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T r a n s p o r t / T o u r i s m e / A g r o a l i m e n t a i r e / H a b i t a t s o c i a l / F i n a n c e m e n t d e p r o j e t / M i n e La fin d’annĂ©e 2014 pointe son nez. En effet, qui n’a pas eu l’impression que le temps passe vite, parfois trop vite car on se rend compte qu’on aurait pu faire plein de choses, engager d’autres projets, partager d’autres visions, Ă©laborer d’autres idĂ©es ou plus simplement passer plus de temps avec des amis ou des collĂšgues voire de la famille. On se retourne et on se dit que la vie est faite de vĂ©ritĂ©s, de craintes et d’espoirs. Si l’on se limite Ă  notre vĂ©cu professionnel, la premiĂšre vĂ©ritĂ© imparable qui s’impose Ă  la SODIL et ses filiales rĂ©side dans le dĂ©fi de rĂ©ussir quel que soit le capitaine Ă  bord ou les alĂ©as de l’environnement qu’il soit humain, politique ou Ă©conomique sans parler du caractĂšre conjoncturel ou structurel. La deuxiĂšme vĂ©ritĂ© s’inscrit dans l’espace particulier dans lequel on baigne, Ă  savoir le territoire des Iles LoyautĂ© oĂč Ă  l’inverse du territoire de la Grande Terre, nos missions s’inscrivent dans une problĂ©matique de double insularitĂ© oĂč le bien‐ĂȘtre des populations rĂ©sidentes repose paradoxalement sur leurs capacitĂ©s Ă  Ă©changer la matiĂšre et Ă  maitriser le transport ! S’agissant des craintes, faut‐il aborder les craintes de l’homme de la rue ou de l’homme politique ou du syndicaliste ou du rĂ©sident de la tribu ? A la limite, la crainte communĂ©ment partagĂ©e ne serait‐elle pas la question de savoir ce que demain sera fait ? Continuerai‐je Ă  voyager des Ăźles vers NoumĂ©a aussi rĂ©guliĂšrement qu’aujourd’hui ? Continuerai‐je Ă  percevoir un revenu de ma production dans les mĂȘmes proportions que l’an dernier ? Continuerai‐je Ă  emprunter un NGV comme avant ? Continuerai‐je Ă  disposer d’un foncier pour assoir mon projet de dĂ©veloppement ? etc
 Ceci Ă©tant, Ă  moins d’ĂȘtre paranoĂŻaque, ces craintes s’accompagnent aussi d’espoirs de tous ordres qui nourrissent heureusement le quotidien de celui ou celle qui y croit. La racine de tous ces espoirs puise sa vitalitĂ© dans l’espoir commun d’une vie meilleure dans un pays Ă  continuer Ă  construire de nos mains, toutes gĂ©nĂ©rations confondues et toutes obĂ©diences confondues. Au revoir 2014 et bonjour 2015. A l’aube de cette nouvelle annĂ©e, souhaitons nos meilleurs vƓux de santĂ©, de paix et de prospĂ©ritĂ© dans nos espaces respectifs de vie que ce soit au travail ou Ă  la maison, Ă  la ville ou au village, entre collĂšgues ou entre familles. William IHAGE William Ihage Directeur GĂ©nĂ©ral Editorial Le mot du Directeur GĂ©nĂ©ral Sommaire = Parole d’administrateur = Une heure avec.... Philippe FOCUS : Les contrats de production La Miellerie de Lifou = = Tribune des Ăźles : L’hĂŽtel Nengone Village NAVIMON = INFO D’ZIL = Novembre 2014 ‐ N° 3 SociĂ©tĂ© de DĂ©veloppement et d’Investissement des Ăźles LoyautĂ© 41 rue SĂ©bastopol immeuble le Surcouf BP 2217 NoumĂ©a cedex TĂ©l. (687) 27 66 63 Fax. (687) 27 67 09 Site : www.sodil.nc Directeur de publication : William Ihage ComitĂ© de rĂ©daction : Marie‐Louise HoloĂŻa, GrĂące Agathe Cedare‐Aouta, Mado QenegeĂŻ, Abel Adjou RĂ©alisation : Adanis ‐ Impression : Multipress Le journal interne de la SODIL

