DOSSIER DE PRESSE - Grand Est · et de solidarité, elle est tout naturellement une région ouverte sur le monde. Dans le sillage de son action en faveu du tansfontalie et de l’Euop

#GrandEst

Photo de couverture © Reuters, Chengdu dans la province du Sichuan

DOSSIER DE PRESSE

MISSION OFFICIELLE DANS L’ORIENTAL,

AU MAROC

DU 1er AU 4 NOVEMBRE 2018

DOSSIER DE PRESSE 2 novembre 2018

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www.grandest.fr/espace-presse • twitter.com/regiongrandest


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SOMMAIRE

Communiqué de synthèse page 4

Le Grand Est, une région attractive et innovante page 5

Développement économique page 5

Relations internationales, européennes et transfrontalières page 6

Culture et patrimoine page 7

Agriculture page 7

Les enjeux de la région de l’Oriental page 8

Démographie page 8

Infrastructures page 8

Santé Page 9

Economie page 9

Artisanat page 9

Agriculture page 9

Tourisme page 10


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Communiqué de synthèse

Le développement économique est l’une des priorités de la Région Grand Est et les politiques qu’elle déploie visent à répondre efficacement aux attentes des entreprises en matière de marchés internationaux. Au regard des opportunités des marchés marocains, Jean Rottner, Président de la Région Grand Est, est en mission officielle dans la région de l’Oriental, au Maroc, jusqu’au 4 novembre prochain, en réponse à l’invitation d’Abdennabi Biioui, Président du Conseil Régional de l’Oriental.

Jean Rottner est accompagné de Lilla Merabet, Vice-Présidente en charge de la Compétitivité, du Numérique et de la Filière d’excellence, de Pascale Gaillot, Vice-Présidente en charge de l’Agriculture et de la Ruralité, de Claudine Ganter, Présidente de la Commission Relations internationales et transfrontalières, d’Isabelle Heliot-Couronne, Présidente de la Commission Développement économique, et de Sylvie D’Alguerre, Véronique Guillotin, Pascale Krebs et Laurent Wendlinger, Conseillers régionaux.

A travers cette visite, la Région Grand Est souhaite donner un nouvel élan aux relations nouées avec la Région de l’Oriental du Maroc par le passé pour accroître l’attractivité, le rayonnement et la compétitivité internationale des deux territoires. La signature d’une nouvelle convention cadre de coopération entre la Région Grand Est et l’Oriental, ce vendredi 2 novembre, a été l’une des étapes phares de ce partenariat renforcé et permettra :

- d’établir et de développer de nouvelles collaborations impliquant les populations et les acteurs de développement de leurs territoires respectifs,

- de mettre en place une approche pragmatique de coopération visant la participation des deux parties au développement inclusif, durable et mutuellement bénéfique tout en respectant leurs cultures respectives,

- d’adopter des pratiques respectueuses de l’environnement et d’utiliser de manière raisonnée les ressources de leurs territoires.

Durant cette mission, la délégation ira à la rencontre des acteurs locaux intervenant sur des thématiques identifiées dans le SRDEII du Grand Est (cf. page 4), en particulier l’économie, mais aussi l’agriculture, la culture et le patrimoine, la santé, le développement durable, etc. Jean Rottner et l’ensemble de la délégation du Grand Est auront aussi l’occasion de visiter plusieurs structures basées dans l’Oriental, telles que le CHU et la Technopôle d’Oujda, l’Agropole de Berkane, des stations d’emballage et conditionnement, la Société de Développement de la station balnéaire de Saïdia et celle de Développement de la lagune de Marchica-Med. L’ensemble de ces visites et échanges officiels ont vocation à encourager le développement de courants d’affaires et de projets profitables aux deux territoires. Des retombées sont attendues en matière de visibilité et d’attractivité pour le Grand Est, en particulier grâce au potentiel de développement, de marchés et de notoriété que l’Oriental peut apporter aux entreprises régionales comme porte d’entrée pour l’ensemble du territoire marocain et, par extension, aux marchés africains.

