SommaireRegard sur... p. 2-3

Dossier p. I à IV

Vie des paroisses p. 4-7

Carnet et Agenda p. 8

Journal des communautés catholiques du pays grand-combien et hautes vallées cévenoles - n°18 mars 2011

Allongées sur le sol,Les ombres des humains se mêlentÀ celles des arbres : jonchées de gloire éphémèreQui nous invite à aller plus loin que les apparences,Plus loin que les peurs, plus loin que les solitudes,Vers ce puits de lumière où la sagesse habite.

La sagesse des chênes me dit à l’oreille :« Pendant cet hiver, descends, jusqu’à tes racines.Nettoie ton regard pour vérifier leur état de santé.Tu trouveras à l’intérieur près de ton cœur,Assez de lumière, de force et d’énergiePour découvrir, inventer, préparerLa prochaine symphonie de printemps.Pour le moment, il te faut consentir à perdreLes feuilles mortes du passé et le bois desséché…Alors tu connaîtras les nouveaux envols de liberté. »

Sagesse silencieuse comme la lumièreQui circule avec la sèveEn chaque arbre de la forêt.Sagesse qui voudrait circuler avec le sangEn chaque être humain sur cette terre.

Mais il faut un accord majeurEntre la voix de la terre et celle de l’hommePour que le chant de la vie s’élève en symphonie.Car « nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtresNous l’empruntons à nos enfants » (Saint-Exupéry).

Amédée BessetTiré de Gérants de ce monde, livret de campagne du MCR Midi-Pyrénées

S e p r é p a r e r à r e n a î t r e

Légende.

Regard sur...L’œcuménisme en marche

Autour de Fabienne Ambs, pasteur, et du père Guy Laporte, curé, une quinzaine de personnes membres

des Églises réformée et catholique se sont réunies pour préparer les célébra-tions œcuméniques dans la confiance avec la volonté d’échanger et d’avancer ensemble sous le regard de Dieu. Dans la joie des retrouvailles, les communau-tés chrétiennes du secteur ont pu vivre deux temps forts de prière. La première, le 19 janvier au temple, à Génolhac, où l’assistance bien fournie a tenu à témoi-gner de sa volonté de prier en union avec les Églises de Jérusalem. La deu-xième, le dimanche suivant, au Collet de Dèze a réuni de nombreux chrétiens ; un groupe d’enfants et leurs parents se sont associés à ce temps de prière.Le refrain du chant d’envoi a résonné comme un appel à se retrouver bientôt :« Un ami pour inventer la routeEt garder la chaleur de sa main dans ma main,Un ami pour rester à l’écouteEt poursuivre avec lui le chemin… »Plusieurs rendez-vous sont pris pour l’année dont deux temps de prière et de partage : en juin, « L’Œcuménisme

dans le pré », et en août, avec les vacan-ciers, au temple du Pont de Rastel.

Rencontre du caté le 26 mars

Une première pour nos Cévennes : le 26 mars à Chamborigaud, une rencontre œcuménique des enfants catéchisés.Au temple, c’est le prêtre qui prononce l’homélie… dans les églises c’est le pasteur qui annoncera la Parole de Dieu.Avoir la même profession de foi, dire ensemble le Notre Père, c’est bien le constat que nous pouvons prier le même Dieu « Père, Fils et Esprit saint » d’un même cœur.

Monique Manifacier

célébration de la semaine sainte

Chez nous catholiquesPâques : le sommet de notre année chrétienneFête des Rameaux et de la PassionSamedi 16 avril : célébration eucharistique à 18 h à Génolhac, La Grand-Combe, La Haute Levade.Dimanche 17 avril : célébration eucharistique à 9 h 30 à Ponteils et au Chambon, et à 11 h à Trescol et Chamborigaud.Jeudi saint 21 avril : le repas du Seigneur18 h : La Grand-Combe et au Collet.18 h 15 : Concoules.Vendredi saint 22 avril : la passion et la mort de Jésus18 h : célébration de la passion à La Grand-Combe, Aujac, Saint-Julien des Points.Samedi 23 avril : nuit de Pâques21 h : Génolhac, Sainte-Cécile et La Grand-Combe.Dimanche 24 avril : jour de Pâques9 h 30 : Sénéchas et Champclauson.11 h : Les Salles du Gardon et Chamborigaud.Pour les autres messes, consultez les fiches mensuelles distribuées dans chaque paroisse.

