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1 Inauguration de l’Artère de Guyenne, 16 octobre 2009 Palais des Congrès de Bordeaux Dossier de presse 1- Le résumé du projet p 2 2- Le gaz naturel, une énergie d’aujourd’hui indispensable demain p 4 3- Préparer aujourd’hui la logistique gazière de demain p 7 4- L’Artère de Guyenne, un projet intégré à son environnement p 14

dossier de presse - projet AGU

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Inauguration de l’Artère de Guyenne,

16 octobre 2009

Palais des Congrès de Bordeaux

Dossier de presse

1- Le résumé du projet p 2

2- Le gaz naturel, une énergie d’aujourd’hui indispensable demain p 4

3- Préparer aujourd’hui la logistique gazière de demain p 7

4- L’Artère de Guyenne, un projet intégré à son environnement p 14

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Le résumé du projet

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L’inauguration du doublement de l’Artère de Guyenne a eu lieu le 16 octobre 2009, au palais des Congrès de Bordeaux. L’Artère de Guyenne est une « autoroute gazière » reliant la frontière franco-espagnole au nord de la France, et dont le tracé correspond sensiblement à celui de l’autoroute A10. Les travaux entrepris par TIGF ont consisté à poser une canalisation d’une longueur de 70 km et d’un diamètre de 900 mm entre Captieux (Gironde) et Mouliets-et-Villemartin (Gironde), complétée par la construction d’une station de compression de 24 MW à Lussagnet (Landes) et d’une autre de 16 MW à Sauveterre-de-Guyenne (Gironde). D’un montant de 275 millions d’euros, ce projet aura généré plus de 700 emplois directs durant la phase de chantier, dont 15 % venant des 28 communes traversées.

Investissement majeur réalisé en Aquitaine, l’Artère de Guyenne va contribuer à :

offrir des capacités nouvelles pour transporter dans le nord du pays le gaz qui

transitera par le futur terminal méthanier de Fos Cavaou (Bouches du Rhône),

développer des interconnexions gazières entre la France et l’Espagne,

favoriser une meilleure fluidité du transport de gaz naturel, et ainsi contribuer à

consolider la sécurité d’approvisionnement du sud-ouest, répondre aux variations des niveaux de consommation.

En matière de sécurité, TIGF a mis en place un ensemble d’actions qui ont conduit à obtenir un résultat treize fois meilleur que la moyenne nationale du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics1. Des moyens d’encadrement dédiés à la sécurité, de fréquents audits, une valorisation des comportements les plus exemplaires et des formations de l’ensemble des personnels ont contribué à créer une culture sécurité chez les salariés de TIGF comme chez ceux des entreprises contractantes. Enfin, ce projet industriel s’est déroulé dans le cadre d’un dialogue constant et de qualité avec l’ensemble des parties prenantes (riverains, élus, associations,…), traduisant la volonté de l’entreprise de réussir l’intégration de cet ouvrage dans son environnement. TIGF a ainsi organisé plus de 80 rencontres, dont 4 réunions publiques, afin de soumettre aux parties prenantes le projet de tracé. Au cours de la construction, des dizaines de personnes (élus locaux, journalistes,…) ont visité le chantier pendant les deux ans et demi de travaux.

1 Taux de Fréquence d’Accidents Déclarés de trois accidents pour un million d’heures travaillées

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- 1 - Le gaz naturel,

une énergie d’aujourd’hui indispensable demain

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Le gaz naturel est une énergie respectueuse de l’environnement Le gaz naturel est une énergie propre et sûre qui répond aux exigences du protocole de Kyoto, en ne générant que peu de gaz carbonique. Origine du gaz naturel Le gaz naturel est issu de la décomposition de matières organiques animales et végétales enfouies depuis quelques millions d’années dans le sous-sol de la Terre. Ces organismes, déposés au fond des océans en bordure des continents, se sont lentement incorporés aux sédiments pour constituer la roche mère. Recouverts sans cesse de nouveaux dépôts, à l’abri de l’oxygène et de la lumière, ils se sont enfoncés dans la terre, avant de connaître des migrations qui les ont conduits vers des pièges naturels où ils se sont accumulés. Caractéristiques

Le gaz naturel est incolore, inodore et plus léger que

l’air. En dessous de -163°C, il se présente sous forme liquide, on l’appelle alors Gaz Naturel Liquéfié (GNL). C’est un mélange d’hydrocarbures légers comprenant essentiellement du méthane.

