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Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia 2010-2011

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Page 1: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

2010-2011

Page 2: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

PLAN

2

Introduction 1

4

Principes de l’école culturelle

L’aile suédoise de l’école culturelle

Qu’est ce que la culture?

Culture et stratégie

Page 3: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

Que doit- on retenir ?

8

3

3

La partie pratique

Critiques, Contribution et Contexte de

l’école culturelle.

Les ressources, Fondement de l’avantage

concurrentiel

PLAN

Page 4: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

Placez le pouvoir devant un miroir, et l’image renversée que vous percevez c’est la culture

S’empare de l’entité (entreprise) et la fractionne.

L’école du pouvoir traite du rôle de la politique interne dans la promotion du changement stratégique.

L’élaboration de la stratégie comme processus de négociation.

Tisse une collection

d’individus en une entité

intégrée (entreprise).

L’école culturelle traite du

rôle de la culture dans le

maintien d’une stratégie

stable voire dans la

résistance active au

changement.

Le pouvoir La culture

L’élaboration de la

stratégie comme Processus

collectif.

Page 5: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

La culture d’entreprise peut se voir comme

« un tissu social expressif »: elle rattache la structure de l’entreprise à ses

processus. (Pettigrew, 1985).

« La culture tisse une

collection d’individus

en une entité intégrée

qu’on appelle

entreprise».

La culture est une

interprétation du monde,

avec les activités et les

produits qui la reflètent.

Ces interprétations sont

partagées collectivement

dans un processus social.

Page 6: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

6

Text in here

•La stratégie prend la forme d’une perspective, plus que

celle d’une position. Il convient d’appeler ce type:

stratégie délibérée.

La culture encourage la perpétuation de la stratégie

existante et tend à faire bouger les positions dans la

perspective stratégique globale de l’entreprise.

L’élaboration de la stratégie est un processus

d’interaction sociale, basé sur les croyances et les

convictions partagées par les membres de l’entreprise

Un individu acquiert ces croyances par un

processus d’acculturation, ou de socialisation

Page 7: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

4/CULTURE ET STRATEGIE :

la culture influence le style de pensée dans l’entreprise , non moins

que ses capacités d’analyse, et le processus d’élaboration de la

stratégie.

Style de la prise de décision:

Elle joue le rôle d’un filtre de perceptions, ou d’une lentille, fixe

le cadre des décisions des gens. (Snodgrass,1984)

Une entreprise se donne « une logique dominante » qui agit comme un

filtre d’informations et la pousse à concentrer sa stratégie sur quelques

données en ignorant les autres. (Prahalad et Bettis, 1986)

Page 8: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

Résistance au changement:

Des convictions solidement partagées encouragent

certaine stabilité des comportements et découragent les

changements stratégique.

Les idées profondément enracinées et les certitudes

tacites sont autant de puissantes barrières internes aux

changements fondamentaux.

Karl WEICK: « une entreprise n’a pas une culture.

Elle est une culture. Voilà pourquoi

c’est pour elle si horriblement difficile de changer. »

Page 9: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

Lorsch : les dirigeant au sommet doivent reconnaitre que la flexibilité et

l’innovation sont des éléments essentiels de toute culture d’entreprise .

(1986, p.104)

Surmonter la résistance au changement stratégique:

Comment surmonter l’inertie stratégique de la culture?

Les dirigeants doivent lancer des audits culturels afin de renforcer le

consensus autour des valeurs communes de l’entreprise.

Page 10: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

10

2/Débâcle des systèmes

de croyances en vigueur

Surmonter la résistance au changement stratégique:

4

étapes

1/Dérive stratégique

3/Expérimentation et

reformulation.

4/ Stabilisation

Bjorkman (1989) cite une recherche montrant que les changements

stratégiques doivent s’appuyer sur des changements profonds de la culture

cela se passe selon lui selon 4 étapes:

Page 11: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

4/Valeurs dominantes:

Le prix de l’excellence,

Peters et Waterman (1983):Les 8 principes

fondamentaux

de la perfection

L’ouvrage n’avait pas

pour sujet la stratégie mais

sur les moyens , pour

l’entreprise ,

d’user de ces avantages

concurrentiels pour

maintenir des perspectives

stratégiques

remarquablement stables.

Les entreprises qui réussissent sont « dominées », par un certain

nombre de valeurs clés: service, qualité, innovation, qui procurent en

retour un avantage concurrentiel.

Dans un article précédent, (Waterman, Peters et Philips 1980) :

introduit leur fameux cadres des 7 S, qui place la culture (appelée

« superstructure des objectifs » afin que le mot commence par un S) au

centre de tout, centre autour duquel viennent se ranger:

la stratégie, la structure, les systèmes, le style, le personnel (staff) et

les compétences (skills).

Selon ces auteurs, il faut que tous ces aspects s’arrangent en un

ensemble harmonieux pour que l’entreprise réussie.

Page 12: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

5/Choc culturel:

les stratégies de fusion, d’acquisition et de joint-venture

la confrontation de cultures différentes.

L’union de deux entreprises peut avoir une signification

« rationnelle » du point de vue de la production ou du marché, mais

les différences culturelles, peu apparentes, peuvent faire dérailler

l’opération.

