28
BRGM ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT ; Grande Rue de Saint Clair A CALUIRE ET CUIRE (69) SUIVI PIEZOMETRIQUE 87 SGN 368 RHA JUIN I987 par : J.L. FALCETTA BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIÈRES Servies Géologique Régional flhône-Alces 29, bd du 11 Nov-mbra 191 a - 3.?. 5083 - 39604. Villeurcanne C=dax - Tél. 73 39 72 02 N° télécopie : 73 3<t 1 2 5<i

ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

  • Upload
    haduong

  • View
    231

  • Download
    9

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

BRGM

ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT; Grande Rue de Saint ClairA CALUIRE ET CUIRE (69)

SUIVI PIEZOMETRIQUE

87 SGN 368 RHA JUIN I987

par : J.L. FALCETTA

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIÈRESServies Géologique Régional flhône-Alces

29, bd du 11 Nov-mbra 191 a - 3.?. 5083 - 39604. Villeurcanne C=dax - Tél. 73 39 72 02N° télécopie : 73 3<t 1 2 5<i

Page 2: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

I R E S Ü M Ë I

Des écoulements permanents sont constatés depuis plus de cinq ansen travers d'un mur de soutènement au 115 Grande Rue Saint Clair à Caluireet Cuire (69). Le Service des Eaux de la COURLY, propriétaire de ce mur aconfié au B.R.G.M (Service géologique régional Rhône-Alpes) une étude visantà mieux connaître ces écoulements et à analyser la stabilité du mur.

Le projet comprend un suivi piézométrique (trois piézomètres) àl'amont du mur, des essais de laboratoire à partir d'échantillons carottésprélevés dans la maçonnerie ainsi que des mesures de contraintes in situ auvérin plat.

Le présent rapport fait le point sur les résultats du suivipiézométrique du mois d'août 1986 au mois de janvier 1987- Une corrélationavec la pluviométrie et des mesures de débits réalisées au pied du mur estégalement proposée.

Les principales conclusions sont les suivantes :

- il s'agit d'un écoulement très localisé qui présente un retardd'environ six mois par rapport aux périodes pluvieuses ;

- l'impact des pluies quotidiennes sur les niveaux piézométriquesest faible voire inexistant.

Le relevé de ces niveaux sera poursuivi jusqu'à la fin del'année 1987.

Page 3: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

S O M M A I R E

Pages

1 - INTRODUCTION 1

2 - DESCRIPTION ET EQUIPEMENT DU MUR 2

2.1 - DESCRIPTIF DU MUR DE SOUTENEMENT 2

2.2 - EQUIPEMENT PIEZOMETRIQUE 4

2.2.1 - Les forages : implantation et coupe 4

2.2.2 - Equipement des piézomètres 5

2.2.3 - Données disponibles 5

3 - EXPLOITATION DES DONNEES 6

3.1 - CORRELATION DEBIT-PLUVIOMETRIE 6

3-2 - CORRELATION NIVEAU PIEZOMETRIQUE-DEBIT-PLUVIOMETRIE 8

3-3 - PROFIL HYDRAULIQUE A L'AMONT DU MUR 15

4 - CONCLUSION 17

Page 4: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

LISTE DES FIGURES

Pages

FIGURE 2.1 : Représentation simplifiée du mur de Saint Clair 3

FIGURE 3.1 : Courbes des débits (août 83 à mars 87) 7Données pluviométriques par décade

FIGURES 3.2 a à 3.2 f :- Niveaux piézométriques 9 à 14- Données pluviométriques- Relevé des débits (août 86 à janvier 87)

FIGURE 3-3 : Représentation du profil hydraulique à l'amont du l6mur et des zones humides

•ÍBHÍ-

ANNEXE : Compte-rendu d'investigation HYDROGEO

Page 5: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

- 1 -

1 - INTRODUCTION

Depuis 5 ans environ, le Service des Eaux de la COURLÏ constatedes écoulements au travers du mur de soutènement au n° 115? Grande-Rue àCaluire et Cuire (69).

Le Service des Eaux, propriétaire de ce mur et des réservoirsd'eau de grande capacité situés sur la plate-forme au dessus de celui-ci aconfié au B.R.G.M. (SGR/RHA) une étude dont les objectifs principaux sont demieux connaître ces écoulements et d'analyser la stabilité du mur desoutènement.

