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Les magazines ont toujours une importance pour moi, c’est le moyen de mieux connaître les sujets qui m’intéressent de manières ludiques. Au début ce fut le foot, puis plus rapidement la culture à force de

lire le Télérama de ma mère à la maison. Avec l’arrivée au lycée, l’Inrocks est devenu le complément idéal car il était plus basé sur la musique nouvelle passion. Un magazine intéressant car il gardait cette touche de culture général avec le cinéma et la lecture. Puis les années ont passés, ma mentalité à changer et les Inrocks ne me convenait plus, les groupes qu’ils proposaient me décevaient un par un.

Surtout depuis que je développé mon blogs et que la blo-gosphère mettait en avant les artistes trois mois avant, les Inrocks dépassés j’ai du me trouver un nouveau compa-gnon musical.

Celui-ci n’est pas encore fixe, il change selon les mois et ce que les artistes que les magazines mettent en avant. Après un coup d’œil sur ma pile de magazine, Tsugi est celui qui revenait le plus. Je l’ai donc choisi pour réaliser ce dossier. Après mes premières recherches confirment l’intérêt de ce choix car Tsugi a puiseurs particularité, ils organisent sou-vent des soirées, réalise des mix avec des artistes et ses journalistes sont en partis actionnaires du site.

Tsugi est aussi jeune, ce qui est important dans mon choix pour comprendre la création du magazine, trouvé son lec-torat et surtout savoir si il est encore possible de sortir un nouveau magazine en période de crise de la presse.

Ce dossier m’a permit de comprendre l’histoire d’un jeune magazine, son développement, son lectorat et son édito-rial. Tout cela m’a permis de mieuix le positionner par rap-port à une concurrence importante celle de la presse musi-cale et de voir les spécifités du magazine d’aujourd’hui et de demain face à Internet et la crise de la presse.

M O N M A G A Z I N E M U S I C A L

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Tsugi prend la suite de Trax?

24 Octobre 2007, 3 000 personnes à La Loco discothèque parisienne, les stars de la scène électro (Laurent Garnier, Justice, Miss Kittin) fête le lancement de Tsugi.

Un projet de magazine musical qui a commencé à voir le jour le 13 Juillet 2007, au tribunal de commerce de Nanterre après que l’offre de rachats émis par l’équipe de rédaction de Trax est été refusé. Le magazine pionner de l’électro et présent depuis 1997 est repris par le groupe Technikart et MediaObs.

Après cette décision, Patrice Bardot (rédacteur en chef de Trax de 2004 à 2007) et une partie de l’équipe de rédaction, continue d’informer leurs lecteurs via Internet avec un blog et une page myspace sur leur gouts musicaux au sujet des nouvelles tendances musicales sur tous les styles de musique.

L’équipe se réunit est crée Détroit Média un éditeur indépendant pour publier le magazine Tsugi en France, Belgique, Italie et en Suisse. Les actionnaires sont les quatre journalistes permanant et des proches de l’équipe de rédaction qui n’ont rien à voir avec la presse et l’univers finan-ciers.

Le 9 Octobre 2007, le premier numéro de Tsugi est publié. L’équipe composé de l’ancienne rédaction de Trax et de membre venant d’Ecrans le supplément de Libération met en avant l’in-dépendance du magazine, de leur gouts, et veulent se différencier de Trax avec plus de diver-sité musicale, un contenu plus éclectique avec des pages Internet, Culture, TV, se reliant à In-ternet. Le nom du magazine signifiant « Prochain » en japonnais montre la volonté de l’équipe de mettre en avant des groupes peu connus pour les faires connaître au plus grand nombre. Au début le journal parlé principalement de musiques électroniques avant de se diversifié au fur et à mesure notamment avec le retour de Trax en Novembre 2009.Dès le début le magazine a eu des lecteurs et de plus en plus d’abonnés, grâce au soutien des lecteurs du blog et de la page myspace. En Novembre 2007, Trax a lancé sa nouvelle formule, cependant les ventes de Tsugi n’ont pas baissé.

