Education Un effort concerté pour maintenir les

acquis et rattraper les retards

15 avril 2010Banque mondiale

Les enjeux pour MadagascarLe développement social et la compétitivité de

l’économie nationale implique une amélioration de la qualification de la population active (4 ans de scolarisation en moyenne – 53% d’analphabètes pour le quintile le plus pauvre – 9% niveau lycée et 1,7% enseignement supérieur)

L’Enseignement Primaire Universel de qualité et une croissance soutenable et de qualité pour les autres sous-secteurs

Des mesures et un concours financier important depuis 2003

Allègement des charges familiales - Suppression Frais de scolarité - Allocation de Caisse

écoles - Kits et manuels scolaires – Cantines Scolaires – Subvention salaires des ENFs

Acroissement de l’offre- Programme de construction d’environ 2000 salles

de classes et de recrutement de 2000 enseignants par an - Recrutement massif d’enseignants communautaires (ENF)

Financement accru au secteur- Financement bilatéral (France, Norvège, USAID, JICA …)

- Financement multilatéral (Aide budgétaire (BM, UE), BAD, SNU…)

- Ressources internes (Budget Etat, IPPTE…)- Communauté Internationale (Fonds catalytiques pour l’IMOA)

Les résultats restent mitigés

Amélioration remarquable de la scolarisation et de l’admission (Taux brut de scolarisation a augmenté à 123% en 2007/2008)

Amélioration du taux d’achèvement qui reste faible (37% en 2001/2002 à 60% en 2007/2008)

Disparités régionales importantes (27 CISCOs ont des taux d’achèvement inférieur à 20%)

Absence de stratégies pour l’enseignement post-fondamental

Les principales contraintes à une amélioration de l’éducation

1. La difficulté à retenir les élèves à l’école

2. La qualité incertaine de l’enseignement fondamental

3. L’inadéquation de l’enseignement post-primaire aux besoins du marché du travail

4. Les déviances de gouvernance au sein du secteur

Contrainte1La difficulté à retenir les élèves

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

1A 2A 3A 4A 5A 6A 7A 8A 9A 10A 11A 12A

Source : RESEN (Année scolaire 2006/2007)

NiveauTaux d'accès Déperdition

Primaire 140% un enfant sur deux

Collège 39% 4 élèves sur 10

Lycée 10% un élève sur 6

Université moins de 1%

•36% en 1ère année dans les filières longues•64% en 1ère année de médecine

Les principales causes de l’abandon

Du point de vue de la demandeLa pauvreté et le coût d’opportunité

Du point de vue de l’offreDifficultés d’accèsFaible rendement interne Ecoles à cycle incompletManque de perspectives pour la poursuite des études

Faibles capacités de gestion et de financement du système

Contrainte 2La qualité incertaine de l’EF

Au-delà des difficultés financières et matérielles, les principales contraintes sont: La maîtrise de la langue d’enseignementLa faible qualification et motivation des enseignants et particulièrement les ENFs

L’insuffisance du temps d’enseignement et d’apprentissage

La discontinuité pédagogique entre les cycles

Contrainte 3: Inadéquation du Post Fondamental (PF)

aux besoins du marchéAbsence (i) de mécanismes liant le PF et le

secteur économique et (ii) de système d’évaluation de l’insertion professionnelle des diplômés

La principale finalité de l’enseignement secondaire (général et technique) est la poursuite des études à l’enseignement supérieur

La formation professionnelle est confrontée à des problèmes d’ordre structurel et technique

Les programmes d’enseignement supérieur sont plus guidés par l’offre que la demande

Contrainte 4: Les déviances de gouvernance au sein du

secteur

Pertes et/ou arrivées tardives des intrants scolaires au niveau des écoles et des bénéficiaires

Absence de suivi des résultats et contrôles à posteriori – Centralisation et faible implication des communes

Faiblesses de la gestion des ressources humaines

Faiblesses de la gestion financière

Les options pour l’avenir

Pour une amélioration de la rétentionContinuer les actions pour l’allègement des

charges pour les familles pauvres et considérer des options pour les aides sociales

Continuer de donner la priorité aux écoles à cycle incomplet et aux fokontany sans école tout en consolidant le système de dotation de fonds locaux

Développer le préscolaire sur la base d’approches plus viables

Mettre en place un système de calendrier scolaire flexible

Améliorer l’accès au secondaire ( choix entre intégration de l’enseignement fondamental ou création de collèges de petite taille) - PPP

Pour une amélioration de la qualitéFormation intensive des enseignants du

primaire en languesRenforcement du système de formation des

enseignants à tous les niveauxMise en place d’un système d’évaluation

nationale des acquis des élèvesRévision du système d’évaluation des

enseignants et introduction de système d’incitation

Mise en place d’une politique et stratégie sur les manuels scolaires

Pour un cursus PF utilisable sur le marché du travail

Intégration des qualifications professionnelles dans le curriculum

Mise en place de systèmes flexibles alternant études/formations et emploi – Education tout au long de la vie

Réforme du système d’enseignement secondaire du second cycle pour préparer l’élève à l’enseignement supérieur et à la transition à la vie active

Mise à niveau de l’enseignement supérieur en priorisant certaines filières et la mise en place d’une approche volontariste pour les autres

Mise en place de nouveaux modes de gouvernance pour la formation professionnelle

Ő

Les qualifications professionnelles pour une employabilité

Prendre des initiatives, Communication (dont maîtrise des langues

étrangères), Travail d’équipe, Technologie, Résoudre des problèmes, Auto management, Savoir planifier, Apprendre à apprendreŐ

Les options de réforme de l’enseignement secondaire du second cycle

Première option : Révision du curriculum de l’enseignement secondaire général - Réforme progressive de l’enseignement technique et professionnel.

Deuxième option : Réforme en profondeur- Création de nouveaux types d’établissement secondaire (professionnel et/ou académique) - Socle commun de connaissances académiques.

Dans les deux options, le curriculum devrait comporter des thèmes/matières facultatives pour tenir compte de la grande diversité des régions.Ő

Pour l’établissement d’une bonne gouvernance

Poursuite du renforcement de la gestion des ressources humaines et financières

Renforcement de la gestion de proximité

Introduction de la culture de résultat

Amélioration de la gestion des réformes

MERCI