E Magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie N°14 ... · BGS Broderie, Lafont, Mediaprint, SPL Production - Fotolia.com Mikael Damkier Tous droits réservés. Reproduction

Ces entreprises qui misent sur le sport

DOSSIER

ENTREPRENDREN°14

- OC

T. 20

09 -

2 Magazine de la Chambre de Commerce et d’IndustrieMagazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie

en Beaujolaisen Beaujolais

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2009 3

SOMMAIREENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS N°14 OCTOBRE 2009

Réalisation :Chambre de Commerce

et d’Industrie de Villefranche et du Beaujolais

317 Bd Gambetta - BP 7042769654 Villefranche sur Saône

Cedex Tél. : 04 74 62 73 00Fax : 04 74 65 31 79

www.beaujolais-cci.comE-mail : [email protected]

ISSN 1951-0918

Directeurde la publication :

Noël COMTE

Coordination de la réalisation :

Elisabeth MEYZEN

Rédactrice en chef : Elisabeth BALLERY

Rédaction :Agence de presse Be-presse

(M. Massip - F. Sigot)

Photos : Muriel Chaulet.

Crédits photos :BGS Broderie, Lafont, Mediaprint,

SPL Production - Fotolia.comMikael Damkier

Tous droits réservés.Reproduction interdite

sauf accord de la direction Entreprendre en Beaujolais

Montage et réalisation du magazine :

Shifumi - www.shifumi.com69004 Lyon

Flashage,impression, façonnage

et routage :Imprimerie Chirat

42540 St-Just-La-Pendueadhérent

Abonnement au trimestriel : 8 ( 4 numéros par an)

Tirage : 6000 exemplaires

Création et reprise d’entreprise. Séance d’infor-mation d’une demi-journée, à la CCI.

Petit-déjeuner Pré-diagnostic Eclairage.

Accompagne-ment à la mise en place du Système de Management Environnemental par étapes.

Opérateurs Économiques Agréés. Réunion d’Information à la CCI.

Réunion Photovoltaïque, à ParcExpo.

Soirée de clôture « Mon Commerçant, Mon Environnement ».

Création et reprise d’entreprise. Séance d’infor-mation d’une demi-journée, à la CCI.

Rencontre du Club des entreprises de Belleville- Saint-Jean d’Ardières.

Création et reprise d’entreprise. Séance d’infor-mation d’une demi-journée à la CCI.

Journée Pays Grèce. Rencontre avec la CCIFE à la CCI : 1ère approche sur ces marchés suivie de rendez-vous avec la COFACE.

Rencontre du Club des entreprises du Val d’Azergues : participation de l’Association « Cellule Emploi ».

Atelier repre-neurs : le plan de reprise, à la CCI.

Rencontre du Club sectoriel Médical.

Journée Pays Vietnam. Rencontre avec la CCIFE à la CCI : 1ère approche sur ces marchés suivie de RV individuels avec la COFACE.

Formation pour les futurs créateurs et repreneurs, à la CCI.

: Rencontre du Club des entreprises de Belleville-Saint-Jean d’Ardières.

: Rencontre du Club des adhérents Made In Beaujolais.

: Permanence INPI, à la CCI.

Contact CCI : Dominique Cérutti

AGENDA 4 TABLEAUX DE BORD

10 DOSSIER Ces entreprises qui misent sur le sport

Noremat joue la carte de la proximité

Villefranche Mobilier Urbain affiche ses ambitions

19 À TABLE La Grande : la tradition est tendance !

20 FORUM ÉCONOMIQUE RHODANIEN Le Forum Économique Rhodanien crée l’événement à Villefranche- sur-Saône

23 DOSSIER RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE La proximité : valeur clé du commerce 31 ACTUALITÉS CCI Jérôme Tondeur : « Mon Commerçant, mon Environnement permet de s’associer à une opération très valorisante pour le commerce de proximité » Création de Beaujolais Business Angels Le Cluster Beaujolais : une association au service des Entreprises

CCI Formation s’élargit ! Anticiper la pandémie grippale pour les entreprises

P.10Dossier

P.17Distribution

P.18Création-reprise

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www.beaujolais-cci.com

4 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2009

TABLEAU DE BORD

Indicateurs économiques du Beaujolais

0 50 100 150 200 250 300 350

213

37 42

123 22 24

121 32 13

132 44 52

141

36 62

27 40128

28 62157

4e trim. 2008

3e trim. 2008

1er trim.

2009

2008

1er trim.

2009

2008

Les créations et reprises d’entreprises en Beaujolais

créations pures reprises transferts

(source CCI)

janv. mars mai juillet sept. nov.

25

35

45

55

65

75

85

Taux d’occupation des hôtels du Pays Beaujolais

2009(source INSEE)

(Taux en %)

0 50 000 100 000 150 000 200 000 250 000

200 025

182 063 12 689

10 032

25 278

17 030

6631

195 280

222 552

183 998

179 859

17 557

1er trim.

2008

2009

2008

2009

2e trim.

3e trim. 2008

4e trim. 2008

Trafic marchandises aux ports de Villefranche-sur-Saône

trafic voie fluviale trafic voie ferrée (Source CCI)

0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000

3 058

5 121 1 598

1 050

1 125

1 508

1 503

5 105

2 662

3 384

2 662

935

1er trim.

2008

2009

2008

2009

2e trim.

3e trim. 2008

4e trim. 2008

Aérodrome de Frontenas (mouvements)

avions hélico (Source CCI)

Indicateurs économiques du Beaujolais

Limas Diffuseur 31.2Villefranche Sud

Diffuseur 31.1 Villefranche Nord

60 061 23 475 6 279

60 601 23 563 5 524

57 031 25 039 662 (ouverture le 10/11)

(source : Aprr)

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2009

ÉDITORIAL

L’esprit d’équipe !

Endurance, performance, dépassement de soi, défi, compétition, pugnacité… La liste est longue des valeurs que véhicule le sport.

Elles ont d’autant plus d’importance dans le contexte actuel propice à un repli sur soi. Plus que jamais, dans une conjoncture économique délicate, il nous faut adopter une attitude offensive et faire face ! Les chefs d’entreprise qui recrutent des sportifs le savent bien et reconnaissent entre autres leurs qualités de ténacité et de pugnacité fort utiles à l’entreprise.Mais évoquer le sport sans évoquer l’esprit d’équipe serait impensable ! C’est cet esprit d’équipe qui fait gagner les entreprises, un esprit de solidarité, de jeu collectif que nous souhaitons promouvoir en Beaujolais. Une des illustrations en est le travail en réseau. Ainsi le cluster territorial Beaujolais qui vient de se constituer sous la forme d’une association loi 1901 afin de mieux porter les projets ambitieux pour le territoire offre aux entreprises un espace innovant de collaboration et de coopération.

De même, sur le thème « Attractivité territoriale et travail en réseau : des opportunités novatrices » Villefranche accueillera pour la première fois ce vendredi 23 octobre le 9e Forum Économique Rhodanien auquel nous convions les chefs d’entreprise du Beaujolais. Si cette manifestation d’enver-gure a lieu à Villefranche, c’est bien parce que nous avons su travailler en partenariat et rassemblé les énergies. Jouer collectif, adopter une attitude d’ouverture, coopérer avec d’autres partenaires, nous est également imposé pour accéder aux marchés internationaux. En raison de la taille de nos entreprises, nous devons nouer des alliances et proposer des produits et services innovants. Aujourd’hui, pour être présent au niveau mondial, agir collectivement et localement s’impose. Il faut également rejeter la facilité du prêt à penser, être créatif, et à chaque fois que cela est possible, faire preuve d’intelligence collective, inventer de nouvelles méthodes de travail. Dans ce numéro, nous vous proposons de découvrir les entreprises du Beaujolais qui conçoivent, fabri-quent, ou distribuent des produits pour le marché du sport. Nous avons choisi d’évoquer, au fil de son dossier, les liens entre économie et sport, liens économiques, mais aussi de partage de valeurs, d’esprit d’équipe, de conquête. Et quel meilleur moyen pour développer cet esprit d’équipe dans une entreprise que de participer à une course ? Made in Beaujolais, la marque déposée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais, partenaire du Marathon du Beaujolais vous propose de participer à cette aventure.Ne restons pas isolés, rejoignons les réseaux qui nous font gagner, adoptons une attitude offensive pour le développement de nos entreprises et du Beaujolais. Nous espérons que ce nouveau numéro d’« Entreprendre en Beaujolais » suscitera l’envie de faire équipe pour faire gagner le Beaujolais !

Noël Comte,Président de la Chambre

de Commerce et d’Industrie de Villefranche et du Beaujolais


ACTUALITÉS

Un millésime d’exception

De mémoire de vignerons, on n’avait jamais connu pa-

reille merveille. Le millésime 2009 s’annonce exceptionnel. « Nous ferons des vins très par-ticuliers, du jamais vu », assure Thierry Saint Cyr, secrétaire général du Comité Permanent du Beaujolais, qui n’hésite pas à conseiller aux amateurs de réserver très tôt quelques bou-teilles sous peine de ne pas pou-voir déguster le précieux nectar. « C’est certain que le millésime 2009 va être très recherché, notamment par les Américains qui raffolent des années d’ex-ception », anticipe Thierry Saint Cyr. Une sorte de don du ciel

qui devrait contribuer à redorer le blason des vins du Beaujo-lais. « L’image de nos vins est déjà en train de changer, mais cette année sera le petit coup de pouce qui va définitivement nous refaire entrer dans l’uni-vers des grands vins », se félicite le secrétaire général du CPB. Et si la qualité est au rendez-vous, la quantité en revanche, sera à peine celle d’une année normale. Tout au plus 850 000 à 900 000 hectolitres qui de-vraient s’arracher.

