Document DES CAPACITES - GREF-MAROCgref-maroc.fr/documentation/doc-pdf/doc-pdf-eedd/CR...9/04/18 1 19 :12 AE, 3 inspecteurs stagiaires,2 responsables GREF 12X24 élèves/classe= 88

Document

d’accompagnement

des missions

Préparation, suivi, évaluation

ACTION POUR

LE RENFORCEMENT

DES CAPACITES

DES ACTEURS DE

L’ẾDUCATION

AU MAROC

DIRECTION

REGIONALE de RABAT

TEMARA

SIDI SLIMANE

Mission EEDD

PRINTEMPS 2018

GREF 6 rue Truillot 94 200 Ivry sur Seine (+33)(0)1 75 64 15 09 http://www.gref.asso.fr http://gref-maroc.fr Page 1/41

SOMMAIRE

1 : description de la mission p 2

2 : activités menées pendant la mission p 3 à p 4

3 : évaluation p 5

4 : analyse synthétique p 6 à p 7

5 : capitalisation p 8 à p 20

6 : annexes p 21 à p 41

Ecole Saad Ibn Abi Wakaas Sidi Slimane


Document d’accompagnement des missions

1

Description de la mission

Lieu de la mission Rabat, Témara, Sidi Slimane

Dates de la mission 6 avril au 10 mai 2018

Situation de cette mission dans le projet

EEDD : Formations des AE (ENF), manifestations autour de l’EEDD, suivi des actions en cours

Coordonnateur de projet

Emilienne PRICA

Membres de la mission

Marie-Claude CARTIERI

Partenaires de réalisation

DP Témara et Associations locales

DP Sidi Slimane et Associations locales

DP Rabat/Kénitra

Axe thématique

Education à l’Environnement et Développement Durable



2

Activités menées pendant la mission

Activités Formations

devant public, visites de classes,

réunions, rencontres,

autres…

Nb de

coformateurs Lieu Date

Durée en ½

journées

Nb de Bénéficiaires

directs et profil

Nb de Bénéficiaires

Indirects et profil

Commentaires Ces bénéficiaires

sont-ils nouveaux ? Ces activités

correspondent-elles à ce qui était prévu ?

Réunion Préparatoire Mission Sidi Slimane

1 Direction provinciale Sidi Slimane

6/04/18 1 5 :2

représentants DP, 2 formatrices GREF et une coformatrice

-Mise en place du chronogramme de la mission. -Préparation des séminaires

Conférence

Lycée Zineb EnNefzaouia Sidi Slimane

6/04/18 1 35 : 4 enseignants, un proviseur, 30 élèves et une formatrice GREF

Nouveaux bénéficaires, lycéens Les objectifs de cette formation sont atteints

Séminaire 1 Ecole Qods Sidi Slimane

9/04/18 1 19 :12 AE, 3

inspecteurs stagiaires,2 formatrices et 2 responsables GREF

12X24 élèves/classe= 288 élèves

Des nouveaux AE, trois inspecteurs stagiaires sont présents

Séminaire 1

Ecole Qods Sidi Slimane

10/04/18 1 16 : 11 AE, 2

inspecteurs,2 formatrices et 1 responsable DP

12X24 élèves/classe= 288 élèves

Les activités prévues lors ce séminaire sont menées à terme

Réunion Préparatoire mission Rabat

AREF Rabat 16/04/18 1 9 : 4 membres

du GREF, 5 représentants DP Rabat,Salé Témara, Kénitra

Rencontre Ministère de l’environnement Hay Ryad RABAT

17/04/18 1 3 : 1 membre du

GREF, Mme Fari chargée des programmes éducatifs, 1 membre de l’AMEC association marocaine environnement et citoyenneté

Les AE de Rbat/Témara/ Salé Les lycéens du lycée Zineb En Nefzaouia

Projet de formation conjointe GREF/ministère de l’environnement


Formation Centre protection de l’enfance Témara

18/O4/18 1 6 AE+ 1

présidente AHO Association Horizons Ouverts

6X20=120 élèves

De nouveaux AE.Les objectifs de la formation sont atteints

Rencontre 2 directeurs écoles

2 Ecoles Sidi Slimane : Collège AlWifaq, Collège Othmane Ben Affane

20/04/18 1 2 directeurs 10 enseignants

Une nouvelle école avec laquelle travailler Préparation de la journée du 26 janvier

Manifestation Organisée par l’Institut Français et la DP Sidi Slimane

Maison de la culture Sidi Slimane

20 1 Directrice DP, IF Kénitra IF Rabat 150 élèves Enseignants, parents d’élèves Le GREF est invité

150 Marion Achard a obtenu le prix littérature jeunesse 2018 ; elle était présente ainsi que le directeur de l’IF de Kénitra M Touchard et M Karrakchou de l’IF de Rabat

Séminaire 2 1 Ecole Qods Sidi Slimane

23/04/18 1 12 AE 2 GREF 1 DP

14X24= 326 élèves

2 nouveaux AE de Sidi Kacem

Séminaire 2 1 Ecole Qods Sidi Slimane

24/04/18 1 14 AE 2 GREF 1DP

14X24= 326 élèves

Les objectifs de cette formation sont atteints

Préparation manifestation jeudi 26 avril

Rabat 25/04/18 1 2 GREF 2 étudiants audio- visuel

Vidéo en projet

Manifestation autour de la Journée de la Terre

Ecole Saad Ibn Abi Wakaas Sidi Slimane

26/04/18 1 2 DP ,1 Gref 30 chefs d’établissements 100 élèves 10 enseignants 2 étudiants Parents d’élèves

150 Les objectifs n’ont pas tous été atteints, en particulier une formation prévue par Mme Fari

Réunion GREF Haroura 30/04 4/05

1 3 GREF

2 étudiants audio- visuel

Site GREF Maroc

Finalisation d’une vidéo pour le GREF

Rencontre avec le RP

Haroura 1/O5 1 6 GREF

Eric Tavernier, RP

Echanges,bilan et

préconisations

Séminaire 2 4 Rabat 2 et 3/05 2 23 AE

4 GREF 23X24 élèves

Impression DAM

Rabat 7/05 1 6 GREF

COPISE Rabat 8/05 1 7



3

Evaluation

L’ indicateur est ce sur quoi va porter la mesure : par exemple le nombre de participants à une formation, le

nombre d’établissements et de régions qu’ils représentent, le taux de présence à une formation ou une réunion,

éventuellement la compétence que l’on souhaite faire acquérir…

Rédiger un tableau par sous objectif spécifique.

