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Actualités

Concurrencé par François FILLON, menacé par l’ombre de Nicolas SARKOZY et critiqué par ses troupes, Jean-François

COPE a instrumentalisé notre démocratie pour asseoir son autorité sur l’UMP en déposant une motion de censure. Si son objectif n’était pas de défendre l’intérêt général mais bien de tenter d’affirmer son leadership, Jean-François COPE a au moins permis à Jean-Marc AYRAULT de réaffirmer le sens de la politique qu’il mène à la tête du gouvernement.

Face aux critiques et aux populismes, le Premier-Ministre a indiqué que sa feuille de route était simple, redresser le pays sans tomber dans l’austérité.

Désendettement du pays, réforme fiscale, réindustrialisation, compétitivité, dialogue social, sécurisation du travail et de la protection sociale, laïcité, égalité des droits et aides aux jeunes sont les missions qu’il a confiées à ses ministres.

Malgré les difficultés liées à la crise, malgré l’état du pays sac-cagé par 10 années de droite, les premières mesures portent leurs fruits. En dix mois, le gouvernement de Jean-Marc AYRAULT a fait ce que la droite n’a pas su faire en 10 ans ; réduction des déficits, justice fiscale, décentralisation, réforme de l’école, contrats de générations, emplois d’avenir, mariage pour tous… .

Allons–nous laisser Jean-Marc AYRAULT assumer seul le passif de Nicolas SARKOZY et la crise ?

Allons-nous le laisser seul face aux critiques aveugles, aux discours démagogiques qui font le lit des populismes ?

NON notre devoir de militants socialistes est d’aider le gouver-nement à redresser le pays et préparer l’avenir en ne cédant ni à la facilité ni à l’abandon de notre idéal. Nous avons milité pour le changement, poursuivons notre engagement pour qu’il devienne une réalité.

Alors que la droite a déposé le bilan de la France,

Aidons Jean-Marc AYRAULT à le redresser !

ENSEMBLE POUR LA DORDOGNE 15 rue Sévène • 24000 Périgueux • Tél. 05 53 53 28 93 - Fax. 05 53 53 50 13 [email protected]

Directeur de la publication : Benoît Secrestat N° ISSSN 1 281 97 42 • N° CPPAP : 0711P11279 Dépôt légal : 1e trimestre 2013

Réalisation-édition : Fédération du Parti Socialiste de la Dordogne. Mise en page, infographie et suivi technique : Arnaud Morand, IFIE-Mediapress Périgueux.

Par Benoît Secrestat1er Secrétaire Fédéral édito

droititude, Jean-Michel Faure le leader départemental de l’UDI (le parti de Borloo) a propos de Bergerac : « Ber-gerac a besoin d’une vision paternaliste, de décisions de bon père de famille, parce qu’aujourd’hui tout part à vau-l’eau… ». L’immobilisme, la « molitude », la zéro ambition, le recul…

, Thierry Boidé (conseiller général UMP de Villefranche de Lonchat) : « pour moi aujourd’hui, la collectivité départementale n’a plus sa place. »

Et demain ? Bon c’est entendu ! Il ne sera pas candidat en 2015…Allez chiche !!!

, Jérôme Peyrat à propos de Carmel Fontana (candidat UMP aux munici-pales à Bergerac) par apport a Daniel Garrigue : « il est moins connu, mais pour de meil-leures raisons ! ».Bien, bien, bien…Cela ferait un bon sujet de bac à l’épreuve de philo !!!

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Bergerac, le reveil de la Belle endormie,

page 3

Sommaire

La convention Europe, page 7

Rédacteur en chef : Patrick BEL. Rédacteurs : Marie DASSAS, Hélène CHEVALIER VILLATE.

Ont collaboré à ce numéro : Fabien RUET, Dominique ROUSSEAU, Jean-Marc PENNETIER, Mireille VOLPATO, Benjamin DELRIEUX, Luc PERCHERON, Marie-Sylvie

AMOND-ESCANDE.

