5
echn ques & RCHITECTUR REVUE BIMESTRIELLE PUBLIÉE PAR ALTEDIA COMMUNICATION 54 bis. RUE DOMBASLE, 75015 PARIS. TÉL. (1) 45.31 06 05 - TÉLÉCOPIE (1) 45.33.11.23 RAYMOND SOUBIE, PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL RÉDACTION JEAN-MICHEL HOYET, RÉDACTEUR EN CHEF MARIE-CHRISTINE LORIERS. ÉDITORIALISTE VÉRONIOUE TRÉAND. SECRÉTAIRE DE RÉDACTION JEAN-FRANçOIS POUSSE. RÉDACTEUR BEATRICE HOUZELLE, RÉDACTRICE CONCEPTION GRAPHIOUE • LUCETIE DUÉDAL TEXTES ANGLAIS • DIANE VAUGHAN MEMBRES FONDATEURS • AUGUSTE PERRET. A HERMANT, LE CORBUSIER, R. LE RICOLAIS. J. PROUVÉ . PUBLICITÉ, TÉL. (1) 45.31 0605 EMMANUEL MAGDELAIN, DIRECTEUR DE LA PUBLICITÉ SABINE CORRÈGES. CHEF DE PUBLICITÉ DAN IÈLE LEFRANC. CHEF DE PUBLICI TÉ CÉLINE EECKHOUT, ASSISTANTE COMMERCIALE DIFFUSION THIERRY JUGUET, DIRECTEUR DE LA DIF FUS ION CARMEN LORENZO RENSEIGNEMENTS • TÉL. (16- 1) 43.42.58.00 TARIFS FRANCE, LE NUMÉRO • 168 F t .t.c. ABONNEMENT1 AN (6 NUMÉROS + 1 N°SPÉCIAL) • 880Ft.t.c. ABONNEMENT 2 ANS (12 NUM ÉROS + 2 N°' SPÉCIAUX) • 1 550 F t.t.c. ABONNEMENT ÉTUDIANT 1 AN (6 NUMÉROS) • 620 F t.t.c. ÉTRANGER, LE NUMÉRO • 186 FF ABONNEMENT 1 AN (6 NUMÉROS + 1 SPÉCIAL) • 1 010 FF ABONNEMENT 2 ANS (12 NUMÉROS+2 N°' SPÉCIAUX)• 1 778 FF DISTRIBUTEURS A PARIS Galignani. 224, rue de Rivoli (1 "'). FNAC Forum des Halles. 1 à 7, rue P. Lescot (1"'). Brentanos. 37, avenue de I'Opéra (2•). Centre Georges Pompidou. Plateau Beaubourg (4"). Eyrolles. 61. boule- vard Saint-Germain (5"). Graphigro-Beaux-Arts. 133, rue de Ren- nes (6•). La Hune. 170, boulevard Saint-Germain. (6•). Librairie ENSBA. 13, qua i Malaquais (6•). Librairie du Moniteur. 7. piace de I'Odéon (6•) et 15, rue d'Uzès (2•). FNAC Montparnasse. 196, rue de Rennes (6•). Gibert Jeune. 5 piace St Michel (6•). Librairie Magnard. 122, boulevard Saint-Germain (6•). Artcurial. 14, ru(!l' Jean-Mermoz (8•). Dupré et Octant e. 42, rue de Berri (8°). Printemps de la Maison. 64. bld Haussmann. (9•) Librairie Ormezzano. 189. rue du Faubourg Saint-Antoine (11 •). Alias. 21. rue Boulard (14" ). Fnac Étoile. 20 / 30aven ue des Ternes (17") Cité des Sciences. avenue Corentin-Cariou (19"). Boutique Afnor, 7. square de Corolles. Paris La Défense (92) DISTRIBUTEURS EN PROVINCE ET A L'ÉTRANGER Voir page 144. Les articles publiés dans cette revue n' engagent que la respon- sabilité de leurs auteurs. Tous droits de reproduction. de traduc- tion et d'adaptation réservés pour tous pays. Copyright by Techniques et ArchitectU<e 1993. DIFFUSION CONTROLE En couverture : Une des galeries d' exposition du KunstHAL de Rotterdam, Rem Koo/haas architecte. Van den Vlugt & Claus, photographe. A para/ tre, le n° 409, Architecture en 'Europe. = 18 - - - - - - - - - - - - - - - = 23 ' - - - - - - - - - - - - - - -c--- = 114 - - - - - - - - - - - DOSSIER Musées ACTUALITES Ecole de danse, Marseille CULTURE TECHNIOUE Aéroport du Kansa'f, Japon - -------------- --- = 130 - - DESIGN Mobilier de bureau - - - - - - - - -

echn RCHITECTUR - unitn.it et...cÉline eeckhout, assistante commerciale diffusion thierry juguet, directeur de la diffusion carmen lorenzo renseignements • tÉl. (16-1) 43.42.58.00