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Tsugi plus qu’un simple magazine

Un complément audio Dès le début Tsugi a voulu marquer la différence en proposant un CD audio avec le magazine de 10 titres puis de 12 titres pour certains numéros. C’est soit le mix exclusif d’un DJ ou une compilation sélectionnée par un groupe de musique. Ce CD est important pour le magazine car il permet au lecteur d’avoir un aperçu audio de certains artistes présentés dans le magazine. Cependant avec l’expansion d’Internet le rédac-teur en chef se demande si il est nécessaire de le conserver car tout le monde peut écouter de la musique sur Internet.

Les Tsugi Party

L’autre différence de Tsugi sont les soirées organisés à Pa-ris et en Province dès le début. Grace aux bonnes relations entre les journalistes et les artistes, certains artistes jouent gratuitement pour la soirée d’ouverture (ou Cassius) ou avec un cachet beaucoup moins important. Tsugi organise des soirées mensuelles au Bataclan qui réunissent entre 1000 et 1500 personnes et lors de sa première année à la Flèche d’OR. Ils organisent encore des soirées Tsugi Super-club ou Tsugi Démo Party et mettent les photos de soirées dans le magazine.En 2009, le magazine a employé un salarié pour s’occuper des soirées, le 7 Mai 2010, Tsugi franchira un palier avec l’organisation de la soirée des 25 ans de la Géode avec Lau-rent Garnier et Etienne de Crécy en tête d’affiche.

Tsugi.fr complément du mag’

En Aout 2008 est lancé le site Internet Tsugi.fr. Il est un complément et met en avant ce que le support pa-pier ne permet pas. Un stagiaire est recruté en 2008, pour mettre des brèves musicales, vidéos lives, et nouvelles chansons. Le site propose aussi du conte-nue audio, et audiovisuelle. Il dispose d’un agenda et de liens. Avec les partenariats, le site propose à ses 1500 lecteurs quotidiens des invitations ou places de concerts et soirées à gagner.Une newsletter est mise en place afin d’informer et de fidéliser le lecteur.En juillet 2009, le site a mis en ligne un podcast d’une heure de musique électronique réalisé par les artistes. Le mois suivant un partenariat a été réalisé avec Goom Radio et Tsugi a crée une webradio uniquement musicale qui diffuse la playlist des rédacteurs.Depuis 2010, le site met aussi les chroniques d’al-bums, celle ci devrait au fur et à mesure disparaître de l’édition papier. Car elles sont concisce et peuvent être lu sur Internet.

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Un hors série et un nouveau magazine lancé

En Octobre 2008, Tsugi a lancé son premier Hors Série sur le Japon et les tendances musicales du pays du soleil le-vant. Cependant depuis octobre 2008 aucun nouveau Hors série n’a été lancé.

En aout 2008, après la réussite lancement de Tsugi, Détroit Média a lancé un nouveau magazine Reggae Vibes. C’est un magazine reggae généralistes constamment à l’affut des artistes nouveaux et originaux. Il offrira régulièrement des enquêtes et des reportages (réalisés en France ou à l’étranger) par des journalistes expérimentés ainsi que des dossiers sur des mouvements musicaux ou sur des sujets proches son univers musical (sport, art, politique etc.).

Tsugi 4 premières bonnes annèes l’avenir devant lui

Lancé dans un contexte particulier après Trax, l’équipe de rédaction de Trax c’est enrichi avec l’aide de personnes venant d’autres rédactions pour créer un maga-zine plus indépendant et subjectif pour se différencier de Trax tout en essayant de garder ses lecteurs. Après 29 numéros, on peut dire que le risque financier et le pari est réussi. Car Tsugi est actuellement vendus à 10 000 exemplaires environs en France dans les kiosques grâce notamment à une très bonne présence dans les gares et à plus de 1 000 abonnés. La formule de base de Tsugi n’a pas vraiment évolué, il n’y a eu aucun gros chan-gement au niveau de la maquette et du contenu. Cette réussi est du au fait des relations que Tsugi entretient avec ses lecteurs en organisant des soirées ou en gardant un contact direct avec « sa communauté » via les réseaux sociaux. Elle permet au magazine de réaliser de plus en plus de projet avec des soirées plus importantes, des podcasts, et des mix réalisés par les artistes.Cette communauté est sans doute aussi présente car depuis le début, il n’y a pas eu de changements majeurs dans l’équipe de rédaction.