Depuis 1979, le mur fait l'objet d'une surveillance par mesurestopographiques (confiées au cabinet TARLET) qui n'ont jamais révélé aucundéplacement notable même pendant la phase de construction de l'immeuble aupied de ce mur. Par ailleurs, depuis 1983 5 le Service des Eaux enregistre ledébit des écoulements, les eaux étant recueillies et canalisées vers uncompteur. Le débit enregistré oscille entre 200 et 2 700 1/h.

L'origine de ces écoulements est à l'heure actuelle inconnue ; ilsne proviennent pas du réseau hydraulique existant du fait des réservoirs àl'amont ; il convient donc, dans un premier temps, d'observer, par unebatterie de piézomètres, les niveaux d'eau pendant une périodereprésentative. Le présent rapport fait la synthèse des données obtenues àpartir du mois d'août 1986 jusqu'au mois de janvier 1987• Le suivi despiézomètres sera poursuivi jusqu'à la fin de l'année 1987-

D'autre part, la stabilité interne du mur, vraisemblablementmenacée à long terme par les actions physico-chimiques et mécaniques del'eau fait l'objet d'un programme de prélèvement d'échantillons parcarottage (avec essais mécanique et chimique), et de mesures de contraintespar vérin plat. Les résultats obtenus feront l'objet d'un prochain rapport.

Page 6: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

- 2 -

2 - DESCRIPTION ET EQUIPEMENT DU MUR

2.1 - DESCRIPTIF DU MUR DE SOUTENEMENT (figure 2.1)

II s'agit d'un mur ancien (environ 100 ans) en maçonnerie quisoutient la Balme de Saint-Clair. D'une hauteur totale de 15 m ilest en fait en deux parties avec une plate-forme intermédiaire environ àmi-hauteur.

Au niveau de la zone d'écoulement, il est renforcé par deuxcontreforts en maçonnerie qui supportent les conduites d'arrivée d'eau auxréservoirs.

En crête du mur se trouve le caniveau de vidange des réservoirs,dans lequel s'écoule en permanence un peu d'eau qui est canalisée àl'intérieur du mur par un conduit vertical pour être évacuée au niveau de lacour de l'immeuble.

La zone d'écoulement apparait très nettement de part et d'autredes contreforts sur une longueur totale de 20 à 22 m environ. Elle intéressela partie basse du mur sur une hauteur de 3 à 3,50 m, la partie supérieurereste toujours parfaitement sèche.

Au pied de la zone humide, une plate-forme de récupération deseaux de ruissellement a été constituée pour diriger l'eau vers un compteurqui est relevé périodiquement par le Service des Eaux de la COURLY (voirchapitre 3)•

Un suivi topographique de ce mur a été confié au cabinet TARLET en1979. Après une série de cinq mesures (de février 198O à juin 1983),celui-ci conclut : "... ni la construction des immeubles au pied des murs,ni les fortes pluies survenues en cours d'année et particulièrement au moisd'avril 1983, n'ont eu l'influences notables sur la stabilité des murs ...".

Par ailleurs, un examen visuel du mur ne révèle aucune fissure,aucun désordre en surface en dehors d'un ou deux éclatements superficiels dela maçonnerie, sous l'effet du gel vraisemblablement.

Page 7: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

FIG. 21

Vue de face

Altitudes en m

195 jCaniveau et conduitvertical de vidange

des réservoirsContrefort Contrefort

S4(15,20 m)

190 +

185

180-^

177-

Instpllation de

mesyre de débits

l I

Plateforme de recueildes écoulements

S3 S2( 7. 50 m) (9.00m)

\ \

2,00m 2.30 m

Alt: 192.20

Plateforme intermédiaire

SI(7,20m)

\

6,60 m

ZONE TRES HUMIDE ( Forts écoulements ) ZONE HUMIDE (Faibles écoulements)

Ali-. 185,00

Alt. 177,20 (Cour immeuble)

REPRESENTATION SIMPLIFIEE DU MUR DE SAINT-CLAIR ETIMPLANTATION DES PIEZOMETRES (éch. 1/100)