Le gaz naturel n’est ni corrosif, ni toxique. Néanmoins, pour des raisons de sécurité, un odorant chimique, le mercaptan ou le Tetra-Hydro Thiophène (THT), lui est souvent ajouté afin de permettre de détecter une fuite de gaz éventuelle.

Le gaz naturel est considéré comme un combustible propre, «Grenellement-compatible»

Utilisation Dans l’industrie chimique, il est employé comme matière première, notamment pour la fabrication du méthanol, de l’ammoniac et de l’hydrogène. De nouveaux procédés de conversion permettent d’envisager son utilisation pour la production d’éthylène ou d’essence. Plus proche du consommateur, le gaz naturel est aussi un moyen de produire de l’énergie électrique. Contraintes Les ressources gazières sont estimées à environ 70 années de consommation au rythme actuel. La demande est en expansion, cependant, l’approvisionnement en gaz naturel se heurte aux contraintes techniques d’exploitation des gisements, ainsi qu’au contexte géopolitique actuel. L’expansion du marché gazier risque d’en être freinée.

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TIGF est un maillon essentiel de la chaîne gazière La chaîne gazière est un processus international qui intègre un grand nombre d’acteurs gaziers intervenant dans les différentes étapes, de l’exploration à la consommation du gaz. Dans ce processus, TIGF occupe une place majeure en concentrant ses activités dans le transport et le stockage de gaz naturel. Depuis 1998 et l’adoption de la première directive Gaz instaurant un marché intérieur du gaz naturel européen, le secteur gazier entame une profonde mutation. L’adoption des 2ème et 3ème Directives Gaz, successivement en 2003 et 2009, vient accentuer la mise en place d’un marché concurrentiel et non discriminant dans lequel les droits des consommateurs sont renforcés. Dans ce nouvel environnement, TIGF entend remplir pleinement son rôle de transporteur d’envergure européenne en participant, avec ses homologues européens à l’adoption d’un ensemble de codes et normes homogènes concernant les diverses infrastructures gazières. L’évolution du secteur gazier vers une plus grande concurrence s’accompagne pour les opérateurs français de transport de règles permettant de :

garantir à tous les expéditeurs un droit d’accès aux ouvrages et installations pour

transporter du gaz naturel à l’intérieur comme à l’extérieur du territoire français,

s’abstenir de toute discrimination entre les utilisateurs du réseau de transport,

agir en totale transparence.

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- 2 - Préparer aujourd’hui,

la logistique gazière de demain

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Une double vocation : le transport et le stockage

Le transport Le réseau de transport de TIGF achemine le gaz vers les utilisateurs finaux, à savoir les industriels et les distributions publiques qui alimentent notamment les particuliers.

Le stockage TIGF régule et adapte les approvisionnements gaziers de l’ensemble du réseau TIGF et d’une partie des autres réseaux français en exploitant deux sites de stockage géologiquement adaptés, situés à Izaute (Gers) pour l’un et Lussagnet (Landes) pour l’autre. La complémentarité La combinaison des activités de stockage et de transport de gaz permet d’offrir aux expéditeurs une souplesse accrue dans la gestion journalière des flux et de faire face aux éventuelles ruptures d’approvisionnement.

Carte des implantations géographiques TIGF – Juin 2009

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Les autres chiffres

Pendant les cinq années à venir, TIGF réalisera entre 5 à 10 millions d’euros

d’investissements par an dans la sécurité.

Une organisation en 4 régions, dont 3 dédiées aux activités de transport (Pau, Bordeaux, et

Toulouse, chacune gérant environ 1 500 km de réseau), et 1 dédiée aux activités de stockage

(Lussagnet),

Un véritable centre d’expertise en matière de logistique gazière européenne au service de ses

21 clients expéditeurs / fournisseurs de gaz.

