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En 2011, les dividendes et intérêts versés directement dans les poches des actionnaires, a atteint le montant historique de 318,2 milliards d’euros.. Dimanche 28 octobre dans le Journal Du Dimanche, les patrons du CAC 40 ont publié une lettre adressée au Président de la République pour exiger une baisse sans précédent des dépenses publics et des cotisations, ce qu'ils appellent le « coût du travail ». Par cette lettre, ils ordonnent au gouvernement un certain de mesures qu’ils nomment « leur pacte de compétitivité ». Ils réclament une baisse des cotisations sociales de 30 milliards d’euros sur deux ans et d’ajuster le coût du travail au niveau européen. Ce que ces grands patrons appellent le « coût du travail », est un ensemble d’indicateur prenant en compte le salaire, les charges patronales et de certaines prestations comme la restauration d’entreprise, la participation aux frais de transports, etc. Par la réduction du « coût du travail », ils demandent à ce que soient encore plus allégées les charges patronales. Notre génération connaît trop bien les résultats de cette politique: 30 ans de dispositifs précaires exonérés de cotisations pour l'emploi des jeunes ont abouti à l'explosion du chômage et à nous enfermer dans la précarité au nom des profits! Cette logique de flexibilisation du marché du travail, d'attaques contre nos protections nous les connaissons trop bien car nous en faisons les frais au quotidien. La compétitivité de la France se résume donc pour ses patrons, à comment se désengager le plus possible du financement du modèle social français, constitué de la retraite, de l’assurance maladie, de l’allocation chômage, etc... Les laissant alors à la seule charge des travailleurs. Pourtant comme la rappelait récemment Maryse Dumas, membre du Comité Economique Social et Environnemental : « Historiquement, trois facteurs rendaient la France attractive aux investissements : la qualité du travail et le niveau de qualification, la santé des salariés, les infrastructures collectives et de service public. Qu’en est-il aujourd’hui ? La flexibilité n’améliore pas la compétitivité du pays, elle la compromet ! » Les patrons pour se gaver encore plus nous emmènent droit dans le mur et mènent l'offensive pour faire plier un gouvernement déjà bien prompt à leur céder. Le Mouvement Jeunes communistes a donc décidé de multiplier les rassemblements unitaires devant les sièges du Medef à partir du 5 novembre et jusqu'au 14 novembre, journée de mobilisations contre les politiques d'austérités à l'appel des syndicats.

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En 2011, les dividendes et intérêts versés directement dans les poches des actionnaires, a atteint le montant historique de 318,2 milliards d’euros..

En 2011, les dividendes et intérêts versés directement dans les poches des actionnaires, a atteint le montant historique de 318,2 milliards d’euros..

Dimanche 28 octobre dans le Journal Du Dimanche, les patrons du CAC 40 ont publié une lettre adressée au Président de la République pour exiger une baisse sans précédent des dépenses publics et des cotisations, ce qu'ils appellent le « coût du travail ».

Par cette lettre, ils ordonnent au gouvernement un certain de mesures qu’ils nomment « leur pacte de compétitivité ». Ils réclament une baisse des cotisations sociales de 30 milliards d’euros sur deux ans et d’ajuster le coût du travail au niveau européen.

Ce que ces grands patrons appellent le « coût du travail », est un ensemble d’indicateur prenant en compte le salaire, les charges patronales et de certaines prestations comme la restauration d’entreprise, la participation aux frais de transports, etc.

Par la réduction du « coût du travail », ils demandent à ce que soient encore plus allégées les charges patronales.

Notre génération connaît trop bien les résultats de cette politique: 30 ans de dispositifs précaires exonérés de cotisations pour l'emploi des jeunes ont abouti à l'explosion du chômage et à nous enfermer dans la précarité au nom des profits!

Cette logique de flexibilisation du marché du travail, d'attaques contre nos protections nous les connaissons trop bien car nous en faisons les frais au quotidien.

La compétitivité de la France se résume donc pour ses patrons, à comment se désengager le plus possible du financement du modèle social français, constitué de la retraite, de l’assurance maladie, de l’allocation chômage, etc... Les laissant alors à la seule charge des travailleurs.

Pourtant comme la rappelait récemment Maryse Dumas, membre du Comité Economique Social et Environnemental : « Historiquement, trois facteurs rendaient la France attractive aux investissements : la qualité du travail et le niveau de qualification, la santé des salariés, les infrastructures collectives et de service public. Qu’en est-il aujourd’hui ? La flexibilité n’améliore pas la compétitivité du pays, elle la compromet ! »

Les patrons pour se gaver encore plus nous emmènent droit dans le mur et mènent l'offensive pour faire plier un gouvernement déjà bien prompt à leur céder.

Le Mouvement Jeunes communistes a donc décidé de multiplier les rassemblements unitaires devant les sièges du Medef à partir du 5 novembre et jusqu'au 14 novembre, journée de mobilisations contre les politiques d'austérités à l'appel des syndicats.

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Emplois d’avenir...

