2008-2014 : un bilan

pour un nouveau contrat2014-2020

Elections municipales 23 et 30 mars 2014

Annie Guillemot et son équipeENSEMBLE POUR BRON

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EDITO

Maire de BronVice-Présidente de l’Association des Maires de FranceChevalière de la Légion d’HonneurChevalière de l’ordre national du Mérite

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ENSEMBLE POUR BRONPoursuivons le dialogue et l’actionLes élections municipales auront lieu les 23 et 30 mars, et cette élection engagera l’avenir de notre ville poursix ans, jusqu’en 2020. En mars 2008, vous nous avez accordé votre confiance dès le premier tour sur la based’un programme que nous avons respecté. Nous nous devons de vous rendre compte de notre action et devous en faire juges.De nombreux projets ont contribué à améliorer la vie de tous les Brondillants. Je vous laisse les parcourir, sachantque ce bilan ne peut-être exhaustif et que bien d’autres actions, notamment celles menées en lien avec lesassociations, ne peuvent être toutes citées, ni les multiples interventions individuelles que j’ai pu effectuer, oumes contacts directs avec ceux qui vivent des situations difficiles.

Toutes les actions évoquées dans ces pages témoignent de la volonté qui anime l’équipe municipale de toujoursrechercher un développement équilibré de notre ville, en veillant à chacun de ses quartiers. Nous avonsdéveloppé et embelli Bron, ville à part entière, dans une agglomération elle-même en évolution. Les rencontreset débats, les visites de quartiers, ont été des moments précieux pour aborder dans un souci de transparencela gestion de notre commune.

Nos engagements ont été tenus, et l’équipe d’« Ensemble pour Bron », responsable et disponible, a tout misen œuvre pour faire évoluer notre ville en respectant son identité, en faisant prévaloir l’intérêt général et latolérance sur les considérations partisanes. Nous aimons notre ville et nous nous sommes tenus à l’écart despolémiques, car Bron mérite mieux ! Nous avons géré la commune avec honnêteté et compétence.

J’entends continuer de travailler dans cette transparence et cette confiance, en plaçant toujours au cœur denotre action tous les Brondillants, les associations culturelles, sportives, sociales, leurs représentants etbénévoles, les acteurs économiques et les services publics, avec la volonté de développer les liens entre lesgénérations et de préparer l’avenir de nos enfants, mais aussi de promouvoir l’éducation, le sport et la culture,de lutter contre l’insécurité et pour le respect de l’environnement.Je me déplace souvent, car c’est essentiel d’aller sur le terrain pour prendre en compte l’avis de chacun. J’aidéfendu Bron avec détermination au cours de ce mandat et les financements obtenus auprès de l’Etat, de laRégion, du Département et de la Communauté Urbaine en témoignent sur des projets structurants pour notreville (seconde ligne de tramway T5, suppression de l’autopont Mermoz-Pinel, nouvelle médiathèque, programmesde renouvellement urbain).

Face à un monde confronté aux effets multiples d’une crise économique et sociale qui dure, les Villes sont lesmoteurs d’une dynamique qui porte l’investissement public, indispensable au développement local. A Bron,nous avons fait le choix de la solidarité et du développement durable, et dans ces temps difficiles etcomplexes, nous avons aussi fait preuve d’ambition, d’audace et de sérieux - car le monde bouge et notre villeaussi - en mobilisant nos ressources vers l’investissement et donc l’emploi. Nous avons ainsi pu mener à leurterme tous les projets prévus, grâce à la maîtrise de nos finances communales (aucun emprunt toxique,désendettement de la Ville de 29 à 14 millions d’euros durant ce mandat). Notre Ville est bien gérée et sesfinances sont saines.

Bien sûr, à l’heure des bilans, il faut savoir rester modestes. Nous avons encore beaucoup à faire ensemble, etnous vous soumettrons prochainement nos propositions réalistes et concrètes pour un nouveau contrat 2014-2020. Vous connaissez l’importance que j’attache aux services de proximité et à la place des jeunes dans lacité. Le rôle d’un Maire c’est à la fois d’anticiper l’avenir, de préparer notre ville aux enjeux et défis actuels et derépondre à vos attentes en termes d’équipements ou de services. En gardant au plus près les convictions qui nous rassemblent.

A très bientôt, et avec mon entier dévouement.

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Profession de foiadressée auxBrondillants enmars 2008.

NOUS AVONS HONORÉNOS ENGAGEMENTS !

« Ensemble,prenons des engagements concrets »

écrivait notre Maire dans la profession de foi

adressée aux Brondillants le 9 mars 2008.

Aujourd’hui, nous vous proposons de faire le bilan

de notre action pendant ces 6 années. Car il

vous revient d’apprécier le travail accompli.

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Annie GuillemotMaireVice-présidente de laCommunauté Urbaine

Vice-présidente del’Association desMaires de France

Chevalière de la Légiond’Honneur, Chevalière del’ordre national du Mérite

Marc ChaleardProximité

Ayech RouahiUniversités, Technologies del’information et de lacommunication

Dominique Vitali-LouzaiDéveloppement économiqueet commercial

Joëlle JomardPatrimoine

Georges LinossierPersonnes âgées

Louis ReymondDéplacements et Transports

Eric ArderighiCulture

Anissa KhedherSanté et Handicap

Christian LabieDéveloppement durable,Energie-Climat, Agenda 21

Djamel BouabdallahVie associative et ConseilMunicipal d’Enfants

Lucien InamiSports

Lucile MorelJeunesse

Jean-Michel Longueval1er Adjoint, Urbanisme, Développement durable, Démocratie locale et UniversitéConseiller communautaire

Djamel BoudebibahSports et Jeunesse

Michel MarandeauEnvironnement, Espaces verts,Prévention et Tranquillitépublique

Reynald GiacaloneAnimation, Vie associative,Centres sociaux et Maisons de quartier

Yves SellemPatrimoine, Systèmesd’information, Sécurité civile et Hygiène

Claire Durand-MorelRelations avec les citoyens et Parité

Charles TourdesDéplacements (transports,circulation, voirie, éclairagepublic, taxis), Affairespubliques et Marchés forains

Mireille Spaggiari-MeynetCulture et Relationsinternationales

Viviane LagardeSolidarité, Petite enfance,Personnes âgées et AnciensCombattants

Françoise Lartigue-PeyrouEducation

Françoise PietkaDéveloppement économiqueet commercial, Insertion

Les Adjoints

Les Conseillers municipaux

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Impôts locaux et Finances ______________________________________________page 9

Démocratie locale et Vie associative ______________________________________page 14

Développement durable et Environnement_________________________________page 18

Ecole et Education _____________________________________________________page 25

Jeunesse______________________________________________________________page 30

Université et Recherche _________________________________________________page 32

Quartiers, Habitat ______________________________________________________page 34

Développement économique ____________________________________________page 41

Emploi et Insertion______________________________________________________page 45

Commerces ___________________________________________________________page 48

Tranquillité publique et Prévention ________________________________________page 51

Circulation et Transports ________________________________________________page 55

Administration municipale _______________________________________________page 62

Solidarité et Action sociale_______________________________________________page 64

Petite Enfance _________________________________________________________page 66

Seniors _______________________________________________________________page 68

Personnes en situation de Handicap ______________________________________page 71

Culture ________________________________________________________________page 73

Mémoire et Histoire _____________________________________________________page 80

Jumelages et Relations internationales ____________________________________page 84

Sports ________________________________________________________________page 86

Des documents pour aller plus loin _______________________________________page 90

Conformément à la loi du 15 janvier 1990, ce document a été financé dans le cadre de la campagne électoralepour les élections municipales de mars 2014 – mandataire financier Claude Loisel, seul habilité à recueillir des donspour la campagne pour la liste « Ensemble pour Bron – Annie Guillemot ». Aucune entreprise ni société commer-ciales n’ont été sollicitées. Aucune contribution de la commune n’est intervenue. Je m’engage à la transparenceet à la sincérité des comptes.

SOMMAIRE

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IMPOTS LOCAUX ET FINANCESUne gestion rigoureuse et saine

Tout au long du mandat qui s’achève, la Municipalité s’est attachée à concilier ges-tion rigoureuse et dynamisme pour préparer l’avenir, par un investissement total de50 millions d’euros entre 2008 et 2014. Priorité à l’emploi et à l’investissement, touten poursuivant le désendettement de la Ville et en maîtrisant les dépenses de ges-tion, grâce à l’amélioration constante de l’efficacité des services municipaux. Et avecla volonté de ne jamais remettre en cause la qualité des services rendus aux Bron-dillants et d’améliorer la qualité de vie.Dans un souci constant de gestion saine et rigoureuse, le budget de la Ville s’estdonc inscrit dans une politique volontariste de soutien à l’économie et à l’emploi : - poursuite des investissements conformément à nos engagements à travers la réa-

lisation de nouveaux équipements et la rénovation du patrimoine communal- maintien d’un service public de qualité tout en poursuivant une gestion rigoureuse

et le soutien aux actions menées par les associations dans notre ville (malgré leretrait d’autres financeurs)

- stabilité de la fiscalité communale sans augmentation depuis 2009- souci de contenir l’endettement et de maintenir notre capacité de désendettement

sous le seuil de 8 années.Les engagements pris en 2008 ont été honorés. Nos finances locales continuent à re-poser sur des piliers solides à Bron en dépit d’un contexte économique général dé-favorable et face à des contraintes fortes avec la baisse des dotations de l’Etat.Personne ne peut s’exonérer de la rigueur qui nous concerne tous. C’est la maîtrisedes dépenses de fonctionnement et le fort désendettement de la commune (- 30% de-puis 2000) qui ont permis de disposer de moyens pour permettre le développementde notre ville dans la continuité de nos engagements, l’Education restant le premierbudget.

Et en conjuguant grands projets et actions de proximité, pour tous les quartiers ettoutes les générations.

1- UNE IMPOSITION PAR HABITANT QUI RESTE INFERIEURE A LA MOYENNE NATIONALE

Depuis 2009, les taux des taxes locales sont restées les mêmes. Une seule augmentation (6%) a été effectuéeen 2009, sachant que la part communale n’avait pas augmenté depuis 13 ans consécutifs. A mettre en regard desnombreuses augmentations intervenues pendant toutes des années (énergie, alimentation…) et que la communesubissait aussi.

A Bron, le montant de l’imposition par habitant reste inférieur à la moyenne nationale pour les collectivités de lamême strate (513 € contre 534 €). Il en est de même pour les dépenses de fonctionnement : 1 032 € (contre unemoyenne nationale de 1 249 € pour les communes de 20 000 à 50 000 habitants). L’investissement a donc pu être soutenu. Le programme d’investissement se divise chaque année entre les opé-rations courantes (renouvellement du matériel), les travaux d’entretien et de maintenance des patrimoines (2 M€

par an environ), les opérations au titre du développement durable (500 000 € par an), les équipements nouveauxet les opérations dans les quartiers dans le cadre de l’ANRU. La priorité demeure l’Education (comme au précédent mandat) avec plus de 7 M€ investis dans les travaux d’équi-pement des écoles.

Après la rénovation du cinéma Les Alizés, la construction du gymnase Muguet, la rénovation des écoles AnatoleFrance, Ferdinand Buisson, Alsace Lorraine, Jean Jaurès, l’agrandissement de la Maison de quartier des Essarts,la démolition de l’UC7, la rénovation du Centre nautique (6,5 M€), l’aménagement des Jardins familiaux du Mas dela forêt, la réfection de l’église Saint-Denis, la pelouse synthétique du stade Jean Jaurès, les restructurations descentres commerciaux Plein Ciel/Bellevue et Jouvet/Debat, la création de la Cyber-base, la requalification de l’avenue

Camille Rousset et de la Place Curial, la fin de construction des Jardins du Fort, la restructuration du carrefour des7 Chemins, l’assainissement du Fort de Bron et du cimetière, le démarrages des opérations de renouvellementurbain à Parilly et Terraillon, durant le précédent mandat, l’investissement 2008–2014 a vu des réalisationsdans tous les quartiers : - Pour l’Education (7 M€) : la rénovation des écoles Pierre Cot, Jean Moulin, Jean Jaurès, Jean Macé, les Genêts,

Anatole France, Saint-Exupéry, la Garenne, et la création de selfs dans les cantines (la Garenne, Jules Ferry, JeanJaurès, Louise Michel, Jean Macé, Jean Moulin…)

- la rénovation de l’Espace Albert Camus (2,5 M€)- la rénovation de la Résidence Marius Ledoux (5 M€)- la nouvelle ligne T5 (370 000 € à la charge de la Ville sur un budget total de 60 M€)- la nouvelle médiathèque Jean-Prévost (5 M€ sur un budget total de 12 M€)- l’entrée de ville Mermoz-Pinel et la démolition de l’autopont (83 500 € sur un budget total de 21 M€)- l’extension de la MJC Louis Aragon (2,7 M€)- le Centre chorégraphique Pôle Pik (2,2 M€)- la rénovation de la piste d’athlétisme, des tribunes et des panneaux photovoltaïques du stade Pierre Dubœuf

(700000€)- l’isolation thermique du gymnase Tola Vologe (200 000 €)- la création du lieu intergénérationnel et des salles associatives (1,5 M€)- l’Espace Jacques Duret (2 M€)- les opérations de renouvellement urbain de Parilly (aménagement des rues Bender et Voillot, la construction delogements sur l’ex-UC7, signalétiques…) et de Terraillon (Pôle associatif, extension de l’école Pierre Cot,requalification du centre commercial et de la rue Bramet, nouvelle crèche, Pôle de services publics, plan desauvegarde…)

Durant le mandat, 50 M€ auront été investis pour créer de nouveaux équipements ou entretenir le patrimoine de laVille (au cours du précédent mandat municipal, l’investissement s’était élevé à 41 M€).

2- UN DESENDETTEMENT DE 12 MILLIONS D’EUROS ET DES COUTS DE FONCTIONNEMENT MAITRISES

En début de mandat, nous nous étions fixés comme objectifs financiers de maintenir le niveau de l’annuité en deçàde 4 M€, de limiter le stock de la dette au maximum à 28 M€ et d’avoir une capacité de désendettement toujoursinférieure à dix ans. Ces limites sont loin d’être remises en cause par les investissements réalisés, l’encours de ladette restant inférieur à 20 M€ et la capacité de désendettement en dessous de 5 ans.

LA MUNICIPALITÉ S’EST ATTACHÉE À DÉSENDETTER LA VILLE. Le stock de la dette municipale s’est ainsiréduit de 7,3 M€ entre décembre 2008 et décembre 2012 (12 M€ depuis 2003). Alors que parallèlement, l’Etat di-minuait sa dotation forfaitaire (- 42 000 € en 2010, - 90 000 € en 2011, - 140 000 € en 2012, - 160 000 € en 2013). A l’issue de l’exercice 2013, l’épargne brute devrait être de l’ordre de 5 M€ (équivalente à celle du début de mandat)et l’épargne nette de 3,9 M€ (bien supérieure à celle de 2008). Quant au ratio prudentiel, il pourrait atteindre 3,7années fin 2013 (soit un niveau très inférieur aux 8 ans, niveau considéré comme un indice de bonne santé pourles communes comparables, et inférieur à la moyenne nationale de 4,8 années). L’encours de la dette s’élève à Bron en 2013 à 366 € par habitant (contre 1 066 € en moyenne dans les communesdu Rhône appartenant à la même strate démographique (source : Trésor public). Cet encours était de 699 € en 2002.

AUCUN EMPRUNT TOXIQUE N’A ÉTÉ SOUSCRIT

QUANT AUX DÉPENSES DE GESTION, elles ont été maîtrisées tout au long du mandat, les charges de per-sonnel représentant le premier poste de dépenses (54%, inférieur également à ce que l’on constate au niveau na-tional : 58,7%). En 2014, elles devraient progresser de moins de 2% par rapport à 2013, intérêts de la dette inclus. L’ensemble des services municipaux concourt à la recherche d’économie dans tous les secteurs d’intervention(énergie avec la baisse des consommations de chauffage et d’éclairage, le photovoltaïque, les fournitures et la té-léphonie, nouveaux dispositifs plus économes…) et à la maîtrise des coûts de fonctionnement.

STABILITÉ DES SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS également, sauf pour les associations d’insertion socialeet professionnelle (notamment pour la création de la régie de quartier par RIB) ou la création de nouveaux servicesaux personnes âgées (collecte des encombrants, service Mobi-Cité-Seniors) ou encore les Centres sociaux et les

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Maisons de quartier qui gèrent un nouvel équipement (crèche l’Emerveille pour le Centre social Gérard Philipe,crèche pour la Maison de quartier des Essarts).

Enfin, Bron sera sans doute, dans ce mandat, la Ville de l’agglomération qui aura bénéficié le plus de dotations dela Communauté Urbaine de Lyon et de l’Etat, avec T5 et Mermoz Pinel, investissements majeurs d’agglomération. Car le rôle du Maire est aussi de défendre sa ville dans toutes les instances de décisions. Au cours de ce mandat,la Communauté Urbaine a ainsi alloué plus de 100 M€ à la Ville de Bron. La conclusion d’un nouveau contrattriennal avec le Département a permis à Bron de bénéficier d’une aide pour ses investis sements de 3,5 M€ pourla période 2011-2014.

Ainsi, selon ces conventions, l’opération de renouvellement urbain de Parilly bénéficie de subventions de 10,3 M€

de l’ANRU (995 000 € de la Région, 679 600 € du Département), et l’opération de renouvellement urbain de Terraillon, de 15 M€ de l’ANRU (Région 8,6 M€ et le Département 19,5 M€).

En cette période de croissance faible et d’aggravation du chômage, il nous est apparu essentiel de poursuivre lesprojets déjà initiés pour notre ville et contribuer ainsi au soutien de notre activité économique.

• Le secteur du BTP emploie en France 2 millions de salariés, dont la moitié en relation directe avec les

collectivités locales. Pour chaque milliard investi, les entreprises du BTP

créent 75 000 emplois directs.

Le chantier de la médiathèque a représenté plus de 100 emplois pendant deux ans.

• Les collectivités locales, contrairement à l’Etat, ne peuvent emprunter que pour financer

l’investissement, en aucun cas pour financer des dépenses de fonctionnement ! Elles aussi sont

confrontées aux conséquences de la crise, mais elles ne sont jamais en déficit, étant dans l’obligation

d’équilibrer leurs comptes…

Elles sont également les premiers soutiens à l’activité économique en France puisqu’en réalisant 73% de

l’investissement public, elles sont un moteur essentiel à la croissance.

Mais elles ne représentent pourtant que 10% de la dette publique seulement…

• En 10 ans, la dette de l’Etat a doublé, passant de 900 milliards d’euros en 2002 à 1 800 milliards d’euros

en 2011. A Bron, la dette de la Ville est passée de 29 millions en 2003 à 17 millions d’euros en 2013.

REPERES

• Dette par habitant de 2002 à 2012 : 435 €… alors qu’elle est en moyenne de 1 066 € par habitantdans les villes de 20 000 à 50 000 habitants.

La Ville de Bron a enfin signé avec l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine), la Région Rhône-Alpes, le Département du Rhône et la Communauté Urbaine, deux conventions qui ont permis, comme leMaire s’y était engagée, la construction de la nouvelle médiathèque Jean-Prévost (elle a été subven-tionnée à 50 % et représentera in fine 10 % de l’investissement du mandat municipal 2008-2014).

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LE SAVIEZ-VOUS ?

0100200300400500600700

2002 2012

699

551

627580

507

558

500

436400

435

684

29 M€

17,2 M€

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

• Stock de la dette de 2003 à 2013

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• Emprunts contractés de 2001 à 20132001 - 2007 : 12,5 M€

2008 - 2012 : 2,81 M€ (ce chiffre devrait être porté à 6,7 M€ fin 2013, soit la moitié du précédent mandat)En 2010, 2011 et 2012, nous n’avons mobilisé aucun emprunt nouveau

• Dépenses et subventions d’équipement

De 2001 à 2007, 41 M€ ont été investis pour créer de nouveaux équipements et entretenir le patrimoine de la Ville(soit 5,8 M€ par an en moyenne), avec en 2007 une accélération due à la rénovation du Centre nautique et de lacrèche des Essarts.De 2008 à 2013, le volume s’élève à près de 50 M€ (soit en moyenne 8,3 M€ par an) avec un pic en 2013 dû auxsubventions de 5 M€ de l’Etat, de la Région et du Département pour la médiathèque.

• Coûts pour le budget de la Ville

2001 2007 20130

15 M€

12 M€

9 M€

6 M€

3 M€

Centre Nautique6,5 M€

5 M€

RésidenceMarius ledoux

5 M€

Médiathèque Jean-Prévost

Mermoz Pinel83 500 €Centre

chorégraphiquePôle Pik 0,8 M€

T5 370 000 €

Centre culturelAlbert Camus 2,4 M€

2,6 M€

MJC Louis Aragon

Annie GUILLEMOTMaire de Bron

Impôts locaux45%

Taxes diverses5%

43%Dotations, subventions

Produitsdes services7%

Services généraux30%

18%Education14%

Sport et Jeunesse

Economie, insertion3%

Aménagementurbain, logement 4%

Environnement,Espaces verts,Eclairage 8%

12%Social

11%Culture

• Poursuivre la gestion maîtrisée des finances municipales pour maintenir l’investissement• Soutenir la rénovation du patrimoine communal, notamment des écoles dans le cadre de l’Agenda 21

et de la transition énergétique• Continuer de réduire la consommation d’énergie de la Ville, dans le cadre de l’Agenda 21

« Bien sûr, il faut du sérieux ! La bonne gestion comme la morale en politiquesont pour moi comme des évidences. J’ai désendetté la Ville, sans relever les

impôts sauf une année en 2009 : 6% seulement, en 14 ans ! La priorité est à l’emploi et à l’investissement. J’ai toujours considéré que les

Villes, et les territoires d’une façon plus générale, devaient participer pleinement àrelever les deux défis majeurs que sont la cohésion sociale et la protection de

notre environnement, en mobilisant leurs ressources vers l’investissement et doncvers l’emploi. Le développement de notre agglomération est le meilleur atout pourlutter contre le chômage. Celui des jeunes en particulier, qui nous préoccupe tant

aujourd’hui. Grâce à la maîtrise de nos finances communales et à une situationparticulièrement saine, nous avons pu poursuivre l’effort d’investissement

et mener à leur terme tous les projets prévus. Ce sont des chantiers créateurs d’emplois locaux. »

NOS OBJECTIFS

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• Budget 2013

Recettes

Dépenses

DEMOCRATIE LOCALE ET VIE ASSOCIATIVEMieux vivre ensemble

Les associations qui sont pour notre commune une richesse et un vecteur de liensocial essentiel ont été accompagnées tout au long du mandat, dans le respect deleur indépendance, par des moyens financiers (subventions) mais aussi par desaides en nature : locaux mis à disposition, soutien logistique, moyens humains parl’investissement des services municipaux. La Maison des sociétés est très utilisée !

1 – LA VIE ASSOCIATIVEConformément à nos engagements, deux objectifs ont guidé notre action : 1. Poursuivre le soutien à la vie associative, dans le respect de son indépendance et pérenniser le Forum des

associations2. Renforcer l’accueil des associations en mettant à disposition de nouveaux locaux face à la Maison des sociétés

(après le transfert de la médiathèque à la Boutasse)

SOUTIEN À LA VIE ASSOCIATIVENotre ville compte plus de 300 associations qui aujourd’hui, outre leurs propres actions, se rencontrent et échangentà de multiples occasions, confrontent leurs expériences et croisent leurs énergies au sein d’une nouvelle instance :« les associations en mouvement ».Véritable temps convivial de travail et d’échange, cette instance a participé à renforcer les liens et la dynamiqueentre les associations, à conforter les associations et pour certaines, à les accompagner dans leur développement.L’objectif premier est bien la mise en valeur des bénévoles, car sans bénévoles, il n’y aurait pas d’associations.

Les « associations en mouvement » ont décidé de pérenniser le Forum des associations, initié en fin de mandatdernier. Consolidé et développé, il est désormais proposé tous les ans, à la rentrée de septembre. C’est l’occasionen début d’année scolaire d’accueillir les Brondillants qui veulent connaître les activités proposées, ou qui veulentdonner de leur temps et s’investir bénévolement.La rénovation de l’Espace Albert Camus permet aujourd’hui d’accueillir ce Forum des associations dans de trèsbonnes conditions, en bénéficiant de l’auditorium, des salles festives et du parvis. L’accent a également été missur la reconnaissance et les besoins en formation des associations, avec des ateliers débat qui permettent auxnombreux bénévoles d’approfondir leur pratique.Parallèlement, les « associations en mouvement » ont permis de développer des passerelles entre lesassociations, entre Jess Mc Lane et la Maison de quartier des Genets, entre les Six Style et le centre social desTaillis, entre le Bridge club et le collège Joliot Curie.Des projets en faveur de la jeunesse ont été accompagnés et ont abouti à la création de jeunes associations, tellesles Six Styles et encore JET – Jeunesse Engagée Terraillon.Outre un droit d’intervention en Conseil Municipal, les associations disposent de la possibilité d’affichage sur 100panneaux à travers la Ville (panneaux renouvelés durant ce mandat) et d’envoyer des messages sur les panneauxlumineux. Enfin, elles peuvent s’exprimer sur le site Internet de la Ville, site modernisé en permanence et bénéficiantdu label Villes Internet 5@).

Au cours de ce mandat, les subventions allouées aux associations se sont élevées en 2012 à 6,2 M€ (2007 : 5,1 M€,2001 : 3,7 M€).

DES NOUVEAUX LOCAUX MODERNES MIS À DISPOSITION DES ASSOCIATIONSOutre la réouverture de locaux à Elise Deroche et l’ouverture du Pôle associatif Jacques Duret situé au cœur deTerraillon qui, comme la Maison des Sociétés, accueille tant les associations que les syndicats de copropriétairespour les AG dans de bonnes conditions (gratuité pour les associations brondillantes, présence d’un gardien) etdont le coût 2 M€ a été subventionné à 80% (Région 1,17 M€, ANRU 194 000 € et Département 174 000 €), denouveaux locaux associatifs (situés en centre ville, en rez-de-chaussée de l’ex-médiathèque) vont ouvrir début

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2014. Des manifestations associatives de plus grande ampleur qu’à la Maison des Sociétés pourront s’y dérouler,avec une grande salle qui accueillira des repas festifs grâce à une cuisine nouvelle et bien équipée. A côté, ontrouvera le nouveau lieu intergénérationnel.Quant aux quatre associations d’éducation populaire que sont les centres sociaux des Taillis (Grand et Petit) etGérard Philippe, les Maisons de quartier des Essarts et des Genêts, leurs financements sont importants ainsi queleurs effectifs de salariés, tant elles interviennent dans tout le champ de la famille : Petite enfance, Enfance,Jeunesse, Adultes et Seniors.Ces financements s’élèvent en 2012 à :• Centre social Gérard Philippe 875 136 €• Centre social des Taillis 753 833 €• Maison de quartier des Essarts 380 800 €• Maison de quartier des Genêts 230 145 €

Pendant ce mandat, le centre social Gérard Philippe a repris en charge le secteur Jeunes (confiée auparavant àLéo Lagrange) et développé le rendez annuel de Célébron lors de la fête de quartier, et qui met en scène deshabitants-acteurs, avec l’appui d’une compagnie artistique en résidence au centre social. Il gère aujourd’hui, latoute nouvelle crèche de Terraillon, rue Bramet. Le centre social des Taillis qui avec le soutien de la Ville (50 000€)a enfin son ascenseur, a développé son action sur Parilly Sud, et dans le cadre du prochain programme derenouvellement urbain, une réflexion est en cours pour renforcer encore son implantation.La Maison de quartier des Essarts a réussi la prise en main dès le début du mandat de la nouvelle crèche desEssarts, et celle des Genêts a développé son secteur Jeunes et une brocante connaissant un grand succès.

2 – LA DEMOCRATIE LOCALEC’est un objectif permanent pour la Municipalité que d’associer les habitants à la vie de la commune et tout aulong de ce mandat, les initiatives ont été très nombreuses : visites de quartier (2 par mois), commissions extra-municipales, réunions de concertation sur les projets, conseils de quartier et commissions de vie sociale deParilly et de Terraillon, élaboration concertée de l’Agenda 21, concertation sur les nouveaux rythmes scolaires,enquêtes publiques, lancement de la révision du PLU-H… sans compter de multiples réunions locales, sur site ouen Mairie, à la demande d’habitants sur des sujets nombreux et aussi divers que demande de mise à sens uniqued’une rue, problèmes de nuisances sonores de voisinage, régulation du stationnement, implantation d’uncommerce, projet de construction d’un riverain…Sans oublier le «14 14 » (04 72 36 14 14), le Bureau des demandes de proximité de la Mairie, qui traite en moyenne50 appels par jour, sans compter la vingtaine de visites pour celles et ceux qui préfèrent venir en personne plutôtque de téléphoner.

LES VISITES DE QUARTIERPlus de 60 visites de quartier ont été proposés au cours de ce mandat, en été comme en hiver. Elles rassemblentles habitants de quelques rues autour d’un ou plusieurs points de rendez-vous. L’ensemble des remarques sontenregistrées par les services présents et traitées lors d’un comité mensuel présidé par le Maire et rassemblant tousles services publics qui interviennent sur la Commune. Bon nombre de questions sont abordées, sur la proximitéet également les grands projets.

LES COMMISSIONS EXTRA-MUNICIPALESLa CEMUE (Commission extra-municipale d’Urbanisme et d’Environnement) et la CEME (Commission extra-municipale de l’Education) se réunissent au moins une fois par an pour la première, et 3 fois par an pour la seconde,ou plus selon les besoins et notamment pour consultation avant délibération du Conseil Municipal sur un dossierparticulier.Il faut ajouter la toute nouvelle commission relative à l’Insertion, qui rassemble les acteurs de l’insertion sociale etprofessionnelle, et une nouvelle commission extra-municipale d’accessibilité, réunissant les associations depersonnes en situation de handicap.A noter que le Sport, avec l’organisation spécifique de l’OMS – Office Municipal des Sports – dispose d’une instancedont l’intérêt et l’efficacité sont éprouvés.

LES RÉUNIONS PUBLIQUESLors de ce mandat, plusieurs séries de grandes réunions publiques ont été proposées aux Brondillants (la villeétant divisée en 7 secteurs : Centre, Est, Nord, les Essarts, les Genets, Parilly et Terraillon), conclues généralementpar une grande réunion à l’Hôtel de Ville : revue des projets de quartiers, SCOT (Schéma de cohérenceterritoriale), élaboration de l’Agenda 21, Atoubus et la réorganisation du réseau de bus (SYTRAL), lancementde la révision du PLU-H (Plan Local d’Urbanisme et d’Habitat)...

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LES ENQUÊTES PUBLIQUES Elles ont été nombreuses sur ce mandat : aménagement du quartier de Terraillon, concertation préalable pourl’extension du tramway, modification n°7 du PLU, projet de SCOT, ligne de tramway T5, ZAC de Terraillon…

3 – BRON SIGNATAIRE DE LA CHARTE POUR L’EGALITEENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS LA VIE LOCALE

Le 27 janvier 2012, la Charte Européenne pour l’Egalité entre les femmes et les hommes dans la vie locale aété signée, en présence de nombreuses personnalités, dont la Présidente de la Commission des droits des femmeset de l’égalité à l’Association Française du Conseil des Communes et Régions d’Europe (AFCCRE). Bron rejointainsi les plus de 1 000 collectivités locales signataires (95 en France, avec un plan d’actions pour l’égalité, élaboréen concertation avec de nombreux partenaires brondillants : associations, collèges…D’autres manifestations pour l’égalité sont devenues pérennes :• 25 novembre : Journée Internationale contre les violences à l’égard des femmes. Manifestation organisée en

partenariat avec Filactions et le cinéma les Alizés dans le cadre du festival « Brisons le silence »• 6 février : Journée internationale contre les mutilations génitales organisé en partenariat avec le GAMS Rhône-

Alpes et l’AFABH et le Cinéma des Alizés• 8 mars : Journée Internationale des Droits de la Femme. Des manifestations sont organisées en amont et en

aval du 8 mars par l’ensemble des structures socio-culturelles de la commune (Cinéma les Alizés, Espace AlbertCamus, Fête du Livre, Maisons de quartier, Centres Sociaux, MJC Louis Aragon) et les associations (CIDFF, ForumRéfugiés, PLIE, UFCS, les femmes de la Caravelle…) qui travaillent ensemble, toute l’année, au sein d’un Comitéde Pilotage. En 2013 a eu lieu la 6ème édition du Café-femmes qui a connu une affluence record, 270 personnesà l’Hôtel de Ville. Matinée conviviale sur des thématiques liées à l’égalité femme-homme clôturée par un spectacle.

La Municipalité a veillé par ailleurs à attribuer des noms de femmes aux bâtiments municipaux et rues nouvelles,comme cela a été le cas pour la nouvelle résidence de l’OPAC à la Boutasse, qui porte le nom de GermaineBellanger, première femme Adjointe au Maire de Bron en 1945, ou encore la nouvelle rue au sein du quartierCaravelle qui porte le nom de Suzanne Melk, aviatrice.Un projet d’écriture de l’histoire de la commune : « Les femmes aussi écrivent l’histoire », est en cours.

• La vitalité associative s’exprime également par les grands anniversaires, soutenus par la Ville :

40 ans du centre aéré de Parilly en 2010, 40 ans du jumelage Bron-Grimma en 2012, 30 ans de la chorale

Crescendo, 20 ans des Amis du cinéma Les Alizés en 2011, 20 ans de Lire à Bron également en 2011…

• En 2010, la Ville de Bron s’est vu décerner par l’association des Maires du Rhône et le « Progrès » la

Marianne d’Or de la Vie associative.

REPERES

Les réunions de concertation sur les grands – ou moins grands - projets ont été nombreuses

• L’extension du tramway (ligne T5) a fait l’objet d’un long processus de concertation avec :- Une concertation préalable sur le tracé- Une enquête publique- Des réunions de riverains concernés par le tracé- La mise en place d’un correspondant de la Ville tout au long de la réalisation du chantier pour répondre àtoute question et à tout problème rencontré par les riverains

LE SAVIEZ-VOUS ?

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• Le projet d’aménagement de l’ex caserne Raby, que l’Etat a mise en vente, a fait l’objet d’une réunion deconcertation au Cosmos en présence de l’Etat et du Grand Lyon, avant une enquête publique et une nouvelleréunion publique en septembre 2013 en présence de l’OPAC du Rhône, l’aménageur qui s’est porté acquéreur• L’Agenda 21 a fait l’objet d’un dispositif de concertation avec pas moins de 11 ateliers, qui ont porté autant surle partage du diagnostic que sur l’élaboration du plan d’action et qui s’est étalé sur 6 mois, d’octobre 2012 à avril2013• La préparation de la réforme des rythmes scolaires, prévue pour la rentrée de septembre 2014, a fait l’objetd’une concertation structurée associant les parents d’élèves, les associations, les directeurs d’école et les agentsmunicipaux• Le projet de rénovation urbaine du quartier de Parilly fait l’objet d’une concertation permanente sous formed’ateliers urbains, associant habitants et associations, qui réfléchissent ensemble sur l’avenir du quartier.Les habitants ont également participé à la conception de la fresque de la trémie Salengro, à la conception du jardinà l’emplacement du rond point de l’ancien jet d’eau, et plus récemment à la refonte de l’adressage et de lasignalisation des UC• La commission Vie sociale de Terraillon, très active et très fréquentée par les habitants se réunit en moyennedeux fois par an et permet de suivre les actions d’animation de la vie sociale et également les travaux de rénovationurbaine• La préparation de la Charte de lutte contre les nuisances sonores de l’aéroport de Bron s’est faite encollaboration étroite avec l’association MARIBA qui représente les habitants du secteur de la Vie Guerse/Sept chemins• Le projet ATOUBUS, visant à la réorganisation de l’ensemble des lignes de bus du Sytral a fait l’objet d’un largedispositif de concertation animé par le Sytral• Le réaménagement du centre commercial de Terraillon (rue Bramet) a fait l’objet de réunions régulières descommerçants, sur site ou en Mairie ; ils ont pu participer à la conception du projet avec les architectes et urbanistes,tant sur la rénovation des commerces que sur l’aménagement de la voirie.

« L’absence de frontières entre les différents champs associatifs, la mixité et laproximité sont les maîtres mots du Forum des associations. Le but est de

continuer à développer une culture de proximité à Bron, à la portée de chacun. Carnous avons conscience du rôle des associations dans l’animation et la qualité de

vie de notre ville. Ce Forum doit servir de soutien à toutes ces initiatives etrappeler que le sport, comme la culture, ont un rôle d’insertion et de valorisation

des jeunes et des adultes. »

« La Ville a franchi un pas de plus en signant la Charte européenne pour l’Egalitéfemmes-hommes assortie d’un plan d’actions concrètes. Des exemples : la

formation du personnel petite enfance, la féminisation des noms de rues, lesateliers de socialisation du Centre social Gérard Philipe… Une autre action me

tient particulièrement à cœur : « Les femmes écrivent aussi l’histoire ». Il ne s’agitpas d’écrire une histoire « au féminin », mais de permettre à des Brondillantes

d’écrire sur l’histoire de leur commune avec leur regard de femmes. Des écrits ontdéjà été produits au Café femmes 2013, et un ouvrage sera publié en 2014. Une

très belle aventure ! »

NOS OBJECTIFS

Reynald GIACALONEAdjoint à la Ville associative,aux Centres sociaux et auxMaisons de quartier

Claire DURAND-MORELAdjointe aux Relations avecles Citoyens et à la Parité

• Mener à bien l’ouverture des nouvelles salles associatives (en rez-de-chaussée de l’ex-médiathèque)

• Pérenniser le Forum des associations, en développant les échanges de savoir-faire associatif• Implanter le centre social des Taillis sur Parilly Sud dans le cadre du PNRU2

(Plan national de Rénovation urbaine 2)• Renforcer la concertation et la participation des habitants, notamment à travers la mise en

œuvre de l’Agenda 21 (ateliers urbains, conseil de développement)• Poursuivre le travail sur l’Egalité des femmes et des hommes, notamment en direction des

jeunes

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DEVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENTUn Agenda 21 labellisé… pour agir au quotidien

Notre société vit une ouverture sur le monde sans précédent et doit faire face toutà la fois aux risques de dérèglement climatique, mais aussi de rupture sociale. Atous les niveaux, il faut faire le choix du développement durable, du civisme etde la solidarité pour répondre aux enjeux environnementaux, sociaux, économiqueset climatiques auxquels nous sommes confrontés.

La Municipalité conduit ainsi depuis plusieurs années une politique volontariste enfaveur du développement durable à travers une « Charte de l’Environnement »adoptée dès 2005. Charte tournée essentiellement sur la maîtrise des énergies ausein des bâtiments municipaux, la gestion raisonnée et différenciée des espacesverts (suppression des traitements chimiques), la prise en compte des normes deHaute Qualité Environnementale, le tri et le recyclage des déchets, les clausesd’insertion et environnementale (Charte du bois, économie certifiée).

L’adoption d’un Agenda 21 qui vient d’être labellisé par le Ministère de l’Ecologieet du Développement durable (cf chapitre « Des documents pour aller plus loin »)traduit la volonté de la Municipalité d’apporter des réponses concrètes en faveurd’un développement durable de notre territoire : - lutte contre le réchauffement climatique et protection de l’atmosphère- préservation de la biodiversité- cohésion sociale et solidarité entre les quartiers et les générations- épanouissement de tous les citoyens- modes de production et de consommation responsables.

1- L’AGENDA 21, OU CONSTRUIRE L’AVENIR DE BRON AUTOUR DU DEVELOPPEMENT DURABLEAGIR EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE : UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE ET UNE AMBITION COLLECTIVE

Conformément à l’engagement pris en 2008, la Municipalité a élaboré son Agenda 21 local, labellisé par le Ministèredu Développement durable et, en parallèle, a élaboré son Plan Climat Energie Territorial, en cohérence avec celuidu Grand Lyon.Les objectifs relevant du développement durable sont par essence ambitieux et impliquent des modificationsprofondes de nos pratiques et de nos comportements, que cela concerne la réduction des émissions de gaz àeffet de serre ou le maintien de la cohésion sociale et territoriale. Notre Agenda 21 est donc un plan d’actions ambitieux à court, moyen et long terme, qui repose sur trois piliers :- la solidarité et la cohésion sociale (le pilier social)- le développement économique et l’emploi (le pilier économique)- la protection de l’environnement (le pilier environnemental)tout en recherchant de façon permanente la participation et l’implication des habitants.

L’objectif étant de répondre à nos besoins actuels sans compromettre la capacité des générations futures àrépondre aux leurs. C’est un modèle de développement qui doit être économiquement efficace, socialementéquitable et écologiquement tolérable. Ce qui implique l’intégration du développement durable dans tous leschamps d’intervention de la Ville, le développement d’actions transversales et cohérentes, la définition des priorités

et de perspectives à venir en matière de développement durable. Pour élaborer son Agenda 21, la Ville a mené un diagnostic complet du territoire, puis a défini des enjeux prioritaireset enfin, a élaboré un plan d’actions. Les habitants ont été associés à son élaboration au sein d’ateliers participatifs.Pas moins de 11 ateliers se sont déroulés d’octobre 2012 à août 2013 et ont porté autant sur le partage du diag-nostic que sur la définition du plan d’actions. Par la suite, les habitants seront bien sûr associés au suivi et à l’éva-luation du plan d’actions.

Exemples d’actions concrètes réalisées pour progresser ensemble• Un budget de 500 000 € est réservé depuis 2012 chaque année au développement durable, budget qui a permis

de financer du matériel (vélos électriques par exemple) ou des travaux sur le patrimoine de la Ville• Equipement des services de la Ville en voitures électriques de type Renault Kangoo ZE (zéro émission) et de

vélos de service (dont certains à assistance électrique)• Travaux d’isolation thermique pour le gymnase Tola Vologe (isolation des deux murs pignons, installation de deux

sas sur les portes extérieures et changement de la façade Nord, derrière les tribunes en polycarbonate), et leGymnase Bouloche

• Equipement de bâtiments municipaux en panneaux photovoltaïques : 870 m² de panneaux ont été posés en 3ans sur 5 équipements (toitures de la maternelle Jean Moulin, des tribunes du stade Duboeuf : cela représente80 KW de puissance installée

• Tri sélectif dans les salles municipales et associatives équipées de poubelles de tri sélectif permettant la récu-pération

• Récupération de papier dans les services municipaux avec l’installation de corbeilles spécifiques (20 tonnes depapier en 2012, ce qui équivaut à plus de 4 millions de feuilles de papier, sachant qu’une feuille de papier peutêtre recyclée jusqu’à 7 fois !)

• Ballades thermographiques organisées par la Ville, en lien avec l’ALE (Agence Locale de l’Energie de l’agglo-mération lyonnaise), destinées à sensibiliser les syndics de copropriétés au traitement thermique des immeublesanciens (certaines copropriétés sont déjà passées à l’acte profitant de travaux de ravalement de façades pouraméliorer l’isolation…)

• Familles à énergie positive : toujours avec l’ALE, 2 équipes de 10 familles brondillantes ont participé à ceconcours organisé à l’échelle de l’agglomération et visant à réaliser des économies d’eau et d’énergie, par desgestes et des pratiques quotidiennes simples à mettre en œuvre

• Ramassage des encombrants au domicile des personnes âgées ou empêchées : la régie de quartier RIBpropose ce nouveau service moyennant une participation modique. Cette action est exemplaire au regard des3 critères du développement durable :- elle rend service à des personnes âgées isolées (volet social)- elle permet le tri, le recyclage d’objets encombrants (volet environnemental)- elle fournit une activité professionnelle à des personnes en insertion (volet économique)

• Paniers légumes pour les familles les plus démunies, financés par le CCAS en collaboration avec le SecoursPopulaire et des agriculteurs locaux (ce qui participe à la solidarité et également à la prévention nutritionnelle)

• Appartement pédagogique à Terraillon : ouvert par le bailleur ALLIADE, au rez-de-chaussée d’un immeuble,il accueille les locataires, organise des ateliers (économies d’eau, de chauffage, mais aussi aménager son ap-partement, mieux vivre avec ses voisins, mieux gérer ses charges, connaître ses droits et devoirs…).