@ La Locomotive (Tsugi Party), Paris | 15.10.2009 par Seb-C

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Le rédacteur en chef de Tsugi n’ai pas arrivé là par hasard et à grader les échélons petits à petits. Il a d’abord commencé en tant que pigiste pour le magazine électro Trax en 2000, il prend une place de plus en plus im-portante dans l’équipe, en 2004 il de-vient rédacteur en chef du magazine electro. Après la faillite de l’éditeur de Trax, il veut continuer l’aventure avec son équipe de rédaction, il fonde Tsugi en 2007, pour proner un journalisme musical différent de celui d’Internet et indépendant sans tenir compte de la pression des annonceuyrs.

Patrice Bardot, rédacteur en

chef

La rédaction Au lancement l’équipe de rédaction est composée de l’ancienne rédaction de Trax (Patrice Bardot, Benoît Carretier, Frank Bedos, Angelo Peritore) et des pages cultures et société de Libération et de son supplément hebdomadaires Écrans (Alexis Bernier, Matthieu Recarte, Bruno Icher). Ils sont tous passionnés de musique et des nouvelles tendances et recherche tous une certaine indépendance dans la presse musicale. Comme dit plus haut la particularité de Tsugi est que les journalistes sont en partie des actionnaires. Cela donne à l’équipe une indépendance et une motivation supplémentaire car c’est leur magazine.

Les sujets sont proposés par des pigistes ou des stagiaires et ensuite sélectionnée par l’équipe.

Voici l’équipe actuelle du journal :

Les principaux associés sont : Alexis Bernier, Michel Masseray et Christian PauletLe président et directeur de la publication est Alexis Bernier.Le Rédacteur en chef est Patrice BardotLe Rédacteur en chef adjoint est Benoit Cartier

Le directeur artistique est Xavier Pouleau

Sur le numéro 29 : 36 pigistes dont 2 stagiaires ont collaborés au numéro

«Tsugi appartient à Detroit Media, une société composée de douze actionnaires qui ont mis de l’argent dans ce projet par amitié - difficile à croire dans le monde dans lequel on vit, mais c’est vrai. Parmi ces actionnaires figurent bien sûr les quatre permanents de la rédaction. A ma connaissance, il n’y a pas d’exemple de magazine où l’ensemble des journalistes permanents sont propriétaires de leur outil de travail. Nous déve-loppons Tsugi comme une marque, à travers un magazine bien sûr, mais aussi des soirées, des prestations pour des sociétés. Nous avons aussi lancé avec succès en juillet dernier un magazine bimestriel de reggae nommé Reggae Vibes dirigé par Gilbert Pytel, l’ancien rédacteur en chef de Ragga magazine.»

Patrice Bardot le 02 12 2008 sur Electro-

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Tsugi est un magazine «généraliste branché» basé sur la musique électronique et les nou-velles tendances. Il explique les modes de vie et de consommation liés aux révolutions musicales, technologiques et plus largement culturelles.

L’équipe de rédaction propose un contenu selon leurs gouts et non ce qui «plait au plus grand nombre» et de nouvelles tendances musicales hippy hop, rock et electro. D’ailleurs un tiers du contenu est consacré à chacun de ces trois types.

Les journalistes prennent un ton de démagogue pour faire connaitre un groupe que le public ne connait pas. Il utilise des termes musicaux correspondant aux styles musicaux compris par la cible habitués à s’informer sur la musique de ce style.

