Vibrat ions n °55 / H I V E R 2010/11

le journal saisonnier des jeunes de Villetaneuse

Le noble artà Villetaneuse !

pages 8 et 9

pages 2 à 7

Félicitationsaux Lauréats !

pages 12 et 13

A Londonweek end !

page 14 et 15

HistoiresdeLOOKS

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Vibrations est allé à larencontre des passionnés

de la mode. Ceux quifabriquent leurs propres

vêtements, ceux quiposent avec des looks

flashy et colorés ouencore celles qui veulent

en faire leur métier. Rencontres avecdes passionnés

passionants !

au sommaire…Pages 2 à 7 l Looks soignés

Vibrations est allé à la rencontre des pas-sionnés de la mode. Ceux qui fabriquentleurs propres vêtements, ceux qui posentavec des looks flashy et colorés ou encorecelles qui veulent en faire leur métier

Pages 8 et 9 l Ça boxe àVilletaneuse ! La section boxe du Clubsportif de Villetaneuse (CSV), ouvertedepuis septembre dernier, fonctionneà plein régime. Encadré par une équipedirigeante passionnée, le club est appe-lé à se développer.

Pages 10 et 11 l Vacancesde Noëlcôté jeunes la ville propose des activités en direction des jeunes de 11 à 13 ans et de 14 à 17 ans.

Pages 12 et 13 l Diplôme dans lapoche ? Félicitations ! Retour enimages sur les cérémonies des lauréats decet automne.

Pages 14 et 15 l The Monster DayVingt jeunes villetaneusiens issus de tous lesquartiers ont participé à un séjour culturelà Londres. Au pays de Big Ben et deBuckingham Palace, visite guidée de ceséjour haut en couleurs où chacun a pris letemps d'apprécier la capitale britannique àsa juste valeur.

Page 16 l Idées de sortie Un romande l’américain Douglas Kennedy porté àl’écran et du foot en salle en tournois augymnase Jesse-Owens.

Vibrations, le journal saisonnier des jeunes de Ville ta neuse, est réalisé par le service municipal de l’information.Directrice de la publication : Carinne JusteRédactrice en chef : Claire Noury-DiarraPhotogravure et impression : ETCCréation maquette : Stéphane Pariyski.Réalisation maquette : Erwann Quéré.Rédaction : Claire Noury-Diarra, Samuel Lehoux, Erwann Quéré, et les journalistes stagiaires sous ladirection de Steeve Fauviau.Photos : Samuel Lehoux, Erwann Quéré et les stagiaires.Pour donner son avis, proposer des articles ou des points de vue, poser des questions, contacter le service information au 01 49 40 76 15.ou bien utiliser notre messagerie :communication@mairie-villetaneuse.fr

Supplément du journal municipal d’information.

Deux fois par semaine,des jeunes filles profitentde l'atelier couture proposé par l'associationdes Savoir-faire deVilletaneuse. Elles travaillent cette année sur des créations libres.

Jeunes

soci

été

…

&&ModeMode

3

Depuis près de dix ans, desjeunes villetaneusiennessont formées à la créationde mode et à la couturepar l’association des

savoir-faire. Celle-ci propose aux enfantset adolescents, de 8 à 15 ans, deux ate-liers par semaine, les mercredi et samedi,animés par Antoinette Edoh. A l'originede la création de l'ate-

lier de couture, cette dernière, infirmièrede métier et passionnée de couture, enca-dre aujourd'hui l'activité avec MmeBoutimé. Deux fois par semaine, unevingtaine de couturières en herbe, imagi-nent et créent leurs propres vêtements,guidées par les deux animatrices.Le 24 novembre, un mercredic o m m e

beaucoup d'autres, l'ambiance est stu-dieuse et créative. Au milieu des étagèrescolorées de tissus de toutes sortes et demannequins habillés de multiples vête-ments et accessoires, certaines sontconcentrées sur leur aiguille, d'autresprennent les

s créatrices de mode !

Dossier réalisé par Samuel Lehoux

Photos : Samuel Lehoux, Erwann Quéré et DR.

