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RELEVER LA BARRE 4 GOLDCORP EXPLOITE LES STATISTIQUES POUR PRÉVENIR LES ACCIDENTS MORTELS NOURRIR L’ESPRIT D’ENTREPRISE 8 L’ENTREPRISE LOCALE PROSPÈRE À MUSSELWHITE UN AVENIR SANS TACHE 22 DE PLEINES BRASSÉES D'OCCASIONS D’AFFAIRES POUR LES COMMUNAUTÉS D’ÉLÉONORE Des choix fondateurs UN PROGRAMME DE MENTORAT POUR AIDER LES FEMMES À EXCELLER 16 NUMÉRO 06 // PRINTEMPS-ÉTÉ 2013

En Surface 2013 (PRINTEMPS-ÉTÉ)

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Goldcorp En Surface Numéro 06, Printemps/ été 2013 - Notre Monde responsable communautaire

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ReleveR la baRRe 4Goldcorp exploite les statistiques pour prévenir les accidents mortels

NouRRiR l’espRit d’eNtRepRise 8 l’entreprise locale prospère à musselwhite

uN aveNiR saNs tache 22de pleines brassées d'occasions d’affaires pour les communautés d’éléonore

Des choixfondateursUn programme de mentorat poUr aider les femmes à exceller

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NUMÉRO 06 // PRINTEMPS-ÉTÉ 2013

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Bienvenue dans ce nouveau numéro du magazine En surface, qui, au travers de nouvelles et de témoignages récents, vous donne un regard neuf et inédit sur la manière dont les employés de Goldcorp, les collectivités et les programmes concourent tous à concrétiser de notre vision : « Créer ensemble de la valeur durable. »

Concrétiser notre vision ne peut pas se faire sans un engagement sincère en matière de responsabilité sociétale – il ne s’agit pas là de paroles en l’air, mais d’un fondement stratégique de l’entreprise, que nous mettons en œuvre chaque jour, dans chaque région où nous sommes présents, pour nos employés, les familles locales et les générations futures.

Dans ce numéro, vous lirez combien nous sommes déterminés à éliminer les accidents mortels en milieu de travail et comment les employés, leurs familles et les citoyens veillent à la sécurité les uns des autres au travail et à la maison. Vous apprendrez aussi de quelle façon Goldcorp coopère avec les Premières Nations pour générer des occasions de création d’entreprises, soutient financièrement des étudiants au Mexique et développe l’agriculture industrielle communautaire au Guatemala.

Ces récits et les nombreux autres que nous vous livrons ne mettent en lumière qu’un nombre infime des personnes et des partenaires formidables avec qui nous avons le privilège de collaborer chaque jour. Nous espérons que vous aurez autant de plaisir à les découvrir que nous avons de fierté à vous raconter leur histoire dans ces pages.

Brent Bergeron Premier vice-président, Affaires de l’entreprise

« À Goldcorp, nous ne faisons pas que parler de la "responsabilité sociétale de l’entreprise" : c’est notre engagement. »

— Brent Bergeron

Ne pas ménager ses efforts

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Éditeur : En surface est publié par Goldcorp Inc., Vancouver (Colombie-Britannique), Canada, et est également imprimé en espagnol et en anglais. Toute reproduction partielle ou complète, de quelque manière que ce soit, est interdite dans toutes les langues. Tous droits réservés à l’échelle internationale.

Rédaction : Christine Marks, Tanya Todd

Direction et conception artistiques : Red Rocket Creative Strategies RedRocketCreative.com

Imprimeur : Hemlock Printers Hemlock.com

Des mesures de prévention strictes et un concours familial pour améliorer la sécurité.

Janelle Sletmoen aspirait à faire un jour carrière à Goldcorp. Petite, elle n’imaginait pas combien elle vivrait profondément sa passion.

Des spectaculaires festivités chiliennes aux rêves entrepreneuriaux en passant par les universités mexicaines et les choix de carrière fondateurs.

Windigo Catering montre la voie aux jeunes entreprises locales et assure son développement futur.

À la rencontre de Bill Shand, moteur de la mine de Wharf incarnant le potentiel de carrière et l’ascension professionnelle.

Coordonnées : Goldcorp Inc. Park Place, bureau 3400 – 666 Burrard Street, Vancouver (Colombie-Britannique) V6C 2X8

Tél. : 604-696-3000 Fax 604-696-3001 Courriel : [email protected]

Propositions : Nous prospectons pour nos futurs articles! Si vous avez une idée, un sujet ou une photo susceptibles d’intéresser En surface, n’hésitez pas à nous les soumettre. Écrivez-nous à l’adresse [email protected].

Goldcorp.com

CAP SUR LA SÉCURITÉ

FAÇONNER L’AVENIR

UN MONDE DE BONTÉ

DANS VOTRE ÉLÉMENT

CHRONIQUE SPÉCIALE

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EN SURFACE numéro 062

oldcorp intensifie encore ses efforts pour prévenir les accidents mortels et les blessures graves dans toute l’entreprise.

La société met l’accent sur sa démarche de « Prévention des accidents mortels », fondée sur une analyse des données relatives à la sécurité, afin de repérer les situations dangereuses où les travailleurs sont le plus exposés à un accident grave. L’objectif est de cerner les signes précurseurs, d’améliorer l’information des intéressés et de mettre en œuvre des stratégies de prévention.

La politique de « Prévention des accidents mortels » est une réponse à une statistique commune dans l’industrie : bien que le nombre global de blessures continue de diminuer dans les mines (Goldcorp affiche une baisse de 75 % en cinq ans à ce chapitre), le risque d’accident mortel recule beaucoup moins vite. Lors d’une récente présentation à la conférence du Conseil International des Mines et Métaux (ICMM), à Santiago, au Chili, Paul Farrow, premier

vice-président, Personnel et sécurité de Goldcorp, a précisé que les principaux facteurs de causalité des blessures graves et des décès diffèrent nettement de ceux qui sont à l’origine des blessures de moindre importance.

Par ailleurs, la haute direction a la ferme intention de collaborer avec les exploitations pour évaluer les accidents potentiellement mortels et, dans les 30 jours, en établir les causes profondes et prendre des mesures pour prévenir le risque de voir les mêmes accidents se reproduire où que ce soit à Goldcorp.

« Nous améliorons notre efficacité en nous montrant plus positifs et plus proactifs, » explique Paul Farrow.

« Pour Goldcorp comme pour les autres sociétés membres de l’ICMM, réduire le nombre des accidents mortels et parvenir à les éradiquer est le Saint Graal de la Santé et sécurité. »

- Conseil International des Mines et Métaux, Health and Safety Report, décembre 2012

G

Priorité à la prévention des

accidents mortels

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EN SURFACE numéro 06 3

ÉTUDES APPROFONDIESLa « Prévention des accidents mortels » fait partie intégrante de la vision de Goldcorp en matière de santé et sécurité, « Tellement sécuritaire, assez même pour nos familles ». Le volet recherche de la démarche s’appuie sur une analyse des données relatives à la sécurité pour isoler les facteurs de causalité dans les situations dangereuses et les accidents potentiellement mortels.

Pour comprendre pourquoi les accidents mortels ne diminuent pas au même rythme que les blessures, Goldcorp a mené une enquête transversale sur les sites des mines et compulsé plus de 6 000 rapports d’accident. Environ 17 % des situations étaient susceptibles d’entraîner un décès ou des blessures graves. L’analyse de ces 17 % de cas est essentielle pour bien cerner les facteurs uniques en cause.

À partir de ces données, Goldcorp, en concertation avec Deloitte, a mené des études complémentaires aux mines d’or de Porcupine, à Timmins en Ontario, lesquelles ont révélé que des facteurs comme l’organisation des quarts de travail, les questions démographiques et les cycles de production influençaient de différentes manières le risque de survenue d’un accident. Cet éclairage a permis de définir les objectifs et la portée du programme « Prévention des accidents mortels ».

