ANIMITAS - Dossier

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ANIMITAS - Dossier

ANIMITAS De et par

Daniela Molina Castro

Direction Enrique Pardo

MusiquePierre-François Blanchard

Assistant Metteur en ScèneLinda Wise

Assistante scénographieClaudia Suárez

PhotographieMartin Sarrazac

Production

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Synopsis Une femme militaire a déserté. Elle tente de traverser la frontière entre deux pays en passant par le désert. Son chemin dans le no man’s land la conduit au milieu d’un champ de mines qu’elle a elle même contribué à poser. Entre les bombes, les morts et les autels de fortunes - antimites - nous voyageons avec elle vers les sables mouvants de l’oubli, la mémoire, le rêve, et la réalité. Hommage, dénonciation et rêve d’un soldat sans armes, dont on voit le nez qui s’allonge de temps en temp

« Animitas s’ouvre là où elle se conclut : par l’acte de désertion, et par la traversée du désert du déserteur : sueur, poussière et solitude ».Enrique PardoDirector

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Notes de Mise en Scène Lors d’une des premières présentations de Animitas, Daniela a reçu un compliment qui est allé d r o i t au cœur du travail : que son personnage a au moins dix ans de plus qu’elle, et qu’il n'a plus rien d’adolescent dans Animitas - peut-être en contrepoint au charme de son précédent spectacle  : L' Autri-chienne. Ici la confrontation est adulte, l’affaire est grave et complexe, à la recherche de ce que j'appelle sophistication sentimentale - une sophistique théâtrale qui soit psychologiquement le plus mature possible. Les choses ne sont pas simples et nous ne pouvions pas nous contenter d’exacerber les contradictions, de faire monter la colère et les jugements moraux, ou de chercher des vengeances imaginaires. En tant que metteur en scène, le plus important était de trouver le ton juste pour commenter ces cicatrices avec lesquelles se construit, comme l'on dit, l'âme – ou les « petites âmes » : animitas, justement.)

Animitas s’ouvre là où elle se conclut par l’acte de désertion, et par la traversée du désert du déserteur: sueur, poussière et solitude. Déserter: briser, s’absenter, fuir et subir l'assaut cauchemardesque des animitas. Il y a un problème fondamental lorsqu’on porte l'uniforme militaire: celui de l'honneur - surtout pour une femme : comment honorer le père (les pères) ? – lorsque ceux-ci vivaient dans l'ombre et sous les ordres d'un personnage comme le général Pinochet, qui s'approprie et fige la figure du patriarche. Une sorte de Dieu le Père. Et il le fait avec une telle conviction qu’il atteint une innocence diabolique, une forme d’infantilisme et un mépris sardonique envers les valeurs humaines qu'il prétend vouloir honorer, un mépris civique qui se métamorphose inéluctablement en mauvaise foi paternaliste. C’est le personnage de Pinocchio qui se charge de nous rappeler cette épouvantable mutation.

Je partage l’opinion contemporaine (féminisme, gay studies, post colonialisme) – que peut-être la tâche la plus ardue pour nous, artistes politiques (artistes de la cité), est la féminisation de Dieu le Père (rien de moins!) et des valeurs de virilité que nous a léguées Rome en particulier, avec ses légions et son alliance posthume avec le christianisme: la civilité du vir, celle de la vertu virile et des idéaux masculins paramilitaires du fascisme. Il est essentiel d'humaniser, c'est-à-dire, de féminiser la virilité du vir, de sophistiquer son virtuosisme, sa volonté de dépassement, son besoin de dicter sa soi-disante supériorité. Les principes démocratiques peuvent être frustrants, mais il est essentiel de les appliquer, d’en faire un art – de sophistiquer l'amour et le sens de l’honneur.

J'essaye d’écrire ces lignes avec la modestie la plus lucide dont je suis capable, sachant que nous charrions tous des éléments du passé qui contournent une paix juste. Et que les voix des Animitas veulent nous en parler : et parmi elles, notamment, les voix des pères.Un merci très spécial à Daniela pour avoir partagé ces dilemmes avec moi – la conception et les textes sont siens. La mise en scène a suivi le cours que nous avons décrit comme folie à deux – en incluant les voix musicales de Pierre-François Blanchard et regard critique - et sophistiqué – de Linda Wise.