AGIR EN FAVEUR DU CLIMAT ET DES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE : LE PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITORIAL

Le PCET est un axe essentiel de notre Agenda 21. En effet, le bilan carbone de la Ville est fortement impacté parle trafic induit par les grandes infrastructures routières : A43 et boulevard Laurent Bonnevay (source majeure d’émis-sions de GES – gaz à effet de serre), la présence de grands équipements, tels les hôpitaux, l’Université, le domainedu Ministère du Développement Durable, et la présence d’ensembles de logements collectifs construits à la findes années 50 (peu performants d’un point de vue énergétique et forts consommateurs d’énergie pour le chauffage).

Pour toutes ces raisons, la Municipalité s’est engagée dans l’élaboration d’un Plan Climat Energie en cohérenceavec celui du Grand Lyon et dont l’objectif est de relever le défi de la transition énergétique, dans l’objectif du« 3 x 20 » à l’échéance de 2020. C’est-à-dire : - moins 20% de consommation énergétique - moins 20% d’émission de gaz à effet de serre- et porter à 20%, la part d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie puis de s’inscrire dansle « Facteur 4 », consistant, à l’échéance de 2050, à diviser par 4 les émissions de GES et ainsi lutter efficacementcontre le réchauffement climatique.

Le diagnostic « carbone », première étape de ce Plan, est mené à la fois en interne, au sein des services de laVille, et au niveau du territoire. Il conduit à identifier précisément les données de départ en matière de consommation

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d’énergie, d’émission de GES, de part des énergies renouvelables afin de fixer des objectifs précis pour 2020 etengager ensuite des actions d’atténuation et d’adaptation. A Bron, des efforts permanents sont faits pour contenir les consommations de chauffage des bâtiments municipauxà travers un contrat à intéressement qui a encore été renforcé lors de son renouvellement en 2013, avec des in-vestissements en économies d’énergie. Il en est de même pour l’éclairage public où, malgré une augmentationdes points lumineux sur la commune, et donc une amélioration du cadre de vie, les consommations n’ont pas augmenté. Une chaudière à granulés de bois a été installée en renouvellement d’une vieille installation au fioul domestique auCentre aéré. La Ville a enfin repris le réseau de chaleur de Parilly (qui était la propriété de l’OPAC) jusqu’à son trans-fert à la Communauté Urbaine de Lyon (prise de compétence en cours). Cette opération permet de maintenir ceréseau pour les locataires de Parilly (une chaufferie composée de 5 chaudières et une chaudière à cogénération).

LA LUTTE CONTRE LA POLLUTION DE L’AIR

L’Etat et le Grand Lyon ont révisé le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA), qui vise à réduire l’émission desparticules fines, particulièrement néfastes à la santé.Ces émissions de particules fines proviennent notamment de la circulation routière. Les actions pour réduire cesémissions sont connues (équipement en filtres à particules des véhicules neufs, réduction de la vitesse et de la cir-culation par le développement de lignes de transport en commun efficaces et rapides, développement des modesde déplacements doux).Deux mesures font débat : le péage urbain (vignette payante annuelle pour avoir le droit de pénétrer en voituredans l’agglomération) et la suppression des voitures les plus polluantes…

Ces questions de l’alternative à la voiture, du développement des transports en commun efficaces et sécurisés,ainsi que des dispositifs modes doux, doivent être au cœur des réflexions.

A Bron, il convient de noter le développement des transports en commun, avec la nouvelle ligne T5 qui contribue àréduire les trajets en voiture. La Ville, de son côté, a entamé le renouvellement de son parc automobile avec l’acqui-sition de véhicules électriques Kangoo ZE (Zéro Emission) et en se séparant des véhicules les plus anciens et les pluspolluants. En outre, le renouvellement des chaudières (écoles, centre aéré) participe à améliorer la qualité de l’air.

LA LUTTE CONTRE LES NUISANCES SONORES LIÉES À L’AÉRODROME DE LYON-BRON

• Membre de la Commission Consultative de l’Environnement (CCE) de l’aérodrome de Lyon-Bron, animée par laPréfecture avec les Villes de Saint-Priest, Décines, Chassieu et Vaulx-en-Velin, la Municipalité n’a pas ménagéses efforts pour faire prendre en compte les préoccupations exprimées par les riverains, en lien avec les asso-ciations qui militent pour la défense du cadre de vie. Dans ce mandat, une Charte de lutte contre les nuisances sonores a vu le jour et a été signée par toutes lesparties : aérodrome, communes, associations de riverains. Cette charte est une première réponse aux demandes des riverains et a conduit à l’interdiction des tours depistes (apprentissage de l’aviation de loisirs) le dimanche après-midi à partir de 13h en horaires d’été. Ellecomporte d’autres mesures comme le respect des trajectoires ou encore l’installation de silencieux. C’est un premier pas et il reste des mesures à prendre (tout en considérant l’importance de la présence de cetaérodrome de proximité, géré par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), et de son enjeu économiquepour notre agglomération), autour d’un développement raisonné et modéré de l’aviation d’affaires, vecteur dedéveloppement économique de l’agglomération et de l’Est lyonnais.

• Concernant le Plan d’Exposition au Bruit (PEB), instrument de planification destiné à limiter et à encadrer l’ur-banisation en limitant les droits à construire dans les zones situées au voisinage des aéroports et à imposer desnormes d’isolation acoustique pour les habitations (qui doit être annexé au Plan Local d’Urbanisme), la Ville vientde donner un avis défavorable au projet de PEB tel qu’il était proposé par l’Etat, les hypothèses d’évolutiondu trafic étant contradictoires avec les objectifs de développement de l’aérodrome concertés entre les autoritésgestionnaires et les collectivités locales. Le PEB de l’aérodrome de Lyon-Bron date de 1977, et la Communen’était pas pour l’instant impactée par ce PEB, la limite actuelle tangeantant la rue de la Vie Guerse en bordurede Chassieu. De nouvelles dispositions règlementaires qui ont modifié le code de l’urbanisme, imposent au-jourd’hui la révision de ce PEB.

Lors de la Commission Consultative de l’Environnement, tenue le 10 décembre 2009 en Préfecture, la Muni-cipalité a indiqué que les hypothèses d’évolution du trafic retenues pour le calcul de l’indice de gêne étaientbeaucoup trop élevées en regard de la densité de l’environnement urbain et qu’elles n’étaient pas cohérentesavec les objectifs de développement modéré de l’aviation d’affaire. Elle a insisté sur le fait que le développe-ment modéré de l’aviation d’affaires devait se faire à nombre de mouvements constants, ce qui, en consé-quence, implique une diminution de l’aviation de loisirs et de tourisme.

LA LUTTE CONTRE LES NUISANCES SONORES LIÉES AUX GRANDES INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES

Après la reprise des enrobés du boulevard périphérique par le Département, ce qui a contribué à réduire très sensiblementles nuisances sonores, l’Etat a fait de même sur l’A43 au cours de ce mandat (cf chapitre Circulation et transports).Une autre mesure, de nature à réduire les nuisances sonores, consisterait à réduire la vitesse de 90 km/h à 70 km/hdans la traversée de Bron, que ce soit sur l’A43 ou sur le boulevard Laurent Bonnevay.

2- LA PRESERVATION DU PATRIMOINE VERT BRONDILLANT (25% DU TERRITOIRE COMMUNAL)

Bron compte un patrimoine vert que beaucoup nous envient. Il représente le quart de la surface de la commune,avec le parc de Parilly, le bois des Essarts, le Fort de Bron, le parc du Vinatier, les zones vertes de l’aérodrome, lesjardins familiaux et les squares publics, sans oublier le parc du Centre social du Grand Taillis ou les espaces verts,peu connus des Brondillants, au cœur du parc économique du Chêne. La Ville bénéficie aussi des espaces arboréset des jardins des propriétés privées des Brondillants, que ce soit des immeubles ou des maisons individuelles.La préservation de ces parcs et espaces naturels publics est la priorité de la Ville et également du GrandLyon, et elle est d’ailleurs inscrite dans le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) qui s’impose au PLU-H.Bron compte donc plus de 260 hectares d’espaces verts et naturels, le service des Espaces Verts (SEVE) étantchargé de l’entretien de près du quart de cette surface (54 hectares).La Ville de Bron est signataire et à l’origine de la Charte de l’Arbre, proposée par le Grand Lyon, après l’année del’Arbre décrétée par l’ONU en 2011 (année internationale des forêts), charte qui vise à préserver les arbres (luttebiologique contre les nuisibles), planter de nouvelles variétés (biodiversité) et enfin recenser pour mieux connaîtrele patrimoine d’arbres au sein du Grand Lyon. Ainsi, 800 arbres à grand développement (chênes, érables…)ont été plantés à Bron ces 10 dernières années.

LES AMÉNAGEMENTS RÉALISÉS ONT EMBELLI NOTRE COMMUNE

• Tous les Brondillants peuvent constater les efforts d’aménagement paysagers, notamment à l’occasion de lacréation de la ligne T5, avec le parcours engazonné côté avenue De Lattre et les plantations le long du mur ducimetière, et lors du réaménagement de Mermoz-Pinel avec la « prairie » et les nombreuses plantations

• Au Fort de Bron (10 ha) qui vient d’accueillir la Biennale de théâtre, la Ville a entrepris un travail de régénérationdes variétés d’arbres qui, avec le temps, ont été envahies

• A Parilly, le rond point de l’ancien jet d’eau a fait l’objet récemment de la création d’un jardin paysager en quatrequarts (vignes, roses, jardin japonais et jardin méditerranéen) en concertation avec les habitants

• La Ville a implanté de nouvelles aires de jeux, poursuivant ainsi sa politique d’équipements au bénéfice desjeunes enfants. La Ville compte aujourd’hui une soixantaine d’aires de jeux aux normes et régulièrement entrete-nues. Les dernières ont vu le jour rue de la Genièvre à Parilly et à l’UC8

• Le bassin du square Grimma a été refait en 2009 pour accueillir nénuphars et autres plantes aquatiques

• Le nouveau square Caravelle, en lieu et place de l’ancienne tour, est aujourd’hui dessiné et sera réalisé en 2014

• Le parc de Parilly, géré par le Département, qui a récemment accueilli les Championnats du Monde d’AthlétismeHandisports, a vu sa piste « modes doux » (rollers, vélo, jogging) entièrement rénovée (elle fait le tour du parc)

CHACUN DE NOUS PEUT CONTRIBUER À LA PRÉSERVATION DE L’ENVIRONNEMENT

• Le concours annuel des « Maisons et balcons fleuris » fait le plein chaque année. Il s’intitule désormais « Bronen fleurs », avec la possibilité de concourir sur 2 périodes (printemps à début d’été, été à début d’automne).Une mention spéciale Agenda 21 primant les jardiniers utilisant des méthodes dites « raisonnées » a été créée.

• Des jardins pour tous les âges. Beaucoup de jardins partagés fleurissent à Bron :- dans les écoles, avec le concours « Graines de fleurs » organisé en fin d’année scolaire et qui récompense lesinitiatives des écoles- le jardin intergénérationnel « Bron Atout Age » qui accueille les élèves des écoles Jean Jaurès et Saint-Exupéry- le superbe jardin pédagogique de Formapaysage, qui forme aux métiers des espaces verts et accueille desenfants du Centre social Gérard Philippe- les jardins de la Maison de quartier des Genêts et du Centre social du Grand Taillis

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• Les Printanières, rendez-vous prisé des Brondillants, ont cette année fêté leurs 10 ans. Organisées par la Villeun samedi, elles permettent aux Brondillants de venir à la rencontre de 25 horticulteurs et pépiniéristes, tou-jours fidèles, afin de faire leurs achats, préparer leurs plantations et également de venir s’informer sur bonnombre de sujets relatifs à l’environnement, en présence des jardiniers de la Ville.

Cette année, le thème était Astuces d’hier pour jardiner demain (après Les jardins en partage en 2012, L’arbre etla gestion du bois dans l’habitat et le jardin en 2011, L’eau, ressource essentielle, précieuse et fragile en 2010, Ville,habitat, jardin, les plantes nous donnent de l’air en 2009, La bonne au bon endroit en 2008).C’est aussi l’occasion pour les jardins familiaux et les jardins partagés du Centre social des Taillis et de la Maisonde Quartier des Genêts, la FRAPNA, la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) ou encore le parc de Parilly et leservice des Espaces Verts de la Ville de répondre à de nombreuses questions. En 2013, l’accent a été mis sur lalutte biologique contre les insectes nuisibles, et l’horticulteur de la Ville a expliqué comment les productions desserres municipales sont traitées à 100% de façon biologique.En parallèle, dans le cadre de la semaine de l’environnement, la Médiathèque propose expositions et conférences,selon le thème de l’année.

LE SEVE POURSUIT SA POLITIQUE DE BAISSE DE L’UTILISATION DES PRODUITS CHIMIQUES (ZÉROPHYTO) ET D’ÉCONOMIES D’EAUAbsence d’herbicides, traitement naturel des arbres, lutte biologique contre les maladies dans les serresmunicipales (pulvérisation de savon noir, lâchers de chrysopes… ), désherbage thermique (vapeur) et machines dedésherbage mécanique, production d’engrais verts sur site (semis de moutarde ou de trèfle)…Plantations de vivaces moins gourmandes en eau, d’arbustes et de graminées, généralisation à terme de latélégestion de l’arrosage automatique (régulation selon la météo, passage de 8 à 42 sites en télégestion), microirrigation au goutte à goutte), plantation de prairies fleuries, paillage avec écorces de pins, fibres de peupliers oucompost, eau en circuit fermé pour le bassin du square Grimma refait en 2009 (avec plantes aquatiques, nénuphars,joncs et roseaux), récupérateurs et collecteurs d’eau, comme à l’entrée du cimetière communal, dans des écoles(Genêts, Anatole France, Jean Moulin, Jean Macé), à la Maison de quartier des Essarts, ou encore aux jardinsfamiliaux…

3 - PROXIMITE, PROPRETE ET ASSAINISSEMENT

RAMASSAGE DES ORDURES MÉNAGÈRES

L’année 2012 a connu une importante réorganisation. Compétence de la Communauté urbaine, il faut savoir qu’ausein des 58 communes du Grand Lyon, la moitié du ramassage est assurée par les équipes du Grand Lyon (régiedirecte), l’autre moitié étant confiée à des entreprises privées sous forme de marchés publics. Les marchés avec les entreprises devant être renouvelés, le Grand Lyon a modifié l’organisation de ce service :traitement de la Ville de Lyon par les entreprises prestataires (alors qu’elle était en régie directe) et de toutes lesautres communes (dont Bron) en régie directe. Après une période de « calage », les tournées sont stabilisées.

RAMASSAGE DES ENCOMBRANTS

• La Ville de Bron finance une collecte annuelle des encombrants dont le service est connu des Brondillants,mais qui n’est pas sans poser problème du fait de nombreux dépôts « sauvages » d’entreprises qui ne sont pasbrondillantes et qui augmentent ainsi les tonnages et les coûts pour la Ville. Cependant, la Municipalité a l’intentionde la maintenir, et mène une réflexion pour éviter ces difficultés.

Une nouvelle offre a été développée avec la régie de quartier RIB pour les personnes âgées et en situation dehandicap (cf chapitres Seniors et Emploi et insertion).

• Le tri sélectif s’est développé : la Ville a équipé toutes les salles municipales et associatives de containers de tride grande capacité et a sensibilisé les gardiens à leur utilisation.

• L’opération composteurs a connu un réel succès et a d’ailleurs été prolongée par le Grand Lyon. Aujourd’hui,à chaque édition des Printanières, la Ville fait la promotion du compostage individuel qui est de nature à réduirefortement les déchets ménagers humides.

• En matière d’assainissement, l’opération effectuée sur le cimetière communal (récupération des eaux pluviales)a permis de résoudre le problème de ruissellement vers les immeubles situés en contrebas. La restructurationdes réseaux d’assainissement a été poursuivie avec les rues Collomb, du Verdier (Nord et Sud), de l’Humanité,Bender, Bramet et avec les avenues de Lattre de Tassigny, François Mitterrand, de la République et des Sports.

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• L’adoption d’un Agenda 21 permet de se projeter à moyen et long terme, de préparer l’avenir tout en

agissant aujourd’hui. Il crée un contexte propice à l’innovation, au renouvellement des pratiques par le

développement de nouvelles manières de travailler, et au développement de coopérations renforcées avec

les acteurs locaux pour relever les défis du développement durable sur le territoire.

• Document phare de la territorialisation du Grenelle de l’environnement, le Plan climat énergie territorial

(PCET) doit être obligatoirement élaboré par toutes les collectivités de plus de 50 000 habitants : il prend la

forme d’un bilan de gaz à effet de serre (GES) et d’un plan d’actions

Ces outils doivent permettre à la France d’atteindre les objectifs suivants :

- Réduction des émissions de GES (baisse pour l’ensemble de l’Union européenne de 20% des émissions

en 2020 par rapport à 1990, et pour la France de 17% par rapport à 1990)

- Maîtrise de la demande énergétique (baisse de 20% de la consommation énergétique d’ici 2020 pour

l’ensemble de l’Union européenne par rapport à 1990)

- Développement des énergies renouvelables (20% de la consommation finale utilisant une énergie

renouvelable en 2020 pour l’ensemble de l’Union européenne et 23% poru la France par rapport à 1990)

• Chaque année, en moyenne dans le Rhône, disparaissent : 1 100 hectares de surface agricole utile,

240 exploitations. Soit en 10 ans (2000-2010) : perte de 8% de la surface agricole utile, et de 29% des

exploitations agricoles

• Parc de Parilly : surface de 178 hectares, 18 000 arbres d’essences variées, dont les plus âgés ont une

soixantaine d’années

REPERES

LES 5 GRANDS AXES PRIORITAIRES D’INTERVENTION RETENUS POUR L’AGENDA 21 DE BRON

Axe 1 – Agir en faveur du climat et des économies d’énergies1 - Améliorer la connaissance du contexte énergétique et climatique2 - Rénover thermiquement le bâti ancien et produire du bâti neuf de qualité3 - Favoriser la mobilité et des transports plus propres en GES et énergies4 - Réduire les consommations d’eau et d’énergie, et valoriser les déchets5 - Diversifier les sources d’énergiesAxe 2 – Favoriser l’accès à la santé et un environnement de qualité pour tous1 - Limiter les nuisances en ville2 – Poursuivre et améliorer l’information sur l’accès aux soins3 – Agir pour la santé au travers de la qualité de l’alimentationAxe 3 – Consolider les grands équilibres urbains, sociaux et économiques et environnementaux1 – Lutter contre les fractures urbaines et sociales2 – Préserver et conforter la trame verte3 – Développer les liens avec les acteurs économiques4 – Poursuivre la politique de production de logements de qualité et diversifiés5 – Respecter les orientations du Grenelle dans les documents d’urbanisme et de planificationAxe 4 – Renforcer les solidarités et favoriser l’insertion sociale et professionnelle1 – Renforcer les solidarités2 – Conforter les services à la personne et aux familles3 – Soutenir les actions en faveur de l’insertion professionnelle visant à l’emploi pérenneAxe 5 – Conforter et valoriser les identités éducative, culturelle, scientifique et sportive de la ville de Bron1 – Conforter les forces du territoire en matière de vie associative, sport et culture2 – Favoriser les échanges et activités interculturels et intergénérationnels3 – Poursuivre une politique forte en matière d’éducation et de formation tout au long de la vie4 – Développer l’éducation à la citoyenneté, l’écologie et le développement durable5 – Poursuivre l’engagement de la Ville pour l’égalité entre les femmes et les hommes

COLLECTE DES ENCOMBRANTS- 2012 : 137 tonnes - 2013 : 165 tonnes95% des encombrants collectés (pour un coût de 70 000 €) ont été valorisés en 2013 (71% en valorisation éner-gétique, dans les cimenteries, et 28% en valorisation matière)- Nouveau service ouvert aux seniors de plus de 70 ans (en partenariat avec la régie de quartier RIB les 1er et 3ème

mardis après-midi du mois (sur inscription) ramassage des encombrants avec participation aux frais (1 à 2 € parencombrant, selon le poids, et 3 objets par collecte)

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LE SAVIEZ-VOUS ?

« L’effort à réaliser en matière de transition énergétique est très important et ilconcerne l’ensemble des partenaires du territoire communal : habitants en

immeubles collectifs et en maisons individuelles, commerçants, entreprises,activités tertiaires et bien sûr la Ville pour les bâtiments communaux. Les objectifs

annoncés au niveau national sont de 1 million de logements énergétiquementperformants à réaliser par an. Le rythme actuel est de 350 000 par an, neuf etancien confondu. Il faut donc aller trois fois plus vite. Mais ce sont, comme l’a

indiqué Christian Labie, conseiller municipal délégué, des emplois nondélocalisables et des investissements finançables en partie par des économies

d’énergie. Le défi à relever est devant nous ! La Ville de Bron y prendra toute sa part. »

« Bron, Ville durable, a mis en œuvre depuis plusieurs années une Charte del’environnement (en accès direct sur le site Internet de la Ville). Elle est enconstante amélioration et porte déjà ses fruits sur des actions comme le

développement des transports en commun, les itinéraires cyclables et les pédibus,la collecte des déchets et le compostage, les économies d’énergie dans les

bâtiments et l’éclairage public, les capteurs solaires, la restauration scolaire ou lagestion différenciée des espaces verts. Il faut aller plus loin en aidant à l’évolutiondu comportement des Brondillants, c’est-à-dire de leur mode de vie au quotidien

dans les actes les plus simples : se nourrir, se loger, se déplacer, communiquer,travailler, prendre des loisirs… L’Agenda 21 local inscrit dans le programme

municipal va nous permettre de progresser dans ce sens. »

« L’eau potable est une ressource essentielle, qu’il convient tout autantd’économiser que de protéger. A Bron, un agent suit aujourd’hui au jour le jour lesconsommations des bâtiments publics, les compteurs d’eau étant tous centralisés

ce qui permet de détecter à distance les fuites et de les réparer immédiatement.Cette démarche a permis de faire baisser les consommations de la Ville de plus de

10%. Pour le fleurissement, nous privilégions des essences plus sobres etrésistantes aux périodes de sécheresse. Ainsi, de plus en plus, les massifs

nécessitent un arrosage pendant les seules premières années après plantation,voire plus du tout. Un système de centralisation de l’arrosage permettant d’ouvrir

et de fermer les vannes, en fonction de la pluviométrie, calcule chaque jour lebesoin en eau des différentes pelouses et massifs, pour arroser au plus juste. »

NOS OBJECTIFS

• Mettre en place un groupe de suivi et d’évaluation de l’Agenda 21 labellisé par le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, afin de piloter la mise en œuvreprogressive du plan d’actions

• Maintenir un budget annuel de 500 000 € dédié au développement durable et soutenir lesinitiatives citoyennes ou associatives y contribuant (familles à énergie positive)

• Mettre en œuvre le Plan Climat Energie Territorial (PCET) en fixant les objectifs à l’échéance de 2020

• S’inscrire dans les plans communautaires de Prévention du Bruit (PPB) et de Protection de l’Atmosphère (PPA)

• Préserver le patrimoine vert de la commune comme inscrit dans le SCOT et réaliser les 2 nouveaux jardins publics inscrits dans le projet ANRU de Terraillon

• Œuvrer en faveur d’un développement raisonné de l’aéroport

• Poursuivre les efforts d’économie d’énergie, notamment dans les bâtiments communaux

• Renforcer le tri sélectif et la récupération de papier et améliorer la collecte des encombrants

Michel MARANDEAUAdjoint à l’Environnement et aux Espaces verts

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Christian LABIEConseiller municipal au Développement durable,Energie-Climat et Agenda 21

Jean-Michel LONGUEVAL1er Adjoint chargé de l’Urbanisme et du Développement durable

ECOLE ET EDUCATIONBron, Ville amie des enfants

Bron dispose sur son territoire d’une offre complète d’établissements scolaires del’école maternelle à l’Université : • 11 groupes scolaires intégrant une école maternelle et une école élémentaire, aux-quels il faut ajouter l’école maternelle des Genêts, soit 23 écoles publiques au totalqui totalisent 3 800 élèves de 2 à 11 ans (1 600 élèves en maternelle et 2 200 élèves enélémentaire)• 3 collèges publics (Joliot Curie, Pablo Picasso et Théodore Monod) qui totalisent1400 collégiens• Le lycée Jean-Paul Sartre et ses 1 420 lycéens• 2 lycées d’enseignement professionnel (Tony Garnier - lycée du bâtiment - et ses540 élèves, et Emile Bejuit - lycée de l’automobile - et ses 480 élèves)• Enfin l’Université Lyon 2 et ses 18 000 étudiantsLa Ville a la charge de l’entretien des écoles dont elle est propriétaire, le Départementdes 3 collèges, la Région des 3 lycées et l’Etat a la charge de l’Université.

Le budget de l’Education reste le 1er budget de la Ville qui, avec 7,5 M€ en 2012, représente près de 20% du budget de fonctionnement.

Depuis 2006, la Ville de Bron fait partie du réseau des 234 villes labellisées par l’UNICEF:« Ville amie des enfants », distinction qui marque notre engagement à promouvoir desactions pour améliorer la vie quotidienne des enfants, à développer la participationet l’écoute des enfants et des jeunes, et à développer un esprit de solidarité inter-nationale. Ainsi, chaque année, en novembre, la Ville organise avec l’UNICEF unemanifestation dans le cadre de la Journée internationale des droits de l’enfant. La Ville dispose d’un Conseil Municipal d’Enfants (CME) composé de 39 enfants conseillers (comme le Conseil Municipal) issus des classes de CM1 et de6ème et élus pour 2 ans.

1 - 7 MILLIONS € INVESTIS DANS LE PATRIMOINE EDUCATIFLes écoles de Bron sont des écoles à taille humaine dont les effectifs se situent entre 200 élèves pour la plus petiteécole et 450 élèves pour la plus grande (154 classes au total).Plus de 7 M€ auront été investis sur ce mandat dans des travaux d’amélioration et d’équipement des écoles, ducentre aéré et de la cuisine centrale.• En 2009, dans le cadre du projet de rénovation urbaine de Terraillon, l’école Pierre Cot a été agrandie et rénovée

(2 M€) suite à la fermeture et à la démolition de l’école Jean Lurçat. Et un nouveau gymnase scolaire au sein duPôle Jacques Duret est à disposition de l’école dans le temps scolaire.

• Durant ce mandat, 3 groupes scolaires ont bénéficié de gros chantiers : Jean Moulin (737000€ pour la rénovationde la toiture de la maternelle et l’installation de 300 m2 de panneaux photovoltaïques et de 56 luminairesperformants et économes), Saint-Exupéry (516 400 €), Anatole France (445150€), et une enveloppe annuelled’environ 500000€ a été consacrée à l’entretien et la rénovation des autres écoles. Les travaux ont porténotamment sur :- la rénovation d’une trentaine de classes (notamment Jules Ferry, Jean Jaurès, Ferdinand Buisson, Jean Macé)- l’installation de luminaires performants, confortables et économes en énergie, comme à la maternelle des

Genêts, où de conséquents travaux d’isolation thermique avec changement des fenêtres, de réfection de la toiture, d’installation de rideaux électriques, de remplacement de la chaudière par une chaudière gaz à conden-sation ont été effectués

- le remplacement de fenêtres et portes (Anatole France notamment)- la mise en place de 6 selfs en élémentaire (Jean Jaurès, Jules Ferry et La Garenne, Jean Macé, Jean Moulin et

Louise Michel)- la rénovation de sanitaires (La Garenne, Anatole France, Jean Macé, Alsace Lorraine, Saint Exupéry).

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Toutes les écoles sont équipées de salles informatiques régulièrement rénovées et rééquipées, et d’un accès Internet haut débit. Sept tableaux numériques interactifs ont été installés à l’élémentaire Saint-Exupéry en2012/2013, et le bilan tiré de cette première expérience permettra de nourrir un prochain plan d’équipement desécoles.• Le Centre aéré de Parilly a également bénéficié d’aménagements conséquents (800 000 €) afin de limiter ses

dépenses énergétiques (nouvelle chaufferie à granulés de bois). • Après la reconstruction des collèges Théodore Monod et Joliot Curie, c’est la restructuration du collège Pablo

Picasso qui a été achevée en 2009 par le Conseil Général (8,5 M€). • Le lycée Professionnel des Métiers du Bâtiment Tony Garnier a été complètement rénové, par la Région, aux

normes HQE (Haute Qualité Environnementale).

2 - LE PREMIER BUDGET DE FONCTIONNEMENT DE LA VILLE AVEC 7 M€ PAR AN

Avec un budget de fonctionnement de plus de 7,5 M€ par an pour la Direction de l’Action Educative, la Ville dé-montre sa volonté d’accompagner l’Ecole dans ses missions d’apprentissage et de donner aux écoliers les meil-leures conditions pour apprendre.

159 AGENTS MUNICIPAUX : ATSEM (1 par classe de maternelle), gardiens, agents d’entretien, agents d’enca-drement, de la cuisine centrale, de la Direction de l’Action Educative, sans compter les nombreux vacataires (plusde 90) qui interviennent dans les écoles sur le temps périscolaire (surveillance de la restauration scolaire, garderies,études et Activités Educatives et Sportives du Mercredi) ainsi que les animateurs associatifs qui interviennent dansle cadre des activités du CEL.

RESTAURATION SCOLAIRE : UN SERVICE MUNICIPAL

La Ville propose une restauration scolaire dans toutes ses écoles depuis de nombreuses années et a fait le choixd’une cuisine centrale municipale. 240 000 repas par an sont préparés dans la cuisine centrale, puis sont livrés dans les écoles en liaison froide. 1 600 enfants en moyenne déjeunent tous les jours au restaurant scolaire de leur école. Les menus respectent lesnormes du Programme National Nutrition Santé. Des selfs-services sont installés depuis deux ans afin d’offrir un meilleur service (choix entre deux plats) etd’accroître l’accueil d’enfants déjeunant à la cantine. Les enfants sont aussi sensibilisés au tri des déchets. Lebilan des premiers selfs est très positif (climat plus calme, plus convivial et niveau sonore amélioré dans lesrestaurants), les agents municipaux ayant un rôle plus éducatif. La cuisine centrale a développé la qualité et la traçabilité des denrées alimentaires (produits labellisés ouintroduction de produits bio, recherche de circuits courts, prise en compte des productions saisonnières et locales).Le projet de construction d’une nouvelle cuisine centrale plus moderne et plus adaptée est d’ores et déjà àl’étude.

LA VILLE SOUTIENT DE NOMBREUSES ACTIONS PENDANT LE TEMPS SCOLAIRE

Même si ce n’est pas de sa compétence, la Ville soutient les projets d’école (éducation artistique, musique, artsplastiques, arts du cirque, danse, écriture, environnement, sciences) et les classes d’environnement quicontribuent à donner du sens aux apprentissages des élèves en favorisant le contact direct avec l’environnementnaturel et permettent de mettre en œuvre des activités dans un autre milieu et avec d’autres pratiques. Entre 14 et18 classes par an (soit près de 450 enfants) bénéficient de cette aide pour l’organisation de ces séjours pour unmontant annuel d’environ 17 000 €. L’accès aux ressources culturelles dans toutes ses composantes (théâtre, musique, cinéma, danse, lecture, contes,accès aux ressources numériques, découverte scientifique…) est une priorité de la municipalité :- Les écoles disposent d’une BCD (Bibliothèque Centre de Documentation) et d’une salle informatique dontchaque poste est connecté à internet- La Médiathèque Jean-Prévost offre des animations variées conçues pour chacun des cycles maternelles etprimaires (Journée de la Lecture notamment)- L’Espace Albert Camus propose chaque année une programmation scolaire/jeune public ambitieuse pour un tariftrès modique (3,5 €). 8 spectacles et 24 représentations ont permis d’accueillir 3 456 élèves de la ville (45 classes

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de maternelles et 76 classes d’élémentaires) en 2012/2013, le transport étant pris aussi en charge par la Ville- Une intervenante musicale municipale intervient chaque année dans 5 à 6 écoles et anime plusieurs concertsavec des écoliers à l’occasion de spectacles de fin d’année, de la Fête des Lumières du 8 décembre, de la Fêtede la musique, et des journées RVBn (Rendez-Vous Bron Numérique)- Le Centre aéré de Bron accueille les classes des écoles élémentaires tout au long de l’année pour pratiquer desactivités autour des sciences, des arts visuels, de la nature et des sports de plein air (courses d’orientation, véloen collaboration avec les moniteurs sportifs de la ville) sur 4 à 5 séances. Tous ces thèmes donnent lieu à un défitechnologique brondillant autour d’un cahier des charges commun à toutes les classes et à la remise du PrixNewton décerné par un jury composé d’enfants élus au Conseil Municipal d’Enfants. Cette année, un chercheurde l’IFSTTAR (Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux)a travaillé avec les jeunes du Centre aéré autour du thème de l’électricité (circuits électriques, piles et batteries,véhicule à énergie électrique)- Le cinéma Les Alizés propose « Ecole et Cinéma » et la Cyber-base de la MJC des ateliers de création multimédia- Dans le domaine sportif, quatre éducateurs sportifs animent des séances d’athlétisme, de gymnastique, desports de plein air et de sports collectifs (280 heures par an) : Jeux de Bron, Cross des écoles. Par ailleurs tousles élèves des écoles de la commune, au cours de leur scolarité, apprennent à nager au Centre nautique, ce quimobilise les maîtres-nageurs municipaux tous les jours de la semaine scolaire. 1 400 élèves, de la grande sectionde maternelle au CE2, pratiquent la natation toutes les semaines, soit plus de 40 000 entrées par an, les transportsétant là encore pris en charge par la Ville- La semaine du Goût, l’Education à l’Environnement (concours « Graines de Fleurs »)

DANS LE TEMPS PÉRISCOLAIRE, 900 ENFANTS SONT ACCUEILLIS PAR JOUR

- Accueil périscolaire du matin, à partir de 7h30, avec une participation financière des familles- Accueil du soir : études surveillées gratuites dans les écoles à partir de 16h30 et jusqu’à 17h45 ou activitésde loisirs dans le cadre du Contrat Educatif Local sur le temps de restauration scolaire et le soir après la classejusqu’à 17 H 45. Sur l’année, près de 800 enfants ont bénéficié d’activités en ateliers, ce qui représente plus de 9700 heures d’intervenants. Les actions proposées par la Ville ou les associations sont variées : taekwondo, basket,volley, escrime, hand-ball, MAO (musique assistée par ordinateur), lecture, jeux de sociétés, agir pour ses droits,danse urbaine, arts plastiques…- Du soutien scolaire est aussi proposé par les Centres sociaux et les Maisons de quartier aux écoliers et aux col-légiens.

LE TEMPS EXTRASCOLAIRE (mercredi, petites et grandes vacances) est assuré soit par des structures socio-éducatives, soit par la Ville (premierfinanceur), avec une offre éducative de qualité et de proximité dans tous les quartiers de Bron (Centres sociaux,Maisons de quartier, MJC). Le Centre aéré situé dans le parc de Parilly (avec un ramassage en car dans tous lesquartiers) accueille les enfants, de même que des Activités Educatives et Sportives de Mercredi sont proposées lemercredi après-midi de 13h30 à 16h30 dans certaines écoles.

3 - DES DISPOSITIFS EDUCATIFS COMPLEMENTAIRES A L’ECOLE

Outre toutes les actions mises en place pendant le temps scolaire ou extrascolaire, la Ville est aux côtés de la com-munauté éducative et de tous les acteurs intervenant dans le cadre scolaire, personnels de l’Education Nationale,et bien sûr les parents d’élèves.

Une des ambitions de la Ville est ainsi d’apporter un peu plus d’équité et de solidarité, fondements de notre pacterépublicain. Un certain nombre de dispositifs aidés par l’Etat sont donc mis en œuvre sur notre ville, notamment :- Le Contrat Educatif Local (CEL)- Le Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité (CLAS)- Le Contrat Enfance Jeunesse promu par la CAF (CEJ)- Ville Vie Vacances promu par l’Etat et la CAF (VVV)- Les Réseaux d’Ecoute, d’Appui et d’Accompagnement à la Parentalité (REAAP)- Le Programme de Réussite Educative (PRE)Ces contrats et dispositifs ne sont pas réservés aux seules écoles en Education Prioritaire mais se déploient surtoute la Ville.

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LE CONTRAT EDUCATIF LOCAL240 000 € (participation Ville 80%)

Le CEL s’adresse aux enfants de 6 à 16 ans (avec une attention particulière portée à la participation équilibrée desfilles et des garçons) dans le but d’aider l’enfant et le jeune dans la construction de ses apprentissages, de sa per-sonnalité et de sa relation aux autres. Ces actions sont développées en partenariat avec les structures socio-édu-catives et les associations :- Accompagnement scolaire en primaire et en collège (actions CLAS) sur le temps extrascolaire le soir ou le mercredi

au Centre social des Taillis et au Centre social Gérard Philipe- Actions sportives avec le BBC, Bron-Taekwondo, Académie d’escrime, Volley Bron Lumière, Bron Handball et le

Service des sports de la ville…- Actions culturelles avec le Centre aéré, la Maison de quartier des Essarts, l’EAC, la MJC, Lire et Faire Lire, la

Médiathèque, Arts et Développement. Ces actions ont lieu hors temps scolaire, la plupart du temps dans les locaux des écoles élémentaires : sur le tempsde restauration scolaire à la pause méridienne ou après l’école sur le temps périscolaire du soir.

LE PROGRAMME DE RÉUSSITE EDUCATIVE – PRE210 000 € (participation de l’Etat à 90%)Le PRE s’adresse aux enfants de 2 à 16 ans et a pour mission de construire des parcours personnalisés en directiondes enfants fragilisés et de mettre en œuvre des actions adaptées et concertées avec leurs parents sur l’ensembledu temps de l’enfant pour leur permettre de surmonter leurs difficultés. Depuis la mise en place du PRE en 2007,262 enfants et 86 jeunes (16/18 ans) ont suivi un parcours adapté à leurs difficultés (en moyenne 60% de garçonset 40% de filles). Ce parcours peut comprendre des actions de différentes natures (soutien scolaire renforcé etadapté, prévention du décrochage, dialogue parents/école, vacations médicales, vue, audition, dyslexie, ortho-phonie, nutrition).D’autres actions collectives au sein des collèges et lycées ont pour objectif d’améliorer les relations filles/garçons(journée de la jupe au Lycée Tony Garnier), l’estime de soi et la confiance (théâtre en Segpa au collège Pablo Pi-casso) ou le goût de la lecture (journée de la lecture en Segpa).

LES INSTANCES DE CONCERTATION- La Commission extra-municipale d’Education (CEME) est un lieu de concertation privilégiée qui rassembleInspecteur de circonscription de l’Education Nationale, représentants des enseignants, des parents d’élèves, desDDEN, des collégiens et des lycéens et toutes structures ou associations brondillantes concernées par l’éducation. Elle se réunit 3 fois par an pour débattre des questions d’éducation, y compris d’actualité (la commission « Res-tauration Scolaire » s’est notamment réunie en 2012 pour présenter les études de la Ville sur le renouvellement desmarchés des denrées alimentaires pour les écoles).- Une matinée de rencontre des parents d’élèves élus aux Conseils d’écoles, proposée un samedi matin, aété mise en place en novembre 2012. Elle fait suite aux élections des parents d’élèves aux Conseils d’écoles,organisées en octobre chaque année. Cette rencontre-débat ouverte et conviviale permet de partager avec lesnouveaux parents élus un certain nombre d’éléments relatifs à la vie des écoles primaires au travers des différentescompétences de la Ville en matière d’éducation et d’informer les parents sur les divers dispositifs pris en chargepar la Ville (périscolaire, PRE, CEL...) ainsi que sur les attributions des conseils d’école. - Une réunion des Directeurs d’écoles 3 fois par an permet de faire un point régulier sur les effectifs, les projetsd’écoles, l’organisation périscolaire…- Le Conseil Municipal d’Enfants (CME) répond à plusieurs objectifs :

• Offrir aux jeunes Brondillants un terrain concret de participation à la vie sociale de leur cité• Sensibiliser les enfants aux enjeux de la démocratie locale• Développer leur sens de l’intérêt général• Préparer les enfants à devenir des adultes responsables et des citoyens actifs

37 conseillers sont élus pour 2 ans, dont 33 parmi les élèves de CM1 des écoles élémentaires et 4 parmi les 6ème

des collèges de la Ville.

Les conseillers enfants travaillent sur des projets en commission (Vie de la commune, Communication et nouvellestechnologies – une dizaine de réunions par an) et émettent des avis sur de nombreux projets, en restant à l’écoutedes autres enfants : le développement durable, la solidarité et de la culture. Ils publient le journal semestriel « Quoide Neuf ? » et un livret « Ecolojeux » distribué aux élèves en élémentaire et au collège. Le CME participe égalementà de nombreuses manifestations publiques (commémorations du 8 mai, du 11 novembre… et évènements de laville : Fête du sport, cérémonie des vœux…). Il émet des avis sur des projets (futur espace jeunesse de lamédiathèque) et propose des noms à des équipements de la ville (micro crèche Petite Etoile…). Il est aussi membredu jury à l’occasion du concours « Graines de Fleurs » des écoles fleuries ou encore du Défi Scientifique des écoles(prix Newton) au centre aéré de Bron.

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• Réussir la réforme des rythmes scolaires (semaine de 4 jours et demi) et poursuivre la concertation avec lacommunauté éducative (actualisation de la carte scolaire, règlement des études et de la restauration scolaire)

• Achever l’implantation des self-services dans toutes les écoles, veiller à la haute qualité des repas etconstruire une nouvelle cuisine centrale

• Amplifier la rénovation du patrimoine scolaire, et développer le numérique à l’école en dotant les écoles deTableaux numériques interactifs

• Poursuivre l’action de la Ville pendant et après le temps scolaire (culturelle, sportive, environnementale,Contrat Educatif Local), et maintenir le Programme de réussite éducative (PRE)

• Renforcer le rôle du Conseil Municipal d’Enfants

Françoise LARTIGUE-PEYROUAdjointe à l’Education

Après avoir réuni la communauté éducative de la Ville début février 2013, la Municipalité, comme dans denombreuses autres communes, a choisi de reporter la réforme des rythmes scolaires et le passage à quatrejours et demi d’enseignement à la rentrée 2014 pour se donner le temps de la concertation et de l’organisationde ces nouveaux rythmes.Par la suite, six ateliers de travail ont eu lieu en mars-avril avec tous les partenaires de la Ville pour échangersur les rythmes scolaires. Suite à ces ateliers de travail, 3 tables rondes ont été organisées en mai-juin pourtravailler concrètement sur des scénarios d’organisation de la semaine scolaire : 4 scénarios dont 2 ont fina-lement été mis à l’étude. Cette concertation a permis au Comité de Pilotage (enseignants, associations, parents d’élèves, agents,DDEN et élus) de faire des propositions d’organisation à la Municipalité. Elle se poursuivra pour travailler surle Projet Educatif Territorial et la mise en place concrète de la réforme pour septembre 2014, sachant que laproposition d’organisation de la semaine scolaire retenue :de 8h45 à 11h45 et de 13h45 à 16h00 les lundi, mardi, jeudi et vendredi, et 8h45 à 11h45 le mercrediprend en compte la nécessité de réserver au temps scolaire les périodes de meilleure attention des élèves,ainsi que les principales attentes exprimées par les différents membres de la communauté éducative.

Rythmes scolaires : une concertation exemplaire

REPERES

Plus de 7M€ ont été investis dans les écoles pendant ce mandat (entretien des écoles, rénovation et restructuration)et l’Education demeure le premier budget de fonctionnement de la Ville : 7M€ par an y sont consacrés.