Editorial - SODIL

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Transport / Tourisme / Agroalimentaire / Habitat social / Financement de projet / Mine

La fin d’annĂ©e 2014 pointe son nez. En effet, qui n’a pas eul’impression que le temps passe vite, parfois trop vite car onse rend compte qu’on aurait pu faire plein de choses,engager d’autres projets, partager d’autres visions, Ă©laborerd’autres idĂ©es ou plus simplement passer plus de temps avecdes amis ou des collĂšgues voire de la famille.

On se retourne et on se dit que la vie est faite de vĂ©ritĂ©s, de craintes et d’espoirs. Si l’onse limite Ă  notre vĂ©cu professionnel, la premiĂšre vĂ©ritĂ© imparable qui s’impose Ă  laSODIL et ses filiales rĂ©side dans le dĂ©fi de rĂ©ussir quel que soit le capitaine Ă  bord oules alĂ©as de l’environnement qu’il soit humain, politique ou Ă©conomique sans parler ducaractĂšre conjoncturel ou structurel. La deuxiĂšme vĂ©ritĂ© s’inscrit dans l’espaceparticulier dans lequel on baigne, Ă  savoir le territoire des Iles LoyautĂ© oĂč Ă  l’inverse duterritoire de la Grande Terre, nos missions s’inscrivent dans une problĂ©matique dedouble insularitĂ© oĂč le bien‐ĂȘtre des populations rĂ©sidentes repose paradoxalementsur leurs capacitĂ©s Ă  Ă©changer la matiĂšre et Ă  maitriser le transport !

S’agissant des craintes, faut‐il aborder les craintes de l’homme de la rue ou de l’hommepolitique ou du syndicaliste ou du rĂ©sident de la tribu ? A la limite, la craintecommunĂ©ment partagĂ©e ne serait‐elle pas la question de savoir ce que demain sera fait ?Continuerai‐je Ă  voyager des Ăźles vers NoumĂ©a aussi rĂ©guliĂšrement qu’aujourd’hui ?Continuerai‐je Ă  percevoir un revenu de ma production dans les mĂȘmes proportionsque l’an dernier ? Continuerai‐je Ă  emprunter un NGV comme avant ? Continuerai‐je Ă disposer d’un foncier pour assoir mon projet de dĂ©veloppement ? etc


Ceci Ă©tant, Ă  moins d’ĂȘtre paranoĂŻaque, ces craintes s’accompagnent aussi d’espoirs detous ordres qui nourrissent heureusement le quotidien de celui ou celle qui y croit. Laracine de tous ces espoirs puise sa vitalitĂ© dans l’espoir commun d’une vie meilleuredans un pays Ă  continuer Ă  construire de nos mains, toutes gĂ©nĂ©rations confondues ettoutes obĂ©diences confondues.

Au revoir 2014 et bonjour 2015. A l’aube de cette nouvelle annĂ©e, souhaitons nosmeilleurs vƓux de santĂ©, de paix et de prospĂ©ritĂ© dans nos espaces respectifs de vieque ce soit au travail ou Ă  la maison, Ă  la ville ou au village, entre collĂšgues ou entrefamilles.

William IHAGE

William IhageDirecteur Général

Editorial

Le mot du Directeur Général

Sommaire=

Parole d’administrateur

= Une heure avec.... Philippe

FOCUS :Les contrats de productionLa Miellerie de Lifou

=

=

Tribune des üles :L’hîtel Nengone VillageNAVIMON

=

INFO D’ZIL =

Novembre 2014 ‐ N° 3

SociĂ©tĂ© de DĂ©veloppementet d’Investissementdes Ăźles LoyautĂ©41 rue SĂ©bastopol

immeuble le SurcoufBP 2217 Nouméa cedexTél. (687) 27 66 63

Fax. (687) 27 67 09Site : www.sodil.nc

Directeur de publication : William IhageComitĂ© de rĂ©daction : Marie‐Louise HoloĂŻa,GrĂące Agathe Cedare‐Aouta, Mado QenegeĂŻ, Abel AdjouRĂ©alisation : Adanis ‐ Impression : Multipress

Le journal interne de la SODIL

une heure avec...