Millon Immobilier livre ses premières réalisations

Née en avril 2008 au sein de la pépinière Créacité, la

société Millon Immobilier vient de livrer le tout nouvel immeu-ble d’Etic Industrie, en bordure d’autoroute à Villefranche-sur-Saône. Un troisième bébé pour ce spécialiste de l’immobilier d’entreprises qui a aussi livré un bâtiment industriel sur l’aé-rodrome de Frontenas pour la société Combes, et un autre à

Saint-Romain de Popey pour la société Label G2. « Nous sommes contractant général, autrement dit, nous concevons et nous réalisons des bâtiments industriels, tertiaires ou com-merciaux clé en main », expli-que Jean-Laurent Millon, fon-dateur de l’entreprise caladoise. Du sur mesure en somme, puis-que la société peut prendre en charge un projet de la recherche

du terrain à la décoration inté-rieure. Sans compter que Millon Immobilier déploie également son savoir faire dans des opé-rations de réhabilitation. Le concept fait école hors des fron-tières régionales. L’entreprise est en effet en discussion avan-cée pour plusieurs projets sur l’ensemble du territoire.

Un site pour simplifier les déclarations sociales

Le service net-entreprises.fr

ne cesse de faire des adeptes. « Actuellement

plus de 1,35 million d’établissements,

soit deux entreprises sur trois, sont inscrits sur net-entreprises.fr.

L’an dernier, plus de 130 millions

de formulaires sociaux ont transité par

cette interface », fait valoir Maurice

Aquarone, responsable de la communication du RSI région Rhône.

Il faut dire que le portail Internet simplifie la vie

des entrepreneurs en leur permettant de

réaliser leurs déclarations sociales en quelques clics,

mais également de télépayer certaines

de leurs cotisations. « Plus de 95 % des

déclarations dont doivent s’acquitter les entreprises

y sont accessibles ». Gratuit, le site

net-entreprises.fr mémorise par ailleurs

chacune des déclarations. Un gain de temps

tout particulièrement apprécié par

les entreprises locales : « Rhône-Alpes

a été la première région à créer un comité

de promotion pour ce service.

C’est aujourd’hui l’une des régions phares

pour l’utilisation de net-entreprises.fr »,

constate le responsable de la communication du RSI région Rhône.

www.net-entreprises.fr/

html/declarationsenligne.

htm

Le Square des Délices prend un nouveau départAvec une terrasse aux couleurs acidulées, un vent de nouveauté et de fraîcheur s’est invité sur la place du Bois d’Oingt. Instal-lée aux commandes depuis l’été du chocolatier, glacier et désor-mais salon de thé et café du Bois d’Oingt, Corinne Van Praet a déjà

pris ses marques. Misant sur un es-prit contemporain, une décoration étudiée et un élargissement de sa clientèle, la dirigeante prend éga-lement grand soin de sélectionner toute une gamme de produits ori-ginaux et complémentaires à ceux déjà présents dans les rayons de son établissement, tant en matière de gourmandises qu’en objets de

décoration, comme par exemple des gobelets froissés en porcelaine aux multiples couleurs. Et cela avec deux collaboratrices qui officiaient chez le chocolatier glacier depuis plusieurs années et qui connaissent mieux que personne les attentes des clients.

EN BREF


ACTUALITÉS

Un nouveau site pour Combes Sarl et AC Laser

Installées depuis plus de dix ans à Villefranche-sur-Saône, les

sociétés Combes Sarl (mécano soudure et mécanique), et AC La ser, positionnée sur la découpe laser, viennent d’élire domicile à Frontenas. Le nouveau site de 3000 m² leur permet de doubler la surface d’atelier et de disposer d’un outil de production dernier cri. « Nous avons désormais une

capacité de levage de dix tonnes et un atelier très fonctionnel », commente Alexandre Combes qui dirige les entreprises familia-les aux côtés de son père Chris-tian. Ces spécialistes de l’usinage de pièces complexes pour l’ar-mement, le nucléaire, l’aéronau-tique et l’environnement enten-dent bien capitaliser sur cet outil de travail pour diversifier leurs

marchés. « Nous allons certaine-ment nous tourner vers d’autres donneurs d’ordres, parce que nous allons désormais pouvoir nous positionner sur la fabrica-tion de pièces plus importantes, ce qui nous permettra de nous ouvrir de nouvelles portes », an-nonce le dirigeant, qui a déjà créé trois emplois ces derniers mois et porté l’effectif à 40 personnes.

Pierre Casoli partage son savoir faire en matière d’export

Àla tête d’Emball’Iso de-puis une vingtaine d’an-

nées, Pierre Casoli a dès le dé-part placé le développement de son entreprise sous le signe de l’international. C’est donc tout naturellement que le chef d’entre-prise caladois vient d’être choisi par ses pairs pour porter la bonne parole en tant que conseiller du commerce extérieur. Une mis-sion qu’il aborde avec détermina-tion et passion : « Nous sommes là pour aider les entrepreneurs à

aller à l’étranger en leur faisant part de notre expérience, de notre réseau et en partageant nos bonnes pratiques », résume ce spécialiste de l’international. Au sein du réseau régional des conseillers du commerce exté-rieur, il souhaite principalement s’investir auprès des jeunes dans le cadre de l’un des groupes de travail du comité régional dédié aux actions envers la jeunesse. « J’entends bien sillonner les écoles pour sensibiliser les collé-

giens, les lycéens et les étudiants aux débouchés que représente l’international pour une entre-prise. Il s’agit de leur faire pren-dre conscience de cet enjeu dès le plus jeune âge », s’enthousiasme Pierre Casoli qui ne délaissera pas pour autant les entrepreneurs. Ainsi, son baptême du feu se fera auprès d’une association de jeunes chefs d’entreprises dési-reux de mieux connaître les bon-nes recettes du développement hors des frontières nationales.

ParcExpo se prépare à accueillir le congrès national de la FSCFEntre 700 et 800 personnes sont attendues les 28 et 29 novembre prochain au ParcExpo de Villefranche-sur-Saône à l’occasion du congrès annuel de la Fédération Sportive et Culturelle de France (FSCF). « C’est la première fois que notre région organise cette manifesta-tion de grande envergure », souligne Béatrice Bernard, bénévole au sein du comité départemental du Rhône. Créée en 1898 pour fédérer les patronages de France, la FSCF est engagée dans la promotion des valeurs sportives au service de l’épanouissement et du développement de la personne. « Notre fédération regroupe des activités très diverses qui couvrent les champs de la culture et du sport, mais aussi du social et les activités éducatives. Aujourd’hui, la FSCF compte plus de 225 000 adhérents au niveau national, répartis dans 26 activités sportives et culturelles compétitives ou de loisirs, du tout jeune enfant aux seniors », décrit Béatrice Bernard. Placé sous le thème de la santé, ce congrès de la fédération d’obédience catholique s’ouvrira au grand public à l’occasion de la messe du samedi soir, célébrée par le cardinal, archevêque de Lyon et primat des Gaules Monseigneur Philippe Barbarin.

Développements en ligne de mire pour Nature et cibleRepris en fin d’année dernière par Arnaud Sérusclat, le site de paint-ball Nature et Cible à Rivolet prend véritablement son envol. Un nou-veau terrain de jeu devrait ainsi prochainement s’adjoindre aux deux sites existants, et le jeune repreneur a également quelques idées pour diversifier son offre : « Je souhaite installer des aires de pique-nique, et développer des ac-tivités qui s’adressent aux enfants et adolescents puisque le paintball est interdit aux moins de 16 ans »,

annonce Arnaud Sérusclat. Ces projets devraient se concrétiser dès l’année prochaine. Ouvert toute l’année sur réservation, Nature et Cible est actuellement le seul site proche de Lyon où l’on peut s’adonner au paintball en forêt.

Une nouvelle table à LachassagneDes produits frais triés sur le volet, une carte qui évolue chaque mois au gré des saisons et un accueil soi-gné… voici dévoilée la recette d’An-thony Fusco et de son épouse, qui ont repris début août Le Goutillon à Lachassagne. Désormais dénommée

La Table de Lachassagne, le restau-rant place son avenir sous le signe de la qualité. « Nous suivons tout de A à Z, je fais notamment mes glaces et mon pain moi-même », présente le jeune chef. Ouverte chaque jour sauf le dimanche soir et le lundi, la Table de Lachassagne a déjà su di-versifier ses cibles de clientèles. Les gastronomes peuvent ainsi prendre le temps de savourer la cuisine d’An-tony Fusco et de découvrir le point de vue exceptionnel de la salle et de la terrasse de l’établissement. Quant à la clientèle d’affaires, un menu peut lui est servi en 45 minutes.

EN BREF


BGS Broderie suit son filDans un secteur textile en pleine mutation, BGS Broderie suit le même fil conducteur depuis sa créa-tion, il y a plus de trente ans : la broderie rien que la broderie, toute la broderie ! « Notre métier, c’est le marquage sur mesure sur tous les supports textiles (t-shirt, casquette, éponge…) de la pièce unique à la grande série. De par sa solidité et l’image qu’elle véhicule pour celui qui la porte, la broderie garde une forte valeur ajoutée par rapport à d’autres techniques de marquage », explique Sylviane Mathieu, PDG qui a repris l’entreprise en 1997. Elle travaille aujourd’hui avec ses deux fils Alexandre et Fabien et dix autres salariés. Grâce à un investissement ré-gulier dans le parc de machines (machines à broder ZSK 15 couleurs, machine spéciale casquettes, etc.) et à la créativité maison, BGS Broderie séduit aussi bien des clients équipant les professionnels de l’in-dustrie, les confectionneurs ou le milieu associatif. « Après la vague de délocalisation des marques de prêt-à-porter, nous travaillons de plus en plus comme des façonniers sur les produits finis de nos clients », poursuit Sylviane Mathieu. Seul bémol pour l’entre-prise caladoise : la transmission de ce métier de bro-deur qui ne rencontre plus de formation en France. « Nous avons pourtant besoin de ce côté couture, de cette créativité qui fait que nos clients nous préfè-rent à des brodeurs plus lointains. »

www.bgs-broderie.fr

SPL Production affiche dynamiqueDiplômés du même BTS audiovisuel en 2007, les quatre co-gérants de SPL Production se différencient des autres sociétés du secteur en commercialisant aujourd’hui un produit bien particulier : le contenu- vidéo, infographie, photo…- diffusé par les écrans dynamiques qu’on trouve de plus en plus dans les établissements accueillant du public (centres de loisir, bowlings, discothèques…). « Aujourd’hui, les commerçants ou les restaurateurs ont le matériel, mais se contentent de passer les mêmes programmes en boucle, faute de contenus. Notre métier étant l’image et la vidéo, nous leur vendons une prestation globale qui rend leur écran vivant et dynamique sans qu’ils aient à s’occuper de rien », explique Pierre Veneziani, l’un des quatre co-gérants de la société créée en 2008 à Créacité (Villefranche). Commercialisé par abonnement mensuel (avec mise à jour hebdoma-daire des contenus), le service est financé en partie par la publicité diffusée sur les écrans. « Nous avons d’abord visé des établissements accueillant beaucoup de public, mais nous travaillons aujourd’hui à étendre notre gamme auprès des commerçants. Le produit est rodé et avec les synergies développées grâce aux écrans de publicité, les abonnements deviennent de plus en plus abor-dables », poursuit Pierre Veneziani www.splprod.com