TIGF, c’est aussi un savoir-faire éprouvé dans les domaines du respect de la sécurité, de l’environnement et de la qualité :

Certification niveau 7 du Système International d’Évaluation de la Sécurité (SIES).

Certification ISO 14001 sur l’ensemble de ses sites.

Certification ISO 9001 pour ses installations de mesure en ligne assurant la qualité et

l’odorisation du gaz livré

TIGF est un véritable centre d’expertise en matière de logistique gazière européenne au service de ses clients

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TIGF a commercialisé de nouvelles offres de services répondant aux attentes de ses clients TIGF développe des offres commerciales adaptées aux préoccupations métiers de ses clients

1) Offres TRANSPORT (ATR) La salle de répartition de TIGF

Ventes coordonnées de capacités de transport de gaz avec les opérateurs de réseaux adjacents GRTgaz et ENAGAS. TETRA : un nouveau mode de commercialisation

des capacités de transport et un outil d’aide à la

gestion contractuelle.

Powernext, PEG (Point d’Echange Gaz), marché secondaire : des offres au service de la fluidité des

marchés.

2) Offres STOCKAGE (ATS) Deux offres commerciales adaptées aux besoins : une Offre Equilibre pour bénéficier à moindre

coût des écarts de prix saisonniers du gaz, une Offre Dynamique pour assurer la continuité de

fourniture en cas de pointe de consommation.

SEJ (Service d’Equilibrage Journalier) : une offre au service du contrat de transport permettant aux

expéditeurs de s’équilibrer avec leur propre gaz.

Sur les cinq dernières années, TIGF a constaté une augmentation régulière du nombre de clients transport et stockage.

Une synergie dans notre double métier transport et

stockage

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TIGF développe une politique qui place la sécurité des installations et des hommes et le respect de l’environnement comme ligne conductrice Une gestion des risques industriels Lutte contre les Travaux Non Déclarés (TND) Une des priorités de TIGF est de lutter contre les travaux non déclarés (TND) effectués par des tiers, endommageant les canalisations. S’il n’y a eu aucun incident avec fuite en 2008, la surveillance permanente du réseau doit être renforcée. Grâce à la vigilance des agents TIGF, 191 travaux non déclarés à proximité du réseau de transport ont été découverts, dont 85 se situaient à moins de 5 mètres des canalisations. A ce titre, un important programme de formation systématique du personnel TIGF à la gestion des travaux de tiers a été effectué en 2008 et se prolonge en 2009 (120 salariés concernés). Pour les incidents potentiellement graves, TIGF porte désormais plainte auprès des autorités contre les entreprises ne déclarant pas préalablement leurs travaux. En parallèle, des actions de communication ont été réalisées, dont l’envoi de 120 000 courriers cette année pour sensibiliser les différents acteurs Le bilan 2008 prouve que la lutte contre les Travaux Non Déclarés porte ses fruits. Ainsi, les 65 000 DICT (Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux) et les 13 000 DR (Demande de Renseignements) traitées par TIGF, (augmentation de 20 et 15% par rapport à 2007), prouvent que les efforts de prévention mis en œuvre trouvent un écho, mais que ces efforts doivent être poursuivis. Mise en place d’un système de gestion TIGF renforce la protection de ses ouvrages grâce à la mise en place d’un système de Gestion de la Sécurité approuvé par la DRIRE. Une surveillance étroite de l’intégrité des canalisations en alliant prévention et innovation.

En 2008, plus de 15% du réseau de canalisations ont été inspectés, soit plus de 800 km, dont 240 km par racleurs instrumentés. Les 8 nouveaux postes de sectionnement mis en place dans le cadre du programme de modernisation des infrastructures vont permettre d’accroître la surveillance par racleurs instrumentés. Au total, ce sont 30 000 km qui ont été surveillés par avion, et 5 000 km par hélicoptère.

Sur 2008, TIGF a accentué son effort de prévention en procédant à plusieurs exercices de crise, simulant des situations d’urgence. Au total, quatre exercices sur le réseau de transport ont été effectués, et quatre sur les sites de stockage, en étroite coopération avec les SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours).

