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Economie industrielle

Introduction lEconomie industrielleS 5 (2012-2013)Quest ce que lEconomie industrielle ?Lconomie industrielle sintresse au fonctionnement des marches et des industries, et la faon dont les entreprises se font concurrence sur ces marchs.Son objet ressemble celui de la microconomie, mais... Lconomie industrielle approfondit lanalyse de la concurrence entre entreprises en mettant laccent aussi sur les variables non tarifaires (stratgies de publicit, de diffrenciation, investissements en R&D...). Lconomie industrielle se concentre sur lanalyse des situations de concurrence imparfaite, entre la vision utopique de la concurrence pure et parfaite et le contre-exemple du monopole.Double approche : positive (explicative des faits) et normative (construction de thories, analyse du bien- tre).A quoi sert lconomie industrielle ?A fournir des outils danalyse conceptuelle pour analyser les marches et les stratgies des firmes : comprendre, valuer, anticiperPour les entreprises et les cabinets de conseil en stratgie (ex : BCG, McKinsey) qui analysent et anticipent les comportements des entreprises sur les marches.Pour les pouvoirs publics et les autorits de rgulation (ex : le Conseil de la concurrence , lANRT et HACA au Maroc) qui interviennent pour viter les consquences ngatives sur le bien tre social auxquelles peut conduire le pouvoir excessif de march (monopole et oligopoles)Le dveloppement de lconomie industrielleA la n du 19 me sicle, vote dune loi antitrust (politique de la concurrence) aux Etats-Unis (Sherman Act de 1890). Pourquoi ?Pour prserver la concurrence sur les marchs et lutter en particulier contre les ententes qui font augmenter les prix et cherchent capter le surplus du consommateur. La politique de la concurrence cherche aussi a lutter aussi contre les tentatives de monopolisation (ou dabus de position dominante).

Premiers dveloppements de lconomie industrielleEcole de Harvard : (Chamberlin, Mason, Bain...) . Elle se dveloppe pour essayer de fournir des lignes directrices la politique de la concurrence. Elle cherche dterminer si on peut dduire quun comportement est illgal partir de certaines caractristiques (ex : taille des entreprises). Pour ce premier courant, la structure du march (= nombre de vendeurs, degr de diffrenciation des produits, structure des cots, degr dintgration verticale) dfinit les procds (= prix, qualit, investissement, publicit) qui vont eux-mmes dfinir la performance du march (= efficacit, profit, innovation) : matrice SCP ( structure comportement performance)

Les relations entre les trois variables SCP prendront alors la forme de: Profit (i) = f (CRi , BEi ), ou Cri mesure le taux de concentration et BEi mesure les barrires lentre.LEcole de Chicago va connatre une nouvelle vague de dveloppements thoriques partir des annes 70, notamment une remis en cause du paradigme SCP, notamment suite aux travaux de Posner, Bork, Peltzman, Stigler... Ce qui va donner lieu partir des annes 80 un courant post-Chicago : nouvelle conomie industrielle base sur trois directions essentielles : a) Analyser les conits stratgiques entre les entreprises laide de la thorie des jeux non coopratifs ; b) considrer que les composantes comportement, structure et performance sinuencent mutuellement et c) tudier les comportements des acteurs en situation dynamique et valuer limpact des asymtries dinformation.

Quel est lapport de ce deuxime courant ?:Lapparition de Industrial Market Structure and Economic Performancede F. Michael Scherer, et du livre de Jean Tirole,Thorie de l'organisation industrielle(1988), montrent une volution sensible, due l'irruption de lathorie des jeux : il sagit de mettre en place un outil qui permet de comprendre la complexit des interactions entre entreprises sur un march donn :

Cest--dire tudier mathmatiquement la faon dont les acteurs prennent des dcisions stratgiques pour servir leur intrt propre et anticiper les ractions des autres, sans toujours y parvenir ( cf. les travaux de Lloyd Shapley, prix Nobel dconomie 2012) : coopration ou non coopration, Offre-Demande, etc.