Philippe DONNET d’origine bourguignonne est arrivĂ© en Nouvelle‐CalĂ©donie en2000 pour 2 ans mais n’a jamais pu repartir.

Homme de caractĂšre et d’une grande rigueur, il intĂšgre le groupe SODIL en 2002en tant que chef comptable. Il entreprend ainsi la gestion et la comptabilitĂ©, toutd’abord chez NAVIMON, puis chez COFINA et Ă  la SODIL.

Actuellement, Philippe DONNET gĂšre principalement la comptabilitĂ© de la SAEM SODIL et de quelques filiales notamment(SOPARIL, MELITA, 
) et participe Ă©galement Ă  la gestion et la comptabilitĂ© du pĂŽle habitat social dans le cadre du programmeHS 2012, oĂč il est assistĂ© dans sa fonction par Alice, assistante comptable.

Homme de passion reconnaissable Ă  sa belle moustache, il a participĂ© dĂšs son dĂ©but Ă  l’amicale SODIL oĂč il a assurĂ© pendant2 ans la trĂ©sorerie.

L’association des Maitres d’Ouvrages sociaux (AMOS) qui rĂ©unit SODIL, SECAL, FSH, SEM AGGLO, OPAL, TEASOA, SIC et SEM VKPs’est dĂ©placĂ©e le 29 octobre Ă  Lifou dans le cadre de sa rĂ©union annuelle dĂ©centralisĂ©e. Si certains n’ont pas pu se dĂ©placer,la majoritĂ© des membres Ă©tait prĂ©sente et a tirĂ© un bilan satisfaisant de la journĂ©e riche en visites et en enseignements.

La rĂ©union tenue dans la salle de banquet de l’hĂŽtel Drehu Village a permis notamment d’aborder certaines problĂ©matiquesd’actualitĂ© comme le gel des loyers pour les bailleurs sociaux, le projet de modification de la rĂ©glementation Habitat social enProvince Sud, la gestion de la Maison de l’Habitat, les impayĂ©s, la location‐accession, la dĂ©fiscalisation, les logements amiantĂ©sou l’assurance dĂ©cennale.

AprĂšs le dĂ©jeuner Ă  l’hĂŽtel Oasis de Kiamu, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et la directrice technique de la Mairie ont reçu la dĂ©lĂ©gation enrelevant l’intĂ©rĂȘt mutuel d’une telle visite et en Ă©voquant des pistes de travail possibles Ă  l’avenir.

Ensuite une visite de chantiers Habitat s’est dĂ©roulĂ©e en compagnie des agents de la DHGP sur la zone GaĂŻca et Wetr, clĂŽturĂ©epar une pause Ă  la Maison de la Vanille avant de repartir sur NoumĂ©a.

Philippe DONNET,des chiffres Ă  la lettre...

2

Habitat Social : la réunion AMOS à Lifou

RĂ©union Ă  la Mairie de Lifou Ă  WĂ©.

parole

1. PrĂ©sentationRichard KALOÏ est originaire de la tribu de NĂ©cĂ© Ă  MarĂ©. Personnage politique connu, il a Ă©tĂ© conseillĂ©municipal depuis 1983 Ă  MarĂ© et Ă©lu prĂ©sident de la Province des Iles LoyautĂ© (P.I.L) durant la premiĂšremandature de la provincialisation en 1989. Il dit : “C’était une Ă©lection au pied levĂ©e suite Ă  la mort tragiquede YEIWENE Yeiwene, candidat potentiel pour prendre la prĂ©sidence”. Naturellement dĂ©signĂ© par la suitepour le remplacer, il a Ă©tĂ© le premier prĂ©sident de la Province des Iles et le premier prĂ©sident de la SODIL.Son mandat de prĂ©sident de province a couru jusqu’en 1995 et son mandat de PrĂ©sident SODIL a pris fin en2004. Initiateur de la crĂ©ation de la SODIL en avril 1991, il a connu deux directeurs, Jacques DRALUE etDominique KATRAWA.

