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Pietro Favorito L’industria del male edizioniA nordest

Dossier de presse - EPCAs

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200 ANSUN COUP DE CŒURQUI A CHANGÉ L’HISTOIRE

D’AMICO GABRIELEPOLYDESIGNER 3D

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NOTRE ECOLE L’école professionnelle commerciale et artisanale de Sion (EPCAs) compte 2800 apprentis(es) et près de 200 collaborateurs(trices) (enseignants(es) et personnel administratif). L’ancien CFPs a subi une cure de jouvence (bâtiment principal). La rénovation des ateliers pour les cours pratiques est prévue dès l’année scolaire 2017-2018. Aujourd’hui, elle est fière de vous accueillir dans ses murs.

Elle vous invite à découvrir le projet de Gabriele D’amico, Polydesigner 3D. Dans le cadre de son travail personnel, Gabriele a voulu participer à la commémoration de l’entrée du Valais dans la Confédération. La Direction, séduite par l’idée, a réuni différents partenaires pour que ce projet individuel se mue en véritable projet d’établissement.Maîtres, apprentis(es) de différents horizons, Valais Wallis Promotion, service de la formation professionnelle, tous ont accepté spontanément d’apporter leur contribution.

Les apprentis(es) issus de neuf professions distinctes ont été intégrés dans ce projet!

Réunir les forces existantes pour construire ensemble, voilà notre motivation, notre leitmotiv. Ce qui se fait ici peut et doit se faire ailleurs. Le bien commun passe par l’addition et l’intégration des forces.

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L’OEUVRE Le Cervin, symbole numéro un de notre canton, voire même de notre pays est décliné sous trois aspects différents : il symbolise le monde d’hier, d’aujourd’hui et de demain. La base est composée de 154 cartons de 55 cm x 55 cm sur 95 cm de longueur. Les images représentant les trois époques sont issues d’une unique photo du Cervin, un effet de texture rappelant des motifs organiques a été utilisé pour la face d’hier, tandis qu’une triangulation aux couleurs rouges Valais est visible sur la face de demain. Pour la partie d’aujourd’hui un rendu photographique de notre beau Cervin scintille sous la lumière du soleil.

Que les maçons, peintres, logisticiens, serruriers, électriciens, spécialistes en restauration et hôtellerie, gestionnaires en intendance, gestionnaires en commerce de détail et polydesigner 3D soient ici vivement remerciés !

Notre gratitude est transmise aussi au personnel de conciergerie et administratif de l’école, aux enseignants, aux partenaires externes (sponsors, Valais-Wallis promotion et SFOP) qui ont apporté leur contribution et permis la présentation de ce projet.

HIER Le 7 août 1815, le Pacte fédéral est signé. Le Valais qui a connu sa propre Révolution en 1798, s’est calmé. Le Haut et le Bas baissent les armes sous l’oeil vigilant des puissances étrangères. Nous faisons désormais partie de la Confédération suisse. Essentiellement agricole jusqu’à la fin du 19e siècle, notre canton a connu, depuis, un développement réjouissant. Ouvertures de voies de communication, construction de barrages, implantation d’industries, offres touristiques…. Le Vieux-Pays s’est métamorphosé durant le siècle dernier, apportant à ses habitants des conditions de vie plus confortables, plus saines aussi.

AUJOURD’HUI Le Valais s’est modernisé. Il a les cartes en mains pour décider de son avenir économique et social. La modernisation de ses institutions, l’aménagement du territoire, le renouvellement de concessions hydrauliques, de nouvelles stratégies à créer dans le domaine touristique. Bref, les enjeux sont nombreux. Il faudra prendre les bonnes décisions et cela, sans trop tarder pour ne pas rester en rade.

DEMAIN Le Valais a les moyens de se battre pour assurer sa pérennité. Son savoir-faire dans le domaine touristique, énergétique, sa volonté d’aller de l’avant lui offrent de belles perspectives pour l’avenir malgré une conjoncture difficile. La création d’un campus en terre sédunoise en lien avec l’arrivée de l’EPFL et le partenariat conclu avec les HES, les constructions prévues aussi bien à Monthey qu’à Viège avec le développement du concept «The Ark» représentent une véritable aubaine pour le canton.

Le Valais, terre d’innovation et de développements technologiques en ce début du 21e siècle, c’est tout simplement fantastique !

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MON MÉTIER,POLYDESIGNER 3D Les polydesigners 3D mettent leur créativité au service de nombreux secteurs, de la publicité au monde du spectacle, en passant par la grande distribution, les évènements et les lieux d’exposition. Ces spécialistesde la communication visuelle en trois dimensions sont généralement chargés de la mise en valeur d’un produit ou d’un service. L’objectif premier est de donner envie. Que ce soit dans la façon de vêtir un mannequin, de disposer une collection de montres ou d’installer un stand, rien n’est laissé au hasard.

