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DIMANCHE 01 NOVEMBRE 2015 * FETE DE LA TOUSSAINT Le Temps Ordinaire 2015 ENSEMBLE PAROISSIAL - CROIX-DAURADE et SAINT ANDRE - La traduction de beatus par le terme « heureux » ne rend pas compte de la promesse de Jésus. « Heureux » appartient au registre terrestre du bonheur ou de la bonne fortune. Ce n’est pas ce dont Jésus veut parler. Il utilise un mot propre, « béatitude », qui désigne la félicité éternelle que goûte l’homme jouissant de la vision de Dieu, ce que vivent les saints et les bienheureux. Ce que Jésus promet, ce n’est précisément pas de « nous rendre heureux sur cette terre » (Marie en avertit Bernadette à Lourdes), mais la béatitude parfaite du ciel, dès ici et maintenant, au milieu des peines de ce monde. Certainement, la première béatitude qui désigne la pauvreté d’âme est la clé de toutes les autres. Le pauvre de l’Écriture est sans défense et se tourne vers Dieu, son seul refuge. Sainte Thérèse-de-l’Enfant-Jésus en a fait une voie de sainteté en précisant cette pauvreté comme une enfance spirituelle. Mais la béatitude est aussi ce que Dieu est en lui-même : Dieu est bienheureux. Les saints sont les pauvres qui ont fini par vivre de Dieu pour vivre comme Dieu. Dieu nous a « élus en lui, dès avant la fondation du monde, pour être saints et immaculés en sa présence, dans l'amour, déterminant d'avance que nous serions pour Lui des fils adoptifs par Jésus le Christ » (Éphésiens 1,4- 6). Nous fêtons tous les saints du Ciel aujourd'hui ; nous nous souviendrons des défunts demain. La piété populaire ne se trompe pas quand elle fleurit dès aujourd’hui les tombes des défunts avec le chrysanthème d’or, fleur d'immortalité. L’immortalité bienheureuse des saints du Ciel fêtés aujourd’hui est ce que nous espérons pour les défunts, dont nous ferons mémoire demain. La Béatitude est promesse. Il ne faut pas se tromper dans la lecture de l'Évangile des Béatitudes : ce sont neuf promesses. On les comprend mal si on déclare qu’elles sont l’état décrit par les larmes, par la faim de justice, par la pureté du cœur. L’homme qui pleure n’est pas bienheureux. Il n’y a pas de Béatitude des larmes. Il y a la Béatitude de la consolation de Dieu. Les Béatitudes sont neuf promesses mais un seul bonheur : Dieu. Ces promesses ont été faites par Celui qui a été trahi. Il n’ignore rien des larmes, de la faim, de la miséricorde, de la pureté du cœur et du désir de justice. Au brigand repenti, il promet l’aujourd’hui de Dieu (Luc 23,43). Aujourd'hui est sa mort. Mais aujourd’hui , en sa mort, l'aujourd'hui de Dieu est promis. Vivons avec, chevillée au cœur, cette divine certitude de l’espérance, maintenant et à l'heure de notre mort. Les Béatitudes sont pour nous vive espérance de l’aujourd’hui de Dieu. La piété populaire ne se trompe pas quand elle fleurit dès aujourd’hui les tombes des défunts avec le chrysanthème d’or, fleur d'immortalité ! Fête de la Toussaint Semaine de prière pour nos défunts

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DIMANCHE 01 NOVEMBRE 2015

* FETE DE LA TOUSSAINT

Le

Temps

Ordinaire

2015

=

ENSEMBLE PAROISSIAL

- CROIX-DAURADE et SAINT ANDRE -

La traduction de beatus par le terme « heureux » ne rend pas compte de la promesse de Jésus. « Heureux »

appartient au registre terrestre du bonheur ou de la bonne fortune. Ce n’est pas ce dont Jésus veut parler.