2. Pourquoi avoir crĂ©e la SODIL ?La raison majeure de la crĂ©ation de la SODIL est venue d’une volontĂ© politique de dĂ©velopperĂ©conomiquement la province des Iles par de grands projets. Or, selon Richard KALOI : “Juridiquement, lacollectivitĂ© publique ne peut pas investir, donc il fallait crĂ©er une structure financiĂšre rĂ©pondant auxdiffĂ©rentes attentes. Le plus dur a Ă©tĂ© sa crĂ©ation, parce qu’il fallait faire adhĂ©rer des actionnaires privĂ©s auprojet, tout en composant avec la main mise politique et Ă©conomique de Jacques LAFLEUR, Ă  cette Ă©poque.Beaucoup d’efforts ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires pour s’intĂ©grer dans les AG des SEM afin d’en connaĂźtre les rouageset de pouvoir crĂ©er le mĂȘme outil pour les Iles”. Les temps forts de cette mandature ont Ă©tĂ© :

=Le Ferry YEIWENE : “C’était mon premier cheval de bataille car c’était la promesse faite parMichel ROCARD Ă  YEIWENE Yeiwene de pouvoir disposer d’un bateau digne de transporter despassagers et du fret sur les Iles LoyautĂ©â€.

=AVIAZUR : Compagnie aĂ©rienne acquise et transformĂ©e pour devenir AIR LOYAUTE.=NAVIMON : Cette sociĂ©tĂ© de pĂȘche existante appartenait Ă  des privĂ©s et a Ă©tĂ© rachetĂ© par la SODIL

avant de renouveler sa flotte avec des fournisseurs en Bretagne et à Tahiti.=KONEMU : société créée pour accueillir un pétrolier ravitaillant en carburant les Iles.

“L’activation de ces projets issus des Ăźles a posĂ© des soucis ne serait‐ce que politiques car outre d’ĂȘtre lespremiers ils ont comme vecteur commun une base en province sud”.

3. Constats sur le parcours de la SODIL, 22 ans aprÚs et avec le recul=Il constate que des problÚmes récurrents liés au transport maritime sur les ßles perdurent. Selon lui,

“il faudrait s’investir sur un ferry faisant passager et fret pour pouvoir amortir les chargesfinanciùres”.

=Il pense que la SODIL doit maintenant s’ouvrir Ă  l’extĂ©rieur. Elle doit investir sur des projets pays enrelation avec les pays voisins du Pacifique, par le biais de l’Europe.

4. Quels espoirs nourrissez‐vous pour l’avenir de la SODIL ?=Voir Ă  la hausse la prise de participation financiĂšre dans le pĂŽle minier au Nord.=CrĂ©ation de projets liĂ©s Ă  la mer, car il dit : “Nous sommes entourĂ©s de mer, pourquoi ne pas

exploiter cette ressource ? exemple : Ă©levage de poissons, ou conserverie de poissons,
”

Richard KALOÏ,ou l’expĂ©rience qui parle

3

d’administrateur

focus

Depuis 2010, afin de structurer et organiser l’approvisionnement en produits vivriers et maraüchers à l’UCPA, la SAS PEIN, quiest une filiale de la SODIL, a mis en place avec certains producteurs des “Contrats de productions”.

Le contrat de production conclu entre le Producteur et la SAS PEIN prévoit :

1°) que le responsable d’exploitation de l’UCPA dĂ©termine ses besoins en produits agricoles (ignames, pommes de terre,
) pouralimenter l’UnitĂ© dans le cadre de ce contrat d’exclusivitĂ©.

2°) que le contrat peut avoir une durée de 3, 4, 6 mois ou 1 an.