Sous objectif spécifique

Indicateurs quantitatifs ou

qualitatifs

Objectif visé Taux de réussite

Commentaire (Source de vérification)

Formation des AE Séminaire Sidi

Slimane

Sensibilisation aux problèmes des déchets au Maroc, à la présence des jardins dans les écoles

Amener les AE à refaire des activités autour de ces thématiques et amener les familles à l’école

A évaluer dans le temps

Le suivi des AE en classe par des collègues La visite des écoles où les AE interviennent

Formation des AE Association

Horizons Ouverts Témara

Compétence pédagogiques et cognitives, thématique du diabète au Maroc

Pédagogie active et sensibilisation sur une maladie courante au Maroc

Bon Très bonnes motivation et implication de ces AE

Suivi Eco-Ecoles Sidi Slimane

Une école labellisée en plus sur la province

Augmentation des travaux de jardins dans les écoles

Bon Continuer les visites de terrain et former les coordinateurs des clubs environnement

Projet de formations en

partenariat avec le Ministère

environnement

Augmenter les interventions communes

Sensibiliser le plus d’élèves possible aux thématiques liées à l’EEDD

Sur la bonne voie

Les effets de la présence de Mme Fari , chargée des programmes éducatifs, sont très positifs



4

Analyse synthétique

- Aspects positifs de la mission et estimation sur la possibilité d’atteindre les résultats visés en fin de projet

(minorer, augmenter ou compléter)

- Co-partenaires de la réalisation (nombre et profil et coordonnées

Autres acteurs clés (personnes ou entités) et coordonnées

- Difficultés rencontrées (matérielles, institutionnelles…)

- Explication des écarts positifs ou négatifs, des dysfonctionnements

- Préconisations et perspectives pour la suite du travail pour l’atteinte de l’objectif spécifique

Les aspects positifs

les AE d’associations locales sont demandeurs de formation en EDD

les responsables d’association (AHO, Amesip…) valorisent le travail des AE

Les chefs d’établissement sont indispensables pour la réalisation de projets, certains

sont impliqués et responsables

AREF, directions provinciales et associations locales essaient de trouver des solutions

aux problèmes rencontrés

Co-partenaires des réalisations

Rabat : Bouchra FARI Chef de service Programmes Educatifs Ministère de l’environnement

[email protected]

Témara : Aïcha RAJI (association AHO) [email protected]

Sidi Slimane

direction provinciale :Aziza Elhchalfa

Jaouad Zaher

Bouchaïd Bejtid

Jilali Belhajali responsable d’association, enseignant primaire, initiateur du projet « SOS Oued

Beth », membre de l’AMEC

Khadija Azaitraoui responsable club environnement, membre de l’ AMEC association

marocaine pour le développement et la citoyenneté, enseignante lycée

Rachid Elhadef directeur de l’école Sidi Abdelaziz (Ouled Hassine)

Karim Sefrani directeur du collège Al Wifaq (Ouled Hammadi)

Driss Elamri directeur de l’école Othmane ben Affane(Sidi Slimane)


Les difficultés rencontrées Les enseignants au Maroc ont peu l’habitude du travail en équipe, les outils pourraient

être davantage partagés, leurs responsables associatifs pourraient les mutualiser

Sur Rabat la hiérarchisation complexe des administrations empêche de travailler

facilement : cibler les partenaires, être aux RV à l’heure, tenir les engagements…..La

communication entre les différents services de l’éducation nationale et entre les

différents ministères semble être un frein à la réalisation de certains projets

Beaucoup de besoins émergent en EEDD : pour les AE, au niveau de la langue

française et de leurs formations de base limitée en sciences (pédagogie et cognitifs),

pour les écoles des besoins en matériel de jardinage

Des difficultés dans la construction d’un projet, dans l’anticipation

Pour atteindre les objectifs visés : Former les enseignants du public aux méthodologies actives (inspecteurs), ce qui

pourrait être un moteur pour les AE qui vont dans ces écoles

Impliquer les responsables associatifs afin qu’ils aident les AE dans leurs pratiques de

classe

Développer les activités pratiques liées à l’environnement dans les écoles, ce qui motive

certains élèves à fréquenter l’école : recyclage, jardinage, ateliers agronomie, botanique

Valoriser le travail des AE / enseignants du public en particulier leur accueil dans les

écoles publiques marocaines : accès aux mêmes structures que les autres enseignants

Impliquer les inspecteurs et les chefs d’établissement au niveau des projets entrepris par

les enseignants



5

Capitalisation. Insérer ici des éléments particulièrement intéressants susceptibles d’être transmis :

- Une séquence de formation sous forme de récit ou de vidéo

- Une analyse d’une action réutilisable

- Un document de travail

- Une conférence ou un topo

- Un compte rendu de colloque

- Un article

- Actions de valorisation et communication du projet menées durant la mission

● Auprès des institutions locales et nationales (municipalités, services déconcentrés de ministères,

agences…

● Auprès des institutions françaises (Ambassade, AFD, représentation d’agences et associations

françaises représentées)

● Auprès d’agences bilatérales et multilatérales

● Auprès d’OSC

● Autres (presse, universités…)

(Il ne s’agit pas de donner tous les éléments relatifs à la mission mais seulement ceux dont on pense qu’ils peuvent

être intéressants pour d’autres.)

