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MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse |

EXPOSITION

L’Enfer selon Rodindu 18 octobre 2016 au 22 janvier 2017

MUSÉE RODIN

Contact avec la presse Agence Observatoire

[email protected]

T. +33 (0)1 43 54 87 71

Édition

du 9 sepembre 2016

Couverture Auguste Rodin, La Porte de l’Enfer, détail, 1880-vers 1890, bronze, © agence photographique du musée Rodin, ph. J. Manoukian

Conception graphique Intégral Ruedi Baur Paris

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MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse |

P. 1— COMMUNIQUÉ DE PRESSEP. 2— PARCOURS DE L’EXPOSITIONP. 14— AUTOUR DE L’EXPOSITIONP. 15— LISTEDES ŒUVRES EXPOSÉESP. 19— VISUELS POUR LA PRESSEP. 22 — INFORMATIONSPRATIQUES

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MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse |

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Musée rodin paris

18 OCTOBRE 2016 –22 JANVIER 2017

L’ENFER SELON RODINL’ENFER SELON RODINL’ENFER SELON RODIN

Musée rodin paris

18 OCTOBRE 2016 –22 JANVIER 2017

L’ENFER SELON RODINL’ENFE S LON RODIN

Musée rodin paris

18 OCTOBRE 2016 22 JANVIER 2017

L’ENFER SELON RODIN

Musée rodin paris

18 OCTOBRE 2016 22 JANVIER 2017

L’ENFER SELON RODINL’ENFER SELON RODIN

Musée rodin paris

18 OCTOBRE 2016 –22 JANVIER 2017

L’ENFER SELON RODINCommuniqué de presse

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.1

L’exposition L’Enfer selon Rodin invite le public à revivre la création d’une icône de l’art : La Porte de l’Enfer. Plus de 170 œuvres – dont 60 dessins rarement présentés au public et de nombreuses sculptures restaurées pour l’exposition – plongeront les visiteurs dans l’histoire fascinante de ce chef-d’œuvre dont l’influence fut considérable dans l’évolution de la sculp-ture et des arts. Avec cette porte mystérieuse et imposante qui ne s’ouvre pas, Rodin offre une vision spectaculaire des Enfers, pleine de fièvre et de tourments.

Une double inspiration littéraire. La Porte de l’Enfer est l’œuvre centrale de toute la carrière

de Rodin. Lorsque le sculpteur obtient en 1880 la commande de ce qui devait être une porte

destinée au musée des arts décoratifs, il est un artiste encore peu connu. Il se lance dans des

recherches passionnées pendant près d’une décennie, s’inspirant d’abord de la Divine Comé-die de Dante puis de plus en plus des Fleurs du Mal de Baudelaire. Travaillant aussi bien la

dimension architecturale de la Porte (bas-reliefs, pilastres, éléments décoratifs) que les per-

sonnages qui grouillent à sa surface, Rodin crée des formes inédites pour exprimer les pas-

sions humaines – selon les mots du critique Gustave Geffroy, « les recherches et les trouvailles

du sculpteur apparaissent visibles dans ces réalisations triomphantes de sa pensée et de ses

mains : des attitudes nouvelles ».

La genèse du chef d’œuvre. Les très nombreux groupes et figures de damné(e)s que Rodin des-

sine, modèle et assemble constituent un véritable répertoire de formes qu’il réutilise ensuite

jusqu’à la fin de sa carrière, avec une inventivité toujours renouvelée. Bien des œuvres parmi

les plus connues découlent de cet élan qui propulse Rodin sur le devant de la scène artistique, à

commencer par le Penseur, le Baiser, Ugolin, la Danaïde ou les Ombres. La lecture de La Porte de l’Enfer éclaire toute l’œuvre de Rodin. On y trouve un condensé de ses recherches stylis-

tiques, et un point de départ pour de nombreuses variations permises par ses techniques de

prédilection : fragmentation, assemblage, agrandissement, réduction, répétition...

Des œuvres inédites. Fasciné par le corps, qu’il soit douloureux, violent ou érotique, Rodin

dessine, modèle et retravaille sans cesse ses créations antérieures afin de saisir et d’exprimer

tous les élans de l’âme. La présentation exceptionnelle de plus de 50 « dessins noirs », souvent

annotés par Rodin, donnera à voir cette recherche de la composition et du mouvement. Parti-

culièrement fragiles et précieux, ces dessins au trait rehaussés de lavis d’encre et de gouache

ne sont exposés qu’avec parcimonie. Une trentaine de sculptures restaurées pour l’exposition

seront présentées pour la première fois.

Le parcours de l’exposition se poursuivra dans le jardin de sculptures du musée, où se trouve

un exemplaire en bronze de la Porte, tandis que les visiteurs du musée Rodin de Meudon pour-

ront admirer le grand plâtre que Rodin présenta au public dans sa grande exposition person-

nelle de 1900 – une version dépouillée de ses figures et groupes les plus en saille, état d’une

œuvre où l’effet de foule tenait pourtant une place si importante. Sur le site Internet du musée,

des ressources en ligne permettront d’approfondir la visite.

Commissaire François Blanchetièreconservateur du patrimoine, adjoint au responsable

du service de la conservation

Auguste Rodin, La Porte de l’Enfer, 1880 - vers 1890, bronze, H 635, L 400, P 85 cm, S.1304.© agence photographique du musée Rodin, ph. Jean de Calan

Contact Presse ObservatoireSarah T. +33 (0)1 43 54 87 [email protected]

Musée Rodin 77, rue de Varenne75007 ParisT. +33 (0)1 44 18 61 10M° VarenneDu mardi au dimanche de 10h à 17h45

Billetterie et programmewww.musee-rodin.fr

Édition du 8 juin 2016

Page 6: Dossier de presse (PDF, 2 Mo)

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.2

PARCOURSDE L’EXPOSITIONLa Porte de l’Enfer occupe une place tout à fait

prépondérante dans l’œuvre de Rodin. Ce qui n’était

à l’origine qu’une commande discrète et relativement

modeste devient très rapidement le plus grand

projet de sa carrière. La Porte est tout à la fois le creuset

où l’artiste mêle des centaines de figures et de groupes,

créés en quelques années seulement, et le réservoir

où il puise, jusqu’à sa mort, la matière première d’une

large part de sa création.

L’exposition présente environ 175 œuvres, dont

près de 110 sculptures, plus de 60 dessins et quelques

photographies anciennes. La très grande majorité

des œuvres provient des très riches collections du musée

Rodin, issues des donations faites par l’artiste à l’État

il y a exactement un siècle. Le prêt de quatorze œuvres

a été accordé par plusieurs musées français (Agen,

Boulogne-sur-Mer, Châlons-en-Champagne, Lille, Quimper,

Sèvres), le musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne

(pour un magnifique bronze unique, L’Homme au serpent,

récemment réapparu et entré dans les collections de

cette institution), ainsi que deux collections particulières

parisiennes et une californienne.

INTRODUCTION1880— LA COMMANDE DE LA PORTE DE L’ENFERLorsque Rodin reçoit la commande d’une porte décorative

en 1880, il est encore un artiste peu connu : il a passé

la majeure partie de la décennie 1870 en Belgique, et a dû

batailler pour imposer sa première grande figure, L’Âge d’airain, au Salon de 1877.

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MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.3

1— SOUS L’ÉGIDE DE DANTEL’EXPOSITION COMMENCE PAR UNE SECTION CONSACRÉE AUX PREMIÈRES RECHERCHES DE RODIN, MENÉES SOUS L’ÉGIDE DE DANTE : RÉFLEXION SUR LA COMPOSITION D’ENSEMBLE ET ÉTUDE DE SUJETS TIRÉS DE L’ENFER.

En 1880, Edmond Turquet, sous-secrétaire d’État aux

Beaux-Arts, qui avait soutenu Rodin pour la commande

d’un bronze de L’Âge d’airain, passe commande

à Rodin d’un « modèle d’une porte décorative » ornée

de « bas-reliefs représentant la Divine Comédie du

Dante », selon les termes de l’arrêté signé par le ministre

Jules Ferry le 16 août 1880. Cette porte est destinéeà la façade d’un musée des arts décoratifs que l’État

veut créer à Paris, sur le modèle du South Kensington

Museum de Londres (actuel Victoria and Albert Museum).

PREMIÈRES RECHERCHES DE COMPOSITION : UNE PORTE À CAISSONS

Dans un premier temps, Rodin tire l’essentiel de soninspiration du texte de Dante. Comme beaucoup

d’autres artistes avant lui, il est fasciné par L’Enfer,

la première partie de la Divine Comédie, dans laquelle

Dante décrit sa traversée des neuf cercles qui

composent les régions infernales. Guidé par le poète

latin Virgile, il cherche à rejoindre au Paradis sa

bien-aimée, Béatrice. Rodin se met au travail avec

frénésie, s’efforçant de donner forme à ses idées

par le dessin et le modelage. Il réfléchit à la composition

d’ensemble de son œuvre, imaginant d’abord une

porte formée de caissons juxtaposés contenant des

panneaux sculptés en bas-reliefs, comme le

montrent les deux premières maquettes modelées

et plusieurs grands dessins d’ensemble. Il s’inspire

alors de modèles plus anciens, notamment la Porte du Paradis de Lorenzo Ghiberti et les portes réalisées

par Henri de Triquetti pour l’église de la Madeleine.

