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Sophie Perdriel Estelle Raguideau Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011 Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés... P ARTENARIAT EMMAÜS-MÀNAA >Développement de projet http://manaavaureal.blogspot.com/ Workshop style/textile “Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés” >> Présentation des 12 réalisations* * 12 Groupes de 4 étudiants Le travail sur la fripe supposait une charge émotionnelle, un acte romantique afin redonner vie à ces jeans fournis en partie par Emmaüs de Bernes. Ce projet a été l’occasion d’un questionnement créatif sur la conjugaison du passé au présent par le jeu de références historiques et culturelles retravaillées dans un contexte contemporain. Les étudiants ont ainsi appréhendé le vêtement comme support de narration plutôt que comme élément de protection. Le travail de réinterprétation de costume Baroque par le détournement de Jeans a permis de jouer de la citation et du détournement des classiques, d’injecter une poésie contemporaine dans l’histoire afin de créer des rencontres insolites et poétiques d’opposés. Le Jeans comme « basic » incontournable s’est métamorphosé en costume de cour du XVIIIème afin de « redonner vie aux bals oubliés, l’éclat d’une nuit ». Les rencontres avec la compagnie de danse Baroque de Christine Bayle «L’éclat des muses» a permis aux étudiants de découvrir les codes de l’éloquence Baroque, de comprendre les gestes et coutumes de l’époque et aussi de questionner les relations du corps et du costume. L’ensemble des étapes est visible sur le blog de la section : http://manaavaureal.blogspot.com/ .

Dossier de présentation des 12 réalisations

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présentation des travaux des 12 groupes

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Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...PARTENARIAT EMMAÜS-MÀNAA

>Développement de projet http://manaavaureal.blogspot.com/

Workshop style/textile

“Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés”>> Présentation des 12 réalisations** 12 Groupes de 4 étudiants

Le travail sur la fripe supposait une charge émotionnelle, un acte romantique afin redonner vie àces jeans fournis en partie par Emmaüs de Bernes. Ce projet a été l’occasion d’un questionnement créatif sur la conjugaison du passé au présentpar le jeu de références historiques et culturelles retravaillées dans un contexte contemporain.Les étudiants ont ainsi appréhendé le vêtement comme support de narration plutôt que commeélément de protection. Le travail de réinterprétation de costume Baroque par le détournement de Jeans a permis dejouer de la citation et du détournement des classiques, d’injecter une poésie contemporaine dansl’histoire afin de créer des rencontres insolites et poétiques d’opposés.

Le Jeans comme « basic » incontournable s’est métamorphosé en costume de cour du XVIIIèmeafin de « redonner vie aux bals oubliés, l’éclat d’une nuit ». Les rencontres avec la compagnie de danse Baroque de Christine Bayle «L’éclat des muses» apermis aux étudiants de découvrir les codes de l’éloquence Baroque, de comprendre les gesteset coutumes de l’époque et aussi de questionner les relations du corps et du costume.

L’ensemble des étapes est visible sur le blog de la section : http://manaavaureal.blogspot.com/

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Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...Projet : « L’envers du décor »

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Le jean est basique, un vêtement universel. Il était utilisé autrefois comme uniforme par les ouvrierspour sa résistance au temps. Le jean garde en mémoire l'histoire de celui qui le porte, il imprimel'usure du temps. Il devient une fripe, un objet de narration, quelque chose d'unique. Dans ce pro-jet, il était question de redonner vie aux costumes de cour du XVIIIe siècle grâce à une matièrecontemporaine et ainsi de créer de la poésie.

Nos expérimentations sur le jean, nous ont amené à réfléchir sur la manière d’utiliser une matièreunique pour créer un costume entier d’origine composé de multiples tissus. Nous avons donc ques-tionné la matière tissu jean et découvert toutes ses qualités physiques et esthétiques : la souplesse,l'élasticité, l'épaisseur, les teintes… Les expérimentations sur les principes de nouage, de superpo-sition, côte à côte nous ont permis de trouver des pistes pour créer du volume, un tombé, un vête-ment qui épouse les formes du corps. Nous avons aussi effectué un travail autour des élémentsinhérents à l’identité du jeans : poches, braguettes, boutons et remarqué que ces éléments possé-daient une grande ressemblance avec les costumes baroques : les poches externes avec des mo-tifs floraux rappelaient ceux des robes, celles internes ressemblaient à l'effet volant des engageantes,les lamelles de jean faisaient penser aux laçages du corset .... Il nous a semblé important que lesréférences formelles, soient clairement lisibles, de ce fait nous avons conservé les différentes par-ties du costume féminin du XVIIIe (proportions, tailles ...).