Mediaprint distribue des solutions à ses clients

Les sociétés MediaPrint et MédiaVision proposent des solutions à ses clients transformateurs, impri-meurs et centres d’impression numérique spéciali-sés dans le grand format. Aujourd’hui avec plus de 70 % des médias utilisés pour l’affichage très grand format sur Paris, comme l’habillage des façades du Printemps, boulevard Haussmann (5000 m2 de bâ-che), ou de la Tour Montparnasse (5000 m2 d’adhésif Micro-perforé), les deux structures se positionnent comme leader sur ce marché. « Nous avons un rôle de prescripteur de supports d’affichage auprès des annonceurs et des agences de communication, qui vont ensuite préconiser nos produits chez nos clients imprimeurs », explique Geoffroy de Missolz, fonda-teur en 2004 de l’entreprise, route de Frans, à Ville-franche-sur-Saône. Avec un stock de 4000 m2 - « le plus grand de France », indique le dirigeant - MediaPrint et Média-Vision ont fait de la logistique un point fort de leur offre. « Nous sommes d’abord des distributeurs de solutions pour nos clients. Je me fais fort de livrer 10 000 m2 de bâches à Paris en 24 h, si besoin ». Sur un marché en forte progression ces dernières années (événementiel, grand format, grande distribution), MediaPrint et MediaVision ont réalisé un chiffre d’affaires de 4 M€ en 2008 et envisage sereinement le virage « vert » que s’apprête à prendre le secteur. « Les certifications environnementales de nos fournis-seurs, les analyses de cycle de fin de vie des produits et la réflexion sur la mise en place de filières de recyclage figurent parmi nos axes de travail », avance Geoffroy de Missolz.

PRODUITS

Lafont a la Work Attitude Pour passer l’hiver au chaud, le spécialiste du vêtement de travail Lafont élargit sa gam-me Work Attitude avec une parka et un gilet matelassé destinés aux travailleurs en exté-rieur (bâtiments, industrie). Avec six autres pièces (pantalon, t-shirt, veste…) déclinées en trois coloris, Work Attitude symbolise le renouveau de la marque créée en 1844 à

Villefranche par Adolphe Lafont. Désormais propriété du groupe scandinave Kwintet, Lafont se veut plus à l’écoute de ses distributeurs (près de 600 en France) et des

utilisateurs finaux : artisans, industriels, professionnels du BTP. « Tout aussi techniques, nos nouvelles gammes ont des coloris passe-partout, avec un

caractère plus saisonnier : Work Attitude évoluera encore dans les mois qui viennent », affirme Marie Blanchard, responsable marketing et

développement. Une manière aussi de mieux coller, voire de devan-cer, les demandes du marché toujours plus exigeantes : « L’influence du sportswear, la tendance développement durable et l’importance toujours plus grande des normes sur le vêtement de travail nous obli-gent à être plus pointus, alors que la France reste un marché de prix », observe la responsable. www.a-lafont.com

Pour passer l’hiveme Work Attituderieur (bâtiments,en trois coloris,

Villefranche pLafont se

utilisatech

c


‘‘ ‘‘Pour sa dixième édition, le Marathon du Beaujolais Nouveau

figure désormais dans les tout premiers marathons français.



DOSSIER

Samedi 21 novembre, les quel-ques milliers de participants au Marathon du Beaujolais nouveau courront 42 kilomètres et 195

mètres entre Fleurie et le centre-ville de Villefranche-sur-Saône. Pour sa dixième édition, le Marathon du Beaujolais Nou-veau (créée en 1997, la course n’a pas eu lieu entre 2001 et 2005) figure désormais dans les dix premiers marathons français, et sûrement parmi les tout premiers quant à la convivialité. S’il s’est imposé dans les festivités entourant l’arrivée du Beau-jolais nouveau, le marathon est aussi un événement aux retombées économiques certaines pour le territoire qu’il traverse :

« Nous attendons en tout 3000 coureurs, et au moins autant d’accompagnateurs. Les hébergeurs, restaurateurs, viticul-teurs et la plupart des professionnels ont compris l’intérêt d’un tel événement. Sans compter les retombées indirectes en terme d’image, ni les coureurs qui reviendront avec leur famille. Le Beau-jolais nouveau s’exporte dans le monde entier. C’est notre tour désormais d’ac-cueillir et de donner », se passionne Alain Bouhy, chef d’entreprise caladois et président des Beaujolais Runners, organisateurs de la course. Avec un sala-rié permanent, 250 000 euros de budget, une trentaine de partenaires privés et pu-

Souvent loué pour sa capacité à créer l’émulation dans une entreprise, à véhiculer une image valorisante auprès

de clients et prospects, le sport est aussi une industrie. C’est même un secteur économique florissant porté par

l’augmentation du temps de loisirs et une médiatisation galopante. Qu’il représente leur domaine d’activité

principal ou un vecteur de communication, le sport s’inscrit au cœur de l’activité de nombreuses

entreprises beaujolaises. Portrait de quelques-unes d’entre elles qui opèrent sur ce terrain de jeu.

Ces entreprises qui misent sur le sport


pour la CCI de s’associer à un tel événement. Ce que nous faisons en communiquant sous notre mar-que, Made in Beaujolais, dont le slogan est justement « l’esprit d’équipe des entreprises » : si le monde de l’entreprise emprunte volontiers le vocabulaire spor-tif, c’est que les similitudes et les passerelles entre les deux mondes sont bien réelles ».

Un secteur économique de poids

Mais entre le sport et l’économie, ce n’est pas qu’une affaire de champ lexical. Le sport est aujourd’hui un véritable domaine d’activités regroupant indus-trie, négoce ou prestation de service. Rhône-Alpes représenterait à elle seule 50 % du potentiel français dans le secteur du sport et des loisirs avec plus de 4000 salariés, entre 10 000 et 15 000 emplois géné-rés, et un chiffre d’affaires annuel de trois milliards

blics réunis dans un « village du mara-thon » et l’aide de 600 bénévoles sur une année, l’organisation de la course est, au fil des ans, devenue une véritable petite PME. Et les liens avec le monde de l’en-treprise deviennent à chaque édition plus étroits. Ainsi, cette année, sur la course de 12 km qui se déroule parallèlement au marathon, la Chambre de Commerce et d’Industrie est partenaire d’un chal-lenge inter-entreprise récompensant les équipes de six coureurs engagés sous les couleurs de leur entreprise. La remise des trophées aura lieu le 3 décembre à la CCI. « La course à pieds est un sport populaire qui bénéficie d’une bonne image, estime Jean-Pierre Martin, vice-président de la CCI du Beaujolais. Il était donc naturel

Ragot Sellerie, à Villefranche, doit une part importante de son activité au sport.

‘‘

Rhône-Alpes représente à

du potentiel français dans le secteur du sport et des

loisirs.


d’euros (source : pôle de compétitivité Sporaltec). Le secteur s’est développé grâce aux technologies émanant d’autres industries en les adaptant à ses besoins propres et en développant à son tour des produits complexes. L’industrie du sport s’appuie notamment sur le fort réseau de sous-traitance régional, avec ses trois principaux domaines d’expertise : plas-turgie, textiles techniques et mécanique, ainsi que sur la plus forte concentration nationale en centres de recherche et en formations. Parmi cette multitude de PME, Ragot Sellerie, à Villefranche, doit une part importante de son activité au sport, et ce depuis sa création, en 1981. « De par la nature de notre activité de sellerie géné-rale, nous avons toujours travaillé pour l’industrie automobile, mais l’activité s’est diversifiée avec les tapis de judo, les rideaux de séparation de salle de sport, les bâches de protection des pelouses, les auvents publicitaires, etc. : tout ce

qui concerne la transformation de ma-tériaux souples. Et les applications dans le sport sont multiples », raconte Brigitte Ragot. Aujourd’hui encore, Claude Ragot, créateur de l’entreprise, en 1981, tient à conserver ce lien avec son cœur de métier. « Les activités liées au sport de compétition restent un marché de niche, mais nous équipons notam-ment un champion du monde de jet ski, Cyrille Lemoine et une équipe automo-bile Formule 3000, le Team Régal. Pour notre clientèle de motards, cette visibilité au plus haut niveau est importante. Nous sommes d’ailleurs spécialistes des side-cars, l’une de nos spécificités », précise Claude Ragot.

De la clôture au poteau de rugbySurtout, en ces temps d’incertitude des grands clients de l’industrie, le sport et les loisirs sont un bon moyen de diver-

sifier ses débouchés. C’est ce qu’a bien compris Girardot Industrie, fabricant de clôtures depuis 1932, qui a, peu à peu, élargi ses activités d’abord aux portails motorisés, puis aux accessoires et aux terrains de sport, en commençant par le tennis. « Le marché du sport est un dé-bouché complémentaire à nos métiers et savoir-faire », explique Jean-François Manevy, directeur général de la société de Saint-Jean d’Ardières, propriété du groupe suisse Jacot des Combes de-puis 1990. Du grillage, Girardot est ainsi passée aux terrains de tennis, par-ticipant notamment à la rénovation de Roland-Garros dans les années 1980, puis aux poteaux de football, rugby, mains courantes de terrains de sport, pare bal-lons, etc. Aujourd’hui, il fournit aussi les équipements entrants dans l’assemblage des mini terrains multi-sports qui fleuris-sent sur les places des villes et villages. « En 2008, l’activité sport a représenté 16% de notre chiffre d’affaires -sur un total de 11,5 M €- et ce chiffre progresse de 2 à 3 % chaque année. Cette activité présente aussi l’avantage d’être un com-plément de gamme que nous proposons systématiquement à nos clients des col-lectivités territoriales. Quand nous som-mes consultés pour des équipements de sécurité par exemple, par des mairies, il est bon de pouvoir apporter aussi autre chose, notamment dans le domaine de

Guiberteau progresse au galop

Créé en 1996 par deux frères venus de la vente automobile, le fabricant de selles d’équitation Antarès s’est positionné très tôt sur un créneau haut de gamme.