De nombreuses feuilles représentant des scènes d’assemblées d’hommes, qui sont en fait des ombres,

des âmes de damnés, étaient visiblement conçues pour

occuper les espaces délimités par la stricte structure

orthogonale des deux vantaux de la porte à caissons.

———LA DIVINE COMÉDIE, DANTE ALIGHIERIDante commença sa rédaction en 1307. L’écrivain italien s’imagine faire un voyage à travers les trois parties du monde éternel : l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis. La Divine Comédie est le récit de ce cheminement mystique, purification personnelle en même temps que projet d’éducation morale de la société. ———

Première maquette pour la Porte de l’Enfer, 1880, cire sur Bois, S.01170

Deuxième Maquette de la Porte de l’Enfer, 1880, cire sur bois, S.01169

Projet de porte à huit panneaux, 1880,Fusain, lavis d’encre et gouache, D.01969

Étude pour le tombeau de Victor Hugo, vers 1880-1885,crayon graphite, lavis d’encre brune, plume et encre brune sur papier vélin collé sur papier, cartonné, D.05616

© musee Rodin, ph. C. Baraja

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MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.4

UNIFICATION DE LA COMPOSITION

Dans un second temps, Rodin envisage des vantaux

moins compartimentés, où les figures se mêlent dans

un espace plus unifié. C’est ce que montre la Troisième maquette de la Porte, qui témoigne par ailleurs

d’une recherche de développement de la composition

en profondeur.

Trois figures et groupes principaux dominent alors

la Porte : Le Penseur, Le Baiser et Ugolin.

Le Penseur (linteau central) dérive très probablement

de la figure de Minos, mais sa signification évolua,

pour être finalement considérée comme une image

de Dante lui-même, méditant sur son œuvre au sein

même de l’Enfer. Le Baiser (bas du vantail gauche)

est directement inspiré de l’histoire de Paolo Malatesta

et Francesca da Rimini, telle que cette dernière

la raconte à Dante, dans l’un des passages les plus

célèbres de la Divine Comédie. Le groupe du Baiser

ne restera pas dans la composition de la Porte et

deviendra l’une des œuvres les plus connues de l’artiste.

Le groupe d’Ugolin (bas du vantail droit), dont le

Baiser était à l’origine le pendant, illustre un autre récit

tragique, fait par l’ancien tyran de Pise, damné pour

avoir trahi sa cité (une belle série de dessins nous montre

qu’il était initialement représenté assis, avec ses

enfants, comme dans le chef-d’œuvre de Carpeaux).

Cette triade ne survit pas au retrait du Baiser de la Porte.

———LES GRANDES FIGURES DE LA PORTE DE L’ENFER

———LE PENSEUR

Le Penseur est créé dès 1880 pour La Porte de l’Enfer. Il représente Dante, l’auteur de La Divine Comédie qui a inspiré la Porte, mais aussi Minos, le juge des enfers, ou encore le créateur penché sur son œuvre. Par son alliance entre calme et force, l’œuvre devient un symbole d’espoir et de foi en l’homme et connait une célébrité mondiale.

———LE BAISER

Créé pour La Porte de l’Enfer, le groupe de Paolo et Francesca prit son autonomie dès 1887. Tués par le mari de Francesca qui les avait surpris en train de s’embrasser, les deux amoureux furent condamnés à errer dans les Enfers. Figurés à l’instant où ils prennent conscience de leurs sentiments, et juste avant leur mort, les amants incarnent un état de bonheur qui vaut à l’œuvre un immense succès. Devenue Le Baiser, l’œuvre est désormais une icône mondialement connue.

Troisième maquette de la Porte de l’Enfer, 1880, plâtre, S.01189,© musée Rodin, ph. H. Lewandowski

Le Penseur, sur élément de chapiteau, 1881-1888, plâtre enduit d’un agent démoulant (vers 1922-1925), S.03469, © agence photo-graphique du musée Rodin, ph. P. Hisbacq

Le Baiser, 1881-1882,plâtre (vers 1885 ?),S.02834, © agence photographique du musée Rodin, ph. J. Manoukian

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MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.5

Francesca raconte son histoire avec Paolo : « L’amour, qui porte des coups si sûrs aux cœurs sensibles, blessa cet infortuné par des charmes qu’une mort trop cruelle m’a ravis ; et cet amour, que ne brave pas longtemps un cœur aimé, m’attacha à mon amant d’un lien si durable, que la mort, comme tu vois, n’en a pas rompu l’étreinte. Enfin, c’est dans les embrassements de l’amour qu’un même trépas nous a surpris tous deux : souvenir amer, dont s’irrite encore ma douleur ! » Extraits de la Divine Comédie, Dante,

traduction Rivarol

———UGOLIN

Issu d’un des épisodes les plus noirs de la Divine Comédie, le comte Ugolin prisonnier, rendu fou par la faim, dévore ses enfants morts. Le groupe évoque le moment qui précède le paroxysme : Ugolin décharné, rampe parmi les corps de ses enfants mourants. Le regard fou, la bouche ouverte sont autant de trous noirs qui dramatisent les jeux de lumières. Le groupe agrandi devient une œuvre autonome au tout début du siècle.

« Rien de plus effrayant que le groupe d’Ugolin. […] il rampe, ainsi qu’une hyène qui a déterré des charognes, sur les corps renversés de ses fils dont les bras et les jambes inertes pendent çà et là dans l’abîme. » Octave Mirbeau, « Auguste Rodin »,

dans La France du 18 février 1885

« Le fantôme suspendit son atroce repas, et, s’essuyant la bouche à la chevelure du crâne qu’il rongeait, prit la parole : - Tu veux donc que je renouvelle l’immodérée douleur dont le souvenir seul me fait tressaillir avant que je commence : eh bien, s’il est vrai que mes paroles puissent tomber comme l’opprobre sur la tête du traître que je tiens, tu vas m’entendre sangloter et parler. »[…] « Comme le quatrième jour commençait, le plus jeune de mes fils tomba vers mes pieds étendu, en disant : “ Mon père, secours-moi”. C’est à mes pieds qu’il expira ; et tout ainsi que tu me vois, ainsi les vis-je tous trois tomber un à un, entre la cinquième et la sixième journée : si bien que, n’y voyant déjà plus, je me jetai moi-même, hurlant et rampant, sur ces corps inanimés ; les appelant deux jours après leur mort, et les rappelant encore, jusqu’à ce que la faim éteignit en moi ce qu’avait laissé la douleur. »Le récit d’Ugolin, la Divine Comédie

———

Couple enlacé ou Cercle des amours, 1880–1886,lavis d’encre (brune), plume-encre (noire), crayon au graphite, D.05630,© musée Rodin, ph. J. de Calan

Groupe de Françoise de Rimini, 1880,crayon au graphite, plume-encre (brune), rehaut-gouache (blanche), D.03763, © musée Rodin, ph. J. de Calan

Ugolin et ses enfants, 1881–1882, plâtre,S.02390,© musée Rodin,ph. C. Baraja

Ugolin dans sa prison, 1880,crayon au graphite, plume-encre (noire), lavis d’encre (brune), rehaut-gouache,D.07208,© musée Rodin, ph. J. de Calan

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MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.6

L’INSPIRATION DANTESQUE : LES DAMNÉS ET LEURS CHÂTIMENTS

De nombreux dessins et quelques sculptures

représentent des scènes que l’on peut relier

directement à certains passages de L’Enfer. Pour

autant, l’artiste n’illustre jamais littéralementle texte de Dante, la relation est plus subtile, parfois

énue, et ce sont souvent les annotations portées

sur les œuvres qui nous permettent de faire le lien.

Les thèmes principaux sont les péchés et leurs

divers châtiments, et d’une manière générale les

souffrances que les humains s’infligent à eux-mêmes

en raison de leurs défauts, mais aussi de leurs

sentiments.

———PRÊT EXCEPTIONNEL DE L’HOMME AU SERPENT, MUSÉE CANTONAL DES BEAUX-ARTS DE LAUSANNE

L’Homme au serpent pourrait avoir été inspiré

à Rodin par les combats des damnés contre les

serpents décrits par Dante :

« Les trois ombres étaient toujours devant moi,

lorsqu’un serpent qui rampait sur six pieds

s’élance vers l’un des coupables, et s’attache tout

entier à lui. D’un triple effort, il lui serre en avant

les bras, les flancs et les genoux ; lui ramène

en arrière sa queue autour des reins, et, le pressant

ici face à face, lui creuse d’une seule morsure et

l’une et l’autre joue ». L’Antiquité est aussi convoquée

dans la référence manifeste au groupe hellénistique

du Laocoon. Formellement, l’œuvre est étroitement

apparentée à L’Homme qui tombe, une figure

accrochée au linteau de la Porte. Ce bronze, dont

il n’existe qu’un seul tirage, n’était plus apparu

publiquement depuis sa vente aux enchères en 1914,

après le décès de son premier propriétaire,

Antoni Roux. Il a été donné anonymement au musée

des Beaux-Arts de Lausanne en 2015 et est

exceptionnellement prêté au musée Rodin pour cette

exposition.

