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édito Triste début d’année pour le laboratoire et toute l’Université. Jean-

Emmanuel n’est pas revenu de sa dernière sortie sur le terrain où il était allé préparer une excursion d’étudiants. Nous étions nombreux à Prades, rassemblés pour un dernier salut en cette soirée du 5 septembre. Il pleuvait, ce soir là, sur le Pic Saint Loup… Sur le site web de GM, ses collègues de l’équipe Risques ont rappelé les travaux de référence de Jean-Emmanuel Hurtrez sur l’importance de l’érosion dans la dynamique des chaînes de montagne. Nous connaissions l’étendue de sa culture dans le domaine des géosciences, qu’il savait si bien partager avec les étudiants, notamment ceux qui se destinaient à l’enseignement en secondaire. Nous savions aussi son goût du partage et son attention envers les autres. Comme il était modeste, nous savions moins, sans doute, toute son intelligence de la nature, qui n’était pourtant qu’une des facettes de son humanité. En plus de mille autres choses, Jean-Emmanuel faisait partie de l’équipe de rédaction de Géosciences Infos. Ce numéro est le premier qui paraîtra sans lui ; il lui est bien sûr dédié, ainsi qu’à Sylvie son épouse et à leurs enfants.

édito par Jean-Louis Bodinier zoom - en route pour le Rif du côté de chez... à savoir - un " Marine Geology " très spécial - deux brevets... - et deux ANR grand angle - où s'arrêtent les failles ? monde - entre Orient et Occident les personnels - arrivée - promotions C(oin) D(es) D(octorants) - sur le départ - recrutements - un docteur de plus ! - soutenances - naissance - regard : si loin et si proche brèves - l'AG du DESTEEM - journée OSU OREME - projet ISTEX : enquête des besoins quelques dates

septembre/octobre 2012 n°45

Du 19 septembre au 2 octobre 2012, Philippe Münch et ses collègues emmèneront dix-sept étudiants du Master 2 Géosciences (spécialité Dynamique terrestre et risques naturels) en stage de terrain au Maroc, dans la chaîne du Rif. Quatre doctorants du laboratoire participeront également à ce stage dans le cadre de la formation de l’Ėcole doctorale SIBAGHE. La région du Rif a été choisie car elle offre une possibilité exceptionnelle d’étudier les relations entre les processus profonds - comme le ‘slab roll-back’ ou la délamination crustale - et de surface (formation du relief) ainsi que la déformation à long-terme (plusieurs dizaines de million d’années) et celle d’aujourd’hui (Quaternaire), une des cibles prioritaires de recherche à Géosciences Montpellier (cf. Géosciences-Infos n°39, mai/juin 2011).

Les premiers jours du stage seront l’occasion d’échanges inter-universitaires entre les étudiants de Master de Géologie de la Faculté des Sciences de Tétouan et ceux de Montpellier. Après une première journée de présentation générale de la géologie du Rif sur le site de la Faculté des Sciences de Tétouan, le groupe mixte (Montpellier-Tétouan) partira sur le terrain. Cette excursion portera sur

l’étude de la structure de la chaîne rifaine, en particulier dans ses zones internes qui offrent la possibilité d’étudier à l’affleurement le manteau lithosphérique continental (massif péridotitique de Beni Bousera). Les étudiants réaliseront un travail qui portera sur la compréhension des processus de construction de la chaîne du Rif depuis environ 30 millions d’années, des zones profondes aux déformations de surface. Un point fondamental sera l’étude des relations entre extension et ouverture du bassin d’Alboran et la construction de la chaîne via une approche structurale et cinématique basée sur un travail de terrain.

Dans le prolongement de l’étude de ces déformations anciennes, le stage se déroulera ensuite dans la région de Al Hoceima.