On dfinit un JEU comme une situation concurrentielle o, deux personnes au moins, poursuivent leur intrt. A chaque JEU va correspondre un RESULTAT. La STRATEGIE sera alors laction mene par lun des joueurs pour chaque situation possible.

Les dimensions de lconomie industrielleDfinir lconomie industrielle de faon prcise reste difficile. Pourquoi? Parce que les approches des auteurs qui se sont intresss cette discipline sont diffrentes, changent de contours et les thmes abords restent multiples selon les diffrentes tapes historiques de lvolution conomique, en particulier au XX sicle. Limpact des faits conomiques et sociaux est facilement perceptible dans cette approche: volution des marchs, changement de stratgies des entreprises, cots des inputs, demande des biens et services, politique des prix.etc

On peut nanmoins avancer que L'conomie industrielle est la branche de l'conomie qui tudie le fonctionnement des marchs , les comportements des entreprises et les stratgies adoptes sur ces marchs. Elle se dfinit: par la nature propre de son champ danalyse ( = le systme productif),par des mthodes danalyse propres ( = empirisme logique), ou encore par des finalits propres ( = comprendre le fonctionnement gnral de lconomie, avec ses implications sociales partir de lvolution du systme productif )

Si thoriquement le modle de lHomo Economicus sest concentr autour dune analyse dun espace donn, statique, lEconomie Industrielle va tre oblige de reconnatre que le systme capitaliste industriel sest dvelopp autour de trois axes :InternationalisationConcentrationInnovation Ces trois axes (ont des impacts directs sur les choix, les produits, les prix, les secteurs, les stratgies des entreprises) sont prsents dans plusieurs dveloppements thoriques des branches de lEconomie industrielle : en interne ou en externeLEconomie industrielle traite notamment des situations dans lesquelles les entreprises disposent d'unpouvoir de march, ce que les conomistes appellent laconcurrence imparfaite, mme si son analyse ne se rduit pas cette seule forme de march. Un de ses objectifs est d'valuer la performance des marchs en termes d'efficacit et de bien-tre collectif. cet gard, l'conomie industrielle comporte une dimension importante d'aide la dcision publique, pour tout ce qui touche largulation des marchs. On peut distinguer deux grandes approches essentielles: Une approche descriptive et une approche hypothtico-dductive.

Les deux approches, quoique diffrentes, sont articules autour de trois axes:le comportement des entreprises en matire de production, de choix technologiques et de politique de vente.les interactions quelles entretiennent entre elles et avec leur environnement.les consquences de (1) et (2) sur la structure des marchs.

On passe dune rationalit des agents une rationalit des organisationsLconomie industrielle nest PAS une remise en cause des bases thoriques no classiques, mais une relecture et un largissement de leur base conceptuelleElle se veut approche raliste et dtaille du fonctionnement des entreprises et des marchs ainsi que de leurs interactionsElle sintresse ltude des stratgies des agents du systme productif et des liens et rapports quils entretiennent dans le temps (dure) et dans lespace (march local, national, international)Lenvironnement macro conomique et macro institutionnel deviennent facteur s explicatifsDe quoi sagit il pour lconomie industrielle ?4 thmes de recherche :tudier les dterminants du comportement , de la taille, de lchelle et de lorganisation des entreprisesExpliquer le choix des prix, de la quantit produite ainsi que les options de la concurrence hors de prix : slection des produits, publicit, changement technique, sponsoring,tudier les politiques publiques qui concernent lactivit conomique : droit de la concurrence, politique de drgulation, privatisation et toutes les politiques industrielles qui peuvent affecter le progrs techniqueAnalyser le climat des affairesDeux approches majeures au moins.La premire, plus ancienne, dite S C P est fondamentalement descriptiveLa seconde est appele thorie des prix qui prend la micro conomie comme cadre danalyse et cherche expliquer le fonctionnement des marchs et leffet des interventions publiques..Trois variantes particuliresLa thorie des cots de transaction (Ronald Coase et Williamson) : incertitude et rationalit limite : linformation a un prixLa thorie des jeux entre conflit et coopration (Von Neuman et Morgenstern, Shapley)La thorie des marchs contestables (Baumol, Panzar et Willig) : un march est dit contestable si trois hypothses sont vrifies :lentre est libre : personne na davantage sur un marchLentre est absolue : si le nouvel entrant propose un prix infrieur, il peut se substituer aux entreprises existantes sur placeLentre nengage aucun cot irrversible