  • Upload
    dokiet

  • View
    218

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

echn ques &

RCHITECTUR

REVU E BIMESTRIELLE PUBLIÉE PAR

ALTEDIA COMMUNICATION 54 bis. RUE DOMBASLE, 75015 PARIS. TÉL. (1) 45.31 06 05 - TÉLÉCOPIE (1) 45.33.11.23

RAYMOND SOUBIE, PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL

RÉDACTION

JEAN-MICHEL HOYET, RÉDACTEUR EN CHEF

MARIE-CHRISTINE LORIERS. ÉDITORIALISTE VÉRONIOUE TRÉAND. SECRÉTAIRE DE RÉDACTION JEAN-FRANçOIS POUSSE. RÉDACTEUR BEATRICE HOUZELLE, RÉDACTRICE CONCEPTION GRAPHIOUE • LUCETIE DUÉDAL TEXTES ANGLAIS • DIANE VAUGHAN

MEMBRES FONDATEURS • AUGUSTE PERRET. A HERMANT, LE CORBUSIER, R. LE RICOLAIS. J. PROUVÉ .

PUBLICITÉ, TÉL. (1) 45.31 0605

EMMANUEL MAGDELAIN, DIRECTEUR DE LA PUBLICITÉ SABINE CORRÈGES. CHEF DE PUBLICITÉ DAN IÈLE LEFRANC. CHEF DE PUBLICITÉ CÉLINE EECKHOUT, ASSISTANTE COMMERCIALE

DIFFUSION THIERRY JUGUET, DIRECTEUR DE LA DIFFUSION CARMEN LORENZO RENSEIGNEMENTS • TÉL. (16-1) 43.42.58.00

TARIFS

FRANCE, LE NUMÉRO • 168 F t .t.c. ABONNEMENT1 AN (6 NUMÉROS + 1 N°SPÉCIAL) • 880Ft.t.c. ABONNEMENT 2 ANS (12 NUM ÉROS + 2 N°' SPÉCIAUX) • 1 550 F t.t.c. ABONNEMENT ÉTUDIANT 1 AN (6 NUMÉROS) • 620 F t.t.c.

ÉTRANGER, LE NUMÉRO • 186 FF ABONNEMENT 1 AN (6 NUMÉROS + 1 N° SPÉCIAL) • 1 010 FF ABONNEMENT 2 ANS (12 NUMÉROS+2 N°' SPÉCIAUX)• 1 778 FF

DISTRIBUTEURS A PARIS

Galignani. 224, rue de Rivoli (1 "'). FNAC Forum des Halles. 1 à 7, rue P. Lescot (1"'). Brentanos. 37, avenue de I'Opéra (2•). Centre Georges Pompidou. Plateau Beaubourg (4"). Eyrolles. 61. boule­vard Saint-Germain (5"). Graphigro-Beaux-Arts. 133, rue de Ren­nes (6•). La Hune. 170, boulevard Saint-Germain. (6•). Librairie ENSBA. 13, qua i Malaquais (6•). Librairie du Moniteur. 7. piace de I'Odéon (6•) et 15, rue d'Uzès (2•). FNAC Montparnasse. 196, rue de Rennes (6•). Gibert Jeune. 5 piace St Michel (6•). Librairie Magnard. 122, boulevard Saint-Germain (6•). Artcurial. 14, ru(!l' Jean-Mermoz (8•). Dupré et Octante. 42, rue de Berri (8°). Printemps de la Maison. 64. bld Haussmann. (9•) Librairie Ormezzano. 189. rue du Faubourg Saint-Antoine (11 •). Alias. 21. rue Boulard (14"). Fnac Étoile. 20 / 30avenue des Ternes (17") Cité des Sciences. avenue Corentin-Cariou (19") . Boutique Afnor, 7. square de Corol les. Paris La Défense (92)

DISTRIBUTEURS EN PROVINCE ET A L'ÉTRANGER Voi r page 144.