Notre costume féminin " L'envers du décor" est basé sur le montré/caché. Il place au premier planles éléments cachés du jean pour mieux les mettre en valeur (fermetures éclaires, poches inté-rieures, envers du jean). C'est une sorte de recto/verso. L’idée de montrer « L’envers du décor » est une référence aux bals de la période baroque. Au XVIIIe,le costume de cour est très codifié et joue de la représentation, il devient élément de mise en scèneet met en valeur, parle, du personnage qui l’habite. Dans notre démarche, nous venons en quelquessortes, dévoiler les coulisses de ce « spectacle du paraître » du XVIIIe.De plus, la mise en valeur des parties oubliées du jean redonnent vie aux bals oubliés, opérant unerésurrection de deux éléments : le costume de cour et le jean.Nous avons utilisé l'accumulation, la superposition, le côte à côte comme partis pris technique. Pourla pièce d'estomac, nous avons une accumulation de fermetures éclaires en forme de V qui rappellela forme même de la pièce d'estomac. Celle-ci étant notre élément principal, il est possible d'obte-nir une certaine sonorité due aux fermetures éclaires qui s'entrechoquent lors du mouvement dudanseur. Le jupon est constitué d'un patchwork de poches intérieures pour la souplesse avec la pré-sence d'un dégradé et coutures. On suppose alors un jeu à la fois sur la transparence et la légèreté,ainsi, il y a un contraste avec la pièce d'estomac. La robe est composée de jeans entiers partielle-ment décousus et retournés de façon à voir les coutures internes.

Nous redonnons vie aux bals oubliés grâce aux parties oubliées du jean mises en valeur. Il y a doncrésurrection de deux éléments : le costume de cours et le jean.

AUBRY MarieFERREIRA DE SOUSA AliciaLOUIS MélissaVETTESE Mathieu

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Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...Projet : « à fleur de peau »

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Exagération, exubérance, foisonnement et accumulation, sont des caractéristiques bien pro-pres au baroque. Dans le cadre du Workshop « Redonner vie aux bals oubliés », nous avons mé-langé deux époques grâce à une réalisation d’un costume de cours du XVIIIe siècle avec des Jeansrécupérés chez Emmaus. Cette réalisation questionne les notions d’identité (identité d’une époque,identité de la fripe) et la relation corps/ costume.Nous avons « redécouvert » le jean dans une première phase de recherche et d'analyse, questionnéles potentiels physiques, esthétiques et mécaniques par des assemblages sans découdre pour lacréation de volume, la manipulation de l’état de surface pour en changer son aspect. Nous noussommes ensuite engagé dans un travail sur la superposition (panier, jupon, corset, robe, pièce d’es-tomac) .

La notion de pesanteur/ apesanteur était inhérente à notre travail. La robe de la femme possèdeune forme bien particulière et élégante, par l’architecture qu’elle forme autour du corps et par la pro-fusion des broderies ou motifs Elle est à la fois massive et légère.Nous avons opté pour différentesapproches :

> Tout d'abord, L’idée d’une profusion du détail, et ce grâce à des fleurs, un rapport à la nature thèmemajeur des motifs d'époque. Pour cela nous avons réalisé en trois dimensions des motifs floraux dedifférentes tailles que nous avons juxtaposer sur la robe. La répartition des éléments a eu pour butde valoriser les formes féminines, alternant silhouette 2D et jeux de reliefs .Le mouvement n'est alors pas aisé : le panier en jean contraint le corps encore plus qu'une arma-ture et le tout est rendu très lourd par l'accumulation de fleurs. Nous répondons alors ce jeu réci-proque entre pesanteur et apesanteur.

>D’autre part nous souhaitions redonner une noblesse au jeans celui-ci étant un objet du quotidienque l'on ne voit plus, que l'on ne remarque plus et ne différencie plus. Il reprend ainsi de la valeur.

Le thème floral de notre robe amène de la poésie, et sensibilise également à l'écologie : en effet, ilne s'agit que d'éléments de récupération gracieusement offert par Emmaüs et nous-même. Nous redonnons donc ainsi vie tant « aux bals oubliés » qu'aux jeans.