CONTACT PRESSE Gaëlle Tortil-Texier 06 78 79 93 36 / 03 88 15 69 84 [email protected] [email protected]

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Le Grand Est, une région attractive et innovante

Développement économique

La Région Grand Est, deuxième région industrielle française, s’engage pour la réussite et la compétitivité de ses entreprises, notamment grâce à :

- son leadership industriel, l’excellence de ses savoir-faire, son engagement en matière de transformation industrielle et les synergies établies avec ses voisins,

- la densité et la variété des acteurs industriels de son territoire lui permettant de couvrir toute la chaîne de valeur (conception, approvisionnements, production, logistique, services, formation...),

- un tissu industriel dense et très diversifié, complété par un positionnement volontariste de la Région en faveur de la transition vers l’industrie du futur et l’entreprise 4.0. Cette transition devrait amener à l’avenir de nouveaux projets développés dans le Grand Est à se positionner sur le CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas, en tant que visiteurs ou exposants,

- des compétences académiques et privées régionales reconnues dans le domaine de la cyber-sécurité,

- la démarche de déploiement du Très Haut Débit sur laquelle la Région a été précurseur et qui permettra d’offrir aux distributeurs de solutions connectées, un environnement favorable à un développement local rapide de leurs produits ou services.

Depuis 2015, la Région Grand Est a lancé et piloté le plan régional Industrie du Futur en y investissant 3,5 millions d’euros. Autant d’initiatives qui sont des signaux de confiance adressés aux acteurs économiques du territoire et qui concourent aux objectifs nationaux en termes d’industrie du futur.

Parmi ces initiatives majeures lancées sur l’industrie du futur :

Le SRDEII (Schéma Régional de Développement Économique d’Innovation et d’Internationalisation) répond aux enjeux industriels définis à la fois au niveau national et régional. Bâti autour de 7 orientations, l’ambition est de faire du Grand Est un des territoires européens leaders de l’industrie du futur. Dans ce cadre et dans la continuité de ce qui a été mis en place en 2015, la Région a initié le plan régional Industrie du Futur (ou Entreprise 4.0) destiné aux PME industrielles, artisanales et agricoles à fort potentiel de croissance. L’une des mesures phares est la mise en place d’un Business Act entre les grands industriels et les offreurs de solutions du Grand Est afin de favoriser un sourcing créateur de valeur et d’emplois à l’échelle du territoire, et d’apporter un soutien actif aux PME locales dans leur développement.

Les 3 axes stratégiques du plan régional Industrie du Futur sont les suivants :

- accompagner en ingénierie et interventions financières 100 à 150 PME industrielles chaque année via la réalisation d’un diagnostic (performance de l’outil de production et de l’organisation industrielle, utilisation des nouvelles technologies, excellence environnementale et RH),

- identifier les « offreurs de technologies » susceptibles de proposer des solutions aux entreprises pour gagner en flexibilité et connectivité, et les accompagner sur les marchés étrangers,

- développer une communauté des leaders « Usine du futur du Grand Est » regroupant des chefs d’entreprise du territoire et déjà engagés dans une démarche « Usine du Futur ».

https://www.grandest.fr/industrie-du-futur


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Relations internationales, européennes et transfrontalières

