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I s R s journal commim7 de SherbrO0~ SEPTEMB~l0°~ Vol. il Bacs roulants à la Ville Des soumissions publiques mais privées PAR PIERRE MORENCY PRÉSIDENT DE NOVA EI%MROCOM Le mois de septembre annonce le retour des élus sur h scène municipale. J’aimerais revenir sur un artide paru le 22juin dernier dans La lflbune concernant h saga pour l’acquisition des bacs roulants à Sherbrooke. II me semble important d’apporter quelques darifications sur le processus d’appel d’o&es de h Ville de Sherbrooke. Le nouveau devis modifié crée toutefois deux catégories de bacs et ajout de nouvelles con ditions, qui étaient inexistan tes dans le premier devis, et ce, pour le même produit Après avoir infbrmé la Ville que ce nouveau devis était tout aussi inéquitable et que certaines clauses peu près jamais vues dans tout le Québec) rendaient notre soumission potentiellement non conkrme, on m’invita à soumissionner puisque ces clauses Wétaient apparemment pas vraiment essentielles. Un, deux, trois devis Nova Envirocom a donc sou missionné de bonne foi sur ce 3~ devis et gagné celui-ci dans l’option achat, avec plus deS S pour la première année et 320$ au cumulatif de difi~ zence de moins par bac, pour un produit de qualité égale à Passer son tour Nous venions de nous battre, de dépenser temps et argent pour avoir la possibilité de soumis sionnez; ici chez-nous, sur l’un des deux devis, et on nous an nonce qu’il fallait, recommen cer! Désabusé et après con sultation avec notre personnel qui avait été monopolisé pour cette soumission, nous avons convenu de refuser de soumis sionner de nouveau sur ce devis, car il nous était évident que nous penlions noue temps. Nous n’avons d’ailleurs reçu aucune information ni docu ment ni résultats concernant ce dernier appel d’offies pour lequel on nous accuse de Wavoir pas soumissionné et le four nisseur retenu a dépassé de six à huit semaines les délais pré vus au contrat sans que la VIlle ne se révale de la clause de en ors que e avait cru bon refuser notre soumission plus basse, prétex tant notre incapacité à livrer ces même bacs. [...] Aucune entreprise sher brookoise et estrienne ne de vrait avoir à se battre pour avoir le droit de soumission ner avec des produits de qua lité comparable. Contraire ment à la déclaration du maire Jean Perrault, dans La 7flbune: «...ilaeusachance....,celane devrait pas être une chance ou un privilège de soumissionner chezsoimaisundmitenchâssé dans une politique claiit [...] Ombudsman J’espère que cette fois on ne tirera pas encore sur le messa ger et que nos élus vérifieront les faits en demandant toute la documentation et les résul tats de ces appels d’offres [...] À la lumière de ces événe ments, je réitère mes deman des : que soit nommé un om budsman pour répondre aux plaintes des entreprises et citoyens ; que soit mise en place une véritable politique d’achat, basée sur des règles d’éthique et d’imputabilité; que cette politique fasse l’objet d’une consultation publique ; que le vérificateur de la ville se penche sur les processus d’appel d’offres ; que les instances gionales se prononcent sur cette politique d’achat outils à forte incidence régionale. Entre temps, votre projet d’uniformisation aura coûté plus de 300 000 $ à l’économie locale. En terminant, quand on dit une demi-vérité, on fait aussi un demi-mensonge. Et si l’image est importante, la vérité elle, est essentielle en démocratie. E’ depuis I 986 s E menez-en des boulevards (p~2) La coop Estudiantine au centre-ville ~3) C’est payant l’essence ~5) NDE et OCTANE, tout en jan (page 8) celui du compéfiteuz; ce qui est énorme comme difl~rence dans les soumissions en général. Celle-ci a d’abord procédé à deux appels d’offres dits res trictift pour l’acquisition de 47000 bacs roulants. Ces devis À la suite de cette ouverture faisaient en sorte qu’une seule de soumissions publiques, la entreprise nommée dans le ‘Ville nous annonce par télé- devis, avec un seul produit, phone que noue soumission est pouvait soumissionner pour non conforme à cause de ces un appel d’offres de plus de nouvelles clauses: le bac doit 2,7 millions S, alors qu’une firme sherbrook~i~ MôW~”duj ~vu, etlentrepnse doit Envizocom, offit le même iro- posséda une expertise de plus duit Après de nombreux ap- de cinq ans et 10 000 bacs dans —‘ rencontres et échanges de ladistribation de bacs roulants. documents, la Ville accepte de oz;lav~po~sèc1e depuis trois modifier un seul de ses deux ans des centaines de bacs mu- devis, et ce, même si les deux lants de Nova Envirocom. devis en question demandent Pourquoi avoir demandé aux exactement le même produit, Services ~iques de modifier mais de couleurs difi~rentes. un devis pour permettre à d’autres entreprises de soumis sionner si c’est pour rédiger un nouveau devis qui les rend tout aussi non confèrmes ? Ce n~est qu’après avoir constaté que Nova Envirocom avait gagné cette soumission d’achat que la Ville a annoncé qu’elle retournait en soumission avec un 4’ devis. t Photo: Pierre Morency Plen’e M.~iic» r&Ld.t de Nova E,wlroco.n nwis aussi dt.,7~n~ payeur de taxes et uéateœ d’emplois 17 octobre - Journée mondiale du refus de la misère Marche de solidarité silencieuse suivie de témoignage et de chants Mardi, 17octobre2006- 18h30 Stationnement de l’église St-Joseph 1265, rue Belvédère Sud Solidarité Quart Monde-Sherbrooke Informations: 819-562-5744 819-563-4523 «Làoùdeshommesetdesfemmessontcondamnésàvivredanslamisère,lesdroitsdela personne sont violés. S’unir pour les faire respecta est un devoir sacré. » (Père Joseph Wrésinski, 17 octobre 1987) L.~sLlbr. septembre2006 I

E’ · 2016. 7. 31. · auto, d’où le modelage de la ville par ce mode de transport. ... Du 19 au 23 juin dernier, le troisième Forum urbain mondial ... Springs Canada dans la

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I sR s

journal commim7 de SherbrO0~

SEPTEMB~l0°~ • Vol. il

Bacs roulants à la Ville

Des soumissions publiques mais privéesPAR PIERRE MORENCY • PRÉSIDENT DE NOVA EI%MROCOM

Le mois de septembre annonce le retour des élus sur h scène municipale. J’aimerais revenir surun artide paru le 22juin dernier dans La lflbune concernant h saga pour l’acquisition des bacsroulants à Sherbrooke. II me semble important d’apporter quelques darifications sur le processusd’appel d’o&es de h Ville de Sherbrooke.

Le nouveau devis modifié créetoutefois deux catégories debacs et ajout de nouvelles conditions, qui étaient inexistantes dans le premier devis, et ce,pour le même produit Aprèsavoir infbrmé la Ville que cenouveau devis était tout aussiinéquitable et que certainesclauses (à peu près jamaisvues dans tout le Québec)rendaient notre soumissionpotentiellement non conkrme,on m’invita à soumissionnerpuisque ces clauses Wétaientapparemment pas vraimentessentielles.

Un, deux, trois devisNova Envirocom a donc soumissionné de bonne foi sur ce3~ devis et gagné celui-ci dansl’option achat, avec plus deS Spour la première année et320$ au cumulatif de difi~zence de moins par bac, pourun produit de qualité égale à

Passer son tour

Nous venions de nous battre, dedépenser temps et argent pouravoir la possibilité de soumissionnez; ici chez-nous, sur l’undes deux devis, et on nous annonce qu’il fallait, recommencer! Désabusé et après consultation avec notre personnelqui avait été monopolisé pourcette soumission, nous avonsconvenu de refuser de soumissionner de nouveau sur cedevis, car il nous était évidentque nous penlions noue temps.