Ensemblepour la Dordogne

Dossier spécial BPI, pages 4 et 5

Karine BERGER en Dordogne, page 5

Ensemble 66 | p.3

Actions des élus

Ensemble 67 | p.3

Bergeracle réveil de la belle endormie !

La connexion des quartiers périphériques a été facilitée par la rénovation complète des rue Saint Martin et de la Boétie. Le

boulevard Jean Moulin est devenu la princi-pale entrée de ville depuis l’autoroute. Pour accompagner les efforts du Conseil général en matière de désenclavement du bergeracois, la Ville a su anticiper les nouvelles logiques de déplacements générées par l’achèvement du contournement routier. Un Plan Global des Déplacements a été mis en place, un service de transports à la demande a été créé. La gare de Bergerac a été réaménagée en pôle intermodal de transports. Au Nord et au Sud de la ville, les quartiers de Naillac et de la Catte ont été com-plètement repensés afin de les intégrer dans une véritable dynamique urbaine à l’échelle du territoire communal. Près de 80 millions d’eu-ros auront été investis en 5 ans. Plus de 400 logements auront été démolis et plus de 500 nouveaux logements auront été construits. Aucun quartier n’aura été laissé au bord du chemin. La cité Jean Moulin (plus de 300 loge-ments en centre-ville) aura été réhabilitée pour un investissement global de plus de 5 millions d’euros. Le quartier de Beauplan, construit dans les années 1960, aura été démoli et reconstruit

Mais pas seulement car Bergerac et l’une des 10 villes de France qui fait le plus d’efforts en matière de logement social.

de l’entretien du pavillon en périphérie. La construction d’une cinquantaine de nouveaux logements vient d’être lancée. Pour se rappro-cher du Centre-ville, de ses services et des ses commerces, pour réduire les temps de dépla-cements au quotidien, Bergerac joue résolu-ment la carte de l’attractivité. Porte d’entrée du Périgord, la ville de Bergerac assume pleinement cette ambition. Il suffit de se promener dans les ruelles de la vieille ville pour se rendre compte, au premier coup d’œil des embellissements réalisés. Les rues du Port, Gaudra, des Fontaines et Saint James sont devenues des sites incontournables pour découvrir le patrimoine bergeracois. Valorisant sa rivière Dordogne, restaurant son patrimoine historique (Eglise Notre Dame, Orgues de Saint Jacques,…), rénovant ses musées, l’attribution du label Ville d’Art et d’Histoire pourrait venir concrétiser, avant la fin de l’année, ce retour au premier plan de la belle cité de Cyrano.

Fabien Ruet, Secrétaire fédéral

« Dès mon arrivée à la tête de la ville de Bergerac en 2008, j’ai souhaité mettre en place une politique structurante en matière d’urbanisme. Après des années d’inertie municipale en la matière, il était urgent de rentrer dans l’opérationnel pour concrétiser le projet de développement qui avait fait entre autre le suc-cès de notre programme électoral : réveiller la belle endormie. Ainsi, par exemple, le chantier important de la rue de la Résistance n’a jamais été dissocié d’un programme politique plus ambitieux de redynami-sation du Centre-ville où l’objectif est à la fois d’y connecter les quartiers périphériques, d’offrir à chacun un logement décent, d’attirer de nouveaux habitants et de jouer la carte géostratégique de porte d’entrée du Périgord »

Dominique ROUSSEAU, Maire de Bergerac

en éco-cité où le développement durable est au cœur de ce renouveau. Saluée par la Fondation Abbé Pierre comme l’une des 10 villes de France qui fait le plus d’efforts en matière de logement social, Ber-gerac s’est également engagée à lutter contre l’habitat insalubre en mettant en place une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat. Au-delà de cette nécessité de garan-tir à chacun un logement décent pour offrir un projet de vie à chaque bergeracois, les jeunes ménages et les séniors dynamiques sont de nouvelles cibles pour repeupler le Centre-ville. Les investissements privés y sont encouragés afin de permettre une première acquisition immobilière ou se dégager des contraintes

Dans un monde presque parfait, il faudrait être capable de penser demain, sans la pression des enjeux présents. Penser demain, c ‘est créer maintenant les filières in-dustrielles qui pourront employer nos enfants devenus grands, valoriser le fameux génie français en créant de nouveaux produits et pour faire tout ça, si nous pouvions créer une banque publique qui investirait massivement, ce serait formidable.

