Evaluation des écoles doctorales de l'Université … · organisationnel classique compte tenu de sa taille (conseil de l’école, commissions scientifique et pédagogique) et

Section des Formations et des diplômes

Evaluation des écoles doctorales de l’Université Toulouse 3 – Paul Sabatier

Juillet 2010


Evaluation des écoles doctorales de l’Université Toulouse 3 – Paul Sabatier

Juillet 2010


Rapport d’évaluation de l'école doctorale n°151 « Biologie-Santé-Biotechnologie » de l'Université Toulouse 3 Paul Sabatier

2010

Membres du comité d’évaluation

Président :

M. Didier HEROUART, Université de Nice

Experts :

Mme Catherine FLORENTZ, Université de Strasbourg M. André CHARRIER, Université Montpellier 2 Mme Véronique CLAVEY, Université Lille 2 M. Pierre NETTER, Université Paris 6

Délégué scientifique de l’AERES :

M. Dominique DUNON-BLUTEAU

Contexte général

L'école doctorale Biologie, Santé, Biotechnologies (BSB) regroupe l’essentiel des forces des équipes toulousaines dans le domaine des sciences de la vie et de la santé s’appuyant sur une approche moléculaire des processus biologiques, physiologiques et physiopathologiques. Parfaitement complémentaire de l’ED SEVAB, l'ED BSB est présente sur 6 sites et s'appuie sur des équipes de recherche majoritairement soutenues par le CNRS, l’INSERM et l’INRA. L’essentiel des forces est regroupé dans 4 instituts : IFR 109 exploration fonctionnelle du génome, IFR 150P Institut de Biologie médicale de Toulouse pôle Purpan, IFR 150R Institut de Biologie médicale de Toulouse pôle Rangueil et l’Institut de pharmacologie et de Biologie structurale IPBS. Les autres laboratoires représentent les 20 % restants des HDRs affiliés à l’ED. Chaque EAD choisit d’être rattachée à l’un des 7 axes thématiques dont les intitulés définissent clairement le contour thématique de l’école : Biologie structurale et fonctionnelle, Gènes-Cellules-Développement, Microbiologie, Physiologie, Immunologie, Pharmacologie et Cancérologie. Cette organisation a servi de support pour définir aussi la nouvelle offre de master. Cette logique thématique permet à l’ED de s'affranchir des tentations de fonder sa politique scientifique sur la localisation ou l'appartenance à un institut. La gouvernance de l’école s’inscrit dans un schéma organisationnel classique compte tenu de sa taille (conseil de l’école, commissions scientifique et pédagogique) et bénéficie d’un support administratif adapté. Avec 415 HDR pour 380 doctorants inscrits en 2009, le potentiel d’encadrement est tout à fait correct et l’école possède une marge de croissance en termes de flux de doctorants. Affilié au collège doctoral de site, l’école n’émarge que très partiellement au niveau de la mutualisation des modules professionnalisants, ayant développé de longue date ses propres formations.

Avis condensé

Avis global :

L’école doctorale Biologie, Santé Biotechnologie (BSB) possède incontestablement un très bon niveau grâce à son fort potentiel scientifique. Cela se traduit par une très bonne qualité de publications pour une grande majorité de doctorants. Le fer de lance de cette école est son offre de formation propre très diversifiée tant au niveau scientifique qu’au niveau professionnalisant. Ces modules apparaissent donner globalement toute satisfaction aux doctorants. Le suivi scientifique des doctorants est correct mais mériterait d’être harmonisé. Les doctorants sont impliqués à tous les niveaux de décision importante de l’école (conseil, concours pour les « allocations »). Regroupés dans une association dynamique, la direction leur confie l’organisation et la gestion du Colloque annuel de l’école doctorale. L’insertion des docteurs est tout à fait convenable et tout particulièrement dans le secteur public, et devrait être valorisée par la création d’un annuaire.