Travail fait en séminaire sur les déchets

Quels sont les différents déchets ?

Niveau : Cycle trois et collège

Compétences disciplinaires

Apprendre à trier des déchets (tri sélectif), Découvrir différentes catégories de déchets, Expérimenter

Compétences transversales

Organiser son travail, Développer l’observation et l’esprit de synthèse, schématiser

Développer des gestes liés à la citoyenneté

Préparation

Prérequis Notion de déchets

Remarque Pour mener cette séance 1, l’enseignant doit au préalable constituer un sac poubelle « factice » avec divers déchets « propres » ou nettoyés. Leur composition précise dépend du niveau des élèves

Organisation de la classe Deux groupes

Matériel : Le sac « factice » réalisé par l’enseignant sera composé de déchets différents

6 bacs de tri numérotés ou de différentes couleurs


Déroulement

Activité 1 PRÉPARATION DE LA POUBELLE FACTICE (AVANT LA SÉANCE)

Composition du sac poubelle « factice » pour le cycle 3 :

papier (carton, journal, magazine, brique de lait…) verre (bouteille, bocal…) plastique (bouteille…) métal (boite de conserve nettoyée, canette…) quelques sachets contenant différentes sortes de déchets organiques « frais » (gazon, épluchures de légumes et de fruits, salade, sachet de thé, filtre à café…). Poids total : environ 1 kg. sac plastique quelques feuilles de papier absorbant ayant servi, par exemple, en cuisine (ne pas utiliser des supports qui auraient été en contact avec des produits ménagers ou ayant servi à se moucher…) emballage d’un paquet de chips quelques piles

Activité 2 DISCUSSION

Avant de présenter la poubelle « factice », l’enseignant engage une discussion : « À votre avis, que jette-t-on dans la

poubelle ? » Les élèves peuvent répondre : « Ce qui est jeté dans la poubelle, c’est sale ; on ne jette pas tout dans la même poubelle ; dans les déchets, il y a du carton, des journaux mais aussi des bouteilles ; le verre, » S’ensuivent des échanges sur la façon de trier les déchets par catégories : « Quelles sont les différentes catégories de déchets que

vous connaissez ? » Suite à cette discussion, noter les catégories sur une affiche.

Le plus souvent, les élèves évoquent : papier (carton, journal, magazine, brique de lait…), verre (bouteille, bocal…), plastique (boite, bouteille de lait…), métal (boite de conserve nettoyée, canette…) et déchets « végétaux » ou « verts ». L’appellation « déchets organiques » (gazon, feuilles d’arbre, épluchures, salade, sachet de thé, filtre à café, papier absorbant…) n’est généralement pas connue par les élèves de l’école primaire. Elle sera introduite par l’enseignant à, avec l’étude de la décomposition des déchets. Les piles sont identifiées et isolées. C’est l’occasion d’aborder les déchets polluants (ampoules, peintures, piles, batteries de voiture, huile de vidange…) et les modalités particulières de leur collecte (rôle des déchèteries, des containers spécifiques dans certains magasins, des boites spéciales pour la maison…) pour qu’ils ne soient pas mélangés aux autres déchets. Les filtres à café, sachets de thé et papiers absorbants sont le plus souvent classés par les élèves dans la dernière catégorie : les déchets « résiduels », dans laquelle sont classés également les sacs et emballages en plastique.

Activité 3 ACTIVITÉ DE TRI

Pour vérifier les idées des élèves, il s’agit de trier le sac poubelle « factice » que l’enseignant vide dans la classe. Six bacs sont clairement identifiés par différents numéros ou couleurs :

bac n°1 : papier (assiette, gobelet, brique de jus d’orange…), bac n°2 : verre (assiette, verre, bouteille de jus d’orange…), bac n°3 : plastique (assiette, gobelet, bouteille de jus d’orange…), bac n°4 : métal (canette de jus d’orange…), bac n°5 : déchets organiques (gazon, feuilles d’arbre, épluchures, salade, cuir…), bac n°6 : déchets résiduels (sac plastique, emballage d’un paquet de chips, assiette et plat en porcelaine, faïence…).

Les caractéristiques communes aux déchets de chacun des bacs sont dégagées au fur et à mesure du tri et verbalisées par les élèves (lexique spécifique). Cette activité de tri permet notamment aux élèves de construire la notion de matériaux (papier, plastique…) et la notion de déchets organiques. Ils classent dans la catégorie des déchets « résiduels » tous les autres déchets : par exemple, le sac plastique et l’emballage de chips, mais également le filtre à café et le sachet de thé (qui ne sont pas encore identifiés par les élèves comme des déchets organiques).

Lors de l’activité de tri, l’enseignant ne doit pas hésiter à verbaliser l’action de l’élève, par exemple, « Tu as pris la bouteille et tu l’as mise dans le bac jaune. » En fonction de l’âge des élèves, le lexique et le niveau de formulation s’affineront.

À partir de la liste des catégories de déchets établie lors de la discussion collective, les élèves sont répartis par petits groupes (un groupe par type de déchets). L’objectif de chacun d’eux est de repérer dans le sac poubelle « factice »


les éléments qui correspondent à sa catégorie de déchets. Cette activité de tri permet notamment aux élèves de réinvestir le vocabulaire évoqué lors de la discussion introductive (déchets, poubelle, catégorie, ordures…), d’échanger sur la notion de matériau (papier, plastique…) et de confronter leurs idées pour se mettre d’accord sur le choix des déchets correspondant à chaque catégorie. Pour mener au mieux un travail en groupe, il est important que l’enseignant indique clairement aux élèves (oralement et par écrit au tableau) : – la durée de l’activité ; – le matériel dont ils disposent (ici, la poubelle « factice ») ; – la consigne de travail : « trier les déchets de la poubelle factice » ; – le rôle de chaque élève dans le groupe (secrétaire, rapporteur, expérimentateur, gardien du temps…).