« Nous passons beaucoup de temps à parler de sécurité, mais pas toujours avec les bonnes personnes au bon moment, explique encore Paul Farrow. Nous devons comprendre encore mieux les gens et les empêcher de se mettre dans des

situations potentiellement dangereuses. Il nous faut réfléchir à la manière d’éliminer ces situations avant qu’elles ne se produisent. La haute direction doit prendre part à l'examen de tout incident notable et s'assurer qu’elle a complètement éliminé les facteurs précurseurs de cet incident. »

CONSÉqUENCES à L’ÉCHELLE MONDIALEPour être utile au secteur minier dans le monde entier, Goldcorp compte communiquer les conclusions de ses études et ses réflexions à toute l’industrie, afin d’étendre la compréhension de la prévention et des mesures proactives en ce sens.

« À Goldcorp, nous travaillons ardemment à comprendre les causes des incidents touchant la santé et la sécurité. Convaincus qu’il est possible d’avoir un milieu de travail où l’on ne met pas sa vie en danger, nous nous donnons pour priorité d’éliminer les accidents potentiellement mortels », déclare Sophie Bergeron, directrice, Santé et sécurité de Goldcorp.

Cette volonté vient directement d’en haut, où le chef de la direction de Goldcorp, Chuck Jeannes, encourage les employés à s’exprimer sur les toutes questions de sécurité.

« Plus nous sommes loin de la première ligne, plus il nous est difficile de prendre la mesure des défis, affirme Chuck Jeannes. Je veux établir un climat où tout un chacun peut faire part de ses soucis en matière de santé ou de sécurité à n’importe quel membre de la direction de Goldcorp ou à moi-même. »

Le président et chef de la direction de Goldcorp, Chuck Jeannes, avec le président de l’ICMM, Anthony Hodge.

À gauche : Horacio Bruna, premier vice-président, Opérations de Goldcorp au Mexique, pose une question au groupe d’experts de l’ICMM.

Pages de gauche : Paul Farrow, premier vice-président, Personnel et sécurité de Goldcorp, s’adresse aux participants à la conférence sur la santé et la sécurité de l’ICMM, à Santiago, au Chili.

CAP SUR LA SÉCURITÉ

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EN SURFACE numéro 064

Un concours de récits personnels, qui avait pour thème la manière dont il est possible de prévenir les blessures et même de sauver des vies en observant les mesures de santé et de sécurité, a, depuis le lancement du programme au début de 2012, permis d'améliorer la sensibilisation et d'inciter des milliers d’employés de Goldcorp et leurs familles à agir.

Le concours sur la sécurité a été imaginé par plusieurs membres du personnel pendant une séance de formation du programme de perfectionnement en leadership en matière de supervision (programme SLDP), comme une manière séduisante de promouvoir la sécurité au travail et à la maison. Il s’agit là d’un prolongement

de la vision fondamentale de Goldcorp, selon laquelle tous les aspects de ses activités doivent être « tellement sécuritaires, assez même pour nos familles »; l’initiative a pour but de souligner l’importance des actes et des attitudes sur un plan personnel, et également pour engendrer un milieu de travail sécuritaire où tout employé de Goldcorp pourrait avoir l’esprit tranquille s’il savait que ses enfants, ses frères et sœurs ou tout autre membre de sa famille y travaillent aussi.

« Cela signifie veiller à la sécurité de nos employés au travail comme à l’extérieur, ainsi qu’à celle de nos familles, indique Paula Valerio, gestionnaire des terres à Goldcorp et cocréatrice du concours. On n’en fait jamais trop pour rappeler l’importance de la sécurité. Ce concours est juste une manière de plus de faire passer le message aux collègues de Goldcorp – ainsi qu’à leurs familles – et de donner des conseils pour assurer la sécurité de tous. »

DES LEçONS TIRÉES DE FAITS RÉELSLes récits soumis évoquent des situations où des précautions auraient dû être prises, mais qui se sont heureusement bien terminées. Ils racontent aussi bien l’histoire de cette famille qui a eu la vie sauve grâce à la présence chez elle de détecteurs de fumée et d’extincteurs que celle de parents qui ont découvert l’importance du frein de stationnement de leur véhicule. On y trouve aussi un certain nombre de conseils sur la façon de prévenir les accidents, par exemple en évitant de reculer dans une allée où la visibilité est faible ou en portant toujours sa ceinture de sécurité. Tour à tour, chaque récit offre une leçon de vie, comme en témoigne Paula Valerio : « J’ai appris une chose ou deux en lisant ces histoires... Il m’arrive d’en parler ou de mettre en application ce que j’y ai lu. »

Ce sont les mines de Goldcorp à Red Lake, en Ontario, et à Wharf, dans le Dakota du Sud, qui ont envoyé le plus de ces récits et exemples empruntés à la vie réelle. Tous rappellent l’importance cruciale de veiller à la santé et à la sécurité en toute occasion – au travail, à la maison ou dans le sport. Les gagnants, désignés par les directeurs de la sécurité des mines, ont reçu des gilets de sauvetage, des détecteurs de fumée et même, pour le grand gagnant, un iPad.

« Certaines histoires étaient amusantes, d’autres touchantes, raconte Mark Epp, géologue principal régional, Exploration aux mines d’or de Red Lake. Nous remercions tous les employés et membres des familles qui ont partagé leur expérience avec leurs collègues et nous-mêmes. »

Paula Valerio et Mark Epp espèrent bien organiser un autre concours ultérieurement, ou peut-être mettre sur pied un programme du même genre pour contribuer à développer et à entretenir la culture de la sensibilisation à la sécurité de Goldcorp.

« Nous remercions tous les employés et membres des familles qui ont partagé leur expérience avec leurs collègues et nous-mêmes. »

- Mark Epp, géologue principal régional, Exploration aux mines d’or de Red Lake

Le concours unique de Goldcorp est une stratégie gagnante pour la sécurité des familles

Actions et attitudes

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EN SURFACE numéro 06 5

Nous avons eu la frousse de notre vie, en tant que parents, lorsque nous sommes allés dans notre nouvelle propriété avec nos deux enfants. Nous avions l’habitude de nous rendre à la clairière où s’élèverait notre nouvelle maison et d’y passer du temps. À ce moment-là, nous avions une allée et un petit terrain rocailleux.

James, mon mari, a garé notre camion en haut d’une légère pente. Nous sommes tous les deux descendus et sommes allés, par automatisme, détacher les enfants. Notre garçon de trois ans, Jack, s’était débarrassé de ses chaussures et les avait lancées de l’autre côté du camion. J’ai essayé de les récupérer, mais elles étaient hors d’atteinte.

Pendant ce temps, Jack avait quitté son siège et se trouvait aussi hors de portée. J’ai fait le tour pour attraper Jack et ses souliers, en ouvrant au passage le hayon pour laisser sortir le chien. Il n’a pas fallu plus longtemps à Jack pour sauter sur le siège du conducteur et, par jeu, mettre le levier de vitesse sur Neutre. James tenait Carson, notre plus jeune fils, et je me dirigeais vers eux lorsque le camion s'est mis à reculer.

James et moi sommes restés là à nous regarder, sidérés, puis à regarder de nouveau notre Jack, qui avait maintenant les yeux écarquillés. J’ai essayé de saisir la poignée de la portière et James,

Un récit proposé par Teresa Boehm, de la mine de Red Lake

CAP SUR LA SÉCURITÉ

qui tenait toujours Carson, a réussi, je ne sais comment, à atteindre le levier de vitesse et à le rabattre en position « Park ». Le camion avait dévalé jusqu’en bas du terrain, où un tronc d’arbre l’avait arrêté, non sans enfoncer le hayon. Je me suis précipitée sur Jack pour voir s’il allait bien – il était plus effrayé par nos réactions paniquées que par le reste.

Nous avions bien laissé le camion sur « Park », moteur éteint, mais nous ne savions pas que le fait de tourner la clé de contact en position verrouillée pour écouter la radio permettait de mettre la boîte automatique au neutre.

Nous aurions dû mettre le frein de stationnement. J’aurais dû sortir immédiatement Jack du camion, et non le laisser sauter partout dans le véhicule, même pendant un aussi bref instant. Nous avons eu de la chance que seul le hayon ait subi des dommages. Nous serrons désormais le frein de stationnement et mettons des cales derrière les roues – et nous retirons les clés.

Cet incident pouvait être évité, et nous avons eu de la chance qu’il n’y ait pas eu d’autres conséquences. Aujourd’hui, nous y pensons chaque fois que nous ouvrons le nouveau et lourd (et coûteux) hayon.

