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Dossier de presse un point 13

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Un Point 13 - Grand Prix d'Architecture, d'Urbanisme et de Paysage - Jeudi 19 novembre 2013 -

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Le grand prix d’architecture, d’urbanisme et d’environnement

UN POINT 13

Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement des Bouches-du-

Rhône accueille et organise l’université d’été des CAUE au programme duquel est

intégré UN POINT 13, le grand prix d’architecture, d’urbanisme et d’environnement.

CAUE 13 – www.caue.fr

18 rue Neuve Sainte Catherine – Marseille 7ème

Tél : 04.96.11.01.20

Président : Frédéric Vigouroux, Conseiller général, Maire de Miramas

Directrice : Sandrine Dujardin, architecte - urbaniste de l’Etat

Relations presse

Nicole Chiri – [email protected]

04.91.74.30.79. / 06.11.81.70.67.

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UN POINT 13

Le grand prix d’architecture et d’urbanisme et du paysage des Bouches-du-Rhône

initié par le Caue 13.

Date : Jeudi 19 septembre

15h30 – 18h00 : Débat public

19h00 – 20h30 : Remise des prix

Lieu : Les Grandes Tables de la Friche de la Belle de Mai

85 projets candidats

Exposition photo des16 projets présélectionnés 9 réalisations en finale

Débat public animé par François Chaslin, critique d’architecture, Metropolitain France

Culture.

Membres du jury : Dominique Alba, Directrice de l’APUR

Françoise Barré, ancien Conseiller à l’architecture

Luc Le Chatelier, Journaliste à Télérama

Emmanuelle Caille, Rédacteur en chef de DA

Chris Younès, Philosophe de l’urbain

Exposition photos signées de Yohanne Lamoulère : Les 16 projets présélectionnés

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UN POINT 13

Le CAUE 13 Issus de la loi sur l’Architecture voilà plus de 30 ans et mis en place par les Conseils Généraux,

les Conseils d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement se définissent comme des

organismes publics qui s’engagent dans la mission de formation, de sensibilisation et d’aide à la

décision auprès des particuliers, des professionnels et des collectivités pour servir la qualité

architecturale et paysagère des villes et des villages et améliorer le cadre de vie, dans le respect

du patrimoine naturel .

Conseil gratuit au particulier pour une construction ou une réhabilitation afin de réussir son

intégration dans le site sans se charger de la maîtrise d’œuvre, intervention auprès des communes

dans leurs conceptions urbaines, initiatives valorisant l’architecture destinées au public pour

former leur regard et susciter leur exigence sont autant de compétences au service de la

collectivité.

Le Caue appréhende les problématiques sociétales, culturelles et topographiques qui sollicitent sa

connaissance du territoire et l’application de ses moyens.

Il met en place les dispositifs adaptés aux enjeux de son département qui font écho aux valeurs

communes de son institution.

Formations, conférences, rencontres-débats, informations, expositions alimentent les échanges et

contribuent à alerter les publics, les professionnels et les élus sur les enjeux de leurs trois champs

disciplinaires. Ces propositions qui se multiplient, contribuent à une dynamique d’ouverture et

confirment la mobilisation du Caue 13 pour promouvoir l’architecture, l’urbanisme et le paysage.

Dans cette démarche, le Caue 13 a investi un nouvel espace en cœur de ville baptisé Rue Neuve

où les événements thématiques, non plus réservés à un cercle d’initiés, favorisent une large

fréquentation du lieu et rendent les rencontres accessibles au plus grand nombre.

Le grand prix d’architecture, d’urbanisme et du paysage, UN POINT 13, s’inscrit dans les actions

mobilisatrices de promotion et de sensibilisation que le Caue mène sur le territoire.

L’Université d’Eté des Caue tenue à Marseille et organisée par le Caue 13 propose de réfléchir

sur le thème Culture, Débat, Territoire dans lequel s’intègre le grand prix UN POINT 13. Plus de

300 professionnels, responsables de Caue et institutionnels participent à ces rencontres.

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UN POINT 13

La quatrième édition du grand prix d’architecture, d’urbanisme et de paysage, UN

POINT 13, initié par le Caue des Bouches du Rhône se déroule dans le contexte

exceptionnel de l’Université d’Eté du Caue qui prend ses quartiers à la Friche Belle

de Mai, centre des nouvelles cultures urbaines et haut lieu événementiel du dispositif

Marseille – Provence 2013.