Travail collectif

BILAN ET TRACE ÉCRITE

Argumenter sur le tri effectué et vérifier les hypothèses de classement émises par les élèves

Pour chacun des groupes, un élève (le « rapporteur ») présente à l’ensemble de la classe le tri réalisé et les critères de choix. Les élèves peuvent observer qu’il reste des déchets qu’ils n’avaient pas évoqués dans leurs hypothèses de tri (sac plastique, papier absorbant…). Il s’agit des déchets organiques et résiduels dont l’enseignant donne la définition. Il précise que ces déchets vont être étudiés au cours des prochaines séances. L’affiche collective recensant les hypothèses de catégories de déchets est complétée. Cette mise en commun permet aux élèves de prendre conscience qu’il existe différentes catégories de déchets et qu’il est important de les connaitre pour pouvoir les trier. L’enseignant explique qu’ils ont mené un « tri sélectif ». La conclusion élaborée collectivement est recopiée sur l’affiche. En profiter pour attirer l’attention sur les divers déchets qui jonchent le sol de la cour et leur proposer de les ramasser pour les jeter à la poubelle en les triant.

CONCLUSION SÉANCE 1 Il existe différentes catégories de déchets. Il est important de les connaitre pour pouvoir trier les déchets.

Il ne faut pas mélanger les déchets toxiques avec les autres.

Réduire mes déchets, nourrir la terre : Faire un compost dans l'école


Objectifs :

- Expliquer l'origine de la matière organique des êtres vivants et son devenir

-Sensibiliser les familles dans les quartiers au problème des déchets

-Faire une affiche sur la réalisation du compost

Compétences disciplinaires :

-Des notions scientifiques:

Les déchets organiques peuvent être transformés en produit utile au jardin

(Cycle de la matière. - Décomposition de la matière organique. - Diversité et rôle des décomposeurs.

- Chaînes alimentaires du sol. - Recyclage de la matière. – Biodégradabilité)

Compétences transversales

-Travail collectif : Construction du bac ou endroit où faire un tas, récupérer les déchets organiques à la

maison et mise en commun

-Schématiser, faire des affiches, rédiger ce qu'on observe

Préparation

Pré-requis : Les différents types de déchets :verre, cartons/papiers, métaux, plastiques Certains déchets sont

recyclables

Les déchets organiques (Ce sont les résidus d'origine végétale ou animale qui peuvent être dégradés

par les micro-organismes pour lesquels ils représentent une source d'alimentation) peuvent être

transformés en produit utile au jardin

Déchet biodégradable désigne un déchet constitué, pour l'essentiel, de composants générés

naturellement qui peuvent être décomposés par des bactéries ou des champignons avant d'être

absorbés par l'écosystème. On les trouve généralement dans les résidus urbains solides (parfois

appelées ordures ménagères biodégradables) comme : ... les déchets de cuisine ; les déchets de

papier ; les plastiques et autres contenants ou emballages biodégradables et réutilisables d'où

l'intérêt du tri

Organisation de la classe : Des groupes de 5 élèves pour l’affiche, collectif pour le compost et individuel pour l’alimenter

Matériel : Choisir un endroit plat, dans une zone reculée du jardin.

Prévoir au minimum une surface de 2 m², davantage si le jardin est grand


Déroulement

Poser la problématique suivante :

Tous les ans, les végétaux produits et récoltés au jardin ont appauvri le sol en éléments nutritifs ;

comment faire pour rétablir la richesse du sol ? Prendre en compte les réponses des élèves et orienter

le débat sur la réalisation du compost... - Dans un souci écologique (développement durable, économie

d’énergie), on recycle les déchets organiques pour produire de l’engrais naturel par la fabrication du

compost.

Que composter ?

Des herbes, des déchets de tonte, des déchets végétaux du jardin, des épluchures de fruits, de

légumes, des déchets de la cuisine (vieux fruits ou légumes, marc de café, thé, tisane...), de la paille,

des feuilles mortes, des tailles fines de haies, des cendres de bois, sciure, copeaux (s’ils proviennent

de bois non traités)... tout ce qui se décomposera assez vite. - Plus la taille des éléments est petite,

plus la décomposition qui conduit à un compost mûr sera rapide. Toujours broyer les gros morceaux

(tige de choux par exemple). - Attention : on ne met pas sur le tas de compost certains déchets de

cuisine (graisses, huiles, poissons, viandes, produits laitiers) et certains déchets domestiques (plantes

malades, cartons ou papiers imprimés, plastiques, verres, métaux).

Comment procéder ?

– Mélanger les déchets verts qui pourrissent vite et des déchets secs qui fourniront des fibres structurant le compost.

– Étaler le mélange dans le silo (ou sur le sol).

– Laisser évoluer le tas en le remplissant régulièrement par le haut.

– Arroser souvent n’est pas nécessaire ; si le compost sèche, c’est qu’il n’est pas assez riche en déchets verts.

– Aérer et brasser régulièrement le tas de compost pour fournir en oxygène les microorganismes responsables du compostage.

Comment utiliser le compost obtenu ?

Quelques mois (4 mois) sont nécessaires pour récupérer, à la base du tas, un compost mur et

utilisable au jardin (petites particules noires et aérés, présence de nombreux petits vers rouges, bonne

odeur de terre de forêt)

- On prélève alors la quantité nécessaire en continuant à charger le tas par le haut

- Le compost peut être étalé sur le sol du jardin, être utilisé directement au pied des végétaux, en

mélange pour le rempotage des plantes...

