De nombreuses entreprises - y compris des sociétés du Cac 40 - se sont dotées de Business Units (B.U.). Ce mode de management n’est pas récent et a prouvé son efficacité en termes de souplesse, d’autonomie et de réactivité. Si certaines entités vont jusqu’à structurer leur organisation en centre de profit à part entière, Cap Ingelec voit plutôt ici l’occasion d’améliorer la lisibilité de son offre commerciale. Pour cela, la société d’ingénierie a décidé de capitaliser sur quatre grands domaines d’activité dans lesquels elle a acquis une expertise et des références d’envergure nationale et internationale : Bâtiment, Industrie, Energie et IT.

Le chaînon manquantJ O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N D E C A P I N G E L E C - N ° 1 2 [ M A I - J U I N - J U I L L E T 2 0 1 4 ]

SommaireDOSSIER : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P 1 à 5 Les Business Units de Cap Ingelec

GRAND ANGLE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P 6-7 Des projets hors-normes

PAROLE A NOS CLIENTS : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P 8-9 Aéroports de Lyon

DÉVELOPPEMENT DURABLE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P 10-11 Des réseaux électriques dotés d’intelligence

ACTUALITÉS : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P 12 Salon ‘‘Solutions Datacenter Management’’

...(lire notre dossier pages 2 à 5)

Edito

Attention, peinture fraîcheQui n’avance pas recule. Cette maxime prend chaque jour un peu plus de sens dans un marché économique tendu, se heurtant à des enjeux cruciaux, comme celui de la mondialisation ou de la transition énergétique. Cap Ingelec et ses clients sont confrontés à cette situation. Celle-ci exige de notre part une remise en cause profonde et une capacité d’adaptation et de réactivité

immédiate. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de prendre deux grandes décisions. La première est largement expliquée aujourd’hui dans ce Chaînon Manquant avec la création de «  Business Units  » au sein de notre organisation. Celles-ci viennent en sus de nos entités et de nos agences pour apporter de la valeur ajoutée à nos clients et à leurs projets d’envergure qui nécessitent un accompagnement d’excellence. La deuxième grande nouveauté de Cap Ingelec sera visible dès le 15 septembre prochain. Oui, Cap Ingelec avance. Et nous le prouvons par des décisions importantes qui dessinent notre avenir avec une offre et une image en cours de rénovation.

Jean-Paul CalèsPrésident fondateur de CAP INGELEC

BUSINESS UNITS

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de CAP INGELEC

DOSSIER

DOSSIER

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Chacune de ces B.U va structurer et déployer son développement par une action transversale à l’entreprise, laquelle conserve l’intégralité de ses agences. « Nous passons désormais à une organisation type offering et delivery  » résume Jean-Paul Calès, Président de Cap Ingelec. Ce dernier est habitué depuis 23 ans à faire évoluer son entreprise pour qu’elle colle aux exigences des donneurs d’ordre. « Nous voulons faire profi-ter nos clients de notre savoir-faire de façon opti-misée. Ces derniers vont bénéficier – pour des affaires d’une certaine ampleur – d’un véritable «  patron  » qui va suivre leur projet d’amont en aval et fédérer tous les intervenants concernés ». Celui-ci pilotera le projet de manière transversale de A à Z, c’est-à-dire de l’offre commerciale jusqu’à sa réalisation et sa gestion, en s’appuyant sur toutes les forces vives de l’entreprise. Cette organisation matricielle autour de quatre grands métiers n’est pas née du jour au lendemain. Elle

Cap Ingelec a considérablement consolidé son savoir-faire dans l’univers du bâtiment avec, en toile de fond, une offre optimisée en matière d’efficacité énergétique et une palette très large de réalisations : tertiaire, hospitalier, logement, enseignement, commerce, sport et culture. Elle couvre toute l’activité bâtiment, aménagement et infrastructure, de la maîtrise d’œuvre tous corps d’état au «  clés en main  » en passant par tous les domaines techniques qui accompagnent ses missions : structures, VRD, fluides et

