ABIR NASRAOUI

Dossier َde presse Abir Nasraoui

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ABIR NASRAOUI

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La talentueuse Abir Nasraoui, la relève de la chanson contemporaine. Elle fait partie de ces jeunes talents que l’IMA participe à faire connaître et continue de soutenir pour leur générosité sur scène. Jeune femme à la tête bien faite et bien pleine, Abir trouve le temps de parfaire son art et de se produire sur des scène prestigieuses comme de l’opéra du Caire ou du festival de Carthage. Sa maîtrise du chant et sa fraîcheur ont fait venir à elle des jeunes artistes de l’avant-garde tunisienne pour la création du répertoire de son tout premier album : la poétesse Leila Mekki et le compositeur Skander Guetari.Née à Kasserine, dans le centre de Tunisie, au sein d’une famille éprise de chant, Abir a contracté le virus de la musique dès l’âge de quatre ans. Tout en effectuant des études à l’université, elle suit une formation à l’institut supérieur de musique, renforcé par des cours dans un conservatoire privé. Elle brille vocalement au sein de différentes chorales de son école. Plus tard, elle intègre le groupe populaire tunisois Taqassim, formation exclusivement féminine, et s’y dstingue par ses apparitions en solo. Récompensée par de nombreuc prix, elle a été définitivement révélée par le fesival de la Médina de Tunis. Ce n’est donc pas au hasard qu’elle doit d’avoir chanté au côté des grands noms de la musique arabe tel le luthiste irakien Naseer Shamma. Loin de se limiter à l’interprétation du répertoire d’Oum Kalsoum, au tarab et à la musique traditionnelle, elle a pris une nouvelle direction avec un registre qui lui est propre. En grande admiratrice d’Hedi Jouini et de Saliha, elle fait le choix d’une musique bien éloignée des variétés actuellement à la mode, et nous donne à entendre une ode au mariage, entre tradition et modernité, qui ouvre la voie à de nouveaux horizons promtteurs.Le franc-parler de Leila Mekki, qui revendique le droit de crier le mal d’aimer et dont le verbe engagé oscille entre soumission et révolte, s’associe à la musique métisse Skander Guetari, qui reviste les mélodies de son pays, offrant un écrain à la mesure du timbte puissant, mutin et sensuel de la voix d’Abir. L’oreille et le cœur du public seront comblés d’émotions et de romances, et accompagnés tout au long du voyage par les images et les fragrances du terroir de Kasserine.

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Du 8 au 11 janvier, s’est tenue, à l’espace Sidi Ali Azzouz de Nabeul, la 1ère édition d’une nouvelle manifestation artistique baptisée «Fann Z’mên» qui se veut un retour aux grands réper-toires du monde arabe et maghrébin du début du XXe siècle.Il y a lieu, malheureusement, de déplorer le déficit cruel de communication ayant marqué la naissance de cette manifestation qui ambitionne, d’une année l’autre, de proposer à son public le suc de la musique arabe d’Orient et du Maghreb. C’est à croire que seul le bouche-à-oreille a fonctionné comme il a pu, un peu timidement en fin de compte. Etaient pourtant au programme une troupe du Maroc (le 8), une d’Algérie (le 9) et celle de la Rachi-dia de Kélibia (le 11). Résultat : trois soirées en présence d’un public bien rare, n’assurant même pas le cinquième de la capacité d’accueil d’un espace très sympathique ne jaugeant d’ailleurs que juste 130 places. Dommage !Pour la soirée du 10, il a fallu la touche bien nécessaire d’un professionnel de la communication grâce auquel trois rangées de sièges supplémentaires ont dû être ajoutées en catastrophe. Ce samedi 10, à l’affiche… (pardon : il n’y avait même pas d’affiche), une Tunisienne résidant en France : Abir Nasraoui. Un nom qui n’a plus besoin d’être présenté ni de faire ses preuves. Quelles autres preuves ? Cette artiste, en l’espace d’une petite décade, s’est produite dans de nombreux pays à grande valeur culturelle, tels le Maroc, le Mexique, l’Angleterre, la Belgique, Dubaï, la France évidemment, etc., et a eu, pour compagnons sur scène, divers orchestres de différentes nationalités.

Le style Abir Depuis plusieurs années, est née une expression dans les milieux artistiques qui sonne comme une trouvaille intelligente et est restée très en vogue et à la mode, mais qui, au fond, ne convainc point : «le mariage des cultures» ou des genres. Il n’échappe à personne que cette expression est elle-même née d’un dictat inter-national : la globalisation ou, en termes plus évidents, l’unifor-misation des cultures. Il n’y a pas, nous semble-t-il, un procédé

plus vilain que celui qui tend à frelater, dénaturer et déformer la culture d’un peuple en la malaxant, avec d’autres, dans un même moule. Beaucoup s’y sont essayés : luth et piano, saxo et qanûn, mezoued et orgue… Résultat : «abâtardisation» grotesque des genres, chaque culture s’est trouvée amputée de son âme. A trop chercher la richesse culturelle, on est tombé dans la bêtise cultu-relle où plus personne ne se reconnaît. Il faut dire que Abir Nasraoui a failli tomber dans le piège. Dans sa quête de nouvelles expressions, elle s’est entichée, il y a deux

années, du tango qu’elle a joué avec un orchestre mexico-argen-tin. Mais elle a fait preuve de beaucoup d’intelligence en collant au genre le maximum possible et en épousant le registre jusque dans ses plus petites nuances et subtilités. En un mot comme en mille : respecter le genre dans toutes ses règles pour ne pas agresser l’ouïe. De l’amalgame des genres, on ne sort que très rarement indemne. Samedi dernier, donc, Abir, accompagnée d’un orchestre jeune mais très professionnel, a joué jusqu’au fond le jeu de «Fann Z’mên», ces airs des monstres sacrés de la musique arabe. Pour l’occasion, elle a pris au mot le slogan de la manifesta-tion (z’mên) en choisissant pour thème «Ezzemên», ici au sens de Temps. D’entrée de jeu, Abir interprète Ah ya Zemên de la sublime Marie Jibrane (Syrienne). Excusez du peu, mais dans ce «Daour» d’une rare beauté, Abir a tout simplement frôlé la perfection. Puis, avec la même veine et le même talent, elle s’attaquera au Grand de tous les Temps, Mohamed Abdelwaheb, en lui empruntant la magnifique Imta Ezzemên ; on voulait sim-plement qu’elle la réussisse, mais elle a fait mieux : elle a excellé ! De Jibrane à Abdelwaheb, il ne restait plus qu’un petit pas vers la grande Ismahène que Abir a franchi avec autant de succès : Farreq mê binna, lyh ezzemên. Soit. Mais Abir n’aime pas être un simple, quoique réussi, écho des autres. Elle a son mot à dire. Et ce mot n’est autre que son propre album sorti il y a quelques années sous l’intitulé «Heyma» et dont elle a interprété quelques chansons où c’est l’âme tuni-sienne qui, dans tous ses états, vous interpelle, vous séduit et vous conquiert. Telle cette chanson taillée à sa mesure : El wah’ch wel ghorba jarou âlayya (la traduction n’est pas aisée, mais on va dire à peu près : la séparation et l’exil m’ont éreintée), car Abir est plus présente en France que dans son pays.Mais c’est peut-être ça le secret de l’art : ne le réussissent que les âmes blessées. Tant pis si à chaque blessure répond une consé-cration. Abir est sûrement le futur du tarab au féminin —très— singulier.

Musique: Abir Nasraoui à la 1ère édition de «Fann Z’mên» de Nabeul La consécration !

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