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zoom En route pour le Rif

Philippe Münch

Certains ne le savent peut-être pas mais Philippe a fait une grande partie de ses études à Montpellier. Ville qu'il a quittée (mais pas trop) voici quelques années pour faire une thèse en pétrologie magmatique à Marseille suivie de plusieurs années de recherche sur la dynamique des récifs en domaine carbonaté. Mais pour certains,

le système racinaire n'est pas ductile à l'infini et Philippe souhaitait revenir à Montpellier.Cela n'a pas été simple, mais, il le dit lui même, il est opiniâtre. Après avoir été entre Marseille et Montpellier pendant trois ans, il vient d'être recruté sur un poste d'enseignant-chercheur à Géosciences. « Je suis très heureux d'être recruté ici et particulièrement content d'avoir été écouté, entendu et soutenu par de nombreuses personnes à GM. »Philippe n'est donc pas un petit nouveau dans notre paysage mais il est là dans sa famille de géochronologues au sein de l'équipe Dynamique de la Lithosphère où il date les mouvements verticaux de la lithosphère en analysant des roches magmatiques provenant des Antilles, du Maroc ou des marges méditerranéennes grâce aux méthodes Ar/Ar et U-Th/He. Mais !!! Et ce n'est pas tout ! il s'applique aussi a donner le meilleur de lui même aux étudiants, que ce soit en enseignant aux futurs professeurs de SVT ou (comme en ce moment) en organisant le stage de terrains des Master 2 au Maroc (cf. le zoom de ce n° de Géosciences-Infos)Ta principale qualité au boulot ? L’opiniâtreté. Quand je me fixe un objectif, je ne lâche pas jusqu’à ce que je l’ai atteint.Si tu étais un métier ? Géologue, c’est le métier que je veux exercer depuis que j’ai 14 ans, peut-être même avant.Ton objet préféré dans ton bureau ? Mes bouquins. J’aime beaucoup me replonger dans les vieux bouquins de géologie.Une satisfaction professionnelle ? La réussite des étudiants avec qui j’ai travaillé, que ce soit les anciens doctorants ou ceux que j’ai aidés à préparer des concours. La qualité que tu préfères chez un collègue ? Sa sincérité.Si tu avais l’opportunité de recommencer une vie professionnelle ? Je suis sûr que je recommencerais la même chose.Ton juron, gros mot ou blasphème favori ? Putaing ! avec l’accent d’ici.Si tu devais aller pour la dernière fois dans un lieu ? Les Andes et le Chili, j’y suis passé trop rapidement et je n’ai pas tout vu et fait ce que je voulais y faire. Ta « drogue » favorite ? Le terrain et le Rhum, pas en même temps !-)Ton mot préféré ? MazetteUn homme ou une femme que tu admires ? Mon fils. J’admire le jeune homme qu’il est devenu malgré un père “obsédé par les cailloux”.Un tableau, une photo qui te vient à l’esprit ? « Le cri » de E. Münch parce que nous ne sommes pas de la même famille et qu’on me demande toujours s’il y un lien de parenté. Une fois pour toute NOOON !Ton plat préféré ? Le prochain que je vais découvrir et aimer (je suis un peu gourmand).Un loisir que tu pratiques ? Le jardinage car les lendemains de match de basket sont devenus trop douloureux…Ton état d’esprit a présent ? Heureux parce que j’ai fini par être recruté à Montpellier. C’était un projet que nous portions en famille depuis au moins cinq ans.

à savoir Un "Marine Geology" très spécial

Deux brevets...

Christel Tibéri, de l’équipe Manteau et Interfaces, vient d’obtenir une ANR 'Jeunes Chercheuses, Jeunes Chercheurs' ( C o l i b r e a - C o n t i n e n t a l Lithospheric Break-up in East Africa).

Stéphane Mazzotti, de l’équipe Risques a obtenu une ANR 'Chaire d’excellence' pour l’étude des facteurs contrôlant l’étendue et la localisation de la déformation dans les orogènes continentales.

