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Luciano, Christophe, Caro et nous Créations: Perignem 9 février 2014 Espace Senghor 24 mai 2014 Logos Foundation 25 mai 2014

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Luciano, Christophe, Caro et nous

présente:

Créations:Perignem 9 février 2014

Espace Senghor 24 mai 2014Logos Foundation 25 mai 2014

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Luciano, Christophe, Caro et nous

Bin°oculaire et Bisbigliando

Bin°oculaire est un collectif de musiciens spécialisés dans le théâtre musical. Manon Pierrehumbert crée cet ensemble aprèsleurs études de théâtre musical à la Haute-école des Arts de Berne en Suisse. C'est là où ils auront entre autres le contact avecle fameux compositeur Georges Aperghis, fondateur d'un type de théâtre musical tout à fait particulier en France. Lapremière série de spectacles de Bin°oculaire en 2011 avec une tournée en Suisse (La Chaux-de-fonds, Bienne, Zuerich, Bâle,Moutier, Neuchâtel) était intitulée MAURICIO, JOHN, DIETER, LUCIANO et les autres. Bientôt les musiciens joueronségalement ce programme à Toulouse en France (22 mai 2014).Web: www.binooculaire.ch

Elisabeth de Merode, membre belge de Bin°oculaire, constitue l'asbl Bisbigliando en mai 2013, à Bruxelles. Cette associations'engage à produire des spectacles avec des touches de théâtre musical. Avec comme point de départ l'oeuvre de GeorgesAperghis, elle explore la limite entre la musique et le théâtre. Pour cela elle collabore avec des metteurs en scène etcompositeurs. "Luciano, Christophe, Caro et nous" est un projet de Bisbigliando en collaboration avec les musiciens deBin°oculaire, sous la direction artistique d'Elisabeth de Merode.Web: www.bisbigliando.be

La pièce centrale de MAURICIO,JOHN, DIETER, LUCIANO et lesautres, l'ancienne production deBin°oculaire, est reprise ici. C'est“A-Ronne” de Luciano Berio. Cettepièce est un chef d'oeuvre durépertoire du théâtre musical.

Pour compléter le spectacle, le compositeurbruxellois Christophe Guiraud se laisse inspirer par”A-Ronne” et écrit pour les musiciens deBin°oculaire/Bisbigliando une pièce d'uneatmosphère douce et introvertie: l'Angeanatomique. Christophe Guiraud est un jeunecompositeur doué qui se spécialise en électro-accoustique et qui écrira bientôt pour Ictus,l'ensemble contemporain le plus connu en Belgique.

Caroline Petrick, metteur en scène,dramaturge et coach, connaîtextrêmement bien “A-Ronne”puisqu'elle faisait partie d'une régied'Ingrid von Wantoch Rekowski: A-Ronne II. Dans le projet actuel, elles'occupe de la régie, la dramaturgie etle coaching des performers.

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Le spectacle «Luciano, Christophe, Caro et nous

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Le théâtre musical de Bin°oculaire/BisbigliandoNous pensons que cette musique est bien plus accessible que certaines musiques contemporaines souvent cérébrales.

Le rôle du musicien dans le théâtre musical?Pour les musiciens spécialisés en théâtre musical, l’aspect théâtral de la musique naît avant tout de la composition: le rythme et les sons symbolisentdéjà un monde d’"évènements concrets", une atmosphère, une histoire. Le théâtre musical s'incarne alors dans une extension corporelle ou vocale,demandée et inscrite dans la partition du compositeur.Souvent, on voit des spectacles dans lesquels la musique est apportée par les musiciens et le théâtre par les acteurs, bien séparés et distingués. Pourtant,les chanteurs font du théâtre depuis bien de siècles dans le genre de l'opéra. Nous aimerions sortir les musiciens de la fosse et les laisser cependantexécuter l'aspect musical ET théâtral de la musique. Mais cela bien évidemment à condition d'avoir un accompagnement unique de travail decomposition et de mise en scène.