Nous n’avons d’ailleurs reçuaucune information ni document ni résultats concernantce dernier appel d’offies pourlequel on nous accuse de Wavoirpas soumissionné et le fournisseur retenu a dépassé de sixà huit semaines les délais prévus au contrat sans que la VIllene se révale de la clause de

en ors que eavait cru bon refuser notresoumission plus basse, prétextant notre incapacité à livrerces même bacs.

[...] Aucune entreprise sherbrookoise et estrienne ne devrait avoir à se battre pouravoir le droit de soumissionner avec des produits de qualité comparable. Contrairement à la déclaration du maireJean Perrault, dans La 7flbune:«...ilaeusachance....,celanedevrait pas être une chance ouun privilège de soumissionnerchezsoimaisundmitenchâssédans une politique claiit [...]

Ombudsman

J’espère que cette fois on netirera pas encore sur le messager et que nos élus vérifierontles faits en demandant toute

la documentation et les résultats de ces appels d’offres [...]

À la lumière de ces événements, je réitère mes demandes : que soit nommé un ombudsman pour répondre auxplaintes des entreprises etcitoyens ; que soit mise en placeune véritable politique d’achat,basée sur des règles d’éthiqueet d’imputabilité; que cettepolitique fasse l’objet d’uneconsultation publique ; que levérificateur de la ville se penchesur les processus d’appel

d’offres ; que les instances régionales se prononcent surcette politique d’achat outilsà forte incidence régionale.

Entre temps, votre projetd’uniformisation aura coûtéplus de 300 000 $ à l’économielocale.

En terminant, quand on ditune demi-vérité, on fait aussiun demi-mensonge. Et sil’image est importante, lavérité elle, est essentielle endémocratie.

E’depuis I 986

s

E menez-en des boulevards (p~2)

La coop Estudiantine au centre-ville ~3)

C’est payant l’essence ~5)

NDE et OCTANE, tout en jan (page 8)

celui du compéfiteuz; ce qui esténorme comme difl~rence dansles soumissions en général.

Celle-ci a d’abord procédé àdeux appels d’offres dits restrictift pour l’acquisition de47000 bacs roulants. Ces devis À la suite de cette ouverturefaisaient en sorte qu’une seule de soumissions publiques, laentreprise nommée dans le ‘Ville nous annonce par télé-devis, avec un seul produit, phone que noue soumission estpouvait soumissionner pour non conforme à cause de cesun appel d’offres de plus de nouvelles clauses: le bac doit2,7 millions S, alors qu’unefirme sherbrook~i~ MôW~”duj ~vu, etlentrepnse doitEnvizocom, offit le même iro- posséda une expertise de plusduit Après de nombreux ap- de cinq ans et 10 000 bacs dans—‘ rencontres et échanges de ladistribation de bacs roulants.documents, la Ville accepte de oz;lav~po~sèc1e depuis troismodifier un seul de ses deux ans des centaines de bacs mu-devis, et ce, même si les deux lants de Nova Envirocom.devis en question demandent Pourquoi avoir demandé auxexactement le même produit, Services ~iques de modifiermais de couleurs difi~rentes. un devis pour permettre à

d’autres entreprises de soumissionner si c’est pour rédiger unnouveau devis qui les rend toutaussi non confèrmes ? Ce n~estqu’après avoir constaté queNova Envirocom avait gagnécette soumission d’achat quela Ville a annoncé qu’elleretournait en soumission avecun 4’ devis.

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Photo: Pierre MorencyPlen’e M.~iic» r&Ld.t de Nova E,wlroco.n nwis aussidt.,7~n~ payeur de taxes et uéateœ d’emplois

17 octobre - Journée mondiale du refus de la misère

Marche de solidarité silencieuse suivie de témoignage et de chants

Mardi, 17octobre2006- 18h30Stationnement de l’église St-Joseph1265, rue Belvédère Sud

Solidarité Quart Monde-SherbrookeInformations: 819-562-5744 819-563-4523

«Làoùdeshommesetdesfemmessontcondamnésàvivredanslamisère,lesdroitsdelapersonne sont violés. S’unir pour les faire respecta est un devoir sacré. »

(Père Joseph Wrésinski, 17 octobre 1987)

L.~sLlbr. • septembre2006 • I

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ÉDntRiALLe nouveau plan d’urbanisation

De longs boulevards, une courte vueNous apprenions dans le quotidien La Tribune du ~9 septembit demieç la formation de la Coalition Sherbmoke milieu devie qui compte mener une bataille contre radoption du nouveauplan d’urbanisme prévue le 2 octobre prochain, par le conseilmunicipal de la Ville de Sherbrooke. Ce nouveau plan d’urbanisme a été présenté à la population sherbrookoise enjuin dernier et un résumé a été largement distribué dans les foyers. Desoppositions s’étaient élevées et devant le nombre imposant decommentaires de la part de citoyens et citoyennes, l’administration municipale avait cm bon de retarder son adoption.Les porte-parole de cette nouvelle coalition, dont monsieurThieny Nootens, reprennent les arguments que ce dernier avaitsoulevés dans une lettre cfopinion intitulée « Un plan d’urbanisme à l’encontre du bon sens » parue dans La Tribune du 28juin 2006.

Des boulevards, toujours des boulevardsMonsieur Nootens s’en prend à la section du plan oùil est question des axes de développement de la municipalité pour les dixprochaines années. Il insiste sur le fait que le plan a commeobjectif un développement vert et harmonieux pour la population mais que son application future semble se traduire par undéveloppement et un prolongement de boulevards. Il s’opposeprincipalement à l’étalement urbain engendré par la construction récente d’un Wal-Mart sur le plateau Saint-Josephet qui nécessiterait sous peu, le prolongement du boulevardLionel-Grouix. Selon lui, les conséquences d’un tel développement étaient déjà connues déplacement des activités commerciales en périphérie, entrave au développement de commercesaux dimensions plus humaines et multiplication des trajets enauto, d’où le modelage de la ville par ce mode de transport.

Il e# fàcile de se rendit compte des effets causés par l’établissement de ce « plus grand mégacentre hors Montréal » nombre irurportant de locaux toujours fermés au centre-ville, établissements ou déménagements de plusieurs commerces enpériphérie (MoMo Sport, Canadian Tire, etc.) et un achalandage automobile accru dans ce secteur commercial. Pourtant, dans le discours de la Ville, il est de plus en plus questionde développement durable, ce qui signifie fournir ou maintenir des commerces dans les arrondissements, participer àla réduction des gaz à effet de serre et à la revitalisation desquartiers. Mais dans les faits, qu’en est-il?

Un défi environnemental... et démocratiqueDu 19 au 23 juin dernier, le troisième Forum urbain mondial(I?uM) s’est tenu à Vancouveit Ce forum organisé par ONIJ-Habitatavait pour thème la durabilité urbaine. Les participants ontdénoncé l’étalement urbain grugeant les terres arables d’unegrande importance et accentuant la dépendance personnelle àl’automobile. Tous ont insisté sur un amémagement urbain pluscompact - appelé « densification urbaine » - Ils ont rappeléque la terre est une ressource précieuse et qu’il faut s’en serviren conséquence. (Source: Cana&. Regards sis le marie, n”30, été 2006)

Le journal communautaire Entrée Libre est donc heureux deconstater qu’une coalition prenne forme et interpelle nospersonnes élues surla responsabilisation de la Ville de Sherbrookeconcernant le développement durable. Recueillir des taxes à courtterme, c’est bien; mais favoriser une qualité de vie pour rensemble d’une population à moyen terme, c’est mieux. Ce quicomprend, entre autres, des salaires décents et un plus grandsouci du patrimoine historique de la municipalité. Récemment,nous avons vu la coalition 505 Parc Orford occuper la scèneprovinciale. Verrons-nous cette coalition sherbrookoise occuper la scène municipale? Si ça devait être le cas, la démocratie participative ne s’en porterait que mieux à Sherbrooke.Vous pouvez rejoindre les dirigeants de la coalition à l’adressesuivante : [email protected]

PAR LE COLLECTIF D’ENTRÉE LIBRE

2 septembre2006. EntréeLibre ~

PAR MANON BRUNELLE • ILUJSION-EMPLOI

Une récente publicité deWal-Mart tente de nonsconvaincre que cette multinationale contribue à fairerouler notre économie enachetant québécois... Oje secache-t-il derrière cette publicité trompeuse? En fait,une bien triste réalité!

