Dossier - femmes-pourtoujours.comfemmes-pourtoujours.com/wp-content/uploads/2011/07/Magazine_Juillet_SQ.pdfos rondeurs viennent ainsi de perdre un de leurs ennemis les plus virulents

Santé et Bien-être de la Femme et du Couple

portrait de femme :

madeLeine cHapsaL

La LipoLyse c’est fini !

Juil

let

2011

DossierSexualité du couple

Édito

La sentence est tombée, implacable, irrévocable :La lipolyse c’est terminé !

Nos rondeurs viennent ainsi de perdre un de leurs

ennemis les plus virulents. Mais ces nouvelles mesures

vont-elles nous obliger à revoir à la hausse l’opinion

que nous avons de nos rondeurs ?

Officiellement, notre bien-être et notre santé seraient les

seules raisons à avoir motivé la décision des experts « avisés » de statuer sur ce qui

constituait une véritable alternative à la chirurgie esthétique. A l’époque du

Médiator ces derniers n’ont pas hésité à ouvrir le parapluie sous le prétexte futile

de protéger – malgré eux – les patients. En effet, ces autorités étaient bien

décidées à lutter becs et ongles contre le terrorisme anti-kilos.

Nous savons désormais que ces techniques n’ont pas trouvé grâce dans le

rapport de la Haute Autorité de Santé, condamnant du même coup et dans un

même élan de protection du public, des techniques non invasives qui

constituaient une réelle avancée et une alternative aux méthodes chirurgicales

de lipoaspiration. C’est ainsi que l’on a fait l’amalgame entre les engins de

dernière génération susceptibles d’attaquer nos cellules adipeuses dans le but

fort louable de se substituer aux mains expertes des chirurgiens esthétiques. Il faut

dire que depuis quelques années les fabricants d’armes anti kilos se font

nombreux, tout comme les incontestables dérapages.

Nous sommes – n’hésitons pas à l’avouer – pour la plupart, prêts à faire n’importe

quoi, sur les conseils éclairés d’un thérapeute, complice de nos délires et animé

malgré tout par un besoin de rentabilité. Les faits sont là : le patient-

consommateur est exigeant, envers ses grammes en trop autant qu’envers les

prestations proposées. Tout ou presque pour ne pas malmener les principes de

l’éternel "dictat de la minceur".

Cela-dit, avant de partir en guerre contre nos imperfections, ne devrions-nous pas

nous regarder dans le miroir avec un peu plus d’indulgence ? Oscar Wilde disait

d’ailleurs que « la beauté se trouve dans l’œil de celui qui regarde ».

Le choix reste vôtre : être une jolie ronde bien dans sa tête ou une weight victim

dépressive ?

Les hommes nous préfèrent dodues c’est bien connu !

Je vous souhaite un bel été !

Amicalement vôtre.

Françoise Nicole-Kremer

Rédactrice en chef

Présidente fondatrice de Femmes pour toujours

Comité SCientifique

La présence du Conseil scientifique symbolise pourl'association « l’éthique » quant aux informationsqu'elle souhaite diffuser et aux actions qu'elle doitmener.

Pr Marie-Claude AUMONT CardiologuePr. Etienne Emile BAULIEU Professeur au Collège de FrancePr. Alain BELLAVOIR Chirurgien maxillo-facialePr. Yves CATONNE Chirurgien orthopédistePr Patrice FARDELLONE RhumatologuePr. Michel FAURE DermatologuePr. Françoise FORETTE GériatrePr. André GORINS Gynécologue oncologuePr. François HAAB Chirurgien urologuePr. Gilbert LAGRUE TabacologuePr. Patrice LOPES GynécologuePr. Robert MARTY Anatomo-cytopathologistePr. Maurice MIMOUN Chirurgien esthétique - PlasticienPr. Patrice MOREL DermatologuePr. Gisèle SOUBRANE OphtalmologistePr. Claude SUREAU Membre de l'Académie de MédecineDr. Françoise BAIGTS NutritionnisteDr. Daniel BENITAH Chirurgien dentisteDr. Philippe BRENOT Psychiatre et anthropologueDr. Catherine CORMIER RhumatologueDr. Daniel DELANOE Psychiatre - AnthropologueDr. Anne DUCELLIER-ORLOWSKA Radiologue en gynécologie Dr. Evelyne DRAPIER-FAURE GynécologueDr. David ELIA GynécologueDr. Patrick GEPNER RhumatologueDr. Jean-Claude HAGEGE Chirurgien plasticien et esthétiqueDr. Michèle LACHOWSKY Gynécologue et psychosomaticienneDr. Philippe LEBAR RadiologueDr. Sylvain MIMOUN Gynécologue Andrologue et psychosomaticienDr. Alain TAMBORINI GynécologueDr. Frédéric VIN Angéiologue

Fondée et présidée par une femme nonmédecin en septembre 1998, l'associationFemmes pour toujours s'est donné pour voca-tion d'être un trait d'union entre les Femmes, leCorps médical, les Sociétés savantes et lesPouvoirs publics.

Le Magazine Femmes pour toujours est unepublication éponyme de l'association Femmespour toujours, agréée par le Ministère de lasanté.

Présidente-Fondatrice : Françoise Nicole-Kremer

Magazine Femmes pour toujoursBP 172 - 94305 VINCENNES cedex08 26 62 31 95 N° indigoInternet : www.femmes-pourtoujours.comEcrivez-nous : [email protected]

Directrice de la publicationRédactrice en chef : Françoise Nicole-Kremer

Ont participé à la rédaction de ce numéro :Alanne Delon, Roxanne Ducellier, Maxime Serignac, Anne-Laure Demezuck,Amina Djedidi, Vanessa Droz, Ouissame Benfaida, Nicolas Tilly...

Maquette : Antoine Falligan

Source photos : FPT - Getty images – Fotolia

Les manuscrits insérés ou non, ne sont pasrendus. Toute reproduction est interdite.

N° de commission paritaire : N° 1011 G 89975

Comité éditorial iste du n° de Juillet 2011 Dr Lucien Chaby, Dr Véronique Narboni,Yvon Dallaire, Christian Pagano, Dr Martine Pellae, Dr Daniel Benitah, Dr Philippe Levan, Pierre Pallardy, Association MDFPIP

Santé et Bien-Être de la femme et du couple

De nombreux spécialistes font également partie du Conseil

scientifique des délégations régionales.

La liste n'est pas exhaustive.

Vous souhaitez donner votre avis et faire part de votre expérience quant aux difficultés que vous avez pu rencontrer dans le traitement d’une maladie, les effets indésirables provoqués par un médicament ou un problème de communication avec votre médecin,

Vous souhaitez témoigner anonymement et exposer votre cas dans le cadre d’interviews dans notre magazine.

Écrivez-nous : Magazine Femmes pour toujoursService Témoignages - BP 172 - 94305 Vincennes cedexCourriel : [email protected]

Exprimez-vous !

Sommaire juillet/août

Votre médecin et vous6 Les petits malaises de l’été - Dr Véronique Narboni

Psychologie20 Dysfonctions érectiles : Pas de panique - Yvon Dallaire

25 L’éternel féminin - Christian Pagano

DOSSIER11 Les dysfonctionnements sexuels de l’homme - Dr Lucien Chaby

Nutrition30 Sucres et acides, gare à l’érosion dentaire ! - Dr Martine Pellae

33 Les recettes de nos lectrices

34 Recettes authentiques du Chef Hugues Bigot

Beauté et esthétique36 Recettes de beauté de nos lectrices

37 Comment se débarrasser des aphtes ? - Dr Daniel Benitah

39 Bronzer oui, mais sans brûler ! - Alanne Delon

44 Conséquences de l’excès de soleil

46 Techniques d’amincissement : interdiction de la lipolyse en France

Bien-être et forme55 Gymnastique de préparation au sport - Pierre Pallardy

Zoom sur…71 Banc d'essai : L'agar agar

74 Nouvelles scientifiques - Quoi de neuf ?

76 Nouveaux produits – Nouvelles techniques - Ouissame Benfaida

Reportages et témoignages57 Portrait de femmes : Madeleine Chapsal

59 Exprimez-vous !

60 Vestiaire pour femmes

61 Vestiaire pour hommes

62 Une association à la une : MDFPIP

63 Implants mammaires

Sommaire

Loisirs et détente77 A ne rater sous aucun prétexte ! - Ouissame Benfaida

« disponible gratuitement sur internet »www.femmes-pourtoujours.com

6 - www.femmes-pourtoujours .com - ju i l let 2011 - Femmes pour tou jours

L’été nous fait tous rêver car il est souvent syno-

nyme de douceur de vivre, de vacances, de soleil,

de mer, de voyages vers des pays exotiques, de

diners entre amis….Cependant derrière cette

vision idyllique se cache une réalité parfois plus

sombre. En effet la chaleur peut laisser proliférer

des germes, pulluler des insectes, ou tout simple-

ment vous brûler.

La tourista, aussi appelée la diarrhée duvoyageur

La tourista est le trouble sanitaire le plus fréquent

chez les voyageurs, et touche près 20 à 50% des

voyages de courte durée.

Il s’agit d’une infection de type « gastro-entérite »

se manifestant de façon très désagréable par une

diarrhée associée à des douleurs abdominales ou

des crampes. Elle est accompagnée de nausées

avec vomissements et des malaises peuvent sur-

venir en raison de la déshydratation causée par

ces désordres.

Elle est d’origine infectieuse, le plus souvent de

cause bactérienne (80%), mais peut également

être due à des virus (10 à 20%) ou des parasites,

mais que très rarement.

Les bactéries : Escherichia Coli (40%), Shigelles

(15%), Salmonelles(7-10%), campilobacter jejuni

(3%), Aeromonas, vibrion cholérique ou non

cholérique ;

Les virus : Rotavirus, Virus de Norwalk, Adénovirus,

Astrovirus, Entérovirus ;

Les parasites :

Gardia Intestinalis (3%), Criptosporum parvum.

Comment prévenir de tels inconvénients ?

Attention aux excès de soleil, de plats épicés ou

d’alcool ;

Ne pas consommez les aliments vendus dans la

rue car ceux-ci n’ont sans doute pas respectés

la chaîne du froid et leur hygiène peut ainsi être

douteuse ;

Evitez les fruits qui ne peuvent être pelés et les

légumes qui ne sont pas bien cuits ;

Privilégiez les boissons en bouteilles et les boissons

Les petits malaises de l’étéComment les éviter ?

Dr Véronique NarboniMédecin généraliste.

Consultante internationale

pour l’industrie

pharmaceutique et médicale.

L’été ne rime pas qu’avec bien-être,nombre d’inconvénients peuventen effet gâcher l’idylle. Les ignorer

est synonyme de danger, alors comme leris si bien le vieux dicton : « Mieux vautprévenir que guérir ».

Votre médecin et vous

Femmes pour tou jours - ju i l let 2011 - www.femmes-pourtoujours .com - 7

chaudes à partir d’eau bouillie comme le thé,

mais évitez l’utilisation de glaçons. Ils sont très

souvent fait à l’aide de l’eau courante, qui peut

être contaminée ;

Lavez-vous les mains aussi souvent que possible

et si vous n’avez pas la possibilité de le faire (en

cas de trekking par exemple) prenez avec vous

des lingettes ou des solutions antibactériennes,

disponibles en pharmacie ;

Evitez les préparations à base d’œufs (mayon-

naise, mousse au chocolat, crème pâtissière) qui

peuvent transmettre des salmonelles ;

Pensez à faire bouillir le lait non pasteurisé !

Que faire en cas de tourista ?

Il est impératif de boire beaucoup afin de ne pas

se déshydrater et de consommer en particulier des

boissons en bouteilles légèrement salées ou des

sodas sucrés comme le Coca-Cola ;

Attention ! Les anti-diarrhéiques comme le Loperamide

sont réservés aux adultes et dans tous les cas, si la diar-

rhée persiste au-delà de 2 à 3 jours, consultez un

médecin.

Les coups de chaleur et épuisements

L’exposition prolongée au soleil peut entraîner des

troubles qu’il faut connaître et surtout prévenir.

Il y a deux types de coups de chaleur :

Le coup de chaleur classique, qui n’est pas lié à

une activité physique ;

Le coup de chaleur lié à l’exercice, qui se traduit

par un épuisement important.

Une des principales causes de ces coups de

chaleur est le travail ou l’exercice physique dans

des conditions de chaleur importante et en

oubliant de boire suffisamment.

En effet, notre organisme combat l’augmentation

de la température corporelle grâce à la sueur - son

évaporation permet de refroidir le corps.

Cependant, entrainant une perte de liquide (trans-

piration) il est impératif de compenser et ainsi boire

abondamment.

Des facteurs de prédisposition supplémentaires

favorisent les risques d’un coup de chaleur :

L’alcoolisme ;

La prise de psychotropes ou de d’opiacés

(cocaïne) ;

Des maladies chroniques - cardiovasculaires,

diabète non contrôlé, maladie de parkinson ;

Le surpoids et l’obésité ;

Un âge avancé (les personnes âgées sont plus

vulnérables) ;

L’usage de certains médicaments - diurétiques

et antihistaminiques.

Que faire en cas de coups de chaleur ?

Il faut consulter un médecin au plus vite ou se

rendre à l’hôpital. Mais avant tout, il est important

d’avoir en tête quelques gestes simples qui per-

mettront de faire redescendre la température

Attention car le coup de chaleur, notamment dû au soleil(insolation), est une véritable urgence médicale qui peutmettre la vie en danger.

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corporelle en attendant :

Placer la personne atteinte à l’abri du soleil ;

L’immerger d’eau fraîche ou au moins lui enlever

ses vêtements et l’envelopper d’une serviette ou

d’un drap humide tout en éventant vigoureuse-

ment ;

Eviter de la faire frissonner ;

Eviter de lui faire boire des boissons à base de

café ou alcoolisées.

Que faire en cas d’épuisements dus à la chaleur ?

La situation n’est pas aussi grave mais la personne

atteinte doit impérativement être placée dans un

endroit frais. Ensuite, il faut lui donner à boire par

petites quantités et surveiller qu’aucun signe d’ag-

gravement n’apparaît. Dans le doute, n’hésitez

pas à appeler un médecin.

Comment prévenir les coups de chaleur ?

Boire abondamment - si vous faites de l’exercice

par temps chaud, il est recommandé de boire

de 0,5 à 2 litres d’eau dans les heures qui précè-

dent l’exercice, puis 0,25 litre toutes les 20

minutes lors de l’effort ;

Rester à l’ombre et au frais lors de fortes chaleurs ;

Eviter les activités sportives trop intenses aux

heures les plus chaudes de la journée – entre

midi et16 heures ;

Porter des vêtements légers, amples et de cou-

leurs claires - permettant de mieux réfléchir la

lumière du soleil ;

Eviter l’alcool - surtout la bière qui facilite les

pertes liquidiennes.

Les symptômes (voir tableau ci-dessous)

Epuisements dus à la chaleur Coups de chaleur

température modérément élevée - jusqu'à 39° C

peau fraîche, pâle, et moite

crampes musculaires

maux de tête

nausées, vertiges ou étourdissements

fatigue et faiblesse

évanouissement potentiel, avec possibilité de

réanimation

Tendance à transpirer abondamment – le

corps à trop chaud mais réagit pour tenter de

réduire la chaleur excessive

température extrêmement élevée - jusqu'à 41° C

peau sèche, rouge, et chaude

pouls rapide

maux de tête

respiration rapide et superficielle

confusion et comportement étrange

perte de connaissance possible

Pas de transpiration effective – le système de

contrôle de la chaleur du corps est défaillant et

ce dernier ne peut plus réagir



Les piqûres, morsures et autres venins

Ca gratte, ca pique, ca brûle… Les sensations dés-

agréables dues à la diversité de la faune estivale

sont nombreuses.

Mais comment les soulager ?

Les insectes volants

Les moustiques : Les sprays répulsifs sont très effi-

caces, de même que les prises anti-moustiques.

En cas de piqûres ? Ne grattez pas et appliquez

une pommade calmante (disponible sans pres-

cription en pharmacie) ou un mélange d’eau et

de vinaigre.

Les insectes à dard (guêpes, abeilles…) : Évitez

de porter des couleurs éclatantes, des parfums ou

des déodorants forts car ils attirent les insectes.

Utilisez des produits insectifuges ou des bougies et

ne laissez ni boissons sucrées ni nourriture exposées.

En cas de piqûres ? Otez le dard à l'aide d'une

pince à épiler, si celui-ci est encore visible. Lavez la

plaie avec de l'eau et du savon, puis plongez la

zone piquée dans de l'eau froide ou la couvrir

avec une compresse froide. Pour soulager les

démangeaisons, appliquez enfin une crème anti-

histaminique ou du peroxyde de zinc sur la plaie.

Néanmoins, devant des signes allergiques (gonfle-

ment, démangeaisons intenses) ou devant des

signes d'infections (rougeur, chaleur), une consul-

tation médicale est nécessaire.

Les insectes terrestres

Les araignées : Rien ne peut vraiment être fait

de manière préventive pour éloigner les araignées.

En cas de piqûres ? Lavez la plaie et appliquez un

antiseptique voire une pommade antibiotique,

afin de désinfecter la zone.



Bien que sous nos climats tempérés la seule éven-

tuelle complication soit une légère infection

locale, il n'en est pas de même de certaines arai-

gnées tropicales. Leurs piqûres peuvent provoquer

de graves complications (circulatoires, neurolo-

giques…). Dans ce cas, il est nécessaire d’appeler

les secours les plus proches pour bénéficier de soins

d'urgence indispensables.

Les aoutats : Ces insectes microscopiques se

trouvent dans les herbes et pelouses, particulière-

ment au printemps et en été. Ils provoquent des

plaques rouges et des démangeaisons notam-

ment au niveau des plis des membres. Ainsi, la

seule précaution est d’éviter de marcher dans

l’herbe avec des jambes nues.

En cas de piqûres ? Utilisez une crème antihistami-

nique apaisante.

Les venins marins

Les méduses : Leur contact entraine une

douleur violente. Les cellules urticantes des

méduses déchargent leur venin même si l’animal

est échoué ou mort.

En cas de piqûres ? Soulagez la douleur en appli-

quant de l’eau vinaigrée ou en urinant légèrement

dessus. Ne rincez pas à l’eau douce et ne frottez

pas la plaie, cela risquerait d’augmenter les symp-

tômes.

Les vives : Ces petits poissons vénéneux sont

enfouis dans le sable et provoquent une brûlure

douloureuse au pied lorsqu’on lui marche dessus.

En cas de piqûres ? Le venin étant thermo labile, il

faut l’exposer à de la chaleur pour le détruire -

trempez votre pied dans de l'eau chaude, appro-

chez-le du bout incandescent d'une cigarette

pendant quelques minutes ou exposez-le à la

chaleur du sable. L’urine peut également être uti-

lisée.

Donc partez équipé et vous passerez ainsi de meil-

leures vacances.

Sources :

Caeiro JP, DuPont HL, Albrecht H, Ericsson CD, Oral

rehydration therapy plus loperamide versus lopera-

mide alone in the treatment of traveler’s diarrhea

[archive], Clin Infect Dis, 1999;28:1286-9

F. Castelli, A. Beltrame & G. Carosi, « Principes et

pratiques du traitement ambulatoire de la turista :

Congrès Péril fécal. Journée, FRANCE (15/10/1997)

», dans Bulletin de la Société de pathologie exo-

tique, vol. 91 « 5BIS », 1998, p. 397-449, pp. 452-455

Bon à savoir :

www.croix-rouge.fr

www.eurekasante.fr

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à lireJeanne Leprieur

Soigner ses allergies au naturel

Editions Anagramme


C’est l’affaire des femmes aussi !

Avant de décrire les modalités disponibles du trai-

tement, il n'est pas inutile de rappeler que les

hommes ont un comportement particulier face à

cette problématique.

Ils consultent plus tardivement que les femmes

lorsqu'ils éprouvent des symptômes anormaux,

considérant qu'il n'est pas masculin de se plaindre.

Ils se soumettent moins volontiers à des traitements

préventifs, subissent moins volontiers des examens

de dépistage, suivent beaucoup moins régulière-

ment des régimes diététiques et sont moins

soucieux de leur poids.

Ils abusent plus que les femmes d'alcool et de

tabac et adoptent plus souvent des comporte-

ments à risque, même sur le plan de leurs activités

sportives, et même à un âge avancé.

Enfin, de façon générale, ils se préoccupent moins

du futur que leur compagne.

Seules les femmes, qui se projettent dans l'avenir,

se plient de façon prolongée aux impératifs du

THM (traitement hormonal de la ménopause).

C’est dire l’importance du rôle des compagnes

dans le diagnostic et le traitement de l'andro-

pause. Il est fréquent que les hommes ne soient

pas conscients de leurs déficiences, ou ne veulent

pas les admettre. Ce sont leurs femmes qui les

poussent à consulter, non seulement pour des

raisons sexuelles, mais parce qu'elles ont observé

chez leur partenaire une perte plus globale

d'énergie.

Les femmes se révèlent de précieuses auxiliaires

des médecins, en poussant leur conjoint sur la voie

de la prévention, en particulier celle du risque car-

diovasculaire.

L’andropause : « Moi, jamais ! »

N’en déplaise à ces messieurs, les femmes ne sont

pas les seules à connaître des baisses de tonus et

autres fluctuations de forme et d’humeur. Nos par-

tenaires masculins, eux aussi, sont sensibles aux

variations hormonales. Reconnue par les médecins

et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'an-

dropause est une affection médicale qui se définit

comme « une baisse du taux de testostérone dans

le sang, qui affecte les hommes dès 40 ans ».

À la différence de la ménopause, l’andropause ne

correspond pas à un phénomène bien défini :

aucun arrêt franc de la fertilité, de l'activité

sexuelle, ni de la sécrétion d'hormones mâles par

les testicules, la diminution de cette dernière

Dr Lucien ChabyAndrologue

Paris

Les dysfonctionnements sexuels de l’hommeL’andropause…Moi ? Jamais !


Dossier

n’étant jamais brutale

ou complète.

Néanmoins, pour beau-

coup d’hommes, un

déficit de la sécrétion

de testostérone survient

avec l'âge et s'accom-

pagne d'un ensemble de symptômes variés, qui

pourraient être corrigés par le traitement substitutif

androgénique.

Trois points importants à considérer :

Baisse du taux sérique de testostérone. Deux

choses sont à retenir. Tout d'abord, nous dispo-

sons certes d’une base avec laquelle établir une

comparaison, mais pour savoir si cette baisse se

produit chez un homme en particulier, il nous

faut connaître sa valeur de départ, quand la

situation est normale. Par conséquent, n’hésitez

pas à aborder avec votre médecin la question

des examens à faire au début de la quaran-

taine, avant que cette baisse ne se produise.

Ensuite, la meilleure mesure semble être le taux

de testostérone bio disponible, c'est-à-dire la

testostérone que votre organisme peut effecti-

vement utiliser et qu'il faut mesurer précisément.

Signes et symptômes. Les symptômes sont la

fatigue et le faible niveau d'énergie, la mauvaise

concentration et l'irritabilité, ainsi que la baisse

d'intérêt pour le sexe. Parmi les principaux signes,

on peut citer entre autres : l'anémie, la perte de

force musculaire ou une variation de la masse

musculaire, la diminution de la densité osseuse

et la dysfonction érectile.

L'âge est un facteur. C'est triste à dire, mais « en

abordant la quarantaine, on entame la

deuxième moitié de sa vie » (combien de per-

sonnes âgées de 90 ans connaissez-vous ?

Combien d'athlètes professionnels sont-ils

encore dans la course à la quarantaine?), et

nous savons qu’à quarante ans le taux de testos-

térone commence à diminuer. En effet, 50 % des

hommes atteignant la cinquantaine présentent

une diminution significative du taux de testosté-

rone bio disponible.

Les causes

Certes, l’andropause est associée à la baisse du

taux de testostérone, et notamment du taux de

testostérone bio disponible. Toutefois, l'ampleur de

cette baisse ne permet pas nécessairement de

prédire la gravité des signes et symptômes. En

effet certains hommes présentent une diminution

du taux de testostérone bio disponible sans avoir le

moindre symptôme, alors que des variations relati-

vement peu importantes chez d’autres peuvent

déclencher des changements importants liés à

l'andropause, avec tous les bouleversements phy-

siques, mentaux et psychoémotionnels qui y sont

associés. C'est pourquoi il est de plus en plus néces-

saire de connaître les valeurs de départ, dès la

quarantaine, avant que ne s’amorce la diminution

liée à l'âge.

Alors, c’est la faute des hormones !

Importance de la testostérone

La testostérone n'est pas l’exclusivité des hommes

(les femmes en ont aussi !), mais l'augmentation de

cette hormone dès la puberté est la cause

majeure des bouleversements associés à cette

période de la vie. Quand la testostérone, et

notamment la testostérone bio disponible com-

mence à décliner, on peut observer des

changements qui semblent évidents dans certains

domaines et plus inattendus dans d’autres.

Quand on pense aux bouleversements qui trans-

forment les garçons en hommes, il n'est pas

surprenant qu'une inversion partielle de ce pro-

cessus (c’est-à-dire la baisse du taux de

1.

2.

3.


Dossier

testostérone) provoque une diminution de la force,

de la masse musculaire et de la fonction sexuelle !

Les variations observées dans la quantité de glo-

bules rouges et dans la densité osseuse semblent

moins évidentes. De la même façon, certains des

changements non physiques, comme l'irritabilité, la

baisse de la concentration et de la mémoire, bien

que n’étant pas systématiquement associés au

taux de testostérone, constituent définitivement

une partie du syndrome connu sous le nom d'an-

dropause.

