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ALMA ou petits bouts de rêves… Dossier de presse

acmosercie “Pour aller de l’avant, tu dois quitter la mémoire et là, tu rentres dans le temps. Ou tu demeures dans la mémoire mais tu n’es pas dans le temps, tu es hors du temps.” “Déterminer ce qu’est un “jeune”, un”vieux”. C’est facile. On sait qui ils sont, dans la rue et ailleurs, on les reconnaît. Mais un adulte, c’est “quoi”? On ne peut pas dire c’est “ça”. “Qui” est-il?” JEAN-LUC GODARD L’Eloge de l’amour” “Je ne cherche pas, je trouve” PICASSO

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ALMA

DANS UN ENDROIT OU IL Y A UN ARBRE UN BUISSON ET DE LA TERRE OU DU BETON PAR TERRE

ELLE (ALMA) DORT A POINGS FERMES. ON ENTEND DES CRIS DE BEBE QUI LA REVEILLENT

ELLE SEMBLE CHERCHER À TATONS UN REVEIL IMAGINAIRE TOUT EN DORMANT

La la

silence dodolenfant do

LES CRIS D’ENFANTS REDOUBLENT

Mais je dis

tais-toi toi d’abord je sais très bien

tu n’es pas un enfant tu es un réveille-matin

LES CRIS DEVIENNENT HYSTERIQUES

Bon d’accord ok

voilà puis- que apparemment

Il faut bien un jour y arriver au jour d’après Le ciel est bleu

me voilà bonjour Coucou

Le ciel est bleu et les compteurs à zéro

Marielle Pinsard

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SOLO

Fantaisies, illusions et gravités légères : de« vrais » bonheurs et de méchants » malheurs » !

Ludique, plein de « saugrenu » : petits événements plus précieux les uns que les autres où la tendresse de l’imagination, ses

« psychotismes » dérisoires permettent de continuer à rêver sans avoir trop mal !

Le quotidien se fait poésie, où le rêve puise dans l’inconscient, comme dans une source, une porte qu’on ouvre et Alice, grande

sœur d’Alma, débarque ! Au pays des merveilles ! ?

L’Arbre d’Alma, c’est sa merveille à elle ; son lieu d’exploration, sa source, mais aussi sa gangue ; l’ombre et l’écho !

Poème dédié à la solitude. Celle de l’enfance, écrite à l’encre invisible…

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SCÉNOGRAPHIE Nous nous sommes beaucoup inspirée de l’Art Brut et de ses méandres

pour construire, “voir”, l’univers d’Alma. Objets peaufinés par le temps,

jamais terminés, auquel on “ajoute” toujours quelque chose! L’oeuvre de

Niki de Saint Phalle et de Jean Tinguely ont été une rencontre et le point

de départ pour “enraciner” Alma, univers magique, ferrailleux, coloré et

rond, mélange de cris, de chant, de danse, de rire et de tendresse.

Univers arthritique, sculpté dans le merveilleux, colmaté de sparadrap et

de cache chagrin!

Un module qui parasite sans avoir l’air de rien n’importe quel espace

théâtral ou autre. Un décor qui au fil des répétitions a trouvé son âme, ses

fruits et son chant.

Une machine à jeu avec une balance refuge, un ciel étoilé, une maison

parmi les branches: tout un monde à l’abri de la réalité plein de bruits et de

fureur, au plus profond.

MUSIQUE Vieux tube des années 30, musique du souvenir.Il y a aussi les rumeurs, il

y a les chants des “ombres”, les voix des morts qui peuplent l’univers

d’Alma.

Projection vidéo Projection comme musique, poème, une tension poétique. Rêve et

réalité. Dehors-dedans

MAQUILLAGES Des traits, des taches, qui finalement petit à petit dénude l’acteur,

démuni, le vrai, pour finir.

COSTUMES Un costume, comme une peau, brodée de grigri.

Marionnettes Silhouettes qui peuplent la solitude d’Alma. Art Brut. Indispensables

partenaires.

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L'Équipe:

Anne-Cécile Moser- conception -jeu-marionnettes: A travaillé avec le Teatro Malandro durant 5 ans, (Ay! Quixote !