& style !& style !de, look…de, look…

mesures de leur prochaine création. Uneautre manie avec précision les ciseaux decouture et taille dans un tissu les élé-ments d'une future robe. Désormais habi-tuée à cet environnement digne des mai-sons de couture, avec ses trois annéesd'expérience, Andréa, jeune collégiennede 12 ans, se souvient de la « premièrefois où [elle] est rentrée » : « c'étaitcomme dans un rêve, je n’avais jamaisvu autant de tissus! » De même, il a falluqu’une fois à Aurore, 11 ans, en classede 6ème au collège Lucie Aubrac, pourse laisser séduire par « l'ambiance detravail » de l'atelier : « une copine m'aemmenée pour me faire voir, depuis jeviens tous les mercredis. »« Chaque année, on choisit un thèmede travail », explique Antoinette Edoh,et « on expose les créations à l'occa-sion du traditionnel défilé de fin d'an-née ». Loin de l'ambiance compétiti-ve du monde de la mode, « l'essen-tiel, ici, est qu'elles parviennent àcréer un vêtement du début à la fin»,

souligne la couturière. Le thème de cetteannée est justement « la création libre ».Ainsi, chacune à son rythme, selon soninspiration, selon ses choix de tissus,avance dans son travail artistique.Maïmouna, en classe de 5ème au collègeLucie Aubrac, réalise par exemple un «pantalon bustier vert et blanc, en tissusatin et soie ». La jeune couturière, qui serêve en styliste, prépare aussi une robe desoirée vaporeuse, de couleur rouge pour-pre, en s'inspirant de « plusieurs modèles». Sabrina, 10 ans, élève à l'école Jean-Baptiste Clément, est « en train de bâtir(1)

», une robe, bleue lavande à dentelle,paré d'un bandeau de tissu bleu nuit.Avant, il faut bien sûr « faire les mesures,choisir la forme du vêtement dans unmagazine, découper les patrons, puis lestissus », expliquent les apprenties coutu-rières. Disponible à chaque instant pour distillerses conseils d'experte, Antoinette insiste :« il n'y a pas de bonne ou de mauvaisecréation, certaines réalisent des vête-

ments plus artistiques, d'autres des habitsplus simples. Le seul objectif de l'atelierest que les jeunes s'impliquent dans cequ'elles font, tout en se faisant plaisir ».Car la couture n'est pas que synonyme detravail et de concentration. C'est aussi leplaisir des sens, comme l'illustre Marie, 8ans, qui « adore manipuler les différentstissus ». Ou le plaisir de créer, à l'imagede Marine, élève de 6ème au collègeLucie Aubrac, qui, « passionnée par lacouture », « aime passer du croquis versle vrai ». Quant au fait de « construire seshabits soi-même », les filles trouvent leconcept « génial ». « C'est mieux qued’aller les acheter en magasin ! », souli-gne Maïmouna, « fière de porter [ses]propres vêtements ». « Il faut voir la têteque font les gens, raconte Andréa, quandje leur dis que la robe, que je mets pourcertaines occasions, ne m'a rien coûté etque je l'ai faite moi-même! » l

(1) Réaliser une couture à long point qui sert de tracé pour

la machine à coudre.

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Comment t'est venue l'en-vie de faire de la couture?Je souhaite me lancer dans lacouture depuis que je suis tou-te petite. J'ai souvent vu magrand-mère coudre, et ça m'adonné envie. A 13 ans, je mesuis inscrite à l'atelier coutu-re avec l’association des savoir-faire à Villetaneuse. Cette première expérience m'a beau-coup plu et m'a conforté dansmon choix.

Quels sont tes projetsdans la mode ?Après le bac, je projette de fai-re un BTS dans la mode.J'aimerais ensuite devenirmodelliste, c'est-à-dire repro-duire ce que dessine le stylis-te. Il n'y a pas beaucoup dedébouchés. En France, il fautavoir des connaissances dansla haute couture pour réussir.Mais j'ai une grande volonté.Je sais qu'il y a aussi la possi-bilité d'aller à l'étranger.J'aimerais lancer une ligne devêtements pour bébé, ou demonter une société qui pour-rait habiller des cortèges demariages.

Comment êtes vous for-més au lycée ?Mon lycée est vraiment trèsbien pour celles et ceux quiont envie de se lancer dans desétudes de mode. On apprenden atelier à coudre, à décou-per les patrons, à faire desmoulages, à habiller des man-nequins, et sur informatique,avec des logiciels de mode. Jeme suis spécialisée en coutureflou, c'est-à-dire dans lesmatières plus amples, légères,comme la soie, pour les tenuede soirée par exemple. L'annéedernière, j'ai réalisé une robede coktail. Et cette année, jetravaille sur une veste, d'aprèsun modèle de Coco Chanel.