L es articles publiés dans cette revue n' engagent que la respon­sabilité de leurs auteurs. Tous droits de reproduction. de traduc­tion et d'adaptation réservés pour tous pays. Copyright by Techniques et ArchitectU<e 1993.

DIFFUSION CONTROLE

En couverture : Une des galeries d'exposition du KunstHAL de Rotterdam, Rem Koo/haas architecte. Van den Vlugt & Claus, photographe. A para/tre, le n° 409, Architecture en 'Europe .

= 18 ------------------~"---------= 23' ---------------c---= 114 -----------

DOSSIER

Musées

ACTUALITES

Ecole de danse, Marseille

CULTURE TECHNIOUE

Aéroport du Kansa'f, Japon

- -----------------= 130 -- DESIGN

Mobilier de bureau ---------

408

SOMMAIRE - CONTENTS

--~---MUSEES _____ _

Avant-propos Musée de Grenoble, Groupe 6 Musée des Beaux-Arts de Ouimper, J.P. Philippon Palais Fesch, Ajaccio, C. Germanaz Les nouveaux musées : réponse à une demande locale, par G. Monnier Fondation Thyssen-Bornemisza, Madrid, R. Moneo Musée Kirchner, Davos, A. Gigon et M. Guyer Getty Center, Las Angeles, R. Meier Musée d'art moderne et centre fédéral d'art et d'exposition, A. Schultes et G. Peichl, Bonn Galerie d 'art privée, Munich, J. Herzog et P. de Meuron Fondati o n «La Congiunta», Giornico, Suisse, P. Markli Extension du musée Guggenheim, New York, Gwathmey Siegel Associates

. ~ ....

Extension du musée d'art de Lillehammer, Norvège, Snohetta KunstHAL de Rotterdam, Rem Koolhaas Les musées thématiques par F. Magendie Musée d'histoire et d'archéologie, Pointe à Callière, Montréal, D. Hanganu Nécropole néolithique de Bougon, J.F. Milou Musée de l'air, Le Bourget, A. Sarfati Chapelle St-Martin-des-Champs Musée du CNAM, A. Bruno L'éclairage muséographique

ACTUALITÉS-MAGAZINE lnfos

. ..,

Exposition Design, miroir du siècle, Grand Palais Ecole de danse, Marseille, R. Simounet Gare et couverture de I'A86, La Courneuve, A. et F. Gulgonen Aéroport du KMsa·l, Japon, R. Piano Palais de justice de Montpellier, C. Schmuckle-Mollard Centre de recherche de Rhone Poulenc, Vitry, agence AADC Mobilier de bureau Bibliographies Nouveaux produits Résumés espagnols

BJI Foreword E:. Grenoble Museum, Groupe 6 11191 Ouimper Museum of Fine Arts, J :P. Philippon IEllJI Fesch Palace, Ajaccio, C. Germanaz

New museums : response to a local demand, by G. Monnier Thyssen-Bornemisza Foundation, Madrid, R. Moneo Kirchner Museum, Davos, A. Gigon and M . Guyer Getty Center, Las Angeles, R. Meier Museum of Modern Art & Federai Art and Exhibition Center, A. Schultes and G. Peichl, Bonn Private art gallery, Munich, J . Herzog and P. de Meuron "La Congiunta" Foundation, Giornico, Switzerland, P. Markli Extension to Guggenheim Museum, New York, Gwathmey Siegel Associates Extension to Lillehammer Art Museum, Norway, Snohetta Rotterdam KunstHAL, Rem Koolhaas Thematic Museums by F. Magendie Pointe à Callière Museum of History and Archeology, Montreal, D. Hanganu Bougon neolithic necropolis, J.F. Milou Aviation Museum, Le Bourget, A. Sarfati St-Martin-des-Champs Chapel CNAM Museum, A. Bruno Museographic lighting

FEATURE ANO REGULAR SECTIONS News Design Exhibition, Mirror of the Century, Grand Palais Dance school, Marseille, R. Simounet Station and covering of A86, La Courneuve A. and F. Gulgonen

mJ Kansa·l airport, Japan, R. Piano IEiJ Montpellier, law courts, C. Schmuckle Mollard 1fJ.i1 Rhone Poulenc Research Centre, Vitry, - Agence AADC IEI!J Office furniture .m Books liEJ New products 19 Spanish summaries

_______________ _ __ JUIN-JUILLET 1993 _________ ________ _

Nuevo museo de Grenoble, p. 24

Limitado por las montanas que lo rodean , el centro de Grenoble tiene una estructura urbana atipica de diffci l contacto con las zonas periurbanas. El nuevo museo ha si do implantado en una zona tangente al centro, de manera a fortalecer la continuidad espacial urbana. El edificio se presenta como un lodo dividido en entida­des generadas por sus multiples funciones .