Par le passé, Wal-Mart a étél’objet de nombreuses critiquesparce queJacompagnie effectuait ses achats et s’approvisionnait chez d’autres fournisseurs que ceux du coin de paysoù elle avait des magasins.Devant cette tôlée de protestation et dans un but ultimede redorer son image, la compagnie a donc décidé de faireaffaire avec les entreprises locales, comme le dit l’annoncepublicitaire.

Cependant, ce qui se cache derrière cette publicité tape-à foeil,c’est que pour maintenir sapolitique du plus bas prix, elledemande à ces fournisseurs deréduire leurs coûts, etdu mêmecoup, étrangle les entreprisesavec un contrat empoisonné.Qui dit réduction des coûts,

,11ris ,?‘s11a~oos co~»3acfl$oMs A’Se Œ(Aott ~aNP.??.oJ~.1 Qv16$TÇ C~ø( tuMoørO?~Vop.D ~ 1»is ,T’iS ~4oO$ IROt4S ~uJouçttus HALYr, PLuS to&4 ,1~uJooF.s Ptv~ H~vr?am’( fl’J Ho4i~tÀ%. ,2 lit-1ko, ~Â5i~’r~tt Ls6o6U;~A~q~si-4 % JllERsgoOKE,q

À quoi pense un promoteur lorsqu’il pense...

On achète chez vous.., et on vous achète!

dit réduction des salaires dansbien des cas. L’exemple deSprings Canada dans la régionde Magog nous le démontrebien.

ls doigt dans l’oeilCe constat avait été décrié lorsde l’implantation de Wal-Martdans plusieurs régions. Avecl’arrivée des Wal-Mart dansleur environnement, desvillesont vu plusieurs de leurs com

nisseur qui croit que cela valui permettre de sauver sa compagnie se fait fourrer royalement; le consommateur quicroit qu’il va payer moins cher(sans compter les coûts sociauxque cela représente en perted’emplois) se fait avoir luiaussi; finalement le seul gagnant de cette supercherie,c’est ‘Wal—Mart!

Cette compagnie t?a aucuneéthique et traite avec suffisancela population. On da qu’à penser à ce terme d’associéE+5pour parler des employéEs.Un associé est quelqu’un quiinvestit ou détient des actionsdans une compagnie, ce qui r?estpas le cas du personnel deWal-Mart travaillant au salaireminimum et à temps partiel!

merces êtie obligés de fermeicar ces derniers ne pouvaientêtre compétitifs face aux exigences de Wal-Mart.

Les dirigeants municipaux quipensent que cela va faire progresser leur économie locale semettent un doigt dans l’oeilet malheureusement, dans unbien vilain engrenage: le four-

II faudrait réfléchir davantageà la portée réelle du message5Leprir leplus basfait loi + quinous en dit plus long surconscience de Wal-Mart quecette fumisterie publicitaireracoleuse qui tente de nousprésenter la compagniecomme un pilier bénéfique ànotre économie.

ÉqoiPleréclacrion •Coae~on Éditeur:La voix FerréeYarsickBilodeau Lcuiseflai&eLouiseDai~e ARosaf.lriscal impression :Tbe RecordS~J ClaudeflortieJr Grapbisme de u no,avdle maquetteAnnieFozest Casiaure

GraphiqfllustradonCarole Gascon Fient Besger187, nIe Laurier, locai3i7 NormandGilbert Distrib.,,tios. Publi$ac Estriec,.t~Shesbrooke(Oj&ec) lsaheileLombanlo Mano Bnsneile Poste poblicadon Enrg. 7082Jjfl 47M Maii’lgton Fiance Croteau

Benoît Pliotte Dépôt lèqal 3 tiimestre 2006T& : (819) 821.2270 PmMorency Bibliothèque nationale du Qs,ébec

~ vesnaMurdzabaentxee@sidc-intnnetorg~ ~ Bibliothèque nationale du Canada

Taxitoirededistrjbudon~atuitnringe: 9000 délimité parles mes Qgeen au nord,

Saint-Joseph au sud, Le Phare àrcoestetparhr~ St-François.

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OEstudiantine

IJEstudiantine doge 104 étudiants et étudiantes de l’Université de Sherbrooke à l’intérieur de 29 appartements étaléssur trois étages et comportantde trois à quatre chambres

Selon les dernières études duministère de la Sécurité publique du Qyébec, 431 personnes en Estrie ont été victimes de violence conjugale en2002, dont 375 femmes et 56hommes (La Tribune, 19 janvier 2005). A Sherbrooke, ils’agit de 270 interventionspolicières ainsi que de 193 rencontres avec les victimes pourl’année 2005. Pour établir unecomparaison avec les annéesantérieures, le présent code criminel rend là tâche très difficile. André Lemire du Servicede police explique « Le grandproblème avec les statistiquesgénérales sur la violence conjugale est que cette dernière n’apas un statut particulier dansle code criminel. Les actes deviolence conjugale sont donc

chacun et de une à deux sallesde bain. Les locataires de chaque appartement se partagentune cuisine, une salle à mangeret un salon. Le prix de locationunique de chaque chambre se

regroupés avec toutes les autresvoies de f~its, ce qui empêcheleur analyse détaillée ».

Pour Franchie CoUard, de laMaison l’Escale de 1’Estrie(centre d’hébergement pour lesfemmes victimes de violenceconjugale), il n’est pas questiond’une hausse ou d’une diminution de la violence, mais plutôt d’une augmentation de lavolonté de dénoncer de tellessituations. Elle affirme « Deplus en plus, les femmes ontmoins de tolérance par rapportà la violence conjugale et ellesont moins peur d’appeler etd’en parler. Néanmoins, la violence conjugale, c’est encoretrès tabou, même pour soi. Onse dit que c’est exceptionnelet que la réaction de notre partenaire ne se répètera pas. Et

chiffit à 332 S par mois, incluant, entre autres, les fraisreliés à félectricité, au téléphone et à Internet. De plus,chaque appartement est entièrement meublé.

Ça tombe à pointSelon le maire de Sherbrooke,Jean Perrault, cette initiativepermettra d’alimenter le coeurde la ville d’une clientèle jeune.Le président du conseil d’administration de fEstudiantine,Didier Beloin St-Pierre ainsique le président de la Fédération étudiante de l’Universitéde Sherbrooke (FEUS), PascalRousseau, sont d’avis que laconstruction de cette coopérative aidera à réduire les problèmes de pénurie de logements rencontrés par les étu

Collaboration étroitePour venir en aide aux victimesde violence conjugale, une collaboration étroite s’effectueentre le Service de police de laville de Sherbrooke, la Maison1’Escale de l’Es trie et le Centred’aide aux victimes d’actes criminels de l’Estrie (CAVAC).Aussitôt qu’il est confronté àune telle situation, le corpspolicier contacte le CAVAC etré~rent les femmes victimesà l’Escale pour leur hébergement. E Collard ajoute « ÀSherbrooke, on est gâté comparativement aux autres villes.Les policières et policiers sonttrès sensibles à la question de laviolence conjugale et ils ofl+entleur collaboration avant mêmequ’une demande soit faite parles organismes

diants et étudiantes depuis lesdeux dernières années. Àpreuve, les 104 chambres disponibles étaient louées avantmême leur entière construction. Par ailleurs, les locataireéde l’Estudiantine n’auront qu’àfaire quelques pas pour franchir la Station du Dépôt où ilspourront monter gratuitementà boni des autobus de la Sociétéde transport de la ville deSherbrooke (STS), puisque lepersonnel étudiant de l’Université de Sherbrooke profited’un libre accès au transport encommun depuis l’automne2004.