Dans un monde presque parfait, il faudrait pouvoir prêter de l’argent aux entre-prises qui veulent investir et créer de l’emploi sans que la rémunération de ce prêt soit excessive et spoliatrice et ainsi laisser du temps pour installer des productions sans la nécessité d’un rendement immédiat , rappelons nous Airbus. Et puis, si une banque publique prêtait à ces entreprises, forcement les banques privées qui ne savent que voler au secours de la victoire, leur prêteraient un peu aussi.

Dans un monde presque parfait, il faudrait pouvoir encourager financièrement l’embauche. Plus l’employeur embauche et plus il verse des salaires et plus il est aidé. Si l’employeur licenciait, alors il recevrait moins d’aides et « c ‘est tant mieux parce qu’il ne le ferait pas tous les jours ».

Dans un monde presque parfait, il faudrait pouvoir prêter de l’argent aux entre-prises en difficulté passagère en leur « reversant » une partie des charges salariales grâce à une banque publique.

Dans un monde presque parfait, il faudrait pouvoir donner la parole aux régions pour détecter les entreprises qui seront les meilleurs vecteurs de l’emploi de demain. Les régions organiseraient ainsi la formation des salariés nécessaire autour de ces entreprises et fédéreraient des ensembles d’entreprises capables de se coordonner pour être plus forts dans la compétition mondiale. L’idéal serait bien sûr de disposer d’une banque publique en capacité de prêter à ses entreprises prometteuses sous l‘impulsion de leurs régions.

Dans un monde presque parfait, il faudrait pouvoir aider le secteur coopératif for-tement représenté en France. Ce secteur économique cumule l’avantage d’être un très gros employeur français souvent non « délocalisable », et celui d’être un des rares secteurs à générer de très nombreux nouveaux emplois au cœur de la crise. Car dans ce monde de brutes et qui dit « pas de substantielles plus-values ou divi-dendes », dit uniquement « des concours financiers difficiles avec les banques pri-vées ». Ah si nous avions une banque publique capable d’aider massivement le sec-teur mutualiste ou les coopératives de toutes sortes, nous ferions de grandes choses.

Dans un monde presque parfait, il faudrait aussi être capable, mais là on touche à l ‘excellence, d’aider certaines associations via des prêts participatifs sociaux et soli-daires dans leur développement.

Dans un monde presque parfait, mais là on touche à l ‘impossible, il faudrait aider certaines associations via des avances remboursables dans leurs projets sociale-ment innovants.

Dans un monde presque « parfait » il faudrait nommer, une formidable ancienne candidate à la présidence de la république, à la vice présidence de cette banque d’état pour contre balancer le pouvoir technocratique et normatif et puiser dans une forme d’intelligence collective .

Dans ce monde presque parfait, cette banque publique, on pourrait l’appeler la BPI La Banque qui Pourra Investir, pour demain...

Dans un monde presque parfait, on rêve d’un petit édito sur l’économie sans un seul chiffre ou une avalanche de mots technocratiques, mais ça tout le monde sait que ce n ‘est pas possible...

PS : du rêve à la réalité ou d’un engagement de François Hollande à sa réalisation, la BPI est née cette année, nous lui souhaitons longue vie et félicitons ses parents, l’état et les régions.

Luc Percheron, Secrétaire fédéral à l’Economie

La BPI en quelques mots et chiffres

LA BPI c ‘est OSEO + le FSI ( Fond stratégique d’in-vestissement ) + CDC entreprises filiale de la caisse des dépôts

, un investissement dans l’économie de 12 milliards sur 4 ans,.

, 630 millions d’euros de pré- financement du CICE pour les PME et les ETI,

, c ‘est 22 points d’ancrage en région via les anciennes structures OSEO,

, 500 millions d’euros à investir sur 5 ans dans le secteur des mutuelles et coopéra-tives.