BASILE Thimothé BOGGIO SofiaMOREL AlwineSOLE Fiona

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Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...Projet :« Une architecture de la superposition »

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Les enjeux du projet sont de transformer le jean, objet unique et universel, peu noble en costumede cour féminin du XVIIIème siècle, plein de poésie.Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un projet de design produit où le but est de détourner les objetspour les voir différemment, d’un œil nouveau. Transformer des objets du quotidien dont on ne faitpas attention en quelque chose d’hors norme.

Le jean évoque le labeur, un coté citadin. Il est unique, universel et véhicule une idée sociale parsa coupe et sa marque. Il est rigide et possède une certaine souplesse.Le baroque évoque le XVIII, l’exagération, un moment où se vêtir était de l’ordre de l’exceptionnel.Ainsi de cette rencontre entre le banal et l’hors norme, entre la sobriété et l’exagération née notrecostume.

A l’époque baroque fin rococo, les volumes se font de plus en plus extravagants, avec un jeu d’ac-cumulation, de superpositions et de stratifications. Le costume sculpte et impose une gestuelle,une posture. Il faut savoir que certaines femmes du XVIII se faisaient enlever des côtes pour affi-ner leur taille, et que les paniers venaient modeler la silhouette en déformant les hanches, nousavons souhaité accentuer cet effet de déformation du corps par le costume baroque. Nous souhai-tions mettre en abime l’idée que la robe déforme le corps de la femme qui le porte, elle architec-ture le corps.Notre parti pris technique est l’accumulation, la répétition, le gonflement et l’exagération.Les manipulations sur le jean ont été principalement la déstructuration, la construction, la décom-position, la juxtaposition, l’accumulation.Notre costume se compose de deux corsets, deux pièces d’estomac, deux paniers, un jupon etune robe.Cette exagération contraint le corps, en partie les deux paniers qui pèsent sur les hanches et gê-nent ainsi le mouvement. Le costume rend le corps inhumain, lourd, pesant, hors des normes. Lecostume cache le corps.

Nous voulions ainsi nous interroger sur la grâce de la femme, peut-elle transparaitre à travers uncorps déformé, étrange ; voir si son essence pouvait émerger malgré le poids de cette robe.Nous avons aussi questionné les différentes parties constituant le costume XVIII où les étoffes dudessus sont le plus travaillées. Dans notre projet, ce qui se trouve en dessous est travaillé avecpréciosité et progressivement nous avons opéré une transition tout en légèreté, simplicité sur ledessus.Pour finir, nous voulions aussi que le jean qui nous installe dans une normalité, soit là transformé,exagéré pour devenir extraordinaire.

L’ensemble de notre démarche trouve un écho certain dans les thématiques abordées par Viktor &Rolf, notamment le défilé Russian Dolls automne Hiver 2000 (celui ou la superposition de couchesur une femme, la déforme jusqu’à lui donner un aspect inhumain).

BELLAIL LaetitiaLEGERAnaïsRASOANAIVO HaingoVERSAEVEL Pierre

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Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...Projet :«Le Jean de l’Escarpolette »

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Tout d'abord, le "blue jean" est considéré comme un vêtement universel, nous pouvons même par-ler de "l'uniforme du jean". Cependant, notre projet propose de le différencier de ce caractère uni-versel pour le rendre particulier. Il nous faut alors envisager une approche plus travaillée et plusminutieuse de la matière afin de créer un costume de cour baroque.

Ainsi, nous partons dans l'optique que l'uniforme du jean n'empêche pas une certaine féminité.Nous jouons avec le corps et l'intimité de la femme mais aussi avec le corps et l'intimité du jean.C'est alors que le parti pris qui en ressort est le "montré caché".

En premier lieu, nous nous sommes inspirés du tableau de Fragonard Les hasards heureux de l'es-carpolette. Cette oeuvre présente une jeune femme sur une balançoire. Le contre plongé supposeque l'autre personnage entrevoit le haut de ses cuisses, tandis que de notre point de vue, nousn’apercevons que ses jambes. Nous décidons donc d'exploiter à notre tour ce travail du " vu sansêtre vu."

