EMPLOI / FORMATION Jeunes handicapés : 7 familles de

MARS 2019

.org Du CV au

premier

job !

EMPLOI / FORMATION

Jeunes handicapés : 7 familles de métiers pour s’orienter !

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Emploi et formation Jeunes handicapés : aidez-les à s’orienter !

Ce n’est pas parce que votre jeune est handicapé qu’il ne pourra pas exercer le métier de ses rêves. À condition de disposer des bonnes

informations, de faire les bons choix d’orientation et surtout, de tenter sa chance ! Voici, en 13 fiches, une présentation de métiers

passionnants (et accessibles) et des conseils pour un parcours facilité vers le marché de l’emploi.

6 FICHES CONSEILS : DE LA RÉDACTION DU CV…AU PREMIER JOB !

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RESSOURCES

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- FAIRE CONNAISSANCE AVEC LES MÉTIERS 12- MILIEU ORDINAIRE OU PROTÉGÉ ? 13- CV, ENTRETIEN D’EMBAUCHE : PAS DE TRICHE 14- L’ALTERNANCE 15- TRAVAILLER À DOMICILE 16- PREMIER JOB : SE RENDRE SEUL AU TRAVAIL 17

- LES INCONTOURNABLES 18- SUR LE WEB 19

7 SECTEURS D’ACTIVITÉS POUR L’AIDER À CHOISIR

p 3 - LE SECTEUR BANCAIRE 4- L’INFORMATIQUE 5- LA GRANDE DISTRIBUTION 6- LES MÉTIERS DU PAYSAGE 7- LES MÉTIERS DE LA CUISINE 8- L’AÉRONAUTIQUE 9- LES MÉTIERS EN LIEN AVEC LES ANIMAUX 10

QUI EST CONCERNÉ ?

• L’accès à l’emploi en milieu ordinaire ou protégé concerne tous les jeunes atteints d’un handicap moteur (paraplégie, tétraplégie, IMC), sensoriel, mental, de troubles du spectre autistique, de troubles dys, de maladie rare, d’épilepsie.

QUAND S’Y INTÉRESSER ?

• Le plus tôt possible. En répondant, même dès l’enfance, aux questions et sollicitations sur un métier ou un secteur d’activité.

• En multipliant les chances de découvrir de nouveaux métiers, par l’intermédiaire de stages d’observation au collège, puis plus tard, de stages en entreprises, de rencontres et d’échanges avec des professionnels.

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POUR L’AIDER À CHOISIR

Pas facile de trouver le métier de ses rêves, celui (ou ceux) qu’on aura plaisir à accomplir tout au long de sa carrière. Avec un handicap, c’est la même chose. Mais en plus de la bonne formation, il ne faut pas se

tromper de job, connaître les avantages, les inconvénients, mais aussi les aménagements possibles pour lever les freins éventuels.

7 secteurs d’activités présentés (et qui recrutent !), avec les plus et les moins, en quoi consistent ces jobs et comment y accéder.

UN TÉMOIGNAGE DE PARENT

Après un stage dans un lieu de restauration collective, Carla est maintenant en CAP Cuisine. Durant les stages effectués en Segpa, elle s’occupait de la préparation des

aliments froids du self et de la salle, participait à la plonge et à l’entretien de la cuisine. Malgré la fatigue, elle a tenu

bon et a su s’adapter aux changements d’équipe et de poste. Elle était ravie de cette autonomie et ne voulait pas que je

l’accompagne dans les vestiaires le matin. Je ne souhaite pas qu’elle exerce cette activité toute sa vie, car cela reste selon moi un métier difficile. Mais pour l’instant cette formation

semble lui convenir, et le secteur est porteur d’emplois.

Nadine, maman de Carla, 20 ans, atteinte de trisomie 21.

7 SECTEURS D’ACTIVITÉS

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Le secteur bancaireLa plupart des banques ont des missions handicap ou disposent d’accords

d’entreprise qui les poussent à rechercher des candidats handicapés motivés… et diplômés.

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LES + ET LES – DU SECTEUR

• En agence, les guichets sont souvent situés en hauteur, rendant l’accès difficile aux salariés handicapés.

• D’autres métiers, comme téléconseillers en charge de la vente de produits bancaires, peuvent mieux convenir. Seul bémol : rester assis des heures dans de grands espaces de travail, parfois bruyants.

• En plus des aménagements du poste de travail (réalisés avec des ergonomes et la médecine du travail), certaines banques proposent l’aménagement des horaires, le transport en taxi matin et soir, le télétravail, etc.

EN QUOI ÇA CONSISTE ?

Chargé d’accueil- C’est le premier salarié au contact des clients. Un poste très

intéressant qui demande une grande qualité d’écoute et une capacité d’adaptation pour répondre aux demandes.

- En fonction des besoins, le guichetier orientera le client vers un collègue chargé d’autres services (placements financiers, etc.)

Téléconseiller- Il gère la relation avec le client par Internet et par téléphone,

réalise de nombreuses tâches semblables à celles effectuées en agence, mais à distance.

Mais aussi…- Quelques postes sont également accessibles en comptabilité,

finance, contrôle de gestion et pour les métiers communs à de nombreuses entreprises : marketing, communication, ressources humaines, etc. Ils s’adressent surtout aux jeunes les plus diplômés, minimum bac + 5.