Toute entreprise est modelée par une culture bien à elle, de sorte

que de telles stratégies poseront toujours des problèmes.

Page 13: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

Ils se sont

intéressés a la

stagnation et au

déclin des

entreprises et

aux raisons

culturelles,

aussi bien

politiques ou

intellectuelles.

Ces deux ouvrages ont lancés un

cadre conceptuel, un style de

théorisation (créatif et ouvert) et

une méthode qui ont stimulé toute

une génération de chercheurs dans

plusieurs universités suédoises

(GÖTEBORG) 1970.

Les leaders de l’aile suédoise: Eric Rhenman auteur de Organizational

Theory for Long Range Planning (1973), et Richard Normann auteur de management for Growth (1973,

1977).

Tirer une

compréhension

de la croissance

de l’entreprise:

son adaptation

dans un contexte

collectif et

surtout la

nécessité de se

« recadrer »

collectivement

avant tout le

changement

stratégique.

Page 14: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

Company Logo

1/La cartographie : reflète l’environnement.

3/La prédominance: on s’efforce de

projeter une carte de son propre système sur

l’environnement.

4/Le mythe :c’est une théorie du monde, il

élimine l’incertitude, il donne à l’entreprise

une base stable pour l’action.

2/La délibération conjointe : On appuie sur

le système voisin et on coopère avec lui pour

bien explorer l’environnement extérieur.

L’ajustement tient un grand rôle dans ces recherches : Rhenman

(1973, p.30-36) décrit 4 moyens de le réaliser :

Page 15: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

a/ La culture matérielle

Une culture : C’est l’ensemble des significations partagées qui

s’installent avec le temps dans un groupe de gens. C’est l’ensemble des

interactions entre les gens et les ressources qu’ils utilisent.

-Et combien la singularité peut être a l’avantage concurrentiel.

Les objets reflètent, les croyances des individus qui les ont commandés,

fabriqués, achetés ou utilisés.

La relation est réciproque : les croyances créent les objets et modèlent les

croyances et les valeurs.

-Se sont les systèmes de production qui se font concurrence sur le marché

non pas les produits : et c’est lui qui tient un rôle essentiel dans la

concurrence.

Page 16: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

b/ Pourquoi les entreprises se diversifient-elles?

En 1959, Edith Penrose a publié un travail important :

Sa théorie : les entreprises tirent leurs avantages des

imperfections du marché. C’est sa singularité qui fournit à

l’entreprise la base de son développement: en créant des

produits uniques, elle développe du même coup des capacités,

ou « ressources », uniques.

Elle investit davantage dans la recherche, élargit ses capacités

de production et de marketing, et apprend à mieux connaitre ses

clients.

Page 17: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

Jay Barney a développé ce concept en une théorie à part entière.

Cette notion comprend « tous les actifs, capacités, procédés,

informations, savoirs… contrôler par l’entreprise »

et qui lui permet d’inventer et de mener des stratégies efficaces.

on peut les classer en ressources de capital physique (technique de

production, usines et équipement…), ressources de capital humain

(formation, expérience, jugement, intelligence) et ressources de

capital organisationnel (systèmes formels et structurés, relations

informelles entre les groupes) p103

6/Les ressources, fondement de L’avantage concurrentiel :

Birger Wernerfelt a été le premier des chercheurs en stratégie à

développer les intuitions de Penrose, dans un article primé qui a

donné son nom à la théorie de la base de ressources.

Page 18: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

La firme devient un faisceau de ressources (en capital

physique, humain ou

organisationnel) aussi bien tangibles qu’intangibles.

Ce qui unit ces ressources en un système unique, c’est un

réseau d’interprétation partagée.

Barney 1991 énumère quatre

critères permettant de reconnaître les ressources dites

stratégiques : évaluabilité,

rareté, inimitabilité, substitualité.

6/Les ressources, fondement de L’avantage concurrentiel :

Page 19: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

d/ la culture ressource clés

La première ligne de

défense d’un avantage basé

sur une ressource, c’est

d’empêcher qu’elle soit

imitée.

Par le brevets et les

marques.

La meilleure des protections

vient des relations

intangibles, des systèmes,

des talents et des savoirs. Et

cela nous ramène tout droit à

la culture.

Barney (1986) « organizational culture: can it be a source of sustained

competitive advantage? »

la culture est la barrière la plus

efficace et la plus durable dressée

contre l’imitation, et en donne 2

raisons:

1/ La culture favorise la création de

produits uniques en leur genre.

2/Elle est lourde de « causes

ambigües » ce qui la rend difficile

à comprendre et encore plus à

reproduire même par les gens de la

maison .

Page 20: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

C’est la difficulté même pour une entreprise, de comprendre et de produire

sa propre culture qui est la meilleure garantie de son avantage

concurrentiel. Bien meilleur que n’importe quel coffre fort ou protection

juridique.

Conner et Prahalad 1996 :

l’entreprise ne doit pas être un

faisceau de ressources tangibles

mais comme une hiérarchie de

savoirs intangibles et de procédés

pour la création du savoir.