Aurélien Gay, de l'équipe Bassins, co-édite un volume spécial de Marine Geology avec ses collègues Zahie Anka (GFZ de Potsdam) et Christian Berndt (Geomar à Kiel) sur " Natural gas seepage and focused fluid flow on continental margins ". Ce volume réunit seize articles de recherche fondamentale sur la migration des fluides dans les bassins sédimentaires (eau, gaz, hydrocarbures ou un mélange des trois). En raison des conditions possibles de surpressions dans les sédiments, les fluides qu'ils contiennent peuvent migrer de façon focalisée à travers des conduits (cheminées, réseau de fractures, failles), soit pour alimenter des réservoirs intermédiaires (chenaux turbiditiques, pièges structuraux ou stratigraphiques), soit pour atteindre le fond de la mer où ils sont expulsés en formant des volcans de boue ('pockmarks'). Les implications sont nombreuses, puisque ces fluides riches en CO2 et en méthane ont un impact important sur la chimie de l'océan et de l'atmosphère mais aussi sur le développement de communautés

biologiques chimiosynthétiques endémiques, et enfin sur la stabilité des pentes sous-marines. Ce numéro spécial présente ainsi les dernières avancées dans ce domaine à l'échelle européenne et mondiale et sera disponible avant la fin de l'année. On peut noter les deux contributions majeures de Géosciences Montpellier :

Gay A., R. Mourgues, C. Berndt, D. Bureau, S. Plancke, D. Laurent, S. Gautier, C. Lauer, D. Loggia (2012) Anatomy of a fluid pipe in the Norway Basin : Initiation, propagation and 3D shape. Marine Geology, Available online 4 September.

Laurent D., A. Gay, C. Baudon, C. Berndt, R. Soliva, S. Planke, R. Mourgues, S. Lacaze, F. Pauget, M. Mangue, M. Lopez (2012) High-resolution architecture of a polygonal fault interval inferred from Geomodel applied to 3D seismic data from the Gjallar Ridge, Vøring Basin, Offshore Norway. Marine Geology, Available online 4 September.

Et deux ANR

Cet été, deux brevets concernant des appareils élaborés par le groupe 'Magnétisme des roches' ont été déposés par l'UM2 et le CNRS. Le premier est un " dispositif de conditionnement d'un échantillon, ensemble et procédé d'analyse associés (four rapide) " (photo ci dessous).

Cet appareil permet d'appliquer des protocoles jusqu'alors inapplicables avec des fours classiques (inventeurs : T.

Poidras, P. Camps, P. Nicol). Le second brevet déposé concerne un " procédé de détermination de I’orientation d'un échantillon par rapport au nord géographique (outil orienteur) " (photo ci dessous).

Ce dispositif permet d'orienter en 3D par rapport au nord géographique et au plan horizontal tout objet sur le terrain (carotte, linéation, station sismique... (inventeur : T. Poidras).

du côté de chez...

Il est bien établi que les failles actives se prolongent sous la croûte fragile, dans la croûte ductile, sous forme de zones de cisaillement dont l'épaisseur atteint parfois plusieurs dizaines de kilomètres ! Leur prolongation dans le manteau lithosphérique est toutefois beaucoup moins bien établie. Or, des données sismiques montrent des réflecteurs dans le manteau, certains dans le prolongement de failles connues en surface, ou indiquent que le manteau a une structuration parallèle aux failles en surface. Par ailleurs, des études récentes sur la déformation post-sismique indiquent de forts couplages entre la déformation en surface et celle en profondeur dans le manteau lithosphérique. Pour modéliser correctement la déformation de la lithosphère continentale, il est donc essentiel de comprendre comment les contraintes et la déformation sont transmises entre les différentes couches qui la composent.