85 projets conçus de fait dans le département des Bouches-du-Rhône étaient

candidats.

16 bâtiments présélectionnés sont le sujet de l’exposition de Yohanne Lamoulère,

artiste et photographe reconnue.

9 réalisations sont en finale et alimentent le débat de la séance délibératoire à

laquelle, pour la première fois le public, invité à s’exprimer, compte parmi les

votants…

Le jury est composé de journalistes, de personnalités de collectivités publiques et de

professionnels pour défendre la conception, la créativité et le rapport au paysage et

répondent aux critères d’un projet remarquable du grand prix « UN POINT 13 ». UN POINT 13 – Le Propos Cette initiative menée par le Caue 13 valide la mission de valorisation et de

promotion de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement et distingue

l’exemple de projets respectant les trois disciplines. La participation du public au vote

élargit le débat et opère à la sensibilisation du plus grand nombre suscitant son

regard sur la qualité architecturale des bâtiments et leur rapport au paysage.

Marseille, Aubagne, Roquevaire, La Ciotat, Aix-en-Provence, Saint-Estève-Janson, Miramas, Septèmes-Les-Vallons, Mallemort sont autant d’étapes

parcourues pour le grand prix d’architecture qui figurent dans l’exposition de

Yohanne Lamoulère : école maternelle, école d’arts graphiques, programme de

logements, aménagement urbain, collège, crèche, place-passerelle, amphithéâtre,

tour-panorama, villa particulière, espace citoyen, bureaux…

Parmi ces propositions diversifiées, 9 réalisations emblématiques sont retenues et

stimuleront la réflexion du jury autour des réponses percutantes apportées en terme

d’architecture, d’urbanisme et de paysage.

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9 PROJETS CONCOURENT AU GRAND PRIX UN POINT 13

Après 300 kms parcourus, 9 opérations ont été retenues et permettent

d’alimenter le débat des délibérations.

MARSEILLE

- Appart’ City Marseille Euromed Résidence de tourisme de 200 chambres

Architecte : Atelier Fernandez & Serres

- Boulevard de Dunkerque Aménagement urbain

Architecte : Stoa

- Crèche de la Belle de Mai Réhabilitation d’un réservoir d’eau, la crèche accueillant 50 enfants

répartis sur 3 sections.

Architecte : ARM Architecture

Mathieu Poitevin et Pascal Reynaud

- Tour – Panorama et Magasins La Friche de la Belle de Mai Ateliers d’artistes, bureaux, commerces, lieu de discussion et

d’exposition

Architecte : ARM Architecture

Mathieu Poitevin et Pascal Reynaud

- Le Greenwich (quartier de Mazargues)

86 logements, 4 espaces commerciaux et 209 places de parking

Architecte : Michel Kagan et Nathalie Regnier-Kagan

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AUBAGNE

- Les Cailloux – Espaces des libertés

Salle polyvalente de 1400 places et ses annexes

Salle des mariages modulable, 2 salles de réunions : forum citoyen et

bureaux.

Parvis 2000 m2 et jardins1000 m2.

Architecte : ARM Architecture

Mathieu Poitevin et Pascal Reynaud

- La Grange du Père

Extension d’une grande pièce avec terrasse pour cette villa privée.

Architecte : MJ Architectes

Marielle Camoin et Jonathan Inzerillo Architectes

MIRAMAS

- Les Nouveaux Patios 23 logements de type individuel groupé

Loge et parc de stationnement aérien

Architecte : BAUA – Bureau d’Architectes Urbanistes Associés

SAINT-ESTEVE-JANSON

- Place – Passerelle des Aires

Passerelle piétonne et place en balcon

Architecte : Corinne Chiche et Eric Dussol

- Le Vallon de l’Escale

Théâtre, amphithéâtre 400 places, buvette jeux, danse, réaménagement

architectural et paysager du site.

Architecte : Jean-Michel Fradken avec ALEP paysagiste

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Yohanne Lamoulère, artiste photographe

Yohanne Lamoulère est née en 1980, pas très loin de la Méditerranée. Elle obtient

son bac en 1998 aux Comores où elle a vécu quatre années. Diplômée de l’École

nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2004, elle s’installe dans les

quartiers nord de Marseille.