COMMENT Y ACCÉDER ?- Bac pro vente, BTS Management des unités commerciales,

DUT techniques de commercialisation, BTS banque, contrat pro chargé d’accueil, etc. Les métiers du secteur bancaire sont accessibles à partir du niveau bac + 2.

- L’association HandiFormaBanques aide à la mise en place de contrats de professionnalisation pour les jeunes handicapés.

- Les stages sont un bon moyen de tester l’intérêt pour ce secteur. Une formation en alternance est possible et même souvent encouragée par les banques à la recherche de nouveaux collaborateurs.

POUR ALLER PLUS LOIN> HandiFormaBanques : www.handiformabanques.org

> Handibanque : www.handibanque.fr

> Centre de formation de la profession bancaire : www.cfpb.fr

> Pour postuler en direct : HSBC, www.hsbc.fr Crédit agricole, www.groupecreditagricole.jobs Banque populaire, www.banquepopulaire.fr La Banque postale, www.laposterecrute.fr Société générale, www.tousuniques.fr

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L’informatiqueL’informatique est un secteur dynamique et porteur d’emplois. Les

entreprises du secteur peinent à trouver des salariés handicapés qualifiés. C’est le moment de postuler.

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• Les entreprises du secteur embauchent principalement à bac + 2, voire bac + 4 ou + 5, notamment en alternance. Les jeunes intéressés par cette filière ne doivent pas hésiter à pousser la porte des grandes écoles d’ingénieur ou de commerce.

• Pour certains postes, notamment de dépannage ou de conseil, le travail peut se faire à distance (télétravail), rendant l’accès plus aisé pour les postulants en fauteuil.


Technicien ou web designer- Il existe de nombreux métiers en lien avec l’informatique

en entreprise, mais aussi dans le commerce, la recherche et l’innovation. Technicien d’assistance, administrateur de données, ingénieur en informatique, consultant, développeur, etc.

- Il y a les postes qui concernent la technique pure (installation et entretien du matériel, organisation et maintenance de réseaux), ceux qui font davantage appel à la création et ceux qui sont à cheval entre les deux : concepteur, créateur et gestionnaire de sites Internet.

COMMENT Y ACCÉDER ?- Les entreprises recherchent de jeunes diplômés rigoureux, ayant

une bon sens de l’analyse et de l’organisation, mais aussi une capacité à travailler en équipe.

- Les postes de technicien et de développeur demandent souvent un niveau de qualification à bac + 2 minimum : BTS, DUT, licence professionnelle, master.

- De nombreuses entreprises sont prêtes à former les salariés en interne pour qu’ils répondent précisément à leurs besoins, avec des perspectives intéressantes d’embauche à la clé.

- Les missions Handicap des grandes entreprises sont à la recherche de jeunes diplômés, il ne faut donc pas hésiter à les contacter et à leur envoyer un CV.

POUR ALLER PLUS LOIN> Les métiers de l’informatique, éd. Onisep, 12 €,

à commander sur www.onisep.fr

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La grande distributionDe caissier à responsable de magasin, la palette des métiers est grande. Un des moyens de trouver un emploi (et de le garder) : la formation en

alternance.

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• La caisse est trop haute pour son fauteuil ? Il se fatigue vite ? Des solutions existent pour améliorer la posture, le port de charges lourdes, etc.

• Travailler dans une grande surface peut être fatiguant (on est debout une partie de la journée pour la mise en rayon, dans les courants d’air du rayon poissonnerie ou des entrepôts de livraison)

• Des aménagements d’horaires peuvent être proposés, comme ne travailler que le matin pour la mise en rayon ou le déchargement des marchandises.

• Ces postes sur mesure peuvent être complétés par d’autres salariés sans handicap, par exemple à mi-temps.


Caissier ou responsable marketing- Il existe plusieurs fonctions au sein de petites, moyennes et

grandes enseignes de la distribution. De caissier à responsable de magasin en passant par responsable des stocks ou de la mise en rayons.

- Dans les très grands magasins ou les bureaux des grands groupes (Carrefour, Casino, etc.), il existe aussi tous les postes en lien avec la vente, le marketing, la comptabilité.

COMMENT Y ACCÉDER ?- Ranger les rayons, décharger les marchandises dans les entrepôts,

voire travailler en caisse sont les premiers métiers accessibles à des niveaux de qualification CAP ou BEP.

- Si votre enfant a fait des études supérieures (à partir de bac + 2), il pourra prétendre à des métiers en lien avec le management (gestion de rayon et de magasin), la comptabilité, la communication, le marketing, etc.

- Les pratiques actuelles sont : la formation en alternance, les contrats de professionnalisation, la possibilité d’effectuer des stages et des périodes d’essai en entreprise.

POUR ALLER PLUS LOIN> Retrouvez une présentation détaillée des emplois possibles dans

ce secteur sur www.oriane.info

> Pour consulter la fiche secteur commerce et distribution : un marché de l’emploi dynamique : www.onisep.fr, rubriques « Métier », « Des métiers par secteur »

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Les métiers du paysageIl existe de nombreuses possibilités d’embauches, dans les entreprises

privées ou les collectivités pour ces métiers exigeants, mais passionnants.