Eric Guiberteau, distributeur exclusif sur l’Est de la France (Villié-Morgon, six sala-riés) en vend en moyenne 400 par an, à un prix moyen approchant les 3000 euros. « Nos clients achètent un produit et un service. Nous nous déplaçons chez eux pour étudier chaque demande et pouvoir réaliser du sur mesure. La selle est un pro-duit très technique, pour lequel nous sommes en relation avec des ostéopathes, des vétérinaires… », explique le dirigeant. Guiberteau commercialise aussi la ligne de produits complémentaires (brides, guêtres, casques, textile…) indispensables à tout cavalier. Le produit, toujours très pointu, fabriqué dans les cuirs et bois les plus nobles, équipe aussi bien des sportifs de haut niveau que les clubs hippiques de la région. Présent sur Equita’Lyon, fin octobre, parrain d’un challenge régional des vétérans, l’équipe Guiberteau se veut très proche du terrain et des pratiquants. « L’équitation est un petit milieu, assez conservateur quant au produit, mais en forte évolution : notre clientèle est féminine à 80 % et l’équitation loisir continue de se développer fortement ». Ce qui n’empêche par Eric Guiberteau de chercher de nouveaux débouchés à l’export, en Allemagne, en Suisse et en Italie. Objectif : de 20 à 30 % du chiffre d’affaires réalisé à l’international d’ici deux ans.

‘‘

Le sport et les loisirs sont un bon moyen de diversifier ses

débouchés


Acrobart, à Châtillon d’Azergues, s’est spécialisée dans les travaux d’accès difficiles pour le bâtiment et l’industrie.

l’équipement sportif », poursuit le directeur général. Domaine de production principal ou complémentaire d’une entreprise, le sport est aussi pour d’autres la véritable valeur ajoutée de leur prestation. Ainsi, Acrobart, à Châtillon d’Azergues s’est spécialisée dans les travaux d’accès difficiles pour le bâtiment et l’industrie. Sa particularité : partout où c’est pos-sible, préférer la corde à l’échafaudage. Passionné et pratiquant de canyoning, spéléologie et parapente, François-Xavier Boccoz, le gérant, revendique sa différence : « Nous sommes spécialistes des petits chantiers d’accès difficile : chenaux à changer, fissure au huitième étage en façade, cheminées d’usine… Grâce à notre maîtrise des techniques de corde -et évidemment, des métiers du bâtiment- et notre po-sitionnement sur une niche précise, nous faisons ce que les autres ne peuvent pas faire… ». Forte de ce savoir-faire dans le bâtiment et la maintenance, l’en-treprise vient de réaliser pour un cimentier voisin un « parcours d’obstacles pour l’aide au déplacement des personnels dans des zones à risques », où le per-sonnel concerné a pu s’entraîner à effectuer les bons gestes dans un milieu difficile reconstitué par Acro-bart. Et, de l’aveu même de participants, le contact avec un passionné de sport, spécialiste de sa disci-pline permet de faire passer le message de la sécurité de manière plus efficace que par les voies internes à l’entreprise…

Devenir plus performant en s’ouvrant à l’extérieurMarché pour les uns, cœur de métier pour les autres, le sport, en tant que phénomène de masse lié à l’augmentation du temps de loisir et à la mé-diatisation toujours plus importante du haut niveau s’impose partout. « Alors que les dirigeants d’en-treprises aiment à utiliser les métaphores issues du monde du sport, celui-ci garde pourtant une image anecdotique, un peu futile dans l’esprit de nombreux dirigeants », observe pourtant le marathonien Alain Bouhy, ancien joueur de rugby au Cercle Sportif de Villefranche… « Ils ont tort » pourrait répliquer Olivier Richard, courtier en vins à Belleville et à la tête de la commission « sport et économie » de la CCI du Beaujolais. Et qui constate : « Le pratiquant de sport, et à fortiori le sportif de haut niveau, est avant tout un travailleur endurant et un leader. L’entreprise gagne forcément en intégrant ce type de profil ». Par-


tant de cette réflexion, la commission travaille aujourd’hui à un projet de convention tripartite liant un sportif amateur de haut-niveau, son club et un employeur. « Employer un sportif,

c’est un autre moyen pour une entre-prise de parrainer un sport. Cela per-mettrait aux clubs locaux de s’étoffer en proposant de vrais emplois à leurs recrues, sans avoir à les rémunérer

directement. Reste à trouver un cadre juridique rigoureux à ce partenariat », poursuit Olivier Richard, persuadé que l’entreprise peut récupérer sa mise, le salaire, « au centuple ». « L’employeur va investir sur un salarié à qui il laissera du temps pour s’entraîner et participer à des compétitions, poursuit-il. Elle en retirera des bénéfices si elle en fait un vecteur d’image et sait créer une syner-gie en interne autour de ce sportif. Plus tard, une fois sa carrière sportive ache-vée, le salarié redeviendra pleinement opérationnel dans l’entreprise… ».

‘‘‘‘Marché pour les uns, cœur

de métier pour les autres, le

sport s’impose partout.

Chez Girardot Industrie, le sport représente un complément de gamme.

Du défi sportif aux Rêves possibles

Qu’il soit à la tête d’un groupe de marcheurs dans les Pierres Dorées, tenant la barre d’un voilier au large du cap de Bonne espérance ou en rappel dans

un canyon alpin, Raymond Colomb, accompagnateur en montagne, skipper pro-fessionnel et créateur en 1994 de Rêves possibles a toujours le même objectif : « faire réaliser des choses originales à des gens qui, au départ, ne pensaient pas en avoir les capacités. » Le parallèle s’impose avec le monde de l’entreprise et le management de salariés. « J’observe la même évolution dans mon métier et dans les entreprises : on a de plus en plus tendance à aller au plus facile, au plus acces-sible, au non impliquant pour le participant et pour le salarié. L’accompagnateur, comme le manager, doit avoir la volonté de faire progresser son groupe ou son équipe en impliquant les gens dans un projet. C’est ce manque d’objectif à at-teindre en commun qui mine le fonctionnement d’un collectif». Pour retrouver ce profil de clientèle plus investi dans son projet de voyage, Rêves possibles teste une formule itinérante combinant activités terrestres et voile, où le voyageur va définir, avec l’aventurier de Chazay d’Azergues, son itinéraire et ses objectifs. « Je cherche à apporter aux clients quelque chose qu’ils n’auraient pas pu trouver ailleurs, et cela doit passer forcément par un effort de leur part ».


Ce type de contrat pourrait même concer-ner le sportif en formation, avec des ac-cords incluant les sections sport-études d’établissements scolaires locaux. Encore au stade de la réflexion, le projet a déjà le mérite d’attirer l’attention sur un secteur souvent injustement méconnu de l’acti-vité économique. Et, plus simplement, il rappelle que le sport peut être, dans une

Tremblay s’adapte sans cesse aux évolutions du marché de l’article de sport.

‘‘‘‘Le sport peut-être un

des rares thèmes « universel et rassembleur ».

société de plus en plus morcelée, un des rares thèmes « universel et rassembleur », comme le rappelle Oli-vier Richard. « Il faut avoir vu les membres de l’en-treprise courir côte à côte en participant ensemble à une course à pied pour comprendre ce que le sport peut amener à un groupe », ajoute Alain Bouhy. A vos marques… Prêt… partez !

Matthieu Massip

Tremblay évolue avec le sport

Sur un marché de l’article de sport de plus en plus concurrentiel, Tremblay, structure familiale de négoce de onze personnes (4,5 M de chiffre d’affaires en 2008) doit sans cesse chercher

à se différencier. « Leader de la vente d’accessoires sur le marché français, nous ajoutons sans cesse de produits à notre gamme, car la tendance pour nos clients -détaillants spécialisés, cen-trales d’achat, vente par correspondance…- est de vouloir un fournisseur unique », explique Catherine Tremblay, dirigeante et fille des créateurs, en 1971, de l’entreprise de Gleizé. Des poteaux de corner aux drapeaux de touche ou cartons d’arbitrage en passant par le ballon (produit historique de Tremblay) les équipes de la société consacrent désormais de plus en plus de temps à trouver la petite innovation (pince multi-usage, plot plus souple et plus lourd résis-tant au vent…) développée grâce à un bureau de style et un plasturgiste locaux… Avec, tou-jours, une logistique (3200 m² de stock) permettant une rapidité de livraison qui fait souvent la différence. « Mais nous restons sur un marché de prix avec un tarif moyen de trois euros par article et une fabrication essentiellement asiatique », poursuit Catherine Tremblay. L’entreprise doit donc sans cesse s’adapter aux évolutions de son marché. « Développement des terrains en synthétique, du textile, de disciplines comme la jonglerie, l’orientation, le fitness, Tremblay est en perpétuelle évolution, parce que le monde du sport se renouvelle sans cesse ! ».


DISTRIBUTION

Noremat joue la carte de la proximitéÀ tout juste dix ans, l’agence

régionale du concepteur de matériels pour l’entretien de la voirie

et des dépendances vertes a su tisser des liens privilégiés avec ses clients et son réseau de sous-traitants caladois.