Le ton est direct, branché utilisant la première personne. En cela le magazine est assez inno-vant, le style parler aux lecteurs des blogs musicaux.

Feuilletage

Le magazine est composé de 106 pages dont 20 pages en-tières consacrées à la publi-cité. Il y’a 29 rubriques différentes. Décriptage du numéro 29 qui met en avant le groupe MGMT. Il faut savoir que chaque ma-quette diffère plus ou moins selon les sujets proposés par les pigistes.

Page 003 Sampler: La com-pilation CD est commenté par l’artiste qui l’a fait ou alors les rédacteurs. EN quelques lignes, le style de musique,

les impressions de l’artiste sont données sont les mor-ceaux selectionnés.

Page 004 Sommaire: Le sommaire met en avant les artistes selectionnés avec une police grasse et un grand ca-ractère. Ceux si sont complé-tés d’une petite réplique in-formel, qu’un lecteur pourrait avoir à la lecture de celui-ci.

Page 006 Edito: L’édito est signé par le rédacteur en chef Patrice Bardot, il met en avant les coups de coeurs albums ou artistes de la rédaction

évoqués dans le magazine et explique brièvement ces choix. Le graphisme du titire ou du fond à une importance jourant sur un anagramme ou un copup de coeur illustrés par un coeur par exemple.

Page 008 intro: Sur cette page, un groupe de musique est mis en avant avec une image en pleine page et un texte quelques lignes présen-tant son nouvel album.

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Page 010 snacks: Le snack de Tsugi regroupe plusieurs «petits articles» interviews, informations de soirées, bo-nus digitale et infos diverses sont placés dedans. Le bonus digitale est comme la première pagf sampler elle présente brievement les chan-sons et artistes sélectionnées dans la compilation téléchar-geable sur Internet et dispo-nible grâce à un code inscrit sur la page et un partenariat avec believeDans le snack, on rencontre les artistes par différents types de courtes Interviews. - Les Interviews « mi-roirs » : le groupe nous dit comment il se voit à travers des groupes, films, musique, compliment. Idéal pour savoir le message que le groupe veut faire passer- Les Interviews « Si j’étais » : l’artiste confie ce qu’il ferai si il n’était pas ar-tiste, un moyen de com-prendre sa pensé. - Les interviews pre-mière fois : décris les pre-miers liens d’un artiste avec la musique - Les interviews « C’est mon choix » : expliquent la vision d’un groupe sur la mu-sique et sa manière de faire. Utile pour mieux comprendre la mentalité d’un groupe. - Les interviews rêvées : Les artistes dévoilent leur rêves, objectifs. - Les Interviews « DRH » : un artiste nous ses realtions avec les autres groupe - L’employé du mois : Organisateur de festivals, de soirées, ils répondent à 3 questions expliquent leur par-cours, métiers avec passion.

Au snacks, un artiste met sa playlist (The Place to Be) et nous explique pourquoi il l’aime. Les journalistes parle aussi des nouveaux groupe à

suivre (Bande à suivre, Tsugi Parie sur…, On a découvert…, A surveiller, Le groupe à suivre), histoire d’essayer de prendre un peu d’avance sur Internet.

La formule nous dévoile la recette musicale d’un groupe de musique et tous ses ingré-dients. Belle analyse des so-norités d’un groupe pour sa-voi si ca vaut le coup ou pas d’écouter.

Mais il n’y a pas que de la mu-sique dans le Snack, on y re-trouve du cinéma avec un film sélectionné notamment pour sa bande son (La surprise du mois), des courts métrages (le court métrage du mois) et des bons plans sorties avec la mise en avant d’organisateur de soirée.