Puisque fEstudianrine est unecoopérative d’habitation, leslocataires auront la responsabilité d’assurerune bonne gestion de l’immeuble. D’ailleurs, ces derniers seront représentés majoritairement ausein du conseil d’administradon (CA). Afin d’assurer unecertaine permanence dans lagestion de l’immeuble, lespartenaires du projet, soient la

auprès des organismes concernés et qu’elle n’envisage pasd’intervenir politiquement afind’établir un plan d’action pourlutter contre la violence conjugale

D’autre parç E CoUard souligne qu’un travail politique estnécessaire quant à la diffùsionde publicités qui dénoncent laviolence conjugale. Preuve àl’appui, elle fait référence à ladernière campagne de sensibilisation mise sur pied par legouvernement provincial, qui a

Ville de Sherbrooke, fUniversité de Sherbrooke, la FEUSet la Fédération de la CoopHabitat Estrie, siégeront également au sein du CA.

Projet en expansion...

Le projet de fEstudiantine estévalué à près de cinq millionsde dollars. Dédifice est certifiéNovo Climat, misant sur l’économie d’énergie et d’eau potable, la récupération, le recyclage et la qualité de l’ain Unedeuxième phase accueilleraiSautres personnes dans cinqappartements à partir de janvier 2007. L’ouverture d’uncommerce sur la WellingtonSud viendra compléter cettedeuxième phase du projet.

Cette première coopératived’habitation étudiante horscampus au pays saura sûrement inspirer d’autres villesétudiantes au Canada. Qyoide mieux qu’une clientèlejêune pour la santé économique d’un centre-ville?

provoqué une hausse des appelsdénonçant des situations deviolence conjugale. De plus, cebesoin de sensibilisation estencore plus urgentlqrsqn’onconsidère l’augmentaticn decette violence chez les jeunesde 15 à 16 ans. F. Collardaffirme « Il faut faire des con-

férences et augmenter la publicité dans les écoles, les milieux de travail.., partout! Lasensibilisation, ça fonctionne! ». Danscette optique;rien n’empêche la Ville demettre sur pied, cxi collaboration avec le gouvernementprovincial, une autre campagnepublicitaire ici. Enfin, ce seraitla moindre des choses d’in-dure la réduction de la violenceconjugale au coeur des orientations politiques du Comitéde sécurité publique et du Comité consultatif de la famille.

Coopérative étudiante en habitationPAR ANNIE FOREST

Le centre-ville de Sherbrooke a vu naître plusieurs projets au cours des dernières années. Parmi lesplus récents développements, notons la construction de la première coopérative d’habitation étudiante hors campus au Canada, fEstudiantine, sur les ruines d’un édifice incendié en 2003, rueDépôt Elle a été inaugurée le 14 août dernier et bien avant, les étudiants et étudiantes avaientrépondu à l’appel. Leur présence ne devrait donc pas passer inaperçue au centre-ville.

Photo Mr~e ForestLEstudiantine, première coopérative d’habitation étudiante hors campus auCanada, sauée sur la rue Dépôt semble faire des heureuses et des heureux!

PAR ISABELLE LOMBA.RDO

conseil municipal n’a rien à voiravec cette préoccupation plutôt policière pie politique ‘t

Violence conjugale à Sherbrooke puis, on minimise et on bana- C’est favis partagé par le con~ semer Lomda Brochu du Co

lise les chosesjusqtt’à ce~uela~& ~ publi4è à la

Bnser les tabous violencesoituneroutinedansque 1 admimstration mumcipale a « un rôle facilitateur

Alors que personne n’y voit rien dans les rues de Sherbroolce,le Service de police à h ville reçoit trois à quatre appels parjour pour dénoncer une situation de violence conjugale (TQSnovembre 2005). Malgré une sensibilisation populaire croissante au sujet de cette violence, un travail intensif reste à fluirepour briser les tabous et rejoindre les jeunes à travers une intervention autant politique que policière et communautaire.

cAtACCENTRE DAIDE AUX VICTIMESDACTES CRIMINELS

Source: Déphant du CAVAC

Un rôle poDith~ue?

Mis à part cette collaborationpolicière, la Ville peut-elle s’impliquer sur le plan politiquepour contribuer à la réductiondela violence conjugale? Lesavis sont partagés. D’une part,A. Lemire considère que « le

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Nouveau Plan de transport en communMÉDIADes sans-abri victimes des coups durs

d’un « trash-réalité »

Au cours des dernières années, le phénomène de h télé-réalitéa pris beaucoup d’ampleur. Il nous a permis de suivre auquotidien h vie de jeunes aspirant au métier de chanteui, decélibataires en quête de l’âme soeur, etc. Quoiqu’on puisse sequestionner sur les « réelles • valeurs de ces émissions, ellesn’incitent pas, règle générale, à h violence physique et psychologique. Dernièrement, des producteurs américains ontexporté vers le marché cinématographique québécois des filmsdont le contenu est basé sur h réalité vécue par de vrais sans-abri,allant ainsi à l’encontre du respect de leur dignité humaine.

Dejackass à BumfightsSivousavezétéchoquéparlesscènesdelasérieetdufilmfadais, où des jeunes hommes à r~xit tordu fbnt pénétrer unevoiture pour enfants dans leur postérieur ou se jettent dans uneplantation de cactus, vous &avez encore rien vu. Récemment,le 4’ volet de h série Bumfigbts, concept initié par deux jeunesAméricains,avu le jour. Dans cette série, vous pourrezvoir desscènes morbides et malsaines où des gens se moquent dessans-abri en leur mettant le fèu aux cheveux, en les invitant às’arracher des dents avec une pince et à boire de Purmne leurlaissant croire qu’il s’agit de bière, et ce, en échange de quelquesdollars ou d’un hamburger. Pas surprenant que h Régie ducinéma du Ojébec ait refusé de classer cette série, la considérant« contraire aux valeurs fondamentales de h société québécoise».Un de soi que ces trash-réalité s qui valorisent h criminalité,P~loitation de personnes démunies et les comportementsantisociaux, dontpas kurplace sur nos écrans. Ce qui surprend,dest qu’ils se soient vendus à quelque 300 000 exemplaires etqu’ils demeurent disponibles aux États-Unis et ailleurs auCanada, dont en Ontario. Les valeurs promues par ces producteursvont à rencontre de nos propres valeurs. Comment peuvent-ils ne pas considérer que ces actes ne puissent porter atteinteaurespectfbndamentaldetoutêtrehumain?Uenvadem€mepour les scènes de criminalité et celles sexuellement explicites...

« Trash-réalité » à la poubelle!Le CollectifRégional d’Éducation sur les Médias d’Information(CRÈME) considère qu’au même titre que la pornographiejuvénile, les « trash-réalité s du type de Bumfights, devraientêtre criminalisés! Bien que nous ayons tous à coeur h libertéd’expression, il est évident que la quête incessante de profitsde h part de producteurs et de distributeurs sans scrupules nepeut pas continuer au détriment de nos valeurs fbndamentales.Pendant que les concepteurs de h série décopaientque de travauxcommunautaires, cinq jeunes Albertains ont attaqué unitinérant et lui ont uriné au visage, et ce, sous l’oeil complicede leur caméra.Si l’on se fie aux résultats de Statistique Canada révélantque h télévision est mun des médias ayant le plus d’influencedans la vie des enfants» (2001), il est à redouter l’impact d’uneaccessibilité à de tels contenus sur le comportement des jeuneset d’adultes facilement influençables. Si vous êtes révolté par cetype de • trash-réalité s, n’hésitez pas à le dénoncer sous formede lettres ouvertes ou en communiquantvotre appui à h décisionde h Régie du cinéma à [email protected] ou par hposte à Régie du cinéma, 390, rue Notre-Dame Ouest, bureau100, Montréal (Qpébec) H2Y 1T9.