, des prêts participatifs sociaux et solidaires pour les associations de 10 000€ à 50 000€ sur 7 ans

, une enveloppe de 15 millions pour les pro-jets socialement innovants associée à un système de parrainage

, la banque sera complètement opération-nelle en Juillet 2013

Banque Publique d’InvestissementDans un monde presque parfait qui se conjugue plutôt à l’imparfait, tout le monde se dit :

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Clair et Net, TwitterVous en avez tous entendu parler mais ne connaissez peut être pas exac-tement le principe. Twitter est un outil de « microblogage » qui permet d’en-voyer sur le réseau des brefs messages appelés « tweets » (« gazouillis » en français) de maximum 140 caractères.Le principe ? Savoir ce qui se passe dans le monde, dans les organismes ou chez les personnes que vous suivez de façon quasi instantanée.Une fois inscrit sur twitter, vos « tweets » peuvent être lus par toute personnes souhaitant s’abonner à votre compte et vous-même pouvez suivre les in-formations de tous ceux auxquels vous vous abonnez. Les grands médias mais également les médias locaux se servent aujourd’hui énormément de ce moyen de communication pour relayer les dernières informations ou

vous renvoyez vers leurs articles en ligne.Pratique et ludique, Twitter demande à être concis et synthétique du fait du nombre de caractères limités et oblige à rechercher la pertinence pour intéresser le lecteur.Quelques comptes Twitter à suivre : @PSdordogne@langladecolette@DRousseau24@MJSDordogne@benoitsecrestat@bernardcazeau@germinalpeiro

Karine Berger Députée, Secrétaire nationale à l’économie

Rencontre avec...Karine Bergerle 10 septembre à Bergerac

Nous sommes confrontés à une situation économique où l’hémorragie mas-sive de nos emplois industriels a eu pour simple placebo le « moi je sarko-ziste « dans nos télévisions pendant tout un quinquennat. Nous devons

donc passer à une logique « d’action », c ‘est pour cela que le gouvernement a conçu et bâti un certain nombre d’outils économiques dénommés par François Hollande « boite à Outils ». Ces outils peuvent paraitre complexes et compliqués, mais il relèvent d’une seule logique « créer et maintenir les emplois ».C ‘est dans ce cadre que nous aurons le plaisir d’accueillir le 10 septembre à BERGE-RAC Karine BERGER , secrétaire nationale à l’économie Elle est au cœur de la poli-tique économique conduite par le gouvernement et conseille François Hollande sur certains dossiers. Karine Berger est une nouvelle figure montante du Parti socialiste, que beaucoup d ‘entre vous connaissaient déjà du fait de ces nombreuses partici-pations et passages dans les médias : radios et télévisions et notamment encore dernièrement sur le plateau de Mot Croisés. Les objectifs de cette rencontre sont multiples :bien entendu expliquerla politique économique gouvernementale mais aussi les axes économiques de notre parti, informer les militants sur la crise et la réindustria-lisation que nous portons et surtout d‘échanger, de faire remonter les questionne-ments et propositions des militants de la Dordogne,

Un seul mot d’ordre, le débat !

Bloquez dès à présent le 10 septembre 20H30, Salle de l’Orangerie à Bergerac, dans vos agendas, vos tablettes numériques ou non, la soirée sera riche.

Karine Berger a été élue députée le 17 juin 2012 dans la première circonscription des Hautes-Alpes lors des élec-tions législatives de 2012.Elle est devenue membre de la Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgé-taire de l’Assemblée nationale. Le 18 juillet 2012, elle a été désignée secrétaire nationale du Parti socialiste à l’Économie.Elle est l’auteur de l’ouvrage « Les Trente Glorieuses sont devant nous », coécrit avec Valérie Rabault, éditions Rue Fromentin, 2011.Karine Berger a été, en 2013, rapporteur du «Projet de loi de séparation et de régulation des activités ban-caires.» à l ‘assemblée nationale.