———

Lutte d’un homme et d’un reptile dite Transmutation de l’homme en reptile, 1880,crayon au graphite, plume-encre (noire), lavis d’encre (brune, noire, rouge et violette), rehaut-gouache (blanche),D.07617, © musée Rodin, ph. J. de Calan

Trois figures féminines prises dans les anneaux d’un serpent, plâtre, S.03777, © agence photographique du musée Rodin, ph. J. Manoukian

L’Homme au serpent, 1887, bronze, don anonyme, 2015, © musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne

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MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.7

2— LES PASSIONS HUMAINES : DE DANTE À BAUDELAIRE, ET RETOURLA SECTION MONTRE COMMENT, AU MILIEU DES ANNÉES 1880, RODIN PUISE UNE NOUVELLE INSPIRATION DANS LES FLEURS DU MAL DE BAUDELAIRE : LA SENSUALITÉ, LES THÈMES DE L’AMOUR FATAL ET DE LA TENTATION SE MÊLENT AU SUBSTRAT DANTESQUE.

LA PORTE EN 1885

Durant la première moitié des années 1880, la renommée

de Rodin n’a cessé de croître, au fil de ses participations

au Salon. De plus en plus de critiques d’art s’intéressent

à lui, ils visitent son atelier et évoquent la Porte, qu’ils ont

vue et qui les a frappés. En février 1885, le journaliste,

critique d’art et romancier Octave Mirbeau publie la toute

première description globale de la Porte de l’Enfer, qui

ne fait référence qu’à Dante comme source d’inspiration.

C’est ce texte qui nous indique que le tympan représente

l’arrivée des damnés aux enfers, en arrière-plan d’un

« Dante assis » qui n’est autre que Le Penseur. Mirbeau

mentionne des bas-reliefs à têtes de pleureuse encadrées

par des groupes de centaures enlevant des femmes,

et il précise que les montants latéraux figurent les limbes,

pour l’un, et le cercle des amours maudites, pour

l’autre. On peut rapprocher de cette description quelques

précieuses photographies prises dans l’atelier de Rodin

deux ans plus tard, en avril 1887. Ces images constituent

les plus anciens témoignages visuels de l’état de la Porte à cette période, et l’on y voit certains éléments décrits par

Mirbeau que Rodin retirera peu après.

———« Chaque corps obéit impitoyablement à la passion dont il est animé, chaque muscle suit l’impulsion de l’âme. Même dans les contournements les plus étranges et les formes les plus tordues, les personnages sont logiques avec la destinée dont l’artiste a marqué leur humanité révoltée et punie. Rodin nous fait vraiment respirer dans cet air, embrasé de son génie, un frisson tragique. L’effroi, la colère, le désespoir, allument les yeux, tournent les bouches, tordent les mains et font avancer les têtes sut les cols étirés. L’équilibre anatomique, tel que l’établit l’Académie, est rompu, et la beauté de convention, stupide et veule, telle que l’enseigne l’École et telle que la réclament les pendules, disparaît. » Octave Mirbeau, « Auguste Rodin »,

ans La France du 18 février 1885

———

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MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.8

Cariatide tombée portant sa pierre, avant 1883,plâtre enduit d’un agent démoulant,S.02856 © musée Rodin, ph. J. Manoukian

Exemplaire de l’édition originale des Fleurs du Mal illustré par Rodin pour Paul Gallimard, 1887-1888, D.07174© musée Rodin, ph. J. de Calan

L’INFLEXION BAUDELAIRIENNE : SENSUALITÉ, TENTATION ET DAMNATION

En 1884-1885, Rodin est parvenu à un état qui lui semble

satisfaisant, au point qu’il demande des devis à des

fondeurs et obtient que la fonte lui soit commandée.

Elle n’aura pas lieu, cependant, et l’on sent que Rodin dès

lors s’autorise de nouvelles libertés, sous l’influence de plus en plus marquée des Fleurs du Mal, qui se mêle

à celle de Dante. Certains thèmes apparaissent, ou

prennent plus d’importance : les sentiments douloureux

se nuancent d’expressions plus ambiguës, les notions

de sensualité et de séduction s’imposent au cœur

de l’Enfer. Cette inflexion tire la Porte de l’Enfer vers

l’universel, bien au-delà des cercles dantesques,

et la critique symboliste dès lors se passionne pour cette

œuvre emblématique de l’atmosphère « Fin de siècle ».

En 1886, Rodin expose à la prestigieuse galerie Georges

Petit plusieurs ensembles de sculptures issues

de ses recherches pour la Porte de l’Enfer. Certaines sont

accompagnées d’extraits de poèmes des Fleurs du Mal. ———« Pour soulever un poids si lourd,Sisyphe, il faudrait ton courage !Bien qu’on ait du cœur à l’ouvrage,L’Art est long et le Temps est court.[…]Mainte fleur épanche à regretSon parfum doux comme un secretDans les solitudes profondes. »Charles Baudelaire (1821-1867), extrait du poème

« Le Guignon », Les Fleurs du Mal

———

ILLUSTRER LES FLEURS DU MAL

En 1888, le collectionneur Paul Gallimard charge Rodin

d’illustrer son exemplaire de l’édition originale des Fleurs du Mal par des dessins réalisés directement dans l’ouvrage.

L’artiste reprend alors de nombreux motifs créés pour

la Porte de l’Enfer et les applique aux poèmes du recueil,

selon un système de relation entre texte et images

qui lui est tout à fait propre (souvent le dessin fait écho

à un passage, parfois à un unique vers, plutôt qu’il

n’illustre le poème tout entier). Si certains dessins sont tout

à fait spécifiques et ne se retrouvent nulle part ailleurs,

la plupart sont réalisés en prenant pour modèle une figure

ou un groupe dessiné ou sculpté pour la Porte de l’Enfer,

ou qui en dérive.

———« J’implore ta pitié, Toi, l’unique que j’aime,Du fond du gouffre obscur où mon cœur est tombé.C’est un univers morne à l’horizon plombé,Où nagent dans la nuit l’horreur et le blasphème » Charles Baudelaire (1821-1867), extrait du poème

« De profundis clamavi », Les Fleurs du Mal

———

Page 13: Dossier de presse (PDF, 2 Mo)

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.9

Partie supérieure du piédroit de droite de la Porte de l’Enfer (Je suis belle), plâtre, S.05779© musée Rodin, ph. C. Baraja

Elément de la Porte de l’Enfer avec Métamorphoses d’Ovide, 1889, plâtre, S.05778© musee Rodin, ph. C. Baraja

3— CADRE ARCHITECTURAL ET PERSPECTIVE DÉCORATIVEIL EST QUESTION DU RAPPORT ENTRE LE CADRE ARCHITECTURAL QUI STRUCTURE LA PORTE ET LES GROUPES ET FIGURES CRÉÉS POUR ELLE. L’INTÉGRATION DE CES DERNIERS SUPPOSE DES MODIFICATIONS PLUS OU MOINS IMPORTANTES, ET LEUR INSERTION DANS LA COMPOSITION SE FAIT PAR L’INTERMÉDIAIRE DE MOULURES, DONT RODIN MULTIPLIE LES PROFILS.

Initialement, la Porte de l’Enfer était destinée à orner

la façade du grand musée des arts décoratifs dont

la création était envisagée depuis longtemps. Aucun

projet architectural n’ayant vu le jour, Rodin doit

concevoir sa porte sans référence à un bâtiment précis.

Il lui donne donc une structure architecturale propre,

résultant de ses réflexions autant que de ses hésitations.

Il doit ensuite intégrer à ce cadre les figures et les

groupes créés au fil des années.

LA QUÊTE SANS FIN DES MOULURES IDÉALES

La Porte est structurée par de grandes lignes verticales

et horizontales, en saillie parfois très forte, que

Rodin anime en recourant à des moulures variées.

Fasciné durant toute sa vie par les monuments

du passé, il profite de ses voyages dans diverses

régions de France pour relever d’innombrables profils

de moulures, recherchant celles qui conviendraient

le mieux à son grand œuvre. Il dessine aussi

de nombreuses vues de façades en s’attachant au jeu

de la lumière et des ombres sur les reliefs.

INTÉGRATION DES FIGURES À LA STRUCTURE

Les figures et les groupes créés pour la Porte passent

par une phase d’adaptation qui permet à Rodin de

les placer dans l’ensemble qu’il est en train de composer.

Il est ainsi amené à modifier leurs bases, à couper

certaines parties, à changer la position de certains

membres, de sorte à connecter ses créations au fond

ou au cadre de la porte. Dans ce but, il renouvelle

également le traitement de certains éléments du

vocabulaire décoratif traditionnel comme les feuilles

d’acanthe et les rinceaux.

Page 14: Dossier de presse (PDF, 2 Mo)

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.10

Le Vieil Arbre, avant 1896,bronze (fonte au sable, George Rudier, avant 1986), S.02892, © musée Rodin, ph. C. Baraja

Faunesse à genoux, 1887, marbre, Paris, coll. part., © musée Rodin, ph. C. Baraja

Tympan de la Porte de l’Enfer, 1887– 1889, plâtre, S.05729, © musée Rodin, ph. B. Hatala

Les Trois Faunesses, plâtre, 1896, S.01163, © musée Rodin, ph. C. Baraja

Paolo et Francesca dans les nuages, 1904-1905,marbre, S.01147, © musée Rodin, ph. C. Baraja

4— DES FORMES VIVANTES, EN DEHORS DE LA PORTE UNE SECTION IMPORTANTE DE L’EXPOSITION MONTRE COMMENT LE SCULPTEUR FAIT ÉVOLUER CES MÊMES FORMES EN DEHORS DE LA PORTE ET DU CONTEXTE INFERNAL, PAR DIFFÉRENTS PROCÉDÉS : ISOLEMENT D’UN ÉLÉMENT SUR UNE BASE AUTONOME, ASSEMBLAGE DE FIGURES, TRANSFORMATION PAR LA TRADUCTION EN MARBRE, FRAGMENTATION, AGRANDISSEMENT...