Répercussions de la baisse de testostérone

Quand il y a moins de testostérone dans l’orga-

nisme, les organes cibles qui en ont besoin ne

peuvent pas fonctionner correctement, ce qui

provoque certains changements.

Le taux de testostérone peut être très variable

chez les hommes en bonne santé et tous ne

connaîtront pas les mêmes bouleversements dans

les mêmes proportions.

Symptômes et réactions classiques associés au

faible taux de testostérone :

baisse de la pulsion sexuelle,

bouleversements émotionnels, psychologiques

et comportementaux,

diminution de la masse musculaire,

perte de force musculaire,

augmentation de la masse graisseuse dans les

régions centrale et supérieure du corps,

diminution de la taille,

perte osseuse,

baisse d'énergie,

fatigue fréquente,

sautes d'humeur

Pourquoi l'andropause doit-elle être prise au

sérieux ?

Outre les répercussions que l'andropause peut

avoir sur votre qualité de vie, il y a d'autres effets à

retardement se manifestant à plus longue

échéance et qui sont plus difficiles à surveiller.

Votre médecin sera en mesure de vous dire si vous

êtes exposé à un risque de présenter un ou plu-

sieurs de ces effets.

Bien doser pour mieux traiter

Le diagnostic

Dosage de la T bio disponible

Si les résultats de votre test ADAM (disponible en

ligne sur le site www.femmespourtoujours.com)

semblent indiquer que vous avez des symptômes

d’andropause, votre médecin peut décider d'ef-

fectuer d'autres analyses, soit pour les confirmer,

soit pour déceler un autre trouble, aux signes et


Dossier

symptômes similaires. Pour déterminer si le taux de

testostérone est bas, la meilleure analyse est le

dosage de la T bio disponible.

Traitement de remplacement à la testostérone

Le traitement de remplacement à la testostérone

(TRT) s'est avéré très sûr et très efficace pour les

hommes ayant reçu un diagnostic d'andropause.

Bien entendu, l'important est que le diagnostic soit

établi par les antécédents, un examen physique et

des analyses sanguines appropriées. Malgré tout

cela, certains hommes ayant reçu leur diagnostic

ne peuvent quand même pas prendre un traite-

ment de remplacement à la testostérone. Il s'agit

d'hommes ayant des antécédents connus de

cancer de la prostate, dont la prostate est hyper-

trophiée ou qui présentent un cancer du sein

établi. Votre médecin saura s'il convient dans votre

cas.

Dès le début du traitement, le médicament

devrait commencer à inverser les signes et

symptômes de l'andropause relativement

rapidement.

Cependant, exactement comme l'andro-

pause, qui a tendance à se déclencher

lentement et subtilement, à un point tel que

vous ne remarquez peut-être même pas

qu'elle est là, jusqu'à ce qu'elle devienne un

problème complètement évident, l'inver-

sion de l'andropause par le TRT sera

également lente et subtile. En effet il est

peu probable que des changements radicaux se

produisent du jour au lendemain ; d’où l’impor-

tance de suivre le traitement pendant au moins

trois mois et de noter régulièrement vos impressions

et vos sensations. Il est également possible que la

dose de départ doive être augmentée.

Que peut-on attendre du traitement de remplace-

ment à la testostérone (TRT) ?

Au cours de plusieurs essais cliniques, on a

signalé des réponses positives au TRT, chez des

hommes affichant un faible taux de testosté-

rone, notamment :

amélioration de l'humeur et de la sensation de

bien-être,

augmentation de l'énergie physique et mentale,

diminution de la colère, de l'irritabilité, de la

tristesse, de la fatigue et de la nervosité,

amélioration de la qualité du sommeil,

amélioration de la libido et de la performance

sexuelle,

éventuellement une dégradation osseuse

moindre et une augmentation de la densité

osseuse,

augmentation de la masse corporelle maigre,

diminution de la masse graisseuse, notamment

autour de la taille,

augmentation de la force musculaire.

Le rythme auquel ces améliorations surviennent est

variable d'une personne à une autre, et il est

important de se rappeler qu'elles ne se produisent

pas du jour au lendemain. Toutefois, vous devriez

commencer à constater une certaine améliora-

tion en l'espace de quelques semaines, et après

trois mois, c'est probablement le bon moment

d'aller consulter de nouveau votre médecin pour


Dossier

faire le point sur votre état de santé et, à terme,

tendre vers une amélioration significative de votre

vie.

Traitements naturels

Certaines personnes croient que les produits natu-

rels sont plus sûrs que les produits pharmaceutiques

et tout aussi efficaces. Or en raison de l'absence

de réglementation gouvernementale, les fabri-

cants de ces mêmes produits ne sont pas soumis

aux mêmes types d'analyses rigoureuses d'inno-

cuité, de contrôle de qualité et d'efficacité que les

industriels de la pharmacie. Il est important de le

savoir avant de dépenser de l'argent et de s'en-

gager dans une cure de l'un ou l'autre de ces

produits.

Options de traitement

Fort heureusement il existe dans la pharmacopée

des solutions thérapeutiques bien contrôlées.

Si vous présentez le moindre signe ou symptôme

associé à l'andropause et si votre taux de testos-

térone est bas, il existe un certain nombre de

traitements de remplacement à la testostérone par

voie orale ou cutanée, et des formes injectables.

Demandez à votre médecin de vous présenter les

avantages et les inconvénients de chacun pour

savoir lequel vous conviendra le mieux.

Le traitement de remplacement à la testostérone

(TRT) peut produire des bienfaits importants, mais il

n'est qu'une pièce du casse-tête. Pour obtenir une

amélioration globale, il faut davantage d'engage-

ment et d'effort comme une alimentation

équilibrée, de l'activité physique, un sommeil

réparateur, une activité sexuelle régulière, un

stress contrôlé qui seront autant d’atouts vous per-

mettant d’aborder sereinement votre avenir.

Andropause : accepter de changer de vie,avoir une vie saine

Alimentation

L'excès pondéral n'est certes pas une maladie en

soi, mais il en aggrave beaucoup d'autres. De la

maladie cardiaque au diabète, en passant par

l'arthrite, l'excès pondéral, surtout autour de la

taille, induira de façon significative ces maladies et

peut réellement en être un déclencheur.

Cela vaut également pour l'andropause. Une ali-

mentation saine est donc essentielle.

La vieillesse est une mauvaise habitude que

les gens occupés n'ont pas le temps de prendre“

“

André Maurois

Certains produits prometteurs proposés sur internet ou cer-

taines préparations africaines ou antillaises de « poudres de

perlimpinpin » ou de « potions magiques » n’ont jamais fait

la preuve de leur efficacité ! Il en est de même pour la DHEA.


Dossier

L'excès de graisse augmente la production de pro-

téine porteuse des stéroïdes sexuels, qui fait

diminuer votre taux de testostérone bio disponible

et peut causer ou même empirer l'andropause.

Trop de graisse peut aussi favoriser la conversion

d'une partie de la testostérone en œstrogènes,

amplifiant ainsi la détérioration liée à cet état.

On sait plusieurs choses concernant les régimes. Un

régime pauvre en graisse peut aider en cas de

maladie cardiaque et de certaines formes de

cancer. Il en va de même pour un régime riche en

fibres. On pense qu'un régime favorisant un taux

constant d'insuline peut être bénéfique de bien

des façons. Finalement, la seule mesure nutrition-

nelle établie permettant de vivre plus longtemps

est de consommer moins de calories en vieillissant.

En conclusion, si vous prenez en compte ces consi-

dérations vous vous retrouvez avec un régime

pauvre en graisses et sucres, mais riche en fibres.

Les points forts consistant à ajouter des fibres, à

diminuer le gras et à éviter les types d'aliments qui

ont tendance à faire augmenter votre taux d'insu-

line (c'est-à-dire les glucides simples). Il ne s'agit pas

d'éliminer tous les glucides, mais simplement ceux

qui représentent beaucoup de calories et qui par

conséquent font monter le taux d'insuline. À bannir

le pain blanc, le riz blanc, les pâtes, les pommes de

terre, les jus, les boissons gazeuses et l'alcool.

Activité physique

Les bienfaits de l'activité physique vont bien au-

delà de leur rôle dans l'andropause et pratiquer

régulièrement du sport peut aider à vivre saine-

ment et longtemps. N’oublions pas qu'en

vieillissant, nous perdons davantage de force et de

souplesse que de capacité cardio-vasculaire.

Des exercices de musculation réguliers (2 à 3 trois

fois par semaine) ont montré qu'ils étaient tout

aussi bénéfiques pour le cœur que les exercices

habituels de « cardiotraining ». De plus, ils peuvent

contribuer à prévenir et à traiter l'ostéoporose, une

des complications de l'andropause. Il importe

d'avoir un bon programme d'étirements pour

entretenir la souplesse, surtout si vous commencez

à faire de la musculation.

Une récente étude américaine parue début juin 2011 confirmerait l'importance du sommeil dans la production de tes-

tostérone.

L'équipe de chercheurs a testé le sommeil et les niveaux hormonaux d'une dizaine d'hommes. Ils les ont autorisés à

dormir 10 heures d'affilée durant trois nuits puis 5 heures seulement durant huit nuits.

Les scientifiques ont observé que le taux de testostérone baissait de 10 à 15% durant la privation de sommeil.

Les participants ont par ailleurs déclaré se sentir de moins bonne humeur et moins en forme durant cette phase - ce

qui paraît tout de même évident...


Dossier

Sommeil

Le rôle du sommeil dans la problématique de l'an-

dropause est indiscutable. La vie très active que

mènent la plupart des gens aujourd'hui a comme

résultat un manque généralisé de sommeil. Ce

manque peut influer sur la production de testosté-

rone et de ce fait, contribuer à créer un cercle

vicieux. Au fur et à mesure que le taux de testosté-

rone diminue et que les symptômes de

l'andropause apparaissent, il est probable que

vous commenciez à moins bien dormir.

La baisse du taux de testostérone fait augmenter

la masse graisseuse et en fait varier la répartition.

Cela peut conduire au trouble de l’apnée du

sommeil. L'apnée du sommeil est souvent ramenée

à un « problème de ronflement ». En fait, c'est un

trouble qui peut être grave avec un arrêt de la res-

piration pendant le sommeil. Cela peut entraîner

des complications, dont une maladie cardiaque

et un AVC (accident vasculaire cérébral), ainsi

qu'une somnolence pendant la journée. Le

sommeil s'en trouve réduit, ce qui fait encore

chuter le taux de testostérone.

Si vous avez constaté un changement important

dans vos habitudes de sommeil ou si vous ne vous

sentez pas bien reposé après une nuit de sommeil

raisonnable, une consultation médicale s’impose.

Sexe

L'activité sexuelle stimule réellement le taux de tes-

tostérone, il est donc important de la pratiquer

d’une façon régulière. La fréquence suffisante

dépend de chaque individu et de sa ou son parte-

naire. Il est peu probable que vous retrouviez la

fougue de vos 18 ans, mais vous devriez avoir une

activité sexuelle reflétant raisonnablement le

niveau normal de celle d'un adulte.

L'expression « ce qui ne sert se perd » s'applique

dans ce cas comme dans de nombreux autres.

Stress

Un médecin faisait un jour remarquer que « la

tension est un mot formidable pour les ingénieurs,

mais le stress en est un mauvais pour les médecins ».

C'est que les ingénieurs peuvent réellement

mesurer la tension, alors que les êtres humains

donnent au stress des sens différents : le stress de

l'un peut être la joie intense de l'autre. Il est juste de

dire que les types de stress (ou de tension) aux-

quels les gens font généralement référence,

c’est-à-dire le stress physique (résultant d'une bles-

sure ou d'une maladie) ou psychoémotionnel (dû

au travail, aux relations humaines ou autres),

peuvent influer de façon significative sur la testos-

térone et les symptômes de l'andropause.

Certains stress physiques peuvent faire diminuer le

taux de testostérone, alors que les problèmes psy-

choémotionnels peuvent provoquer des troubles

du sommeil qui, à leur tour, peuvent faire baisser les

taux de testostérone et augmenter le stress. Une

alimentation équilibrée, de l'activité physique, un

sommeil réparateur, une activité sexuelle régulière,

la limitation du tabagisme, une consommation

d'alcool et de caféine, peuvent fortement contri-

buer à éviter ces problèmes dus au stress.

Parlez de ces problèmes avec votre médecin,

surtout si votre qualité de vie commence nette-

ment à s'en ressentir.

L'andropause est encore une notion relativement

nouvelle ; certains médecins peuvent n’en avoir

qu’une vague connaissance.

Si vous avez répondu au test ADAM (visible sur le

site de Femmes Pour Toujours), apportez-lui vos

réponses.

Quand le médecin confirmera le diagnostic, il vous

indiquera les options thérapeutiques qui s'offrent à

vous.

Vous ne pouvez pas vous empêcher de vieillir,

mais vous n'êtes pas obligé de devenir vieux ! “

“

George Burns


Dossier

Questions fréquentes

Q: J'ai entendu dire que

l'andropause peut être

traitée en prenant de la

testostérone. Cette subs-

tance produit-elle des

effets secondaires?

R: Si la dose est celle qu'il

vous faut, il ne devrait

pas y avoir d'effets

secondaires du tout. Le fait de consigner soigneu-

sement ce que vous ressentez vous aidera et

aidera votre médecin à savoir si la dose que vous

prenez est la bonne. Dans le cas contraire comme

avec tous les médicaments, il peut alors se pro-

duire des effets secondaires courants. Il vaut mieux

en parler avec votre médecin.

Q: Quelles sont les contre-indications à la testosté-

rone ?

R: Si vous avez un cancer du sein ou de la prostate,

vous ne devez pas prendre de testostérone. Les

hommes dont la prostate est très volumineuse, qui

souffrent d'apnée du sommeil grave, qui ont un

taux d'hémoglobine très élevé ou qui sont atteints

d'insuffisance cardiaque congestive au stade

avancé, ne sont pas de bons candidats pour le

traitement de remplacement à la testostérone

(TRT). Parlez de cela avec votre médecin.

Toutefois, il n'y a pas d'âge limite au-delà duquel

on ne peut pas instaurer de TRT.

Q: Est-ce que le fait de prendre de la testostérone

signifie que je suis moins viril ?

R: Non, au contraire, tous les hommes voient leur

taux de testostérone diminuer avec l'âge. Divers

facteurs, comme l'hérédité et le mode de vie,

influent sur la rapidité à laquelle le taux de testos-

térone baisse ; de ce fait, l'âge auquel les hommes

présentent des symptômes peut varier et l'intensité

de ces symptômes aussi. Le TRT sert simplement à

ramener le taux de testostérone à un niveau suffi-

sant pour que les symptômes ne soient plus

gênants.

Q: Pendant combien de temps aurais-je besoin de

prendre de la testostérone?

R: Étant donné que le processus qui cause l'andro-

pause continue tout au long de votre vie, il est

logique qu'il ne s'améliore pas de lui-même. Il est

donc obable que vous preniez ce traitement à vie.

Q: De quel type de suivi ai-je besoin en prenant de

la testostérone ?

R: Vous devez faire un suivi régulier avec votre

médecin. Au cours de la première année, on

recommande un suivi trimestriel, puis annuel. À

l'occasion de ces consultations, votre médecin

évaluera vos symptômes, il effectuera un toucher

rectal et fera mesurer l'antigène prostatique spéci-

fique (PSA). Il surveillera aussi votre taux

d'hémoglobine, de cholestérol et vos fonctions

hépatiques.

L’avis de Femmes pour toujours

L’andropause ? Mythe ou réalité ?Pour nous les femmes, peu importe, nous sommes formatées depuis notre naissance et la ménopause est inéluctable.Pour les hommes en revanche, il existe un certain déni, un refus de comprendre et d’accepter d’aborder la problématique.Et pourtant, si une tendre complicité existe, si le dialogue est ouvert avec sa ou son partenaire, tout devient possible.Accepter une modification physiologique, se prendre en charge et consulter un médecin spécialiste, c’est continuer d’exister. Non, messieurs, vous ne baissez pas dans notre estime ni sur l’échelle de nos sentiments et de notre admiration. Noussommes vos compagnes des bons et mauvais jours. Vous avez honte ? Pourquoi ? Vous êtes toujours le même à nos yeux, moins performant peut-être… mais la tendresse aremplacé la fougue de nos 20 ans et la relation est devenue plus belle, plus noble et plus solide.Les solutions existent : parce que nous le valons bien !


Dossier

Q: Quelles améliorations puis-je attendre de la

prise de testostérone ?

R: Vous devriez constater des améliorations de tous

les points qui vous ont fait penser que vous présen-

tiez des signes d’andropause. Il est probable que

les premiers paramètres à revenir à la normale

seront le niveau d'énergie, l'humeur, la libido, la

concentration et la capacité de réflexion. Il faudra

sans doute un peu plus de temps pour retrouver la

force, réduire la masse graisseuse et améliorer l'en-

durance. Vous aurez aussi probablement des

améliorations de la densité osseuse, du nombre de

globules rouges et, éventuellement, d'autres para-

mètres que seules les analyses effectuées par votre

médecin permettront de déterminer.

Q: Je prends des médicaments pour traiter la dys-

fonction érectile (DE). Puis-je aussi prendre de la

testostérone?

R: Absolument. En fait, certaines études ont

indiqué que la testostérone prise en association

avec un médicament destiné à traiter la DE

pouvait améliorer l'efficacité de ce dernier. Parlez-

en à votre médecin.

Q: J'ai 75 ans. Suis-je trop âgé pour prendre de la

testostérone si je présente des signes d’andro-

pause ?

R: Aucun homme n'est trop vieux pour recevoir un

traitement de remplacement à la testostérone

(TRT), pour autant qu'il n'y ait pas de contre-indica-

tion.

Q: On a diagnostiqué chez moi une faible densité

osseuse (ostéoporose). J'ai entendu dire que la

testostérone pouvait être utile. Est-ce vrai ?

R: Il est apparu que la testostérone faisait aug-

menter la densité minérale osseuse. Les essais

destinés à montrer que cette augmentation se tra-

duisait par une diminution du taux de fracture sont

encore en cours. Toutefois, il est dit dans les lignes

directrices destinées aux médecins sur le traite-

ment de l'ostéoporose qu'il faut procéder à un

examen radiologique (densitométrie osseuse) pour

dépister l'andropause, et la traiter le cas échéant

chez les hommes atteints d'ostéoporose


Lucien ChabyLa ménopause

le temps retrouvé

Éditions ellipse

à lireLucien ChabyL’andropause

« une vérité qui dérange ? »

Éditions ellipse


La thérapie sexuelle

Dimension pédagogique.

Cette dimension de la thérapie sexuelle consiste,

entre autres, à :

1.1 Vérifier l’exactitude de vos connaissances sur la

sexualité ;

1.2 Confirmer, infirmer ou modifier ces connais-

sances pour les ajuster à la réalité ;

1.3 Vous transmettre de nouvelles connaissances sur :

le cycle des réactions sexuelles,

la sexualité féminine et masculine, et

les dynamiques inhérentes à tous les couples.

1.4 Rechercher les mythes, préjugés et fausses

croyances que vous pourriez entretenir sur la

sexualité et qui influencent négativement celle-ci.

Souvent la simple transmission d’informations suffit

à dédramatiser bien des situations et à modifier

des comportements.

Dans la situation qui nous occupe, votre théra-

peute sexuel vérifiera d’une manière ou d’une

autre vos connaissances sur le mécanisme de

l’érection et les effets de l’âge sur ce mécanisme.

Il évaluera si vous êtes bien au courant des nou-

velles conditions nécessaires à la poursuite du bon

fonctionnement de votre sexualité, par exemple la

nécessité d’une plus grande stimulation physique

de la part de votre partenaire. Souvent, il vous sug-

gérera des lectures pouvant accélérer le

processus thérapeutique.

Dysfonctions érectiles et sexuelles:Pas de panique,

C’est fréquent ! (3ème partie)

Yvon DallairePsychologue

sexologue et auteurPour rappel de nos derniers numérossachez que la psychothérapiesexuelle n’existe que depuis le

milieu des années 60. Ce sont les travauxdu médecin William Masters et de la psy-chologue Virginia Johnson et leursrecherches en laboratoire qui nous ontpermis de mieux comprendre le fonction-nement sexuel et de développer desstratégies nous permettant de résoudre lesdifficultés d’ordre sexuel.

Psychologie


Dimension psychologique

Ici, le travail du thérapeute consiste à vous faire

prendre conscience de pensées, attitudes, condi-

tionnements, réactions, dynamiques (individuelles

et conjugales)… dont vous êtes généralement

inconscient mais qui influencent négativement, à

votre insu, votre comportement sexuel. Vous

résistez généralement à ces prises de consciences,

non pas parce que vous êtes de mauvaises foi,

mais parce que celles-ci vous amènent à vous

remettre en question et à réévaluer votre percep-

tion de la situation. Cette conscientisation vous

oblige aussi à modifier des comportements qui

vous procuraient peut-être des bénéfices secon-

daires, mais qui à la longue sont devenus

destructeurs pour le couple. Par exemple, il n’est

pas facile d’admettre que :

vous avez développé involontairement et

inconsciemment des scénarios de sabotage

sexuel ;

votre impuissance est peut-être une façon

inconsciente d’exprimer votre agressivité à votre

partenaire ;

votre partenaire n’est pas le seul responsable de

la situation et que ce n’est pas seulement lui ou elle

qui doit changer ;

les moyens que vous utilisez en toute bonne foi

pour aider votre partenaire sont plutôt nuisibles ;

l’impuissance de l’homme fait l’affaire de sa

partenaire et refuse, inconsciemment, qu’il gué-

risse ;

vous essayez de régler un conflit œdipien ou de

régler le problème de vos parents en exigeant cer-

tains comportements de votre partenaire ;

la difficulté sexuelle, impuissance ou autre, n’est

que la conséquence d’un conflit conjugal et non

la cause ;

vous avez développé des stratégies de manipu-

lation de votre partenaire ;

vous rendez votre partenaire seul responsable

de vos difficultés ;

votre couple est aux prises avec une lutte pour le

pouvoir dont l’un est le dominant et l’autre le

dépendant, cette lutte pour le pouvoir minant évi-

demment votre sexualité ;

votre façon de voir le couple et la sexualité est

basée sur des illusions ;

votre besoin d’attachement a fait de vous un

dépendant émotif ;

Psychologie


il n’y a pas de coupable, mais plutôt une situa-

tion conflictuelle dont les deux membres du

couples sont à la fois les réalisateurs et les acteurs ;

l’infidélité de l’un des deux partenaires est peut-

être ce qui va sauver le couple ;

il n’y a pas une victime et un coupable, mais

deux perdants.

Et ainsi de suite. Malgré notre intelligence, notre

bonne foi et notre amour pour notre partenaire,

notre inconscient nous joue souvent de sales tours

et c’est une des dimensions du travail du psycho-

thérapeute sexuel de mettre à jour l’influence de

notre inconscient. Nous pouvons ainsi nous défaire

plus facilement de scénarios destructeurs ou

d’auto-verbalisations négatives qui remontent

souvent à notre enfance mais qui empoisonnent

notre vie adulte.

Dimension comportementale

Si vous entreprenez une thérapie sexuelle, vous

aurez des « devoirs » à faire à la maison, seul ou

avec votre partenaire. Une difficulté sexuelle est

généralement la conséquence d’une mauvaise

information, d’attitudes négatives, mais aussi le

résultat de comportements appris, mais inadé-

quats. La femme qui ne connaît pas son corps

pourra difficilement enseigner à son mari ce dont

elle a besoin comme stimulation pour parvenir à

l’orgasme. L’adolescent qui se masturbait à toute

vitesse pourra difficilement modifier son comporte-

ment du jour au lendemain et contrôler son

éjaculation simplement parce qu’il aime sa femme.

Vient de paraître L'amour et la bonne foi ne suffisent pas à rendre un couple heureux. À ces ingrédients,

il faut en ajouter deux autres: des connaissances et des efforts. L'ignorance est souvent

la principale responsable des malentendus et des conflits conjugaux. C'est pourquoi

une compréhension de la psychologie féminine et de la psychologie masculine ainsi

que des dynamiques inhérentes à la vie à deux sont nécessaires pour augmenter les

probabilités de vivre en harmonie.

Quant aux efforts, ce sont eux qui permettent à chacun de tenir compte des diffé-

rences de sensibilité entre les hommes et les femmes. Lorsqu'on interroge les

personnes qui vivent en couple depuis longtemps sur le secret de leur longévité, la

réponse la plus souvent entendue est: «Je n'ai jamais cherché à changer mon parte-

naire. Je l'ai accepté tel qu'il est. Cela n'a pas toujours été facile, mais nous avons su

respecter nos différences.»

Les cinquante-deux chroniques présentées dans ce livre abordent divers aspects des

relations amoureuses. Qu'en est-il de la compétition au sein du couple? Comment sur-

monter les difficultés de communication? Quels sont les différents styles amoureux? La fidélité est-elle primordiale? Grâce à cet

outil essentiel, vous ajouterez de belles couleurs à votre vie de couple!

Yvon Dallaire est psychologue, conférencier, chroniqueur et auteur de plusieurs livres à succès. S'intéressant tout particulière-

ment aux relations amoureuses, il a développé une approche psychosexuelle qui inclut à la fois les données biologiques et

psychosociales de l'être humain. Il a publié Chroniques conjugales aux Éditions Quebecor.

http://www.edquebecor.com

Les couleurs de l'amour dans le couple, 52 nouvelles chroniques conjugalesYvon Dallaire

Psychologie


Les deux partenaires doivent alors désapprendre

ce qu’ils ont appris et réapprendre à faire l’amour.

Les psychologues et sexologues ont développé

une série de stratégies et de techniques permet-

tant cette modification du comportement sexuel.