Il utilise un mot propre, « béatitude », qui désigne la félicité éternelle que goûte l’homme jouissant de la vision

de Dieu, ce que vivent les saints et les bienheureux. Ce que Jésus promet, ce n’est précisément pas de « nous

rendre heureux sur cette terre » (Marie en avertit Bernadette à Lourdes), mais la béatitude parfaite du ciel, dès

ici et maintenant, au milieu des peines de ce monde. Certainement, la première béatitude qui désigne la

pauvreté d’âme est la clé de toutes les autres. Le pauvre de l’Écriture est sans défense et se tourne vers Dieu,

son seul refuge. Sainte Thérèse-de-l’Enfant-Jésus en a fait une voie de sainteté en précisant cette pauvreté

comme une enfance spirituelle. Mais la béatitude est aussi ce que Dieu est en lui-même : Dieu est bienheureux.

Les saints sont les pauvres qui ont fini par vivre de Dieu pour vivre comme Dieu.

Dieu nous a « élus en lui, dès avant la fondation du monde, pour être saints et immaculés en sa présence, dans

l'amour, déterminant d'avance que nous serions pour Lui des fils adoptifs par Jésus le Christ » (Éphésiens 1,4-

6). Nous fêtons tous les saints du Ciel aujourd'hui ; nous nous souviendrons des défunts demain. La piété

populaire ne se trompe pas quand elle fleurit dès aujourd’hui les tombes des défunts avec le chrysanthème

d’or, fleur d'immortalité. L’immortalité bienheureuse des saints du Ciel fêtés aujourd’hui est ce que nous

espérons pour les défunts, dont nous ferons mémoire demain. La Béatitude est promesse. Il ne faut pas

se tromper dans la lecture de l'Évangile des Béatitudes : ce sont neuf promesses.

On les comprend mal si on déclare qu’elles sont l’état décrit par les larmes, par la faim de justice, par la

pureté du cœur. L’homme qui pleure n’est pas bienheureux. Il n’y a pas de Béatitude des larmes. Il y a la

Béatitude de la consolation de Dieu. Les Béatitudes sont neuf promesses mais un seul bonheur : Dieu. Ces

promesses ont été faites par Celui qui a été trahi.

Il n’ignore rien des larmes, de la faim, de la miséricorde, de la pureté du cœur et du désir de justice. Au

brigand repenti, il promet l’aujourd’hui de Dieu (Luc 23,43). Aujourd'hui est sa mort. Mais aujourd’hui, en sa

mort, l'aujourd'hui de Dieu est promis. Vivons avec, chevillée au cœur, cette divine certitude de l’espérance,

maintenant et à l'heure de notre mort. Les Béatitudes sont pour nous vive espérance de l’aujourd’hui de Dieu.

La piété populaire ne se trompe pas quand elle fleurit dès aujourd’hui les tombes des

défunts avec le chrysanthème d’or, fleur d'immortalité !

Fête de la Toussaint

Semaine de prière

pour nos défunts

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HORAIRES DES CELEBRATIONS LITURGIQUES

EVENEMENTS PASTORAUX

Lundi 02.11. – messes des défunts avec le rosaire : St André à 9h00 et Croix-Daurade à 18h00.

Mardi 03.11. à 18h00 à St André – réunion des équipes liturgiques.

Jeudi 05.11. à 14h30 à St André - réunion de MCR

Jeudi 05.11. à 16h30 – messe à la maison de retraite de Borderouge.

Vendredi 06.11. à 18h00 à St André – III

e rencontre du service paroissial de préparation au

Baptême des adultes

Vendredi 06.11. - 18h00-21h00 à Croix-Daurade - célébration mensuelle du Ier

vendredi du mois

(temps d’adoration et de confession et messe)

Dimanche dernier, nous avons vécu à Croix-Daurade la fête patronale de Saint Caprais. Un

grand merci à tous ceux qui ont aidé à la préparation et à l’organisation de la célébration et de

l’apéritif : aux membres de l’équipe liturgique, de la chorale et aux personnes qui ont servi à

l’apéritif. Un grand merci à Sœur Héloïse pour le chant et le stand de produits artisanaux…

PAROISSES : CROIX-DAURADE SAINT ANDRE

SAMEDI

(31 octobre 2015)

De la férie

- 10h00 – MESSE DES

DEFUNTS

Attention !