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La sécurité des personnes TIGF donne la priorité à la sécurité des personnes, en plaçant un effort particulier sur leur protection physique ainsi que sur leur sensibilisation aux risques. TIGF encourage en interne le développement de la culture sécurité En une année, TIGF représente plus de 1 800 000 heures travaillées. Ce chiffre constitue une augmentation de 30 % par rapport à 2007 et de plus 100 % par rapport à 2006, d’où l’accent mis notamment sur la protection physique des personnes avec la systématisation des EPI (Equipements de Protection Individuelle) pour toute personne pénétrant sur un chantier TIGF. L’approche de TIGF en matière de sécurité répond aux meilleurs standards de la profession et contribue à créer une culture sécurité partagée. Entre 2003 et 2008, le Taux de Fréquence d’Accidents Déclarés (TFAD) a été divisé par huit sur les chantiers de TIGF pour atteindre 3 accidents pour un million d’heures travaillées, des résultats treize fois inférieurs à la moyenne nationale du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics

Plus de 745 jours de formation sont consacrés aux domaines HSEQ DD, soit 40% du budget formation de TIGF alloués à la formation sécurité. Des stages de prévention routière sont régulièrement organisés, à l’issue desquels des passeports sécurité routière TIGF sont attribués. Avec 6,8 millions de km parcourus par an pour la surveillance et l'exploitation du réseau, la route est la principale source de risque pour l'Entreprise. TIGF exige de ses partenaires une appropriation de sa politique sécurité 270 partenaires ont reçu l’agrément HSSE de TIGF, leur donnant ainsi accès aux appels d’offre de TIGF. Il s’agit notamment de généraliser les formations de l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP) à l’ensemble des prestataires pour l’obtention du passeport indispensable au travail sur les chantiers TIGF. Ces efforts déployés par les partenaires de TIGF sont récompensés lors de la remise de trophées aux entreprises exemplaires en matière d'HSE. L’ensemble de ces mesures s’appliquant intégralement aux installations comme aux individus, quelle que soit leur entreprise, valent à TIGF l’obtention du niveau 7 du Système International d'Evaluation de la Sécurité (pour les actions menées en faveur de la prévention des risques).

Evolution du Taux de Fréquence d’Accidents

Déclarés (TFAD) entre 2002 et 2008

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TIGF s’engage au quotidien dans la protection de l’environnement TIGF s’est fixé trois objectifs prioritaires afin de trouver un équilibre durable entre ses activités et la protection des milieux dans lesquels elle est implantée :

Il s’agit en premier de lieu de conserver la certification du Système de Management de l’Environnement ISO 14001 sur tous ses sites, obtenue grâce à l’atteinte des objectifs environnementaux fixés.

En second lieu, TIGF continue de réduire ses impacts sur l’environnement, en se dotant d’objectifs précis pour la période 2009-2011. Pour TIGF, cela signifie:

o la mise en conformité dans les domaines du traitement des effluents aqueux et de l’air, o la réduction des émissions de gaz à effet de serre, o la réalisation de nouvelles cartographies permettant d’éviter les pollutions au niveau des

sols et du bruit, o le contrôle en continu de l’impact des stockages souterrains de gaz sur l’aquifère.

En troisième lieu, TIGF s’engage à construire l’ensemble de ses nouveaux bâtiments sous la certification « Haute Qualité Environnementale » (HQE), à l’image du nouveau bâtiment HQE de Lussagnet – inauguré le 4 juillet 2008.

Enfin, TIGF impose la généralisation de la démarche « Chantiers verts » TIGF à l’ensemble de ses projets: il s’agit, avant, pendant et après chantier de prévenir les accidents, les nuisances pour les riverains, les risques pour la santé du personnel, les pollutions (air, eau, sol ; bruit, biodiversité) et de procéder à un tri sélectif des déchets. Le déploiement de la politique HSSEQ DD de TIGF vise à brève échéance à faire évoluer les comportements individuels afin que chacun adopte une vision développement durable en intégrant de manière encore plus systématique les aspects environnementaux dans ses activités et ses projets.