Par exemple, l’impuissance est souvent due à une

trop grande génitalisation de la sexualité. Le théra-

peute suggèrera alors des exercices qui

permettront au couple de mettre l’accent sur la

sensualité et d’apprendre ainsi le laisser aller

nécessaire pour que les réactions sexuelles réflexes

puissent se produire. De nombreux exercices vous

seront aussi enseignés afin de permettre au couple

aux prises avec une difficulté érectiles de la sur-

monter : les exercices de Kegel, le vagin tranquille,

le massage du périnée, la technique arrêt-départ

(stop and start), l’utilisation de fantasmes, le

contrôle respiratoire, des techniques de détente…

Tous ces exercices sont utilisés pour vous aider à

remplacer des comportements inadéquats par

des comportements mieux adaptés. Ils ne peuvent

évidemment pas s’appliquer de façon technique

; le thérapeute doit tenir compte de la situation

particulière de chaque couple. Les comporte-

ments à changer seront parfois sexuels, mais ils

pourront aussi très bien être au niveau de la dyna-

mique relationnelle du couple, par exemple réta-

blir un meilleur équilibre entre un fort besoin

fusionnel de l’un face à un besoin d’autonomie de

l’autre. Là aussi, différentes stratégies comporte-

mentales ont été élaborées par les psychologues

pour venir en aide aux couples.

Suivi

Une thérapie sexuelle bien orchestrée prend

généralement de cinq à quinze rencontres, à

raison d’une rencontre hebdomadaire. Si votre

thérapie s’étire dans le temps, il serait peut-être

bon d’en questionner les objectifs ou les outils

thérapeutiques : voulez-vous arriver, efficace-

ment et rapidement, à une modification de

comportement, sexuel ou autre, ou voulez-vous

entreprendre une psychanalyse ou une sexoa-

nalyse qui risque de s’étendre sur une ou plusieurs

années ? Le choix est le vôtre, mais votre objectif

doit être clairement exprimé à votre thérapeute

qui pourra alors vous référer si votre demande ne

correspond pas à ses compétences. Votre satis-

faction, la confiance établie avec votre

thérapeute et votre impression d’être compris et

d’avancer dans votre thérapie sont des critères

que vous devez utiliser pour évaluer celle-ci.

Psychologie


N’hésitez pas à changer de thérapeute si vous

avez l’impression de tourner en rond.

Personnellement, lors de thérapie sexuelle et

conjugale, je demande à recevoir individuelle-

ment chacun des membres du couple avant de

recevoir le couple. Les deux premières entrevues

me permettent d’aller chercher le maximum d’in-

formations sans l’interférence du partenaire. La

troisième entrevue permet d’évaluer la dyna-

mique interactive installée à l’intérieur du couple

et de comparer la perception des deux parte-

naires de la situation problématique. Ces trois

entrevues me permettent d’élaborer le diagnostic

différentiel et de proposer au couple certaines

stratégies thérapeutiques. Il m’arrive parfois de tra-

vailler continuellement avec les deux partenaires ;

parfois, avec un seul, à tour de rôle ou de façon

prioritaire avec le partenaire dont le cheminement

peut le plus apporter à l’évolution du couple et

faciliter ainsi l’apprentissage du bonheur sexuel du

couple. Non pas parce que ce dernier est plus

« perturbé » que l’autre, mais tout simplement

parce que, un changement comportemental

de l’un entraînant nécessairement un change-

ment comportemental de l’autre, le partenaire

le plus disposé à changer, ou le plus nécessi-

teux, permettra une accélération du processus

thérapeutique.

Une fois terminée la thérapie sexuelle, c’est-à-dire

une fois atteint vos objectifs d’amélioration de

votre vie sexuelle, le thérapeute demandera pro-

bablement à vous revoir trois mois, six mois et un an

plus tard pour s’assurer que les changements com-

portementaux, psychologiques et pédagogiques

ont bien été intégrés et maintenus.

En terminant cet article, je tiens à répéter que la

véritable dimension de la thérapie sexuelle

consiste à déculpabiliser et dédramatiser la réalité

sexuelle, à modifier les attitudes et les perceptions,

à faire disparaître les illusions et fausses croyances

et non pas seulement à enseigner des techniques

quelque excellentes et efficaces qu’elles puissent

être.

Si vous avez une difficulté sexuelle quelconque,

n’hésitez pas à consulter : c’est probablement l’un

des meilleurs investissements que vous ferez dans

votre vie.Yvon Dallaire

Pour en savoir plus :

DALLAIRE, Yvon. Pour que le sexe ne meure pas.

La sexualité après 50 ans. Québec, Option Santé,

1999.

DALLAIRE, Yvon. La sexualité de l’homme après 50

ans. Genève, Jouvence, 2008.



Et Dieu créa l’homme à son image, Il lecréa à l’image de Dieu, Il créa l’Homme etla Femme (GN I, 27)

Cette expression biblique en forme de chiasme

signifie la rencontre génétique homme-femme,

initiale. Mais elle pose un problème qui revient

constamment à l’attention de la conscience

humaine, puisque, plus que tout, exprime le croi-

sement de diverses formes de contraires :

physiologiques, qu’on ne peut pas nier, mais qui, à

part le coté sexuel, ne sont pas toujours évidents ;

psychologique, qui supposant un égal droit à la

différence, se résolvent souvent dans un besoin de

complémentarité nécessaire pour vivre. Si bien

que le point de rencontre de ces oppositions, n’est

pas seulement objet de complexité mais aussi de

complicité, plus ou moins consentante, souvent

ineffable comme le point de croisement de deux

lignes qui constitue l’axe autour duquel la vie

tourne. En d’autres termes, le problème homme-

femme, n’est pas seulement d’ordre intellectuel,

mais suppose la mise en œuvre d’une volonté des-

tinale : la personne n’étant pas seulement un

concept, fût-il celui de la déclaration des droit uni-

versels de l’homme, mais un fait unique et réel,

incontestable, qui ne peut se nier lui-même sans

nier ce qu’elle dit, selon l'expression de Thomas

l’apocryphe: « Celui qui connaît le tout, s'il est privé

de lui-même, est privé de tout ». Mais toute per-

sonne, n'étant pas à l'origine de soi-même, peut se

reconnaître un coté féminin en tant que créature,

Un être de passion autant actif que passif.

Dès lors on peut procéder en trois étapes :

A partir des racines religieuses, plutôt discriminatoires

la difficile conquête d’une égalité dans la différence

l’éternel féminin, comme le propre de l’homme.

Dieu a-t-il peur de la femme ?

Il faut admettre que toutes les religions, de façon

plus ou moins accentuée, ont opéré au commen-

cement une discrimination entre homme et

femme, à partir du rituel religieux. Il y a des expli-

cations à cela :

a)Les rites d’initiation comportaient des épreuves

physiquement difficiles, et représentaient plutôt

une compensation masculine pour tous ceux qui

sont nés d’une femme. Ils étaient ainsi admis au

sein de la communauté : une sorte de deuxième

naissance.

L’éternel féminin

Christian PaganoMaître en Théologie

Docteur en Linguistique

Psychologie


b) S’il est vrai, comme dit René Girard, que les pre-

miers sacrifices ne sont que la consécration de la

violence initiale, pour étouffer un conflit mettant la

communauté en danger, par l’immolation d’un

« bouc émissaire », il est alors évident, que c’est

bien la force du mâle qu’il faut pour une véritable

mise à mort.

c)Cette explication est confortée par le fait que le

désir humain, à la différence de l’instinct animal,

n’est pas binaire, mais ternaire, car il désire non

seulement quelque chose, mais souvent le désir

de l’autre, au point d’oublier le premier objet..

C’est alors le vertige de la jalousie, largement

répandu parmi les humains, et en particulier dans

le rapport homme-femme, au dépend du plus

faible. …

Un autre sujet dont la

femme a été victime est le

supposé « péché originel »

attribué surtout à Eve, mère

des vivants, qui, la première,

aurait cueilli et mangé le

fruit défendu. En réalité,

cette interprétation de Saint

Augustin a, à son tour, fait

l’objet d’un certain nombre

de malentendus.

Saint Augustin en parle dans son traité du libre

arbitre, où il est question du mal, sans aucune réfé-

rence sexuelle.

La chute originelle n’est pas une faute « mortelle »,

mais plutôt dans la conscience d’être mortel, celle

d’être tombé -pour ainsi dire- dans un monde

contingent, où on a besoin de la médiation d’au-

trui pour se retrouver soi-même. Si bien que double

et « doute » ont la même racine dans plusieurs

idiomes et viennent du chiffre 2, comme homme-

femme. En fait le péché originel est un péché

virtuel, celui qui est aussi à la racine du libre arbitre,

pouvant voir le bien et faire le mal.

Je suis Dieu, pas un mâle

C’est ce qui dit Yahvé, au début du livre d’Osée ren-

voyant au commencement de la Genèse. Par ailleurs,

un des noms de Jahvé était Elohim, pluriel féminin.

Il est bien difficile aujourd’hui de déduire, à partir

de la pratique des Prophètes, et de Jésus même,

qui vivaient au sein d’une société patriarcale - ce

qui pourrait déterminer

encore de nos jours le

rapport homme-femme,

sans tenir compte d’une

analyse historico-critique.

Selon Saint Paul, au sein

des premières commu-

nautés chrétiennes il existait

des charismes multiples,

dont certains exercés par

des femmes. Aujourd’hui,

toute confession essaye de réévaluer la présence

féminine dans le culte… Mais c’est surtout l’accès

des femmes à la culture universitaire qui a finale-

ment conduit à une clé de lecture libératrice.

Les deux sujets principaux de discrimination

- Nature et Ecriture – n’ont plus lieu d’être. La

femme n’est pas la nature ni l’homme, la culture.

Dans tout être humain, nature et culture se croisent

en se différenciant chaque fois. Quant à l’Ecriture,

l’herméneutique nouvelle fait bouger les choses au

point que l’Institution même bouge, reconnaissant

enfin la parité de droit et de fait des femmes

comme aspiration du genre humain (Gaudium et

spes, 9,2).

Mais entre le droit et les faits, le passage est

souvent difficile. Alain Bourdieu remarque que la

force de l’ordre masculin est donnée par le fait

qu’il n’a même pas besoin de justification.

A ce stade, on cite volontiers la théorie classique

Psychologie


du triple degré d’amour, à partir d’Aristote, qui dis-

tingue l’éros (l’amour physique) bi-univoque, de la

philia, l’amitié fondée sur une réciprocité, l’idéal

pour chaque couple. A cet égard, on cite la

célèbre expression de Montaigne à propos de son

amitié avec La Boétie : « C‘était lui, c’était moi ».

Mais il y a incontestablement un troisième degré

d’amour, qui, bien que n’étant pas réservé au

couple homme-femme, peut toujours le qualifier. Il

s’agit de l’amour de l’amour, l’Agapè ou « caritas »,

l’amour au-delà du besoin de réciprocité, au-delà

même de ce qu’on appelle la règle d’or présente

en toute confession: celle de ne pas faire autrui ce

qu’on ne voudrait pas qu’il soit fait à soi-même. Il

s’agit d’un amour purement gratuit, oblatif. C’est

une expérience ressentie par les saints, les artistes

aussi, les mystiques de toute confession.

Le Bouddhiste parle de la grande compassion

(Kuruna), le Christ recommande d’aimer « comme »

il a aimé, personnalisant cet amour envers ses

sacrificateurs même, jusqu’à en mourir, consciem-

ment. L’amour absolu en fait est bien celui qui est

disposé au sacrifice suprême.

L’éternel féminin

Qui toujours plus haut nous attire (Goethe, Faust II)

Cette expression, qui apparaît

la première fois dans le Faust

de Goethe, indique le stimulus

puissant qui conduit l’homme

toujours plus haut, vers une

Transcendance.

Dante parle en ce sens de

Béatrice, son inspiratrice qui

contemple glorieusement le

visage de l’Eternel, mais surtout de Marie, modèle

indépassable, dans son invocation célèbre :

Vierge Mère, fille de ton Fils, humble et plus haute

qu’aucune créature… (Divine Comédie)

Le ton est donné et le modèle aussi : un refrain qui

Psychologie


revient non seulement dans la catholicité, mais

aussi dans l’Islam, et en particulier, dans les expres-

sions artistiques des plus grands génies qui forment

aujourd’hui encore la grande partie de notre

paysage artistique.

Mais c’est Teilhard de Chardin qui, par son livre

composé au front en 1918, a fait connaître univer-

sellement l’expression Eternel féminin, comme

quelque chose d’inhérent à toute créature

humaine. Teilhard, qui fut le premier à concilier foi

et évolution, présente son éternel féminin comme

le moteur (l’Alpha) et la finalité (l’Omega) de

l’Univers à l’image du Christ. L’éternel féminin serait

ainsi l’énergie universelle, lumineuse et chaste qui

donne courage, espoir, bonté, joie, et en fait,

selon l’expression de Dante même, l’amor che

muove il sole e le altre stelle : l’amour qui bouge le

soleil et les autres étoiles.

L’amour humain du reste est conscient de ce rôle

générateur. Il s’impose parfois avec violence et fait

toujours surgir des énergies nouvelles. Teilhard le

place au cœur même de l’intelligence humaine,

suscitant ainsi une logique sacrée, qui ne connaît

pas le « tiers exclu », mais qui inclut, voire engendre

le tiers, le nouveau, comme les parents engen-

drent un enfant. Par ailleurs, les diverses étapes de

l’amour citées ne se présentent jamais isolées, mais

se croisent ensemble, toujours différemment, selon

les personnes. Inutile de chercher un fondement

rationnel à cette attitude, si ce n’est dans la

constatation que pour nous l’amour n’est possible

qu’incarné.

Sur un plan individuel, Gustav Jung distingue en

chaque personne une part masculine (animus) et

une part féminine (anima), qui en dit long sur le

rôle, souvent inconscient, de cet éternel féminin

sous toutes ses formes : intuition, empathie, ouver-

ture à l’irrationnel, à la beauté, à la nature, à

l’oblation même, en fait encore et toujours

l’amour, qui n’a pas besoin de chercher des

raisons ailleurs qu’en lui-même, comme le dit Saint

Bernard: j’aime parce que j’aime, j’aime pour

aimer.

La femme pour toujours

On peut présenter l’éternel féminin, comme la

femme pour toujours qui est en chacun de nous

selon l’expression d’Aragon, la femme est l’avenir

de l’homme, mais inversement aussi. On revient

ainsi au chiasme initial, qui met en relief aussi bien

la complicité homme-femme que l’intelligence et

la volonté, toute chose ayant un aller et un retour.

On constatera alors que les deux chemins, entre-

temps, ne reviennent pas toujours au même point.

Ce qui signifie qu’on est en quelque sorte

condamné à une recréation continue, à engen-

drer sans cesse du nouveau, en bien ou en mal.

On ne peut pas la nier, mais on peut l’accepter

avec joie ou tristesse. Mais cela signifie aussi que

l’éternel féminin indique bien la dignité infinie de

chacun, personne ne pouvant faire, à la place de

l’autre, l’amour dans la vérité, et la vérité dans

l’amour.

Christian Pagano


Bonne vision au volant durant une forte averse de pluie

Comment obtenir une bonne vision lorsque vous conduisez durant une forte pluiediluvienne ?Vous ne comprenez pas pourquoi cette méthode est efficace ?Essayez-la tout simplement.

La plupart des automobilistes accélèrent la vitesse de leurs essuie-glaces durant uneforte pluie et la visibilité dans leur pare-brise est toujours aussi mauvaise.Dans une telle situation, mettez vos LUNETTES DE SOLEIL. (N'importe quel modèle fera l'af-faire), et bingo... Un vrai miracle !

Soudainement, la visibilité dans votre pare-brise deviendra parfaitement clair, commes'il ne pleuvait pas.C'est fascinant, vous voyez les gouttes d'eau sur le pare-brise, mais aucune traînée depluie et vous pouvez voir là où la pluie rebondit sur la route. Ça fonctionne aussi pour éli-miner l'aveuglement des arrosages lors des dépassements, ou les éclaboussures lorsquevous suivez un camion ou une auto dans la pluie.Assurez-vous toutefois d'avoir toujours une paire de LUNETTES DE SOLEIL à portée de lamain dans votre auto. Ce petit truc devrait être inclus dans le cours d'enseignement de conduite automobile,parce que ça fonctionne vraiment !Vous le saviez peut-être ? Faites le savoir....Ça pourrait en aider d'autres.

Le truc du moisLe saviez-vous ?


Le cycle de l’eau dans le corps humain - équilibre

entre perte et apport - est essentiel pour préserver sa

santé, les Français en consomment-ils suffisamment ?

La consommation de boissons est sujette à de

nombreuses disparités. Tous âges confondus, les

Français consomment en moyenne 1 à 1,3 litre de

boissons par jour alors que la quantité journalière

conseillée s’élève à 1,5 litre, dont 50% d’eau, mal-

heureusement rarement respectée. Chez les

adolescents et les jeunes adultes, l’eau est absente

au profit des sodas, à savoir qu’ils représentent 15%

des boissons consommées.

En revanche, chez les sportifs, l’on constate une

consommation importante des boissons énergé-

tiques ou à base d’agrumes. Et surtout, on note

depuis plusieurs années une forte baisse de la

vente des eaux (-3,5%), de même que celle des

eaux minérales (-7,5%).

Quelles sont ces boissons qui peuvent présenter un

caractère dit « préjudiciable » pour la santé,

notamment bucco-dentaire?

Il s’agit de la catégorie des BRSA - boissons rafraî-

chissantes sans alcool - qui regroupe les colas, les

limonades, les boissons aux fruits, plates et

gazeuses, les thés glacés et les diverses boissons

énergétiques. Elles sont pour la plupart acides,

naturelles ou artificielles, et contribuent dès lors à

l’érosion dentaire. Leur consommation par habi-

tant a d’ailleurs augmenté de 4,5% par an en

moyenne depuis 1960... Pas si alarmant pour

autant, la hausse des ventes de boissons sucrées,

elle, s’est élevée de 32% de 1994 à 2004.

Sucres et acides, gare à l’érosion dentaire !

Dr Martine PellaeNutritionniste

Consultant hospitalier au service

Diabétologie/Nutrition de

l’hôpital Bichat

En 50 ans, les Français ont modifiéleurs habitudes alimentaires. Alorsque de nombreuses études confir-

ment l’importance de l’alimentation pourprévenir certaines maladies, l’évolution descomportements alimentaires fait appa-raître une augmentation régulière de laconsommation de boissons et d’alimentssucrés ou acides, au potentiel érosif. Enabandonnant des produits salutaires, telsque l’eau et les produits laitiers, les Françaisdéveloppent ainsi des troubles du compor-tement alimentaire dont la portée peut êtrepréjudiciable pour la santé, notammentbucco-dentaire.


Nutrition

Quid de la consommation des fruits et légumes qui

regorgent de vitamines et autres nutriments profi-

tables ?

La consommation

de fruits a quasi-

ment doublé et

c’est une bonne

chose. Qu’ils soient

frais ou transformés,

leur consommation

a grimpé de 16% chez les personnes de 18 à 79

ans. Cependant, si la consommation globale de

fruits augmente, c'est essentiellement du fait des

compotes et des jus de fruit. Il ne faut pas oublier

que transformés, ces produits privent cependant le

consommateur des fibres disponibles dans le fruit

entier et que si les jus de fruits apportent certains

nutriments, ils sont très riches en calories en raison

de leur contenu en sucre, naturel ou ajouté. Enfin,

je tiens à rappeler que les agrumes et les pommes,

les artichauts et les tomates par exemple sont des

aliments acides et présentent par conséquent un

potentiel érosif pour nos jolies dents.

Comment expliquer cette hausse de consommation ?

Les jus de fruits enregistrent une augmentation

considérable notamment en raison d'une distribu-

tion plus importante dans les collectivités

(écoles,…) de la vente des gros formats individuels

de jus sur le marché et bien entendu d'une

demande soutenue en raison de « l'image santé »

issue des fruits. Ils répondent en effet à l’envie de

concilier bienfaits de la nature et recommanda-

tions santé. Cette augmentation, à l’instar des

desserts, des crèmes glacées et des sodas, permet

en revanche d’interpréter la substitution partielle

des consommations glucidiques dans l’évolution

des comportements alimentaires.

Une consommation modérée des aliments « à risques »

suffit-elle donc à préserver sa santé?

En sus de l’évolution croissante des gros consom-

mateurs de jus de fruits et de BRSA (quantité et

fréquence), c’est aussi et surtout celle des modes

de consommation qui concourent aux risques pour

la santé. Quelques exemples de comportements

alimentaires « à risques » :

la consommation d’aliments en « snacking »,

n’importe quand (jour et nuit) ;

les repas tout fruit ou tout légume excluant les

autres aliments ;

le fait de siroter et laisser l’aliment acide et/ou

sucré en bouche…

A part l’eau, quels sont les aliments salutaires

recommandés ?

Le Programme National Nutrition Santé (PNNS)

recommande par exemple de consommer trois

produits laitiers (non acides) par jour et jusqu’à

quatre pour les enfants, les adolescents et les

seniors. Pourtant, les adultes en consomment en

moindre quantité - l’on constate en effet une

baisse globale de 24% sur les produits laitiers (selon

étude INCA). Quant aux enquêtes de consomma-

tion individuelle, elles montrent une baisse

inquiétante de leurs consommations chez les

enfants, particulièrement les filles. De ce fait,

environ 70% des français n’atteignent pas le repère

du PNNS et chez les jeunes de 15 à 17 ans, le phé-

nomène les touche jusqu’à 90%.

Les habitudes alimentaires sont par conséquent

différentes selon l’âge et le sexe…

En effet, une baisse alarmante de la consomma-

tion des produits laitiers est par exemple observée

chez les femmes de 18 à 34 ans et chez les seniors,

de même qu’une diminution significative d’environ

10% chez les enfants de 3 à 14 ans (selon études

INCA). D’autre part, les jeunes adultes entre 18 et

34 ans ont davantage recours aux céréales, pizzas,

sandwichs et BRSA. Quant aux femmes, on note

une plus forte augmentation des consommations


Nutrition

de fruits et légumes que les hommes (14% contre

6%) et une baisse plus marquée en ce qui

concerne le lait (31% contre15%). Enfin, le modèle

traditionnel français basé sur trois repas principaux

auxquels peut s’ajouter un goûter, notamment

pour les enfants, persiste seulement chez les per-

sonnes d’âges extrêmes.

Les jeunes et les femmes semblent être d’avantage

concernés par les modifications du comportement

alimentaire, comment expliquer cela ?

Environ 30% des adolescents, en particulier les filles,

s’estiment trop gros et déclarent faire ou devoir

faire un régime alors que leur poids est normal. Un

jeune sur cinq adopte en effet des conduites ali-

mentaires de régimes et ce de plus en plus tôt, dès

l’âge de 11 ans. L’on peut également expliquer

cette tendance avec l’anorexie où la prévalence

est estimée jusqu’à 2% des femmes de 15 et 25 ans

et le sex ratio, à 95% de femmes. Outre la consom-

mation de produits allégés, on note un recours

excessif aux sauces à base de vinaigre et de citron

(aliments acides) pour salades et crudités, qui sont

souvent le seul menu « autorisé ». Enfin, bien que les

manifestations cliniques de l’anorexie apparaissent

entre 15 et 25 ans, la maladie débute souvent en

période pré pubère, vers l’âge de 10 ou 11 ans.

Mais pourquoi ces mauvaises habitudes alimen-

taires s’installent-elles et comment s’en défaire?

Les patients souffrant de troubles du comporte-

ment alimentaire ont en commun, la pratique

d’une alimentation à risques. Différents facteurs

rentrent en compte : en sus de la mise en place

d’une alimentation nomade et déstructurée, le

culte de la minceur joue un rôle important dans la

démocratisation de mauvaises habitudes alimen-

taires. Par ailleurs, contrairement aux idées reçues,

l'alimentation végétarienne axée principalement

sur la consommation de fruits et légumes se révèle

être incomplète. Les régimes dissociés ou recom-

mandant la consommation exclusive et répétitive

d’un seul groupe d’aliments et sur de longues

périodes sont, dès lors, déconseillés.

Ainsi, l’effet « âge » lié

au mode de vie particu-

lier des jeunes adultes

conduit à une déstruc-

turation plus marquée

du rythme alimentaire,

avec davantage de

repas sautés et de grignotages, particulièrement

chez les 15-35 ans. Une alimentation variée et un

rythme alimentaire basé sur trois, voire quatre

repas quotidiens sont les clés de l’équilibre nutri-

tionnel, source de bien-être et d’une bonne santé.

Propos recueillis par Vanessa Droz

L’effet « génération » conduit à une

déstructuration du rythme alimentaire !“

“


à lireClaudine Robert-Hoarau Diététique gourmande –

les bons réflexes pour une

alimentation équilibrée

Editions Dangles


Nutrition

Les recettes de nos lectricesLa salade au lapin Pour 4 personnes

Ingrédients

Lapin

4 gigolettes de lapin, 150 g de mâche,

1 belle cuillère à soupe de parmesan râpé,

2 c. à café de pâte d'anchois, 1 cœur de laitue,

10 tomates cerise, 1 sachet de croûtons,

100 g de parmesan, Sel, Poivre.

Sauce Caesar

30 g de parmesan, 180 ml d'huile d'olive

1 jaune d'oeuf, 1 gousse d'ail,

2 c. à soupe de jus de citron,

1 c. à café de moutarde.

Préparer la sauce dans le bol de votre robot :

verser le parmesan, le jaune d'œuf, l'ail, le citron et

la moutarde. Mixer.

Ajouter alors l'huile d'olive et mixer à nouveau.

Réserver au frais.