La entra da ocupa el àngulo del terreno, desde donde se accede a un bianco vestfbu lo cilindrico . A parti r de él, se sube a la calle interior que comunica todas las partes del museo. Hacia el lsère, el volumen redondea­do que contiene las obras de los sig los XIX y xx facilita el enlace ciudad / parque y sirve de marco a la Torre de la lsla, transformada en gabinete de dibujos.

La administracion se ext iende a lo largo de la avenida. Hacia la plaza, el volumen està coronado por una sucesion de "cajas de luz, que afirman abierta­mente la cal idad de museo del edif icio. Interiormente, la atmosfera es plural , constituida por ambientes diversos, màs o menos càlidos, tamizados, opalinos. Un sistema informatizado regula la combinacion de luz artificial y natural cenital , asi como las persianas hacia el sur

Museo de Bellas Artes de Quimper, p. 32

El museo de esta ciudad costera de Bretana se transforma por cuarta vez desde que fu era inaugurado en 1872. La amplitud de la presente actuacion lo impone como uno de los museos de provincias mejor equipados. Originalmente, se trataba simplemente de ampliar el museo a ciertos terrenos vecinos. El pro­yecto ganador se impuso postulando que un museo no debe agrandarse sin proceder a una recomposicion global.

Contrariamente a tantos museos cuyo final solo aparece cuando se ha terminado el circuito, aqui se percibe desde el ingreso el extremo norte acristalado del edificio. Una gran nave centrai sirve de espina dorsal de la visita, designada permanentemente como el centro del museo, lugar de ingreso como de sal ida.

La nueva identidad del museo revela lodo su vigore n el vestibulo. El universo marino breton es sugerido por los elementos metàlicos, combinados con la madera que sirve de fondo a las te las y ex ime de anadir un color a los muros. La eleccion de fuentes diversificadas de iluminacion evitan el errar de muchos museos contem­poràneos, transformados en frios acuarios por la iluminacion cenital.

Palacio Fesch, Ajaccio, p. 38

Dominando Ajaccio por un l ado y el Mediterraneo por el otro, este palacio del siglo pasado ha sido utilizado para albergar las colecciones de la ciudad , entre las cuales un interesantfsimo conjunto de pinturas italia-nas. ..,

La envoltura conservada alberga un interior reno­vado, respetuoso de los valores asociados a un ed ificio merid ional del siglo XIX. Las aberturas practicadas en los muros conf ieren gran flexibilidad al espacio. El recorrido y la mirada son guiados por magnificos corredores abovedados. La iluminacion combina luz artific ial y natural proveniente de ventanales dotados de postigos de regulacion . Un largo lucernario ilumina cenita lmente la gran galeria.

Los nuevos museos franceses: aspectos arquitect6nicos de uoa demanda local, p. 42

La ultima década ha sido marcada en Francia por la edificacion de no pocos museos. Su numero, sus dimensiones, el interés de las soluciones, exigen tratar de descubrir el sentido de este fenomeno.

E n primer lugar, se t rata de museos productos de las administraciones locales , en la mayoria de los casos re lacionados con una coleccion existente. Los nuevos proyectos responden al re-conocimiento de un patri­mon io local; predominan los reacondicionamientos de museos existentes (Ajaccio, Avi non, Li la, Lyon, Nantes, Ruàn, CNAM) y las construcciones nuevas (Arles, Grenoble, Niza, Nimes, Saint-Etienne, Villeneuve­d'Ascq).

Hay una gran diferencia entre las actualizaciones y las "creaciones, En estas ultimas , la novedad del objeto construido es el indice màs clara de la transfor­macion de la identidad cu ltura! y soci al del museo los nuevos museos son màs grandes y mejores, pero sobre lodo diferentes, con funciones renovadas.