Puis s'enchaîne alors un travail d'accumulation et de juxtaposition. Créant ainsi un effet de pesan-teur / apesanteur. Le court et le long, le lourd et le léger donnent forme au costume et lui permettentde s'adapter au corps et aux mouvements. Ce parti pris redonne alors une certaine contempora-néité au costume. Les bals oubliés reprennent vie et sont dépoussiérés. En effet, notre costume ba-roque prend même des allures de One hundred and eleven d'Hussein Chalayan.

Enfin, sur scène les lumières poursuivront cette thématique avec des effets d'ombre et de lumière.Ce qui permettra aux spectateurs de deviner les formes dans la pénombre et d'être sensible à cellesmises en lumière.

DELIGNE LéaDELTHEIL MaximePAUPY AprilVAINQUEUR Laura

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Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...Projet :«L’envers de la fripe »

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Notre démarche est de redonner une noblesse aux fripes, vêtements oubliés, abandonnés, commele sont les éléments du jeans dont nous nous sommes servis.Nous avons choisi de jouer sur l'envers/endroit (retournement du jean) et l'utilisation d'éléments ha-bituellement invisibles (poches ou étiquettes intérieures, grosses coutures). Notre positionnementprend donc à contre courant un des principes du costume XVIII qui mettait uniquement en avant desétoffes nobles richement ornées, cachant les dessous réalisés avec des matières de moins bonnequalité et les éléments de structure comme le panier. Révéler ce qui est masqué, caché, fait écho aux bals oubliés que nous souhaitons faire revivre, ré-véler. Ceci invite à une redécouverte du costume XVIII et du jean, à les voir autrement, à faire res-sortir ce qui ne nous vient pas à l'esprit. Il est aussi question d’une rencontre d’époque, d’unedémarche contemporaine associée à l’histoire.

Nous avons exploité les propriétés physiques et esthétiques des jeans principalement les jeux gra-phiques liées aux trames présentes mais qu'on ne remarque plus :Pour la culotte, le gilet et la veste, toutes les coutures ont été réalisées à l'extérieur, pour être visi-bles, comme retournées ; nous avons assemblé des étiquettes intérieures afin d'en faire une uniquepièce de tissu formant les manchons, pour redonner une importance à ce qui n'a plus qu'un rôle in-formatif (comment laver le jean, quelle est sa taille, sa marque...); nous avons utilisé des poches in-térieures pour le jabot` recréant une forme de dentelle, redonnant une légèreté dans le mouvementpour ces parties n'ayant à la base qu'un but pratique et statique ; nous avons enfin utilisé, pour lecorps de la veste, un seul jean, décousu puis recousu, pour redonner une seconde vie à un vête-ment inusité. Un clin d'œil a été fait au goût du baroque pour le trompe l'œil, en ne faisant que suggérer le gilet,qui n'est pas intégral mais seulement ajouté à la veste, et en imitant la forme des poches de la vesteen retournant des poches arrières, transformant le bas en haut, l'ouverture en fermeture, et inver-sement.Le choix de ces matériaux, relativement légers, et du trompe l'œil, a été fait afin de ne pas alourdirce costume, lui conférant un mouvement qui servira, accompagnera, magnifiera les mouvements dudanseur, et soulignera la beauté légère des bals baroques.

BOGATCHEK LudmilaDOBLER LucilleDUVEAU TiffanieFOURNIE Naomie

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Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...Projet :«L’envers de la fripe »

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Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...Projet :«Le fil de l’histoire »

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Les enjeux de ce projet sont de mettre en corrélation le baroque et le jean au travers d'un costumede cour du XVIIIe siècle. Le jean évoque le bleu de travail, l'aspect industriel, le robuste, l'universel.Mais il est également associé à l'esprit nomade, hippie, unique car il se déforme en fonction de la morphologie, et garde les stigmates d'une vie antérieure.

Ce workshop a été guidé par la manipulation de cette matière première afin d'en déterminer les qua-lités physique, mécanique et esthétique ; Expérimentations sur échantillons pour questionner la toilede jean (le plis, le motif, la trame), et expérimentations volumiques pour questionner le blue jeans sur mannequin.

Nous avons axé notre parti pris sur la déconstruction / reconstruction. Ne pas utiliser le jean danssa forme "brute". Désosser le jean pour n'en faire qu'un fil. Il devient la trame de l'histoire telle quenous la rendons : en déconstruisant les codes historiques (problèmes de bienséance, étiquette).Cette reconstruction permet un modelage de la robe différent.