Le pansement du gouvernement socialiste

Un jeune sur cinq sous le seuil de pauvreté, le taux de chômage des moins de 25 ans qui avoisine les 40% dans certaines villes… La crise que nous  traversons aggrave tout : les jeunes, diplômés ou pas, sont parmi les plus touchés par le chômage et les seules solutions proposées consistent à produire de nouveaux dispositifs spéciaux. Mais aucun contrat subventionné, ni aucune formation professionnelle n’ont arrangé les choses. Alors qu’à chaque période de la vie correspond un système de droits et de revenus avant 25 ans, si on ne travaille pas ou si on n’est pas aidé par sa famille, on est sans droit.

Pourtant le gouvernement socialiste persiste et signe en proposant un nouveau dispositif de contrat aidé: L’emploi d’avenir...

L’objectif de Michel SAPIN, ministre du travail, est clair. Contrairement aux emplois jeunes de Jospin, dispositif qui avait déjà montré ses limites, la volonté n’est pas de développer de nouvelles activités porteuses d’emploi, mais de redonner envie à des jeunes peu ou non-diplômés de zones urbaines sensibles de retourner bosser.

En dépit du fait que les issues de secours pourraient se trouver dans le secteur de l’Industrie, qui vit actuellement une véritable hémorragie d’emploi, le gouvernement, en concentrant ces emplois d’avenir, dans le secteur non-marchand, privilégie des embauches « à la maison », c’est-à-dire massivement dans le secteur public ou auprès d’associations à but non-lucratif.

Quant à l’aide proposé, elle constitue à financement à hauteur de 75% du SMIC. Par conséquent, les emplois d’avenir confortent les jeunes dans une génération de smicards, pourtant insuffisant pour vivre. Enfin ce type de dispositif prévoit des conditions moins favorables que le code du travail, il éloigne donc encore plus les jeunes du droit commun. Alors que les jeunes, diplômés ou non, qui entrent dans la vie active, aspirent à un emploi stable, correctement rémunéré avec des conditions de travail dignes... Le gouvernement nous répond : Pas de création d’emplois pérennes, seulement des CDD précaires de 1 à 3 ans !

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 afin qu’ils puissent intervenir sur la définition des choix de gestion et des stratégies des entreprises et des banques.

Des Droits nouveaux pour les salariés et les comités d’entreprisesDes Droits nouveaux pour les salariés et les comités d’entreprises

Droit à la réparation des discriminations antérieures. Des sanctions financières doivent être appliquées si les écarts ne se réduisent pas véritablement.

Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes, respectée, avec obligation de résultats.Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes, respectée, avec obligation de résultats.

Interdiction des licenciements boursiers.Interdiction des licenciements boursiers.

Un CDI pour tous les jeunes arrivant sur le marché du travail. Un CDI pour tous les jeunes arrivant sur le marché du travail. 

Avec un contrat qui doit assurer au jeune travailleur le même salaire que les autres salariés de même qualification et de même poste et doit également lui permettre de bénéficier d’un droit à une formation continue adaptée à ses diplômes et à sa qualification.

Un plan de conversion de tous les emplois précaires en emploi stables et sécurisés. Un plan de conversion de tous les emplois précaires en emploi stables et sécurisés.

Les contrats d’apprentissage, d’alternance ou de professionnalisation doivent donner une rémunération au moins égale au Smic, lui-même revalorisé à plus de 1 700 € net.

Sécuriser l’insertion par une allocation de recherche du premier emploi, de retour à la formation,Sécuriser l’insertion par une allocation de recherche du premier emploi, de retour à la formation,

 d’un montant adapté à la situation de chaque jeune et financé par l’ouverture d’une nouvelle branche de la Sécurité Sociale.

6 mesures concrètes pour sortir vraiment les jeunes

de la précarité

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/jeunes.communistes/jeunes.communistes

@_MJCF@_MJCF

Les Jeunes Communistes sont organisés pour dépasser et combattre le système capitaliste qui engendre injustices, inégalités et exploitations.

Nous luttons au quotidien pour changer notre vie là où nous vivons, étudions, travaillons.

Nous voulons un monde de paix, de partage des savoirs, des pouvoirs, une économie au service de l’humain et qui respecte l’environnement.

Cette perspective, nous la nommons communiste !

QUI SOMMES-NOUS ? NOTRE PROJET:

Notre projet, le communisme, est en rupture totale avec le capitalisme et vise à y substituer un système basé sur le partage et la mise en commun.

La finalité de la production est la réponse aux besoins de chacun. Moteurs de la production, les travailleurs la gèrent collectivement avec les élus et les usagers, faisant des richesses la propriété de tous.

Ces principes et ces objectifs forment ensemble ce que nous appelons socialisation des moyens de production, et constituent les bases économiques du communisme.En donnant le pouvoir aux citoyens, travailleurs ou non, ils rendent possible la satisfaction des besoins sociaux (santé, formation, retraite, etc.), la juste rémunération des travailleurs, la conquête de nouveaux droits inaliénables libérés du capital, la transformation du travail-aliénation en source d'émancipation par l’abolition du salariat.

Le capitalisme s’accapare les ressources naturelles pour l’intérêt de quelques uns. A la recherche du profit, il entraîne la détérioration de l’environnement. La planète et ses ressources sont les premiers biens communs de l’humanité.

Nous voulons les protéger en instaurant des nouveaux modes de développement durable qui profitent à l’ensemble des peuples et aux générations successives.