Il s’agit incontestablement d’une école doctorale de grande qualité avec un passé fort d’excellence mais qui devra garder son dynamisme pour l’avenir. Une volonté politique d’insuffler un esprit « ED » plus affirmé de la part de la direction auprès de l’ensemble des acteurs de l’école, encadrants et doctorants, permettrait d’assurer un plus fort dynamisme au sein de cette école et de pallier l’éparpillement géographique des équipes d’accueil et de renforcer le sentiment d’appartenance à l’école.

Points forts : • Adossement à des EADs et instituts de recherche labellisés, avec une production scientifique des

doctorants de grande qualité.

• Très bonne offre de formation scientifique et professionnalisante bien diversifiée, de qualité et en adéquation avec l’attente des doctorants.

• Fonctionnement général de l'ED optimisé avec des moyens en nette progression.

• Insertion satisfaisante des docteurs particulièrement dans le secteur public.

• Concours d'admission aux allocations aux modalités et critères transparents.

• Accompagnement réussi de l'émergence d'une autre ED voisine et désormais complémentaire (SEVAB).

Points faibles : • Mobilisation des doctorants par la direction en perte de vitesse.

• Confusions entre les missions de l’ED et celles de l’association des doctorants.

• Conseil de l’école non-conforme à l’arrêté de 2006.

• Hétérogénéité des critères d'intégration dans l'ED selon le type de financement.

• Hétérogénéité du suivi des doctorants selon les sites d’accueil.

• Dossier mélangeant bilan et projet.

Notation

Qualité de l'adossement scientifique (A+, A, B ou C) : A+

Fonctionnement de l'ED (A+, A, B ou C) : A

Encadrement (N/HDR, durée des thèses, financements, etc.) (A+, A, B ou C) : A+

Suivi et insertion des docteurs (A+, A, B ou C) : A

NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement : Cette ED développe un nombre important de modules scientifiques de qualité. La non reconnaissance par

l’établissement de ces heures de formation en heures statutaires d’enseignement pour les enseignants-chercheurs engendre la démobilisation des collègues les plus motivés et un frein très important pour l’implication d’un nombre important d’entre eux dans la formation doctorale. La prise en compte de ces heures dans les services des enseignants chercheurs permettrait de pallier cette difficulté.

Le secrétariat devrait prochainement rejoindre des locaux mutualisés inter-ED sur le site de Rangueil. Le comité recommande à l’établissement et la direction de l’école la plus grande vigilance pour que le personnel concerné ne soit pas trop déstabilisé et retrouve rapidement ses marques. Cette mutualisation ne doit pas affaiblir le soutien administratif dont dispose actuellement cette école.

Recommandations pour l’école doctorale :

L’école doctorale a la chance de pouvoir s’appuyer sur le dynamisme de l’association toulousaine « AlphaT » des doctorants en biologie. La direction devrait œuvrer pour renforcer une synergie entre l’école et cette association afin d’éviter que cette dernière ne s’essouffle par manque d’appui d’une majorité des doctorants. La commission pédagogique devrait réfléchir aux moyens de mieux reconnaître les compétences acquises par les doctorants porteurs des manifestations scientifiques dans le cadre de l’école. Le comité préconise aussi que la direction renforce particulièrement l’information des doctorants sur les votes statutaires et sur leurs rôles importants dans le fonctionnement de l’école. En faisant du colloque annuel des doctorants LA journée scientifique de l’ED pour laquelle les doctorants garderont le maximum de responsabilités, la direction devrait pouvoir remotiver un plus grand nombre de doctorants et de directeurs de thèse et redynamiser l’esprit d’école.

L’école devrait se doter dans les plus brefs délais d’un conseil conforme à l’arrêté de 2006 en gardant la logique de représentants d’axes de recherche et en portant une attention toute particulière à un parfait renouvellement des doctorants tout au long du plan quadriennal (e.g. des doctorants par année élus lors de la journée des rentrants) et à la proportion de représentants externes scientifiques et du secteur socio-économique.