- Deux cas de « mauvais fonctionnement » peuvent se produire : - le tas est très humide et sent

mauvais : ajouter des déchets secs. - le tas est trop sec : ajouter des déchets verts.

- On peut aussi ajouter pour une bonne aération du tas : du carton, des sacs en papier, des boîtes à

œufs déchirées en petits morceaux...

A partir de cette page (à adapter pour les élèves), réaliser une affiche résumant la réalisation d’un

compost (travail en groupes)

Toutes les formes de présentations sont acceptées


Prolongements : Bâtir des activités de jardinage en activités périscolaires

Des semis à l’école

Compétences disciplinaires :

-Manipuler

-Connaitre les liens fleur/fruit/graine, le devenir de la graine

Compétences transversales :

-Apprendre à travailler en groupe

-Schématiser

-Présenter son travail proprement

Pré requis :

- Notions de fleurs, fruits, graines, germination

Matériel :

-Matériaux de récupération (pots de yaourt -boites à œuf….)

-Graines diverses, terre

-Crayons de couleurs, papier, scotch

Déroulement

Activité 1 : Une fleur, un fruit, une graine

Faire 3 schémas, légendés, avec un titre, et les relier entre eux ( groupes)

Activité 2 : Les étapes de la germination d’une graine (groupes)

Tester mon savoir initial, représenter des étapes de la germination

Activité 3 : Semer des graines

Réaliser un semis (individuel)


Fiche 1 Une fleur, un fruit, une graine

CONSIGNES :

-Faire trois schémas (fleur, fruit, graines), avec une légende et un titre

Un groupe : exemple de la fève / Un groupe : exemple de l’olivier

Fiche 2 La germination de la graine

-Tester vos connaissances (entoure la bonne réponse)

Fiche 2 Les étapes de la germination d’une graine

Mon savoir initial :

La graine est vivante oui non

Pour germer la graine a-t-elle besoin de :

De terre oui non pas obligatoirement

De soleil oui non pas obligatoirement

De chaleur oui non pas obligatoirement

D’eau oui non pas obligatoirement

Une graine de haricot avant germination :observation et schéma


La germination de la graine : à faire en groupe sur affiche (suivi de la correction)

Fiche 3 : Faire des semis (du verbe semer)

Réaliser un semis/élève (Souligner au préalable tous les verbes à l’infinitif)

Prendre un pot.

Faire un trou au fond pour que l’eau s’écoule.

Remplir le pot de terre,

Tasser légèrement la terre.

Faire un trou au centre du pot

Déposer une ou deux graines (pas plus).

Recouvrir de terre

Tasser à nouveau.

Arroser doucement.

Etiqueter avec le nom de la graine, la date, le prénom de la personne.

Installer dans un endroit chaud et à la lumière au début de la germination

Arroser dès que la terre est sèche

Prolongement : Des activités de jardinage à l’école à montrer

Ecoles marocaines ( Collège Al Wifaq et Ecole Othmane ben Affane)

Ecoles françaises :www.gnis.fr


Environnement. Les défis écologiques du Maroc

TEL QUEL Janvier 08 par Meryem Saadi

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Désertification, stress hydrique, déforestation, pollution de l’air et de l’eau… les maux qui

menacent l’équilibre écologique du royaume sont nombreux. Mais comment l’Etat compte-t-il y

faire face ? Le point, domaine par domaine.

En décembre dernier, le Conseil de gouvernement a enfin adopté le projet de loi cadre portant sur la

Charte nationale de l’environnement et du développement durable. Ce texte de loi, présenté par

Fouad Douiri, ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, est attendu depuis déjà

plus de deux ans par les militants associatifs écologistes. “Ce projet de loi prouve bel et bien la volonté

de l’Etat marocain d’avancer dans le processus du développement durable. Nous assistons depuis

quelques années à la naissance d’une conscience environnementale institutionnalisée. Ce texte sera

l’instrument législatif qui mettra au clair les orientations du pays. Nous l’attendions avec impatience”,

affirme Brahim Abouelabbes, président de l’Association marocaine pour l’écotourisme et la protection

de la nature (AMEPN), qui a participé aux débats organisés récemment à ce sujet par le Conseil

économique et social. Cette loi-cadre viendra donc renforcer l’arsenal juridique traitant de

l’environnement comme les lois sur l’eau, la conservation des forêts, les énergies renouvelables ou

encore la gestion des déchets. “L’Etat a bien compris l’importance de la sauvegarde de

l’environnement, et celle des énergies renouvelables. Il n’y a qu’à voir le nombre d’organismes

étatiques qui ont été créés ces dernières années dans ces deux domaines. Mais aujourd’hui, le défi

c’est de pouvoir appliquer toutes les lois mises en place, et cela avant qu’il ne soit trop tard pour le

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pays”, explique Hassan Chouaouta, président de l’Association marocaine des experts en déchets et

en environnement (AMEDE).

Eau. Attention, stress à l’horizon

Cette année, le Maroc a franchi l’étape du manque pour passer à celle de la rareté en matière d’eau.