La transformacion de las funciones del museo d an un nuevo dinamismo al programa. Se ad icionan asi otras actividades : exposiciones, documentacion, estudios. Manifiestamente se trata de equilibrar las pràcticas, de diversificar el acceso a las art es y al conocimiento. Por otra parte, se anade una dimension comercial, como si la naciente importancia de la herramienta planteara problemas, en particular financieros. L El museo estaria a punto de convertirse en un dispositivo màs en un conjunto de funciones màs vasto? LLa colaboracion con la comun id ad educativa o cientifica bastarà para equilibrar su log ica de desarrollo economico?

Un punto donde la intervencion local es determi­nante es la localizacion del museo. En cambio, en la ed ificacion , es fundamental la intervencion de los actores "culturales, : conservadores (sobre lodo) y consejeros de la Direccion de Museos. Son ellos quienes proceden a estudiar los programas, la finan­ciacion, la preseleccion de los participantes.

En estas condiciones, no es de extranar que los resultados no respondan a una tipologia precisa. Si las preocupaciones por la flexibilidad han pasado a segundo plano, el çl l9FlilO t rata de satisfacer con mayor precision las. nt:lcesidades, a menudo exaltando las circulaciones y obedeciendo a ese manierismo espa­cial interior caro a la arquitectura actual.

Menos de medio sig lo separa los museos de hoy del Museo de Arte Moderno de Paris , pero lodo ha cambi ado. la funcion soci al del museo, la multiplica­cion de sus actividades y la dimension de su gestion, los servicios prestados a publicos diferenciados.

Fundaci6n Thyssen-Bornemisza, Madrid, p. 44

Para decidir al baron Thyssen a instalar en Madrid la coleccion privada màs importante después de la corona de lnglaterra, el gobierno espanol le propuso uno de los edificios mejor situados de la capita i castel lana : el palacio de Villahermosa, un edificio a un paso del Prado dotado de hermosas fachadas de 1805, pero totalmente desnaturalizado.

Moneo abre el museo a un pequeno parque en la fachada sur !ripartita. Logica que apoya un palio longitudinal cubierto alrededor del cual se desarrolla la visita. La luz natural de las ventanas subraya el espesor de la tabiqueria transversal. La escala de las salas , su profundidad y la impresion de espesor evocan la presencia del viejo edificio. El empleo de colores càlidos , de materias evocadoras de viejos estucos y màrmoles brunidos no t rata de remedar el pasado. Moneo materializa su capacidad inventiva en lo que constituye uno de los extremos de la creacion contem­poranea espanola empenado e n ah andar e n la memo­ria de la arquitectura.

Poniendo en relacion una dialéctica pasado / pre­sente y un constante desplazamiento en la interpreta­cion de las refe rencias~ modernas cuando se las c ree romanas , o romanas cuando parecen contemporà­neas ~ densifica la realidad histori ca del museo.

Museo Kirchner, Davos, Suiza, p. 50

Rigar y generosidad para exponer la o bra de E .L Kirch­ner, uno de los representantes màs activos del Expre­sionismo alemàn, en la ciudad de veraneo en la que el art ista viviò los ultimos anos de su atormentada existencia.

Construido en una cuesta, el museo, asi como sus tejados, son planos Horizontalidad acentuada por tratamiento de las fachadas, ritmada por el tratamiento vertical de los vanos . Horizontalidad y verticalidad que anuncian los diàlogos centrales al museo entre paisaje, historia y arquitectura.

Cuatro edif icios rectangulares autonomos se dispo­nen paralela o perpend icularmente a la pend iente, comunicados por circu laciones desnudas, bajas, de hormigon visto. Tras estos espacios pétreos , las salas discretas dan paso a la pintura. En sus extremos, las ventanas enmarcan vistas sobre el paisaje que pinto Kirchner.

Getty Center, Los Angeles, p. 54

El màs vasto centro privado dedicado al estudio y exposicion del arte abrirà sus puertas en 1996. R. Meier propone un enjambre de variados edificios reunidos e n una sola unidad, e rigido sobre una colina que domina la ciudad y el océano.

Alga as i como un Acropolis , al que se ascenderà utilizando un transbordador luego de dejar el coche e n los aparcamientos subterràneos. El centro se organiza en forma de Y, con uno de sus ejes dirigido al océano y el otro a la ciudad, formando entre si un àngu lo de 22,5° que sirve para constituir la trama del conjunto Este està compuesto de seis grupos de edificios auditorio con tec ho cu rvo, centro de conservacion y documentacion identificado por sus ascensores metàlicos, el museo con sus ci n co pabellones alrededor de patios , el centro de historia del arte en forma de rotonda, bibl ioteca y café / restaurante .