Chez nos frères protestantsÀ VialasVendredi saint :culte le 22 avril à 18 h.Dimanche de Pâques : culte le 24 avril à 10 h.À GénolhacDimanche de Pâques : culte le 24 avril à 11 h 15.Au Collet de DèzeVendredi saint : culte le 22 avril à 17 h 30Dimanche de Pâques : culte le 24 avril à 11 h.

Témoigner communautairement de sa foi et de son espérance, c’est ce qui a été vécu dans le secteur Pays grand-combien et hautes vallées cévenoles à l’occasion de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens.

Une cérémonie au temple de Pont de Rastel.

Chez nos frères orthodoxesSkite Sainte-Foy à Saint-Julien des PointsIl est prudent de téléphoner au 04 66 45 92 93 avant de venir aux offices pour connaître le lieu.Samedi 16 avril10 h : divine liturgie, résurrection de Lazare.Dimanche 17 avril10 h : divine liturgie, Les Rameaux.Jeudi 21 avril10 h : divine liturgie de saint Basile de la Sainte Cène

20 h 30 : lecture des 12 évangiles.Vendredi 22 avril14 h : mise au tombeauSamedi 23 avril9 h 30 : divine liturgie de saint Basile.22 h 30 : lecture des Actes des Apôtres, office de Minuit, matines de Pâques.Dimanche 24 avril10 h : liturgie de Pâques de saint Jean Chrysostome.18 h : vêpres pascales.

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Légende.

Sacrement des malades, le 9 avril Obsèques :« S’associer à la peine des familles »De plus en plus, aux célébrations d’ob-sèques, les familles, les voisins du défunt choisissent et prennent en charge les différentes lectures de passages de la Bible ou de la prière.Nos célébrations sont ainsi plus animées et mieux « supportées ». Même si cela demande, pour nous et les personnes qui collaborent, un effort.Ce n’est pas évident d’oser faire une lecture aux obsèques ! Mais c’est un beau signe qui est beaucoup apprécié, la cérémonie y gagne en qualité et en partage avec la famille du défunt.S’associer à la peine des familles, c’est participer à la célébration par la prière et le chant autant que par notre présence.

Père Guy

Le 9 avril dès 16 heures en l’église de la Grand-Combe, la Fraternité chrétienne des personnes malades et handicapées, dans le cadre du dimanche de la santé, est heureuse de vous proposer le sacrement des malades.

Venez visiter l’église du Collet de Dèze

Au moment où nous écrivons ces lignes, des ouvriers décapent les murs de l’église du Collet de Dèze. On y découvre des choses extraordi-

naires dont la voûte du chœur. Une construction mer-veilleuse, des pierres de taille, des lauzes posées les unes sur les autres. Il faut espérer que le chœur restera tel qu’il est découvert, avec quelques joints bien sûr.On y apprend que lorsque l’église était au bord du Gardon, elle s’est écroulée un jour de folie, à la suite d’inondation. Les chrétiens de l’époque ont récupéré l’ensemble des pierres pour les monter au sommet de la colline et la reconstruire telle qu’elle est aujourd’hui. Cela vaut le détour !

Père Guy

Pour moi, c’est un instant précieux, pour l’avoir reçu avec d’autres en janvier 2009. C’est le Seigneur

qui est venu à notre rencontre. La plu-part d’entre nous sont habités par lui malgré les épreuves de la vie, une force reçue où chaque bout de chemin vaut la peine d’être vécu.Malades, handicapées ou âgées, toutes personnes aimées de Dieu. Venez nous rejoindre, ensemble, nous nous soutiendrons, ensemble nous prie-rons, ensemble, nous partagerons l’eucharistie.Si vous souhaitez accueillir ce sacre-ment, vous trouverez dans vos églises une feuille d’inscription à remettre aux responsables de la paroisse.L’équipe est une chance. Chacun y est connu et reconnu personnelle-ment. Chacun est accueilli, écouté et en confiance. Ensemble, cette force et

cette amitié nous conduisent à la ren-contre des autres dans nos diversités.

Un membre de la Fraternité chrétienne des personnes malades et handicapées

Le sacrement des malades, un instant précieux.

Un joli coin pour se reposer en Cévennes.

Hormis l’échafaudage, on a envie d’y entrer.