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• Ces métiers physiques se pratiquent par tous les temps. Il faut parfois rester debout longtemps pour élaguer, tondre, arroser, ou se mettre à genoux pour désherber.

• Dans certains cas, le travail s’effectue au bord de routes, (bruit, circulation) ou en hauteur (élagage des arbres, par exemple).

• Les ouvriers manient aussi des machines lourdes, comme une tronçonneuse ou une tondeuse, et dont l’utilisation peut être complexe.

• L’avantage en ESAT : si les conditions de travail sont trop difficiles, un jeune handicapé pourra plus facilement passer de jardinier d’espaces verts à ouvrier dans une serre pour la mise en pot de boutures destinées à la vente en grande surface.


Les entreprises privées- Selon l’Union nationale des entreprises du paysage (UNEP), le secteur génère trois fois plus d’emplois que dans le bâtiment.

- Celles qui sont spécialisées dans la création et l’entretien d’espaces verts fonctionnent souvent avec moins de dix salariés. D’autres, avec plus de main-d’œuvre, travaillent à la production (dans les champs, les serres) ou à la commercialisation d’arbres, de plantes et de fleurs (chez les grossistes, dans les jardineries).

Les collectivitésLes villes font appel à de nombreux métiers (paysagiste, jardinier, élagueur) pour créer et entretenir les espaces verts, les stades, etc.

COMMENT Y ACCÉDER ?- Les mairies recrutent des salariés handicapés, mais elles sont

aussi soumises depuis quelques années à des modes de gestion “durables”. Les nouveaux espaces verts demandent moins d’entretien et donc moins de main-d’œuvre, les embauches sont aujourd’hui un peu moins nombreuses que dans le privé.

- On constate aussi moins d’opportunités d’embauche pour les travailleurs handicapés dans les plus petites entreprises, car elles se déplacent beaucoup sur les chantiers et n’ont pas toujours de chef d’équipe disponible pour encadrer un salarié en particulier. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas les contacter. Tout dépend des chefs d’entreprise et de leur expérience du handicap.

POUR ALLER PLUS LOIN> Union nationale des entreprises du paysage (UNEP),

www.entreprisesdupaysage.org

> Les métiers du paysage, Onisep, 4,90 €, www.onisep.fr, rubrique « Librairie ».

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Les métiers de la cuisineL’activité cuisine est souvent proposée en IME ou en ESAT. Est-ce pour

autant une voie professionnelle envisageable ?

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• Les conditions de travail sont plus difficiles dans les petits restaurants : activité intense au moment du service, horaires parfois décalés, grande polyvalence demandée, etc.

• Au sein d’un service de restauration collective, le travail est un peu plus routinier, mais aussi plus cadré.

• Dans les plus grandes enseignes, où l’on a besoin de petites mains pour réaliser des assemblages de produits semi-préparés ou sous vide, les adaptations de poste sont plus simples à envisager. On peut demander à un commis ou à un aide de cuisine (postes requérant le moins de qualification) de dresser en avance cinquante assiettes identiques avec des produits froids, et éviter ainsi le stress du coup de feu.

• Les amplitudes horaires sont aussi moins importantes dans les grandes enseignes.


Commis ou pâtissier ?- Aide de cuisine, agent de restauration, commis de cuisine,

cuisinier, chef cuisinier, chef de partie, plongeur, pâtissier, etc. Il existe différents métiers, plus ou moins polyvalents selon les postes et les lieux d’exercice.

- De l’assemblage simple de différents ingrédients en barquettes pour la restauration collective jusqu’à la préparation de plats froids et chauds au sein d’un restaurant, les possibilités sont multiples.

- Des tâches annexes peuvent aussi être demandées dans certains cas, comme la plonge ou l’entretien de la salle et des locaux.

COMMENT Y ACCÉDER ?- Aucun diplôme n’est requis pour travailler à la plonge.

Un CAP ou bac pro seront généralement demandés au service ou en cuisine. Des formations sont possibles en interne.

- En milieu protégé, comme en entreprise, il y a des délais à respecter pour les clients, mais les conditions de travail sont plus souples.

- Pourra-t-il quitter le milieu protégé pour rejoindre le milieu ordinaire ? Pour le savoir, il peut suivre un stage de quelques semaines dans un restaurant ou dans une entreprise de restauration ayant signé une convention avec l’ESAT.

POUR ALLER PLUS LOIN> Les métiers de l’hôtellerie et de la restauration, Onisep,

coll. « Parcours », 12 €, www.onisep.fr, rubrique « Librairie ».

> Information et orientation sur les métiers de la restauration, avec des vidéos : www.metiers-hotel-resto.fr

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L’aéronautiqueLe secteur fait rêver les petits garçons handicapés (et quelques filles aussi),

mais les intimide une fois devenus grands. Et pourtant, il recrute.

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• Un jeune en fauteuil roulant pourra être mécanicien sur une chaîne de montage, mais n’interviendra pas en dépannage sur un moteur d’avion.