La masa constru ida no de be hacernos olvidar que la materia con laque trabaja Meieres el vacìo : sin cesar lo esculpe, lo densifica, lo al igera. Si hablar de belleza es prematuro, se presiente una comp lejidad muy contem­poranea y proxima al suello democratico americano.

Museo de arte privado, Munich, p. 66'

La coleccion de arte formada por l. Goetz necesitaba un marco apropiado. Estimulados por este programa limitado, los arquitectos han aprovechado para propo­ner un edificio curioso, un delicioso piacer de arqui­tecto.

Paralelo a la calle, se trata de un cuadri làtero cuyos extremos en cristal lechoso encierran una banda de paneles de abedul. Una figura de gran senci llez, producto de la Modernidad, pero exenta de loda indicacion de funcion o estructura, lo que plantea el edificio como un en igma. A partir del espacio de ingreso, el visitante debe subir o bajar a las salas de exposicion. La inmersion en la geometria es entonces total, el contacto con las obras, inmediato .

Una obra que, màs allà o a causa de su extrema calidad, tiene alga de irritante arqu itectura de una concepcion ensimismada e n su propia coherencia .. L a semejanza de la de l artista?

Museo municipal y centro federai de arte, Bonn, p.60

La ejecucion de estos dos proyectos contrastantes y situados frente a frente fue decidida cuando Bonn era la capitai de la RFA En el museo, A Schultes parte del . principio de que la arquitectura no debe abrumar con su presencia la de las obras exhibidas. Asi, concén-

trandose en los elementos esenciales de la arqui tec­tura - espacio y luz - crea una " casa de luz " en la cual ésta se infiltra por los techos para inundar las superficies de las salas. Un espacio unico, con un " fragmento de libertad crucial " · una diagonal que divide el edificio en dos partes , una de el las reservada a la exposici6n

El centro de arte se presenta por el contrario como un edificio atractivo, funcional y monumental , constituido por un baldaquin hermético, dominado por tres conos azules. El jardin de arboles y esculturas que lo separa del museo se prolonga sobre su tejado. Interiormente, la volumetria es sencilla, cruciforme.

Se enfrentan aqu i de un l ado formas densas, del otro un minimalismo extremo. Superabundancia de signos a los que hace eco una transparencia interior sin trabas .

Fundaciòn La Congiunta, Giornico, Suiza, p. 70

Sin ser una provocaci6n , e sta fundaci6n, que acoge las esculturas de H. Josephson, es una negaci6n de las practicas museograficas actuales. En efecto, reaccio­nando contra la tendencia actual al exceso visual y comercial , un grupo de amigos decidi6 materializar un continente reducido a su minima expresi6n.

Tres cajas metalicas coronan las tres salas de exposici6n , verdaderas trampas de luz que dirigen el recorrido longitudinal propuesto. Un espacio para que el visitante contemple solo las obras, sumergido e n una atmosfera suspendida en el tiempo , " inacabada "··

Esta obra demuestra que es posible mantenerse apartado de una " economia del arte " basada en la ganancia y la sofisticaci6n. Una verdadera construc­ci6n-manifiesto, como existen pocas.

Ampliaciòn del Museo Guggenheim, Nueva York, p. 74

El Guggenheim, obra fundamenta l de F.L. Wright, requeria una nueva ampliaci6n. El edificio, inaugurado en 1959, ha sido ya ampliado en 1968 y la concepci6n inicial ha ido cambiando con el tiempo. Un caso como éste plantea la cuesti6n de la restaurac i6n : G a qué estado, con qué fin? La necesidad de espacio imponi a la invenci6n de nuevas superfic ies, de otras atribucio­nes para las existentes. Estas ultimas son lodo un aci erto. la pequena rotonda se convierte en espacio publico, se devuelve la luz cenital al gran cono centrai , las azoteas se vuelven terrazas.

La ampliac i6n, que dobla la superficie del museo, sirve de vinculo entre la verticalidad monolìtica de los rascacie los y la plasticidad del museo. No obstante, frente al organicismo de FLW, la ampliaci6n no ofrece sino un pragmatismo cartesiano, cubico, seco. El primer Guggenheim, por su vitalidad y su volumetr ia, podi a prescindir de obras de arte ; e n la ampl iaci6n , éstas respiran mejor, pero el espacio desaparece ..