D’après les derniers chiffres du Haut-commissariat marocain aux eaux et forêts et à la lutte contre la

désertification, la part d’eau pour chaque citoyen sera réduite de 49% d’ici 2020. Les raisons ? Les

changements climatiques, la désertification, la grave détérioration des réserves de la nappe

phréatique dans le sud du pays, la perte de dizaines de millions de m3 d’eau à cause du remplissage

de plusieurs barrages par la boue. Il faut ajouter à cela le fait que seulement 30 milliards de m3

peuvent être considérés comme ressources nationales en eau, alors que les précipitations apportent

annuellement un volume évalué à 150 milliards de m3 ! Le pays est donc officiellement menacé par

une pénurie dans les années qui viennent s’il ne prend pas les bonnes décisions. Les conséquences

pourraient être dramatiques, en particulier sur le secteur agricole -qui contribue à hauteur de 19% au

PIB national- mais également sur la sécurité alimentaire des Marocains. Le gouvernement en est

heureusement conscient, puisque Abdelilah Benkirane a récemment évoqué la question au parlement,

en annonçant que d’ici 2050, le tiers des terres agricoles risque de devenir inexploitable. Pas de

panique donc, l’Etat ne compte pas rester les bras croisés. Dès 2009, dans le cadre du Plan Maroc

Vert, les pouvoirs publics ont adopté une politique de promotion des techniques d’irrigation. Sans

parler des stratégies de recyclage de l’eau ainsi que le programme de construction de quinze grands

barrages doté d’une enveloppe de 12,5 millions de dirhams.

Pollution. On suffoque !

Le Maroc émet actuellement 2,3 tonnes de CO² par an et par habitant, dix fois moins qu’en Europe.

Mais ce chiffre a énormément augmenté ces dernières décennies. A cause du trafic routier, qui

contribue en moyenne à 60% de la pollution de l’air, et en raison de l’implantation industrielle

périurbaine (usines chimiques, textile, agroalimentaire, métallurgie, etc.). Actuellement, l’air de

Casablanca (en particulier au niveau du quartier Aïn Sebaâ), celui de Mohammedia ou encore celui de

Safi sont considérés comme les plus pollués du royaume. Cette pollution atmosphérique est

responsable de l’augmentation des allergies, des infections respiratoires ou encore des crises

d’asthme chez les habitants de ces villes. Selon les chiffres du ministère de l’Energie, des Mines, de

l’Eau et de l’Environnement, le coût de dégradation de l’air et de ses impacts ont été évalués à 3,6

milliards de dirhams par an, ce qui représente environ 1% du PIB. Plusieurs lois ont été élaborées ces

dernières années pour lutter contre cette problématique, mais sur le terrain, rien n’est vraiment fait. “Le

problème, c’est que les industriels ne jouent pas le jeu. Leurs usines ne sont pas équipées pour filtrer

la qualité de leurs émissions de gaz, et l’Etat n’a pas encore pris les mesures nécessaires pour les

obliger à le faire”, regrette Hassan Chouaouta, à la tête de l’AMEDE. En parallèle, le Maroc a lancé


plusieurs projets de développement des sources d’énergie renouvelables, qui ont pour objectif de

diminuer l’émission de dioxyde de carbone de 3,7 millions de tonnes par an. Les plans solaires et

éoliens lancés ces dernières années devraient également permettre au pays de diminuer sa facture

énergétique.

Biodiversité. Menaces omniprésentes

La situation géographique du Maroc, son climat, son relief et ses milieux naturels font de lui le

deuxième pays le plus riche en diversité biologique en Méditerranée, après la Turquie.

Malheureusement, cette biodiversité est sérieusement menacée. Actuellement, la faune marocaine

comporte 24 534 espèces, dont 610 sont menacées de disparition. La flore quant à elle comporte

6995 espèces, dont 1670 sont en danger. Les raisons ? La surexploitation des ressources (la

surpêche, la surexploitation des algues et des coraux, le surpâturage...), liée à des facteurs socio-

économiques. Le patrimoine forestier est également fragilisé puisque 31 000 hectares sont perdus

annuellement à cause de la désertification, du défrichement, des incendies ou encore de la coupe

illicite de bois. Des forêts dont l’âge se situe entre 100 et 800 ans. “Nos écosystèmes naturels sont

confrontés à une double problématique : la fragilité de leur biodiversité, liée dans sa croissance et

dans son développement aux conditions climatiques, ainsi qu’à la vulnérabilité sociale des populations

qui y vivent”, analyse Brahim Abouelabbes, fondateur de l’AMEPN. Un défi que l’Etat essaie de relever

depuis plusieurs années, avec notamment une campagne de reboisement lancée dès 1999. D’après

l’Observatoire nationale de l’environnement du Maroc (ONEM), en dix ans, cette campagne a permis

le reboisement de 502 358 hectares, majoritairement dans la région du nord-ouest et du Haut-Atlas.

Sauf qu’en période de restriction budgétaire, la sauvegarde des forêts ne semble plus être une priorité

pour le gouvernement. “Imposer des restrictions budgétaires à la sauvegarde de nos forêts et de notre

patrimoine naturel est une erreur monumentale. C’est justement en période de crise économique qu’il

faut doter ce secteur des moyens suffisants, en renforçant le contrôle contre les mafias du bois”,

poursuit le militant écologiste.

Déchets. En attendant le recyclage

La production de déchets au Maroc est estimée à 5 millions de tonnes par an. La production de

déchets solides ménagers s’élève à près de 18 000 tonnes par jour, soit en moyenne 0,75 kg par

habitant, quotidiennement. L’industrie génère de son côté plus de 1,5 million de tonnes annuellement,

dont 256 000 sont dangereux. Quant aux déchets médicaux, ils représentent 6000 tonnes par an. On

recense 300 décharges sauvages et 10 décharges seulement sont contrôlées. Les défis que doit

relever le Maroc dans ce domaine ? Améliorer la gestion de la collecte de déchets, lutter contre la

présence de décharges en zones urbaines, et celle des décharges sauvages dans chaque quartier.