Que penses-tu de la modeaujourd'hui ?La mode, c'est important : çamontre les tendances dumoment. Ça rythme l'année, aufil des saisons. Mais elle chan-ge tout le temps, il faut sanscesse innover. Tout en repren-nant beaucoup de chose desannées passées, en les moder-nisant. Rien n'est totalementnouveau dans la mode. l

BeverlyneDescard, 19 ans,Terminale Bac ProMétiers de la mode au lycéed'Alembert àAubervilliers

Divine Bonga, 16ans, en classe de

seconde, filièremode, au lycée

d'Alambertd'Aubervilliers

Comment t'est venuel'envie de faire de la cou-ture ?Depuis longtemps, je savaisque mon métier serait dansla mode. C'est ma mère quim'a donné le goût de la cou-ture. On a une machine à cou-dre à la maison, et ça fait déjàquelques années que jefabrique moi-même deshabits.

Quels sont tes projetsdans la mode ?J'aimerais faire styliste-modé-liste. Je me vois commencerdans une marque qui existedéjà, et après, lancer ma pro-pre marque. Je suis prète à allerà l'étranger, en Italie ou auxEtats-Unis, où l'on donne plusd’opportunité aux jeunes créa-teurs. Je sais que la mode estun monde plutôt réputé acces-sible uniquement aux bour-geois. Mais je pense qu'on peutplus sortir de l'ordinaire quandon vient du 93, comparé à quel-qu'un qui aurait grandi à Paris,dans les milieux chics. Au moisde mai prochain, pour monstage de première année, j'aid'ailleurs été prise à l’atelier demode de la maison Chloé.

Comment êtes vous for-més au lycée ?Nous sommes très bien for-

més, par des professeurs decoupe, de dessin, d’histoirede la mode, d'éducationesthétique. On nous a déjàappris à faire les pointes àmains, à piquer, à enfiler lamachine. En dessin, on nousforme à réaliser des sil-houettes de mode, à partird'un grand mannequin des-siné qu’on habille. On cons-truit ensuite le patronnage,on fait le tracé, on coupe surla feuille à couture, etc. J'aidéjà réalisé une pochette entissu jean, doublé de soie. Ence moment, je travaille sur unpantalon carotte.

Que penses-tu de la modeaujourd'hui ?Tout le monde a tendance às’habiller de la même façon.Parfois, on se moque un peude moi, mais j’essaie de sor-tir de l’ordinaire, d’avoir unstyle à moi, à la fois chic, maisavec une touche personnel-le. Et il y a de quoi faire enmode. Par exemple, en cours,nous avons appris pas moinsde 24 sortes de vestes, dutailleur au smoking, en pas-sant par le blouson de collè-ge, le perfecto, le manteauboule, le parca, etc.! l

Portraits…Portraits…

Divine Beverlyne

Vous êtes peut-être déjà

tombés sur quelques uns

de leurs clichés sur inter-

net. Sept jeunes villeta-

neusiens posent à tour de

rôle et en petits groupes, vêtus de maniè-

re originale, « underground » et colorée,

dans des environnements urbains, sou-

vent désaffectés. « Un ami nous a mis en

contact avec un photographe qui recher-

chait des jeunes avec un certain style,

une certaine personnalité dans la sape »,

raconte un de jeunes de l'équipe, Jérôme

Mambole, 22 ans.

Un premier rendez-vous a été fixé en

avril 2010. Puis d'autres séances de «

shooting » ont eu lieu, à Bastille et

Pantin, dans les rues, le long d'une voie

de chemin de fer désaffectée, sur un par-

king à l'abandon. « On aurait pu le faire

en studio, explique Jérôme, mais on sou-

haitait donner le plus de vie possible aux

photos ». Et le résultat est là. Prises par

le photographe Keezy (keezy.carbonna-

te.com), les mises en scènes photogra-

phiques mélangent une approche très

futuriste, colorée et pleine de vie, incar-

née dans le style et les poses des jeunes,

à un cadre urbain « old school », sombre

et déstructuré. « Mettre de la vie et de la

couleur dans des endroits un peu morts

», résume Cédric El-Klinani, 23 ans, un

autre modèle, par ailleurs technicien

dans un centre d'appel à Nanterre.