On a commencé par désosser un jeans dans son intégralité. Puis à partir des poches et des éti-quettes certaines idées ont émergées. D'abord l'accumulation. Mais lorsqu'on a commencé à dé-chirer des bandes de jeans pour faire un panier avec des tresses, le projet tournait à ladéconstruction. Ainsi est venue l'idée du tricot. En déchirant de nouvelles bandes, on a remarqué quele jeans s'effilochait. C'est à partir de ce surplus de fil que nous avons décidé de faire un jupon entapisserie. Déconstruction impliqua également déconstruction historique. L'idée de bouleverser l'éti-quette et les règles de bienséance extrêmement présentes à cette époque (comme on le voit dansle film Marie-Antoinette de Sofia Coppola) nous a donc amené à raccourcir le jupon de manière ex-cessive, et à prendre le contre-pied en réalisant une longue traîne. Cette disproportion concordeavec la démesure de l'époque baroque. Le jeans fripe est donc entièrement vecteur temporel. Ilamène le costume d'une époque à une autre, à l'instar d'un fil conducteur.La robe a été bâtie autour du mannequin. Le panier par exemple, de par son accumulation, son vo-lume et sa solidité représente une véritable architecture bâtie sur la silhouette, qui accompagne etprolonge ses formes. Elle pèse néanmoins assez lourd. Mais ce poids n'est pas contraignant, car larobe permet une relative mobilité. On peut aisément lever les bras et faire des "pas de bourrés" ! Ledanseur, donnant corps au costume, peut jouer de l'ambivalence entre apesanteur et pesanteur, ac-centuation ou atténuation des mouvements. Il vient "tricoter" sur la trame du costume une gestuellemêlant histoire et modernité.

BOURGOIN MarionLAMAZE HugoLELLOUCHE ClaireMATTA Julie

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Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...Projet :«De l’ombre à la lumière »

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Nous avons voulons voulu révéler, dévoiler le corps et libérer les mouvements de la danseuse en pre-nant en quelques sorte le contre-pied de l’époque baroque où le geste était codifié, imposé, contraintpar le costume et le corps sculpté, occulté, caché.

Nous avons ainsi souhaité exploiter l’idée de caché dévoilé qui s’applique aux jeans mais aussi à ladanseuse en révélant certaines parties de son corps camouflées/niées au XVIIIè.

Nous avons donc expérimenté une grande partie des manipulations possibles autour du tissu tellesque le pliage, la superposition, le nouage, l'accumulation pour finalement choisir d'ajourer. Les motifs,à l’époque appliqués par broderie, relief ou impression, sont alors évidés, mettant en lumière deszones de corps ou des couches de tissu d’en dessous. Nous avons choisi d'ajourer la pièce d'esto-mac, afin de dévoiler le corset habituellement caché dans l’ombre.

Ainsi, le parti pris technique est l'ajourage des motifs, et la suppression d’éléments constituant le cos-tume d’époque, ici le jupon. Cette opération « allège » la lourdeur du costume d’époque constitué d’un« mille feuille » d’étoffes. La robe devient "dentelle" de jean proposant ainsi de redécouvrir la dansebaroque en créant un lien avec la danse contemporaine dans laquelle les mouvements sont plus ex-plicites et libres. Le corps étant dévoilé, par zones, notamment les jambes de la danseuse, le cos-tume ainsi créé peut faire écho aux tableaux de Fragonard avec leurs univers frivole et « léger ».

De même, la matière de base étant des fripes, l’idée du jean qui s’use, s’évide, se troue, disparaît parl’empreinte du temps, est aussi évoqué. En parallèle, les jeans généralement "dépassés" que ce soitpassé de mode ou bien usé, sont métamorphosés en une matière plus précieuse, plus travaillée.