Sans oublier l’éradication des sachets en plastique, dont la biodégradation prend 400 ans. Les

conséquences de la mauvaise gestion des déchets ? La pollution de l’atmosphère, du littoral et du

milieu marin, mais également la contamination des sols par les produits dangereux (pesticides,


métaux lourds…) Un chantier qui est donc primordial, mais loin d’être évident. “Malheureusement, les

décharges que nous avons ne sont pas contrôlées, et les communes ne jouent pas leur rôle. La

majorité d’entre elles ne font aucun suivi de la gestion de leurs déchets, et cela donne des résultats

catastrophiques”, analyse Hassan Chouaouta, de l’AMEDE. Quant au système de recyclage des

ordures, il est quasi inexistant au Maroc, livré à l’informel : il est effectué par environ 15 000

récupérateurs. Mais à grande échelle, le traitement n’existe pas. Malheureusement, les déchets dans

nos décharges sont systématiquement enfouis sous terre. Et le plus gros problème dans ce domaine

reste sans aucun doute le manque de civisme des citoyens. “Ils ne sont pas suffisamment sensibilisés

à la question des déchets. La majorité ne se sent pas du tout concernée par le problème, et ne voit

pas d’inconvénient à jeter ses ordures dans l’espace public. Et c’est là où le bât blesse”, conclut le

militant associatif.

Réalisation d’une vidéo

Deux étudiants en audio- visuel sont sollicités :

Khalid Elassri et Hamza Elbayad

Participation de Marie-Claude Cartiéri /Emilienne Prica/Jean-Pierre Combebiac

Cf site GREF



6

Annexes

Différents éléments peuvent être placés en annexe :

- Des éléments de contexte : contexte de la mission, historique de la présence du GREF et des missions…

- Des éléments sur le travail pédagogique : descriptif des formations, liste des stagiaires, documents de travail,

détail des visites dans les classes…

- Travail avec les partenaires : liste des partenaires, compte rendus des rencontres, COPISE, conventions…

- Coordination interne du GREF : tuilages.

- Quel travail en intersession ?

Conférence Vendredi 6/04/18 Lycée Zineb En Nefzaouia Sidi Slimane

Thème : les changements climatiques

Présence de 30 élèves(14 filles et 16 garçons)en lycée tronc commun, 4 enseignants (2 en SVT, 1 en français, 1 en

EPS),Le proviseur

Après avoir introduit le sujet, visionnage d’un film sur les changements climatiques (Le Monde), suivi d’une

discussion avec les élèves et le corps enseignant

Une telle intervention n’avait pas eu lieu depuis 5 ans dans cet établissement et les participants sont demandeurs

d’une nouvelle intervention du GREF dans le lycée


Groupe d’élèves, proviseur, enseignants qui ont participé à la conférence


Séminaire 1 Lundi 9 et Mardi 10 avril 2018 Sidi Slimane

PLANNING DU SEMINAIRE 1 9 et 10 Avril SIDI SLIMANE

Formatrices : Marie-Andrée Hochereau et Marie-Claude Cartiéri

Inspecteurs : Marsli Abdelali , Hakmaoui El Mostafa, Assarao Abdellah

Lundi 9 avril

9h.30 Accueil des participants par Monsieur Jaouad Zaher, AREF

Présentation du programme par les formatrices

9h.45 Présentation des stagiaires

Groupe 1 Marie-Andrée Hochereau Groupe 2 Marie-Claude Cartiéri

10h à 11h30 Découverte des fruits et des légumes Faire un compost à l’école

11h 30 à 11h 45 Pause 11h45 à 13h Intervention des inspecteurs (Groupe entier)

Mardi 10 avril :

9h30 à 9H45 Mise en route

Groupe 2 Marie-Andrée Hochereau Groupe 1 Marie-Claude Cartiéri

9H45 à 11H15 Découverte des fruits et des légumes Faire un compost à l’école

11H15 à 11H30 Pause

11h30 à 13h Bilan des travaux de groupes/Evaluation/Clôture du séminaire (Groupe entier)


Réduire mes déchets, nourrir la Terre : faire un compost à l’école

Voir « capitalisation »

Présentation de ces deux images (poubelle dans une rue et poubelle de tri dans une gare)

AE, inspecteurs qui travaillent ensemble


Composition du sac poubelle « factice »

papier /carton (emballage, journal, magazine, brique de lait…) verre (bouteille, bocal…) plastique (pots de yaourt, bouteille, sac…) métal (boite de conserve nettoyée, canette…) différentes sortes de déchets organiques « frais » (gazon, épluchures de légumes et de fruits, salade, sachet de thé, filtre à café…). quelques feuilles de papier absorbant ayant servi, par exemple, en cuisine (ne pas utiliser des supports qui auraient été en contact avec des produits ménagers ou ayant servi à se moucher…)

emballage d’un paquet de chips

Mise en place des déchets organiques pour compostage


Réalisation de deux affiches pour la classe et commentaires :

Suivi d’une fiche corrective


Evaluation du séminaire 1 Sidi Slimane

Faire un compost à l’école

Entourer les bonnes réponses :

Les objectifs de cette séquence sont-ils atteints ?

Comprendre la notion de tri des déchets 100% oui non

Comprendre ce qu’est un compost 92% oui non

Manipuler pour comprendre 92% oui non

S’entrainer au travail en groupe 100% oui non

Pensez-vous refaire cette séquence avec vos élèves ? 92% oui non

Qu’est- ce qui vous a le plus intéressé dans cette formation ? -L'approche active (photos, images, réalisation de l'affiche) -le savoir faire des formatrices -la simplicité et l'efficacité de la formation -la réutilisation des déchets ménagers




Formation d’AE Association AHO Centre de protection de l’enfance Témara

Diabète et prévention

Objectif : Connaître une maladie fréquente au Maroc Compétences :

• Lire un texte • Extraire des informations d'un texte Déroulement (2 heures) 1. Ecrire ce que tu sais sur cette maladie (individuel)

2. Mettre mes écrits au tableau (et les laisser)

3. Lecture des textes : (deux groupes) Extraire des textes les informations principales (surlignage au fluo)

• « qu'est- ce que le diabète ? » -Deux types de diabète

- Glucose(= sucre indispensable à l'organisme , énergétique) et insuline(=hormone clef qui permet la

pénétration du glucose dans les cellules), pancréas, hyperglycémie

-Complications

• « le diabète au Maroc » Données chiffrées: entre 1 et 2 millions de marocains sont diabétiques dont la moitié sont des femmes

4. Séparer le Vrai/faux (deux colonnes) sur les acquis de départ

5. Deux axes de prévention -Activité physique

-Alimentation équilibrée


AE au travail !