P.S. Daniela m'écrit : «J'ai aussi beaucoup pensé à comment intégrer le fait que les militaires, dont mon père, emmènent leurs secrets dans leurs tombes. Et ce n'est pas du passé pour ces femmes qui vont dans le désert chercher des morceaux d'os : c’est un passé que est vivant et qui saigne en ce qui les concerne. Ce n’est pas seulement la figure de Pinochet mais l’influence sans faille qu’il a eue sur ses enfants-soldats, même après la mort – un Dieu le Père  : ils sont incapables de briser cet honneur militaire et de dire qu'ils savent où sont les restes. »Cela m’a fait penser à l'Iliade, au roi Priam qui demande à Hermès de le conduire seul et désarmé, la nuit , au beau milieu du camp ennemi, à la tente d'Achille, pour le supplier de lui rendre le cadavre d'Hector, son fils, pour qu’il puisse lui donner sépulture. Achille consent et arrête la guerre pendant trois jours. C’est le plus grand moment d’honneur de toute l’épopée homérique.

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Con - texte En janvier 2013, au Chili, je prend un taxi avec Pierre-François

Blanchard. Nous étions en train de descendre une fameuse colline de Santiago du Chili. La conversation avec le chauffeur commence avec des histoires banales, mais au bout de quelques minutes, il nous raconte qu’il est un ancien militaire, qui après le coup d’état

de 1973, a été expulsé de l’armée, emprisonné et torturé avec sa femme. Torturé, pour avoir sauvé la vie d’un de ses amis ouvrier, qui devait être exécuté par un groupe de soldats. «L’avez-vous revu depuis ? » je lui demande - « Bien sûr !, je le vois tous les jours, il travaille lui aussi sur cette colline »

« Il y a des douleurs si grandes, ma petite dame, que si l’on passait sa vie à vouloir s’en rappeler, on ne pourrait plus vivre » me dit le chauffeur, avant que nous descendions de la voiture.Après cette rencontre, j’ai commencé à imaginer et écrire Animitas et nous sommes arrivés dans le désert avec cette histoire. De là sont apparues les bombes, les morts, les tombes décorées avec des fleurs, des femmes qui cherchent les restes de leurs proches, et les secrets qui se cachent sous se sable. Cela ne m’a pas été difficile de trouver des concordances personnelles avec l’histoire de cet homme. Mon père se trouvait dans le nord du Chili durant la dictature. Mon père était militaire. Mon père est mort. Sur quel ton ? Comment ? vais-je porter cet uniforme militaire ? C’est cette question centrale à laquelle nous avons essayé de répondre avec Enrique Pardo dans Animitas. Comment faire la mémoire, quand beaucoup a été fait, mais que tant de choses essentielles n’ont toujours pas été dites.

SANKOFA est un mot en Ashanti (Ghana) et signifie : «  Quand vous regardez le passé,  vous pouvez reconnaître l’avenir». J’aurai voulu connaître ce mot, le jour où je suis descendu du taxi.

Daniela Molina Castro

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Enrique PardoHomme de théâtre, metteur en scène, écrivain, peintre et spécialiste en mythologie gréco-latine, Enrique Pardo dirige des projets et des mises en scène de par le monde, le plus souvent avec des compagnies et des artistes issus de Panthéâtre ACTS, qu’il codirige avec Linda Wise – Il fonde Panthéâtre, compagnie basée à Paris et au Centre Roy Hart (Sud de la France), en 1981 avec Calling for P an (Hymne au Dieu Pan), spectacle solo qui assemble ses principales zones d’intérêt :

Le Théâtre Chorégraphique : « La notion d’image chorégraphique qu’il propose inclut et fait éclater les textes dans des réseaux de gestes; le langage devient partenaire dans l’image, et non dominante. Versions et subversions, paradoxes et dissociations, images complexes, dont la voix recueille l’émotion.La direction et la formation d’acteur/danseur qu’il propose

se font sur les trois plans : corps, voix et texte. »

Le Mouvement : en termes de mouvement et de danse, Enrique Pardo a intègré différentes approches, parfois opposées. La recherche sur le geste et l’imagination de l’acteur, dans la lignée de Jerzy Grotowski et d’Eugenio Barba et de l’Odin Theater. Le mime corporel et les exercices analytiquesd’Etienne Decroux, à travers de nombreuses collaborations avec le Théâtre Du Mouvement (Claire Heggen et Yves Marc).

De nombreuses collaborations avec des danseurs et des chorégraphes – dont une dette spéciale à Dominique Dupuy.