, Les contrats de générationUn «tutorat» qui permet de préserver des savoir-faire et d’intégrer durable-ment les jeunes dans la vie professionnelle.Applicable à compter du lundi 18 mars 2013, c’est le 14 février 2013 que L’assemblée nationale avait adopté le projet de loi. Ce dispositif permet aux entreprises de moins de 300 salariés de bénéficier d’une aide finan-cière de l’Etat de 4000 euros par an, pendant trois ans, dès lors qu’elles

embauchent en CDI un salarié de moins de 26 ans (30 ans en cas de han-dicap), tout en conservant un salarié de 57 ans ou plus (55 ans en cas de handicap). Ces contrats favoriseront l’embauche de 500 000 jeunes en cinq ans et le maintien des seniors dans l’emploi.

Retour vers un acquis

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Rubriques locales

Dans le cadre de la préparation des pro-chaines élections, la Commission Droits des femmes, animée par Mireille VOL-

PATO, a organisé une manifestation samedi 22 juin à l’Espace François Mitterrand à Périgueux sur la place, l’engagement des femmes et leur implication pour les futures échéances. Une centaine de personnes, élues et élus nationaux et locaux, militants et militantes, sympathi-santes y ont participé.

La question des femmes, de leurs droits et de leur place est redevenue très présente dans le débat public depuis l’élection de François Hol-lande. Les mesures prises depuis 1 an en at-testent. Grâce aux nouveaux modes de scrutins pour les élections municipales et cantonales, la parité et l’Egalité progressent à grands pas.

Or, la parité, ce n’est pas parce que les femmes feraient mieux ou différemment, c’est pour que les femmes puissent faire ! La parité est un ob-jectif démocratique d’une représentation plus égalitaire.Ainsi, en Dordogne, 84 communes auront un scrutin avec liste paritaire aux municipales en 2014 et avec le nouveau scrutin binominal, les 25 cantons, donneront une assemblée dépar-tementale paritaire en 2015. Il s’agissait ce 22 juin d’attirer l’attention sur la situation de l’engagement des femmes en poli-tique, qui n’est pas à la hauteur de ce que l’on peut attendre d’un pays ou d’un département comme le nôtre (actuellement seules 13,8 % des maires sont des femmes, seulement 13,9 % des conseillers généraux et il n’y a que 5 femmes présidentes de Conseil général sur

Femmes politiques, femmes actives un grand moment le 22 juin !

,LE REVE DE BOLIVAR, Le défi des gauches sud-américaines. «Dés la fin des années 1970, l’Amérique du Sud avec l’avénement des dictatures militaires, a été le laboratoire de la «révolution néo-libérale» installée dans le sang au Chili et en Argentine. Trente ans plus tard, le rejet du «consen-sus de Washington» est patent: du Brésil à la Bolivie, en passant par l’Uruguay, l’Amérique du sud se tourne vers la gauche.Marc Saint-Upéry analyse dans cet ouvrage les expériences politiques de cette gauche sud-améri-caine, du Brésil de Lula à l’Argentine de Nestor et Cristina Kirchner. L’exercice du pouvoir est abordé tant sur la question de la réduction des inégalités, la redistribution des terres aux paysans que de la lutte contre l’insécurité et contre les cartels de la drogue.Face à l’effondrement de l’influence des Etats-Unis sur cette partie du continent, l’arrivée au pouvoir de la gauche dans de nombreux pays ressuscite le rêve d’unité continentale de Simon Bolivar. »

La fédé vous conseille

100 et 2 présidentes de conseil régional sur 22) mais aussi de rendre visible et de valoriser le rôle et l’action des militantes et des élues.