Rencontre avec deux établissements scolaires : Collège AlWifaq et Collège Othmane ben Affane Sidi Slimane

Objectif : préparation de la réunion du jeudi 26 avril avec les chefs d’établissements (Formation des coordinateurs

en EEDD de la province de Sidi Slimane)

Collège Othmane Ben Affane Se trouve dans un quartier populaire. Par cette école primaire unique, colorée, avec

des animaux (pintades, lapins, poules….), des réalisations ont été réalisées par une équipe d’enseignants et leurs

élèves, le directeur M Driss ELAMRI les soutenant sans réserve.

Les élèves sont plus apaisés en récréation en présence des animaux me dit le directeur

Installation solaire pour éclairage Petites parcelles de cultures


Collège AlWifaq Ce collège de 570 élèves a un club environnement très actif, avec ses 120 élèves. Ils ont deux puits,

des jardins potagers très riches en plantes diverses : légumes (tomates, fèves, betteraves, salades, oignons,

carottes…) plantes aromatiques (menthe, persil, coriandre….), des plantes d’ornements dont des rosiers

magnifiques.

Les déchets sont recyclés, ils ont un compost. Ils vendent un peu d’eucalyptus et des olives pour assurer une rentrée

de fonds nécessaire à l’achat de matériel, de graines….

Fèves, tomates, diversité biologique….le directeur de ce collège, M Karim SEFIANI , est fier de me montrer ces

réalisations, impliquant les élèves et les enseignants

Ces deux directeurs expliqueront à leurs collègues, lors de la manifestation du 26 janvier, comment les écoles

peuvent aussi obtenir ces résultats, non sans motivation et patience !


Manifestation à la maison des jeunes de Sidi Slimane

Organisée par l’Institut français et la direction provinciale de Sidi Slimane

Autour de Marion ACHARD qui a gagné le prix littérature jeunesse 2018 pour son livre « des petits trous au bout

des doigts » Editions Actes Sud

Marion Achard et Mme Aziza Elhchalfa Mr Touchard directeur de l’IF de Kénitra ,et M Karrakchou

directrice de la délégation provinciale de l’IF de Rabat aux côtés de Marion Achard

Le GREF a été invité à cette manifestation, chaleureuse et animée : des chants, des textes en français déclinés par

les élèves des écoles de la province

La francophonie est à l’honneur, Marion Achard est récompensée par tous les acteurs présents


PLANNING DU SEMINAIRE 2 23 et 24 avril SIDI SLIMANE

Formatrices : Marie-Andrée Hochereau et Marie-Claude Cartiéri

Co-formatrice : Nora Talebi

Lundi 23 avril :

9h.15 Présentation du programme par les formatrices

9h30 à 11h30

Groupe 1 : Marie-Andrée Hochereau Groupe 2 : Marie-Claude Cartiéri

Lecture et compréhension d'un conte Des semis en classe

11h 30 à 11h 45 Pause

11h45 à 13h15 Groupe entier : Mona Talebi

Qui suis-je ? De l'oral à l'écrit

Mardi 24 avril :

9h30 à 11h30 Groupe 2 Marie-Andrée Hochereau Groupe 1 Marie-Claude Cartiéri

Lecture et compréhension d'un conte Des semis en classe

11h30 à 11H45 Pause

11h45 à 13h15 Groupe entier :

Bilan des travaux de groupes/ Evaluation/ Clôture du séminaire


Des semis à l’école : cf capitalisation

Les AE en pleine activités pratiques

Noura Talebi co-formatrice avec les AE

Evaluation séminaire 2

Question ouverte : Que vous a apporté cette formation ?

-Pratiques de classe facilement réutilisables avec les élèves

-Les apprenants sont actifs : ils bougent, ils sortent de la classe, ils font des affiches

-Sur les contenus : semis, germination de la graine, liens fleur/fruit/ graine

-Vocabulaire scientifique en français

-Observation et respect de la nature




Manifestation « Journée de la Terre » Sidi Slimane 26 avril 2018

Panneau à l’initiative de l’école Othmane Ben Affane

Réalisations de travaux manuels (recyclage, vannerie, peintures….) par des élèves d’écoles de la Province


J’ai invité à cette manifestation Mme Bouchra FARI, chargée du pôle éducation au ministère de l’environnement

M Karim SEFIANI Directeur du collège Al Wifaq expose à ses collègues coordinateurs des clubs environnement les

réalisations faites dans son école.

Mme La directrice de la délégation provinciale Aziza H et Bouchra Fari


L’école Sidi Abdelaziz a récemment obtenu le label « éco-écoles », le directeur est très fier :

Bouchra FARI explique les enjeux de la protection de l’environnement auprès des élèves et des familles, elle fait

part des possibilités d’interventions et de formations par le ministère de l’environnement


Centre de protection de l’enfance Témara

Documents

Document DES CAPACITES - GREF-MAROCgref-maroc.fr/documentation/doc-pdf/doc-pdf-eedd/CR...9/04/18 1 19 :12 AE, 3 inspecteurs stagiaires,2 responsables GREF 12X24 élèves/classe= 88