cole thoriqueRationalit des agentsAgrgation des comportements individuelsEfficience du marchMicro co (Walras) et Smith (main invisible)Utilitarisme information parfaite, et rationalit totaleHarmonieuseMarch efficient sauf pour biens collectifs et effets externes (externalits)Micro co et nouveaux libraux : thorie des choix publics, du capital humain,Anticipations rationnellesHarmonieuseMarch toujours efficient : mieux que lEtatNlle micro co : thorie des jeux, cots de transaction, analyse de la firmeRationalit faible ou limite et comportements stratgiques des acteursNon harmonieuse et existence de dsquilibresMarch parfois dfaillant : structure oligopolistique, information imparfaite et existence de cots de transactionChap1: Remise en cause du modle de CPP : matrice de STACKELBERGdemandeoffreUn vendeurQuelques vendeursGrand nombre de vendeursUn acheteurMonopole bilatralMonopsone contrariMonopsoneQuelques acheteursMonopole contrariOligopole bilatralOligopsoneGrand nombre dacheteursmonopoleoligopoleConcurrence parfaiteStructure des marchsvendeursvendeursacheteursAcheteursBarrires lentrenombreBarrires lentreNombreConcurrenceNONbeaucoupNONBeaucoupMonopoleOUIUn NONBeaucoupMonopsoneNONbeaucoupOUIUnOligopoleOUIpeuNonBeaucoupOligopsoneNONbeaucoupOUIPeuConcurrence monopolistiqueNONbeaucoupNONbeaucoupA travers la matrice de Stackelberg, on constate que la concurrence imparfaite devient la rgle et donne lieu des situations diverses, volutives, changeantes. Alors que la CPP devient lexception. La ralit conomique diffre du modle thorique de CPP. La thorie va donc sappuyer sur des donnes nouvelles : non homognit des produits et asymtrie de linformation.Do une structure de cots diffrentes entre entreprises, et un comportement tout aussi diffrent et opposLes hypothses de base de la CPP seront remises en cause aussi bien par la concurrence monopolistique, la concurrence imparfaite que par la ralit des oligopoles.

