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HOFESH SHECHTER Sun DOSSIER THÉMATIQUE 17 > 21 JAN. 2014 LES RENDEZ-VOUS DE LA VIDÉOTHÈQUE Les relations entre danse et musique Ve 8 nov. à 18h L’artiste engagé Sa 16 nov. à 18h

DOSSIER TIQUE HOFESH SHECHTER Sun 4 ue · entreprend des études approfondies en percussions, études qu’il poursuit à Paris à l’École de batterie Dante Agostini. Par la suite,

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HOFESH SHECHTER

Sun

DOSSIER

THÉMATIQUE

17 > 21 JAN. 2014

LES RENDEZ-VOUS DE LA VIDÉOTHÈQUE

Les relations entre danse et musique Ve 8 nov. à 18h

L’artiste engagé Sa 16 nov. à 18h

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SOMMAIRE1. AUTOUR DE LA PIÈCE

HOFESH SHECHTER, DIRECTEUR ARTISTIQUE ET CHORÉGRAPHE

2. LE POINT DE VUE DE LA MAISON…

LA DANSE SELON HOFESH SHECHTER I. UNE DANSE À LA PHYSICALITÉ EXACERBÉE II.LE RÔLE CENTRAL DE LA MUSIQUE III. UN REGARD SOMBRE SUR LA CONDITION HUMAINE

3. RESSOURCES AUTOUR DU SPECTACLE…

NUMERIDANSE.TV : EXTRAITS VIDÉO ET THEMAS AILLEURS SUR LE WEB

HOFESH SHECHTER COMPANYSUN - CRÉATION 2013

HOFESH SHECHTER COMPANY - Sun - Création 2013 - 14 danseurs - Chorégraphie et musique Hofesh Shechter - Lumières Lee Curran - Décor Merle Hensel - Costumes Christina Cunningham

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HOFESH SHECHTER, DIRECTEUR ARTISTIQUE ET CHORÉGRAPHE

Hofesh Shechter est considéré comme l’un des plus artistes les plus enthousiasmants de la scène contemporaine anglaise et c’est avec sa compagnie éponyme qu’il parcourt aujourd’hui le monde, acclamé tant par le public que les critiques. Ancien batteur dans un groupe de rock, il est également connu pour écrire les partitions musicales de chacune de ses pièces, ajoutant à la physicalité unique qui caractérise sa compagnie une atmosphère brute et évocatrice.

Diplômé de l’Académie de danse et de musique de Jérusalem, Hofesh Shechter rejoint ensuite la célèbre Batsheva Dance Company à Tel-Aviv. Parallèlement, il entreprend des études approfondies en percussions, études qu’il poursuit à Paris à l’École de batterie Dante Agostini. Par la suite, Shechter expérimente puis développe sa propre musique en même temps qu’il participe à des projets variés aux quatre coins de l’Europe impliquant danse, théâtre et body-percussions. En 2002, il s’installe en Angleterre ; Fragments, sa première pièce chorégraphique, est créée en 2003. Dès lors, le jeune chorégraphe est propulsé dans les sommets, créant par la suite une dizaine de spectacles à l’accueil unanime.

1. AUTOUR DE LA PIÈCE

En attendant de découvrir Sun, créé en octobre 2013 (bande annonce à l’adresse suivante :www.sadlerswells.com), retrouvez les extraits vidéo des précédentes créations d’Hofesh Shechter sur le site vimeo en tapant Hofesh Shechter Company dans la barre de recherche.

Hofesh Shechter Company, Political Mother (2010)