• Ceux qui sont atteint de déficiences sensorielles bénéficient de matériels informatiques adaptés, des traducteurs en langue des signes, etc.

• Pour ceux soumis à une plus grande fatigabilité, les horaires de travail sont aménagés.

• La plupart des entreprises proposent une participation sur tout ou partie des frais de transports (transports en commun ou transports adaptés).


Des métiers variés- Mécanicien système cellule, technicien usinage, technicien

en électronique, dessinateur projeteur, câbleur, électricien aéronautique, chaudronnier, rédacteur technique, ingénieur d’études aéronautiques… Des missions variées pour travailler à la conception des pièces, au montage, à l’assemblage et à la maintenance des avions et des hélicoptères, mais aussi des fusées, des satellites, des systèmes de défense et de sécurité.

- Évoluant à l’international, ces entreprises sont à la recherche de salariés ayant un bon niveau d’anglais (généralement niveau « intermédiaire »). Des stages de perfectionnement sont possibles.

COMMENT Y ACCÉDER ?- Les grands groupes peinent à recruter des salariés handicapés. Regroupés au sein de l’association Hanvol, des entreprises comme Thales, Astrium, Safran, Dassault aviation, Airbus, etc., ont pourtant mis en place des missions handicap et tout un processus de recrutement dédié.

- De CAP à bac + 5, le panel des niveaux d’études des salariés handicapés est vaste, avec une place importante réservée à la formation en alternance du fait des compétences techniques spécifiques au secteur.

- Les candidats déposent leur CV sur www.hanvol-insertion.aero.Après une formation de dix semaines, et d’éventuelles remises à niveau, leur candidature est transmise aux entreprises.

POUR ALLER PLUS LOIN> Association Hanvol, www.hanvol-insertion.aero

> Plus d’infos sur les métiers de l’industrie aéronautique sur : www.airemploi.org

> Pour lui permettre de se faire une idée plus précise, emmenez votre enfant au Salon des formations et métiers aéronautiques qui a lieu une fois par an.

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Les métiers en lien avec les animaux

Prendre soin de chiens, de loups ou de chevaux, le rêve ! Trouver un emploi en rapport avec les animaux attire de nombreux jeunes,

mais ce n’est pas forcément si simple…

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• Les soigneurs de zoos, de parcs, de clubs équestres, travaillent en extérieur, quelles que soient les conditions climatiques.

• Il faut être aussi disponible les week-ends et jours fériés, être prêt à effectuer des tâches physiques et parfois ingrates comme le nettoyage des enclos, l’évacuation et le transport de paille, de fumier, la manipulation de grosses quantités d’aliments pas toujours ragoûtants, comme la viande crue.

• Pour exercer la profession de soigneur animalier, les places sont chères. Sur plus de 500 demandes, le Centre de formation professionnelle et de promotion agricoles du Lot, le seul en France à dispenser cette formation, forme entre 30 et 35 jeunes par an. Pour ceux-là, l’emploi est à la clé car leur objectif est de répondre à la demande des professionnels, zoos, parcs animaliers.


Soigneur ou dresseur ?- Éducateur canin, éleveur de chiens, de chats ou de chevaux,

auxiliaire vétérinaire, soigneur animalier, vendeur en animalerie, etc. Selon les métiers, les jeunes peuvent être au contact d’animaux domestiques, d’élevage ou plus sauvages.

- En plus d’une bonne connaissance du comportement des animaux, des compétences plus techniques peuvent être demandées, en hygiène et sécurité pour les métiers en lien avec les animaux domestiques ou sauvages, en agronomie et en biologie pour les métiers d’élevage.

- Savoir évaluer les quantités de nourriture, préparer les bons mélanges en fonction des bêtes, être capable de prendre des décisions rapidement et de travailler en équipe sont d’autres qualités indispensables.

COMMENT Y ACCÉDER ?- Avec des niveaux d’études allant du CAP au doctorat pour les

vétérinaires ou les zoologistes. En fonction de son handicap, il pourra rejoindre un Esat proposant des activités d’élevage ou de soins aux animaux ou s’orienter vers le milieu ordinaire.

- Sans oublier dans ce cas la demande de reconnaissance de travailleur handicapé pour accéder aux mêmes aménagements, notamment d’horaires, que dans d’autres métiers plus « classiques ».

POUR ALLER PLUS LOIN> Les métiers auprès des animaux, coll. Parcours, Onisep, 12 €,

www.onisep.fr

> Centre de formation professionnelle et de promotion agricoles du Lot, www.formation-lot.fr

> Association francophone des soigneurs animaliers, www.afsanimalier.org

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DE LA RÉDACTION DU CV… AU PREMIER JOB !

Trouver un emploi, ça se prépare tôt, dès le collège ou l’établissement, avec le (bon) choix d’orientation, et cela se poursuit tout au long de la formation professionnelle. En suscitant la curiosité des jeunes pour une filière, en les accompagnant pour faire connaissance avec les métiers.

Et ensuite, sera t-il plus à l’aise en milieu ordinaire ou protégé, comment parler (et quand) du handicap ?

Eléments de réponses en 6 fiches conseils.