Membre du collectif de photographes Transit, représentée par l’agence Picturetank,

Yohanne n’a jamais eu la fibre du portraitiste mercenaire, dont le cadrage gommerait

docilement le personnage tombé en disgrâce pour mieux inclure le « fils de » promis

à un bel avenir… Elle préfère la compagnie des gens, ceux qui peuplent le hors-

champ. Pas parce qu’elle en aurait fait un épais concept, mais parce que c’est là où

elle vit. Elle met du sien dans ses images sans jamais basculer dans le nombrilisme,

cette subjectivité sans fond qui rend le monde plus opaque qu’il ne l’est vraiment.

Elle prend simplement le temps d’être là où elle est. Elle partage des moments qui

tendent à l’intimité autant qu’à la sociabilité. Au final, forcément, tout ça se voit.

BRUNO LE DANTEC

Yohanne Lamoulère a publié en 2007 La Roue, ou la noria des saisonniers agricoles

avec Patrick Herman (Éd. Khiasma). En 2008, à l’issue d’un périple de trois années

en Europe parmi les travailleurs saisonniers, elle a présenté leur quotidien dans une

exposition, « Les Damnés de la Serre », au Centre du patrimoine arménien et de

l’immigration.

En 2010, elle publie Bord à Canal (Éd. Invenit), un travail réalisé avec Jean-Bernard

Pouy lors d’une résidence pendant laquelle ils ont sillonné durant deux ans le

territoire de l’Escaut, à la rencontre des habitants des communes qui le bordent, et

notamment des travailleurs. Ce travail est présenté en 2010 au festival Images

Singulières à Sète.

Enfin, en 2012, elle édite avec les éditions Communes à Marseille une série de

cartes postales sur les quartiers nord de la ville. Faux-Bourgs est un travail au long

cours, loin des clichés de la banlieue et des représentations très souvent trop

caricaturales de Marseille.

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APPART’CITY MARSEILLE EUROMED N°54

BOULEVARD DE DUNKERQUE N°41

COLLÈGE CAMPRA N°26

CRÈCHE DE LA FRICHE BELLE DE MAI N°72

Du sud vers le nord, la rue de Ru est comme une suite de débuts. Début d’une ville industrielle avec des ateliers et des entrepôts, début d’une Marseille modeste avec ses bistrots d’angles et ses quelques trois fenêtres, début d’une banlieue rouge avec ses HBM des années trente. L’opération Appart’ city pourrait bien vouloir être un autre début. Les deux blocs denses de logements étudiants qui s’écartent pour ouvrir une ruelle sont certes aimables avec l’architecture des HBM voisins. Mais la répétition des fenêtres, la verticalité du plan gris des façades sans aspérités, la ligne de ciel en redans regardent vers Manhattan: a city appart...

A la rencontre des géométries issues de la ligne de côte et celles de la trame Mires, en contrehaut du niveau du sol des Docks, pris entre la place de la Joliette et une fi n indécise, le Boulevard de Dunkerque était un de ces lieux incertains qui ne savent trop à quelle ville et à quelle géographie se vouer. La vigueur du grand coup de stabilo vert du gazon sous les rails du tramway, la solidité des places minérales qui le bordent, la précision de ses calepinages montrent que ce boulevard a décidé de se débrouiller tout seul pour exister.

Notre collège républicain a une dimension cachée. Derrière la répétition des salles de classes et des utilités diverses se glisse une exigence de surveillance et de sécurité qui rend particulièrement ardue la maîtrise de ce programme. Qu’à cela s’ajoute son insertion, au cœur historique d’Aix en Provence, dans un tissu urbain et des bâtiments sacralisés et l’on prendra la mesure du di cile exercice auquel répond ce bâtiment.

L’étant donné est ici massif, un carré de trente cinq mètres par trente cinq enclos sur une hauteur d’environ quatre mètres par des murs d’un mètre cinquante d’épaisseur en moyenne. Ce Bassin d’incendie des anciennes manufactures de tabac à la friche de la Belle de Mai a subi l’assaut d’une tronçonneuse géante. Et on l’a comme rempli d’un jeu de construction mal rangé qui déborde par les trous. En y regardant de plus près on y voit de tout petits enfants. Une crèche a pris place dans une forteresse.