Cette école doctorale se situe en aval de masters toulousains correspondant, parfois même en termes d’intitulés, aux axes thématiques de l’ED. Le comité recommande la plus grande vigilance afin d’éviter que l’école ne bascule vers une « fédération de masters ». Est-il pertinent d’associer systématiquement les responsables de ces masters « es qualité » dans ces instances de gouvernance et tout particulièrement lors du concours d’attribution des financements de contrats doctoraux ?

Cette école devrait renforcer la participation d’extérieurs dans toutes les instances assurant le bon fonctionnement de l’école (conseils, commissions, jurys, événements ED) afin d’être plus lisible pour le monde socio-économique et la région et afin d’augmenter leur capacité à obtenir de nouveaux types de financements de contrats doctoraux et leur taux de placement des docteurs dans le secteur privé.

Le conseil est invité à considérer l’extension d’une audition à tous les candidats désireux d’obtenir un financement public (Région, EPST, allocations ministérielles fléchées…) afin d’assurer le même niveau de recrutement des candidats.

Le comité recommande à l’école d’harmoniser les conditions de suivi scientifique des doctorants avec des documents examinés par la commission scientifique, comme par exemple des rapports réalisés par un comité de thèse dont la composition serait validée par l’école comme indiqué dans le projet. Il conviendra à l’école de bien définir les objectifs des auditions à mi-parcours actuellement mises en place afin d’éviter toute redondance.

Le comité se félicite des bonnes relations qu’entretient cette école doctorale BSB avec les écoles doctorales SEVAB et CLESCO. Ces écoles devraient réfléchir à renforcer leurs liens (par exemple en montant conjointement des formations) et profiter de la mise en place de la maison des doctorants sur le site de Rangueil pour favoriser un rapprochement entre les doctorants toulousains en biologie. L’école BSB s’appuie peu sur les formations professionnalisantes mutualisées au niveau du collège doctoral de site puisqu’elle possède ses propres formations particulièrement adaptées aux doctorants de cette école. Néanmoins, le comité recommande que cette situation ne se traduise pas à terme par la marginalisation de cette ED au sein du collège et qu’elle profite pleinement de l’arrivée sur le site de Rangueil du département recherche et doctorat pour prendre toute sa place dans le collège doctoral de site.

Avis détaillé

Admnistration et moyens de l'ED :

Le directeur s’appuie sur un conseil de 30 personnes, non conforme à l’arrêté d’août 2006 puisque les personnalités extérieures à l’ED (scientifiques et du monde socio-économique) et les doctorants (étrangement affichés comme des personnes extérieures à l’ED) sont sous représentés et qu’aucun représentant BIATOSS ne siège. Réunies deux à trois fois par an, les séances du conseil donnent lieu à un compte-rendu qui sera disponible en intranet sur le site de l’ED. Pour définir sa politique scientifique, le directeur s’appuie sur un conseil de direction qui est l’émanation du conseil de l’école et restreint aux responsables des axes thématiques, aux présidents des commissions scientifique et pédagogique. En effet, un grand nombre d’actions permettant le bon fonctionnement de l’ED a été transféré à deux commissions. La commission scientifique, dans laquelle aucun représentant des doctorants ne siège et dont les membres ne sont pas l’émanation du conseil, se charge de l’évaluation des sujets, des demandes d’équivalence masters, de l’organisation du concours pour l’attribution des allocations, des demandes d’inscription, de l’entretien à mi-parcours et de l’autorisation de soutenance. Cette commission statue aussi sur les demandes de rattachement des EAD et des demandes d’inscription à l’HDR. Le comité note que les responsables des spécialités de masters toulousains siègent dans les jurys du concours ce qui peut poser des problèmes d’équité notamment pour des candidats extérieurs à Toulouse. La commission pédagogique qui comporte entre autre des doctorants, des représentants des ED SEVAB et CLESCO et des représentants de trois masters toulousains assure la mise en place et le suivi des modules de formations. La préparation de la journée scientifique annuelle est complètement prise en charge techniquement par les doctorants membres de l’association « AlphaT ». L’ED dispose d’un bureau dédié, d’un 1,5 ETP pour assurer le secrétariat et d’un 0,5 ETP pour le maintien du site WEB et les relations extérieures. Son budget annuel est passé en 2008 à 51.000 €, dont plus de la moitié est consacrée à l’organisation des modules de formations.