UN TÉMOIGNAGE DE JEUNE

J’ai tout de suite parlé de mon handicap à mon patron, et j’ai bien fait, même si mes collègues ne comprennent pas

forcément l’impact de mon handicap au quotidien (la nécessité de me concentrer sans cesse pour ne pas répondre de manière

abrupte aux clients, pour ne pas me balancer sur ma chaise quand il y a trop de bruit, etc.). Pour m’aider, mon employeur m’a proposé de petites simulations avant un rendez-vous avec un client, par exemple. Et il devrait m’autoriser à travailler un jour par semaine en télétravail afin de limiter la fatigue. Mon contrat de professionnalisation se termine en mai et devrait

normalement déboucher sur un CDI.

Élodie, 34 ans, atteinte du syndrome d’Asperger, développeuse web dans une grande entreprise parisienne.

6 FICHES CONSEILS

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Faire connaissance avec les métiers

Le plus important avant 16 ans ? L’ouverture sur les métiers et les secteurs d’activité.

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SUSCITER LA CURIOSITÉ- Les adolescents ont parfois une vision très

stéréotypée des métiers. Les filles veulent s’occuper de bébés, les garçons s’intéressent à la mécanique. Il est important d’élargir leur horizon.

- Dans les collèges, les « séquences d’observation en milieu professionnel », proposées en classe de 3e, sont généralement très courtes, de deux à cinq jours. Elles ne permettent pas d’apprendre des gestes, mais d’ouvrir les yeux sur l’organisation, les contraintes du secteur.

- Pour ceux inscrits en Segpa ou accueillis dans les établissements médicosociaux, les stages ne sont pas organisés à l’extérieur, mais au sein des différents ateliers.

- À partir de l’âge de 16 ou 17 ans, les stages pourront être plus systématiquement proposés, et leur durée sera petit à petit allongée.

Ce qui marche• La confrontation avec la réalité (stages en

entreprise, visites d’ateliers) peut aider un jeune handicapé à exprimer ses envies d’activité.

• L’autonomie (déplacements, budget, hygiène, gestion du temps libre) doit être travaillée. Elle rend possibles les stages en milieu ordinaire.

• Votre enfant rêve depuis tout petit de travailler avec les animaux, il adore dessiner, imaginer des recettes de cuisine ? Soyez sensible à ses goûts et à ses envies.

QUELLES QUALIFICATIONS ?- Après 16 ans, le certificat de formation générale,

les attestations scolaires de sécurité routière et le brevet informatique et Internet peuvent évidemment encore être passés.

- Les CAP, BEP et bac professionnel délivrés par le ministère de l’Éducation nationale se préparent en deux ou trois ans dans un lycée professionnel ou par l’apprentissage.

- Les diplômes de l’enseignement agricole sont délivrés par le ministère de l’Agriculture, ils sont conçus sur le même modèle que ceux de l’Éducation nationale. Ils peuvent être préparés dans les lycées ou CFA agricoles ou encore dans les maisons familiales rurales (MFR).

Ce qui marche • Décrocher un brevet ou un certificat qui atteste

des connaissances acquises permet de lui donner confiance.

• Si les stages se sont bien déroulés, l’alternance est une voie de formation à envisager car elle permet une découverte en douceur d’un métier et d’une entreprise et s’ouvre aussi aux jeunes handicapés (lire page 15).

POUR ALLER PLUS LOIN

> La Permanence du Jard, permanencedujard.org, est un service d’accompagnement à la vie active qui propose des formations à l’autodétermination. Le but : donner confiance aux jeunes pour qu’ils osent formuler un projet.

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Milieu ordinaire ou protégé ?

Certains, rassurés d’être bien encadrés, préféreront le travail en ESAT. D’autres seront comme des poissons dans l’eau en milieu ordinaire.

On peut tester les deux, notamment grâce aux stages.

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SECTEUR PROTÉGÉ- Les établissements et services d’aide par le travail

(ESAT) constituent à eux seuls le milieu protégé. Ils accueillent les jeunes à partir de 20 ans (ou 16 ans exceptionnellement).

- Les commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) prennent les décisions relatives aux droits des personnes en situation de handicap, notamment en matière d’attribution de prestations et d’orientation. Ce sont elles qui ont autorité pour aiguiller vers les ESAT et peuvent octroyer une dérogation spéciale à un jeune dès 16 ans pour intégrer ce type de structures.

Ce qui marche• Dans les établissements médicosociaux, les

premiers stages s’effectuent essentiellement en milieu protégé, c’est-à-dire dans un ESAT. Rien n’empêche un jeune de demander à suivre aussi des stages en milieu ordinaire.

• Les ESAT deviennent de plus en plus souples en autorisant l’aller-retour vers le milieu ordinaire, ce qui permet également de tester cet environnement de travail sans perdre tous ses repères.

MILIEU ORDINAIRE - Les entreprises adaptées (EA) font partie du

milieu ordinaire, tout comme les centres de distribution de travail à domicile (CDTD). Ils emploient au moins 80 % de travailleurs handicapés dont la capacité de travail est supérieure à celle des employés d’un ESAT.

Ce qui marche • Demandez pour votre enfant la Reconnaissance

de travailleur handicapé (RQTH). Ce statut n’est pas obligatoire, mais il permet de déclencher des aides, des obligations légales spécifiques et des formations.