« Avec ses 23 écoles (maternelles et primaires), 3 collèges et 3 lycées, dont 2professionnels, et une université, Bron est l’une des plus importantes communes

du Grand Lyon en matière d’enseignement. Nos écoles accueillent 2 200 élèves enprimaire et 1 600 élèves en maternelle. L’éducation est le premier budget de la

commune avec l’entretien des bâtiments, l’équipement des classes, leurinformatisation, la restauration scolaire… et l’accompagnement des écoliers aux

côtés des partenaires éducatifs et associatifs. Avec Djamel Bouabdallah,Conseiller Municipal délégué au Conseil Municipal d’Enfants, nous avons aussi

travaillé sur le développement durable et la solidarité. Investir dans l’éducation doitêtre une priorité publique partagée par tous ceux qui, à l’instar de la communauté

éducative de notre commune, ont confiance dans la jeunesse et dans l’avenir de laRépublique. Après la suppression de 66 000 postes en 5 ans, la création de 8 000postes d’enseignants cette année est un signe important ! Nous allons poursuivrela concertation pour la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires afin de

prendre en compte la nécessité de réserver au temps scolaire les périodes demeilleure attention des élèves, ainsi que les principales attentes exprimées par les

différents membres de la communauté éducative durant le début de cetteconcertation. »

NOS OBJECTIFS

JEUNESSEDonner confiance aux jeunes

Les jeunes seront les adultes de demain et notre responsabilité est de les accompagnerpendant l’adolescence pour qu’ils trouvent leur place dans le monde de demain, deles amener à prendre des responsabilités, de leur faire confiance et de leur donner del’espoir.Plus inquiète aujourd’hui de son avenir compte tenu de la crise, du chômage, ou de laprécarité de l’emploi, la jeunesse se trouve cependant en prise directe avec l’informationpar Internet et les réseaux sociaux, et développe une sensibilité particulière face àl’actualité internationale, aux questions de société, à l’évolution du monde.Mais contrairement à ce que l’on entend trop souvent, les jeunes sont prêts à s’engager. Ils ne se désintéressent aucunement des questions de société, mais cherchent à allier leur engagement à des projets plus personnels, et ils inventent tousles jours leur propre façon de s’engager.Nous devons les aider à trouver toute leur place au sein de la cité. A Bron, si l’on prend encompte les collégiens et lycéens, la Ville compte près de 4 000 jeunes de moins de 25 ans.

1 - UNE GRANDE DIVERSITE D’ACTIONS EN DIRECTION DESJEUNES

La Ville fait beaucoup pour sa jeunesse dans des domaines très variés avec une grande diversité de l’offre : • Au sein des collèges et des lycées en soutenant des projets (qui sont notamment présentés à l’Espace Albert

Camus en fin d’année)• Au sein des centres sociaux, des maisons de quartier, de la MJC, en finançant fortement les « secteurs

jeunes » et des postes d’animateurs jeunes• En favorisant la pratique du sport dans les clubs sportifs, qui attachent une importance toute particulière à

l’accueil des jeunes, et en organisant des animations sportives de proximité avec les éducateurs sportifs de la Ville• Dans le champ de l’insertion professionnelle et de l’emploi, en finançant la Mission Locale, la journée Job

Vacances, en proposant des jobs d’été et des vacations à la Mairie et des chantiers jeunes avec nos partenaires,mais aussi en recrutant des jeunes en contrat d’avenir et en service civique (et près de 150 stagiaires par an… )

• Dans le champ de la prévention et de la citoyenneté, en soutenant bon nombre d’initiatives de jeunes ou degroupes de jeunes

• En favorisant l’accès des jeunes aux ressources culturelles : spectacles, cinéma, médiathèque, accès auxressources numériques à la Cyber-base, accès aux pratiques artistiques comme la danse à Pôle Pik

• En soutenant l’action des éducateurs de prévention spécialisée de la Sauvegarde, qui vont à la rencontredes jeunes en voie de marginalisation

2 - INSERTION PROFESSIONNELLE, SANTE ET PREVENTIONLa Mission Locale, financée par la Ville, l’Etat et la Région, assure un travail d’accompagnement des jeunes à laformation et à l’emploi et en lien avec les assistantes sociales du CCAS, d’accompagnement autour des questionsde logement, de santé, de prévention.Le FAJ (Fonds d’Aide aux Jeunes) géré par le CCAS de la Ville et co-financé par le Département, aide les jeunespour le transport, la garde d’enfants pour des jeunes mères isolées, l’alimentation ou les stages... La Ville fait un effort particulier en participant aux dispositifs des chantiers jeunes dans le cadre de la prévention. Ils’agit de fournir à des jeunes mineurs de 16 à 18 ans l’occasion de travailler une semaine (30h) sur des chantiers (peinture,espaces verts…) moyennant une gratification leur permettant de financer un projet (départ en vacances, permis deconduire…). Elle propose également, tout l’été, des jobs d’été (remplacements des agents en congés annuels) à desjeunes majeurs brondillants et organise, au Printemps, la journée Job Vacances, qui rencontre un grand succès, et quirassemble à la Maison des Sociétés, durant toute une journée, des employeurs potentiels de jobs d’été (Castorama,Décathlon…). A cette occasion, les jeunes bénéficient d’un atelier CV et d’une simulation d’entretien d’embauche.

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Enfin, la Ville, par le PRE – Programme de Réussite Educative – élargi aux jeunes lycéens de 16 à 18 ans, proposeun appui individualisé aux jeunes qui présentent des difficultés particulières ; ces jeunes sont repérés par les éta-blissements scolaires et adressés au PRE qui prend alors contact avec la famille.Concernant le volet santé et prévention, la Ville anime, au sein du CCAS, un Atelier Santé Ville (ASV) dont l’objectifest la prévention en matière de santé publique. Des jeunes sont adressés à l’animatrice de l’ASV qui peut alors lesconseiller et les orienter. L’ASV organise également des actions collectives d’information et de prévention en lien avecles associations socio-éducatives et les établissements scolaires (hygiène bucco-dentaire, prévention de l’obésité…).Les jeunes peuvent aussi bénéficier de la présence éducative et du soutien des éducateurs de prévention de laSauvegarde, organisés en 2 équipes de 3 éducateurs sur Bron Nord et Bron Sud et financés par le Conseil Généraldans le cadre de ses compétences. Ces éducateurs de rue s’adressent aux 12-20 ans, avec une attention particu-lière à prévenir la marginalisation des jeunes collégiens de 12 à 15 ans. Ils font un travail important et pas toujoursvisible, dans la mesure où ils mettent en place des relations individuelles avec des jeunes parfois isolés.

3 - SOUTIEN AUX INITIATIVES INNOVANTESLa Ville soutient un certain nombre d’initiatives jeunes innovantes : • La carte Bron Campus s’est largement développée et est proposée, outre aux étudiants, à tous les jeunes Bron-

dillants à partir de 15 ans…• Le 1er Forum des jeunes a rassemblé à Bron, en septembre 2012, 40 jeunes de nos 3 villes jumelles de Grimma,

Talaveira et Weingarten. Accompagné par l’association Esprits Critiques de l’Université Lyon 2, ce 1er forum adonné lieu à des rencontres et des échanges passionnants, en lien avec la Cyber-base de la MJC. Le secondforum a eu lieu à Weingarten en 2013…

• Le centre chorégraphique Pôle Pik à Parilly propose une offre permanente en danse, que ce soit pendant lesvacances ou en période scolaire, sous forme de stages, d’ateliers, d’interventions dans les établissements scolaires… et Karavel, un festival qui accueille les jeunes compagnies…

• La Cyber-base de la MJC, implantée au centre-ville, à côté du Cinéma, propose aux jeunes une offre d’activitésvariées autour des techniques et des arts numériques…

• Les écoles de musique accueillent les jeunes musiciens : la MJC et ses nombreuses sections d’instruments etégalement la Glaneuse et la section musique de l’Amicale Laïque.

La MJC vient d’ouvrir un nouvel équipement dédié aux musiques actuelles et au spectacle vivant, avec des boxesà musique équipés pouvant accueillir des groupes de musiciens. Une belle innovation qui répondra à l’attente denombreux jeunes !• La Ville est enfin à l’écoute des groupes de jeunes et les incite à se constituer en association. Souvent ces groupes

de jeunes sont en lien avec un équipement socio-éducatif comme le groupe Jess Mc Lane avec la Maison dequartier des Genêts, les Six Styles avec le Centre social du Petit Taillis ou JET (Jeunesse Engagée Terraillon)avec l’équipe de Terraillon.

Les Six Styles ont organisé un grand battle de hip hop au gymnase Tola-Vologe qui a connu un grand succès, Instinct Ly-rical a fait un concert pendant la Fête des Genêts et un CD, et JET organise chaque semaine une activité futsall à Duret.

« Les jeunes sont de plus en plus impliqués dans des projets innovants en lienavec les équipements de la commune ou avec les services de la Ville. Avec Lucile

Morel, Conseillère Municipale à la Jeunesse, nous les incitons à s’organiser enassociation. Un pas vers l’autonomie ! »

NOS OBJECTIFS

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Djamel BOUDEBIBAHAdjoint aux Sports et à la Jeunesse

• Développer les initiatives en direction de la jeunesse et créer un conseil des Jeunes Européens• Maintenir l’effort de la Mission Locale et du Fonds d’Aide aux Jeunes• Encourager l’accès des jeunes à la culture et au sport, notamment par la carte Bron Campus• Accompagner la montée en puissance de la MJC avec la nouvelle salle de musiques actuelles et les

boxes de répétition, et de Pôle Pik autour du festival Karavel• Soutenir et accompagner l’émergence d’associations de jeunes

UNIVERSITE ET RECHERCHEBron, ville scientifique

L’Université Lyon 2 vient de fêter ses 40 ans en 2013. La Municipalité a poursuivi son ac-tion de rapprochement avec l’Université de Lettres et Sciences Humaines, ses 18 000étudiants, ses 13 filières (6 facultés et 7 instituts), 14 laboratoires de recherche, 36 par-cours de licence et plus de 200 parcours de Masters.Classée meilleure Université de France pour la réussite en licence, elle accueille égalementl’Institut Universitaire de Technologie, réputé pour le taux de placement à l’emploi de sesétudiants (il est le seul IUT de France à proposer une formation 100% en apprentissage).

1 - DES LIENS AVEC LES ETUDIANTS RENFORCES• La Carte Bron Campus 15-25 ans a fêté ses 10 ans en 2012. Etablie gratuitement en Mairie pour la durée de la

scolarité à Bron, elle donne droit à des avantages et réductions tarifaires dans les équipements publics sportifs,culturels et associatifs de la Commune. 25 commerçants partenaires proposent des offres spécifiques aux titu-laires de la carte. 2 700 adhérents (dont 900 abonnés à la newsletter) en sont porteurs en 2013.

• Le fonds de soutien aux associations étudiantes a permis de soutenir des projets conçus et portés par desassociations étudiantes de Lyon 2, à hauteur de 5 000 € par an, et notamment le Festival du film documentaire,une semaine des Cultures Africaines, « Chansons pour le dire » de l’association Moultezarts, des conférencessur le thème de la mémoire des génocides par l’association Hippocampe… Mais aussi des projets ouverts sur laville, comme l’enquête lors des Printanières, par l’association Anthrac’t de la filière sociologie, la réalisation d’unfilm sur la Biennale du Fort 2009 par l’association Yobo, l’animation des 10 ans de la Carte Bron Campus par lesassociations Dagbeneva et Art’Issa.

Par ailleurs l’association Esprits critiques a proposé des débats citoyens au sein de la MJC avec des méthodes créa-tives et originales d’animation, et participé à l’animation du 1er Forum des Jeunes Européens, en septembre 2012.

2 – POURSUITE DE LA REQUALIFICATION DU CAMPUS DEBRON

• Des investissements conséquents ont été effectués sur la période 2001-2008 : construction du nouveau restaurantuniversitaire, nouvelle Maison de l’Etudiant (MDE), nouveau bâtiment d’enseignement FILTRE (langues etinformatique), et enfin mise en sécurité de la partie Ouest du campus. Si la deuxième tranche 2008-2013(bâtiments J, K et Bibliothèque) n’a pas pu démarrer comme prévu, le Ministère vient de confirmer les créditspour 2014. La destruction partielle de la bibliothèque actuelle (bâtiment J) avec la création d’une Maison de l’entreprise et dela formation tout au long de la vie (4 M€), la construction d’une nouvelle cafétéria étudiante géré par le CROUSsituée le long de l’avenue Pierre Mendès France (1,2 M€) et la création d’un « Learning Center », qui prendra lasuite de l’actuelle bibliothèque et offrira un accès aux ressources documentaires optimisé, sont à l’étude. Deux projets de constructions sont aujourd’hui plus avancés : le nouveau bâtiment I – Pôle communication, imagenumérique et informatique décisionnelle (livraison 2015), et le nouveau bâtiment d’enseignement de l’IUT Lumièreen cours de construction (la Ville y contribue à hauteur de 200 000 €).

• En matière de logement étudiant, Bron dispose aujourd’hui d’une offre de près de 600 logements dont lacaractéristique principale est d’être une offre privée. Sur le terrain des Lads, une résidence étudiante de 150chambres a ouvert ses portes depuis déjà un an. Une nouvelle résidence étudiante est prévue avenue de Gaulle,et la construction d’une résidence étudiante publique de 450 chambres sur l’Université et gérée par le CROUSest actuellement envisagée.

3 – BRON, POLE SCIENTIFIQUEBron est remarquablement placée sur le champ de la recherche scientifique avec les nombreux instituts et pôles derecherche qu’elle accueille sur son territoire. Notamment :

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- Le CRNL - Centre de Recherche Neuroscience de Lyon – qui deviendra demain le Neuro Campus – situé au Vinatier, qui rassemble l'expertise multidisciplinaire de 11 équipes (350 membres issus de laboratoires de l'Inserm, duCNRS et de l'Université Lyon 1) permettant de nouvelles synergies dans l'étude du cerveau et des pathologies associées.

- L’Institut des Sciences Cognitives (ISC). Situé Bd Pinel, il relève du CNRS et travaille sur le langage, le cerveau, etla cognition.

- Le CEREMA (Centre d’Etudes et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement)que Bron accueillera en janvier 2014 sur le domaine de l’Equipement, avenue Mitterrand, regroupement de 11 servicesdes Ministère de l’Egalité des territoires, de l’Ecologie, du Développement durable (CETE , CERTU, CETMEF, SETRA).

- L’IFSTTAR (Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux),acteur majeur de la recherche européenne sur la Ville et les territoires, les Transports et le Génie civil, né en 2011 de lafusion de l’INRETS (Institut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité) et du LCPC (Laboratoire Centraldes Ponts des Chaussées).

- L’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) à Parilly

- L’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) rue Doyen Lépine

- Et bien sûr, l’Université Lumière Lyon 2, notamment sur 4 axes fédérateurs de recherche : « Santé et société »,«Territoires, ville, production et échanges », « Numérisation, simulation et modélisation de la complexité » et « Images,textes, discours, création, diffusion ».

- Les Hôpitaux Neurologique, Cardiologique, Femme-Mère-Enfant et du Vinatier ont également des laboratoires derecherche appliquée, comme la Fondation IDEE – L’Institut des Epilepsies, projet soutenu par la Ville de Bron. Ce nouvelinstitut, unique en Europe, devrait sortir de terre en 2014, à proximité de l’HFME (Hôpital Femme-Mère-Enfant). En France,500 000 personnes, dont 90 000 enfants, souffrent d’épilepsie et 10 000 nouveaux cas sont recensés chaque année.

- Enfin, Bron accueille également Météo France et le CRICR (Bison Futé).

LES RENCONTRES SCIENTIFIQUES NATIONALES DE BRONLancées en 2006, ces rencontres ont pris un nouveau tournant en 2012 avec la signature d’une convention de par-tenariat entre la Ville, l’ENTPE (Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat) et l’IFSTTAR (Institut Français desSciences et Technologies des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux).Après avoir abordé des thèmes comme les transports et la pollution, le cerveau, l’archéologie, l’audition, lesurpoids et l’obésité et le cœur, c’est un thème transversal et ambitieux « La Ville durable, sociale et citoyenne» qui a été choisi avec les chercheurs de l’IFSTTAR et de l’ENTPE sur un cycle de 4 années de 2012 à 2015, avecdes ateliers citoyens, les rencontres du savoir, un séminaire scientifique annuel, une journée grand public et quis’achèvera par un colloque scientifique de dimension nationale. Après « Transition énergétique et transport »(2012-2013), le thème retenu pour 2013-2014 est « La Ville dans la Métropole ».

« Toutes les actions de l’équipe municipale ont pour objectif de faire du Campusde Porte des Alpes un campus ouvert sur la Ville et de créer les conditions

permettant aux étudiants et aux personnels de dialoguer et d’échanger avec tousles brondillants, notamment lors des rencontres Scientifiques Nationales que la

Ville organise. L’avenir du Campus de Porte des Alpes passe aussi par laréhabilitation et la mise en sécurité des bâtiments pour que les étudiants, les

enseignants et les personnels y soient accueillis dans les meilleures conditions. Etnous sommes, avec Ayech Rouahi, Conseiller municipal délégué aux Universités

et aux Technologies de l’Information et de la Communication, très attentifs à ceque les travaux de mise en sécurité se fassent dans les délais annoncés et inscrits

au plan quinquennal 2011-2015 de l’Université Lyon 2. »

NOS OBJECTIFS

Jean-Michel LONGUEVAL1er Adjoint chargé de l’Urbanisme, du Développement durable, de la Démocratie locale et des Universités

• Veiller à l’achèvement des chantiers de requalification et à la livraison des nouveaux bâtiments pour l’IUTdu Campus de Lyon 2 (deux derniers bâtiments J et K)

• Poursuivre et accentuer nos actions pour rapprocher la Ville de son Université (Carte Bron Campus,soutien aux associations étudiantes)

• Faire aboutir le projet de construction de résidence étudiante publique gérée par le CROUS (plus de 400chambres)

• Consolider les Rencontres Scientifiques Nationales, avec l’organisation d’un colloque scientifiquenational de restitution en 2015

• Mieux faire connaître aux Brondillants le nouveau « Neuro-Campus » implanté au Vinatier par unprogramme de visites et de rencontres

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QUARTIERS, HABITATRespecter les équilibres

Notre commune a une histoire qu’il nous faut connaître et respecter. Commune rurale,elle accueille en 1868 les premières constructions de l’hôpital du Vinatier. Puis, leFort de Bron est construit en 1875 et la première piste de l’aéroport en 1910 justeavant la Grande Guerre. La commune se développe ensuite avec la construction demaisons bourgeoises de commerçants lyonnais de part et d’autre de la route Lyon-Grenoble : la Nationale 6, aujourd’hui avenue Franklin-Roosevelt. Le quartier de Pa-rilly et ses 2 600 logements (« la cité de l’an 2000 ») date de 1957, Bron ne comptaitalors que 9 000 habitants. L’autoroute coupera le quartier en deux en 1973. De nom-breuses copropriétés vont ensuite se construire dans les années 1960/70. Bron acompté jusqu’à 45 000 habitants en 1975 et s’est stabilisée depuis 1980 à un peumoins de 40 000 habitants.

La Mairie a été construite en 1958, l’hôpital neurologique en 1963, l’hippodrome en1965, l’hôpital cardiologique en 1969, l’Université Lyon 2 en 1970, l’Ecole de santédes Armées en 1980.

Notre commune est peu étendue avec ses 1 030 hectares et dispose aujourd’hui de peu de réserves foncières.L’aménagement de la dernière, les Jardins du Fort, quartier qui marque aujourd’hui l’image de notre ville, s’estterminé en 2009. Notre ville se renouvelle donc sur elle-même… Elle bénéficie aujourd’hui de deux lignes de tram-way, d’espaces naturels de qualité et possède une zone pavillonnaire qui fait son attrait par la qualité des jardinsarborés. C’est cet équilibre qu’il nous faut préserver ; c’est ce qui nous a toujours guidé.Notre Ville reste attractive. De nouvelles familles cherchent à s’y installer et les nouveaux logements trouvent ac-quéreurs, ce qui est un signe de bonne santé. La proximité du centre de Lyon, les facilités d’accès, le tramway,l’offre sportive et culturelle, le dynamisme de nos associations sont autant d’atouts. Le mandat qui s’achève voitles fruits de notre investissement en matière de rénovation urbaine. Le quartier de Terraillon se transforme et desconstructions diversifiées se réalisent à la place de l’UC7 à Parilly.

La Ville est engagée, avec l’Etat et le Grand Lyon, dans l’aménagement d’un nouveau quartier à Raby, suiteà la vente de la caserne décidée par l’Etat, il y a un an, en septembre 2012. Un nouveau quartier que nous voulonsdévelopper à l’image de ce que nous avons réalisé pour les Jardins du Fort.Enfin, la procédure de révision du PLU-H est lancée pour une adoption prévue fin 2016.

EN 2008, NOUS NOUS ÉTIONS ENGAGÉS À :

• Maintenir l’équilibre des différentes formes d’habitat et favoriser des programmes locatifs et d’accession abor-dables bien insérés dans la Ville, pour le logement des jeunes ménages

• Préserver le pavillonnaire en permettant l’évolution du bâti• Poursuivre la valorisation du centre ville• Diversifier l’habitat à Parilly en veillant à la reconstruction de maisons de ville et de petits immeubles sur le tène-

ment libéré de l’UC7• Engager la démolition de 400 logements dans les copropriétés Caravelle et Terraillon, réorganiser et sécuriser

les voiries, regrouper les équipements publics (Poste, Maison du Département du Rhône), installer une supéretteet construire un pôle associatif et sportif

• Veiller à l’application, à l’échelle du Grand Lyon, de la Loi Solidarité Renouvellement Urbain (SRU) qui imposeune obligation de 20% de logements sociaux dans toutes les communes.

Ces objectifs ont été poursuivis.

1 – LE PAVILLONNAIRE A ETE PRESERVE, ET LA PRODUCTION DE LOGEMENTS DIVERSIFIEE

Notre objectif n’a pas varié : préserver l’identité de Bron qui est une ville résidentielle et qui a tous les atoutsde son développement, faire vivre la diversité des quartiers sans les opposer et mettre l’accent sur son ca-ractère paysager, si cher aux Brondillants.

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C’est ainsi que le rythme de construction annuel entre 2000 et 2010 a été de l’ordre de 195 logements, avec unepart non négligeable de logements étudiants.Le taux de logements sociaux est passé de 31% à 28% suite à la démolition de l’UC1 ; rappelons qu’il est supérieurau taux fixé par la loi à 25% (ce taux a été relevé de 20 à 25% au niveau national)

• La Ville a poursuivi le programme de renouvellement urbain dans le cadre des conventions avec l’ANRU (AgenceNationale de Renouvellement Urbain), avec la démolition de l’UC7 en 2007 (378 logements) et sur Terraillon, 86logements ont été démolis en 2012 dont la tour de la Caravelle et 304 logements sur le secteur de Terraillonsud (bâtiments A, B, C) seront prochainement démolis (soit 390 au total). En tout, ce sont 864 logements concer-nés par le renouvellement urbain en 15 ans.

Dans le cadre de la reconstitution de l’offre, la Ville a respecté son obligation de reconstitution à 75% de l’offre de lo-gement social, en développant une offre de logement intermédiaire, afin de diversifier les produits de logement proposéset des petits programmes dans un certain nombre d’opérations (les Lads, le Fort, centre ville) ont ainsi été réalisés.

• L’accession abordable a également été développée, cette offre permettant à des locataires d’accéder à la pro-priété. Après les maisons de la rue Pasteur, le Parc Pagère (15 logements) a été livré au Nord de la résidencedes Sapins. Le programme Récit d’avenir est en cours sur Parilly (24 logements) sur l’ancien tènement de l’UC7et enfin débutera prochainement la construction d’un petit immeuble de 24 logements sur le terrain des Lads.

• Quant à l’offre nouvelle de logements privés, la Ville de Bron reste attractive et on peut s’en réjouir car si lapromotion immobilière est active sur Bron, c’est bien qu’elle répond aux besoins des familles qui achètent.Une des caractéristiques fortes de notre ville, c’est un parc de logements diversifiés (du pavillon sur 800 m² deterrain au logement collectif de centre-ville en passant par la maison de ville) pour toutes les catégories de salariésdes entreprises qui s’implantent à Bron ou aux alentours.

Le PLU est très contraignant sur la commune et les secteurs destinés à accueillir des immeubles sont restreints.Ils ont peu évolué depuis 1990 et concernent des secteurs bien identifiés le long de l’avenue Franklin-Roosevelt,autour de la place Curial (Jardins du Fort aujourd’hui achevés), route de Genas. A été aussi ouverte l’urbani-sation du secteur des Lads (200 logements). Les tènements libérés de Parilly (UC7 – projet Noaho en cours), deTerraillon (Ilots Lurçat et Genas) accueillent également des nouvelles constructions. Demain, le nouveau quartierde Raby s’urbanisera.

En ne prenant pas en compte les résidences étudiantes (produit particulier comprenant beaucoup de logementspour des surfaces limitées), il a été livré sous ce mandat 1 200 logements sur 6 ans, soit 200 logements paran. En retenant les programmes à construire et les permis de construire délivrés pour les 5 années à venir, lerythme sera similaire.Bron accueille donc de nouvelles familles dans le respect des équilibres de notre ville, et renforce parcette politique le centre ville et le commerce, pour qu’à terme le centre ville s’étende de la Boutasse àl’avenue du 8 mai 1945.Car en dehors des grands secteurs cités, très peu de constructions d’immeubles collectifs ont été réalisés, démontrant, si besoin est, la préservation des secteurs pavillonnaires.

2 – BRON S’EST EMBELLIE ET MODERNISEE AVEC DES REALISATIONS DANS TOUS LES QUARTIERS

ESSARTS/CHARMILLESAprès la requalification complète de la Maison de quartier des Essarts, l’ouverture d’une nouvelle crèche, etl’agrandissement de l’école Jules Ferry, le quartier a vu :• la démolition complète de l’autopont en août 2010, la refonte complète du carrefour Mermoz-Pinel et le réamé-

nagement en boulevard urbain de l’arrivée de l’autoroute A43 (avec un an d’avance sur le planning).• En mars 2013, la Ville a organisé une réunion publique à la Maison de quartier sur la requalification des Galeries

Lafayette : agrandissement de 10 000 m² avec création d’une galerie commerciale avec de nouvelles enseignes, eten sous-sol, le long de la nouvelle voie urbaine d’entrée de ville, un parc relais du Sytral de 440 places (10 M€).

CENTRE-VILLEOutre bien sûr l’arrivée du T5, ligne ouverte le 17 novembre 2012, accompagnée de l’aménagement completdes carrefours Roosevelt/Tassigny, Tassigny/Mitterrand, Mitterrand/Vie Guerse (et aménagements connexes :mur du cimetière, entrée du CETE)• Le collège Picasso a été entièrement rénové par le Département (sans fermeture du collège, ni interruption des cours)

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• La résidence Marius Ledoux a fait l’objet d’une rénovation complète autant dans les appartements que surl’ensemble des services communs et les façades (5 M€)

• La MJC a ouvert Jack-Jack, sa nouvelle salle polyvalente et de spectacle (2,7 M€)• La nouvelle médiathèque sera livrée début 2014 (12 M€, dont 5 M€ pour la Ville)• Les locaux de l’ancienne médiathèque vont accueillir le nouveau lieu intergénérationnel du centre-ville « InterG »,

véritable lieu d’accueil des seniors qui pourront y trouver une offre complète d’animation, et deux nouvellessalles pour les associations, équipées d’une cuisine moderne (et à l’étage, l’installation de services de la Villepermettra d’économiser des loyers coûteux)

• L’Espace Albert Camus a été entièrement requalifié (2,5 M€)• Un jardin intergénérationnel a été créé sur une grande parcelle attenante aux jardins familiaux du Mas de la Forêt• Les locaux de la Maison de justice, rue Carnot, ont été réaménagés.

LES GENÊTS• Débutés à l’automne 2009, les travaux de rénovation de la résidence de la Perle (1963 - 201 logements), sont

aujourd’hui achevés. La résidence a été clôturée, les espaces extérieurs entièrement refaits avec aire de jeux,terrain de boules et nouvel escalier d’accès à l’avenue Doyen Lépine pour accéder à l’arrêt de bus TCL, pour uncoût total de 6,7 M€ pour le bailleur Alliade

• A l’ouest, une grande propriété privée a fait l’objet d’un compromis de vente pour l’implantation d’une EHPAD(Etablissement d’Hébergement de Personnes Agées Dépendantes) actuellement en attente faute de financementpar la Sécurité Sociale

• La trémie de la route de Genas a été requalifiée (peinture et éclairage) en 2012 avec division par deux de laconsommation électrique (leds)

• Le gymnase Bouloche a fait l’objet d’une rénovation thermique complète avec isolation des deux pignons etchangement des panneaux translucides.

PARILLYAu mandat précédent, le quartier de Parilly a connu la construction de son nouveau collège et du gymnase AntoineMuguet et la démolition de l’UC7 achevée fin 2008. Lors de ce mandat, les réalisations se sont poursuivies avec :• L’ouverture de la nouvelle Maison du Projet au cœur du quartier, à côté de la Maison du Département• La livraison de la résidence de la Genièvre (31 logements), la résidence Bellanger (28 logements), la résidence

BO (68 logements) et le début du chantier de Récit d’avenir (24 logements en accession sociale à la propriété)• L’ouverture du centre chorégraphique Pôle Pik en 2009• La construction en cours, rue Jean Jaurès, de la résidence Octavia de 30 logements de la Foncière (1% loge-

ment) dédiée au logement des salariés des entreprises• La construction de la nouvelle médiathèque en entrée de Ville à la Boutasse• L’aménagement prochain d’un carrefour à feux au débouché de la rue Voillot, avec la suppression de la bretelle

Sud du périphérique• La construction prochaine d’un mur anti-bruit, devant les UC8 (prolongé sur la trémie de l’avenue Franklin Roo-

sevelt pour limiter le bruit sur le secteur résidentiel des rues Armanet et Gaston Maurin et Boutasse)• Les rues Maggiorini, Hugo et Annonay ont enfin été entièrement refaites après leur classement d’office dans

le domaine public par le Grand Lyon• L’ancien jet d’eau a été requalifié avec la création de 4 petits jardins et la suppression d’une voire entre le jet

d’eau et l’église, des jeux aménagés à l’UC8 et sur Parilly Sud, un terrain de foot en synthétique « Sport dans laVille » ouvert à l’UC1

• La trémie Salengro a été embellie par les peintures de Cité Création, à partir d’un travail des habitants au seinde l’atelier du jeudi

• La copropriété « Le Petit Parilly » a pu bénéficier d’aides financières pour refaire l’ensemble de ses espacesextérieurs (parking)

• La façade du château d’eau du parc de Parilly a été entièrement refaite début 2010 par le Département.

Parilly prépare actuellement un dossier de candidature au PNRU 2, autour de :• La démolition de l’UC1• La réduction des nuisances de l’autoroute A43• La réhabilitation des UC de Parilly Sud• La restructuration des deux écoles de Parilly sud : Jean Macé et Saint Exupéry avec une réflexion sur le reposi-

tionnement du centre social du Petit Taillis • La requalification de la copropriété Lionel Terray (activités économiques)

TERRAILLONC’est bien pendant ce mandat que le quartier de Terraillon a connu ses plus grandes transformations. • Construction du pôle associatif et du gymnase Jacques Duret, ouvert en septembre 2010, aujourd’hui en plein

régime. Il se compose d’un gymnase scolaire dédié à l’école Pierre Cot de 350 m², d’une grande salle polyvalentede 100 m² avec un office (petite cuisine) et d’un ensemble de salles associatives pour des activités multiples (2 M€)

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• Agrandissement de l’école Pierre Cot, ouverte à la rentrée 2010, accueillant tous les enfants de l’école JeanLurçat (par la suite démolie). 800m² de surface supplémentaire avec en maternelle 2 classes et une salle demotricité, une salle des maîtres, un nouvel accueil, et en élémentaire une restructuration complète du bâtimentavec salle des maîtres, création de 3 classes supplémentaires et d’un logement de fonction pour accueillir ungardien (2 M€)

• Copropriété CaravelleLe relogement des habitants de la Tour F et le rachat par le Grand Lyon des appartements, entamé avant 2008,s’est poursuivi et la tour ainsi que deux allées ont pu être démolies début 2013 (86 logements, 47 garages, et lepetit pôle de commerces rue Guillermin). Demain, la copropriété sera réaménagée en 4 îlots indépendants, plusfaciles à gérer et un grand square public de 4 000 m² offrira aux habitants espace de jeux, espaces verts etespace convivial

• Copropriété TerraillonLe relogement et l’acquisition des logements et garages se poursuivent activement et le Grand Lyon maîtriseaujourd’hui plus des deux tiers des logements à démolir. La démolition concerne 304 logements. L’arrêté dedéclaration d’utilité publique du projet a été pris par le Préfet fin 2012, après enquête publique

• Plan de sauvegarde qui permet de réaliser des travaux de rénovation (parties communes, isolation thermique,changements des fenêtres) et de bénéficier pour les copropriétaires d’aides financières de l’ANAH. De 2005 à2010, la copropriété des Alouettes a ainsi mené une réhabilitation thermique de grande ampleur, de même quela copropriété Guillermin. La deuxième tranche, jusqu’en 2015, donne priorité aux économies d’énergie et d’oreset déjà les bâtiments D et F, la copropriété Plein sud préparent leurs projets de requalification (8 M€ de budget)

• Nouveaux logements et nouvelles voiries : la restructuration complète du quartier vise à le désenclaver et àconstruire de nouveau logements diversifiés. Plusieurs programmes de logements sont livrés ou en cours (ruede la Fraternité, route de Genas…) La réfection de la rue Bramet après son classement d’office dans le domainepublic, avec la construction des nouvelles poches de parking en face des commerces est en cours de finition.De nouvelles rues de Guillermin à Genas borderont le nouveau jardin public

• Après la fermeture en 2006 du lieu de prière dans l’ancien Sonacotra, la Ville, la Préfecture, le Diocèse et leConseil Régional du Culte Musulman (CRCM) ont signé une convention pour la création d’un nouveau lieu (etdans l’attente, le Diocèse a mis à disposition de l’association qui regroupe des habitants du quartier des locauxcontigus à l’église Saint-Etienne).Celle-ci s’est rendue acquéreur d’un terrain route de Genas où sera édifié unnouveau lieu de prière, dans le respect de la loi de 1905 (ce projet ne bénéficie d’aucune aide financière publique)

• Centre commercial rue Bramet avec le nouveau Pôle de services publics ouvert cet été 2013 (installation duPimm’s et de la Maison du Terraillon, ouverture du nouveau pôle lecture, d’un Espace Emploi avec la présencede Pôle Emploi, de la Mission Locale et de RIB, d’une nouvelle Poste)Les commerces sont en cours de rénovation (changement des auvents, reprise des les façades, des vitrines etinstallation de chauffage réversible)A l’angle Brossolette-Bramet, après démolition des locaux des ex-Pimm’s et Poste, une moyenne surface ali-mentaire sera implantée. Très attendue, elle viendra compléter l’offre existante

• La copropriété Plein Ciel-Bellevue connait également des transformations avec le transfert de l’implantationde l’UNICEF dans l’ancien magasin de fleurs, la création d’un Relais d’Assistantes Maternelles par la Ville qui apar ailleurs acquis les locaux de l’ex-agence bancaire, dans l’objectif de préserver le commerce (afin que ne s’ins-tallent pas des commerces en concurrence). Une réflexion est en cours sur le venir de ce local (transfert de com-merce…)

• La Maison du Rhône (MDR) du Département a également ouvert ses portes récemment et regroupe les deuxsites Pagère et Brossolette

• La nouvelle crèche de 24 berceaux L’Emerveille fonctionne depuis début 2013, sa gestion a été confiée aucentre social Gérard Philippe

• Un nouveau terrain But en Or a été implanté sur le tènement de l’ancienne école Jean Lurçat (inauguré en pré-sence de joueurs de l’Olympique Lyonnais en 2012)

3 – QUELLE VILLE VOULONS-NOUS DEMAIN ? VERS UN NOUVEAU PLU-H

L’élaboration d’un nouveau PLU-H (Plan local d’urbanisme et d’habitat) a été lancée par la Communauté Urbaine,compétente en ce domaine, dans toutes les villes de l’agglomération début 2013 et se prolongera jusqu’à fin 2015.Dans un premier temps, il s’agit de présenter les grands enjeux pour l’agglomération et ses déclinaisons. Puis, leprojet pour les communes va progressivement se préciser.

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Le PLU-H ne se réduit pas à un document juridique réglementant le « droit des sols », il est d’abord l’expressiondu projet que porte l’agglomération pour les dix ans à venir. C’est un document équilibré, solidaire et durableque le Grand Lyon entend promouvoir pour notre métropole. A travers la révision du PLU-H, il s’agit de se donnerles moyens d’organiser sa croissance urbaine au bénéfice de tous les habitants, et dans le respect des iden-tités des territoires. Il intègre pour la 1ère fois, comme la loi l’exige, la politique de l’habitat (ex-PLH, Plan local del’habitat), doit être compatible avec le SCOT (Schéma de cohérence territoriale) approuvé en 2010 et qui fixe lesgrandes orientations de développement de l’agglomération lyonnaise à l’horizon 2030.

La Municipalité a proposé 7 réunions en mai-juin 2013 pour expliquer les enjeux du PLU-H et l’évolution de notrecommune qui se caractérise par :• une grande diversité d’habitat• un bon niveau d’équipements publics pour 40 000 habitants• la présence de grands équipements publics : hôpitaux, université, Ecole de Santé des Armées…• un fort environnement paysagé avec des grands parcs (Parc de Parilly, Bois des Essarts, Fort de Bron, parc du

Vinatier) mais aussi des jardins boisés privés des zones pavillonnaires• l’absence de réserves foncières (hormis l’aéroport ou récemment la caserne Raby, du fait du départ de la Gendarmerie).

Bron s’est ainsi développée durant la dernière décennie. En 2009, Bron comptait :• 39 250 habitants (+ 4% en 10 ans) • 17 350 logements (+ 7% en 10 ans)• 24 000 emplois (+ 21% en 10 ans)

L’occupation du sol se divise ainsi :• Habitat pavillonnaire 30% • Habitat collectif 20%• Zones économiques et commerciales 12% • Parcs et espaces naturels 18%• Grands équipements publics 20%.

Les premiers enjeux identifiés et discutés lors des réunions de quartier ont bien sûr concerné la poursuite durenouvellement urbain des quartiers de Parilly et Terraillon (démolition de l’UC1, de 300 logements à venir dans lequartier de Terraillon), mais aussi l’attention particulière à porter aux quartiers pavillonnaires dont le cadre verdoyantfait leur attrait :• Protéger les zones pavillonnaires (et maîtriser la densification sur les petites parcelles)• Conforter le centre ville et poursuivre la réhabilitation de la Boutasse• Créer un nouveau quartier durable à Raby• Poursuivre le renouvellement urbain sur Parilly et Terraillon• Poursuivre le développement du réseau de transport collectif (lignes A7 et A8) et renforcer la place des modes

doux dans la ville• Mieux intégrer l’Université et le nouveau quartier des Lads à la Ville• Poursuivre la réhabilitation du parc existant de logements et renforcer son attractivité (Grenelle de l’environnement)• Conforter la place du végétal et de la nature en ville• Atténuer les nuisances liées aux grandes infrastructures routières

Ces enjeux et bien d’autres feront l’objet de réflexions approfondies avec les habitants tout au long de l’année2014 et début 2015, afin d’affiner le projet de PLU-H qui sera ensuite soumis à enquête publique.En attendant, le PLU en vigueur demeure celui voté par la Communauté Urbaine en 2004 (et préparé de 2001à 2003).

4 – UN NOUVEL ECO-QUARTIER A RABYLa Ville de Bron ne souhaitait pas le départ de ses gendarmes, mais mi-mai 2009 la décision est tombée duplus haut niveau de l’Etat : les gendarmes partiront à Sathonay Camp.La Ville a mis tout en oeuvre pour accélérer le processus de reconversion du site, mais l’Etat ayant décidé de vendrele terrain, la procédure avec le service des Domaines a dû être menée à son terme avant d’envisager sonaménagement. • janvier 2012, lancement de la procédure de révision simplifiée du PLU• 9 février 2012, réunion publique au Cosmos pour la présentation du plan de référence• mi 2012, constitution par l’Etat du dossier de consultation pour la mise en vente (remise des offres fin 2012,

sélection du candidat1er trimestre 2013)• octobre 2013, présentation des orientations par l’aménageur retenu par l’Etat, l’OPAC du Rhône• octobre 2013-juin 2014, élaboration du projet et concertation

Un cahier des charges a fixé les grandes orientations du projet qui s’étend sur 16 ha :• Un nouveau quartier durable (à l’image des Jardins du Fort)

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• Une façade économique sur Bonnevay (d’une certaine hauteur pour limiter les nuisances sonores sur l’arrière)• 800 à 1 000 logements d’ici 2020, incluant 20% de logements sociaux et des habitats variés : maisons de ville,

petits collectifs, habitat sur le parc, dans la pente, le tout avec une préoccupation forte d’innovation et debioclimatique, en veillant à la liaison avec les zones d’habitat existantes, aux accès Genas-Lacouture-La Marne,au maintien de la qualité paysagère du site, avec une réflexion associée avec le Sytral pour l’étude d’unepasserelle jusqu’aux hôpitaux, au-dessus du boulevard périphérique, réservée aux modes de déplacements doux

- Un parc public central de plus d’un hectare ainsi qu’une nouvelle crèche

• Depuis 1965, la taille des ménages n’a fait que baisser en France. Elle est passée à Bron de 3,5

personnes par ménage en moyenne à 2,2 aujourd’hui. Ceci est dû à plusieurs facteurs : la durée de vie

augmente, les couples font moins d’enfants et les familles monoparentales sont plus fréquentes. Ceci veut

dire que pour loger le même nombre d’habitants, il faut plus de logements

• En matière de logement, rappelons qu’en 10 ans, si les revenus ont progressé de 20% en France, les

loyers ont quant à eux progressé de 57% et les prix de vente de l’immobilier de 95 à 100%

• A Bron, pour maintenir la population à l’identique, il est nécessaire de construire environ

50 logements de plus par an.

Le programme en cours à l’angle de Gaulle–8 mai 1945, qui comprend 415 logements et une résidence

étudiante de 128 chambres, respecte le PLU et ne comporte aucun vis-à-vis sur des maisons individuelles.

Il respecte également les orientations du SCOT (Schéma de cohérence territoriale), voté à l’unanimité au

Grand Lyon et qui préconise une certaine densification du centre de l’agglomération et de sa première

couronne, notamment à proximité des transports en commun (conformément au PLU, à Bron seuls les

secteurs du centre-ville, le long de Franklin-Roosevelt, route de Genas, peuvent être densifiés). Cet objectif

est cohérent avec celui de maîtriser l’étalement urbain, consommateur d’espaces naturels et agricoles et

incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique du fait de la nécessité dans ces lotissements

de se déplacer en voiture.

Lors du Conseil Municipal du 5 février 2009, le rapport sur ce secteur a été adopté à l’unanimité, qui

indiquait notamment : « Ce secteur qui doit constituer l’entrée de ville par l’Est est amené à évoluer par la

mutation du terrain de l’ancien Hôtel des impôts, et par la réalisation de la rue Albert Camus, qui doit à

terme irriguer les terrains situés entre l’Espace Albert Camus et l’avenue Général de Gaulle. Il est proposé

d’unifier le zonage en UCI, y compris le tènement situé au Nord-Est du carrefour, actuellement en UA, en

inscrivant des hauteurs différenciées : UCIc (hauteur maximum 21 m) en bordure de l’avenue Général de

Gaulle. Afin de marquer l’entrée de ville à l’angle des avenues Général de Gaulle et du 8 mai 1945 et

de favoriser un épannelage décroissant vers le Sud, il est proposé un coefficient d’emprise au sol

graphique de 0,5 au lieu de 0,4. »

Et la délibération du 3 février 2011 (rapport PLH – Actualisation) indique bien « la livraison de 430 logements

dont 60 logements sociaux d’ici 2015 ». Elle a été votée avec une seule voix contre (Mme Durand).

