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18/03/2015
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MM. BEKKAR Cardio-pédiatre
Unité de Cardiologie pédiatrique
MALADIE DE KAWASAKI quoi de neuf ?
STATES OF ART 2015
• Syndrome-Maladie…
• Polymorphisme lésionnel
KAWASAKI: GENERALITES
• Décrite par Tomisaku KAWASAKI en 1961 à Tokyo
(premier papier en 1967)
KAWASAKI: GENERALITES
• Vascularite multi-systémique
AGE:
• Prédilection les enfants < 5 ans.
• Survient dans 80 % des cas entre 2 et 5 ans
• Les patients < 1 an ou > 8 ans sont rares mais ont un risque plus élevé d'anévrisme coronaire
D’après Newburger JW et al., Circulation. 2004
KAWASAKI: GENERALITES
• Plus fréquente chez le garçon (sex ratio de 1.6/1)
• Tous les groupes ethniques
• Tous les âges pédiatriques (85 % des cas avant 5 ans)
KAWASAKI: GENERALITES
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• 1ère cause de cardiopathie acquise de l'enfant
RAA
• 1ère vascularite de l’enfant ≤ 5 ans
PURPURA RHUMATOÏDE
KAWASAKI: GENERALITES
• Incidence
2012:
240 cas / 100 000 enfants < 5 ans en au Japon
15 à 25 enfants/ 100 000 < 5 ans aux USA et au Canada.
KAWASAKI: Epidémiologie
Uehara R, Belay E. Epidemiology of Kawasaki disease in Asia, Europe, and the United States. J Epidemiol 2012;22:79–85
• Incidence
EUROPE:
KAWASAKI: Epidémiologie
FRANCE:
Données épidémiologiques de la MK en France :
le registre KAWANET SFP 2014
75 médecins de 53 centres ont inclus 367 patients(209H,158F) d’âge moyen 2,4 ans, d'origine européenne(67%) et africaine (15%).
99% des patients ont reçu des IgIV dans un délai de 6 j
Les complications cardiaques(n=186):
dilatation coronaire(28%),
péricardite(17%),
Anévrysme coronaire (4%).
20% étaient résistants à la 1ère dose.
135 MK complets,
56 MK incomplets
118 MK douteux.
KAWASAKI: Epidémiologie
• Incidence
ALGERIE:
Centre Période Nombre de cas
Service de pédiatrie EPH Birtraria, Alger
sept 2005 - déc 2011
93 cas
CHU Tizi Ouzou
mai 2007- avril 2012
28 cas
Service MIP
Janvier 2011 - janvier 2013
15 cas
KAWASAKI: Epidémiologie
GRAVITÉ:
maladie inflammatoire grave,
pouvant engager le pronostic vital immédiat et compromettre le devenir cardiovasculaire.
KAWASAKI: GENERALITES
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Touche essentiellement les artères de moyen calibre avec un tropisme électif pour les artères coronaires (gravité de la maladie)
KAWASAKI: GENERALITES
EVOLUTION ET PRONOSTIC:
Les complications coronaires surviennent dans 20 à 25 % des cas, chez les enfants non traités.
Suzuki A et al. (1986). "Coronary arterial lesions of Kawasaki disease:
cardiac catheterization findings of 1100 cases". Pediatric Cardiology
L'administration PRÉCOCE d'immunoglobulines humaines IV a transformé le pronostic en diminuant par 5 le risque d'anévrisme coronaire.
Effet souvent spectaculaire sur la fièvre et l’altération de l’état général.
KAWASAKI: GENERALITES
KAWASAKI: GENERALITES KAWASAKI: ETIOPATHOGENIE
KAWASAKI: ETIOPATHOGENIE
…un lien avec entre les variations des vents dans la couche troposphérique et les pics d’incidence de MK !
Rodó X, Ballester J, Cayan D, et al. Association of Kawasaki disease with troposphere wind patterns. Sci Rep 2011
Major epidemics of monthly KD incidence in Japan.