• À moins que votre enfant ne perçoive déjà l’allocation aux adultes handicapés (AAH), qui lui confère automatiquement ce statut, il doit en faire la demande, à partir de ses 16 ans.

• Ciblez l’entreprise « handi-friendly » ! Motivée pour intégrer des salariés handicapés et qui a mis en place une politique dédiée. Elle se dote bien souvent d’une mission handicap.


> Des fiches et des vidéos sur tous les métiers du milieu ordinaire sur www.onisep.fr

> Plus d’infos sur le travail en ESAT, des témoignages et des vidéos sur http://www.ladapt.net/etre-accompagne

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CV, entretien d’embauche : pas de trichePrésenter son handicap le plus simplement possible : c’est la meilleure façon

de convaincre un futur employeur sans l’inquiéter ni le tromper.

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EN PARLER DÈS LE CV ?- Qu’il s’agisse du curriculum vitae ou de la lettre

de motivation, la réponse s’apprécie au cas par cas. Légalement, le candidat n’a aucune obligation d’indiquer sur son CV ou en entretien qu’il est reconnu travailleur handicapé.

- En revanche, si l’intégration nécessite un aménagement de poste ou du temps de travail ou si l’employeur cherche à augmenter le taux d’emploi de travailleurs handicapés – ce qui est généralement indiqué dans l’annonce –, il n’y a pas de raison de ne pas faire mention de la qualité « reconnu travailleur handicapé » (RQTH) dès l’étape du CV.

Ce qui marche• Décrocher un entretien au cours duquel

la question du handicap pourra être abordée.

• Dans le CV, mieux vaut valoriser ses compétences que d’indiquer la reconnaissance de son handicap, qui pourra figurer dans la lettre de motivation et qui mettra en avant l’absence de contre-indication sur le poste auquel prétend votre jeune.

• Mieux vaut éviter de masquer son handicap, car l’intérêt du recruteur consiste précisément à évaluer ce que la personne sera en capacité de faire ou de ne pas faire.

EN PARLER AU COURS DE L’ENTRETIEN ? - Si le handicap est visible ou nécessite des

aménagements spécifiques, la question sera abordée au cours de l’entretien pour anticiper l’intégration du jeune sur le poste. Quitte à demander l’appui d’un référent handicap au sein de l’entreprise. Tous les handicaps n’imposent pas les mêmes contraintes.

Ce qui marche • Identifier la politique handi-accueillante de

l’employeur en amont de l’entretien reste le meilleur moyen de savoir comment aborder la question du handicap.


> www.emploipublic.fr/offre-emploi/offre-emploi-handicap, avec des témoignages vidéo de recruteurs et de travailleurs handicapés.

> Pour déposer un CV, consulter des offres d’emploi, espace-emploi.agefiph.fr

> Faut-il mentionner son handicap dans son CV ? Comment parler de son handicap lors d’un entretien ? Conseils pour réussir sa recherche d’emploi sur www.agefiph.fr/Personne-handicapee/Dossiers-pratiques/CV-lettre-de-motivation-entretien-comment-aborder-la-question-du-handicap-avec-un-recruteur

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L’alternanceUn type de contrat qui séduit aussi bien les jeunes handicapés que les

entreprises, rassurées d’être accompagnées pour les accueillir.

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TOUS LES MÉTIERS (ET TOUS LES SECTEURS)- Il existe deux types de contrat en alternance :

le contrat d’apprentissage, qui s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans, sans limite d’âge pour les personnes handicapées ; et le contrat de professionnalisation destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, sans dérogation particulière pour les jeunes atteints d’un handicap.

- Ces deux contrats ont un même objectif : la qualification. La formation théorique est délivrée dans un établissement d’enseignement ou un organisme de formation, tout en intégrant le monde de l’entreprise.

- Les droits du jeune en apprentissage sont les mêmes que pour le reste des salariés et ils bénéficient d’une rémunération pouvant aller de 25 % à 80 % du smic (selon l’âge et le niveau d’études).

Ce qui marche• Il est recommandé de faire une Reconnaissance

de travailleur handicapé (RQTH) afin de bénéficier d’aménagements, mais aussi pour être plus facilement repéré par les différents acteurs de l’alternance.

GAGNANT-GAGNANT - Intéressant pour le jeune handicapé, le contrat

en alternance l’est aussi pour l’employeur qui bénéficie d’aides financières (pouvant aller jusqu’à 9 000 € pour les contrats supérieurs à trente mois), et matérielles.

- Pour autant, il ne s’agit pas d’un stage et même si les employeurs sont plus indulgents avec les jeunes en apprentissages (ils sont effectivement là pour apprendre), ces derniers doivent se plier aux règles de l’entreprise.

- En plus de son temps passé en entreprise, votre enfant suivra des cours en école ou en Centre de formation des apprentissages (CFA). Il devra donc consacrer aussi un peu de temps à ses leçons et à la préparation d’examens.

Ce qui marche • L’alternance est un moyen privilégié d’accès à

l’emploi pour les jeunes handicapés car ce type de contrat répond à un besoin de qualification et d’accès direct à l’emploi.