LES ÉVADÉS DE LA PORTE

Au cours de la période d’intense activité ouverte

en 1880, Rodin a créé un vaste répertoire de plusieurscentaines de formes. Toutes ne sont pas intégrées

dans la Porte de l’Enfer, ou pas immédiatement, mais

le sculpteur réutilise, dès ce moment et jusqu’à la

fin de sa carrière, des figures, des groupes, des fragments,

qui sont autant de motifs nourrissant sa création.

Les premiers exemples sont simplement isolés et mis

en valeur par leur installation sur une base (piédouche,

tertre, socle…), ce qui permet leur exposition,

en plâtre ou après traduction dans un autre matériau

comme le bronze ou le marbre. D’autres font l’objet

d’un assemblage avec un autre élément (tête, bras, jambe,

figure entière, etc.), donnant naissance à une nouvelleœuvre ; d’autres encore, à partir de la fin des années 1890,

sont agrandis ou réduits, sous une forme complète

ou fragmentaire, induisant ainsi une modification profonde

de leur présence physique face au spectateur, au point

que l’on doit considérer là aussi qu’il s’agit de versionstotalement nouvelles d’œuvres anciennes.

———Ci-contre, exemple avec La Faunesse, une des figures de prédilection de Rodin, présente dans la Porte à plusieurs reprises mais aussi évadée sous différentes versions————

RÉSURGENCES TARDIVES DE SUJETS DANTESQUES

Jusque tard dans sa carrière, Rodin revient occasion-

nellement à des sujets inspirés de L’Enfer de Dante, tant

cette lecture de ses jeunes années l’a marqué. Il est

fréquent que nous n’ayons conscience de ce lien que par

une inscription de sa main, qui indique sommairement

à quel épisode il a pu penser en travaillant à telle ou telle

œuvre.

Page 15: Dossier de presse (PDF, 2 Mo)

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.11

5— LA PORTE RÉVÉLÉE, EXPOSÉE, DIFFUSÉE L’EXPOSITION ABORDE ENFIN LA QUESTION DE LA PRÉSENTATION AU PUBLIC ET DE LA DIFFUSION DE LA PORTE COMME ŒUVRE. IL S’AGIT D’UNE PART D’ÉVOQUER LES QUESTIONS QUE L’ON SE POSE AU SUJET DE L’ÉTAT INCOMPLET – OU « DÉCOMPLÉTÉ » – PRÉSENTÉ PAR RODIN AUX VISITEURS DE SA GRANDE EXPOSITION PERSONNELLE, EN 1900, ET D’AUTRE PART D’EXPLIQUER LE CARACTÈRE MULTIPLE DE CETTE SCULPTURE QUI EXISTE SOUS LA FORME DE PLUSIEURS EXEMPLAIRES EN PLÂTRE ET EN BRONZE.

LE MYSTÈRE DE 1900

En 1898, Rodin se décide à montrer enfin son œuvre

maîtresse : il prévoit d’organiser, pendant l’Expositionuniverselle de 1900, une grande rétrospective de

son œuvre. Il fait donc préparer un exemplaire complet,

auquel ses mouleurs travaillent durant une année

entière, de juin 1899 à juin 1900. C’est pourtant une étrange Porte de l’Enfer qu’il expose finalement,

dépourvue des figures et des groupes qui auraient dû

peupler sa surface.

On ne connaît pas les raisons précises qui ont amené

Rodin à montrer sa Porte dans cet état. Il n’y a sans doute

pas de cause unique, mais il est certain qu’au cours

des années 1890 les conceptions esthétiques de Rodin

avaient beaucoup évolué, et il est probable que le sculpteur

aurait aimé apporter à sa Porte des transformationsqu’il n’avait pas anticipées. Le plâtre exposé en 1900 est ensuite ramené dans

l’atelier du Dépôt des marbres, puis à Meudon ; Rodin

y apporte encore de petites modifications dans les

premières années du xxe siècle, mais sans en changer

la structure ni les principaux éléments.

LA PORTE « RECOMPLÉTÉE »

À la toute fin de la vie de Rodin, et avec l’accord

de ce dernier, Léonce Bénédite, le premier conservateur

du musée, fait réaliser un nouvel exemplaire completde la Porte, à partir des moules fabriqués en 1899 pour

préparer l’exposition de 1900. Exposé au musée Rodin

jusqu’au milieu des années 1960, ce plâtre est aujourd’huien dépôt au musée d’Orsay. On peut considérer

qu’il correspond à l’état auquel Rodin était parvenu vers

1890, et qu’il envisageait initialement de montrer

en 1900.

La Porte de l’Enfer, plâtre, 1900, œuvre présentée au musée Rodin de Meudon, © musée Rodin, ph. J. de Calan

Porte de l’Enfer,entre 1880 et 1917, plâtre, dépôt du musée Rodin au musée d’Orsay,© agence photo-graphique du musée Rodin, ph. J. Manoukian

Page 16: Dossier de presse (PDF, 2 Mo)

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.12

Une nouvelle série d’épreuves de nombreux sujets

de la Porte a probablement été tirée peu de temps avant

la mort de Rodin ou pendant les premières années

de l’existence du musée : montées sur des socles en plâtre

aux formes très sobres, elles visaient à évoquer les

nombreux groupes et figures de la Porte dans les salles

du musée et dans ses expositions.

LA PORTE ÉDITÉE EN BRONZE

Le grand plâtre remonté en 1917 a servi de référence

pour les épreuves en bronze fondues après la

mort de l’artiste. Les quatre premiers ont été réalisés

par la fonderie Alexis Rudier selon la technique de

la fonte au sable entre 1925 et 1945 (bronzes du Rodin

Museum de Philadelphie, du musée Rodin de Paris,

du Musée national d’art occidental de Tokyo et du

Kunsthaus de Zurich). Les quatre suivants ont été exécutés

à la cire perdue par la Fonderie de Coubertin entre 1977

et 2015 (bronzes du Iris and B. Gerald Cantor Center

for the Visual Arts de Stanford, du musée préfectoral

de Shizuoka, de la Rodin Gallery de Séoul et du musée

Soumaya de Mexico).

La Porte de l’Enfer, 1880-vers 1890,bronze, fonte réalisée par la fonderie Alexis Rudier en 1928 pour les collections du musée, S.01304,© musée Rodin, ph. J. de Calan

Page 17: Dossier de presse (PDF, 2 Mo)

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.13

Rodin devant La Porte de l’Enfer, main gauche posée sur la tête en bronze du Baron d’Estournelles de Constant, Ph.249, © musée Rodin

Personnel de la fonderie Rudier posant devant La Porte de l’Enfer en bronze avant son départ en camionnette, Ph.8029, © musée Rodin

EXPOSITION-DOSSIER LA PORTE DE L’ENFER EN PHOTOGRAPHIES GALERIE D’ARTS GRAPHIQUESPREMIER ÉTAGE DE L’HÔTEL BIRON18 OCTOBRE 2016 – 19 FÉVRIER 2017

Nouvel espace muséographique de l’hôtel Biron,

la galerie d’arts graphiques présente une

sélection de photographies de La Porte de l’Enfer,

de la maquette au bronze, en écho à l’exposition

L’Enfer selon Rodin.

En 1880, Rodin reçut la commande d’une porte

monumentale qui était destinée à un futur

musée des arts décoratifs. Rodin se mit alors au

travail dans l’atelier du Dépôt des marbres qui

lui avait été alloué pour l’occasion. Ses recherches

donnèrent le jour à un vaste panel de figures

que le sculpteur fit photographier, pour documenter

puis diffuser son œuvre. Dans les années 1890,

la Porte est visible en toile de fond dans de

nombreuses vues de l’atelier. Rodin lui-même prit

plusieurs fois la pose devant elle. La Porte de l’Enfer fut présentée pour la première fois en 1900

au pavillon de l’Alma, en marge de l’Exposition

universelle. Elle fut de nouveau visible par le plus

grand nombre à partir de l’ouverture du musée

Rodin à Paris en 1919 puis à Meudon en 1948.

La Porte de l’Enfer fut pour la première

fondue en bronze à partir de 1926. La fonderie

Rudier réalisa les quatre premières, notamment

celle destinée au musée Rodin. Cette dernière

fut terminée en 1929 et aussitôt prêtée pour une

exposition à Copenhague. En raison de contraintes

liées à sa taille, elle ne fut installée dans le jardin

du musée Rodin qu’en 1938.

Page 18: Dossier de presse (PDF, 2 Mo)

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.14

LES TROIS OMBRES

LA CARIATIDE À LA PIERRE

GÉNIE AILÉ TOMBANT

LA FAUVESSE À GENOUX

L’HOMME QUI TOMBE

LE DÉSESPOIR

UGOLIN ET SES ENFANTS

LES MÉTAMORPHOSES D’OVIDE

LA FAUVESSE DEBOUT

LE PENSEUR

JE SUIS BELLE

MERCURE

FUGIT AMOR

L’AVARICE ET LA LUXURE

LE CERCLE DES AMOURS

TYMPAN

SOUBASSEMENT

VANTAILDEXTRE

PIÉDROIT (MONTANT)

DEXTRE

VANTAILSENESTRE

PIÉDROIT (MONTANT)SENESTRE

QUELQUES PERSONNAGES DE LA PORTE

La découverte des figures de

la Porte de l’Enfer se poursuit sur le site

enfer.musee-rodin.fr

Page 19: Dossier de presse (PDF, 2 Mo)

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.15

NOUVEAU ! enfer.musee-rodin.fr

Véritable prolongement

de la visite, l’outil en ligned’exploration de la Portede l’Enfer permet de découvrir

plus de 50 figures expliquées,

du Penseur à Ugolin.

