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Samedi 21 septembre 2013 Ce matin nous quittons Kusadasi pour prendre la direction d’Ephèse. Au programme de la matinée, la visite de la maison de la Vierge Marie. Dans un passage extrait du troisième concile : « Lorsque le théologien Jean et la Mère de Dieu, la Sainte Vierge Marie, arrivèrent à Ephèse » on mentionne le fait que Marie avait quitté la ville Sainte pour aller à Ephèse, en compagnie de Saint Jean. Après la crucifixion de Jésus, il était impossible pour elle d’habiter Jérusalem où les chrétiens étaient importunés. Arrivée à Ephèse, elle s’installe dans un petit ermitage isolé sur les hauteurs du mont Coressos, à l’écart de la ville. Rien ne l’atteste dans les Ecritures, mais le lieu exact aurait été identifié par une religieuse allemande Anna Katerina Emmerich. Cette femme déclare que la Vierge Marie est morte à Ephèse et non pas à Jérusalem. Elle ajoute que l’on peut voir la mer Egée de la montagne où se trouve la maison de la Vierge et explique dans tous les détails la route qui mène au site. En 1892, les Lazaristes M. Poulin et M. Young originaires d’Izmir se penchent sur la question et décident d’étudier sur les lieux mêmes les déclarations qui avaient été faites par cette religieuse de Bavière qui n’avait jamais quitté son pays natal et qui n’avait aucune instruction. En partant du mont Bulbul, ils découvrent l’endroit décrit par Katarina et mettent à jour les ruines de la maison. Malheureusement la tombe de la Vierge, située à 500 m de sa demeure n’a pas été retrouvée et la question reste insoluble. Quoiqu’il en soit, depuis 1951, le site de Meryemana est officiellement reconnu par le Vatican et l’Eglise Orthodoxe d’Orient. Le pape Paul VI y est venu le 26 juillet 1967, Jean-Paul II le 29 novembre 1979 et Benoît XVI a visité la maison de la Vierge le 29 novembre 2006. L’endroit est devenu un haut lieu de pèlerinage non seulement pour les chrétiens, mais aussi pour le monde islamique. Le coran dans plusieurs versets parle de la Vierge, reconnait Jésus comme prophète et éprouve une vénération sans limites pour sa mère. Notre guide nous parle aussi de la grotte des sept dormants qui se trouve dans cette région montagneuse. La légende raconte que ces sept jeunes garçons persécutés pour leur foi chrétienne en 250, se réfugièrent dans une grotte des environs. Leurs poursuivants murèrent l’ouverture et les prisonniers s’endormirent pour se réveiller deux cents ans plus tard, sous Théodose II, quand le christianisme était

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Page 1: Enseignement Catholique du Morbihan · Web viewDeux hautes colonnes doriques sont les principaux vestiges du bâtiment. Cet édifice renfermait aussi le feu sacré, entretenu par

Samedi 21 septembre 2013

Ce matin nous quittons Kusadasi pour prendre la direction d’Ephèse.Au programme de la matinée, la visite de la maison de la Vierge Marie.Dans un passage extrait du troisième concile : « Lorsque le théologien Jean et la Mère de Dieu, la Sainte Vierge Marie, arrivèrent à Ephèse … » on mentionne le fait que Marie avait quitté la ville Sainte pour aller à Ephèse, en compagnie de Saint Jean. Après la crucifixion de Jésus, il était impossible pour elle d’habiter Jérusalem où les chrétiens étaient importunés.Arrivée à Ephèse, elle s’installe dans un petit ermitage isolé sur les hauteurs du mont Coressos, à l’écart de la ville. Rien ne l’atteste dans les Ecritures, mais le lieu exact aurait été identifié par une religieuse allemande Anna Katerina Emmerich. Cette femme déclare que la Vierge Marie est morte à Ephèse et non pas à Jérusalem. Elle ajoute que l’on peut voir la mer Egée de la montagne où se trouve la maison de la Vierge et explique dans tous les détails la route qui mène au site. En 1892, les Lazaristes M. Poulin et M. Young originaires d’Izmir se penchent sur la question et décident d’étudier sur les lieux mêmes les déclarations qui avaient été faites par cette religieuse de Bavière qui n’avait jamais quitté son pays natal et qui n’avait aucune instruction. En partant du mont Bulbul, ils découvrent l’endroit décrit par Katarina et mettent à jour les ruines de la maison. Malheureusement la tombe de la Vierge, située à 500 m de sa demeure n’a pas été retrouvée et la question reste insoluble.