Les polydesigners 3D conçoivent et réalisent eux-mêmes des décors, en travaillant avec de nombreuxmatériaux (bois, métal, plexiglas, adhésifs) et outils. Ils savent aussi utiliser des logiciels de création 2D, maîtrisent la gestion de projet et sont capables de s’intégrer dans un concept de communication plus vaste. Les tâches des polydesigners 3D sont variées et leurs compétences multiples. Dans un atelier de décoration indépendant, ils seront amenés à réaliser toutes sortes de mandats. Dans les grands magasins, principaux employeurs, ils seront spécialisés dans la présentation de la marchandise.

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Les polydesigners 3D mettent leur créativité au service de nombreux secteurs, de la publicité au monde du spectacle, en passant par la grande distribution, les évènements et les lieux d’exposition. Ces spécialistes de la communication visuelle en trois dimensions sont généralement chargés de la mise en valeur d’un produit ou d’un service. L’objectif premier est de donner envie. Que ce soit dans la façon de vêtir un mannequin, de disposer une collection de montres ou d’installer un stand, rien n’est laissé au hasard. Les polydesigners 3D conçoivent et réalisent eux-mêmes des décors, en travaillant avec de nombreux matériaux (bois, métal, plexiglas, adhésifs) et outils. Ils savent aussi utiliser des logiciels de création 2D, maîtrisent la gestion de projet et sont capables de s’intégrer dans un concept de communication plus vaste. Les tâches des polydesigners 3D sont variées et leurs compétences multiples. Dans un atelier de décoration indépendant, ils seront amenés à réaliser toutes sortes de mandats. Dans les grands magasins, principaux employeurs, ils seront spécialisés dans la présentation de la marchandise.Vous aimez communiquer et présenter vos idées ? Vous avez envie de créer et êtes à l’aise avec le travail artisanal comme avec les outils informatiques ? Le métier de polydesigner 3D est peut-être fait pour vous.

Formation professionnelle initialeLa formation de polydesigner 3D est accessible dès la fin de la scolarité obligatoire. Elle s’acquiert par un apprentissage en entreprise ou en école d’arts appliqués. Elle comprend trois domaines spécifiques : la création, la réalisation et le styling.

Durée : 4 ans.

Titre obtenu : certificat fédéral de capacité (CFC) de polydesigner 3D.

• Formation en école Formation pratique et théorique : en école à plein

temps à Vevey ou à Lugano.

• Formation en entreprise (système dual) Formation pratique : dans un atelier de décoration,

une agence de communication ou un grand magasin.

Formation théorique : à l’école professionnelle.

Maturité professionnelleA certaines conditions, il est possible d’obtenir une maturité professionnelle pendant ou après la formation initiale, selon des modalités variables d’un canton à l’autre. La maturité professionnelle permet d’accéder aux études dans une haute école spécialisée en principe sans examen, selon la filière choisie et les places disponibles.

Pour plus de détails, voir www.orientation.ch/ecoles

Perfectionnement• Designer diplômé-e ES en communication visuelle,

spécialisation visual merchandising design

• Bachelor of Arts HES en design industriel et de produits

• Bachelor of Arts HES en communication visuelle

• Bachelor of Arts HES en architecture d’intérieur

Adresses utileswww.orientation.ch, le portail suisse de l’orientation professionnelle, universitaire et de carrière. Adresses des offices, descriptifs de professions et de formations, offres de perfectionnement, bourse des places d’apprentissage

www.polydesign3d.ch, Association professionnelle des polydesigners 3D

www.cepv.ch, Centre d’enseignement professionnel de Vevey

www.csia.ch, Centre scolaire des industries artistiques de Lugano

Un travail d’imaginationTrouver des idées originales pour rendre une vitrine attractive, cela passe d’abord par un travail d’élaboration graphique sur l’ordinateur.

Elaborer un projetUne fois le concept d’un décor trouvé, les polydesigners 3D définissent les besoins en matériel, outillage et éclairage, en tenant compte du budget.

De la conception à la réalisationSelon les projets, les polydesigners 3D exécutent des travaux de soudure, de peinture ou même de couture. Ils utilisent de nombreux matériaux.

Travail d’équipeLes discussions et échanges d’idées favorisent la créativité. L’installation nécessite souvent plusieurs bras, et parfois l’aide d’ouvriers spécialisés.

Assembler les éléments d’un standLes images imprimées et découpées sont collées avec précision et minutie sur des panneaux rigides qui serviront de parois.

Un travail physique aussiLe montage d’un stand se prépare. Quel matériel et quels outils emmener ? Sur le chantier, rien ne doit manquer, car le polydesigner 3D doit être rapide.

L’étiquetageLes étiquettes de prix sont imprimées et découpées selon des mesures strictes, avant d’être fixées sur les présentoirs du magasin.

Mettre en scèneLes vitrines d’un magasin sont régulièrement changées par les polydesigners 3D, qui habillent les mannequins en suivant la logique de l’exposition.