Dans le secteur de la construction de matériel pour l’entretien de la voi-rie et des dépendances vertes, Nore-

mat se veut différent : « Nous avons choisi de travailler en direct avec nos clients. Nous avons donc mis en place un réseau d’agen-ces locales qui nous permet d’être en contact régulier avec nos donneurs d’ordres », expli-que Cyril Didelot, responsable de l’agence caladoise de Noremat. L’agence d’Arnas est l’une des premières à avoir vu le jour au sein du groupe familial dont le siège est situé en Meurthe-et-Moselle (30 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 180 personnes). De cet ancrage local, Noremat tire un avantage certain. « C’est notre point fort ! Nous ren-controns régulièrement nos clients et nous pouvons ainsi échanger avec eux sur leurs besoins présents et à venir. La proximité fa-vorise la confiance », explique Cyril Didelot. C’est sur ces bases que durant l’été dernier, Noremat a été retenue par le Conseil général du Rhône pour conduire un chantier à l’aide d’une nouvelle tête de coupe qui permet de faucher les accotements de manière plus éco-logique. « L’objectif de cette expérimentation visait à la fois à réduire les consommations d’énergie en diminuant le nombre d’interven-

tions, à mieux protéger la faune et la flore en fauchant plus haut que d’ordinaire, mais aussi à limiter la propagation de l’ambroisie qui a du mal à proliférer lorsqu’elle se trouve prise en tenaille par d’autres types de végétations », décrit le responsable caladois. L’expérience s’est avérée concluante et elle devrait être dupliquée d’ici peu sur les routes du départe-ment de l’Isère. Mais chez Noremat, la proximité ne s’ex-prime pas seulement avec la clientèle. En faisant le choix de sous-traiter la fabrication des équipements qu’elle conçoit, la société a également fait celui de la confiance en-tretenue avec ses partenaires locaux : « Près de 80% des approvisionnements en mécano soudure sont réalisés chez des sous-traitants

du bassin caladois. Nous bénéficions de leur savoir-faire et de leurs conseils sur des tech-niques ou des matières premières à mettre en œuvre pour la fabrication de nos matériels. Bien plus qu’une relation de donneur d’ordre à sous-traitant, il s’agit d’un véritable parte-nariat », insiste Cyril Didelot. Un partenariat fertile et en mouvement perpétuel puisque l’innovation fait partie intégrante de la stra-tégie de l’entreprise. Pour entretenir l’esprit créatif, la société intègre en outre régulière-ment des jeunes en contrat de qualification. Sur les 17 salariés de l’agence d’Arnas, dix sont arrivés chez Noremat par l’alternance, et deux nouveaux contrats de qualification vien-nent tout juste d’être conclus.

L’agence d’Arnas, dirigée par Cyril Didelot, mise sur la proximité.

Question à

Question à Cécile Acconci, de la société ACOSET, spécia-liste en conseil et formation en Sécurité du Travail.

Quelles sont les mesures que devront mettre en place les entreprises en cas de pandé-mie de grippe ?En marge de la gestion de l’absentéisme que provoque-rait une pandémie grippale, les entreprises devront faire face, dans cette situation exception-nelle, non plus à une obligation de résultats, mais à une obliga-

tion de moyens pour protéger leurs salariés. Il s’agira dans un premier temps de prendre des mesures organisationnelles de prévention, qui seront listées dans un Plan de Continuité des Activi-tés (PCA). L’entreprise pourra, afin de réduire le risque de trans-mission, limiter le nombre de per-sonnes présentes simultanément sur le lieu de travail ou dans un même local (télétravail, horaires décalés…), éviter les réunions et les rassemblements de person-nes, établir des procédures pour l’accès des visiteurs et des clients, organiser la restauration du per-

sonnel (élargissement de la plage horaire d’ouverture, espacement des consommateurs, mise en place d’alternatives à la restau-ration collective…), organiser les livraisons pour limiter les contacts avec l’extérieur, multiplier les points de mise à disposition des produits d’hygiène afin d’éviter tout regroupement de person-nes, organiser la prise en charge d’un grippé avec le médecin du travail. Des mesures relatives à la ventilation, au nettoyage des locaux et à la gestion des déchets doivent être mises en place. Elles seront à mettre en œuvre suivant

les recommandations des autori-tés sanitaires. Il convient néan-moins de les prévoir en amont puisque certaines nécessitent un temps de mise en place incom-pressible, avec autorisation ou consultation des instances. Des mesures de protection indivi-duelle, comme les masques, sont également à prévoir. Enfin, les salariés doivent être régulière-ment informés des mesures d’hy-giène, ainsi que des procédures à suivre en cas de symptômes ou de malades proches.


CRÉATION-REPRISE

Villefranche Mobilier Urbain affiche ses ambitions

A la tête de la société de Liergues depuis juin dernier, Jean-Yves Tiuryn,

souhaite capitaliser sur le savoir faire et la notoriété de l’entreprise pour se développer sur de nouveaux secteurs,

en rivalisant de créativité.

Lorsque le dossier de Villefranche Mobilier Urbain est arrivé sur son bureau, Jean-Yves Tiuryn a hésité :

« Je ne savais pas vraiment vers quelle activité me conduirait mon projet de re-prise d’entreprise, mais j’avais écarté le BTP et les transports », se souvient cet ancien directeur financier, qui a fourbi ses premières armes dans le secteur du BTP. Finalement, quand Jean-Yves Tiuryn ouvre le dossier, il découvre une entreprise « qui se rapproche certes du BTP, mais qui évolue sur une niche, et c’est justement ce qui m’a plu tout de suite ». Créée en 1996 par Gérald Francioli, Villefranche Mobilier Urbain conçoit, fabrique et installe du mobilier urbain, spécialement des jardinières, des bornes, des toilettes publiques ou encore des aires d’accueil pour les gens du voyage. Une entreprise à taille humaine où la petite équipe de huit personnes ne ménage pas son temps pour devancer les modes et faire preuve d’audace, de créativité et surtout de flexibilité pour répondre aux attentes des communes qui lui font confiance. Un contexte favorable pour permettre à Jean-

Yves Tiuryn de concré-tiser son rêve : « J’avais en tête de tenir les rênes d’une entreprise depuis au moins dix ans », confie le repreneur. À la tête de la société depuis juin der-nier, Jean-Yves Tiuryn ne manque pas de projets. « Nous avons réalisé 1,15 million d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier, cette année nous pré-voyons 1,5 million. Notre objectif est de continuer à rayonner sur la France en développant un peu plus le secteur privé comme les campings, voire les golfs. Actuellement, les collectivités locales constituent la grande ma-jorité de notre clientèle. Dans un second temps, nous irons certainement vers les pays limitro-phes», décrit-il. Pour mener à bien ces projets, le nouveau dirigeant se donne le temps de lancer une nouvelle campagne de prospection afin de se faire connaître et de mieux analyser les besoins de ses clients. Il sait qu’il peut également comp-ter sur le soutien de l’ancien dirigeant qui restera à ses côtés durant quelques années.

Et surtout, il mise sur l’ambiance de tra-vail et l’investissement sans faille de son équipe pour relever les défis. « C’est une société comme on n’en voit plus, un peu une grande famille, et je souhaite conser-ver cet esprit », conclut-il.

Question à

Question à André Catherin, expert comptable et trésorier de la CCI

Quels sont les apports de la nouvelle version du site CCIBLE ? CCIBLE, base d’annonces ces-sion-reprise des Chambres de Commerce et d’Industrie de Rhône-Alpes existe depuis bien-tôt quatre ans. Véritable base

de données à destination des cé-dants et des repreneurs d’entre-prise ou de commerce, elle vise à faciliter leur mise en relation. Elle favorise également les mises en contact concernant les partena-riats financiers, commerciaux ou techniques, mais aussi concernant les offres de franchise, location gérance, locaux et baux commer-ciaux. Depuis quelques semaines, une nouvelle version est progres-

sivement mise en ligne. Plus facile d’accès, notamment grâce à des mots clés, elle permet de mieux cibler les affaires suscep-tibles d’entrer dans la cible du repreneur en fonction de la taille d’entreprise ou de commerce recherché, mais aussi de sa locali-sation ou du secteur d’activité. En marge de la fonctionnalité amé-liorée du portail d’accès, il s’agit d’aller plus loin dans la fiabilité

et la qualité des informations. CCIBLE, en passe d’être labelli-sée AFNOR, a d’ailleurs contri-bué à une toute première qua-lification d’un site internet , en matière de cession-reprise. De quoi renforcer encore l’attrac-tivité de CCIBLE qui s’impose comme un véritable outil pour favoriser la transmission d’entre-prises dans nos territoires.

Jean-Yves Tiuryn a repris une entreprise à taille humaine.


À TABLE

La Grande : la tradition est tendance !Dans la maison de la rue de Belleville,

œuvre un chef qui élève la pratique de la bonne cuisine traditionnelle

française au rang de sacerdoce. Et pour qui rien ne compte plus

que faire plaisir à ses clients en se faisant plaisir en cuisine.

«La grande, restaurant de tradi-tion » : amateurs de cuisine moléculaire, de gastronomie

fusionnée, groupies de chefs en toque étoi-lés : passez votre chemin ! Ici, ni fooding ni azote, pas de verrines, d’amuse-bouche ou de pré-dessert. Ici, on mange et on aime ça ! « On a mis la cuisine au rang des arts, et les chefs sont devenus des vedettes, peut-être au détriment de l’essentiel : les gens sont gourmands, ils aiment se retrouver autour de bonnes choses, simples et bien préparées », certifie Raphaël Neyton. Le chef quadragénaire, en son temps créateur du Juliénas, rue d’Anse, a acheté en 2001 la maison de la rue de Belleville pour la transformer en un des temples caladois de la bonne cuisine traditionnelle française, simple, savoureuse et populaire. La carte, volontairement écourtée - le chef est seul en cuisine et son épouse « La grande », Florence, œuvre en salle - propose deux menus : 18,5 € et 28,5 €, plus une sélec-tion de plats à la carte. La carte des vins privilégie appellations du Beaujolais et bouteilles sélectionnées directement chez les producteurs. Dans l’assiette, pavé de Charolais (« de chez Boyer ») aux échalo-tes confites, terrines maison, poisson du marché, filet de canette rôti sauce brune et vinaigre balsamique et, le jour de notre visite, une tarte aux quetsches « cueillies chez la belle-mère… ». Ici, pas de secret du chef, sinon l’adage maintes fois répété dans les bonnes écoles hôtelières : pour faire soi-même dans les règles de l’art, vous devez faire des choix. « Mon parti pris est de ne travailler que des produits frais et de tout faire moi-même : du foie gras aux desserts, tout est maison, sauf les glaces. Dans la région, nous avons des produits magnifiques. Il faut faire sim-plement ce que l’on a chez nous ! ». Car