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- 3 -

L’Artère de Guyenne,

un projet intégré à son environnement

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L’Artère de Guyenne, une infrastructure gazière au service des objectifs de l’Europe La construction du doublement de l’Artère de Guyenne est une illustration de la volonté de TIGF de développer son réseau de transport, pour :

- permettre le développement des interconnexions gazières entre la France et l’Espagne, - s’adapter à la libéralisation des marchés, en améliorant la fluidité des transits de gaz

naturel, - offrir des capacités nouvelles de transport de gaz pour évacuer vers le nord de la France le

gaz importé par le futur terminal de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) de Fos Cavaou (Bouches du Rhône),

- répondre à l’évolution du marché du gaz naturel. L’Artère de Guyenne, une histoire ancrée dans le Sud-Ouest La mise en production du gisement de gaz naturel de Lacq en 1957 est à l’origine de la « première autoroute de gaz naturel » : l’Artère de Guyenne. Depuis plus de 45 ans, elle accompagne le développement de la consommation de gaz naturel tant sur le plan régional que national. En 2005 et pour ces mêmes raisons, TIGF et GRTgaz décident conjointement d’achever le doublement de l’Artère de Guyenne entre Captieux (Gironde) et Laprade (Indre). Pour TIGF, il s’agit de construire 70 Km de canalisation de gaz haute pression DN 900 entre Captieux et Mouliets-et-Villemartin complétée par 40 MW de moyens de compression répartis entre Lussagnet et Sauveterre-de-Guyenne. Un tracé caractérisé par une diversité de milieux Le tracé retenu s’inscrit dans la démarche de développement durable déployée tout au long du chantier. Traversant la forêt landaise, les collines du Bazadais puis les vignobles de l’Entre-deux-Mers, la canalisation a été implantée parallèlement au gazoduc existant, pour répondre à la fois aux impératifs techniques et économiques, à la préservation de l’environnement et au respect des activités humaines. Au total 46 forages ont été réalisés par 5 équipes sur une durée de 12 mois pour une longueur totale de 1200 mètres. Ces forages constituent la réponse technique pour traverser : - les obstacles naturels comme les 5 zones Natura 2000, les 28 ruisseaux et rivières dont la Garonne,

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- les aménagements de l’axe Bordeaux – Toulouse comme l’autoroute 62 et la ligne de chemin de fer. Un encadrement TIGF de 60 personnes impliquées dans la construction Le chantier est décomposé en trois étapes successives, de l’ingénierie au démarrage en passant par la phase de construction. Ce projet fait appel à nombre de compétences issues de 7 entrepreneurs principaux et regroupées en 4 Groupements Momentanés d’Entreprises (GME) appartenant à des groupes de dimension nationale ou internationale. En termes de cadencement, le projet s'est déroulé en trois phases

1. La phase d’ingénierie correspond à la période d’étude. Le but est de définir précisément

l’ensemble des installations à mettre en place tout en recherchant le meilleur niveau de sécurité

pendant l’exploitation des ouvrages. C’est également dans cette phase que le meilleur tracé est

étudié.

2. La phase de construction concerne la mise en place des ouvrages conformément aux études

d’ingénierie, tout en limitant les perturbations pouvant être occasionnées.

3. La phase de démarrage consiste à effectuer tous les tests pour s’assurer du bon

fonctionnement des installations construites. Ainsi terminé, l’ouvrage sera remis à son exploitant

qui le prendra en charge et en assurera le bon fonctionnement au cours du temps.

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L’utilité de la compression Le gaz se déplace à une vitesse comprise entre 6 à 8 m/s.

En circulant dans les canalisations, le gaz naturel voit sa pression diminuer progressivement en extrémité du réseau du fait des frottements sur les parois. Pour maintenir sa pression sur de grandes distances, il faut le recomprimer environ tous les 100 km, car il est indispensable que le gaz naturel dispose d’une pression et d’un débit suffisants pour être livré au réseau de distribution et aux industriels. Le rôle des stations de compression de Lussagnet et Sauveterre-de-Guyenne, avec l’augmentation de leurs moyens de compression, est donc de permettre au gaz de circuler de manière satisfaisante dans les différents réseaux régionaux, et de garantir ainsi un approvisionnement de qualité en continu.