8~RANNIEFOREST• CRÉMI

la STS da pas de concurrentet les élus ont abandonné leurspouvoirs aux ordinateurs, auxspécialistes. « Les spécialistesont parlé • comme Pa exprimémonsieur François Fouquetdans un éditorial très pertinent dans La Nouvelle du 6septembre 2006.

Ueffet ping-pongEneffet,silesélusdehVlllede Sherbrooke (dont cinq sontde h STS) renvoient les usagers à h STS, et que les élusde h STS renvoient les usa-gus aux spécialistes, commentdoivent se sentir les citoyenset citoyennes concernés par lenouveau Plan de la STS?Qye plusieurs usagers et usa-gères disent aux décideursqu’il manque des autobus auxbonnesplacesetqu’ilyenatrop à certaines haires, qu’ilyaactuellement un terminus enzone désertique, qu’il est im

Un grand débat de société doit s’engager cet automne auQyébec pour faire face aux forces néolibérales au pouvoiraux deux paliers de gouvernement. Voilà pourquoi à compter du 27 septembre prochain, h CSN entreprend une vastecampagne de réflexion politique qui nous amènera à tenirplus de 100 assemblées publiques au Qyébec. Nous croyonsqu’àprès plus de trois ans de pouvoir libéral à Qiébec et laprésence d’un gouvernement conservateur à Ottawa, lesQ~ébécoises et les Qyébécois ont plus que jamais besoinde s’unir derrière des projets mobilisateurs.

La STS fait la sourde oreilleMR FRÔNCE CROTEAU USAGÈRE DU TMNSPOKT EN COMMUN

Devoir s’inscrire au utnsport adapté, ou devoir abondonner son autonomie et demander à desparents et amis pour ses courses et ses rendez-vous, ou devoir marcher davantage, voilà desperspectives peu encourageantes pour plusieurs usagers et usagères qui ne peuvent plus utiliserle transport en commun depuis le nouveau Plan de transport de la Société de transport deSherbrooke (STS). Et cela pour ceux et celles qui n’ont pas d’auto parce qu’ils ne peuvent se lapayer ou conduire.

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Sans commentaire...

Pourtant, ailleurs dans d’autresservices impliquant des élus,comme lors de h présentationd’une nouvelle réglementationinterdisant Pagrandissementdes maisons mobiles, les citoyens concernés s’y sont opposés et le comité consultatifd’urbanisme (UCC) a été • àl’écoute des citoyens t Monsieur Louis Brochu a déclaréqu’il a toujours considéré que« les élus et les ciotyens s’influenceraient mutuellement »

etl’tjCCaétéouvertauxdoléances des citoyens (La 7H-hune, 08-09-06). Pourquoiest-cesidifférentàlaSTS?

Aux dires de la direction, ildevaityavoirc unvirage à 180degrés » (La 7Hbune, 25-08-06). « Aucune donnée préciseWétait utilisée pourjustifier lesanciens cizn.uits .yrajpute-t-on(id.). Comme si toutce qui avaitété fait avant Wavait aucunevaleuret que les élus n’agissaientque par « pressions politiques!Peu respectueux pour nos éluset les fonctionnaires alors enplace...

Ce qu’on entend actuellement,c’est que les usagers devronts’habituer aux « changements »

et que la STS est satisfaite.Aucune entreprise privée quiaurait des concurrents pour unmême service donné, Wagiraitcomme h STS le fait présentement face à sa clientèle. Mais

possible « d’apprendre * leshoraires changeant à chaqueheure. Ça semble peine perdue!Pourquoi?

La STS, les aînéset le transport

en commun

On a un Qjiébec fins deses enfants! Est-cequ’on pourrait avoir unSherbrooke fou de sespersonnes aînées? Estce qu’on pourrait souhaiter que h STSdevienne amoureuse deses personnes aînées enleur favorisant unemeilleure accessibilité autransport en commun

L’hiver est à nos portes...

PAR RAVMOND€MORINAÎNÉE ET LmUSATRICE

Opération de réflexion politique et lieu de rencontre

Agirens~fltbIe

P0 ieQ CRÊIAI

Coiiectôr Rogionot crÉc,uconc,nsur les kiacuas d’ Intoirnation

Visitez notre site webwww.aide-intemetorglcremi

r iIlI(IrIlBIIishl : 346-U I U I

À Sherbrooke, la rencontre aura lieu le mercredi 25 octobre 2006à l’Hôtel Delta, 2685, rue King Ouest

Le thème abordé sera:La privatisation du système de santé

4 septembre 2006 Enfrée Libre •

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P1cfi6 records des grandes pétrolièresPAR MATHIEU PIGEON

Qua d la parade des riches épasse l’e tendement

une toute autre couleur. Aunote de provocation...

En f~it, il r?y a pas qu’EnonMobil qui a su tirer profit desdernières années pour fairegrimper ses bénéfices. LesCanadiens peuvent aussit vanter s la réussite de leurstrois principales pétrolièrescanadiennes, JmpérialeEsso, Sheil Canada et PétroCanada, qui jouissent d’unehausse de profits combinésavoisinant les 585 96 depuis15 ans.

D’un point de vue purementéconomique, il s’agit là detéussites nationales incontestables.Mais justement, la réalité nes’arrête pas à la frontière économique. Pendant que lesgéants pétroliers fbnt exploserleurs marges de profits, nous,les consommateurs, payons lanote à la pompe à essence, sansbroncher.

Réussites financières...Les deux dernières années ontétémaiquantesencequiatraità raugmentation du prix de

surplus, on peut y déceler une

Pessence. À ce titre, le prix à lapompe a bondi d’une moyennede 0,85 $/litre enjanvier 2005,vers une moyenne oscillantautour de 1,10 $/litre en juin2006. Avec des hausses aussivertigineuses, force est d’admettre qu’une telle situationavantage grandement les sociétés pétrolières.

Cependant, celles-ci ne perçoivent pas la situation sous lesmêmes lunettes. S’appuyantsur l’augmentation record dela valeur du pétrole brut cesdernières années, elles affirment que leurs prix doiventêtre ajustés en conséquence,pour suivre • naturellement’.Pévolution du marché. Sachant qu’environ 48 % duprix de l’essence à la pompeest lié au prix du pétrole brut,et que les différentes taxesgouvernementales en composent environ 30 à 35 %, logiquement, on pourrait en con-dure que la part qui revientaux pétrolières soient plutôtmince. Or, les raffineries

187, rue Laurier, local 311Sherbrooke (Québec) JIH 4Z4

Téléphone : (819) 562-9547solidaiic~aicle-intemetorg

s’attribuent en moyenne 1296de marge sur le prix à lapompe -le pourcentage restant se partageant entre les détaillants et les distributeurs.Ce qui constitue une margede profits non négligeable,surtout devant l’énorme demande des consommateurs.En fait, la demande dépassantmaintenant de loin l’offre depétrole au plan mondial, oncomprend d’autant plus lecontrôle que les géants de cedomaine peuvent exercer surlesprix.

Autre fait intéressant, le coursinternational du baril de pétrole brut (prix de ré&ence)est principalement coté auxbourses de New York et deLondres On parle ici d’unemultitude de facteurs influençant révolution de ce cours, àlahausseouàlabaissechaquejour: entre autres, les variationsde foffle et de la demande, laspéculation des acheteurs - quiest en diapason avec toute instabilité touchant les régions àkrt potentiel pétrolifère -, 1er’quotas de production établis~rowp (Organisation des PaysExportateurs de Pétrole), etc.