Vue en coupe

Caniveau de vidangedes re'servoirs

51 (7.20 m)52 (9.00m)53 (7.50m)

- - I95

-- I90

- 185

-- I80

--I77

87 SGN 368 RHA

Page 8: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

- 4 -

2.2 - EQUIPEMENT PIEZOMETRIQÜE

Après une vérification effectuée par le Service des Eaux, ilapparait qu'aucune fuite dans les réservoirs ne puisse être à l'origine desécoulements. Le système de vidange de ces réservoirs laisse toujourss'échapper un peu d'eau, mais celle-ci est canalisée suivant un réseau bienconnu, sans liaison avec les écoulements.

Il en résulte que leur existence est due à un réseau hydrauliquesouterrain à l'amont du mur qui privilégie un cheminement des eaux dans unespace très localisé. L'existence d'anciens égouts drainants mal connusexpliquerait cette localisation, sans toutefois permettre d'identifier lasource. L'hypothèse de drains naturels ne doit pas être exclue, d'autantplus qu'une partie des anciens égoûts drainants a pu être visitée en juillet1986 et était parfaitement sèche. En tout état de cause, il a été décidé enaccord avec le Service des Eaux, de réaliser trois piézomètres dans lapartie humide et de suivre les fluctuations de leur niveau en continupendant une première période de six mois (à partir d'août 1986) qui aensuite été prolongée jusqu'à fin 1987-

2.2.1 - Les forages : implantation et coupe (figure 2.1)

Les forages et la pose des tubes crépines ont été réalisésen juillet 1986 par l'entreprise HYDROGEO.

Au départ, il était prévu un forage de 15 m (S4) légèrement enretrait au sommet du mur et deux forages de 9 m (SI et S3) à partir de laplate-forme intermédiaire.

En raison de l'impossibilité de descendre le tube à 9 m au niveaude SI (sables et graviers instables), le forage S2 a été réalisé quelquesmètres à côté et les 9 mètres atteints. Le forage S3 ne put (comme Si) êtreéquipé en piézomètre qu'à une profondeur de 7,50 m. S4 ne posa aucunproblème particulier.

Le compte-rendu de ces travaux est donné en annexe. On retiendrales éléments suivants :

- présence d'importants débris de maçonnerie et de bois au niveau de SI, S2et S3, ce qui laisse supposer un remplissage de l'intervalle entre lesdeux parties du mur avec des matériaux de construction ;

- le sondage S3, exécuté environ 3 mètres à l'extérieur de la zone humide dumur était parfaitement sec et aucune trace d'eau n'y a été relevée depuis,ce qui confirme l'hypothèse d'un cheminement très canalisé.

Page 9: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

2.2.2 - Equipement des piézomètres

Les piézomètres S2, S3 et S4 sont tous trois équipés d'uncapteur de pression électrique à haute résolution relié à un systèmed'alimentation et d'enregistrement graphique continu installé dans unecabane de jardin au sommet du mur. Le suivi a commencé le 5 août 1986 etl'installation fonctionne toujours. La précision obtenue est de l'ordre de5 cm.

2.2.3 - Données disponibles

- six mois de suivi continu des piézomètres S2, S3 et S4du 5 août 1986 au 9 février 1987 ;

- relevé journalier des précipitations fourni par lastation météorologique de Bron sur la même période ;

- relevé des débits fourni par le Service des Eaux deaoût 1983 à mars 1987 ;

- relevé décadaire des précipitations fourni par lastation météorologique de Bron sur cette période.

Page 10: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

- 6 -

3 - EXPLOITATION DES DONNEES

3.1 - CORRELATION DEBIT-PLUVIOMETRIE (figure 3-1)

•" Evolution des débits :

. depuis 1Ç83J on peut remarquer un accroissement des valeursmesurées pour une même période de l'année ; ceci apparait assez nettementpour les 3 premiers et les 4 derniers mois de l'année. C'est une tendancequi ne s'explique pas par un accroissement des précipitations. Elle peutêtre due à plusieurs causes :

- répartition différente/de la pluviométrie- lessivage des terrains du bassin d'alimentation (plus grandeperméabilité) ;

- augmentation de la surface de ce bassin.