Badigeonner les gigo-

lettes avec la pâte

d'anchois (2 c. à café) et les

saupoudrer de parmesan

râpé. 15 min au barbecue

ou 20 à 25 min au four tradi-

tionnel préchauffé (200°C).

Laisser refroidir.

Laver les salades et les essorer. Laver et sécher

les tomates puis les couper en quatre.

Préparer les bols en y répartissant la salade.

Compléter avec les quartiers de tomates, les

croûtons et le parmesan coupé en copeaux à

l'aide d'un couteau économe.

Assaisonner avec la sauce Caesar et déposer la

gigolette sur le dessus. Poivrer et déguster.

La terrine de champignons de la maisond’AncellesPour 8 à 10 personnes

Ingrédients

500g de champignons de Paris, 1 échalote

5 œufs, 25cl de crème liquide

Sel, Poivre, 1 pincée de curry

Préchauffer le four à 160° (thermostat 5 – 6)

Lavez les champignons, coupez-les en rondelles

et mettez-les dans une poêle pour qu’ils rendent

leur eau.

Ajouter une noix de beurre et l’échalote, assai-

sonnez et faites revenir environ 1 mn.

Dans un saladier mélangez les œufs et la crème,

puis ajoutez les champignons.

Beurrez un moule à cake ou une terrine de 26

cm, et versez-y la préparation.

Mettez au four, au bain-marie, pendant 50mn.

Laissez refroidir complètement et démoulez.


Nutrition

La terrine de champignons de la maisond’AncellesPour 8 à 10 personnes

Ingrédients

1 kg d’asperges blanches, 4 œufs,

40 cl de crème liquide, 7 g de gélatine en feuilles

Pour le dressage :

4 cercles en inox de diamètre 7,5 cm - hauteur

4,5 cm

cornichons/échalotes/mayonnaise/quelques

œufs en plus

Eplucher les asperges et les plonger dans l’eau

bouillante salée pendant 10 à 12 minutes. Ensuite, les

passer à l’eau glacée afin de stopper la cuisson - il

faut les garder un peu fermes et croquantes, puis les

réserver.

Casser les œufs dans un récipient - Attention à ne

pas percer les jaunes. Les pocher 2 à 3 minutes dans

une eau vinaigrée frémissante (les jaunes doivent

rester fondants au centre), puis les réserver sur une

feuille de papier absorbant.

Couper les têtes d’asperges de la

hauteur des cercles en inox. Mixer le

reste en purée puis la passer au

chinois afin d’obtenir environ 250g de

pulpe. Ne pas oublier d’assaisonner -

sel et poivre. Tiédir ensuite la purée

afin d’y dissoudre la gélatine préalablement réhy-

dratée dans de l’eau froide, puis laisser refroidir et y

incorporer, en 3 ou 4 fois, la crème fouettée – la pré-

paration doit être homogène et onctueuse.

Dressage: Chemiser les cercles en inox avec les têtes

d'asperges, remplir à l’aide de la préparation jusqu’à

moitié, déposer un jaune poché au centre, puis

recouvrir à nouveau de préparation aux asperges

jusqu’à hauteur du cercle.

Laisser prendre au réfrigérateur pendant 2 heures

minimum et retirer les cercles délicatement.

Servir avec une mayonnaise agrémentée d’œufs

durs, de cornichons et d’échalotes finement hachés.

Hugues Bigot, originaire du Sud-Ouest est le nouveau Chef cuisinier deLa Réserve au Pavillon du Château Raba, à Talence. Il sublime les pro-duits frais des producteurs locaux et propose une cuisine inventive etraffinée qui remet au goût du jour les saveurs oubliées. Le restaurant ?Une ancienne « maison des invités », construite au début du XIXèmesiècle sous l’influence de l’architecture néoclassique, classée

aujourd’hui monument historique. Quant au château, transformé en hôtel depuis etrénové en 2007, il promet une ambiance de charme, luxe et volupté.

Recettes authentiques du ChefHugues Bigot,

A vos fourchettes !


Nutrition

Pavé de turbot, épeautre façon Risotto etémulsion à la truffePour 4 personnes

Ingrédients

Lapin

1 turbot de 2 à 3 kg, 1 carotte, 1 poireau,

2 échalotes, 2 oignons,

40 cl de vin blanc sec, 250 g d’épeautre,

40 g de mascarpon, 20 g de parmesan râpé,

10 cl de jus de truffe ou en brisure,

20 cl de crème liquide, Huile d’olive,

sel, poivre

Faire tremper l’épeautre dans de l’eau froide.

Lever les filets, puis les réserver. Garder l’arête et

la tête pour le fumet (sauce).

Eplucher la carotte, le poireau, une échalote et

un oignon, puis les émincer grossièrement. Les faire

ensuite suer à l’huile d’olive, puis y ajouter l’arête et

la tête du turbot, déglacer au vin blanc puis

mouiller à hauteur - laisser frémir environ 1 heure.

Passer le fumet à l’étamine (filtre en tissu à mailles

très fines) et réserver.

Prélever environ 40 cl de

fumet et y incorporer la brisure

ou le jus de truffe. Faire réduire

au 1/3 et y ajouter la crème

liquide – ne pas oublier de saler

et poivrer.

Faire revenir une échalote et un oignon finement

hachée avec10 g de beurre et un peu d’huile

d’olive jusqu’à obtenir une légère coloration.

Ajouter l’épeautre, préalablement égoutté et

rincé, pour le nacrer durant 1 à 2 minutes, puis

mouiller petit à petit avec le reste du fumet.

Incorporer le parmesan et le mascarpone en fin de

cuisson puis réserver au chaud.

Enfin, poêler les filets de turbot à l’huile d’olive

environ 3 minutes de chaque côté – ne pas oublier

de saler et poivrer.

Dressage : Disposer le risotto sur une assiette, puis

poser le pavé de turbot délicatement dessus.

Emulsionner la sauce au mixeur pour y prélever

l’écume et la déposer à son tour sur le turbot.

Accompagner le tout de quelques feuilles de

roquettes.


Beauté et esthétique


Masque tonifiant à l’avocat pour le visageDe Yasmine – Casablanca

Pour réhydrater et tonifier la peau

Dans un bol, écrasez la

chair d'un demi avocat en

purée puis incorporez 3

grains de raisin blanc épé-

pinés, un œuf entier, une

cuillère à café de mayon-

naise, une de miel, une de

levure, une de jus de citron

et enfin une de citron vert. Mixez le tout, vous

obtiendrez alors une crème que vous appliquerez

en couche épaisse sur le visage. Laissez le masque

agir 10 à 15 minutes, puis rincez à l’eau tiède. Ce

masque laissera votre peau saine - grâce à la

levure qui nettoie en profondeur, hydratée - grâce

aux raisins qui adoucissent et hydratent, et tonifiée

- grâce à la mayonnaise qui lisse et tonifie.

Un conseil ? Pour un résultat à long terme, il est

conseillé de le faire une fois par mois.

Masque de jeunesse au miel pour levisage

De Francine – Paris

Pour rajeunir les traits, booster l’éclat du teint et

satiner la peau

Délayez un jaune d’œuf avec une

cuillère à café de miel liquide, et

ajoutez à cela trois cuillères à café

d’huile d’amande douce ou d’huile

d’olive. Ensuite, émulsionnez bien le

tout, puis appliquez le mélange sur

le visage à l’aide d’un pinceau plat en évitant le

contour des yeux. Laissez poser environ 30 minutes,

puis rincez abondamment à l’eau froide. Vous

serez méconnaissable !

Un conseil ? Vous pouvez remplacer l’huile

(amande douce ou olive) par de l’huile d’argan,

le résultat sera d’autant plus éclatant.

Masque nourrissant à la bière pour voscheveux

De Vanessa – Genève

Pour nourrir et adoucir les cheveux ternes ou fati-

gués

Mélangez un verre de bière éventée

(laissée à l’air libre), une cuillère à

soupe de miel et un jaune d’œuf.

Appliquez ce mélange en massant

légèrement et laissez agir 20 à 30

minutes puis rincer. Enfin, faites un

shampoing selon la nature de vos cheveux –

camomille pour les blondes, henné pour les brunes.

Si les cheveux (pointes) sont secs mais le cuir

chevelu (racines) plutôt gras, appliquez seulement

le masque sur les pointes. Par contre, si le cuir

chevelu ET les cheveux sont plutôt secs, appliquez

le masque sur toute la longueur des cheveux

depuis les racines.

Un conseil ? Humidifiez une serviette et passez-la 30

secondes au micro-onde, puis enroulez vos

cheveux avec afin d’optimiser l’efficacité du soin.

Et si vos cheveux sont longs, doublez les quantités

de la recette sans hésiter.

Bain fortifiant pour les mainsDe Florence - Paris

Pour fortifier ses ongles et adoucir ses mains

Commencez par faire tiédir

doucement 10 cl d'huile de ricin

et 10 cl d'huile d'olive. Ajoutez à

cela le jus d'un citron et une fois

que le tout est bien tiède,

versez-le dans un bol. Trempez-y vos mains et vos

ongles pendant 10 à 15 minutes, en vous massant

les cuticules. N’hésitez pas à doubler les quantités

selon le contenant que vous avez à disposition.

Un conseil ? Vous pouvez réutiliser la même prépa-

ration pour faire plusieurs bains en une semaine.

Recettes de beauté de nos lectrices


Femmes Pour Toujours : Qu'est-ce qu'un aphte ?

Dr Daniel Benitah : L’aphte est une lésion superfi-

cielle de la muqueuse buccale et de l’oropharynx.

Étymologiquement, " aphte " vient du grec " aptein " :

brûlure. L’aphte se manifeste par une ulcération,

symptôme commun à plusieurs formes cliniques.

On peut les classer en 3 groupes : l’aphte buccal "

vulgaire " ; l’aphtose buccale récidivante ; et les

maladies aphteuses, où la localisation buccale est

à associer à d’autres localisations générales,

organes ou viscères.

Le premier type d'aphte (dit ''vulgaire'') : c'est

l'aphte accidentel. Il est fréquent chez l’enfant et

peut être unique ou multiple. Il débute par une

sensation de cuisson, puis survient une ulcération,

punctiforme ou lenticulaire, à bords nets et fond

jaunâtre, entourée d’une muqueuse rouge vif. Il

peut être très douloureux, gênant la mastication,

pouvant entraîner une dysphagie et une hypersa-

livation. Dépassant 1 cm de diamètre, on parlera

alors d’aphte géant, plus mutilant et pouvant

laisser des cicatrices après guérison.

Le second type regroupe les aphtes récidivants :

ce sont des ulcérations récurrentes, dont les fac-

teurs favorisants sont liés à l’hérédité, l’immunité, le

stress et des modifications hormonales chez la

femme. Le nombre par poussée varie de 1 à 5 ou

10. Ils guérissent en général en 1 à 3 semaines,

période durant laquelle ils peuvent être très invali-

dants.

Enfin, il existe des maladies aphteuses : ce sont des

maladies générales associant aphtes buccaux et

aphtes atteignant d’autres organes ou viscères. Le

diagnostic de ces maladies permettra au chirur-

gien-dentiste de diriger ces malades vers des

services spécialisés ORL, stomatologie, dermato-

logie, gynécologie ou médecine interne.

FPT : Quelles sont les causes d'apparition d'un

aphte ?

Dr D. B. : Plusieurs théories sont avancées. Pour cer-

tains, il s’agirait d’un phénomène vasculaire de

type microthrombophlébite (l'inflammation d'une

veine accompagnée d'un caillot). Pour d’autres, les

aphtes récidivants seraient liés à des phénomènes

immunologiques dirigés contre des antigènes strep-

tococciques et la muqueuse buccale humaine. Un

certain nombre de facteurs favorisants ont d'ores et

Comment se débarrasser des aphtes ?

Dr Daniel BenitahDocteur en Chirurgie Dentaire

Implantologue

Président du Collège du sourire

Les aphtes surgissent à l'improviste etfont souvent un mal de chien. Il réus-sissent à vous gâcher la vie et l'appétit

pendant plusieurs jours. Comment leséviter, les soulager, les traiter ? Le docteurDaniel Benitah, répond à nos questions.



déjà été identifiés. Le sexe, par exemple : les

femmes sont plus touchées que les hommes. De

même, il existe des familles à " aphtes buccaux ", ce

qui indique une composante héréditaire.

Certains types de stress

psychiques ont égale-

ment été pointés du

doigt : troubles psy-

chiques, chocs émotifs,

dépressions. Des trau-

matismes physiques,

comme une morsure

de la muqueuse, les

blessures, les arêtes de poisson et les prothèses

dentaires. Certaines substances ingérées sont éga-

lement considérées comme facteurs aggravants.

Cela concerne des aliments (noix, fraise, épices,

certains fromages comme le gruyère et les crus-

tacés) mais aussi certains médicaments (aspirine,

antibiotiques, psychotropes, antimitotiques). Le

virus du SIDA et d'une manière plus générale l'im-

munodépression, ainsi que les infections

bactériennes sont également considérées comme

des facteurs favorisants.

FPT : Comment traiter ces différents types d'aphtes ?

Dr D. B : Il n’existe pas de traitement unique effi-

cace dans le traitement des aphtoses buccales.

Le traitement local ou général sera adapté suivant

la forme clinique et le degré d’atteinte. Les aphtes

guérissent habituellement d'eux-mêmes. Mais il

existe des solutions pour soulager tout de suite :

Mettre un glaçon dans la bouche et le caler au

niveau de l'aphte. Le froid diminue la douleur.

Se rincer la bouche avec des bains de bouche à

base de chlorhexidine sans dépasser une

semaine d'utilisation.

Appliquer un gel ou spray anesthésique spécial

aphtes comme le Pansoral® ou le Bloxaphte®

(disponibles en pharmacie et parapharmacie).

Prendre un médicament antalgique comme du

paracétamol.

Des pastilles à sucer contre les aphtes, telles que

Lyso6®, qui contiennent un anesthésique local


et un antiseptique.

Vous pouvez aussi vous rincer la bouche avec

de l'eau salée. Mélangez une cuillère à café de

sel dans un verre d'eau tiède et rincez 2 à 3 fois

par jour pour soulager la douleur.

En revanche, s'ils deviennent nombreux, très han-

dicapants et récurrents (plus de 4 fois par an), des

traitements de fond peuvent être proposés.

Différents médicaments peuvent être prescrits :

La cortisone en pommade ou gélules par prise

orale, uniquement sur ordonnance. Le traite-

ment reste court (1 semaine).

La colchicine en comprimés qui prévient les réci-

dives dans près de 50% des cas. À prendre sur

plusieurs mois, elle est disponible uniquement sur

ordonnance.

Ces traitements doivent être impérativement pris

sous surveillance médicale.

Enfin, bien que la

plupart des aphtes

buccaux soient des

lésions banales, la vigi-

lance et l’attention du

praticien doivent per-

mettre le diagnostic

des aphtoses récidivantes et des maladies aph-

teuses, signes d’une atteinte systémique témoin

d’un déficit immunitaire comme le HIV.

L’odontostomatologiste pourra ainsi traiter le

patient pour les formes cliniques mineures ou le

diriger vers des services hospitaliers spécialisés dès

lors que l’atteinte nécessitera un traitement

général.

Pour plus d'informations :

Le site internet du Dr. Benitah :

www.implantdentaireeurope.com

à lireComprendreChoisir.com

Les aphtes

Editions Finemedia


prendre plusieurs semaines. Dans les cas de bles-

sures plus profondes, il y a atteinte du derme et

saignement ; la cicatrisation est alors beaucoup

plus complexe. La phase de remodelage pourra

prendre des mois, voire des années et aboutira à

la formation d'une cicatrice.

1er degré : Apparition de plaques rouges et/ou

formation de cloques. Elles sont de tailles varia-

bles et peuvent se regrouper.

2e degré : Maux de tête, frissons et fièvre sont

des symptômes fréquents. Deux niveaux carac-

térisent la blessure :

Superficiel: il y a formation de cloques (phlyc-

tènes), cette brûlure est très douloureuse ;

Profond: des phlyctènes se forment ainsi que

des zones blanchâtres de sensibilité moindre.

3e degré : L’hypoderme (graisse) est atteint, la

peau devient marron ou noire et ces zones

deviennent insensibles.

Du simple coup de soleil à une peau carbonisée,

la brûlure se caractérise en degrés selon l’étendue

et l’intensité de la brûlure principalement. Le degré

est ainsi défini par la profondeur de la lésion.

Les brûlures du premier degré atteignent les

couches supérieures de l'épiderme et se traduisent

par une rougeur de la peau - les coups de soleil en

font partie. Quant à celles du second degré, elles

se reconnaissent par l'apparition de cloques ou

d'ampoules. Beaucoup plus graves, les brûlures du

troisième degré atteignent le derme en profon-

deur et provoquent la destruction des vaisseaux

sanguins ainsi que des fibres nerveuses. Dans ces

cas extrêmes, la peau ne peut pas s'autoréparer.

En revanche, le processus de cicatrisation de la

peau brûlée, de manière superficielle, est bien

connu : la cloque. Ce phénomène résulte en effet

d'un afflux de liquide sous les cellules des couches

supérieures de l'épiderme, blessées. Lorsque la

peau commence à cicatriser, le liquide se résorbe

progressivement et les cellules lésées sont rempla-

cées par de nouvelles cellules - processus qui peut

Bronzer oui, mais sans brûler !Le soleil n'est pas toujours notre meilleur ami...

Par Alanne Delon

En été, une demi-heure sous le soleil de midi peut suffire à transformer votre peauen une plaque rouge et douloureuse. La gravité du coup de soleil dépend du typede peau, de la durée et de l'intensité d'exposition ainsi que de la localisation géo-

graphique. Toute exposition excessive se révèle néfaste pour les cellules de la peau.Malgré toutes les précautions, un coup de soleil reste possible.Zoom sur ces brûlures et les solutions pour les éviter et les réparer.



les jours qui suivent, il est nécessaire d'éviter toute

exposition au soleil. Rester à l'abri d'un parasol n'est

pas toujours suffisant, l'idéal est alors de se protéger

avec des vêtements.

Des conseils simples pour éviter de brûler sa peau:

Se protéger (vêtement, chapeau…) !

Appliquer régulièrement, et en quantité suffi-

sante, une crème solaire d'indice (IP) élevée et

adaptée à votre type de peau.

Nouvelle application après une baignade, une

forte transpiration ou après s’être frotté avec la

serviette.

N'oubliez pas que les nuages et le parasol lais-

sent passer des rayonnements solaires !

Grande prudence les premiers jours de

vacances, votre peau n'est pas encore habi-

tuée au soleil.

Les sujets à peau claire, en particulier les roux,

sont plus sensibles.

Pas d'exposition entre midi et 16 heures, surtout

en ce qui concerne les enfants.

Ne jamais exposer un nourrisson, ni une femme

enceinte au soleil !

Attention à la photosensibilisation liée à certains

médicaments, parfums et cosmétiques – lisez la

notice d’emballage.

L'allergie solaire

Un autre phénomène à ne pas confondre avec un

coup de soleil est l'allergie solaire ou lucite estivale.

La réaction apparaît de façon brutale et avec un

retard d’environ 18 à 24 heures après l'exposition.

Comme lors d’un coup de soleil, la peau devient

rouge, mais les plaques sont alors parsemées de

petits boutons. Elles provoquent, non pas une sen-

sation de brûlure, mais des démangeaisons. Bien

que le visage soit souvent épargné, ces plaques

apparaissent principalement sur le décolleté et les

bras. Attention ! L'allergie solaire tend à récidiver

chaque année lors des premières expositions…

En revanche, si le coup de soleil semble dispropor-

tionné par rapport à l'intensité de l'exposition ou si

des démangeaisons apparaissent, il faut se poser

la question d'une éventuelle photosensibilisation,

notamment due à des médicaments, parfums,

cosmétiques et autres produits parapharmaceu-

tiques.

Réagir immédiatement

Dès les premières sensations de « cuisson », il faut

tout de suite réagir afin de limiter les dommages

cutanés et se réhydrater immédiatement en

buvant abondamment de l'eau. Pour la peau,

l'idéal est de la rafraîchir au plus vite sous une

douche prolongée. Après un séchage délicat,

l'hydratation cutanée est essentielle. Du lait après-

soleil ou lait corporel suffit en cas de légers coups

de soleil, sinon il est nécessaire de recourir à une

crème spéciale contre les brûlures et les coups de

soleil. En revanche, en cas de frissons, de fièvre ou

de maladie, consultez un médecin ! Enfin, durant

Se réhydrater immédiatement et rafraîchir

sa peau sous l’eau froide“

“En montagne, la température est basse ou tempérée et l'in-tensité des rayons UV est ainsi trop souvent sous-estimée.Pourtant, les coups de soleil sont fréquents… Voici leszones les plus exposées: nez, oreilles, lèvres, front, cou,avant-bras et toutes les autres parties saillantes.



Les méthodes qui « réparent »

La photo-modulation par LED (Light Emitting

Diode) – lumière froide – permet de réhydrater et

tonifier la peau en profondeur, c’est-à-dire de

réparer la peau blessée par le soleil.

La LED favorise en effet la production de colla-

gène grâce à la stimulation de l’activité des

cellules fibroblastes présentent dans le derme et

agit ainsi sur le relâchement cutané.

Cette méthode est idéale pour hydrater la peau

en profondeur sans avoir recours aux injections –

Mésolift. En effet, après l'application de masques

hydratants et revitalisants, la LED permet la péné-

tration des principes actifs et ceci aussi

efficacement que la technique du Mésolift.

Totalement indolores et sans effet secondaire, les

séances sont espacées d’au moins une semaine et

les premiers effets sont visibles rapidement.

Comme pour tous les soins par la lumière en méde-

cine esthétique, la technologie LED permet

également de retarder à terme les effets de vieillis-

sement de la peau, grâce à une action en

profondeur. Les résultats sont visibles - la qualité, la

douceur et l’éclat de la peau sont améliorés.

Les nouveaux appareils destinés aux spécialistes

qui pratiquent la médecine anti-âge sont particu-

lièrement performants. La LED est appliquée à

quelques centimètres de la zone à traiter et l’expo-

sition dure entre moins d’une minute et une

demi-heure, selon le type de lumière sélectionnée.

La peau doit être démaquillée et bien nettoyée.

Indolore et sans effet secondaire

“

“Grâce la triple associa-tion de Porphyral HSP (issu de l’alguealimentaire Porphyra umbilicalis),d'antioxydants (vitamine E, lycopène,sélénium) et d'huile vierge de bour-rache riche en acide DermobianeSolaire permet au corps de mieux sedéfendre face aux UV.

A mettre dans sa trousse :



Le petit plus ? L’exposition au soleil n’est pas inter-

dite pendant la durée du traitement.

En revanche, lorsque le coup de soleil est léger

(pas de cloque), la douleur sera apaisée par l'utili-

sation de savons alcalins ou encore par

l'application de Biafine - émulsion pour application

cutanée, disponible en pharmacie. Lorsque le

coup de soleil est plus grave (avec cloques), appli-

quez sur la zone brûlée une Biogaze, avec

antibiotique si la peau est déchirée - prenez

conseil auprès de votre pharmacien. Surtout, ne

réexposez jamais une zone brûlée, même légère-

ment, à des rayons UV. Protégez-la avec des

masques ou une crème IP 40, à appliquer au moins

toutes les 30 minutes.

Quelques produits pratiques et efficaces…

Pour éviter les coups de soleil, utiliser une protec-

tion cutanée régulièrement après Photoderm de

chez Bioderma.

Pour hydrater les jours suivants (corps), appliquer

plusieurs fois par jour la crème émolliente

d'Uriage - disponible en pharmacie.

Pour hydrater les jours suivants (visage), appli-

quer plusieurs fois par jour Soleil Réconfort de

Lancôme.

En cas de brûlures, Bepanthen Spray Mousse, qui

permet à la fois d'éviter une application directe

et douloureuse sur la brûlure et offre une effica-

cité plus grande que d’autres produits, par une

meilleure répartition des agents actifs, une sen-

sation de fraicheur immédiate ainsi qu’une

hydratation efficace jusqu'à 5 heures après son

application – disponible en pharmacie.

Les bienfaits de la LED :Elle a des effets remarquables sur le processus de répara-tion tissulaire – cicatrices, vergetures, brûlures, coups desoleil… ;Elle permet de traiter les rides, ridules et taches brunes ;Elle est parfaitement indiquée pour soigner l’acné.



Comment préserver sa peau ? En prendre soin !

Tout d’abord…

Une peau sèche et mal nourrie va accuser les

méfaits du soleil. Pour régénérer sa peau, rien de

mieux que des oméga 3 - acides gras essentiels

présents dans l’huile de lin et de chanvre ou dans

de nombreux poissons.

Le gommage, c’est le secret d’une peau saine

Fermée, mal vascularisée et encrassée, la peau

n’aura pas la même réponse au soleil que bien

préparée. Alors à l’aide d’un gant de crin, on

débarrasse le corps des peaux mortes, on relance

la vascularisation et on ouvre les pores pour per-

mettre aux cellules de métaboliser plus facilement

les rayons de soleil.

La vitamine A prépare au bronzage

La peau reste enfermée sous les vêtements tout au

long de l’année. L’exposer du jour au lendemain

au soleil favorise donc les coups de soleil. La solu-

tion pour activer le bronzage? Manger des

carottes et se badigeonner d’huile de carottes,

riches en vitamine A et E.

Choyer son foie, c’est optimiser sa pigmentation

Un bronzage trop rapide, trop brun, ou une réac-

tion trop tardive, sont le plus souvent associés un

mauvais fonctionnement du foie. Les plantes telles

que le fenouil, le romarin, le desmodium, le radis

noir, l’artichaut et le curcuma nettoient, renforcent

et protègent cet organe. Ainsi, en consommer

permet un bronzage plus harmonieux, durable et

une meilleure défense de la peau face au soleil.