REPERES

DONNÉES CLÉS• Communauté urbaine de Lyon : 58 communes, 1,2 millions d’habitants• Deuxième aire urbaine de France : 2,1 millions d’habitants• Densité de population : 356 h/km2 dans l’aire urbaine. 2 484 h/km2 à l’intérieur du Grand Lyon• Lyon, 3ème ville française par sa population : 479 803 habitants• 600 000 logements dans l’agglomérationdont 140 000 logements sociaux pour un taux de 23,37% sur l’ensemble de l’agglomération (+15 000logements sociaux en 10 ans)

• 550 000 ménages dans le Grand Lyon (+ 63 000 ménages en 10 ans)

LE SCOT préconise la construction de 150 000 logements d’ici 2030 sur le territoire du Grand Lyon, et surnotre secteur du Grand Est, cet objectif est de 37 000 logements (sachant que la plus grande part de l’objectif incombe aux Villes de Lyon et Villeurbanne).• Rapporté à une année, l’objectif représente un peu plus de 2 000 logements à construire par an• Le Grand Est, c’est 14 communes, dont Saint-Priest, Vaulx-en-Velin, Décines, Meyzieu, Genas et donc des

Villes qui comportent bien plus de réserves foncières que Bron.

Cela fait environ pour Bron 143 logements à construire par an d’ici 2030…Mais c’est ce que nous faisons déjà actuellement… et seulement dans certains secteurs bien identifiés (le long de Franklin-Roosevelt, Lads, Jardins du Fort…).

LE SAVIEZ-VOUS ?

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Jean-Michel LONGUEVAL1er Adjoint chargé de l’Urbanisme, du Développement durable, de la Démocratie locale

• Veiller à l’évolution de tous les quartiers de Bron, dans le respect des objectifs déjà poursuivis(préservation du pavillonnaire et des espaces paysagers, construction d’immeubles collectifs surcertains secteurs seulement Franklin-Roosevelt/Lads/Raby

• Poursuivre la production de logements diversifiés et accessibles, afin de favoriser l’accueil de jeunes ménages tout en respectant la loi SRU (25% de logements sociaux)

• Mener à son terme la concertation sur le nouvel éco-quartier Raby• Terminer les projets urbains de Parilly et Terraillon en s’inscrivant dans le PNRU2 (étude de la

démolition de l’UC1, traitement de l’A43, démolition/restructuration de la copropriété Terraillon)• Soutenir les grands projets de requalification des Galeries Lafayette et du centre commercial Porte

des Alpes en insistant sur l’aspect paysager• Faire aboutir le projet d’EHPAD sur le quartier des Genêts• Poursuivre la réalisation d’un terrain de football sur le tènement libéré de l’ASPTT

REPERES (suite)

CALENDRIER DU PLU-H• 24 juin 2013 : définition des orientations générales du PADD, lancement de la concertation• 2ème semestre 2015 : fin de la concertation et de l’élaboration du projet et mise en enquête

publique• Fin 2016 : approbation par le Conseil communautaire

BRON COMPTE 39 500 HABITANTS pour 1 030 hectares (10 km²), soit 38 habitants à l’hectare, ou 3 800 ha-bitants au km². Villeurbanne a une densité de 100 habitants à l’hectare, Lyon 8ème 115 et Lyon 3ème 150 (4 foisplus élevée qu’à Bron.• Dans les zones réservées au collectif, telle l’avenue Franklin-Roosevelt, la hauteur est au maximum à 21 m, soit

R+5. Cette limite a toujours été maintenue !• Les espaces naturels, nombreux à Bron (parc de Parilly, bois des Essarts, Fort de Bron) ont toujours été préser-

vés et entretenus. Comme les hôpitaux, l’Ecole de Santé des Armées, l’aéroport, l’Université, l’hippodrome (ré-cemment rénové), ils sont durablement installés à Bron.

• Notre objectif n’est pas de croître mais bien de maintenir notre nombre d’habitants autour de son chiffreactuel (environ 40 000). Notre niveau d’équipements publics (écoles, équipements culturels, équipements spor-tifs, salles associatives) est bien dimensionné. Le nombre d’emplois sur la commune, avec notamment le secteurhospitalier reste supérieur au nombre d’actifs.

« Bron est l’une des villes les plus attractives de l’agglomération. Nous devrionstous nous réjouir de voir les investisseurs soutenir la construction de logements.Accueillir de nouveaux habitants, c’est aussi participer à la bonne santé de notre

agglomération en attirant des nouvelles entreprises. Des nouvelles familles à Bron,ce sont des jeunes dans nos écoles, des clients dans nos commerces, des

adhérents pour nos associations, des spectateurs pour notre cinéma et notrethéâtre. Conformément au Plan local d’urbanisme, des programmes sont

actuellement en cours, sachant que pour la plupart, les terrains sont des terrainsprivés, vendus sans aucune intervention publique par leurs propriétaires à des

constructeurs, et qu’ils sont rares à Bron ! Il est sans doute utile de rappeler que lePLU qui s’applique actuellement – et jusqu’en 2016 – est celui de 2004. Les

nouveaux programmes immobiliers sont développés hors zone pavillonnaire,essentiellement le long de l’avenue Franklin-Roosevelt, aux Jardins du Fort

maintenant terminés, dans le quartier des Lads et bientôt Raby, et nous veillons particulièrement à leur qualité architecturale et

à leur insertion dans la ville. »

NOS OBJECTIFS

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DEVELOPPEMENT ECONOMIQUET5 a renforcé l’attractivité de notre commune

Particulièrement en période de crise, l’activité économique, créatrice d’emplois, doitêtre soutenue. Bron accueille sur son territoire plus 24 000 emplois (20 000 en 2008),alors que la population active vivant à Bron est de l’ordre de 18 000 personnes.La situation de Bron, carrefour de voies de communication, a été renforcée par l’ou-verture de la deuxième ligne de tramway T5 (attendue notamment par les salariés duParc du Chêne), qui a encore renforcé l’attractivité de notre commune. La Ville n’apas de compétences directes pour s’occuper d’économie - contrairement au GrandLyon ou à la Région - mais elle intervient pour favoriser l’installation des entreprises,pour soutenir leur création, et par les marchés et achats publics qu’elle génère, elleparticipe à la création ou au maintien d’emplois.

1 – AVEC T5, BRON A RENFORCE SON ATTRACTIVITE ECONOMIQUE AU SEIN DE L’AGGLOMERATION

Située au carrefour de nombreuses infrastructures de transports (aéroport d’affaires, A43, tramway T2 et T5…), lacommune de Bron a su tirer parti au plan économique de cette situation géographique favorable, ainsi que de l’im-plantation sur son territoire d’équipements aussi divers que des hôpitaux renommés (Neuro-cardio, Mère-enfant,ouvert en 2008/2009, Vinatier), l’Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l’Aménagementet des Réseaux (IFSTTAR), Eurexpo et un parc hôtelier important – le deuxième de l’agglomération.La Municipalité a toujours considéré que le développement économique était une priorité, même si en ce domaine,c’est la Communauté urbaine qui est compétente (instauration en 2013 de la TPU, Taxe Professionnelle Unique).C’est ainsi que Bron accueille depuis plusieurs années des parcs d’activité attractifs, tels que le Parc du Chêne etle Parc Saint-Exupéry. Aujourd’hui, le peu de foncier disponible limite les perspectives de développement de nouvelles entreprises quirecherchent des terrains ou locaux d’une surface supérieure à 2000 m2, mais ces parcs d’activité restent toutefoistoujours très appréciés.

• Le Parc Saint Exupéry, datant des années 1980, compte 70 entreprises pour 1 200 salariés, avec des entreprisesréputées telles CBR TP et Chantier Rhône-Alpes (Groupe Vinci), Phonak, SPIE, Segula Technologies…

• Le Parc du Chêne compte 150 entreprises, essentiellement du secteur tertiaire, pour environ 3 000 salariés. Lesprincipales entreprises travaillent dans le secteur du chauffage et de la climatisation (Axima, Seitha, Daikin, Hitachi,Qualigaz, Atout Gaz, Frisquet, Savelys, Idex Energies, Salmson…), des télécommunications et de l’électricité(Snef, Sfr, Nextiraone, Clemessy…), de l’ingénierie (Ekium, Emerson Process…). Une seule entreprise industrielled’importance est présente : Bobst SA (fabrication de machines pour cartonnage).

Ce sont surtout des entreprises de service et des sièges sociaux locaux ou régionaux de grandes entreprises, lesdeux parcs d’activités de Bron n’ayant en effet pas vocation à accueillir des activités de production industriellelourde ou de logistique.A noter que le taux de vacance des locaux du Parc du Chêne varie selon les secteurs de 5% à 13% (proche de lamoyenne des autres parcs d’activités de l’agglomération lyonnaise qui, selon la Chambre de Commerce et d’In-dustrie (CCI) de Lyon, ont des taux de vacances variant entre 8% et 15%). D’après les commercialisateurs, les lo-caux disponibles le restent environ 6 mois avant de trouver un nouveau locataire (un chiffre conforme là encore àla moyenne dans l’Est lyonnais). Ces chiffres témoignent bien de l’attractivité intacte du Parc du Chêne pour lesentreprises qui en apprécient le cadre et les services.

Les projets sur le Parc du Chêne sont portés par une Association d’entreprises. Elle regroupait à l’origine unetrentaine d’entreprises représentant les 2/3 des emplois de la zone d’activités, mais s’est élargie en 2012 à toutesles entreprises de la commune. Lors des 20 ans du Parc du Chêne, l’Association des entreprises du Parc du Chêne

a organisé un Forum des entreprises à l’Espace Albert Camus. Dans une démarche de développement durable,elle a par ailleurs élaboré un Plan de Déplacements Inter Entreprises (PDIE) afin d’améliorer la desserte en trans-ports en commun du secteur en incitant les salariés à les utiliser ; de favoriser le co-voiturage et d’inciter les salariésà recourir aux modes de déplacement doux. La Ville de Bron a soutenu cette action financièrement et technique-ment. L’association projette d’ouvrir une crèche interentreprises. La Ville va s’associer à cette future réalisation àl’occasion du renouvellement de son Contrat Enfance Jeunesse (CEJ), contractualisé avec la Caisse d’allocationsfamiliales de Lyon (CAF), en réservant 5 places.

2 – BRON AGIT POUR FAIRE ABOUTIR DES GRANDS PROJETS DE VILLE ET D’AGGLOMERATION

Après l’accueil de l’Hôpital Mère-enfant en 2009, qui a renforcé le pôle majeur de santé qu’est Bron, du nouveausiège social de l’INRETS en 2009, des élèves de Bordeaux de l’Ecole de santé des Armées en 2011 (ESSA, dé-nommée aujourd’hui Ecole de santé des Armées, ESA), la Municipalité a défendu et obtenu le financement et l’en-gagement de plusieurs grands projets indispensables au développement de notre commune, et qui concourentplus que jamais à faire de Bron une ville de plus en plus attractive.Bien qu’il n’appartienne pas à la Ville de s’immiscer dans les transactions entre porteurs de projets et bailleurs, laVille a en effet continué d’agir en collaboration avec les partenaires publics et privés pour faire aboutir des projetsessentiels au développement de Bron, et afin de faire prendre en compte les préoccupations des riverains et ha-bitants :• Programme de rénovation du centre commercial des Galeries Lafayette, avec une extension de la surface de

vente en textile, maison, culture/loisirs et commerces de proximité (boutiques moyennes, restauration…). Lestravaux devraient débuter en 2015, après la construction du parking du SYTRAL (400 places) qui démarre début2014

• Programme de restructuration des commerces du quartier de Terraillon avec l’Etablis sement Public Nationald’Aménagement et de Restructuration des Espaces Commerciaux et Artisanaux (EPARECA), avec l’arrivée d’unemoyenne surface alimentaire fin 2014

• Accueil de l’IFFSTAR (Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des ré-seaux) qui a renforcé le nombre d’emplois dans le site de l’Equipement (CETE, INRETS…) à Bron

• Reconversion, en lien avec l’OPAC du Rhône qui en est devenu le propriétaire, l’Etat et la Communauté urbaine,de l’emprise de la caserne Raby en un vaste ensemble combinant activités économiques, habitat et servicespublics (création d’une crèche…), tout en lui conservant son caractère arboré

• Evolution du secteur Porte des Alpes qui englobe l’aéroport, l’Université Lyon 2, le Parc du Chêne, le centre com-mercial Auchan, Champ du Pont, le Parc technologique et le site de l’ASPTT

De véritables projets d’agglomération défendus et soutenus par la Communauté urbaine, qui les finance également.Bron a bénéficié d’investissements majeurs dans l’agglomération (T5, Mermoz-Pinel, etc., et bientôt Raby)et sera sans doute l’une des Villes de l’agglomération a recevoir le plus de dotations de la Communauté urbaine(100 millions d’euros de 2008 à 2013). Et Raby est actuellement en bonne voie…Par ailleurs, la Ville traite l’information économique recueillie (auprès des bailleurs, des commerçants, par les revuesspécialisées, par des visites sur le terrain…) et la met à disposition des porteurs de projets économiques. De parson rôle d’interlocuteur de proximité, le service des Affaires économiques est consulté très régulièrement.

La Communauté urbaine, avec le soutien des communes (et donc bien sûr celle de Bron) a mis en place des dé-veloppeurs économiques, jouant le rôle d’interface entre les chefs d’entreprises et les pouvoirs publics, et tra-vaillant en lien avec la CCI de Lyon et les syndicats professionnels. Pour notre secteur, le développeur économiqueest responsable d’un bassin réunissant les communes de Bron, Chassieu, Mions et Saint-Priest.

PRINCIPALES ENTREPRISES QUI SE SONT INSTALLÉES À BRON DEPUIS 2008 :

• Axima Seitha (chauffage et climatisation), 350 salariés rattachés au site (Parc du Chêne)• Zodiac Pool Care (accessoires pour piscines), 40 salariés (Parc du Chêne)• Hitachi (chauffage et climatisation), 40 salariés (Parc du Chêne)• CTM TP, CGS TP (groupe Vinci travaux publics), 90 salariés (Parc Saint-Exupéry)• Segula Technologies (ingénierie), 250 salariés (Parc Saint-Exupéry)…• IRIS Inspection machines, 450 salariés (Parc du Chêne)

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3 – BRON SOUTIENT LA CREATION D’ENTREPRISES

Un agent de développement économique local anime le dispositif Activ’idées, résultant d’un partenariat entrela Ville, Elycoop et le Centre d’information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF). Les créateurs d’en-treprise se voient ainsi proposer une offre de services complète allant de l’amorçage jusqu’à l’accompagnementpost création, avec possibilité d’étapes facultatives telles que le test en coopérative d’activité ou l’hébergementen pépinière d’entreprises grâce à Elycoop.Créée en 2000, avec le soutien de la Ville de Bron, complétée par la lancement d’une pépinière d’entreprise en2004 en partenariat avec la Ville, le Grand Lyon et la Région Rhône-Alpes, Elycoop est en effet une coopérative oùles entrepreneurs peuvent trouver un accompagnement global sur l’ensemble des dimensions liées à la créationd’activité (maîtrise de la production, de la commercialisation, de la gestion, des tâches administratives mutualisationde certains équipements…). Le principe est de donner un cadre économique, juridique et social aux entrepreneursafin de tester, développer et surtout pérenniser leur activité de manière autonome ; et d’offrir un accompagnementpersonnalisé, mais aussi des moments d’échanges, de formations, de rencontre, qui permettent aux entrepreneursde se soutenir et parfois même de lier des partenariats. Par ailleurs, l’entrepreneur se décharge de la partie admi-nistrative, souvent lourde : facturation, comptabilité sont mutualisées et gérées par Elycoop, chaque entrepreneurreversant un pourcentage de sa marge brute en contrepartie.L’intérêt d’Elycoop est donc de permettre de tester grandeur nature son projet d’activité tout en conservant lestatut de salarié. Si l’activité s’avère pérenne, l’entrepreneur a le choix entre la création de sa propre entreprise ouson développement au sein de la coopérative, en en devenant l’associé.Environ 150 personnes sont accueillies chaque année à Activ’idées, à 80 % des demandeurs d’emploi. Ils reçoiventainsi une aide appréciable, particulièrement en cette période de crise économique, et à l’heure où l’auto-entrepre-nariat appelle souvent un accompagnement pour éviter les pièges qui se dressent sur la route de la création deson entreprise.Activ’idées a permis de réels succès, comme par exemple l’obtention du prix Talent des Cités 2009 par un jeuneingénieur domicilié à Terraillon.

4 – BRON A INVESTI PRES DE 9 MILLIONS D’EUROS PAR ANDANS L’ECONOMIE REGIONALE

Plus de 70 % de l’investissement public est porté par les collectivités territoriales, et tout particulièrementles communes qui en constituent les deux tiers. Celles-ci jouent donc un rôle majeur dans l’activité économiquelocale à travers les chantiers qu’elles lancent.Au cours du mandat 2008-2014, la commune de Bron a investi 50 M€ millions d’€ dans l’économie locale etrégionale en termes de construction de nouveaux équipements et d’entretien du patrimoine. Un investissementqui a permis la création ou le maintien d’emplois non délocalisables !

5 – POUR UN DEVELOPPEMENT RAISONNE DE L’AEROPORT DE BRON

L’aéroport de Bron fait partie de l’histoire de notre commune, et joue un rôle important dans l’économie de l’agglomération lyonnaise et de notre région toute entière.Outre son action sur l’environnement (cf le chapitre sur le développement durable et l’Agenda 21), la Municipalitéa pris clairement position sur le devenir de l’aéroport. • L’Etat a sollicité l’avis du public sur un nouveau Plan d’exposition au bruit (PEB), un instrument de planificationdestiné à militer et à encadrer l’urbanisation en limitant les droits à construire dans les zones situées au voisinagedes aéroports et à imposer des normes d’isolation acoustique sur les habitations. La Municipalité a émis par délibération du Conseil Municipal du 30 septembre 2013 un avis défavorable au projet de PEB tel qu’il est

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proposé, les « hypothèses d’évolution du trafic proposées par l’Etat étant contradictoires avec les objectifs dedévelop pement du l’aérodrome confortant l’aviation d’affaires dans le cadre d’un trafic globalement constant », etla commune ne disposant plus de grandes réserves foncières à vocation économique, excepté les terrains de l’aéroport.

• Seules deux Villes dans l’agglomération lyonnaise ont deux lignes de tramway : Lyon et… Bron !

• Le projet de crèche interentreprises du Parc du Chêne devrait déboucher prochainement,

avec 30 à 40 places d’accueil (dont 5 retenues par la Ville)

• L’Association des entreprises du Parc du Chêne a ouvert en 2010 un site internet : www.entreprises-

bron.com

• La démolition de l’autopont et la création du carrefour Mermoz-Pinel ont coûté 21 millions d’€

(dont 83 500 € seulement à la charge de la Ville pour l’éclairage public)

• T5 a coûté 60 millions d’€ pour 3,8 kilomètres de voies nouvelles (dont 370 000 € à la charge de la Ville

pour l’éclairage public)

• Suite à l’action conjuguée de l’association Mariba et de la Ville, une Charte a été signée avec l’aéroport

qui interdit les « tours de piste » d’avions des aéroclubs en entraînement :

- tous les jours avant 8h et après 20h de fin mars à fin octobre

- et 21h en heure d’hiver ; et les dimanche et jours fériés à partir de 12h

• L’Ecole de Santé des Armées accueillera à Bron, d’ici 2016 les écoles de praticiens et de paramédicaux

des Armées, notamment les 350 élèves infirmiers militaires regroupés actuellement à Toulon.

Actuellement l’ESA compte actuellement près de 700 étudiants : 666 en médecine, 25 en pharmacie

REPERES

• 2000 : mise en service de la ligne T2 (92 000 voyageurs/jour en 2013)• 2012 : inauguration de la ligne T5 (5 000 voyageurs/jour attendus en 2013 en exploitation

partielle, et 10 000 lors des salons à Eurexpo).• 24 000 emplois sur Bron en 2013 (20 000 en 2008), dont 3 000 au Parc du Chêne.

« Il faut savoir saisir les opportunités quand elles se présentent. L’arrivée de T5était une chance pour Bron, car les transports en commun sont la colonne

vertébrale d’un développement urbain harmonieux. T5 a revalorisé notre centreville et redynamisé notre commerce de proximité. Ce chantier a créé plusieurs

centaines d’emplois pendant 2 ans, et c’est important de le souligner dans cettepériode de crise, car nous devons soutenir les investissements et les grands

projets qui font vivre l’économie locale. »

NOS OBJECTIFS

• Accompagner les actions innovantes des entreprises (crèche du Parc du Chêne) et veiller au bien-êtredes salariés des parcs d’activité brondillants

• Soutenir le développement raisonné de l’aéroport d’affaires de Bron, dans le respect de l’environnement(bruit, aménagement)

• Soutenir les initiatives des acteurs économiques en lien avec le Développeur économique et dans lecadre de la future métropole

LE SAVIEZ-VOUS ?

Françoise PIETKAAdjointe au Développement économique et commercial et à l’Insertion

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EMPLOI ET INSERTIONUne priorité pour tous les Brondillants

Face à la crise, c’est en agissant rapidement sur l’emploi et l’investissement quenous rétablirons la confiance et la croissance. En cette période de tensionséconomiques qui durent, et même si une commune n’a pas de compétence directepour régler le problème du chômage qui relève de la responsabilité du service publicde l’emploi, la Municipalité a amplifié son action en direction des jeunes notammentet dans l’accompagnement des personnes sans emploi. Avec les associationsd’insertion, très impliquées dans notre commune, et Pôle Emploi, avec qui la Villea pérennisé deux espaces emplois de proximité.

1 – UN SOUTIEN ACCRU AUX ASSOCIATIONS D’INSERTION ETLA CREATION D’UNE REGIE DE QUARTIERLa Municipalité soutient les associations d’insertion qui interviennent sur la commune, avec un budget de 420000€ en 2013.• LE PLAN LOCAL POUR L’INSERTION ET L’EMPLOI (PLIE) est porté par l’association Uni-Est qui fédère 17communes de l’Est lyonnais. Il accompagne chaque année 5 200 personnes.A Bron, le PLIE prend en charge l’accompagnement vers l’emploi de 500 Brondillants. Il travaille en lien avecPôle Emploi ; des personnes en difficulté et éloignées de l’emploi peuvent ainsi bénéficier d’un accompagnementpersonnalisé et se voir proposer un parcours d’insertion, par des actions de formation et de mise à niveau, par despériodes de stages en entreprises, par des contrats aidés en entreprise publique ou privée…Les partenaires principaux du PLIE de Bron sont : la Mission locale, Réussir l’Insertion à Bron (RIB), Multi ServicesDéveloppement (MSD), le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF), CultureEducation Formation Individualisée (CEFI)…

• RÉUSSIR L’INSERTION À BRON (RIB) développe des initiatives favorisant l’accès à l’emploi des Brondillants,et depuis 2009 a créé une régie de quartier, soutenue par la Ville. RIB offre des services d’écoute,d’accompagnement, de formation, de conseils aux habitants. Elle recherche les opportunités permettant la créationet le développement d’emploi, et propose ainsi du travail de nettoyage à des personnes en insertion et les qualifie,en collaboration étroite avec des bailleurs sociaux (OPAC du Rhône...) et régies privées.1 200 Brondillants sont suivis, 25 salariés en insertion, plus de 300 accompagnements à la médiation, plus de 800accompagnements vers l’emploi.

Elle veille sur les évolutions et besoins du territoire : elle propose ainsi depuis quelques mois « Mobi-cité-senior »,un dispositif de conduite et d’accompagnement des personnes de plus de 70 ans, subventionné par la Ville(42 500 € en 2013), pour les aider à accomplir des actions de la vie quotidienne moyennant une participation àl’heure allant de 3,50 € à 6,50 € en fonction des revenus imposables.

• LA MISSION LOCALE DE BRON, hébergée dans des locaux municipaux, s’adresse à tous les jeunes de 16 à25 ans, qui peuvent y bénéficier d’un suivi personnalisé, pour définir un objectif professionnel et établir un projetde formation, ou pour accéder à l’emploi et s’y maintenir.1 000 jeunes sont accueillis chaque année à la Mission locale, afin de les aider à trouver un emploi, 500 sontaccompagnés et 500 informés ou réorientés.

La Mission locale de Bron travaille depuis longtemps avec l’université Lumière-Lyon 2. Certains jeunes suivis parla Mission locale effectuent des missions de nettoyage du campus de Bron ; parallèlement des étudiants de Lyon2 parrainent des jeunes de la Mission locale.

• LES CHANTIERS D’UTILITÉ SOCIALE ENCADRÉS PAR MSD remettent le « pied à l’étrier » de personneséloignées du monde du travail. On peut ainsi souligner la création en 2009 d’un atelier de repassage géré par MSDet permettant la qualification de femmes très éloignées de l’emploi.

2 – LES ESPACES EMPLOI ENFIN PERENNISESLien entre les demandeurs d’emploi et les entreprises, Pôle Emploi est un service public de l’Etat qui propose desprestations d’insertion professionnelle par le biais d’ateliers et d’accompagnement. Près de 3 200 demandeursd’emploi étaient suivis mi-2013 par l’agence de Bron. Faibles ressources, contrats précaires, chômage… sont desobstacles à l’insertion des demandeurs d’emploi et à leur autonomie. En partenariat avec Pôle Emploi, dès 2001

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la Ville a créé deux Espaces emploi à Parilly et Terraillon. Une équipe emploi insertion réunissant les compétencesde Pôle emploi, la Mission locale et l’association RIB missionnée par la Ville pour son expertise dans le champ del’insertion, reçoit les demandeurs d’emploi qui trouvent dans ces permanences une réponse de proximité et unedimension humaine répondant à leurs problèmes. Ces espaces reçoivent plus de 700 personnes chaque année.La fin de ce dispositif étant programmée, la Municipalité s’est battue pour le maintenir. Une nouvelle Convention aainsi été signée en juillet 2013 entre Pôle Emploi et la Ville de Bron pour pérenniser ce dispositif qui n’existe quepar la volonté des acteurs locaux de l’emploi et de l’insertion, avec la mise à disposition d’un poste de Pole Emploiet le soutien de l’Etat et de la Ville de Bron. Une spécificité brondillante.

3 – BRON SE MOBILISE POUR LES JEUNES• La Ville, un des premiers employeurs de la commune, participe à l’effort d’insertion. Priorité à la jeunesse, priorité à l’em-

ploi : c’est bien de le dire, mais encore mieux de le traduire par des actes ! Depuis des années, la Municipalité a en effetpoursuivi une politique volontariste en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes, concrétisée en particulier parl’accueil chaque année dans les services municipaux de près de 150 stagiaires, et la création de 4 postes supplémen-taires d’apprentis (aujourd’hui 12 apprentis au total, donc, comme nous nous y étions engagés) et de 4 postes de ser-vices civiques. 40 personnes bénéficient aussi d’un Contrat Unique d’Insertion (CUI), dont un quart sont des jeunesde 18 à 25 ans.Afin de poursuivre et renforcer cette politique, la Ville a décidé de s’inscrire dans la loi du 26 octobre 2012 en proposant20 postes d’emplois d’avenir par une délibération votée en Conseil Municipal dès le 28 novembre 2012.Ces emplois d’avenir s’adressent aux jeunes de 16 à 25 ans et aux personnes en situation de handicap âgées de moinsde 30 ans, sans emploi à la date de signature du contrat. Ils sont créés en priorité dans des secteurs susceptibles d’offrirà ces jeunes des recrutements durables, et s’accompagnent d’un objectif de qualification. Le titulaire d’un emploi d’avenireffectue une durée hebdomadaire de travail à temps plein. Le contrat est conclu pour une durée d’un an minimum et detrois ans maximum. L’Etat verse une aide fixée à 75 % du SMIC brut, le solde étant à la charge de la collectivité.

• Toujours dans le même objectif de donner une chance à des jeunes de 18 à 25 ans, la Municipalité a décidé d’aiderles associations et clubs sportifs brondillants en finançant à hauteur de 25 % les emplois d’avenir qu’ils décidentd’embaucher (soit la part restant à leur charge après versement de la part financée par l’Etat).

• Un dispositif Ville-vie-vacances (VVV) est mis en œuvre chaque année par la Ville, permettant d’accueillir une centainede jeunes dans des chantiers (peinture de bâtiments, entretien des espaces verts, manutention…) pendant les vacancesscolaires. 160 jeunes Brondillants en ont bénéficié en 2013.

4 – LES CLAUSES D’INSERTION ONT CONCERNE DE NOMBREUX BRONDILLANTS

Depuis plusieurs années, la Ville de Bron intègre des clauses d’insertion dans ses marchés publics, et les faitappliquer par ses entreprises sous-traitantes. Cette clause impose d’embaucher, pour l’exécution du marché, despersonnes en insertion. Elles viennent renforcer les effectifs permanents de l’entreprise sur le chantier, offrant ainsiaux jeunes une expérience professionnelle et une formation sur le terrain. La clause d’insertion permet de jouer unrôle de levier pour l’insertion professionnelle et l’emploi. Des jeunes Brondillants ont ainsi pu participer ces dernièresannées aux chantiers de restructuration de l’Espace Albert Camus, de l’extension de la MJC Louis Aragon ou deconstruction de la nouvelle médiathèque Jean Prévost et du Pôle de Service Public de Terraillon.Ces clauses d’insertion se développent également à l’échelle du PLIE-Uni-Est et de la Communauté urbaine. Laprincipale opération ayant permis l’embauche de personnes en insertion sur la commune de Bron a été le chantierde la ligne de tramway T5 mené par le SYTRAL ; ainsi, plus de 100 personnes habitant Bron ont bénéficié decontrats de travail dans ce cadre.

5 – LES JOURNEES « JOB VACANCES »Chaque année, une journée « Jobs vacances » est organisée par la Ville à destination des jeunes âgés de 18 à 25ans et leur permet de rencontrer des recruteurs de grandes entreprises : Décathlon, Castorama, l’Union Françaisedes Centres de Vacances et de Loisirs (UFCV), etc., ainsi que des représentants des équipements socio-culturels.Ce rendez-vous à taille humaine permet à 300 jeunes de mieux connaître les entreprises et les contrats possibles,de déposer une candidature, de recevoir des conseils pour la rédaction d’un CV ou la préparation d’un entretien.La Ville a accueilli aussi chaque année des forums, comme en 2013 un Forum de recrutement dans le bâtimentet les travaux publics (BTP) organisé par Pôle emploi à l’Espace Albert Camus en partenariat avec BTP Rhône,la CAPEB, l’IFBTP, l’AFPA, et une trentaine d’entreprises.

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6 – UN PARTENARIAT ACTIF ENTRE LE CCAS ET LES DEUX MDR

Emploi, santé, logement… Le partenariat établi depuis longtemps entre le Centre communal d’action sociale(CCAS) et les deux Maisons du Département du Rhône (MDR) qui gèrent les dossiers de 1 200 personnes bénéfi-ciaires du RSA/RMI) facilite l’insertion sociale des personnes en grande difficulté. Partenariat qui s’inscrit aussi enlien avec les associations qui accueillent les personnes les plus démunies : Restos du cœur, Secours Catholique,Secours Populaire (et notamment l’aide alimentaire, avec des « paniers légumes »).

• Les emplois d’avenir ont passé la barre des 50 000 en août dernier en France. A Bron, 54 jeunes avaient

signé un tel contrat en novembre 2013

• 72% de l’investissement public en France est réalisé par les collectivités locales (donc 28% seulement

par l’Etat), qui contribuent ainsi pleinement au soutien de l’action économique

• Pour 2013, le programme d’investissement devrait s’élever à Bron à 12 M€ (sur l’ensemble du

mandat 2008-2014, le volume d’investissement de la Ville est de l’ordre de 50 M€)

REPERES

• 17 119 personnes actives sur 39 239 habitants en 2013. 24 000 emplois en 2013 (20 000 en 2008), dont 3 000au Parc du Chêne. 3 229 demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi en 2013 (+ 5,4% par rapport à août 2012)

• Bron a aussi toujours été l’une des communes de l’agglomération employant le plus grand nombre depersonnes en contrats aidés, en accueillant dans ses services municipaux 40 personnes par an. Ainsi, aucours de la période 2008-2013, près de 150 personnes en difficulté d’accès à l’emploi ont pu bénéficier d’uncontrat de travail (de 6 mois à 2 ans). Chacune de ces personnes a pu bénéficier d’un accompagnement person-nalisé, permettant d’optimiser ses chances d’accéder à un emploi pérenne à la fin du contrat aidé. Durée moyennedes contrats : 18 mois. Personnes concernées : des demandeurs d’emploi de longue durée, voire de très longuedurée et de faible niveau de qualification (majoritairement inférieur au CAP). Sur l’ensemble des personnes concer-nées, 56 % ont pu retrouver un emploi pérenne à l’issue des contrats aidés, grâce notamment au tutoratexercé par les agents municipaux.Les services de la Ville accueillent en 2013 : 40 personnes en contrat aidé, 12 apprentis, 4 services civiques, 150stagiaires. 20 postes d’emplois d’avenir ont été créés en 2013 et seront pourvus d’ici 2014 au sein des servicesde la Ville. La Ville soutient aussi une douzaine d’emplois d’avenir créés par les associations.

• Mobi-Cité-Senior : 80 personnes âgées y ont déjà adhéré (dont 74% de plus de 80 ans, et 24% de plus de 90ans). 450 accompagnements ont été effectués (43% pour des courses, 34% problématiques de santé, 11% loisirs,11% visites de proches et amis, 1% démarches administratives). Un service innovant de RIB soutenu par la Ville.

« Créés en 2012, les emplois d’avenir sont destinés à faciliter l’insertion et à offrirune véritable expérience professionnelle à des jeunes peu ou pas qualifiés. Nous

en créons 20 parmi les services municipaux, et nous avons aussi 4 jeunes enservice civique volontaire. Pour l’emploi de tous les jeunes, nous devons agir ! »

NOS OBJECTIFS

LE SAVIEZ-VOUS ?

Françoise PIETKAAdjointe au Développementéconomique et commercialet à l’Insertion

• Pourvoir, dès 2014, les 20 emplois d’avenir destinés aux jeunes Brondillants de 16 à 25 ans, ou ensituation de handicap âgés de moins de 30 ans

• Sauvegarder les dispositifs d’insertion (PLIE, régie de quartier, chantiers) actuellement actifs sur notrecommune, et poursuivre notre effort à travers les clauses d’insertion dans les marchés publics de la Ville

• Amplifier les actions de conseil et d’accompagnement en lien avec Pôle Emploi

• Soutenir l’investissement et donc les emplois locaux non délocalisables dans le budget communal afinde contribuer au soutien de l’activité économique

COMMERCESSoutenir la diversité de l’offre commerciale

Chacun connaît le rôle essentiel que joue le commerce de proximité dans lavie d’une commune et la Municipalité, depuis de nombreuses années, s’estmobilisée avec l’ensemble des associations de commerçants pour contribuer aumieux au développement de notre ville et répondre aux besoins des habitants. Tantpar des campagnes de communication mettant en valeur les commerces desdifférents quartiers que par des participations des commerçants aux manifestationsde la Ville (Les Printanières, fêtes de la musique, du 8 décembre). Mais commechacun le sait, nous sommes dans un domaine où la libre concurrence prévaut,et les collectivités locales ne peuvent intervenir que sur les conditionsd’environnement du commerce. La CCI (Chambre du Commerce et de l’Industrie) vient de publier une enquêteconsommateurs qui démontre qu’à Bron, malgré la crise économique quifrappe, le chiffre d’affaires des commerces du centre-ville et des quartiers esten augmentation de 17%, et que le nombre de commerces croît aussi. Unevitalité donc qu’il faut conforter ! Car en consommant localement, nous confortonstous l’avenir de nos commerces. Et en tant que consommateurs, nous sommes lespremiers acteurs de la défense des commerces de proximité.

1- LE COMMERCE DE PROXIMITE : INDISPENSABLE A NOTRE QUALITE DE VIELe commerce de proximité est un véritable enjeu pour notre ville, compte tenu des services qu’il rend à la clientèle etpour sa participation à l’animation de la cité. C’est pourquoi comme lors de l’adoption du Plan Local d’urbanisme (PLU)en 2004 et aujourd’hui dans le cadre de la révision du PLU, la Municipalité a réaffirmé fortement la nécessité depromouvoir des commerces de proximité qui assurent des fonctions indispensables à la qualité de vie dans nos villes. Ainsi les rez-de-chaussée de certaines zones sont réservés à des implantations commerciales : avenue Franklin-Roosevelt, place Curial, route de Genas, place Jean Moulin, afin de conforter l’évolution des centres de quartiers. LePLU n’autorise donc pas d’implantations commerciales significatives en dehors de ces secteurs afin de maintenirdes « linéaires » commerciaux qui permettent d’avoir de plus grandes certitudes quant à la viabilité des commerces.

Nous sommes dans un domaine privé où la libre concurrence prévaut. Les collectivités ne peuvent intervenir dansles relations de droit privé qui existent entre les commerçants et les bailleurs privés, lorsque ceux-ci refusent àlouer un local (craignant par exemple du bruit…), ni influencer la nature des activités qui reste une initiativestrictement privée. Si le PLU détermine les zones où les rez-de-chaussée des immeubles doivent être réservéesau commerce, les Municipalités n’ont ni le droit d’imposer ni de choisir tel ou tel type de commerce.

A Bron, on compte 300 commerces et pas de porte qui se répartissent comme suit : 177 vitrines sur la zonecentrale (Franklin-Roosevelt, Camille Rousset, Curial), 40 sur le secteur de Terraillon, 20 sur le secteur de Parilly,20 sur le secteur des Sept Chemins, les 30 restants étant dispersés essentiellement sur les Essarts et les Genêts.Après la restructuration des centres commerciaux (place Louis Jouvet, et Bellevue Plein Ciel), la Municipalité durantce mandat a accompagné ou impulsé plusieurs réalisations visant à soutenir le commerce, et notamment :

• La restructuration des Galeries Lafayette (en lien avec la destruction de l’autopont Mermoz-Pinel aujourd’huiachevée) : le programme de rénovation du centre commercial comprend une extension de la surface de vente entextile, maison, culture/loisirs et des commerces de proximité (boutiques, restauration…), avec la création d’unparc de stationnement public à proximité de la station de métro construit et géré par le SYTRAL. Les GaleriesLafayette ont accueilli, en 2011, Monoprix réalisant une première étape de l’agrandissement et de la modernisationdu centre avec cette installation et la réfection du toit terrasse.

• La restructuration du centre commercial de Terraillon : un ambitieux chantier, confié à l’EPARECA (EtablissementPublic National d’Aménagement et de Restructuration des Espaces Commerciaux et Artisanaux) qui permettra :- L’implantation prochaine d’une moyenne surface commerciale de 400 m2 à l’angle de l’avenue Pierre Brossolette

et de la rue Bramet, en rez-de-chaussée d’un immeuble d’habitation (le Pimm’s et la Maison du Terraillon, ont ététransférés dans l’ex-magasin Lidl réhabilité, où se trouvent aussi désormais la Poste et un Point lecture)

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- La réhabilitation de la galette commerciale existante, en lui donnant aussi une meilleure visibilité, ainsi que lareprise des parkings de part et d’autre de la rue Bramet dont le nombre de places sera augmenté.

Par ailleurs, la Ville intervient, chaque fois que cela est possible, pour aider dans leurs démarches l’installation denouveaux commerces : déclaration d’urbanisme, stationnement… Nous avons en particulier répondu auxdemandes de commerçants d’étendre les emplacements de stationnement réglementés par le disqueeuropéen (place Curial notamment). L’intérêt de cette formule est d’offrir du stationnement gratuit tout enassurant une rotation des véhicules stationnés, et donc un renouvellement de la clientèle.Les services de la Ville apportent également leur aide à ceux qui souhaitent s’installer sur Bron, en lesaccompagnant dans leurs démarches pour trouver des locaux. C’est ainsi que de nouveaux commerces ontpu ouvrir leurs portes à la Boutasse, près de l’Hôtel de Ville ou à Terraillon. En 2009, deux commercescomplémentaires ont pu ouvrir à la Boutasse, « Saveurs du Coin » et une boulangerie artisanale, dans les locauxde la résidence construite par l’OPAC du Rhône. A la suite d’une préemption de la Ville qui avait acquis le terrain,le cahier des charges imposait au bailleur de réaliser cette opération commerciale. La Ville a aussi relancé en 2010la Fête de la Saint Denis, afin de conforter la place Curial.Enfin, une vidéoprotection a été mise en place à Terraillon et de Parilly, à proximité des commerces. Dissuasive,la vidéoprotection permet aussi à la Police Nationale de pouvoir identifier les auteurs d’incivilités ou d’infractions.

2- DES ASSOCIATIONS DE COMMERCANTS MOBILISEESNous avons la chance à Bron d’avoir des commerçants regroupés au sein d’associations dynamiques et qui par-ticipent à la vie de notre cité :

• l’Association des Commerçants de Bron Centre (ACBC), qui s’associe aux Fêtes de la musique ou du 8 décembreorganisées par la Ville en tenant des stands et buvettes dont les bénéfices sont consacrés à des initiatives desolidarité en direction des enfants hospitalisés et organisent depuis 2008 une présence à l’hippodrome

• l’Association pour le Bien-être et le Développement du Quartier Curial (ABDQC) qui, en association avec l’ACBC,vient de faire fabriquer 9 000 disques européens remis aux clients

• l’association COBRA, à Terraillon, qui multiplie les initiatives : vide-grenier, marchés de la création, Téléthon…

La Ville leur apporte son soutien (subventions, aide logistique…) pour la réalisation de leurs animations.

3- DES MARCHES FORAINS ACTIFSAlors qu’ils périclitent parfois ailleurs, les marchés forains se tiennent à Bron tout au long de la semaine : les lundiet vendredi matin place de la Liberté, les jeudi et dimanche matin place Curial (produits issus de l’agriculture bio-logique ou de productions locales), le samedi matin place Jean Moulin et le dimanche matin à Parilly.Pour soutenir leur activité, les places de la Liberté, Curial et Jean Moulin ont été rénovées, offrant aujourd’hui des ins-tallations modernes aux forains. De même, la Municipalité a agi pour faire progresser la diversité des produits vendus surles marchés (notamment autour de la vente des produits du terroir, en lien avec les producteurs fermiers du département). Un travail sur la propreté a été engagé avec les commerçants forains et leurs associations, tout particulièrementsur la place de la Liberté. Des mesures renforcées qui vont être suivies d’une réorganisation du marché à l’issuede la concertation en cours.

4- REVISION DU PLU-H : LE DEVELOPPEMENT COMMERCIAL AU CŒUR DES DEBATSDans le cadre de la révision du Plan Local de l’Urbanisme et de l’Habitat, le développement commercial constituel’un des débats essentiels. La commune a présenté son objectif lors de la réunion publique d’information du PLU-H en juin 2013 : « Respect de l’équilibre et de la complémentarité entre les différents types d’activités commercialesde la ville ». Et notamment le développement de l’offre de commerces de proximité dans les quartiers (placeCurial, Terraillon, Parilly, les Genêts, route de Genas…), le renforcement de l’offre commerciale sur le centre-ville, la modernisation et la requalification des centres commerciaux des Essarts et de Porte des Alpes. Undébat à suivre, et où tous les citoyens sont invités à prendre part.

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• Sur les 300 commerces de Bron, 14 sont des banques (soit 4% des « vitrines » de la Ville seulement… !)

• Lors des visites de quartiers, les Brondillants expriment leurs légitimes préoccupations quant à

l’avenir du commerce et de l’artisanat de proximité dans tous les quartiers de la Ville. Les activités

commerciales et artisanales de proximité rencontrent, d’une part, des difficultés d’ordre économique liées

à l’évasion des clients potentiels vers la grande distribution, et d’autre part, des difficultés liées au marché

immobilier et au coût très élevé des emplacements attractifs, vendus ou loués au plus offrant, et qui se

retrouvent souvent monopolisés par des activités de service identique. C’est pourquoi, à la demande

de la Municipalité, l’objectif de « conforter le commerce de détail et les services présents en centre-ville »

a été intégré au PLU et inscrit dans le PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) de

la commune.