“A-Ronne” de Luciano BerioA-Ronne est une oeuvre radiophonique: cela suppose qu’on ne voit pas les interprètes, on les entend seulement. Avec Bin°oculaire, nous avons jouécette pièce à plusieurs reprises en Suisse jusqu’à présent et avons rapidement décidé de rester tout de même visibles au public pour donner à la musiqueun support visuel. Après plusieurs représentations, des gestes se sont tout naturellement ajoutés. Pas pour en faire du théâtre, mais pour soutenir ainsiles expressions demandées: l’ajout de ces gestes nous aidait alors. Nous trouvons qu’il est temps maintenant d’aller plus loin et de créer des personnages.Pour incarner plus complètement les scènes théâtrales d’A-Ronne, nous trouvons qu'il soit utile de collaborer avec un metteur en scène.

Découvrir des formes innovatrices de théâtre musicalEn partant de ce questionnement, une collaboration est née avec deux artistes exceptionnels: Christophe Guiraud et Caroline Petrick. En utilisant lacréation d'une composition de Christophe Guiraud et la mise en scène de Caroline Petrick, nous voulons découvrir de nouvelles manières pour créer du"théâtre musical".

Christophe Guiraud écrit ainsi “l'Ange Anatomique”, une pièce pour six musiciens qui se lie bien à “A-Ronne”.

Caroline Petrick a beaucoup d'expérience avec les musiciens et le théâtre musical.Caroline Petrick nous aidera à accentuer le côté théâtral d’A-Ronne, et à créer un lien scénique évident avec la composition « ré-action à A-Ronne » deChristophe Guiraud. Cela , elle le fera également par la création d'une pièce audio-visuelle qui s'appelle “le Passage”.

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BIN°OCULAIRE, BISBIGLIANDO: DU THÉÂTRE MUSICAL INNOVATEUR?

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PPRROOGGRRAAMMMMEE ““LLUUCCIIAANNOO,, CCHHRRIISSTTOOPPHHEE,, CCAARROO eett nnoouuss””

AA--RROONNNNEE (1974)Luciano Berio

Documentaire Radiophonique pour 5 acteurs

LLEE PPAASSSSAAGGEE (2014)Caroline Petrick en collaboration avec Christophe Guiraud

Création Audio-visuelle

LL''AANNGGEE AANNAATTOOMMIIQQUUEE (2013)(création)

Christophe GuiraudFl (norm/basse), trio à cordes, harpe (+key board+gongs), sax

soprano, voix, tapesAmplification électro-accoustique des instruments

CCoonncceepptt,, rrééggiiee,, ddrraammaattuurrggiiee,, mmiissee eenn ssccèènnee: Caroline Petrick

SSccéénnooggrraaffiiee: Satu Peloniemi

LLuummiièèrree: Kim Rens

MMuussiicciieennss:

Julien Annoni, percussions et voixDelphine Bouvier, violon et voixIlia Laporev, violoncelle et voix

Elisabeth de Merode, flûte et voixManon Pierrehumbert, harpe et voix

Sébastien Schiesser, saxophone et voixLaurent Tardat, alto et voix

pprroodduuccttiioonn ddee BBIISSBBIIGGLLIIAANNDDOO//BBiinn°°ooccuullaaiirree

PLANNING JANVIER - MAI 2014

PromotionLe concert de midi à Flagey en janvier 2014 (10/01/2014) du Trio Bin°oculairenous donne l'occasion de faire découvrir notre style et un peu de répertoire dethéâtre musical. Ce sera le premier concert de Bin°oculaire en Belgique et nousdonnera l'opportunité d'inviter des programmateurs potentiellement intéressésde la région Bruxelloise.

Résidence 2014Comme toute oeuvre de théâtre musical, la pièce de Christophe Guiraud laisseune grande liberté d’interprétation aux musiciens. Nous prendrons donc letemps de travailler cette pièce pendant une semaine intensive dans unerésidence à Bruxelles: au Pianofabriek à Saint-Gilles (du 13 au 17 janvier2014). Ici quatre musiciens seront également logés à Bruxelles par des famillesd'accueil.

Répétitions extraPuisqu'il faut plus de temps de répétitions pour créer ce spectacle, nous allonségalement répéter dans les salles où nous allons faire les représentationsensuite: Perignem, Espace Senghor et Logos Foundation.