Noces de Sang, Les Bakkhantes). Avec Matthias Langhoff, 3 ans, (Mademoiselle Julie, Mission-Perroquet vert, La duchesse de Malfi,

L’otage de Breden Behan). Dominique Pitoiset (Le procès de Kafka), Martine Paschoud (Robert Valser, Shakespeare), Gianni Schneider

(Le cercle de craie caucasien de Brecht), Le Théâtre de l’Organon et bien d’autres, ont été des rencontres déterminantes. Avec le

Collectif Nunc Théâtre, elle a monté, Le Papalagui, La tragédie de Don Cristobal et Rosita.(voir c.v de la Cie)

Juan Antonio Crespillo-œil intérieur:

Au théâtre a travaillé sous la direction de Omar Porras (Ay! Quixote, Les Bakkhantes et Noces de Sang), Hervé Loichemol (Lettre à un

directeur de théâtre, La petite Catherine de Heilbronn, Hamlet Machine etc...), Claude Stratz (M Bonhomme et les incendiaires, Ce

soir on improvise, Un ennemi du peuple), ainsi que d’autres créateurs: François Marin, Martine Paschoud, Daniel Wolf,

Dominique Pitoiset, Séverine Bujard, Philippe Mentha, Bruce Myers et Thierry Mertenat. Au cinéma avec L.Maillard, V.Pappalardo,

F.Landenberg, N.Frichot, O Moeckli Ainsi qu’à la télévision dans Le hasard fait bien les choses, Compartiment fumeur, La mémoire

blanche, L’intérimaire.

Marielle Pinsard-Texte : En résidence au théâtre St-Gervais à Genève pour deux ans et à

l’Arsenic à Lausanne pour une année, elle a déjà écrit pour le théâtre : «Les Parieurs», «Comme des Couteaux», «La Truite», «Tu

sens le Bruit des Fleurs?», ainsi que «Poursuite ». Metteur en scène avec sa compagnie, elle crée divers spectacle dont "Blonde

Unfuckinbelievable Blond" Lausanne, Genève, Berne, Macon, "Les Parieurs" avec Jean-Pierre Gos à la Grange de Dorigny à Lausanne

et Genève, «Comme des Couteaux» avec E.et H. Reisch du cirque Que Cirque dans le même théâtre, tournée à Genève et à Macon. Elle

a obtenue entre autre une bourse d’écriture de l'Etat de Vaud, atelier de New York, crée des interventions hebdomadaires en direct à Fax

Culture TSR, vidéo avec Pipilotti Rist, Marnco, Genève. Actuellement en résidence à St.Gervails à Genève et à l’Arsenic à Lausanne.

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Emmanuel Dupasquier « Paxoon »-décors : Au début, la Musique le ravi au théâtre ! Mais les constructions

d’instruments étranges (pour des musiques étranges), des décors et des installations (pour des performances avant-gardistes et..), d'une

salle de concert et attenants (A.M.N.-Case à Chocs), ainsi que la sculpture moderne (le Pot, le Tatou...) l'y ont rappelé, dans ses

coulisses. Grâce aux astuces du destin, les chars du Corso (EX.02), sont devenu des scènes (Artémisia, Artéplage Neuchâtel EX.02,

mise en scène Robert Bouvier) et roule vers Petits bouts de rêves…: un décor personnifié. Crée tout dernièrement les structures pour les

Norn. Travaille régulièrement avec Isabelle Bonillo et sa compagnie.

Claude Rueger-costumes: Histoire de l’art à l’Uni, elle a beaucoup travaillé avec la Compagnie

Atelier C., celle Du Crochet à Nuages, ainsi qu’avec de nombreuses troupes de danse. Elle mène une réflexion sur la culture

méditerranéenne avec le groupe Tiramisud et a crée tout dernièrement l’événement avec un défilé spectaculaire pour Tétra

Pak. Travail régulièrment avec l’Atelier C, Domenico Carli, la compagnie Nicole Seiler et acmosercie.

Patricia Bosshard-musique:

Musique: violoniste, jouant de l’alto électrique et compositrice sensible, travaillant entre autre avec La Compagnie Eustache,

Stéphane Blok, Valérie Lou. Elle a participé à de nombreux spectacles de théâtre, de Jacques Probst à Serge Martin en passant

par L’Elvetic Shakespeare Compagny et le Théâtre des Trois P’tits Tours. Actuellement accompagne Thierry Romanens et participe à

de nombreux projet de musique éléctronique.