Le journal Tectonophysics a demandé à Alain Vauchez, Andréa Tommasi et David Mainprice de préparer un article de revue (publié en juillet 2012) sur cette question. Cet article examine les arguments apportés par diverses approches (la plupart représentant des axes de recherche majeurs à GM) sur l'extension des failles dans le manteau ; l'observation des structures dans les massifs de péridotites orogéniques comme ceux de Lherz dans les Pyrénées ou Ronda en Espagne, l'étude des ophiolites, l'étude de la déformation enregistrée par les minéraux dans les xénolites mantelliques, l'analyse de profils de sismique réflexion, les mesures d'anisotropie sismique et

données géodésiques. L'ensemble est complété par une analyse des processus pouvant mener à une localisation de la déformation dans le manteau. La quantité de travaux publiés sur ces sujets ne permet pas d'être exhaustif, mais une idée plus précise de la robustesse de nos connaissances et surtout des nombreuses questions qui restent ouvertes se dessine. On peut espérer que l'identification des points de blocage conduira à développer de nouveaux axes de recherche pluridisciplinaire.

Parmi leurs conclusions, les auteurs mettent en avant plusieurs pistes... Si, dans les systèmes de failles majeurs, un couplage mécanique à l'échelle lithosphérique paraît exister, la manière dont il se construit reste bien mal connue. L'épaisseur nécessaire pour accommoder cette déformation dans le manteau ? Son évolution dans le temps et en profondeur ? Restent de nombreuses questions ouvertes. En conclusion, la sismologie devra développer ses méthodes

pour imager les failles dans le manteau, la géodésie doit multiplier les études sur la déformation post-sismique dans des environnements variés et, en parallèle, la physique des roches et des minéraux doit arriver à une compréhension de la localisation de la déformation dans le régime ductile, encore très énigmatique, permettant de faire le lien avec les observations de terrain et de mieux les interpréter… De quoi occuper les journées de très nombreux chercheurs !

Vauchez, A., Tommasi, A. and Mainprice, D., 2012. Faults (shear zones) in the Earth’s mantle. Tectonophysics 558-559, 1-27.

Entre Orient et Occident La Turquie est un pays riche en histoire, haut en couleurs et en saveurs orientales. Il s’étale sur plus de 2000 km entre les côtes ensoleillées de la mer Egée aux stations balnéaires occidentalisées et la frontière iranienne où l’ambiance épicée du Moyen-Orient est omniprésente. La géologie de ce pays est variée et passionnante : depuis la formation des chaînes de montagnes de l’Anatolie à la faille nord-anatolienne présente comme une épée de Damoclès sur la capitale Istanbul.Depuis deux ans maintenant, Bénédicte Cenki-Tok, de l'équipe Dynamique de la Lithosphère, collabore avec les scientifiques turcs Osman Candan (Université d‘Izmir) et Veysel Isik (Université d’Ankara). La dernière mission a eu lieu cet été dans le cadre d’un projet MISTRALS-TerMex. Le but de cette mission a été d’effectuer une traverse du nord au sud du massif du Menderes, un dôme métamorphique situé dans l’arrière pays d’Izmir et mis en place suite à la formation de la chaîne alpine de Turquie. Les chercheurs étudient les structures anciennes liées au métamorphisme et à la mise en place des nappes, les structures récentes qui ont favorisé l’exhumation du massif, les failles normales bordières des grabens est-ouest qui accommodent l’extension encore plus récente. L'objectif est de comprendre le rôle de l’héritage des structures thermique et tectonique de la croûte terrestre sur l’exhumation et les processus tardi-orogéniques au sein de ce dôme métamorphique. Nous espérons que leur efforts pour remonter 30 kg (ouf !) de magnifiques schistes à grenat, disthène et staurotide d’une petite vallée encaissée où aucune brise ne souffle et le tout par 47°C, porteront