ET LES GAGNANTS SONT...

Mine de Red Lake : Luke Willis Teresa Boehm Joel Campbell Sam Bates Scott Macumber Peter Timmerman David Barenesky

Mine de Wharf : Kirstie Bakke Abby Olson Sarah Manderfeld Jan Lane

Mine de Marigold : Kathy Walter

stockphoto

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Comme beaucoup d’enfants ayant grandi à Balmertown, en Ontario, à proximité des mines d’or de Red Lake, Janelle Sletmoen aspirait à faire un jour carrière à Goldcorp. Petite, elle n’imaginait pas combien elle vivrait profondément sa passion.

Adulte, Janelle a intégré l’entreprise en qualité d’adjointe à la formation à la mine de Red Lake et, comme tous les employés, s’est vu offrir de nombreuses occasions de perfectionner ses compétences dans le cadre de l’engagement de Goldcorp d’aider les gens à se former et à valoriser leur potentiel professionnel.

Janelle s’est alors inscrite à la section féminine du centre de formation à l’exploitation en gradins (Stope School), lancée par Goldcorp à Red Lake en 2011, afin de diversifier les fonctions et la représentation des femmes dans la société. Initialement fondé en 2005 en partenariat avec les Premières Nations locales pour dispenser de la formation aux autochtones, le centre de formation offre aujourd’hui des programmes mixtes et des programmes réservés aux femmes ou aux hommes, tous axés sur la méthode de l’exploitation en gradins employée par Goldcorp.

Le cours de 12 semaines offre une expérience pratique dans une exploitation souterraine et permet de s’initier à l’utilisation d’un marteau perforateur à béquille de 95 livres, au tir de mines, au boulonnage de toit, à l’utilisation d’équipement lourd et à bien d’autres aspects du métier. La formation est sanctionnée par le certificat de formation de base commune de l’Ontario, qui est exigé dans la province pour pouvoir travailler sous Terre. Bien que le centre de formation n’offre aucune garantie d’emploi à Goldcorp à l’issue du cours, tous les diplômés sont invités à poser leur candidature pour les postes à pourvoir.

UN SUCCèS INALTÉRABLEÀ ce jour, 189 personnes ont complété le programme avec succès, parmi lesquelles 124 d’entre eux ont obtenu un emploi à Goldcorp, incluant 13 femmes.

Selon le coordonnateur de la formation, Joel Campbell, s’il est vrai que les vestiaires et équipements comparables sont adaptés aux femmes, les normes de formation sont les mêmes pour tout le monde. « Les femmes ne demandent pas de traitement de faveur », explique-t-il, ajoutant que les programmes du centre de formation concourent autant les uns que les

Une ambition profondément enracinée

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autres à la réussite collective de l’entreprise et des participants. « Cela permet à Goldcorp de répondre d’une part, à ses propres besoins et, d’autre part, aux candidats qui réussissent et obtiennent un poste à temps complet de s’intégrer sans difficulté dans nos équipes. »

Joel Campbell assure que le fait d’employer un nombre accru de femmes dans les mines souterraines a aussi eu des effets positifs sur le site : « Cette démarche a changé le climat sur le lieu de travail. Le ton et le vocabulaire se sont améliorés. »

Janelle Sletmoen estime que le cours lui a ouvert de nouvelles portes : « Jamais, même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais imaginé travailler un jour sous terre. Je suis heureuse d’avoir eu la possibilité de fréquenter le centre de formation, et j’ai hâte de relever des défis et de saisir les occasions permanentes de perfectionner mes compétences. » Janelle est actuellement conductrice de bennes minières à Red Lake.

SOUS LA SURFACEJodi Gushaluk travaillait au Service technique de Goldcorp, avant de suivre le programme. « Nous

FAÇONNER L’AVENIR

gradin [gradin]— n. m. excavation en forme de marche pratiquée

dans une mine pour tailler et extraire le minerai

— exploiter en gradins

L’exploitation en gradins est utilisée lorsque la roche est suffisamment solide pour soutenir des puits ouverts. À mesure que l’exploitation progresse, chaque gradin est remblayé au moyen de résidus afin de renforcer les excavations suivantes.

Le recours à la méthode des gradins permet :• de réduire les problèmes de contrôle des sols • d'optimiser l’extraction des ressources• d’améliorer le contrôle de la teneur • de compter sur une vitesse d’extraction durable

« Le centre de formation à l’exploitation en gradins est une des initiatives les plus populaires de Goldcorp dans le cadre de son engagement envers l’éducation des gens et le perfectionnement de leurs compétences. »

diplÔMe « de desceNte »MuR À chaRGe FRoNtaleL’ancienne aide-ingénieure Jodi Gushaluk, diplômée de la section féminine du centre de formation à l’exploitation en gradins de Red Lake en 2012

Jennifer Harford et Estelle Setterland devant un mur à charge frontale

avions des quantités de choses à apprendre, et la plupart d’entre nous se trouvait dans un environnement carrément nouveau. J’étais pressée et voulais découvrir sans tarder le processus d’exploitation minière, je voulais mettre en application la connaissance globale du cycle minier que j’avais

acquise dans mon travail en surface. »

Une fois diplômée, Jodi a conduit un camion-benne de 30 tonnes et suit à présent une formation pour conduire des bennes minières. Elle est reconnaissante de la chance de renforcer ses compétences que lui a donnée Goldcorp. « J’envisage de me

former à de nombreux autres postes dans le milieu souterrain pour enrichir mon expérience, confie-t-elle.

Mes supérieurs et mes chefs m’ont permis de me perfectionner dans mon milieu de travail et continuent de m’encourager à relever de nouveaux défis. Mes nouvelles aventures ont constitué pour moi une excellente expérience, et je remercie mes collègues, mes supérieurs et mes chefs de m’avoir acceptée, en tant que femme, dans l’industrie minière et du mentorat dont ils m’ont fait bénéficier. »

« Le centre de formation à l’exploitation en gradins est une des initiatives les plus populaires de Goldcorp dans le cadre de son engagement envers l’éducation des gens et le perfectionnement de leurs compétences. » Le complexe Campbell de Goldcorp, à l’exploitation de Red Lake, a récemment reçu plus de 300 candidatures pour six postes à pourvoir. « On en a beaucoup parlé, et c’est bon pour l’entreprise. »

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Nourrir l’esprit d’entreprise Travailler à la mine de Musselwhite exige une volonté de fer, en raison des délicieux repas que servent les chefs de l’entreprise locale Windigo Catering LP dans leurs buffets à volonté, renommés dans tout le pays. Chacun des plus de 900 employés de cette exploitation de Goldcorp, située dans le nord de l’Ontario, à quelque 800 kilomètres de Thunder Bay, doit en effet surveiller son tour de taille et s’efforcer de brûler les calories ainsi ingérées.

métier de cuisinier. Le personnel bénéficie aussi d’avantages sociaux complets et d’un régime de retraite enregistré.

La société observe un modèle de partage des revenus avec les autres membres des Premières Nations de Bearskin Lake, Cat Lake, North Caribou Lake, Sachigo Lake et New Slate Falls et leur verse ainsi plus de six millions de dollars par an de revenus bruts tirés de la seule division de restauration. En outre, le conseil des Premières Nations Windigo reçoit mensuellement le produit du partage des revenus de l’exploitation de la mine de Musselwhite.

L’entreprise de restauration est par ailleurs prête à étendre ses activités à d’autres secteurs des services. « C’est le principe même de Windigo Catering et de son entente avec Goldcorp : bâtir sa capacité, explique Debbie Korobanik, directrice générale de Windigo Ventures General Partner Ltd. L’équipe de direction de Musselwhite est fantastique et se montre d’un grand soutien à l’égard de notre mission, de notre vision et de notre réussite. »

Franck McKay acquiesce et ajoute que le partenariat avec Goldcorp a ouvert la porte au développement de nouveaux projets. « Les profits générés par Windigo Catering sont utilisés pour financer d’autres aspects de l’entreprise, comme Windigo Property LP et Windigo Distributors LP. »

ExPLOITER LE POTENTIELBien que la mine de Musselwhite représente actuellement la majeure partie du chiffre d’affaires de Windigo, l’entreprise a récemment signé un contrat avec le service de police de Thunder Bay et envisage un partenariat avec un restaurant de Sioux Lookout. Windigo étend aussi ses activités au domaine du nettoyage et offre des services d’entretien ménager, de buenderie, de

Le personnel de Musselwhite, qui travaille généralement durant deux semaines consécutives sur quatre, a le choix, matin, midi et soir, entre cinq savoureux plats principaux ou plus, lesquels font la part belle aux steaks, crevettes et ailes de poulet. S'ajoutent à ces denrées un comptoir à salades proposant quelque 140 options et un distributeur de glaces en libre-service.

