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ÉDITO

L’engouement pour la pratique de la randonnée pédestre n’est plus à démontrer. Avec 5000 kilomètres de chemins inscrits au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée, un patrimoine naturel et architectural varié, la Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine dispose de bons atouts pour séduire les amateurs d’escapades, au long cours, comme à la journée.

En ce sens, le Comité Départemental du Tourisme de Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine poursuit et élargit son travail consacré à la fi lière randonnée, à travers trois axes : l’évaluation de l’offre, l’assistance et le conseil aux porteurs de projets et la promotion.

L’évaluation de l’offre :

Depuis 2004, le Comité Départemental du Tourisme de Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine s’est engagé dans une démarche de labellisation touristique des itinéraires de promenade et de randonnée, qui s’appuie sur celle engagée par le Comité Départemental de Randonnée et l’Association des Amis du Cheval d’Ille-et-Vilaine (AACIV) en collaboration avec le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine, dans le cadre du Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR).

Cette démarche s’appuie sur des critères d’appréciation à la fois liés à l’assiette du chemin et à son environnement, ainsi que sur des critères touristiques concernant la signalisation, les équipements d’accueil et le patrimoine naturel et architectural. Elle permet de déterminer une hiérarchie et de défi nir des itinéraires à valoriser.

L’assistance et le conseil aux porteurs de projets :

La création, l’aménagement et la valorisation de chemins de randonnée sont des actions qui participent à un développement cohérent et harmonieux des territoires. D’une pratique locale peu organisée, la randonnée pédestre se développe désormais comme un véritable produit, ouverte au grand public, s’adressant aussi bien aux populations locales qu’aux touristes, et pourvoyeur potentiel d’une activité économique.

La formulation du “guide de l’opérateur : créer et valoriser les chemins de randonnée” a pour but de rappeler aux élus et aux techniciens la procédure à suivre en matière de création de chemins de randonnée, ainsi qu’un ensemble de préconisations à prendre en compte dans les choix d’aménagement de ces itinéraires, dans le souci de garantir la meilleure qualité d’offre possible.

Le Comité Départemental du Tourisme Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine, acteur du développement touristique

Le Comité Départemental du Tourisme Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine est une association loi de 1901 émanant du Conseil Général d’Ille-et- Vilaine, qui le charge de mettre en œuvre la politique touristique départementale. Il agit dans le cadre de la loi du 23 décembre 1992, portant sur la répartition des compétences dans le domaine du tourisme.

Entre autres missions, le Comité Départemental du Tourisme est attaché à développer et adapter l’offre touristique du département. D’une part, il occupe un rôle d’assistance et de conseil auprès des porteurs de projets (les collectivités comme les professionnels). Il est notamment consulté par le Conseil Général pour l’instruction des dossiers de demande d’aide fi nancière. D’autre part il est également chargé d’effectuer un travail d’observation et d’analyse de l’activité touristique (Observatoire Départemental du Tourisme) et d’exercer un travail de veille sur les différents marchés dont la randonnée en Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine.

Les “chiffres clés du Tourisme” sont disponibles sur les pages Observatoire du Tourisme dans la rubrique Espace Professionnels du site :www.bretagne35.com.

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SOMMAIRE

ÉLABORER L’ITINÉRAIRE P.4 3 points importants : P.4

Le point de départ P.4

Le support P.4

L’environnement P.5

Méthodologie P.5

L’étude cartographique et cadastrale P.5

Privilégier les passages P.6

sur domaine public

Le repérage de terrain P.6

L’inscription au PDIPR P.7

AMÉNAGER LE CIRCUIT P.8 Baliser le sentier P.8

Le point de départ P.8

Un jalonnement directionnel P.9

Implanter une signalisation P.10 d’information et de rabattement

Implantation d’équipements d’accueil P.11

Les dispositifs d’interprétation P.11

FAIRE CONNAITRE LE CIRCUIT, P.12LES DOCUMENTS DE PROMOTION

La forme P.12

Le contenu P.13

ANNEXES P.14

La promotion :

Pour mettre en avant les meilleurs circuits, le Comité Départemental du Tourisme propose, via son site internet, une sélection, issue de la démarche de labellisation, des plus belles balades de Haute-Bretagne. Tous les mois, depuis décembre 2005, un nouveau parcours est proposé, accompagné d’une carte IGN 1/25 000ème. Les circuits sont choisis alternativement dans l’un des sept Pays du département. Au fur et à mesure des nouvelles mise en ligne, les balades des mois précédents sont toujours accessibles aux internautes, selon un principe d’archives.