Dès le premier jour où les photos ont été

mises en ligne, les jeunes ont reçu plu-

sieurs centaines de demandes et de com-

mentaires, d'internautes français et étran-

gers. « Des photographes nous ont

demandés de poser pour eux. Des bijou-

tiers et des marques nous ont proposés

des remises », se souvient Jérôme. « Tant

mieux si ça peut déboucher sur quelque

chose », remarque Cédric. Mais les jeu-

nes, loin d'être intéressés, ont surtout vu

dans ce travail « une manière d'officiali-

ser [leur] amitié et de passer des bons

après-midis à délirer entre potes ».

S'ils se connaissent tous depuis 10 ans,

ils partagent ce « kiff » de s'habiller de

manière originale et personnalisée

depuis deux ans. Selon Jérôme, « chacun

dans son style réussit à exprimer ce qu'il

veut et ce qu'il est ». « Moi, c'est plutôt

la couleur, avec baskets et casquette

assorties », décrit Varel Matsimouna, 23

ans, également technicien dans un centre

d'appel à Nanterre. Jennifer Takenint, 23

ans, assistante d'éducation dans un lycée

à Sarcelles, utilise quant à elle des « cou-

«style»Un

6

7

bien à eux !e»leurs plus discrètes, voire sombres »,

et « recherche l'accord en fonction

des baskets » qu'elle porte. Pour sa

part, Cédric préfère « rester dans des

couleurs sombres. » Enfin, Jérôme «

aime bien associer des nouveautés à

des vêtements à l'ancienne, quitte à

mettre des couleurs un peu flashy, et

utiliser des accessoires un peu rétro »,

tels que le « nœud papillon, les bre-

telles ou les chaussures bateau ».

« Nous sommes victimes de la mode!

», reconnaissent-ils. Car il y a un prix

à payer à s'habiller tous les jours à

leur manière. « On s'est pris pas mal

de réflexions au début, dans la rue »,

se rappelle Cédric. Même si aujourd'-

hui, « le discours a bien changé »,

nuance Varel : « on nous fait remar-

quer qu'on est bien toujours bien sapé

». Devenus « perfectionnistes », selon

eux, l'habillement du matin n'est pas

toujours facile ! « Je me change sou-

vent plusieurs fois avant de me déci-

der », raconte, plein d'auto-dérision,

Cédric. Le prix à payer est également

au sens propre. « On est jamais satis-

fait et on a tout le temps envie d'ache-

ter des nouvelles fringues, s'exclame

Jennifer, qui le reconnaît : « c'est

comme une drogue! » Et Cédric de

raconter : « on s'est souvent retrouvé

à découvert, surtout en été ! » Selon

lui, « c'est aussi une question de choix

: on préfère mettre 200 euros dans une

sape que personne n'aura, plutôt que

dans un jeu vidéo ». Pour « trouver

l'exclusivité, chercher la qualité plutôt

que la quantité », raconte Jérôme, ils

« achètent souvent sur internet ».

Il n'empêche que le groupe d'amis

trouve son équilibre grâce à cette pas-

sion. « Quand je m'habille, ça reflète

ce que je suis », explique Cédric. «

Les gens ressemblent à des moutons

», surenchérit Jérôme. Je ne me senti-

rais pas bien si j'étais habillé comme

tout le monde! ». Selon eux, sortir de

l'ordinaire, c'est aussi sortir des cli-

chés : « alors que la mode dans nos

quartiers est très sombre, très capu-

che, on essaie d'associer aux casquet-

tes, aux vêtements larges, plus de

couleurs et de gaieté, et de faire res-

sortir nos vraies personnalités. » «

Sans toutefois rejeter l'endroit d'où

l'on vient », précise Jérôme. « La

photo comme les fringues, conclut

Cédric, ce sont des moyens de s'expri-

mer et de sortir du lot ! » l

Un groupe de jeunes de Villetaneuse développe sans retenu une culture

de la mode très personnelle. Quatre d'entre eux ont accepté de se livrer

à Vibrations et de raconter leurs premiers pas en tant que modèles

photographiques.