Il s’agit d’une des régions les plus sismiquement actives de toute la Méditerranée occidentale et qui a été durement touchée en 2004 par un séisme de magnitude 6,4. Le travail des étudiants portera sur l’étude de la néo- et morpho-tectonique, de la paléosismicité, des glissements de terrain et des aléas géologiques en général (par ex. les crues des principaux oueds). Ils réaliseront un travail important de cartographie de l’aléa ainsi que des

levés de MNT haute résolution, en particulier au niveau des zones de faille de Trougout et de Nekor. Ils étudieront aussi des glissements de terrain survenus à la suite du séisme d’Al Hoceima ou plus récents encore mais aussi des terrasses marines quaternaires soulevées qui permettent d’appréhender les mouvements verticaux récents de la région. A leur retour les étudiants présenteront un séminaire de l’Ėcole Dorctorale

SIBAGHE à Géosciences Montpellier, rendez-vous le 12 octobre dans le grand amphi à 14h !

Ėquipe encadrante : P. Münch (responsable), M. Ferry, F. Gueydan, D. Arcay, P. Vernant. Pour plus d’infos sur le Master : http://www.mention-geosciences.org/ Légende photo : bassin Néogène de la chaîne rifaine, Maroc (Bassin de Boudinar, zone externe)

les personnels Bienvenue à Myriam Kars qui vient d’arriver dans nos murs sur un poste d’ATER pour cette nouvelle année universitaire. Elle a passée une thèse en co-tutelle Université de Pau-ENS Paris sur l’évolution des minéraux magnétiques au cours de l’enfouissement dans les bassins sédimentaires. Elle travaille en collaboration avec Pierre Camps sur l’excursion magnétique Big Lost dans les Canaries. Son bureau est situé au 3ème étage.

Arrivée leurs fruits

Promotions Félicitations à Marguerite Godard et Patrick Monié pour leur réussite au concours DR2 CNRS.

grand angle Où s’arrêtent les failles ?

monde

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quelques dates brèves...

Journée OSU-OREME

Projet ISTEX : enquête des besoins

L’AG du DESTEEM - jeudi 20 et vendredi 21 septembre 2012 à partir de 9h : soutenance Master 2 Géologie des Réservoirs - jeudi 20 septembre 2012 à 11h (salle Grenat) Marie Violay (post-doc INGV, Seismology and Tectonophysics Section, Rome) : « Premières expériences de glissement co-sismique en présence de fluide sous pression : effets opposés du fluide sur le comportement mécanique des roches carbonatées et silicatées.» (séminaire interne). - vendredi 21 septembre 2012 à 14h (salle 23.01) Stefan Nielsen (Instituto Nazionale di Geofisica e Vulcanologia, Rome, Italie) : « Frottement, rayonnement et bilan d’énergie dans les séismes » (conférence GM/SIBAGHE). - vendredi 12 octobre 2012 à 14h (salle 23.01 les étudiants de Master 2 Dynamique terrestre et risques naturels : « De retour du Maroc, présentation de leur stage de terrain » (conférence GM/SIBAGHE). - vendredi 19 octobre 2012 à 14h (salle 23.01) Mark Kurz (Woods Hole Oceanographic Institution, USA) : « Searching for remnants of the early Earth : noble gases from the mantle » (conférence GM/SIBAGHE)

Sur le départ Le séjour en France d’une année se termine pour notre ambassadeur brésilien Gustavo Viegas. Dans un de ses mails, Gustavo s’adresse aux doctorants : « Je vous remercie vivement pour votre hospitalité, la bonne convivialité et votre aide depuis mon arrivée en France. C’était un vrai plaisir de partager le labo avec vous et je peux vous dire que mon séjour en France me rappellera toujours une bonne période agréable après les premières années ‘lourdes’ de ma thèse. ». À la fin du mois d’octobre, ce sera au tour de Carolina Cavalcante de faire son retour à São Paulo.