Contrôler les radicaux libres ralentit le vieillisse-

ment de la peau

Le secret ? Consommer des antioxydants. On en

trouve dans notre alimentation (fruits, thé…) mais

également sous forme de compléments alimen-

taires.

Garder son bronzage, c’est possible

La provitamine A et la chlorophylle présentent

dans certaines algues permettent d’améliorer la

régénération cellulaire de la peau. Le plus bron-

zage est donc intensifié et peut être conservé plus

longtemps.

à lirePierrette Chalendar

Remèdes et astuces de nos

campagnes

Éditions Anagramme



Peut-on prévenir les tâches de vieillesse ?

Les taches de vieillesse sont principalement dues à

une trop grande exposition au soleil. En effet, une

exposition répétée perturbe le fonctionnement

cellulaire de la peau. La mélanine, à l’origine de la

pigmentation, est alors produite en trop grande

quantité, d’où l’apparition de taches brunes à la

surface de l'épiderme.

Les taches doivent être surveillées. Si elles chan-

gent de forme, ou qu'elles grossissent, elles

peuvent en effet évoluer en cancer, d'où la néces-

sité de consulter un dermatologue.

Il est possible de retarder l’apparition des lentigos,

en évitant les expositions prolongées au soleil,

surtout entre 11h et 16h en été, et en portant cha-

peaux et vêtements de protection lors d’activités

en plein air (sport, jardinage, promenades…). Bien

évidemment il est essentiel d’utiliser un écran total

(solaire d’indice maximal) sur toutes les zones à

risques. En été, au printemps dès les premiers enso-

leillements, protéger toutes les parties découvertes

de sa peau (mains, visages et décolleté), avec un

écran solaire d’indice 50+ (écran total).

Ceci dit, plus on avance dans l’âge, plus le risque

d'avoir des taches de vieillesse augmente et leur

nombre aussi.

Et lorsqu'elles sont là, ces recommandations sont

encore plus valables. En effet, l'hérédité peut jouer

un rôle dans la survenue des taches de vieillesse,

mais probablement pas autant que les expositions

au soleil, surtout depuis la mode du bronzage.

Existe-t-il des solutions pour les faire dis-paraître ?

Les crèmes

De nombreuses crèmes proposent de faire dispa-

raître les taches, mais aucune n'y a jamais réussi.

Dépigmentaires ou censées blanchir la peau, elles

peuvent même être dangereuses, car elles

contiennent des substances non autorisées ou

donnent en général des résultats inesthétiques

(tache devenue trop blanche par rapport à la

couleur normale de la peau).

Demandez impérativement l'avis de votre

médecin, dermatologue ou pharmacien au préa-

lable!

Conséquences de l’excès de soleilVenir à bout des taches de vieillesse

Les taches de vieillesse, également appelées lentigos, sont des taches brunes, lisseset plus ou moins grandes, qui surviennent généralement après 40 ans sur les zonesles plus exposées: le dos des mains, le visage, le décolleté et le crâne, pour les

hommes...



L’azote liquide

Certains dermatologues proposent d'appliquer de

l'azote liquide sur chaque tache brune. La peau

étant ainsi brûlée en surface, on la force à se

renouveler.

L'azote liquide est aussi utilisé pour brûler les

verrues. C'est donc un traitement agressif dont il

faut se méfier!

Le peeling chimique

Il s’agit de redonner l’éclat de la peau en décol-

lant les cellules mortes. Le peeling chimique utilise

à cet effet certaines molécules chimiques qui agis-

sent plus ou moins en profondeur et rajeunit ainsi la

peau, soit en la faisant peler, soit en la renouvelant

lors d’un traitement plus en profondeur.

Le laser

C'est sans doute la meilleure solution, d’autant plus

que l’on peut également utiliser une lampe flash.

La technique du laser consiste à faire éclater les

cellules pigmentaires grâce à la chaleur, éliminant

localement et progressivement, toute coloration

excessive et non homogène de la peau. Après

une séance, la tache fonce jusqu'à devenir noire

avant de se détacher et tomber.

Quelques astuces et bons conseils

Certaines huiles essentielles sont efficaces et

doivent être appliquées le soir, à l’aide d’une ron-

delle de coton :

Huile essentielle de néroli

Huile essentielle de rose

Huile essentielle de cyprès bleu

Huile essentielle de carotte

Huile essentielle de romarin à cinéole

Huile essentielle de santal

Huile essentielle de ciste

Huile essentielle de bois de rose

L’huile d’argan a aussi des vertus réparatrices.

Le yogourt est également très efficace, en lotion

ou à consommer.

Le citron aide à réduire l'intensité des taches et à

régénérer la peau.

Certaines plantes médicinales contribuent

également à réduire les tâches de vieillissement

– la camomille, le thé vert et la prêle. Il suffit de

faire une infusion ; puis une fois le liquide froid,

appliquez-là comme nettoyant avec une petite

éponge sur le visage.

Enfin, on peut aussi atténuer les tâches pigmen-

taires en pratiquant un gommage doux puis en

appliquant un anticernes ou un fond de teint de

camouflage par-dessus. Il suffit de tapoter délica-

tement tout en débordant de la tache, puis

poudrer toute la zone avec un pinceau pour uni-

formiser.

Pour ménager sa peau, adoptez une alimentation

saine, réduisez le tabagisme et la consommation

d'alcool et n’oubliez pas de vous hydrater !


à lireAnne de MarnhacBeauté, histoire,

Florilèges et astuces

Éditions de La Martinière

Tous les traitements laissent des marques sur la peau et cependant quelques jours. Ainsi, il convient de protéger sapeau du soleil, mais également de recourir à des crèmescicatrisantes pour préserver sa peau un maximum.

Le décret 2011-382 a été publié le 12 Avril dernier

au Journal Officiel de la République française,

avec application immédiate. Le ministère chargé

de la santé avait eu connaissance en effet, de

nombreuses complications graves liées à des

actes à visée esthétique utilisant ces méthodes.

Aussi, a-t-il demandé à la Haute Autorité de Santé

(HAS) de réaliser une évaluation sur la dangerosité

des techniques utilisées.

A la suite de cet avis, le ministre a pris un décret

d’interdiction des techniques de lyse adipocytaire

en application des articles L.1151-2 à L.1152-2 du

code de la santé publique qui prévoient l’enca-

drement des actes à visée esthétique.

Les techniques de lyse adipocytaire proposées

pour affiner la silhouette sont présentées comme

détruisant la cellulite ou la graisse localisée. Elles

sont invasives (laser transcutané, injection

d’agents chimiques) ou non invasives (ultra sons,

lasers, infrarouges, radiofréquence).


Techniques d’amincissement :interdiction de la lipolyse en France

La sentence est tombée, implacable, irrévocable :

La lipolyse* c’est terminé !

Longtemps présentée comme une alternative à la chirurgie pour se débarrasser dela cellulite, la lipolyse est désormais interdite. Le 12 avril dernier le ministère duTravail, de l’Emploi et de la Santé à publié un décret interdisant le recours aux tech-

niques de lyse adipocytaire à visée esthétique. Toutes les méthodes visant à détruire lescellules graisseuses par utilisation de laser transcutané, injection d’agents chimiques(mésothérapie), ultrasons, infrarouges, radiofréquences sont concernées. Ces techniquesen effet, ont été à l’origine de complications graves et « présentent une suspicion dedanger grave pour la santé humaine » selon le rapport de la HAS (Haute Autorité deSanté).

Avis défavorable de la Haute Autoritéde Santé

Après avoir analysé les données disponibles et entendu les

représentants de sociétés savantes ainsi que les associations

de patients, la HAS a rendu un avis sans équivoque : « Lestechniques de lyse adipocytaire invasives et non inva-sives présentent une suspicion de danger grave pour lasanté humaine » .

C’est la survenue de plus d’une vingtaine de complications

graves - nécroses, hématomes, ulcérations et thromboses –

qui a conduit la HAS à se pencher sur cette pratique esthé-

tique de la lipolyse, très mal encadrée. Bien que la

fréquence de ces complications ne soit pas connue, la HAS

a émis un avis défavorable concernant la pratique de la

lipolyse. Le ministère de la Santé l’a suivie en publiant un

décret pour l’interdire.

* destruction des cellules graisseuses



lipolytiques (phosphatidylcholine et/ou déoxy-

cholate de sodium),

La mise en œuvre des techniques de lyse adipo-

cytaire utilisant des injections de mélanges

mésothérapeutiques,


cytaire utilisant la carboxythérapie,


cytaire utilisant du laser transcutané, sans

aspiration,

Les techniques de lyse adipocytaire non invasives

(ultrasons, lasers, infrarouges, radiofréquence).

Les techniques de lyse adipocytaire invasives

(laser transcutané, injection d’agents chimiques)

Les publics concernés par ces mesures sont les

« membres des professions médicales et paramé-

dicales, les esthéticiens et les patients ».

La chirurgie par liposuccion, qui elle, a apporté la

preuve de son efficacité et qui est déjà très enca-

drée, devient la seule solution radicale offerte aux

personnes qui font la guerre contre leur cellulite.

Les adipocytes, l’ennemi public n° 1

Au lieu de passer son temps à culpabiliser, pour

bien comprendre pourquoi on est gros, le mieux

c'est encore de comprendre comment fonctionne

notre corps, et en particulier ce qui est responsable

de notre poids : les adipocytes...

L'adipocyte ou cellule adi-

peuse est une grosse cellule

(8 fois plus grande que la

plupart des autres cellules

de l'organisme): 80% de son volume est occupé

par des grosses sphères de lipides (figure).

Les adipocytes sont des cellules présentes dans les

tissus adipeux, spécialisées dans le stockage de la

graisse.

Ils constituent donc une partie de nos réserves

d'énergie. Ils stockent les lipides jusqu’à une taille

cellulaire critique situé entre 70 et 120 μm. Au-delà

de cette taille maximale, l’adipocyte, ne pouvant

Toutes les techniques de lipolyse concernées

Quel que soit le nom qu’on leur donne - injection

de solutions hypo osmolaires - encore appelées

lipodissolution, lipotomie, morpholiposculture -

injection de produits lipolytiques ou de mélanges

mésothérapeutiques, lipolyse par ultrasons ou par

laser – toutes ces techniques de lipolyse sont visées

par le décret. En revanche, les techniques de

massage (comme le palper rouler) visant à mobi-

liser les graisses ne sont pas concernées, pas plus

que les crèmes « anti cellulite ».

Sont concernées toutes les méthodes visant à

détruire les cellules graisseuses par utilisation de

laser transcutané, injection d’agents chimiques

(mésothérapie), ultra-sons, infrarouges, radiofré-

quences telles que le définit le rapport de la HAS :

La mise en œuvre de techniques à visée lipoly-

tique non invasives, utilisant des agents

physiques externes, sans effraction cutanée

(ultrasons focalisés, radiofréquence, laser, etc.),


cytaire utilisant des injections de solutions

hypo-osmolaires,


cytaire utilisant des injections de produits

Tout n’est pas perdu !““



plus stocker de graisses, déclenche la formation

d’une nouvelle cellule de stockage, le pré-adipo-

cyte.

Les réserves de lipides sont

constituées de triglycérides. Ces

triglycérides sont synthétisés à

l'intérieur de l'adipocyte mais

l'endocytose, c'est-à-dire la dif-

fusion de ces triglycérides à

travers la membrane cytoplas-

mique, n'est pas facilitée.

L'adipocyte va donc excréter dans le sang une

lipase pour cliver les triglycérides en acide gras et

glycérol qui sont facilement assimilables par l'adi-

pocyte. Le mécanisme inverse est effectué lors de

l'excrétion des réserves lipidiques par l'intermé-

diaire d'une enzyme, la lécithine.

Habituellement, le nombre d'adipocytes aug-

mente jusqu'à l'âge de 15 ans et cette

multiplication (hyperplasie) est particulièrement

importante durant la première année de la vie. Il

est donc important de veiller à l'alimentation des

enfants jusqu'à l'adolescence pour éviter de pré-

parer un terrain favorable à l'obésité à l'âge

adulte.

Après 15 ans, on dispose ainsi normalement d'un

nombre fixe d'adipocytes. Lorsqu'on grossit, on

commence par remplir ses adipocytes sans en

multiplier le nombre. Déjà huit fois plus gros qu’une

cellule classique, un adipocyte peut grossir jusqu’à

multiplier sa taille par 50 (phase hypertrophique).

Contrairement à une idée largement répandue, si

cette hypertrophie n’est pas suffisante et que l’ap-

port en graisses est trop important pour être

emmagasiné dans nos quelque vingt milliards

d’adipocytes, ceux-ci vont se diviser et se multi-

plier, c’est la phase hyperplasique qui peut

multiplier par 10 le nombre d'adipocytes (pour

atteindre 200 milliards). Pour maigrir, on peut vider

les adipocytes de leur surcharge lipidique (lipolyse

à l'aide de lécithine) mais on ne peut jamais en

réduire le nombre (sauf avec une liposuccion).

C'est pour cette raison qu'on reprend très facile-

ment le poids perdu après l'arrêt d'un régime

hypocalorique.

L'obésité peut donc être de type :

hypertrophique : grossissement des adipocytes.

hyperplasique : multiplication du nombre d'adi-

pocytes.

mixte : grossissement et multiplication des adipo-

cytes.

Femmes pour toujours a souhaité faire lalumière sur ces techniques qui font coulerautant d’encre

Reportage avec le Dr Philippe Levan

Chirurgien plasticien et esthétique

Chef de service Hôpital Saint-Joseph -

Paris

Alors la lipolyse, qu’est ce que c’est ?

Appelée également adipolyse, il s’agit du pro-

cessus de dégradation des corps gras (lipides) ou

des graisses alimentaires en acides gras, alors libre

dans l’organisme.

1 - La lipolyse par injection

La lipolyse par injection est un traitement médical

esthétique permettant de se débarrasser des

amas graisseux disgracieux de façon ciblée et

durable.

Le traitement de lipolyse par Injection consiste à

injecter directement dans les graisses sous-cuta-

nées des substances lipolytiques agissant sur les

adipocytes de la zone traitée. Certaines tech-

niques de lipolyse par Injection vont simplement



vidanger les adipocytes par action mécanique,

sans réellement les détruire (en savoir plus), d’au-

tres vont, par action biochimique, dissoudre leur

contenant et contenu de façon définitive.

Qui est concerné ?

Hommes et femmes présentant des amas grais-

seux localisés et qui désirent affiner leur silhouette,

qu’il y ait surcharge pondérale ou non. Le traite-

ment ne fait pas directement perdre de poids

(sauf exception) mais dissout les volumes adipeux

en surplus tout en améliorant le métabolisme des

lipides. Les personnes présentant une obésité

seront d’abord traitées sur le plan nutritionnel

avant tout traitement de Lipolyse (sauf pour le trai-

tement du visage).

Son avantage

Méthode non invasive

sans acte chirurgical

sans anesthésie

sans cicatrice

sans éviction sociale, sauf quelques jours en cas

de lipolyse du menton.

La promesse

Résultats :

Exceptionnels au niveau du double menton et

des bas-joues en 1 à 3 séances.

Remarquables particulièrement dans les graisses

molles, au niveau du ventre, de la taille, des

hanches, des plis du dos en 3 à 5 séances selon

les patients.

Remarquables sur l’aspect de la peau, qui se

retend, sur la cellulite et la peau d’orange,

(cuisses et culotte de cheval)

Remarquables mais plus longs à apparaître sur le

volume de certaines culottes de cheval fibro-

sées où 4 à 5 séances sont parfois nécessaires.

L’élimination des graisses traitées est radicale.

2 - La lipolyse par laser

Injection de photons au niveau des adipocytes

"Juste ce qu’il faut là où il faut".

Qui est concerné?

Femmes et hommes

Toutes surcharges graisseuses localisées

Pour corriger les asymétries

Les peaux nécessitant une rétraction cutanée

Son avantage

Pas de rupture sociale.

Une méthode confidentielle et discrète :

Pas d’hospitalisation

Pas d’arrêt de travail

Traitement ambulatoire

Une contention légère.

La promesse

Diminution de l’amas graisseux

Amélioration franche de la silhouette

Peau tonique et lisse

Harmonie de la zone traitée

Résultats progressifs, optimum à 6 mois



3 - La lipolyse par ultrasons basse fréquence

La lipolyse par ultrasons basses fréquence ou

ultrason lipolyse est une méthode qui s'attaque aux

graisses bloquées et infiltrées, là où il y a conges-

tion et stockage dans les tissus. L'ultrason lipolyse

« vide » la cellule de sa graisse en fragilisant la

membrane adipocytaire, micronisant les graisses

et facilitant ainsi leur extrusion dans l'interstitium.

Utilisé seul comme traitement de la cellulite diffuse

ou localisée ou en association avec d'autres tech-

niques de lyse adipocytaire : injections, laser,

liposuccion...

Son action

Diminution du volume de la graisse superficielle

et profonde

Détoxication des tissus et rétablissement des

échanges cellulaires

Défibrosage

Micro drainage

Effet anti-inflammatoire et fibrinolytique

Amélioration de la circulation veineuse et lym-

phatique

Lutte contre la constipation et les ballonnements

Accélération de toutes les cicatrisations internes

après accouchement ou intervention chirurgi-

cale, liposuccion, lipolyse laser, injections...

Amélioration de la tonicité de la peau et de la

« peau d'orange ».

Effet antalgique sur les douleurs rhumatismales

4 - La lipolyse par radiofréquence

La Radiofréquence est un traitement du relâche-

ment cutané.

Cette technique s'apparente par son principe aux

lasers non ablatifs et ne s'adresse qu'aux relâche-

ments cutanés modérés du visage et du corps.

C'est l'appauvrissement du derme en collagène et

en élastine qui provoque l'apparition des rides et le

relâchement cutané. Les ondes de radiofré-

quence en chauffant la peau en profondeur

provoquent au niveau du derme une rétraction

des fibres de collagène puis la fabrication d'un

nouveau collagène entraînant ainsi un raffermisse-

L’avis du Dr Philippe LevanFemmes pour toujours : Quelle est votre opinion face à cesdécrets ?Dr Philippe Levan : Les différentes techniques de lipolyse ont été développées

ces dernières années comme techniques alternatives à la

lipoaspiration (ou liposuccion) qui est une technique chirur-

gicale. Parmi les lipolyses on distingue les lipolyses

réellement non invasives c’est-à-dire utilisant une technique

n’entraînant pas d’effraction de la peau comme l’infrarouge

et la radiofréquence et les techniques nécessitant de franchir

la barrière cutanée comme la lipodissolution (nécessité d’in-

jecter une solution sous la peau) et la lipolyse laser

(introduction sous la peau d’une fibre optique permettant de

conduire le rayon laser lipolytique).

Les décrets en question visent avant tout à chercher à pro-

téger les consommateurs devant la multiplication de

nouvelles techniques pas toujours scientifiquement éprou-

vées dont certaines peuvent même s’avérer dangereuses.

Il semblerait que les complications et effets secondaires

sérieux aient été essentiellement constatés avec les tech-

niques de lipolyse avec effraction cutanée, c'est-à-dire avec la

lipodissolution et la lipolyse laser. En effet, il a été observé des

phénomènes de nécrose graisseuse et/ou cutanée provo-

qués sans doute par un dosage ou paramétrage excessif en

vue certainement de la recherche d’une meilleure efficacité.

Concernant ces techniques une meilleure évaluation scienti-

fique de l’efficacité et des risques est impérative. Le décret

d’interdiction concernant ces techniques semble justifié en

attendant d’en savoir plus. A l’opposé, l’interdiction des tech-

niques de lipolyse transcutanée (comme l’infrarouge et la

radiofréquence) qui ont été englobées dans ce décret semble

excessive. En effet, à ma connaissance, il n’a pas été rapporté

d’effet indésirable grave concernant ces dernières. On peut

cependant leur reprocher sans doute une efficacité insuffi-

sante dans certains cas ainsi que l’absence de connaissance

sur des effets secondaires à long terme.

Mais les Pouvoirs publics, au nom du principe de précautions

ont préféré interdire l’ensemble de ces techniques.

Cependant, on peut imaginer qu’il s’agit de décision tempo-

raire en attendant des évaluations plus approfondies de

l’ensemble de ces techniques qui pour certaines seront pro-

bablement à nouveau autorisées mais au prix d’un meilleur

encadrement de leur utilisation. En effet, il serait dommagede se priver d’avancées technologiques majeures dans cedomaine au nom de ce même principe de précaution.



ment de la peau et une diminution des ridules et

de la cellulite. Ce remodelage de la zone traitée

se poursuit pendant plusieurs mois après l'arrêt des

séances.

Après le Thermage TM (radiofréquence monopo-

laire) puis l'Aluma TM (radiofréquence bipolaire), la

troisième génération de radiofréquences est repré-

sentée par le Regen TM (radiofréquence

tripolaire).

Cas spécifiques

l'ovale du visage, en traitant la ptose cutanée

de la perte de l'ovale débutante

la naissance des bajoues chez des sujets de 40 à

65 ans

le relâchement de la face interne des bras

de l'abdomen

la cellulite par relâchement des cuisses.

Elle peut être associée à toute autre technique

esthétique : mésolift, injection, toxine botulique,

lyse adipocytaire, ultrasons, autres lasers...

La promesse

L'effet immédiat est souvent

visible sitôt le traitement

effectué. Le visage parait

retendu après la séance,

comme « lifté ».

L'effet retardé est celui que

l'on recherche.

Il se produit au bout de plu-

sieurs semaines, voire de

plusieurs mois.

Cette mesure concerne également certainsinstituts de beauté, spas ou cliniques demédecine esthétique

Enquête à Brides les Bains capitale européenne de

l’obésité

Femmes pour toujours a souhaité recueillir l’avis

d’une professionnelle de l’esthétique Directrice de

l’institut de beauté spécialisé dans l’amincissement

à Brides les Bains.

3 questions à Marie-Thérèse Léger

Présidente de l’institut de beauté Maryter

Brides les bains (Savoie)

Femmes pour toujours : Vous dirigez des instituts de

beauté depuis de longues années. Quelles sont les

attentes de votre clientèle ?

Maryter : En effet, depuis 40 ans ! Il faut dire que

nous sommes dans le Village de la minceur. Nous

sommes en mesure de répondre aux besoins et

aux attentes d’une clientèle de plus en plus exi-

geante – à juste titre – aussi sommes-nous équipés

des toutes dernières techniques et thérapies esthé-

tiques qui vont répondre à leur besoin. Notre

clientèle est fidèle et il n’est pas rare que nous la

retrouvions chaque année au moment des cures.

Il s’instaure alors un climat amical dans un climat

de bien-être avec le plaisir de s’occuper de soi.

FPT : L’annonce du rapport

de la HAS a fait l’effet d’une

bombe sur le territoire de la

beauté et de la médecine

esthétique. En avez-vous res-

senti les effets ?

Maryter : En ce qui nous

concerne nous ne prati-

quons que des soins réservés

à notre profession et de ce

fait nous ne débordons pas

des protocoles autorisés au Corps médical. Mais

nous savons également dire NON aux offres

alléchantes de certains constructeurs de maté-

riel « limite » et refuser certains types de soins

réservés au médecin. Notre clientèle l’a bien

compris. Aussi nous nous ne prenons aucun

risque pour éviter des débordements dans son

intérêt.

FPT : Selon vous ces mesures vont-elles modifier les

comportements ?

Maryter : Probablement pour les instituts qui sont un

tantinet « borderline » mais pas pour nous qui appli-



quons la réglementation liée aux soins esthétiques.

Le problème est sévère car ce sont les déborde-

ments qui entrainent des mesures plutôt extrêmes

car tout n’est pas à « jeter » dans les techniques

visées par les mesures. Nous assistons à un recul

dans le domaine des méthodes à la disposition du

public alors que nous ne devrions jamais cesser

d’évoluer.

Femmes pour toujours a souhaité rencontrer un

médecin généraliste particulièrement concerné

par le problème de l’amincissement

3 questions au Dr Olivier Pietri

Médecin thermaliste

Brides les Bains

Femmes pour toujours : Comment réagissez-vous

face à ce décret ?

Dr Olivier Pietri : Ce décret ne peut être analysé

sans être replacé dans son contexte. La médecine

à visée « esthétique » connaît une évolution per-

manente depuis quelques années, avec de

nombreuses techniques innovantes. Cette évolu-

tion rapide répond à une demande croissante,

mais ne permet pas toujours aux professionnels de

prendre le recul nécessaire à l’évaluation de ces

techniques notamment leurs effets secondaires

éventuels. C’est dans ce contexte que la HAS a

pris cette décision.

FPT : Pensez-vous qu’il y a eu des dérapages ?

Dr Olivier Pietri : Il y a eu des effets secondaires,

dans une proportion suffisante pour que la HAS

prenne cette décision. Cependant des complica-

tions peuvent aussi survenir au décours d’une

liposuccion chirurgicale.

FPT : Que conseillez-vous à vos patients prêts à tout

pour vaincre leur problème de kilos ?

Dr Olivier Pietri : Les patients qui souffrent d’un pro-

blème de poids ne relèvent pas en première

intention de la médecine ou de la chirurgie esthé-

tique. Je leur conseille avant tout d’avoir une

alimentation équilibrée et une activité physique

régulière. J’essai d’accompagner le patient dans

sa démarche de changement par une écoute

attentive plutôt qu’une attitude directive. Parfois,

le traitement de l’obésité passe par une interven-

tion chirurgicale (anneau gastrique, bypass

gastrique). Ce choix appartient au patient qui doit

alors être pris en charge et suivi par une équipe



pluridisciplinaire (chirurgien, diététicienne, psycho-

logue). Enfin la chirurgie esthétique (liposuccion,

abdominoplastie) est à mon sens réservée aux

patients ayant réussi à atteindre leur poids de

forme et à stabiliser ce poids sur une période au

moins égale à deux ans.


Rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS)

http://www.has-sante.fr

Décret paru au Journal Officiel de la République

française.

Légifrance, site public d’accès au droit

http://www.legifrance.gouv.fr

Interdiction des techniques de lyse adipocytaire à

visée esthétique

Ministère du travail, de l’emploi et de la santé

http://www.sante.gouv.fr

Enquête de Roxane Ducellier

L’avis de Femmes pour toujours

Beaucoup de bruit en effet autour ces nouvelles mesures

sans un véritable discernement entre les « bonnes » et les

« mauvaises » techniques et sans distinguo pour celles

qui constituent une véritable avancée.

Notre conseil : Pas de panique !

Il va y avoir probablement un amendement qui redonnera

quelques lettres de noblesse à certaines méthodes non

invasives et qui ont fait leurs preuves.

De nombreuses techniques existent. Si vous aviez décidé

d’entreprendre un tel traitement, parlez-en avec un spé-

cialiste. Votre cas doit s’étudier sur mesure.


Bepanthen Spray Mousse : finies les brûlures estivales !

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légères. Bepanthen Spray Mousse permet

d’éviter une application directe et dou-

loureuse sur la plaie. Il assure une meilleure

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de pep’s et de bonne humeur. Gorgée

d’huiles essentielles bienfaisantes de man-

darine, de carotte et de gingembre, elle

dynamise et tonifie la peau. Pendant l’été, elle se

conserve au réfrigérateur pour un effet encore plus

fortifiant, dynamisant et rafraîchissant.

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Flower Shampoo, soin lavant aux actifs naturelsL’été, les cheveux sont agressés par le

soleil, l’eau de mer et le chlore des pis-

cines. Ils demandent donc une attention

toute particulière. Conçu sur la base d’un

vrai shampooing végétal, ses actifs sont

issus d’un mélange de différentes huiles essentielles

et végétales (orange, citron, coco…) pour réguler

la porosité des cheveux tout en apportant un très

léger voile de pigments pour leur redonner de

l’éclat. Un soin estival dérivé des techniques pro-

fessionnelles !

Flacon de 250ml : 18 €

Le Chitosan, un capteur de graisse ultraperformant

Même si nous avons vu dans ce

numéro que la lipolyse était désor-

mais proscrite, il existe néanmoins

d’autres méthodes pour éliminer les

graisses. Issu de la recherche en biotechnologie

ARKOPHARMA, le Chitosan permet de capter les

graisses de l’alimentation, favoriser la perte de

poids, diminuer le « mauvais » cholestérol (LDL) et

augmenter le « bon » cholestérol (HDL) de même

que la sensation de satiété.

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Phytobronz active le bronzage et préservela peauPourquoi l’utiliser ? En prévention de la

lucite estivale et des allergies cutanées.

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rayons de soleil. Pour mieux bronzer avec moins de

soleil tout en préservant sa peau. A utiliser en com-

plément des crèmes solaires.

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Lot de 2 boîtes : 24,90 €

Le shopping de l’été !

Nouveauté de cet été


C’est le moment ou jamais pendantles vacances

Apprenez à vous relaxer, à respirer, à faire

bouger son corps

Pierre PallardyOstéopathe

Diététicien

Et tout d’abord, relaxons-nous… Inspirez…

Comptez jusqu’à dix et…expirez lentement…

Vous trouvez que tout va trop vite ? Vous manquez

de temps pour assumer vos responsabilités et

remplir vos tâches quotidiennes ? Vous n’êtes pas

seul(e) à être essoufflé(e) de la sorte.

L’époque à laquelle nous appartenons nous

exhorte par ailleurs à être performant en tout

temps et dans toute situation. Au travail, à la

maison et même dans nos moments de loisirs, le

stress et l’anxiété peuvent avoir tendance à nous

gagner.

Résultat : notre corps accumule des tensions et

l’épuisement nous guette.

Heureusement, plusieurs méthodes existent afin de

nous permettre d’évacuer la vapeur et de

retrouver notre mieux-être.

Voici donc notre top 10 pour apprendre à vivre

plus « relax » :

1. En premier lieu, un truc tout simple pour vous

relaxer : Apprendre à respirer correctement !

Evident, pensez-vous ? Et pourtant… Faites l’exer-

cice et vous verrez la différence !

2. Prenez le temps – si vos moyens vous le permet-

tent – de vous faire masser au moins une fois par

mois afin de dénouer tous ces nœuds qui vous font

souffrir. Si vous avez un peu plus de temps, n’hésitez

pas à vous offrir un forfait d’une demi-journée ou

d’une journée complète dans un institut de

beauté. Du temps et de l’argent bien investis !

3. Apprenez à ne rien faire. Mais surtout, à ne

penser à rien. Beaucoup plus difficile que cela en

a l’air ! Pour y parvenir, pourquoi ne pas vous ins-

crire à un cours de méditation ? Les bienfaits sont,

semble-t-il, insoupçonnés…

4. Vous êtes plutôt du genre à vous détendre tout

en bougeant ? Le Taï Chi et le yoga vous convien-

dront sûrement davantage que la méditation.

Techniques qui attire de plus en plus d’adeptes.

5. Bouger à la vitesse d’une tortue, ça vous stresse

au lieu de vous relaxer ? Dans ce cas, inscrivez-

vous dans un club de sport où vous pourrez

pratiquer une discipline qui vous permettra de vous

défouler autant que vous le souhaitez. Une excel-

lente manière d’évacuer les tensions de toutes

sortes.

Bien-être et forme


6. Saviez-vous que plusieurs médecines douces

sont excellentes pour

combattre le stress ?

L’acupuncture et la

réflexologie sont les

plus connues et les plus

réputées en la matière.

Mais le Reïki, technique

consistant à rééquili-

brer l’énergie qui

circule dans le corps, la

kinésiologie, méthode

de santé et de bien-

être, mise au point par

des chiropracteurs américains, seraient également

efficaces.

L’aromathérapie permettrait enfin de se libérer du

stress grâce aux odeurs. À vous d’essayer !

7. Il est aussi possible de se relaxer en employant la

technique de la visualisation ou, si vous préférez,

en ayant recours à votre imagination. Cette

méthode, que l’on utilise dans la vie de tous les

jours sans même s’en rendre compte, permet, en

plus de générer un état de détente général, de

produire des changements positifs dans votre vie.

Puissant, si l’on se donne la peine de l’essayer

sérieusement !

8. C’est bien connu : le rire entraîne une détente

quasi-instantanée du corps et de l’esprit. Certains

affirment même qu’on devrait toujours com-

mencer la journée en riant, même si l’on se sent

triste. À vos marques, prêts, riez !

9. Technique à connotation plus « spirituelle », la

répétition de mantras génère, semble-t-il, une

détente et une relaxation hors du commun. Les

sons vibratoires auraient un effet de massage sur

les différents points de notre corps et de notre

esprit. À éviter, seulement si vous détestez répéter

constamment la même chose…

10. Si, après avoir essayé quelques unes des propo-

sitions émises aux points précédents, vous vous

sentez toujours aussi stressé(e) ou anxieux(se), il

serait alors souhaitable d’obtenir de l’aide exté-

rieure, soit en consultant un professionnel, soit en

vous inscrivant à une formation en gestion du

stress. Certains vont même jusqu’à avoir recours au

service d’un coach pour développer leur plein

potentiel.

Quelle que soit la méthode que vous privilégiez,

n’oubliez surtout pas de bien respirer.

Alors, bonne détente !

Dans le prochain numéro

Méditation et mantras : Une thérapie très ancienne :

L’effet relaxant des Mantras…


à lireBiographie de l'auteurOstéopathe et diététicien, Pierre Pallardy

est l'auteur de plusieurs best-sellers tra-

duits dans le monde entier, cautionnés

par le milieu médical

« Mon code de vie : Santé, jeunesse, harmonie »Pierre Pallardy , Editions Robert Laffont


Reportages et témoignages

Si Madeleine Chapsal écrit depuis l'âge de quinze

ans, elle a longtemps fréquenté des écrivains sans

se douter qu'elle serait bientôt elle-même l'auteure

de best-sellers. Elle commence à écrire en tant

que journaliste pour Les Échos. Mariée une pre-

mière fois à Jean-Jacques Servan-Schreiber, elle

crée l'Express avec lui en 1953. Mais cette exis-

tence ne la satisfait pas. Après son divorce, elle suit

une thérapie auprès de Françoise Dolto. Ses

déboires amoureux la poussent au désespoir et

c'est après une tentative de suicide qu'elle écrit

son premier roman, La Maison de Jade. Le succès

est immédiat. Dès lors, Madeleine Chapsal ne

cesse d'écrire, totalisant jusqu'à quatre titres par

an. Elle s'inspire de son quotidien pour écrire des

romans dans lesquels beaucoup de femmes

déclarent se reconnaître. L'amour, le couple, la

jalousie et la solitude en sont les thèmes récurrents.

Pascale Frey, critique littéraire dans le magazine

Lire, a écrit en 1997: "Les livres de Madeleine

Chapsal devraient être remboursés par la Sécurité

sociale ! Prozac nouvelle formule des années 90,

cataplasme des cœurs brisés, elle occupe une

place tout à fait singulière dans le monde des

Lettres."

Les livres de Madeleine Chapsal sont constitués de

ses expériences personnelles, particulièrement

dans sa vie sentimentale. C'est une vie mouve-

mentée, avec des hauts et des bas, des périodes

de bonheur intense et des désillusions aussi. Son

style littéraire reflète son style de vie et son éton-

nante vigueur. Elle a d'ailleurs écrit un récit

autobiographique dont le titre est Noces avec la

vie. Dans L' Homme de ma vie en 2004, elle dresse

le portrait de son ex-mari. Madeleine Chapsal pose

un regard libre sur les gens qu'elle croise dans la

vie. Elle semble vivre sans préjugé de classe

sociale. Sa principale richesse est sa noblesse de

cœur. Écrivain au public essentiellement féminin et

membre du jury du prix Femina depuis 1981, cette

femme libre en est exclue suite à ses révélations sur

les petits arrangements lors des remises de prix

dans son ouvrage sorti en 2005, Journal d'hier et

d'aujourd'hui. Depuis 1973 elle a publié près d'une

trentaine de libres et elle continue à écrire encore

aujourd'hui.

Écrivaine prolifique, Madeleine Chapsal adéjà publié deux romans cette année.Portrait d'une femme exceptionnelle.

Portrait de femmes :Madeleine Chapsal



Trois questions à Madeleine CHAPSAL surson roman publié en janvier dernier, La mort rôde.

Femmes pour toujours : Quelles raisons vous ont

poussée à écrire sur le thème de la mort, de la fin

de vie ?

Madeleine CHAPSAL : Tout d’abord, du fait de

mon âge. Et puis, vous¬ savez, tout se dénigre

autour de moi. Les gens meurent, par le cancer ou

d'autres maladies, les causes en sont multiples. «

On ne sait jamais qui partira en premier ». La mort

est universelle et nous attend tous. Elle nous choisit

au hasard, d’où le titre de mon roman : La mortrôde.

La fin de vie de mes proches est souvent tragique

dans l’ensemble. Au fil du temps, les personnes

ayant quitté ce monde deviennent pour la plupart

invisibles. Quelque part, ils continuent à vivre à

travers mes écrits.

Je n’ai pas peur de la mort et je crois en l’amour.

Nous ne vivons que par amour. « C’est quand

l’amour nous lâche que l’on s’abandonne ».

FPT : Quelles sont vos habitudes pour travailler sur

vos ouvrages ?

Madeleine CHAPSAL : Je me plais à écrire unique-

ment de bon matin, très tôt avec une bonne tasse

de café et ensuite je vaque à d’autres occupa-

tions le reste de la journée.

A mes yeux, l'écriture est un moyen de me débar-

rasser de ce j’ai pu vivre par le passé. C’est en

quelque sorte ma thérapie. « Mettre en mot, ça

dédramatise ». J’écris sur ce qui devient évident

dans ma vie, les faits de ma vie. Et je me dis que je

ne suis pas la seule à vivre ces choses : « ce qui

peut arriver à moi peut arriver à d’autres ».

FPT : Quel est l’effet de votre écriture sur les autres ?

Madeleine CHAPSAL : D’après mes lecteurs, j’écris

des choses qui bouleversent, mais qui ne rendent

pas triste. Quoi qu'il en soit, l’effet reste positif !

FPT : Avez-vous un projet qui vous tient particulière-

ment à cœur ?

Madeleine CHAPSAL : Oui, en effet. Je projette de

publier mes dessins, mes tableaux. L’art représente

un second moyen d’exprimer ce que je ressens.

Propos recueillis par Anne-Laure DEMEZUCK


à lireMadeleine Chapsal

La mort rôde

Éditions Fayard - 12 €


Exprimez-vous !Fondée et présidée par une femme non médecin en sep-

tembre 1998, l’association Femmes pour toujours s’est

donné pour vocation d’être un lien étroit entre les Femmes,

le Corps médical et les Pouvoirs publics. 16 400 000 femmes

sont concernées par son action.

Son concept :La prise en charge globale et positive de la santé et le

bien-êtrede la femme et du couple.

Sa mission :L’information sur l’ensemble des traitements, techniques et

thérapies-médicales ou esthétiques visant l’amélioration

du bien-être physique, psychologique et social des

femmes de plus de 40 ans.

Son objectif :Afin d’être au plus près du terrain, l’association a souhaité mettre à la disposition de son public, le meilleur

de l’information, en créant ce magazine Femmes pour toujours, avec la collaboration d’éditorialistes ré-

putés. Elle donne par aileurs à ses lecteurs et lectrices le droit de s’exprimer librement dans ses colonnes.

Vous souhaitez donner votre avis ou faire part de votre expérience quant aux difficultés que vous

avez pu rencontrer dans le traitement d’une maladie, les effets indésirables provoqués par un médica-

ment ou un problème de communication avec votre médecin. Vous pouvez aussi rebondir sur tous les

thèmes qui sont évoqués dans notre magazine.

Vous souhaitez témoigner anonymement et exposer votre cas dans notre prochain magazine et

particulièrement sur :

Déviances sexuelles

Fatigue chronique

Femme et alcool

Bienfaits de la sophrologie

Notre espérance de vie : C’est quoi demain ?

Qui sont ces femmes couguars ?

Fractures du col du fémur & ostéoporose

La fracture du poignet de Pouteau Colles

Troubles affectifs saisonniers

Ménopause et tabac

L'endométriose

Le bonheur à 50 ans

Ce que veulent les hommes

Ce que veulent les femmes

Troubles de la vue

Le psoriasis

Portrait de femme/homme :

Quelle est la personnalité que vous aimeriez interviewer ?

Écrivez-nous : Magazine Femmes pour toujours - Service Témoignages - BP 172 - 94305 Vincennes cedexCourriel : [email protected]

Que vous soyez un homme ou une

femme, exposez vos idées, sur tous les

thèmes qui vous préoccupent et faites-

nous part de vos suggestions.


Vestiaire pour femme

Pas d’intrus ici, ce vestiaire est exclusivement réservé aux femmes.Vous souhaitez réagir à un article paru sur notre site ou dans notre magazine, vous exprimer libre-ment sur la santé, l’amélioration de sa prise en charge par le Corps médical, votre vécu, votreperception de la prévention…Vous avez un message à faire passer, une expérience à partager, un coup de gueule à mani-

fester, une bonne nouvelle à faire connaître ?N’hésitez plus, écrivez-nous : [email protected] Sur notre blog ou sur Facebook. Les meilleurs témoignages seront relayés sur notre site internet, dans notre magazine Femmes pour toujoursou sur notre blog.Soyez imaginatives et lâchez-vous !

Propos recueillis par Amina Djedidi

Ê tes-vous pour ou contre les hommes qui se maquillent ? Histoire de camoufler les imperfections ou

de se mettre en valeur ?

La rose « Je suis pour, l'homme cherche la perfectionmaintenant, alors pourquoi pas? nous, les femmeson leur pique bien leurs rasoirs. Si c'est juste pourse camoufler et plaire a sa femme ou aux femmesen général je suis d'accord, mais il ne faut pasexagérer. pour les hommes qui s'épilent les sourcilspar exemple... ça craint. »

Daisy« totalement contre, qu'un homme prenne soin delui et de sa peau, je veux bien, mais le maquillagec'est un truc réservé aux femmes et aux artistes ougens de la télé pour les caméras ! »

Tiffany’s Girl « Je n’ai jamais rencontré d’homme qui semaquillait. où trouvent-on ces spécimens ? »

La chipie

« Je ne pense pas que les filles adorent les mecs qui se maquillent, ça ne fait pas“homme” du tout, dans le sens où un homme ne va pas vraiment avoir la mentalitéde vouloir se pomponner par plaisir, et prendre soin de lui comme le ferait une fille. un mec, ça se lave, par hygiène, certes, car il le faut, mais ça en reste la. Si monmec après sa douche commence a se mettre de la crème hydratante sur tout lecorps, a se faire un masque aux fruits rouges, a se faire une manucure et ensuitea aller se maquiller avec mon fond de teint et mon fard a paupières je pense que jeserais vraiment révulsée et j’irai voir ailleurs... »

Sofrenchy Chapelier

« Ça dépend du maquillage .... Si c'est pour cacher

de grosses cernes ou un gros bouton, avant d’aller

au boulot ok.

et puis certains hommes mettent du khol, et ce n'est

pas spécialement laid. après c'est souvent le cache-

misère d'une personnalité un peu tourmentée, ou

très tournée vers son égo. »

Didine

« Ce n’est pas une question d'être pour ou contre,

ils font ce qu'ils veulent, mais si mon homme fait ça,

je l'envoie bouler.... »

Aquarelle

« Contre. rien ne vaut le naturel. et puis quelle

déception au réveil quand il n'y a plus de traces de

maquillage... »



Pas d’intrus ici, ce vestiaire est exclusivement réservé aux hommes.Vous souhaitez réagir à un article paru sur notre site ou dans notre magazine, vous exprimerlibrement sur la santé, l’amélioration de sa prise en charge par le Corps médical, votre vécu,votre perception de la prévention…

Vous avez un message à faire passer, une expérience à partager, un coup de gueule à manifester, unebonne nouvelle à faire connaître ?N’hésitez plus, écrivez-nous : [email protected] Sur notre blog ou sur Facebook. Les meilleurs témoignages seront relayés sur notre site internet, dans notre magazine Femmes pour toujoursou sur notre blog.Soyez imaginatifs et lâchez-vous !

Propos recueillis par Amina Djedidi

Vestiaire pour homme

Ê tes-vous pour ou contre les hommes qui se maquillent ? Histoire de camoufler les imperfections ou

de se mettre en valeur ?

Youcef« un homme c’est viril et ça n’a pas besoin de se

maquiller. S’il le fait, il devient directement moche ou très

beau et très beau chez un homme, c’est mal vu... »

Rabie« en fait, moi je ne suis pas contre, mais je préfère lenaturel, l'homme classe c’est l'homme viril….. Ça restemon avis bien sur, mais s'il a du charme c’est encoremieux tel George Clooney. Je ne suis pas contre unmaquillage non exagéré, mais par contre, la classe del'homme se mesure aussi à sa virilité. »

Francis

« Cela m'est égal en fait. personnellement je ne le ferais

pas, car je pense que certaines "imperfections" quant

au visage ou au corps, font la singularité d'un homme et

ne désavantagent pas au contraire de ce que l'on fait

croire.

et même si c'était pour me mettre "en valeur", non, pas

pour moi, mais je vois des hommes qui pratiquent le

maquillage et à vrai dire, c'est leur problème..

Je ne sais pas si l'on a à être "pour ou contre", c'est

chacun qui voit et décide pour soi. C'est tout.

C'est une décision, un choix individuel. »

Le Mouvement de Défense des FemmesPorteuses d’Implants et de Prothèses(MDFPIP) est né en mai 2010 dans le Var,à la suite de l’annonce de la fraude surles implants mammaires Poly ImplantProthèse.

Ses revendications : La prise en charge du remplacement des

implants frauduleux (défectueux ou pas) sans

attendre d’être en situation d’urgence du fait

d’une rupture ou autre, et donc, de faire appliquer

le principe de précaution.

Le renforcement de la sécurisation des produits

de santé, craignant que ce qui s’est produit pour

les implants mammaires puisse se produire avec

n’importe quel autre dispositif ou produit de santé.

Aujourd’hui, si ce combat semble restreint au

champ des porteuses de prothèses mammaires

(30 à 40’000 victimes tout de même), demain, il

devra s’étendre à l’ensemble des produits de

santé.



Ses collaborations : La Société Française de Chirurgie Plastique

Réparatrice et Esthétique (SoFCPRE).

La commission d’enquête du pôle santé de la

gendarmerie de Marseille (Cellule Prothèses 13).

L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des

Produits de Santé (AFSSAPS).

La Direction Générale de la Santé (DGS).

Les forums dédiés, les associations et les acteurs

de terrain.

Ses actions : Accueil, information, orientation, soutien et

écoute des victimes.

Gestion d’un site internet d’informations et

d’échanges.

Création d’un questionnaire pour les victimes

afin de faire un état des lieux de leur vécu, leur

santé et leurs attentes.

Rédaction d’un rapport d’enquête afin d’étayer

des propositions concrètes et réalistes pour la prise

en charge des victimes.

Prises de parole lors des congrès de chirurgiens

en mai, juin et novembre 2011.

Mise en place d’une cellule d’accueil, d’orien-

tation et de suivi des victimes pour la deuxième

phase de la procédure judiciaire. Celle-ci sera

longue, coûteuse et très difficile car il faudra faire

la preuve des préjudices subits qu’ils soient phy-

siques, psychologiques, financiers et/ou autres.

Récemment :

Le 13 mai, lors de son assemblée générale, le

MDFPIP a présenté son rapport d’enquête lors

d’une conférence en présence de victimes et de

représentants institutionnels

Le site :

http://www.mdfpip.com

Mouvement de Défense des Femmes Porteuses

d’Implants et de Prothèses



« Les résultats des dernières analyses permettent

d’écarter un effet génotoxique (cancérogène,

mutagène et/ou toxique pour la reproduction

n.d.l.r.) du gel PIP utilisé », rassure l’Agence. Avant

de préciser que « les dernières données de vigi-

lance confirment le phénomène de suintement du

gel à travers l’enveloppe ».

Dans ce contexte, elle maintient ses recomman-

dations de suivi des femmes implantées. Elle

recommande donc aux femmes porteuses d’im-

plants en gel PIP de consulter leur médecin « tous

les 6 mois pour réaliser un examen clinique et une

échographie des seins et des zones ganglionnaires

situés sous les bras ».

Les femmes concernées peuvent par ailleurs dis-

cuter avec leur chirurgien de l’éventualité d’une

explantation (retrait de la/des prothèse(s)) « même

sans signe clinique de détérioration de la prothèse. »

Enfin, l’AFSSAPS rappelle qu’en cas de réimplanta-

tion de nouvelles prothèses, le suivi clinique annuel

doit être respecté.

Rappel pour information : Fraude indus-trielle sur des implants mammaires31 Mars 2010

Certaines prothèses mammaires remplies de gel

de silicone sont défectueuses, à cause d’une

fraude de la société qui les fabrique. L’Agence

française de Sécurité sanitaire des Produits de

Santé (AFSSAPS) a suspendu leur mise sur le

marché. Les femmes concernées peuvent

consulter leur chirurgien et appeler un numéro vert

pour information.

Implants mammairesLe scandale de Poly implants prothèses

Enquête par Françoise Nicole-Kremer

Implants mammaires : l’AFSSAPS affine ses recommandationsLe 29 Mars 2010

L’affaire de fraude aux implants mammaires de la société Poly Implant Prothèsesa été révélée par l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé(AFSSAPS). Cette révélation fait suite à une enquête menée dans les locaux de la

dite société ayant mis en évidence de graves lacunes et dysfonctionnements en termesde sécurité des produits fabriqués.

En mars 2010, l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS)avait suspendu la mise sur le marché et l’utilisation des implants mammaires à basede gel de silicone de la société Poly Implant Prothèse (PIP) La cause, ruptures anor-males des prothèses. Un an après, elle fait un point de situation et précise sesrecommandations à destination des patientes.



En France, les implants pré-remplis ont refait leur

apparition sur le marché en 2001, et 50 000 sont

posés chaque année. Des signalements de profes-

sionnels et d’utilisatrices ont montré un taux de

rupture anormale des prothèses fabriquées par la

société Poly Implant Prothèse (PIP). Une inspection

de l’AFSSAPS a montré que le gel de silicone avait

été modifié par l’entreprise, et n’avait donc été

soumis à aucune évaluation. Cette modification

date de 2001 et concerne la grande majorité des

implants provenant de cette entreprise.

Rupture de prothèse et inflammations locales

Ces prothèses concernent 30 000 à 40 000 femmes,

qu’elles aient été opérées en France ou à

l’étranger, pour de la chirurgie esthétique (dans

80% des cas) ou une reconstruction après un

cancer du sein. Les effets secondaires sont les

mêmes qu’avec d’autres prothèses (risque de

rupture et d’inflammations locales) mais ils sont plus

nombreux et surviennent

plus tôt. Aucune autre

complication n’a été

observée. Si vous avez des

implants mammaires,

vous devez tout d’abord

vérifier sur vos compte-

rendu opératoire et carte

d’implant quel type de

prothèse a été utilisé par

votre chirurgien. Si vous ne

disposez pas de ces informations, adressez-vous

directement à votre chirurgien, ou à l’établisse-

ment qui vous a prise en charge.