Gaz de schiste :prospection et inquiétudeLa prospection de notre sous-sol a commencé dans notre région sur une zone qui s’étend de Montélimar au Larzac. Cette prospection peut débou-cher sur des autorisations d’exploita-tion. Lorsque l’on connaît les dégâts occasionnés sur les paysages des zones exploitées et sur l’eau des nappes phréatiques en Amérique, nous pouvons être très inquiets.

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Le CMR réfléchit sur le brevet sur le vivant

Les brevets sont connus dans l’in-dustrie pour protéger les innova-tions et le travail des chercheurs.

Mais peut-on étendre ce principe aux plantes, aux animaux, aux savoirs locaux issus de générations de pay-sans qui ont amélioré au fil des siècles leurs ressources locales ?La domination croissante de quelques transnationales sur le marché des semences témoigne des profits potentiels dans ce domaine. Quelles influences ce procédé a-t-il au niveau mondial sur le quotidien des agriculteurs, des éleveurs, des consommateurs de même que sur la biodiversité ainsi menacée ?

Un accès restreint à la nature

Breveter le vivant consiste à faire reconnaître par l’Office des brevets (européen, américain ou japonais) qu’un composant du « vivant », par exemple un gène qui a été décodé ou modifié, ou le principe actif d’une plante qui a pu être isolé, appartienne à une personne ou une entreprise. Ainsi, toute personne qui souhaite utiliser ce produit doit

rémunérer financièrement le proprié-taire du brevet, alors que la nature et ses fruits appartiennent à tous les habitants de la terre.Les intervenants, Pierre Careil, per-manent national du CMR et Guy Kastler, paysan et coordinateur géné-ral du Réseau Semences paysannes, ont informé les participants dans un premier temps sur ces pratiques et animé le débat qui a suivi en rap-pelant que les acteurs privés, déten-

teurs de brevets, peuvent favoriser ou, au contraire, verrouiller l’accès à certaines ressources naturelles, met-tant ainsi en danger la souveraineté alimentaire des peuples.Les échanges se sont poursuivis autour d’une poignée de châtaignes grillées.

Martine Estève Réseau Semences Paysannes : www.semencespaysannes.org

La tomate ridée et le brocoli étaient au menu de la conférence-débat organisée le 14 octobre dernier par les Chrétiens en Monde Rural (CMR) à Sainte-Cécile d’Andorge sur le thème « à qui appartient le vivant ? »

Ressources biologiques

Les amateurs de châtaignes grillées. Mais quel avenir pour nos châtaignes d’antan ?

Bientôt une antenne du Secours catholique ?

Nous connaissons tous, croyants ou non, le Secours catholique, service de l’Église catholique. Fondé en 1946 il est animé par des bénévoles, aidés par

quelques animateurs rémunérés, pour « apporter, par-tout où le besoin s’en fera sentir, à l’exclusion de tout particularisme national ou confessionnel, tout secours et toute aide directe ou indirecte, morale ou matérielle, quelles que soient les options philosophiques ou reli-gieuses des bénéficiaires ».Il s’agit de mettre en œuvre une solidarité concrète entre tous en assurant un développement de la personne humaine dans toutes ses dimensions.Actuellement un groupe essaie d’implanter une équipe dans le secteur de Génolhac et Chamborigaud pour apporter une présence aux personnes isolées quelles qu’en soient les raisons.

Benoît de La Rue du Can

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4Ste-Cécile d’Andorge – St-Julien des Points – Le Collet de Dèze – St-Martin de Boubaux – St-Michel de Dèze – St-Hilaire de Lavit – St-Privat de Vallongue

Des ateliers pour favoriser l’intégration sociale

C réée en 1997 par des Grand-Combiens, l’association Tremplin emplois développe-

ment et avenir en Cévennes (Tedac), dont la présidence est assurée par Bernard Guiraud, a mis en place des chantiers d’insertion et des ateliers de communication qui permettent de proposer des opportunités de travail, et facilitent l’intégration profession-nelle des habitants du bassin. Douze salariés en insertion y travaillent.