électricité, économie de la construction et OPC. «  Cette B.U. a deux intérêts majeurs. Elle nous donne structurel-lement les moyens de mutualiser nos compétences pour répondre efficacement et harmonieusement à tout projet. Elle nous permet également de mettre sur pied une offre grands comptes qui n’existait pas grâce à une organisation, une gestion et une animation commerciale adaptées aux exigences actuelles du marché  » souligne Jean-Pierre Favre. Les donneurs d’ordre trouveront donc via la B.U. Bâtiment de Cap Ingelec une structure ad hoc capable de couvrir la totalité de leurs attentes. « La qualité technique de l’entreprise, qui fait sa réputation et sa plus-value, sera

encore valorisée par une meilleure gestion des projets. Nous disposons notamment d’une expertise par marché qui nous permet de prendre en compte les problématiques de chaque projet : la construction de laboratoires n’implique pas les mêmes spécificités que celles nécessaires à la réalisation d’un EHPAD ou d’un quartier résidentiel  ». La B.U. intégrera aussi – et c’est nouveau – une dimension financière puisqu’elle sera en capacité de proposer des solutions d’investissements parallèlement à des solutions techniques et énergétiques. «  Nous rentrons aujourd’hui dans une offre commerciale de solution globale » conclut le responsable de la B.U. Bâtiment de Cap Ingelec.

résulte d’un long processus qui se recoupe avec l’histoire de la société d’ingénierie…

Une évolution logique

Au cours des deux dernières décennies, Cap Ingelec s’est tout d’abord fait connaître par ses compétences historiques (électricité, automa-tismes industriels, génie climatique). La société a ensuite décliné son savoir-faire d’ingénierie en maîtrise d’œuvre et en clés en main à travers de nombreux secteurs d’activité via ses agences  : production d’énergie, industrie et process, bâtiments tertiaires, construction/réhabilitation, datacenter, navigation aérienne, infrastructure hospitalière, voies navigables et ports... Elle n’a cessé parallèlement de parfaire son expertise en matière d’efficacité énergétique et d’énergie

renouvelable. Aujourd’hui, Cap Ingelec structure son offre globale à travers ses quatre Business Units, se donnant ainsi les moyens de répondre aux exigences des grands comptes pour lesquels il n’existait pas jusqu’ici de cellule dédiée. « Nous avons l’habitude de gérer de très gros projets, mais cela ne passait pas par des unités dédiées. Aujourd’hui, avec nos B.U., nous sommes désor-mais en mesure de manière permanente et struc-turée de proposer une solution complète de maîtrise d’œuvre ou en qualité de contractant géné-ral, et d’accompagner commer-cialement nos clients tant dans le domaine de l’investissement que du fonctionnement, et quel que soit le lieu d’implantation du projet  » précise Hervé Bottais, Directeur Général. En cours de déploiement, les Business Units de Cap Ingelec tourneront à plein régime à partir de la rentrée de septembre 2014. Elles annoncent d’ores et déjà un nouveau palier dans l’essor constant de la société depuis sa création.

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BUSINESSUNITS

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deCAP INGELEC

Des B.U.

portées par des hommesCap Ingelec a confié à des hommes d’expérience et d’expertise le soin de diriger ses différentes Business Units : Bâtiment, Industrie, Énergie et IT.

UNE SOLUTION GLOBALE

Business Unit Bâtiment

Jean-Pierre Favre, 53 ans, a travaillé au Ministère de l’Equipement avant de rejoindre une société d’ingénierie privée de dimension nationale puis internationale dans les années 90. En 1998, il décidait de créer à Reims sa société d’ingénierie rachetée en 2010 par Cap Ingelec.

Jean-Paul Calès, Président fondateur de Cap Ingelec.

Hervé Bottais, Directeur Général de Cap Ingelec.

DOSSIER

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L’activité Datacenter de Cap Ingelec, opérationnelle depuis 1997, a connu un développement exponentiel. Etudes de conception, maîtrise d’œuvre, réalisation, audit de disponibilité et de performance, gouvernance d’exploi-tation ou réhabilitation de site… la société d’ingénierie couvre tous les champs d’un datacenter avec une exigence de performance qui a séduit les plus grosses entreprises internationales de traitement de données. Des mastodontes de la téléphonie à des centres de calcul et de recherche lui font confiance. « Nous sommes allés très loin en matière