3°) que des moyens sont élaborés :

1. L’UCPA a l’obligation de fourniture (intrants, plants, produits de traitement) et s’engage Ă  apporter au producteur tousconseils qui lui seront nĂ©cessaires pour mener Ă  bien la production en conformitĂ© avec les prescriptions du cahier descharges. Le coĂ»t de ses fournitures sera refacturĂ© au producteur

2. Le coĂ»t du fret pour amener les produits (Semences, intrants..) au producteur sera Ă  la charge de l’UCPA. 3. L’UCPA effectuera un certain nombre de prestations facturĂ©es, en particulier l’expertise, la prĂ©paration des sols et les

traitements phytosanitaires, foliaire etc. 4. Le suivi et l’entretien sera sous la responsabilitĂ©, et Ă  la charge du producteur (dĂ©broussage, rĂ©colte...)

4°) que des résultats sont attendus :

1. Le producteur s’engage Ă  produire des lĂ©gumes qui devront rĂ©pondre aux critĂšres dĂ©finis dans le cahier des charges.Ces critĂšres concernent la qualitĂ© des lĂ©gumes produits (dimensions, calibrage, variĂ©tĂ©s, etc.
).

2. ConformĂ©ment au cahier des charges, l’UCPA se rĂ©serve le droit de refuser une production en cas de sous qualification.3. Le producteur s’engage Ă  mettre Ă  disposition exclusive de l’UCPA sa production Ă  la date contractualisĂ©e.4. L’UCPA s’engage Ă  collecter la production sur le lieu de stockage centralisĂ© du producteur. 5. L’UCPA s’engage Ă  acheter la production rĂ©alisĂ©e par le producteur en exĂ©cution du contrat, suivant le prix du marchĂ© Ă 

l’époque de la livraison.

Préparation du sol. Le labour 1 mois avant la plantation.

Tuteurage, plantation.

Plantation. 1 Ă  2 mois plus tard. A 3 mois, la rĂ©colte. Triage Ă  l’UCPA. Mise enconditionnement pour la vente.

3 Ă  4 mois aprĂšs la plantation.

9 à 10 mois plus tard,la récolte.

Les contrats de production

Production de l’igname

Production de la pomme de terre

4

L’autre activitĂ© de la SAS PEIN est aussi depuis trĂšs peu de temps l’hĂ©bergement de la miellerie et la gestiondu Centre Multi services dans les locaux de l’UCPA Ă  Traput, dirigĂ© par Waeren WAYEWOL.

A la base une dynamique des apiculteurs :

En 2010, une initiative des apiculteurs Ă  l'Ă©poque a permis la crĂ©ation de cette association qui s’est peu Ă  peu essoufflĂ©e. Puisen 2012, l’association s’est relancĂ©e sous l'impulsion de la PIL dans le cadre de son schĂ©ma directeur de dĂ©veloppement del’apiculture.Aujourd’hui, on ne compte pas moins de 450 ruches environ chez une quarantaine d'apiculteurs. Le potentiel est de 9 Ă  18tonnes. Si pour le moment, moins 8 personnes produisent le gros de ce qui est vendu, beaucoup dĂ©butent et multiplient leursruches et le potentiel se met progressivement en place.

Les caractéristiques de la miellerie sont :

‐ L’équipement de matĂ©riel apicole professionnel ‐ La mobilisation de personnel formĂ© de la SAS PEIN pour cette nouvelle activité‐ Le travail de collaboration et de proximitĂ© avec l’Association des Apiculteurs de Lifou‐ Le travail de collaboration avec le technicien de l’ADECAL‐ Des rapports rĂ©guliers avec un fournisseur spĂ©cialisĂ© dans ce domaine (Ă  La Foa)

Comment se déroulent les opérations ?