On perçoit donc que le prix dubrut est fondamentalementtrès volatil et extrêmementfragile à toute instabilité oudésastres environnementauxsous-jacents aux régions productrices. Les consommateurs

se retmuventdépendants delanégociation internationaleconcernant le baril de pétrolebrut. Mais pis encore, nos pétrolières s’appuient sur cecours de réfèrence pour ajuster leurs prix en conséquence.Elles s’assurent ainsi unemarge de profits moyennement stable. O»i plus est, cesentreprises sont souvent intégrées — c’est-à-dia, qu~ellesassurent le raffinage, la distribution et la vente aux détaillants -‘ ce qui leur permetd’engranger encore plus debénéfices.

Prvfita immorauxPour ces motif~, il nous semble plus que nécessaire de remettre en question la logiqueproposée dans les grandsmédias en ce qui concerne laflambée des prix de r~nœ.De plus, il est nécessaire de

dénoncer l’inaction des gouvernements face à cette crisedu pétrole en devenir, ainsique leur servilité envers lesgrandes entreprises. Des alternatives seraient possibles dontune taxe supplémentaire pourrait être appliquée envers leursmarges de profits, pennettantainsi une baisse des taxes à lapompe. Dans un monde où unpourcentage de plus en plusminime de gens se partagentla majorité de la richesse, ilapparaît immoral de nous présenter les profits gigantesquesreliés au domaine pétroliersous le vocable de « réussitesfinancières.. Surtout lorsquel’on sait que plus de 8096 deces profits sont redirigés endividendes auprès des actionnaires, dont une bonne partiese trouve à l’étranger, entreautres, dans des paradis fiscaux... Drôle de fierté!

Encore une f~is, nous avons eu droit au dévoilement des niarges de profits records des grandes pétrolières, réalisées au termedu dernier exercice financier nimestriel.À titre d’exemple, r~tnprise étatsunienne Exxon Mobil a déclaré des bénéfices deplus de dix milliards de dollars en~ & trois mois. Lorsque ron considère que l’écart grandissant entre les riches et les~à féchelle mondiale constitue run des principaux fléauxde l’humanité, la fierté de ces t réussites financières * prend

AU4MENWII°N ~€S iWS A LA PoMPE(OMPRENa $IEN «WON NE ~rr Ris

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w~MIIiard.ccnvPage pmc essence.htrn

Ça déborde de tout bord tout côté!

Gel des tariS Lors du dernier conseil d’administration de la STS le13 septembre, un gel des tariS a été demandé par Action Plus deSherbrooke, le RUTASM et la Table d’action contre l’appauvrissement de l’Estrie (TACAE).

Solidarité Populaire Eabie

Une coalition pourune répartition équitable

de la richesse

187, rue Laurier, local 314.~r*aE ~o~cc~ Shettrooke (Québec) J 1H 4MTéléphone: (819)566-2727

oc Télécopieur: (819)566-2664Courriel : trovepe~aide-intemeLorg

LE MOUVEMENT POPULAIRE• Des ressources à découvrir. Des alternatives àoffrir• Une force en devenir

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Chômage

Il n’est pas nécessaire qu’unprestataire se rende disponibleà accepter un emploi que la Loiqualifie de non convenable.Vous avez droit à un délairaisonnable pour trouver unemploi convenable. Un emploiconvenable est un emploi auxmêmes conditions et avantagesque votre emploi précédent. LaLoi ne précise pas la durée dudélai raisonnable. Il s’agit d’unconcept qui varie selon votrehistorique de travail ou votrecheminement professionnel.Après ce délai, il faut élargirvotre champ de recherche etdiminuer progressivement vosexigences.

À priori, imposer des restrictions permet au bureaud’assurance-chômage de vousclasser non-disponible etde vousdéclarer inadmissible auxprestations d’assurance-chômage.

Pour éviter des e~inuisLe prestataire doit prouverqu’il désire sincèrement mettrefin au plus tôt à sa période dechômage mais que le marchédu travail ne le lui permet pasmalgré sa bonne volonté, sacompétence et ses aptitudes.Pour éviter des problèmes, onsuggère fortement aux prestataires d’effectuer des recher—

ches d’emploi chaque semaineafin de démontrer leurs disponibilités. La meilleurepreuve consiste à tenir à jourune liste de vos recherches etdémarches entreprises dans lebut d’obtenir un emploi.Pour préparer cette liste, leprestataire doit suivre troisétapes exploration, attion etsuivi. Ça veut dire explorer lemarché du travail dans votredomaine, envoyer votre c.v. etune lettre de présentation,téléphoner pour faire un suivi.Une bonne liste de recherchesd’emploi coniiendia des démarches effectuées de différentesmanières par la poste, en

personne, par téléphone, partélécopieur ou par Internet. Ilest recommandé de conserverles réponses écrites, de découper les pages d’annonces oud’imprimer les offies d’emploisà titre de preuve.

l’heure et à la date indiquées.Dans le but d’informer adéquatement la population deses droits et obligations enmatière de disponibilité etde la Loi du Règlement derassurance- emploi en général,nous vous invitons à nos renconties publiques d’infbrmationà chaque semaine, le mercredisoir, à 19 heures, au 187, rueLaurier, local 214.

Vous pouvez visiter notre siteInternet à l’adresse suivante,au www.lemcce.org afin deconnaître nos activités, nosdossiers politiques ainsi quenos chroniques.

Disponibilité et assuranc&chômagePAR VESNA MVNIZ.43A • MCCE

Pour recevoir des prestations régulières d’assurance-chômage, vous devez démontrer que vous êtesdisponible, àla recherche d’un emploi, capable de travailler et incapable de trouver un emploiconvenable. Etre disponible, c’est être prêt à accepter tout genre de travail que sa capacité, sesaptitudes, sa formation ou son expérience permettent d’accomplir. Etre disponible, c’est aussiadopter un compoçtement qui témoigne de votre désir de travailler et de l’incapacité de trouverun emploi. La disponibilité est une question de fait. Rencontres publiques

II faut donc toujours se déclarerdisponible au travail et à larecherche active d’un emploi,à moins de connaître les conséquences du contraire, 11 estimportant de toujours répondreaux convocations du bureaud’assurance-chômage et d’êtreprésent-e aux rendez-vous à

eLe sy,dkot des prestataires d’assurance -ch3.~~age en Est*

Rencontre publique d’informationchaque mercredi soir à 19 h

Mouvement des Chtnieurs et Chômeuses de I’ Estrie187, rue Laurier, local 215, Sherbrooke Qo J1H 4Z4

www.lemcce.org «Actif depuis 1980» 819-566-5811

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NOTRE CHOIXEST VERTe

Hydro-Québec poursuit le développement de i’hydroêlectridt~ une source d~nergie propre et renouvelablequi a ~it ses preuves. En complémentarité avec la filière hydroélectrique, elle utilise aussi l’énergie renouvelableque nous offre le vent Ces deux sources d’énergie contribuent à la réduction des gaz à effet de serre.

Assurer notre sécurité énergétique de cetre manièie, cèsr bon pour nous tous et cèsr bon pour lènvironnernent,

J

6 • septembre 2006 • Entrée libre ~

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Troupes canadiennes hors de l’Afghanistan maintenant!VOUS ET VOS DROETSVotre enfant souffre d’un handicap et il est désormais en

ige d’aller à l’école. Devrez-vous débourser des coûts pourlui prodiguer une éducation et une aide adéquates?

Faits:

Un jeune enfant souffle de troubles autistiques et de problèmesau plan de la communication ainsi que psychomoteurs. II intègre la maternelle régulière, mais Pannée suivante, il se retrouve dans une classe spéciale avec le soutien d’une accompagnatrice. Par la suite, les parents perdent la subvention et lacommission scolaire refuse de financer une accompagnatrice.IJOffice des personnes handicapées du Qyébec qui doit respecter sa politique, ne peut pas offiir ce financement pour un jeunen’étant pas en classe régulière. La Commission des droits de lapersonne recoitimande donc à la commission scolaire des mesures remédiatrices. Ne répondant pas à la demande, la Cour estsaisie du litige. On invoque ici le droit à l’instruction publiquegratuite garanti par l’article 40 de la Charte québécoise. Lesparents dénoncent la discrimination portée à l’égard de leurenfant handicapé.