Fort heureusement, Musselwhite compte aussi, sur place, deux salles d’entraînement entièrement équipées d’appareils d’exercice.

Établie à Sioux Lookout, en Ontario, Windigo Catering est une entreprise indépendante autochtone qui sert les employés du site depuis l’ouverture de la mine, il y a 15 ans. Cette entreprise de restauration est une des conséquences de l’entente de Musselwhite, signée entre les Premières Nations locales et Goldcorp – une alliance commerciale qui s’est traduite par de nombreuses possibilités d’emploi, de formation professionnelle et de développement économique, ainsi que des mesures de protection de l’environnement.

« L’entente de Musselwhite exprime la coopération, la compréhension et le respect mutuel, déclare Frank McKay, président de Windigo Ventures General Partner Ltd. Nous sommes fiers de collaborer étroitement au projet de Musselwhite de Goldcorp depuis 1998. Nos relations sont fondées sur des valeurs communes et s’approfondissent, car nous offrons un soutien croissant à plusieurs exploitations minières. »

UNE CROISSANCE SAINEÀ ce jour, Windigo emploie 66 personnes, dont 83 % d’autochtones, offre des salaires concurrentiels et donne de la formation sur place en matière de supervision, de comptabilité, de sécurité, de buanderie, de services de conciergerie et d’informatique, sans oublier l’apprentissage du

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CHRONIQUE SPÉCIALE

MINE

COORDONNÉES

LAT. 52° 36’ n / LonG. 90° 22’ o

mine de musselwhite Lac opapimiskan (ontario)

SITUATION GÉOGRAPHIqUE

L’exploitation de Musselwhite est signataire de l’entente de Musselwhite, qui fixe des objectifs en matière de formation et d’occasions d’emploi à la mine en faveur des membres des Premières nations. L'entente prévoit aussi le développement d'activités devant bénéficier durablement à la région, au-delà de la durée d’exploitation de la mine. Il existe trois comités de liaison avec le public; chacun d’eux est composé de membres représentatifs des divers intérêts des communautés locales.

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ravitaillement et de conciergerie à Musselwhite, ainsi que divers services de gestion de campement.

« Windigo Catering est devenu un partenaire de projet précieux, affirme Gil Lawson, directeur de la mine de Musselwhite. Le professionnalisme et l’éthique du personnel de Windigo ont grandement contribué à la réussite de la mine de Musselwhite. Je suis fier de notre association de longue date et espère voir notre relation durer encore longtemps. »

Ce succès a été consacré par le prestigieux prix Skookum Jim, décerné à Windigo lors de la conférence annuelle de l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (ACPE), à Toronto. Le prix souligne l’accomplissement ou les services exceptionnels d’entreprises exploitées par des autochtones dans

l’industrie minière ou de sociétés d’exploration ou d’exploitation minière autochtones. Le prix porte le nom de Skookum Jim Mason, guide légendaire

de la fin du XIXe siècle, à qui l’on doit la découverte du célèbre gisement aurifère de Bonanza Creek, à l’origine de la ruée vers l’or du Klondike.

Tandis que Windigo continue de répondre à la demande, Goldcorp, de son côté, répond aux

« Lorsque vous travaillez douze heures par jour et vous trouvez dans un camp isolé, loin de tout, une des choses que vous attendez avec le plus d’impatience est l’heure du repas. »

- Allan Bedard, chef de camp, Windigo Catering à Musselwhite

GRaNds cheFs

le pRiX

Le célèbre chef Dave Wolfman, de l’émission

télévisée « Cooking with Wolfman », a

autrefois préparé des plats savoureux pour les

résidents du camp. La chef lauréate du sceau

rouge Mary Ellen Thomas fait partie de Windigo Catering depuis 2005.

Le récipiendaire du prix Skookum Jim, Frank McKay, président de

Windigo Ventures General Partner Limited et de Windigo Catering, en compagnie de Glenn Nolan, président de

l’ACPE.

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Photo aérienne du site et du campement de la lointaine mine de Musselwhite.

aspirations locales en offrant des occasions variées d’apprentissage et d’emploi. Comme dans toutes les communautés au sein desquelles elle exerce des activités, Goldcorp vise la prospérité mutuelle et y contribue par des programmes et services éducatifs de proximité. C’est ainsi que plusieurs membres du personnel de Windigo ont décidé de suivre des formations spécialisées pour être embauchés à Musselwhite... et aujourd’hui savourer les mets qu’ils aidaient autrefois à préparer.

« Lorsque vous travaillez douze heures par jour et vous trouvez dans un camp isolé, loin de tout, une des choses que vous attendez avec le plus d’impatience est l’heure du repas, confie Allan Bedard, chef de camp pour Windigo Catering à Musselwhite. Nous leur apportons du bien-être sous forme de nourriture de qualité. Nous essayons de faire plus que le nécessaire. »

Les 30 de MusselwhiteInspirée de l’expression anglaise « The freshman 15 », qui évoque le poids, en nombre de livres, que prennent les étudiants au cours de leur première année de collège, la formule humoristique « les 30 de Musselwhite » a été inventée par les travailleurs de Goldcorp pour décrire l’effet des doubles portions et des excès de dessert auxquels ils ne peuvent résister pendant les repas à la mine. Le seul antidote contre la prise de poids consiste à soulever toujours plus de fonte à la salle d’entraînement.

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UN MONDE DE BONTÉ

Une parade pour la prospérité

L’événement était présenté comme un « voyage fictif en Utopie », mais lorsque des milliers de gens venus de quatre communautés chiliennes ont convergé pour quatre jours de réjouissances, de chants joyeux et de danses traditionnelles, les sourires et les rires étaient bien réels.

Les journées de la parade artistique, première des nombreuses festivités culturelles organisées par Goldcorp pour célébrer son engagement au Chili, avec le projet de mine de cuivre et d’or d’El Morro dont elle est partie prenante à 70 %, ont eu lieu en décembre, dans la province de Huasco.

La célébration régionale a permis aux représentants de Goldcorp de faire plus ample connaissance avec la population locale et de renforcer la volonté de l’entreprise de partager la prospérité et d’être responsable, respectée et bienvenue dans les communautés d’accueil, selon Carlos Ochoa, avocat du projet d’El Morro.

Quand une célébration à grand déploiement unit une région

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« Nous avons eu des commentaires très positifs sur l’événement, tant des autorités municipales que des membres de la communauté. »

- Carlos Ochoa, avocat de Goldcorp, responsable du projet d’El Morro

« Cet événement était impressionnant. Il nous a donné l’occasion de célébrer et de saluer l’héritage unique du peuple chilien. Nous avons eu la possibilité d’échanger avec nos voisins et de devenir membres de la communauté. Les gens ont manifesté le désir d’en savoir plus sur la société et le projet d’El Morro, raconte Carlos Ochoa. C’est un premier pas vers un partenariat à long terme avec la collectivité, et nous espérons vraiment apporter à celle-ci une contribution significative et durable. »

UNIS DANS LA FêTEComme elle le fait sur chacun de ses 18 sites, Goldcorp compte encourager, promouvoir et cultiver les potentialités et les perspectives d’avenir locales en proposant des projets de développement durable, de la formation ou de l’enseignement professionnels et des programmes d’amélioration des conditions socioéconomiques.