Kogut et zander 1996:

la source de l’inimitabilité se

trouve dans la totalité de

l’entreprise en tant que

« communauté sociale »

d/ la culture ressource clés

Page 21: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

e/Où va le concept de base de ressources ?

Grant(1991)

A remarqué que, compte tenu de

la volatilité de l’environnement

extérieur les entreprises n’ont

pas le choix que de rechercher

dans leurs propres capacités, si

elles souhaitent avoir une

orientation stable.

Porter

A tourné l’attention sur le

management stratégique vers

l’environnement extérieur qui

donne l’impression que

l’entreprise devrait changer

perpétuellement.

Le concept de base de ressources apporte une correction.il ramène le

mouvement du pendule vers les capacités internes, enracinées dans

la culture permanente .

Page 22: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia
Page 23: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

23

Elle explique

trop facilement

ce qui existe

déjà au lieu de

s’attaquer à ce

qui peut advenir.

Possibilité de déséquilibre entre les ressources internes

et la concurrence externe.

Elle

décourage le

changement

nécessaire et

favorise la

gestion par la

constance.

L’école encourage

la stagnation en

décrivant le

changement

comme complexe

et difficile.

Page 24: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

Contre les conflits

incohérents de la politique, et

l’individualisme de l’école

de la conception, cognitive,

entrepreneuriale.

Elle apporte l’importante

dimension collectiviste du

processus social.

contribution de L’écoLe cuLtureLLe

24

Par opposition aux

tendances a-historiques des

écoles de la planification et

du positionnement

« changer de stratégie

comme de chemise »:

L’école culturelle enracine

la stratégie dans l’histoire

de l’entreprise.

l’élaboration stratégique devient la gestion

d’un savoir collectif.

Page 25: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

25

1/Gérer en fonction du

compte de résultats

5/Résoudre tous les problèmes

a l’aide de cinq moyens

faciles.

2/Planifier toute

action.

3/Déplacer les cadres, de façon à être sûr

qu’ils ne connaîtront rien a fond

a l’exception de la gestion.

5

moyens

4/Etre toujours

objectif, traiter les

gens comme des

objets

Source: d’après Mintzberg, 1996b

Page 26: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

26

s’applique à certaines

d’entreprises qui ont une

nature« missionnaire » et

une riche culture, et aux

grandes entreprises

installées, où une culture

stagnante vient renforcer

des stratégies chevronnées.

L’école culturelle semble

aussi concerner certaines

périodes dans la vie des

entreprises :

L’école culturelle

Période de renforcement: une

perspective stratégique riche est

poursuivie avec vigueur.

Période de résistance au

changement: l’adaptation est

bloquée par l’inertie de la culture

établie. cette école peut aider à

envisager une période de

recadrement: apparait une

perspective collective et même une

période de révolution culturelle

accompagnant un redressement

stratégique.

Page 27: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

27

Que doit- on

Retenir ?

Page 28: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

Postule que les membres d'un groupe en viennent tôt ou tard à

partager, inévitablement, une interprétation commune de la

réalité qui se décline en diverses valeurs et traditions et qui

confère à l'entité une forme d'identité sociale.

Cette identité assure la cohésion du groupe, condition première

de sa survie en tant qu'entité sociale dans l'adversité, et sa gestion

mérite de la part du stratège une attention toute particulière.

Cette école met l'accent sur L’élaboration de la stratégie comme

Processus collectif.

Page 29: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

2009-2010 29

LA PARTIE PRATIQUE:

Page 30: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia
Page 31: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

Caractéristiques de Valeo:

• Valeo dans le monde!

C’est un groupe français constitué de 52500 collaborateurs;

repartis dans 119 sites de productions,

22 centres de recherches,

38 centres de développement et

10 plateformes de distribution dans 27 pays.

4 grandes périodes rythment l’évolution de l’entreprise

Ainsi nous tenterons dans notre travail d’analyser le type de

gestion de main d’œuvre adopté dans chacune de ces 4 phases.

C’est pourquoi, nous utiliserons la grille de Scott qui

s’intéresse aux différentes conceptions de l’organisation.

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Page 32: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

Approche

rationnelle

fermé ouvert

Approche

sociale

1923 Les origines

• l’entreprise est dans sa phase de

lancement

Administration du personnel

1950 Intégration de nouveau métiers

• Amélioration des conditions de

travail (motivation).

Gestion du personnel

1980

Cap sur l’international

• Les actionnaires adoptent le nom de

« Valeo » « Je vais bien » en latin.

Méthode de 5 axes

Gestion des ressources humaines

2000aujourd’hui L’ère de l’innovation technologique

• Son objectif est d’apporter des

solutions innovantes en matière de

sécurité de bien-être et de protection

de l’EVT

•Mobiliser et faire participer

Gestion stratégique des RH Source : la grille de W.R. Scott

www.Valeo.com 32

Caractéristiques de Valeo:

En 1980 et avec

l’apparition du nom « Valeo »

l’Ese constitue sa propre

culture qui se base sur les

5 axes suivants :

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Page 33: Elaboré par: Abbesi Nisrine et Selmi Arbia

Merci Pour

Votre Attention

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