François RichouPrésident du Comité Départemental du Tourisme

de Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine

L’évaluation des itinéraires de randonnée en Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine

Cette démarche est menée conjointement par le Comité Départemental de Randonnée et le Comité Départemental du Tourisme. Chaque structure apporte une appréciation portant sur des critères qualitatifs complémentaires. Ainsi, une première note est attribuée par le Comité Départemental de Randonnée. Celle-ci porte sur la qualité du support (la nature du sol), l’environnement naturel et le patrimoine. Le Comité Départemental du Tourisme de Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine a développé une grille d’évaluation complémentaire, portant sur les critères d’intérêt touristique de ces itinéraires. On identifi e ici la qualité de la signalisation d’information touristique, des équipements d’accueil au départ du circuit, mais aussi les aménagements propres à un circuit de randonnée, tels que le jalonnement directionnel. La combinaison de ces deux notes permet d’obtenir une appréciation globale de la qualité des itinéraires.

Les résultatsAu printemps 2006, ce sont 121 circuits (1300 kilomètres) qui ont été évalués. Les notes obtenues (incluant les 2 notations) s’échelonnent entre 15/20 et 4,58/20. La note moyenne est de 9,1/20. 48 circuits ont obtenu une note supérieure à cette moyenne, dont 35 au dessus de 10/20. Des travaux d’amélioration, fi nancés sous certaines conditions par le Conseil général, peuvent être engagés et ainsi entraîner une réévaluation de la note.

Chiffres clés- Plus de 6 millions de français ont déclaré pratiquer la randonnée- 499 000 séjours touristiques français avec pratique de la randonnée en Bretagne en 2001- La montagne est le milieu de prédilection des randonneurs. La Bretagne arrive en tête des régions uniquement maritimes.- De 4 à 6 heures. C’est la durée idéale d’une randonnée pour les pratiquants.

Direction Josiane Ermel

Service Développement Jean-Christophe Nicolle

Service Observatoire/MarketingAnthony Le Daniel

Service NTICElisabeth Pontais

Service CommunicationYolaine Gautier

02.99.78.47.47www.bretagne35.com

LES PERSONNES RESSOURCES

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ÉLABORER L’ITINÉRAIRECe qui doit guider le choix du tracé, est la recherche du meilleur itinéraire possible. Le but n’est pas de relier le plus directement deux points, mais de le faire de la manière la plus agréable et la plus intéressante qui soit. Afin d’y parvenir, il est nécessaire de prendre en compte un certain nombre de paramètres.

3 POINTS IMPORTANTS : LE DÉPART

LE SUPPORT ET L’ENVIRONNEMENT

Le départ

Le lieu de départ d’une randonnée n’est pas seulement un point qui définit le début d’un itinéraire. C’est aussi un lieu d’accueil des randonneurs, qui s’y rendent le plus souvent en voiture. Le minimum que l’on puisse exiger est une aire de stationnement pour les véhicules. Il n’est pas acceptable, notamment pour des raisons de sécurité, de devoir garer son véhicule sur l’accotement.

Le choix du lieu de départ doit faire l’objet d’une attention particulière. Il faut penser que l’on s’adresse aussi bien à la population locale qu’aux touristes ou d’autres personnes ne connaissant pas les lieux. On peut envisager deux scénarios.

Départ dans le bourg : une solution à privilégier

En situant le point de départ dans le bourg, on garantit une facilité d’accès aux personnes ne connaissant pas la commune et ses environs. On peut également bénéficier d’infrastructures urbaines dont la présence est un plus pour l’accueil du public : • Parking • Mobilier urbain (poubelles, bancs) • WC • Commerces

C’est l’opportunité d’apporter une clientèle aux commerces locaux, particulièrement dans le domaine de l’alimentaire et de la restauration. Cela donne la possibilité pour les randonneurs partant à la journée de pouvoir acheter des produits frais pour le repas du midi, mais aussi de se désaltérer et de se restaurer à leur retour.

Le choix d’un lieu en particulier : privilégier les espaces centraux. • La place de l’église • La place du marchéEviter les points excentrés dans les bourgs du type salle de sport. Mieux vaut alors créer une liaison depuis le centre.

Départ hors du bourg

D’une manière générale, il est préférable de ne pas situer un point de départ hors d’un bourg. Cependant, un contexte particulier peut y conduire :

• Un itinéraire qui ne passe pas par le bourg, et qui n’offre aucune possibilité de liaison avec celui-ci.• La présence d’un espace naturel ou d’un élément patrimonial, aménagé pour accueillir le public. Dans ce cas, l’existence d’un départ de randonnée est un élément de valorisation supplémentaire de l’espace.

Lorsqu’un départ de randonnée se situe hors d’un bourg, la signalisation routière à partir des axes de communication proches en facilite l’accès. (voir le chapitre sur la signalisation routière)

Le support (ou le revêtement)

Un principe majeur consiste à éviter au maximum les voies goudronnées. Ce type de support est inconfortable en raison de sa dureté. D’autre part, ce sont généralement des voies supportant une circulation automobile (d’intensité variable), qui les rendent dangereuses. Plus généralement, il est recommandé d’éviter les revêtements durs (comme certaines voies empierrées), générateurs de fatigue et d’inconfort.

