

    X X

    COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION

    CASBT Chargée de projet X X

    CANBT Chargée de mission X X

    CCAS

    CCAS de Sainte Rose Directrice X X

    CCAS des Abymes Responsable RH X X

    CCAS du Moule Responsable du CCAS

    X X