Armelle LE BRAS CHOPARD, politologue, écri-vaine et adjointe à la mairie de Guyancourt a évoqué brillamment dans sa conférence les origines de l’exclusion des femmes de la vie publique, les racines culturelles, religieuses et politiques ainsi que la réalité des avancées ou des reculs mais surtout les perspectives qu’amènent l’investissement des femmes et les lois actuelles pour favoriser l’égalité.Marie Françoise PEROL DUMONT, présidente du Conseil général de Haute Vienne et ancienne députée a retracé avec une grande sincérité, chaleur et humanité sa propre histoire, son engagement, son accès aux responsabilités et son parcours politique. Elle a démontré que malgré les difficultés, l’engagement, la pugna-cité, la volonté et demain grâce aussi au non cumul des mandats, les femmes devaient et pouvaient prendre toute leur place dans la vie politique. « Il ne tient qu’à toi ! » a-t-elle répété citant André Gide.Le débat auquel ont participé, entre autres, Pascal DEGUILHEM, Mireille BORDES, Gatienne DOAT, Annick SANSON, a porté sur l’accès à la vie politique, l’expérience dans l’exercice des responsabilités, les droits acquis et leur fragi-lité, la force du politique, de l’engagement, les moyens pour arriver à tout concilier, les futures échéances municipales, la mise en œuvre de la parité… Dans les belles caves voutées de l’Espace cultu-rel, la soirée s’est poursuivie en échangeant au-tour d’un apéritif et d’un buffet accompagnés par la musique swing du groupe « Summer Blue ».

Cette journée fut une vraie réussite mêlant réflexion, combativité et convivialité. C’était la première étape de la mobilisation du PS en Dordogne afin de créer les meilleures condi-tions pour les prochaines municipales, pour donner envie aux femmes de participer à la représentation élective et envie de prendre leur juste part dans les responsabilités pu-bliques et politiques. A l’issue de la journée, des femmes, des militantes ont pu dire : « pourquoi pas moi ? »

Mireille VOLPATO, Secrétaire Fédérale

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Le tour des sections11 débats passionnants et passionnés !

Du 18 mars au 11 juin Benoît SECRESTAT et l’équipe des secrétaires fédéraux ont sillonné la fédération pour le désormais traditionnel tour des sections. Onze rencontres entre les anima-teurs fédéraux et les sections rassemblées par territoire. Le but de ce petit périple politique était double : présenter la fédération en exposant le travail entrepris et les projets à venir, mais surtout, par le débat et l’échange, recueillir les remarques des uns et des autres. Chaque rencontre s’est avérée riche, parfois tendue ! Mais c’est normal, nous sommes au pouvoir en période de crise et ces réunions ont parfaitement révélé les inquiétudes, les impatiences, les déceptions mais aussi les satisfactions des militants. Des militants qui, en tant que citoyens éclairés, ont relayé l’état de notre société et plus précisément les attentes des périgourdins. Pas de langue de bois, du débat, une fédération en vie ! Des militants qui le restent d’ailleurs car il n’y a pas ou vraiment très peu de désaffections.La fédération a fait remonter régulièrement au national un bilan de cet échange fédéral.

2 questions en passant… !A Marie-Sylvie Amond-Escande secrétaire de la section de Villefranche du Périgord depuis début 2012.

Comment envisages-tu ton rôle de secrétaire de section ?C’est une position qui demande de l’écoute, de l’énergie et de la disponibilité. Je pense que nous sommes l’interface entre les militants et les sympathisants d’une part, et la fédération et les élus d’autre part. Nous sommes dans la période où les opportunistes nous abandonnent, ainsi à nous d’être clairvoyants et de nous recentrer sur le noyau dur pour mieux rebondir.

En quelques mots que pourrais-tu dire de cette première année des Socialistes au pouvoir ?Au début de l’allégresse, de l’espérance et de l’attente... Heureusement François Hollande n’avait pas pro-mis à tout va !!! Puis la déception des impatients, l’agressivité et quelquefois l’amertume pas toujours d’ailleurs des plus malheureux. Il faut attendre que le balancier se recentre. Je mets beaucoup d’espoir dans un redressement de l’économie : j’ai la conviction que le Gouvernement et les Assemblées ont fait ce qu’il faut et que le seul ralentisseur est l’Europe Libérale. Avec par exemple : la surévaluation de l’Euro. Le Japon est un bon exemple, en utilisant un peu la planche à billets, ils s’en sortent mieux que nous dans cette mondialisation. L’autre espoir est le développement de l’économie verte : j’espère qu’elle ne fera pas les frais des allègements de budget, au point de devenir obsolète.