Bilan quantitatif :

Le nombre de doctorants inscrits dans cette ED est en moyenne de 360 pour un flux annuel moyen de 80 primo-doctorants et pour un encadrement potentiel de 415 HDR. Le nombre moyen de soutenances est de l’ordre de 80 par an. 22 % des inscrits sont des doctorants salariés (ingénieurs ou étudiants en médecine). La durée moyenne des thèses de 46,8 mois pour l’ensemble des doctorants, réduite à 45 mois en ne considérant que les non-salariés. Le taux d’abandon est quasiment nul (moins d’un doctorant par an en moyenne). Grâce au travail de la commission scientifique, le critère de soutenance (1 publication acceptée en 1er auteur dans un journal indexé) est respecté puisque seuls 3 doctorants sans publication ont pu soutenir au cours des 4 dernières années. La qualité des publications signées par les doctorants (800 publications dont ¼ avec IF > 6,5) est remarquable.

Encadrement et suivi :

L’encadrement des doctorants repose sur 146 EADs appartenant à 10 UMR CNRS et 3 UMR mixtes CNRS/Pierre Fabre, 3 UMR_S Inserm, 10 EA ou JE de l’UPS, 6 UR ou UMR INRA. La charte « PRES » a remplacé celle de l’ED en 2007. Une réunion des nouveaux doctorants est organisée chaque année. Une audition des doctorants à mi-parcours par la commission scientifique en l’absence de leur responsable permet de faire un bilan scientifique et d’aborder le projet professionnel du doctorant après-thèse. En cas de problèmes, la commission met en place un tutorat et un suivi semestriel. Selon l’établissement dans lequel la thèse est effectuée, certains doctorants profitent d’un tutorat ou d’un comité de thèse dès leur première année de thèse. Le taux d’encadrement théorique moyen doctorants/HDR est relativement faible (0,84 %), le directeur précisant que le nombre de HDRs non encadrants est négligeable. La limite d’encadrement par HDR fixée à 1,5 doctorant par l’ED est respectée. Elle sera amenée à deux lors du prochain plan quadriennal. L’inscription en 4ème année est dérogatoire et conditionnée à la détention d’un financement et d’un engagement du directeur de thèse d’une soutenance dans l’année.

Financement des thèses :

La quasi-totalité des doctorants sont financés pendant toute la durée de thèse. Il existe cependant quelques rares inscriptions en 1ère année en attente de financement. Le laboratoire ne pouvant pas obtenir la réinscription du doctorant en 2ème année sans financement, ces rares doctorants continuent leur sujet de thèse grâce à l’obtention d’un financement. Finalement aucune thèse n’est soutenue sans financement. Aucun seuil de financement n’est fixé mais les financements les plus bas, constatés par la direction, sont de l’ordre de 800-900 € net par mois. Le comité soutient le projet de demander aux laboratoires une aide supplémentaire pour porter ce « seuil » à celui du SMIC (soit environ 1000 € net par mois).

Formation :

L’offre de formation complémentaire est excellente et semble répondre aux attentes des doctorants. Elle repose sur 38 modules de 3 jours ouverts au niveau régional et national dans la mesure des places disponibles. Les 16 modules scientifiques et techniques prennent appui sur les EADs et sur les ressources des plates-formes technologiques ; certains modules gagneraient à être réalisés en anglais. Les autres modules ont vocation à développer le projet professionnel et l’insertion professionnelle du doctorant. Un minimum de 4 modules validés par une assiduité attestée est exigé pour soutenir. Malgré son rattachement au collège doctoral de site du PRES de Toulouse, les doctorants de cette école n’émargent que très rarement sur les modules professionnalisants relevant du collègue doctoral de site.