Médiation par l'Espace SenghorPour atteindre un public plus jeune qui a peu d'expérience avec la musiquecontemporaine classique, nous sommes invités par l'Espace Senghor à assurerquelques activités de médiation. Il est possible de les laisser exécuter quelquesparties de la composition "A-Ronne" de Luciano Berio. Nous pensons justementque les choses que l'on "vit" créent une motivation bien plus forte que quelquechose d'abstrait et d'extérieur.

ReprésentationsSuite au travail de collaboration avec le compositeur et la metteuse en scène,auront lieu plusieurs "concerts-spectacles" (à Perignem - Beernem le 9 février2014, à Espace Senghor - Etterbeek le 24 mai 2014 et au Logos Foundation -Gand le 25 mai 2014), dont le programme est visible ensuite.

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A – Ronne a pour sujet la vocalisation élémentaire d’un texte et sa transformationen quelque chose d’aussi simple peut-être, mais de plus difficile à décrire. En fait,il ne s’agit pas de composition musicale dans le sens habituel du terme (...). Lasignification musicale de A – Ronne est simple, à savoir qu’elle est commune àtoute expérience, du discours quotidien au théâtre ou les changementsd’expression supposent et explicitent les changements de signification. C’estpourquoi je préfère définir cette oeuvre comme un documentaire sur un poèmed’Eduardo Sanguineti, comme l’on parlerait d’un documentaire sur une peintureou un pays exotique (...).

Luciano Berio, notes de programme

Le compositeur italien LUCIANO BERIO voit le jour en 1925. Le cercle familial où il vit jusqu’à l’age de dix-huit ans sera le lieu desa première éducation musicale. Il y apprend le piano et y pratique beaucoup la musique de chambre. A la suite d’une blessure à lamain droite, il doit renoncer à une carrière de pianiste et se tourne vers la composition. Il gagne sa vie comme pianisteaccompagnateur et rencontre la chanteuse américaine d’origine arménienne Cathy Berberian qu’il épouse en 1950 et aveclaquelle il explorera toutes les possibilités de la voix à travers plusieurs oeuvres dont la célebre Sequenza III (1965). En 1952, ilpart à Tanglewood étudier avec Luigi Dallapiccola. Berio s’intéresse à la littérature (Joyce, Cummings, Calvino Levi-Strauss) et à lalinguistique qui nourriront sa pensée musicale. En 1955, il fonde avec son ami Bruno Maderna le Studio de phono-logie musicalede la RAI a Milan, premier studio de musique électro-acoustique d’Italie. De ses recherches naîtra notamment Thema (Omaggio aJoyce) (1958). Passionné par la virtuosité instrumentale, il entame en 1958 la série des Sequenzas dont la composition s’étendrajusqu’en 1995, et dont certaines s’épanouiront dans la série des Chemins. A partir de 1960, il retourne aux Etats-Unis où ilenseigne la composition. Il enseigne notamment à la Juilliard School de New York entre 1965 et 1971 où il fonde le JuilliardEnsemble (1967) spécialisé dans la musique contemporaine. Dans les années soixante, il collabore avec Sanguineti à des oeuvresde théâtre musical dont Laborintus 2 (1965) sera la plus populaire. Berio retourne vivre en Europe en 1972. A l’invitation dePierre Boulez, il prend la direction de la section électro-accoustique de l’Ircam (1974-1980). Parallèlement à son activité créatrice,Berio s’est impliqué sans relache dans des institutions musicales italiennes et étrangères. Sa notoriété internationale a été saluéepar de nombreux titres honorifiques universitaires et prix dont un Lion d’or à la Biennale de Venise (1995) et le PraemiumImperiale (Japon). Luciano Berio meurt à Rome le 27 mai 2003