Ampliaciòn del Museo de Arte de Lillehammer, Noruega, p. 79

La pequena ciudad de Lillehammer poseia un museo de arte de estillo brutalista, que en previsi6n de las pr6ximas olimpiadas de invierno, se ha decidido ampliar. Los arqu itectos eligieron tratarlo como una entidad independiente, unida a la antigua por un simple puente interior curvo de vidrio.

La ampliaci6n , un engamble de volumenes irregula­res alrededor de una plaza, tiene mas afinidades con la naturaleza circundante que con la morfologia urbana. La superficie inclinada de las fachadas , el " paisaje­avalancha " de la azotea ajardinada, confieren una monumentalidad fluida al edificio. Tras la entrada, reservada a las exposiciones temporales, se encuentra una gran sala de exposici6n. Las aberturas en el tec ho, curvas y lineales, asi como las fachadas en pendiente ofrecen un espacio interior inusitado.

KunstHAL, Rotterdam, p. 82

En el nuevo centro de arte contemporaneo de Rotter­dam, R. Koolhas muestra que su cultura, lejos de ser un

culto sin referencias , es una variaci6n sabia, concep­tual y plàstica sobre temas modernos. Una vez mas, impresiona su ambiguedad hecha de recionalismo y desfase. El centro debia acoger exposiciones , instala­ciones y manifestaciones de lodo tipo. El programa exigia tres grandes salas de exposici6n , un auditorio, talleres, oficinas, restaurante y debia integrar varias vias de circulaci6n. Este es el tipo de yuxtaposiciones en las que brilla el genio de este teorico de la ciudad contemporanea, pero jamas el contexto habia sido motivo de una soluci6p) an convincente por parte suya. La pianta cuadradéi del KunstHAL lo ai sia como objeto ; las oposiciones de materias diferencian las cuatro fachadas. El recorrido continuo del museo se di buja e n la fachada como una linea diagonal. Una via peatonal y otra motorizada atraviesan el edificio y le dan su caracter: la primera se introduce en el volumen como un plano inclinado que se prolonga e n el tejado ; la via motorizada dinamiza la fachada, quebrando sus lineas ortogonales con planos incl inados.

Los museos tematicos : de la contemplaciòn a la curiosidad, p. 90

Desde su origen , el museo ha sido uno de los programas de mayor atractivo para los arquitectos. La casa del coleccionista abri6 el camino al museo de arte, donde la comunicaci6n entre la obra y el obser­vador re sulla de una contemplaci6n A medi da que se precisò la vocaci6n del museo, la variedad de los objetos presentados se ha ampli ado. Hoy, los museos técnicos reivindican una cond ici6n similar a la de sus antecesores, pero con métodos de exposici6n y una incidencia arquitect6nica diferentes. En éstos , las técnicas museograficas se han enriquecido con loda la

· ~aieta de las tecnologias de comu nicaci6n : para ayudar a la comprensi6n de la naturaleza, es necesario despertar la curiosidad del observador. Los nuevos ti pos de museos requieren imperativamente comenta­rios e interpretaciones . De ahi la emergencia de nuevos tipos de locales como los " centros de inter­pretaci6n" que representan la historia de un sitio, y donde la museografìa debe permitir la evoluci6n de la instalaci6n segun la manera de presentar la hi storia y de representarl a en el espacio. En Ouebec, el Museo de la Civilizaci6n concede un lugar privilegiado a los modos de comunicaci6n interactivos; desgraciada­mente, la multiplicidad de los mensajes, anadida a una presentaci6n torpe , genera una confusi6n donde el visitante se pierde. En cambio, en el Museo de Historia y Arqueologia de Montreal , la definici6n precisa del objeto a representar clarifica la naturaleza de las soluciones espaciales explotadas. La sala " multime­dios" combina en una escenografìa audiovisual la exposici6n de las excavaciones arqueol6gicas, su escenificaci6n y la proyecci6n de imagenes y relatos. En el s6tano, la disposici6n de estratos de vi d rio en las vitri nas reconstituye la cronologia de los objetos descubiertos. En la cripta, punto culminante del reco­rrido, un ingenioso dispositivo de carteles de vidrio proyecta los relatos de la historia de los primeros ocupantes del sitio.

Pointe-à-Callière, museo de historia y arqueologia de Montreal, p. 91 De los ci nco museos creados rec ientemente para las celebraciones del 350° an iversario de la fundaci6n de Montreal, sin duda el mas interesante es Pointe­à-Callière , implantado en el punto mismo en que se fund6 la ciudad.