A contrario, il est conseillé de choisir des revêtements dits “souples”, comme la terre nue ou recouverte d’une végétation rase, comme de l’herbe.

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L’environnement

Ce qu’il faut éviter :

L’environnement des chemins doit également être pris en compte, notamment les activités humaines qui peuvent être sources de dangers ou de nuisances. De plus, l’une des principales motivations affi chées par les randonneurs réside dans la recherche d’un certain contact avec la nature en rupture avec les milieux construits, urbanisés.

!Les dangers les plus courants

Les emprunts et les traversées de routes : Il faut les éviter au maximum. Lorsque cela est impossible, il est primordial d’assurer la sécurité des randonneurs.

Lors d’une traversée de route : • Éviter les traversées en sortie de courbe, où la visibilité est réduite. • Sécuriser la traversée des piétons sur les grands axes : par de la signalisation routière, par la matérialisation au sol d’un passage protégé, par la mise en place de protections aux abords…

Lors d’un passage en bordure de route : • Veiller à ce qu’il y ait un accotement suffi sant pour permettre le passage d’un randonneur et ainsi éviter d’emprunter la chaussée.

Les abords et les traversées de rivières : • Veiller à ce que les berges soient stabilisées et les ponts ou passerelles en bon état.

En bordure de falaise : • Mesurer la dangerosité du chemin (notamment liée à l’érosion). Prévoir un passage plus en retrait si necessaire.

5Les sources de nuisances

Hormis les sources de danger, il est également nécessaire de prêter attention aux facteurs portant atteinte aux perceptions sensorielles, comme les pollutions sonores, visuelles et olfactives.

Exemples de sources de nuisances : • Olfactives : exploitation agricole, activité industrielle… • Sonores : proximité d’une route, d’une usine… • Visuelles : friches industrielles, décharges sauvages, lignes électriques…

Ce qu’il faut rechercher

L’itinéraire doit être choisi de telle façon que la randonnée offre à celui qui l’emprunte, un moyen de découverte du patrimoine de la région traversée. • La traversée d’un espace naturel • Un point de vue • Des monuments • Des curiosités

A ce titre, il est intéressant d’effectuer une recherche, à l’échelle du territoire, du patrimoine et des diverses curiosités.

LA MÉTHODOLOGIE

L’étude cartographique et cadastrale

Cette étude consiste à répertorier sur plan (carte topographique 1/25 000ème et extraits cadastraux), les chemins qu’il est possible d’utiliser pour la création d’itinéraires de randonnée.

Il faut se renseigner en priorité sur l’existence ou non de chemins inscrits au PDIPR (Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée) sur le territoire de la (des) commune(s) concernée(s). Ce dispositif garantit la pérennité et la préservation des chemins ruraux. Si ce n’est pas le cas, il est important de procéder à cette inscription (voir chapitre consacré à l’inscription au PDIPR en p.7).

La proximité d’une infrastructure routière importante et la traversée d’une route dans un virage : deux exemples de nuisances, l’une pour ses désagréments visuels et sonores, l’autre pour sa dangerosité.

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Privilégier les passages sur domaine public

Il convient de s’informer de la propriété et du statut juridique des chemins repérés, l’accord du propriétaire étant indispensable à toute ouverture au public et le statut juridique du chemin pouvant y réglementer les usages et les pratiques autorisés. Le tableau suivant présente les différents cas de figure existants.

Tous les chemins appartenant à l’Etat ou aux collectivités territoriales ne sont pas nécessairement du domaine public. L’accord préalable de l’organisme chargé de leur gestion doit donc être recueilli afin de les ouvrir au public.

Concernant les chemins appartenant à des propriétaires privés, il convient de s’entendre avec eux, à travers la signature de conventions de passage, pour qu’ils autorisent les randonneurs à pénétrer sur leurs propriétés. La signature de ces conventions incombe au conseil municipal de la commune concernée.

Cependant, il est préférable de limiter au maximum le nombre de passages sur domaine privé, une convention de passage pouvant être résiliée à tout moment par le propriétaire privé qui l’a signée.

Le repérage de terrain

Il est indispensable de procéder à une reconnaissance des itinéraires retenus. Cela permet de se faire une meilleure idée de la qualité et de la pertinence du tracé.

• Juger la qualité du support• Perception de l’environnement• Niveau de difficulté du parcours• Modifications éventuelles par rapport au plan (ancien chemin de terre recouvert de bitume, création de nouvelles voies…)• Évaluation du temps de parcours.

Propriété Statut Textes

État Routes nationales Code de la voirie routière, code de la route

Chemins forestiers Code forestier

Chemins de halage Code du domaine public fluvial

Collectivités territo-riales

Routes départementales, voies communales

Code de la voirie routière, code de la route

Chemins départementaux (espaces naturels sensibles)

Code de l’urbanisme

Chemins ruraux Code rural, loi PDIPR du 22/07/1983

Propriétaires privés Chemins privés Code civil, loi PDIPR du 22/07/1983

Chemins d’exploitation Code rural

Servitudes de passage sur le littoral, contre l’incendie,...