Quoiqu’il en soit, depuis 1951, le site de Meryemana est officiellement reconnu par le Vatican et l’Eglise Orthodoxe d’Orient. Le pape Paul VI y est venu le 26 juillet 1967, Jean-Paul II le 29 novembre 1979 et Benoît XVI a visité la maison de la Vierge le 29 novembre 2006. L’endroit est devenu un haut lieu de pèlerinage non seulement pour les chrétiens, mais aussi pour le monde islamique. Le coran dans plusieurs versets parle de la Vierge, reconnait Jésus comme prophète et éprouve une vénération sans limites pour sa mère.Notre guide nous parle aussi de la grotte des sept dormants qui se trouve dans cette région montagneuse. La légende raconte que ces sept jeunes garçons persécutés pour leur foi chrétienne en 250, se réfugièrent dans une grotte des environs. Leurs poursuivants murèrent l’ouverture et les prisonniers s’endormirent pour se réveiller deux cents ans plus tard, sous Théodose II, quand le christianisme était devenu religion d’état. A leur mort, ils furent enterrés dans la grotte et celle-ci devint un lieu de pèlerinage.

Sur la route menant à Meryemana, nous nous arrêtons devant une statue monumentale, érigée en octobre 1996 par une fondation américaine, en l’honneur de la Vierge Marie qui aurait passé les dernières années de sa vie à en ces lieux.

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Notre guide en profite pour faire une photo de groupe avec son « harem ». Sa « favorite » Yvonne est bien sûr à ses côtés… !

Arrivés sur place, Okay nous donne quelques explications sous le regard amusé d’un écureuil qui nous observe du haut de son arbre.

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Direction la chapelle byzantine élevée au 6° siècle, sur les fondations présumées de la maison de la Vierge.

A gauche de l’entrée, une esplanade a été construite en vue des célébrations qui s’y déroulent régulièrement. Le 15 août plusieurs dizaines de milliers de chrétiens et de musulmans y célèbrent ensemble la Dormition de Marie.

Les photos ne sont pas autorisées dans l’édifice, mais près de la porte de sortie, il est permis de prendre un cliché qui nous montre l’intérieur et un panneau qui nous indique les extraits du coran, avec quelques sourates qui font référence à la Vierge Marie.

Le baptistère creusé dans le sol du jardin, témoigne des rites du baptême à cette époque : immersion totale du catéchumène.

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En contrebas, une source d’eau sacrée attire aussi les pèlerins.

A suivre, le «  mur à nœuds » que les visiteurs garnissent de petits morceaux de tissus, rubans ou simples papiers, sur lesquels ils inscrivent leurs vœux et qu’ils accrochent tant bien que mal à la structure réservée à cet effet.

Avant de passer à table, notre guide nous mène voir des bijoux chez un grand « faiseur ».

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Dans les salons nous pouvons admirer l’or sous toutes ses couleurs, blanc, jaune, rouge ; les pierres précieuses que sont le diamant, l’émeraude, le rubis et le saphir et les pierres semi-précieuses y sont légion … !A la sortie, certains arborent un sourire. Ils ont eu chaud : Ouf … ! leurs cartes bleues n’ont pas chauffé … !

Avant de visiter le site de la ville antique d’Ephèse, notre guide nous conduit dans une taverne pleine de charme pour la pause déjeuner

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Après le repas, direction Ephèse.On ignore l’époque à laquelle elle s’implanta à cet endroit et l’on ne connait pas ses fondateurs. Elle fut en son temps le fief des Amazones …Aujourd’hui, on peut y visiter des monuments qui datent de l’époque gréco-romaine et qui font de ce lieu l’une des villes antiques les mieux conservées au monde.

Fouillée dès 1869, elle a retrouvé la plupart de ses rues et de ses bâtiments. Tout y est : hôtel de ville, habitations, boutiques, latrines publiques, bibliothèque, théâtre, odéon…Quand on la visite, Ephèse raconte, comme un livre de pierre, ce qu’était la vie quotidienne au temps des Grecs et des Romains.