CORNILLEAU LéaHUET ClaireRIOLLACI ArmandROLLAND RAMDAME Marine

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Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...Projet :«Rencontre d'un soir »

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Ce fut en premier lieu à nous, individuellement, de rencontrer les fripes de jeans. Chacun a ainsi tra-vaillé la matière, découvert ses caractéristiques et particularités. De la machine à coudre au tricot,du tissage à la broderie en passant par le motifs et la découpe, nous avons pu expérimenter plusieurspossibilités qu'offre cette matière et son vécu.Par la suite, nous avons tous les quatre manié et travaillé le jean dans sa forme pour découvrir lesstructures possibles émergent du patron du jeans.Le costume devait illustrer une rencontre : celle de l'époque contemporaine avec le baroque. Le jeanet sa matière allait redonner vie aux bals oubliés de la cour du XVIIIème. Les caractéristiques du baroque : exubérance, prolifération des ornements dans tous les domainesdes arts, devaient donc refaire surface à travers les fripes de jeans et leurs vécus. Ainsi Histoire ethistoires allaient se croiser, pour redonner vie à une époque le temps d'un bal... Lieu de rencontreet d'invitation, le costume allait donc narrer cette fiction: celle d'une rencontre des époques, de dif-férents vécus et de danseurs costumés.Le choix se porta sur le costume féminin qu'il fallait donc agencer de manière à mettre en avant cesquestionnement. Notre attention fut portée sur les éléments d’ "ornementation" présent sur le jean: boutons et rivets. Nous décidions alors d'en faire la pièce maîtresse de notre robe. Le bouton étaitd’ailleur à l'époque baroque caractéristique du costume masculin et un support d'illustration descènes galantes et messages sentimentaux. Aujourd'hui support publicitaire, nous décidions deconserver le choix d'une pièce féminine. Celle-ci serait ornée de détails en revanche masculin, ve-nant dessiner, sur-imprimer, une silhouette masculine sur notre robe féminine : gilet d'homme enboutons, culotte et ses boutons brodées d'orangé à fin de rendre hommage aux coutures du panta-lon en jean, poches de veste, jabot... C'est ainsi qu'une rencontre des genres est née, renforçant celle des époques et de leurs enjeux. Eneffet de nos jours, que distingue une tenue masculine d'une tenue féminine ? Quels sont les codes? De toute évidence, ils ont changés et l'utilisation du pantalon en jean universel et unisexe pour re-créer le costume d'une époques où ils étaient si distincts met ce questionnement en avant. Ceci dé-voile alors la féminité que l'on connaissait au XVIIIe siècle : corset et son laçage, larges engageantes,doubles paniers et jupon. Toute cette thématique autours de la rencontre s'accordait avec le rapport au corps de notre créa-tion qui devenait de toute évidence un costume de bal, un costume fait pour danser. En effet si le bou-ton illustrait au XVIIIe des scènes galantes, notre costume pourrait par leur présence illustrer uneinvitation galante à la danse entre deux cavaliers, rencontre d'un homme et d'une femme qui letemps d'une danse, ne feront plus qu'un dans une silhouette. Lors de cette danse, peut-être le bruitdes boutons se chevauchant, cliquetant, instaurera un rythme particulier. Puis, les "bras baroques"gardés en l'air tout au long des chorégraphies d'époque devenait plus visibles par l'absence desmanches mais toujours aussi gracieux par la conservation des engageantes. Notre choix se portaainsi sur une robe légère, laissant libre court aux mouvements de la danse. C'est ainsi que le por-teur de ce costume se laisse enivrer par ce que nous lui proposons : posture féminine ou masculine,meneur de la danse ou cavalière ? A lui d'en décider...

BOSSARD KathleenCABROL BertrandFOUCHE AliceGAONACH Cyrille

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Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...Projet :« LOUIS BOUTON »

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De la conception à la réalisation

C’est de nos premières recherches sur l’époque baroque qu’a finalement émergé tout notre projet.Architecture, mobilier, peintures, sculptures, … les recherches furent variées pour trouver les dé-tails, les motifs, propres au baroque, puis la découverte du Jeans par sa manipulation, en vue d’unprojet de design textile/style.

Une fois nos jeans entre les mains, nous avons exploité les détails récurrents du baroque, avecdes fripes parfois usées, personnalisées, déchirées qui étaient bien loin de rappeler la toile de Nîmesteintée en bleu de Gênes. Nous avons questionné l’usage de la référence formelle et les choix opé-rés dans un projet de création. L’enjeu est aussi de questionner la matière jean qui constitue l’es-sentiel de la forme du célèbre pantalon, par ce qui fait son identité, c’est-à-dire tous les détailsconstituant le Jean : boutons, poches intérieures, coutures, passe-ceintures, fermetures etc.