La Voix : Il se forme vocalement avec Liza Mayer et Roy Hart, dont il rejoint la compagnie à Londres en 1968. Avec Panthéâtre il emmène le

légendaire travail vocal ‘Roy Hart’ vers la performance vocale et le théâtre chorégraphique. Il est membre fondateur du Centre Roy Hart, à Malérargues, dans le Gard.

La Mythologie : Il fonde le Festival Mythe et Théâtre en 1987 suite à sa rencontre et collaboration avec l’écrivain et psychologue américain, James Hillman, figures fondatrice de la psychologie archétypale, disparu fin 2011, et qui fut président d’honneur de Panthéâtre.

PANTHEATRE Le Panthéâtre est une association qui gère les projets artistiques inspirés par le travail etles parcours artistiques de Enrique Pardo et de Linda Wise - avec un large cercle de membres actifset de collaborateurs artistiques. Son président honoraire fut James Hillman.

Panthéâtre est basé à Paris (octobre à mars) et au Château de Malérargues, dans le Gard au Centre Artistique International Roy Hart (d’avril à septembre). Les directeurs, Enrique Pardo et Linda Wise, ont fait partie de la troupe originale Roy Hart Theatre (1969-1989), ils sont copropriétairesde Malérargues, membres fondateurs du Centre Artistique International Roy Hart, et contribuentaux programmes des diplômes Roy Hart. L’association gère Panthéâtre Acts (Acting Choreographic Theatre Singing), un contexte de formation professionnelle avec des stages et des projets individuels.

+ infos www.pantheatre.com

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Pierre - François Blanchard

Né en 1981 à Nantes, avant de se diriger vers le jazz et les musiques improvisées qui l'attirent depuis son plus jeune âge, il étudie pendant 10 ans le piano classique. C'est en tant que jazz-man qu'il démarre sa vie professionnelle, sillonnant les bars, festivals de jazz et scènes nationales de la région Ouest avec ses formations (La Belle Vie Trio, Lazuli Quartet,…), en même temps qu’il se forme au CNR de Saint-Nazaire pour y obtenir le DEM (2005), puis le D.E (2007) de jazz. En 2004, I l est sol l icité pour composer et diriger la musique de «  Marat-Sade  » et «  Don-Juan  » au sein de la Cie du «  Théâtre Icare  » dirigée par Cristophe Rouxel. Il y développe un amour pour la musique de théâtre qui ne se démentira pas : il composera la musique d’Octavie avec la Cie "Le Ministère De l’Amour" (2008), puis l'Autri-Chienne (2011) et Animitas (2013) pour Daniela Molina et la Cie "Panthéâtre".

P i a n i s t e d e j a z z f é r u d’improvisation libre, il part étudier au Conservatoire Royal De La Haye en 2007. Ce sera u n v o y a g e i n i t i a t i q u e e t pianistique décisif . Il étudie le piano jazz avec Jasper Soffers, le contrepoint avec Karst De Jong, et ressort avec un Master. Il créé le quartet « Azure » qui jouera dans de nombreux festivals en Hollande, ainsi qu’en Amérique latine en 2009. Il est finaliste de YPF jazz compét i t ion (2009), demi-fina l i s te de Mar t ia l So la l Compétition (2010), et finaliste de jazz à la défense (2012) avec le boNObo-trio (label Neuklang) qu’il créé en 2006. Ce trio collabore avec la confrérie marocaine Aïssawa (2009) mais aussi à plusieurs reprises avec Médéric Collignon sur leur d e r n i e r a l b u m : «  toGEther" (2012 - label Neuklang).En 2012, il devient le pianiste de Pierre Barouh, renouant avec s e s v i e i l l e s a m o u r s d'accompagnateur à l'appel de

ce grand Monsieur de la chanson. (Festivals de Barjac, Marciac, Montréal…)C’est en 2009 qu’il commence sa co l l abo ra t i on avec l a compagnie Panthéâtre dirigée par Linda Wise et Enrique Pardo. Dans ce contexte international de créations et de workshops autour du théâtre c h o r é g r a p h i q u e e t d e l a performance vocale, il enseigne l'improvisation et collabore en tan t qu ’a r t i s te assoc ié à p l u s i e u r s p r o d u c t i o n s . I l développe ses recherches autour d 'une pra t ique de l’improvisation libre au piano u t i l i s é e c o m m e m o y e n d’enseigner la performance vocale. En 2013, il démarre une collaboration avec la chanteuse Marion Rampal avec qui ils créent le duo LosT ArT sOng, qui revisite entre autres la Mélodie Française dans un contexte d'improvisation.