KAWASAKI: ETIOPATHOGENIE
…un lien avec la PLUVIOMÉTRIE :
saison des pluies au Costa Rica et au Japon
les mois les plus secs en Inde.
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KAWASAKI: ETIOPATHOGENIE
SAISONNALITÉ pics d’incidence:
en hiver (Canada, Corée, Japon)
en été (Corée)
au printemps (Taiwan)
en automne (Inde, Costa Rica).
KAWASAKI: ETIOPATHOGENIE
SAISONNALITÉ
Répartition saisonnière
LA MALADIE DE KAWASAKI Expérience du service des Maladies infectieuses EHS Canastel ORAN
INFECTION ?
Virus?
Adénovirus, EBV, parvovirus, HSV, para-influenzae, VIH, rougeole, varicelle,
Bocavirus
Rowley A H. Curr Opin Pediatr 2007.
KAWASAKI: ETIOPATHOGENIE ETIOPATHOGENIE: VIRUS ?
Confocal immunofluorescence for Kawasaki Disease intracytoplasmic inclusion bodies (green) and cytokeratin (red) in formalin-fixed, paraffinembedded cilated bronchial epithelium.
INFECTION ?
Bactéries?
Streptocoque pyogène, staphylocoque doré, mycoplasme, chlamydiae
- Super antigène évoqué?
Etude prospective multicentrique ne montre pas de différence de production
de super antigène entre les patients ayant la MK ou d'autres syndromes fébriles
Burgne r D . I nt J Infect Dis 2005
Leung DY e t al., J pediatr 2002.
Rowley A H. Curr Opin Pediatr 2007.
KAWASAKI: ETIOPATHOGENIE
- Super antigène évoqué?
Kawasaki Syndrome: Where Are the Answers?
•Meissner, et al. Pediatrics 2013
KAWASAKI: ETIOPATHOGENIE
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ETIOPATHOGENIE
- Antigène classique?
Réponse immunitaire de type oligoclonale. Présence de plasmocytes producteurs d'IgA oligoclonaux dans bronches et dans tissus inflammatoires suggère une porte d'entrée respiratoire et un rôle primordial des plasmocytes
Searching for the cause of Kawasaki disease - cytoplasmic inclusion bodies provide new insight
Anne H. Rowley, Susan C. Baker, Jan M. Orenstein & Stanford T. Shulman
ETIOPATHOGENIE
ETIOPATHOGENIE: GÉNÉTIQUE
ETIOPATHOGENIE Hypothèse: interaction prédisposition génétique-exposition à un agent environnemental • Prévalence nettement plus élevée au Japon et chez les enfants d'origine japonaise • Formes récurrentes ou familiales décrites dans la littérature japonaise avec un taux de 1 à 3 % • Cas familiaux avec incidence 10 à 15 fois plus élevée dans les fratries japonaises • Prédominance de certains HLA (HLA-BW22, HLA-BW51) • Variations saisonnières de l'incidence de la maladie de Kawasaki (Décembre-Mai)
SYNDROME ADÉNO-CUTANÉO-MUQUEUX
CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES
les critères proposés par le Mucocutaneous Lymph Node Syndrome Research Commitee et validés par le Center for Disease Control (CDC) Regroupant les critères majeurs décrits initialement par Kawasaki [*] et actualisés par l’American Heart Association [**].
* Kawasaki T. Acute febril Mucocutaneous Lymph Node Syndrome: clinical observations of 50 cases. Jpn J Allergol 1967
** American Heart Association Commitee on Rhumatic fever endocarditis and Kawasaki disease. Diagnostic guidelines for Kawasaki’s disease. Am J Dis Child 1990
** Burns JC, Glode M. Kawasaki Syndrome. Lancet 2004
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Fièvre de plus de 5 jours + au moins 4 critères suivants
CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES
Conjonctivite
CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES
Atteinte muqueuse
CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES
Atteinte muqueuse
CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES
Manifestations dermatologiques de la maladie de Kawasaki :
étude prospective portant sur 93 cas
H. Boudiaf , L. Fernane , H. Hamadouche , Y. Aouabed , F. Fernini
Service de pédiatrie, EPH Birtraria, Alger, Algérie
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 139, Supplement, December 2012
ALGERIE
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Localisation périneale
CRITÈRE MAJEUR !!