Par sa situation géographique et son histoire, le Grand Est est une région transfrontalière et européenne par excellence. Terre d’ouverture, de partage, d’engagement, d’échanges, de tolérance et de solidarité, elle est tout naturellement une région ouverte sur le monde. Dans le sillage de son action en faveur du transfrontalier et de l’Europe, la Région mène, au titre de la coopération internationale décentralisée, une politique volontariste multiforme et multisectorielle d’internationalisation de ses acteurs et de son territoire. Dans ce cadre, la Région a établi des relations partenariales étroites et durables avec des régions de pays européens et émergents à travers le monde. Cette politique vise à renforcer l’attractivité, la compétitivité, l’échange de bonnes pratiques, le rayonnement international de ses acteurs et la mise en valeur de ses atouts et de ses savoir-faire dans une logique de réciprocité « gagnant-gagnant ». Elle œuvre ainsi à une mondialisation responsable. Le Grand Est est aussi une Région solidaire face aux difficultés persistantes des pays en développement ainsi que les zones et les populations ayant subi des catastrophes naturelles et des conflits. Elle apporte son appui à certaines régions des pays du Sud par la mise en œuvre des projets de co-développement et la mise en réseaux des acteurs régionaux de la solidarité internationale. La Région soutient également la société civile engagée à l’international dans des actions solidaires, mais aussi d’éducation à la citoyenneté et au développement, dans le cadre des appels à projets du programme régionale « d’appui aux initiatives locales de solidarité internationale et d’éducation au développement ». Dans ce cadre, depuis fin 2016, 203 projets ont été soutenus pour un montant de plus d’1 million d’euros, pour des actions portant sur l’ensemble du territoire régional du Grand Est et à l’étranger à destination des pays éligibles à l’aide publique au développement (APD) selon la liste établie par le comité d’aide au développement de l’OCDE. Au titre de sa politique de coopération internationale décentralisée, la Région Grand Est a souhaité poursuivre des partenariats initiés par les anciens territoires avec 4 régions de pays en voie de développement :

Région Pays Origine

Départements de l’Alibori et du Borgou Bénin 1993

Départements de Bignona, d’Oussouye et de Ziguinchor Sénégal 1996

Région Centrale Togo 1986

Région de l’Oriental Maroc 1991

Un nouveau partenariat avec la Tunisie est actuellement à l’étude. Ces partenariats permettent de mener des projets dans différents domaines du développement local : agriculture, santé, développement durable, patrimoine et tourisme, gouvernance locale, etc. et mobilisent les acteurs concernés (consulaires, universitaires, hospitaliers, associatifs, etc.) sur les différents territoires.

En outre, le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères apporte régulièrement son soutien à la Région Grand Est pour la mise en œuvre de ses appels à projets en faveur de la coopération décentralisée (8 projets sont actuellement en cours). D’autres financeurs publics, tels que les Agences de l’eau, peuvent également être sollicités. En 2017, la Région Grand Est a consacré près de 550 000 € à ces partenariats.


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Culture et patrimoine

A travers son patrimoine, ses institutions culturelles, ses centres de formation, ses lieux de diffusion, ses festivals, ses compagnies et ses artistes, le Grand Est fait preuve d’une vitalité culturelle qui contribue pleinement au rayonnement et à l’attractivité de ses territoires.

Secteur économique à part entière (35 000 emplois, entre 1 et 2% du PNB), la culture dans le Grand Est repose sur une politique articulée autour de 3 objectifs prioritaires :

- développer de nouvelles dynamiques en profitant notamment de la nouvelle taille du territoire - construire une politique de filières et développer des écosystèmes favorables (image et

audiovisuel, industries et création numérique, cirque et marionnette) - agir pour bénéficier pleinement de notre localisation (terre de festivals, inventaire et

connaissance du patrimoine, politique mémorielle, lieux de tournages, etc.) La Région Grand Est est par ailleurs dotée de 2 services contribuant à valoriser le patrimoine du Grand Est : l’Inventaire du Patrimoine et le Comité d’Histoire Régionale. Il est à noter que la Région Grand Est a participé, du 18 au 21 octobre derniers, à la 2ème édition du Salon Maghrébin du Livre, intitulé « Lettres du Maghreb », à Oujda, sur le thème : « Réinventer l’universel ». Ce salon a réuni 200 intellectuels du Maghreb, d’Europe et d’Afrique pour aborder tous les aspects de la sphère culturelle littéraire et travailler à mieux l’inscrire dans les cultures du monde. Agriculture

Avec 3 millions d’hectares de surface agricole (soit 11% des surfaces nationales), la région Grand Est génère directement plus de 8 milliards d’euros de chiffres d’affaires de production agricole, soit près de 15 % du niveau national. Les plus de 49 000 exploitations agricoles qui la composent, soit près de 10 % des exploitations françaises, se répartissent en part quasi égales entre productions animales (35 % - 4ème région française), viticulture (32 % - 2ème région française) et productions végétales (32 % - 4ème région française). En 2018, la Région Grand Est consacre un montant de près de 21 millions d’euros à sa politique en faveur de l’agriculture et de la forêt.