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Nous commençons par la partie haute. La ville que l’on découvre aujourd’hui est l’Ephèse romaine, la plupart de ses monuments remontent au siècle d’Auguste, c’est-à-dire entre 60 av. J.-C . et 14 apr. J.-C.A cette période la ville connut les jours les plus prospères de son histoire. La population atteignait alors 300 000 habitants.Ephèse, qui avait été pendant plus d’un millénaire un centre païen, avec le culte voué à Artémis, devient dans les premiers siècles de notre ère un des foyers du christianisme.Sous l’empire byzantin, deux conciles y siégèrent en 431 et 449.Au 8° siècle l’envasement du port déplaça la ville sur une colline voisine.Ephèse fut ensuite occupée successivement par les Arabes, les Turcs Seljoukides, les Croisés et l’Empire Ottoman.Au 15° siècle, suite à une épidémie de paludisme, la cité s’éteignit et devint une bourgade.

A suivre la Basilique Administrative qui était un long bâtiment doté de trois nefs dont on voit encore les colonnades.

A l’entrée, les Thermes de Varius comportaient un bain chaud, le Caldarium, un bain tiède, le Tepidarium et un bain froid, le Frigedarium.

On y a trouvé aussi des salles de repos et de lecture

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L’Odéon, de l’autre côté de la rue, adossé mont Pion. Ce petit théâtre fut bâti en 150. On y voit l’empreinte de Rome avec ces sculptures de pattes de lion qui ornent les allées conduisant aux différents niveaux des gradins.

Il faisait office de salle de concerts et de salle de réunion pour le Sénat (Boulé) d’où son nom de Bouleterion.Ses gradins, autrefois couverts, pouvaient accueillir 1400 spectateurs.

Deux hautes colonnes doriques sont les principaux vestiges du bâtiment. Cet édifice renfermait aussi le feu sacré, entretenu par les Prytanes.

Direction la Rue des Courètes.Ce nom était donné aux gardiens du temple d’Artémis, confrérie de prêtres chargés de l’administration du culte.

Avant d’arriver à la porte de d’Héraclès, sur la gauche, le Temple de Domitien.Il est complètement en ruine et seulement deux colonnes ont été remontées.

Passé cette porte, on débouche sur la partie de la ville réservée au siège du gouvernement de la province d’où l’on dirigeait les travaux de la municipalité. C’est le Prytanée qui date du 3° siècle av. J.-C.

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En descendant sur la droite, le monument de Caius Memmius date du 4° siècle.

C’est un hommage des citoyens romains d’Ephèse au fils du général Sylla. La restauration de l’ensemble, à grand renfort de béton nuit à la beauté de l’ouvrage.

Un peu plus bas, la Porte d’Héracklès.

Ce monument qui symbolise l’amitié avec Rome, fut construit en l’honneur de l’empereur Domitien au 1er siècle apr. J.-C.

Domitien a été tué par un esclave à la suite d’un complot organisé par sa femme.

Près de ce temple, la Fontaine de Polliodont la voute a été partiellement reconstruite

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La Fontaine de Trajan

Cette porte édifiée au 5° siècle apr. J.-C. était autrefois un passage voûté.

Il n’en reste que deux élégants piliers, sculptés à l’effigie du demi-dieu.

La descente continue vers la partie basse de la ville.

Au loin on aperçoit le joyau du site, la Bibliothèque de Celsius, mais avant de l’admirer il nous faut encore découvrir quelques monuments.

Construite au début du 2° siècle, elle souffre aussi d’une restauration en béton.

Elle a été dédiée à l’empereur romain Trajan.

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A l’intérieur la statue de la fondatrice. De part et d’autre, des tuyaux de terre cuite par lesquels circulait l’air chaud, sont encore visibles.En revenant sur l’avenue des Courètes, le Temple d’Hadrien qui fut élevé sous le règne de l’empereur du même nom. Il se compose d’un porche corinthien. L’arc central est orné d’une tête de Tyché, déesse de la fortune.

Un petit détour sur la droite à la découverte des Thermes de Scholastika. Cet ensemble forme une structure qui entoure le temple d’Hadrien. Ils furent construits au 1er siècle de notre ère et doivent leur nom à une riche éphésienne, Scholastika qui les agrandit à ses frais au 4° siècle. Nous entrons dans les thermes par la partie arrière

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Non loin de là, les Latrines Publiques. Sur les quatre côtés de la cour, une banquette en marbre, percée de trous et équipée à sa base d’une rigole pour la circulation de l’eau.

Pour terminer notre marche sur l’avenue des Courètes, visite de la Maison Close.

Chacun est attentif aux explications du guide : il nous explique qu’à l’époque cette maison possédait un équipement sanitaire en avance sur son temps.