Atteinte des extrémités
CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES
Desquamation palmo-plantaire typique
CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES
Forme psoriasiforme
CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES
Inflammation sur cicatrice de BCG
CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES
Actuellement considérées au Japon comme un signe précoce et très spécifique de la maladie
Newburger JW, Takahashi M, Gerber MA, et al. Diagnosis, Treatment and long-Term Management of Kawasaki Disease. A statement for health professionals from the Committee on Reumatic fever. Endocarditis and Kawasaki Disease in the Young AHA. Pediatrics 2004
Il n’existe aucun marqueur biologique spécifique de la maladie !
Elévation VS, CRP et fibrinogène
Hyperleucocytose (PNN et formes immatures), anémie,
thrombocytose
Hypo-albuminémie, hyponatrémie, augmentation des transaminase et GGT
Pyurie aseptique, protéinurie, hématurie
Hyperleucocytose du liquide synovial
Méningite lymphocytaire aseptique
CARACTÉRISTIQUES BIOLOGIQUES
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CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES
FRANCE:
Données épidémiologiques de la MK en France :
le registre KAWANET SFP 2014
CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES
Symptômes fréquences
fièvre: 5j 63%
conjonctivite 85%
chéilite 80%
exanthème 74%
érythème oral 61%
modifications des extrémités 57%
adénopathies 49%
œdème 47%
langue framboisée 45%
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL…ou « les facettes variables »
Rougeole
VIRUS
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
Choc toxinique staphylococcique
Epidermolyse staphylococcique
BACTERIES
SCARLATINE
1°) Sanguin
NFS, VS, fibrinogène, CRP
ionogramme + albumine, transaminases, GGT, bilirubine
2°) Bandelette urinaire +/- ECBU
3°) ECG
4°) Echographie cardiaque
5°) +/- Echographie abdominale
6°) +/-Echo-doppler des vaisseaux du cou et des artères mésentériques
7°) Strepto-test, sérologies virales pour éliminer un diagnostic différentiel
Bilan initial si suspicion de Kawasaki ?
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Echo-doppler VASCULAIRE
(A) épaississement pariétal hyperéchogène de l’aorte, de l’artère mésentérique sup et du tronc cœliaque en échographie (B) dilatation fusiforme de l’artère mésentérique sup, du tronc caeliaque au scanner
Tableau clinique dominé par un symptôme inhabituel:
convulsions, œdème pulmonaire,
diarrhée sanglante, ascite,
obstruction des voies aériennes supérieures, épiglottite,
adénopathies cervicales compressives ou hémolyse et défaillance multi-viscérale,
Syndrome néphrotique,
hypoNa….
FORMES ATYPIQUES
Ischémie intéressant surtout la face dorsale de la main gauche et épargnant le pouce.
PRESENTATION VASCULAIRE PRESENTATION OPHTALMOLOGIQUE
PRESENTATION CARDIAQUE
IRM (coupe transversale T2) et angiographie par résonance magnétique (angiographie temps de vol, vue inferieure) chez un garçon de 8 mois ayant présenté une hémiplégie droite révélant une MK lésion ischémique du noyau lenticulaire gauche et rétrécissement du segment M1 de l’artere cérébrale moyenne gauche.