Eric Martin fête sa première année chez Cap Ingelec et se voit confier la responsabilité de la B.U Industrie. «  La création de cette B.U est la reconnaissance par Cap Ingelec des besoins spécifiques de nos clients industriels. Cette organisation va permettre la mise en place d’une métho-dologie commerciale dédiée à l’industrie avec un support spécifique qui apportera des réponses précises et adaptées pour chaque projet. Ce support sera à la disposition de l’ensemble des entités et des implantations de la société. Nos offres harmonisées et cohérentes passeront par un interlocuteur unique « grands comptes ». Une définition de nature à renforcer la fidélisation des clients de Cap Ingelec. «  Plus vous multipliez les collaborations avec un client, plus vous vous imprégniez de sa culture d’entreprise. Cela permet de prendre en compte les contraintes particulières du dossier à traiter et ainsi d’apporter plus de sécurisation dans la gestion du projet. Autre point positif, nos équipes anticipent les besoins et sont plus réactives, ce qui se tra-duit par un gain de temps et une plus grande compétitivité de Cap Ingelec ». Eric Martin note aussi que les probléma-

tiques des industries, indépendamment de la nature des produits fabriqués, se concentrent autour du process, Cap Ingelec disposant en la matière d’une solide antériorité en matière de retours d’expérience. « Nous savons transférer les technologies d’une industrie à l’autre. La robotique, que l’on trouve dans l’automobile, peut ainsi s’adapter au monde de l’agroalimentaire ». Fort de son expérience dans l’ingénierie, il est convaincu que Cap Ingelec possède le profil idéal pour répondre aux challenges d’adaptation de leurs outils auquel sont soumis les industriels tous secteurs confondus, dont celui de l’agroalimentaire. «  J’ai décou-vert chez Cap Ingelec un niveau d’expertise élevé et une motivation très forte des équipes à satisfaire leurs clients. Cette expertise technique est absolument unique sur le marché en énergie, CVC ou automatisme. De plus, avec son profil d’ETI innovante et réactive, l’entreprise est taillée sur mesure pour des gros industriels. Ces derniers ont en effet besoin d’une souplesse, d’une réactivité que les grands groupes d’ingénierie ne peuvent pas structurellement leur offrir ».

« A travers cette B.U., nos clients sont accompagnés dans leur démarche de rationalisation de leurs besoins énergé-tiques par un partenaire totalement indépendant des four-nisseurs d’énergie et d’équipements. Ils bénéficient donc d’un architecte qui maîtrise toutes les solutions d’énergie renouvelable. En qualité de maître d’œuvre contractant général indépendant et transparent, nous préconisons puis nous mettons en place la solution la plus efficace sur le plan économique et énergétique  ». Christophe Gilles résume l’apport de la B.U. dont il a la charge. Ce dernier appré-hende toujours la question énergétique à travers l’approche du coût global. « L’énergie la moins chère est toujours celle qui n’est pas consommée. Avant de recourir à une solution externe future, nous nous appliquons systématiquement à réfléchir à l’optimisation des niveaux de consommation

actuelle des clients ». Une vision critique qui s’accompagne d’une connaissance pointue des questions énergétiques, dans le bâtiment, l’industrie ou les datacenters. «  Cette Business Unit travaille forcément de pair avec les autres B.U. de Cap Ingelec. Elle a vocation à apporter de nouvelles plus-values, tant sur le plan réglementaire que sur le montage économique de projets dont les investissements sont très lourds et s’appréhendent sur le long terme. Ils nécessitent une ingénierie technique, juridique et financière particulière d’une très grande exigence ». La B.U. animée par Christophe Gilles constitue une solution experte pour toutes les entreprises qui veulent rationaliser leur schéma d’énergie décarbonée. Elle peut gérer, par exemple, l’obten-tion de certificats d’économie d’énergie qui se valorise en euros auprès d’obligés ou assurer le montage économique d’un dossier via une opération de portage financier avec recherche de subventions. Avec à la clé une équation complexe qui doit combiner des économies substantielles, des investissements rentables et une démarche de déve-loppement durable réellement efficace.

de PUE, ce qui nous a valu une reconnaissance internatio-nale » souligne Jean-Paul Calès. Ce dernier fait allusion à l’obtention en 2009 du Label European Code of Conduct for Datacenter efficency délivré par l’Union européenne à Cap Ingelec, première société française d’ingénierie distinguée de la sorte. Cette expertise mériterait d’être mieux connue en France comme à l’international. Le recrutement d’un collaborateur de très haut niveau chargé de faire franchir un nouveau palier à la société est en cours, avec l’objectif avoué de s’implanter à l’étranger, en Angleterre et aux

Etats-Unis notamment. En attendant, la Business Unit IT se met en place en capitalisant sur une centaine de projets d’envergure réalisés à ce jour représentant la construction de plus de 100 000 m² de datacenters. Elle s’applique également à dynamiser son activité commerciale, comme le confirme sa présence au salon Solutions Datacenter Management à Paris en avril 2014. Ou encore la création de newsletters sur des contenus d’informations techniques à destination des DSI des plus grands centres de traitement de données (lire aussi en dernière page).