Code de l’urbanisme, code forestier

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L’INSCRIPTION AU PDIPR

L’inscription des circuits au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR) est nécessaire car elle garantit la continuité de l’itinéraire ainsi que la conservation des chemins qui le composent.

Le PDIPR distingue des itinéraires d’intérêt :• départemental : sentiers de grande randonnée (GR), GR de Pays, et l’Equi Breizh (équestre)• local : les sentiers de promenade et de randonnée (PR), les sentiers locaux adaptés à de courtes promenades, l’équestre local.

La procédure d’inscription d’un sentier au PDIPR se décline en plusieurs étapes :

Premier temps : La commune élabore le projet de création ou de modifi cation

Compléter le formulaire d’inscription (demande auprès du Service Espaces Naturels)

• Volet sur les caractéristiques de l’itinéraireCe volet comprend notamment des critères qu’il est indispensable de respecter - le circuit doit comporter moins de 30% de goudron - La commune doit s’engager à obtenir les conventions d’autorisation de passage sur les propriétés privées

• Constituer le dossier d’identifi cation de l’itinéraire.Il est indispensable de connaître le statut juridique des voies empruntées et de recueillir les autorisations nécessaires. Cette identifi cation nécessite une recherche auprès des centres des impôts fonciers. Les pièces à fournir : - Un plan au 1/25000ème où fi gure le tracé exact de l’itinéraire - Un tableau précisant la nature juridique de chaque tronçon de l’itinéraire - Eventuellement (sur demande du SEN), un extrait de plan cadastral reprenant le tracé de l’itinéraire.

• Prendre connaissance des engagements en matière d’aménagement et d’entretien des itinéraires - Réalisation d’un balisage conforme à la charte offi cielle de la Fédération Française de Randonnée. - Assurer un suivi des itinéraires pour s’assurer du maintien en état, des chemins comme du balisage. - S’engager à entretenir le(s) itinéraire(s), conformément à la convention d’entretien établie par le département. - Déclarer les travaux préalables à l’ouverture des itinéraires.

Second temps : Transmettre le dossier au Service Espaces Naturels

Le dossier sera soumis.• A l’avis technique du Service Espaces Naturels • A un avis sur l’intérêt de l’itinéraire - Auprès du Comité Départemental de Randonnée - Auprès de l’Association des Amis du Cheval en Ille-et-VilaineSuite aux avis émis : • Soit les avis sont favorables et l’instruction du dossier se poursuit• Soit le projet n’est pas recevable en l’état et doit faire l’objet de modifi cations

Troisième temps : La délibération communale ou intercommunale

• Dans le cas d’une première inscriptionLa commune ou communauté de communes peut présenter à son assemblée délibérante la convention d’entretien portant sur les sentiers inscrits au PDIPR pour délibération. La délibération doit préciser le réseau de sentiers sur lequel portera l’entretien : - Réseau d’intérêt local seul (boucles PR et équestres locales) - Réseau d’intérêt local et réseau d’intérêt départemental (GR et Equibreizh).

• Dans le cas d’une modifi cationUn itinéraire inscrit peut être modifi é en cas d’aménagements routiers, fonciers, de rupture d’autorisation de passage avec un propriétaire privé, ou de proposition d’un nouvel itinéraire de qualité au moins égale au précédent. La commune présente à son conseil municipal, la modifi cation de son circuit et demande, par délibération, l’annexion de celle-ci à la convention d’entretien. Si la convention est signée par la structure intercommunale, une délibération communautaire est nécessaire.Documents à transmettre : - Un arrêté de police municipale réglementant la circulation sur les sentiers de randonnée. - Recueillir les conventions de passage pour l’ouverture au public sur les propriétés privées.

Organismes à contacter : Conseil Général, Service Espaces Naturels.C. Basile 02.99.02.36.19

Comité Départemental de la Randonnée Pédestre 02.99.54.67.61

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BALISER LE SENTIER

Le balisage est le premier aménagement indispensable à la création d’un chemin de randonnée. C’est le “fil d’Ariane” de l’itinéraire. C’est aussi l’expression la plus simple de son jalonnement.

Cependant, un certain nombre de précautions sont nécessaires afin de garantir son efficacité. Il doit en effet être continu, visible, et bien entretenu sans pour autant proliférer et dénaturer le milieu.

Une charte de balisage a été définie au niveau national par la Fédération Française de Randonnée concernant les circuits pédestres. Son respect est important dans un souci de cohérence et d’homogénéisation des réseaux de circuits de randonnée, mais aussi, afin de faciliter la lecture et la compréhension du balisage pour le grand public.

Les appellations GR*, GRP*, et PR*, ainsi que les balisages leur correspondant sont des marques déposées auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle. Leur utilisation est donc soumise à l’autorisation de la Fédération Française de Randonnée.

