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ELOY ROMERO-MUÑOZ

ELOY ROMERO-MUÑOZ — IL FAUT EN FINIR AVEC L'ENSAIGNEMENT DES LANGUES!

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L’enseignement des langues n’est pas performant en Belgique francophone. Ce constat est posé par une majorité des acteurs de notre système éducatif, du ministre aux parents d’élèves en passant par les professeurs de langues, et confirmé par les résultats au test PISA. Cependant, peu d’initiatives voient le jour pour que la situation change. L’auteur de ce pamphlet commence par s’interroger sur le rôle que joue encore, à l’heure actuelle, notre système éducatif : lieu d’apprentissage ou garderie? Sur base de ses recherches en didactique des langues modernes, l’auteur propose ensuite des solutions pragmatiques pour que le cours de langues cesse d’être considéré uniquement comme un lieu de formatage pour devenir un lieu d’apprentissage.

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Eloy Romero-Muñoz

L’enseignement des langues n’est pas performant en Belgique francophone. Ce constat est posé par une majorité des acteurs de notre système éducatif, du min-istre aux parents d’élèves en passant par les professeurs

Cependant, peu d’initiatives voient le jour pour que la situation change. L’auteur de ce pamphlet commence par s’interroger sur le rôle que joue encore, à l’heure actuelle, notre système éducatif : lieu d’apprentissage ou garderie? Sur base de ses recherches en didactique des langues modernes, l’auteur propose ensuite des solutions pragma-tiques pour que le cours de langues cesse d’être considéré uniquement comme un lieu de formatage pour devenir un lieu d’apprentissage.

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Prix public de vente : 5€ISBN : 978-2-87037-747-5

Presses universitaires de NamurRempart de la Vierge, 13B-5000 Namurhttp://www.pun.be

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© 2011 Eloy Romero-MuñozAuteur : Eloy Romero-Muñ[email protected] - www.ensaignement.be

© Presses universitaires de Namur, 2011Rempart de la Vierge, 135000 Namur (Belgique)Tel : +32 (0) 81 72 48 84Fax : +32 (0) 81 72 49 12E-mail : [email protected] web : http://www.pun.be

Dépôt légal : D/2011/1881/48ISBN : 978-2-87037-747-5

Imprimé en Belgique

Tous droits de reproduction, traduction, adaptation, même partielle, y compris les microfilms et les supports informatiques, réservés pour tous les pays.

Mise en page, réalisation et idée originale couverture :Oblique - www.oblq.be

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INTRODUCTION

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C’est une évidence pour tout un chacun. L’enseignement des langues est un échec pour la plupart de nos enfants. Dès lors pourquoi continuer sur cette voie  ? Il serait préférable, et sans doute plus efficace, de consacrer l’argent du coût de l’organisation des cours de langues et de la formation des professeurs à des séjours en immersion dans le(s) pays dont on apprend la langue. C’est bien connu, rien de tel que d’aller sur place pour ne pas faire du sur place  ! On ferait ainsi d’une pierre qua-tre coups. En effet, supprimer les cours de langues c’est aussi résoudre le problème de la pénurie de professeurs qualifiés et de la surpopulation des classes, tout en dynamisant le secteur du tourisme qui, on l’oublie parfois, emploie plus de personnes que la sidérurgie en Wallonie par exemple. Et, au-delà de ces avantages indé-niables, on soulagerait évidemment les nombreux étudi-ants et parents «  qui ne savent pas suivre  » (je laisse la liberté à chacun d’interpréter cette dernière affirmation). CQFD.

Ce que je viens d’écrire, je dois l’admettre, je l’ai par-fois pensé tout bas, voire formulé ouvertement au cours d’une conversation animée. Il s’avère que ce genre de discours, bien que relevant de la caricature, constitue un prologue intéressant pour discuter des vrais problèmes de l’enseignement des langues ici et ailleurs et, par la même, de tenter de proposer des solutions.