« Nous faisons actuellement face à d’immenses défis sur le plan des infrastructures d’enseignement, de la santé publique et de la disponibilité locale de main-d’œuvre, explique Carlos Ochoa. Si on considère que la mine d’El

Morro emploiera plus de 5 000 personnes pendant les quatre ans de la phase de construction, puis la moitié de cet effectif pendant les 18 ans d’exploitation prévue, Goldcorp a là une fantastique occasion d’aider durablement le Chili à devenir un des plus importants producteurs miniers du monde. »

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EN SURFACE numéro 06 15

Me Ochoa signale que la parade a eu lieu, malgré une décision judiciaire d’avril 2012, qui a exigé la suspension de la construction d’El Morro en attendant que l’organisme d’évaluation environnementale chilien (SEA) définisse et mette sur pied un processus de consultation publique, afin de corriger certaines lacunes du processus relevées par la cour d’appel d’Antofogasta.

Outre le manque d’infrastructures de santé et d’enseignement, l’avocat indique que les festivités culturelles sont très rares dans la région, aussi les journées de défilé de Goldcorp ont-elles constitué une occasion unique de réunir les gens et de renforcer les liens.

« Nous avons eu des commentaires très positifs sur l’événement, tant des autorités municipales que des membres de la communauté, ajoute-t-il. Ces célébrations ont été une merveilleuse expérience, et nous voulons que les prochaines le soient encore davantage. »

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EN SURFACE numéro 0616

Des choix fondateurs Le programme novateur « Créer des choix » de

Goldcorp aide les femmes à s’épanouir sur un plan personnel et professionnel en développant leur

confiance en soi et leurs capacités.

Plus de 500 femmes des diverses exploitations de Goldcorp en Amérique du Nord et en Amérique du Sud surmontent des obstacles et améliorent leur avenir grâce à une initiative révolutionnaire dans l’industrie, lancée en 2010 par Anna Tudela, vice-présidente, Conformité réglementaire et secrétaire générale.

« Créer des choix » est un programme destiné à aider, à l’échelle de l’entreprise, les femmes de Goldcorp à s’unir, à libérer leur potentiel, à développer leurs aptitudes et à se réaliser sur les plans personnel et professionnel dans le monde entier. Nombre de celles qui suivent le programme deviennent à leur tour des responsables et des mentors dans d’autres communautés et régions pour élargir le cercle de l’émancipation, tout en rehaussant les normes de reconnaissance et d’évolution de carrière des femmes dans l’industrie.

« Il fallait que je fasse quelque chose pour que les femmes prennent conscience de leur immense potentiel et de leur capacité d’occuper les mêmes postes ou de saisir les mêmes occasions que les hommes dans le secteur minier, explique Anna Tudela. Mon but ultime est de redonner du pouvoir aux femmes, et que celles-ci, à leur tour, fassent bénéficier de leur force nouvelle leur famille et l’ensemble de la collectivité. »

Anna Tudela a fondé « Créer des choix » comme un prolongement fort de l’engagement de Goldcorp en faveur du perfectionnement des employés et de la prospérité durable des communautés.

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pReNdRe la paRoleDominique Ramirez, directrice, Responsabilité sociale de l’entreprise découvre le pouvoir de sa voix lorsqu’elle s’exprime devant les participantes au cours à Vancouver.

UN MONDE DE BONTÉ

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Elle savait que le programme apporterait des changements profonds en Amérique du Sud et dans des sociétés où l’égalité des femmes se heurte encore à des barrières culturelles. À ce jour, des femmes ont bénéficié du programme au Honduras, au Guatemala, au Mexique, au Canada et aux États-Unis; il doit être déployé au Chili et en Argentine en 2013.

DES RÉSULTATS CONvAINCANTSLes résultats du programme sont inspirants et changent des vies, si l’on en croit un récent sondage :

• 66 % des participantes font état d’une amélioration de leur estime de soi;

• 72 % affirment avoir une capacité accrue à communiquer leurs idées;

• 75 % disent se fixer désormais de nouveaux objectifs à atteindre.

« Une des choses dont je suis le plus fière réside dans le fait que le programme a aidé des femmes non seulement dans leur vie professionnelle, mais aussi dans leur vie personnelle, précise Anna Tudela. Elles ont suivi le stage et ont réussi à faire bouger des choses dans leurs familles. Je trouve cela très encourageant. »

Janise Torres est l’une de ces femmes. Mère de deux adolescents et vérificatrice comptable ayant travaillé pour Goldcorp au Chili et en Argentine, elle est actuellement affectée au siège de la société, à Vancouver, pour un an. En mai 2012, elle a sauté sur l’occasion, avec des collègues féminines, de participer aux activités de formation, de perfectionnement et de mentorat de « Créer des choix » à Los Antiguos, en Argentine.

Janise Torres affirme que le forum lui a donné des occasions incomparables de nouer des liens, de se perfectionner et d’obtenir des conseils et du soutien de la part de collègues. « Pendant les ateliers, j’ai appris énormément en échangeant avec d’autres femmes au sujet de nos expériences respectives. Nous sommes toutes des professionnelles, des mères, des épouses et des amies. Des programmes comme celui-ci aident à prendre confiance en soi et à acquérir la confiance nécessaire pour s’améliorer et améliorer son entourage. »

UNE PORTÉE PLANÉTAIREKaeli Gattens a aussi ressenti un enrichissement personnel après avoir participé au programme « Créer des choix » l’été dernier, lors d’un stage au Service des communications de Goldcorp. Non seulement le programme a-t-il été pour elle une source d’encouragement et d’inspiration, mais il

de NouveauX soMMets

Corine de Verteuil, adjointe de direction,

Affaires de l’entreprise, applique une méthode de

formation vocale.

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EN SURFACE numéro 06 19

uNe poRtÉe coNsidÉRabledes occasioNs iNcoMpaRablesLes participantes à l’atelier numéro 7, à la mine Marlin, au Guatemala.

Janise Torres, directrice, Finance et optimisation des processus SAP à Goldcorp

lui a aussi permis d’acquérir des connaissances et des compétences spécialisées qui l’ont aidée, peu après, à décrocher un poste de coordonnatrice, Service des communications dans la société.

« ‘‘Créer des choix’’ m’a aidée à prendre confiance dans mes capacités et dans ma voix, confie Kaeli. Il ne s’agit pas de féminisme, mais de créer un environnement qui permet aux femmes de se considérer comme égales et leur donne des chances de se perfectionner et d’être aussi bonnes que possible dans ce qu’elles font. Je trouve très inspirant de voir Goldcorp encourager tant de modèles de réussite féminine non seulement au siège social, mais dans toutes ses exploitations dans le monde. »

Goldcorp est le premier exploitant de mines d’or d’envergure internationale à offrir un tel programme aux femmes de toute l’entreprise. Et ce n’est là qu’une des nombreuses initiatives d’évolution de carrière qu’offre l’entreprise à tout employé dans le cadre de sa politique de perfectionnement professionnel, de planification de la relève et de réponse à la demande de travailleurs qualifiés partout dans le monde.

Un programme sur mesurePour toucher efficacement le plus de gens possible dans les divers milieux culturels uniques où elle exerce ses activités, Goldcorp a adapté le contenu et les moyens de présentation du programme « Créer des choix » pour en maximiser l’accessibilité et la souplesse :

• vidéos en anglais et en espagnol pour faciliter la présentation sur les lieux de travail et dans les villages éloignés et éliminer les problèmes de transport;

• modules personnalisés axés sur l’estime de soi, la détermination des aspirations, l’établissement de son identité et de sa voix et la démonstration de qualités de leadership;

• possibilité de suivre les modules en fonction des contraintes de temps – en un jour, une semaine ou un mois;

• accès aux niveaux de base pour permettre au plus grand nombre possible de femmes d’en bénéficier.

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EN SURFACE numéro 0620

l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM), Sofia Rivera est tombée sur une affiche qui allait avoir des conséquences

extrêmement positives sur son avenir. Cet avis invitait les étudiants ayant d’excellents résultats universitaires, mais disposant de moyens financiers limités pour continuer leurs études, à faire une demande de bourse d’études de Goldcorp.

Peu après avoir fait sa demande, Sofia s’est vu accorder une bourse d’études, venant ainsi grossir les rangs des quelque 1 500 autres étudiants que Goldcorp soutient grâce à un don de 350 000 $ à la fondation de l’UNAM. Depuis 2000, des entreprises comme Goldcorp ont ainsi aidé l’UNAM à offrir des financements vitaux à plus de 130 000 étudiants.