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UN ESSOR EN FRANCE ET A L’INTERNATIONAL

UNE OFFRE SUR-MESUREARCHITECTE DE SOLUTIONS ÉNERGÉTIQUES

Business unit IT (Information Technology)

Business unit Industrie

Business unit Energie

BUSINESSUNITS

les

deCAP INGELEC

Eric Martin, 53 ans, géomètre de formation. Après avoir démarré

sa carrière dans le groupe Bouygues, il a travaillé pour l’un des

leaders mondiaux de l’ingénierie agroalimentaire. Il a pris tour à tour

la responsabilité d’une agence, d’une branche d’activité, d’une Business Unit

puis du département agroalimentaire au plan international.

Christophe Gilles, 45 ans, dispose de 20 ans d’expérience dans le développement de projets dans le secteur de l’énergie. Il a notamment travaillé chez Cofely (branche services à l’énergie du groupe GDF-SUEZ) comme Directeur commercial et membre du comité de direction. Il a rejoint Cap Ingelec fin 2011 pour assurer le développement du pôle Energie & Environnement et ainsi positionner Cap Ingelec en maître d’œuvre ou contractant général dans ce secteur en fort développement.

GRAND ANGLE

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Des projetshors-normesActuellement en cours, ces projets se distinguent par leur degré de complexité, leur caractère exceptionnel ou sensible, dans des domaines divers. Cap Ingelec assure des missions à forte valeur ajoutée technique qui font appel à des compétences pointues et ne tolèrent aucun droit à l’erreur.

1 Courants forts et faibles, CVC, fluides et gaz spéciaux, plomberie sanitaire

Grenoble UniversitéUne forte concentration de savoir-faire

Société GénéraleUne opération rare et de grande hauteur

RFF

Un projet ultra sensible en un temps record

Le projet stratégique «  Grenoble Université Innovation  » s’inscrit dans l’Opération Campus 2025 avec l’objectif de faire partie des 50 premiers pôles universitaires du classement de Shanghaï. L’Université de Grenoble a signé un contrat de Partenariat Public-Privé (PPP) dans le cadre d’un groupement (le groupe GCC (mandataire), les cabinets d’architectes ‘‘Amplitude Architectes’’ et ‘‘DHA - Architectes Urbanistes’’) pour la construction de trois pôles d’excellence thématiques : PILSI / EDD / BEeSy, soit 21 000 m². L’investissement immobilier de 70 M€ est le plus important réalisé sur le domaine universitaire depuis plus de 30 ans (livraisons pré-vues entre mai 2015 et mars 2016). Cap Ingelec assure plusieurs missions de maîtrise d’œuvre.

Cette opération clés en main porte sur la rénovation, en site occupé, de l’ensemble des équipements constituant la Gestion Technique Electrique (GTE) des tours de la Société Générale à Paris-La Défense, soit l’alimentation électrique sécurisée de l’ensemble des servitudes des bâtiments, classés IGH (Immeuble Grande Hauteur). A cette occasion, Cap Ingelec a créé un groupe-ment avec la société Eiffage Energie IdF. En chiffres : rénovation de 6 postes de livraison et transformation (6 automates et 85 relais numériques de protection HT), 16 automates de pilotage de TGBT, 8 automatismes de GE, 2 automatismes de centrale GE (IGH et parking), 3 postes de supervision. Planifiée sur 3 ans et demi, cette opération de près de 7 M€ comprend plus de 40 phases de travaux, achevés en octobre 2016.