De personnage en personnage,

chaque histoire lève le voile

sur les mystères de La Porte.

Les grands thèmes de

La Porte comme « désespoir

et lamentation », « séduction

et provocation » ou encore

« enlacement » sont accompa-

gnés de nombreuses

ressources. La loupe vous fera

découvrir tous les détails

de cette œuvre monumentale.

MISE EN LIGNE DU CATALOGUE DES COLLECTIONS DU MUSÉE RODINcollections.musee-rodin.fr

À compter du 17 octobre

2016, le musée Rodin met

à disposition du public

les œuvres qu’il conserve

via son catalogue des

collections en ligne, développé

par la société Skinsoft.

Riche de milliers de notices,

le catalogue sera

progressivement étoffé

de nouvelles œuvres et

illustrations. Si les sculptures

d’Auguste Rodin constituent

le cœur de la collection

du musée, le catalogue en ligne

permet de faire découvrir

des œuvres moins connues

ou difficilement présentables

dans les salles de collections

permanentes. C’est ainsi que

les très riches fonds de photo-

graphies, dessins, estampes

ou encore la collection

des « antiques » pourront être

explorés. L’interface moderne

et intuitive du site permet

de naviguer facilement entre

les œuvres et les images,

de faire des recherches simples

par mot-clef ou bien

avancées pour les chercheurs,

de constituer des sélections

et de mémoriser les anciennes

requêtes.

CATALOGUE D’EXPOSITION

L’Enfer selon RodinFormat 22 x 28 cm

256 pages, 250 illustrations,

musée Rodin /Éditions

Norma, 34 €,

parution novembre 2016

JOURNÉE D’ÉTUDE

Vendredi 18 novembre 2016 Auditorium du musée Rodin,

entrée gratuite

AUDIOGUIDE EN FRANÇAIS

Visitez l’exposition avec

les commissaires ! 6 €

VISITES DE L’EXPOSITION

FamillesVisites à 15 h durant les

vacances scolaires

Scolaires Visites conférences

en français et anglais

HandicapVisites tactiles et visites

adaptées à tous les

handicaps

Pour les enseignants, les relais du handicap et du champ social

Des sessions de formation

gratuite sont proposées,

dossier documentaire

en ligne

OFFRE POUR LES GROUPES

Visites conférence en français, anglais, espagnol,

italien ou allemand

[email protected]

T. +33 (0)1 44 18 61 24

TOUTE LA PROGRAMMATION musee-rodin.fr

AUTOURDE L’EXPOSITION

Page 20: Dossier de presse (PDF, 2 Mo)

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.16

LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES

Toutes les œuvres, sauf mention, sont d’Auguste Rodin

1— SOUS L’ÉGIDE DE DANTE

L’Âge d’Airain, 1877Bronze (fonte au sable, Georges Rudier, 1962)Paris, musée Rodin, CG.00136

Buste de Maurice Haquette, 1883Plâtre enduit d’un agent démoulant (vers 1910)Paris, musée Rodin, S.01588

Manufacture de Sèvres et Auguste RodinVase Saïgon « L’Enlèvement », 1880-1881Porcelaine dureBoulogne-sur-Mer, Château-musée, n° 466 L

Manufacture de Sèvres et Auguste RodinVase Saïgon « Les Eléments », 1879-1880Porcelaine dureSèvres, musée national de Céramique, MNC 8984

Manufacture de Sèvres et Auguste RodinVase Saïgon « L’Hiver », 1879-1881Porcelaine dure Sèvres, musée national de Céramique, MNC 8983

Première maquette de la Porte de l’Enfer, 1880Cire sur boisParis, musée Rodin, S.01170

Deuxième maquette de la Porte de l’Enfer, 1880Cire sur boisParis, musée Rodin, S.01169

Projet de porte à huit panneaux, 1880Fusain, gouache blanche et lavis d’encre grise sur papierParis, musée Rodin, D.01969

Projet de Porte à panneaux divisés, 1880Crayon graphite, lavis d’encre brune, plume et encre brune, rehauts de gouache sur papier vélin collé sur papier cartonnéParis, musée Rodin, D.01970

AnonymeLa Porte du Paradis par Lorenzo Ghiberti, vers 1870-1880 ?Epreuve sur papier albuminé Paris, musée Rodin, Ph.17402

AnonymeBas-relief de la façade de la cathédrale d’Orvieto : Le Jugement Dernier, vers 1870-1880 ?Epreuve sur papier albuminéParis, musée Rodin, Ph.12789

Femme allongée enlaçant un enfant et croquis de la Porte de l’Enfer, vers 1880Crayon graphite, lavis d’encre brune, plume et encre sur papier vélin collé sur papierParis, musée Rodin, D.01966

Le Comte Guidon, vers 1880Crayon graphite et fusain, lavis d’encre brune, plume et encre grise sur papier réglé collé sur papier vélinParis, musée Rodin, D.01928

Les Contemplations, vers 1880-1885Lavis d’encre brune et violette, plume et encre brune, rehauts de gouache blanche sur papier vélin collé sur cartonParis, musée Rodin, D.03757

Assemblée d’Ombres, vers 1880Crayon graphite, lavis d’encre brune, plume et encre, rehauts de gouache blanche sur papier collé sur papier vélinParis, musée Rodin, D.01926

Etude pour le tombeau de Victor Hugo, vers 1880-1885Crayon graphite, lavis d’encre brune, plume et encre brune sur papier vélin collé sur papier cartonnéParis, musée Rodin, D.05616

Vision du sculpteur, vers 1880Crayon graphite, plume, encre noire, lavis gris, rehauts de gouache sur papierParis, musée Rodin, D.07629

Groupe d’ombres, vers 1880Crayon graphite, plume et encre brune, rehauts de gouache blanche sur papier calque collé sur papier et sur cartonParis, musée Rodin, D.05625

Les Funérailles, vers 1880Crayon graphite, plume et lavis d’encre brune et grise, rehauts de gouache sur papier vélinParis, musée Rodin, D.07782

Troisième Maquette de la Porte de l’Enfer, 1880-1881PlâtreParis, musée Rodin, S.01189

Prophète, étude d’homme assis, vers 1880Crayon graphite et lavis d’encre brune sur papierCalifornie, The Rappaport Rodin Collection

Le Penseur, sur élément de chapiteau, 1881-1888Plâtre enduit d’un agent démoulant (vers 1922-1925)Paris, musée Rodin, S.03469

Le Baiser, 1881-1882Plâtre (vers 1885 ?)Paris, musée Rodin, S.02834

Groupe de Françoise de Rimini, vers 1880-1882Crayon graphite, plume et encre brune, rehauts de gouache blanche sur papier cartonnéParis, musée Rodin, D.03763

Ugolin entouré de trois enfants, vers 1880Crayon graphite, lavis d’encre, plume et encre brune et rouge, rehauts de gouache sur papier vélinParis, musée Rodin, D.07627

Ugolin dans sa prison, vers 1880Crayon graphite, lavis d’encre brune, plume et encre noire, rehauts de gouache sur papierParis, musée Rodin, D.07208

Ugolin et ses enfants, 1881-1882PlâtreParis, musée Rodin, S.02390

Adam, 1880Bronze (fonte au sable Alexis Rudier, 1928)Paris, musée Rodin, S.00962

Ève, 1881Bronze (fonte au sable Alexis Rudier, 1941 ?)Paris, musée Rodin, S.00484 (RFR 20, dépôt du musée d’Orsay)

Page 21: Dossier de presse (PDF, 2 Mo)

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.17

Croquis de porte sur une photographie de moulages des Cariatides de l’Hôtel de Ville de Toulon de Pierre Puget, vers 1881 ?Tirage d’exposition réalisé en 2016 d’après une épreuve sur papier albuminé retouchée à l’encre par Rodin (Ph.09347, album Rodin n° 2)

Projet pour la Porte de l’Enfer, avec Le Penseur, Adam et Ève, vers 1881Encre brune et plume sur papier (carnet 46)Paris, musée Rodin, D.06937

Projets pour la Porte de l’Enfer, vers 1881Encre brune et plume sur papier (carnet 46)Paris, musée Rodin, D.06948

Trois personnages enlacés, ou Ombres de trois guerriers, vers 1880Lavis d’encre brune et noire, plume et encre brune, gouache blanche sur papier réglé collé sur une estampeParis, musée Rodin, D.07618

Les Trois Ombres, avant 1886PlâtreQuimper, musée des Beaux-Arts, D.14.4.1 (dépôt du Fonds national d’art contemporain)

Résurrection, vers 1880Crayon graphite, gouache blanche, lavis d’encre noire et brune, plume et encre noire sur papier réglé, papier cartonnéParis, musée Rodin, D.03776

Tombeau, vers 1880Lavis d’encre brune, plume et encre noire, rehauts de gouache sur papier vélinParis, musée Rodin, D.06907

La Barque de Charon, vers 1880Crayon graphite, lavis d’encre grise, plume et encre brune, rehauts de gouache sur papier cartonnéParis, musée Rodin, D.02057