L’Université nationale autonome du Mexique est un établissement public dont les locaux se trouvent essentiellement à Mexico. Avec près d’un demi-million d’étudiants inscrits et un corps professoral d’environ 35 000 membres enseignant dans 26 facultés, écoles et instituts, l’UNAM est, en fréquentation, la plus grande université à campus unique des Amériques.

« La bourse d’études a été d’une importance primordiale pour moi, reconnaît Sofia Rivera, 30 ans, aujourd’hui employée dans la chimie alimentaire. Elle m’a permis de poursuivre mes études,

alors que je vivais seule et ne pouvais compter financièrement que sur moi-même. La bourse m’a permis de subvenir à mes besoins essentiels, comme la nourriture. Le fait d’être lauréate de ce programme a renforcé ma détermination à décrocher mes diplômes. »

Rafael Moreno Valle, président de la fondation de l’UNAM, affirme que l’amélioration des résultats et des taux de réussite est une conséquence directe de l’attribution d’un soutien financier décisif aux étudiants.

DES RÉSULTATS REMARqUABLES« Je suis reconnaissant envers Goldcorp, qui comprend les besoins de nos étudiants et y a répondu en nous accordant son soutien, déclare Rafael Moreno Valle, lui-même ancien étudiant de l’UNAM. Nous sommes très fiers du fait que 93,7 % des étudiants à qui ces bourses sont attribuées obtiennent leur diplôme. Il s’agit là du taux de diplomation le plus élevé du pays. C’est vraiment remarquable. »

La généreuse contribution versée par Goldcorp cette année a été fractionnée entre deux initiatives essentielles :

a) une somme de 300 000 $ destinée aux étudiants affichant des moyennes élevées issus de familles à faibles revenus;

Lors de la cérémonie de remise des bourses

d’études, Rafael Moreno Valle, président de la fondation de l’UNAM, et Mme Hilda O´Farril

Ávila, directrice générale de l’école préparatoire

nationale.

ÀUn engagement de calibre mondial

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EN SURFACE numéro 06 21

b) une somme de 50 000 $ réservée aux étudiants ayant du mal à subvenir à l’essentiel, comme les repas.

Contribuer à ces deux programmes est un aspect fondamental de la volonté de Goldcorp de créer de la prospérité durable dans les communautés et les pays d’accueil, partout dans le monde, tout en renforçant deux des piliers principaux de la société : les individus et les partenariats.

Juan Fernando Reynaud, directeur, Personnel à la division mexicaine de Goldcorp confirme : « Nous avons la conviction, à Goldcorp, qu’il est impératif d’aider la jeunesse mexicaine à mettre sur pied une chaîne de valeur... une étape nécessaire pour entreprendre et soutenir le développement de l’éducation afin de promouvoir la croissance du pays. »

DE NOMBREUx AvANTAGESLes bourses et autres financements peuvent aussi être des facteurs importants d’édification d’une main-d’œuvre qualifiée pour la réussite future de l’ensemble du secteur minier, alors que de nombreux étudiants aspireront un jour à se joindre aux activités internationales de Goldcorp.

Angélica Cervantes, étudiante de 23 ans en génie minier et métallurgique à l’UNAM et lauréate d’une bourse, a pour ambition d’obtenir une maîtrise, peut-être en Australie : « Ensuite, j’aimerais revenir dans mon pays et créer une société de conseil spécialisée en exploitation minière durable. J’adore apprendre tout ce qui concerne les projets miniers innovants. C’est une vraie passion. Il y a des quantités de choses nouvelles à faire dans cette industrie. » Angélica ajoute qu’elle aimerait éventuellement travailler à Goldcorp, peut-être

au développement d’un projet environnemental ou de « quelque chose qui vise à améliorer l’efficience des activités. »

José Antonio Hernández, 20 ans et lui aussi boursier, trouve que le cours sur l’extraction souterraine est un des plus intéressants qu’il ait suivis; il espère également

être un jour employé à Goldcorp : « J’adorerais travailler à l’exploitation de Los Filos. Ce qui me plaît le plus est d’apprendre des choses que je pourrais mettre en pratique quand je commencerai à travailler. »

Pour optimiser le potentiel professionnel des meilleurs candidats et promouvoir auprès d’eux l’entreprise, Goldcorp envisage, selon Juan Fernando Reynaud, d’accroître son soutien à l’université en mettant sur pied un programme de stage en gestion à l’intention des diplômés : « Ce programme pourrait constituer une source supplémentaire de talents pour nos mines et nos projets futurs, en même temps qu’une assise solide pour fonder un succès durable au pays. »

Le principal édifice du campus de l’Université nationale autonome du Mexique.

Rafael Moreno Valle, président de la fondation de l’UNAM, s’adresse aux lauréats d’une bourse d’études.

UN MONDE DE BONTÉ

« 93,7 % des étudiants à qui ces bourses sont attribuées obtiennent leur diplôme. Il s’agit du taux de diplomation le plus élevé du pays. C’est vraiment remarquable. »

- Rafael Moreno Valle, président de la fondation de l’UNAM

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EN SURFACE numéro 0622

Les municipalités de la région du projet Éléonore connaissent un cycle de croissance économique grâce à l’entente de collaboration historique conclue en 2011 entre Goldcorp et les représentants de la nation crie de Wemindji dans la région Nord-du-Québec, afin de créer ensemble de la valeur durable.

Dans le cadre de cette collaboration unique, la communauté crie prendra part à la mise en valeur et à l’exploitation de la mine, qui doit entrer en production en 2014. De son côté, Goldcorp financera aussi des activités locales de formation et d’enseignement, des bourses d’études et des possibilités de création de commerce. Quelque 900 personnes sont déjà impliquées dans les projets d’aménagement du site minier, d’exploration et de construction de routes, alors que plusieurs entreprises satellites se forment pour répondre à la demande.

Une de ces entreprises est la Corporation de développement Tawich, bras économique de la nation crie locale, qui offre maintenant à la mine des services de lavage industriel. Le personnel de la Tawich transporte les chargements de linge à laver entre Éléonore et une toute nouvelle

De pleines brassées d’occasions d’affaires

installation spécialement construite dans la communauté de Wemindji, située à environ trois heures de route, où quatre laveuses sécheuses de dimensions industrielles effectuent le « sale travail ». L’entreprise met en outre à la disposition des 1 300 résidents de Wemindji, dans ses locaux, des machines à laver en libre-service.

UN POTENTIEL INCROyABLE « Le lavoir commercial, avec son effectif de huit personnes, sert de modèle aux autres entrepreneurs autochtones, explique Danny Tomatuk, président de la Corporation de développement Tawich. Nous établissons une norme pour quiconque souhaite

Le projet éléonore engendre des quantités d’entreprises secondaires.

« Le potentiel de création d’entreprises s’étend à de nombreux secteurs, comme ceux des énergies de remplacement, du transport, des magasins d’approvisionnement, des lieux d’hébergement, des services professionnels, de la vente au détail et du tourisme d’aventure. »

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créer une entreprise dans le secteur. L’avenir offre beaucoup d’occasions de développement pour les Cris, et nous sommes heureux d’avoir Goldcorp comme partenaire. C’est une nouvelle manière de faire affaire avec les Cris. »

Chacune des parties y trouve son compte, selon Jean-Philippe Clément, coordonnateur, Service transport et hébergement à Éléonore, qui précise que le contrat signé avec la Tawich réduit les coûts et l’empreinte écologique de Goldcorp : « Faire faire les lessives en dehors du site du projet est moins exigeant pour le réseau hydrique local. » Il ajoute qu’étant donné le nombre d’employés, qui devrait atteindre 1 000 cet été lorsque les travaux de construction s’accéléreront, Goldcorp fait son possible pour atténuer l’incidence que ce nombre aura sur les réserves d’eau locales.

« Il est important de tenir compte de l’incidence sur les communautés et l’environnement local lorsque nous bâtissons de grandes infrastructures comme celle-ci, commente Jean-Philippe Clément. En prenant des ententes commerciales, comme pour le lavoir, nous respectons l’engagement de Goldcorp d’être "responsable, respectée et bienvenue". »

Plusieurs autres entreprises nouvelles se sont aussi installées dans le coin, notamment des propriétaires ou exploitants locaux d’entreprises de services de conciergerie, de services administratifs et de vente d’équipement. Ce genre d’occasions continuera de se multiplier à mesure que le site Éléonore se développera, et nombre de ces entreprises resteront actives longtemps après la fermeture de la mine, concrétisant ainsi la vision de Goldcorp à créer une valeur durable pour les générations futures.