Cette matière en apparence « plane » et régulière, va sur notre costume venir dessiner les motifs,alors que le corps et la silhouette sera montée grâce à l’accumulation des détails. Notre choix s'est porté sur le costume masculin : après avoir reproduit le patron issu de l’encyclo-pédie de Diderot et d’Alembert afin d’en comprendre sa structure, nous avons hiérarchisé la répar-tition des différents détails (la veste sera donc en poche, les motifs du gilet seront détourés enboutons, etc.).

Notre démarche de détourner le rôle des différents éléments constituants le Jean fait prendre aucostume une tournure poétique : le fait même de garder la silhouette baroque en en changeant ra-dicalement la matière première (les boutons qui apportent de la brillance plutôt qu’un effet mat parexemple), poétise le costume.

Ce que l’on interprétait comme des « défauts de fabrication » comme les difficultés de mouvement,se voient en fait être adaptés à la danse baroque : il est très difficile de lever les bras après avoir en-filé la veste : tant mieux, lever les bras trop hauts en danse baroque signifie l’Enfer. Le costumecontraint donc le danseur à se tenir droit ou légèrement penché en avant, les bras à mi-hauteur.

DURBOURDIEU IsabelleELIOT ColineMARCIANO LénaPASSARO Steven

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Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...Projet :« L’usure du temps »

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magnifier le délaissé, l’usé…Hécate, déesse de la magie. Le matin, elle est une enfant, le midi une adulte et le soir une femmeâgée. Elle serait donc une femme en fin de journée, quelque peu oubliée mais toujours imposante,tout comme le baroque, usé mais toujours majestueux. Ce projet "Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés..." consiste à réinterpréter, ré-exploiter et donc questionner le costume d'époque afin de redonner vie, le temps d'une présentation,aux bals oubliés.Il s'agit donc d'un projet de design textile et mode où la matière première du jeans a été exploitéesous toutes ses formes, les principales qualités et contraintes du matériau ayant été vu lors d'uneétude de cas. Le jeans est aujourd'hui un élément incontournable des garde-robes de chacun, il estporté par tous, dans n'importe quelle occasion et par n'importe quel temps, c’est un basique univer-sel. Notre étude est basée sur des adjectifs et des notions dans le but qu'à chaque réalisation et expé-rience, on puisse y associer un effet plastique ou un axe d'étude : exubérence (tressages entremé-lés par exemple, profusion (lignes ajourées), ect.Les manipulations ont été guidées par les enjeux inhérents aux projets : la confrontation d’époques,principalement le jeans brut associé/confronté aux matières et motifs d'époque, la récupération defripes d'Emmaüs qui ont leur histoire, leur couleur, qui gardent en mémoire l’usure, l’empreinte dutemps spécifique pour chacun. (unicité et universalité)Les jeans étant récupérés et symbolisant à l’origine l'habit de l'ouvrier, il nous parraissait intéressantde jouer sur la poésie qui émerge de la métamorphose des jeans en costume de cour du XVIII. Lesnotions antinomiques comme précieux et paupérise, luxueux et brut, finalisé et inachevé, construc-tion et déconstruction, la mémoire et la disparition… nous ont dirigé vers un costume reprenant lasilhouette baroque et suggérant les haillons. La robe est courte, le jupon semble être usé, non finit.Nous nous sommes donc dirigés vers une réécriture de l'Histoire du jean dans le passé, jouant del’ambivalence et de la connivence d’opposés (La Duchesse face à la paysanne, le bal par rapportau banal...) Notre costume permet à la danseuse une grande liberté de mouvement grâce au jupon entrouverten bas, ainsi, elle peut se déplacer avec plus de facilité. Le haut de la robe est ajusté à la taillecomme le corset de l'époque, il structure la forme. Quand aux engageantes, elles sont légères et ac-compagnent les mouvements de la danseuse, marquant sa grâce lorsqu'elle jouera des poignées.Le thème principal pour ces engageantes était le patchwork, symbole de la récupération. Le dos dela robe est fermé grâce à un système de fermeture qui remplace le laçage, la braguette représen-tant le jean. Malgré l'usure du temps, elle reste digne des bals d'antan.

DERUNGS JuliaESSIYO GraceGUIRA AnyaROUSSEL Yann

Page 21: Dossier de présentation des 12 réalisations

Sophie PerdrielEstelle Raguideau

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Sophie PerdrielEstelle Raguideau

Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...Projet :« L'illusionniste intemporelle »

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Pour ce projet, nous avons questionné le costume féminin car nous étions intéressés par la prestanceque celui-ci donnait au corps. La robe Baroque architecture les formes de la femme, les accentueau niveau du bas du corps, donne du volume. Elle apporte une prestance au corps par le maintienque le poids des paniers lui offre, et permet également certains mouvements amples des jambes,des bras. Nous voulions jouer sur ce contraste.