Caractéristiques des stations de compression Le contrôle de la station de compression se fait à distance, depuis le centre de répartition. Celui de Sauveterre-de-Guyenne est basé à Billère, près de Pau. Pour une surveillance plus étroite de son bon fonctionnement, des équipes opérationnelles situées à Langon (Gironde) viennent régulièrement sur la station. Le site de Lussagnet, quant à lui, concentre sur le même lieu les équipes d’intervention et le centre de répartition. La diversification des énergies utilisées pour alimenter les compresseurs permet de limiter les émissions de gaz à effet de serre, les nuisances sonores et de pallier toute rupture d’approvisionnement en gaz ou en électricité. Le sectionnement Le sectionnement d’une canalisation est une étape incontournable dans la mise en place de mesures de sécurité. Il permet d’isoler chaque tronçon de canalisation tous les 20 km, afin d’être en mesure de couper l’arrivée du gaz, en n’importe quelle circonstance. Sur l’Artère de Guyenne, outre les sectionnements aux interconnexions de Captieux et Sauveterre-de-Guyenne,

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Zone de compression

Zone locaux techniques et transformateurs

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ont également été réalisés les sectionnements de Saint-Côme, Saint-Loubert et Saint-Martin-de-Sescas.

une équipe projet TIGF de plus de 60 personnes,

un coût final de près de 275 M€ dont 150 millions de marchés de travaux réalisés en

Aquitaine (Gironde et Landes),

70 km de canalisation de 900 mm de diamètre nominal en Gironde, avec pour principaux

obstacles, le franchissement d’une voie ferrée, de l’autoroute A62, de la Garonne, de la

Dordogne et de ruisseaux en zones Natura 2000,

5 postes de sectionnements : Captieux Est, Saint-Côme, Saint-Loubert, Saint-Martin-de-

Sescas, Sauveterre-de-Guyenne.

2 stations de compression : À Sauveterre-de-Guyenne en Gironde : 14 mois de travaux, jusqu’à 180 personnes sur le

chantier, 220 000 heures travaillées,

À Lussagnet dans les Landes : 18 mois de travaux, jusqu’à 180 personnes sur le chantier,

250 000 heures travaillées, 7 entrepreneurs principaux dont 4 GME (Groupements Momentanés d’Entreprises).

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La thématique Environnement, Sécurité, Développement Durable au cœur des préoccupations Le chantier vert comme objectif TIGF s’efforce d’aller plus loin que la réglementation pour mettre en œuvre une démarche de développement durable. Cela se traduit par :

la protection de la santé des personnes,

la réduction des consommations énergétiques et des matières premières,

la limitation des impacts sur l’environnement,

la réduction des nuisances pour les riverains.

Sur le chantier, c’est l’ensemble des intervenants qui répond à cet objectif, du maître d’ouvrage au maître d’œuvre, du chef d'équipe à l’opérateur. Les mesures de protection du gazoduc et la démarche d’information s’inscrivent dans la durée Un revêtement extérieur en polyéthylène et une protection cathodique luttent contre la corrosion.

Un enfouissement de la canalisation à une profondeur minimale de 1,2 mètre, un grillage ou

systèmes avertisseurs limitent les agressions par des travaux de tiers.

Une bande de servitude de 10 mètres axée sur la canalisation interdit toute construction ou plantation

de haute futaie.

Un balisage de terrain permet de suivre le positionnement de la canalisation tout au long de son

tracé.

Une information réglementaire, régulièrement mise à jour, est transmise aux mairies et propriétaires

concernés.

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Des autorisations sont nécessaires pour construire et exploiter les installations - la déclaration d’utilité publique et l’autorisation de transport de gaz naturel pour construire et exploiter

le gazoduc,

- les permis de construire et les autorisations d’exploiter (ICPE) pour les stations de compression.

Des mesures pratiques pour réduire le risque d’incidents - fournir aux équipes des outils d’analyse de situations,

- auditer pour améliorer les pratiques,

- généraliser les actions de formation (OPPBTP, sécurité routière),

- accompagner les chantiers avec des infirmières à plein temps,

- récompenser les comportements exemplaires en matière de sécurité.