Et pourtant je maintiens le titre. Oui, supprimons les cours de langues ! Ou plutôt, si c’est pour poursuivre sur

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cette voie, avec ce type d’enseignement, alors oui, arrêtons les frais au sens propre et au sens figuré. Il serait donc peut-être plus juste d’écrire : il faut supprimer les cours de langues tels qu’on les donne à l’heure actuelle. Ce point de vue peut paraître radical, mais à l’heure de la rationalisa-tion, des économies, je ne vois aucune raison de maintenir tel quel un système si peu performant. Les progrès de nos étudiants sont tout simplement insuffisants par rapport à l’investissement économique et humain.

Par contre, comme je tenterai de le démontrer ci-après, je crois en l’enseignement des langues, mais en me démarquant clairement de ce que l’on fait actuellement.

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LA GRAMMAIRE EST MORTE? LONGUE VIE À LA GRAMMAIRE !

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La grammaire : entre effet placebo et mesure de coercition

Pourquoi la grammaire  est-elle omniprésente dans l’enseignement des langues? Comme je l’ai évoqué plus haut, les manuels scolaires sont responsables, du moins en partie, de cet état de fait. Toutefois, il existe d’autres explications.

Tout d’abord, la grammaire possède un aspect ab-strait, systématique et, par conséquent, elle constitue un excellent exercice intellectuel. Dans notre enseignement hautement méritocratique et, on ne le rappellera jamais assez, inique, cela permet aux meilleurs de se distinguer. Et les meilleurs, malheureusement, sont bien souvent les mieux nantis. La grammaire, donc, est un outil qui per-met de remettre chacun à sa place et de s’assurer que les moutons seront bien gardés (et les inégalités aussi). Plus besoin de bonnets d’âne ! Certains collègues objectent que la grammaire permet aussi aux plus faibles de grappiller des points. Je n’en disconviens pas, mais si tel est le cas, le cours n’atteint clairement pas son objectif principal : la connaissance de la langue en tant qu’outil de communica-tion.

Dans le même ordre d’idées, la grammaire est un peu comme le coup de règle sur la pointe des doigts. Rien de tel qu’une petite séance sur les temps en anglais pour paci-fier une classe un peu turbulente, voire amorphe. Ainsi la grammaire s’érige-t-elle en un châtiment corporel, en une mesure de coercition ? Peut-être bien.

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Enfin, la grammaire est rassurante pour tout le monde. À commencer par les enseignants qui en sont les maîtres absolus6. Pas ou peu de surprises. Les élèves aussi aiment, parfois, bien qu’il ne soit pas toujours facile de savoir si c’est un désir inné ou acquis. Toujours est-il que j’ai déjà entendu de nombreux élèves juger la qualité d’un cours à la quantité de grammaire qui y était intégrée. Les parents sont aussi, souvent, rassurés par un cours qui fait la part belle à la grammaire. Il faut « des bases », c’est bien connu. Effet placebo ?

Attention, je n’ai jamais considéré que la grammaire soit inutile. Il est évident que sans grammaire, on serait dans l’impossibilité de communiquer des messages com-plexes puisqu’on serait dans l’incapacité de combiner les mots de manière à créer du sens. Pas de grammaire, ça veut dire pas de structures de phrases, pas de terminai-sons, pas d’accords, rien. Juste des mots et invariables en plus. D’ailleurs, même une phrase comme «  Je travaille Belgique » comporte déjà une bonne dose de grammaire. Le simple concept de phrase serait impossible à envisager sans grammaire. Par ailleurs, il est aussi démontré que sans enseignement grammatical, l’apprentissage d’une langue finit par plafonner et certaines erreurs se «  fossilisent », c’est-à-dire que l’on ne parvient plus à les corriger7.

En définitive, faut-il faire de la grammaire? Les avis divergent et sont très tranchés. Je pense qu’on a défini-tivement tourné la page du « tout à la communication » notamment parce que apprendre en communiquant ne fonctionne que dans certaines circonstances très particu-

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lières, ce qui n’est évidemment pas le cas dans nos écoles. Ma question devrait donc être : la grammaire peut-elle être concrètement bénéfique dans le contexte très spécifique et plutôt artificiel d’une classe de langues ? Ma réponse est : « oui, mais à certaines conditions ». On peut faire de la grammaire, mais alors pour les bonnes raisons et, ce, de manière raisonnée. La recherche a d’ailleurs démontré que l’on apprend mieux et de manière plus durable lorsque l’on est exposé à un enseignement qui comporte une com-posante formelle (lire : où l’on fait de la grammaire)8.