Dante et Virgile, « le cheval plus chimérique », vers 1880Crayon graphite, lavis d’encre brune, plume et encre brune sur papier vélin (lithographie au revers)Paris, musée Rodin, D.03769

Dante écoutant au bord de la fosse, vers 1880Crayon graphite, plume et encre noire sur papier vélinParis, musée Rodin, D.03859

Dante, vers 1880Crayon rouge, crayon graphite et estompe sur papier quadrillé collé sur papier vergéParis, musée Rodin, D.01923

Dante se jette dans les bras de Virgile, vers 1880Crayon graphite, plume et encre brune, lavis d’encre sur papier régléParis, musée Rodin, D.01922

Dante tombe évanoui, vers 1880Crayon graphite, estompe, lavis d’encre noire, plume et encre sur papier quadrilléParis, musée Rodin, D.01919

Dante et Virgile, vers 1880Crayon graphite, plume et encre brune, rehauts de gouache blanche sur papier vélin collé sur papier vélinParis, musée Rodin, D.03768

Dante vêtu, étude, vers 1880-1881PlâtreParis, musée Rodin, S.00330

Petite Ombre, ou Ombre regardant l’abîme, vers 1881-1882Terre cuite et plâtre sur socle en boisParis, musée Rodin, S.03083

Minos, l’arrivée des Ombres aux Enfers, vers 1880Crayon graphite, lavis, plume et encre brune sur papierParis, musée Rodin, D.05593

Masque de Minos, vers 1880Crayon graphite, plume et lavis d’encre brune et noire, rehauts de gouache sur papier découpé collé sur papier vélin et papier cartonnéParis, musée Rodin, D.01933

Le Cercle des amours (2e cercle, luxurieux), vers 1880-1882Crayon graphite, plume et lavis d’encre brune et noire, rehauts de gouache blanche sur papierParis, musée Rodin, D.07756

Couple allongé et enlacé, étude pour Paolo et Francesca ? (2e cercle, luxurieux), vers 1880-1882Gouache, plume et lavis d’encre brune sur papier vergéParis, musée Rodin, D.01912

Paolo et Francesca, avant 1887PlâtreParis, musée Rodin, S.02887

Femme enlevée par un centaure (7e cercle, violents), vers 1880Crayon graphite et frottis, plume et lavis d’encre brune sur papier régléParis, musée Rodin, D.03860

Les Deux Centaures, 1895-1898Plume et encre sur estampe imprimée sur papier JaponParis, musée Rodin, D.01889

Dans la m… (8e cercle, fraudeurs – flatteurs), vers 1880Crayon graphite, lavis d’encre noire, rouge et violette, plume et encre noire et brune, rehauts de gouache blanche sur papier vélin collé sur papier régléParis, musée Rodin, D.07616

Démon montrant une ombre tombée dans la poix (8e cercle, fraudeurs – trafiquants), vers 1880Crayon graphite, lavis d’encre brune, plume et encre noire et brune sur papier collé sur papier vélin

Chape de plomb (8e cercle, fraudeurs – hypocrites),vers 1880Crayon graphite, plume et encre brune sur papier vélin collé sur carton

Mahomet, les entrailles pendantes (8e cercle, fraudeurs – sectaires), vers 1880Crayon graphite, lavis d’encre grise, plume et encre oire, rehauts de gouache blanche sur papier vélin collé sur cartonParis, musée Rodin, D.05633

Homme au serpent (8e cercle, fraudeurs – voleurs fourbes), vers 1880Crayon graphite, plume et lavis d’encre de Chine, gouache sur papier collé sur cartonParis, musée Rodin, D.09525

Trois figures féminines prises dans les anneaux d’un serpent, vers 1880-1882PlâtreParis, musée Rodin, S.03777

L’Horrible mélange (8e cercle, fraudeurs – voleurs fourbes), vers 1880Crayon graphite, plume et lavis d’encre brune, rehauts de gouache sur papier collé sur papier régléParis, musée Rodin, D.02069

Jeune homme luttant avec un serpent (8e cercle, fraudeurs – voleurs), vers 1880Crayon graphite, plume et encre noire, lavis d’encre et gouache sur papier découpé collé sur papierCalifornie, The Rappaport Rodin Collection

Lutte d’un homme et d’un reptile dit aussi Transmutation de l’homme en reptile (8e cercle, fraudeurs – voleurs), vers 1880Crayon graphite, lavis d’encre brune, noire, rouge et violette, plume et encre noire, rehauts de gouache blanche sur papier quadrilléParis, musée Rodin, D.07617

L’Homme et le serpent (8e cercle, fraudeurs – voleurs), vers 1880Crayon graphite, plume et encre, lavis d’encre brune sur papierParis, musée Rodin, D.07701

Le Comte Guidon entre le diable et saint François (8e cercle, fraudeurs – conseillers perfides), vers 1880Crayon graphite, plume et encre brune sur papier vélin collé sur papierParis, musée Rodin, D.01924

Page 22: Dossier de presse (PDF, 2 Mo)

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.18

L’Arrivée aux Enfers, fragment du tympan de la Porte de l’Enfer, avant 1885PlâtreParis, musée Rodin, S.02733

Bas-relief : masque de la Pleureuse et centaures, avant 1885Plâtre enduit d’un agent démoulantParis, musée Rodin, S.00066

Bas-relief : masque de la Pleureuse et centaures, avant 1885Plâtre enduit d’un agent démoulantParis, musée Rodin, S.00067

Charles BodmerBas-relief de la Porte de l’Enfer, en terre crue, dans l’atelier de Rodin, avant 1885Épreuve gélatinoargentiqueParis, musée Rodin, Ph.02322

Charles BodmerBas-relief de la Porte de l’Enfer, en terre crue, dans l’atelier de Rodin, avant 1885Épreuve gélatinoargentiqueParis, musée Rodin, Ph.02323

Bas-relief latéral de la Porte de l’Enfer, « Les Limbes », partie inférieure, avant 1885Plâtre (vers 2000)Paris, musée Rodin, E.80

Bas-relief latéral de la Porte de l’Enfer, « Les Limbes », partie supérieure, avant 1885Plâtre (vers 2000)Paris, musée Rodin, E.81

Bas-relief latéral de la Porte de l’Enfer, « Cercle des Amours », partie inférieure, avant 1885Plâtre (vers 2000)Paris, musée Rodin, E.79

Bas-relief latéral de la Porte de l’Enfer, « Cercle des Amours », partie supérieure, avant 1885Plâtre (vers 2000)Paris, musée Rodin, E.82

Charles BodmerBas-relief latéral de la Porte de l’Enfer, en terre crue, dans l’atelier de Rodin, avant 1885Épreuve gélatinoargentiqueParis, musée Rodin, Ph.02813

Charles BodmerBas-relief latéral de la Porte de l’Enfer, en terre crue, dans l’atelier de Rodin, avant 1885Épreuve gélatinoargentiqueParis, musée Rodin, Ph.05353

Jacques-Ernest BullozBas-reliefs de la Porte de l’Enfer, en plâtre, dans l’atelier de Rodin, vers 1900 ?Épreuve gélatinoargentiqueParis, musée Rodin, Ph.02324

Couple enlacé ou Cercle des amours, vers 1880-1884Crayon graphite, lavis d’encre brune, plume et encre noire sur papier vélin collé sur papier régléParis, musée Rodin, D.05630

Bas-relief latéral de la Porte de l’Enfer, « Cercle des Amours », partie inférieure, avant 1885PlâtreParis, musée Rodin, S.02732

L’Étoile, vers 1880-1884Crayon graphite, plume et lavis d’encre brune et noire, rehauts de gouache sur papier crème collé sur cartonParis, musée Rodin, D.07788

Homme emportant une femme, vers 1880-1884Plume et encre sur papier calqueParis, musée Rodin, D.01918

Fragment d’un bas-relief latéral de la Porte de l’Enfer, vers 1882-1884PlâtreParis, musée Rodin, S.02744

La Nuit, vers 1880-1884Crayon graphite, plume et encre brune et noire, rehauts de gouache blanche sur papier vélin réglé collé sur papier vélinParis, musée Rodin, D.05623

Vaine Tendresse ou Cercle des amours, avant 1885Bronze (fonte au sable, Alexis Rudier, 1908)Paris, musée Rodin, S.01188 (dépôt du musée d’Orsay)

Femme accroupie et enfants, vers 1882-1885PlâtreParis, musée Rodin, S.02545

Faunesse debout, avant 1887PlâtreParis, musée Rodin, S.02266

Torse de la Faunesse debout, avant 1887Terre cuite sur piédouche en marbreParis, musée Rodin, S.00270

Femmes damnées, vers 1885Plâtre enduit d’un agent démoulant Paris, musée Rodin, S.00359

Les Métamorphoses d’Ovide, avant 1888PlâtreParis, musée Rodin, S.03099

Succube, 1888Bronze (fonte au sable, vers 1890)Paris, musée Rodin, S.00520

L’Avarice et la Luxure, avant 1888PlâtreParis, musée Rodin, S.02151

L’Avenir, vers 1880Crayon graphite, lavis d’encre brune et noire, plume et encre noire, rehauts de gouache blanche sur papier vélin collé sur papier vélinParis, musée Rodin, D.07207

Deux lutteurs, vers 1880Crayon graphite, plume et encre brune sur papierParis, musée Rodin, D.07206