si Raphaël Neyton, on l’aura compris, n’est pas un fan des dernières tendances à la mode, il ne déteste rien autant que les usines à manger produisant à la chaîne plats sous-vide et surgelés et qui ont droit, elles aussi, au nom de restaurant. « Ce que j’aime, c’est faire plaisir à mes clients en me faisant plaisir en cuisine, à faire le métier que j’aime : bien cuisiner de bons produits ». Mais encore ? « C’est simple, par exemple, une de nos spécialités : vous prenez les meilleurs escargots, le beurre le plus cher, des gousses d’ail, du persil frais et vous vous mettez au travail… Et j’ai des clients qui ne viennent que pour ça, qui me demandent pourquoi ils ne retrou-vent pas ce goût ailleurs ». A ceux qui le traiteraient de passéiste, il rétorque, sans ciller : « on se moque de moi avec mes tar-tes aux pommes et mes poêlées de cham-pignons, mais les gens en redemandent ! Je pourrais bien sûr servir plus de couverts et avoir une carte longue comme le bras, mais ce serait forcément au détriment de la qualité ». Avec ses principes, l’homme n’est pourtant pas tout d’une pièce. Der-rière l’artisan passionné, pour qui faire le marché aux bestiaux avec son boucher

ou juger de la fraîcheur du cabillaud chez son poissonnier relèvent autant des petits plaisirs de la vie que des fondamentaux du métier, se cache l’amateur de peinture, dont l’impressionnante collection tapisse les murs de la salle à manger. « J’en ai autant dans mes réserves, je change régu-lièrement ». N’attendez pas de comparai-son oiseuse entre art et cuisine pourtant. Vous l’avez compris, ce n’est pas le genre de La Grande de se hausser du col… Pour-tant, à écouter son chef parler avec pas-sion, mais sans emphase, de son métier, du plaisir qu’il éprouve à jeter un coup d’œil à la dérobée en salle et de lire la joie de manger sur les visages des convives, on se dit qu’en préférant la qualité au vo-lume, les bons produits locaux au prêt à manger et un métier parfaitement maîtrisé à la facilité, La Grande, à sa manière, est à la pointe de la tendance.

La Grande322, rue de Belleville69400 Villefranche-sur-SaôneTél. : 04 74 60 65 81Fermé samedi, dimanche et lundi.Menu à 18,5 ; à 28,5 et carte.

Florence et Raphaël Neyton : un métier parfaitement maîtrisé pour le plaisir renouvelé des convives.


FORUM ÉCONOMIQUE RHODANIEN

Le Forum Économique Rhodanien crée l’événement à Villefranche-sur-Saône

C’est une première à plus d’un titre que le déroulement du 9e Forum Économique Rhodanien à Ville-

franche-sur-Saône. Depuis le lancement de cette initiative en 2001, la manifesta-tion initiée par Michel Ochsner, ancien président de la section suisse du comité national des conseillers du commerce extérieur de la France, est devenue le rendez-vous annuel des forces économi-ques, politiques, associatives et du monde de la recherche, sur une vaste région d’Europe réunissant 13 millions d’habi-tants. L’événement couvre trois régions françaises - Rhône-Alpes, Provence Côte-d’Azur, Languedoc-Roussillon - et trois cantons suisses traversés par le Rhône : Valais, Vaud et Genève. Il se déroule cha-que année alternativement en France et en Suisse. Les villes de Martigny (canton du Valais), Marseille, Lyon, Sion (canton du Valais), Arles, Genève (canton de Genève), Valence, Lausanne (canton de Vaud), se sont ainsi succédées pour accueillir le forum. Pourquoi Villefranche-sur-Saône en 2009 ? « J’ai participé pour la première fois au Forum lors de l’édition organisée à Arles, en 2005, en tant que di-rigeant d’entreprise ayant une filiale dans cette ville, raconte Noël Comte, président de la CCI du Beaujolais. J’ai depuis tou-jours renouvelé ma participation. J’ai dé-couvert au travers du Forum des sujets de réflexion, de prospective, de stratégie uni-ques, avec des représentants d’instituts ou du monde économique qui permettaient

de dresser de véritables champs d’expé-rimentation et d’expériences, et d’établir des échanges, des passerelles entre nos régions qui partagent des préoccupations communes. Il m’a ainsi paru intéressant, avec la Ville de Villefranche, de poser un acte de candidature pour l’accueil de cette manifestation en 2006, lors de l’édition de Genève ».

Deux thèmes clé, le tourisme et les pôles de compétitivitéCe dernier thème choisi pour cette édition représente un autre événement. « C’est la première fois, et de façon tout à fait excep-tionnelle, que nous établirons un parallèle entre les instruments fondamentaux de politique de relance que constituent les pôles de compétitivité en France, et les clusters suisses », révèle Michel Ochsner. Nous accueillerons des intervenants de renom, et nous avons énormément à ap-prendre de nos approches respectives. Car si nos économies européennes ne s’ap-puient pas avec force sur la R&D, nous n’aurons plus notre place dans le monde de demain ! ». Cet état des lieux consacré aux pôles de compétitivité et clusters sera donc au centre d’une table-ronde. Pour les premiers échanges de la matinée, c’est le thème du tourisme qui a été retenu, au travers d’une discussion portant sur « les nouvelles formes de tourisme au service de l’attractivité territoriale ». « En tant qu’organisateurs, nous avons recherché ce qui pouvait nous réunir avec la Suisse,

Le 23 octobre, un événement international d’envergure est attendu à Villefranche-sur-Saône : la 9e édition du Forum Économique Rhodanien. Il accueillera des intervenants de renom et un public de décideurs issus du bassin rhodanien, autour du thème « Attractivité territoriale et travail en réseau : des opportunités novatrices ». Une manifestation exceptionnelle, ouverte à la participation des entreprises et acteurs économiques du Beaujolais.

Noël Comte, Président de la Chambre

de Commerce et d’Industrie du Beaujolais

Michel Ochsner, Président du Forum

Économique Rhodanien



reprend Noël Comte. Or les vignobles du Valais, inscrits au Patrimoine de l’Unesco, comme la région du Beaujolais partagent un même enjeu, celui de la promotion d’un tourisme lié au patrimoine viticole et à la viticulture et du développement d’un tourisme de croisière fluvial. Cet enjeu de mutation d’une région viticole a déjà suscité la création du cluster Beaujolais, à l’initiative de la CCI, afin de ne plus être en situation de subir les évolutions, mais au contraire de les conduire. Nul doute qu’en confrontant nos expériences, nous pourrons nous enrichir mutuellement ».

Établir des liens durables entre la France et la SuisseS’enrichir par l’échange mutuel, le bras-sage d’idées et d’expertises, telle est bien là l’une des vocations initiales du Forum. Cette manifestation laisse ainsi des traces durables sur les territoires qu’elle traverse. Michel Ochsner cite notamment les liens qui se sont désormais solidement établis entre des technopoles des environs de Marseille et de Sion, ou de nouveaux courants d’affaires générés par les ren-contres entre acteurs économiques. Cette année, pour accroître d’ailleurs la dimen-

sion relations d’affaires, des rendez-vous personnalisés entre participants du forum pourront être organisés pendant l’après-midi. Enfin, l’accueil d’environ 300 par-ticipants à Villefranche-sur-Saône pourra se prolonger, pour ceux qui le désirent, par des temps de découverte du Beaujolais, mis en place avec l’Office de Tourisme de Villefranche et du Beaujolais. « Il s’agit de donner aux participants l’envie de re-venir. Nous offrirons aussi la possibilité à ceux qui le souhaitent de pouvoir acheter du vin du Beaujolais sur le lieu de l’évé-nement », annonce Noël Comte. Ajoutons une dernière innovation à ce Forum : le partenariat conclu avec l’ARFA et les élè-ves de 1ère année de BTS assistant de ges-tion de PME-PMI, pour gérer, sur un an, l’organisation de la manifestation. « De la conception de plaquettes à la gestion de fichiers, les étudiants ont été confron-tés pendant une année à une situation en condition réelle, ce qui constitue pour eux une formidable expérience en matière de conduite de projet valorisable sur leur CV », conclut Pascal Danger, secrétaire général de la CCI du Beaujolais.

Après Marseille, Lyon, Genève ou Lausanne, accueillir cette année le 9e Forum économique rhodanien représente un

grand honneur mais aussi, pour une ville moyenne comme la nôtre, un véritable défi.Villefranche, capitale du « pays » beaujolais et pôle d’équi-libre au nord du Rhône, a toujours su saisir les opportu-

nités présentes pour mieux diriger son avenir, et recevoir ce rendez-vous annuel des forces économiques, politiques,

associatives, de l’enseignement et de la recherche d’une région stratégique européenne, de la Suisse à la Méditerranée, forte de 13 millions d’habitants, constitue l’une de ces opportunités.Je suis convaincu que les entreprises du Beaujolais Val-de-Saône, et plus lar-gement celles du sillon rhodanien, ne manqueront pas cette occasion de s’in-former et de débattre avec de véritables spécialistes, afin de mieux orienter leurs stratégies vers un travail en réseau plus efficace au sein des pôles de compétitivité.Que les organisateurs qui accompagnent la Ville de Villefranche dans cette initiative, les responsables du Forum économique rhodanien et ceux de la Chambre de Commerce et d’Industrie en soient très sincèrement remerciés.