• Pour les employeurs, c’est un moyen d’intégrer des collaborateurs en situation de handicap de manière rassurante, car ils sont accompagnés tout au long de la formation du jeune par tous les partenaires : Agefiph, CFA, Cap emploi, etc.


> Guide Handicap et alternance, à télécharger gratuitement sur : www.agefiph.fr

> Le portail de l’alternance : www.alternance.emploi.gouv.fr/ portail_alternance/

> Pour suivre toute l’actu de l’alternance sur twitter : @Handialternance

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Travailler à domicileRien n’empêche de le proposer à un employeur avant l’embauche (en CDI, CDD ou intérim), surtout si les compétences requises pour le poste sont au

rendez-vous.

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POURQUOI CHEZ SOI ?- Le télétravail permet au salarié d’organiser

son temps de travail et de le concilier avec les soins, de limiter la fatigabilité engendrée par les déplacements domicile-entreprise et par un environnement parfois bruyant.

- Le télétravail peut aussi être intéressant pour l’entreprise, lorsqu’elle ne dispose pas de locaux accessibles ou si elle n’a pas les moyens de réaliser les aménagements de poste nécessaires.

- Autre possibilité, le mode pendulaire : une partie du travail s’effectue au bureau, le reste à la maison.

Ce qui marche• Un accompagnement par des conseillers

spécialisés dans la recherche d’emploi (réseau national Cap Emploi, Pôle emploi, Agefiph, associations) pour faire le point quant à sa situation professionnelle et ses possibilités de se lancer ou pas dans le télétravail.

• Dans ce cadre, un bilan de compétences sera parfois utile.

QUELS MÉTIERS ?- Beaucoup de professions sont concernées, des

postes les moins qualifiés (prise de rendez-vous, saisie informatique, secrétariat) à ceux qui nécessitent plus de compétences (graphisme, publication assistée par ordinateur, métiers de la rédaction et de la communication, etc.)

- Il existe des centres de distribution de travail à domicile (CDTD) pour les personnes handicapées. Ils peuvent être créés par les collectivités ou par des organismes publics ou privés, notamment des sociétés commerciales, et emploient des travailleurs orientés par la MDPH.

Ce qui marche • Votre enfant est demandeur d’emploi, mais n’a

pas les compétences requises pour un poste qui l’intéresse ? Vous pouvez l’aider à obtenir une formation par l’intermédiaire de l’Agefiph et des services Cap Emploi.

• Une offre d’emploi qui propose de gagner beaucoup d’argent tout en restant chez soi, sans aucune qualification et sans effort est à coup sûr une arnaque ! Vous pouvez vérifier l’existence légale d’une société sur des sites Internet comme www.infogreffe.fr et www.societe.com


> Pour trouver une formation, des financements, rencontrer un conseiller près de chez vous, contactez l’Agefiph, www.agefiph.fr

> Le télétravail ou gagner sa vie en restant chez soi, Matthieu Billette de Villemeur, éd. Vuibert

> Des infos et des idées sur le travail à domicile sur : www.travailler-a-domicile.fr

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Premier job : se rendre seul au travail

Être à l’heure sans se tromper de trajet : le premier défi à relever pour se lancer dans la vie professionnelle.

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UN PEU DE THÉORIE- Avant de prendre le bus ou le métro, votre

enfant devra savoir repérer les différentes lignes, gérer les correspondances, etc. Préparez avec lui le trajet le plus simple, avec le moins de changements possibles.

- Demandez-lui où il veut se rendre et comment il devra faire pour y parvenir.

- Une fois le trajet repéré, calculez avec lui le temps que cela prendra.

Ce qui marche• La plupart des jeunes atteints d’un handicap

mental ont du mal à comprendre que pour se rendre à une station de métro donnée sur une ligne, on doit prendre une direction finale qui porte un autre nom ! Dans la mesure du possible, il faut limiter le nombre d’informations à retenir, de correspondances à effectuer, pour ne pas les induire en erreur.

DES MISES EN SITUATION- Muni de son plan, d’indications résumées et

simplifiées de la route à prendre notées sur une petite fiche, vous pouvez l’accompagner lors des premiers trajets.

- Observez les moments où il semble hésitant, pour l’aider à surmonter ses craintes. Montrez-lui comment acheter un ticket, à qui demander sa route.

- Le bus ne vient pas… Quel autre moyen de transport prendre ? Préparez la monnaie exacte de ses trajets ou prévoyez un abonnement de transport, plus facile à utiliser.

- Vous pouvez ajouter sur sa petite fiche de trajets les coordonnées des personnes à prévenir en cas de problème (vous) ou de retard sur le lieu de son stage (l’employeur).

- Dès qu’il se sent à l’aise avec le trajet, proposez-lui d’autres parcours, par exemple pour aller dans son magasin de disques préféré. Un moyen de le rendre encore plus autonome pour le prochain job.

Ce qui marche• Les jeunes ont souvent peur de se tromper, du

regard des autres. Au début, on leur dit quoi faire, puis on peut se placer en retrait, observer en les laissant se tromper et trouver de l’aide.

• Quand le jeune se sent un peu plus confiant, on peut aussi le suivre en voiture et garder le contact par téléphone portable. En cas de problème, il sait qu’on n’est pas loin, et se sent rassuré.