Hanzaz, tombé dans la boxe depuis son plusjeune âge. Ajoutez un trésorier, MustaphaGueddou, ainsi qu'une secrétaire, Emilia DelPoza, commerciale, dont les filles sont pas-sionnées de boxe. VousL

e club avait reprisl'année dernière.Avant que tout netombe à l'eau,quelques semaines

plus tard, l’équipe dirigeanteayant « quitté le navire ». Mais

cette année, la section boxe anglaise du CSV,c'est du solide. Associez un président,Abdoulaye Kanté, boxeur depuis 1999, coachsportif de profession, ancien président d'unclub réputé à Bobigny, à un entraîneur diplô-mé et expérimenté, Mohammed

Ça BOXELa section boxe du Club sportif de Villetaneuse (CSV), ouverte depuis septembre

dernier, fonctionne à plein régime. Encadré par une équipe dirigeante passionnée,

le club est appelé à se développer.

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sport

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obtenez un club qui a toutes les chances deperdurer ! « Ça n'a pas été facile de reconstruire la sec-tion, souligne Mustapha Gueddou, la ving-taine d'adhérents qui s'étaient inscrits l'annéedernière n'y croyaient plus ». Selon lui, « uneville comme Villetaneuse doit offrir la pos-sibilité aux jeunes de pratiquer la boxe ».Motivé par cette idée, le trésorier a d'abord dûconvaincre Abdoulaye Kanté, qui n'est autreque son voisin d'immeuble, de reprendre duservice dans la boxe. Avant qu'ils ne trouventune secrétaire motivée et qu'ils n'officialisentle club auprès du service des sports de la mai-rie, en juillet dernier. Ainsi, de fil en aiguille, la section a été relan-cée. Elle compte aujourd'hui une bonne tren-taine de membres et des entraînements sontdispensés du lundi au samedi (excepté le jeu-di), dans la salle de sport Jules Verne. Desexercices spécifiques sont proposés auxenfants, qui, dès 5 ans, peuvent être initiésau noble art comme il se doit. « Dans un pre-mier temps, les enfants ne donnent pas devrais coups, précise l'entraîneur, ils appren-nent à optimiser leurs déplacements et lestouches. » « Ils viennent aussi se défouler», soulignele président du club. A l'image de Chaïma,jeune boxeuse de 6 ans, qui « se sent tou-jours bien à la fin de l'entraînement, fatiguéed'avoir boxé et couru », ou de Keziah, 9 ans,qui « aime boxer, mais aussi se dépenser pen-dant l'échauffement, les pompes, les cour-ses, les étirements ». Tous, comme Walid,apprenti boxeur de 6 ans, et Youssra, 9 ans,adorent « frapper dans le sac » et « dans lemannequin ».

Une école de la vieSi la boxe permet « d'évacuer, de canaliser »,explique Abdoulaye Kanté, ce sport est aus-

si une « école de la vie, où l'on apprend àsurmonter les obstacles, à gagner en assu-rance, en équilibre, quand on s'en donne lesmoyens. » « Comme dans la vie, poursuitle président du club, on prend des coups, onest intimidé, et malgré tout, on y va quandmême ». « Au début, quand on est prêt àcombattre, on a un peu peur », confirmeJulien, 13 ans, qui débute la boxe cette année.Quant à Nizar, jeune boxeur du même âge,dont le père était champion de boxe au

Maroc, il a « senti le stress monté » lors-qu'il a « combattu pour la première fois avecle casque, sur le ring », avant de « se concen-trer dans le match ». Des entraînements sont également propo-sés en « loisir », pour les adultes et jeunesmajeurs qui souhaitent « au choix », selonM. Kanté, « reprendre une activité sportivepour garder la forme, se détendre, ou paramour de la boxe. » Pour les plus motivés,il y a toujours la possibilité de franchir lecap de la compétition amateur. Et suivrel'exemple d'Issa Bamba, 20 ans, qui a com-mencé en loisir il y a quelques semaines etqui, « au rythme de 3 à 4 entraînements parsemaine », s'est pris au jeu de la compéti-tion. Il effectuera son premier combat bien-tôt. Lui et les autres boxeurs engagés encompétition amateur s'entraînent par ailleursauprès de compétiteurs confirmés, égale-ment licenciés à la section de Villetaneuse,comme Martin Meyer et Hossni Amin, tousdeux boxeurs professionnels, ou MédhiPrivat, jeune boxeur amateur de 22 ans, àqui il ne manque que deux combats pourpasser pro. Bien que les choses s'annoncent bien, la sec-tion en est encore qu'à ses débuts. Ambitieux,les dirigeants souhaiteraient qu'elle puissese développer rapidement, en augmentantle nombre de licenciés, notamment en loi-sir. Ils projettent également d'ouvrir à ter-me une section féminine, qui ne compte pourl'instant que 5 inscrites, ainsi qu'une école deboxe éducative. N'hésitez pas à venir chaus-sez les gants. Même pour un essai, vousserez bien accueillis! l