Au début de notre cheminement, nous avons exploité les possibilités que le jean nous offraitpour évoquer le baroque. Nous avons recherché des variances de couleurs, de différents bleus,pour accentuer certaines parties du costume. Nous nous sommes questionnés sur les actions pos-sibles pour donner du volume grâce aux jeans. Nous avons alors superposé, accumulé des jeans.De cette question nous est alors venue l'idée d'enrouler de nombreux jean dans un seul, c'est ainsique nous avons obtenu le panier de notre costume. Nous avons également réfléchi sur les motifs quenous pouvions créer grâce aux différents éléments identitaires du jean tels que les boutons, les cou-tures, les fermetures éclairs, ou tout simplement avec la matière même du jean.

Puisque cette matière jean s'offrait à nous, nous avons trouvé intéressant de confronter lesdeux époques, Baroque et Contemporaine. Ainsi, l'avant de celui-ci amène l'illusion d'un costume en-tièrement Baroque, grâce à la robe, la pièce d'estomac, le panier et le jupon. Néanmoins, lorsquenous le retournons, nous sommes face aux formes du jean, et de la veste en jean dans son usageet sa fonction principale. Nous voulons à la fois montrer le contraste de ces deux époques, maiségalement les confondre, en une couleur, une matière, celle du jean. Nous avons joué sur ces ef-fets de trompe l'œil, cette robe n'a pas de corset, ni de jupon, néanmoins nous en avons l'impres-sion.

Nous avons conservé le rapport au corps intéressant qu'apporte le costume Baroque, ainsi,le poids des paniers semble rallonger la colonne vertébrale, la redresse, créant une posture impo-sante et élégante.

Nous désirons redonner vie à ces jeans fripes, les mettre en mouvements, les faire traverserles époques au travers d'un même costume, l'illusionniste intemporelle.

GALIPAUD CéliaJACOLY AliceKHOUADER NassimPARISOT Laurene

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Sophie PerdrielEstelle Raguideau

Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...Projet :« L'illusionniste intemporelle»

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Sophie PerdrielEstelle Raguideau

Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...Projet :« Le (dés)ordre en abondance »

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Nous avons choisi le costume baroque masculin afin de le découvrir et faire partager cette rencon-tre. Plusieurs parties le composent :le jabot, la culotte, la chemise, le gilet puis la veste. ).Notre base, des fripes de jean, le costume est alors porteur d’une histoire, d’un vécu. Plusieurs ex-périmentations seront réalisées pour se familiariser avec ce tissu d’apparence rigide et épaisse :plier, plisser, froisser, nouer, assembler, découper, coudre et ce pour chaque partie.

Il s’agit dans ce projet de bien questionner le rapport du costume avec le corps, de confronter le tissud’époque avec le jean, tissu commun et universel, ainsi que d’avoir un regard particulier sur les fripesqui ont un vécu afin d’en faire ressortir une poésie de cette rencontre..

Nous nous sommes intéressées ici au contraste ordonné / désordonné avec un penchant pourl’abondance. Pour cela une chemise très simple qui se laisse deviner grâce à ses engageantes quidépassent des manches de la veste, un gilet orné d’étiquettes de jeans qui se suivent de manièreordonnée, et une veste que l’on peut dire raccommodée ; des manches faites à l’aide de plusieursjeans de couleurs différentes, la longueur est donnée par l’ajout d’un jean plus clair et l’ornementa-tion est réalisée par l’accumulation de boutons et rivets de jeans posés de façon aléatoire tout en for-mant un motif. Les ornements industriels deviennent ainsi ornement artisanaux. La culotte très prèsdu corps impose un certain maintient pour le danseur, contrairement à la veste qui est plutôt amplebien que cintrée pour souligner les formes du corps.

BLAY FERRER DéborahBUISSON CendrineFERREIRA MaureenPOTTIER Lisa

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Sophie PerdrielEstelle Raguideau

Workshop stylisme/textile - Septembre/octobre 2011Lorsque la poésie du jeans donne corps aux bals oubliés...Projet :« Le (dés)ordre en abondance »

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