Pour renforcer et soutenir le dynamisme de ce secteur économique, la Région Grand Est fait face à plusieurs défis comme : la création de valeur ajoutée sur les exploitations et dans les filières, avec le soutien à la recherche, à l’innovation et à la compétitivité, le renouvellement des générations, la consolidation des systèmes de production sur tous les territoires de la région, la préservation des ressources naturelles et la généralisation de pratiques agricoles innovantes qui combinent production, développement durable et adaptation au changement climatique. C’est dans ce cadre que la Région propose d’accompagner les filières et les exploitations agricoles, sans considération de tailles ou d’orientations de mode de production à travers quatre priorités :

- l’amélioration de la compétitivité et la modernisation de l’ensemble de la chaîne de valeur agricole,

- les marchés alimentaires régionaux, - le développement agricole et le progrès pour les exploitations, - l’installation et le renouvellement des générations.


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Les enjeux de la région de l’Oriental

Localisée au Nord-est du Maroc et frontalière avec l’Algérie, la Région de l’Oriental s’étend sur une superficie totale de 90 127 km2, ce qui représente un peu plus de 12% du territoire national1. Actuellement régie par la charte des collectivités locales, elle compte 124 communes, dont 96 rurales et 28 urbaines. L’Oriental occupe une position stratégique grâce à sa localisation à 200 km des côtes européennes et à moins de 3 heures de vol des plus importantes capitales européennes et africaines.

Démographie

L’Oriental compte plus de 2,3 millions d’habitants, dont 1 513 911 en milieu urbain et 800 435 en milieu rural, soit une densité moyenne de 25,7 habitants/km2, plus importante sur la partie Nord où réside plus des trois quarts de la population. 53% de la population (50,4% de femmes et 49,6% d’hommes) est âgée de moins de 30 ans. Infrastructures

La région est dotée d’un réseau routier assez important, avec plus de 200 km d’autoroute, 1,4 million de km de route nationale, 814 181 km de route régionale et 2, 5 millions de km de routes provinciales. Dans le domaine maritime, le port principal de Nador assure le transport de passagers et de marchandises. L’Oriental dispose également d’un port dédié à la pêche et d’un port de plaisance à Saïdia. En matière d’infrastructures aéroportuaires, la région compte 3 aéroports à Oujda, à Nador et à Bouarfa. Enfin, des gares situées au niveau des provinces de Guercif, de Taourirt, de Nador et d’Oujda assurent une liaison avec l’Ouest du royaume et proposent 3 trains par jour en moyenne.

1Haut-commissariat au plan, monographie de la région de l’Oriental


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Santé

La région de l’Oriental compte 10 hôpitaux, dont 1 CHU et plus de 1 000 médecins exerçant dans les secteurs publics et privés, ce qui représente 1 médecin pour 2 290 habitants. Economie

L’économie de la région repose principalement sur les secteurs tertiaires, à savoir les services (qui emploient 50,7% de la population) et le commerce. Viennent ensuite le secteur de l’agriculture, avec (27% de la population), suivi du BTP (13.6 %) et de l’industrie (8,2 %). La pêche permet également d’employer plus de 5 600 personnes. L’industrie a connu une nette évolution au niveau régional, notamment grâce à la création de la Technopole d’Oujda, de l’Agropole de Berkane et de la nouvelle zone industrielle de Selouane, à proximité immédiate de Nador. Actuellement, on compte 403 entreprises dans l’Oriental, qui emploient plus de 12 100 personnes, principalement dans les secteurs de l’agroalimentaire, de la chimie, de l’électronique et des textiles. Par ailleurs, l’Oriental occupe la première place au niveau national pour la production de minéraux, tels que le plomb, le zinc, l’argent, la barytine et l'argile smectique. Artisanat