+ infos www.facebook.com/pierrefrancoisblanchard

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Espace scénique Animitas est une pièce avec très peu d’éléments scénographiques. Ils sont construits à partir de matériaux recyclés, de vieux bois et de pierres. Ce seront les lumières, la musique et les éléments visuels qui donneront corps à la fiction, au désert inhabité. Animitas est une pièce qui rentre dans un sac à dos.

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Daniela Molina Castro

CURSUS  Formation officielle en cours, technique vocale ROY HART au Centre International Roy Hart,Thoiras –Spécialisation en technique vocale et theatre chorégraphique au PANTHÉÂTRE, Paris2010/2013 -Ateliers au “Teatro de los Andes” à Bolivie Fev/Sept 2007 -Diplômée “Theatre et éducation”, Université du Chili 2006 -Etudes supérieures Université du Chili, licence en Arts dramatiques, 2000/2005.  FICTIONS  Actrice du programme de TV Chilienne “Golpe Bajo” 2010 (Camera caché dansle style de "surprise sur prise") ou elle interprète les premiers rôles : Femme DIVORCÉE EMMERDEUSE, CHEF SNOB du restaurant ”japonais- fusion”, JEUNE BOURGEOISE qui séduit unfootballeur très connu, Femme POLICIÈRE qui incarcère un fameux humoriste, PHOTOGRAPHE alternative de mode, ÉTUDIANTE avec

problèmes de famille.2nd rôle: GITANE arnaqueuse, PRODUCTRICE audiovisuel, PROFESSEUR d’Université, entre autres – 1er rôle, FEMME AVEUGLE, candide, positive et créative – dans le court-métrage“Servilleta”au Chili, 2010.  SCENES  MARIE- ANTOINETTE, premier rôle, mélange de comique, force et tragique dans la pièce“L’Autri-chienne”, Paris, Santiago du Chili et Thoiras, 2011/2013 – Rôle PRINCESSE,déterminée et passionnée dans la pièce “Lâcher les reines”, Eglise Saint- Merri, Paris 2012 -Premier rôle, ROBERT WILSON, un arbre comique, énigmatique et absurde dans la pièce“Quand Jeanne d'Arc a rencontré Robert Wilson” au Chili, 2010 – Premier rôle COMTESSE ERZEBETH BATHORY, femme meurtrière et sadique, dans la pièce “La vierge du Fer” auChili, 2009 – plusieurs premiers et seconds rôles dans différentes pièces au Chili depuis l’année2005. 

 AUTRES  EN FRANCE: Professeur de Technique vocale au Festival "Altitude Jazz Festival" à Briançon,2013 - Professeur de voix et mouvement avec PANTHÉÂTRE Paris, 2013 – Professeur detechnique vocale, leçons individuelle, Paris, 2013. AU CHILI: Professeur de l’atelier"improvisation vocale" et l’atelier PANTHÉÂTRE et la pédagogie vocale"avec PANTHÉÂTRE.Université UNIACC. 2013 - à Professeur “Expression Orale” l'Université du Chili, et àl'Université Adolfo Ibánez, 2008/2010 - Professeur de danse à l'atelier de danse de salon àl'hôpital de l'Université catholique, 2006/2010 - Professeur de théâtre au collège Betterland School, 2008/2009 - Professeur de danse de salon pour les personnes atteintes du“syndrome de down” au sein de la corporation ALTAVIDA. Entre autres.

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+ Infos www.danielamolinacastro.com

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Extraits

« Dans le no man’s land Ils ont planté des bombes

Bombes anti-cholosBombes anti-nègres

Bombes pour ne pas mettre le pied là où vous ne DEVEZ PAS.

Trente ans plus tardLa pluie a inondé le désertEt les bombes sont sorties

Ont roulé glisséElles marchent vers la « terre sans homme »

Pour voir si elles trouventQuelque petit piedQuelque petit bras

Quelque petit nègrePour faire poum poum !

Ou boum !!!Dans la « terre sans hommes »

Il y a des morts qui nous ont laissé des bombesDe qui est-ce la faute ?

Des bombes ?Des frontières ?

Des morts ?