La loi du 2 août 2005 offre la possibilité aux communes d’instaurer un périmètre de sauvegarde du

commerce et de l’artisanat de proximité à l’intérieur duquel elles peuvent acquérir par voie de préemption

des fonds de commerce, des fonds artisanaux et des baux commerciaux. Dans l’année qui suit cette

cession, le fonds ou le bail doit ensuite être rétrocédé à une entreprise en vue d’une exploitation

destinée à préserver la diversité de l’activité commerciale et artisanale dans le périmètre concerné.

Afin d’assurer la pérennité des investissements publics réalisés sur les pôles commerciaux de quartier

et afin de veiller au maintien des commerces et services de proximité nécessaires à la vie quotidienne

des habitants, la Municipalité a ainsi décidé en 2007 d’instaurer un périmètre de sauvegarde du commerce

et de l’artisanat, qui coïncide avec les Zones de Redynamisation Urbaine dans les quartiers de Parilly

et Terraillon, l’avenue Franklin Roosevelt et l’avenue Camille Rousset (entre la rue de Verdun et la place

Curial), la place Curial, la rue Roger Salengro, une partie de l’avenue du 8 mai 1945.

Mais ce dispositif ne permet cependant pas de remédier à tous les problèmes (en particulier de pallier

à l’absence de candidats à une implantation commerciale, ni d’influer sur le montant des loyers fixés par

le propriétaire des locaux). La Municipalité l’a exercé à deux reprises (ce qui a donné lieu à des

contentieux, le propriétaire des locaux pouvant s’opposer à la rétrocession…). L’un des problèmes

majeurs demeure le coût des loyers puisque pendant ces deux ans, la commune doit régler le loyer au

propriétaire et trouver un repreneur qui l’accepte.

Quand le problème de présence des commerces, notamment alimentaires, devient un sujet national, ne

faut-il pas aller encore plus loin en matière de législation ? C’est en tout cas la position exprimée depuis

longtemps par le Maire de Bron… Par contre, si la Municipalité décide de préempter un local (qu’il

soit commercial ou pas), elle ne pourra y installer qu’un service de nature publique (crèche,

logement social, service public…), pas une activité de type concurrentiel.

REPERES

314 commerces et services à Bron, dont 177 sur Franklin-Roosevelt, Camille Rousset et Curial, 40 à Terraillon, 30 aux Essarts/Genêts, 20 à Parilly et 20 aux Sept Chemins

« C’est en consommant localement que l’on conforte nos commerces de proximité. Nous sommes tous des consommateurs et nous savons que la

concurrence de la grande distribution ou d’Internet impacte l’évolution ducommerce local. Avec Dominique Vitali-Louzai, Conseillère déléguée au

Développement économique et commercial, notre action ne peut se situer quedans le cadre public. »

NOS OBJECTIFS

LE SAVIEZ-VOUS ?

Françoise PIETKAAdjointe au Développementéconomique et commercialet à l’Insertion

• Soutenir la diversité de l’offre commerciale, consolider les commerces de proximité dans tous les quar-tiers, et faire prendre en compte cet objectif dans le PLU-H de l’agglomération

• Valoriser les initiatives des associations de commerçants• Achever la restructuration du centre commercial de Terraillon avec l’installation d’une moyenne surface

alimentaire, en lien avec EPARECA• Veiller au grand chantier de restructuration des Galeries Lafayette et de Porte des Alpes

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TRANQUILLITE PUBLIQUE ET PREVENTIONRespecter les droits et les devoirs de chacun

Garantir la sécurité des biens et des personnes est la mission première de l’Etat,la sécurité étant un droit fondamental et devant être égale pour tous. Il n’y a pas deliberté sans ordre, et la loi doit protéger les plus faibles.S’il appartient donc à l’Etat d’assurer la sécurité de tous les citoyens et d’organiser leservice public (Justice, Police, Gendarmerie) de telle sorte que la réponse soit la plusefficace, les collectivités locales et les associations, dans le respect des compétencesde chacun, s’associent au quotidien à l’action de la Police et de la Justice en mettanten œuvre des actions de prévention, de médiation et de dissuasion.La Municipalité accorde une attention permanente aux questions de tranquillitépublique et de prévention et relaie les préoccupations des Brondillants dans le cadredu CLSPD (Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance). Vigilantequant au maintien des effectifs et à la présence des services de l’Etat sur le terrain,elle développe depuis longtemps un partenariat actif (rencontres régulières avec leCommissaire et les services de Police, actions dans les quartiers, sécurisation desespaces publics et des bâtiments par des aménagements, et le recours à latélésurveillance et à la vidéoprotection) et agit aussi pour la prévention par despolitiques publiques en matière d’éducation, de soutien à la vie associative, en lienégalement avec les services de prévention de l’enfance et de l’adolescence quidépendent du Département.

1 – UNE MOBILISATION DE TOUS LES ACTEURS

STABILITÉ DES CHIFFRES, ET CRÉATION DE LA ZSP DE TERRAILLON

• Les derniers chiffres officiels (2012) communiqués par la Police Nationale dénombrent 2 830 faits de délinquancegénérale à Bron, soit une baisse de 2 % par rapport à 2011, confirmant une tendance amorcée en 2008 (3 488 faitsen 2006), et alors que de nouveaux équipements ont ouvert leurs portes (l’Hôpital mère-enfant notamment). Celareprésente un taux de 73 faits pour 1000 habitants, inférieur à la moyenne du Grand Lyon en zone Police (75 pour1000), avec une part des mineurs mis en cause qui s’élève à 30 % dans les interpellations. Comme malheureusementpartout en France, les cambriolages ont progressé en 2012 (280 contre 237 en 2011, 189 en 2008, 324 en 2006).D’où l’annonce récente de la Direction départementale de la Police Nationale de développer un plan anti-cambriolagessur l’agglomération. A Bron, en lien avec la Police Municipale, il est mis en place depuis plusieurs semaines.

• De même, dans la ZSP (zone de sécurité prioritaire) de Terraillon, le travail de terrain investi commence à produiredes effets, notamment en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants.Pour faire face aux incivilités et accompagner l’opération de renouvellement urbain du quartier dans les meilleuresconditions, le Maire a demandé au ministère de l’Intérieur le classement du quartier en Zone de sécurité prioritaire(ZSP). Objectifs affichés des ZSP : combattre les violences urbaines, l’insécurité routière, l’économie souterraine, lestrafics de stupéfiants, l’occupation des halls d’immeubles…La ZSP permet de plus une mobilisation accrue de tous les acteurs de la sécurité (Police et Justice, mais aussi bailleurssociaux, transports en commun, Education Nationale, associations…), une meilleure coordination entre les acteursafin de mieux identifier les problèmes et d’y répondre au plus vite. 175 opérations de police se sont déroulées en 9mois, qui ont permis de révéler des faits et de les traiter.

• Afin de mieux lutter contre les rodéos de motos et quads, et de renforcer l’action menée par la Police Nationale,qui s’est particulièrement mobilisée sur cette question en 2013, le Maire a pris un arrêté municipal rappelantl’interdiction de circuler pour les motos, moto-cross et quads non immatriculés, y compris dans « les espaces boisés,les parcs et jardins publics » ; et interdisant la circulation des véhicules même immatriculés dans les quartiers deParilly et Terraillon.

PARTENARIAT ACTIF AU SEIN DU CLSPD (Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance)

Le vivre ensemble et le bien commun, le respect des règles communes, des droits et devoirs de chacun, lajustice pour tous… La Municipalité a toujours affirmé ces valeurs, et travaille au sein du CLSPD à renforcer lasécurité et la tranquillité de tous, en lien avec le Procureur et le Préfet de Police, en interpellant, en posant lesproblèmes, en assurant le suivi des demandes des Brondillants, et en écoutant l’ensemble des professionnelsprésents sur le terrain. Afin qu’il n’y ait pas confusion pour le citoyen (qui confond parfois les compétences desPolices Nationale et Municipale), le service municipal a été dénommé « Prévention-Tranquillité publique-PoliceMunicipale » et il mobilise également d’autres services de la Ville pour l’aménagement des espaces publics, lamobilisation des politiques éducatives, sportives, culturelles en faveur de la prévention de la délinquance, oul’accompagnement des familles en difficulté. En effet, chacun a un rôle à jouer dans la coproduction de la sécuritéet le CLSPD est l’occasion d’aborder les problèmes au quotidien.

Le CLSPD associe ainsi l’ensemble des acteurs concernés (représentants de la Police Nationale, du Procureur,de la Préfecture, de la Ville, des Educateurs de prévention (Sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence), desbailleurs sociaux, des copropriétés, de l’Education Nationale, des transports en commun, des entreprises, desassociations…) et, par ses réunions régulières, permet un travail au quotidien avec les habitants. Instance deconcertation, il favorise l’échange d’informations concernant les attentes de la population, et se réunit régulièrement,organise des visites de terrain afin de mieux appréhender les faits en cause et rechercher les meilleures solutionsavec les riverains. Une séance plénière annuelle réunit tous les partenaires concernés par les questions deprévention et de sécurité, en présence du Procureur et du Préfet délégué à la Sécurité et à la Défense.

RENOUVELLEMENT DE LA CONVENTION POLICE NATIONALE/POLICE MUNICIPALE

La Convention de coordination de la Police Municipale et des forces de Sécurité de l’Etat, conclue en septembre2000 entre le Préfet délégué à la Sécurité et le Maire de Bron, a été renouvelée début 2013. Elle prend en compteles domaines de compétence de chacun.Elle rappelle ainsi qu’en aucun cas la Police Municipale ne peut se voir confier des missions de maintien del’ordre et fixe les règles de collaboration. Elle prévoit des réunions périodiques pour échanger toutes informationsutiles, et précise la nature, les lieux et les horaires des interventions en distinguant les missions que la PoliceMunicipale exerce en coordination avec la Police Nationale (lorsque les circonstances particulières exigent unrenforcement des moyens) et celles pour lesquelles elle est pleinement compétente, notamment :

• accueil du public

• police des animaux (surveillance et capture d’animaux errants)

• stationnement (disque européen, stationnement abusif ou gênant, épaves, fourrière…)

• sécurité routière et circulation (entrée et sortie des établissements scolaires prioritairement), mise en place deradars). Depuis 2012, la Ville s’est en effet équipée de radars pédagogiques indiquant aux automobilistes lavitesse à laquelle ils roulent en ville. Disposés à divers endroits, ils sensibilisent les automobilistes et fournissentdes données statistiques (comptage du nombre de véhicules, horaires, vitesse moyenne…)....

• lutte contre les nuisances (bruit, affichage…),

• encadrement des manifestations (commémorations, marchés forains, événements festifs et sportifs...),

• surveillance des bâtiments communaux (tous sont sous télésurveillance), et des espaces publics (fonctionnementet suivi de la vidéoprotection : aux Centre nautique, Fort, centres de Terraillon et Parilly).

Enfin, en matière de prévention et d’éducation routière, la Police Municipale intervient aussi auprès des jeunesBrondillants. La piste cyclable de l’école Jean Macé accueille à nouveau régulièrement depuis 2011 des classesd’écoliers de Bron afin de les initier au Code la route. Kéolis (TCL) présente également dans un bus une vidéoéducative relative au nécessaire respect des conducteurs de bus et des passagers.

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2 – CITOYENNETE ET PROXIMITE : LA MAISON DE JUSTICE ET DU DROIT

Affirmer les valeurs communes du pacte républicain, réaffirmer que la loi est garante de la liberté, soulignerque la sanction est nécessaire au maintien de la cohésion sociale… De la médiation à la Police Municipale enpassant par l’aide au travail scolaire ou l’animation sportive et culturelle, les collectivités locales contribuent acti-vement à la sécurité et la justice de proximité. Notamment par les MJD. Car pour ceux qui ne respectent pas lesrègles, la sanction doit être juste, mais aussi immédiate.Les Maisons de la Justice et du Droit ont été créées afin de rapprocher la Justice des citoyens, de raccourcirles délais des procédures pour les affaires de petite délinquance, et d’éviter les classements sans suite, le systèmede la médiation pénale permettant la réparation immédiate du préjudice subi par la victime.Première créée dans le département du Rhône (1991), la MJD est placée aujourd’hui sous l’autorité du Présidentdu TGI et du Procureur de la République, la Ville mettant à disposition secrétariat et locaux.

Les objectifs que poursuit la MJD sont triples :

• Apporter une réponse rapide aux infractions et à la petite délinquance, qui favorise la recherche de solutionsconcrètes

• Etre un lieu accessible pour informer, renseigner les victimes et les auteurs sur leurs droits et leurs devoirs

• Etre un espace d’échanges et de communication entre Justice et citoyens

Elle mène des activités :

• judiciaire pénale : alternative aux poursuites tant pour les majeurs que les mineurs (majeurs : 323 dossiers traitésen 2012, dont 115 rappels à la loi ; mineurs : 179 dossiers traités, dont 23 rappels à la loi)

• juridique : point d’accès au droit tenu par un juriste, consultation d’avocat, aide aux victimes, défenseur desdroits, conciliation civile

• autour de la citoyenneté, pour contribuer à l’éducation citoyenne et à une meilleure connaissance de la Justice(interventions dans les établissements scolaires en particulier)

La Ville propose aussi aux jeunes Brondillants âgés de 16 à 25 ans de participer l’été et pendant les vacances sco-laires aux chantiers Ville-Vie-Vacances (VVV). Ce dispositif, cofinancé par l’Etat et la Caisse d’allocations familiales(CAF), aide à la réalisation d’un projet personnel (financement du permis de conduire, d’un BAFA, de vacances…)en effectuant petits travaux administratifs, jardinage, peinture, archivage, etc. Outre une première expérience dutravail, ces chantiers permettent de créer du lien social et de développer une dynamique d’insertion, de prévenirles conduites à risque et donc de participer à la formation du futur adulte.Par ailleurs, chaque année depuis 2010, 5 personnes condamnées à un travail d’intérêt général (TIG), effectuentleurs heures au sein des services de la Ville, souvent suite à des infractions au Code de la Route.

3 – PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE

• La loi n° 2004-811 du 4 août 2004 relative à la modernisation de la Sécurité civile oblige les communes comprisesdans le champ d’application d’un Plan particulier d’intervention (PPI) à mettre en place un Plan communal de sau-vegarde (PCS). Etant inscrite partiellement dans le périmètre du PPI du site Arkema de Saint-Fons, la Ville a élaboréun PCS dont l’objectif est de mettre en œuvre une organisation prévue à l’avance au niveau communal en casd’événement grave afin de sauvegarder les vies humaines, diminuer les dégâts et protéger l’environnement, sur labase des accidents pouvant survenir (accident de transport de matière dangereuse par canalisation, par voie rou-tière, accident d’avion, feux de forêt).Le document recense l’ensemble des actions et supports que peuvent utiliser les agents mobilisés par la communepour informer et protéger la population concernée par un sinistre, il prend aussi en compte les alertes météo-rologiques et les plans de pandémie. Une cellule de crise est chargée de coordonner les services sur le terrain, lalogistique et la communication. Dans un souci d’efficacité, chaque action fait l’objet d’une fiche.

• La Ville assure également tous les cinq ans la diffusion à tous les Brondillants d’une brochure d’informationintitulée « Les bons réflexes », rédigée par la Préfecture, et traitant de la prévention des risques technologiquesmajeurs en cas de catastrophe. La dernière campagne a eu lieu en octobre 2013.

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REPERES

Bilan de la sécurité dans le Grand Lyon (chiffres 2012 de la DDSP)

Communes Nombre de faits 2012 Pour 1000 habitants Evolution 2001-2012Lyon 2 5 149 171.05 -9%Lyon 3 11 006 114.45 +7%Lyon 1 3 091 107.49 -4%Lyon 7 7 026 98.72 +15%Vaulx-en-Velin 3 731 92.49 +5%Vénissieux 5 284 90.10 +7%Lyon 9 3 915 80.65 +2%Bron 2 830 72.89 -2%Saint-Priest 2 983 71.45 -1%Lyon 6 3 336 67.96 -2%Saint-Fons 1 078 64.59 +4%Pierre-Bénite 603 60.81 -8%Lyon 8 4 770 60.54 +10%Villeurbanne 8 679 59.96 -0.2%Ecully 1 082 59.87 +130%Lyon 5 2 774 59.35 -1%Feyzin 542 59.23 +16%Rillieux-la-Pape 1 732 57.75 +162%Oullins 1 393 54.96 -1%Décines 1 317 51.82 -2%Chassieu 494 51.39 +90%La Mulatière 322 49.57 -7%Caluire 2 001 48.63 -10%Meyzieu 1 389 46.82 -3%Lyon 4 1 480 42.30 +0.1%Sainte-Foy-les-Lyon 924 41.97 +27%

« Concernant le Plan communal de sauvegarde (PCS), la Ville a élaboréconformément à la loi un document afin de pouvoir mettre en place, en cas

d’événement grave, une organisation prévue à l’avance, afin de protéger au mieuxles Brondillants. Chaque habitant a également reçu cette année dans sa boîte auxlettres la brochure « Les bons réflexes », rédigée par la Préfecture, et relative à la

prévention des risques technologiques. »

« Les chiffres de la délinquance sont stables à Bron, mais devant la hausse descambriolages, qui est malheureusement générale en France, la Police Nationale a

renforcé son dispositif en lien avec la Police Municipale. Nous évoquons au seindu CLSPD tous les faits portés à notre connaissance, et les habitants peuvent être

entendus. La création de la ZSP permet de mener un travail spécifique surTerraillon, qui était nécessaire. La sécurité, c’est l’affaire de tous, et cela passepar une meilleure coordination entre les services de Police, de Justice, de la Ville

et l’ensemble des acteurs de quartier. Mais il faut rappeler le respect des règlesélémentaires de la vie sociale, car il n’y a pas de liberté sans ordre et la loi doit

protéger les plus faibles. »

NOS OBJECTIFS

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• Veiller au maintien des effectifs de Police Nationale, et de la ZSP de Terraillon• Poursuivre le partenariat développé au sein du CLSPD en y associant encore davantage les associations

et les habitants• Etablir un bilan des dispositifs de télésurveillance et vidéoprotection et les renforcer si nécessaire• Développer l’action de la MJD en matière d’éducation citoyenne pour une meilleure connaissance de la

justice, notamment en direction des jeunes

Yves SELLEMAdjoint à la Sécurité civile

Michel MARANDEAUAdjoint à la Prévention et la Tranquillité publique

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CIRCULATION ET TRANSPORTS Partager l’espace pour mieux se déplacer en ville

Dans l’intérêt de tous, pour notre sécurité (et aussi notre santé !), les modes dedéplacements alternatifs à la voiture doivent être favorisés, et les transports encommun développés. La voiture doit donc de plus en plus partager l’espace avecles transports en commun et les modes de déplacement doux : vélos et piétons toutparticulièrement. La lutte contre les pollutions (atmosphérique, phonique…) estdevenue une question de santé publique, pour nos enfants particulièrement. Maisces perspectives générales doivent aussi se concilier avec une attention à notrecadre de vie au quotidien, et donc des travaux de proximité réalisés en étroiteconcertation avec les habitants.

1 – ARRIVEE DE T5, MERMOZ-PINEL… DE GRANDS CHANTIERS QUI ONT EMBELLI NOTRE VILLEDURABLEMENT

CRÉATION D’UNE SECONDE LIGNE DE TRAMWAY T5ET POURSUITE DU RÉAMÉNAGEMENT DU CENTRE VILLE

Le réaménagement du centre ville, commencé en 2000 avec la réfection totale de l’avenue Franklin-Roosevelt,en lien avec l’arrivée du tramway T2 à Bron, s’est poursuivi avec la rénovation de l’avenue Camille Rousset et dela place Curial. Objectifs : limiter le trafic automobile sur l’avenue Camille Rousset, créer des pistes cyclables, sé-curiser les traversées piétonnes, mise en valeur paysagère de la place Curial…Durant ce mandat, la troisième phase du réaménagement du centre ville (traitement des avenues de Lattre deTassigny et Général de Gaulle), a connu un coup d’accélérateur avec la décision du SYTRAL de construire laligne de tramway T5 jusqu’à Eurexpo.Précédé d’une enquête publique à laquelle les Brondillants ont participé massivement, le chantier T5, d’un montantde 60 millions d’€ pour 3,8 kilomètres de voies nouvelles, lancé début 2011, aura duré 18 mois, ce qui est courtpour un projet d’une telle ampleur (même s’il ne faut pas méconnaître les gènes occasionnées pour les riverains,les déviations rendues nécessaires…). Sur notre commune, T5 dessert désormais les stations De Tassigny-Curial, Lycée Jean-Paul Sartre et Parc duChêne avant de rejoindre Eurexpo. Et la Halle des Sports, où se déroulent régulièrement de grandes manifestationssportives, le pôle scientifique où se trouvent l’Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, del’Aménagement et des Réseaux (IFSTTAR), le CETE, le CETU, la place Curial et le quartier de Terraillon, et bien sûrle Parc du Chêne fréquenté quotidiennement par plus de 3 500 salariés.

Créateur de centaines d’emplois, ce qui est appréciable en période de crise économique, ce chantier comportaitaussi des clauses d’insertion en lien avec UNI-EST (demandeurs d’emploi de longue durée, travailleurs handica-pés, jeunes de moins de 26 ans ayant un faible niveau de formation). Un total de 15 000 heures aura été effectuépar des personnes en insertion (10 % d’entre elles ont pu conserver un emploi à l’issue du chantier).

A noter que ce chantier a été conduit sous l’engagement du développement durable : limitation des nuisancestant du chantier que de l’exploitation, réduction des pollutions, préservation des ressources naturelles, réductionet recyclage des déchets, préservation des écosystèmes…

T5 comporte aussi des « séquences végétales » successives :• Un espace composé d’arbres de port libre, c’est-à-dire ne nécessitant pas de taille répétée, rue du Chêne et

boulevard de l’Europe, composé d’essences à la floraison riche et variée telles que l’érable de Montpellier, l’arbrede Judée, aux tonalités changeantes selon les saisons. Un alignement de grands arbres, principalement deschênes chevelus et des merisiers a été planté au Nord de l’avenue Mitterrand

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• Un espace accompagnant les arbustes, graminées et plantes aromatiques des espaces privés limitrophesagrémente la plate-forme sur les avenues De Lattre de Tassigny, François Mitterrand, rue du Chêne

• Un tapis végétal, plate-forme végétale perméable, recouvre la plus grande partie du parcours : gazon sur l’avenueDe Lattre de Tassigny, prairie fleurie sur la rue du Chêne

Projet urbain autant que projet de transports, un transport en commun en site propre comme T5 constitueun investissement important pour l’avenir de notre ville, mettant en valeur tous les quartiers traversés. T5a non seulement contribué à la revalorisation mais à la redynamisation du commerce de proximité. L’arrivée de T5était une chance pour Bron. La Municipalité a saisi cette opportunité, et les services de la Ville, il est vrai déjàexpérimentés par la construction de T2, ont suivi au quotidien le chantier. Car les transports en commun sont lacolonne vertébrale d’un développement urbain harmonieux, s’inscrivant dans la politique de développement durablepoursuivie par la Ville.

Bron aura ainsi été l’une des communes de l’agglomération bénéficiant le plus de dotations de la Communauté ur-baine et de l’Etat, et elle est désormais la seule, hormis Lyon, à compter deux lignes de tramway sur son territoire !

AVEC LA SUPPRESSION DE L’AUTOPONT MERMOZ-PINEL, LES ESSARTS RETROUVENT UN CADRE DE VIE APAISÉ

Enfin lancé par l’Etat en 2010, après une phase de concertation avec les habitants en 2005 et une enquête publiqueen 2006, le chantier de démolition de l’autopont Mermoz-Pinel (qui permettait de faire pénétrer directement dansle centre de Lyon 80 000 véhicules par jour) a été réalisé en à peine un an et a permis à Bron la suppression de ceviaduc autoroutier en pleine ville, et l’aménagement d’un carrefour à feux, le déclassement de l’A43 à partir dupériphérique, la création d’un boulevard urbain paysager avec pistes cyclables, trottoirs confortables et sitespropres aux bus.Coût global : 21 millions d’€ (dont 83 500 € à la charge de la Ville pour l’éclairage public).Créer une entrée de ville de grande qualité, en reliant le Nord et le Sud de notre commune, était dans les cartonsdepuis plus de 20 ans ! C’est désormais chose faite. C’est aussi une amélioration de la qualité de vie des habitants,tant par la diminution de la pollution en résultant, que par une circulation apaisée entre les Essarts, les Charmilleset le Parc de Parilly.

Dans quelques mois, les travaux engagés pour l’extension de 10 000 m2 de la surface de vente des Galeries Lafayette (dont 1 000 m2 dédiés à la restauration) s’accompagneront de la réalisation d’un parking souterraind’environ 450 places relié au métro et d’accès indépendant à partir de l’avenue Mermoz. Ce chantier durerajusqu’en 2015. Dans l’attente, le parking actuel du SYTRAL a été maintenu et réaménagé.

Avec le chantier de démolition de l’autopont Mermoz-Pinel financé par l’Etat, la construction de T5 aura faitpartie des investissements majeurs de l’agglomération lyonnaise au cours du mandat qui s’achève, la Communauté urbaine assurant la réfection complète de l’assainissement, des espaces publics attenants etdes voiries environnantes, sachant que pour ces deux chantiers, la Ville n’a pris en charge que l’éclairage public(soit au total 450 000 €).

• Quant à l’avenue Général de Gaulle, dans la continuité de la requalification du centre ville (avenues Roosevelt,Rousset, De Tassigny et place Curial), elle a été traitée de manière plus urbaine en entrée de ville par le Départe-ment : rétrécissement des voies ; sécurisation de la traversée piétonne devant le monument aux Morts (nouveauxgarde-corps, abaissement de trottoirs…) ; maintien des pistes cyclables sécurisées ; traitement des trottoirs ; etaménagement d’espaces centraux paysagés pour une mise en circulation plus apaisée d’entrée de ville.

• Dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain de Parilly, la requalification de l’entrée de ville à la Boutasse a commencé avec le réaménagement des bretelles d’accès à partir du boulevard Laurent Bonnevay(mise à double sens de la bretelle Nord et création d’un carrefour à feux sur l’avenue Franklin-Roosevelt, sup-pression de la bretelle Sud), l’élargissement à deux voies de l’avenue Franklin-Roosevelt entre le rond point dela Boutasse et le nouveau carrefour à feux, la réalisation d’un mur anti-bruit entre la trémie de la rue de la Paixet l’avenue Franklin-Roosevelt (la rue Bender étant réaménagée en rue de desserte résidentielle en sens unique,avec piste cyclable).

• Place de la Liberté, le marché a été réduit pour créer une poche de stationnement le long de Camille Rousset.La création d’un parc souterrain sous la place de la Liberté, compte tenu de la fréquentation du stationnementqui s’accroît sans cesse, doit être étudiée par la Communauté Urbaine, compétente en matière de parcs de sta-tionnement (comme à Villeurbanne ou Oullins plus récemment). Ce qui permettrait d’animer notre place centraleen menant à son terme la réflexion actuellement en cours sur la restructuration du marché.

2 – DE NOMBREUX TRAVAUX DE PROXIMITE CONCERTES AU QUOTIDIEN AVEC LES BRONDILLANTS

Nous n’avons jamais opposé la proximité à l’élaboration de grands projets. Bien au contraire puisque chaque grandprojet est l’occasion de groupes de suivi de chantier avec les habitants, de réunions publiques et de visites sur leterrain. Et c’est d’autant plus important que la voirie est une compétence de la Communauté Urbaine.

Nous avons donc poursuivi les visites bi-mensuelles de quartier et 67 visites de quartier ont ainsi été effectuéesentre 2008 et 2013, couvrant l’ensemble du territoire communal. Très souvent suivies, elles aussi, de réunions deconcertation sur tel ou tel point, comme récemment rue de la Vie Guerse, où ont été décidées des reprises de lavoirie, des trottoirs, et la réalisation d’un cheminement piétons ; aux Essarts, pour l’étude de la mise à sens uniquede la rue des Essarts (mais que les riverains réunis le 20 novembre dernier n’ont pas souhaité concrétiser, de mêmeque ceux de l’avenue des Combattants…)

DES TRAVAUX DE RÉNOVATION DE VOIRIE SONT AINSI RÉALISÉS RÉGULIÈREMENT, DANS UN SOUCID’AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE VIE AU QUOTIDIEN ET DE SÉCURISATION DES ESPACES :

• Aménagements pour les personnes handicapées : accessibilité des traversées piétonnes (bandes podotactiles,potelets bicolores, abaissements de trottoirs…) réalisée lors de tous les travaux de voirie, ainsi que pour deuxopérations particulières rue de la Paix et route de Genas, création de 140 places de stationnement, reprises de9 quais de bus

• Réfection de voiries : 22 réfections de chaussée, 13 réfections de trottoirs, 16 réfections de canalisations eauet assainissement, mise en place de 22 dispositifs de réduction de vitesse pour lutter contre la vitesse excessiveen ville (avenues Brossolette, Saint-Exupéry, de Gaulle, rues de la Pagère, Paul Gauguin, Jean Bouin, Marcel Bra-met, Louis Plantier, etc.), et instauration d’une zone 30 place Curial

• Pistes cyclables : maillage de 2 pistes

• Réseaux électriques : 12 enfouissements de réseaux (avenues Charles de Gaulle et François Mitterrand, routede Genas, rues de Reims, Carnot, Lionel Terray, Jean Jaurès, du Chêne, Victor Hugo, Maggiorini, d’Annonay etMarcel Bramet), 14 rénovations de câblages

EN ACCOMPAGNEMENT DE PROJETS :

• l’ouverture de la nouvelle médiathèque s’accompagne de la réfection de la voirie sur la Boutasse et Parilly (ruesEmile Bender, du Progrès, Voillot, et création d’une voie nouvelle) et aux abords du bâtiment.

• La MJC Louis Aragon, qui fait l’objet d’une extension, avant la rénovation prochaine du bâtiment existant, et sesitue dans un ensemble d’équipements publics très fréquenté (Centre nautique, stade Pierre Duboeuf) a vu sesaccès modifiés. En partenariat avec la Communauté urbaine, et avec le triple objectif de recréer des espacespublics de qualité, répondant aux usages de leurs utilisateurs et des habitants, d’améliorer le fonctionnement etla lisibilité des accès piétons, de séparer les cheminements piétons et la circulation des véhicules en lessécurisant.

• Dans le cadre de la restructuration du secteur Annonay, la rue de la Genièvre a été créée à Parilly.

• A Terraillon, de nouvelles voies ont été crées, destinées en particulier à désenclaver la copropriété Caravelle,dont le Conseil Municipal a adopté les noms en juin dernier : rue Suzanne Melk (aviatrice) pour le nouvel axeNord-Sud entre la route de Genas et la rue Guilllermin ; rue Jean Lurçat pour le nouvel axe Ouest-Est entre l’ave-nue Pierre Brossolette et la rue Suzanne Melk ; rue Jacqueline Domergue (pilote de l’air, secouriste) pour lenouvel axe Nord-Sud entre la rue Jean Lurçat et la rue Guillermin ; enfin sur proposition des écoliers de PierreCot, la nouvelle voie desservant leur école s’appelle désormais rue des Etoiles. Quant à la rue Marcel Bramet,elle a été requalifiée, venant accompagner son classement d’office dans le domaine public communautaire, contri-buant à la structuration de l’axe de centralité du quartier (aménagement du parvis de l’Espace Jacques Duret,du mail d’accès au groupe scolaire Pierre Cot). Son tracé a été redressé et de nouveaux parkings aménagés,pour renforcer l’attractivité et l’accès au centre commercial et au pôle de service.

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3 - ECLAIRAGE PUBLIC : PLUS EFFICACE ET PLUS ECONOME !L’éclairage public fait l’objet d’une attention particulière essentiellement du fait de sa vocation de sécurisation,mais aussi d’animation festive, dans un souci constant de maîtrise des consommations. 5 054 points lumineux éclairent la commune (4 498 en 2008, soit une augmentation de 12,4 % du fait des opé-rations menées depuis cinq ans : Mermoz-Pinel, T5, rue Marcel Bramet, balisage du cheminement piétonnier Parcdu Chêne…), mais les sources traditionnelles au mercure sont en diminution de 65 % au profit de matériel plusperformant (le recyclage des lampes à décharge – tubes fluo, lampes à vapeur de mercure – permet de récupérerle mercure, le laiton des culots et le verre des ampoules…)

Un programme d’économies d’énergie a été en effet mis en place en 2002 et constamment amélioré au cours dece mandat :

• ajustement plus précis des heures d’allumage et d’extinction par l’installation d’horloges astronomiques

• installation de réducteurs de tension couvrant 1 000 points lumineux (1/5ème du parc) permettant une baisse de30 à 50 % du flux lumineux au cœur de la nuit

• installation d’armoires électriques de télégestion (centre ville, Parilly, Terraillon) qui permettent de connaître ins-tantanément les pannes sur un ordinateur des Services techniques municipaux, et donc de réduire les contrôlesphysiques qui prennent du temps, tout en intervenant rapidement en dépannage

• suivi précis des consommations grâce au logiciel d’EDF « Dialège », utilisation de lampes moins consommatricesd’énergie (leds) et adaptation de l’éclairage sur les opérations nouvelles (parkings de l’espace Albert Camus…)ou lors du changement d’installations anciennes

• remplacement ou recablage des motifs d’illuminations de Noël en leds (- 80 % de consommation), des équipe-ments publics : Hôtel de Ville (la consommation d’énergie pour l’éclairage de la façade a été divisée par 4), Centrenautique, Espace Albert Camus…

La rénovation de la trémie route de Genas (dernière trémie qui restait à rénover après celles de l’avenue Franklin-Roosevelt, du 8 mai 1945, des rues de la Paix et Roger Salengro) a été réalisée, en collaboration avec la Ville deVilleurbanne. Les piliers ont été repeints avec une peinture « anti-tags », et l’éclairage a été entièrement refait enleds (économies d’énergie) blanches et bleues. Coût : 100 000 € à la charge de la Ville. Mais la consommationd’énergie a été divisée par 2.

Résultat concret des actions menées : la consommation d’électricité de la Ville n’a pas augmenté en 6 ans, alorsque le nombre de foyers lumineux a augmenté. En outre, la consommation moyenne par habitant est inférieureaux ratios constatés sur les communes de même strate (dépense moyenne annuelle par habitant à Bron : 6,8 €,contre 7,4 € en moyenne pour les communes de 2 000 à 50 000 habitants).

4 – CLASSEMENT DES VOIRIES PRIVEES : LA CESSION GRATUITE, CONDITION INDISPENSABLE

• Un certain nombre d’habitants sollicitent régulièrement la Municipalité sur le classement par la Communauté Urbaine de Lyon de leur voie actuellement privée, mais ouverte à la circulation publique. Comme nous l’avonstoujours indiqué, nous partageons les préoccupations des habitants et nous sommes naturellement tout à faitfavorables au classement des voies privées dans le domaine public de la Communauté Urbaine. Plusieursprocédures ont du reste déjà été engagées pour certaines rues, à l’initiative de la Ville, mais celles-ci n’ont puaboutir, certains propriétaires refusant la cession gratuite, condition indispensable au classement.

Afin de répondre à l’attente de nombreux riverains, la Municipalité a engagé des procédures de classement d’office.Ainsi, les rues Maggiorini, Victor Hugo, Annonay et Marcel Bramet, ont été récemment classées d’office et parla suite ont été rénovées par la Communauté Urbaine.

La mise en place de cette procédure de transfert par la Communauté Urbaine est longue et formaliste, car ellenécessite une enquête publique et la publication au Journal Officiel, sachant que l’intégration par voie normalereste possible à tout moment, dès lors que l’unanimité des propriétaires est acquise.Les procédures sont en cours d’étude pour répondre à l’attente légitime des habitants de la rue Petetin, del’impasse Kimmerling et de l’allée des Platanes.

• La Ville depuis 2006 aide également les riverains à financer les travaux indispensables lorsque le classementn’est pas possible (ne répondant pas aux critères de la Communauté Urbaine). Les riverains des rues du Vallonet l’impasse René en ont bénéficié.

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5 - TRANSPORTS EN COMMUN : UNE REORGANISATION COMPLETE DES LIGNES DE BUS

Après l’arrivée de T2 en 2000 et la réorganisation complète des lignes de bus, qui ont permis d’améliorer grande-ment la desserte de Bron en transports en commune, Bron a bénéficié de nouveaux aménagements. Le SYTRALa en effet réorganisé son réseau de bus en 2012. Après un cycle de réunions de concertation dans tous les quartiers,organisées par la Municipalité pour recueillir les avis des Brondillants, suivies d’une réunion générale du SYTRALen Mairie, la Ville a obtenu la résolution d’un certain nombre de problèmes relevés par les Brondillants, et notamment :

• une meilleure liaison avec les hôpitaux (lignes C8 et 99)

• la ligne Zi7 qui relie le Carré de Soie et le Parc du Chêne

• le passage d’une ligne de bus rue de la Pagère

• la ligne forte C15 qui traverse Terraillon et Parilly avant de prendre la direction du centre de Lyon.

A noter, par ailleurs, le projet en cours d’étude de la création d’une voie de bus en site propre route de Genasafin de fluidifier le trafic et donc de garantir une meilleure ponctualité des transports.

6 – LE TRAITEMENT DES AUTOROUTES : UNE PRIORITE !

Bron se distingue par cette fracture provoquée par l’omniprésence des axes autoroutiers. Si nous avons gagnéune bataille, avec la restructuration de Mermoz-Pinel, Bron demeure encore le premier point noir de l’agglomé-ration en termes de circulation et de nuisances. Si nous avons également obtenu des murs anti-bruit le long del’A43 et du boulevard périphérique jusqu’à la Boutasse (le prolongement le long du l’UC8 jusqu’à la Boutasseva commencer d’ici fin 2014), il nous reste à obtenir des murs de protection jusqu’à la route de Genas et aux Toursde l’Isère.

Il faut sortir le trafic de transit de l’agglomération en refusant sur l’Est lyonnais tout nouveau développementde grandes voiries et en défendant le principe du dévoiement en tunnel de l’A43. C’est possible ! On peutrelier l’autoroute A43 au boulevard Laurent Bonnevay par un tunnel qui passerait sous le parc de Parilly, la portionactuelle de l’A43 étant alors requalifiée en avenue, solution compatible avec la suppression de l’autopont Mermoz-Pinel déjà réalisée. Le Conseil Municipal a réaffirmé son opposition à toute nouvelle voie autoroutière tantque des décisions irrévocables n’auront pas été prises sur le grand contournement Ouest de l’agglomérationet la fin du bouclage du périphérique.

C’est à l’Ouest que le contournement autoroutier doit voir le jour, parce que le tracé est plus court et parceque l’Est a déjà largement pris sa part d’infrastructures routières, en réservant bien entendu ce dernier au trafic detransit et en privilégiant pour le tracé les solutions les plus protectrices pour l’environnement. Un rééquilibrage dela croissance entre route et fer, ainsi qu’une meilleure répartition des trafics entre Est et Ouest, sont une nécessitépour nos communes de l’Est lyonnais.Face aux problèmes croissants de congestion et de sécurité routière, de pollutions et de santé, le COL et le TOP(qui a fait l’objet d’un grand débat public lors de ce mandat) doivent être réalisés dans les meilleurs délais ! Il fauten effet faire sortir le trafic de transit de notre agglomération, pour éviter son asphyxie.

• 20 M€ ont été consacrés par le Département à la rénovation du périphérique. Pose d’un enrobé

phonique qui a permis de diviser par deux les nuisances sonores (plus de 12 000 tonnes d’enrobé ont

ainsi été déroulées). Coût : 14 M€. Changement de l’éclairage avec l’objectif de réduire les coûts

énergétiques d’au moins 40%. Coût : 4 M€. Effacement des graffitis. Sécurisation des zones

accidentogènes (virage de « la Femme morte ») et amélioration de la signalétique

• L’autoroute A43 a été construite en 1974, soit 10 ans après la livraison des derniers logements de Parilly !

Sur l’A43, 155 600 véhicules circulent chaque jour, et sur le périphérique Laurent Bonnevay 140 000

véhicules/jour…

• 5 054 points lumineux à Bron en 2013 (4 498 en 2008), soit plus 12%. Avec des coûts des illuminations

de Noël en diminution (équipement en leds) : 1 centime d’euro par habitant.

• Des box à vélos sécurisés vont être implantés à proximité de l’Hôtel de Ville, afin d’inciter les

Brondillants à utiliser leurs vélos, en particulier pour rejoindre la station de tramway, et de répondre au

souhait de nombreuses personnes d’utiliser le vélo en ville. La Ville de Bron a demandé, comme

d’autres villes, d’être équipée de « Vélo’v » (3 stations sont installées sur Vinatier, hôpitaux et Pinel). Mais

comme il n’est pas envisagé actuellement par la Communauté Urbaine (qui a passé une convention avec

la société Decaux) que « Vélo’v » soit étendu plus loin que Lyon et Villeurbanne, du fait essentiellement

de son coût d’entretien et de maintenance, de nouvelles vélistations seront installées sur la commune en

fonction des résultats de cette première expérience.

• Allo 14.14 ? Le bureau des demandes des Services Techniques de la Ville reçoit près de 50 appels et 17

visites en moyenne par jour. En 2012, il a saisi et transmis 694 demandes, des questions liées à la

proximité, aux services concernés de la Ville, la Communauté Urbaine, du Département… Tél.

04.72.36.14.14

• Pas de stationnement payant à Bron (contrairement à de nombreuses autres villes), mais un disque

européen en centre ville dont le périmètre a été élargi à la demande des commerçants de la place Curial.

Les commerçants ont distribué 9 000 disques !

REPERES

• Bron compte 88 km de voies5,2 km de voies nationales ou autoroutières, 6,5 km de voies départementales, 57 km de voies communautaires,19 km de voies privées

• T2, c’est aujourd’hui 92 000 passagers/jours

• T5 c’est : 60 M€ de travaux, 3,8 km de voies, 15 000 heures d’insertion pendant le chantier de construction, etaujourd’hui 5 800 voyageurs/jour en semaine (86 300 voyages en 2013 pour la Foire de Lyon)

• Mermoz-Pinel, c’est 21 M€ de travaux, 192 arbres plantés sur Bron et 120 sur Lyon, plus de nombreux arbustes

• Place de la Liberté. Pas de disque européen sur cette place, mais le marché a été réduit, permettant ainsid’agrandir le nombre de places de stationnement les jours de marché (créées le long de l’avenue Camille Rous-set).

• Comme beaucoup de Villes, Bron a adopté un Plan de déplacements d’administration (PDA) qui prévoit laprise en charge de 50 % de coût de l’abonnement domicile-travail en transports en commun, afin d’inciter lesagents municipaux à y recourir au maximum, et le versement d’une indemnité forfaitaire annuelle aux agentsexerçant des fonctions essentiellement itinérantes (aides à domicile, éducateurs et animateurs sportifs, gardiensde salles…) utilisant leur véhicule personnel

Des véhicules électriques, mais également des vélos électriques, ont été affectés à plusieurs services muni-cipaux, contribuant à une réduction des pollutions tant atmosphérique que phonique. La Police Municipale a étééquipée de 4 VTT, moyen de déplacement écologique tout en permettant d’effectuer des patrouilles plus prochesdes citoyens.

• 67 visites de quartier depuis 2008, suivies d’une quarantaine de visites de « suivi » réunissant plus spécifique-ment les habitants concernés par un point soulevé en visite de quartier.

60

LE SAVIEZ-VOUS ?