SWISSDOC 0.822.3.0

« Nos clients sont aussi bien de grandes sociétés que de petites entreprises. Nous planifions et réalisons leur présence à des foires ou des salons. Nous disposons d’un grand entrepôt, dans lequel nous stockons le matériel entre deux événements. La structure de base d’un stand se compose généralement d’éléments tubulaires. J’aménage sur cette structure des parois et des éléments spéciaux tels que portes ou sources de lumière, selon la demande et les besoins du client. Pour les travaux très techniques, nous collaborons avec des constructeurs métalliques. Mon travail peut également consister à poser des logos ou de grandes images sur des surfaces en plexiglas, à éclairer les stands ou à pulvériser la surface d’objets avec une nouvelle couleur.

Comme en tournée

»Lorsque je prépare le transport vers un lieu d’exposition, je me base sur une liste précise du matériel à emmener. Rien ne doit manquer car, sur place, l’installation doit se faire rapidement. Je prépare actuellement le permis poids lourds. Cela me permettra de conduire le camion moi-même. Sur les sites, j’ai parfois l’impression de faire partie d’une troupe en tournée. On installe des stands jusque tard dans la nuit dans des endroits toujours différents. J’adore cette atmosphère ! Les pics d’activité se situent au printemps et en été. Durant ces périodes, mes heures de travail sont très irrégulières. Il arrive que l’on soit presque à court de matériel. Nous sommes ainsi amenés à démonter dans l’après-midi un stand dont nous remonterons ailleurs certains éléments le soir même. »

« Mieux vaut ne pas compter ses heures ! », sourit Magdalena Gasior-Thomas, affairée dans son petit atelier ouvert il y a six mois. A l’aide d’une scie sauteuse, elle découpe dans du carton alvéolé la silhouette géante d’un singe, pièce d’un décor créé pour une journée consacrée aux enfants. « J’aurai une nuit pour transformer un centre de congrès en jungle ! » Magdalena Gasior-Thomas gère ses projets de A à Z : de la conception à la réalisation, de la comptabilité à l’engagement de personnel auxiliaire. « Je sous-traite certains travaux à des menuisiers, des électriciens, des jardiniers parfois. Je dois également demander de l’aide pour le montage et le démontage. »

Ouvrir son atelier

Cette aide, Magdalena peut la trouver auprès des deux décoratrices avec qui elle s’est associée. Elles partagent le matériel et les locaux. La marque de fabrique de leur atelier ? Un souci écologique. « Nous travaillons le plus possible avec des matériaux recyclables. Les déchets de métaux sont remis à une entreprise de constructions métalliques, les meubles légués à Emmaüs. Nous redonnons aussi vie à des objets récupérés à la décharge. »Aujourd’hui, Magdalena Gasior-Thomas décroche la plupart de ses mandats via une agence évènementielle. « Petit à petit, j’espère me passer de cet intermédiaire. » La jeune femme a également conservé son emploi dans une entreprise de communication – elle est heureuse de pouvoir compter sur cette place à mi-temps. « Je me suis donné deux ans pour étoffer mon réseau, acquérir de l’expérience et, je l’espère, inscrire mon entreprise au registre du commerce ! »

« Dans cet atelier rattaché à une marque horlogère, nous réalisons les décors de la marque pour les vitrines du monde entier : tout est conçu et fabriqué ici. » Anne Gabrieli se charge ensuite d’installer les décors sur place, dans les boutiques de toute l’Europe. « Chaque année, je pars durant trois mois et demi. Un voyage s’étend sur deux à trois semaines, pendant lesquelles, avec un collègue, je visite les concessionnaires d’un pays. Les décors et tout le matériel dont nous avons besoin sont transportés par camion, nous les retrouvons directement sur place.

Réaliser les vitrines d’une marque internationale

Nous nous occupons souvent de deux à trois magasins par jour. Chaque soirée se passe dans une ville différente. » Le voyage est réglé comme du papier à musique : à l’arrivée d’Anne Gabrieli, les concessionnaires ont déjà vidé et nettoyé les vitrines. La polydesigner 3D met en place les éléments du décor (socles, pièces verticales gainées) et dispose ensuite les montres. Entre deux voyages, Anne Gabrieli travaille à l’atelier. Celui-ci emploie environ 60 personnes (designers, menuisiers, déco -rateurs d’intérieurs, etc.), dont une trentaine de décorateurs-voyageurs. « Les décors changent entre trois et cinq fois par année : le travail ne manque pas ! » A l’atelier, Anne Gabrieli reçoit les plans et les éléments à monter en pièces détachées. « Nous effectuons beaucoup de travaux de gainage et de couture, avec de tout petits outils ! Au départ, c’était quelque chose de nouveau pour moi. Durant mon apprentissage, j’avais l’habitude de concevoir des décors pour des lieux d’exposition parfois très vastes. »

Magdalena Gasior-Thomas, 30 ans, polydesigner 3Dindépendante

Anne Gabrieli, 24 ans, polydesigner 3D pour une entreprise horlogère

Basil Walther, 24 ans, polydesigner 3D dans une entreprise de construction de stands d’exposition

© 1re édition 2011, CSFO, Berne

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