Photo : Olivier Amsellem

Photo : Jean-Michel Landecy

Photo : Florent Joliot

Photo : Pauline Daniel

COM MUNE : MarseillePROGRAM ME : Résidence de tourisme de 200 chambreSURFACE : 5781 m! SHON

COÛT : 11 697 000 " MAÎTRE D’OUVRAGE : OGIC / Appart’CityARCHITECTE : Atelier Fernandez & Serres

COM MUNE : MarseillePROGRAM ME : Aménagement urbainSURFACE : 58 000 m!

COÛT : 10 750 000 "MAÎTRE D’OUVRAGE : EuroméditerranéeARCHITECTE : Stoa

COM MUNE : Aix-en-ProvencePROGRAM ME : College 750 élèves, restructuraration et extension avec travaux en site occupé SURFACE : 5 450 m!

COÛT : 15 550 000 "MAÎTRE D’OUVRAGE : Conseil Général des Bouches du RhôneARCHITECTE : Leteissier Corriol Architecture & Urbanisme

COM MUNE : MarseillePROGRAM ME : Réhabilitation d’un réservoir d’eau en crèche accueillant 50 enfants répartis sur 3 sections SURFACE : 603 m!

COÛT : 1 303 861 "MAÎTRE D’OUVRAGE : Association pour la création d’un lieu multi-accueil petite enfanceARCHITECTE : ARM architectureMatthieu Poitevin et Pascal Reynaud

UN POINT 13Po ur la q u a t riè m e f ois, le CA U E13 orga n ise U N P OIN T 13, le gra n d prix d é p ar t e m e n t a l d ’arch i t ec t ure , d ’urb a n ism e e t d e p aysage . C’es t l’occasio n d e f a ire le p oi n t sur la q u es t io n d e la va le ur arch i t ec t ura le , l u i d o n n er l’a t t e n t io n q u’elle m éri t e e t f avoriser l’é m erge nce d ’u n e exige nce q u a li t a t ive .C’es t a ussi l’o p p or t u n i t é d e co ns t ru ire u n esp ace d e d éco u ver t es, d ’éch a nges e t d e d é b a t s l ibres e t f éco n ds e n t re él us, pro f essio n n els e t ci t oye ns. Gra n d o u m o d es t e , exce p t io n n el o u q u o t idie n , co ns t ruc t io n p u bliq u e o u i n i t ia t ive d e p ar t icu lier… les t a le n t s se n ich e n t p ar t o u t e t « près d e ch e z vo us ». N o us vo us pro p oso ns d e les d éco u vrir, les q u es t io n n er, e n d é b a t t re .

CO M M ENTÇA M ARCHE ?

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LES CAILLOUX N°73

LES NOUVEAUX PATIOS N°43

MARIUS ALIAS CIGT2 N°31

MOULIN DE VERNÈGUES N°14

A l’entrée ouest d’Aubagne, au voisinage d’une gare de triage et d’un stade, quatre blocs de béton brut érigent une géométrie rocailleuse. L’ «Espace festif, citoyen et touristique» de la commune d’Aubagne a de grandes fenêtres, des salles modulables par le jeu gracieux de mécanismes sophistiqués, de l’électricité, une régulation thermique double fl ux et tout le confort moderne. Mais, dans l’âpreté du béton, dans l’inclinaison des surfaces, dans l’irrégularité des géométries, tout dit qu’il ne faut pas oublier que la terre d’Aubagne se tient aussi dans l’orageux Garlaban.

Cette opération de logements sociaux reprend le fl ambeau méditerranéen de la maison à patio, porté par André Lefèvre 35 ans plus tôt pour la conception de ce même quartier de la Maille 2 à Miramas. Flambeau brandi à nouveau avec brio : denses et tenus dans un budget serré, ces logements sont plein de lumière et de dehors, plein d’intimité dans un voisinage étroit, plein de ciel pris dans des murs blancs, plein de possibles pour une vie quotidienne renouvelée.

Quiconque a eu la malchance de se retrouver piéton au bord d’une autoroute n’a pu manquer d’être saisi d’e roi, non seulement pour le danger, mais pour l’étrangeté de cette situation. Hors l’automobile ou la cabine du camion, l’autoroute est un alien, un monstre hurlant. Le bâtiment du Centre d’ingénierie et de gestion du trafi c semble construit pour a ronter cette violence. Mur de béton gris foncé, grilles métalliques, jaune industriel, posture de vigie, le bâtiment se dresse face aux feulements, aux grognements et au stridences de l’A7.