Enfin après avoir lu Tsugi et écouté toute cette musique, il faut profiter de la musique en live, rendez vous au snack pour les bons plans avec un agenda (on vous recom-mande) des meilleures soi-rées, celui ci est plus complet sur le site de Tsugi où des in-vitations sont à gagner

Autre sortie pour les plus curieux, les expositions en rapport avec la musique sont misent en avant. Enfin pour ceux qui veulent participent au monde de la musique, le concept du mois explique l’idée original d’un label, an-nonceur, site internet, etc…

Page 022 inspiration/expira-tion : Un album par mois et choisis et complété décrypté a travers les influences pris sur d’autres artistes albums. Un moyen pour les fans de découvrir d’autres artistes et aussi de mieux comprendre la musique et ses influences.

page 0024 : Une photo en double page, un artiste ou un groupe avec un instrument et un texte pour présente les instruments du groupe. Voilà l’intére^t du backstage com-prendre comment l’artiste fait sa musique.Le ton à moitié nous repor-tage, nous amène aussi dans l’univers du groupe. Page 026 : numérique Une page consacré au numérique, internet, les nouveaux mé-dias, le High tech. Souvent consacré aux nouvelles ten-dances de la culture musicale et régulièrement attaché plus ou moins directement à la mu-sique cette page permet aux lecteurs d’être à la page Inter-net. Elle correspond à la cible . Un encadré est consacré aux bons plans du web mettant 3 sites coups de cœur en avant.

Page 028 : kiosque : Revue de presse musicale interna-tionale, utile pour que les lec-teurs ne restent pas enfermés dans l’univers Tsugi.

Page 029 : ciné : Un film est passé en revu dans la ru-brique ciné remix. Souvent un film proche de la musique qui permet aux mélomanes de rentrer dans leur peau de ci-néphile.

Page 030 : Tsugi c’est aussi des soirées organiser, les vi-déos sont sur le net pendant que le photographe Guillaulme Steinmetz propose les photos des différents styles, tshirt et accessoires vus au Tsugy Par-ty. La mode vu par les lecteurs fdestifs de Tsugi.

Page 032 et 048: Photo d’un groupe avec un texte qui met en avant la sortie du groupe avec un nouvel album attendu

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Page 034 la couverture : Double page photo avec le groupe de la couverture mise en avant . Courte descrip-tion de ce que représente le groupe. Il est suivit de 4 pages dont 2 consacrés aux photos. Un long article met en valeur le coup cœur de la rédaction. Le parcours du groupe est dé-taillé, ses influences, et sur-tout ce que contient le nou-vel album. Le ton est direct et pédagogue. Il reprend tout sur l’artiste pour les lecteurs qu’ils ne connaitraient pas avant le groupe. Un encadré est consacré à une chronique sur l’album qui fait l’actualité du groupe.

page 42 et 50: une photo sur une page entière et une page sont consacré à un artiste ou groupe mise en avant. Le texte peut être une chronique ou une interview.

page 44, 52, 62, 72 et 74: Trois pages sont conscrés à un artiste et un album. Une pho-to sur une page et un texte sur deux pages sur l’artiste et la création de son dernière al-bum. ET un encadré en chro-nique de l’album. Souvent cet artiste est français.

page 56 : portfolio Le porfo-lio est une galerie de photo en rapport avec la musique plus ou moins direct sur 5 pages. Un texte descriptif décrit le contexte des photos.

page 66 : Mise en avant d’un artiste sur deux pages qui a

été coup de cœur de la rédac-tion et dont l’actualité n’est pas forcément chaude.

page 68 : Ce mois ci la pré-sence des oiseux dans la mu-sique et mise en avant, dé-crypatge de la présence des êtres volants dans l’histoire de la musique. Au final une dis-cographie pour aller plus loin dans l’article. 3 pages sont consacrés à un mouvement, une tendance en rapport avec la musique (dans un autre nu-méro un dossier clubbing les-bien.

Page 076 : Red Bull Music academy évenement londo-nien. Tsugi propose un repor-tage sur un evenement musi-cal

page 079 : les disques du mois. Chroniques sur les al-bums préférs de la rédaction qui sortent le mois du maga-zine et non mises en avant avant.