. il est très net que les débits les plus importants sontmesurés au cours des mois les plus chauds de l'année avec un étalement descourbes plus ou moins marqué autour des mois de juin-juillet et août.

-"• Corrélation avec la pluviométrie

Les courbes de la figure 3«1> où sont représentées simultanémentl'évolution des débits et les hauteurs de pluie par décade font apparaîtreun décalage entre les périodes pluvieuses et les périodes de forts débits :

- pluies de septembre 83 à janvier 84 = débits importants d'avril 84 àseptembre 84

- pluies de août 84 à février 85 = débits importants de mars 85 àoctobre 85

- pluies de mai 85 à juillet 85 = débits moyens réguliers à partird'octobre 85

- pluies de avril-mai-juin 86 = débits importants de juillet 86 ànovembre 86.

Une période (quatre à six mois) bien marquée de pluie moyenne seretrouve environ six mois plus tard sur la courbe des débits et desprécipitations importantes en début d'été provoquant une augmentation desdébits minimaux relevés en automne-hiver. Sans que cela se soit confirmétrès nettement en 1985 et 1986, on peut estimer que le systèmed'alimentation qui induit les écoulements, atténue l'effet des pluies avecun retard de l'ordre de six mois environ.

Page 11: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

3000- - 30

FIG. 31

COURBES DES DEBITS (oout83ômars87)

DONNEES PLUV10METRIQUESPAR DECADES

1983

1984

1985

M M N 1986

3000--30

2000- - 20

looo-: io

1987 87 SGM 368 RHA

Page 12: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

- 8 -

3.2 - CORRELATION NIVEAU PIEZOMETRIQÜE-DEBIT-PLÜVIOMETRIE

Les figures 3-2 a à.1 3.2 f indiquent simultanément les niveauxpiézométriques enregistrés du 5 août 1986 au 9 février 1987 (les niveauxsont indiqués suivant la cote NGF), les débits et les données pluvio-métriques de la station de Bron.

* Les niveaux piézométriques

- quelles que soient les fluctuations dans les sondages S2, S3et S4j le sondage SI est toujours resté parfaitement sec ;

- le forage S4 a toujours été très propre avec une eaurelativement claire, alors que celle-ci est très boueuse dans les forages S2et S3, ce qui a conduit très progressivement à leur colmatage. Tous deux ontété nettoyés à l'air lift le 9 janvier 1987. Les courbes permettentd'estimer que S2 a toujours bien fonctionné alors que S3 est resté en étatseulement jusqu'à fin octobre. Le décolmatage a mis en évidence desmatériaux limoneux pour S3 et des matériaux sableux pour S2 ;

- malgré leurs implantations très proches, S2 et S3 ont toujourstraduit des niveaux piézométriques différents avec un écart de l'ordre de 60à 80 cm avant le nettoyage à l'air lift et qui a été ramené à 10-20 CMdepuis (niveau S3 > niveau S2). Une explication à cet écart est lacanalisation de l'écoulement qui viendrait mourir dans un espace situé audroit ou à gauche du contrefort (lorsque l'on se trouve au pied du mur) ;

- globalement, les niveaux fluctuent de la même manière avec unebaisse sensible depuis le début des mesures jusqu'à mi-décembre, suivied'une remontée.

* Corrélation niveau piézométrique-débit

En dehors du mois d'août 1986, un parallèle très net apparaitentre les variations des niveaux piézométriques et celles des débits.

* Corrélation avec la pluviométrie journalière

L'incidence des pluies au jour le jour n'apparait passystématiquement malgré des fluctuations assez rapides (mais de faibleampleur) à l'occasion de journées pluvieuses. On notera toutefois desréponses plus franches de S2 pour des précipitations supérieures à5 mm/j.

En tout état de cause, l'effet d'une pluie se limite à desvariations de niveau non durables dans le temps dont l'ampleur n'a rien àvoir avec celles des fluctuations enregistrées sur six mois de mesures.