Bernard PERRUTDéputé du Rhône, Maire de Villefranche



Salle des Echevins

À partir de 8 h | AccueilEnregistrement des participants

Théâtre de Villefranche-sur-Saône (à 50 m de la salle des Echevins)

8 h 45 | Allocutions d’ouverture- Martine GLANDIER, Adjointe au Maire de Villefranche- Noël COMTE, Président de la CCI du Beaujolais- Michel FAILLETTAZ, Consul Général de Suisse, Lyon- Fabrice LELOUVIER, Directeur de la Mission Economique - UBI France en Suisse, Berne- Michel OCHSNER, Président du Forum Économique Rhodanien

9 h 15 | Table ronde Les nouvelles formes de tourisme au service de l’attractivité territorialeIntervenants:- Gilles DUREL, adjoint au Directeur Compagnie Nationale du Rhône

- Anne ESTINGOY-BERTRAND, Chef de l’arrondissement développement de la voie d’eau, Voies Navigables de France

- Bruno MAURY, Gérant de « Route Marine »

- Michel FERLA, Directeur adjoint de Suisse Tourisme

- Olivier DUPONT, Directeur Général de la Maison Fert, Genève

- Stéphanie HERITIER, Responsable du réseau TISTRA (tourisme industriel scientifique et technique Rhône-Alpes)

- Hugues BEESAU, Directeur de la Mission d’ingénierie touristique Rhône-Alpes

- Chantal PEGAZ, avocate, viticultrice, Présidente des Étoiles en Beaujolais

- Dominique CAPART, Président d’Inter Beaujolais

- Philippe VARONE, Directeur Varone Vins SA, Sion

- Roland BERNARD, Vice-Président du Grand Lyon, chargé des fleuves, aménagement et usages anneau bleu

10 h 30 | Pause

11 h 00 | « Grand Témoin »- François SEPPEY, Directeur du Service de Développement Économique du Canton du Valais, Sion

11 h 10 | Table rondeFavoriser la croissance des entreprises par les pôles de compétitivité : état des lieux clusters suisses et pôles de compétitivité françaisIntervenants:- Bruno ALLENET, Président du pôle AXELERA, chimie et environnement, Lyon- Patrick TERROIR, Délégué aux pôles de compétitivité, Caisse des Dépôts et Consignations, Lyon- Pierre Jean BAILLOT, Directeur de l’internationalisa-tion des Cluster, ERAI, Lyon- Noël COMTE, Président de la CCI du Beaujolais, Président du Cluster Beaujolais et du Cluster Logistique- Jean-Claude VILLETTAZ, Haute École Valaisanne , Directeur Recherche et Développement HES-SO Valais, Sierre- François-Xavier LEVEL, Président d’Intercluster, Amiens- Lyon Biopole

12 h 30 | Débat

13 h 00 | Allocutions de clôture- Bernard PERRUT, Député du Rhône, Maire de Villefranche-sur-Saône

- Noël COMTE, Président de la CCI du Beaujolais- Michel OCHSNER, Président du Forum Économique Rhodanien, Genève

- Marcel MAURER, Président de la ville de Sion

Salle des Echevins

13 h 30 | Buffet déjeunatoire

14 h 30 à 17 h | Rendez-vous bilatéraux (entretiens personnalisés entre professionnels)

Pour s’inscrire : Par téléphone : 04 74 62 73 00Inscription en ligne : http://www.forum-rhodanien-2009.org/inscription_forum_economique_rhodanien.php

Programme du vendredi 23 octobre 2009

Retrouvez toutes les informations sur le site :

www.forum-rhodanien-2009.org

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JUILLET 2009 23









INDUSTRIEChambre

de Commerce et d’Industrie du Beaujolais ACTUALITÉS CCI

Jérôme Tondeur : « Mon Commerçant, mon Environnement permet de s’associer à une opération très valorisante

pour le commerce de proximité ».

Du 7 au 17 octobre se déroule la deuxième

édition de l’opération « Mon commerçant, mon

Environnement ». Initiée par la Chambre de Commerce et

d’Industrie du Beaujolais, cette manifestation vise à

souligner la contribution du commerce de proximité au

développement durable, en plus de son rôle de service, d’animation, dans les villes

et centres bourgs. Présentation par Jérôme

Tondeur, président de la commission commerce de la Chambre de Commerce et

d’Industrie.

« Mon commerçant, mon environ-nement » ?- Ce concept développé initiale-ment par la CCI de Perpignan, se déroule aujourd’hui sur la majeure partie du territoire na-tional à l’initiative des Chambres de Commerce et d’Industrie. Il s’agit, d’une façon ludique et fes-tive, de rappeler le rôle important que joue le commerce de proxi-mité dans notre vie quotidienne. Depuis deux ans, en axant plus spécialement cette manifestation sur le respect de l’environnement, nous voulons démontrer que le consommateur, en optant pour ses commerces de proximité, fait un choix positif en faveur du développement durable, à la fois en terme de limitation des dépla-cements, de qualité de vie, et en contribuant à renforcer le rôle so-cial que remplit le commerce sur nos territoires. Cette opération se veut aussi un événement ludique, avec plus de 100 lots à gagner. Nous organisons cet événement avec le soutien de partenaires, dont Groupama.

- Les commerçants qui se sont joints à l’opération ont contacté la CCI. Ils bénéficient d’un kit complet de communication, au prix très modique de 18 euros pour les unions commerciales, de 22 euros pour les autres com-merces. Ce kit comprend des supports pour signaler la parti-cipation (affiche, frise, drapeau extérieur…), une cinquantaine de cadeaux clients (sacs de tri, sacs pockets, bloc-notes papier aux couleurs de l’événement) et enfin

une centaine de bulletins de par-ticipation à un grand jeu gratuit (50 000 seront au total distribués) qui permettront de faire gagner aux clients de nombreux lots ré-partis sur l’ensemble du territoire, dont 16 VTT, des kits campeurs, produits de beauté, chèques ca-deaux, etc. Un deuxième jeu sur l’antenne de Chérie FM doté de chèques cadeaux offerts par la Fédération de l’Association des commerçants et artisans du Pays Beaujolais contribue à accroître la notoriété de l’événement. Pour ceux qui le souhaitent, l’opé-ration se double d’un concours de décoration de vitrines sur le thème « toute la nature dans ma vitrine ».

d’un tel événement ?- Environ 400 commerces du Beaujolais participent à cette deuxième édition. Près de 20 communes, et 14 Unions commerciales, s’associent à l’ini-tiative. Nous aurions pu nous at-tendre, dans une conjoncture éco-nomique devenue plus difficile, à ce que la mobilisation faiblisse par rapport aux années précéden-tes, mais cela n’a pas été le cas. Il faut dire que la manifestation bénéficie d’un vaste plan media, au niveau national, régional et lo-cal. Comme l’année dernière, des spots diffusés sur France 3 Rhône-Alpes ont pu être vus par le grand public. Ils sont soutenus par des encarts presse dans le Patriote, le Progrès, des messages sur Chérie FM, un affichage urbain et rural ainsi que sur le réseau des bus de la Communauté d’agglomé-ration de Villefranche. En 2008,

nous avions recueilli plus de 80 retombées médiatiques di-rectes sous forme d’articles de presse. Il s’agit donc pour les commerçants de proximité d’une opération très valorisante, qui fait parler d’eux, leur donne une oc-casion d’être découverts par de nouveaux consommateurs, qui apprécieront leur disponibilité, leur écoute, et la qualité de leurs prestations. Je crois que cette opération permet sans conteste d’obtenir le meilleur rapport qualité/prix pour s’associer à une communication d’envergure. J’ajoute qu’elle s’inscrit dans le sens des attentes des habitants qui, aujourd’hui, souhaitent pou-voir exprimer concrètement leur attachement aux valeurs du déve-loppement durable.

Jérôme Tondeur


ACTUALITÉS CCI

Création de Beaujolais Business Angels

CCI formation s’élargit !

Le Cluster Beaujolais : une association au

service des EntreprisesCréer et développer son entreprise est un challenge de tous les instants et il y a des moments clés où le dirigeant doit prendre des risques pour continuer : s’ouvrir à des marchés nouveaux, conce-voir et lancer un produit innovant, trouver des partenaires, ouvrir son capital, etc. Lorsque l’entreprise est encore jeune ou que le risque est réel, le dirigeant peut rencontrer des difficultés à mobi-liser les fonds nécessaires à son projet pourtant essentiel pour son entreprise.Après Beaujolais Initiatives, plate-forme de prêt d’honneur aux créateurs et repreneurs d’entreprise, Créacité, pépinière d’entreprise, le territoire du Beaujolais Val-de-Saône vient de se doter d’un nouvel outil : Beaujolais Business Angels. Constitué depuis le 8 septembre dernier sous forme associa-tive, ce réseau d’investisseurs privés, soutenu par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais et présidé par Jean- Baptiste Maisonneuve, s’est donné pour objectif principal d’ac-compagner et soutenir le développement et la croissance des PME locales par la mise en relation entre investisseurs potentiels et por-teurs de projet. Les Business Angels réunis au sein de Beaujolais Business Angels s’engagent à apporter à l’entreprise, en plus de leur soutien financier sous forme d’apport au capital, leur temps, leurs compétences et leurs réseaux.

Toujours plus d’offres de formation, plus d’ouver-tures de sessions pour mieux répondre aux at-tentes en formation des entreprises ! C’est cette volonté qui a présidé dès 2008 au rapprochement des centres de formation de la Chambre de Com-merce et d’Industrie du

Beaujolais et de celle de Lyon, rejoint cette année par celui de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Roannais. Ce vendredi 25 septembre, la signature d’une convention entre les présidents des trois Chambres de Commerce et d’Industrie concrétise le rappro-chement de ces centres de formation au bénéfice des entreprises de chaque territoire, une première en Rhône-Alpes ! Dès octobre, la parution d’un catalogue commun offrira aux entreprises un choix plus important de formations avec la garantie de bénéficier d’une prestation identique quel que soit le territoire.