« La proximité est l’une des préoccupations essentielles de toute l’Equipemunicipale. Avec Marc Chaléard, Conseiller municipal délégué à la Proximité, et

Louis Reymond, Conseiller délégué aux Modes de déplacement doux, nousaccordons une grande importance aux visites de quartier, car c’est un vrai dialogue

de terrain, direct et franc avec les habitants. La grande majorité des actions deproximité émane de ces échanges. C’est aussi un pas important en terme de

démocratie participative et une bonne maière d’impliquer les Brondillants à la viede leur ville, de leur quartier, de leur rue. »

NOS OBJECTIFS

61

• Veiller à la réalisation du mur antibruit UC8-Boutasse prévu fin 2014 et obtenir son prolongementjusqu’à la route de Genas, tout en défendant le projet d’enfouissement du périphérique

• Limiter la vitesse à 70 km/h sur le périphérique et l’A43 et agir pour que le nouveau Contrat de planEtat-Région prenne en compte le lourd tribut que Bron supporte qui passe par l’enfouissement dupériphérique Laurent Bonnevay et le dévoiement de l’A43, dans la continuité du réaménagement deMermoz-Pinel en boulevard urbain

• Obtenir la programmation du BUE dont le tracé doit préserver les terrains libres de l’aéroport àvocation économique

• Poursuivre la politique de proximité engagée (visites de quartier, réunions de concertation…) et leclassement des voies privées à la demande des riverains

• Soutenir la création de pistes cyclables et la réalisation d’un parc souterrain en lien avec larestructuration de la place de la Liberté

• Veiller au réaménagement de la route de Genas entrepris par le Département

• Poursuivre la modernisation du matériel d’éclairage public et les actions sur la sobriété dans le cadrede l’Agenda 21

• Installer de nouvelles vélistations sécurisées, et solliciter auprès du SYTRAL une tarification « trajetscourts » afin de favoriser les transports en commun

Charles TOURDESAdjoint aux Déplacements

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ADMINISTRATION MUNICIPALE Bron, la citoyenne

Nous avons fait du « Vivre Ensemble » notre façon de voir la Ville, en tentant deconjuguer au mieux solidarité, équité, diversité, mais aussi convivialité. Lesservices municipaux chargés de mettre en oeuvre les actions et projets décidés par laMunicipalité ont ainsi soutenu au quotidien de grands événements, notamment leDéfilé de la Biennale de la danse, la Nuit de l’Eau, la Journée des enfants, le Forumdes associations, les Printanières, la Biennale du Fort de Bron, les Rencontresscientifiques, Bron à vélo, les Fêtes de la musique et des Lumières, les Championnatsdu Monde et Internationaux. Et bien sûr encore d’autres, organisés par les associationsde la commune, qui sont autant de déclinaisons du Vivre Ensemble. Week-ends, etparfois même jours fériés, ils assurent soutien logistique et sécurisation des lieux. Près de 600 agents municipaux, représentant une soixantaine de métiers au servicede la population, contribuent à Bron à la bonne marche du service public et àl’amélioration de la qualité de vie dans notre commune. Ils travaillent bien sûr en lienétroit avec les agents de la Communauté Urbaine, du Département, de l’Etat… enfonction des compétences de chaque collectivité.

1- A L’ECOUTE DES BRONDILLANTS Améliorer l’accueil des publics et dans tous les équipements est un objectif permanent. Les services de la Ville sesont ainsi engagés dans une démarche de qualité pour encore mieux travailler ensemble dans le respect des valeursdu service public (recherche de l’intérêt général, équité de traitement entre les usagers, qualité du service rendu,transparence dans l’action administrative). La formation des agents a fait l’objet d’un contrat d’objectifs signé avecle CNFPT (Centre National de la fonction Publique Territoriale). Les Brondillants font en effet appel aux services de la Mairie dans tous les actes de la vie quotidienne. Apporter desréponses rapides et de proximité est une priorité. • Le service des Affaires civiles enregistre ainsi les naissances à Bron (4 366 en 2012), accueille les futurs mariés en

vue de leur mariage (138 mariages célébrés en 2012), assure les mises à jour des livrets de famille (1 694 actesdans l’année), enregistre les décès (1 071 en 2012). Il assure aussi l’établissement des listes électorales (536 ins-criptions en 2012) et délivre les cartes d’électeur.

• Le service des Affaires publiques assure la délivrance des cartes nationales d’identité (3 310 en 2012), des passeportsbiométriques (2 892), le recensement militaire (1 272 dossiers traités en 2012)… Il établit aussi des arrêtés de circulationdéfinitifs (541 en 2012 et création de places de stationnement handicapés) ou provisoires (déménagements, travaux pu-blics, vide greniers, manifestations diverses…). 19 000 personnes ont été accueillies dans ce service en 2012 !

• Les Services techniques de la Ville ont enregistré et traité l’an dernier près de 12 000 demandes d’interventions di-verses, qui ont été suivies de près de 4 000 visites sur le terrain. Rappelons que les Brondillants peuvent appeler le04.72.36.14.14 pour toute demande concernant la voirie, l’éclairage public, la propreté de la Ville, l’entretien des es-paces verts, l’ambroisie, de chenilles processionnaires, etc.Beaucoup de Brondillants utilisent aujourd’hui le site de la Ville pour communiquer avec la Mairie (www.ville-bron.fr).La Ville poursuit un gros effort depuis 2008 en étendant le champ de la dématérialisation à de nombreux documents.Les Brondillants peuvent aujourd’hui, entre autres, effectuer en ligne différentes démarches relatives à l’Etat-Civil, àla carte Bron Campus, à la réservation d’un livre à la médiathèque ou à la réservation d’une salle…

La Ville de Bron a décroché 5@, soit la plus haute mention du label Villes Internet, en 2011, 2012 et 2013, pour sonaction en matière de nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il récompense ainsi le travail detous les services municipaux participant :• au développement du site Internet de la Ville vocalisé et interactif, ainsi que des lieux d’accès à Internet (deux bornes

interactives et tactiles ont été installées devant l’Hôtel de Ville et la Halle des Sports)• à la formation de tous à l’informatique : actions dans les écoles, ateliers de la cyber-base pour les seniors, les enfants,

les personnes handicapées, l’autoformation en ligne de la médiathèque• au soutien aux Arts numériques : apprentissage de la Musique Assistée par Ordinateur dans les écoles et à

la MJC, stage de création multimédia à la cyber-base. Et depuis février 2013, le lancement d’un festival biennalet novateur dédié uniquement aux Arts numériques « RVBn », un festival co-construit et co-réalisé par la Villeet les acteurs culturels locaux.

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• Veiller à l’installation des services municipaux dans les locaux de l’ancienne médiathèque, dans unsouci d’économies et afin de garantir un accueil du public de qualité en centre ville

• Elargir les horaires d’ouverture de la médiathèque• Poursuivre la démarche de Développement Durable engagée avec la mise en œuvre de l’Agenda 21

(économies d’énergie, gestion des espaces verts, modes doux…) et valoriser les actions des services• Intensifier les efforts en matière d’e-administration.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Claire DURAND-MORELAdjointe aux Relations avec les citoyens

Yves SELLEMAdjoint au Patrimoine, à la Sécurité civile et à l’Hygiène

Enfin, comme nous nous y étions engagés, l’affectation des locaux de l’actuelle médiathèque va prochainementrenforcer l’accueil des associations (avec deux nouvelles salles et une cuisine en rez-de-jardin qui s’ouvriront sur lesquare Grimma) et bénéficier aux services municipaux aujourd’hui situés rue Carnot (ils seront regroupés au rez-de-chaussée et au 1er étage, du côté de l’entrée de l’actuelle médiathèque). Tous les services de la ville occuperont ainsides bâtiments municipaux, ce qui mettra fin à la location de bureaux et permettra de participer à notre politique d’éco-nomie des crédits de fonctionnement (environ 180 000 € annuels). De même, le Pôle de services publics à Terrailloncomprenant la Poste, le Pimm’s, la Maison du Terraillon, une équipe emploi-insertion et un Point lecture géré par lamédiathèque, a ouvert comme prévu, les habitants bénéficient maintenant de services publics proches et agréables. Quant à la nouvelle médiathèque, elle va élargir ses horaires d’ouverture : 30 heures par semaine dont le samedide 10h à 18h (contre 10h à 16h actuellement).

2- DEVELOPPEMENT DURABLE ET COHESION SOCIALE• Depuis longtemps, les services de la Ville ont intégré dans leur quotidien les préoccupations environnementales et de

développement durable. La Ville a adopté un PDA (Plan de Déplacement d’Administration) qui prend en charge 50%du coût de l’abonnement domicile-travail en transports en commun pour le personnel communal, afin d’inciter celui-ci à y recourir au maximum, et une indemnité forfaitaire annuelle aux agents exerçant des fonctions essentiellementitinérantes (aides à domicile, éducateurs et animateurs sportifs, gardiens de salles…) et utilisant leur véhicule personnel.Dans le cadre de l’Agenda 21, les différentes directions ont aussi développé de nombreuses actions : désherbagethermique pour les espaces verts (qui réduit la consommation de produits phytosanitaires, bilans énergétiques systé-matiques, baisse des consommations énergétiques, recyclage du papier et des cartons, des piles et des ampoules,des déchets verts. Dans un contexte financier contraint, chaque agent est concerné par les économies d’énergie.

• Toutes les Directions contribuent aussi au maintien de la cohésion sociale en assurant des missions essentielles pourtoutes les générations et dans tous les quartiers. Des agents encadrent également près de 40 personnes en insertionau sein des services de la Ville. Enfin, ils participent à la politique de proximité et démocratie locale développée parla Municipalité.

67 visites de quartier ont ainsi été effectuées durant ce mandat, couvrant l’ensemble du territoire communal. 90 % desdemandes recueillies en visites de quartier ont été traitées et résolues dans l’année qui a suivi, nécessitant d’ailleurs unequarantaine de sous-visites de quartier portant sur la présentation de projets d’aménagements de voirie, de réorga-nisation du stationnement, d’installation d’équipements de sécurité type ralentisseurs, etc. Des réunions publiques ont par ailleurs été organisées dans tous les quartiers pour chaque grand dossier intéressanttous les Brondillants et leur avenir : présentation des projets de la commune et de chaque quartier, concertation sur leSCOT, adoption du nouveau Plan local d’urbanisme et d’habitat (PLU-H), élaboration de l’Agenda 21 de la Ville, extensionde la ligne de tramway T5, Atoubus, la nouvelle organisation par le SYTRAL des lignes de bus, concertation sur le devenirde la caserne Raby

Les services de la Ville accueillent chaque année 40 personnes en CUI (Contrat Unique d’Insertion),

14 apprentis (petite enfance, environnement, éducation) et déjà une dizaine de jeunes en emploi d’avenir

(sur les 20 postes créés) et 150 stagiaires…

« Afin de permettre aux personnes nouvellement arrivées dans la commune demieux connaître les services municipaux à leur disposition (mais aussi les

associations et autres services publics), un accueil des nouveaux Brondillants alieu tous les ans en début d’année. Plus de 1 500 personnes sont ainsi invitées. »

« Les services de la Ville ont engagé de nombreuses actions qui ont permis deséconomies d’énergie déjà significatives. Nous allons poursuivre ces efforts dans le

cadre de l’Agenda 21 qui vient d’être labellisé par le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. C’est aussi le rôle du service public

que de montrer la voie à suivre. »

NOS OBJECTIFS

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SOLIDARITE ET ACTION SOCIALEUne action au quotidien

L’action sociale est au cœur de l’action municipale, d’autant que la crise financièreet économique, les incertitudes sur l’avenir rendent la vie difficile à beaucoup de nosconcitoyens. Le Maire reste pour les habitants l’élu de proximité et beaucoup deBrondillants viennent faire part au Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) deleurs difficultés : la réalité du chômage pour eux-mêmes ou leurs enfants,l’inquiétude pour la prise en charge de leurs aînés…Toute l’équipe municipale travaille à maintenir la cohésion sociale et la solidaritéen mettant en place des dispositifs d’aide et de soutien à tous les âges de la vie,avec l’aide de nos partenaires, le Département bien sûr (avec ses compétencessociales) et les associations notamment.C’est la mission quotidienne du CCAS que de mener et coordonner cette politiquesociale.

Le CCAS, établissement public communal géré par un Conseil d’Administration présidé par le Maire et au sein duquelsiègent les représentants du Conseil Municipal, des personnes qualifiées et des représentants d’associations, a laparticularité à Bron, outre l’action sociale et la solidarité, de gérer également l’ensemble des actions en direction dela petite enfance, des personnes âgées et des personnes en situation de handicap. C’est loin d’être le cas danstoutes les communes et cette organisation permet au CCAS d’agir en cohérence et de mutualiser les dispositifs.

Son budget s’élève à plus de 6 M€ avec une subvention d’équilibre de la Ville de 2,5 M€, et se répartit en trois secteurs : • les personnes âgées, 49% du budget soit près de 3 M€

• la petite enfance 39% du budget soit 2,4 M€

• la solidarité 5% du budget soit 310 000 €sachant que les 7% restants sont affectés au fonctionnement général.

UNE ACTION AU QUOTIDIEN QUI PARTICIPE À LA PRISE EN CHARGE

• des tout-petits (cf chapitre suivant), • des personnes âgées (cf chapitre suivant), • des personnes en situation de handicap (cf chapitre suivant), • de situations de détresse ou de précarité, par un accompagnement par des travailleurs sociaux, qui reçoiventles Brondillants en entretien individuel, les écoutent, les informent, les orientent et instruisent leurs demandes. Plus de 550 personnes sont ainsi reçues par an (aides financière, administrative ; logement, santé, surendettement…).

Le CCAS traite ainsi en moyenne près de 700 demandes d’aide par an qui représentent un budget de 50 000 €,essentiellement centrées sur l’aide alimentaire, le loyer, l’énergie, assurances et mutuelles… Il accompagneégalement les bénéficiaires du RSA (Revenu de Solidarité Active, ex RMI) assumant la charge des personnesisolées (le Département accompagnant, quant à lui, les familles avec enfants). Enfin, le CCAS intervient aussi endirection des jeunes avec le Fonds d’Aide aux Jeunes (FAJ), en partenariat avec le Département, pour favoriserl’insertion sociale et professionnelle de près de 300 jeunes, généralement suivis par ailleurs par la Mission Locale(FAJ : 12 500 €/an).

UNE INTERVENTION PARTENARIALE SUR LA SANTÉ PUBLIQUE

Le CCAS anime un Atelier Santé Ville (ASV), dispositif cofinancé par l’Etat visant à renforcer les actions deprévention, en partenariat avec de nombreuses structures, tels les Centres sociaux et Maisons de quartier, lesEducateurs de prévention, et bien évidemment le Centre de soins brondillant, association locale et originale quis’inscrit parfaitement dans les orientations de santé publique de l’ASV. Des actions collectives concernent près de 3 000 Brondillants (dont la moitié d’enfants) sur l’alimentation (atelierscuisine, éducation nutritionnelle, fourniture de paniers légumes avec le Secours Populaire), l’accès aux soins(information sur les mutuelles, permanences santé, forums santé…) et de dépistage bucco-dentaire dans lesclasses de CP de certaines écoles, d’actions sur le mieux-être et une permanence d’information pour les patientsdiabétiques avec l’association de médecins Dialogs notamment.

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UN SOUTIEN ACTIF AUX ASSOCIATIONS

Aux côtés des pouvoirs publics, des associations se mobilisent et reçoivent le soutien de la Ville par des subventionsou des mises à disposition de locaux : Secours Populaire (Parilly), Restos du Cœur (rue Jean Jaurès), SecoursCatholique (situé aux Sapins et qui anime, avec le Centre social Gérard Philipe, L’Etape). Les initiatives des Centressociaux et des Maisons de quartier (notamment le Tremplin, lieu convivial d’insertion sociale mis en place par lesTaillis) sont également nombreuses et mobilisent de nombreux Brondillants solidaires qui participent ainsi à la priseen charge de situations de précarité et de détresse.

REPERES

Paniers légumes : une action novatrice du CCASEn partenariat avec le Secours Populaire et un producteur de légumes, présent sur les marchés et qui fournitégalement des paniers légumes à la Maison de quartier des Genêts, sous forme d’une AMAP (Association pour leMaintien d’une Agriculture Paysanne), le CCAS finance la fourniture, une fois par semaine le mercredi, de panierslégumes à des personnes en extrême précarité, qui fréquentent les permanences du Secours Populaire (coût annuel :20 000 € par an).

Le Centre de soins brondillantOutre les permanences de soins infirmier qu’il assure, le Centre de soins associatif participe à l’action publique depromotion et de prévention de la santé.Collaborateur actif de l’Atelier Santé Ville, il anime également un Accueil de jour au sein de la résidence MariusLedoux. Ouvert 4 jours par semaine, cet accueil de jour est une action qui entre dans le cadre de « l’aide auxaidants » permettant aux familles ou au conjoint de confier en toute sérénité la personne âgée qu’elles ont encharge pour disposer d’un peu de temps libre. C’est une véritable respiration pour les familles qui ont fait le choixde maintenir leurs aînés dépendants à domicile.Le Centre de soins assurait déjà cet accueil de jour dans les locaux de « Vivre ici » à Parilly, devenus trop étroits.L’accueil au sein de la résidence Marius Ledoux a permis de développer ce service où de nombreux bénévolessont impliqués, tout en facilitant les liens avec les résidents.

« La solidarité est au cœur des missions qu’exerce le CCAS. Une solidarité quigarantit l’accès de tous – dont les plus fragilisés physiquement ou

économiquement - aux dispositifs d’action sociale. Le CCAS accueille en effetsans exclusive tous les citoyens qui le souhaitent, les écoute, estime leur besoin au

regard de leur situation, et par un accompagnement individualisé, oriente leursdémarches vers les dispositifs de droit commun mobilisables (RSA, FSL) et les

interlocuteurs compétents (Conseil Général, Caisse d’Allocations Familiales,Caisse Régionale d’Assurance Maladie).

Avec Anissa Khedher, Conseillère Municipale déléguée à la santé et au Handicap,nous considérons que dans le contexte de grave crise économique que nous

connaissons, le CCAS de Bron doit développer au plus près des personnes unemission de service public social de proximité. Facilitateur, coordinateur et novateur

dans de nombreux domaines d’intervention (gérontologie, petite enfance, accèsaux droits, insertion, lutte contre les exclusions), il est le garant trop souvent

méconnu de la solidarité citoyenne, de l’équité pour les usagers, du maintien de la mixité sociale. Un garant, finalement, du « vivre ensemble »

si cher à notre commune. »

NOS OBJECTIFS

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Viviane LAGARDEAdjointe à la Solidarité, et aux Personnes âgées

• Renforcer l’action du CCAS pour soutenir les personnes en difficulté, et le partenariat développé avecles associations

• Développer l’Atelier Santé Ville (ASV) et notamment les liens avec les professions de santé et les struc-tures hospitalières pour faciliter l’accès aux soins des plus démunis

PETITE ENFANCEBron Ville amie des tout-petits

L’accueil des tout-petits est une préoccupation essentielle de la Municipalité.Si Bron voit naître près de 4 500 bébés tous les ans (à l’Hôpital Femme-Mère-Enfant),près de 700 petits Brondillants naissent chaque année. Deux crèches ont ouvert pendant ce mandat ! En début de mandat, la crèche desEssarts, gérée par la Maison de quartier des Essarts, et récemment l’Emerveille, àTerraillon, gérée par le Centre social Gérard Philipe.Bron, Ville amie des enfants, est aussi amie des tout-petits.

1 - UN BUDGET EN FORTE HAUSSE2,3 M€, soit près de 40% du budget total du CCAS (1,9 M€ en 2007).

Près de 400 familles sont reçues chaque année par la chargée d’accueil Petite enfance, dont le poste a été crééen novembre 2011, qui assure l’information des futurs parents, sous forme de rendez-vous individuels et de séancescollectives.

En matière d’accueil du jeune enfant, la Ville a renouvelé le Contrat enfance jeunesse (CEJ) qui la lie à la Caissed’Allocations Familiales du Rhône (CAF) pour la période 2010-2013.

En 2010, en accord avec la CAF et les Centres sociaux, un guichet unique d’accueil des familles a été créé pourgérer les pré-inscriptions à l’échelle de la Ville (liste d’inscription unique et centralisée pour l’ensemble deséquipements). En 2013, la procédure d’attribution des places a été revue et formalisée avec l’ensemble desstructures, auxquelles d’appliquent les mêmes critères.

2 - DE NOUVEAUX EQUIPEMENTS D’ACCUEIL DU JEUNE ENFANT

La Ville offre aujourd’hui 281 places d’accueil et a créé pendant ce mandat 84 nouvelles places (soit uneaugmentation de près de 30%, ce qui constitue un effort majeur) :- Essarts Gones, crèche gérée par la Maison de quartier des Essarts (2008), 24 places- Jardin d’Enfants L’Arc en Ciel, à la Garenne qui accueille les plus grands de 2 à 3 ans (2010), 16 places- Micro-crèche Pom’ Cannelle, gérée par le centre social des Taillis (2010), 10 places- 2ème micro-crèche La Petite Etoile dans les locaux de l’école Saint-Exupéry (2012), 10 places- L’Emerveille, crèche gérée par le Centre social Gérard Philipe (juin 2013), 24 places

Ces 84 nouvelles places permettent d’accueillir entre 200 et 250 enfants, compte tenu d’un élargissement desplages d’ouverture et des demandes de garde à temps partiel.

Avec les crèches Louise Michel (45 places), Pom’ de Reinette (24 places) et Pom’ d’Api (18 places) des Taillis,les Copains d’abord (20 places) du Centre social Gérard Philippe, Equal de l’hippodrome (24 places), plus de850 enfants sont accueillis par an dans les structures Petite enfance à Bron.Sans compter les 27 assistantes maternelles municipales (une structure que Bron a tenu à maintenir,contrairement à d’autres Villes), qui représentent 66 places d’accueil dans la crèche familiale Les Diablerets.

3 - 260 ASSISTANTES MATERNELLES ACCUEILLENT LES ENFANTS A DOMICILE

Aucune ville ne peut à elle seule accueillir tous les enfants en crèche, et elle a donc besoin d’un réseau actifd’assistantes maternelles agréées par le service PMI (Protection Maternelle et Infantile) du Conseil Général.A Bron, 260 assistantes maternelles indépendantes accueillent non seulement des tout-petits mais égalementdes enfants scolarisés pour le repas de midi ou en accueil périscolaire du soir.

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La Ville participe à l’animation de ce réseau d’assistantes maternelles par l’intermédiaire de deux Relais d’assis-tantes maternelles (RAM). Agréés par la CAF, ils assurent plusieurs missions : l’information des parents (régle-mentation, contrat, aide de la CAF, tarifs…), des assistantes maternelles (présentation du métier, procédured’agrément…), des temps d’accueil des assistantes maternelles avec les enfants dont elles ont la charge (ce quipermet une socialisation des enfants), et la formation et la professionnalisation des assistantes maternelles.Deux RAM, gérés par le CCAS, accueillent les assistantes maternelles : Ritournelles implanté au Mas Rebufer, et Ri-bambelles implanté récemment à Terraillon. 80 assistantes maternelles ont choisi de fréquenter régulièrement ces relais.

• Une initiative originale.

La Municipalité a créé en 2010 le jardin d’enfants « l’Arc en Ciel » qui permet d’accueillir des enfants à

partir de 2 ans et jusqu’à leur scolarisation. Plus de 50 enfants différents sont accueillis par an. Ce jardin

d’enfants permet de faire un pont avec l’école maternelle La Garenne, et aussi de libérer des places en

crèche pour les bébés (car les enfants de plus de 2 ans, compte tenu d’une scolarisation des 2 ans en

forte baisse, restaient trop longtemps en crèche et ne libéraient donc pas de places pour les tout-petits).

• Une crèche inter-entreprises sous l’impulsion de l’association du Parc du Chêne, est en cours de

création avec des entreprises qui s’engagent à financer des places, tant en investissement qu’en

fonctionnement. Afin de faire aboutir ce projet, la Ville a donné son accord pour prendre en charge

5 places. Un dossier à suivre…

REPERES

L’action du CCAS en faveur de l’éveil culturel du jeune enfant est reconnue de longue date, et se décline toutaussi bien dans les crèches que dans les RAM : formation des professionnelles de la Petite enfance à l’éveil musicalpar le CFMI (Centre de Formation des Musiciens Intervenants dans les écoles) implanté au Vinatier, Semaine duconte et de la petite enfance par la médiathèque…Il faut noter également le succès grandissant, chaque fin d’année, de la Fête de Noël de la Petite enfance, lié àl’investissement des personnels des crèches et des Relais d’assistantes maternelles.Enfin la Ville a soutenu des projets associatifs, notamment la réalisation d’une fresque enfantine peinte au blocopératoire de l’Hôpital Mère-Enfant, par l’association Soroptimist de Lyon.

« En étroit partenariat avec la CAF via le deuxième Contrat Enfance Jeunesse(2010-2013), nous avons considérablement développé les solutions d’accueildes tout-petits. Après l’ouverture d’une crèche aux Essarts en 2008, puis d’unemicro-crèche à Parilly en 2010, d’un Jardin d’enfants situé à l’école La Garenne,

d’une deuxième micro-crèche à Parilly en mars 2013, l’Emerveille vient d’ouvrir sesportes à Terraillon. Et la Ville a déjà d’autres projets, notamment la création d’un

troisième Relais d’assistantes maternelles en centre ville et d’une nouvelle crècheau sein du nouveau quartier Raby. De l’accueil collectif dans les différents

établissements municipaux ou à gestion associative, à l’accueil individuel grâceaux assistantes maternelles de la crèche familiale municipale ou indépendantes du

Relais assistantes maternelles, l’éventail des modes de garde est large. 84nouvelles places auront été créées depuis 2008, portant le potentiel d’accueil à

plus de 850 enfants par an. Dans un contexte économique difficile pour lesfamilles comme pour la collectivité, voilà notre défi : réussir à progresser, répondre

davantage aux besoins des familles, même si cela représente un coût important,mais nécessaire, pour la Ville. »

NOS OBJECTIFS

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Viviane LAGARDEAdjointe à la Solidarité, et aux Personnes âgées

LE SAVIEZ-VOUS ?

• Renouveler le Contrat Enfance Jeunesse (2014-2017) avec la CAF du Rhône, et développer encore l’efforten direction de la Petite enfance avec la création d’une nouvelle crèche dans le nouveau quartier Raby,et d’une crèche inter-entreprises au Parc du Chêne

• Accompagner la participation des familles et l’accueil des assistantes maternelles avec la création d’un3ème RAM en centre ville (Maison des Sociétés)

• Soutenir l’activité de l’association Pousse poussette (mise à disposition de nouveaux locaux)

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SENIORSBien vieillir ensemble

De la retraite hyperactive au grand âge, les seniors représentent désormais plusieursgénérations, seniors grands parents, seniors bénévoles, qui donnent de leur tempset de leur expérience aux autres.

Mais nous le savons tous aussi, notre durée de vie augmente et la question de laprise en compte du vieillissement de la population est majeure. La part des Brondil-lants de plus de 80 ans augmente tous les ans (20% des Brondillants ont plus de60 ans). Le CCAS leur consacre près de la moitié de son budget (2,7 M€).

La réhabilitation complète de la résidence Marius Ledoux a marqué ce mandattant par son budget (5 M€ à la charge de la Ville), que par son exemplarité. De mêmele nouveau lieu intergénérationnel qui se veut un espace de vie fédérateur.

1- MAINTENIR LE LIEN AVEC LES AUTRES GENERATIONSPar leur disponibilité ou leurs engagements bénévoles, les seniors transmettent connaissances et savoir-faire.Vieillir n’est pas une maladie ! Rester actif et participer à la vie de sa commune est de plus en plus le souhait debeaucoup de seniors, de même que continuer à vivre dans son logement en toute tranquillité. Pour éviterl’isolement, conserver une vie sociale, maintenir une activité physique favorable à une bonne santé, il estindispensable de continuer à se déplacer pour pratiquer une activité de loisir, se cultiver, apprendre et maintenir lelien avec les autres générations.

C’est pourquoi la Municipalité a décidé la création d’un lieu intergénérationnel, situé au rez-de-chaussée deslocaux libérés de l’ex-médiathèque (côté Maison des Sociétés), dont l’objectif est de faire se rencontrer lesgénérations autour d’animations ou d’évènements fédérateurs.Animé par le CCAS, il sera ouvert à tous et laissera une place importante aux initiatives proposées par les seniorseux-mêmes et aux partenaires de la Ville intéressés par cette idée de la rencontre et de la solidarité entre les générations.Bien sûr, ce lieu tiendra également un rôle d’accueil de proximité des seniors, comme les autres structures et pointsd’accueil qui leur sont dédiés. Il intégrera les missions actuelles du foyer Marthe Lacroix dans de bien meilleuresconditions d’accueil, avec une restauration de midi et des animations qui seront élaborées avec les usagers. Un projet novateur qui intervient au moment où l’OBRPA (Office Brondillant des Retraités et Personnes Agées)réfléchit à son avenir. Investi tout particulièrement dans l’organisation de la Fête de printemps à l’Espace AlbertCamus, qui rassemble de nombreux ainés brondillants et bénévoles associatifs, l’OBRPA organise égalementchaque année toutes les animations à l’occasion de la Semaine Bleue (semaine nationale des seniors) en octobre. Rendez-vous début février 2014 pour l’ouverture de ce lieu intergénérationnel.

D’autres lieux proposent déjà des animations aux seniors :

• Les « points accueil » : Brin de causette et Vivre ici à Parilly (2 à 3 jours par semaine) pour des activités manuelles,des jeux de carte autour d’un thé, d’un café, des animations autour de la mémoire

• Les Centres sociaux et maisons de quartier : les clubs du bel âge du Centre social des Taillis, le club de laMaison de quartier des Genêts

• La Cyber-base de la MJC qui fait un travail remarquable d’initiation des seniors au numérique (son importantefréquentation est la preuve de son succès) et qui leur permet notamment de communiquer sur les réseaux sociauxavec leurs petits enfants.

A l’occasion des fêtes, la Ville organise la traditionnelle distribution de chocolats de Noël aux Brondillants deplus de 70 ans avec de nombreux bénévoles associatifs. L’occasion de se rencontrer et de faire connaissanceavec d’autres personnes de leur quartier… La Brioche des Boulangers ouverte aux 60 ans et plus accueille chaqueannée en janvier 1 800 personnes à l’Espace Albert Camus pour un rendez-vous original où les boulangers artisansde Bron offrent la brioche, la Ville prenant en charge boissons et cachet des artistes (Isabelle Aubret en 2013, etAnnie Cordy en 2014).

Par ailleurs, la Municipalité a poursuivi l’édition trimestrielle du magazine « Bron Seniors », dont le comité derédaction inclut des représentants de l’OBRPA (Office des retraités et personnes âgées).

Dans le cadre de la Convention « Ville citoyenne, sociale et durable », le CCAS a engagé une étude avec leschercheurs de l’IFSTTAR (Institut de recherche dépendant du ministère du Développement durable situé à Bron),sur la problématique des déplacements et de la mobilité des seniors sur le territoire de la Ville de Bron, enpartant des difficultés qu’ils rencontrent (réelles ou ressenties) pour se déplacer.

2- LA SOLIDARITE DES GENERATIONS

LE CCAS GÈRE 3 ÉTABLISSEMENTS PUBLICS…

• La Résidence Marius Ledoux : 62 appartements de 35 m² en moyenne (dont 4 réservés à des personnes àmobilité réduite)

• Les Foyers-soleil des Colibris : 41 logements pour des personnes âgées autonomes

• La MAPA des 4 Saisons (Maison d’Accueil de Personnes Agées) qui mixte domicile collectif (17 chambres) etfoyers soleil (17 logements) sachant que le domicile collectif s’adresse à des seniors qui ne peuvent plus resterseuls chez eux

C’est donc une offre globale de 140 appartements et 17 chambres en domicile collectif que propose la Ville. A noter que la Résidence Marius Ledoux reste l’un des accueils financièrement parmi les plus accessibles du département.

La récente réhabilitation de la résidence Marius Ledoux (5 M€ pour la Ville), constitue l’un des investissementsmajeurs de ce mandat : intérieurs des logements, salles de bains, fenêtres, isolation et ravalement des façades,locaux communs, mise aux normes incendie, espaces extérieurs… Tout a été traité en l’espace de 20 mois.Une rénovation d’ampleur réalisée en « site occupé » et à laquelle les résidents ont participé. Aujourd’huimodernisée et embellie, elle développe actuellement un nouveau projet de vie discuté avec les résidents.Les deux étages supérieurs, qui ne pouvaient plus être affectés aux personnes âgées du fait des nouvelles normesimposées par la réglementation incendie, ont été aménagés pour recevoir des étudiants, qui en échange d’un hébergement à coût avantageux, pourront participer à la vie de la résidence.

… ET UN SERVICE MUNICIPAL DE MAINTIEN À DOMICILE APPRÉCIÉ

En parallèle d’une politique affirmée en matière d’hébergement, la Ville favorise également le maintien à domicile,qui s’avère être aussi une priorité nationale compte tenu du vieillissement de la population. La Ville se doit doncd’être innovante en la matière et proposer des services adaptés.Même si des associations qui proposent ce service se développent actuellement, la Municipalité a décidé demaintenir au CCAS ce service public municipal. 35 000 heures auprès de 350 personnes âgées (dont 70% ontplus de 80 ans) sont ainsi effectuées par an par 31 aides à domicile municipales. Les interventions de ce personnelqualifié et formé sont variées et visent à permettre aux seniors de développer et maintenir leur autonomie dans lagestion de la vie quotidienne.

La Municipalité a également au cours de ce mandat développé le service de portage de repas à domicile.Plus de 35 000 repas par an sont désormais distribués auprès de 220 seniors, souvent isolés et pour qui laprésence d’un agent municipal lors de la livraison constitue parfois le seul contact quotidien. L’agent du CCASassure ainsi un rôle de veille et d’alerte en cas de problème ou à la demande de la personne âgée.

LE CCAS TRAVAILLE EN PARTENARIAT AVEC LE DÉPARTEMENT ET LE TISSU ASSOCIATIF

La Ville entretient des rapports étroits avec le Département, compétent en matière d’action sociale à destinationdes personnes âgées et qui gère notamment l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie). Ainsi, les travailleurssociaux du CCAS rencontrent régulièrement leurs collègues du Département. Par ailleurs, le service Personnes âgées du CCAS a des liens étroits avec toutes les associations qui oeuvrent aubénéfice des aînés. C’est le cas des Centres sociaux, des Maisons de quartier, de la régie de quartier, du Centrede soins brondillants, la Cyber-base de la MJC, des professions de santé et des associations départementales.

Enfin, la réhabilitation de la résidence Marius Ledoux a été l’occasion d’accueillir gratuitement le Centre de SoinsBrondillant qui anime un accueil de jour permettant à des familles qui s’occupent de personnes dépendantes(souffrant souvent d’Alzheimer) d’avoir un temps de respiration.La capacité d’accueil est de 12 personnes et près de 25 personnes âgées bénéficient de ce service.

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La Municipalité est intervenue à maintes reprises pour soutenir la création d’un nouvel EHPAD (Etablissementd’hébergement des personnes âgées dépendantes) mais s’est heurtée à l’absence de financements de l’Etat,indispensables pour couvrir « la partie soins » liée à la dépendance (Bron compte un seul EHPAD médicalisé etagréé situé aux Essarts, les Landiers).Alors que la demande d’installation d’un nouvel établissement d’hébergement pour personnes âgéesdépendantes est grande, et légitime, deux projets n’ont pu aboutir. Le troisième, aux Genêts, est toujoursd’actualité.Les trois projets d’EHPAD, portés par un constructeur pour l’immobilier et par un gestionnaire de l’équipement,ont tous trois fait l’objet d’autorisation d’un permis de construire par le Maire : rue de la Vie Guerse en 2004,sur le site de l’ex-clinique Sainte Marie-Thérèse en 2009, et l’an dernier aux Genêts, face à l’hôpital Neuro.Ces demandes s’inscrivent dans l’analyse des besoins faite par le Département et l’ARS, classant le projetbrondillant en 6ème position. En effet, le taux d’équipement de lits médicalisés à Bron est de 3,99% alors qu’ilest de 10,7% dans le Rhône (taux pour cent personnes de plus de 75 ans), avec un déséquilibre entre le secteurrural et le secteur urbain, comme entre l’Est et l’Ouest de l’agglomération. Le financement de l’investissementimmobilier s’effectue par emprunt équilibré par les loyers à recouvrer. Et il est nécessaire d’avoir unfinancement pour les soins, et donc une prise en charge par les autorités de santé.Cette autorisation, du fait de la faiblesse des crédits nationaux, n’a pour l’instant pas été obtenue pour les projets brondillants. Comme la Ville l’a fait pour l’extension de la Maison d’accueil pour les personnes âgéesdépendantes des Landiers, elle a accepté de participer par fonds de concours à l’investissement avec réservationde chambres pour les Brondillants. Si les modalités techniques d’examen des demandes ont changé, lademande d’autorisation est toujours d’actualité pour le projet aux Genêts et les acteurs à tous niveaux del’Etat sont sensibilisés au déficit en lits médicalisés (cf chapitre «Des documents pour aller plus loin »). A suivre…

En 2013, la Ville a soutenu la création de deux nouveaux services assurés par la Régie de quartier RIB

(Réussir l’Insertion à Bron) :

• Mobi-cité-seniors, un service d’accompagnement destiné aux personnes âgées. Avec une participation

financière modique, elles peuvent faire appel à RIB pour des déplacements en voiture (aller chez le

médecin, faire des courses, retirer de l’argent à la banque) tout en bénéficiant de la présence d’un agent.

L’originalité de ce service réside dans cet accompagnement qui sécurise la personne âgée. De plus, RIB

dispose de deux véhicules dédiés et confortables.

• Un service d’enlèvement à domicile des encombrants pour les personnes âgées de plus de 70 ans, ou

handicapées qui n’ont pas la possibilité d’accéder aux déchetteries publiques.

« Avec Georges Linossier, Conseiller Municipal délégué aux Personnes âgées, jepeux vous assurer que la Ville se bat pour obtenir un établissement d’hébergement

pour personnes âgées dépendantes supplémentaire. Nous sommes en relationétroite avec l’Agence régionale de santé, qui décide des appels à projets de

construction d’EHPAD. Parallèlement, nous faisons notre maximum pour que lesBrondillants qui le souhaitent puissent rester à domicile, soutenus activement

par le service municipal des aides à domicile ou du portage de repas. »

NOS OBJECTIFS

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• Soutenir les projets de solidarité entre générations et développer le nouveau lieu intergénérationnel encentre ville

• Favoriser le maintien des personnes âgées à domicile en développant des services adaptés à la de-mande des familles : portage de repas, aide à domicile, aide aux aidants, soutien aux initiatives de larégie de quartier RIB

• Poursuivre le soutien actif de la Ville au Centre de Soins Brondillant pour développer l’accueil de jour• Soutenir la demande d’autorisation formulée auprès de l’Etat pour la construction d’un nouvel EHPAD

et le financement de la partie « soins »• Poursuivre la collaboration avec les chercheurs de l’IFSTTAR sur le thème des déplacements

LE SAVIEZ-VOUS ?

Viviane LAGARDEAdjointe à la Solidarité, et aux Personnes âgées

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PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAPAccompagner et soutenir

Assurer l’accessibilité des bâtiments publics et de la voirie, travailler avec lesassociations qui se préoccupent du handicap, c’est refuser l’exclusion et promouvoirle vivre ensemble. Tous nos bâtiments communaux sont aujourd’huiaccessibles, y compris le Centre nautique, ce qui nous permet d’accueillir lesmeetings de natation handisport.Bron a également accueilli en juillet 2013, sur le stade du Rhône à Parilly, le Championnat du monde d’athlétisme handisport. Un grand et beau spectacle pourun bel exemple de dépassement de soi et d’espoir.

1 – ACCESSIBILITE

• Au mandat précédent, la municipalité avait fait établir un état des lieux de l’accessibilité sur les espaces extérieurset engagé un plan d’actions.

Suite à la loi de 2005, le Grand Lyon a pris la compétence « accessibilité de la voirie et des espaces publics » etmis en œuvre une commission d’accessibilité en 2009, à laquelle participaient la Ville.Bron compte à ce jour 90 places de stationnement GIC/GIG.• En 2011, un diagnostic d’accessibilité des bâtiments communaux a également été mené, chaque bâtiment

faisant l’objet d’une analyse précise (taux global d’accessibilité 81%).

En cohérence avec la compétence du Grand Lyon, la Ville a mis en œuvre sa propre Commission extra-munici-pale d’accessibilité (CEMA) en juin 2012, dont l’objectif est de traiter de l’accessibilité des bâtiments, avec uneattention particulière à la chaîne des déplacements : de la voirie aux Etablissements Recevant du Public (ERP).Participent à cette commission, outre les élus représentant le Conseil Municipal, toutes les associations impliquéessur les questions du handicap.La loi de 2005 impose que les bâtiments publics soient accessibles à tous d’ici 2015. A Bron, il y a 800 ERP (la notion d’ERP ne se limite pas aux bâtiments communaux, mais s’étend à tous les bâtiments qui reçoivent du public :commerces, cabinets médicaux…).

Les nouveaux équipements publics (pôle associatif Jacques Duret, nouvelle médiathèque, salle de spectacle de laMJC, nouvelles crèches…) respectent bien sûr la loi de 2005 et sont totalement accessibles.Les bâtiments publics réhabilités sont également accessibles : Espace Albert Camus, avec la création d’unascenseur en 2012 pour accéder à la mezzanine, Centre nautique, restructuré en 2007, le Grand Taillis, où la CAFvient de réaliser un ascenseur attendu depuis longtemps, avec le soutien de la Ville pour un montant de 50 000 €,le collège Pablo Picasso par le Département, et prochainement les locaux de l’ex-médiathèque qui intègrent unascenseur.Restent cependant un certain nombre de bâtiments publics, et notamment les écoles, où le travail se poursuit ausein de la CEMA pour établir un plan de mise aux normes.

2 – INTEGRATION

• La Municipalité a également poursuivi son effort en finançant des travaux d’adaptation de logements et en sou-tenant la création de logements adaptés dans les nouvelles résidences construites par les bailleurs sociaux

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• La Ville respecte depuis longtemps en tant qu’employeur l’obligation d’emploi de 6% de travailleurs avec un tauxde plus de 7%

• Le site Internet de la Ville www.ville-bron.fr est, depuis 2010, entièrement vocalisé et interactif pour les non-voyants et les vidéos sont sous-titrées pour les personnes sourdes ou malentendantes. Cet adaptation du siteinternet joue pour l’obtention du label @@@@@ décerné par l’association Villes-Internet

• La Municipalité a instauré en 2009, un abattement de 10% sur la valeur locative des habitations soumises à lataxe d’habitation en faveur des personnes en situation de handicap ou d’invalidité

• La Médiathèque propose des livres en gros caractères, enregistrés sur CD ainsi que le magazine mensuel « Mieuxvoir ».

3 – PARTENARIAT

SPORT ET HANDICAPBron, Ville la plus sportive de France 2008, porte une attention toute particulière à la pratique handisport avec leCentre nautique (qui dispose d’un système de mise à l’eau pour les personnes handicapées physiques) et l’accueilde nombreux meetings internationaux d’athlétisme handisport.Deux clubs ont créé des sections handisport : le tir à l’arc, l’escrime, et d’autres se sont ouverts aux personnes àmobilité réduite, comme le Bron Club Karaté (Handikaraté)

DES ASSOCIATIONS ACTIVES• Le foyer Henri Thomas, géré par l’ADAPEI du Rhône, accueille près de 50 adultes handicapés, dont une quinzaine

travaille en CAT (Centre d’aide par le travail). L’association de parents ADAPEI de Bron accueille, informe et soutient les familles concernées par le handicap mental

• L’APF (Association des Paralysés de France) a une antenne à Bron• L’association EHEOL (Enfants handicapés espoir ostéopathique Lyon) a son siège à Bron et tient une permanence

au Centre Social Gérard Philippe. Cette association d’ostéopathes assure des soins aux enfants• Avenir Dysphasie Rhône fournit une aide aux familles dont les enfants et adolescents souffrent de troubles sévères

du langage et de l’écrit• Bron Aide et Présence assure un soutien financier et moral à des familles en charge d’enfants souffrant d’une

maladie orpheline ou d’un handicap lourd• Les Ailes du Petit Prince offre des baptêmes de l’air aux enfants handicapés• La FNATH (Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés) tient une permanence à la Maison

des Sociétés• Rappelons enfin que l’AFM (Association française contre les myopathies), qui organise le Téléthon, a son siège

régional à Bron, dans la zone Saint-Exupéry.