Quelques principes essentiels pour la réalisation du balisage :• Le principe de base est de toujours se mettre à la place du randonneur. Les marques doivent “accrocher” facilement le regard.• Même en l’absence de carrefour, les marques doivent être répétées régulièrement, afin de “rassurer” le randonneur.

LE POINT DE DÉPART :MATÉRIALISATION ET ORGANISATION

Il s’agit de créer une “porte d’entrée” au circuit, ce que le balisage seul ne peut faire.

Voici une proposition de procédure pour organiser le point de départ. Il faut pour cela envisager le besoin du randonneur et la solution technique adaptée.

Besoin du randonneur : Localiser le point de départ, ne pas avoir besoin de chercher autour d’une place, d’une église, dans un carrefour,

Solution technique : Le rendre visible en lui donnant une forme matérielle:

Une borne, un panneau…

AMÉNAGER LE CIRCUIT ET SES ABORDS

Un panneau d’entrée de circuit mentionnant le nom du circuit, sa distance, son temps de parcours, son balisage, les curiosités à voir ainsi que les pratiques autorisées. Ce type de panneau répond au double besoin de matérialisation et d’information (signalisation du Comité Régional de Randonnée).

La charte de balisage de la Fédération Française de Randonnée

Jalonnement des itinéraires

Continuité

GR GPR PR

Changement de direction

GR GPR PR

Mauvaise direction

GR GPR PR

*GR: Grande Randonnée*GRP : Grande Randonnée de Pays*PR : Promenade et Randonnée

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Besoin du randonneur : de quel circuit s’agit-il, quelles sont ses caractéristiques ?

Solution technique : Le support matériel permet de renseigner le randonneur

Faire figurer le nom du circuit, ses caractéristiques (distance, temps de marche, balisage)

Besoin du randonneur : Dans quelle direction commence le parcours. Comment guider le randonneur dans l’entame de son cheminement ?

Solution technique : Un premier élément de balisage doit être visible depuis le panneau d’entrée de circuit. Cet élément est d’autant plus à prendre en considération dans les bourgs où de multiples routes convergent.

UN JALONNEMENT DIRECTIONNEL

Un jalonnement directionnel tout au long du circuit peut venir compléter le balisage dans l’indication de la direction à suivre. Mais le jalonnement peut également permettre un guidage plus complet du randonneur en lui apportant des informations que le balisage ne fournit pas : distances, points de passages, proximité de curiosités, de services, commerces, possibilités de variantes,...

La proximité de plusieurs sentiers sur un même territoire, leur croisement et leur connexion les uns aux autres, peut constituer un véritable réseau d’itinéraires très intéressant en terme de pratique car offrant des possibilités multiples pour le randonneur. Le jalonnement directionnel s’avère dans ce cas pertinent pour expliciter sur le terrain toutes ces possibilités.

Le premier balisage doit être visible depuis le point de départ.

Une flèche de jalonnement directionnel mentionnant le nom du circuit, le type de sentier, le balisage.

DÉPART

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IMPLANTER UNE SIGNALISATION

D’INFORMATION ET DE RABATTEMENT

La signalisation du point de départ du sentier est importante dans la mesure où l’on s’adresse aussi bien à la population locale qu’aux touristes qui ne connaissent donc pas le territoire.

Un panneau Relais Infos Services (RIS d’appel)

Ce type de panneau peut ainsi être implanté à un endroit “stratégique” de la commune, soit sur un site central (place de la Mairie, de l’église…), soit sur une entrée du territoire (généralement sur une aire de repos). Il est possible de présenter plusieurs niveaux d’information. D’un côté du panneau, une carte des différents circuits de randonnées situés sur la commune, en mentionnant les caractéristiques de chacun. De l’autre, une présentation de l’offre de randonnée à une échelle plus large, ainsi que des données sur les divers services touristiques du territoire.

Une signalisation routière

C’est ce que l’on nomme la signalétique de rabattement qui a pour but de conduire au point de départ du (des) circuit(s). Il s’agit d’un jalonnement qu’il est possible de suivre depuis un RIS, s’il en existe un, ou depuis les principaux axes de communication alentours. Il existe un panneau officiel reconnu par le code de

la route : le CE6a. Il peut être mis en place, présentant le logo “randonnée” et muni d’une ou deux réglettes pour indiquer le nom du circuit, la direction à suivre, ou la distance restante.

Un panneau de type CE6a

D’autres formes de signalisation sont envisageables, dont le principe des règlettes.

Lorsqu’un circuit de randonnée est associé à un site naturel faisant l’objet d’une protection et/ou d’une valorisation, il est possible de solliciter la mise en place d’un jalonnement sous forme d’une Signalétique d’Information Locale par le moyen d’une convention passée avec le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine.