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Un maintien en conditions opérationnelles pour des gazoducs durables

La surveillance des ouvrages… - recherche continue des activités de tiers comme la détection de chocs,

- surveillance aérienne mensuelle du tracé et prises de vues triennales,

- inspection visuelle annuelle de la servitude par marchage,

- vérification annuelle de l’état des berges à la verticale des traversées sous-fluviales.

…complétée par des vérifications - détection d’anomalies par passage d’un piston instrumenté,

- recherche de défauts de revêtement par mesures électriques de surface,

- suivi par télésurveillance de l’efficacité de la protection cathodique,

- contrôle du positionnement et de l’épaisseur de couverture de la canalisation.

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Une attention particulière a été portée aux questions domaniales sur l’Artère de Guyenne Le tracé retenu pour le doublement de la canalisation respecte les exigences techniques imposées sur le projet avec un minimum d’impacts sur les activités humaines et l'environnement tout au long des localités traversées.. Une concertation pour favoriser l’insertion de l’ouvrage dans le paysage local TIGF s’inscrit dans une démarche de concertation et de consensus avec l’ensemble des acteurs locaux, les collectivités locales et les services de l’État. En plus des 80 rencontres organisées, dont 4 réunions publiques, plusieurs études (d’impacts, environnementales, de sol et de sécurité) ont été réalisées afin de présenter un tracé le moins contraignant possible. Zoom règlementaire : l’Enquête publique À l’issue de la phase de concertation et des études, le tracé a été soumis pour avis à une consultation administrative et à une enquête publique sur l’ensemble des communes concernées. L’impact de la canalisation sur l’environnement fait l’objet de mesures adaptées De manière permanente, la mise en service de la canalisation n’aura pas d’impact sur l’environnement. Seule la présence de bornes, balises et de la bande de servitude pour laquelle toute construction et plantation d’arbres de haute futaie est interdite, signalent la présence d’une canalisation de gaz naturel. En revanche, la replantation de vignes et de céréales est, quant à elle, tout à fait possible sur la bande de servitude. Dans la forêt des Landes, cette dimension prévention/sécurité va encore plus loin. En effet, grâce à une convention signée avec la DFCI (Défense de la Forêt Contre les Incendies), les zones déboisées servent aussi de zone de pare-feu. La forêt des Landes est ainsi mieux protégée contre les sinistres grâce à un entretien minutieux des zones de servitude sur lesquelles circulent les véhicules de la DFCI.

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De manière temporaire, la création de la piste de travail entraîne une gêne momentanée pour laquelle des mesures sont adoptées dès la préparation et pendant la réalisation des travaux comme notamment:

l’état des lieux avant et après travaux avec les propriétaires,

le terrassement avec le tri des terres (séparation de la terre végétale) en terre agricole,

la remise en état des terrains,

la création, la remise en état et l’entretien des pistes de Défense de la Forêt Contre les

Incendies (DFCI),

le décompactage des sols et l’égrenage en vue de favoriser la remise en culture,

l’aménagement de la piste de travail (clôtures provisoires, maintien des circulations,…),

la remise en état des réseaux de drainage,

la surveillance et la protection de l’environnement durant les travaux spécifiques (études phyto-

sociologiques),

L’organisation du chantier s’adapte, dans la mesure du possible, aux périodes de cultures, de migration ou reproduction des animaux. Toutes ces mesures ont notamment conduit à ce que 100% des servitudes soient signées à l’amiable avec les propriétaires.

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Stimulus de l’économie des zones traversée

TIGF souhaite développer ses activités en privilégiant une relation durable avec les parties prenantes L’entreprise a mis en place une politique proactive et participe au développement économique et social des communes traversées par son projet. Une mobilisation importante des ressources locales

• Des marchés professionnels attribués à des entreprises

locales,

• 900 000 euros de frais généraux et autres fournitures,

• 240 000 euros de location de matériel.

En moyenne, environ 86 000 euros de dépenses par commune traversée pour AGU.

Des métiers sollicités en sous-traitance • Forestiers,

• métiers du génie civil,

• sollicitation d’experts pour la mise en sécurité et le

contrôle des réseaux existants,

• formations (OPPBTP).