Ouverture nationale et internationale :

A l’entrée en thèse, le pourcentage d’étudiants titulaires d’un master recherche extérieur à l’Université Paul Sabatier est de 36 % ce qui traduit une bonne attractivité nationale. La mise en place d’un diplôme interuniversitaire de formation supérieure en biologie médicale avec Paris XI devrait renforcer le rayonnement national de l’école. Au niveau international, les doctorants étrangers représentent 22 % des effectifs. Actuellement 19 thèses sont préparées en cotutelle. L’école a organisé en 2008 à Toulouse un workshop ReMaT regroupant 12 doctorants de l’ED et 12 doctorants européens sur le contexte de la recherche et de son financement. Quelques doctorants ont pu participer à l’école d’été européenne du médicament. L’ED est impliquée dans le projet INTERBIO 2009-11 portant l’innovation transdisciplinaire en recherche et concernant le sud ouest européen. L’école devrait prendre toute sa place lors des rencontres avec les délégations de responsables d’ED étrangères organisées par le PRES.

Projet :

L’ensemble des actions proposées par le futur directeur ne peut que renforcer la qualité de cette école doctorale et recouvre partiellement les recommandations du comité. Cependant, le comité regrette que de nombreuses propositions aient été présentées dans le partie « bilan » du dossier, voire même comme acquises dans la fiche d’autoévaluation fournie par la direction ce qui engendra quelques confusions.


Rapport d’évaluation de l'école doctorale n° 173 « Sciences de l’Univers, de l’Environnement et de l’Espace » de l’Université Toulouse 3 Paul Sabatier

2010


Président :

M. Robert EYMARD, Université Paris Est Marne la Vallée

Experts :

M. Marc GAZALET, Université de Valenciennes M. Christian QUEINNEC, Université Paris 6 M. Alain GLUMINEAU, Ecole Centrale de Nantes M. Maurice PAGEL, Université Paris 11


M. Luc DUGARD

Contexte général

L'école doctorale Sciences de l'Univers, de l'Environnement, et de l'Espace (ED 173) s'inscrit dans le PRES Université de Toulouse, réunissant quinze écoles doctorales. Cet établissement doit bénéficier d'une co-accréditation au niveau de l'ED, ce qui lui permet alors de délivrer le « doctorat de l'Université de Toulouse ». L'ED a pour établissement principal l'Université Toulouse 3 (UPS), et comme établissements co-accrédités l'Institut National Polytechnique de Toulouse (INPT), l'Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (ISAE) et comme établissement associé l'Ecole Nationale de la Météorologie (ENM). Les laboratoires qui la composent sont actuellement les suivants :

Centre d’Etude Spatiale des Rayonnements

Centre d’Etudes Spatiales de la Biosphère

Laboratoire d’Aérologie

Laboratoire d’Astrophysique de Toulouse – Tarbes

Laboratoire d’Ecologie Fonctionnelle

Laboratoire d’Etudes en Géophysiques et Océanographie Spatiales

Laboratoire d’études des Mécanismes et Transferts en Géologie

Laboratoire Dynamique Terrestre et Planétaire

Institut de Mécanique des Fluides de Toulouse

Centre National de Recherche Météorologique

Direction Océanographie Spatiale

Ecologie Fonctionnelle et Physique de l’Environnement

Physique Spatiale et Instrumentation

Sciences de l’Univers au CERFACS

Le dossier est une demande de renouvellement à l'identique.