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A‐RONNE

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Piezo ou l'ange anatomiqueLe titre de cette pièce renvoie aussi bien à son dispositif technique qu'à un phénomène physique. A chaque protagoniste de lapièce est attribué un certain nombre de micros de type piezo, de stéthoscopes, de supercardioides. Ces micros, qui criblentl'espace instrumental, visent à créer une masse sonore semblable à un vaste champ magnétique, soutenu par un fondsélectroaccoustique diffusé. Ce champ est en équilibre précaire: les masses s'accordent comme elles se télescopent, menaçant delarsens, de phénomène de phases, de brouillages du signal. Le but, cependant, n'est pas purement bruitiste: cette masse est avanttout organique, chaque instrument déployant des résonances timbrales et spectrales. Le micro piezo, qui a pour caractéristiqued'être en contact avec l'instrument, n'est donc pas simplement utilisé pour créer des effets de saturation et jouer sur l'intensité,mais pour entrer dans le son, révéler les aspérités intimes de chaque instrument. Cette pièce est née sous l'impulsion d'uncollectif dont la particularité est d'allier à ses compétences instrumentales des aptitudes vocales (comme en témoigne, parexemple, leur interprétation de la pièce de Luciano Berio "A-Ronne" en 2011-2012). Cette dualité instruments/voix estessentielle ici. Dans cette musique à tendance spectrale, l'interprète apporte plus que jamais son corps. Se pose dès lors vivementla question du rôle et de l'organicité de ce dernier et de sa voix propre. Equipés de micros-tête, les instrumentistes jouent ainsiavec leur voix qui n'accompagnent pas simplement les instruments mais les font résonner (diverses techniques demultiphoniques et flatterzunge pour la flûte, voix filtrées par les caisses et plans de résonances, etc.). La voix en question n'estpas forcément chantée: parlante ou désarticulée, murmurée, criée... sa notation est tout aussi rigoureuse que celle des sonsinstrumentaux. Dans le champ magnétique de la pièce, la voix participe de cet équilibre des forces, moins comme un acteurdistinct que mêlé de manière indiscernable à l'ensemble de la matière sonore. L'ensemble constitue une masse à la fois statique etinstable, où des flux se délitent et se matérialisent tour à tour, au gré de la notation, tantôt surdéterminée, tantôt ouverte. Unesculpture vivante destinée à l'écoute. Projection électrique, mouvante et variable d'un geste maîtrisé par la notation mais quiéchappe alors au contrôle de ceux qui le produisent.Piezo est donc une auscultation des corps instruments et des corps interprètes. D'où son sous-titre d'Ange anatomique. Mais laplanche de Gautier d'Agoty, qui donne son nom à cette oeuvre, ne prétend pas livrer aux regards l'intériorité d'un corps par unecoupe scientifique. Le corps exposé est inquiétant car angélique - Rilke ne nous rappelle-t-il pas que "tout ange est terrible" (lapremière élégie de Duino prête ainsi ses mots à la pièce). Piezo ou l'Ange anatomique préserve un certain mystère propre aumatériau sonore, et, secrètement, un certain effroi.

"Wer, wenn ich schriee, hoerte mich denn aus der Engel Ordnungen? und gesetzt selbst, es naehme einer mich ploetzlich ansHerz: ich verginge von seinem staerkeren Dasein."

"Qui donc, si je criais, parmi les cohortes des anges m'entendrait? Et l'un d'eux quand même dût-il me prendre soudain sur soncoeur, ne m'évanouirais-je pas sous son existence trop forte?"