Page 13: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

FIG. 32a

Piézomètre S 2

Piézomètre S3

Piézomètre S4

Débits

NIVEAUX PIEZOMETRIQUES S2.S3.S4

DONNEES PLUVIOMETRIQUES

RELEVE DE DEBITS

MOIS D'AOUT 1986

Début mesures

186

184

180

178

Niveau platehintermedio

>rmeire

TTTTTTi

4000

3000

-2000S

•1000• 45

-40 —E

-35 J-30 y

-25 t-20 o

15 1

- 10 Q-

- 5

- O10 15 20 25 30 31

_», Jours

87 SGN 388 RHA

Page 14: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

FIG. 32 b

Pie'zomètre S 2

Piezomètre S3

Piézométre S4

Débits

NIVEAUX PIEZOMETRIQUES S2.S3.S4

DONNEES PLUVIOMETRIOUES

RELEVE DE DEBITS

MOIS DE SEPTEMBRE 1986

186

184

oa)

I 182

en

o

180

178

rf/fffff,

4000

3000

-2000

-1000- 45

- 4 0 —E

- 3 5 E- 3 0 y

ce

- 25 t i

I 20 g

10

5

O20 25

Skl

87SGN 368 RHA

Page 15: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

FIG. 32c

Pie'zomètre S 2

Piézométre S3

Piézomètre S4

Débits

NIVEAUX PIEZOMETRIQUES S2.S3.S4

DONNEES PLUVIOMETRIOUES

RELEVE DE DEBITS

MOIS D'OCTOBRE 1986

186

184

3O

I '82

<uoO

180

178

4000

3000

10004 5

40

35

3 0

25

2 0

15

(mm

)R

IE

inO

UV

I

10

- 5

- O10 15 20 25

I«0

5

87 SGN 368RHA

Page 16: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

FIG. 32d

Pie'zomètre S 2

Piézométre S3

Piézométre S4

Débits

NIVEAUX PIEZOMETRIQUES S2.S3.S4

DONNEES PLUVIOMETRIQUES

RELEVE DE DEBITS

MOIS DE NOVEMBRE 1986

186 4000

184 3000

O

I '82

o

180

178

14

1^

1

B7SGN368RHA

Page 17: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

FIG. 32e

Piézomètre S 2

Pie'zométre S3

Piézométre S4

Débits

NIVEAUX PIEZOMETRIQUES S2.S3.S4

DONNEES PLUVIOMETRIOUES

RELEVE DE DEBITS

MOIS DE DECEMBRE 1986

186

184

x

I '82

O)

o

180

17815 20

4000

3000

-2000

1000

\«9

I12

87 SGN 368 RHA

Page 18: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

FIG. 32 f

Pie'zomètre S 2

Piezométre S3

Piézomètre S4

Débits

Nettoyage à l'o/rliFtc/eSSeéS3 /e9-1-87

NIVEAUX PIEZOMETRIQUES S2.S3.S4

DONNEES PLUVIOMETRIQUES

RELEVE DE DEBITS

MOIS DE JANVIERET DEBUT FEVRIER 87

Niveau plateformeintermédiaire

87 SGN 368 RHA

Page 19: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

- 15 -

3-3 - PROFIL HYDRAULIQUE A L'AMONT DU MUR

A partir des relevés effectués, il est possible de tracer un coupede la surface des écoulements. La figure 3«3 montre, suivant une coupe auniveau de S2 et S4 la surface libre des écoulements ainsi que les zoneshumides sur le mur pour la période de plus hauts niveaux enregistrés (août1986) et celle des plus bas niveaux (décembre 1986).

En raison du nombre réduit de piézomètres, l'allure de cessurfaces d'écoulements ne peut pas être étendue à l'ensemble de la zonehumide.

Toutefois, à partir des valeurs de débits, et en admettant quel'écoulement soit uniformément réparti et perpendiculaire au mur, on peutestimer une perméabilité moyenne des terrains (supposés homogènes) del'ordre de 1 à 3.10"5 m/s.