PARTENAIRES DANS LA PROSPÉRITÉ• Goldcorp investit 1,4 milliard de dollars pour

aménager la mine Éléonore.

• La nation crie du Québec participera aux bénéfices générés par l’exploitation.

• Goldcorp contribuera au financement d’un centre de formation local où seront enseignées des compétences transcendant l’industrie minière.

• La société financera aussi des initiatives liées à l’enseignement professionnel, aux bourses d’études, aux compétences en affaires et aux occasions de création d’entreprise.

• Plus de 1000 personnes seront employées pendant la phase d’aménagement de la mine.

• Plus d’un tiers des travailleurs actuels du site de la mine sont des Cris; cette proportion devrait s’accroître avec le commencement de la formation locale et de la production.

• Une fois entièrement opérationnelle, la mine emploiera quelque 900 personnes.

• Le réservoir de main-d’œuvre prévu sera représentatif, d’un point de vue démographique, de la proportion d’hommes, de femmes et de jeunes dans la population.

• Le potentiel de création d’entreprises satellites s’étend à de nombreux secteurs, comme ceux des énergies de remplacement, du transport, des magasins d’approvisionnement, des lieux d’hébergement, des services professionnels, de la vente au détail et du tourisme d’aventure.

• Goldcorp a déjà construit une ligne électrique de 60 kilomètres, qui alimentera les communautés pendant plusieurs générations.

UN MONDE DE BONTÉl’ÉQuipe de NettoYaGe

uNe puissaNce iNdustRielle

Les employés du lavoir de la Tawich

Les laveuses commerciales du nouveau lavoir automatique de la Corporation de développement Tawich

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Aujourd’hui, quelque 60 têtes de bétail paissent dans les verts pâturages, et l’exploitation laitière produit du lait et des fromages pour les employés et les communautés locales, tout en développant un savoir-faire et des occasions commerciales pour l’avenir.

« Notre but est de créer un ensemble d’activités socioéconomiques équilibrées, tout en poursuivant notre travail de conservation, afin d’assurer la viabilité du site bien au-delà de la fermeture de la mine, explique Peter Hughes-Hallett, gestionnaire de l’environnement à la mine de Goldcorp à Marlin. Nous démontrons par des actes, et non simplement en théorie, que Goldcorp est une entreprise responsable et toujours soucieuse de réduire ou de minimiser son empreinte environnementale, ainsi que de l’utilisation à long terme des terres après la fin de l’exploitation minière et notre départ. »

Des lendemains souriants

Résolue à engendrer une prospérité durable aussi tôt que possible dans les communautés d’accueil, Goldcorp a lancé, il y a trois ans, des travaux de reconversion pour le projet agricole, qui a démarré avec 20 vaches laitières. Le troupeau s’est agrandi depuis pour atteindre 60 bêtes, et des bœufs de boucherie sont venus diversifier les

activités. La ferme est exploitée par des employés locaux de Marlin formés à cette fin, dans l’idée qu’ils prendront la relève et en poursuivront le développement une fois la mine fermée.

Dans les zones montagneuses de l’ouest du Guatemala, Goldcorp a transformé une ancienne fosse à déchets de la mine Marlin en une ferme laitière opérationnelle et a aménagé un nouveau terrain de soccer, afin d’apporter une contribution significative et durable à la collectivité locale.

« L’objectif est de monter l’exploitation à 300 bovins et d’augmenter la production laitière pour approvisionner les marchés régionaux. »

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UN MONDE DE BONTÉ

CULTIvER LE POTENTIELUn projet-pilote est actuellement mené pour déterminer la viabilité économique à long terme de l’exploitation laitière et d’élevage d’animaux à viande. Si les résultats sont positifs, l’objectif sera de monter l’exploitation à 300 bovins et d’augmenter la production laitière pour approvisionner les marchés régionaux, et, de là, créer de nouvelles occasions d’emploi et améliorer la viabilité de la communauté.

« Nous ne nous attendons pas à ce que la production laitière enrichisse les futurs responsables, mais nous voulons faire en sorte qu’ils puissent faire leur travail comme il se doit et que ce soit profitable à long terme pour l’économie de la ferme et de la communauté dans son ensemble », poursuit Peter Hughes-Hallett.

Outre l’évaluation du potentiel de croissance de l’activité agroindustrielle, Goldcorp mène actuellement à bien des projets de reconversion à la grandeur du site minier actif. Un de ces projets est le populaire terrain de soccer, achevé en décembre, et qui, selon Peter Hughes-Hallett, a accueilli plusieurs rencontres pour le plus grand plaisir des employés de Goldcorp, de leurs familles et de la population locale.

« Les Centre-Américains sont des passionnés de soccer – qu’ils appellent football –, et ce terrain représente une excellente façon d’utiliser la terre d’une manière qui profitera à la collectivité pendant des années. »

Ci-contre et en dessous : Des activités concertées de reconversion des sites de résidus miniers à Marlin : le secteur a été replanté, et des canaux d’irrigation ont été creusés pour gérer l’écoulement des eaux.

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Non contente d’offrir des emplois et de la formation technique, d’améliorer les réseaux d’adduction et d’évacuation d’eau et de contribuer à la construction d’écoles, de terrains de sport et de routes, Goldcorp a lancé une entreprise agricole évolutive en 2011 pour améliorer la vie et les moyens d’existence des membres des communautés où elle exerce ses activités, y compris lorsque la mine aura fermé.

Le projet, qui appuie la culture locale du café, du maïs, des tomates et d’autres aliments autour de la mine Marlin, a essaimé en une multitude d’entreprises et de partenariats, tout en assurant aux communautés locales une source de nourriture et des revenus réguliers à long terme.

Ce programme, initiative commune de Goldcorp, de la municipalité de San Miguel Ixtahuacan et de la Sierra Madre Foundation, soutient l’exploitation des occasions de développement économique au Guatemala en favorisant la création de micro et petites entreprises. Goldcorp a participé en subventionnant l’installation de systèmes d’irrigation et en fournissant des semences pour planter la première récolte. L’idée consiste à offrir des ressources au départ, puis à aider les fermiers

L’enracinement dans nos communautésLe nombre d’initiatives de développement durable lancées par Goldcorp au profit des individus et des communautés de la région de la mine Marlin, au Guatemala, ne cesse de croître, littéralement.

à devenir autosuffisants et à gérer seuls leurs exploitations, équipements et travailleurs d’ici quelques années.

« Goldcorp s’efforce de créer une prospérité durable, et c’est un des moyens d’y parvenir. Ce n’est pas le seul, mais il ne fait aucun doute que c’est un des outils, affirme Peter Hughes-Hallett, gestionnaire de l’environnement à la mine Marlin. Le programme agricole a débuté avec un petit groupe en 2011, puis il a pris de l’ampleur en 2012. Jusqu’ici, c’est une grande réussite. »

UNE CROISSANCE SAINE Moins de deux ans après la mise en place des projets agricoles avec l’aide de Goldcorp, les fermiers produisent des aliments d’excellente qualité, qui sont consommés dans la communauté et, pour l’excédent, vendus sur les marchés régionaux, à des restaurants du coin et dans un magasin Wal-Mart en ville. L’expérience a également stimulé la création d’entreprises dérivées et de partenariats pour accroître le potentiel économique.

« Nous avons pour but de créer différents programmes destinés à devenir viables et à créer

Semer la réussite des générations futures au Guatemala

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UN MONDE DE BONTÉ

des emplois lorsque la mine sera fermée », ajoute Peter Hughes-Hallett.

Le programme contribue aussi à régler un problème de malnutrition qui menace beaucoup de communautés en développement, y compris aux environs de la mine Marlin. Au Guatemala, les sols pauvres et le manque d’eau peuvent donner des récoltes à faible teneur en nutriments. Les femmes enceintes et les enfants sont particulièrement exposés.

« En mettant sur pied un programme qui permet aux familles d’avoir accès à des aliments, notamment des légumes frais, nous contribuons à améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire », commente Peter Hughes-Hallett.