Avec l’introduction des technologies numériques et du GSM-R (Global System for Mobile communication for Railways), le réseau ferroviaire RFF se modernise et évolue vers un système de communication à plus fort potentiel. Ce nouveau cœur de réseau GSM-R sera hébergé dans un nouveau bâtiment, avec passage en technologie R4. La Direction des Grands Projets de RFF a confié à Cap Ingelec une mission de maî-trise d’œuvre de conception et d’exécution. La mission comprend une opération de dépollution du nouveau site. L’installation électrique intègre un courant haute qualité (400 Vac) et du 48 V courant continu, relativement rare pour une salle informatique. La forte densité de liaisons entre les salles est l’autre particularité du projet. En termes de sécurité et de refroidissement, aucune panne n’est tolérée. Livraison du bâtiment fin juillet pour l’installation du système informatique et de radio-télécommunications.

Cap Ingelec a mobilisé ses ressources transverses en faisant appel à ses experts : IT (Paris) et Laboratoires (Toulouse), avec un concours porté par l’agence de Lyon. Pour des raisons évidentes de proximité, l’agence de Grenoble a repris le flambeau pour la finalisation et la réalisation des projets. Le maître d’ouvrage bénéficie du retour d’expériences de nos ingénieurs spécialisés par domaines d’activités.Emmanuel Fagot-Revurat, Chef de projets CVC de Cap Ingelec

Pour ce projet, Cap Ingelec a été mis en concurrence pendant plus d’un an afin de s’engager sur une solution technique de remplacement, une méthodologie, un délai de réalisation optimisé, sans perturber, ou du moins à minima, l’exploitation de ces tours. Nos experts en centrale secours, en distribution Haute Tension et en automatismes / supervision, pleinement investis dès les études préliminaires, seront chargés d’en assurer le bon déroulement, l’articulation au sein du groupement définissant Cap Ingelec comme interlocuteur unique du client pour l’ensemble du projet.

Henri Capdepuy, Responsable Activité Industrie de Cap Ingelec

Cap Ingelec est rodé à travailler sur des problé-matiques comparables, notamment pour l’Aviation Civile depuis 1992. Le délai de treize mois pour réaliser les études et la construction était une contrainte forte. Pour relever ce défi, l’offre de maitrise d’œuvre a été remise avec les plans du bâtiment et les schémas techniques de niveau APS en vue d’enchaîner sur la conception détaillée. Nous étions dans les starting-blocks pour démarrer !

Christophe Lavigne, Directeur technique de Cap Ingelec

Un pôle Environnement et Développement Durable (EDD) high technology. Cap Ingelec est chargé des lots techniques1 de ce bâtiment de 4 500 m² dont 800 m² de laboratoires de recherche. • Bureaux RT 2012 avec plancher chauffant-rafraîchissant. Traitement tout air des halls technologiques d’essai pour limiter les nuisances olfactives.

Paris-La Défense, les tours Chassagne et Alicante de la Société Générale de 36 étages où se trouvent le siège et une partie des activités du marché, avec près de 8 000 personnes.

Le Datacenter du Pôle Innovation, Logiciel et Systèmes Intelligents (PILSI) Cap Ingelec réalisera le Datacenter de 600 m², intégré au bâtiment tertiaire PILSI de 15 000 m² (bureaux, espaces de séminaires et de colloques, plateforme d’expérimentation et cafétéria). C’est ici que l’ensemble des données de l’Université sera hébergé • Architecture de type TIER II, free-cooling complété par groupes froid (2 x 200 kW) et nappe phréatique.

Un pôle Biologie Environnementale et Systémique (BEe-Sy) Tous les lots techniques1 de ce bâtiment de 1 200 m², animaleries (A+ et A2) et espaces de laboratoires (L2) sont confiés à Cap Ingelec. • Installations CVC (gestion de pression avec filtration absolue) et redondance des équipements techniques pour garantir le confinement avec un niveau de sécurité accru.

GSM-Rail est un réseau de télécommunication numérique dédié aux besoins des professionnels du transport ferroviaire qui a pour avantage de remplacer le système de télécommunication analogique Radio Sol Train (RST) actuel qui assure les communications avec les conducteurs de trains.

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© DHA - Architectes Urbanistes

PAROLE À NOS CLIENTS

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Pourquoi Cap Ingelec a-t-il été choisi à l’origine ?

A mon arrivée en 2001 à l’aéroport, Cap Ingelec était déjà prestataire. Mon prédécesseur m’avait expliqué que le choix de Cap Ingelec comme prestataire avait en priorité porté sur sa technicité sur la partie électrique et notamment son expertise sur les courants forts. L’Aviation Civile avait également déjà fait appel à eux pour des études relatives à la haute tension. Identifié et connu dans ce domaine, Cap Ingelec mettait aussi à disposition son expérience sur d’autres aéroports de haut niveau.