Page 080 : Sans notes maius avec un avis critiques, une parties des albums sur 6 pages qui sortent sont chro-niqués. On y retrouve tous les styles de musique hip hop ; jazz, world, électro, rock, etc… Une page est consacré sur les chroniques de compi-lations surtout électronique.

Page 090 : Dj bag petites chroniques sur les derniers disques de remix, ou albums électronique utiles pour être remixés.

Page 094 : morceaux choisis : Une sélection de 7 artistes ou de site internet propose une playlist de leur morceaux du moment.

Page 96 : Agenda : Tsugi regroupoe toutes les soirées principalement électro à Paris et en Proviunce. Il propose de gagner des invitations pour les un bon nombres d’entres elle.

Page 100 : Compte rendus : Les journalusres donnent un retour sur les soirées du mois précédent. Une page est consacré au photo de soirée

Page 104 : Près de chez nous ; Décriptage des clubs du moments en Belgique et en suisse.

Page 106 : Insomie Décripa-tge d’une nuit avec une star du monde du clubbing.

106 pages qui passent la mu-sique de tous les points de vues des instruments aux pochettes d’albums. EN pas-sant par les lives et les nou-veaux albums. Sans oublier les nouveaux concepts, films et monde numérique consacré à la musique.Avec une iconographie riche est très importante avec des photos des artistes.

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Le magazine Tsugi est présent en France, Belgique et Suisse. Il est actuellement vendu à 10 000 exemplaires dans les kiosques et à 1 000 abonnées. L’endroit où il est le plus vendu est les gares. Cela s’explique aussi par une bonne présence dans celle-ci.

Il n’y a pas vraiment de lec-teur type de Tsugi, il y’a des abonnés de 15 ans comme des abonnées de 45 ans. Le lien entres les lecteurs de Tsugi est la passion pour la musique électronique et les nouvelles tendances. La moyenne d’âge des abonnées est de 22 ans, cela reflète sans doute la cible visé c’est à dire un public entre 18 et 25 ans, étudiants, suivant la mode (Trend setters) et de CSP +.

Un cible habituée au web

Le contenu met aussi en avant les nouvelles technologies et Internet de manière assez forte pour écoutez les CDs, les téléchargez ou voir des vidéos. Le lectorat est donc habitué à un usage fréquent d’Internet. Il y’a deux raisons qui peuvent expliquer que les utilisateurs d’Internet sont

un cible principale : la pre-mière est que les acheteurs du magazine depuis le dé-but proviennent d’Internet et du blog de Tsugi, la seconde est que les consommateurs de musiques électroniques sont plutôt jeune et écoutent et partage leurs musique via des blogs. La communauté de Tsugi est aussi très présente sur les réseaux sociaux plus de 5 000 membres dans le groupe sur Facebook et 2 000 folowers sur Twitter.

C’est pour cela que le ma-gazine peut se permettre de mettre des brèves musicales sur son site et des chroniques d’albums. Le site Internet est donc un complément qui va être utilisé par la cible.

Les personnes qui s’inté-ressent le plus à la musique sont généralement souvent connectées à Internet à l’affut de nouveau artistes. Le ma-gazine est un moyen pour eux d’être un support de lecture plus agréable et surtout avec des sujets plus approfondis.

Un lectorat urbain.

Les scènes électroniques

et des nouvelles tendances sont présents surtout en ville notamment à Paris (il est d’ailleurs reproche Tsugi un peu de parisianisme par ses lecteurs), la cible est urbaine. Cela se voit avec un contenu basé sur les villes et les ex-positions, clubs que l’on peut trouver dans celles ci. Tsugi vise un public aussi provincial avec les dates des concerts en province.