R.M.Rilke

Christophe Guiraud7

L'ANGE ANATOMIQUE

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Apres une formation en batterie et percussion (Dante Agostini), CHRISTOPHE GUIRAUDétudie l'électro-acoustique en France. En tant qu'ingénieur du son, il travaille avec denombreux groupes de musiques expérimentale indépendante et, parallèlement, produitsous le nom de "Tellemake" sur le label Angstrom records deux albums, "Moorning"(2002) et "Scarbo" (2004). Il présente ce dernier opus en live au Palais de Tokyo dans lecadre de la résidence Balloon creative open jam en 2005 ainsi qu'au festival Acces-s et auprintemps de septembre de Toulouse pour la Fondation Cartier pour l'art contemporain. Ilparticipe à de nombreux ciné-concerts au sein du collectif Les Electrons libres sur desclassiques du cinema muet, ce qui le conduit à travailler avec le Campus MCM deCherbourg, la Fondation Cartier pour l'art contemporain, la Cinematheque de Toulouse etl'institut Jean Vigo. Son travail se rapproche a partir de 2006 de la notation musicale.Collaborant d'abord avec Jessica Constable (HatHut) et des interprètes du conservatoire deToulouse, il s'installe à Bruxelles où il travaille avec la chanteuse Zahava Seewald (Tzadik,SubRosa), le chef d'orchestre Gabriel Laufer (ancien percussionniste de l'Opera Nationalde la Monnaie, également chef de l'ensemble Desafinado) et de nombreux instrumentistesissus de formations orchestrales de renom. Il fonde avec eux l'ensemble la Grive etorganise un festival à Bertem en 2012 suite auquel il reçoit une bourse de composition dela communauté française de Belgique. Il collabore actuellement avec de nombreuxensembles belges (Sturm und Klang – workshop avec le compositeur Claude Ledoux,Ensemble 21 ) et européens (Kwartludium pour le Festival Loop, David Ryan quartet pourle Kettle's Yard Cambridge). Parallèlement, il travaille autour de la musique de GiacintoScelsi en collaboration avec le cinéaste et musicien David Ryan. Ses pièces les plusrécentes mêlent intimement timbre instrumental et reprise électroacoustique.

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CURRICULUM VITAE

CAROLINE PETRICK reçoit son premier prix en art dramatique au Conservatoire de Liège. Comme actrice elle jouedans plusieurs productions de théâtre ou de théâtre musical sous la régie d'entre autres Jacques Delcuvellerie, PascalRambert, Thierry Salmon et Ingrid Von Wantoch Rekowski. Elle tourne sur la scène internationale. En 2001 elle fait larégie de 'Golden Vanity', un opéra de Benjamin Britten à la Monnaie. Depuis elle se consacre surtout à la régie duthéâtre musical. Sa vision dramaturgique comme sa façon de travailler avec les musiciens, les acteurs et les chanteursont convaincu la scène internationale. A côté du jeu d'acteur et la régie elle aime travailler dans un contextepédagogique. Elle est professeur au Conservatoire de Bruxelles et la Haute-école des Arts de Rotterdam.

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ELISABETH DE MERODE apprend d’abord la flûte avec Etienne Honnay au "Stedelijk Conservatorium" à Ostende, oùelle obtient son diplôme à 18 ans. Cette même année, elle reçoit un 2ème prix au Concours "Axion Classics". Elledécide ensuite d’étudier la flûte professionnellement au "Koninklijk Conservatorium Brussel" avec Carlos Bruneel, oùelle reçoit sa "Maitrise en Musique" en 2007. Pendant ses années d’étude, elle gagne la bourse Erasmus pour intégrerla classe de Hansgeorg Schmeiser, à la "Universitaet für Musik und Darstellende Kunst" à Vienne. En 2010 elle obtientle "Master of Arts in Composition and Theory-Théâtre Musical" à la "Hochschule der Kunste Bern" (bourse ESKASpour 2009 – 2010). Ses professeurs principaux y sont Georges Aperghis, Francoise Rivalland (théâtre musical) etVerena Bosshart (flûte). A côté de ses activités pédagogiques, elle cherche également à se développer musicalementpar le biais de la musique de chambre: c’est pourquoi elle forme des duos avec Charlotte Pailhes (piano), MelindaToth (guitare) et Nathalie Colas (soprano). Même si elle donc très ouverte à tout (à côté de ces activités nommées elle apu s’intégrer en tant que remplaçante dans plusieurs orchestres comme la Philharmonie Royale de Liège en octobre2010), ce qui lui tient le plus à coeur est de participer à des projets de théâtre musical ou de performance, puisqu’ellea toujours été fascinée par la voix et ses effets musicaux.