Comment cette collaboration a-t-elle évolué ?

Cap Ingelec s’est développé avec la création de plusieurs agences, dont celle de Lyon en 2005.

Nous avons accédé à de nouvelles compétences, notre collaboration s’est élargie à d’autres métiers : chauffage, climatisation ou de type entreprise générale. Cela s’est traduit à la fois par une diversification et une augmentation en volume des missions, avec l’objectif permanent d’amélioration de la performance des installations. Aéroports de Lyon a accompagné l’évolution de Cap Ingelec, et inversement. De même, nos fournisseurs en ont pris connaissance, et savent que Cap Ingelec maîtrise notre stratégie énergétique ainsi que les contraintes aéroportuaires. C’est aussi pour eux une source de sécurité de s’appuyer sur des experts dans ces domaines électriques sensibles. GFC construction1 a d’ailleurs choisi Cap Ingelec pour intégrer leur groupement en vue de la création du futur Terminal 1. Ce projet de 180 M€ est le plus important depuis la création de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry.

Comment expliquez-vous la longévité de ce partenariat ?

Au-delà de l’expertise technique, la qualité des relations entre les collaborateurs est primordiale. Mes équipes et celles de Marc Boyer, Directeur de l’agence de Lyon, ont appris à se connaître. Confiance et respect réciproque favorisent l’autonomie et l’efficacité. Cette continuité de la relation pérennise un fonctionnement vertueux. Le dynamisme et le développement de Cap Ingelec contribuent à consolider ce partenariat en offrant de nouveaux services, tout en maintenant un haut niveau de performance sur les métiers historiques. En ce qui nous concerne, Aéroports de Lyon a développé ces dernières années au sein des équipes techniques un réseau d’experts métiers dont le niveau d’exigence est très élevé. L’objectif de ces experts est double, disposer d’installations extrêmement fiables et s’assurer dans le cadre des nouveaux projets de la bonne prise en compte des exigences de maintenabilité et de performance. Ainsi, mes équipes et celles de Cap Ingelec parlent le même langage, s’apprécient et entretiennent la dynamique du partenariat. Qui plus est, la croissance maîtrisée de Cap Ingelec nous conforte dans la décision de nous appuyer sur ce fournisseur solide.

Des pistes parallèles de développementDepuis près de 20 ans, Cap Ingelec a réalisé une quarantaine d’opérations pour Aéroports de Lyon, l’un de ses clients historiques. D’hier à aujourd’hui, voici la trajectoire d’un partenariat durable.

AÉROPORTS DE LYON : 3 À 4 OPÉRATIONS en moyenne par anprès de 10 millions de passagers à l’horizon 2020

Zoom sur deux opérations phare

En 1975, l’Aéroport de Lyon-Satolas prenait la succession de Lyon-Bron. Le nombre de passagers a plus que triplé en l’espace de 25 ans, avec une plate-forme ayant su tirer profit de ses nombreux atouts pour répondre aux défis économiques.

En 2000, l’Aéroport est rebaptisé du nom du célèbre aviateur et écrivain Lyonnais, Antoine de Saint Exupéry. Depuis 2007, la société aéroportuaire Aéroports de Lyon a pour ambition de devenir la première porte d’entrée des Alpes et le point de départ du Sud-Est de la France. Son objectif est d’accroître sa capacité d’accueil de plus de 50 % en 2020 et sa qualité de service, avec un programme d’investissement pour dimensionner les infrastructures nécessaires à cette évolution.

Depuis 1993, Cap Ingelec a réalisé des missions d’ingénierie, d’assistance à maîtrise d’ouvrage, de maîtrise d’œuvre et de réalisations clés en main pour Aéroports de Lyon, parmi lesquelles : • DISTRIBUTION ELECTRIQUE : installation d’un groupe électrogène dans la centrale thermoélectrique, schéma d’organisation des réseaux 20 kV, évolution du réseau HTA ANA et conception des postes pistes, renouvellement des postes de transformation HT/BT bâtiments.

• BALISAGE : rédaction procédures intervention, éclairage parking avion.

• GENIE CLIMATIQUE : rafraîchissement salle informatique, traitement aéraulique du bâtiment Arc, désenfumage des galeries techniques.