Recrutements Tout ça sonne un peu trop comme un air nostalgique à mon goût (et pourtant c’est moi qui écris) alors compensons tout de suite cet air mélancolique : des départs mais aussi des arrivées, et oui, c’est la rentrée pour les nouveaux doctorants à GM ! Cette année, une bonne partie d’entre eux sont déjà connus du personnel du laboratoire puisque étant stagiaires de Master 2 l’an passé. En effet, l’équipe « Manteau et Interface » accueille René Chamboredon, Laure Fernandez et Carole Denis. Manon Genti rejoint l’équipe « Dynamique de la Lithosphère » et Anaïs Maréchal l’équipe « Risques ». Concernant les tous nouveaux, Filip Gjetvaj arrive de Croatie pour grossir les rangs de l’équipe « TMP » (Transfert en Milieux Poreux). D’autres nouveaux doctorants devraient arriver durant ces prochaines semaines mais restent à confirmer. Ils seront mentionnés dans le prochain numéro.

Un docteur de plus Félicitation à Grégory Fanjat qui a soutenu sa thèse le 29 juin 2012. Après nous avoir brillamment présenté ses travaux de recherche portant sur le paléo/archéomagnétisme, notre cher Greg s’envole vers de

nouveaux horizons et occupe dès cette rentrée un poste de professeur de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) dans un collège de Picardie. Nous devrions cependant continuer à le voir de temps en temps si son intervention d’enseignant pour les prépas Capes et Agrégation se confirme.

Soutenances Erwin Frets soutiendra le 26 octobre 2012 à Grenade (Espagne, co-tutelle) sa thèse intitulée : « Thermo-mechanical evolution of the subcontinental lithospheric mantle in an extensional environment : Insights from the Beni Bousera peridotite massif (Rif belt, Morocco) ». Pour Thibault Cavailhes, le grand jour approche aussi. Cet « amoureux des zones de faille » soutiendra le 29 novembre 2012 à 14h00. Naissance Comme quoi une thèse n’empêche pas la vie, félicitations à Sabrina Deville, doctorante à GM et à Yoann, le papa, pour leur petit bout de chou né en mai dernier ! Il s’appelle Sangye, (en phonétique « sandgi ») un prénom tibétain qui signifie l’éveillé.

Regard : si loin, mais si proche ! Terminons cette rentrée avec une photo de vacances d’un petit doctorant d’un autre genre, il s’appelle Curiosity et pour lui aussi c’est la rentrée. À en croire la photo qu’il a prise lui-même, il va avoir du boulot ces prochain mois ! Plus de photos et de vidéos passionnantes sur le site http://www.

nasa.gov/home/index.html (pendant la pause bien sûr).

Les équipes de l’Observatoire des Sciences de l’Univers OREME et les unités de recherche associées ont le plaisir de vous inviter à une journée de présentation de leurs stratégies et résultats, et de réflexion prospective sur l’observation pérenne de l’Environnement. Cette journée aura lieu le 24 septembre 2012, de 9h à 16h. La matinée se déroulera à l’amphithéâtre de la délégation CNRS, l’après midi sur le campus de l’UM2.

IMPORTANT : dans le cadre des acquisitions 2013 du projet ISTEX, vous avez jusqu'au 20 octobre pour répondre à l'enquête des besoins des chercheurs en documentation électronique. Pour la communauté INSU, un certain nombre d'éditeurs répondant aux besoins ont déjà été listés : AGU , Lyell Collection de la Geological Society of London , Royal Astrophysical Society, Royal Meteorological Society... Alors remplissez le questionnaire en confortant au moins ces demandes initiales : http://enquete.inist.fr/launay/istex/istex.hyp?lang=FR&query=input&format=html.

L’Assemblé Générale du département d’enseignement DESTEEM aura lieu le mardi 18 Septembre à 10h dans la salle de cours 23.01 puis aura lieu l’élection du directeur du département. A cet effet, le bureau de vote sera ouvert de 11h à 17h dans la salle de réunion du DESTEEM (Bât 22, 1er étage).

C(oin) D(es) D(octorants)