Litige:Deux questions découlent de cette situation. L’intégration dansune classe régulière est-elle un droit protégé par le droit àl’instruction gratuite? La décision de ne pas intégrer l’enfanthandicapé dans une classe régulière constitue-t-elle un actediscriminatoire?

Décision:IJintégration dans une classe régulière n’est pas protégée par ledroit à l’instruction gratuite et le manquement à l’obligationd’accommodement constitue une discrimination indirecte.

Motifs:Après analyse, l’article 40 de la Charte ne garantit pas le droità rfr~té~io~ d’élèves en difficulté dans des classes ordinaires.La disposition certifie néanmoins que l’élève adroit à des outilsprivilégiés pour permettre l’intégration totale ou frrtielle dansune classe ordinaire. Des services éducatifs sont donc de misepour répondre à la demande de l’enfant en difficulté. Dans lecas de la commission scolaire en question, ces modalités d’intégration sont présentes. Un plan de cheminement est mêmeutilisé pour permettre aux intervenants de cerner les forces etles faiblesses d’un élève en difficulté pour ainsi lui apporter Laiderequise. La commission scolaire a mis en place un plan ayantune perspective de normalisation. Aucune disposition dobligeune commission scolaire d’intégrer tous ses élèves dans une classerégulière mais elle doit garantir des services éducatifs dans lecadre d’une classe spéciale.

Maintenant, la Charte annonce le droit à Légalité et il y a discrimination lorsqu’il y a une distinction, du favoritisme ou uneexclusion qui met ce droit en jeu. Dans le présent cas, il fautregarder si la distinction faite par la commission scolaire entreles élèves de classe régulière et les élèves handicapés, compromet le droit à 1’ égalité. Certes, la commission scolaire a adoptédes dispositions concernant les personnes handicapées mais ellesdont pas comme effet de metttre le droit à l’égalité en danger.Au contraire, il y a là un respect des différences. La poursuite deLégalité demande que les distinctions entres les individus soientreconnues. Intégrer les élèves en difficulté dans des classes régulières serait un manque de reconnaissance de leurs particularités et de leurs besoins. Inévitablement, pour respecter le droità l’égalité, l’obligation d’accommodement est essentielle dansle contexte de l’instruction gratuite. Puisqu’il était nécessairepour fenfhnt d’avoir une accompagnatrice, il était du devoir de lacommission scolaire d’en payer les services. Par ailleurs, plusieurs recommandations ont été faites à ce sujet La commissionscolairè davait aucun empêchement majeur qui pouvait justifier son refis. Ainsi, cette dernière doit favoriser l’intégration,du moins partielle, ae l’enfant dans une classe régulière et payerles services d’une accompagnatrice puisque c’est nécessaire.Référence: Québec (Commis~co des drafts de la personne) c. Ccan,issbn scdaireSt.jean-sur-Picheiieu, (1994) A.Q.420 (C.?.)

PAR MICHEUNE PLANTE • Avocate à l’aide juridique /819-5634122

h~R PIERRE-OUVIER GARIÉPV

Caspienne, à traversle sud de l’Afghanistan (où le Canadaest stationné), vers lesports du Pakistan.C’est précisément ens’engageant les yeuxfermés dans cette voieque des jeunes soldats canadiens seronttués, que notre société sera davantage

en danger et détournera deplus en plus de ressourcespour semer la mort et la destniction en Afghanistan. Ainsi,pour contrer ces effets néfastes sur notre société et la société afghane, nous exigeons legel des budgets militaires etsécuritaires, qui ont déjà coûtéplus de 4 milliards aux Canadiens et Canadiennes; jusqu’àce qu’un débat en profondeursoit mené sur ces questions àtravers tout le Canada.

Pétition au gouvernement du CanadaPour une paix juste au Proche-Orient

Alors que l’ofiènsive israélienne dévastait le Liban, h réoccupation de h bande de Gaza, unilatéralement évacuée parlestrsraéliennesl’andernier, apeufaitlamanchettedesjournaux. Pourtant, durant les 33 jours de l’offensive israélienne auLiban, Popéntion « Pluie d’été » a fait plus de 180 morts à Gaza,dont la moitié sont des enfants.

Nous, soussignés, des résidents et résidentes du Q!*ébec demandonsau gouvernement canadien de faire préssion sur le gouvernementisraélien et sur la communauté internationale afin d’obtenir:

Alors que h population 4hane souffle toujours des ravages de la gueùe, le mois d’octobre 2006marquera le 5c anniversaire de fin~sion et de l’occupation de LA1~hanistan. La reconstruction neprogresse aucunement et les besoins du peuple sont insatisfaits. Le pouvoir du nouvel Etat afghan,largement constitué de seigneurs de guerre dont les assises sont liées au commêrce de h drogue,ne pourra amener h réalisation des aspirations démocratiques du peuple. En fait, selon les rapports de Humait Rigbts Watch des dernières années, ces seigneurs de guerre ne respectent pas plusles droits humains que les talibans.

On nous dit que le but decette guerre est d’extirper leterrorisme et de protéger nossociétés. Mais l’approche brutale d’une occupation militairequi tente d’imposer un régimesympathique aux intérêts desEtats-Unis amènera plusd’Afghans aux mouvementsde résistance. De ce fait, nossociétés den seront que plus —

et non moins — sujettes auxattaques terroristes.

Ainsi, au cours de la dernièredécennie, le rôle des forcesarmées canadiennes à l’étranger a changé et la politiqueétrangère canadienne est devenue une iéplique du discoursimpérial étasunieù. En effet,les intérêts étasuniens et canadiens reposent plutôt sur l’imposant projet de pipelinetrans-afghan (PTA) d’unevaleur de3,2 milliards S, quiamènera le pétrole de la région

Photo: Collectif Échec à la guerïePatrouille américaine en Afghanistan

Prenons donc position dans lecadre de la manifestation pancanadienne qui aura lieu àMontréal le 28 octobre 2006.Pour ceux et celles qui daurontpas la chance de s’yrendre, ilyaura, en avant-midi, un rassemblement ou une manifestationà Sherbrooke.

Pour de l’information, renseignez-vous auprès de laTROVEPE, 819-566-2727.Souite Collectif Échec à la Guerre

Le mur d’occupation en Palestine

- La fin du blocus aérien, maritime et terrestre sur le Liban pour le libre passage de Laide humanitaire;

- L’arrêt immédiat des massacres et des incursions militaires israéliennes au Proche-Orient etspécifiquement en Palestine;.

- Le retrait immédiat de Israèl des territoires occupés de Palestine, des fermes de Chebaâ et desHauteurs du Golan (en Syrie), en vertu des résolutions de 1’ONU (1402, 242 et 338);

- La libération des prisonniers : la libération immédiate, en vertu des principes de droit reconnus,des enfants, des femmes et des milliers de personnes non combattantes qui sont détenues pour desmotifs sur lesquels Isra& da pas juridiction ; la plupart étant des prisonniers d’opinion oupolitiques;

- Les personnes élues démocratiquement par le peuple palestinien doivent être libérées en prioritéet de toute urgence;

- La libération des prisonniers de guerre détenus par toutes les parties, pour des raisons humanitaireset pour entamer un processus de paix juste;

- La destruction du mur d’occupation consintit dans les tenitoires occupés et qui, tel que statué parla Cour internationale deJustice, est illégal et aggrave les soufflances du peuple tout en concrétisantde façon systémique la spoliation des territoires et des ressources de la Palestine;

- Uenvoi d’observateurs internationaux dans la région pour protéger les droits humains des populationset pour mener une enquête indépendante sur les décès violents et sur Putilisation d’armementillégal tel lçs bombes à fragmentation.