Un lectorat de musiciens et d’artistes

Pas mal de musicien et d’ar-tistes s’intéresse aux maga-zines car il évoquent les nou-veaux courant et est assez large et diversifié. La compila-tion CD permet aux DJs d’ac-quérir des sons de qualités. De plus le magazine laisse place aux instruments dans les articles, ils utilisent un vo-cabulaire technique compré-hensible par les mélomanes. A ces débuts, ils proposaient aux lecteurs d’envoyer leur maquette afin d’être présent sur le cd. Ce qui a attiré une communauté de musiciens.

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Le nombre de ventes restent à 10 000 cependant ce ne sont pas toujours les même lecteurs. Beau-coup de personne achète le magazine selon sa couverture et les groupes misent en avant. Le choix de la couverture est donc très important pour accrocher de nouveaux lecteurs.

La mise en avant de groupe peu connus est l’une des motivations des lecteurs, car c’est uniquement dans Tsugi qu’ils peuvent trouver des informations.

Le graphisme d’un magazine est aussi une motivation. EN laissant une grande place à l’iconographie et avec un papier d’une qualité supérieur. Le lecteur sent vraiment la différence entre Internet et le support papier. Le confort de lecture est important pour de personnes passant des heures à s’informer sur la musique

La diversité des univers musicaux est aussi l’une des raisons car de plus en plus de personnes écou-tent des style musicaux différents, ne peut se renfermer sur un style permet aux lecteurs de s’ouvrir et d’acquérir une bonne culture.

Les motivations d’achats

Trax: Eternel concurrent de Tsugi pour des raisons édi-torial. Tsugi prétend une in-dépendance éditorial face au magazine référence de l’électro racheté (Juillet 2007) par Technikart qui détient Mé-dia Obs et qui met en avant ce que les annonceurs veu-lent. Prise de risque lors du lancement de Tsugi basé sur l’électro pour récupérer les lecteurs de Trax. Le retour de Trax en Novembre (1 mois après Tsugi) a montré une « guerre » entre les deux ma-gazines visant la même cible. Les deux magazines étant au même prix élevés (6e) il n’y avait pas la place pour deux magazine. Tsugi c’est dif-férencié de Trax avec une meilleur qualité graphique, un style musical moins portés sur l’électro. L’autre atout de Tsugi est qu’une partie des lecteurs de Trax c’est dirigé vers Tsugi pour continuer les anciens ré-

dacteurs de Trax.Selon les réactions sur Inter-net qui compare les deux ma-gazines, Tsugi a un peu plus convaincu que Trax.

Les Inrockuptibles: Proba-blement maintenant le concur-rent le « plus direct » de Tsu-gi car il propose un contenu varié sur les différents styles musicaux, et les nouvelles tendances culturelles (sur ce côté il est plus développé que Tsugi et s’éloigne plus de la musique). Il offre aussi un CD et a un site très développé. Malgré sa présence dans les kiosques depuis 1986, il perd de plus en plus de crédibilité avec les différents rachats et s’orientent vers une cible plus grand public et propose des artistes souvent plus mains-tream et connus que Tsugi. Son avantage par rapport à Tsugi est qu’il est hebdoma-daire et ne coute que 3,30e.

Cependant la qualité de son iconographie et le papier est nettement inférieure à ceux de Tsugi. Le magazine défri-cheur de talent marque prin-cipalement sa différence avec l’indépendance envers les ar-tistes et non la pression des annonceurs.

Les indépendants de la mu-sique : Il n’y a pas forcément d’autres magazine concur-rent de Tsugi car la plupart sont plus consacré à un style de musique les nouveaux ta-lents rock avec Rock’N folk, qui souffre a maintenant une image de magazine dépassé et ne trouvant plus de nouveaux talents non mainstream, ma-gic qui propose un contenu pop indépendante et s’ouvre de plus en plus à l’électro avec l’évolution de la musique.

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Vox Pop qui a le même sys-tème que Tsugi cependant la rédaction ne peut pas se payer donc le magazine n’est pas encore fiable. Magic référence de la pop indépendante depusi 20 ans, ouvre peu à peu son contenu vers différents styles musicaux et diffé-

rentes cultures. Il bénéficie d’une bonne communauté.