L’Oriental compte 146 associations professionnelles qui regroupent plus de 5 100 adhérents, ainsi que 136 coopératives totalisant près de 1 600 membres, pour promouvoir des objets essentiellement utilitaires, comme par exemple du mobilier, des ustensiles domestiques ou destinés à l’agriculture, ainsi que des textiles.

Agriculture

Les principales caractéristiques du secteur agricole de la région :

- 730 744 ha de Superficie Agricole Utile (SAU), dont 15 % irriguée, - 19 millions d’habitants, dont 38 % en milieu rural, soit 24 habitants/km², - effectif des cheptels bovin et caprin : 89 430 têtes (2,3 millions d’ovins et 564 000 caprins), - plus de 104 000 exploitations agricoles, - indice de pauvreté : moyen = 17,9 % ; maximum = 29,3 % ; minimum = 12,7 %, - 434 coopératives, dont 68 % fonctionnelles et 334 associations, dont 82 % fonctionnelles, - 232 grandes unités agro industrielles, à savoir : 25 unités frigorifiques, 21 stations de

conditionnement des agrumes, 10 unités de stockage de grain, 9 minoteries industrielles, 1 sucrerie, 3 laiteries, 23 unités de trituration des olives, 4 unités de conserves d'olives, 2 unités de transformation de la Niora, 2 stations de conditionnement des dattes, 3 unités de production d'aliments de bétail, 1 coopérative vinicole, 9 unités de traitement des produits de la pêche, 1 couvoir de volailles, 59 abattoirs contrôlés des viandes rouges et 1 abattoir contrôlé des viandes blanches,

- 5 unités territoriales, à savoir le périmètre de grande hydraulique, les hauts plateaux, les plaines, les montagnes et piémonts, ainsi que les oasis,

- production de viandes ovines et caprines dans la région orientale : 2,3 millions d’ovins, pour une production de 34 000 tonnes/an et 890 000 caprins, pour une production de 10 680 tonnes/an.


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Le Plan Maroc Vert Régional La déclinaison du Plan Maroc Vert (PMV) en Plan Agricole Régional (PAR) de l'Oriental depuis l’année 2009 s’est fixé pour objectifs globaux :

- l’augmentation des niveaux de production des différentes filières agricoles, - l’amélioration de la qualité et des conditions de commercialisation de la production, - une plus grande valorisation de l’eau et des systèmes d'irrigation, - la création d’emploi et l'amélioration des revenus de la population rurale.

Tourisme

Au regard de sa position géographique et de la diversité de ses paysages (mer, montagne, désert, oasis, sources thermiques, etc.), l’Oriental dispose d’un grand potentiel touristique. La région compte actuellement une centaine d’hôtels avec une capacité de 11 000 lits, ainsi que 26 restaurants classés. La station balnéaire de Saïdia, située sur un front côtier d’environ 14 km sur la mer Méditerranée, est réputée pour ses eaux calmes et ses températures douces. Elle abrite une marina, deux golfs, un aquaparc, ainsi que 5 hôtels 4 et 5 étoiles. Par ailleurs, un ambitieux projet d’aménagement de la lagune de Marchica, à Nador, est en cours de finalisation. Ce projet prévoit la création de différentes structures d’hébergement et d’animation pour le développement du tourisme sportif et écologique. Enfin, la région recèle un grand potentiel touristique grâce à son patrimoine bâti (kasbahs, ksours, sites historiques et archéologiques, etc.), culturel (musique, danse et gastronomie) et naturel (sites à intérêt biologique et écologique, paysages, faune et flore).

Crédits photos © Digital Garden

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