Les apiculteurs restent en contact avec le rĂ©fĂ©rent SAS PEIN pourl’organisation de la collecte des caisses de rĂ©coltes et l’extraction.La veille, le rĂ©fĂ©rent dĂ©pose les caisses de rĂ©coltes chez l’apiculteur, celui‐ci assurera la rĂ©colte (tirer les cadres pleines de la ruches pour les rangerdans les caisses) en dĂ©but de matinĂ©e uniquement. A l’UCPA, le rĂ©fĂ©rentprĂ©parera le local (prĂ©paration du matĂ©riel, des bocaux, ect
.) et vers9h‐10h, il retournera chez l’apiculteur pour rĂ©cupĂ©rer les caisses. Deretour Ă  l’UCPA, l’extraction peut commencer. L’opĂ©ration peut prendre3 heures, voire mĂȘme 8 heures ou plus.

Une fois l’extraction terminĂ©e, le rĂ©fĂ©rent pĂšsera la quantitĂ© totale de mielrĂ©coltĂ©e et conditionnĂ©e dans les maturateurs (20 L, 50 L, 100 L et 200 L).La SAS PEIN rĂ©glera le prix au producteur. Deux ou trois jours aprĂšs, il lemettra dans des pots de 500 g, vendus au prix de 950 frs le pot ou dans desbouteilles d’1 litre au prix de 1900 frs/unitĂ©.

De décembre 2013 à octobre 2014, environ 600 kg de miel ont été extraitspar la SAS PEIN auprÚs de 7 apiculteurs.

La Miellerie de Lifoufocus

5

Extraction par les agents de l’UCPA.

L’hîtel NENGONE VILLAGE, ou... le Paradis n’est pas bien loin !

Le secteur du tourisme est historiquement un des principaux pÎles dedéveloppement portés par la SODIL. La SODIL compte actuellement cinqétablissements et parmi eux le NENGONE VILLAGE.

Cet hĂŽtel est gĂ©rĂ© par une S.A.S dĂ©tenue par la SODIL et le GDPL “SI KURUB NOCENGEITE”.

L’hĂŽtel a ouvert ses portes le 29 avril 1996 avec une capacitĂ© de 15 bungalows.Dans le cadre d’une politique de rĂ©novation et d’extension des hĂŽtels existants,l’hĂŽtel “NENGONE‐VILLAGE” (comme le “DREHU VILLAGE”) a Ă©tĂ© rĂ©novĂ© en 2007(passant de 2** Ă  3***) et a vu sa capacitĂ© d’accueil augmentĂ©e de 8 bungalows,soit en final 20 bungalows et 3 cases Grand confort.

Ces opérations répondaient à un triple objectif :

1. AmĂ©liorer la “qualitĂ©â€ de l’offre hĂŽteliĂšre de la Province des Iles, conformĂ©ment au Plan de DĂ©veloppement du Tourisme(PDTCNC) adoptĂ© par les 3 Provinces en 2005 ;

2. A moyen terme : augmenter la capacitĂ© hĂŽteliĂšre d’accueil de la Province, conformĂ©ment aux recommandations du Plan ;3. A court terme : augmenter les chiffres d’affaires en pĂ©riodes de hautes saisons.

L’hĂŽtel compte actuellement un effectif de 21 personnes dirigĂ© par RĂ©gis RIGAULT. En plus de l’hĂ©bergement, la structurecompte un restaurant et une piscine installĂ©s devant une petite plage oĂč diverses activitĂ©s de loisirs peuvent ĂȘtre exercĂ©es.

Les Ă©vĂ©nements marquants de l’exercice passĂ© auront Ă©tĂ© principalement :

‐ La sortie de l’opĂ©ration de dĂ©fiscalisation‐ La mise aux normes de la piscine, suite Ă  un arrĂȘtĂ© du gouvernement de la NC.‐ L’impact favorable des forfaits “ibozu” commercialisĂ©s par la DIL et financĂ©s par la Province des Iles LoyautĂ©.‐ L’impact dĂ©favorable sur la frĂ©quentation hĂŽteliĂšre des alĂ©as du transport aĂ©rien et maritime tant au niveau des passagers

que du fret.‐ L’audit annuel de classement menĂ© par la Province des Iles loyautĂ© au regard de la dĂ©libĂ©ration 2006 de classement des

Ă©tablissements hĂŽteliers.