MANON PIERREHUMBERT reçoit ses premières leçons de harpe dans la classe d’Anne Bassand au Conservatoire de La Chaux-de-Fonds, professeur qui l’accompagnera jusqu’à l’obtention, avec distinction, du diplôme d’enseignement en 2005. Puis elle étudie àLondres, avec Skaila Kanga à la Royal Academy of Music et y obtient en juin 2009 le Postgraduate Diploma in Performance,mention "avec distinction". Elle a ensuite étudié le théâtre musical à la Haute Ecole des Arts de Berne. Pendant ses années d’études,elle se perfectionne avec Marie-Claire Jamet, Isabelle Perrin, Catherine Michel, Fabrice Pierre et suit à intervalles réguliers descours avec Frederique Cambreling (Paris). Manon est lauréate de plusieurs prix et notamment d’un premier prix au ConcoursSuisse de Musique pour la Jeunesse et fut également boursière des fondations Migros, Tanner et Curt Dienemann. A Londres, ellea joué avec l’Orchestre de la Royal Academy ofMusic et le London Sinfonietta. Très active en Suisse romande, elle a l’occasion dese produire avec différents orchestres et ensembles (Ensemble Symphonique Neuchatel, Orchestre Symphonique de Bienne,Nouvel Ensemble Contemporain, Ensemble Contrechamps, Orchestre des Jardins Musicaux…). Passionnée de musiquecontemporaine et des arts de la scène en général, elle est fondatrice du collectif Bin°oculaire qui a, entre autres, pour but deproduire des spectacles faisant dialoguer musique, théâtre, littérature mais également de collaborer avec des compositeurs et desusciter des créations… Elle a notamment participé à l’Académie du festival de Lucerne sous la direction de Pierre Boulez en2009. Manon fut lauréate d’une bourse pour une résidence à la cité des Arts de Paris en 2012 dans l’atelier neuchatelois "LeCorbusier". Depuis 2007, Manon Pierrehumbert enseigne la harpe à La Chaux-de-Fonds, au sein du Conservatoire Neuchateloiset dans le cadre de cette institution, elle présente avec ses éleves des concerts d’ensemble de harpes ou de musique de chambre.

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Après avoir etudié avec Marie Bereau au Conservatoire àRayonnement Régional de Dijon où elle obtient unpremier prix de violon et de quatuor ainsi qu’unperfectionnement de trio, DELPHINE BOUVIER poursuitses études au Conservatoire de Boulogne Billancourt, dansla classe de Catherine Montier. C’est en 2002 qu’elle estadmise au Conservatoire Supérieur de Genève, dans laclasse de Patrick Genet. Un an plus tard, elle est admise enfilière de diplôme de soliste, et obtient son prix l’annéesuivante, ainsi que son diplôme d’enseignement, mention"très bien". Passionnée de musique de chambre, elle abénéficié de l’enseignement du quatuor Manfred pendantquatre ans, et a joué de nombreuses années dans plusieursfestivals. Tout en poursuivant ses études à Berne enthéâtre musical, elle enseigne dans plusieurs écoles enFrance et en Suisse, et joue avec différents orchestres deSuisse Romande, notamment l’Orchestre de Chambre deGenève, sous la direction de David Greilsammer.

C’est à Bévilard dans le Jura-bernois que JULIEN ANNONI a grandi. Diplôme mention “avecdistinction” du Conservatoire neuchâtelois (Classes de Jacques Ditisheim, Louis-AlexandreOverney et Maxime Favrod), du Conservatoire de Strasbourg mention “avec les félicitations duJury” (Classe d'Emmanuel Sejourne) et récemment de la Haute Ecole d’Art de Berne mention“excellente” (Classes de Francoise Rivalland, Pierre Sublet). Il exerce depuis plusieurs années lemétier de musicien indépendant. Ce mode de vie lui permet de jouer dans différentes formationsde musique contemporaine, que ce soient des ensembles de musique de chambre avec “We SpokeNew Music Company”, de théâtre musical dans “Mauricio, Dieter, Sylvano et les autres” et avecdifférents orchestres: Orchestre Symphonique du Jura, Kammerorchester Basel, Gstaad FestivalOrchestra. Cette vie de musicien interprète lui offre la possibilité de voyager régulièrement àtravers le monde.