En appui sur de vénérables corps de bâtiments anciens, l’extension prolonge l’histoire des transformations d’un domaine fondé au XVIIe siècle. À ces dates reculées, les constructions de pierre furent modernes. L’extension contemporaine l’est aussi avec ses bardages de zinc, ses parements de bois en fi nes lames verticales, ses grands châssis d’acier encadrant des panneaux de verre. Laisser le matériau brut, c’est le choix fait ici pour que le nouveau épouse l’ancien.

Photo : Olivier Amsellem

Photo : Florent Joliot

Photo : David Giancatarina

Photo : Camille Morcrette

COM MUNE : AubagnePROGRAM ME : salle polyvalente 1400 places et ses annexes ; salle des mariages modulables ; 2 salles de réunions ; forum citoyen et bureaux ; parvis 2000m! ; jardin 1000m!

SURFACE : 1777 m!COÛT : 4 598 000 "MAÎTRE D’OUVRAGE : Mairie d’AubagneARCHITECTE : ARM architectureMatthieu Poitevin et Pascal Reynaud

COM MUNE : MiramasPROGRAM ME : 23 logements de type individuel groupé ; loge et parc de stationnement aérienSURFACE : SHAB : 2160 m!SU : 2210 m! ; SHON : 2800 m!

COÛT : 4 100 000 "MAÎTRE D’OUVRAGE : 13 HabitatARCHITECTE : bauAbureau d’architectes urbanistes Associés

COM MUNE : Septèmes-les-VallonsPROGRAM ME : Bureaux du Centre d’Ingenierie et de Gestion du Trafi c. SURFACE : 988 m!

COÛT : 2 400 000 "MAÎTRE D’OUVRAGE : DREAL PACAARCHITECTE : 3A Architectes Associés

COM MUNE : VernèguesPROGRAM ME : Résidence de tourisme de 66 logements, salle de séminaire et spa. Rénovation de l’hôtel éxistantSURFACE : 4900 m!

COÛT : 8 132 800 " MAÎTRE D’OUVRAGE : PrivéARCHITECTE : Seriès et Seriès associés avec Olivier Sabran

GRAND PRIX… DU PUBLIC AUSSI ! N o t re m issio n c’es t éga le m e n t d e sor t ir le d é b a t d ’arch i t ec t ure d u ch a m p clos d es sp écia lis t es o u d es ch a m bres closes d es j urys d e co nco urs. Alors, a u c œ ur d e l’U n iversi t és d ’é t é d es CA U E , le je u di 19 se p t e m bre d e 15 h 3 0 à 18 h 3 0 , a u x Gra n d es Ta bles d e la F rich e , n o us vo us co n vio ns à assis t er a u x t rava u x d u j ury, à éco u t er arch i t ec t es, urb a n is t es, p h iloso p h es, él us e t ci t oye ns d é b a t t re sur les proje t s, s’i n t erroger sur les cri t ères e t les va le urs arch i t ec t ura les e t co ns t ru ire le ur p a lm arès. Vo us sere z a ussi i n vi t és à p ar t icip er a u d é b a t , e t a lors à vo t er p o ur u n prix sp écia l d u P u blic…

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TOUR-PANORAMA ET MAGASINS LA FRICHE BELLE DE MAI - N°71

PLACE-PASSERELLE DES AIRES N°1

VALLON DE L’ESCALE N°4

VILLA À LASCOURS N°48

Dans l’obscure immensité des plateaux superposés de l’ancienne fabrique des tabacs de la Belle de Mai, les actions architecturales sont d’abord négatives : percer, scier, trouer, dégager, enlever, supprimer, écarter, abattre. La priorité est la conquête de la lumière. C’est elle qui va transformer l’amas de plateaux labyrinthiques en ville. Et parce que c’est une ville, sur la place principale, son toit belvédère, on y érige un monument. Tout blanc.

C’est comme un passage qui se confondrait avec une barrière. Il y a un garde corps entre des arbres. Et hop! On est sur le petit pont neuf, puis de l’autre côté de la rive, comme si de rien était. Le charme du «presque rien» et du «je ne sais quoi» pour une promenade qui, entre les arbres, franchit le lit déserté de l’ancien canal de Marseille pour rendre la vie plus facile aux habitants d’Estève Janson.