« Nous sommes sensibles au handicap, et Bron n’est pas en retard surl’accessibilité. Nous abordons ce thème à tous les niveaux : éducation, sport,

culture, loisirs, social, santé, emploi… Les travaux réalisés à l’Espace AlbertCamus et à la résidence Marius Ledoux intègrent évidemment l’accessibilité, il enest de même à la MJC et à la médiathèque. A Bron, nous avons la chance de voir

de nombreux Brondillants s’impliquer, à titre bénévole, pour apporter desaméliorations. Et tous les Brondillants en profitent : les parents avec poussettes,

les seniors, les personnes malades, fatiguées ou en surcharge pondérale, celles etceux qui font rouler des valises, des cartables à roulette… »

NOS OBJECTIFS

Anissa KHEDHERConseillère Municipale déléguée au Handicap

• Poursuivre le plan d’accessibilité des bâtiments publics, en lien avec la CEMA (Commission extra-municipale d’accessibilité)

• Favoriser l’accès des personnes handicapées aux loisirs, au sport, à la culture• Œuvrer pour l’accès à un logement autonome pour les personnes en situation de handicap• Soutenir les initiatives associatives

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CULTURE Un moteur du vivre ensemble

Durant ce mandat, Bron s’est imposée comme un pôle culturel de référencedans l’agglomération, avec des équipements modernisés (Espace Albert Camus,nouvelle médiathèque) adaptés aux nouvelles technologies et aux nouvelles pratiques culturelles émergentes (Pôle Pik avec la Compagnie Käfig, MJC Louis Aragon avec un nouveau lieu dédié aux musiques actuelles).

Depuis longtemps, Bron développe une culture de proximité, à la portée de chacun, ancrée dans la Ville, enprise avec la vie associative, afin de favoriser les échanges et la mixité du public. Ces moments de rencontreet de partage sont précieux dans la vie d’une commune et la culture est un vecteur de dynamisme et de liencitoyen autour d’un socle commun : notre vivre ensemble.

NOUS AVONS TENU LES ENGAGEMENTS INSCRITS DANS LE PROGRAMME SOUMIS EN 2008 AUX BRONDILLANTS, QUI ANNONÇAIT UN MANDAT CULTUREL AVEC :• Le démarrage de Pôle Pik en développant des partenariats culturels et éducatifs autour de la danse• La construction d’une nouvelle médiathèque en entrée de ville à la Boutasse, intégrant les nouvelles technologies• La rénovation de la salle de spectacle de l’Espace Albert Camus et de la MJC

Tout a été fait et nous avons pu également financer d’autres travaux :• La création et la rénovation de la Maison des Arts • La poursuite de l’aménagement du Fort de Bron• L’installation du numérique aux Alizés et de nouveaux fauteuils salle Jacques Demy

En présentant ce programme en 2008, nous avions réaffirmé que nous porterions une politique culturelle forte etambitieuse, pour permettre au plus grand nombre d’accéder à la culture, autour des thèmes qui nous sont chers :la lecture publique, le cinéma, les danses urbaines, les musiques actuelles, le théâtre, la peinture, mais égalementla culture scientifique, la culture numérique, sans oublier les fêtes populaires : la Fête des Lumières, la Fête de lamusique, les fêtes de quartier, le feu d’artifice du 13 juillet et du Grand prix hippique de la Ville de Bron…La culture n’est pas un luxe, c’est l’avenir car elle contribue à l’épanouissement et l’émancipation des citoyens.C’est avant tout pour nos enfants que l’on construit ou rénove nos équipements, que l’on construit des boxesde musique insonorisés à la MJC, qu’on rénove le cinéma Les Alizés ou l’Espace Albert Camus, pour l’accès à la culture pour tous, pour l’éducation, pour l’accès à la connaissance avec une médiathèque ouverte sur tous lesnouveaux médias, sans opposer les plus jeunes aux plus âgés, le sport à la culture, les associations et le servicepublic.

1 – ACCES A LA CULTURE POUR TOUS : UNE POLITIQUE SOUTENUE D’INVESTISSEMENT

Sur ce mandat, en 6 ans, 11 millions d’euros auront été investis dans les équipements culturels dont :• 5 M€ pour la nouvelle médiathèque• 2,9 M€ pour la rénovation de l’Espace Albert Camus (salle de spectacle et hall d’accueil)• 2,7 M€ pour la construction d’une nouvelle salle polyvalente et de spectacle à la MJC ainsi que des boxes de

musique insonorisés• 320 000 € au Fort de Bron pour la rénovation de salles dédiées aux associations et la création d’une bande de

circulation goudronnée• 170 000 € pour le cinéma les Alizés (passage au numérique et au 3D, changement des fauteuils de la petite salle)• 120 000 € pour la rénovation de la Maison des Arts• Sans oublier le Centre chorégraphique Pôle Pik à Parilly, ouvert en septembre 2009, et pour lequel la part muni-cipale s’est élevée à 0,7 M€

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Et sans prendre en compte le coût des travaux liés à l’entretien courant des équipements.

UNE NOUVELLE MÉDIATHÈQUE MODERNE ET INTERACTIVE ET UN NOUVEAU PÔLE DE LECTURE

Les bibliothèques sont un des piliers essentiel de la société du savoir. Au même titre que les Universités, elles sontdes lieux d’appropriation de la connaissance.Oui, la nouvelle médiathèque en entrée de Ville est bien une des réalisations majeures de ce mandat, commel’est la rénovation de la résidence Marius Ledoux, l’ouverture de la nouvelle salle de musiques actuelles de la MJC,ou encore les équipements publics de Terraillon (le pôle associatif Jacques Duret et le pôle de services publics àcôté de la nouvelle crèche), et comme l’avait été lors du précédent mandat la rénovation du Centre nautique(6,5 M€ à la charge de la Ville).

Le choix de construire une nouvelle médiathèque en lien avec l’opération de renouvellement urbain de Parilly a étéannoncé dès 2005, et figure dans la Convention signée avec l’Etat, la Région, le Département et l’ANRU en février2007. Notre ville - dont la Fête du Livre, qui a acquis une renommée nationale, va fêter en 2014 ses 28 ans – avaitbesoin d’un équipement de lecture publique plus accueillant, plus moderne avec une large place aux nouvellestechnologies et à l’offre multimédias.Ainsi, de 2007 à 2009, une commission de travail, animé par Bernadette Delort, Jacques Limouzin et Jean-MichelLongueval (alors Adjoints Culture, Travaux et Urbanisme) avait déjà tracé les bases du projet, après avoir visité bonnombre d’autres médiathèques (Bachut, Vaise, et d’autres villes de la Région). Projet qui figurera tout naturellementdans le programme soumis aux Brondillants en 2008, et qui sera largement commenté pendant toute la campagneélectorale. Pour mémoire, l’opposition avait proposé un bowling…

Le 10 décembre 2009, le Conseil Municipal adoptait le programme de la nouvelle médiathèque (cf chapitre « Des documents pour aller plus loin »). Subventionnée à 50%, elle représente 10% de l’investissement totaldu mandat (50 M€), avec 5 M€ financés par la Ville. Sur un coût de 12 M€ (études, maîtrise d’œuvre, travaux,mobilier, informatique) : 2,5 M€ Etat, 1,7 M€ Département, 0,9 M€ Région, 1,9 M€ FCTVA et 5M€ Ville.

La nouvelle médiathèque, c’est une médiathèque du 21ème siècle, de type 3ème lieu. Le projet, au-delà des li-vres qui sont bien sûr le premier métier de la médiathèque, était de développer un lieu de modernité propo-sant une large place aux nouvelles technologies et à l’offre multimédia, et disposant d’outils d’animationcontemporains :• Un auditorium de 120 places pour la rencontre des savoirs, des conférences-débats, des ateliers et bien sûr

des spectacles• Une galerie pour les expositions• Un lieu heure du conte pour les tout-petits• Un espace ados et BD• Un lieu d’expression artistique, un lieu de visionnage• Un grand espace presse• Un lieu de petite restauration/convivialité• Un espace public numérique (dont un poste dédié pour les publics déficients visuels)

Aujourd’hui, la médiathèque c’est 5 000 adhérents, 8 000 visiteurs, 175 000 prêts annuels, 170 000 documentsdisponibles. Avec la nouvelle médiathèque, c’est une ère nouvelle qui s’ouvre, y compris pour les agents munici-paux, avec sa conception transversale, originale et conviviale, adaptée aux nouveaux besoins du public, assurantune fluidité des publics et des activités, des automates de prêt qui vont libérer les bibliothécaires de tâches répé-titives pour leur permettre de se consacrer davantage aux usagers.Conçue par AIA Architectes-Albert Constantin, c’est la Ville qui a repris la maîtrise d’œuvre confiée à la Directiondes Services techniques. Mais pas seulement, car les Directions de la Culture, de l’Administration générale, desFinances, de la Commande publique, de l’Informatique, des Ressources humaines, de la Communication, et biensûr toute l’équipe de la Médiathèque y ont toutes travaillé.

Un travail d’équipe, et une belle performance du service public ! Rendez-vous début 2014 pour fêter ensemblel’ouverture de cette médiathèque moderne et interactive !

QUANT AU NOUVEAU PÔLE LECTURE DE TERRAILLON, situé entre les commerces de la rue Bramet et la nou-velle crèche, au sein de la nouvelle Maison du Terraillon, il a ouvert mi-septembre et rencontre un vrai succès. Leplus remarquable est bien l’affluence d’enfants du quartier, qui viennent occuper les lieux le soir après l’école, biensûr pour lire mais aussi pour travailler et faire leurs devoirs dans le calme.

Ce nouveau pôle, ainsi que l’annexe des Genêts, participent à l’animation de notre ville, sous la conduite dela médiathèque centrale qui, outre sa mission traditionnelle, la lecture, organisent rencontres, expositionset spectacles. Très en pointe, la médiathèque a ainsi, entre septembre et décembre 2013 :

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• Accueilli deux Rencontres des savoirs en octobre et décembre• Organisé une rencontre littéraire avec le lauréat du 12ème Prix des lecteurs de Genêts en 2012• Proposé un atelier de dessins et papiers découpés au pôle lecture de Terraillon• Programmé un spectacle musical avec Guy Prunier pour les jeunes enfants aux Genêts dans le cadre de la

Semaine de la Petite enfance• Proclamé le 13ème Prix littéraire des Genêts le 23 novembre 2013• Organisé un spectacle musical « Autour du monde » pour les plus de 6 ans aux Genêts en décembre• Proposé un spectacle de contes au pôle lecture de Terraillon, le 21 décembre, avec Hélène Phung.

Voilà qui illustre le dynamisme de l’équipe et la variété de ses propositions culturelles. Sans oublier la très belle ex-position des « Femmes de l’air », consacrée notamment à Maryse Bastié pour le 60ème anniversaire de sa disparitionà Bron, lors d’un meeting sur l’aéroport ; la Semaine de la langue française et « Les 10 mots » depuis 11 ans (leprincipe étant que partout en France, on travaille à partir des 10 mêmes mots).

L’ESPACE ALBERT CAMUS MODERNISÉ ET PLUS CONVIVIAL

Notre théâtre, qui a fêté ses 20 ans le 30 janvier 2009, avait besoin d’un « lifting » complet, après l’aménagementdes parkings et la rénovation des salles festives en 2005.La salle de spectacle a été entièrement rénovée et modernisée, avec fond de scène agrandi en profondeur (ex-tension à l’arrière pour le stockage et le transport des décors), nouveaux fauteuils, nouvelles loges, mezzanine ethall d’accueil relookés, amélioration de la lumière, du son et de l’image, accessibilité pour les personnes à mobilitéréduite avec création d’un ascenseur, numérotation des places…Nouveau logo, nouvelle charte graphique, nouvelle identité visuelle, notre théâtre a réouvert en décembre 2011,pour 3 jours de fête, avec le premier Répéthon (300 choristes), et la 5ème édition du Festival Karavel.

LA MJC LOUIS ARAGON S’OUVRE AUX MUSIQUES ACTUELLES AVEC « JACK JACK »

Créée en 1965, la MJC s’inscrit dans l’histoire de l’éducation populaire et de la promotion de l’individu par l’accèsà la culture. Elle compte aujourd’hui plus de 2 000 adhérents (près de 50 activités différentes, plus de 100séances d’ateliers ou de cours collectifs par semaine, une école de musique avec plus de 15 possibilités d’instruments) et propose également des spectacles, une bibliothèque, des expositions nombreuses et variées.Organisée en pôle, son offre est multiple : arts plastiques, danse et autres techniques corporelles d’expression,musique (solfège, instruments, MAO…), théâtre et cirque, activités numériques, tel le Fab Lab, sans oublier la Cyberbase, située près du cinéma les Alizés

A la fin du précédent mandat, la Municipalité avait lancé des études qui ont conclu à la réhabilitation complètede la MJC. En totale concertation avec le Conseil d’Administration de la MJC, un programme d’extension/réhabi-litation a été retenu, avec la création d’une nouvelle salle polyvalente et de spectacle (avec gradins modulables etcréation de boxes de musique pour les répétitions), la rénovation complète du bâtiment existant, et enfin le réamé-nagement des espaces extérieurs.

La première phase lancée fin 2009 : construction de la salle polyvalente (400 places debout et 170 assisesavec gradins télescopiques), d’un studio d’enregistrement dédié à la MAO (Musique assistée par ordinateur, etde 3 boxes de musique insonorisés vient d’être livrée (architecte cabinet Tekné, bâtiment BBC 50 KW/H/an). Autotal c’est plus de 700 m² de nouveaux locaux dont va bénéficier la MJC pour un coût total de 2,8 M€ à la chargede la Ville.

Conçue pour être optimale au plan acoustique (et donc ne pas constituer une gêne pour les riverains aux alentours),cette salle va accueillir notamment des concerts de musiques actuelles et émergentes. Les 3 boxes musique to-talement insonorisés sont dédiés à la répétition principalement pour des groupes de jeunes, ce qui est une prioritépour la Ville car ces lieux de répétition manquaient dans notre ville. Ce nouveau lieu, dénommé Jack Jack, est unprojet culturel innovant et il sera suivi de la réhabilitation du bâtiment existant, déjà à l’étude avec la MJC.

LE CINÉMA LES ALIZÉS EST PASSÉ AU NUMÉRIQUE DÈS 2010

Le cinéma, qui a fêté ses 30 ans en 2008, et qui a été entièrement rénové en 2003, vient d’être équipé en numérique(2 salles, 170 000 €).Si les Alizés ont développé leur fréquentation (passée de 75 000 en 2000 à 130 000 en 2010), celle-ci enregistreces dernières années un certain tassement depuis l’arrivée des multiplexes. Cinéma de proximité, convivial, généraliste et de qualité, cher aux Brondillants, il organise chaque année le festival « Drôle d’endroit pour desrencontres ». Il relaye et participe, par une programmation adaptée, à bon nombre d’évènements et de festivalsde la Ville : Fête du Livre, Festival Karavel, Biennale du Fort, Journée de la Femme…).

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OUVERTURE DE LA MAISON DES ARTS

La Municipalité a décidé de transformer les locaux de l’ex-maternelle Jules Ferry en Maison des Arts. Ouverte en2010, après des travaux de rénovation, la Maison des Arts a accueilli les trois associations « Peinture en Fête »,« Salon des Indépendants » et « Association pour la Promotion de l’Art ».L’APA, qui a fêté ses 20 ans, a pu y installer sa bibliothèque sur la Peinture Lyonnaise, suite au legs des ouvragesde Roger Pestourie ; Peinture en fête anime des ateliers collectifs de peinture ; des expositions s’y déroulenttrès régulièrement, notamment le Salon des Indépendants. Les écoliers des écoles Anatole France et Jules Ferryy ont également exposé.Le 1er décembre 2012, les trois salles de la Maison des Arts ont été dénommées Roger Pestourie, Maguy Verdieret Madeleine Lemaire.

A PÔLE PIK : BRON DANSE !

Sa construction a démarré en fin de mandat dernier et Pôle Pik a ouvert ses portes au public en septembre 2009(coût : 2,6 M€, dont 1,8 M€ de subventions de l’Etat, de la Région et du Département).Pôle Pik accueille des compagnies de danse, qui viennent préparer leur prochain spectacle ; propose des ateliersde pratique, des stages pendant les vacances, des master class. Lieu d’échange et de rencontres autour de ladanse, c’est là que le chorégraphe Mourad Merzouki et sa compagnie Käfig préparent, chaque année, le festivalKaravel, et que germe tous les deux ans le projet pour Bron du Défilé de la Biennale de la Danse (500 danseursbrondillants lors de l’édition 2012 !)

LE FORT DE BRON, QUELLE HISTOIRE !

La Ville a construit un partenariat étroit avec l’Association du Fort de Bron, qui a fêté ses 30 ans en 2012. L’oc-casion de publier « Fort de Bron, les pierre témoignent », une magnifique plaquette présentant le Fort et son histoire,ainsi que le combat citoyen mené pour sauvegarder le Fort. L’association occupe des salles réservées, et accueillechaque année près de 100 exposants et plus de 3 000 visiteurs pour son exposition artisanale.La SLHADA (Société Lyonnaise de l’Histoire de l’Aviation et de la Documentation de l’Aéronautique), s’est installéeau Fort et a ouvert le Musée de l’Aviation, inauguré le 25 septembre 2010 (3 salles, rénovées, 80 000 €).

2 – VIVRE ENSEMBLE, BRON POLE CULTUREL DE REFERENCE

Bron, sans ses grands événements culturels et sans ses festivals, ne serait pas Bron ! Ces grands rendez-voussont inscrits dans l’agenda des Brondillants qui les attendent impatiemment. Mais durant ce mandat 2008-2013,Bron s’est aussi imposé comme pôle culturel de référence dans l’agglomération en innovant (musiques actuelles,RVBn, Rencontres scientifiques, festival Karavel ou encore Celebron) et en soutenant de nouvelles pratiques,en développant ses festivals.

Un travail de fond et dans la durée.

Le jeudi 7 novembre 2013, nous avons signé avec la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) uneConvention qui reconnaît le travail accompli et la grande richesse de la politique culturelle de Bron. Cetteconvention vient soutenir financièrement cet effort dans 3 directions :• La promotion de la Culture numérique avec le nouveau festival RVBn• Le renforcement du parcours artistique et culturel des enfants• L’accompagnement des acteurs culturels sur le thème Culture et diversité, au travers d’un PACTe (Plan d’Action

Culturelle Territorial)

Bron a également signé la Charte de coopération culturelle de l’agglomération lyonnaise qui incite les grands équi-pements culturels à aller à la rencontre de tous les habitants et ne pas se limiter à proposer une programmation,certes de qualité, mais pas toujours accessible à tous les publics. Cette charte incite également les grands équi-pements culturels à aller à la rencontre des personnes empêchés telles celles qui sont hospitalisées, ou encoredes seniors en maisons de retraite. Nous le faisons déjà compte-tenu, à Bron, de la forte présence sur notre terri-toire, des hôpitaux.

FESTIVAL KARAVEL : ET DE 7 !

Bron, capitale du hip hop ! En octobre 2007, à l’Espace Albert Camus, c’était la première édition du festival Karavelcréé par Mourad Merzouki et sa compagnie Käfig. En 2013, la 7ème édition, moment magique et rendez-vous

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incontournable de la danse urbaine, a rassemblé un très large éventail de publics et s’est achevée avec Campus,création de Mourad Merzouki qui a réuni 30 des meilleurs danseurs lyonnais pour une rétrospective à traversla reprise de quatre spectacles qui ont marqué trente ans de hip hop. Au total, 5 500 spectateurs, 120 artistes,16 compagnies.Karavel, c’est aussi le Marathon de la danse, une journée dans les écoles, collèges et lycées de Bron qui permetà plus de 1 500 élèves d’accueillir dans leur classe un danseur professionnel pour un échange sur le métier dedanseur, et bien sûr un moment de danse où tous les élèves participent.

NOUVEAU FESTIVAL RVBN : ET DE 1 !

Nouveau festival organisé par la Ville, dont la 1ère édition a eu lieu en février 2013, et dont l’intitulé signifie Rendez-vous Bron numérique. Conçu et imaginé par la Direction de la Culture, avec tous ses partenaires (MJC et la Cyber-base, Pôle Pik, Ferme du Vinatier…), RVBn a pour ambition de faire découvrir les arts numériques comme nouvellediscipline artistique. L’aboutissement de quatre mois d’ateliers, les Fab Lab (ou Fabriques), véritables laboratoires defabrication d’objets numériques, sous forme de 7 résidences d’artistes numériques dans les équipements de la ville.Salué par la presse et par la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), ce nouveau festival biennal ex-plore un art nouveau et ses différentes composantes : réalité augmentée, réalité virtuelle, art interactif, net art, artrobotique… qui pourraient bien être la création de demain.Rendez-vous pour l’édition 2015 !

FÊTE DU LIVRE DE BRON : ET DE 28 BIENTÔT !

En février 2014, ce sera la 28ème édition de la Fête du Livre de Bron, qui aura lieu à nouveau à l’hippodrome rénovéde Bron Parilly (après l’édition 2013 à l’ESA). On ne présente plus cet évènement à Bron, rendez-vous incontour-nable et connu aujourd’hui au plan national (30 000 visiteurs, 60 écrivains invités, 50 rencontres, débats, tablesrondes, 150 à 600 personnes par rencontre, 1 000m² de librairie,15 libraires indépendants, un espace dédiéà la jeunesse, une journée professionnelle).En plus de 25 ans, plus de 1 000 écrivains sont venus à Bron à la rencontre de leurs lecteurs, dont : EmmanuelCarrère, Michel del Castillo, Patrick Chamoiseau, Edmonde Charles-Roux, Boris Cyrulnik, Marie Darrieussecq,Marie Depleschin, Françoise Héritier, Michel Houellebecq, Régis Jauffret, Pierre Jakez-Hélias,Claude Lanzmann,Jean Malaurie, Aldo Naouri, Michel Onfray,Henri Queffelec, Pierre Sansot, Martin Winckler...Du 14 au 16 février 2014 : 28ème édition à l’hippodrome de Parilly !

DRÔLE D’ENDROIT POUR DES RENCONTRES : ET DE 23 !

Janvier 2013, Jean-Pierre Mocky était aux Alizés. Chaque édition du festival représente 20 films, avec des avant-premières, plus de 10 auteurs-réalisateurs-metteurs en scène invités et 3 000 spectateurs.Invité d’honneur de l’édition 2014 (du 22 au 26 janvier) : Bertrand Tavernier

BIENNALE DU FORT : ET DE 14 !

Programmée l’été (plus de 15 000 spectateurs), cette biennale de théâtre est bien connue des Brondillants. Portéepar Athos Production, elle en est à sa 14ème édition avec, en 2013, « Don Quichote de la Mancha » de Miguelde Cervantes, mis en scène par Adrian Schvarzstein4 heures de spectacle, le public déambule, le Fort comme décor naturel, et un repas pris en commun avec les 400autres spectateurs.

DÉFILÉ DE LA BIENNALE DE LA DANSE : LA 10ÈME ÉDITION EST ATTENDUE !

Après « Légendes d’avenir » en 2008, « La vie en rose » en 2010, où plus de 400 personnes, danseurs, musiciens,coutières, décorateurs ont raconté « La rose des fables » avec petits cochons, grands méchants loups, chaperonsroses sans oublier les arbres de la forêt, Mourad Merzouki a créé en 2012 Iles et Ailes à partir du thème généralEntre Ciel et Terre, avec plus de 570 participants, dont 450 danseurs, toutes et tous en bleu. Souvenez-vous del’hymne à la joie extraordinaire ! Une chorégraphie brondillante remarquée dans toute l’agglomération.Rendez-vous en septembre 2014, le thème sera Happy birthday Mister Défilé ! et le 10ème anniversaire de la Biennale.

CÉLÉBRON : ET DE 6 !

Le Centre social Gérard Philipe propose chaque année un spectacle dans le cadre de la fête du quartier de Terraillon, l’aboutissement d’un projet culturel mené avec les habitants du quartier avec l’appui d’une compagnieartistique en résidence au Centre social pour une durée de deux ans. Devenu un rendez-vous incontournable, ilassocie enfants et adultes du quartier, autant pour la conception et l’écriture du spectacle que pour les décors, lescostumes et bien sûr pour le jouer en tant qu’acteurs amateurs avec l’appui de comédiens professionnels. En 2013,Le Cirque improbable avec la compagnie Balagan Système de Grégoire Ingold, après « Célébron Nos Héros »,sur le thème de l’aviation, et qui a donné lieu à la parution d’un livre mémoire, a été un grand succès.

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BATTLE « PAS DE QUARTIER POUR LA VIOLENCE » : ET DE 3 !

Elle en est à sa 3ème édition, au gymnase Tola Vologe, tout un samedi après-midi, organisée par l’association Six-styles qui accueille des groupes de toute la région, des grapheurs (qui réalisent des œuvres en « live ») et près de400 spectateurs. Le jury : des professionnels de Pôle Pik, Pockemon Crew… Un rendez-vous organisé par desjeunes pour des jeunes danseurs.

LES RENCONTRES NATIONALES SCIENTIFIQUES

(cf chapitre Université et Recherche) qui valorisent le potentiel universitaire et de recherche de Bron

L’ESPACE ALBERT CAMUS ACCENTUE SA MISSION D’ÉDUCATION ARTISTIQUE À L’ÉCOLE

Outre sa programmation annuelle, qui fait la part belle à la création et à la diffusion de formes artistiques variées :danse, musique, théâtre, cirque et opéra, l’Espace Albert Camus est engagé de longue date dans le cadre duPTEAC (pôle territorial d’éducation artistique et culturelle). La mission d’éducation artistique est développée enpartenariat avec l’Éducation Nationale, les services de la Ville, le Centre chorégraphique Pôle Pik qui portent lesparcours en danse et la DRAC Rhône-Alpes.Les projets partagent la volonté de créer des parcours d’éducation artistique et culturelle pour les élèves de lamaternelle au lycée et de permettre à chaque enfant des rencontres artistiques de sensibilisation, de pratique etd’expression. La saison 2013/2014 est marquée par un axe fort en musique et théâtre.

• Les musiciens d’Odyssée ensemble & Cie proposent aux élèves de primaires et de collèges un projet transversalen lien avec le spectacle Unissons

• Le parcours théâtre se poursuit avec les compagnies Balagan, AnteprimA, Locus Solus et IKB. Cette dernières’installe le temps d’un projet dans les trois lycées brondillants

• Le travail effectué sera valorisé lors de deux soirées à l’Espace Albert CamusL’accompagnement des élèves vers une pratique autonome de la culture se poursuit également avec le traditionnelpasseport culturel, en partenariat avec le cinéma les Alizés et les 3 collèges de Bron Théodore Monod, Pablo Pi-casso et Joliot-Curie.

Enfin, l’Espace Albert Camus propose une programmation de spectacles scolaires :• pour le jeune public de 2 à 6 ans• pour les 7/8 ans• enfin pour les 9/15 ans

LE SOUTIEN AUX ASSOCIATIONS CULTURELLES ET ARTISTIQUES

Si la politique culturelle s’appuie sur des grands équipements culturels, elle s’appuie tout autant sur les associationsqui viennent enrichir l’offre culturelle de la ville :

• La Glaneuse, école de musique qui compte de nombreux élèves et une harmonie connue dans toute la Région,présente à toutes les manifestations de la Ville

• Le chœur Crescendo, qui compte environ 80 choristes avec un répertoire principalement composé d’œuvressacrées, dirigé par Jean-Michel Thebaut-Blanchon (Crescendo a chanté la Messe n°3 en fa mineur d’Anton Bruck-ner au grand auditorium de Lyon, en février 2012)

• L’Amicale Laïque et ses sections musique et danse

• L’atelier de l’Unicorne et ses ateliers d’arts plastiques (peinture sur porcelaine, art floral, vitrail, aquarelle…)Il n’est bien sûr pas possible de citer toutes les associations qui proposent des activités culturelles et artistiquessur la ville, telles Art et développement, qui favorise l’expression artistique des enfants par la peinture, Les deuxAndalousies et ses ateliers de tissage, le Club de l’air et ses maquettistes, Dauphi Bron qui travaille sur le patrimoine de la Ville…

BRON SAIT AUSSI FAIRE LA FÊTE ET VIVRE ENSEMBLE

Avec notamment :

• Le 8 décembre et la Fête des Lumières

• La Fête de la musique le 21 juin

• Le feu d’artifice le 14 juillet à l’hippodrome

• Les fêtes de quartier aux Essarts, aux Genêts, à Parilly et à Terraillon

• Les séances de cinéma en plein air chaque année en juillet, en partenariat avec le cinéma Les Alizés et la Fé-dération des Œuvres Laïques

• La brioche des boulangers en janvier avec, en 2014, Annie Cordy (après Isabelle Aubret en 2013)

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REPERES

La nouvelle médiathèque, c’est :• 2 000 m2 d’espaces ouverts au public• 342 places assises (100 actuellement) pour lire, consulter, visionner, écouter• 90 000 documents accessibles au public• 170 000 documents disponibles sur réseau• 36 postes informatiques et bornes d’écoute musicale (dont 2 attribués spécifiquement aux déficients visuels)• un équipement entièrement automatisé, avec 8 automates de prêt• 5 postes de visionnage chaînes câblées/films• un guichet automatique de restitution des livres fonctionnant 24 heures sur 24

Au rez-de-chaussée, l’Atrium c’est :• Une galerie d’art• Un auditorium de 120 places• Un espace presse (en ligne)• Un espace art/musique/cinéma• Un espace kiosque/café

A l’étage, l’EPN (Espace public numérique) avec 10 ordinateurs, accès wifi, audiovisuels (CD, DVD, posted’écoute et de visionnage)

Une démarche de développement durable (HQE)• Réduction des besoins d’énergie (isolation renforcée, ventilation mixte naturelle…)• Mise en place de systèmes performants (production de chaleur, ventilation, éclairage naturel…)• Suivi des performances du bâtiment (logiciel de comportement énergétique…)

« La culture n’est pas une fin en soi. Elle est le moyen pour tous d’accéder certes àla connaissance sous toutes ses formes (littérature, musique, danse, cinéma, arts

plastiques, écriture, arts numériques…), mais elle permet aussi d’accéder à lacréativité, à la découverte de soi et de l’autre. Le rôle d’une commune est

d’accompagner les structures culturelles de son territoire pour atteindre cesobjectifs, en mettant en application les principes de démocratisation, corrigeant

ainsi les inégalités qui divisent souvent la population.Notre politique d’investissement, avec la nouvelle médiathèque, est un exemple de

notre volonté de développer une politique culturelle en direction de tous, unespace plus vaste et plus fonctionnel, de nouveaux services aux usagers, de

nouvelles activités, de nouveaux outils adaptés aux nouvelles technologies, quiseront le support majeur de la culture du futur, mais aussi en

augmentant l’offre de prêt.La culture est un moteur du vivre ensemble, lequel est le fil conducteur de

notre mandat municipal. Avec Eric Arderighi, Conseiller Municipal délégué à laCulture, nous pensons qu’elle ne doit pas rester le privilège des initiés et des

privilégiés, mais qu’elle doit plutôt se rapprocher de la notion de service public, ceà quoi nous sommes profondément attachés. »

NOS OBJECTIFS

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Mireille SPAGGIARI-MEYNETAdjointe à la Culture et auxRelations internationales

• Dérouler le projet culturel de la nouvelle médiathèque Jean Prévost, et développer son espace public numérique

• Renforcer l’action de Pôle Pik en partenariat avec tous les acteurs culturels et éducatifs• Soutenir le cinéma les Alizés et la Fête du Livre ; et conforter les nouvelles formes d’expressions

artistiques, notamment dans la nouvelle salle de la MJC dédiée aux musiques actuelles et le secondfestival numérique RVBn

• Développer le rayonnement de l’Espace Albert Camus, et renforcer l’éducation artistique à l’école• Valoriser le patrimoine du Fort en favorisant son ouverture et l’accueil de manifestations, en veillant au

respect de la sécurité• Accompagner les initiatives associatives dans tous les quartiers

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MEMOIRE ET HISTOIREConnaître l’Histoire, transmettre la mémoire, perpétuer le souvenir« La mémoire est à la base de la culture, de la civilisation, de l’éthique. Sans histoire, il n’y a rien.»

Elie Wiesel, Prix Nobel de la Paix

Comment transmettre l’histoire aux jeunes générations, avec la disparition des té-moins directs des conflits et guerres ? Comment continuer de témoigner ? Commentrassembler les générations ? Comment fédérer sur des valeurs communes que sontla paix, la liberté, l’égalité, la justice et la solidarité ? En revenant sur notre histoire, en partenariat avec le tissu associatif de Bronet de notre Région. En créant de nouveaux partenariats. En transmettant aux jeunesgénérations les valeurs de notre République pour cultiver ainsi la paix et perpétuerla mémoire de ceux qui l’ont défendue. Chacun de nous peut transmettre sa partd’histoire car nous sommes des acteurs de celle-ci. Se souvenir est un élément fon-dateur de l’éducation de nos enfants. En appui des cérémonies commémoratives,de nombreuses manifestations ont été organisées dans cet objectif.

1 – TRANSMETTRE LA MEMOIRE

Les projets, notamment avec les collégiens et les jeunes Conseillers Municipaux enfants, se sont multipliés pendantce mandat. La participation des jeunes : un objectif partagé avec le Comité de liaison des associations d’AnciensCombattants et Résistants (CLAC).

C’est ainsi que le 90ème anniversaire de l’Armistice de 1918 (novembre 2008) a été pleinement célébré avec leComité de liaison des Associations d’Anciens Combattants, avec le concours de « France 3 », l’année même où ledernier « Poilu », Lazare Ponticelli, a disparu.• Aidés par des Anciens Combattants, les membres du Conseil Municipal d’Enfants ont mené une recherche

documentaire sur la « Grande guerre ». Ils ont réalisé un document audiovisuel qui a été projeté en mairie le 11novembre et consacré un reportage à la Grande Guerre dans leur revue : « Quoi de neuf ? »

• Les élèves de l’école Alsace-Lorraine ont également travaillé sur cet épisode de notre Histoire. Le fruit de leurstravaux a été présenté sur « France 3 » qui a décidé de leur consacrer son magazine télévisé le 8 novembre.

• Les écoliers brondillants ont par ailleurs chanté l’hymne national, accompagnés des musiciens de l’Harmonie laGlaneuse, le 11 novembre devant le monument aux Morts.

La Ville de Bron a en outre financé des voyages du Conseil Municipal d’Enfants à la Maison d’Izieu, en sep-tembre 2010, et à Oradour-sur-Glane en juin 2008, organisés par le Souvenir Français.

Quant aux « Journées du Souvenir » les 7 et 8 mai 2011, elles ont été l’occasion d’un grand rassemblement. Eneffet, en 2010, la République, en accord avec l’Association des Maires de France, a décidé d’honorer ses AnciensCombattants de la seconde Guerre Mondiale en leur remettant un Diplôme d’Honneur. Ce que nous avons fait, àBron, en choisissant de revenir sur cette période de notre Histoire, sur cette Seconde Guerre mondiale pendant laquelle malheureusement les pires atrocités ont eu lieu, mais dont l’issue a posé les jalons de notre société républicaine et démocratique d’aujourd’hui.• Ainsi une conférence de Messieurs Gérard Chauvy, journaliste et historien, et François-Yves Guillin, Docteur en

Histoire et en Médecine, animée par le Général Giroud, a été organisée le 7 mai à l’Espace Albert Camus.• Une exposition réalisée par l’ONAC « Vers la victoire, la France au combat de 1942 à 1945 » a été également

présentée. • La remise des Diplômes d’Honneur aux Anciens Combattants de 1939/1945 s’est faite le dimanche 8 mai 2011

sur le parvis de l’Hôtel de Ville. Une cérémonie émouvante durant laquelle les anciens combattants de l’armée

française 1939/1945 se sont vus remettre leur Diplôme d’Honneur, en présence de leurs familles et de nombreuxBrondillants. Témoignage de la reconnaissance de notre pays à l’ensemble des Anciens Combattants de la Se-conde Guerre mondiale, quels que soient leurs origines, leurs lieux de résidence et les unités au sein desquellesils ont combattu. Un hommage de la Nation à ces hommes dont les actions ont fait honneur à la France.

Pour le 50ème anniversaire des accords d’Evian (19 mars 2012), et afin de sensibiliser les Brondillants et les jeunesgénérations, le Comité local de la FNACA a organisé, en partenariat avec la Municipalité, une exposition : « LaGuerre d'Algérie » à la Médiathèque de Bron.

Le 50ème anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie et 35ème anniversaire de l’inhumation du Soldat inconnumort pour la France en Afrique du Nord à la Nécropole nationale Notre-Dame de Lorette ont donné lieu à unhommage à nos morts à travers le transfert à la sépulture militaire des cendres du Caporal Henri Golec, tombé enAlgérie le 10 août 1960 à l’âge de 22 ans, et au Soldat inconnu mort en AFN et de toutes les guerres à travers pré-sentation de la Nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette.

Lors des cérémonies commémoratives du 8 mai 1945, le 8 mai 2010, à l’initiative de la Fondation Maréchalde Lattre, le regard s’est porté sur « Les femmes de la première armée française ». Ces femmes qui ont écrit cette Histoire. Ces femmes qui ont investi le corps des transmissions, pas seulementsous un casque d’écoute mais aussi sur le terrain, pour déployer des liens entre les unités. Celles qui ont travailléau service de santé, au service de l’armée de l’Air, les convoyeuses, les pilotes, les combattantes aussi... Dans laRésistance, mais aussi au plus près du front, ces femmes se sont battues et ont contribué à la Libération. C’estd’ailleurs, en grande partie, ce qui les a conduit a obtenir le droit de vote en 1944.

Le 70ème anniversaire de la signature du Traité de l’Elysée, qui a scellé l’amitié franco-allemande et la volontéde souder l’Europe dans la fraternité, a été célébré en présence des délégations de nos Villes jumelles de Weingarten et Grimma (Allemagne), Cumbernauld (Grande-Bretagne) et Talavera de la Reina (Espagne).Deux projections-débat sur la Résistance ont encore été programmées en partenariat avec les Alizés et «France 3 » : • « Faire quelque chose », de Vincent Goubet, un documentaire recueillant la parole des derniers résistants français

de la Deuxième Guerre mondiale ;• « Jean Moulin/Klaus Barbie : quand l’histoire rend justice », film réalisé par Sylvie Cozzolino et produit par Amda

Production et « France 3 Rhône-Alpes ».

Le 70ème anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance a fait l’objet d’un projet des collégiensde Théodore Monod qui, après leur voyage à Auschwitz en 2011 (financé par la Ville), ont poursuivi leur travail demémoire sur la Seconde Guerre Mondiale. Visite en mars 2013 du Mémorial de la Shoah à Paris ; travail autour de l’approche visuelle de l’illustrateur ArtSpiegelman, auteur, entre autres, de « Maus : Mon père saigne l’histoire » qui retrace la vie de sa famille pendantl’Holocauste ; un autre travail littéraire autour des souvenirs d’enfance de Georges Perec (auteur de « Je me sou-viens »), dont la mère a disparu en déportation et dont le père est mort au combat ; aujourd’hui Hélène Berr,auteure d’un journal relatant sa vie de 1942 à 1944, publié pour la première fois en 2008, et dont les collégiens ontpu découvrir le document original lors de leur déplacement au Mémorial de la Shoah. Par ailleurs, les classes de 3ème du collège Théodore Monod ont participé au concours national de la Résistanceet de la Déportation, sur le thème « Communiquer pour résister », ce qui les a conduit à visiter, fin mai à Lyon, leCentre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD), et à réaliser des affiches de contre-propagande,après avoir analysé en classe la propagande nazie et vichyste.

Ce travail a été restitué à l’occasion des cérémonies commémoratives du 70ème anniversaire de la mort deJean Moulin et de la création du Conseil National de la Résistance, le 23 juin 2013. Ils ont par ailleurs offertà la Ville de Bron une plaquette et un DVD qu’ils ont réalisés à l’issue de ce travail, intitulés « Regard sur lamémoire »Visite du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation rénové par une délégation d’Anciens Combattants et Résistants de Bron.

Enfin, depuis septembre 2013, un projet a commencé dans le cadre :• de la Mission centenaire 1914/18, en partenariat avec le Comité de Liaison des Associations d’Anciens

Combattants et Résistants de Bron (CLAC), toujours avec le collège Théodore Monod et ses professeurs :Sallah Gassoumi et Sarah Porcher (Histoire-Géographie), Fanny Rampignon et Christophe Gilles (Français), Virginie Chometon (Club photo), Emilie Bouzac (assistante pédagogique, et assistance logistique du projet). Lecollège poursuit ainsi son action avec le voyage en novembre 2013 à Péronne et son musée sur 1914-18. En2014, sont prévus un voyage à Verdun et une restitution du travail effectué avec une exposition.

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• Commencement d’un travail sur le 70ème anniversaire de la Libération de Bron avec le CLAC et le Mémorialde Montluc, avec le concours de l’ONAC, du CRDH et du Mémorial de Montluc, en hommage aux 109 fusillésde la prison de Montluc exécutés les 17, 19 et 21 août sur l’aérodrome de Bron et enterrés dans les charniers duterrain d’aviation. Visite du Mémorial de Montluc, témoignages, projection-débat au cinéma les Alizés seront organisés. Le Conseil Municipal d’Enfants, le collège Pablo Picasso, le lycée Jean-Paul Sartre et les Centre sociaux de la Ville participeront à ces cérémonies et actions de mémoire. Le Comité de liaison des associationsd’Anciens Combattants et Résistants sera associé à toutes ces actions.

Des restitutions auront lieu au mois de juin à l’occasion de la Journée de la Résistance, mais également le 3 septembre 2014, jour du 70ème anniversaire de la Libération de Bron. Des cérémonies commémoratives seront organisées et les Brondillants y seront associés. Un hommage aux Anciens Combattants et Résistants de la Seconde Guerre Mondiale sera bien entendu rendu au Monument des Fusillés, mais également à l’Hôtel de Ville,sur la place Weingarten. Exposition, musique, chorale et chants retraceront la Libération de Bron, la liesse de la Liberté retrouvée.

2 – PERPETUER LE SOUVENIR

Deux événements marquants ont suscité beaucoup d’émotion :• La reconnaissance en juin 2010 parmi les Justes à titre posthume au Docteur Charles Faguin, Maire de

Bron de 1947 à 1949, et Pierre Combe, habitant la commune de Vizille pour avoir sauvé la vie de JacquelineSzister-Bismuth.

Quand l’Etat renonçait à ses valeurs et se faisait le complice du pire, les Justes ont incarné ces valeurs abandonnéespar le pays et ses institutions par la France, la Nation des Droits de l’Homme et du Citoyen. Comme les résistants,ils ont dit non. Ils ont sauvé l’honneur de la République. Ils se sont battus pour la Liberté, la Fraternité et l’Egalité,ces trois valeurs inscrites sur le fronton de notre Hôtel de Ville. La ville de Bron est depuis membre du réseau pourYad Vashem « Ville et Village de France » ayant l’honneur d’avoir un Juste parmi les Nations.

• La cérémonie organisée en septembre 2011 à la mémoire de l’Amiral Jacques Trolley de Prévaux et deson épouse fusillés à Bron le 19 août 1944Nous avons toujours voulu associer à la cérémonie de la Libération de Bron, le 3 septembre, la mémoire de celleset ceux qui, les 17, 19 et 21 août 1944, quand les nazis durcirent leur répression dans toute la région, sont tombéeslors des massacres de Saint-Genis-Laval et de Bron. Nous rendons ainsi hommage aux 109 détenus du Fort deMontluc qui furent fusillés, ces victimes, pour la plupart juives, enterrées dans les charniers du terrain d’aviation.L’Amiral Jacques Trolley de Prévaux et son épouse furent parmi ces victimes. Arrêté en 29 mars 1944 par la Ges-tapo, reconnu et arrêté par les Allemands comme chef de réseau avec son épouse, Lotka, l’Amiral Jacques Trolleyde Prévaux est incarcéré à la prison du Fort Montluc à Lyon et soumis à la torture. Il ne compromet aucun de sescamarades et rejette sur lui l'entière responsabilité de l'action du réseau. Il sera fusillé le 19 août 1944.En présence de l’Amicale des Marins et Marins Anciens Combattants de Miribel et Région, leurs noms ont été gra-vés sur le Monument des Fusillés.