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2. LE POINT DE VUE DE LA MAISON… LA DANSE SELON HOFESH SHECHTER

1. UNE DANSE À LA PHYSICALITÉ EXACERBÉELa notion de physicalité chez Hofesh Shechter apparaît tout d’abord comme l’un des éléments les plus marquants de son esthétique chorégraphique. Corps lourds et ancrés au sol se déploient sur scène, rampant ou frappant le sol que ce soit dans de larges mouvements d’ensemble ou de manière bien plus isolée. On est très loin de la légèreté du classique, de ses envolées gracieuse et ses portées. Ici, le corps du danseur semble pris dans un rapport à la terre qui le dépasse, et les tentatives pour s’élever, les invocations aux cieux ne font qu’échouer les unes après les autres. D’où une danse tribale, animale, où les corps tombent, se relèvent, chutent à nouveau. On repousse sans cesse son propre corps irrésistiblement attiré au sol, on repousse aussi celui des autres, corps fictifs d’inconnus ou corps concrets des autres danseurs. Dans son travail, Hofesh Shechter fait appel à un imaginaire particulièrement chaotique, un imaginaire construit autour de flashs comme autant de scènes différentes et qui pourtant nous renvoie toujours à la même réalité. Une réalité étrangement froide et solaire à la fois qui semble peser de la même façon sur les corps des danseurs quel que soit le dispositif scénographique employé : rangées de projecteurs frontaux à la lumière éblouissante et crue ou bien douches de lumière chaude et ocre. Le corps surexposé ou à demi caché dans l’ombre est le même, soumis aux mêmes lois physiques, à la même inévitable attraction terrestre.

2. LE RÔLE CENTRAL DE LA MUSIQUEAutre élément fondamental, c’est la musique qui occupe chez le chorégraphe une place de choix : en effet l’artiste Anglo-Israélien est également musicien et réalise lui même la bande son de ses créations. Un bande son aux rythmes hypnotisants et aux envolées électro-rock tonitruantes qui participent de cette danse furieuse, transcendant littéralement interprètes comme spectateurs. Tout comme les lumières, on peut dire de la musique qu’elle fait son entrée par « flash », explosion d’énergie ou bien fond sonore lointain et trouble, elle fait exister les apparitions des danseurs en tant qu’élément à part entière de la chorégraphie. La relation entre danse et musique s’inscrit donc dans une démarche fusion-nelle, les deux disciplines étant envisagées comme complémentaires voire indissociables. Il n’est pas ici question d’habillage ; la musique et la danse dans l’œuvre de Shechter s’envisagent sur le même plan : c’est la combinaison de ces deux matières rythmiques qui permet d’atteindre la puissance organique de ses pièces.

Thema : Danse et musiqueDétails p.6

3. UN REGARD SOMBRE SUR LA CONDITION HUMAINECar la danse d’Hofesh Shechter parle de l’homme, elle le raconte à travers le corps. Voilà une danse qui parle de l’incapacité à être, à exister en tant qu’humain et entre humains. C’est pourquoi elle est si chaotique, convulsive. On a affaire chez Hofesh Shechter à un combat perpétuel avec soi et avec l’autre. Les pièces du chorégraphe sont parcourues d’une violence sourde et viscérale à la manière de rituels guerriers qui n’hésitent d’ailleurs pas à puiser dans les motifs militaires (costumes et rythmes d’Uprising notamment). Les corps sont crispés, les dos très souvent courbés, le tout dans une attitude exprimant l’impossibilité à communiquer. On touche là au point central des créations de Shechter. La pièce In Your Rooms le dit de manière sombre et inquiétante : « It’s about communication. You have to communicate ». Shechter nous parle d’histoires de réconciliations ratées, de rapprochements impossibles et de tentatives de contacts qui échouent encore et toujours. On essaye, on avance, ca ne marche pas alors on stagne, on repousse puis on se débat. Il n’est pas une tape dans le dos, un geste esquissé vers l’autre qui ne soit le premier pas vers une confrontation assurée. Alors la danse, tout en évoquant cette difficulté, devient une sorte d’exutoire, elle est le dernier moyen d’expression, le plus instinctif, le plus animal peut-être, mais le seul qui demeure. Certes le constat est sombre, pourtant transparaissent dans les pièces de Shechter de rares lueurs d’espoir et, l’espace de quelques instants, les corps s’enlacent maladroitement. Une sorte d’équilibre fragile où, à la manière d’In Your Rooms, l’on danse sur une trainée de poudre prête à s’enflammer.

Thema : L’artiste engagéDétails p.6

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3. RESSOURCES AUTOUR DU SPECTACLE…

NUMERIDANSE.TV : EXTRAITS VIDÉO ET THEMASRetrouvez ces Themas sur www.numeridanse.tv, en cliquant sur l’onglet Themas.