Valoriser les savoir-faire

Ainsi La Boîte à Besougnes, chan-tier d’insertion implantés sur Trescol participe avec le Syndicat mixte d’aménagement et de gestion équi-librée (Smage) des Gardons a la mise en valeur du cheminement piéton-nier le long du Gardon sur la traver-sée de La Grand-Combe. Il fabrique également des composteurs en bois de châtaignier, en partenariat avec les jardins du Galeizon, (autre chan-tier d’insertion localisé sur Cendras). Sans oublier la fabrication de jouets, divers objets, petits meubles en bois dont la qualité est très appréciée. Le problème de mobilité est résolu, par le prêt d’une voiture ou d’un deux-roues.Tedac anime une action collective. « Lots Clés » permet aux bénéfi-ciaires du RSA (revenu de solidarité) dans laquelle une formation à l’ex-pression orale et écrite permet une

redécouverte de l’environnement et la valorisation de ses savoir-faire. L’informatique y tient une bonne place comme nouveau lien social.Le Cyberl’clic, espace de communi-cation ouvert à tous, permet d’avoir des conseils en informatique, et ainsi d’accéder aux nouvelles technolo-gies de communications.

Claudine Puech

Pratique :Association TedacRue de l’Apôtre – BP 2530110 La Grand-CombeTél. : 04 66 34 52 12. Fax : 04 66 54 96 76.E-mail : tedacassociation@wanadoo.fr

Impliquée dans des actions sociales, Tedac a pour but de développer la construction du lien social autour des valeurs de respect, de dignité, de solidarité et de citoyenneté.

Tremplin emplois développement et avenir en Cévennes

Pose de composteurs avec les enfants de l’école.

5La Grand-Combe – La Salles du Gardon – Champclauson – Trescol –

Le Pradel – La Levade – Branoux – Lamelouze – Notre-Dame de Laval

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La mine, l’expérience du courage et de la fra ternité

I ls étaient nombreux, dans un silence presque religieux, à revivre ensemble et chacun dans son histoire person-

nelle, le temps des « gueules noires ». Ce temps où s’entremêlaient la dureté des conditions de travail – pour l’homme comme pour la jeune femme et les enfants d’ailleurs –, l’angoisse du coup de grisou et de l’écrasement, l’endurance à la poussière qui vous colle partout et les joies d’une soli-darité à toute épreuve, d’un partage heureux de vivre ensemble.

« Il y avait de la camaraderie »

« Quoiqu’on était des hommes, raconte René Granel, il y avait de la camarade-rie, et ça, ça ne s’oublie pas… Au fond de la mine, il n’y avait pas de ségréga-tion, de racisme. Si un Français, à la taille, prenait dix mètres, il était payé dix mètres. Si un Arabe prenait onze mètres, il était payé onze mètres… »Et l’ancien ouvrier de poursuivre : « En 1945, j’étais à la mine Rousse,

sous le puits de la Fontaine. On nous a donné un boche, un prisonnier, il s’ap-pelait Joseph… Il travaillait bien le gars. Avec un dictionnaire, on essayait de faire l’interprète. Je mangeais avec mon père, des pommes de terre et du pain blanc que ma mère avait préparés, le Joseph était un peu loin, il nous regardait manger, il n’avait rien lui. Avec des bâtons dans les mains, il tapait le sol. Moi je voulais lui donner ! Mon père m’a dit alors : "Pas question !" Le lendemain, même chose, Joseph, le boche, nous regar-dait. Le soir j’ai dit à ma mère : "Dis maman ! Tu sais, le boche, il n’a rien à manger, il travaille bien…" Elle a mis des patates de côtés. Le lendemain, le Joseph n’avait toujours rien… Je l’ai regardé, il n’osait pas… Il s’est approché. Ben voilà, ce n’est pas au boche que j’ai donné à manger, mais à un copain des mines. Je suis sûr que le Bon Dieu, c’est là qu’il est… mais c’est dur. »

« Si c’était à refaire, la mine, j’y retournerais »

Quant à Jeannine Mulderet, c’est en 1947 qu’elle se fait embaucher à la mine. Elle a 14 ans, elle y travaillera trente-deux ans et six mois. « Femmes de mineurs, femmes de seigneurs » dit le dicton bien connu.C’est à la Place qu’elle fait l’apprentis-sage du travail, comme trieuse, dans le

Peut-être, avez-vous vu, ou possédez-vous les DVD Lumières au fond de la mine et Il était une fois les placières présentés par La Maison du Mineur. Ces lumières ont brillé dans le cœur de chacun lors de la projection du film, à la salle Marcel-Pagnol.

Un Cévenol, « un homme libre »Connaissez-vous la définition d’un Cévenol ? « C’est un homme libre, il est comme le châtaignier avec un tronc et des racines profondes bien enracinées dans le sol. »

Témoignage

Avancement d’une galerie.