PRESENTATION NEUROLOGIQUE
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FORMES DE L'ADULTE
première fois en 1977
symptômes majeurs décrits identiques
Troubles digestifs, atteinte hépatique,
Signes articulaires et encéphalites sont plus fréquent
FORMES ATYPIQUES
Patients ayant eu une fièvre depuis au moins 5 j et au moins 2 critères cliniques de MK, sans cause évidente, et des critères bio en faveur d'une inflammation systémique
Différent de la « forme atypique »
Manque un ou plusieurs des 5 critères diagnostiques majeurs
(conjonctivite bilatérale, atteinte de la muqueuse oropharyngée, exanthème polymorphe du tronc, atteinte des extrémités et des ganglions cervicaux)
Plus fréquentes chez les enfants les plus jeunes, à risque d'anomalies coronaires
Diagramme décisionnel proposé par l'American Academy of Paediatrics pour aider à la prescription d’IgG dans les formes incomplètes
LES FORMES INCOMPLÈTES
La maladie de Kawasaki chez l’enfant de moins de six mois L. Csaszar Goutchkoff, M. Chouchane, J.V. De Monleon, S. Perez-
Martin, S. Falcon-Eicher, C. Bonnet, F. Huet
CHU – Hôpital d’Enfants, Dijon, France
SFP
La MK peut avoir une présentation incomplète chez les nourrissons
< 6 mois.
La survenue plus fréquente de complications coronariennes dans cette population justifie la nécessité d’accéder rapidement à l’échographie cardiaque en cas de fièvre prolongée chez les enfants de cette tranche d’âge, qu’ils aient ou non d’autres critères en faveur de cette pathologie.
Critéres de gravité LES FORMES INCOMPLÈTES
ECHOGRAPHIE CARDIAQUE
Taille normale des artères coronaires et valeurs de 2 et 3 DS
Newburger JW et al., Circulation. 2004
Echographie anormale
• Fréquentes
• ECG ET Echocoeur toutes les semaines!!!
• Phase secondaire+++(>10ème jour)
• Myocardite-péricardite-coronarite
• Cause de décès par
– Infarctus du myocarde
– Rupture d’anévrisme…
Manifestations cardiovasculaires
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• ECG et échographie hebdomadaire
– Dilatation des artères coronaires
– Anévrismes coronaires
– Infarctus
– Myocardite avec possible insuffisance VG sévère
– Péricardite, épanchement péricardique
– Fuites valvulaires par inflammation des valves cardiaques et particulièrement la valve mitrale (1 %)
– Troubles conductifs et troubles du rythme par inflammation du tissu de conduction
Complications cardiovasculaires
• Entre le 10ème et le 25ème j d'évolution
• Souvent multiples et siègent habituellement dans la partie
proximale des artères coronaires
• Pronostic cardiaque dépend essentiellement de leur TAILLE !
Les anévrismes coronaires
Selon le ministère de la santé Japonaise
Coronaire anormale si la lumière est > 3 mm avant 5 ans
Coronaire anormale si la lumière est > 4 mm après 5 ans
Coronaire irrégulière ou coronaire dont un segment fait plus de 1,5 x le segment adjacent
Selon l’American Heart Association
Anévrysmes de petite taille < 5mm
Anévrysmes de taille moyenne entre 5 à 8 mm
Anévrysme géant > 8 mm
Les anévrismes coronaires ? Facteurs prédictifs de développement des anévrysmes
1. Age < 1 an et > 8 ans
2. Sexe masculin
3. Fièvre et une éruption prolongées
4. Persistance de la fièvre après les Ig nécessitant une 2ème dose
5. Intensité et persistance du synd inflam, de la thrombocytose, de
l’anémie, de l’hyperleucocytose et de l’élévation de la CRP
6. Persistance d’une albuminémie basse
Facteurs prédictifs de régression des anévrysmes
1. Petite taille
2. Âge < à un an
3. Morphologie fusiforme plutôt que saculaire
4. Localisation distale
EVOLUTION
1°) La phase aiguë (J0-J10) :
atteinte cardiaque rare
2°) La phase subaiguë (J10-J20) :
diagnostic de complication coronaire
3°) La phase de convalescence (J20-J70) :
constatation d’anévrysmes et de sténoses cicatricielles en cas de
complication coronaire à la 2ème phase
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RADIO. DU THORAX ECHOCARDIOGRAPHIE
• bon examen diagnostique des dilatations et sténoses, mais qui n’est
pas performant pour l’ischemie ou la fibrose !