Nous découvrons encore aujourd’hui l’engagement d’hommes et de femmes qui, comme Charles Faguin, au périlde leur vie, et parfois celle de leurs familles, ont caché des enfants juifs. Jacqueline Szister-Bismuth, l’enfant quele Docteur Faguin a sauvé, est aujourd’hui grand-mère. Aude Jung de Prévaux, petite-fille de l’Amiral, également.L’Histoire les a marquées à jamais, mais elles portent le souvenir comme une promesse d’avenir pour les généra-tions futures.

3 - CONNAÎTRE L’HISTOIRE DE LA COMMUNE…… AVEC BIEN SÛR SON AÉROPORT

• Mai 2010 : hommage aux fusillés du camp d’aviation de Bron et des Résistants du service des transmis-sions nationales, membres des Forces Françaises Combattantes de l’aéroport de Bron arrêtés le 17 juillet1944 et morts en déportation, lors du 65ème anniversaire de l’Armistice de 1945.

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• Septembre 2010 : inauguration du Centre de documentation et du Musée de l’aviation de Bron de la Sociétélyonnaise d’histoire de l’aviation et de documentation aéronautique (SHLADA), à l’occasion de la célébrationdes « 100 ans d’aviation à Bron », en inaugurant le Musée et Centre de documentation de l’aviation au Fort deBron. Ouvert un dimanche par mois, il offre aux visiteurs une approche plus complète de l'Histoire de Bron, autravers de son Fort et de l'aéronautique.L’Histoire de notre commune est en effet liée à cet aérodrome dont nous sommes fiers. Episodes tragiques, heu-reux, nous souhaitons que les Brondillants connaissent cette Histoire, se l’approprient parce que c’est aussi leurhistoire. Hommes et femmes, connus ou moins connus, aviateurs, aviatrices, techniciens, agents au sol, civils etmilitaires, visiteurs du dimanche, etc., l’aérodrome de Bron c’est notre histoire, mais aussi notre imaginaire.

• Octobre 2012 : 60ème anniversaire de la disparition de Maryse Bastié, en partenariat avec la SHLADA, avecune exposition et des conférences qui ont eu lieu à la Maison des Sociétés et la Médiathèque de Bron. Femmes de l’air, ces pionnières, ces aventurières, ces passionnées, ces compétitrices aussi, civiles ou militaires,leurs noms sont gravés dans notre mémoire collective. Elles ont écrit de belles pages de l’histoire et l’essor del’aviation.

Enfin le Musée Saïssi, géré par le Comité de Liaison des Associations d’Anciens Combattants a fait l’objetde rénovation et d’acquisition de vitrines pour valoriser ses fonds.

Bron compte 7 associations d’Anciens Combattants réunies au sein du Comité de liaison : Association

Nationale des Anciens Combattants de la Résistance - Comité de Bron (ANACR) ; Combattants d’Algérie

Tunisie Maroc – Section de Bron (CATM) ; Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie Maroc

et Tunisie - Section de Bron (FNACA) ; les Médailles Militaires – Section de Bron – 473ème section ; Rhin et

Danube Anciens de la Première Armée Française - Section de Bron ; Union des Mutilés et Anciens

Combattants - Section de Bron (UMAC) ; le Souvenir Français - Comité de Bron

« Chacun de nous transmet sa part d’histoire à ses enfants. L’implication desjeunes Brondillants dans le travail de mémoire, aidés bien sûr par leurs

professeurs et en lien avec des Anciens Combattants, est très important pour laMunicipalité. »

NOS OBJECTIFS

Viviane LAGARDEAdjointe aux Anciens Combattants

• Mener à son terme le projet de construire un grand événement à Bron en 2014 en lien avec la Mission Nationale Centenaire 1914-18

• Poursuivre et développer les initiatives en faveur de la jeunesse, et notamment l’associer à lacélébration du centenaire de la Guerre 1914-18, et du 70ème anniversaire de la Libération de Bron, enpartenariat avec le Comité de Liaison des associations d’Anciens Combattants et Résistants

• Soutenir toutes les initiatives des établissements scolaires sur la mémoire et valoriser l’histoire denotre commune

• Favoriser les actions des associations d’Anciens Combattants et veuves de guerre

LE SAVIEZ-VOUS ?

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JUMELAGES ET RELATIONS INTERNATIONALES Vivre l’Europe au quotidien

Vivre l’Europe ensemble, c’est aussi faire vivre les jumelages avec toutes les géné-rations. Aujourd’hui à Bron, une jeunesse européenne active prend le relais, car c’estavec elle que nous devons construire des projets ambitieux avec nos Villes jumelles.

1 – JUMELAGES : PRIORITE AUX JEUNES !

Grâce au dynamisme de nos associations de jumelage, et avec le soutien de la Ville, les initiatives et les échangesse sont multipliés avec nos Villes jumelles de Weingarten et Grimma (Allemagne), Talavera de la Reina (Espagne)et Cumbernauld (Ecosse) dans les domaines de la culture, du sport, du travail et de l’insertion, de la coopérationdécentralisée, du développement durable. Entre les citoyens de nos cinq cités, des liens étroits se sont tissés aufil des années et les volontés sont fortes d’avancer ensemble sur le chemin d’une Europe en paix : accueil dejeunes dans les familles, échanges scolaires, rencontres de délégations féminines, collaborations d’artistes, tournoissportifs, sans oublier des raids cyclotouristes entre nos communes !

Cette richesse des échanges a vu sa concrétisation lors de la Fête des Villes jumelles du 8 au 11 octobre 2010à Bron. Ce fut l’occasion de réunir nos quatre Villes jumelles, ainsi que les associations de jumelage, autour d’uneexposition d’œuvres de différents artistes de chaque ville et avec le concours des associations de peinture deBron : Association pour la Promotion de l’Art, le Salon des Indépendants, Peinture en fête. Cette exposition a eulieu à la Maison des Arts où chaque Ville a pu exposer 15 œuvres de différents artistes.

Nos jumelages, c’est aussi rassembler, faire danser en transcendant les frontières, créer un socle communpar le biais de la culture. La participation au défilé de la Biennale de la danse de Lyon de jeunes de nos villes ju-melles, aux côtés des Brondillants, en 2010 et 2012, a été remarquable et remarquée.

Mémoire encore lors de la commémoration du 50ème anniversaire du Traité de l’Elysée le 22 juin 2013, à l’occasiondu 50ème anniversaire du jumelage Bron-Weingarten, avec l’exposition « l’Allemagne et la France, un demi-siècled’amitié et de coopération. » L’occasion de se souvenir que Bron a été précurseur dans les jumelages avec l’Alle-magne.

Accueil des jeunes des Villes jumelles pour les emplois d’été, avec hébergement à la Maison des Arts.

Création du premier Forum des jeunes européensL’initiative est partie de Bron et a été poursuivie un an après par Weingarten. Il a eu lieu pour la 1ère fois au moisde septembre 2012 à Bron, financé par l’Union Européenne. Réunissant des jeunes européens de 18 à 25 ans denos quatre Villes jumelles (sans oublier les Brondillants bien sûr !), le Forum 2012 avait pour thème la « Citoyennetéeuropéenne et les nouvelles technologies ». Ces échanges ont été possibles grâce au partenariat de la Cyber Base de la MJC et de l’association universitaireEsprits critiques jusqu’à une 2ème rencontre qui a eu lieu à Weingarten au mois de juin 2013.Une continuité dans les échanges, sans rupture ni frontières, qui favorise la mise en place de projets entre Villesjumelles. Et, pour la Municipalité, le parti d’agir avec notre jeunesse. En solidifiant les échanges et les voyages,nos jeunes se rencontrent, se rendent compte des différences entre leurs pays, se connaissent mieux. Un appren-tissage de la citoyenneté européenne.

2 – SOLIDARITE AVEC LE MALI

Nos jumelages doivent aussi permettre en effet de mutualiser nos moyens au service de causes solidaires. Depuis1993, Bron et Weingarten soutiennent ainsi le programme de l’association MISOLA en faveur de la lutte contre lamalnutrition infantile au Mali. Un engagement fort avec MISOLA (du nom de la farine produite sur place en Afrique par l’association et composéede mil, soja et arachide). Aujourd’hui, MISOLA a acquis une reconnaissance internationale via le Plan Alimentaire Mondial (PAM) de l’Organisation des Nations Unies (ONU), et la convention reconduite pour les années 2013 à 2015 prévoit d’allouer15 000 € à MISOLA chaque année.

• Bron a accordé en juin 2013 une subvention exceptionnelle de 15 000 € à notre Ville jumelle de

Grimma touchée par de terribles inondations qui ont ravagé son centre historique.

L’Europe c’est aussi cela !

• Les cyclistes du Club du Bel Age et de l’Amicale laïque ont pédalé 700 heures pour arriver le 26

septembre 2011 à Weingarten… après un périple en 2009 jusqu’à Talavera de la Reina !

REPERES

Les temps forts des jumelages 2008-14• 45ème anniversaire du jumelage entre les Villes de Bron et Weingarten - 25 Avril 2009• Fête des Villes Jumelles - 8 au 11 octobre 2010, avec l’exposition « L’Europe sous mille soleils »• 40ème anniversaire du jumelage Bron-Grimma, avec la création du 1er Forum des Jeunes européens -

8 septembre 2012• 50ème anniversaire du Jumelage de Bron Weingarten, avec la commémoration du 50ème anniversaire du

Traité de l’Elysée, et le renouvellement de la Convention en faveur de la malnutrition des enfants au Mailentre l’Association MISOLA et les Villes de Weingarten et de Bron - 22 juin 2013

« L’Europe, les jeunes aujourd’hui la vivent au quotidien ! C’est pourquoi nous voulons pérenniser l’initiative

que nous avons lancée avec nos quatre villes jumelles : le Forum des Jeunes. »

NOS OBJECTIFS

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LE SAVIEZ-VOUS ?

Mireille SPAGGIARI-MEYNETAdjointe à la Culture et auxRelations internationales

• Pérenniser les actions issues des forums des Jeunes Européens, en installant un Conseil des jeunesBrondillants européens

• Maintenir notre action avec MISOLA pour le Mali• Soutenir les actions des associations de jumelage, et les échanges scolaires, culturels et sportifs• Développer les échanges de stagiaires (école d’infirmières, lycée de l’automobile…) et de groupes,

entre services des Villes

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SPORT Développer le sport pour tous

Les collectivités locales sont aujourd’hui, il faut le rappeler, le premier financeurpublic du sport en France. La vitalité des clubs sportifs, indispensables pour vosvilles, doit bien sûr beaucoup au 2,5 millions de bénévoles associatifs qui encadrentjeunes et moins jeunes (18 millions de licenciés en France).A Bron, assurer le meilleur équilibre entre les différentes formes de pratiques et enpermettre l’accès à tous les publics demeure une priorité. C’est pourquoi la Villesoutient la pratique sportive sous toutes ses formes, du sport pour tous au sportde haut niveau, et ce à tous les âges de la vie. Elle met à disposition des équipe-ments sportifs de qualité et joue un rôle de premier plan dans l’organisation de manifestations d’ampleur, aux côtés de 50 associations ou clubs sportifs qui ras-semblent plus de 9 000 licenciés.Ecole de la vie, le sport à Bron se décline également durant le temps scolaire et périscolaire, et se conjugue avec handisport. C’est un formidable vecteur de vivreensemble, qui favorise la solidarité, l’esprit d’équipe. Et promouvoir le sport, c’estaussi agir pour la santé.

1 – BRON, VILLE TOUJOURS + SPORTIVE…

En juin 2008, la Ville de Bron s’est vue décerner le titre envié de « Ville la plus sportive de France » dans la caté-gorie des communes de plus de 20 000 habitants. Une belle distinction décernée par un jury présidé par le journal« L’Equipe » et réunissant des représentants du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), de l’Asso-ciation des Maires de France (AMF), de la Fédération nationale des Offices municipaux des sports (FNOMS).

Depuis la remise de ce prix, le samedi 18 octobre 2008 (sur une place de la Liberté noire de monde…), la Munici-palité a poursuivi sa politique de soutien au monde sportif et d’amélioration de ses équipements sportifs, et à l’oc-casion de fêtes annuelles populaires sous la bannière de « Bron, toujours + sportive » (dont la dernière édition a eulieu le samedi 14 septembre 2013 à l’Espace Albert Camus) a confirmé son investissement en faveur du sport.

Le rayonnement des sports a aussi été conforté pendant ce mandat avec la construction du complexe JacquesDuret, d’un second terrain « But en or », la rénovation de gymnases. Après la rénovation du centre nautique AndréSousi (8,7 M€), des tribunes du stade Pierre Duboeuf, la construction du gymnase Antoine Muguet, les terrainssynthétiques de Jean Jaurès et Léo Lagrange durant le précédent mandat.

DES OBJECTIFS PARTAGÉS AVEC LES CLUBS

Bron compte 40 clubs, représentant une cinquantaine de disciplines et 9 000 licenciés (avec les sections spor-tives scolaires et universitaires, l’Ecole de santé des armées…). La fusion des deux clubs d’archers existant sur lacommune vient d’être réalisée, encouragée par la Municipalité pour favoriser la création d’un grand club : l’ArcClub de Bron.Résultant du travail de formation des clubs, le sport de haut niveau occupe bien évidemment une place importanteà Bron, avec en particulier des athlètes participant aux grands rendez-vous nationaux. L’ASUL Bron a ainsi eu lafierté de compter 6 finalistes et 3 podiums lors des Championnats de France élite en 2013. Une dizaine d’athlètesest inscrite sur les listes ministérielles du Haut niveau. Les handballeuses du BHB en N1, les nageurs de l’EMSBron Natation ou les pratiquants des sports de combat (boxe française, taekwondo, lutte, escrime…) évoluentaussi au meilleur niveau. Une Nuit des sports de combat a ainsi été organisée avec succès par l’Office Municipaldes Sorts (OMS) en janvier 2013.

Durant ce mandat ont été célébrés le 50ème anniversaire du Bron basket club (BBC), fort de près de 300 licenciés,et fondé par Guy Duboeuf, le 40ème anniversaire de l’EMS Bron Natation…

Le budget consacré au sport atteste de l’attention portée par la Ville :• Les montants des subventions aux clubs ont été de : 722 705 € en 2008, 734 928 € en 2009, 774 020 € en

2010, 746 380 € en 2011, 737 695 € en 2012, sachant que le montant de la subvention accordée à chaque association évolue chaque année en fonction de ses résultats sportifs, et des transports des équipes…

• Le budget de fonctionnement consacré au sport (hors subventions) s’est élevé à : 3 209 383 € en 2008,3 223 511 € en 2009, 3 274 309 € en 2010, 3 379 371 € en 2011, 3 438 805 € en 2012. Une hausse qui prend encompte les nouveaux équipements mis à disposition des clubs.

• Les budgets d’investissement se sont élevés à : 1 601 830 € en 2008 (fin du financement de la rénovation ducentre nautique), 1 052 097 € en 2009, 403 400 € en 2010, 552 876 € en 2011, 521 000 € en 2012.

Outre l’exonération totale de paiement de la taxe sur les recettes des clubs à l’occasion des manifestations sportivespayantes, la Municipalité a décidé de soutenir l’embauche d’emplois aidés (CUI ou contrat d’avenir) par les clubssportifs. 8,5 emplois sont ainsi déjà créés dans les clubs (football, handball, judo, pétanque et volley), pour un financement total annuel par la Ville de 41 354 €.

DE NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS PERFORMANTS

En 2013, la Ville gère et entretient une vingtaine d’équipements municipaux ouverts 360 jours par an. Elledispose de nombreuses infrastructures : 3 stades (8 terrains), une piste d’athlétisme, rénovée en 2012 ; 14 gym-nases, dont 7 dans des écoles ; 2 boulodromes, 7 salles spécialisées (boxe, lutte, escrime…), 8 courts de tennis,et bien sûr le Centre nautique.

• Deux des trois stades de la Ville (Léo Lagrange et Jean Jaurès) ont été équipés d’un revêtement synthétiquepour permettre une plus grande fréquence d’utilisation. Un terrain d’entraînement a été créé en 2008 stade PierreDuboeuf, avec clôture et éclairage, qui a également été recouvert d’un revêtement synthétique.

• L’Espace Jacques Duret a ouvert fin 2008, comportant, outre des salles de réunion et une salle polyvalente, ungymnase de 345 m2. Celle-ci accueille l’école de foot du SCBTP, du taekwondo et des animations sportives, etpendant le temps scolaire les élèves de Pierre Cot.

• Résultant d’un partenariat avec l’association Sport dans la Ville et l’Olympique lyonnais, un second terrain « Buten or » a été inauguré en octobre 2011 à Terraillon, 6 ans après celui de Parilly. Equipés de surfaces synthétiques,ces deux équipements sont fréquentés par de nombreux jeunes et ils sont encadrés par les animateurs de Sportdans la Ville les mercredi et samedi.

DES RÉNOVATIONS POUR DES PERFORMANCES DURABLES

• Après le Centre nautique André Sousi, qui reçoit en moyenne 250 000 nageurs pas an, dont la rénovationdans le cadre d’une démarche Haute qualité environnementale (HQE), avec la pose de 150 m2 de panneaux solaires pour la production d’eau chaude pour les douches, et 50 m2 de panneaux photovoltaïques pour la production d’électricité revendue à EDF, et en lien avec la Communauté Urbaine, la Ville procède en cette fin2013 au réaménagement des espaces publics desservant le Centre nautique, mais aussi le stade PierreDuboeuf, la salle d’entraînement Jean Lacroix, pour améliorer le fonctionnement et la lisibilité des accès piétons,séparer les cheminements piétons et véhicules afin de les sécuriser.

• La Halle des Sports a été équipée en 2008 d’un nouveau sol de type Gerflor Taraflex System Top Confort recommandé notamment pour les compétitions de handball et de volley. Ce choix a été arrêté en accord avecles dirigeants et les joueuses de l’équipe N1 du Bron Handball.

• La toiture des tribunes du stade Pierre Dubœuf a été entièrement rénovée en 2008, avec renforcement des poutres en lamellé-collé, reprise de l’étanchéité et pose de panneaux photovoltaïques produisant une électricitérevendue à EDF ; le revêtement de la piste d’athlétisme du stade, longue de 400 mètres et comportant 6 couloirs(7 en ligne droite) a été refait entièrement en 2012. Elle est désormais bleue, aux couleurs de la Ville de Bron.

• Les gymnases Tola Vologe et Boulloche ont fait l’objet d’une isolation thermique et phonique, très appréciéedes clubs !

• Le boulodrome André Frachet (qui héberge depuis 2011 le Centre national d’entraînement sport boule lyon-naise), a été équipé de vestiaires et d’une tribune en 2012.

TOUS CES TRAVAUX ONT TOUJOURS ÉTÉ MENÉS EN ÉTROITE CONCERTATION AVEC LES CLUBS.

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La Ville de Bron a besoin d’un nouveau terrain de football suite au transfert d’une grande partie des licenciés del’ASPTT dans le club brondillant de l’ASB. A Postimmo, propriétaire des terrains, qui envisage de les mettre envente, la Municipalité a réaffirmé sa volonté de conserver la vocation sportive du secteur. La réflexion doit mainte-nant aboutir avec l’ensemble des acteurs concernés, afin d’élaborer un projet partenarial qui pourrait aussi s’insérerdans le tissu commercial environnant.

2 – BRON, TOUJOURS + SPORTIVE PREND EN COMPTE LES NOUVELLES FORMES DE PRATIQUE ET PARTICIPEAUX GRANDS EVENEMENTS

SOUTIEN AU DÉVELOPPEMENT DE NOUVELLES FORMES DE PRATIQUES SPORTIVES

L’offre brondillante se caractérise déjà par une grande richesse, que ce soit en sports collectifs ou individuels. Maisla Municipalité a décidé de soutenir aussi les nouvelles formes de pratiques : sports de nature ou pratique urbaine,aquagym, handisport… Bron, Ville amie des enfants, est aussi ville amie des jeunes sportifs qui peuvent faire dusport pendant le temps scolaire ou périscolaire. Ainsi :

• Les éducateurs sportifs municipaux sont mis à disposition 50 heures pendant le temps scolaire. Auprès de150 classes

• Dans le cadre du Contrat Enfance Jeunesse, est proposé un large éventail d’activités. Le Centre de loisirs sportif,fonctionnant le mercredi matin et en période de vacances scolaires, accueille les enfants âgés de 6 à 14 ans etpropose l’activité Passer’elles est destinée aux filles de CM2 et 6ème

• La natation est enseignée par 6 éducateurs sportifs municipaux (15 séances par an durant 3 ans aux élèves degrande section, CP, CE1).

• La Ville apporte son soutien à la mise en place de classes sports-études dans des établissements secondairesbrondillants (escrime et natation au collège Joliot Curie, basket et athlétisme au lycée Jean-Paul Sartre) ; et àParilly Terraillon Sport, qui a pour but d’encourager la pratique sportive des jeunes en finançant une partie ducoût de leurs licences sportives, en lien avec les clubs concernés.

• Les animateurs municipaux interviennent aussi auprès des personnes âgées auxquelles ils proposent desséances de gymnastique douce et des promenades, à raison de 4 heures par semaine.

• Des animations aquatiques municipales ont été développées largement pour répondre à la demande des Brondillant(e)s. Près de 1 000 personnes sont inscrites chaque année aux 48 animations dispensées par les maî-tres nageurs municipaux : 30 séances de gymnastique aquatique, 11 séances de natation adultes initiation etperfectionnement, 7 séances de natation enfance initiation et perfectionnement. Ces séances affichent toutescomplet. Un forfait hiver a été institué il y a deux ans afin d’accueillir quelques personnes supplémentaires encours de saison.

• Les personnes à mobilité réduite peuvent pratiquer un grand nombre de disciplines au sein des associationsbrondillantes, la Ville veillant pour sa part à l’accessibilité de ses équipements. Le Centre nautique, notamment,est équipé d’un dispositif d’accès au bassin de 50 mètres qui reste exceptionnel dans le Rhône.

PARTICIPATION ET ORGANISATION DE GRANDES MANIFESTATIONS SPORTIVES

Depuis de nombreuses années, Bron accueille de grandes manifestations sportives : Meeting national d’athlé-tisme, Meeting national de natation, Tournoi international de pétanque, Tournoi pré-saison de boules… Maispendant ce mandat, les sportifs brondillants ont multiplié leur participation à des grands événements, notammentles Championnats du monde d’athlétisme handisport.

Après la grande manifestation « Le sport bouge sa ville » organisée avec le Comité départemental olympique etsportif le 12 mai 2012 à l’occasion des Jeux Olympiques (« Bron ville supporter des JO » a adressé au CIO unmur de signatures d’encouragements !), Bron a été le centre du monde en juillet 2013. 1 300 athlètes venant de100 pays ont participé au Parc de parilly aux 6èmes Championnats du monde d’athlétisme handisport. Cette manifestation a nécessité la présence de nombreux bénévoles brondillants qui ont accompagné tous ces grandssportifs vers de très belles performance et des émotions intenses !

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Bron accueille enfin les équipes de France de boules. La boule lyonnaise n’est pas simplement un sport de loisir,c’est un sport de haut niveau, complet et exigeant, qui demande des qualités physiques, de concentration, unegrande adresse et de la discipline. Une convention de partenariat a été signée en juin 2011 entre la Ville, la Fédé-ration française de sport boule, en présence de Monsieur Jean-Claude Poyot, Président de la Fédération, et l’As-sociation sportive bouliste de Bron pour l’ouverture d’un Centre national d’entraînement sport boule lyonnaise.Les équipes de France féminine et masculine s’entraînent aujourd’hui à Bron dans des conditions optimales (laVille a rénové les vestiaires, 3 000 €). Une douzaine de stages a lieu par an et notamment pour les jeunes espoirsféminins !

PARTENARIAT ACTIF AVEC L’OMS

La Ville organise également des manifestations en partenariat avec l’Office Municipal des Sports (OMS) : • les Jeux de Bron pour les écoliers, début juin, et ce depuis 1986• Bron à vélo chaque 1er dimanche d’octobre• Fête des sports pour saluer les meilleures performances individuelles mais aussi collectives des clubs, et mettre

à l’honneur leurs Présidents. Sa 20ème édition a eu lieu en novembre, sous le parrainage de l’athlète Muriel HURTIS,après Assia EL HANNOUNI, triple championne olympique en athlétisme handisport, en 2012.

L’OMS décerne aussi chaque mois des Trophées du sport à l’ l’Hôtel de Ville, qui saluent les plus beaux résultatsou comportements sportifs et l’engagement des bénévoles.

• Djamel Boudebibah, l’Adjoint aux Sports, et ancien sportif de haut niveau, a été nommé en 2013 par la

Fédération française d’athlétisme entraîneur de tous les relais, masculins et féminins, après avoir été

nommé « meilleur entraîneur national » de l’année 2011 !

• Le Centre nautique est une des rares piscines de l’agglomération à posséder un bassin long de 50 m

homologué olympique. Un bassin très apprécié des 250 000 nageurs/an

• 10 Brondillants sont inscrits sur les listes ministérielles du sport de haut niveau

REPERES

• 9 000 licenciés (24,65% par rapport au nombre d’habitants)• 9% du budget total de la Ville• L’Office municipal des sports (OMS), présidé par Jacques Champier, fédère les clubs sportifs de Bron. Il se réunit

tous les premiers lundis de chaque mois, et participe, avec la Direction des Sports, à l’organisation de Bron àvélo, la Fête du Sport, les Trophées du Sport, les Jeux de Bron (avec les écoles et les équipes pédagogiques)

« Je crois aux valeurs du sport, à son impact sur la cohésion sociale, sur la santé, à sa capacité à éduquer et à inspirer la jeunesse. Il contribue au

rayonnement de la France. L’économie du sport pèse en France 2% du revenunational brut. Et avec Lucien Inami, Conseiller Municipal délégué au Sport, nous

savons bien qu’investir dans le sport, c’est investir dans l’avenir ! »

NOS OBJECTIFS

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LE SAVIEZ-VOUS ?

Djamel BOUDEBIBAHAdjoint aux Sports et àla Jeunesse

• Continuer de soutenir les clubs dans leur fonctionnement, et leurs initiatives en direction des jeunes et le développement du haut niveau

• Contribuer au développement des classes sport-études dans les collèges et lycées, et soutenir l’éducation sportive des jeunes

• Poursuivre l’entretien et la rénovation du patrimoine sportif de la commune, notamment des gymnases scolaires

• Aménager en surface synthétique les stades Lumière et Duboeuf, et un nouveau stade de football surles anciens terrains de l’ASPTT

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Des documents pour aller plus loin

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MEDIATHEQUE JEAN PREVOST (cf chapitre CULTURE p.74)

Le 10 décembre 2009, le Conseil Municipal adoptait le programme de la nouvelle médiathèque.Subventionnée à 50%, elle représente 10% de l’investissement total du mandat (50 M€), avec 5 M€ financés par la Ville. Coût : 12 M€ (études, maîtrise d’œuvre, travaux, mobilier, informatique)dont 2,5 M€ Etat, 1,7 M€ Département, 0,9 M€ Région, 1,9 M€ FCTVA et 5 M€ Ville.

Extraits de la délibération n° 09-510 : Construction d’une nouvelle Médiathèque. Définition duprogramme. Lancement de la procédure de consultation des équipes de maîtrise d’œuvre. RAPPORTEUR : E. BRISSY-QUEYRANNE

Mesdames, Messieurs,Depuis plusieurs années, la Ville de Bron réfléchit à la possibilité d’offrir aux habitants de la ville un équipementmieux adapté aux usages de la lecture publique que l’actuel bâtiment de Médiathèque Jean Prévost.En effet, une médiathèque doit aujourd’hui disposer d’espaces permettant de constituer un lieu culturel etd’animation pour la découverte, l’apprentissage et les rencontres, un espace de conservation et de diffusion deslivres, des supports médiatiques (documentaires, films, musique…) notamment.Or, le bâtiment actuel Jean Prévost, qui compte 5 400 abonnés et effectue plus de 190 000 prêts de documentspar an, construit dans les années 70, ne répond plus aux évolutions des supports culturels et aux attentesdes usagers. C’est pourquoi, depuis plusieurs années, une réflexion a été menée qui a abouti à inclure le projetde construction d’une nouvelle médiathèque dans la convention ANRU de Parilly, signée le 15 février 2007 dansle cadre de l’Opération de Renouvellement Urbain.La construction d’une nouvelle médiathèque répond ainsi à la volonté de créer des espaces mieux adaptés, plusgrands, plus conviviaux et ouverts aux nouvelles technologies interactives de l’information, permettant une plusgrande diversité de l’offre de services. Ce nouvel équipement prendra place dans le centre-ville de Bron sur leterrain appartenant à la Ville jouxtant le square Cumbernauld, au carrefour de la Boutasse, espace de jonction avecle quartier de Parilly et le secteur Camille Rousset.Le contenu de ce projet travaillé depuis plus de 2 ans avec l’ensemble des partenaires publics et associatifsest fondé sur les grandes orientations suivantes pour :• assurer les missions fondamentales d’une médiathèque moderne, définies à partir du manifeste de l’UNESCO

sur la bibliothèque publique (1994) : la formation, l’éducation, la diffusion de la culture, le développement desloisirs

• concevoir cet équipement comme un lieu ressource et de référence pour les antennes de quartier (Genêts,Terraillon), et l’ensemble des partenaires culturels et sociaux de la Ville

• créer un lieu de vie et d’échanges, accessible à tous, aussi bien aux particuliers qu’aux groupes ainsi qu’auxpersonnes de tous âges

• réaliser un équipement moderne et durable : l’évolution des supports et des attentes des usagers nécessite deconcevoir un équipement particulièrement flexible et évolutif où le numérique trouvera toute sa place.

D’une surface de 3 085 m² SHON, la nouvelle médiathèque sera organisée en pôles. Dans cette optique, lecloisonnement devra être réduit au minimum, ceci permettant, outre la flexibilité, une grande fluidité entre publicset une surveillance facile des espaces sans personnels supplémentaires, au service du public.Les espaces d’accueil, outre les services d’information, d’orientation et de gestion des prêts, proposeront unkiosque, espace de rencontres et de débats, ainsi qu’une plateforme multimédia (recherche documentaire, accèsinternet, écoute musique, visionnement films et documentaires).Le pôle animation comprendra un auditorium pouvant accueillir 120 personnes, un espace d’exposition géré parla Médiathèque et un espace « heure du conte ». Le pôle consultation sera organisé en espaces jeunesse, ados -BD et adultes, il comprendra un espace thématique orienté sur les arts, la musique et le cinéma, et un espacedocumentaire donnant un large accès au numérique et permettant le travail en groupe.La future médiathèque sera conçue, réalisée et gérée dans une démarche favorisant la qualité environnementale :ce nouvel équipement devra posséder toutes les qualités attendues en matière d’architecture, de fonctionnalité,d’usage, et de performances techniques, dans des conditions telles que ses impacts sur l’environnement serontminimisés dans l’espace et dans le temps. Seront notamment recherchés une grande flexibilité des espaces, uneéconomie des énergies, le confort des usagers (visuel, acoustique, thermique et sanitaire) et une facilité desopérations d’entretien et de maintenance.La médiathèque constituera un signal fort d’entrée de ville, une « vitrine » sur la ville. Elle sera ouverte sur leSquare Cumbernauld, très bien desservie par le tramway et le Carrefour de la Boutasse. Une offre d’une trentainede places de stationnement sera proposée au sous-sol.Le montant de cette opération dont les travaux pourraient se dérouler entre 2011 et 2013 est estimé –travaux, honoraires et frais divers – à 12 000 000 € TTC.

Sur la base du programme défini ci-dessus, il convient donc de lancer une procédure de désignation d’une équipede maîtrise d’oeuvre, dans le cadre d’un concours conformément à l’article 38 du Code des Marchés Publics quiprévoit que le pouvoir adjudicateur choisit, après mise en concurrence et avis du jury, un projet, avantd’attribuer à l’un des lauréats du concours le marché. La procédure de consultation est définie à l’article 70 duCode des Marchés Publics.[…]En conséquence, je vous demande, Mesdames, Messieurs, de bien vouloir :- APPROUVER le programme de construction de la nouvelle médiathèque- AUTORISER Madame le Maire à lancer la consultation des équipes de maîtrise d’œuvre- PROCEDER à l’élection des cinq membres titulaires et cinq membres suppléants du jury de concours, au scrutinde liste à la représentation proportionnelle et au plus fort reste- AUTORISER Madame le Maire à solliciter auprès des partenaires financiers des subventions au taux le plus élevépossible et à signer toutes les pièces se rapportant au dossier- DIRE que les crédits nécessaires au financement de cette opération seront inscrits au budget d’investis-sement des années 2010 à 2014.

Rapport adopté : 32 voix POUR - 7 CONTRE (Liabeuf, Arfi, Eymeric, Durand, Mermoud, Sommier, Vachon)

INTERVENTION de Madame Brissy-Queyranne : « Madame le Maire, mes chers Collègues, cette délibération porte sur la construction d’une nouvelle médiathèque. Elle vise àdéfinir le programme et à lancer la procédure de consultation des équipes de maîtrise d’œuvre. Il s’agit d’un investissementimportant tant par son montant que par la place qu’il occupera dans l’organisation de notre ville.Ce projet a été décidé lors du précédent mandat. Il a fait l’objet d’une première étude, puis de son inscription dans lecadre de la convention sur le renouvellement urbain de Parilly avec l’ANRU.La première question que l’on doit inévitablement se poser c’est : pourquoi construire une médiathèque aujourd’hui ?Jusqu’à une période encore récente, les bibliothèques publiques se justifiaient par la nécessité de conserver les documentsécrits et de les rendre accessibles au plus grand nombre par la consultation ou le prêt. C’est ainsi qu’a été conçue la bibliothèqueJean Prévost ouverte au début des années 70. Cette bibliothèque a bien sûr évolué avec son ouverture aux nouveaux médias,la création d’une salle d’exposition et de conférences, d’un espace d’animation dédié aux enfants. Elle a surtout été le supportde la Fête du Livre de Bron dont on vient de fêter le rayonnement dans la délibération précédente. La bibliothèque compteaujourd’hui 5 400 abonnés, soit un pourcentage inférieur à la moyenne des villes comparables à Bron, celles qui ont déjà faitle choix de créer une nouvelle génération d’équipements répondant aux évolutions des supports culturels et aux attentes desusagers. Le public actuel de la médiathèque est très diversifié et je tiens à saluer le travail de Marie-Noëlle George, sa directrice, et deson équipe qui ont su développer la dimension sociale de l’équipement. Mais aujourd’hui, elles éprouvent des difficultéspour fonctionner dans ce cadre contraint. L’évolution des technologies pose en effet la question du devenir de ce typed’équipements. Aujourd’hui, il est possible apparemment à chacun d’entre nous d’accéder sur son écran aux sourcesdocumentaires de toute nature. Vous avez pu prendre connaissance du débat autour de la numérisation des fonds des grandesbibliothèques publiques, dont celle de Lyon par Google. Dans ce contexte, est ce qu’il y a encore place pour un lieu public quiremplit la même fonction ? Je réponds oui parce que si les supports évoluent, le besoin d’accéder aux connaissances reste lemême. Le besoin d’être dans un lieu partagé, un lieu d’humanité et de liberté qui ne nous laisse pas seul face à l’avalanched’informations qui s’imposent toujours. La révolution Internet n’a pas supprimé les inégalités, bien au contraire. Comme le rappelait tout à l’heure Madame Eymeric, lafracture culturelle subsiste et a même tendance à s’accroître. La dernière étude effectivement, je la reprendrait aussi, du ministèrede la Culture sur les pratiques culturelles des Français souligne que les instances de transmission, comme les bibliothèquesou les musées, sont appelées à évoluer. Elle indique ainsi que les nouvelles médiathèques connaissent un succès réel.Ce succès des médiathèques nouvelle génération s’explique par plusieurs phénomènes. La mutation de l’offre qui a intégréles produits numériques et les outils technologiques, l’ouverture, la liberté d’accès et la gratuité. Ces nouvelles médiathèquesont su mettre en place de nouvelles formes de médiation et d’animation permettant au plus grand nombre d’accéder au plaisirdu savoir. Il faudra toujours dans une société qui refuse la déshumanisation, des lieux de découvertes, d’apprentissage etd’insertion qui sont autant de fenêtres ouvertes sur le monde. De tout temps, depuis la grandeur de la bibliothèque d’Alexandrieà la bibliothèque d’au nom de la Rose, la bibliothèque a été une marque de civilisation, un symbole de la liberté d’expressionet de la tolérance. Il y aura toujours un besoin de se cultiver et une inégalité devant l’accès une sources de la connaissance.C’est le rôle que jouent ces nouvelles médiathèques. La seconde question qui vient à l’esprit est la place que cette médiathèque doit occuper dans notre ville. Le choix estfait à l’entrée du centre-ville sur la parcelle libérée par la démolition de l’UC7. Situé à un carrefour desservi par le tramway,le bâtiment a vocation à rayonner sur la ville. Il doit être un lieu symbolique en dialogue avec la population qui va le côtoyer, leregarder, avoir envie de s’y rendre, d’y rester et surtout d’y retourner.Le réussir c’est en faire un lieu de vie pour tous. Il doit susciter l’imaginaire, provoquer l’envie de découvrir ce qui s’y passe.C’est donc un bâtiment qui structurera l’espace. Il est l’affirmation de la place de la culture dans la ville comme élément de lienentre tous les habitants. Il assurera la transition entre le centre ville et le quartier de Parilly.

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Dans mon esprit, la construction doit s’inscrire en rupture avec le passé. Cette médiathèque doit s’installer dans le site d’une autremanière, vibrante par la lumière, par la pertinence de ses formes, par la couleur de ses matériaux qui l’imposeront comme telle etnon par une monumentalité dissuasive. Cette médiathèque doit être un bâtiment non figé, évolutif dans le temps car cettemédiathèque de 2014 doit aussi s’adapter à celle de 2050 et celle-là nous n’en connaissons pas encore les termes. D’oùl’importance de laisser dans et autour du bâtiment des espaces de respiration, d’ouvrir le champ des possibles.Peut-être un jour cette médiathèque fonctionnera-t-elle différemment de ce que l’on imagine aujourd’hui, car les pratiques vis-à-vis des médias évoluent très rapidement. Nous sommes donc sur un lieu qui sera amené à bouger en termes d’espaces intérieuret extérieur. D’où la nécessité d’une grande souplesse architecturale pour ce lieu de diffusion et du partage de la culture. En ayant répondu à ces deux questions, j’ai voulu définir l’ambition du projet, à la fois élargir le public et réaliser un bâtiment ancrédans notre ville. L’objectif que nous pouvons nous assigner est de doubler, voire tripler le nombre des visiteurs. Cela dépendra del’attractivité de ce nouveau lieu, mais aussi de ses moyens de fonctionnement et de ses conditions d’ouverture. Le programme qui vous est proposé porte que 3 085 m² SHON correspondant à 2 264 m² de surface utile. La médiathèquesera organisée en pôles. Les espaces d’accueil proposeront un kiosque, espace de rencontres et de débats ainsi qu’une plate-forme multimédia pour larecherche documentaire, l’accès Internet, l’écoute de la musique, le visionnement de films et de documentaires. Le pôle animation comprendra un auditorium de 120 places, un espace d’exposition géré par la médiathèque et un espace «heure du conte ». Le pôle consultation sera organisé en espaces jeunesse, ados, BD et adultes. Il comprendra un espace thématiqueorienté sur les arts, la musique et le cinéma et un espace documentaire donnant un large accès au numérique et permettant letravail en groupe. Cet équipement fonctionnera en lien avec deux autres pôles les Genêts et un point lecture à Terraillon où setrouvera également le pôle collectivités. La future médiathèque sera conçue, réalisée et gérée dans une démarche favorisant la qualité environnementale. Ce nouveléquipement devra posséder toutes les qualités attendues en matière d’architecture, de fonctionnalité, d’usage et de performancetechnique dans des conditions telles que ses impacts sur l’environnement seront minimisés dans l’espace et le temps. Serontnotamment recherchés une grande flexibilité des espaces, comme je le disais plus haut, une économie des énergies, le confortdes usagers (visuel, acoustique, thermique et sanitaire) et une facilité des opérations d’entretien et de maintenance.Vitrine sur la ville, la médiathèque sera ouverte sur le square Cumbernauld très bien desservi par le tramway et le carrefour de laBoutasse. Une offre d’une trentaine de places de stationnement sera proposée en sous-sol. Le montant de cette opération dont les travaux pourraient se dérouler entre 2011 et 2013 est estimé pour la partie travaux honoraireset frais divers à 12 millions d’euros T.T.C.Sur la base du programme défini ci-dessus, il convient donc de lancer une procédure de désignation d’une équipe de maîtrised’œuvre dans le cadre d’un concours conformément à l’article 38 du Code des marchés publics. C’est l’objet de la délibérationqui vous est proposée et que je vous demande d’approuver. »

(E. BRISSY-QUEYRANNE, 10 décembre 2009)

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ENSEMBLE, PRENONS DES ENGAGEMENTS CONCRETS

OUI, nous avonstenu nosengagementsqui figuraientdans notreprogramme 2008-2014.Souvenez-vous :(pages 6 et 7) >

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EHPAD(cf chapitre SENIORS p.70)

La Municipalité est intervenue à maintes reprises pour soutenir la création d’un nouvel EHPAD (Etablissementd’hébergement des personnes âgées dépendantes) mais s’est heurtée à l’absence de financements de l’Etat,indispensables pour couvrir « la partie soins » liée à la dépendance (Bron compte un seul EHPAD médicalisé etagréé situé aux Essarts, les Landiers).

Alors que la demande d’installation d’un nouvel établissement d’hébergement pour personnes âgées dépen-dantes est grande, et légitime, deux projets n’ont pu aboutir. Le troisième, aux Genêts, est toujours d’actualité.Les trois projets d’EHPAD, portés par un constructeur pour l’immobilier et par un gestionnaire de l’équipement,ont tous trois fait l’objet d’autorisation d’un permis de construire par le Maire : rue de la Vie Guerse en 2004, surle site de l’ex-clinique Sainte Marie-Thérèse en 2009, et aux Genêts l’an dernier, face à l’hôpital Neuro. Ces de-mandes s’inscrivent dans l’analyse des besoins faite par le Département et l’ARS, classant le projet brondillant en6ème position. En effet, le taux d’équipement de lits médicalisés à Bron est de 3,99% alors qu’il est de 10,7%dans le Rhône (taux pour cent personnes de plus de 75 ans), avec un déséquilibre entre le secteur rural et le secteururbain, comme entre l’Est et l’Ouest de l’agglomération. Le financement de l’investissement immobilier s’effectuepar emprunt équilibré par les loyers à recouvrer. Et il est nécessaire d’avoir un financement pour les soins, etdonc une prise en charge par les autorités de santé.

Cette autorisation, du fait de la faiblesse des crédits nationaux, n’a pour l’instant pas été obtenue pour les projetsbrondillants. Comme la Ville l’a fait pour l’extension de la Maison d’accueil pour les personnes âgées dépendantesdes Landiers, elle a accepté de participer par fonds de concours à l’investissement avec réservation de chambrespour les Brondillants. Si les modalités techniques d’examen des demandes ont changé, la demande d’autorisationest toujours d’actualité pour le projet aux Genêts et les acteurs à tous niveaux de l’Etat sont sensibilisés au dé-ficit en lits médicalisés. A suivre…

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AGENDA 21 (cf chapitre DEVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENT p.18)

Délibération 12-202 du 26 mars 2012 – Agenda 21. Point d’étape (rapporteur : Jean-Michel LONGUEVAL)

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Janvier 2014