C’était le sanctuaire du dieu de la fécondité Priape. Le bâtiment consiste en un ensemble de petites pièces sans fenêtres qui servaient de chambres.

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Au bas de l’avenue des Courètes, la Bibliothèque de Celsius.Sa façade se dresse au fond d’une petite place qui marque l’angle des deux grands axes de la ville : la rue des Courètes et la rue de Marbre.

Le consul Julius Aquila la fit construire en l’honneur de son père

Ce trésor culturel disparut dans un incendie au 3° siècle. Seule la façade subsista. Restaurée par une équipe d’archéologues autrichiens, c’est un véritable joyau d’architecture qui nous donne une idée de la beauté de la ville à cette époque. Les murs de la façade sont habillés d’éléments décoratifs : colonnes, petits frontons, statues.On y accède par un escalier en marbre de neuf marches sur toute la largeur.

Sur la façade, dans des niches, des statues représentant la Sagesse, la Vertu, la Science et la Raison

Elle a été construite en 135 apr. J.-C. et a permis de conserver plusieurs milliers de documents, l’un des fonds les plus importants du monde antique.

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La sagesse La Vertu

Un astucieux système de ventilation protégeait les précieux rouleaux qu’elle contenait, des vicissitudes météorologiques.

Cette bibliothèque rivalisait en importance avec celle d’Alexandrie.

Le plafond de l’entrée était richement décoré

A droite de la bibliothèque la Porte de Mazeus et Mithridate, sorte d’arc de triomphe menant à l’Agora

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Cette porte franchie on débouche sur l’Agora inférieure.C’était à l’époque le marché de la ville qui offrait de belles dimensions, un carré de 110 m de côté. Elle était encadrée d’un portique abritant de nombreuses boutiques.

Pour continuer la visite, retour sue la place de la bibliothèque et direction la Rue de Marbre.

Mazeus et Mithridate étaient deux esclaves affranchis par l’empereur Auguste et en signe de reconnaissance ils avaient fait graver ces lignes au nom de l’empereur, de son épouse Livie, de sa fille Julie et de son gendre Agrippa.

Elle doit son nom au superbe pavement dont elle fut recouverte au 5° siècle apr. J.-C.

Elle mène dans un premier temps de la Bibliothèque au Grand Théâtre.

A gauche les restes de colonnes des boutiques qui entouraient l’Agora en contrebas.

A droite les restes d’un portique qui ombrageait les passants.

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Peu avant le théâtre, une petite estrade a été aménagée qui donnait accès à l’étage supérieur de l’Agora. A proximité, un message sous forme de rébus est gravé sur une dalle de la rue. On y voit l’empreinte d’un pied adulte, une monnaie, un buste de femme et une flèche qui indiquent aux amateurs la direction de la maison close… !

Le Grand Théâtre.

Pour avoir une vue d’ensemble du Grand Théâtre, direction la Voie Arcadiane.

Il était en partie enfoui jusqu’en 1964.

Edifié par Lysimaque, général macédonien, lieutenant d’Alexandre Le Grand, il fut agrandi à l’époque romaine par les empereurs Claude et Trajan, pour devenir l’un des plus vastes du monde antique.

Il pouvait accueillir alors 25 000 personnes sur trois séries de 23 rangées de gradins. Yvonne le visite en chaussures d’époque … !

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Ainsi se termine notre visite d’Ephèse.En revenant sur nos pas nous avons un peu de temps pour prendre les dernières photos, en particulier la Bibliothèque de Celsius et la porte de Mazeus et Mithridate à sa droite

Superbe avenue, pavée de marbre, elle fut tracée par Lysimaque et elle permettait de rejoindre le port, à l’époque où la mer arrivait en ces lieux. Grâce aux fouilles, on sait que cette avenue était éclairée la nuit et qu’elle était parée de statues. Elle doit tous ces aménagements à l’empereur Arcadius, qui lui donna son nom. Cette avenue, longue de 500 m menait au port

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Retour à l’hôtel pour le coucher du soleil sur la mer Egée.

Après le repas, certains sont allés pour une dernière promenade le long de l’eau, ce qui a valu à Yvonne, une petite mésaventure, sans conséquence heureusement. Jacqueline nous en a relaté les détails dans l’une de ses chroniques.

Tout a une fin. Demain nous nous levons à 2h pour prendre l’avion à Izmir, direction Nantes.

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