• BATIMENT : étude de sûreté et de sécurité de fonctionnement des réseaux en sous-sol Terminal 1, étude des éclairages de sécurité des terminaux, désamiantage des locaux techniques, économie de la construction avec diverses interventions TCE.

• ENR : : étude et rédaction de la stratégie d’énergie, mise en œuvre d’une toiture photovoltaïque (hangar H8).

En 2010, Cap Ingelec faisait déjà partie du groupement constitué et porté par GFC construction1 pour la conception-réalisation du Terminal passagers T3 de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry. Dans la continuité, Cap Ingelec assure la conception et le suivi des travaux des lots courants forts et faibles, la coordination SSI et le pilotage B dans le cadre du futur Terminal 1, opérationnel en 2016. Cette opération est l’un des cinq plus gros projets en cours de la région Rhône-Alpes. La complexité réside dans le dimensionnement et la diversité de ses activités : espaces publics (hall d’accueil, atrium, parking), zone passagers (espace Schengen ou non), surfaces commerciales et de restauration, avec un volet sûreté-sécurité très sensible (contrôle d’accès et vidéosurveillance).

3 questions à… Denis Fontanel, Directeur technique de la société Aéroports de Lyon

Denis Fontanel,Aéroports de Lyon

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1 Filiale de Bouygues Construction pour le Sud-est de la France

Le dynamisme et le développement de Cap Ingelec contribuent à consolider notre partenariat en offrant de nouveaux services, tout en maintenant un haut niveau de performance sur les métiers historiques.

© Aéroports de Lyon / Rogers Stirk Harbour + Partners

© Aéroports de Lyon / Rogers Stirk Harbour + Partners

DEVELOPPEMENT DURABLE

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Des réseaux électriques dotés d’intelligenceLe développement durable est-il conciliable avec la fiabilité de la production et de la distribution d’électricité ? Les perspectives du smart grid ou « réseau intelligent » sont présentés comme une solution aux problèmes énergétiques. Que faut-il en penser ?

C’est l’une des caractéristiques majeures de l’énergie électrique : elle se stocke mal. Lors des pics de consommation, les centrales thermiques alimentées par des combustibles fossiles (charbon, gaz, fioul) sont ainsi appelées en renfort. Ces sources de production sont très coûteuses et génèrent d’importantes émissions de gaz à effet de serre. Quant aux énergies renouvelables, leur développement se heurte à l’intermittence des conditions climatiques, le soleil et le vent n’étant pas maîtrisables. Pour contourner ce problème de stockage, il faudrait pouvoir équilibrer la demande et production. C’est le principe

des réseaux «  smarts grids  » ou «  réseaux intelligents ».

Optimiser le besoin et la production

La mise à disposition d’une énergie électrique en quantité ajustée en temps réel suppose une parfaite maîtrise de la demande. Celle-ci passe par une analyse poussée et une gestion des informations. Le smart grid s’appuie sur la numérisation et l’automatisation. Les réseaux communicants entre eux deviennent actifs et non plus passifs (connexion simple entre une source et un consommateur), avec une priorité

donnée à certains circuits… Si l’intégration de ces technologies vise à ajuster finement l’offre à la demande, le consommateur doit avant tout devenir un véritable acteur. Un compteur intelligent, des plages tarifaires modulables et évolutives à toute heure, fixées par des fournisseurs indépendants... voilà qui n’est pas sans rappeler le principe d’effacement de l’option Heures Pleines / Heures Creuses du contrat EDF.

Vision réaliste ou utopique ?

Peut-on imaginer de globaliser les smarts grids et de les étendre à l’ensemble des consommateurs ? Certes, le concept est très attractif mais sa mise en œuvre nécessite une évolution des réseaux, avec de lourdes contraintes physiques et financières. La question cruciale de sécurité de fonctionnement

se pose aussi. Le smart grid fait partie des réponses pour tendre vers l’optimisation des besoins et de la gestion des ressources. C’est un ensemble de solutions, dont la performance énergétique, qui permettra de résoudre ces problèmes. Cap Ingelec s’inscrit dans cette démarche globale, avec pour valeur ajoutée une expertise dans l’association de différents types de production d’énergies fluctuantes (lire encadré).

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LES TECHNOLOGIES NECESSAIRES AU SMART GRIDUne numérisation des réseaux de distribution électriqueLe protocole international standard (CEI61-850) met à disposition un moyen de communication prioritaire, sécurisé et très rapide (quelques millisecondes), dédié aux réseaux électriques. Depuis près d’un an, cet équipement « communicant » est généralisé sur les réseaux HTB et HTA.