Texte et photo de Samuel Lehoux

à Villetaneuse

Pour tout information, vous pouvez contacter

l'entraîneur Mohammed Hanzaz au 0619602018

De nombreuses activités sont programmées durant les prochaines vacances

de Noël avec, notamment, des sorties à la journée dans différents parcs deloisirs de la région et au delà. A ne surtout pas manquer également, unejournée de solidarité soutenue par le Secours Populaire Français !

Lundi 20 décembreLE MATIN• Inscription aux activités• Présentation du programmeL’APRÈS-MIDI• Sortie cinéma à Saint-Denis • Initiation au Tchoukball• Sortie bowling à Paris

Mardi 21 décembreLE MATIN• Atelier loisirs créatifs • Initiation au Jujitsu Brésilien• Préparation de l’atelier cuisineL’APRÈS-MIDI• Atelier Cuisine• Visite de l’expositionBasquiat au muséed’Art Moderne Paris• Sortie au Laserquest àCergy-Pontoise• Sortie à la patinoirede Saint-Ouen en soirée

Mercredi 22 décembreLE MATIN• Initiation à la gymacrobatique• Accueil & jeux desociétéL’APRÈS-MIDI• Visite de l’exposition« BON APPETIT »à la Villette

• Initiation au BaseballJOURNÉE Pique-nique et parc d’aventureInquest à Lilles

Jeudi 23 décembreJOURNÉE PIQUE-NIQUEà Charletty sur neige à paris OUau stade de glisse à Nœux-les-Mines

Vendredi 24 décembreLE MATIN• Foot en salle• Danse & Gym TonicL’APRÈS-MIDI• Temps forts à la maison de quartierPaul-Langevin• Tournoi de babyfoot • Goûter de Noël

Lundi27 décembreLE MATIN• Inscription aux activités• Sortie à la patinoire de Saint-OuenL’APRÈS-MIDI• Sortie au Laserquest à Cergy-Pontoise• Equitation au ranchde Montmagny• Initiation au tchoukball

Mardi 28 décembreLE MATIN• Accueil & jeux desociété• Atelier cuisine

• Participation à une journée d’action avec le soutien duSecours Populaire

L’APRÈS-MIDI• Atelier cuisine• Sortie au Skate Parkde Chelles • Initiation à l’Ultimate

Mercredi29 décembreSORTIE TOUTE LA JOURNÉE À EURODISNEY

jeudi 30 décembreSOIRÉE DANSANTE « NIGHT FEVER »

Vendredi 31 décembreLE MATIN• Foot en salle• Danse & Gym TonicL’APRÈS-MIDI• Accueil & jeux desociété• Sortie cinéma à Saint-Denis

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centr

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ados… NoëlNoël actact

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Renseignements et inscriptions

à la Maison de quartier du 2 rue Paul Langevin

>> 01.49.71.58.80

www.mairie-villetaneuse.fr

VIVEZDÉBUT 2011 AU SOMMET !

SÉJOUR AUXSPORTS D’HIVER EN HAUTE SAVOIE !