Pour le chorégraphe américain Merce Cunnin-gham, « la danse est un art indépendant ». Mais, ajoute-t-il, d’autres éléments peuvent venir l’enri-chir. En effet, depuis qu’en Occident, à la fin de la Renaissance, elle est devenue un art du spectacle, la danse n’est jamais vraiment seule en scène ! Elle s’habille de toiles peintes qui lui inventent un décor. Elle se pare de costumes qui soulignent, amplifient ou contraignent le geste du danseur et participent de sa texture. Elle s’enveloppe également de lumière, devenue grâce à la fée électricité, une ressource nouvelle pour la scène. Enfin, elle s’accorde aux mélodies et tempo d’un orchestre voué à son service. Ainsi, musiciens, écrivains, peintres mais aussi designers et cos-tumiers se joignent au chorégraphe pour contri-buer, ensemble, à la mesure de leurs qualités, à l’œuvre finale. Au-delà de cette première forme de collaboration, liée à sa dimension spectacu-laire, la danse est allée chercher dans d’autres arts une source d’inspiration lui permettant de renouveler son langage. Par la confrontation avec l’architecture, la musique, le cirque ou le théâtre, avec lesquels elle partage des territoires communs comme l’espace, le rythme, la virtuosité, la narra-tion…, la danse explore des possibilités nouvelles et ne cesse de se réinventer. C’est ce qu’illustrent les huit séquences de ce Thema. Un panorama qui souligne les ouvertures auxquelles la danse, art vivant, continue de se prêter.

Film : Let’s dance ! Israël et la danse contempo-raine, réal. Gabriel Bibliowicz

Une rencontre éblouissante avec les grands noms de la danse israélienne, qui est considérée comme l’un des plus grands acquis culturels du pays. «Je crois devenir folle quand je ne bouge pas». Ce cri du coeur d’une chorégraphe israélienne témoigne de l’enracinement de la danse, tradition-nelle ou contemporaine, dans la société. Hors de leurs frontières, où qu’elles se produisent, les com-pagnies issues de l’État hébreu rencontrent aussi un succès phénoménal. Le film mêle séquences dansées spectaculaires et interviews passionnées pour montrer à quel point l’évolution de la danse se confond avec l’évolution de la société. Étroi-tement liée à la vie de tous les jours, la danse maintient vivantes les traditions et se lance dans un corps à corps avec les problèmes actuels les plus brûlants : religion, sexualité, patrie, armée, tendances bellicistes, sans oublier la coexistence dans un environnement multiculturel. De Gertrud Kraus à Martha Graham, de la Batsheva Dance Company à Yasmeen Godder, Rami Be’er et Ohad Naharin, tous ceux qui comptent et qui ont joué le rôle d’initiateurs sont présents dans ce documen-taire fascinant.

« Je veux dire les problèmes de notre siècle ! ». C’est par cette formule que l’Américaine Martha Graham, figure majeure de la danse moderne américaine, énonça l’intention de son travail chorégraphique. Mettant en scène et en mouve-ment le corps, la danse en est venue à dire le monde et ses tourments, à dénoncer la violence et les travers de la vie sociale, à révéler les affres de l’existence humaine. Telle est l’ambi-tion de ces chorégraphes engagés qui, le temps d’une création ou dans une perspective de plus longue haleine, font le choix d’un art politique et citoyen. Voici huit d’entre eux. Ils sont issus des continents américain, européen et africain. Leurs pièces livrent un regard parfois cru, souvent sans concession, sur notre époque, notre histoire, notre humanité. Leurs modes expressifs renvoient, à l’occasion, à d’autres grandes pièces de la danse moderne, notamment celles de Pina Bausch. Au delà du message, la force de leur propos tient à l’engagement physique de leur interprètes, voués entièrement à leur danse, tendus vers l’absolu du geste. Quand il s’agit de prendre posi-tion, la danse ne connaît pas la demi-mesure !

AILLEURS SUR LE WEBUne sélection de ressources audiovisuelles liées au spectacle.