En installant un théâtre à gradins sur le fl anc d’une colline, on est toujours un peu grec. Le volume de fond de scène en acier corten, couvert de la rouille du temps qui passe, n’oublie pas ce fond tragique. Mais, le bois des bancs et des assises, les murets arrondis aux pieds des arbres, les arbres surtout, racontent une histoire plus douce, propice, avec la buvette à deux pas, à la galéjade et aux marivaudages.

Des restanques, des murs de pierre, des oliviers, des volumes blancs, à l’entour des collines caillouteuses, comme d’autres, cette maison s’inscrit dans un large horizon méditerranéen. Mais les symétries, l’ordonnance sur des patios, l’épaisseur des maçonneries, l’incrustation dans le sol, resserre la méditerranéité de cette maison autour de quelque chose d’archaïque, un peu comme s’il pouvait y avoir une Provence mycénienne.

Photo : Olivier Amsellem

Photo : David Giancatarina

Photo : Olivier Amsellem

Photo : Atelier Calas

COM MUNE : MarseillePROGRAM ME : Ateliers d’artistes, bureaux, commerces,lieu de di usion et d’expositionSURFACE : 14 000 m!

COÛT : 15 850 000 "MAÎTRE D’OUVRAGE : SCIC SA Friche Belle de MaiARCHITECTE : ARM architectureMatthieu Poitevin et Pascal Reynaud

COM MUNE : Saint-Estève-JansonPROGRAM ME : Passerelle piétonne et place en balcon SURFACE : 750 m!

COÛT : 622 000 "MAÎTRE D’OUVRAGE : Mairie de Saint-Estève-JansonARCHITECTE : Corinne Chiche et Eric Dussol

COM MUNE : Saint-Estève-JansonPROGRAM ME : théâtre, amphithéâtre 400 places, buvette, jeux, danse : réaménagement architectural et paysager du site SURFACE : extérieurs : 6000 m! ;buvette, sanitaire, loge : 140 m!

COÛT : 1 600 000 "MAÎTRE D’OUVRAGE : Mairie de Saint-Estève-JansonARCHITECTE : Jean-Michel Fradkin avec ALEP paysagiste

COM MUNE : Roquevaire PROGRAM ME : Maison individuelleSURFACE : 149 m!

COÛT : 295 000 " MAÎTRE D’OUVRAGE : PrivéARCHITECTE : Atelier Calas Architecture

LE GAGNANT EST … L’ARCHITECTURE POUR TOUSN o t re a m bi t io n , c’es t d ’a id er le p u blic à m ie u x a p précier l’arch i t ec t ure , l’urb a n ism e e t le p aysage p o ur l u i p erm e t t re d ’ê t re pl us exige a n t . La rech erch e d e ce t t e proxim i t é e n t re ces discipli n es e t les ci t oye ns es t u n e pré occu p a t io n p ar t agé e p ar les CA U E d a ns n o m bre d e d é p ar t e m e n t d e F ra nce , le ur A D N co m m u n . Ces Gra n d Prix , Pa lm arès e t a u t res Tro p h é es so n t reco n n us a u n ive a u n a t io n a l co m m e u n e f orce d e d éco u ver t e , d e reco n n a issa nce e t d e di f f usio n d e ces savoirs. C’es t u n e q u ê t e m ili t a n t e p o ur d é m o n t rer q u e le droi t à u n ca dre d e vie d e q u a li t é es t m oi ns u n e q u es t io n d e m oye n q u e d ’éco u t e , d e t a le n t e t d ’a m bi t io n cu l t urelle .

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ÉCOLE MATERNELLE DES SÉVERIERS MARIA FABRY N°37

ESCARGUEL N°15

LA GRANGE DU PÈRE N°6

LE GREENWICH N°28

En o rant à chaque groupe de classes, les petits, les moyens et les grands un patio qui lui est réservé, l’école maternelle des Séveriers montre sa principale règle : faire plaisir à tous. Les passants sur la rue trouveront un rassurant mur de pierre d’où dépassent à peine les blocs blancs des classes, les maisons alentour auront vue sur une toiture jardin apaisante, les enfants auront chacun leur cour pour jouer sereinement. L’école semble conçue comme une petite leçon de justice distributive.