Le principal est concurrent est peut être finalement In-ternet et ses multitudes de blogs et de site consacré à la musique. L’avantage d’In-ternet est que tout est dispo-nible en temps réel, qu’il est gratuit. Cependant les articles

sont souvent plus court et moins de fonds et une bonne connaissance de l’anglais est indispensable pour recouvrir tous les artistes misent en avant dans Tsugi.

Les atouts

« Stylé »: Dès sa mise en place en rayon Tsugi res-sort grâce à une bonne qualité graphique, origi-nale, ludique et aéré. Ces couvertures lui permettent de se différencier de la concurrence. La maquette avec beaucoup de photo-graphies et de couleurs et un papier de glacé de qua-lité est agréable à lire. Sa qualité et son confort de lecture montre que Tsugi est fait pour être lu sous le format papier ce qui lui évite une certaine concur-rence Internet.

Varié : c’est le mot qui dé-crit le contenu musical du magazine on y découvre plusieurs style de maga-zine, d’artistes des pionner comme la nouvelle scène, et aussi la musique de tout les côtés (production, soi-rée, instruments, …) Un réel intérêt pour un cible curieuse qui veut s’infor-mer sur ses artistes préfé-

rés et dans le même temps en découvrir de nouveaux.

A la mode : Les derniers artistes, les derniers styles et concepts de soirées sont mises en avant dans Tsugi. Le magazine n’est pas en retard et toujours à l’heure pour écrire sur la bonne personne ou mouve-ment aux bons moments. Car l’équipe de rédaction se passionne pour les nou-velles tendances musicales et culturelles.

Motivé : L’équipe de rédac-tion de Tsugi a peu bougé depuis le début, elle écri-vait pour Trax en 2000. Sa passion pour la musique n’est pas vénale. Ce qui se ressent dans le style et l’envie de faire découvrir des artistes à la lecture.Fan-base : Avec les anciens lecteurs du blog de Tsugi et les « fans » des réseaux sociaux, Tsugi a une com-munauté de fan qui le suit

et l’achète régulièrement. Grace aux nouvelles tech-nologies et aux soirées or-ganisées, l’équipe est en contact avec, ce qui lui per-met d’ajuster un contenu.

Complet : Avec un CD sam-pler, une compil digitale, des invitations de soirée à recevoir le magazine pro-pose une offre complète. Celle ci est rajoutée avec le site qui comble les lacunes du support papiers avec des vidéos et des brèves sur l’actu générale de la musique, ainsi qu’une radio et un podcast.

Indépendant : Le magazine prône une indépendance vis à vis dans la publicité dans son contenu, en ne mettent que ce qu’il aime en valeur.

Prix: Une bonne qualité graphique et un CD avec les droits de la SACEM augmen-tent par conséquent le prix. Avec 5,95euros ; Tsugi est au dessus de la moyenne du prix de ses concurrents. Ce qui démotive pas mal d’acheteurs potentiels inté-

ressées par le contenu.

Article trop concis : A vou-loir trop en mettre Tsugi n’en met dès fois pas assez dans un article pour pré-senter un artiste où alors sur les chroniques d’albums particulièrement courte.

Face à une concurrence In-ternet cela est un défaut car les articles d’Internet sont rarement de fond.

Points faibles

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Trop « Hype » : A vouloir être la mode, Tsugi a tendance à rentrer dans la hype avec des artistes pas forcément du ni-veau contrairement au niveau de certains. OU la mise en avant de label réputée pour être plus commercial néces-

sitant d’une bonne promotion comme Institubes ou ED Ban-gers. Ce qui peut limité son rôle de « défricheurs de ta-lents »

Parisianiste : Avec beaucoup de soirée sur Paris ou de

groupes visible uniquement dans la capitale. Ce qui peut laisser de cote certains lec-teurs provinciaux.

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