Ombres parlant à Dante, vers 1880Plume et lavis d’encre brune, rehauts de gouache blanche sur papier beige collé sur papier vélinParis, musée Rodin, D.03760

Le Désespoir, vers 1881-1885Terre cuite sur socle en boisParis, musée Rodin, S.03836

Nymphe pleurant, vers 1881-1885Terre cuite sur socle en boisParis, musée Rodin, S.02467

Damnée accablée, vers 1881-1885Terre cuite sur socle en boisParis, musée Rodin, S.03835

Adolescent désespéré debout, vers 1881-1885Terre cuite sur socle en boisParis, musée Rodin, S.00275

2— LES PASSIONS HUMAINES : DE DANTE À BAUDELAIRE, ET RETOUR

Octave Mirbeau, 1889Bronze sur piédouche en onyx (fonte au sable, Alexis Rudier, 1905)Paris, musée Rodin, S.06720

Démon emportant sa proie, dit Comte Guidon (8e cercle, fraudeurs – conseillers perfides), vers 1880Crayon graphite, plume et encre brune sur papier quadrilléParis, musée Rodin, D.06903

Le Comte Guidon entre Satan et Saint François (8ème cercle, fraudeurs – conseillers perfides), vers 1880Crayon graphite, plume et encre brune sur papier vélin, papier cartonnéParis, musée Rodin, D.03767

Ugolin faisant son cruel repas (9e cercle, traitres), vers 1880Plume et lavis d’encre brune, rehauts de gouache sur papierParis, musée Rodin, D.01916

Ugolin dévorant (9e cercle, traitres), vers 1880Crayon graphite, plume et lavis d’encre brune sur papier vélin collé sur cartonParis, musée Rodin, D.03755

Ugolin, Médée, études,vers 1875-1882 ?Crayon graphite, plume et encre brune sur papier vélinParis, musée Rodin, D.00153

Icare ou Ugolin, vers 1880Crayon graphite, lavis d’encre noire, plume et encre sur papier quadrillé collé sur papierParis, musée Rodin, D.01993

Ombres enlacées, vers 1880Crayon graphite, lavis d’encre brune et grise, plume et encre brune, rehauts de gouache blanche sur papier réglé collé sur papier régléParis, musée Rodin, D.05629

Page 23: Dossier de presse (PDF, 2 Mo)

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.19

Fugit Amor, avant 1887PlâtreParis, musée Rodin, S.02270

Cariatide tombée portant sa pierre, avant 1883Plâtre enduit d’un agent démoulantParis, musée Rodin, S.02856

Femme accroupie, vers 1882-1885Plâtre

Andromède, vers 1882-1885Marbre (avant 1889)Paris, musée Rodin, S.00811

Je suis belle, vers 1887PlâtreParis, musée Rodin, S.01292

Exemplaire de l’édition originale des Fleurs du Mal (1857) orné de dessins par Rodin, 1887-1888Paris, musée Rodin, D.07174

La Toilette de Vénus, avant 1888Plâtre enduit d’un agent démoulantParis, musée Rodin, S.02898

La Méditation, sans bras, vers 1894PlâtreParis, musée Rodin, S.02022

Homme soulevant une femme dans ses bras, vers 1880-1884Crayon graphite, plume et lavis d’encre brune sur papier vélinParis, musée Rodin, D.01913

La Mort d’Adonis, avant 1888PlâtreParis, musée Rodin, S.03465

On s’y tue, avant 1888Crayon graphite, plume et encre brune sur papier vélin quadrilléParis, musée Rodin, D.01946

La Fatigue,avant 1888PlâtreParis, musée Rodin, S.03059

Danse de la Mort, avant 1888Crayon graphite, plume et encre noire sur papier réglé collé sur papier filigranéParis, musée Rodin, D.01986

Les Gardiens du nom, vers 1885PlâtreParis, musée Rodin, S.02886

Squelette étreignant une femme allongée, vers 1880-1888Crayon graphite, plume et encre brune sur papier filigranéParis, musée Rodin, D.02037Hist. : donation Rodin, 1916

Poète prends ton luth, vers 1882-1884Encre violette (traces), plume et encre noire, lavis d’encre noire et brune, rehauts de gouache sur papier vergéParis, musée Rodin, D.07109

À la beauté, viens-tu ?, avant 1888Crayon graphite, plume et encre brune sur papier filigranéParis, musée Rodin, D.05302

Le Printemps adorable a perdu sa fraîcheur, avant 1888Plume et lavis d’encre brune sur papier filigranéParis, musée Rodin, D.02013

3—CADRE ARCHITECTURAL ET PERSPECTIVE DÉCORATIVE

Elément de la Porte avec Les Métamorphoses d’Ovide, vers 1888-1889Plâtre (vers 1917)Paris, musée Rodin, S.05778

Elément de la Porte avec Je suis belle, vers 1888-1889Plâtre (vers 1917)Paris, musée Rodin, S.05779

Elément de la Porte avec Génie ailé tombant, vers 1888-1889Plâtre (vers 1917)Paris, musée Rodin, S.05789

Elément de la Porte avec Tête de Saint Jean-Baptiste, vers 1888-1890Plâtre (vers 1917)Paris, musée Rodin, S.05792

Entablement de la Porte de l’Enfer, partie gauche, 1888-1889Plâtre (vers 1917)Paris, musée Rodin, S.05777

Entablement de la Porte de l’Enfer, partie droite, 1888-1889Plâtre (vers 1917)Paris, musée Rodin, S.05776

Tympan de la Porte de l’Enfer, 1888-1889Plâtre (vers 1917)Paris, musée Rodin, S.05729

4— DES FORMES VIVANTES, EN DEHORS DE LA PORTE

Seau de Pompéi « La Nuit », 1882-1883Porcelaine de SèvresParis, musée Rodin, S.02416

Vase Saïgon « Les Limbes et les Sirènes », 1888Porcelaine (pâte nouvelle, édition de 1899 ?)Agen, musée des Beaux-Arts

Vase Saïgon « Le Masque », vers 1888-1891Porcelaine (pâte nouvelle, édition de 1899)Agen, musée des Beaux-Arts

Faunesse à genoux, avant 1887Marbre (taillé vers 1890)Paris, collection particulière

Faunesse debout, avant 1887Marbre (taillé en 1907)Lille, musée des Beaux-Arts

Les Métamorphoses d’Ovide, avant 1888Bronze (fonte au sable, Alexis Rudier, 1927)Paris, musée Rodin, S.01145

Le Désespoir, vers 1882-1885Marbre (taillé vers 1885-1890)Paris, collection particulière

Fugit Amor,avant 1887Bronze (fonte au sable, Alexis Rudier, avant 1952)Paris, musée Rodin, S.06734 (déposé à l’hôtel Matignon depuis 1976)

Fugit Amor, avant 1887Marbre (taillé en 1892-1894 ?)Paris, musée Rodin, S.01154

L’Enfant prodigue, vers 1886 ?Bronze (fonte au sable, Alexis Rudier, 1928)Paris, musée Rodin, S.06693

Mercure, vers 1882-1885PlâtreParis, musée Rodin, S.01181

Les Trois Faunesses, avant 1896 ?PlâtreParis, musée Rodin, S.01163

Le Vieil Arbre, avant 1896Bronze (fonte au sable, George Rudier, avant 1986)Paris, musée Rodin, S.02892

Tête de Saint Jean-Baptiste sur un plat, avant 1889Marbre (taillé vers 1900-1905 ?)Châlons-en-Champagne, musée municipal

Andromède / Danaïde, vers 1888Plâtre avec retouches à la terre crueParis, musée Rodin, S.02165

Danaïde, 1889Marbre (taillé par Jean Escoula, 1890)Paris, musée Rodin, S.01155 (dépôt du musée d’Orsay)

L’Homme au serpent, 1885Bronze (fonte François Rudier [?], 1887)Lausanne, musée cantonnal des Beaux-Arts, 2015-028

Je suis belle, vers 1887Bronze (fonte au sable, Griffoul et Lorge [?], 1891)Châlons-en-Champagne, musée municipal

Torse de l’Homme qui tombe, grand modèle, dit Torse d’homme Louis xiv, 1904Plâtre Paris, musée Rodin, S.03440

Femme accroupie, grand modèle, 1904-1908Plâtre enduit d’un agent démoulant (vers 1921 ?)Paris, musée Rodin, S.03146

Femme damnée, bras coupés et sans tête, avant 1888PlâtreParis, musée Rodin, S.00685

La Prière, 1909Plâtre enduit d’un agent démoulantParis, musée Rodin, S.03964

Damnée foudroyée, vers 1881-1885Terre cuiteParis, musée Rodin, S.03834

Page 24: Dossier de presse (PDF, 2 Mo)

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.20

Les Désespérés, vers 1882-1885PlâtreParis, musée Rodin, S.03832

Glaucus, ou La Confidence, vers 1882-1885PlâtreParis, musée Rodin, S.03648

Sirène, vers 1881-1885PlâtreParis, musée Rodin, S.03735

Figure volante de la Porte, vers 1881-1885PlâtreParis, musée Rodin, S.03757

Femme damnée, variante, avec tête de la Martyre et tête masculine, avant 1888PlâtreParis, musée Rodin, S.03706