L’intégration d’automatismes est nécessaire pour aboutir à un équilibre entre la production et la consommation électrique au niveau de chaque « système » et « sous-sytème  » composant le réseau de distribution électrique. Il devrait être poussé avec excès pour y parvenir.

© istockphoto.com

ACTUALITÉS

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EN BREF…

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J O U R N A L D E C A P I N G E L E C

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Jean-Paul Calès

COMITÉ DE RÉDACTION : Jean-Paul Calès, Hervé Bottais, Anne Proust.

SUIVI DE PROJET : Laetitia Omer, Céline Masset.

RÉDACTION : Laurence Saulais, Jean-Michel Le Calvez

GRAPHISME : Thierry Piers

REALISATION : Person’Alizé

IMPRESSION : Hypophyse

N° ISSN : 1760-6489

47, allée de Palanques - CS 10012

33127 Saint-Jean-d’Illac

Tél. 05 57 97 17 70

Fax 05 57 97 17 79

contact@capingelec.com

www.capingelec.com

Le chaînon manquant

Salon

Depuis plus de 15 ans, nous agissons au cœur des datacentersCap Ingelec a participé au 5e salon Solutions Datacenter Management au CNIT de la Défense à Paris les 9 et 10 avril 2014. Plus de 4 700 visiteurs ont été enregistrés. Cap Ingelec a noué à cette occasion de nombreux contacts commerciaux. L’expertise de Cap Ingelec donne notamment lieu à de nouvelles approches en matière de gouvernance d’exploitation qui font l’objet désormais d’une newsletter électronique mensuelle destinée aux opérateurs de datacenters, ainsi que l’édition d’un cahier technique numérique. Si vous souhaitez recevoir ce document, consultez le site www.capingelec.com

JOURNÉES D’ÉTUDES

Cap Ingelec se pose à BruxellesAlpha ACI, association des aéroports de langue française, rassemble de nombreux aéroports privés francophones (France, Belgique, Suisse, Québec, Maroc, Algérie, etc). Elle organise quatre journées d’études à Bruxelles, du 21 au 24 mai, auxquelles Cap Ingelec participera. La société d’ingénierie possède en effet une longue expérience de l’ingénierie aéroportuaire, en particulier dans le domaine du balisage lumineux et des problématiques d’électricité et de climatisation. Cap Ingelec présente la particularité de concevoir les installations et d’assurer le suivi des travaux, jour et nuit, sur des plateformes en activité. Son savoir-faire et son expérience lui ont valu d’avoir été retenu dernièrement par l’aéroport de Toulouse-Blagnac pour l’alimentation secourue de balisage lumineux et la rénovation de sa piste principale ainsi que par l’aéroport de Clermont-Ferrand pour la rénovation de la totalité du balisage lumineux et de sa centrale électrique.

Des opportunités de stage à saisirCap Ingelec accueille chaque année des étudiants de 5e année pour leur projet de fin d’études de six mois. Il s’agit de stagiaires issus de Sup Elec, de l’Insa, de Centrale Lyon ou d’autres écoles d’ingénieurs. Les postes à pourvoir sont situés à Paris et, pour les étudiants de Province, dans les 11 agences de l’entreprise. Ces derniers apprécient notamment de suivre un projet d’envergure de A à Z encadré par un chef de projet, ce qui constitue pour eux une expérience concrète avec une vue globale d’une mission d’ingénierie technique dans un des univers de référence de Cap Ingelec : bâtiment, Industrie, Energie et IT. Si vous souhaitez postuler, adressez lettre de motivation + CV directement au service RH de l’entreprise : a.proust@capingelec.com.

Nouveaux locaux pour l’agence d’Aix-en-provenceL’agence d’Aix-en-Provence de Cap Ingelec fêtera l’an prochain ses 10 ans d’existence. Dirigée depuis sa création par Luis Roca, elle franchit un cap aujourd’hui avec de nouveaux locaux de 300 m2 situés dans la zone d’activité des Milles, à proximité immédiate du nœud autoroutier du Sud-Est, proche de l’aéroport et la gare TGV. Cet emplacement stratégique est idéal pour l’agence de 13 personnes qui couvre toute la région PACA.