Atomicit : cest une hypothse qui suppose implicitement que les PME et entrepreneurs individuels constituent lessentiel du monde de lentreprise. CEST FAUX. Et plus lconomie se dveloppe et se mondialise et plus cette hypothse nest pas vrifiableLa concentration, les fusions ( et mme des formes de Cartels) deviennent la rgle du fonctionnement rel de lconomie marchande.Transparence : elle est limite et non gratuite. Elle implique des cots dacquisitions de linformation et alourdit la structure des cots de la production de biens et services. Cette rgle touche et les vendeurs et les acheteursFluidit des marchs : hypothse largement remise en cause par la tendance la recherche dconomie dchelle : avoir les cots les plus bas. Or, toutes les entreprises ne peuvent avoir les moyens suffisants pour atteindre cet objectif. Pourquoi ? Parce que les conomies dchelle ncessitent des capitaux. Rsultat = certaines entreprises devront disparatre moyen/long terme, baisse du nombre des PME et apparition dentreprises de plus en plus grandes. Les exemples sont nombreux dans notre pays, et aussi dans les autres pays.Homognit : dans la quasi-totalit des cas, la DIFFERENCIATION devient la rgle. Elle sert affronter la concurrence et capter un march ou un segment du marchHtrognit des marchs de biens et servicesMobilit des facteurs : elle nest pas automatique. Pour le capital technique, la mobilit est souvent contrecarre par les cots quelle gnre ( le cas des dlocalisations est un cas part). Quant la mobilit du facteur travail, elle diffre dun contexte lautre : trs prsente dans les pays mergents et ceux qui ont une lgislation de travail flexible, peu prsente dans les autres, surtout cause de la rigidit des contraintes sociales et les dispositions du Droit de travail.== En rsum : la ralit industrielle daujourdhui na rien voir avec les hypothses de la CPP. Ce sont des structures de march de concurrence monopolistique et doligopoles qui DOMINENT.Le cas de la Concurrence imparfaite et la concurrence monopolistiqueDeux ouvrages majeurs : En 1933, JoanRobinson (The Economic of Imperfect Competition) et Edward Chamberlin (The Theory Of Monopolistic Competition) remettent en cause la thorie de Walras (modle macro conomique)et les hypothses de la CPP.Mme si ils partent de points de dparts diffrents, les deux auteurs aboutissent aux mme conclusions. Ils estiment que la concurrence est la rgle lintrieur dun march : une concurrence monopolistique qui nest que la consquence dune concurrence imparfaitePour Chamberlin, le concept de concurrence monopolistique est en relation avec un march dans lequel les produits sont dimparfaits substituts les uns des autres. Chaque producteur va disposer dune situation de monopole sur sa production spcifique, mme si ce monopole ncarte pas totalement la concurrence : entre ou sortie du march du concurrent : LA DIFFERENCIATION.La concurrence monopolistique suppose une certaine diffrenciation du produit..MAIS EGALEMENT des conomies dchelle limites ( exemple des activits de services)La part de march de chaque entreprise dpend du nombre dentreprises prsentes et du prix pratiqu : le prix est la variable dactionLe profit est maximis lorsque Rm = Cm. Cest un point dquilibre pour lensemble du marchA long terme, lexistence de profits et la libre entre sur le march vont justifier laccroissement du nombre dentreprises et de marques concurrentes, ce qui entrane une rduction de la demande chaque entrepriseCe qui aboutit une rduction du profitLes diffrentes formes de diffrenciation Deux biens sont dit homognes sils prsentent des caractristiques parfaitement identiques. Deux formes de diffrenciations sont proposes :Diffrenciation horizontale : la localisation entrane une diffrence entre les biens. Mme si les biens sont homognes, ils deviennent diffrents selon le lieu de cette localisation. Le cot du dplacement devient une variable dachat et donc de diffrenciation. Ces cots sont proportionnels la distance parcourue. De nombreux exemples existent dans le monde des biens et services

Diffrenciation verticale : elle introduit une distinction qualitative entre les biens ( qualit, image de marque,). Les prix affichs seront diffrents et entranera une discrimination entre les agents. Mais la demande sera moins sensible la variation des prix. Naissance dun pouvoir de march. Les techniques de vente, la publicit vont jouer un rle dans la captation de la clientle.

Chaque producteur bnficie dune situation de monopole sur sa production spcifique mais une concurrence existe entre les entreprises puisque les offreurs proposent des biens substituables : la variable prix devient centrale dans le choix des consommateurs. Cest la concurrence entre marquesLes consquences de la diffrenciationLorsque des entreprises fabriquent des produits diffrents mais trs proches, la diffrenciation peut constituer une barrire lentre durable. Lattachement des consommateurs une marque complique souvent la tche dune entreprise qui souhaite lancer une nouvelle marqueLa marque initiale devient alors un avantage du pionnier, celui qui a support par exemple un cot marketing moins lev, car il ny avait pas encore de concurrents. Les entreprises dsirant sinstaller sur le march devront supporter un cot marketing plus lev : les prix de vente entre P1 et Pi seront diffrentsCette diffrence sera fonction de la nature du secteur et des produits : ce qui aboutit souvent une structure oligopolistique

Chap2 : les oligopoles.La plupart des marches correspondent cette description : les tlcoms , lagro-alimentaire, les mdicaments, les banques, les voitures, lindustrie du logiciel, mais aussi des eaux minrales, etc.: Peu dentreprises en prsence sur le marchExemples au Maroc : eau, tlphone, lait, biscuiteries, concentr de tomates, vignes, BTP, entreprises de construction de logements, grandes distributions, biens dquipements, cimentDans un marche oligopolistique, une entreprise ne doit pas ignorer le comportement de ses concurrents et leurs ractions a ses propres dcisions

De manire gnrale, les entreprises ragissent diffremment la baisse ou la hausse des prix.