> Si le handicap de votre enfant est lourd et lui permet difficilement de prendre les transports en commun, sachez que l’Agefiph peut financer un taxi pour l’emmener sur son lieu de travail (mais pas de stage). www.agefiph.fr

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RESSOURCES

L’Agefiph, www.agefiph.fr Équivalent dans la fonction publique : le FIPHFP : www.fiphfp.fr

Pôle emploi oriente, en cas de handicap et de RQTH, vers le dispositif dédié aux personnes handicapées : Cap Emploi.Pour trouver l’antenne Cap Emploi de votre département : www.agefiph.fr/annuaire

Association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées,www.ladapt.net

Les incontournables

Fin novembre a lieu la semaine pour l’emploi des personnes handicapées, des infos et pleins d’événements près de chez vous : www.semaine-emploi-handicap.com

Accompagner la réalisation des projets d’études de jeunes élèves et étudiants handicapés (ARPEJEH), www.arpejeh.com

La Fédération étudiante pour une dynamique études et emploi avec un handicap (Fédéeh) accompagne votre enfant tout au long de ses études, www.fedeeh.org

Tremplin une association nationale destinée aux jeunes handicapés, pour trouver des jobs étudiants l’été et des stages rémunérés en entreprise, www.tremplin-handicap.fr

Tremplin entreprises rapproche les étudiants handicapés et les entreprises impliquées via le parrainage, le stage, l’alternance et le premier emploi, a rejoint tremplin handicap www.tremplin-handicap.fr

Département Handicap de l’AFIJ, un portail emploi des étudiants et des jeunes diplômés, www.afij.org

Hanploi, collecte les CV pour les entreprises qui recrutent de jeunes diplômés handicapés,www.hanploi.com

Site de recrutement dédié au handicap :www.missionhandicap.com

Emploi, formation et insertion des personnes handicapées, www.handiplace.org

Sur le web

Acteur du recrutement innovant, Talentéo met le numérique au service de l’emploi des personnes en situation de handicap. Au travers d’un blog d’actualités, talenteo.fr, animé de contenus quotidiens sur l’emploi et les missions handicap et de nombreuses opportunités d’emploi. Véritable site de rencontre professionnel, il rapproche acteurs de l’emploi et candidats en souhait d’évolution.

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RESSOURCES

Starting-Block : campagne Handivalides, chaque année. Tournée de quarante dates dans toutes les universités françaises, en faveur de l’inclusion des étudiants handicapés. www.campagne-handivalides.org

La Fagerh regroupe 58 associations gestionnaires qui gèrent 140 établissements et services spécialisés dans l’orientation, l’accompagnement à l’emploi et la formation professionnelle des personnes handicapées, www.fagerh.fr

L’AJLT (association Logement jeunes travailleurs) propose des hébergements pour jeunes travailleurs handicapés dans ses résidences. www.aljt.com

L’AFPA (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) propose des formations dans le cadre de conventions régionales conclues avec l’Agefiph en faveur des personnes en situation de handicap.www.afpa.fr

Le Greta (formation continue des métiers de la santé et du social), dispositif handicap :www.greta-m2s.fr, rubriques « Candidat(e) s », « Vous êtes salarié(e) en situation de handicap ».

www.unapei.org, rubriques « vivre », « Travailler » (des infos pour le jeune travailleur handicapé), et rubriques « S’impliquer », « Le guide des employeurs » (pour les entreprises).

FICHES RÉALISÉES PAR LA RÉDACTION HIZY WWW.HIZY.ORG

L’Espace Emploi de l’Association des paralysés de France (APF) permet la mise en ligne d’offres d’emploi proposées par des entreprises, la possibilité pour les candidats de consulter les offres et de postuler en ligne, donne accès à une information sur l’actualité de l’emploi des entreprises et des personnes en situation de handicap, www.apf.asso.fr

Pour obtenir plus d’infos sur l’accompagnement vers l’emploi des personnes porteuses de trisomie 21 : www.trisomie21-france.org

Fédération Française des dys, rubrique « Rechercher un emploi », www.ffdys.com, Dyspraxie France dys, rubrique « Insertion professionnelle », www.dyspraxies.fr,

Télécharger le livret Histoire 2 comprendre les dys en entreprise, une brochure a destination des employeurs, afin de les aider à mieux accueillir et accompagner un salarié atteint de troubles dys : www.ffdys.com

Avenir dysphasie, plus d’infos sur l’emploi des personnes atteintes de troubles du langage dans la rubrique « Les adultes dysphasiques »,www.dysphasie.org

Guide pour recruter et accompagner au travail des personnes autistes, mais aussi des informations sur l’orientation, les études, les formations professionnelles, et pour trouver un emploi, www.autisme-france.fr

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https://hizy.org/fr/

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À DESTINATION :

- des personnes à besoins particuliers :handicap (enfants, adultes), maladies et troubles de l’apprentissage, invalidité temporaire ou permanente, dépendance liée à l’âge.- des aidants : conjoints, entourage et professionnels.

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https://hizy.org/fr/

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EMPLOI / FORMATION Jeunes handicapés : 7 familles de