• En l’absence de dilatation ou en présence d’une dilatation transitoire
en phase aigue, elle doit être renouvelée à 1 mois, 2 mois, 6 mois, 1 an
puis à 5 ans
Dilatation anévrysmale des artères coronaires
Aorte
CG CD
ECHOCARDIOGRAPHIE
Thrombus dans l’IVA
ECHOCARDIOGRAPHIE
Thrombus Aorte dans l’IVA
Dysfonction ventriculaire gauche sévère en échocardiographie
ECHOCARDIOGRAPHIE
CORO-SCANNER
Dilatation anévrysmale des artères coronaires au scanner
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CORO-SCANNER
Dilatation anévrysmale de l’IVA en chapelet au scanner
Circulation 2005;112:e66-7
anévrysme géant (> 9 cm de diamètre) de la CD qui comprime le VD
CORO-SCANNER
SCANNER THORACIQUE
Nodules pulmonaires au scanner
CATHÉTÉRISME CARDIAQUE
J Thorac Cardiovasc Surg 2004
CATHÉTÉRISME CARDIAQUE
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Quelle est l’histoire naturelle des complications coronaires de la MK ?
• Disparition complète dans plus de 50% des cas même en cas d’anévrisme
• Occlusion coronaire; sténoses localisées ou multiples parfois très tardives…
• Gravité des lésions tardives car multiples et chirurgie difficile
À l’autopsie…
Anévrisme thrombosé et rompu à l’origine de l’artère coronaire gauche
Anévrisme thrombosé et rompu à la partie initiale de l’IVA
TRAITEMENT COTICOIDES ?
Intérêt des bolus de corticoïdes associés à la 2ème dose d’IgIV dans les formes réfractaires ou résistantes
Pediatrics 2012
COTICOIDES ? Rechercher les résistants ?
Score prédictif d’Egami A calculer avec les données du jour de la perfusion d’IgIV 1 point pour - infants less than 6 months old, - before 4 days of illness, - platelet count <or= 300 x 10(9)/L, - CRP >or= 80 mg/L, 2 points pour ALAT >or= 80 IU/L Avec un cut off > ou égal à 3: identification des résistants avec Se 78% et Sp 76%
Egami K et al., J Pediatr 2006
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ALTERNATIVES: infliximab (anti-TNF alpha)
ALTERNATIVES: Anakinra or Kineret (anti-IL 1)
ALTERNATIVES: ULINASTATIN
De par son action anti-neutrophilique,
l’ULINASTATIN administré avec les IgIV et l’aspirine
pourrait diminuer le nombre de patients résistants aux IgIV
(13 % versus 22 %, p < 0,001)
Stratification du risque : Recommandations M3C-Necker
Vaccination et MK
L'administration d‘Ig humaine peut entraver l'efficacité des vaccins constitués de VVA (vaccins ROR et la varicelle). Attendre au minimum 6 sem après (de préférence 3 mois) avant d'administrer
ce type de vaccins.
• Si le patient a reçu des vaccins constitués de VVA au cours des 2 sem précédant la perfusion, un contrôle des AC protecteurs post-vaccinaux peut être nécessaire en vue d'un éventuel rappel • Ig H contenant des anticorps anti-érythrocytaires, son administration peut être suivie de façon transitoire d'un test de Coombs +
CONCLUSION
• Malgré sa rareté, une préoccupation prioritaire des pédiatres.
• La maladie de Kawasaki est marquée d’un grand polymorphisme lésionnel susceptible d’égarer le diagnostic.
• La sémiologie, la topographie et la chronologie sont les 3 éléments de repère pour pouvoir prendre le pari d’une maladie de Kawasaki.