Avis condensé

Avis global :

Cette ED remplit très efficacement sa fonction, qui est de former des docteurs dans divers secteurs des sciences des milieux naturels (astrophysique, étude du climat, des océans, des surfaces continentales, et écologie fonctionnelle). Elle bénéficie du cadre du PRES Université de Toulouse qui structure et fédère l'action des différents établissements du site dans différents domaines, et en particulier celui des études doctorales. Elle s'appuie, pour assurer ses missions, sur des laboratoires reconnus, et nationalement et internationalement. Plus largement, elle permet une fédération d'un ensemble d’acteurs publics et privés de R&D – CNES, IRD, ONERA, CERFACS, INRA, CEMAGREF, et de grandes et petites entreprises du spatial – ALCATEL/THALES, EADS, CLS, NOVELTIS, … - ou de Services Opérationnels – Météo-France, SCHAPI, MERCATOR – qui offrent des perspectives d’emploi pour les docteurs. Ce positionnement scientifique, solide et cohérent, conduit à une certaine dispersion géographique des laboratoires qui nécessite un suivi particulier.

Grâce à un pilotage soigneux qui s'inscrit dans un processus de concertation collective, elle permet à un ensemble de 250 doctorants environ de mener des études doctorales dans des délais raisonnables (40 mois), en aboutissant à une excellente insertion professionnelle. La direction actuelle a bien intégré les besoins d'une meilleure communication à l'avenir, en ayant dès à présent mis en place des outils de concertation (assemblées générales de doctorants, comités de thèse). Son intention de renforcer les outils de communication est affichée, et méritera un

soutien de la part des établissements impliqués dans l'ED, notamment par une aide au développement du site internet de l'ED.

Points forts : Cette ED multidisciplinaire, qui s’appuie sur des unités de recherche excellentes, prévoit dans son

projet le maintien de son positionnement scientifique pour les années 2011-2014 (Astrophysique, Climat et Océans, Surfaces Continentales, Écologie Fonctionnelle). La politique d'obtention de l'HDR, partagée par les équipes qui la constituent, permet un taux d'encadrement scientifique très satisfaisant qu'il convient de souligner et d'encourager.

La structure de pilotage de l'ED (direction, bureau, conseil, commissions) permet une grande efficacité dans les actions de l'ED, prenant bien en compte les thématiques et les laboratoires. Le suivi personnalisé des doctorants est accompli d'une manière extrêmement soigneuse et rigoureuse, notamment en ce qui concerne la durée des thèses et la formation suivie au cours de la thèse, dans un contexte complexifié par le besoin pour certaines recherches de moyens expérimentaux lourds, et dans certains cas d'outils de calcul intensif. Une attention particulière est portée à l'activité de publication des doctorants pendant la thèse. Les commissions composées en accord avec le conseil assurent, d'une part, la vérification du niveau des thèses au moment de la soutenance, d'autre part le recrutement des nouveaux contrats doctoraux.

La responsable administrative de l'ED permet aux doctorants une écoute appréciée et les guide efficacement dans leurs démarches.

Toutes les thèses sont financées et dans certains laboratoires un revenu mensuel minimal est assuré.

Le recrutement des docteurs à l'extérieur du périmètre universitaire toulousain se fait à un très bon niveau d'ouverture internationale, comme en atteste le nombre d'étudiants étrangers et de thèses en cotutelle.

L'insertion professionnelle des docteurs est très bonne, dans des secteurs professionnels bien identifiés.

La direction de l'ED, en suscitant des assemblées générales des doctorants, a su créer les conditions d'une meilleure communication.

Le projet de création de comités de thèse rencontre une adhésion forte des doctorants qui y voient une possibilité de signaler les difficultés dans l'accomplissement de leur thèse. Il conviendra de bien préciser les missions dévolues aux comités de thèse, en relation avec le dispositif actuel de suivi. Il faudra en effet éviter un double emploi, aboutissant à une certaine lourdeur dans les procédures, avec les entretiens avec le directeur de l'ED.