Pas de panique – Consignes à suivre

Si vous portez des prothèses PIP, un examen

adapté vous sera prescrit par votre chirurgien

(dans le cadre d’un suivi de toute façon prévu

pour toutes les femmes porteuses d’implants mam-

maires). Si l’implant est rompu – et seulement dans

ce cas - son remplacement est recommandé. S’il

s’agissait d’une opération de reconstruction mam-

maire, tous les frais seront pris en charge par

l’Assurance-maladie. S’il s’agit d’une opération

esthétique, les examens et le retrait potentiel sont

pris en charge. Le remboursement du remplace-

ment est en discussion. De même que la poursuite

en justice de l’entreprise PIP...

Pour de plus amples informations, vous pouvez

appeler le numéro vert (gratuit à partir d’un poste

fixe) suivant : 0800 636 636.

Source : conférence de presse de l’AFSSAPS, mardi

30 mars 2010


www.afssaps.fr

Questions/réponses à l’usage des personnes

concernées par les implants mammaires à

base de gel de silicone de la société Poly

Implant Prothèse :

1. Quelles prothèses mammaires ont été retirées du

marché en mars 2010 ?

La décision de suspension de mise sur le marché et

d’utilisation du 29 mars 2010 concerne les pro-

thèses mammaires à base de gel de silicone

fabriquées par la société

Poly Implant Prothèse

(PIP).

2. Pourquoi l’Afssaps a-t-

elle pris la décision de

retirer ces prothèses du

marché ?

L’Afssaps a identifié un

taux de rupture de l'enve-

loppe des implants plus

important que pour les autres fabricants et a

réalisé une inspection dans les locaux de la société

PIP. Les éléments recueillis ont montré que des

implants avaient été remplis d’un gel différent de

celui déclaré par la société lors de la mise sur le

marché et dans les dossiers de fabrication.

3. Comment puis-je savoir si ma ou mes prothèses

sont concernées ?

Vous êtes concernée si votre prothèse est une pro-

thèse à base de gel de silicone fabriquée par la

société Poly Implant Prothèse (PIP). Les informa-

tions concernant votre type d’implant mammaire

sont disponibles dans les documents délivrés par le

chirurgien à la suite de votre intervention (compte-

rendu opératoire, carte de l’implant). En l’absence

de ces informations, nous vous recommandons de

contacter le chirurgien qui vous a opérée ou, si



vous ne parvenez pas à le joindre, de contacter

l’établissement dans lequel vous avez été prise en

charge. L’un comme l’autre disposent des élé-

ments d’identification de votre prothèse. Afin de

faciliter vos démarches, nous vous recommandons

par ailleurs de vous assurer que vous disposez de

toutes les informations permettant de retrouver

rapidement votre dossier médical (date de l’inter-

vention, nom du chirurgien).

4. Combien de temps a-t-il fallu à l’Afssaps pour

prendre cette décision de suspension de mise sur

le marché et d’utilisation ?

L’Afssaps a constaté une augmentation anormale

du nombre de ruptures prématurées observées sur

les prothèses pré-remplies de gel PIP durant le

dernier trimestre de l’année 2009.

A partir de décembre, l’Afssaps a eu plusieurs

échanges avec la société PIP pour déterminer les

causes de cette augmentation. Les réponses

apportées lors de ces échanges n’ayant pas été

jugées satisfaisantes, une inspection a été dili-

gentée dans les locaux de PIP du 16 au 18 mars

2010. Les conclusions de cette inspection ont

abouti à une décision de police sanitaire 11 jours

plus tard, le 29 mars.

5. Pourquoi une décision de suspension et non d’in-

terdiction ?

L’Afssaps peut émettre des décisions administra-

tives en vertu des articles L 5312-1 et suivants du

Code de la Santé Publique. La portée de ces déci-

sions est prise en fonction du risque lié à la santé

publique, la décision ultime pouvant être l’interdic-

tion. Dans le cas de l’affaire PIP, le constat de

substitution des matières premières établi en mars

2010 mettait en évidence une non-conformité

réglementaire et une suspicion de danger, dont la

gravité ne pouvait être évaluée sans la réalisation

d’analyses sur ces prothèses. La suspension a

permis, de façon conservatoire, d’arrêter la mise

sur le marché et la pose d’implants dans l’attente

du résultat des tests, qui seuls, peuvent fonder le

constat d’un risque grave qui justifierait une mesure

d’interdiction.

6. La société PIP pourra-t-elle reprendre une acti-

vité de fabrication de prothèses mammaires ?

La société PIP a été placée en liquidation judiciaire

et n’existe plus. Aucun implant de la marque PIP ne

pourra plus être commercialisé.

7. Est-il vrai que la société PIP a trouvé des repre-

neurs ?

La société PIP a été rachetée. Les repreneurs, pour

mettre sur le marché des prothèses mammaires,

devront se conformer aux procédures réglemen-

taires préalables à toute mise sur le marché.

8. Qu’a fait l’Afssaps depuis la décision du 29 mars

2010 ?

L’Afssaps a fait réaliser des analyses, conjointe-

ment avec les autorités judiciaires, sur un certain

nombre de prothèses prélevées dans les locaux de

la société PIP afin de compléter et d’approfondir

les données dont elle disposait. Parallèlement, des

enquêtes de vigilance ont été menées auprès de

plusieurs établissements de santé utilisateurs de

prothèses PIP afin d’obtenir des informations sur les

taux d’incidents rencontrés sur ces prothèses et de

recenser le cas échéant les conséquences cli-

niques observées chez les patientes.

9. Quelles analyses ont été réalisées, et dans quel

but ?

Trois types d’analyses ont été réalisés sur les pro-

thèses prélevées dans les locaux de la société PIP:

Des analyses physico-chimiques pour l’identifica-

tion des matières premières utilisées dans la

fabrication du gel de remplissage des prothèses

PIP, ainsi que des caractéristiques physiques de

ce gel.



Des essais de résistance mécanique (allonge-

ment, élasticité et fatigue), dans le but de tester

la résistance globale des prothèses.

Des essais sur la tolérance des tissus biologiques

au contact du gel de remplissage. Ils ont

consisté en un test de cytotoxicité (effet toxique

sur les tissus), un test d’irritation et plusieurs tests

de génotoxicité (évaluation des effets sur l’ADN

des cellules).

10. Les tests choisis sont-ils ceux habituellement

réalisés sur les prothèses mammaires, préalable-

ment à leur mise sur le marché ?

Ces tests sont décrits dans les normes en vigueur

applicables aux prothèses mammaires. Il s’agit de

tests préliminaires à l’évaluation de la sécurité et

des performances de toute nouvelle prothèse

mammaire avant sa mise sur le marché.

Les tests visant à caractériser les propriétés méca-

niques et la tolérance sur les tissus biologiques font

partie de ceux permettant à un fabricant, lors des

phases de conception, d’évaluer et d’attester que

l’implant qu’il a l’intention de mettre sur le marché

est conforme aux exigences de sécurité et de per-

formance de la réglementation. Les essais de

caractérisation des matières premières et du gel

sont également ceux mis en œuvre pour évaluer la

qualité du gel de silicone lors de la fabrication.

11. Quels sont les résultats des tests ?

Les analyses physicochimiques confirment que le

gel remplissant les prothèses mammaires de la

société PIP qui ont été testées, n’est pas celui

décrit dans le dossier du fabricant. Il s’agit bien

d’un gel obtenu à partir de matières de la famille

des silicones, mais ce gel n’atteint pas le degré de

qualité d’un gel de silicone destiné à des implants

mammaires.

Deux des tests de résistance mécanique sont

conformes aux normes en vigueur sur les prothèses

mammaires. En revanche, le test d’allongement

jusqu’à la rupture est non conforme. Ce résultat

démontre une fragilité des enveloppes remplies de

gel PIP et corrobore les observations de l’enquête

de matériovigilance qui a révélé un taux de

rupture supérieur à la moyenne.

S’agissant des tests de tolérance des tissus biolo-

giques au contact des matériaux :

Un test montre que le gel des implants mam-

maires PIP ne présente pas d’effet toxique aigu

sur les tissus (cytotoxicité).

Les résultats du test d’irritation intradermique

effectué ont montré un pouvoir irritant du gel PIP

que l’on ne retrouve pas sur les gels de silicone

des autres prothèses, ni sur celui déclaré dans le

dossier de mise sur le marché. Le contact du gel

avec les tissus peut être provoqué par une

rupture de l’enveloppe ou par une fuite du gel à

travers l’enveloppe. Cela peut conduire à des

réactions inflammatoires chez certaines

patientes, en raison du caractère irritant de ce

gel.

Plusieurs tests portant sur l’évaluation de possi-

bles effets du gel des prothèses PIP sur l’ADN des

cellules (génotoxicité) ont été réalisés. Les résul-

tats de ces tests ne montrent pas d’effet

génotoxique du gel PIP.

12. Comment détecter le suintement ou la rupture

d’une prothèse ? Quelles en sont les consé-

quences pour ma santé?

Une rupture peut être détectée par un examen cli-

nique complété par une échographie la plupart

du temps. Les suintements du gel à travers l’enve-

loppe sont de diagnostic plus difficile, et ne sont

détectés que dans certains cas.

Cependant, l’envahissement des ganglions axil-

laires par le gel, conséquence d’une rupture ou

d’un suintement, est détectable à la palpation ou

par échographie.

Les ruptures de prothèse

mammaire ou suintement

de gel à travers l’enve-

loppe de la prothèse

peuvent être asympto-

matiques. Cependant il

peut exister des signes

d’appel clinique : modifi-

cation de la forme et de

la consistance du sein,

douleur, rougeur. En cas

de rupture ou de suintement, une accumulation

du gel dans les ganglions (adénomégalies) peut

provoquer des douleurs et/ou des inflammations.

L’ablation des ganglions peut-être envisagée en

cas de symptômes très invalidants (douleurs, gêne

fonctionnelle). Elle de doit pas être systématique

au regard des risques de complications pouvant



en résulter (symptôme du gros bras », trouble de la

sensibilité).

13. L’organisme est-il capable d’éliminer le silicone ?

A la suite d’une rupture ou d’un suintement, le sili-

cone sera pris en charge via le système

lymphatique. Il se concentre essentiellement dans

les ganglions axillaires, mais n’est pas éliminé par

l’organisme.

14. Une femme porteuse de ces implants peut-elle

allaiter son enfant sans risques ?

Dans la mesure où il n’est pas possible d’exclure le

passage du gel à l’extérieur de l’implant, l’Afssaps

recommande aux femmes porteuses d’implants

mammaires PIP à base de gel de silicone de ne

pas allaiter leurs enfants.

15. A-t-on constaté des effets spécifiques sur l’orga-

nisme chez les femmes porteuses d’implants PIP ?

Par comparaison avec les autres marques de pro-

thèses, aucun effet spécifique aux porteuses

d’implants PIP n’a été rapporté.

Hormis la précocité des ruptures, ainsi que la sur-

venue de réactions inflammatoires et de

grossissements de ganglions, les autres complica-

tions rapportées à l’Afssaps sont des douleurs, des

siliconomes, des coques de

grade 3 ou 4, des épanchements, des lymphorrées

et des retards de cicatrisation.

16. Quelle conduite tenir si je suis porteuse de l’une

de ces prothèses ? Dois-je me faire retirer mes

implants ?

L'Afssaps recommande :

Un examen clinique et une échographie tous les

6 mois, en ciblant pour chacun de ces examens

les seins et les zones ganglionnaires axillaires

Que toute rupture, suspicion de rupture ou de

suintement d’une prothèse doit conduire à son

explantation, ainsi qu’à celle de la seconde pro-

thèse.

L’Afssaps rappelle qu’un contact avec le chirur-

gien reste l’occasion de discuter de l’éventualité

d’une explantation même sans signe clinique de

détérioration de la prothèse : les femmes concer-

nées pourront ainsi envisager l’attitude la plus

appropriée en fonction de leur situation person-

nelle, de leur ressenti, de l’ancienneté de leurs

prothèses et de leur attente au plan esthétique.

Ce choix interviendra après évaluation avec le chi-

rurgien de la balance bénéfice/risque individuelle,

reposant sur un bilan pré-opératoire qui prendra

en compte les antécédents médicaux et chirurgi-

caux ainsi que le risque anesthésique et les risques

de complications inhérents à l’intervention. Pour

faciliter cette discussion, un document d’aide à la

décision est disponible sur le site de l’Afssaps.

17. Quelle conduite tenir si j’ai déjà été explantée

d’une de ces prothèses ?

Pour les femmes qui ont eu recours à l’explantation

de leurs implants PIP, l’Afssaps ne recommande

aucun suivi particulier.

Toutefois, si l’implant était rompu ou présentait des

signes de suintement du gel, ces éléments devront

être renseignés dans le dossier médical de la

patiente afin d’être pris en compte lors de tout

examen clinique ultérieur. En effet le gel pouvant

s’accumuler dans les ganglions au cours du temps,

même une fois l’explantation réalisée, toute aug-

mentation du volume des ganglions doit pouvoir

être reliée à la présence de gel PIP.

Enfin, en cas de réimplantation de nouveaux

implants, l’Afssaps rappelle qu’un suivi clinique

annuel est recommandé.

18. Quels sont les risques associés à une explanta-

tion ?

Le retrait d’un implant mammaire comporte des

risques dont une partie est identique aux risques

associés lors de la pose des implants mammaires

initiaux (hématomes (1,1% à 6%), infection (0% à

4%), épanchements séreux, cicatrisation difficile). Il

existe également des risques liés à l’anesthésie

générale. Par ailleurs, que vous choisissiez ou non



de remplacer vos implants, le

résultat esthétique ne peut être

garanti. Un document d’aide à

la décision est disponible sur le

site de l’Afssaps, il précise les

risques associés à une explanta-

tion.

19. Si je fais enlever mes prothèses,

sera-t-il possible de reposer d’au-

tres prothèses ?

Si les prothèses sont intactes, il

est généralement possible de

les remplacer lors de la même

intervention.

Dans le cas de complications

liées à l’état de la prothèse, il se peut que l’inter-

vention soit plus compliquée que la pose initiale et

que la repose d’implants ne soit pas effectuée

dans le même temps opératoire, voire soit impos-

sible.

20. Si je choisis de faire enlever mes prothèses, que

deviendront les prothèses retirées ?

Le choix du devenir de l’explant appartient à la

patiente.

21. Les autres sociétés fabriquant des prothèses

mammaires ont-elles été contrôlées par l’Afssaps ?

Les prothèses mammaires remplies de gel de sili-

cone ont été remises sur le marché en France à

compter de 2001, après un contrôle par l’Afssaps

des dossiers techniques. Les fabricants ont alors été

inspectés par l’Afssaps. Parallèlement, il a été

décidé de mettre en place une méthode spéci-

fique de suivi des incidents de matério-vigilance

de ces produits, tous fabricants confondus. Ce suivi

a permis de mettre en évidence fin 2009 une aug-

mentation du taux d’incident des prothèses à base

de gel de silicone fabriquées par la société PIP par

rapport aux autres prothèses. Enfin, l’Afssaps

conduit actuellement une campagne d’inspec-

tion chez les fabricants de prothèses mammaires

commercialisées en France.

22. Quelles sont les procédures à suivre par les

fabricants pour mettre des prothèses mammaires

sur le marché ?

La démarche suivie par un fabricant pour démon-

trer la conformité de ses prothèses

avant la mise sur marché est

évaluée par un organisme habilité

(ou notifié). Ce dernier évalue la

documentation technique et le

système complet d’assurance

qualité du fabricant. L’évaluation

du système qualité comprend un

audit dans les locaux du fabricant.

A l’issue de cette évaluation, l’or-

ganisme notifié délivre un

certificat de conformité qui

permet au fabricant de marquer

CE ses prothèses et de les mettre

sur le marché européen. Par ail-

leurs, après délivrance du

certificat CE, les audits sont répétés périodique-

ment, généralement annuellement, tout au long

de la mise sur le marché des produits.

Les autorités compétentes nationales (en France

l’Afssaps) ont un pouvoir d’intervention complé-

mentaire, en tant que de besoin et en fonction des

informations susceptibles de remettre en cause la

conformité d’un dispositif mis sur le marché (infor-

mations issues de la surveillance du marché et des

incidents de matériovigilance). Le fabricant est

tenu d’informer l’Afssaps de toute nouvelle mise sur

le marché d’un implant mammaire.

23. Quelles sont les modalités de remboursement

des examens et ré interventions liés au port de pro-

thèses à base de gel PIP ?

En conséquence des recommandations de

l’Afssaps, les conditions de prise en charge par l’as-

surance maladie sont les suivantes :

Les femmes porteuses d’implants PIP seront rem-

boursées de leurs frais médicaux et chirurgicaux

liés à l’explantation (échographies, analyses,

retrait de l’implant, examens de contrôle post-opé-

ratoire).

Les femmes qui relèvent d’une reconstruction

après chirurgie du cancer du sein seront rembour-

sées de la pose d’une nouvelle prothèse.


le site Internet de l’Assurance Maladie :

http://www.ameli.fr/assures/soins-et-rembourse-

ments/combien-serez-vous-rembourse/implants-

mammaires.php



24. Si je désire porter plainte, comment faire ?

L’Afssaps vous recommande de consulter la page

Internet du Ministère de la Justice dédiée aux

Fondements et Modalités d’un dépôt de plainte :

http://www.vosdroits.justice.gouv.fr/index.php?rub

rique=10062&ssrubrique=10063&article=11183

24. Existe-t-il des associations de patientes pour

m’aider ?

A ce jour, l’Afssaps a identifié deux associations de

patientes :

PPP : www.association-ppp.wifeo.com

MDFPIP : www.mdfpip.com

26. Qui puis-je contacter pour avoir plus de rensei-

gnements ?

Contactez en priorité votre chirurgien ou votre

médecin.

Rencontre avec Murielle AJELLO, présidente de

l’association MDFPIP (Mouvement de Défense

des Femmes Porteuses d’Implants et de Prothèses)

Femmes pour toujours : Quelle est l’essentiel de

votre action et que dire à des patientes implan-

tées qui sont dans la confusion la plus totale ?

Murielle AJELLO : Le MDFPIP a pour objet de

regrouper les femmes porteuses d’implants et de

prothèses mammaires dont le produit de remplis-

sage est autre que le sérum physiologique dans le

but de promouvoir l'exercice efficace de leurs

droits dans le cadre de fraude et de malversation

en lien avec ce produit de remplissage et plus pré-

cisément dans le cadre du dossier affairant à la

société Poly Implant Prothèse.

Notre action vise à les rassurer et à les orienter.

Ce qu’il faut rappeler c’est que le gel de silicone

utilisé n’est en rien comparable à celui présenté

dans le cadre de la certification. Il est composé

d’éléments non médicaux (silicone industriel et

non médical, adjuvant relevant d’une fabrication

interne à la société et n’ayant reçu aucune certifi-

cation, qualité des enveloppes non satisfaisante,

absence de couche barrière sur celles-ci, etc.).

Mais le plus grave dans tout cela, c’est qu’il est

impossible, au vu de l’ampleur et de la « qualité »

de la fraude, d’établir quel type de production est

incriminé, quelle période, quelle référence de pro-

thèses, etc. Aucune donnée ne permet à ce jour

de rassurer les porteuses de ces implants.

Femmes pour toujours : Quelles sont les motivations

des femmes pour se faire poser des implants :

Murielle AJELLO : Elles sont de deux ordres : la chi-

rurgie réparatrice et/ou reconstructrice et la

chirurgie esthétique.

La chirurgie réparatrice et/ou reconstructrice fait

suite à un cancer du sein dans une majorité des

cas. La proportion de chirurgie reconstructrice

et/ou réparatrice est de l’ordre de 30%. Les

femmes atteintes dans leur chair par la maladie

souhaitent ne pas en plus être mutilées et vivre

avec en permanence sous leurs yeux la marque

du cancer. Dans une grande majorité des cas,

elles font donc le choix de la reconstruction avec

implant. Il existe d’autres méthodes de reconstruc-

tion mais elles ne peuvent pas être appliquées à

toutes. Et la plus simple, est de compenser la perte

de volume mammaire par une prothèse adaptée.

Pour ce qui est de la chirurgie dite esthétique, elle

porte bien mal son nom et est souvent apparentée

- aux yeux des femmes qui y font appel - à de la

chirurgie réparatrice.

Nous sommes bien loin de clichés véhiculés dans

les médias et qui visent à démontrer que les

femmes qui font de la chirurgie esthétique mam-

maire sont des bimbos, imbues de leur image et

quelque peu décérébrées. Nous ne sommes ni aux

Etats-Unis, ni au Brésil. En France, se tourner vers ce

type de chirurgie relève d’un parcours personnel

difficile. L’image de son corps n’est pas conforme

à celui que l’on souhaite et entraîne des souf-



frances psychologiques importantes. Il y a aussi

une majorité de femmes qui décident de se faire

opérer à la suite de transformations corporelles mal

vécues (grossesses, perte importante de poids,

malformation mammaire qui s’accentue avec le

temps et bien d’autres choses encore.

Elles ne se sont pas précipitées vers un chirurgien

comme on va chez le coiffeur. Elles ont pris le

temps de la réflexion, mettant en exergue leur

souffrance, leur complexe, leur mal-être. Et elles

ont sauté le pas. Mais là aussi, rien n’est aussi simple

que ce que l’on veut bien nous montrer dans les

reportages à sensation. Il faut se réapproprier son

corps, le découvrir, l’apprivoiser. Il y a à la fois du

plaisir à se sentir enfin femme et de la crainte face

à son propre regard sur soi.

Si les prothèses Poly Implant Prothèse ont été forte-

ment utilisées dans les centres de cancérologie,

c’est qu’elles avaient la particularité d’être anato-

miques et qu’elles permettaient donc une

reconstruction naturelle du sein. Cet effet naturel a

été exporté vers la chirurgie esthétique où la

demande des femmes est de rester naturelle

(contrairement aux fameuses bimbos qui elles

recherchent un effet très voyant, très ostentatoire).

Femmes pour toujours : Mais qu’en est-il à ce jour ?

Murielle AJELLO : Après une année de tests, de

contrôles, d’enquête sanitaire et judiciaire, il appa-

raît que le gel utilisé est générateur d’irritation,

d’inflammation mais pas de génotoxicité. Comme

il n’a rien de cohésif, il peut se répandre dans l’or-

ganisme sans pour autant qu’il y ait de fuite ou de

rupture avérée des prothèses (phénomène de

transsudation). Cependant, après une enquête

menée auprès de 255 victimes par le Mouvement

de Défense de Femmes Porteuses d’Implants et de

Prothèses, il ressort plusieurs problématiques patho-

logiques en lien direct ou indirect avec ce produit.

Sans vouloir être alarmiste, il est cependant néces-

saire d’accroître la vigilance médicale auprès de

ces femmes au-delà du contrôle de l’état des pro-

thèses. En effet, l’apparition d’épisodes de fièvres

inexpliqués ou de fatigue subite sans cause appa-

rente est récurrente dans les réponses des victimes

et ce dès la pause des prothèses PIP. Des patholo-

gies plus ou moins graves ou handicapantes ont

fait leur apparition dans la vie de certaines victimes

sans que cela soit expliqué par les médecins de

celles-ci.

Comme pour bon nombre de scandales sanitaires,

les implications de cette fraude sont loin d’être

cernées. Comment mettre en lien les prothèses

avec un problème articulaire ? Cela n’a rien d’im-

possible, ni d’improbable. Cela s’est déjà produit

(avec l’amiante, avec le Distilbène, et combien

d‘autres). Il est d’hors et déjà prévu par l’AFFSAPS

dans ses préconisations que soit stipulé dans les

dossiers médicaux le fait de porter ou d’avoir porté

des prothèses PIP.

Si cette affaire est pour le moins inédite aux yeux

des instances sanitaires, il n’en demeure pas moins

urgent et vital pour tous que les laboratoires soient

contrôlés de manière beaucoup plus stricte et

moins sujette à caution comme c’est le cas

aujourd’hui. Ce qui a été mis en évidence, c’est

que l’appât du gain se fait au détriment même de

la personne humaine. La société Poly Implant

Prothèse a fraudé au vu et au su de tous avec un

brio tel que rien n’a été décelé pendant près

d’une décennie. La question se pose aujourd’hui

pour tous les autres laboratoires fabricant de maté-

riel médical comme pharmaceutique. Il est plus

que jamais nécessaire que les patients prennent

une part active dans le système sanitaire et

médical. La loi de 2002 doit être appliquée plus

strictement pour ce qui concerne le consentement

éclairé et le droit à l’information.



Extrait d'une petite algue japonaise,l'agar agar est une merveille de la nature.Ce gélifiant 100% végétal a de nom-breuses vertus, et notamment minceur,qui en fait désormais un ingrédient indis-pensable de votre cuisine.

En 1976, débute une vaste étude sur les habitants

d’Okinawa… Cette île japonaise, où l’on vit si long-

temps, est devenue une référence pour établir des

principes de nutrithérapie naturelle. En effet, leur

bonne santé et leur longévité ne découlent pas

d’un patrimoine génétique spécifique, mais bien

d’un style de vie et d'une alimentation saine. Ce

sont les japonais qui ont découvert le « kanten » ou

agar agar, au 17è siècle et depuis, ils le nomment

« aliment des dieux ».

Obtenu à partir d’une algue rouge japonaise

(Gelidium cartilagineum ou Gracilaria confer-

voïde), l’agar agar possède ainsi des vertus

incomparables. Riche en minéraux et en oligo-élé-

ments - calcium, phosphore et fer - il entretient le

tonus et maintient ainsi en forme. Egalement plé-

biscité pour ses propriétés gélifiantes étonnantes,

c’est un liant végétal parfait pour remplacer la

gélatine animale - porteuse de graisses. D’autant

plus que sans goût, ni odeur, tous les bons petits

plats gardent leurs saveurs intactes. Les japonaises

l’ajoutent d’ailleurs dans pratiquement tout ce

qu’elles mangent - thé, desserts ou encore bols de

riz.