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Un exemple de RIS présentant, au recto, les sentiers de randonnées de la commune et, au verso, une carte touristique de la communauté de communes

Le système de règlettes

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IMPLANTATION D’ÉQUIPEMENTS D’ACCUEIL

Le point de départ du sentier doit offrir un minimum de confort d’accueil pour le randonneur. Un emplacement suffi sant pour le stationnement des véhicules est ainsi indispensable.

Des équipements supplémentaires tels que des bancs, des tables de pique-nique, des poubelles, ou encore des sanitaires peuvent être aménagés sur l’aire de départ ou le long du circuit. La combinaison entre certains peut être souhaitable : bancs et tables de pique-nique accompagnés de poubelles par exemple.

Une aire de départ aménagée :

emplacement pour stationner les véhicules,

poubelles, W.C., bancs et tables de pique-nique.

Une aire de départ non aménagée : pas d’emplacement pour stationner un véhicule (la voiture est sur l’accotement), pas d’équipements (les poubelles sont celles des habitants).

LES DISPOSITIFS

D’INTERPRÉTATION

Un dispositif d’interprétation peut enfi n enrichir le parcours en présentant une particularité écologique, paysagère, historique, architecturale,... du milieu traversé ou en présentant et en expliquant les caractéristiques des principales curiosités rencontrées.

On pourra parler de “circuit d’interprétation” dans la mesure où l’ensemble de l’itinéraire sera muni d’éléments d’interprétation et qu’une thématique y sera déclinée au fi l du parcours. Tous les sentiers n’ont cependant pas matière à constituer des circuits d’interprétation mais la plupart côtoient des éléments du patrimoine local pouvant être valorisés.

Les types de mobilier utilisés pour l’interprétation sont très diversifi és. Ils peuvent se décliner sous différentes formes et à différents niveaux de complexité technique, suivant la nature de l’information fournie et des explications apportées.

La réalisation d’un certain nombre d’éléments est donc à prévoir dans le cadre d’une valorisation touristique d’un circuit de randonnée, qu’ils concernent la signalisation routière conduisant à ce circuit, les équipements d’accueil, ou encore la signalétique à implanter le long du circuit. Cependant, si la mise en place de ces éléments peut prendre du temps, elle reste néanmoins assez ponctuelle notamment par rapport aux questions d’entretien du revêtement et de ces équipements. La question de l’entretien ne peut en effet être écartée et elle doit être prise en compte et prévue dès la phase de réalisation des aménagements.

Un panneau d’interprétation d’un élément du patrimoine local longé par le sentier.

Comité Départemental du TourismeHaute-Bretagne Ille-et-Vilaine Service Développement.

Tél. [email protected]

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LA FORME

Les documents de promotion de circuits de randonnée pédestre se présentent sous de multiples formes. Celle-ci dépend du niveau d’information, aussi bien en terme de quantité et de détail, que l’on souhaite transmettre au randonneur. D’autre part, il faut prendre en compte la qualité du support lui même, en fonction de sa “durée de vie”, s’il s’agit d’un document que l’on considère “à usage unique”, ou au contraire, à conserver.

Les itinéraires des chemins de randonnée ne sont pas fi gés. Leur tracé peut être modifi é à tout moment, soit parce qu’un tracé plus intéressant est proposé, soit indépendamment de la volonté de la collectivité qui en a la gestion, suite à une rupture de convention de passage avec un propriétaire privé. Cet élément doit être parfaitement intégré dans la décision guidant le choix de la forme. Cela pose notamment la question de la fl exibilité du support et du temps prévu entre deux rééditions.

Le niveau de diffusion, le public visé ou encore le caractère gratuit ou payant du document sont autant de critères complémentaires qui doivent intervenir dans le choix.

Voici quelques exemples de supports couramment utilisés et leurs caractéristiques :

La carte simple ou le dépliant :

Un document de conception très simple, qui présente de manière graphique et souvent schématique l’itinéraire de la randonnée. Aux yeux du touriste, c’est généralement un document éphémère, dans le sens ou celui-ci ne sera que rarement conservé après le séjour. Sa distribution est souvent gratuite, parfois payante, mais à un faible coût.

D’un coût de conception et de réalisation modéré, ce type de document autorise une possibilité de mise à jour régulière, tous les ans ou tous les 2 ans, si nécessaire (à condition de ne pas avoir constitué un stock trop important).

Le topoguide :

C’est historiquement le support de référence des randonneurs. Sous la forme d’un livret, il propose à la fois une cartographie complète du parcours, mais aussi une description de celui-ci à l’aide d’un pas-à-pas plus ou moins détaillé et des éclairages sur les curiosités et autres éléments naturels et patrimoniaux qui bordent le parcours. Perçu par le public comme un document de qualité (donc conservé), le topoguide est généralement payant.

Le topoguide est un support de communication dont la conception et la réalisation demandent du temps et des moyens. Les rééditions, qui sont l’occasion

de faire des mises à jour, sont g é n é r a l e m e n t espacées de plusieurs années.C’est pourquoi, lors du choix des circuits fi gurants dans le topoguide, il est recommandé de s’assurer de leur pérennité.