Page 20: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

REPRESENTATION DU PROFIL

FIO; 33

Vue de faceET DES ZONES HU»*IPgS

(ech. i /KXU

Altitudes en m

195

190-

185 -

180 -

177"

Vue en coupe

Caniveau et conduitvertical de vidange

des re'servoirs

Alt: 192.20

Plateforme intermédiaire

( 7. 5Om) (9.00m)

\

> Installation demesure de débits

Plateforme de recueildes écoulements

Caniveau de vidangé .des re'servQjrs

51 (7.20 m)52 (9.OOm)53 (7,50m)

Alt. 177.20 (Cour immeuble)

Niveau mini. S4 (183.50)

Nivaatt maxi. $3(181,20)

Niveau me»/. S2(te/)

ZONE TRES HUMIDE ( Forts écoulements ZONE HUMIDE (Faibles écoulements)

2Í5W?J humides correspondant au niveau piè^omètrkjue haut (août 1&86)

Zones humides correspondant au niveau p/è^omètrique bas. (décembre i9se)

-•'.-¿I95-

- -190

-H85

-feo

Page 21: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

- 17 -

4 - CONCLUSION

Les mesures réalisées de août 1986 à janvier 1987 à l'amont du murde Saint Clair, montrent qu'il existe un décalage important, de l'ordre desix mois, entre la pluviométrie et les niveaux piézométriques. On obtient,d'autre part, une bonne correspondance entre ceux-ci et les débitsd'écoulements enregistrés au pied du mur, alors que l'incidence des pluiesquotidiennes est pratiquement nulle.

Il en résulte que, sans que celui-ci puisse être identifié, leréseau d'alimentation qui provoque les écoulements, décale et atténue leseffets d'une saison pluvieuse. De plus, la localisation très nette de cesécoulements sur le mur indique qu'il existe un cheminement préférentiel deseaux qui débouchent derrière le mur dans un matériau de remplissage.

La poursuite des mesures de niveaux piéziométriques jusqu'à la finde l'année 1987 devrait confirmer ces tendances.

Page 22: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

A N N E X E

COMPTE-RENDU D'INVESTIGATIONHÏDROGEO

Page 23: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

HYDRO-GEOINGÉNIEURS CONSEILS

DÉPARTEMENT ÉTUDES GÉOTECHNIOJJES

GÉOLOGIQUES ET HYDROGËOLOGIQUES

APPLIQUÉES AU GÉNIE CIVIL ET

AUX INFRASTRUCTURES r

SONDAGES - ESSAIS DE SOLS

V/Réf. :

N/Réf. :

Objet :L

B . R . G . M .

PIEZOMETRES

MURS DE SOUTENEMENT

LYON SAINT-CLAIR

- COMPTE RENDU D'INVESTIGATION -

Dossier N° 86.108/84 FONTAINES, le 30 JUILLET 1986

ILE DE FRANCE ALSACE-FRANCHE-COMTÉ RHONE - ALPES79, Rue Roger Salengro

93700 DRANCY

Tél. 16.1.48.31.86.76

16.1.42.60.91.63

10, -Quai Emile Keller

90000 BELPORT

Tél. 84.28.30.03

1, Place des Platanes

71150 FONTAINES

Tél. 83.91.43.79

Télécopie« 85.91.46.36

Direction Technique :

J.C. GRESSINGÉNIEUR CIVIL DES PONTS ET CHAUSSÉES

CHARGE A L'ENTPB DES COURS

RECONNAISSANCE DES SOLS ET DES ROCHES

TRAITEMENT DES SOLS ET DES ROCHES

S.A.R.L. au Capital de 20.000 Francs SIRBT 326.071.345.0OO1S R.C.S. CHALON-SUR-SAONE B 326.071.545 A.P.B. 77.01

Page 24: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

HYDROGEO

a:

UJOzou.oceCL

N° DE SONDAGE

S.1EXECUTE LE :

16/07/1986

SONDAGE DE RECONNAISSANCE GÉOLOGIQUE

COUPE LITHOLOGIQUE

UJ m

CHANT1ERB.R.G.M.

LYON SAINT-CLAIRPOSE DE PIEZOMETRES

OBSERVATIONS

3,00

10,00

ooo

Maçonnerie : petits graviers anguleux + fragments et poussière de ciment

blanc

t- 00

Maçonnerie : petits graviers anguleux + poussière de ciment fragments de

ciment gris - débris de bois.