Du ski alpin, ça vous dit ?Et bien ce sera possible dès le 20 décembre 2010 avec lespré-inscriptions pour ce séjourde 8 jours en Savoie (DU 12AU 20 FÉVRIER 2011), dans leVillage-Vacances La Chaudane,à Hauteluce (73).La dominante du séjour sera 5 jours de ski alpin dont 2heures par jour encadrés pardes moniteurs de l’ESF).D’autres activités seront également possibles commele mountain twister : une luge montée sur rails sur 800 mètres en toute sécurité.Voyage prévu en car audépart de l’hôtel de ville.Le prix du séjour varie en fonction du quotientfamilial de 157 euros à 288 euros.Renseignez-vous auprès du service jeunesse ou à la maison de quartier Paul-Langevin.

tif !tif ! >

Cet automne a été la saison des lauréats villetaneusiens avec près de 150 récompensés

cumulés dans l’enseignement secondaire et supérieur. Les plus jeunes (ci-dessous) ont

pu choisir leur cadeau parmi une sélection de livres et les plus âgés (ci-contre), ont reçu

des chèques cadeau et ont assisté à une performance hip-hop très remarquée et réussie

avec le groupe de danseurs Street Impact.

Des photos en plus grand nombre sont présentes dans la phototèques du site internet

de la ville : www.mairie-villetaneuse.fr. Une video du spectacle hip-hop filmée par un

lauréat est également disponible dans la vidéothèque du site. N’hésitez pas à le visiter !

12

Ense

ignem

ent…FélicitatFélicita

13

ations !ations !

Du 31 octobre au 2 novembre dernier, vingt jeunes villetaneusiens issus de tous les

quartiers ont participé à un séjour culturel à Londres. Au pays de Big Ben et de

Buckingham Palace, visite guidée de ce séjour haut en couleurs où chacun a pris le

temps d'apprécier la capitale britannique à sa juste valeur.

LONDRES : the

de c'est pour les animateurs. Ensuite, à nousde jouer. Les couloirs du métro londonien sontlongs mais propres, et les trains sont plus rapi-des que chez nous. Ici, c'est fraude interdite, àchaque station il y a des contrôleurs et les camé-ras de surveillance ont des yeux partout. Nousvoici en plein coeur du

7heures du matin, heu-

re française, on char-ge le car. Y aura-t-ilassez de place pourranger les trois valises

de Tracy ? Finalement oui, maiselle va souffrir tout le trajet entreParis et Londres. Blagues à, part,c'est avec curiosité qu'on entame

la descente dans le tunnel sous la Manche. Unenfer pour les claustrophobes. Pas tant que ça! Voyager sous la mer, c'était le rêve de JulesVerne, nous on l'a fait ! Arrivé à Swiss Cottage,on découvre le lieu d'hébergement. A peine letemps de déposer les bagages, on enfile nosbaskets direction le Mc Do. On tatonne enco-re en anglais, la première comman-

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déco

uvert

e…

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atelier journalisme

sous la direction

de Steeve Fauviau

e monster dayLondres touristique. On touche du regard maispas du porte monnaie, on compare les prix avecParis. La vie est deux fois plus chère ici ! Legroupe s'embarque dans un bus impérial. Lacapitale britannique brille de tous ses feux.Halloween est partout. Des milliers de citrouillecoupées et des bougies qui éclairent à l'inté-rieur décorent les fenêtres. Des quartiers entiersvibrent pour cette fête Celtique. « Rien à voiravec Halloween à Paris », constatent lesVilletaneusiens. Après un petit passage par leschambres, chacun se déguise et se maquille àsa guise pour effrayer le passant. Au menu dela soirée fantômes, sorcières, monstres, vam-pires... les jeunes de Villetaneuse prennent unmalin plaisir à faire peur aux passants. Les ven-tres sont affamés, mais on prend le temps d'u-ne visite de Big Ben by night. Ce monumentsymbolise à lui seul l'histoire de Londres. Unepause bien méritée dans un restaurant indienet voilà une première journée bien remplie quise termine.

La ville où les écureuils rivalisent avec les pigeons !« Chacun ses goûts mais moi j'ai pas trop aiméle repas du soir », raconte Kévin. « Pour moic'était parfait, insiste Djibril. Ce repas très épi-cé m'a plu et j'en ai même repris. » Tous lesgoûts sont dans la nature, mais de retour aucentre d'hébergement, une drôle de surpriseattend les apprentis sorciers d'Halloween. Juanitaet l'équipe d'animation ont préparé un loupgarou. Ce jeu de rôle prend rapidement desallures de film fantastique. Lorsque des omb-res apparaissent sur les murs de la chambre desgarçons, Halloween prend tout à coup tout sonsens. On n'en mène pas large dans les couloirsde l'auberge de jeunesse. Et, c'est avec une cer-taine appréhension que l'on regagne son lit.Demain, la journée va être longue. Au réveil,le breakfast à l'anglaise est un véritable délice.Le groupe en profite pour recharger les batte-ries et se prépare à une visite guidée de Londres.Aux abords de Buckingham Palace, les écu-reuils