Un chantier d’abattage.

Descente d’un cheval dans la mine.

6 Chamborigaud – Le Chambon – La Vernarède – Portes

Un festival au Mas Chaptal

S i à la télévision « Le bonheur est dans le pré », il le sera pro-

bablement dans ceux du Mas Chaptal le 17 juillet prochain.À cette date qui est celle de la kermesse paroissiale de Génolhac, viendra se greffer l’organisation d’un festival Nature et musique champêtre avec sonneurs de trompe de chasse et de cor des Alpes.La partie « kermesse » se déroulera en matinée avec messe de Saint-Hubert (bien entendu avec sonneurs) et bénédiction des chiens de chasse. Une restauration de qualité sera prévue sur place ainsi que grillades, barbecue. Les espaces « pique-nique » iront jusqu’aux ter-rasses (faïsses) voisines de la rivière Homol.

Sortez vos costumes !

Un concours de costumes champêtres (le choix de l’époque étant libre) aura lieu pendant la fête. Les visiteurs voteront. Hors concours nous devrions avoir la surprise d’admirer une dizaine de toilettes primées au carnaval de Venise.Authentiques Savoyards, nos sonneurs viendront de Montmélian près de Chambéry. C’est un peu comme si le parc national des Écrins venait rendre visite à celui des Cévennes !Cette manifestation est organisée par l’association La Passerelle en collaboration étroite avec l’office de tourisme, la mairie de Génolhac, la communauté de communes de Hautes Cévennes, etc.Nous attendons la confirmation budgétaire pour remplacer le « pro-bablement » du début de cet article par « sûrement ». Cependant, dès aujourd’hui retenez cette date. Nous vous tiendrons au courant.

Hervé Seval-Chaptal

roulage et le culbutage, puis elle ira de chantiers en chantiers. « Ah ! bou-diou… Les femmes n’avaient pas de lavabo, comme les hommes ; elles se lavaient à la maison. Les lessiveuses d’eau chaude, ça y allait "boudi". On escampait l’eau très sale et on recommençait. »« Au travail on était bien, on était ensemble, il y avait de la joie et on gagnait sa vie. On se retrouvait le dimanche, et on allait au bal, c’est vrai qu’on s’amusait bien. Si c’était à refaire, la mine, j’y retournerais. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, les jeunes n’ont pas de travail et puis c’est chacun pour soi. »En ces propos recueillis dans l’émo-tion, Jeannine Mulder et René Granel se rejoignent. Que reste-t-il de leur vie de mineurs ? « Le courage, la solidarité, la fraternité. » Et René fredonne « du haut de cette croix, je bénis la terre… J’ai semé la lumière dans vos obscurités… »

Sœur Françoise

La mine, l’expérience du courage et de la fra terniténature et musique champêtre le 17 juillet

Sonneurs de cor des Alpes.

Placières et enfants de la mine.

À ne pas manquerJournée solidaire le 26 marsLa journée de solidarité, placée sous le thème des migrants, aura lieu le 26 mars à Notre-Dame des Clés de 12 h à 18 h 30 (prévoir pique-nique). Stand, jeux, ateliers, buvette et goûter. Repas partagé dès 19 h. Renseignements et inscriptions au 04 66 52 72 62.

Journée commune le 27 marsDimanche 27 mars : journée

commune à Vialas, culte à 11 h, repas partagé et concert avec Bruno et Estelle Ranc, chants et musique.

Concert le 10 avrilDimanche 10 avril : concert du trio baroque Maurice André à 17 h en l’église de Sénéchas. Nicolas André à la trompette, Béatrice André au hautbois et Jean-Claude Francon à l’orgue. Entrée : 5 euros.