Pas de messe à 18h00 !

DIMANCHE (01 novembre 2015)

TOUSSAINT

- 11h00 – Messe de fête - pour + Antoine MEUNIER pour le 3

e

anniv. de sa mort

- 15h00 – Visite au cimetière de

Croix-Daurade (bénédiction de

tous les tombeaux et chapelet pour

les défunts)

- 9h30 - Messe de fête - pour ++ Camille et Germaine DUPUY

- pour + Alexandre ZANARDI

LUNDI (02 novembre 2015)

Commémoration de tous

les fidèles défunts

- 17h40 – Rosaire à la Ste Vierge Marie

pour nos défunts

- 18h00 – MESSE

- 8h40 – Rosaire à la Ste Vierge Marie

pour nos défunts

- 9h00 – MESSE

MARDI

(03 novembre 2015)

De la férie

- 8h40 – Rosaire à la Ste Vierge Marie

pour nos défunts

- 9h00 – MESSE

MERCREDI

(04 novembre 2015)

St Charles Borromée

- 17h40 – Rosaire à la Ste Vierge Marie

pour nos défunts

- 18h00 – MESSE

JEUDI

(05 novembre 2015)

De la férie

- 17h40 – Rosaire à la Ste Vierge Marie

pour nos défunts

- 18h00 – MESSE

VENDREDI (06 novembre 2015)

De la férie

- 17h40 – Rosaire à la Miséricorde

Divine pour les défunts

- 18h00 – MESSE

- 8h40 – Rosaire à la Miséricorde

Divine pour les défunts

- 9h00 – MESSE

SAMEDI

(07 novembre 2015)

De la férie

- 18h00 - Messe dominicale - pour les défunts de la famille

ALMAYRAC-BOUYOUCOS et

BAYOL

DIMANCHE (08 novembre 2015)

32e Dimanche Ordinaire

- 11h00 – Messe dominicale

- 9h30 - Messe dominicale en polonais

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Heureux

Auprès du Dieu vivant, « une foule immense »

où chacun est un ami. « Une foule de toutes

nations, races et langues », la foule de vivants !

Tous proclament la gloire de Dieu, cette gloire qui

les sauve ! Dieu a tout créé en son Fils, il a tout

sauvé en ce Fils dont nous célébrons la Pâque

et qui nous ouvre le chemin des béatitudes,

celui de la vie.

Aucune ville sainte d'ici-bas

ne constitue le terme de notre

pèlerinage dans le temps.

Ce terme est caché au-delà de ce

monde, au cœur du mystère de

Dieu encore invisible pour nous ;

car c'est dans la foi que nous che-

minons, non dans la claire vision,

et ce que nous serons n'a pas encore

été manifesté. La Jérusalem nouvelle,

dont nous sommes dès à présent les

citoyens et les enfants, descend d'en

haut, d'auprès de Dieu. De cette cité,

la seule cité définitive, nous n'avons

pas encore contemplé la splendeur

(...) Mais, dès à présent, nous en

sommes les citoyens ou nous sommes

invités à le devenir : tout pèlerinage

spirituel reçoit son sens intérieur de

cette destination ultime.

Paul VI (1975)

Exhortation apostolique sur la joie chrétienne

Gaudete in Domino

Les disciples de l’Agneau

« Voyez quel grand amour nous a donné le

Père pour que nous soyons appelés enfants

de Dieu et nous le sommes. »

Auprès de lui, « une foule de toutes nations,

races et langues », la foule de vivants qui

proclament sa gloire, cette gloire qui nous

sauve ! Dieu a tout créé en son Fils, tout

sauvé par son Fils en qui chacun devient

son enfant. Nous voyons Jésus gravir la

montagne et, en proclamant les béatitudes,

nous apprendre ce qu’il nous appelle à être :

déjà des vivants ! Écoutons-le réaffirmer

solennellement la proximité du Royaume qui

en ouvre les portes.