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4. L’ART D’ÊTRE SPECTATEUR

Entrer dans le théâtre commence bien avant que le noir ne se fasse dans la salle de spectacle et se poursuit bien après le tomber de rideau... Aussi, et pour que les jeunes spectateurs profitent au maximum du spectacle, il est important de leur apprendre à se conduire en spectateurs avertis, en respectant les règles et les codes d’une salle de spectacle. Cet apprentissage est subtil car il ne s’agit surtout pas d’étouffer leur spontanéité et d’étriquer leur imaginaire mais de leur faire prendre conscience du respect dû à chacun (artistes, autres spectateurs...), de la somme de travail qui se cache derrière une représentation.

QUELQUES CONSEILS POUR PROFITER DU SPECTACLE

Enseignants ou responsables de groupes, il est nécessaire d’arriver au moins 30 minutes avant le début de la représentation pour vous installer tranquillement. Notez notre numéro de téléphone afin de pouvoir nous contacter en cas de retard 04 72 78 18 18 On ne prend pas de photographies pendant le spectacle, et les téléphones portables doivent être éteints. On ne peut ni parler ni se déplacer pendant la représentation, car les danseurs nous entendent et nous voient.

POLITIQUE ARTISTIQUESon ancien directeur, Guy Darmet et l’équipe de la Maison de la Danse ont maintenu pendant près de 30 ans le cap d’une maison vouée à toutes les danses sans hiérarchie de style, sans barrage de frontières, proposant chaque saison une programmation où se croisent et se confrontent les danses et les esthétiques les plus diverses, avec comme critère premier, l’exigence artistique. À la Maison, on veille à ce que le néo-classique, le classique demeurent présents, on reste à l’écoute de la modern dance américaine, on suit les évolutions de la danse jazz, du flamenco, du butô. La Maison a été la première à faire venir la tap dance, elle a aussi participé à l’émergence de la danse hip hop à laquelle elle a accordé beaucoup d’attention avec l’organisation des rencontres Danse Ville Danse (1992, 1997, 2001).

Cette belle aventure artistique et humaine se poursuit aujourd’hui avec sa nouvelle directrice Dominique Hervieu. Fidèle à sa mission originale de faire découvrir et aimer la danse au plus grand nombre, forte de la confiance d’un public toutes générations confondues, la Maison entend poursuivre son développement. Aujourd’hui, demain, ouvrir encore les frontières de son hospitalité dans son soutien aux artistes. Avec générosité et obstination.

LA MAISON DE LA DANSE : RAPPEL HISTORIQUELA CRÉATION EN 1980Le 17 juin 1980 ouvre à Lyon la première Maison de la Danse en France. C’est l’aboutissement d’un pari un peu fou lancé dès 1977 par cinq chorégraphes lyonnais : Claude Decaillot, Michel Hallet Eghayan, Lucien Mars, Hugo Verrechia, Marie Zighera, unis pour défendre la danse. Des protagonistes qui reven-diquent alors ce qui n’existait pas : un lieu à part entière pour cet art. La Ville de Lyon et son Adjoint à la Culture Joannès Ambre s’intéressent au projet et concèdent une ancienne salle des fêtes à la Croix- Rousse. La direction artistique est confiée à Guy Darmet. Le succès de la première saison dépasse les prévisions les plus optimistes. L’importance d’un espace pour la danse est démontrée. Sa résonance devient nationale et internationale.

LA SUITE DANS LE 8E

L’un des grands moments du développement de la Maison est le passage du Théâtre de la Croix-Rousse au Théâtre du 8e en septembre 1992. Une belle preuve de confiance de la Ville de Lyon et du Ministère de la Culture. Elle trouve là une scène et une salle de 1 100 places à sa mesure.

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CONTACTS

SERVICE DES PUBLICS

Secteur Jeune Public

MARIANNE FEDER

Coordination secteur Jeune Public et éducation

[email protected]

JUSTINE PLANUS

Assistante service Jeune Public

[email protected]

OLIVIER CHERVIN

Responsable pédagogie et images

[email protected]

maisondeladanse.com

numeridanse.tv

RENSEIGNEMENTS ET ADMINISTRATION

TÉL. +33 (0)4 72 78 18 18 - FAX +33 (0)4 78 75 55 66

LOCATION TÉL. +33 (0)4 72 78 18 00

8 AVENUE JEAN MERMOZ - 69008 LYON - FRANCE

© João Garcia, Maison de la Danse – Licences : 1-1054424, 2-1054425, 3-1054423