Le Désespoir, vers 1882-1885Plâtre Paris, musée Rodin, S.03113

Les Trois Sirènes, avant 1888Plâtre (vers 1917)Paris, musée Rodin, S.02297

Fugit Amor avec l’Éveil, avant 1888Plâtre (vers 1917)Paris, musée Rodin, S.00063

Femme damnée, variante, avec tête de la Martyre et tête masculine, avant 1888Plâtre (vers 1917)Paris, musée Rodin, S.03273

Génie prenant son essor, vers 1882-1885Plâtre (vers 1917)Paris, musée Rodin, S.00017

Glaucus, ou La Confidence, vers 1882-1885Plâtre (vers 1917)Paris, musée Rodin, S.00944

Les Désespérés, vers 1882-1885Plâtre (vers 1917)Paris, musée Rodin, S.01486

Le Désespoir, vers 1882-1885Plâtre (vers 1917)Paris, musée Rodin, S.01804

Le Désespoir, vers 1882-1885Plâtre enduit d’un agent démoulant (vers 1922-1925)Paris, musée Rodin, S.05431

Petite Faunesse, vers 1882-1885Plâtre enduit d’un agent démoulant (vers 1922-1925)Paris, musée Rodin, S.05425

Petite Ombre, vers 1881-1882Plâtre enduit d’un agent démoulant (vers 1922-1925)Paris, musée Rodin, S.05465

Vieillard assis, vers 1882-1885Plâtre enduit d’un agent démoulant (vers 1922-1925)Paris, musée Rodin, S.05436

Vieillard assis, vers 1882-1885Plâtre enduit d’un agent démoulant (vers 1922-1925)Paris, musée Rodin, S.05455

Figure volante de la Porte, vers 1882-1885Plâtre enduit d’un agent démoulant (vers 1922-1925)Paris, musée Rodin, S.05454

Faunesse à genoux, avant 1887Plâtre enduit d’un agent démoulant (vers 1922-1925)Paris, musée Rodin, S.05459

AnonymeOuvriers de la fonderie Rudier travaillant sur une épreuve de La Porte de l’Enfer, entre 1928 et 1937Tirage d’exposition réalisé en 2016 d’après un négatif gélatinoargentique sur plaque de verre,Ph.08710

AnonymeLes ouvriers de la fonderie Rudier posant devant une épreuve de La Porte de l’Enfer, vers 1928-1934Tirage d’exposition réalisé en 2016 d’après un négatif gélatinoargentique sur plaque de verre, Ph.08029

Torse de Jeune Femme cambrée, 1909PlâtreParis, musée Rodin, S.05686

Assemblage : Petite baigneuse assise, Nu féminin agenouillé, main gauche sur la tête et Nu masculin de l’Eternelle idole, contre un panneau, vers 1900-1910Plâtre et lait de plâtreParis, musée Rodin, S.02880

Paolo et Francesca dans les nuages, 1904Marbre (taillé par F. Ganier et L. Mathet, 1903-1904)Paris, musée Rodin, S.01147

Poix bouillante, ou Nu féminin arqué du Mouvement de chute, vers 1900-1910Plâtre et lait de plâtreParis, musée Rodin, S.03823

5— LA PORTE RÉVÉLÉE, EXPOSÉE, DIFFUSÉE

Eugène Druet (1867-1916)La Défense devant la Porte de l’Enfer dans l’atelier de Rodin, 1897Tirage d’exposition réalisé en 2016 d’après une épreuve gélatinoargentique, Ph.00281

Eugène Druet (1867-1916)Iris devant la Porte de l’Enfer dans l’atelier de Rodin, 1897Tirage d’exposition réalisé en 2016 d’après une épreuve aristotype, Ph.00360

Variante de la Martyre et Femme accroupie, vers 1888-1889PlâtreParis, musée Rodin, S.02254

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MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.21

VISUELS POUR LA PRESSE

SOUS L’ÉGIDE DE DANTE1— Première maquette pour la Porte de l’Enfer,1880, cire sur Bois, S.01170,© musée Rodin, ph. C. Baraja

SOUS L’ÉGIDE DE DANTE3— Projet de porte à huit panneaux, 1880, fusain, lavis d’encre et gouache, D.01969, © musée Rodin, ph. C. Baraja

SOUS L’ÉGIDE DE DANTE5— Troisième maquette de la Porte de l’Enfer,1880, plâtre, S.01189, © musée Rodin, ph. H. Lewandowski

SOUS L’ÉGIDE DE DANTE2— Deuxième Maquette de la Porte de l’Enfer, 1880, cire sur bois, S.01169,© musée Rodin, ph. C. Baraja

SOUS L’ÉGIDE DE DANTE4— Tombeau de Victor Hugo, ou Entrée de l’enfer,vers 1881-1885 ?, crayon, gouache et encre sur papier, D.05616, © musée Rodin, ph. C. Baraja

SOUS L’ÉGIDE DE DANTE6— Le Penseur sur chapiteau, plâtre, S.03469,© agence photogra-phique du musée Rodin, ph. P. Hisbacq

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MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.22

SOUS L’ÉGIDE DE DANTE7— Couple enlacé ou cercle des amours, 1880– 1886, lavis d’encre (brune) ; plume-encre (noire) ; crayon au graphite Inscription(s) : en haut / en bas sur le papier réglé : Françoise Paolo-Virigile et Dante-Contemplations / l’amour profond comme les tombeaux Baudelaire / Abruzzesi très beau, D.05630, © musée Rodin, ph. J. de Calan

SOUS L’ÉGIDE DE DANTE10— Ugolin dans sa prison1880, crayon au graphite ; plume-encre (noire) ; lavis d’encre (brune) ; rehaut-gouache, D.07208, © musée Rodin, ph. J. de Calan

SOUS L’ÉGIDE DE DANTE13— L’homme au serpent, 1887, bronze, prêt du musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, © musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, ph. Nora Rupp, musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne

SOUS L’ÉGIDE DE DANTE8— Groupe de Françoise de Rimini, 1880, crayon au graphite ; plume-encre (brune) ; rehaut-gouache (blanche), D.03763, © musée Rodin, ph. J. de Calan

SOUS L’ÉGIDE DE DANTE11— Ugolin et ses enfants1881–1882, plâtre, S.02390,© musée Rodin, ph. C. Baraja

L’INFLEXION BAUDELAIRIENNE : SENSUALITÉ, TENTATION ET DAMNATION14— Cariatide à la pierre, plâtre patiné, 1881, S.02856, © agence photographique du musée Rodin, ph. J. Manoukian

SOUS L’ÉGIDE DE DANTE9— Le Baiser, 1881-1882,plâtre (vers 1885 ?),S.02834, © agence photo-graphique du musée Rodin, ph. J. Manoukian

SOUS L’ÉGIDE DE DANTE12— Lutte d’un homme et d’un reptile dite Transmutation de l’homme en reptile, 1880, crayon au graphite ; plume-encre (noire) ; lavis d’encre (brune, noire, rouge et violette) ; rehaut-gouache (blanche), D.07617, © musée Rodin, ph. J. de Calan

L’INFLEXION BAUDELAIRIENNE : SENSUALITÉ, TENTATION ET DAMNATION15— Exemplaire de l’édition originale des Fleurs du Mal illustré par Rodin pour Paul Gallimard, 1887-1888, D.07174, © musée Rodin, ph. J. de Calan

Page 27: Dossier de presse (PDF, 2 Mo)

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.23

L’INFLEXION BAUDELAIRIENNE : SENSUALITÉ, TENTATION ET DAMNATION16— Partie supérieure du piédroit de droite de la Porte de l’Enfer (Je suis belle), plâtre, S.05779, © musée Rodin, ph. C. Baraja

DES FORMES VIVANTES, EN DEHORS DE LA PORTE 19—Le Vieil Arbre, avant 1896, bronze (fonte au sable, George Rudier, avant 1986), S.02892, © musée Rodin, ph. C. Baraja

LA PORTE RÉVÉLÉE, EXPOSÉE, DIFFUSÉE21— La Porte de l’Enfer, 1880-vers 1890, bronze, fonte réalisée par la fonderie Alexis Rudier en 1928 pour les collections du musée, S.01304, © musée Rodin, ph. J. de Calan

CADRE ARCHITECTURAL ET PERSPECTIVE DÉCORATIVE17— Élément de la Porte de l’Enfer avec Métamorphoses d’Ovide,1889, plâtre, S. 05778, © musée Rodin, ph. C. Baraja

DES FORMES VIVANTES, EN DEHORS DE LA PORTE 20— Paolo et Francesca dans les nuages, 1904-1905, marbre, S.01147, © musée Rodin, ph. C. Baraja

DES FORMES VIVANTES, EN DEHORS DE LA PORTE 18— Tympan de la Porte de l’Enfer, 1887–1889, plâtre, S.05729

Page 28: Dossier de presse (PDF, 2 Mo)

MUSÉE RODIN | L’ENFER SELON RODIN | Dossier de presse | p.24

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de 10 h à 17 h 45

fermé le lundi

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MUSEE RODIN DE MEUDON19 avenue Auguste Rodin

92 190 Meudon

T. +33 (0)1 41 14 35 00

HORAIRES

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vendredi au dimanche

de 13 h à 18 h

TARIFS

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MUSÉE RODIN PARIS &

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Tarif unique 13 €

La Porte de L’Enfer en plâtre

de 1900 est exposée au

musée Rodin de Meudon

MUSÉE RODIN PARIS &

MUSÉE D’ORSAY

Tarif unique 18 €

La Porte de L’Enfer en plâtre

« re-complétée » est en

dépôt au musée d’Orsay

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