GrossiĂšrement, on peut dire qu’un bon tiers de son chiffre d’affaires concerne l’hĂ©bergement, tandis que 58 % correspond Ă  larestauration et le reste Ă  d’autres sources de recettes. Si les annĂ©es 2011 et 2012 ont Ă©tĂ© des annĂ©es exceptionnelles dues Ă une frĂ©quentation exceptionnelle liĂ©e aux Ă©vĂšnements de MarĂ©, les annĂ©es qui ont suivi ont Ă©pousĂ© une courbe d’évolution plusproche de la rĂ©alitĂ© touristique.

Quelles sont les perspectives ?

Beaucoup d’espoirs reposent :

‐ D’une part sur les effets induitsde la signature du Contrat dedestination signĂ© entre les GIETourisme, les transporteurs et lescollectivitĂ©s concernĂ©es.

‐ D’autre part sur la continuitĂ© desmesures engagĂ©es par la Provincedes Iles LoyautĂ©.

‐ Enfin sur l’évolution de l’offre detransport aĂ©rien impactĂ©e parl’ouverture de Melbourne pour ACIet l’acquisition d’un ATR72 parAircal.

Bref, si vous vous ennuyez, osezvoyager et vous verrez que le Paradisn’est pas bien loin
 aprĂšs un sĂ©jour Ă MarĂ© et notamment Ă  l’hĂŽtel NengoneVillage.

tribune des Ăźles

6

RĂ©gis RIGAULT, Directeur de l’hĂŽtel.

Une vue de l’hîtel.

PrĂ©sentationLa sociĂ©tĂ© NAVIMON, filiale de laSODIL, a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e depuis la provincia‐lisation, peu avant 1996, dont l’objectifĂ©tait de dĂ©velopper le secteur de lapĂȘche aux thonidĂ©s, un secteur trĂšsporteur. La pĂȘche la plus pratiquĂ©e estla palangre, seule technique autorisĂ©edans la zone ZEE (Zone Ă©conomiqueexclusive) de la Nouvelle‐CalĂ©donie.

Il faut savoir que NAVIMON est leplus gros armement de la Nouvelle‐CalĂ©donie par sa taille et son volume.Elle dispose d’une flotte de 8 navires de21 mĂštres dont 7 en permanenceexploitĂ©s et 1 en grande rĂ©vision.Chaque navire dispose de 6 marins Ă bord.

Actuellement, la sociĂ©tĂ© dispose d’un effectif de 58 employĂ©s permanents et10 occasionnels.

La semaine s’organise au rythme de 3 dĂ©chargements de poissons Ă  savoir leslundi, mercredi et vendredi avec des dĂ©parts en campagne prĂ©vus les mardi, jeudiet samedi. Les campagnes durent 15 jours soit 2 x par mois.

ProductionLa sociĂ©tĂ© pĂȘche principalement le thonidĂ© composĂ© essentiellement de thonblanc (75 %), de thon jaune (23 %) et de thon obĂšse (2 %). D’autres produits diverssont aussi pĂȘchĂ©s comme le marlin, mahi‐mahi, tazar, saumon de dieu, etc.
 CelareprĂ©sente au total 85% de thonidĂ©s et 15% de divers.

NAVIMON pĂȘche en moyenne entre 1200 et 1400 tonnes de poissons par an,toute espĂšce confondue. Pour exemple, en 2013, 1500 tonnes ont Ă©tĂ© pĂȘchĂ©s.

Toute la totalitĂ© de la production pĂȘchĂ©e par NAVIMON est achetĂ©e par la sociĂ©tĂ©PACIFIC TUNA, autre filiale de la SODIL. Cette derniĂšre s’occupe de latransformation puis de la commercialisation dont une partie est exportĂ©e fraispar avion vers le Japon, une partie sur le marchĂ© local sous forme congelĂ© et uneautre pour la Conserverie de Pago‐Pago aux Samoa Occidentales.

PerspectivesLe prochain challenge deNAVIMON est de pouvoirdemain renouveler saflotte vieillissante quiaccuse plus de 15 annéesde service.