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Fiche Technique

Espacio scéniqueCette pièce créé de façon frontale, nécessite :Largeur du plateau : 6 mètresProfondeur : 6 mètres

AudiovisuelUn projecteur.(Un second projecteur sera nécessaire dans le cas où la diffusion de sur-titres est nécessaire (autre langue que l’espagnol)

LumièrePour un espace de 6x6, idéalement, nous demandons : - 11 PAR 64 (Línea de Sol)- 9 PAR 64 (Contras)- 4 PAR 56 (razante suelo 1 x cada Animita)- Elipsoidal (cenital Arena)- 4 PAR 56 (cenital animitas)- 11 PAR 56 (frontales varios)- 8 PAR 64 (Laterales- izquierdo publico- Salida del Sol)- 12 PAR 36 ( 3 series de 6- puntos de bombas)- 10 Cuarzos/Halógenos 300w ou 500w ( Linea frontal efecto sombras multiplicadas)

Total:- 28 PAR 64- 15 PAR 56- 12 PAR 36- 10 Cuarzos 300w- 1 Elipsoidal

*Requerimientos adaptables a las condiciones de la sala. Son

Diffusion façades :

- 1 console 12 entrées.

-  1 système de diffusion équipé de sub-basse assurant une diffusion sonore cohérente en tout point de la salle, et dont la puissance est en relation avec la jauge du lieu.

-  La console ne devra en aucun cas se trouver sous un balcon, dans une cabine, ni trop éloignée de la scène et sera située dans l’axe centrale du plateau de préférence.

Diffusion retours :

-  1 Wedge type PS 15.

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ANIMITAS - DossierBackline :

L’organisateur devra fournir :

- une petite table pour l’ordinateur et l’interface son du musicien.

- une guitare acoustique.

- un stand type RTX pour clavier numérique de taille standard.

Micros :1 - Ordinateur L.

D.I.

2 - Ordinateur R.

D.I.�

3 - Voix FX

AKG C414 ou équivalent. (ex : SHURE SM81,…)

4 - Voix Comédienne

Couple AKG C414 ou équivalent.

Accessoires :Selon le pays dans lequel la pièce aura lieu, les organisateurs seront invités à construire les 4 Animitas qui composent la scénographie de la pièce. Pour cela, un plan de conception détaillé sera envoyé.

Montage et répétition :Tiempo de montage : 2 heures minimum.Répétition technique : 6 horas d’utilisation de l’espace scénique pour mettre en place les lumières, le son et l’audiovisuel.

Informations pratiques :Durée de la pièce : 55 minutes.

Toutes ces exigences sont contractuelles. Dans le cas où le théâtre ou le festival ne peut répondre à aucune de ces exigences, vous êtes tenu de nous en donner préavis.

Budget :A traiter directement avec Panthéâtre.

Liens :Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=WjBpMNWHZow

Extraits : https://vimeo.com/86609390Code : Animitas2014

Contact : daniela@pantheatre.com

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Presse Articles de la pièce antérieure : "L'Autri-chienne"Voir tout les liens sur : www.danielamolinacastro.com/presse

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Presse "Animitas" 2014 Nota 24 horas.cl

Ver articulo completo en: http://www.24horas.cl/tendencias/cultura/actriz-chilena-que-brilla-en-paris-actuara-en-el-teatro-nacional-1030247

ANIMITAS - DossierPRENSA ESCRITA

HoyxHoy, 14 de enero

El Mercurio, breve 15 de enero

ANIMITAS - DossierLa Hora, 17 de enero

HoyxHoy, 17 de enero

ANIMITAS - DossierALGUNAS WEBS

U de Chile

Rumba Magazine

ANIMITAS - DossierEl Ciudadano

Ander

Medio Social

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Bio Bio

Estoy.cl

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Santi.cl

ANIMITAS - DossierEl Telón.cl

“Animitas” Teatro Nacional chileno. ‡ Morandé #25, Santiago.

! • Cía: Daniela Molina bajo el alero de Pantheatre – Francia. • Autor: Daniela Molina Castro • Director:

Enrique Pardo (Pantheatre) • Actores: Daniela Molina Castro • Diseño gráfico: Francisca Correa • Asistencia de Diseño: Tatiana Pimentel – Claudia Suárez • Música: Pierre – Francois Blanchard • Fotografía: Martín

Sarrazac “Animitas” es una historia que se sitúa en el desierto chileno. Transcurre exactamente en el límite entre Chile y Bolivia, y narra la historia de una mujer militar, quien perseguida por desertora, debe cruzar la frontera por el medio del desierto. Entre bombas, muertos y animitas, viajaremos junto a ella por las arenas del olvido,

de la memoria, del sueño y los múltiples delirios de una mujer/ soldado a la que -de vez en cuando- le crece la nariz.

17 de Enero de 2014, 20h. $3.000