Une école d’art graphiques et de design industriel est venue s’installer dans un ancien bâtiment industriel Rue Fauchier, près de la place Marceau. L’amour des ruines et le goût du pittoresque, inventés au XVIIIe siècle, ont trouvé depuis une trentaine d’année un nouveau terrain de jeu dans la reconversion des bâtiments industriels. Cette école s’y livre avec entrain, la brillance des équipements techniques tout neufs soulignant les heureux hasards de l’usure du temps.

La maison existante est un comble de la banalité néo-provençale. L’extension, un grand séjour prolongé d’une terrasse couverte fait sienne cette familiarité avec un profi l de maison comme dessiné par un enfant. Mais la mise à distance du nouveau de l’ancien par un passage vitré, le monochrome blanc, les grandes menuiseries qui font entrer le ciel dans ce nouveau séjour, le très fi n soulèvement au dessus du sol du jardin, libèrent cette petite maison de l’ancienne et l’installe dans une Méditerranée bien plus vaste que la Provence.

Le Greenwich, ça sonne anglais, le bureau d’architectes qui le conçoit est parisien et il se trouve sur l’avenue qui mène à Mazargues, un de ces villages dans la ville où Marseille se dit provençale. Complexe hybridation pour une opération qui se tient sous le regard de l’unité d’habitation et de son maître Le Corbusier. L’esthétique du Greenwich revendique cet héritage moderne et, comme lui, elle donne forme à cette exigence fondamentale du logis méditerranéen : le vivre dehors.

Photo : J.B. Reol

Photo : Thomas Raynaud

Photo : Michael Jan

Photo : Olivier Wogenscky

COM MUNE : La CiotatPROGRAM ME : 3 sections,1 salle de motricité, espaces exterieurs, aménagements urbainsSURFACE : 730 m!

COÛT : 1 650 000 "MAÎTRE D’OUVRAGE : Ville de La CiotatARCHITECTE : atelier des architectes Pirollet associés

COM MUNE : MarseillePROGRAM ME : École supérieure d’arts graphiques et de communication visuelle SURFACE : 1598 m!

COÛT : 1 746 430 "MAÎTRE D’OUVRAGE : SCI Ktr’art - école Axe SudARCHITECTE : Matthieu Place et Thomas Raynaud

COM MUNE : AubagnePROGRAM ME : Une grande pièce à vivre en plus avec terrasseSURFACE : Restructuration de 30m! + Extension de 50 m! + Loggia 12m!

COÛT : 100 000 "MAÎTRE D’OUVRAGE : PrivéARCHITECTE : MJarchitectes - Marielle Camoin et Jonathan Inzerillo architectes

COM MUNE : MarseillePROGRAM ME : 86 logements, 4 espaces commerciaux et 209 places de parkingSURFACE : 6714 m!

COÛT : 14 764 620 "MAÎTRE D’OUVRAGE : Sifer PromotionARCHITECTE : Michel Kagan architecture & Associés : Michel Kagan et Nathalie Régnier-Kagan, architectes

DES POINTS DE VUELe 22 m a i d ern ier le Jury, co m p osé d e pro f essio n n els, ci t oye ns, él us e t p erso n n a li t és i n vi t é es o n t exa m i n é es 85 ca n did a t ures lors d ’éch a nges d e p oi n t s d e v u e a n im és p ar F ra nçois Ch asli n , cri t iq u e d ’arch i t ec t ure pro d uc t e ur d e l’é m issio n M é t ro p oli t a i n sur F ra nce cu l t ure . 16 e n o n t é t é sélec t io n n é es q u i so n t ici prése n t é es e t co m m e n t é es p ar Je a n-M arc Ch a ncel, arch i t ec t e , pro f esse ur d e proje t , seria l w i n n er d es d e u x précé d e n t es é di t io ns e t m e m bre d u j ury 2 013. Ce t t e sélec t io n es t a ussi l’o bje t d ’u n e co m m a n d e p h o t ogra p h iq u e à Yo h a n n e La m o u lère d o n t le regard t e n dre e t a igu isé n o us e n d évoilera sa ns d o u t e u n e a u t re dim e nsio n . U n e exposi t ion à découvrir e n sep t em bre. Après avoir visi t é les proje t s, le jury e n sélec t ion n era u n e di z ain e q ui don n eron t lie u a u déb a t f in al le 19 sep t em bre 2013.