Enfin, l’agar agar ne fait pas de grumeaux et se

conserve très longtemps grâce à ses actifs anti-

bactériens. Les microbes ne s'y développent pas,

ainsi l’on peut conserver plus longtemps et sans

risque les plats préparés à l’aide de cette algue.

L'industrie alimentaire l'utilise beaucoup en tant

qu'additif, notamment dans les glaces et les

bonbon sous l'appellation E 406.

Une arme anti-poids

Mais ce n’est pas tout ! Non seulement l’agar agar

est une aide culinaire incontournable, mais il est

également préconisé dans le cadre de certains

régimes amincissants. En effet, il permet d'alléger

de nombreux plats et peut être employé comme

coupe-faim.

Ne contenant que trois calories par gramme,

l’agar agar permet de préparer des recettes

light sans se priver.

L’agar agar est composé de fibres solubles

Mincir avec L’AGAR AGARProduit miracle ou merveille de la nature…

Par Vanessa Droz

Zoom sur...


(légèrement laxatives) qui une fois consommées

se gonflent d'eau et forment un gel qui capte les

graisses et les sucres dans l’estomac.

Impossible à digérer, l’agar agar s'élimine direc-

tement et n'est pas stocké par l'organisme.

En utilisant moins de sucre, d'oeufs et de

matières grasses dans la préparation des plats

avec de l’agar agar, l’effet de satiété est main-

tenu.

Comment l’utiliser ?

Généralement disponible en poudre, l’agar agar

s’ajoute dans n’importe quelle préparation (sauces,

confitures liquide, flans, terrines, mousses…) à raison

d’environ une dose pour 3 doses de liquide au

minimum. Pour un demi-litre d’eau, une cuillère à

café d’agar agar suffit généralement. Ensuite, il faut

porter le mélange à ébullition pendant 30 secondes

et ne pas le laisser trop se refroidir avant de l’incor-

porer aux autres aliments.

En revanche, pour un effet coupe-faim, il suffit d’in-

corporer une cuillère à café d’agar agar dans son

thé et de le boire 10 à 20 minutes avant le repas et

encore chaud (pas moins de 40°C).

Précautions

Ne pas dépasser la dose journalière recom-

mandée ;

Tenir hors de portée des enfants ;

La consommation de compléments alimentaires

ne doit pas être substituer à un régime alimen-

taire varié ;

A conserver à l’abri de la chaleur et de l’humi-

dité.

Autant dire que c'est l'additif parfait des bons

régimes alimentaires, comme l'ont d’ailleurs bien

compris les centenaires d'Okinawa qui en consom-

ment quotidiennement !

à lireAnne Dufour et Laurence Wittner

Le régime Okinawa

Editions Leduc 16,90 €

à lireAnne Dufour et Carole Garnier

Programme minceur AGAR-AGAR



Verrines simplissimes à l’agar-agar



Agar-Agar

La nouvelle arme antikilos


à lireAnne Dufour et Carole GarnierMes petites recettes magiques

à l’agar-agar



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Panna cotta et framboises Pour 6 personnes

Ingrédients

75 cl de crème fleurette - entière

25 cl de lait - entier ou demi-écrémé

1 gousse de vanille 75 g de sucre

1 sachet de sucre vanillé

2 à 4 g d'agar agar en poudre

500 g de framboises le jus d'1/2 citron

5 cl de crème de cassis 40 g de sucre

quelques feuilles de menthe fraîche

Dans une casserole,

mélangez la crème, le lait,

le sucre et le sucre vanillé,

puis faites chauffer dou-

cement sans bouillir.

Ouvrez ensuite la gousse

de vanille, grattez l'inté-

rieur, et ajoutez le tout

(gousse et grains) dans la

casserole.

Diluez l'agar agar dans une cuillère d'eau

froide, de 2 à 4 g selon l’onctuosité désirée.

Lorsque la crème s'est imprégnée des saveurs de

vanille, ajoutez l'agar agar puis portez à ébullition

et laissez cuire durant environ 2 minutes.

Retirez ensuite la casserole du feu puis répar-

tissez la crème dans des ramequins ou des coupes

à dessert - utilisez une passoire pour filtrer la peau

qui aurait pu se former et retirer la gousse de

vanille. Laissez refroidir un peu, filmez et placez au

réfrigérateur pendant au moins 6 heures.

Réservez la moitié des framboises et faites

chauffer le reste dans une casserole avec le

sucre, la crème de cassis et le jus de citron. Mixez

le tout puis filtrez avec une passoire pour ôter les

grains de framboises et laissez refroidir au réfrigé-

rateur.

Au moment de servir, ajoutez le coulis, quelques

framboises et des feuilles de menthe fraîches sur la

panna cotta.

Crumble de tomates à l'anis étoiléPour 4 personnes

Ingrédients

50 cl de coulis de tomates

1 cuillerée à café de purée d'ail

2 grammes d'agar-agar

2 étoiles de badiane

4 cuillerées à soupe de farine de riz

2 cuillerées à soupe de levure maltée

1 cuillerée à café de sel de sésame

2 cuillerées à soupe d'huile d'olive

2 grosses tomates séchées

Dans une casserole, mélangez le coulis de

tomates, l'ail et l'agar-agar. Portez à ébullition et

laissez frémir pendant 30 secondes. Versez le tout

dans 4 jolis verres et laisser refroidir. Placez ensuite

au réfrigérateur pendant environ 1 heure.

Ouvrez les étoiles de

badiane et écrasez les

graines au mortier.

Mélangez la poudre

obtenue avec la farine

de riz, la levure et le sel

de sésame. Placez

dans le bol du mixeur

et mixez rapidement.

Ajoutez l'huile d'olive et

mixez à nouveau pour obtenir une pâte qui res-

semble à du sable mouillé. Etalez ensuite ce «

sable » dans le fond d'un plat à gratin et placez

sous le grill pendant 30 secondes - jusqu'à ce que

le mélange soit doré et croustillant.

Au moment de servir, sortez les verres du frigo,

et répartissez le crumble par-dessus. Enfin, décorez

avec de petits morceaux de tomates séchées.

Idées recettes

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Le café en capsule plus toxique que le cafénormal ?

Selon une récente étude espagnole, le café

réalisé à l'aide de machines à expresso et en parti-

culier de capsules serait plus toxique que le café

en poudre. Celui-ci contiendrait davantage de

furane, un composé toxique et potentiellement

cancérigène.

Pratiques et rapides, les machines à expresso ren-

contrent aujourd'hui un succès croissant auprès du

public. Mais il semblerait qu'on ne sache pas tout

sur le café qu'elles produisent. En effet, des cher-

cheurs de l'Université de Barcelone en Espagne ont

décidé de comparer la composition de différents

cafés et plus particulièrement leur teneur en

furane, un composé toxique et potentiellement

cancérigène. Ils ont alors découvert que le café

issu de capsules contenait davantage de ce

produit que le café normal ou décaféiné.

Comment est-ce possible ?

Le café contient, en faible dose, un produit qui est

loin d'être inoffensif : le furane, une substance chi-

mique cancérigène.

Or, le café issu de capsules contiendrait davan-

tage de ce produit que le café normal ou

décaféiné.

En effet, le furane est volatil et « la raison de ces

taux plus élevés est liée au fait que les capsules

hermétiquement fermées empêchent les furanes,

hautement volatiles, de s'échapper. Alors que les

machines à café employées pour brasser le café

utilisent de l'eau chaude à haute pression, ce qui

conduit le composé à être extrait de la boisson »

explique le Pr Javier Santos du département de

chimie analytique où l'étude a été conduite.

Les concentrations en furane dans le "petit noir"

passeraient de 43 à 146 nanogrammes par millilitre

avec une capsule contre 20 à 78 pour le café

normal. Ces concentrations en furane selon les

chercheurs ne seraient cependant pas dange-

reuses si on ne dépasse pas 20 tasses de café par

jour ...

Nouvelles scientifiquesQuoi de neuf ?

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Orientation sexuelle : des réponses pourles adolescents sur un n° azur

Les adolescents qui se posent des questions sur leur

orientation sexuelle peuvent joindre la ligne azur au

0810 20 30 40 (prix d’un appel local à partir d’une

ligne fixe).

Pour la deuxième année consécutive, le ministère

de l'Éducation nationale, de la jeunesse et de la vie

associative s’associe à la promotion de ce dispositif

qui s’inscrit dans le cadre de l’action de lutte contre

toutes les formes de discrimination en milieu sco-

laire.

Accessible du lundi au dimanche, de 8 heures à 23

heures, ce service téléphonique d’écoute est

anonyme. Il s’adresse également aux enseignants,

aux éducateurs et aux parents qui sont confrontés

aux interrogations des jeunes. L’équipe des écou-

tants est une équipe de professionnels chargée

notamment de dédramatiser la situation et de ras-

surer l’appelant.

À noter que le site www.ligneazur.org offre la possi-

bilité de se faire rappeler et permet aussi de poser

des questions en ligne.

La lipolyse, c’est fini !

Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé a

décidé d'interdire le recours aux techniques de

lyse adipocytaire à visée esthétique. Sont concer-

nées, toutes les méthodes visant à détruire les

cellules graisseuses par utilisation de laser transcu-

tané, injection d’agents chimiques (mésothérapie),

ultra-sons, infrarouges, radiofréquences. Ces tech-

niques en effet, ont été à l’origine de complications

graves et « présentent une suspicion de danger

grave pour la santé humaine ».

Le décret 2011-382 a été publié le 12 avril 2011 au

Journal Officiel de la République française, avec

application immédiate. Le ministère chargé de la

santé avait eu connaissance en effet, de nom-

breuses complications graves liées à ces actes. Il

avait demandé à la Haute Autorité de Santé (HAS)

de réaliser une évaluation sur la dangerosité des

techniques utilisées.

Après avoir analysé les données disponibles et

entendu les représentants de sociétés savantes

ainsi que les associations de patients, la HAS a

rendu un avis sans équivoque. « Les techniques de

lyse adipocytaire non invasives (et invasives) pré-

sentent une suspicion de danger grave pour la

santé humaine », a-t-elle fait savoir.

Le décret interdit donc l’utilisation « d’injections de

solutions hypo-osmolaires, de produits lipolytiques,

de mélanges mésothérapeutiques, la carboxythé-

rapie ». Les techniques faisant appel au laser

transcutané sans aspiration sont elles aussi visées

par l’interdiction. Les publics concernés sont les «

membres des professions médicales et paramédi-

cales, les esthéticiens et les patients ».

Zoom sur...


Le Facial-FlexInitialement créé vers 1990, pour

aider des patients brûlés au visage

à assouplir leur tissu cicatriciel. Des

études cliniques indépendantes

ont permis la classification de

Facial-Flex® par la Food and Drug

Administration aux USA, comme appareil médical

de Classe 1 (la catégorie la plus simple des appa-

reils médicaux).

Chaque boîte de base

contient un appareil Facial-

Flex® et un paquet de 30

élastiques N°1 standard, force

175g (dans le couvercle de la

boîte). Un an de garantie vous

est offert sur chaque Facial-

Flex®, à partir de la date de l’achat.

Prix : 59 €

Le sleeptrackerLe Sleeptracker est une montre

réveil chronobiologique qui

prend en compte la phase de

sommeil de l’utilisateur. Il peut

ainsi optimiser le moment du

réveil en rapport avec l’état du

corps dans un créneau définit

par celui-ci. Si par exemple vous voulez vous

réveiller à sept heures vous programmez sept

heures comme heure maximale et un créneau de

20 minutes entre 06:40 et 07:00.

Si maintenant le Sleeptracker trouve un moment

propice pour vous réveiller, par exemple un éveil

intra-sommeil à 06:55, il vous réveillera. Et le résultat ?

Vous allez vous lever beaucoup plus facilement

parce que votre cerveau a déjà été en mode

éveil, de plus vous avez gagné quelques minutes

qui vous laissent commencer votre journée en

pleine sérénité ! Et ça bien sûr, tous les matins

même sans changement horaire !

A partir de 149,90 €

Para’Kito

L’effet répulsif des huiles essentielles contre les

moustiques est connu de longue date mais leurs

composants actifs sont très volatiles, ce qui limite

la durée de leur efficacité. Para’Kito innove et

propose ainsi une nouvelle technologie, brevetée,

qui permet une diffusion lente et progressive des

huiles essentielles pour une protection naturelle et

efficace. Mais ce n’est pas tout ! Sous forme de

porte-clés et de bracelets extensibles, ultra légers,

waterproofs et rechargeables, la technologie

Para’Kito est également pratique et adaptée à

toute la famille. Simple à utiliser, il suffit d’insérer

une plaquette d’huiles essentielles dans la poche

du bracelet prévue à cet effet pour une protec-

tion continue de 15 jours, 24h sur 24h.

PerformXLe dysfonctionnement érectile

communément appelé "impuis-

sance" est défini par l’incapacité

d’avoir ou de maintenir une érec-

tion suffisante pour avoir des

rapports sexuels satisfaisants. Pour

rétablir la fonction érectile, les spé-

cialistes (urologues, andrologues,

sexologues) peuvent conseiller des

injections intracaverneuses, des implantations de

prothèses péniennes ou le recours à un vacuum

(érecteur à dépression) associé à un anneau de

constriction … Mais il existe désormais une alterna-

tive naturelle : le PERFORM-X®.

Exclusive, totalement innovante, cette gélule de

couleur bleue est constituée d’Arginixine®. 100%

naturel, ce complexe stimule puissamment l’érec-

tion masculine, amplifie et prolonge l’énergie.

Enfin, PERFORM-X® agit comme un aphrodisiaque

naturel et est un puissant stimulant.

L’étui de 10 géllules : 39,90 €

L’étui 2 gellules "format pocket" : 9,90 €

Nouveaux produits, nouvelles techniquesPar Ouissame Benfaida

Loisirs et détente


À ne rater sous aucun prétexte !

Regard d'experts sur le déni de grossesseComment une femme peut-elle accou-

cher sans se savoir enceinte ? Comment

le corps de la femme peut-il dissimuler un

tel changement ? Dans ce processus

complexe et encore mal compris, quels

rôles endossent le psychisme, l'entou-

rage...

Sophie Marinopoulos, psychanalyste et psychologue

à Nantes et Israël Nisand, éminent gynécologue

obstétricien au CHU de Strasbourg apportent des

éléments de réflexion et des réponses. Au travers

d'histoires aussi fascinantes que surprenantes, voire

tragiques, avec notamment l'histoire de Véronique

Courjault, ces deux experts nous invitent à nous ques-

tionner sur des concepts de prime abord évidents : la

grossesse, l'instinct maternel, le lien mère-enfant, le

couple et son intimité. Un véritable engagement de

ces deux experts sur des sujets de société où la

femme tient une place centrale.

Elles accouchent et ne sont pas enceintes, de Sophie

marinopoulos et israël nisand, les liens qui libèrent, 18 €

« La diététique est l'amie du bien manger et des gourmands »L'été approchant à grands pas, le désir d'affiner les lignes commence à poindre

en même temps que les petits plaisirs de l'été deviennent accessibles. Nos habi-

tudes alimentaires ne peuvent en sortir indemnes et Claudine Robert-Hoarau le

sait très bien. Cette diététicienne et nutritionniste est également auteur de

Diététique Gourmande, les bons réflexes pour une alimentation équilibrée. Au

delà du simple cadre de l'alimentation estivale, elle se penche sur les tenants et

aboutissants de la "quête du bien manger". Cet ouvrage rappelle que dans son

alimentation, à l'image du bon cuisinier, il faut être un bon équilibriste afin de

savoir jongler avec les aliments. Cet ouvrage, conçu pour aider à acquérir des

repères destinés à devenir des réflexes, nous assiste dans le décryptage de notre

alimentation. Les additifs alimentaires, l’alimentation de la femme enceinte, l’arrêt

du tabac, la cantine, bien manger au bureau, comment grignoter malin, les sur-

gelés, etc. À tout âge, selon les périodes de la vie, soyons bien dans notre assiette

et surtout restons gourmands !

Diététique gourmande. Les bons réflexes pour une alimentation équilibrée, de Claudine robert-Hoarau, dangles, 25 €

Pourquoi pas épicer un peu votre été ?Le safran, plante millénaire originaire

d’Orient, retrouve petit à petit ses

lettres de noblesse dans le paysage

agricole français, version bio le plus

souvent. De cette petite fleur, et de

ses stigmates, on ne connaît généra-

lement que sa saveur subtile, sa

couleur et son prix. Mais ses propriétés extraordinaires

en font bien plus qu’un atout gastronomique.

Antidépresseur, antioxydant, aphrodisiaque… C’est

une véritable épice de santé qui s’invite dans nos

assiettes. Dans cet ouvrage, Annie Casamayou nous

propose un rappel de l’histoire du safran avant de

développer ses propriétés et vertus, mais surtout… 25

recettes sucrées et salées autant savoureuses que

colorées. Ce livre vous permettra de comprendre

aisément pourquoi les petits stigmates du safran en

font l’épice la plus chère et la plus prisée au monde

au point de la surnommer "l’or rouge des épices".

Le Safran : l’or rouge des épices, d’annie Casamayou,

anagramme, 6,90 €

Notre sélection de bons plans…

Loisirs et détente


Quid des allergies d'aujourd'huiSi l'OMS estime que d'ici à 2015,

la moitié de la population mon-

diale devrait être touchée par

des allergies, c'est qu'il peut être

utile de savoir de quoi il tourne

et retourne lorsque l'on en parle.

La journaliste Jeanne Leprieur l'a

également entendu de cette

oreille et a donc mené l'en-

quête auprès d'un herboriste, un

psychologue clinicien et un arômathérapeute afin de

nous délivrer son dernier ouvrage : Soigner ses aller-

gies au naturel. Elle y explique de manière simple et

claire ce qu'est une allergie, les différents types qui

existent, les traitements conventionnels etc. Mais elle

met surtout l'accent sur les alternatives naturelles

capables de remplacer ou accompagner un traite-

ment classique médicamenteux pour en renforcer

l'action ou bien lutter contre les effets secondaires

invalidants. Un petit guide à se procurer impérative-

ment, qui pourrait bien faire son petit effet en cette

période estivale...

Soigner ses allergies au naturel, de Jeanne leprieur,

anagramme, collection poche Santé, 5 €

Santé, longévité et plaisir dans vos assiettesVous rêvez d'une vie plus saine

pour votre corps ? Le guide

pratique de Michel Jodoin,

Entre fourchette et baguettes

vous aide à prendre soin de

votre santé en vous occupant

de votre alimentation.

Chaque culture au monde,

recèle des secrets de longé-

vité, qui bien souvent, ont un lien étroit avec

l’alimentation. Cet ouvrage propose donc, par le

biais de 440 recettes, de partir à la découverte de

certains d’entre eux. Entre fourchette et baguettes

est un guide pratique pour vivre plus longtemps tout

en restant en bonne santé, grâce aux régimes ali-

mentaires les plus sains au monde. Avec ses 696

pages, cette véritable "bible alimentaire" offre non

seulement des moyens pratiques de booster votre

vitalité, mais également des astuces afin d’adapter

votre alimentation en fonction des saisons et de votre

constitution, le tout en intégrant les secrets de la dié-

tétique orientale.

Entre fourchette et baguettes, de michel Jodoin,

trafford publishing et li Shi Zhen, 28 €

Un regard aiguisé sur le monde du spectacle…Ces Mémoires de cinéma se lisent aussi comme le roman d’une vie. D’anecdote

en anecdote et surtout grâce à son sens de l’autodérision et sa joie de vivre,

Mylène Demongeot donne une magnifique leçon de sagesse et parle avec

émotion et sincérité de la passion de sa vie : le cinéma.

Dans ce livre, gai et impertinent, l'actrice Mylène Demongeot poursuit l'évocation

de sa longue carrière cinématographique. Marquant de sa beauté insouciante

des films comme Bonjour tristesse, Les trois Mousquetaires, La Bataille de Marathon

ou Fantomas, Mylène Demongeot tournera avec les plus grands réalisateurs et

donnera la réplique aux principaux acteurs de sa génération jusqu’à sa rencontre

avec Marc Simenon.

Ces Mémoires de cinéma se lisent aussi comme le roman d’une vie. D’anecdotes

en anecdotes et surtout grâce à son sens de l’autodérision et sa joie de vivre,

Mylène Demongeot donne une magnifique leçon de sagesse et parle avec

émotion et sincérité de la passion de sa vie : le cinéma.

Mémoires de cinéma, de mylène demongeot, Hors collection, 18 €

Loisirs et détente


Néorizons : "Le voyage bien-être, responsable" sur mesurePremier spécialiste du voyage "bien-être et responsable", Neorizons

apporte une nouvelle dimension au voyage à travers un tourisme

authentique, responsable et équitable. Mêlant bien-être, liberté,

et sensibilisation auprès des pays, des peuples et de la planète

Néorizons porte un regard différent, plus humain sur le tourisme

d’aujourd’hui.

Chaque séjour s’articule autour de 6 axes : cours culinaires, sports

relaxants, activités artistiques, sensibilisation à l’environnement,

découvertes culturelles ainsi que des soins corporels. Par ailleurs,

chaque voyageur étant unique, Neorizons propose diverses acti-

vités, mais laisse une marge de manœuvre au voyageur afin de

personnaliser son séjour. Quoi de mieux pour un voyageur que de

vivre ses vacances au rythme de ce qui le fait vibrer ?

Un penchant pour l’art ? Neorizons vous invite à parcourir sa

gamme de séjours "Art et tradition". Vos papilles réclament de nou-

velles saveurs ? Laissez vous guider par nos chefs au cœur des

gastronomies des contrées telles que le Pérou, le Maroc ou la

Thaïlande, à travers un circuit "Saveurs du monde". Le reste de la

gamme des voyages proposés est disponible sur le site Internet :

www.neorizons-travel.com.

Quand avoir la main verte devient un geste santéRéchauffement climatique, pesticide et tutti quanti... la pollution est

depuis de nombreuses années un réel problème qui nous concerne tous

et fait réagir une population toujours plus importante. Il est cependant

bien beau de se préoccuper de la pollution à l'échelle de la planète

quand on sait que les espaces clos (bureaux, maisons, crèches...), dans

lesquels nous passons 90% de notre temps, sont également pollués. C'est

pourquoi la journaliste Caroline Leroy-Vlako s'est attaquée au problème

de la dépollution par les plantes d'intérieur. En effet, son ouvrage Les

bienfaits des plantes dans la maison nous renseigne sur les principaux

polluants d'intérieur ainsi que sur l' « arsenal » de plantes capables de les

réduire. Ce guide anti-pollution d'intérieur offre également un répertoire

des bons sites internet permettant d'approfondir notre connaissance sur

la pollution et les plantes. Avec comme objectif notre santé autant que

notre bien-être, cet ouvrage nous montre de manière ludique et édu-

cative qu'avoir la main verte nourrit plus que le simple plaisir des yeux.

Les bienfaits des plantes dans la maison, de Caroline leroy-Vlako, anagramme, collection Bien-être Santé, 8,90 €

Loisirs et détente


Le train Alzheimer Aujourd’hui, en France, plus de 800’000 personnes seraient touchées

par la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée. Entre

30’000 et 50’000 de ces malades n’ont pas encore soixante ans. En

effet, contrairement aux idées reçues, la maladie d’Alzheimer ne

concerne pas seulement les personnes âgées. En outre, près de

165’000 nouveaux cas de maladie d’Alzheimer sont recensés

chaque année.

Face au défi que représente la maladie d’Alzheimer, la SNCF et

France Télévisions ont décidé de créer le Train contre la maladie

d’Alzheimer. Du 7 au 21 septembre 2010, ce 258ème train-expo va

sillonner la France et s’arrêter dans 12 villes afin d’informer de

manière concrète le grand public sur la maladie, autant que vulga-

riser les dernières recherches en cours.

Long de 375 mètres (soit près de deux TGV), le Train contre la

maladie d’Alzheimer va aborder la pathologie sous quatre aspects

différents :

Comprendre la maladie d’Alzheimer

Vivre avec au quotidien

L’implication des aidants

Le point sur la recherche

Il sera donc composé de 14 voitures, dont :

7 voitures consacrées à la maladie et à la recherche

2 voitures « Conférences » et « Réceptions »

5 voitures « Intendance »

Le Train fera en particulier le point sur le Plan Alzheimer 2008-2012 : les 44 solutions du plan sont destinées à amé-

liorer la qualité de vie des malades et de leur famille, accélérer la recherche et faire de la lutte contre cette

maladie un enjeu de société.

Pour rappel, aujourd’hui, il n'existe aucun traitement curatif de cette maladie, mais il existe des thérapies médi-

camenteuses et non médicamenteuses qui régulent et diminuent les symptômes gênants tout en améliorant

la qualité de vie quotidienne.

Une maladie étroitement liée au vieillissement de la population et à l'allongement de la durée moyenne de

vie. D’ores et déjà, après 85 ans, une femme sur 4 et un homme sur 5 sont touchés. Des chiffres qui font de la

maladie d'Alzheimer et des troubles apparentés, un enjeu majeur de santé publique qui justifie une mobilisations

d’envergure.

« Train contre la maladie d’Alzheimer » du 7 au 21 septembre 2010

Lancement le 7 septembre à Paris, Gare de l’Est

Composition : 3 expos, 1 conférence, 1 réception/bar, 2 hôtels, 2 fourgons

Site Internet : www.train-alzheimer.fr

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