s'amusent à perturber la relève de la garde ensautant de branches en branches. Le temps d'u-ne photo mémorable avec la police montée, ilfaut déjà reprendre le métro pour un KFC bienmérité. « Les mots en anglais sont vite reve-nus, on finissait même par en oublier le fran-çais, se réjouit Djibril. Désormais, nous nousdébrouillons par nos propres moyens pour pas-ser nos commandes et finalement tout ce qu'ona appris à l'école finit par nous servir. » Whereis the bred, please ? I am hungry !After the dinner, on découvre la tamise, TowerBridge en bateau mouche. De l'avis de tous: «Une visite somptueuse. » La dernière soiréecommence en apothéose avec la traditionnel-le sortie à Picadilly Circus. C'est déjà l'heured'acheter les souvenirs. Une petite pensée àceux qui sont restés en France. La magie deLondres a opéré et il faut déjà penser à rent-rer. Pour la dernière nuit à Londres, l'ambian-ce est feutrée, le silence s'installe dans les rangset les souvenirs se bousculent dans les têtes.Au petit matin, c'est la gorge serrée que lesVilletaneusiens avalent leur dernier petit déjeu-ner. Et, à une dernière question des animateurs,« souhaitez-vous revenir à Londres? », Kévinconclut ce fabuleux séjour par un laconique :« c'est comme demander à un malade s'il veutguérir ou à un aveugle s'il veut voir! » Welcometo London. l

Pour l'atelier presse : article etphotos réalisés par Hawa,

Djibril, Maeva et Kévin

L'Halloween ou Halloweenest une fête qui se dérouledans la nuit du 31 octobreau 1er novembre. Cette fêteest célébrée principalementen Irlande, au Canada, enAustralie, en Grande-Bretagne et aux États-Unis.La tradition la plus connueveut que les enfants sedéguisent avec des costumesqui font peur ou qui font rire(fantômes, sorcières, mons-tres, vampires par exemple)et aillent sonner aux portesen demandant aux adultes,souvent eux-mêmes dégui-sés, des bonbons, des fruitsou de l'argent avec la for-mule : Trick or treat! (« Farceou friandise ! ») ou simple-ment « Happy Halloween! ».D'autres activités incluentdes bals masqués, le vision-nage de films d'horreur, lavisite de maisons « hantées», etc... Halloween est unefête folklorique anglo-saxon-ne, à laquelle certains prê-tent une origine celtique.Cette tradition a ététransportée en Amérique duNord au XIXe siècle par lesIrlandais, les Écossais et aut-res immigrants. Le principalsymbole d'Halloween est lacitrouille issu de la légendeirlandaise de Jack-o'-lantern :on la découpe pour y dessi-ner, en creux, un visage, puison place une bougie en soncentre. l

HALOWEENwhat is it ?

Trajet de vie

«L’homme qui voulait vivre sa vie »,

c’est d’abord le titre d’un livre de l’écrivain américain, auteur de best sellers,

Douglas Kennedy, c’est aussi le nouveau film d’Eric Lartigau avec Romain Duris,

c’est enfin l’histoire d’un trajet : Paul Exben a tout pour être heureux; une belle situation

professionnelle, une femme et deux enfants magnifiques. Sauf que cette vie n'est pas celle

dont il rêvait. Un coup de folie va faire basculer son existence, l'amenant à endosser

une nouvelle identité qui va lui permettre de vivre sa vie… de photographe-reporter !

RENCONTRES INTER-CLUBS

de poussins le dimanche 26 décembre

et de benjamins le dimanche 16 janvier

au gymnase Jesse-Owens

Pour chacun des deux tournois

environ 12 à 16 équipes

sont attendues

et vous attendent nombreux

pour deux grandes journées sportives

de 9 heures à 17 heures 30.

Entrée libre et gratuite

Infos au 01 49 71 22 60

lois

irs.

..

Foot en salle !

Roman à l’affiche !