SEBASTIEN SCHIESSER est né dans la region neuchateloise, où ila fait toute sa scolarité obligatoire, ainsi qu’une partie de sesétudes supérieures. Son long parcours universitaire l’amène àLausanne (EPFL), Zurich (Hochschule für Musik und Theater)et Montréal (Université de Montréal, University McGill), où ilse forme aux sciences de l’ingénieur, à la performancemusicale, puis se spécialise dans l’informatique musicale(music technology). Durant ses études musicales, il est formépar les saxophonistes Jean-Georges Koerper (Zuerich) et Jean-Francois Guay (Montréal) et suit des masterclasses avec ClaudeDelangle, Jean-Marie Londeix, Bernadette Charrier et MarcusWeiss pour le saxophone ainsi que Orm Finnendahl pour lamusique électro-acoustique. En 2007, il obtient un postecomme assistant de recherche a l’Institute for Computer Musicand Sound Technology (ICST), affilié à la Haute Ecole des Artsde Zürich dans le domaine de la capture du geste et lesinterfaces homme – machine. Ses projets de recherche sontsupportés par le Fonds National Suisse de la RechercheScientifique. Parallèlement, il travaille comme musicienindépendant spécialisé d’une part dans les musiques de la findu XXe et du XXIe siecles et d’autre part dans la musique descène. Différents projets l’ont amené à jouer entre autres pourle Stadttheater St.Gallen, le festival MaerzMusik de Berlin et leSchauspielhaus de Zürich.

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LAURENT TARDAT est un violoniste français, né à Saint Mandéen 1976. A l'âge de quatre ans, il a commencé à apprendre leviolon, d'abord au conservatoire de Lille avec Fernand Iaciupuis au conservatoire de Rouen avec Jean-Pierre Berlingen. Il apoursuivi ses études à l'étranger, au conservatoire Royal deBruxelles avec Urszula Gorniak, à l'Académie Supérieure dePrague avec Ivan Straus et, finalement, au Conservatoire Royalde Gand sous l'égide de Mikhail Bezverkhniy.Au cours de sesétudes, Laurent a pris part à des master classes, notammentavec Alexandre Brussilovsky, Christian Borr, Mikhail Kugelainsi qu'avec les quatuors Suk, Talich et Panocha àPrague.Laurent est membre des orchestres de chambre lesSolistes Français et Les Arcanes, ce dernier étant basé aBruxelles, ainsi que de l'orchestre Charlemagne depuis 2008. Ila joué la première européenne de la partita n°4 pour violonsolo et orchestre de chambre composée par Lev Smirnov. Entant qu'altiste, il a été pour la saison 2011 -2012 alto solo de laJunge Philharmonie Koeln, et fait partie du quatuorMaeterlinck depuis janvier 2013. Mikhail Bezverkhniy a dit deLaurent "(...) Il n'y pratiquement pas de limite à ses capacitéstechniques. Il est naturellement doué et combine d'unemanière non conformiste la virtuosité avec une expressionartistique profonde(...)". Laurent joue sur un violon Pascal Gilisde 2009, instrument qui lui est gracieusement prêté par legénéreux luthier.

ILIA LAPOREV (jr.) a commencé le violoncelle avec son père, Ilia senior. Hans Mannes et le célèbre Witrus Vladimir Perlin ont été ses professeurs debases également. Ont suivi des études au Mozarteum de Salzburg avec Clemens Hagen au conservatoire Royal d'Anvers sous l'égide de Justus Grimm.Depuis 2011 Ilia étudie avec Jérôme Pernoo et Cyrille Lacrouts au Conservatoire Supérieur de Paris, et participe à de nombreuses master classes. Ilenchaine concerts et enregistrements depuis 2002, en 2006 la VRT (télévision flamande) filme un reportage sur lui. Ilia a joué en Hollande, Espagne,Autriche, Suisse, Italie, Luxembourg, Croatie et Bielorussie, dans les plus grandes salles (Bozar, Théâtre des Champs-Elysées, ConcertgebouwAmsterdam, Tonhalle Zurich, Musikverein Vienna,etc.). Il est depuis 2010 membre du Gustav Mahler Jugend Orchestra et joue sur un violoncelle J.BLefebvre de 1763, fait à Amsterdam.

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