Le chantier emploie environ 700 personnes, 15% de l’effectif étant issu des communes traversées par le gazoduc Artère de Guyenne. Une amélioration des revenus locaux

La vie autour du chantier génère des dépenses en matière de :

• logement,

• restauration,

• consommation courante.

Une gestion interne des propositions de locations a également été effectuée au niveau du chantier. Tout au long du chantier, les dépenses locales ont représenté environ 4% du coût total du projet.

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Soutien à de nombreuses initiatives sociétales TIGF a apporté son soutien à de nombreuses initiatives sociétales pour que celles-ci puissent voir le jour. Chapelle de Mouliets-et-Villemartin Mise en valeur de la chapelle (fin XIIème) par le financement de l’éclairage de sa façade. Action menée en coopération avec la Fondation TOTAL.

Fouilles archéologiques sur le site Lacoste Site majeur de l’Âge de Fer (Site Lacoste), les fouilles préventives conduites par l’INRAP ont duré 8 mois et ont mobilisé une trentaine d’archéologues. Restauration de mobilier de l’Âge de Fer Financement par la Fondation du Patrimoine d’une micro sableuse pour la restauration d’objets ferreux.

Soutien aux ESAT (Etablissement et Services d’Aide par le Travail) TIGF a confié à l’ESAT du Puch qui accueille une vingtaine de personnes atteintes de handicaps sensoriels : - les travaux d’aménagement paysager autour de la station de compression de Sauveterre-de-Guyenne, - les travaux de replantation de 15 ha de robiniers (faux acacias) pour compenser les pertes de feuillus engendrées par la création de la piste de travail. Soutien au Gîte Saint-Jean Financement (Sauveterre-de-Guyenne) d’une partie de la structure hôtelière du Gîte Saint-Jean.

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Travail avec les établissements scolaires Les modules d’Exposition Lacq-Odyssée « Energie : jouons pour comprendre» ont pour but de familiariser les enfants avec les différentes sources d’énergie et de s’interroger sur la gestion durable des énergies.

20 écoles, 60 classes et environ 1200 élèves concernés Initiation de collégiens à un chantier industriel : 18 élèves des classes de 3ième SEGPA (Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté) et ODP (Option Découverte Professionnelle) du collège Robert Barrère ont participé à un programme de suivi de l’évolution des travaux de construction de la station de Sauveterre-de-Guyenne tout au long de l’année scolaire 2008.

Communication Plus de 200 visiteurs ont été conviés sur le terrain pendant le chantier, élus locaux, membres de la société civile, journalistes…

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TIGF, une entreprise régionale à vocation européenne Pleinement intégrée au tissu industriel, TIGF est une entreprise à taille humaine, implantée depuis 50 ans en région Sud-Ouest. L’entreprise entretient des relations fructueuses avec un grand nombre de contractants locaux et régionaux qui interviennent dans des secteurs d’activité connexes à ses métiers : études techniques, ingénierie, tuyauterie, chaudronnerie, génie civil, systèmes d’informations, …

450 emplois temporaires générés lors des chantiers,

56% des achats industriels injectés dans l’économie du grand sud-ouest,

130 millions d’euros d’investissements par an depuis sa création.

TIGF incarne la volonté européenne de développer les interconnexions énergétiques entre les États membres. Car au-delà de la sécurisation des approvisionnements de l’UE, c’est une véritable solidarité européenne qui se tisse et dont TIGF se fait localement le relais. Pour les prochaines années, TIGF axe son développement sur l’augmentation de la fluidité des transits en entrée-sortie de sa zone :

- augmentation des capacités de transport vers le Nord (GRTgaz),

- augmentation des capacités de transport vers le Sud (Espagne).

Le développement du Corridor Ouest permettra dès 2010 une réversibilité des flux entre la France et l’Espagne, et dès 2013 une augmentation des capacités.

Ce corridor, dont les travaux de développement dans la zone TIGF ont débuté dès 1992, est actuellement le plus avancé. Il constituera pour les prochaines années l’axe principal d’échange entre l’Espagne et la France.

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Contact : Communication TIGF Sébastien DEMEZ Tél: 05 59 02 16 81 [email protected]

http://www.tigf.fr/