7Génolhac – Sénéchas – Concoules – Aujac –

Ponteils – Vialas – Bonnevaux

Carnet

Trimestriel des communautés catholiques du pays grand-combien et hautes vallées cévenoles • Directeur de la publication : Père Guy Laporte • Équipe de rédaction : M. Manifacier, J. Philip, Sr Françoise, G. Roustan, S. Chalbos, B. Moret et C. Puech • Réalisation : Bayard Service Édition Méditerranée 2, chemin de Saint-Pierre – 13 390 Auriol – Tél. 04 42 98 14 10 - bse-mediterranée@bayard-service.com – www.bayard-service.com. Secrétariat de rédaction : E. Droniou. Rédacteur graphiste : B. Renault. Photo de couverture : DR. Photos (sauf mentions) : Visages des Cévennes • Dépôt légal : à parution. Imprimerie : Rockson 13340 Rognac

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Visages

■■ OBSÈQUES• District de La grand-CombeARNAUD François, BENOÎT Josette, BONNEFONT Jeanne, BRUCHET Marie, CAELLES Denise, CHAUSSE Henri, MARTINEZ Marie-Rose, ROCHE Yvonne, TEILHET Jean Louis, DUMAZERT Raymond, FAURE Augusta, MICHEL Lucien, TABUSSE Lydie, BERTON Guy, TOULOUSE Edwige, PASSET Marie-Jeanne, BONO Yvonne, CHARDES Marie-louise, GIMENEZ Angeline, ROGOXSKI Ludwika, SALIS Annie, BAUD Raymond, BREST Gérard, MOURGUES Paul, ROUX Yvonne, DOLOZON André, DUZART Edwige, CAUSSIGNAC Guy, POLGE Léopold, TOIRON Léon,

GIRAUDO Alice, MAUGIRON Marthe, RANC Elina, GURLY Simone, FERNANDEZ Maria, ROSA Alfreda, VERDELHAN Simone, VALKOWAK Louise.• District de génolhacGILOUX Denyse, LEYTON Jacques, BERNARD Rogée, DAUDET Danièle, CHAS Marcelle.• District de ChamborigaudDUMAS Nadine, EVESQUE Fernande, MASSON Odette, Christiane ILPIDE.• District du Collet de Dèze et Sainte-CécileMERCIER Odile.

Carnet paroissial de novembre 2010 à janvier 2011

Pour contacter nos PrêtresVous préparez un baptême, un mariage, des obsèques ? N’hésitez pas à contacter un des prêtres indiqués ci-dessous : Père Guy Laporte, au presbytère situé 1, rue Abbé Masson – 30110 La Grand-Combe. Tél. : 04 66 54 06 53. Portable : 06 08 16 10 21. Mail : laporte.guy30@gmail.com Père Philip Helly, 26, lotissement du Château – 30 110 La Levade. Tél. : 04 66 34 11 92. Portable : 06 03 34 38 03.  Père Faustin Rakotoarisoa, au presbytère situé 1 rue Abbé-Masson – 30110 La Grand-Combe. Tél. : 04 66 54 06 54. Port. : 06 85 91 35 19.Fax du presbytère : 04 66 54 06 52.

Permanences au Presbytère La Grand-Combe, tous les mercredis et samedis matin. Tél. : 04 66 54 83 76. Génolhac, tous les samedis matin.Tél. : 04 66 61 11 62.

sur internetSi vous préparez un baptême ou souhaitez vous marier, consultez le site : http://nimes.catholique.frrubrique « Pratique » : « Je souhaite ».

Bulletin de soutien et de générosité à Visages des CévennesÀ compléter et renvoyer à :AD 30 Visage des Cévennes, presbytère de La Grand-Combe1, rue Abbé Masson30 110 La Grand Combe

Ou bien remettre à la personne relais de votre paroisse

Oui, j’apprécie et je soutiens Visages des Cévennes afin de permettre une plus grande diffusion.

Je verse 10 euros 15 euros 20 euros  …… euros

Nom: .............................................................................................Prénom : ....................................Adressse : .................................. ......................................................................................................Tél. : ..........................................

l’aventure intérieureApprends-moi, Seigneur,À bien user du tempsQue tu me donnes pour travailler Et à bien l’employer sans rien en perdre.Apprends-moi à tirer profit des erreurs passéesSans tomber dans le scrupule qui ronge.Apprends-moi à prévoir le plan sans me tourmenter,À imaginer l’œuvre sans me désoler si elle jaillit autrement.Apprends-moi à unir la hâte et la lenteur,La sérénité et la ferveur, le zèle et la paix.Aide-moi au départ de l’ouvrage, là où je suis le plus faible.Aide-moi au cœur du labeur à tenir serré le fil de l’attention.Et surtout, comble toi-même les vides de mon œuvre :Seigneur, dans tout le labeur de mes mains,Laisse une grâce de toi pour parler aux autresEt un défaut de moi pour me parler à moi-même.

Prière monastique du XIIe sièc le

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