À l’heure actuelle, plus de 600 familles des communautés de la région de la mine Marlin bénéficient du programme.

Le programme s’articule autour de trois initiatives principales :

1. CULTURE DE CÉRÉALES DE BASE

Conservation des solsBut : améliorer la fertilité des sols. Réalisation : plus de 60 familles ont pris part à la construction de structures de protection des sols sur six hectares de terres.

Préparation de la matière organiqueBut : améliorer le rendement des récoltes.Réalisation : plus de 60 tonnes de compost ont été fabriquées et incorporées aux sols.

Choix des semences et entreposage du maïsBut : obtenir des semences permettant d’augmenter le rendement des récoltes et améliorer la résistance aux insectes nuisibles et aux maladies.Réalisation : le maïs a été entreposé dans des silos métalliques à des températures adéquates, pour garantir des réserves alimentaires saines et durables.

2. PROGRAMME DE DIvERSIFICATION DES CULTURES

Parcelles expérimentalesBut : diversifier la production et produire en quantité suffisante pour nourrir les familles et la communauté.Réalisation : six parcelles expérimentales ont été aménagées dans six communautés différentes. La production de légumes a atteint environ huit tonnes en 2012 – 50 % ont été consommés par les familles, et 50 % vendus dans les collectivités et sur les marchés avoisinants.

uNe pRoductioN JuteuseHans Velasquez, de la mine Marlin, montre fièrement ses tomates produites en serre. Il espère les vendre à Wal-Mart.

Plantation sous serres-tunnelsBut : couvrir les cultures pour éviter les pertes attribuables aux insectes.Réalisation : douze serres-tunnels ont été bâties dans six communautés et produisent 300 plants par an.

Cultures en serreBut : améliorer le rendement des récoltes.Réalisation : douze serres de style colombien avec canaux d’irrigation ont été construites au moyen de tiges de bambou, de nylon et de filets de protection contre les insectes. Les fermiers et producteurs de la région ont adopté la méthode.

Jardins familiauxBut : produire des aliments variés d’excellente qualité.Réalisation : pas moins de 42 vastes jardins familiaux ont été cultivés grâce aux sols biologiques et au recyclage de l’eau de pluie. Les récoltes excédentaires ont été vendues sur les marchés locaux pour générer un complément de revenu familial.

3. CULTURE DU CAFÉ

Aménagement de pépinièresBut : créer des pépinières à caféiers pour favoriser l’essor d’une nouvelle industrie de base et approvisionner les marchés nationaux et internationaux.Réalisation : des semences certifiées de Columbian Caturra ont été achetées, et six vastes pépinières ont été plantées pour obtenir des variétés de qualité supérieure. Près de 60 000 plants poussent actuellement et doivent être transplantés dans les mois à venir.

Semis de caféiers dans de nouveaux secteursBut : semer des plants de caféiers dans de nouveaux secteurs.Réalisation : des plants de café Caturra ont été apportés et utilisés pour ensemencer 4,48 hectares répartis en 50 lots. C’est devenu une solution de reboisement de rechange.

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Bill Shand n’a jamais imaginé être l’homme d’une seule entreprise. Lorsqu’il étudiait le génie métallurgique à l'Université technique de Nouvelle-Écosse dans les années 1980, Bill avait pris au pied de la lettre le conseil d'un professeur qui lui avait expliqué que, pour évoluer professionnellement, il devait accepter de bouger.

Pendant les 20 ans qu’il a ensuite passés dans l’industrie minière, Bill a assurément fait preuve de mobilité. Sa carrière l’a mené dans le nord de l’Ontario, dans le Dakota du Sud et, à présent, en Colombie-Britannique – toujours pour le même employeur.

« Même si je travaille pour la même entreprise depuis 20 ans, je ne crois vraiment pas à la fidélité envers une organisation. Je crois à la fidélité aux individus, et je n’ai jamais eu la moindre raison de quitter Goldcorp, affirme Bill Shand, récemment nommé au nouveau poste

Mobilité de carrièrede vice-président, Stratégie d’exploitation et d’entretien. Selon mon expérience, les occasions ne manquent jamais dans cette entreprise – même si on ne vous les propose pas nécessairement, elles existent. Et je suis reconnaissant envers Goldcorp de m’avoir donné la possibilité d’évoluer professionnellement. »

Bill a mérité ses nombreuses promotions en développant ses compétences sur différents sites miniers, à divers postes, y compris en tant qu’ancien directeur général de la mine de Wharf, dans le Dakota du Sud. Il est le vivant exemple de la volonté de Goldcorp de permettre à ses employés de se perfectionner, grâce à une culture

« Nous prenons notre rôle au sérieux lorsque nous nous efforçons de permettre à chaque employé de réaliser tout son potentiel. »

- Chuck Jeannes, président et chef de la direction de Goldcorp

touJouRs pRÊtsLes employés de la

mine de Wharf et leurs familles au Stampede de

Wellspring. Bill Shand tient le cadre.

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DANS VOTRE ÉLÉMENT

entrepreneuriale unique qui favorise la formation continue et l’évolution de carrière.

Bill Shand trouve particulièrement gratifiants les efforts que déploie la société pour soutenir

la société peut continuer d’atteindre et de réaliser. « Nous le faisons déjà, mais j’adore améliorer les choses. Comme ce sont mes nouvelles attributions, c’est parfait. Lorsque je vois que ce que l’on fait bien peut encore être amélioré, ça m’inspire », dit-il.

George Burns, vice-président directeur et chef de l’exploitation de Goldcorp, est impressionné par ce qu’a déjà accompli Bill Shand : « Bill s’est formé grâce aux programmes de formation de Goldcorp et a toujours encouragé ses équipes à se perfectionner. Ses compétences techniques et son leadership seront très utiles pour nous aider à promouvoir les meilleures pratiques dans toute l’entreprise et à moderniser l’utilisation des systèmes et des rapports pour faciliter l’amélioration de nos activités et atteindre

"l’excellence dans l’exploitation". »

Lorsqu’il ne travaillait pas d’arrache-pied, Bill Shand a toujours, apprécié les activités de plein air avec sa femme et ses deux garçons, où qu’ils aient vécu. La famille a pratiqué un certain nombre de sports différents dans toutes ses communautés d’accueil en Amérique du Nord, notamment le ski de randonnée à Timmins, en Ontario, la pêche à Balmertown, en Ontario et le vélo de montagne à Lead, dans le Dakota du Sud. « Ayant déménagé quelques fois, nous avons pour philosophie d’adopter les activités locales et de tirer profit de tout ce que notre communauté d’accueil a à nous offrir. »

À défaut de savoir où l’emmènera sa prochaine affectation, Bill est heureux de pouvoir se concentrer sur ses responsabilités actuelles : « Je ne sais pas ce qui m’attend la prochaine fois, mais tout ce que je peux dire, c’est que j’y suis ouvert. »

En fait, les possibilités sont aussi infinies que le potentiel de carrière à Goldcorp.

uN eNGaGeMeNt RÉelLes neiges hivernales de l’Alaska n’empêchent pas Bill Shand de s’adonner à sa passion du vélo de montagne.

doNNeR eN RetouRLe comité consultatif du Wharf Sustainable Prosperity Fund. Bill Shand est la deuxième personne en partant de la gauche.

les communautés locales : « les aspects liés à la production et aux questions techniques sont intéressants, mais c’est ce que nous avons accompli dans les communautés grâce à nos dons et à nos programmes d’amélioration qui est le plus passionnant. Avoir une incidence positive là où nous œuvrons est vraiment important. Nous avons réussi à en faire la démonstration. »

êTRE à LA HAUTEUR DE SA TâCHE Bill Shand, qui est actuellement en poste au siège social de Goldcorp à Vancouver, marque également de son empreinte le résultat financier et la situation de l’ensemble de l’entreprise, en sa qualité de producteur à faible coût. Réaliser des économies et optimiser les processus, tout en renforçant la sécurité et la santé, n’est pas positif que pour les actionnaires, mais aussi pour les employés, leurs familles et leurs communautés.

Il veut également normaliser les pratiques exemplaires dans toutes les exploitations de Goldcorp et fixer des objectifs de rendement que

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