Enseigner la grammaire ? Quelle grammaire ?

Il s’agit surtout de donner des explications selon les besoins9, toujours en restant dans les limites de ce qui est nécessaire et en privilégiant le sens. On se fixe un objectif à atteindre et on donne des informations sur les meilleures manières de le faire dans la langue. De la sorte, les élèves prennent rapidement conscience que sans grammaire, on ne va pas très loin. En somme, la grammaire est et doit rester un outil au service de la communication. Il ne doit jamais être question de faire de tous nos élèves des ger-manistes !

Dans cette optique, il faut changer la perception qu’on a du « grammaticalement correct », c’est-à-dire substituer une grammaire normative (Disez dites mais ne dites pas disez) à une grammaire de compétence et de sens. Il faud-rait, dès lors, revoir la plupart de nos règles qui sont, il faut bien l’admettre, des abstractions peu avenantes et parfois

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totalement incongrues. Il ne s’agirait pas pour autant d’oublier que nos catégories grammaticales sont des rel-iques d’une approche grammaticale basée sur les langues mortes. Il existe désormais des moyens techniques qui permettent de vérifier que nos règles sont en adéquation avec la réalité (ce n’est pas toujours le cas). Cette opération pourrait même avoir lieu en classe avec les élèves ou avec ses collègues (Mais j’aurai l’occasion d’aborder cet aspect plus loin). Merci Google.

Ensuite, il faut pouvoir accepter que l’on ne doit pas tout savoir pour être opérationnel dans une langue et que, par conséquent, un enseignant ne devrait pas non plus tout expliquer ou exiger une connaissance encyclopédique de la grammaire. Je crois que nous devons viser des savoirs essentiels en premier lieu et que, dans cette perspective, les socles de compétences et le “Cadre européen commun de référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer (CECR)”10 peuvent nous aider. Il est vrai que ces descrip-tifs traitent plus de lexique que de grammaire. Et pourtant, on sait maintenant que lorsque nous apprenons un mot, nous apprenons aussi la grammaire qui l’accompagne de manière indissociable. Prenons l’exemple du verbe think (penser) en anglais. Notre cerveau va apprendre ce mot non pas seul, mais en tant qu’élément d’une construction grammaticale comme I think that ou I don’t think that. A force de pratique, notre cerveau va mémoriser ce groupe de mot et l’utiliser de manière automatique et inconsci-ente tout en schématisant ces constructions de manière très abstraite pour créer une formule applicable à d’autres verbes. Ainsi, apprendre I think that c’est fondamentale-

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ment apprendre toutes les structures du type sujet + verbe intransitif + relative (introduite par that). Donc, quand on rencontrera ultérieurement des verbes comme believe ou hope, notre cerveau réutilisera cette construction abstraite préalablement acquise. Au niveau de l’enseignement, il se-rait préférable d’éviter les listes de mots et de privilégier les mots en contexte.

Je pense aussi que nous avons beaucoup à apprendre de mouvements comme le « Plain English » qui tentent de promouvoir un langage simple, efficace et résolument ori-enté vers la communication. Dans le cas de l’anglais, il ne faut pas non plus perdre de vue que la grande majorité des personnes avec qui nous interagissons ne sont pas anglo-phones. Attention, langage simple ou simplifié ne signifie pas pour autant « simpliste ». On a en effet démontré que, dès le début de l’apprentissage du langage chez l’enfant, les structures grammaticales sont en place11. C’est pour cette raison que les phrases Papa donner et Donner papa n’ont pas la même signification. Dans les deux cas, il s’agit d’une construction sujet + verbe + complement avec, al-ternativement, l’omission du complément ou du sujet. Derrière des constructions simples de ce type se profile la complexité de la langue. Ni plus ni moins.