Une conversion à la

confiance : comme lui,

nous sommes faits

pour vivre dans la joie

de Dieu !

En chaque eucharistie s’accomplit déjà

notre passage vers cette joie qu’il possède

en plénitude et qu’il veut que nous

partagions.

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Sens et signification de la journée du 2 novembre

La signification de la journée du 2 novembre, le jour des morts, est à la fois une journée de commémoraison des

défunts et une journée d’intercession. On pense à tous ceux qui nous ont quittés et que l’on n’oublie pas. C’est

une occasion toute spéciale pour les familles de rendre hommage à tous ceux qui nous ont précédés dans cette

vie. Le 2 novembre est une journée du souvenir.

C’est aussi une journée de prière pour les morts. On prie pour eux car ils ont besoin d’une purification pour être

pleinement avec Dieu. Notre prière peut les aider dans leur épreuve de purification, en vertu de ce qu’on appelle

"la communion des saints". La communion des saints, c’est la communion de vie qui existe entre nous et ceux qui

nous ont précédés. Il y a, dans le Christ, une solidarité. Pour les protestants, c’est une journée du souvenir et non

une journée de prière.

2. Origine et histoire de la Journée de la commémoration des défunts

Pour que la Toussaint, le 1er novembre, instituée en France en 835, garde son caractère propre et qu’elle ne soit

pas une journée des morts, Odilon, abbé de Cluny, impose, vers l’an 1 000, à tous ses monastères la

commémoration des défunts par une messe solennelle le 2 novembre. Cette journée n’est pas appelée Journée de

prière pour les défunts, mais "commémoraison" des décédés. À cette époque où la doctrine du purgatoire n’est

pas encore élaborée comme à la fin du XIIe siècle, il s’agit plus de faire mémoire des défunts que de prier pour

eux.

Au XV° siècle, les dominicains inaugurèrent en Espagne l’usage de célébrer trois messes en ce jour des morts. Le

pape Benoît XV (+1922) a étendu à toute l’Église la possibilité de célébrer trois messes le 2 novembre en

demandant de faire des prières pour les décédés de la guerre.

3. La messe du jour des morts

Le jour liturgique de prière pour les défunts n’est pas la fête de la Toussaint mais le lendemain, le 2 novembre.

Les lectures pour cette messe peuvent être choisies librement dans le Lectionnaire. Il y a de nombreuses lectures

possibles pour la messe du jour des morts.

Les personnes ayant connu un deuil pendant l’année sont invitées particulièrement à participer à cette célébration

de prière pour les morts. Beaucoup de paroisses envoient une lettre personnelle d’invitation aux familles qui ont

participé aux obsèques d’un des leurs au cours de l’année. Au moment de la prière universelle, on nomme les

décédés de l’année et, en particulier, ceux dont les obsèques ont eu lieu à la paroisse. Chaque famille peut

apporter un cierge qu’elle allume au cierge pascal. C’est un geste symbolique : il exprime la foi en la résurrection

par la participation à la résurrection du Christ. On peut aussi écrire le nom de quelqu’un sur un papier pour le

confier à la prière de la communauté. Les papiers sont rassemblés et posés sur l’autel au moment de l’offertoire.

La messe des morts est une prière pour les défunts.

4. Visite au cimetière le 2 novembre

Il est rare que l’on fasse une visite au cimetière le 2 novembre qui est pourtant le jour des morts. En effet, ce

n’est pas un jour férié en Europe. Cependant, quand le 2 novembre tombe un samedi ou un dimanche, on en

profite pour faire une visite au cimetière et faire une prière pour les défunts de sa famille. On fait habituellement

la visite au cimetière le premier novembre pour la fête de la Toussaint qui est souvent vécue comme le jour des

morts plus que comme la fête des saints.

Lundi 2 novembre Commémoration de tous les fidèles défunts