Espace collaboratif de travail ins-titué en septembre 2007 dans le cadre du Plan Bolio pour la viticulture « Le Beaujolais demain », le Cluster Beaujolais est devenu

le 24 septembre 2009 une association loi 1901.Porté par la CCI du Beaujolais et Inter Beaujolais sous l’auto-rité de Bernard Guérin, Sous-Préfet, le Cluster Beaujolais fédère des entreprises de secteurs d’activité différents qui mettent en commun leurs moyens et leurs savoirs pour gagner collecti-vement des parts de marché peu accessibles individuellement. Coopération et compétition sont les deux termes qui qualifient l’esprit dans lequel s’inscrivent les actions, l’obligation de résultat étant aussi une exigence défendue par les concepteurs du Cluster Beaujolais.Forts des résultats obtenus en l’absence de toute structure juridique, les fondateurs du Cluster ont souhaité créer une associa-tion, forme d’organisation souple, réactive à même de porter les projets et de lever des fonds à l’image des pôles de compétitivité. Le format retenu s’inspire pleinement de l’organisation des Pôles de compétitivité et Clusters existants : un Collège Entreprises, un Collège Formation Recherche et un Collège Institutionnels. Par ailleurs, un Collège Partenaires Associés et Experts est mis en place afin d’accueillir les structures ou les personnes physiques dont les compétences, les savoirs et les réseaux seront autant d’atouts pour la réalisation des actions Cluster Beaujolais.

Le Conseil d’Administration a désigné le Bureau suivant :- Président du Cluster Beaujolais Noël COMTE – PDG de SOTRADEL LOGISTIQUE- 1er Vice-Président Dominique CAPART – Président d’Inter Beaujolais- 2e Vice-Président Jean-Baptiste MAISONNEUVE – Directeur Général des Autocars Maisonneuve- 3e Vice-Président Michel MAITRE – Directeur Lycée Bel Air- Secrétaire Chantal PEGAZ – Gérante du Domaine du Baron de l’Ecluse

Le Cluster Beaujolais est ouvert aux entreprises souhaitant met-tre en place des partenariats, prospecter de nouveaux marchés et qui placent l’innovation technique et organisationnelle au cœur de leur stratégie.


ACTUALITÉS CCI

Les conséquences pour l’entreprise peuvent être :- la diminution des effectif, des commandes, des livraisons- la perturbation des circuits financiers- et l’insatisfaction des clientsPour prévenir cette situation, il est fortement conseillé que l’entreprise établisse un Plan de Continuité de l’Activité (PCA).

Le plan de continuité de l’activité est :- fortement recommandé pour les entreprises privées quelque soit leur taille- obligatoire pour les administrationsSon objectif est de mettre en place une organisation spécifique pour maintenir l’activité, tout en protégeant la santé du personnel.

Rappel de la réglementation : • L’employeur a - une obligation de résultat à l’égard de ses salariés en matière de sécurité- une obligation de moyen lorsque le risque est exclusivement ou principalement environnemental• L’employeur doit informer ses salariés sur les mesures collectives et individuelles de prévention

Parmi les outils à sa disposition, le document unique doit être mis à jour - au moins annuellement- dès qu’une donnée supplémentaire apparaît- Lors de l’apparition d’un risque établi par la connaissance techni-que et scientifique tel que celui de la pandémie grippale.L’employeur doit mettre en place des équipements de protection individuelle en quantité suffisante : - matériel d’hygiène pour le lavage des mains et des surfaces- masques chirurgicaux et/ou FFP2

Anticiper la pandémie grippale pour les entreprises

vous pouvez consulter les sites suivants :www.pandemie-grippale.gouv.frwww.minefe.gouv.fr qui propose un Kit grippe A pour les chefs d’entreprise

Information à la CCIDes réunions d’information sur le thème « La prévention face à la pandémie grippale » animées par un cabinet spécialisé en sécurité du travail ont déjà été eu lieu en septembre, organisées par la Chambre Commerce et d’Industrie du Beaujolais. D’autres seront programmées courant octobre en fonction de la demande.

Pour en savoir plus

Les points essentiels d’un Plan de Continuité de l’Activité (PCA) :Pilotage et déclenchement du PCA : définir un ou plusieurs responsables pandémie grippale.

1 | Identifier les unités de travail incontournables

- qui pourraient être interrompus 1 à 2 semaines- qui pourraient être interrompus 8 à 12 semaines- dont l’absence des collaborateurs pourraient bloquer le fonctionnement de l’entreprise

chaque unité de travail incontournable

être tenus en télétravail

2 | Identifier les postes itinérants

internationaux,

3 | Clients, fournisseurs et entreprises extérieures

des fournisseurs

4 | Nettoyage

la fréquence du nettoyage. Aérer les locaux

5 | Gestion des déchets

de ramassage pour connaître son organisation

de changement des sacs poubelle dans l’entreprise

des poubelles

6 | Autres mesures de prévention

repas en cas de restauration collective

du personnel (CHSCT, délégués) avant toute modification

7 | Information/Communication

du personnel (CHSCT, délégués) avant toute décision d’aménage- ment du temps de travail : aucune dérogation au code du travail ne sera accordée

de prévention aux entrées de l’entreprise

par internet / intranet / Mail

pour répondre aux questions sur le PCA

à prendre en cas de maladie d’un proche ou se sentant fiévreux

8 | Prise en charge d’un grippé

pour isoler le malade, le faire raccompagner

9 | Les mesures de protection

- masque chirurgical : à fournir aux personnes malades- masque FFP2 : à fournir aux personnes saines

à usage unique

chaude, à l’eau de javel, aux lingettes désinfectantes

les sacs poubelle

Pour acheter masque et solution, vous pouvez contacter :- votre prestataire de nettoyage - votre prestataire de fourniture industrielle- un prestataire de matériel médical qui peuvent vous fournir les moyens de protection ou vous orienter vers des fournisseurs compétents.Il est difficile de s’approvisionner tant en masque FFP2 que chirurgical.Attention aux fournisseurs qui vous assurent des délais courts. Assurez-vous bien qu’ils sont en mesure de vous les fournir. Demandez-leur une confirmation écrite du délai.


ACTUALITÉS CCI

Mission en Pologne

Faciliter l’accueil touristique en BeaujolaisDepuis 2003, deux bornes interactives délivrent aux sorties d’autoroute A6, l’une à Villefranche (sens sud/nord) et la seconde à Belleville de l’information touris-tique et pratique 7 jours sur 7 et 24 h sur 24. La Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais a souhaité faire évoluer ce matériel.Désormais le touriste a accès à une information plus large issue pour partie de SITRA, système d’informa-tion touristique Rhône-Alpes : Présentation du patri-moine, suggestion de circuits, liste des restaurants, des hôtels, agenda des manifestations sur le Beaujolais… La consultation des sites Internet des Offices de Tourisme du Beaujolais, de Destination Beaujolais, des hôtels est également possible sur ces bornes. De plus, elles offrent aux touristes la possibilité de consulter les disponibilités hôtelières sur le Beaujolais.Enfin dernière nouveauté, les Offices de Tourisme dispo-sent d’un accès Internet pour consulter les disponibilités hôtelières mises à jour quotidiennement par les bornes.Cette opération innovante sur le Rhône a été conduite par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beau-jolais en partenariat avec les Offices de Tourisme de Villefranche et du Beaujolais, de Beaujolais Val-de-Saône, de Beaujolais-Saône-Pierres-Dorées, de Beau-jeu, le syndicat d’initiative du Haut Beaujolais et de Destination Beaujolais.

Le secteur du médical et de la santé est très bien représenté en Beaujolais. Nombre d’entreprises locales ont une part plus ou moins importante de leur activité tournée vers ce domaine, soit depuis de longues années, soit plus récemment du fait de la diversification de leur marché. En mars 2007 la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais animait la première ren-contre d’un Club sectoriel « médical » qui compte aujourd’hui une trentaine d’entreprises et se réunit quatre fois par an. Deux ans plus tard, en mars 2009, la Chambre de Commerce et d’Industrie donnait une nouvelle orientation à ces rencontres, en proposant un focus sur un marché en particulier : celui de la santé, du médical et du bien-être en Pologne. Le cabinet Franco-Polonais Michel, spécialiste du médical en Pologne, présentait les opportunités d’affaires et l’organisation de ce marché aux membres du club présents ce jour-là. S’en est suivie l’organisation d’une convention d’affaires mé-dicale du 19 au 23 septembre 2009 à Varsovie. Après une jour-

née consacrée à la visite d’hôpitaux et cliniques privées, les 9 entreprises spécialisées participantes ont eu l’opportunité de rencontrer près d’une centaine d’acteurs du marché du médical en Pologne (médecins, importateurs, directeurs d’établissements hospitaliers...). La satisfaction des participants est générale, tant les opportunités semblent réellement importantes : restructura-tion des hôpitaux publics et fort développement des cliniques privées, dans un contexte de fonds européens pour une mise à niveau à échéance de 2012 ! Pour autant tout n’est pas joué : le marché sera difficile d’accès pour qui n’aura pas décrypté les clés d’entrée, organisation des réseaux de distributeurs et impor-tateurs en particulier... Il est en effet primordial de travailler avec un (bon) partenaire.Désormais, chaque année le Club sectoriel médical Beaujolais consacrera une de ses quatre rencontres à un focus sur un marché étranger.

Chaque année, la Chambre de Com-merce et d’Industrie du Beaujolais reçoit environ soixante dix repreneurs potentiels dans le cadre du pro-gramme de ses réu-nions spécifiquement

réservés aux repreneurs d’entreprises commerciales, industrielles et de services. Ces ateliers sont tous animés, bénévolement et à tour de rôle, par les acteurs locaux de la création et reprise d’entre-prises : expert-comptables, avocats conseils, cabinets spécialisés etc… Le témoignage d’un repreneur complète ces réunions.L’atelier du 17 septembre dernier s’attachait au thème délicat du financement de la reprise d’une entreprise. Il a réuni treize repre-neurs portant des projets très diversifiés, tant en terme d’activité qu’en terme de mûrissement. Une intervention très pointue était assurée par l’équipe de la Société Générale. Enfin, M. Chavenaz, magasin BB9, chef d’entreprise ayant repris récemment, est venu apporter le témoignage de son expérience devant un auditoire attentif.Le dernier atelier de l’année, le 19 novembre, portera sur le dos-sier de reprise dans sa globalité.

Inscription auprès du service Création-Transmission :

Le financement de la reprise

Partenaire du

Challenge Inter-entreprises Trophée CCI sur la course de 12 km

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avec le concours financier de la

Marathon du Beaujolais Nouveau

Samedi

21 novembre

2009

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E Magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie N°14 ... · BGS Broderie, Lafont, Mediaprint, SPL Production - Fotolia.com Mikael Damkier Tous droits réservés. Reproduction