Inscrits Votants Blancs/Nuls Exprimés Pour Contre Absention

1959 668 (34%) 20 (2,9%) 648 (97%) 613 (94%) 35 (6%) 64

AmendementsAmendements Votants Blancs/Nuls Exprimés Pour Contre Absention

1 296 (15%) 15 (6%) 290 (97,9%) 235 (81%) 55 (19%) 317

2 292 (14%) 6 (2,05%) 286 (97,4%) 222 (77,6%) 64 (22,4%) 321

3 292 (14%) 17 (5,8%) 275 (94%) 216 (78,5%) 59 (21,5%) 321

4 344 (17,5%) 7 (2%) 337 (97,9%) 281 (83,3%) 56 (16,6%) 269

5 350 (17,8%) 6 (1,7%) 344 (98,2%) 296 (86%) 48 (14%) 263

6 311 (15,8%) 6 (1,9%) 305 (98%) 255 (83%) 50 (16%) 302

7 292 (14%) 17 (5,8%) 275 (94%) 216 (78,5%) 59 (21,5%) 321

8 354 (18%) 8 (2,25%) 346 (97,7%) 307 (88,7%) 39 (21,3%) 259

9 247 (12%) 6 (2,42%) 241 (97,5%) 180 (74,6%) 61 (25,4%) 366

10 368 (18,7%) 6 (1,63%) 362 (99,1%) 306 (84,5%) 56 (15,5%) 245

11 260 (15,2%) 6 (2,01%) 292 (97,9%) 241 (82,5%) 51 (17,5%) 315

12 298 (15,2%) 6 (2,01%)) 292 (97,9%) 241 (82,5%) 51 (17,5%) 315

13 331 (16%) 8 (2,41%) 323 (97,5%) 262 (81,1%) 61 (18,9%) 282

Retour sur…la convention Europe

En amont de la Convention nationale Europe organisée par notre parti, un tra-vail de fond a été mené par la Fédération

autour de la commission Europe et relations extérieures. D’autres initiatives locales seront prises prochainement dans le but de rendre plus concrets les enjeux du prochain scrutin européen.Le 18 avril, la Fédération a reçu à l’initiative de la commission Europe, la députée européenne du Grand Sud ouest Françoise CASTEX pour un compte rendu de mandat et un échange pédagogique avec les militants. Cette rencontre s’inscrivait dans un travail de fond et de pré-paration de la Convention Europe sur le texte de laquelle chaque militant a pu s’exprimer par un vote le 6 juin dernier. Pour les socialistes, l’Europe est un engagement de toujours. Avec ce texte, adopté très largement par les mili-tants, c’est sa réorientation profonde qui est en jeu. Afin d’échanger sur le texte et ses amen-dements, nationaux et locaux, une assemblée générale de débat sur l’Europe s’est déroulé le jeudi 30 mai à la fédération. Il s’agissait d’un moment essentiel pour notre parti – la pre-mière convention depuis le Congrès de Tou-louse - afin de préciser les bases de la réorien-tation profonde de l’Europe que les socialistes français souhaitent porter, dans le droit fil de l’action engagée par François Hollande depuis

son élection à la présidence de la République.Face à la droite conservatrice dominante au Parlement européen qui a affaibli l’Union euro-péenne et aggravé la crise dont souffrent les peuples, il fallait refixer un cap à l’Europe axé sur la croissance durable, l’emploi, la solidarité, le respect des droits. Le texte constitue donc à cet égard une véritable feuille de route pour un changement politique, très attendu par les peuples européens.Le travail engagé par le Parti socialiste se fixait le double objectif de faire émerger des propo-sitions nouvelles et fortes pour l’Europe ainsi que de nourrir le programme du Parti socia-liste européen (PSE), afin de préparer active-ment les élections européennes de mai 2014.

La Fédération aura, dans cette perspective l’occasion de lancer prochainement d’autres initiatives pour rendre plus concrets les enjeux cruciaux de cette échéance électorale.

Jean-Marc PENNETIER, Secrétaire fédéral à l’Europe et aux relations extérieures

Jeudi 6 juin : le vote pour la convention