Nicole Seiler - photos projections: Photos projections: danseuse, formation à l'école atelier Rudra-

Béjart Lausanne, crée de nombreux spectacles avec la Compagnie Buissonnière, travail en tant que comédienne/danseuse avec le

Teatro Malandro (“Noces de sang" de Lorca "Les Bakkhantes" d’Euripide). A travaillé également avec Philippe Saire, La compagnie

Alias. Création de plusieurs chorégraphies. Se passionne pour le

multimédia en général. Crée sa propre compagnie Nicole Seiler compagnie, avec Madame K et Lui. Travail régulièrement avec

acmosercie.

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acmosercie Anne-Cécile Moser a travaillé en tant que comédienne avec de nombreux metteurs en scène dont Matthias Langhoff, Martine

Paschoud, Dominique Pitoiset, Simone Audemars, Omar Porras et le Malandro.

Robert Bouvier lui demande en 2003 de le mettre en scène dans le

«Lorenzaccio » de Musset avec sa collaboration. Spectacle qui définitivement donnera à Anne-Cécile Moser le désir de poursuivre

son travail en tant que metteur en scène et de créer sa propre compagnie.

acmosercie s’est mise sur pied lors du Festival de la Cité en 2002

pour «Petits bouts de rêves pour un soir d’été… », spectacle gigogne devenu «Alma ou petits bouts de rêves » en 2003.

Créations de la Cie

- « Petits bouts de rêves pour un soir d’été »

Juillet 2002 au festival de la cité de Lausanne

- « Alma ou petits bouts de rêves… »

Création été 2003 au théâtre de l’Orangerie (Ge)

Théâtre de l’Oriental – Vevey

Théâtre Benno Besson – Yverdon

Théâtre du Passage – Neuchâtel

Théâtre du Moulin-Neuf – Aigle

Kabak - Lausanne

Le Festival - Dijon (F)

-« Songe d’une nuit d’été » de William Shakespeare

Création avril 2005 au Théâtre de l’Octogone-Pully

Théâtre de l’Oriental-Vevey

Espace Nuithonie-Villars-sur Glâne

Théâtre Benno Besson

Les Halles de Sierre

Théâtre du Passage-Neuchâtel

- « Le Songe ou le château qui pousse » d’August Strindberg

Création printemps 2007 au Théâtre de l’Octogone-Pully

Théâtre de l’Oriental-Vevey

Espace Nuithonie-Villars-sur Glâne

Les Halles de Sierre

L’Heure Bleue-La Chaux-de-Fonds

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EXTRAITS DE PRESSE Pour « Alma », magnifique personnage imaginé et interprété par

Anne-Cécile Moser, ce serait plutôt un arbre mort. Pas que l’arboricole soit sinistre. Mais son lieu de vie est parasité par des

fantômes, dont elle aimerait bien se débarrasser. Aérien, juste et diablement attachant.

Marie-Pierre Genecand

Le courrier jeudi 25 septembre 2003

L’installation est impressionnante. Un arbre séculaire, dégarni de ses feuilles, mais portant d’étranges fruits, des marionnettes, une

tasse et une sous-tasse bosselées, un crâne. Et Alma (Anne-Cécile Moser), qui émerge de son cocon pour mettre en branle cette

espèce de «machine à Tinguely »-son univers, le carrousel de sa vie rêvée. Le jeu d’Anne-Cécile Moser montre une Alma vivante jusqu’au

bout des pieds, frétillante dans les filets de son délire.

Michaël Rodriguez 24 heures samedi et dimanche 27-28 septembre 2003

Une confidence, vite. L’arbre de la comédienne Anne-Cécile Moser,

planté au cœur de l’Orangerie à Genève, est le plus désirable des refuges théâtraux.

Pour porter tout cela, il faut certes une équipe : dans l’ombre, une dizaine de complices, dont l’acteur Juan Antonio Crespillo, en « œil

intérieur ». Il faut surtout l’innocence rusée d’une interprète capable d’être céleste, les pieds sur le linoléum des HLM d’autrefois. Anne-

Cécile Moser a ce talent là, dans sa robe blanche écrue de dentellière. Quoi qu’elle en dise, on suit le mouvement, rassuré de

ne pas savoir où l’on va. Et l’on est très triste de quitter Alma, lorsqu’elle finit d’éponger ses songes.

Alexandre Demidoff

Le temps mercredi 20 août 2003

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