La réalité d’une langue, il faut bien l’admettre, est sou-vent plus variée que ce que les manuels scolaires nous lais-sent penser. Bien souvent, ce qui est vrai ne l’est que dans des circonstances bien particulières, tout comme ce qui est faux. Comme je l’ai évoqué précédemment en parlant des « fautes flamandes », la grammaire peut parfois mener

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à une forme de sectarisme qu’il est bon d’éviter. Tentez un peu d’expliquer à vos étudiants en quoi McDo se trompe alors que son slogan “I’m lovin’ it!” est placardé dans le monde entier ou que les rappeurs américains feraient bien de réviser leurs conjugaisons  ! Dans cette perspective, il serait peut-être bon de réfléchir à la grammaire avec les étudiants plutôt que de leur imposer des règles. Une simple recherche sur Google peut livrer une multitude d’informations sur la langue et sur les différentes manières de formuler telle ou telle idée. Mais, encore faudrait-il dis-poser du matériel et des compétences nécessaires, ce qui n’est pas toujours le cas. Quoi qu’il en soit, rien n’empêche un enseignant d’encourager l’esprit critique !

Il ne faudrait pas que vous pensiez que je fais ici l’apologie d’une vision de la langue laxiste. Non, tout n’est pas permis et il incombe au professeur de bien identifier les formes adéquates en précisant le contexte et de faire cela avec les élèves. Je pense notamment aux erreurs de registre de langues, par exemple la différence entre langage formel et informel parfois difficile à percevoir pour nos adolescents même dans leur langue maternelle. Dans cette optique, on a démontré que corriger la forme (essentielle-ment grammaticale) d’un message est souvent inefficace, surtout s’il s’agit de simplement répéter la forme adé-quate12. Voici un exemple :

Elève : I didn’t eat yet. Prof : You mean « haven’t eaten » ? Elève : Yes.

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Et puis deux minutes plus tard, même erreur. Il y a une raison simple pour expliquer l’inefficacité de ce genre de pratiques correctives. Notre cerveau choisit une forme en fonction d’une représentation mentale. Le simple past en anglais est, par exemple, utilisé pour parler d’une ac-tion terminée et sans lien avec le présent. En français c’est le passé composé qui a ce rôle dans la plupart des cas. Or le passé composé ressemble au “present perfect”. En se focalisant sur la forme, on en oublie l’essentiel : le contenu! Cette représentation est souvent basée sur notre langue maternelle qui est parfois différente de la représen-tation qu’en font les locuteurs d’autres langues. On voit les mêmes choses, mais on se les représente différemment dans notre cerveau. On appelle cela le «  relativisme lin-guistique »13. Ceci suppose des implications sérieuses pour l’enseignement. Premièrement, les manuels scolaires qui sont, pour la plupart, publiés à l’échelle mondiale, ne peuvent pas tenir compte des particularités de nos élèves. On passe donc souvent du temps sur des problèmes que nos élèves ne rencontrent pas, alors que des aspects de la langue essentiels et véritablement problématiques pour nos ouailles ne seront pas envisagés. Ensuite, quand on enseigne la grammaire, il faut veiller à mettre l’accent sur la signification des structures autant que sur l’aspect pure-ment formel (simple past = verbe + ed etc.). Il est évident que tant que l’élève n’aura pas assimilé que simple past = aucun lien avec le présent, il sera incapable de comprendre la correction grammaticale qu’on lui impose et continuera plus que probablement à se tromper.

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L’enseignement des langues n’est pas performant en Belgique francophone. Ce constat est posé par une majorité des acteurs de notre système éducatif, du min-istre aux parents d’élèves en passant par les professeurs

Cependant, peu d’initiatives voient le jour pour que la situation change. L’auteur de ce pamphlet commence par s’interroger sur le rôle que joue encore, à l’heure actuelle, notre système éducatif : lieu d’apprentissage ou garderie? Sur base de ses recherches en didactique des langues modernes, l’auteur propose ensuite des solutions pragma-tiques pour que le cours de langues cesse d’être considéré uniquement comme un lieu de formatage pour devenir un lieu d’apprentissage.

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ESPrix public de vente : 5€

ISBN : 978-2-87037-747-5

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