Le tout mal cimenté a partir de 5m

EQUIPEMENT PIEZOMETRIQUE

Longueur dans le sol : 7,20m

crépine de 0,00 à 7,20m

hors sol : 0,00

diamètre : 50 mm

PAS D'ARRIVEES D'EAU NOTOIRES

CUTTINGS SECS

PIEZO PVC

APPROVISIONNEMENT - MISE EN PLACE : 22 h

Page 25: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

HYDROGE O

COce

UJozo

a.

N° UE SONDAGE

S.2EXECUTE LE

02/07/1986

SONDAGE DE RECONNAISSANCE GÉOLOGIQUE

COUPE LITHOLOGIQUE

etLU

LU'

et

m

CHANT 1EU B . R . G . M .LYON SAINT-CLAIR

POSE DE PIEZOMETRES

UÜSEHVATIONS

Maçonnerie : petits graviers anguleux et sable + fragments de ciment blanc

2,00

7,50

Maçonnerie altérée : sable fin jaune + graviers non émoussés + débris de bois

échantillon humide et

EQUIPEMENT PIEZOMETRIQUE

Longueur dans le sol : 9,00m

crépine de 1,50 à 9,00m

hors sol : 0,00m

diamètre : 40 mm

(1) première infiltration à 2,50m

piézo métallique

battu refus à 9m

10,00

Maçonnerie : graviers et sable + morceaux de béton - quelques fragments

de bois _ je tout mal ou pas cimenté.

échantillon gorgé d'eau

Temps de mise en place et repli : 2 h

Page 26: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

HYDKOGE O

ince

LÜO

Oce0-

N° UE SUNUAUE

S.3EXECU1E LU :

24/07/1986

SONDAGE DE RECONNAISSANCE GÉOLOGIQUE

COUPE LITHOLOGIQUE

etUJ

Id(JetCD

O

CIIANllEll :B . R . G . l M .

LYON SAINT-CLAIRPOSE DE PIEZOMETRES

OüSEKVATIÜNS

2,50

5,00

10,00

Maçonnerie : graviers non émoussés et sable + poussière et fragments deciment - débris de bois.

Maçonnerie : graviers et sable non émoussés + poussière et fragments deciment.

Maçonnerie : sable et graviers non émouss£s+ poussière de ciment, etdébris de bois - le tout mal cimenté et peu structuré.

EQU1PEMENT PIEZOMETRIQUE

Longueur dans le sol : 7,50mcrépine de 0,00 à 7,50mdiamètre : 40mm

PAS D'ARRIVEES D'EAU NOTOIRESCUTTINGS SECSPIEZO METALLIQUEREFUS à 7,50m

et

temps de mise en place et repli : 11 h

Page 27: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

l/lUl

o(J

LO

ce

LUo

oceo.

N° Uli SUNUACli

S.EXECUTE LE :

29/07/1986

SONDAGE DE RECONNAISSANCE GÉOLOGIQUE

COUPE LITHOLOGIQUE

ZD

LU

etCO

fc-

CIIANllElt :B.R.G.M.

LYON SAINT-CLAIRPOSE DE PIEZOMETRES

U 11 S E U V A 1 1 Ü N S

4,50

5,50

8,00

9,00

Remblais : cailloux divers + matrice sablo-limoneuse

sable limoneux brun jaune + petits graviers de quartz

limon sableux jaune - quelques petits graviers.

sable fin jaune légèrement limoneux + quelques graviers

sable et graviers à matrice légèrement limoneuse gris jaune

EAU : (1) première rencontre

EQUIPEMENT PIEZOMETRIQUE :longueur dans le sol : 15,20mcrépine de 3,00 à 15,20mhors sol : 0,00 mdiamètre 50 mmTête : bouche à clé.

Piézo PVC

Temps de mise en place et repli

mini-drill : 1/2 journée

wagon-drill : 3 h

Page 28: ECOULEMENTS AU TRAVERS DU MUR DE SOUTENEMENT

. \ . , S \ • :¿«¡ ; _ ^ \ _ L „ j . . J . . ! i . l L - l l

^'<-< - T " \ > \

• ' . • ' • • : z = : • - , A v •••". •

i .- .

PLAN D'IMPLANTATION DES SONDAGES

Echelle : 1/500°