El edif icio ocupa ellugary ad opta la volumetria de un edif icio de seguros anterior, rematado con una torre e n esquina. Este descansa sobre la excavaci6n arqueo-16gica, visible a través de agujeros en la losa del piso bajo.

El tratamiento de detalle constituye una alegoria de la excavaci6n arqueol6g ica : albanileria vista recorrida por molduras huecas; cuadr icula del suelo, inspirada en la cuad ricu la de la excavaci6n , proyectada en la reji lla del tec ho del vestì buio ; conductos de ventilaci6n esculturales.

Museo de la necròpolis neolitica de Bougon, p. 94 En medio del campo, una necr6polis de tal importancia que resultaba necesario instalar un museo de sitio. Este esta compuesto por un doble peristilo, abierto e integrado al paisaje. El museo se hunde en el suelo, precedido por un anfiteatro tallado en los estratos de piedra. Bajo su largo tejado alberga los restos de una capilla del sig lo x11. Una escenografìa onirica y auto­noma de F. Confino estimula la cu riosidad. Pero la presencia insolita de los vestig ios monasticos reafirma la realidad de la historia, asi como los muros que mueren antes de tocar la estructura metalica de la cubierta, unica presencia que ordena y asocia la profusi6n de objetos y construcciones agrupados. El encuentro del ayer y el hoy, apoyado puntualmente por confrontaciones de materiales, instala el neolitico en el presente y legitima su interés.

Museo del Aire y del Espacio, Le Bourget, p. 98

G C6mo hacer para albergar y presentar a diferentes publicos una enorme colecci6n de maquinas volado­ras e n una insta laci6n aeronautica de importancia?

El arquitecto galardonado, A. Sarfati , desarrolla con fuerza un partido inhabitual: presentar los aparatos fijandolos al suelo sobre una plataforma plegada. Una larga cinta organiza los enlaces con los diferentes edifi cios. El proyecto se desarrolla a partir de una exigencia de continuidad entre interior y exterior, indiferente a la presencia de hangares existentes que, simplemente rehabilitados , serviran de albergues. Continuidad también entre los diversos niveles, eficaz­mente asegurada por los planos inclinados de la cinta unitaria. Esta, presentada como una sexta fachada, soporta los dispositivos técnicos y escenograticos y constituye el verdadero espacio del museo.

Capilla-depòsito del CNAM Museo, Paris, p. 100 Cuando A. Bruno gan6 el concurso para el Museo del Conservatorio Nacional de Artes y Ofi cios , insatisfecho de que - por falla de espac io - los objetos no expuestos debian sertrasladados aotro local , propuso que se utilizara con este fin la antigua capilla de St-Martin-des-Champs, situada en el recinto del Con­servatorio.

Una vez aceptada la idea, decidi6 c rear " una capii la dentro de la capi i la " compuesta por dos volumenes paralelepipedos que, colocados de manera excéntrica en la nave para preservar la perspectiva hacia el coro, contendran los cajones para los objetos. El visitante podra observar c6mo un sistema totalmente mecani­zado y teleguiado los desplaza, y acceder al nivei superior, donde se le ofrecera el insolito espectaculo de cuat ro aviones suspendidos bajo la b6veda gotica.

Résumés par Rafael R. Aspillaga , architecte

RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS

A Artemide: Luminaires

B Batimat: Salon Batimat/ lnterclima

C Cere le de la Librairie: Éditions

D Diagonale lndigo: Boutique mobiliers, luminaires. DTM : Protection des vitrages .. ................... . .

E EIMU: Salon mobilier de bureau Erco: Luminaires

G Gantois: Clòtures, grillages décoratifs, tòles perforées déco­ratives

M Mairie de Paris: Concours espaces verts

N Nozal: Tubes en acier pour façades

O Oberflex : Panneaux décoratifs

P Placoplatre : Fabricant de systèmes et produits à base de plaques multifonctions Print: Stratifiés Profilacier: Bardages et couvertures

S Schiico: Façades verre, aluminium, profilés e n aluminium Siedle: Systèmes de communication du bàtiment . Staff: Éclairage

T Techniques & Architecture: Europan Numéros disponib les Musée des Beaux-Arts de Cler­mont-Ferrand .

11

6

137

22 143

10 109

143

137

17

13

7 142

122