Nous vous demandons de téléchargez la pétition au www.coalidonsQuebecat de la signet de fairesigner vos amis et de la retourner à Alternatives, 266, rue St-Vallier Ouest, Québec QC G 11(11(2

Entrée Ubre • septembre 2006 • 7

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Je dois avouer qu’il m’a falluquelques minutes pour m’acclimater à leur musique. Mapremière impression du jeu dusaxophoniste était que oui, ilavait une belle technique, maisque le résultat était une certainefroideur. Bref, du jazz cérébralsouffrant de carence émotionnelle! Heureusement qu’unpeu plus tard, il a su exprimerla chaleur qui lui faisait défautau départ. Et justement, les trèsbeaux solos du pianiste, quijouait délicatement un minimum de notes avec beaucoupde poésie, raidait en ce sens.LYaifleuzs, récoute mutuelle desmusiciens était palpable. Loind’être confiné à un rôle demétronome, le turbulent batteur en avait plein ies bras,frappait sans relâche des rythmes multiples tout en utilisantbeaucoup les cymbales; c’étaitun plaisir de l’entendre. Oyandau contrebassiste, il offtait unsolide accompagnement avecde belles lignes dans ses solos.

De NDE, j’ai particulièrementapprécié la douceur des temposlents et la poésie qui s’en dégageait. Leur musique nous a offert quelques belles surprisesdans ses brusques variations detempo, notamment dans h dernière pièce qui terminait leurprestation. Ces musiciens nousont fait entendre de bellescompositions équilibrées, partagées entre la fougue et la sérénité.

Octane ou le jan-rock

Le groupe principal OCTANE adébuté à l’heure où j’avais envie de me changer en citrouille...car minuit approchait et j’avouem’être déplacé surtout pourNDE.

0CrANE est compùsé de quatremembres (guitare, basse électrique, sax, batterie) qui fontune sorte de • jazz-rock cosmique s. Avec son jeu tortueuxet beaucoup d’effets d’écho, leguitariste tisse la trame d’une

musique très éclatée, un peuconfise. Pas de doute, il maîtrise son instrument. Maisdans toute cette énergie débridée, il est parfois di~cile d’entendre k saxophoniste lorsqu’iljoue à l’unisson avec le guitariste.

Ces longues pièces expérimentales composent un univers assez abstrait qui ne m’aconvaincu qu’à moitié. Dans lestyle, c’est intéressant maisencore faut-il apprécier pleinement le jazz fusion. J’aiécouté h première demi-heure,et j’ai quitté au moment oùdébutait une pièce au rythmeknk. Le contraste entre lesdeux formations était pour lemoins saisissant D’un côté,OCTANE et sa déconstructionmusicale éclatée, de l’autre, NDE

avec les formes plus équilibréespropres au quartette de jazzclassique. Deux écoles de jazzétaient ainsi représentées, l’uneplus a&essible à mes oreillesque l’autre...

Essai

LipériarhumanitaireDroits de l’homme, droitd’ingérence, droit du plusfort?, préface de NormandBaillargeon

Doit-on bombarder un peupleentier — incluant les femmes —

sous prétexte que ces dernièressont soumises à un régime barbait et dégradant ? Un pays quisoutient des dictatures partoutdans k monde a-t-il lalégitimitépour entreprendre des « changements de régime s lorsquecela lui convient, simplement enprétendantc construire la démocratie s? C’est à ces questionsoù les considérations politiques,éthiques et morales sont aussinombreuses que complexes, ques’attaqueJean Biicmont dans cetexcellent ouvrage, et auxquelles il répond... non!

Professeur de physique théorique à l’Université de Louvain(Belgique) et auteuz~, avec AlanSokal, du retentissant Impostutes intellectuelles (Odile Jacob,1997), Jean Bricmont appliqueà ces questions un rationalismed’une rigueur implacable. Enquelques dièses bien ordonnées,l’auteur déconstruit les mytheschers à fOccident depuis qu’il aentrepris de conquérir le monde,du” fanleaudel’homnieblanc.au~ devoird’ingérence sen passant par toutes leurs déclinaisons« démocratiques » et « humanitaires.. La gauche et les ONGn’échappent pas à l’oeil scrutateur (et accusateur) de JeanBricmont, elles qui trop souvent,en Afghanistan notamment,s’échinent à trouver les expli

cations les plus tarabiscotéespourjustifier l’injustifiable : leurappui servile à l’impérialisme leplus brutal — pourvu qu’il sedrape dans les oripeaux de la« liberté s.

On retiendra notamment lesarguments anti-impérialistesévoqués dans le chapitre

larme de la culpabilité »,oùrauteur pourfènd les tenants dehthèsedu. ni-nis(~ nilsraêl,ni le Hezbollah s, dirait-onaujourd’hui). Les tenants du« ni-ni sfontd’abonlfldes rapports de force dans le monde,se gardent soigneusement dediscriminer les agresseurs desagressés, les dominants des dominés et, ajoute Bricmont, font« comme si nous étions situésau-dessus de la mêlée, en dehorsde l’espace et du temps, alorsque nous vivons, travaillons etpayons des impôts dans lespays agresseurs et leurs alliés s.Des arguments forts pour uneopposition sans complexe auxguerres actuelles et futures.BRJCMONT Jean, LY~vç&a/&ne htxnantake. ~n~s c~4 I7~cnvne, &n’t d»~‘eixe. ~atc*ipskfl’ préface de Normand Baillargeon, L~ Édteuç Mc,ntréal,2006, 248 pages.

SŒXœ M,SAta~~ Q~, JuanGor~iez, \~. 13, ri’ I, s~. 2006, p6

NDE ET OCTANEau bar Le Mago

Jan poétique et exploration guitaristiquePAR Z6NICKBIWDEAU

Le 14 septembre derniei~, k bar Le Magog offlait l’opportunité de finir la soirée en compagniede deux groupes de jazz actuel de la région, iœE et OCTANE. Le quartette NDE, lauréat du concours Jazz en rafale, assurait la première partie. Ce groupe n d’ailleurs enregistrer sous peu unpremier album pour la prestigieuse étiquette québécoise Effendi. Après les avoir manqués leprintemps dernier aux Beaux Dimanches, j’avais hâte d’entendre de quoi ils étaient capables.

4 Concours de menterieFestival « Les jours sont contés en Estrie »

Dimanche 15 octobre 200619 heures, au bar LoubardsRue Frontenac à SherbrookeInscription obligatoireavant le 6 octobre

Productions Littorale138, rue Wellington Nord, Sherbrooke

819-566-6996 I [email protected]

La menterie n’a rien à voir avec un vulgaire mensonge, c’est un subtil mélange de vrai et de faut L’histoiredoit avoir les accents de la vérité, peut comporter de l’humour, mais aucun abus de langage n’est autorisé.Les participants serontjugés par le public et par un comité tbrmé de conteurs professionnels. Les régkmentssont disponibles auprès des Productions Littorale.

ABONNEMENTS’abonner, c’est se donner les moyens

de mieux s’informer I

[J Régulier: 15 $ [J Institutions, organisme :20 S

IdtRÉE

L’équation migratoire.. s.

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Lamplew de la migration a de quoi stupéfiec Claque jotç quelque180000 personnes s’installent dans lesvilles. D’id Lnaa sur la planète,les d~rsseront plus nombreux que la nnn Et dais moins de 25ars, deux personnes sur trois vivront en ville, selon les prévislom.

Son: Cnda %wd as’ k nnzt l.a PWiè~ st~ie, n’ 30, Été 2006

C-joint un chèque ou mandat-poste au monunt de _____________S pour abonnement(s)

adréssé à Entrée Ubre. 187, rue tsuder~ local 317, Sherbroolce (Québec) JI H 4Z4

Nom:

VUe:

8• septembre2006’ C.S&LIbre •