La pochette de fi ches :

Il s’agit d’un principe de fi ches individuelles (une fi che peut présenter un ou plusieurs circuits), que l’on regroupe dans une pochette (ou un classeur…)

Le contenu des fi ches est généralement identique à celui que l’on retrouve dans les topoguides. La principale différence tient dans la souplesse de gestion de ce type de collection pour la structure qui la réalise.

FAIRE CONNAITRE LE CIRCUIT,LES DOCUMENTS DE PROMOTION

La publication d’un document de présentation du circuit peut permettre de le promouvoir à destination de la population locale et/ou des touristes, mais peut également permettre de valoriser l’action qui a été engagée par la collectivité.La forme et le contenu de ce document dépendront de ce que l’on recherchera avant tout. On ne s’adressera pas de la même façon aux habitants qu’aux touristes.

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Page 13: Doc Opérateur.indd 1 27/04/06 16:58:35pro.bretagne35.com/sites/cdt35pro/files/guide-operateur.pdfd’accueil et le patrimoine naturel et architectural. Elle permet de déterminer

En effet, il est ainsi possible d’ajouter et/ou de retirer des circuits sans pour autant refaire l’ensemble de la collection.

L’Internet

La diffusion d’itinéraires de randonnée par le biais de la technologie internet est désormais courante. Elle apporte une souplesse de gestion incomparable, l’offre pouvant être modifi ée en temps réel. Ce choix demande cependant un suivi et une maintenance du support technique en continu.

Cette technologie apparaît adaptée à la diffusion de produits d’appel. L’intérêt est de bénéfi cier de l’effet “vitrine” offert par le réseau, en y proposant une sélection de produits, non exhaustive, et visant ensuite à diriger l’internaute vers diverses publications.

Depuis le mois de décembre 2005, retrouvez la sélection des plus belles balades de Haute-Bretagne(une nouvelle balade mise en ligne chaque mois) sur le site www.bretagne35.com

LE CONTENU

La conception des supports de promotion de randonnée pédestre s’organise généralement autour d’une liste d’éléments que l’on retrouve dans la plupart des documents de ce type.

En général…

• Une carte récapitulative de tous les circuits • Des adresses utiles : offi ces de tourisme, mairies… • Des conseils divers, type “charte du randonneur”, un rappel des consignes de sécurité. • Les services : possibilités d’hébergement, de se restaurer, des faire des provisions…

…et pour chaque circuit :

• Quelques lignes d’introduction sur “l’esprit de la randonnée”. • La localisation du point de départ (généralement une rubrique appelée “comment s’y rendre”). Une description du cheminement à suivre pour se rendre au point de départ depuis l’axe routier principal le plus proche. • Les caractéristiques de la randonnée. - La distance - Le temps de parcours estimé Si cette indication ne revêt pas la même importance que dans le cadre de la randonnée en montagne, cette information est intéressante pour un public peu expérimenté, pour lequel la seule indication de distance n’est pas suffi sante. On peut également proposer un temps de parcours pour différentes allures. - Les diffi cultés possibles, à éviter : Faire mention de passages dangereux (en bord de falaise par exemple) ou encore de zones impraticables (boue, zones innondables, périodes de chasse…) lors de certaines périodes de l’année. • Le type de balisage à suivre. S’il y en a plusieurs, il faut bien mentionner les changements. Un rappel succint des règles de balisage est appréciable. • Un descriptif pas-à-pas. Ce texte décrit le cheminement du randonneur à partir de points facilement identifi ables dans l’environnement du parcours. • Les pratiques autorisées. Les caractéristiques du milieu peuvent nécessiter la restriction des pratiques, afi n de préserver certains espaces fragiles, ou encore d’assurer la sécurité des randonneurs. Il est ainsi conseillé d’indiquer les différentes pratiques autorisées : pédestre, équestre, VTT,… • Une interprétation, un descriptif de l’intérêt du circuit, des principales curiosités

Organismes à contacter : Comité Départemental du Tourisme, Service Communication 02.99.78.47.47Comité Départemental de la RandonnéePédestre02.99.54.67.61

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AN

NE

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SL’AIDE DU CONSEIL GÉNÉRAL D’ILLE-ET-VILAINE AU FINANCEMENT DES OPÉRATIONS

DE MISE NE VALEUR DES

ITINÉRAIRES DE RANDONNÉE

La mise en valeur des itinéraires de randonnée pédestre, définis si possible dans un programme global de terr itoire , peut fa ire l ’objet de financements de la part du Conseil Général dans le cadre du volet 2 des contrats de territoire (dans la limite de 50 % des dépenses engagées). A cette fin, il est nécessaire que cette action figure au sein de votre projet de territoire.