En cas de hausse dissymtrique, et supposer que les produits offerts soient proches (= peu diffrencis), lentreprise qui a dcid la hausse va voir sa demande baisser et les autres entreprises verront leurs demander augmenter et ne rpondront pas la hausse des prixEn cas de baisse unilatrale des prix, les entreprises devront absolument y rpondre si elles veulent conserver leur part de march : et donc il y aura un quilibre dans la demande globale. Aucune entreprise na donc intrt baisser ses prixLes choses seront autres si les entreprises sont de tailles diffrentes : leader et suiveurs (satellites) En CPP, aucune entreprise ne peut avoir dinfluence sur le prixEn monopole, lentreprise peut choisir le prix (ou la quantit) quelle souhaite obtenir pour chaque unit de bien.Loligopole se situe entre ces deux structures de march. Chaque entreprise dtient un pouvoir de march MAIS doit tenir compte de la position de ses concurrentes Les entreprises en oligopole peuvent avoir diffrents comportements : soit se livrer une concurrence (= oligopoles non coopratifs), soit cooprer pour une stratgie gagnant-gagnant (=oligopoles coopratifs).1- Le duopoleIl existe plusieurs modles de duopole : a) Duopole en situation dquilibre : Modle de Cournot. Deux hypothses thoriques simplificatrices. a) un march dun bien homogne cot nul de production. b) la variable stratgique est le volume de production et non le prix. La prsentation de Cournot est simple. Il suppose que la demande totale qui sadresse au march (2 entreprises) est linaire : P = a bQ avec Q = q1 + q2.= Lanalyse de Cournot se base sur linterdpendance entre les deux entreprises : le profit de chacune dpendra des quantits produites par les deux= les quantits de (I) et (II) qui maximisent leurs profits sont gales. On est donc face un duopole symtrique qui partage le march en parts gales

b-duopole de BertrandLa variable stratgique retenue est diffrente. Il sagit du prix et non de la quantit. Chacune des deux entreprises fixe son prix en considrant celui de lautre comme une donne : les fonctions de ractions se feront partir des prix.Puisque le consommateur ira vers lentreprise qui pratique le prix bas, les ractions des deux entreprises se feront en cascade jusquau moment o le prix du march sera gale au min de la fonction de Cm, do disparition du profit. On ne peut sortir de ce dilemme que si on introduit la diffrenciation et si on tient compte de la capacit de production des deux entreprises prsentes sur le march

C- Duopole de Stackelberg : un duopole de dsquilibre ou asymtriqueIl sagit toujours dun march deux entreprises MAIS les hypothses ne sont plus les mmes. Il sagit dun march avec situation dominante de lune des deux entreprises (raisons historique, brevet, avantages en termes de ressources naturelles, protection rglementaire, etc.)Les entreprises ne sont pas symtriques : Taille diffrente, DONC des capacits dintervention sur le march diffrentes : Un leader et un Suiveur (entreprise satellite). Le leader cherchera produire la quantit de bien qui maximise son profit. Son profit sera au point de rencontre entre Rm et Cm. Lentreprise suiveuse produira en fonction de la demande rsiduelle.La stratgie sera base sur lanticipation : chaque entreprise essayera dintgrer la raction de lautre et agira en consquence.

4) Comparaison des trois quilibresIls sont btis sur des hypothses diffrentes concernant la variable de dcision des entreprisesPour Cournot, les entreprises prsentes choisissent simultanment les quantits : le prix est une donnePour Bertrand, les entreprises choisissent simultanment les prix : les quantits sont une donnePour Stackelberg, les entreprises choisissent lune aprs lautre les quantitsSi n = 1, les trois modles aboutissent au mme rsultat que le modle de monopoleSi n est grand, les modles de Cournot et celui de Stackelberg raisonnent en CPP.