Egalement, la sociĂ©tĂ©souhaite Ă  l’avenir passerl’agrĂ©ment relatif Ă la certification d’unepĂȘche responsable basĂ©eentre autres sur lamĂ©thode de pĂȘche, lebien ĂȘtre des Ă©quipages,etc.
.

7

tribune des Ăźles

NAVIMON : une base avancée au service du développement

Une partie de la flotte de NAVIMON.

INFO D’ZIL

Marie‐Louise HOLOÏA pour l’Amicale SODILBenjamin BARD STEVENOT pour Air LoyautĂ©Philippe HAOCAS pour l’Habitat SocialHilen WADRIAKO pour La Vanille des Iles

Joffrey PREBIN pour MALEULEUMaguy PIAA et Albert QAZING pour MELITAEstelle NOBLET pour PARADIS D’OUVEAStĂ©phanie LECLERCQ pour SUDILES

LE RESEAU DES CORRESPONDANTS

LES NEWS DE L’AMICALE SODIL

Organisation de la vente de brochettes de thon au jeudi du centre‐villespĂ©cial LoyautĂ©

Les membres ont prĂ©parĂ© plus de 250brochettes de thon et quelques gĂąteaux: les produits Ă©taient frais et bons ! Denombreuses brochettes (+/‐ 40) avaientĂ©tĂ© commandĂ©es en prĂ©vente et le restea Ă©tĂ© vendu en direct sur le stand : toutest parti avant 15h ! Un vrai succĂšs !

L’arbre de NoĂ«l 2014

Le bureau a optĂ© pour l’organisation d’unejournĂ©e rĂ©crĂ©ative. Sont conviĂ©s les membres etleur famille (enfants et conjoints). Elle sedĂ©roulera le samedi 6 dĂ©cembre 2014 Ă  l’Ile auxcanards, avec dĂ©jeuner‐buffet, activitĂ©s nautiqueset distribution de cadeaux ! Le tirage du loto sera Ă©galement organisĂ© Ă  cetteoccasion.

Le nouveau conseil administratif de l’Amicale

De gauche à droite :Daniel HOUMBOUY, Malou HOLOÏA, Miranda WAITREU, Michel GAU etAgathe CEDARE‐AOUTA.

Il manque sur cette photo :Edouard XUMA

AGENDA D’ZILAnnĂ©e 2015

Du 10 au 12 avril : FĂȘte du pahatr et de la langouste Ă  la tribu de Mucaweng LIFOUDu 30 avril au 3 mai : FĂȘte de l’avocat Ă  la tribu de Nece MAREDu 12 au 14 juin : Foire du lagon Ă  OUVEADu 3 au 5 juillet : FĂȘte du Ura Ă  la tribu de Tawainedr MARE

LA VIE DE LA SODIL

etMarc‐Olivier BOUAN,

Chef Comptable de la SHIL

Nous leurs souhaitons la bienvenue !

Souhaitons‐lui la bienvenue !

Souhaitons‐lui bon vent !

Jacques IXEKO, originaire de Mou du district de Lössià Lifou, sera le nouveau chefmécanicien du IENEIC à partir dedébut décembre 2014.

JérÎme LEBELTEL, Capitaine du IENEIC, nous quittedébut décembre pour de nouveauxhorizons.

Repas de fin d’annĂ©e de la SODIL

Pour fĂȘter la fin d’annĂ©e, les agentsde NoumĂ©a se sont rĂ©unis autourd’un bon repas entre collĂšgues levendredi 28 novembre dans unrestaurant de Nouville.Se rĂ©uniront Ă©galement pour cettemĂȘme occasion, les agents de Lifou le5 dĂ©cembre dans un restaurant de WĂ©.

De gauche à droite :William IHAGE, Agathe CEDARE‐AOUTA, Malou HOLOÏA, et Abel ADJOU.

Il manque sur cette photo : Mado QENEGEI

Nous avons eu 2 intégrations durantce dernier trimestre 2014 :

Maguy PIAA Responsable d’Armement

de la SAS MELITA

LE COMITE DE REDACTION