Cette aide, qui concerne les circuits inscrits au PDIPR, porte sur :

• La signalisation : Relais Infos Services randonnée, signalisation directionnelle du bourg jusqu’au point de départ, entrée de site, jalonnement sur le sentier.• Le petit mobilier : tables pique-nique, poubelles...• Les éléments d’interprétation• Les systèmes d’évaluation de la fréquentation• L’aménagement de l’aire d’accueil (stationnement, espace paysager...)

Ces aides seront attribuées par le Conseil Général, après expertise du dossier par le Comité Départemental du Tourisme Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine.

PROGRAMME DE SIGNALÉTIQUE

DU COMITÉ RÉGIONAL DE RANDONNÉE

Modèle de flèche

Modèle de panneau de départ de circuit

TARIFS 2006*

1. Poteaux et flèches directionnelles

Flèche Poteau

Coût total à l’unité 49,03€ 23,68 €

Part du Comité Régionalde la Randonnée Pédestre avec l’aide de sespartenaires Gaz de France et Crédit Agricole,soit 50% de ce coût

24,52 € 11,84 €

Part de la collectivité locale, signataire de la convention,soit 50% de ce coût

24,52 € 11,84 €

2. Panneau de départ de circuit

Coût total du panneau en français 454,48 €

Part du Comité Régional de la Randonnée Pédestre avec l’aide de ses partenaires Gaz de France et Crédit Agricole, soit 60% de ce coût

272,69 €

Part de la collectivité localesignataire de la convention, soit 40% de ce coût

181,79 €

* Ces tarifs sont révisables chaque année

GR 34 COMMUNE 0H30 et/ou 2 km

Lieu-dit 1H et/ou 4 km

COMMUNE 0H30 et/ou 2 km

Lieu-dit 1H et/ou 4 km

Lieu-dit et/ou 1H30 6 km

GR 34

PR

PR

Circuit des Randonneurs

COMMUNE 0H30 et/ou 2 kmLieu-dit 1H et/ou 4 km

Circuit des Randonneurs

Dimensions : Flèche 650 x 190 x 25 mm Bois traité garanti 10 ans.Poteau de 2 m, section 90 x 90 mm Échelle 1:5e

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CONVENTION POUR LA MISE EN PLACE D’UNE SIGNALÉTIQUE

SUR LES SENTIERS DE RANDONNÉE

Entre les soussignés,

D’une part, le Comité Régional de la Randonnée Pédestre de Bretagne C/O Monsieur Jean Fulbert - 8 rue de la Jannaie – 35760 Saint-Grégoire représenté par son Président, Monsieur Jean FULBERT,D’autre part, la Communauté des Communes de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . siège : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . représentée par son Président, Monsieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Il a été convenu ce qui suit :

ARTICLE 1 – Engagement du Comité Régional de la Randonnée Pédestre de Bretagne

Le Comité Régional de la Randonnée Pédestre de Bretagne s’engage à :1.1 Commander des panneaux d’entrée de site, les flèches directionnelles et les poteaux pour les sentiers de promenade et de randonnée inscrits au PDIPR, dans la limite du nombre négocié,1.2 Respecter les informations à mentionner sur les panneaux, les flèches directionnelles et les poteaux, définies en concertation avec les partenaires,1.3 Définir les lieux d’implantation du mobilier avec les autres partenaires,1.4 Livrer les panneaux, les flèches et les poteaux à la Communauté de Communes,1.5 Fournir une facture de l’investissement global afin de justifier le transfert de la propriété pour un Euro symbolique à la Communauté de Communes.

ARTICLE 2 – Engagement de la Communauté de Communes

La Communauté de Communes ou les collectivités locales qui la composent s’engagent à :2.1 Définir les informations à mentionner sur les panneaux, les flèches directionnelles et les poteaux avec les autres partenaires,2.2 Définir les lieux d’implantation du mobilier avec les autres partenaires,2.3 Assurer la pose des panneaux, des flèches et des poteaux2.4 Entretenir le mobilier,2.5 En règlement des panneaux, flèches et poteaux, verser, pour une première tranche, une participation financière plafonné à un taux du coût global de l’investissement. Ce taux de financement plafonné est révisable chaque année.

ARTICLE 3 – Durée de la convention

La présente convention est établie pour une durée de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . à compter du . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ARTICLE 4 – Résiliation

Il pourra être mis fin à la présente convention :4.1 A l’expiration du terme convenu ci-dessus, 4.2 A tout moment, sur demande de l’une ou l’autre des parties, en cas d’inexécution des obligations ci-dessus définies.

Fait à ......................................., le ................................................

Le Président Le Président de la Communauté du Comité Régional de la de Communes Randonnée Pédestre de Bretagne

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Images de

Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine

Comité Départemental du Tourisme Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine

4 rue Jean Jaurès - BP60149 - 35101 Rennes cedexTél. 02 99 78 47 47 - Fax : 02 99 78 33 24

[email protected] - www.bretagne35.com

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