Les informations délivrées à l'accueil des doctorants en première année, et en particulier la formation aux outils documentaires et de bibliométrie, sont accueillis très positivement par les doctorants.

Points faibles : Bien que les abandons en cours de thèse soient peu nombreux et que les circonstances conduisant à ces

abandons semblent liées à des activités salariées incompatibles avec l'avancement d'une thèse, une étude détaillée au cas par cas doit venir confirmer cette analyse afin de s'assurer de l'absence de facteurs ayant d'autres causes.

La communication avec les doctorants par l'intermédiaire du site internet est à améliorer (mise en ligne des comptes-rendus des réunions de conseil et des documents de procédure pour les étapes de soutenance en particulier). Elle devrait permettre aux doctorants, notamment ceux qui ne sont pas sur le site de l'Observatoire Midi Pyrénées, d'accéder plus facilement aux informations de la vie courante de l'ED. Cette communication doit dépasser l'intérêt légitime de la direction pour la durée de la thèse.

Une journée des doctorants permettra de développer les contacts avec les industriels potentiellement intéressés par leur recrutement.

Notation

Qualité de l'adossement scientifique (A+, A, B ou C : A+

Fonctionnement de l'ED (A+, A, B ou C): A


Suivi et insertion des docteurs (A+, A, B ou C): A

NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C) : A+

Recommandations pour l’établissement :

Soutenir l'ED dans son développement d'outils internet, par une mise à disposition de spécialistes.

Favoriser, pour cette ED comme pour l'ensemble du site, le suivi de l'insertion professionnelle et la création d'une association de doctorants et de docteurs de l'université de Toulouse.

Le comité soutient fortement les initiatives proposées : 1 Directeur-adjoint, 1 chargé de mission pour la communication, 1 chargé de mission pour le milieu professionnel, projet de doctorat européen « Erasmus Mundus Doctorat », comité de thèse obligatoire, utilisation du logiciel ADUM, appels d’offre fléchées, … .

Favoriser la communication vers les étudiants en master (avec l'aide des responsables) des procédures de recrutement des allocataires des ED concernées.

Avis détaillé

Administration et moyens de l'ED :

L'administration et le dispositif de pilotage sont efficaces, avec une direction très investie. L’ED est actuellement gérée par un directeur et il y aura en 2011 un directeur-adjoint. Un bureau de 6 membres se réunit pour les affaires courantes. Le conseil de l’ED comporte 26 membres et 7 invités permanents pour assurer la présence de tous les laboratoires d’accueil dans ce conseil qui se réunit trois fois par an. De plus il existe une commission pédagogique de 15 membres qui se réunit une fois par mois pour les conditions de soutenance et une commission des allocations de 15 membres pour les allocations MESR avec 2 réunions par an.

Le Directeur est assisté d’une secrétaire à temps plein.

Bilan quantitatif :

L'ED comprend 240 doctorants correspondant bien aux capacités des laboratoires d'accueil de l'ED avec 233 HDR. 55 thèses sont soutenues par an avec une durée moyenne de 40 mois. Le taux d'abandon est de 6 %, ce qui peut être jugé comme un peu fort. Le nombre de bourses CIFRE est faible.


La charte des thèses est commune à l'ensemble du PRES, et est en cours d'amélioration. Les processus de recrutement et de suivi sont adaptés, les critères de soutenance assez bien respectés, avec une bonne insertion professionnelle des docteurs. La communication est cependant à améliorer (site internet), en particulier pour atteindre les doctorants situés dans différents sites.

Deux entretiens annuels sont prévus à 18 mois et 30 mois, ce dernier étant trop tardif. Ces entretiens, de courte durée, n’abordent pas réellement le contenu scientifique de la thèse ce qui est pallié dans le projet par la création de comités de thèse, plébiscités par les doctorants.


Toutes les thèses sont financées, avec une incitation à compléter les allocations trop faibles par les laboratoires. Il n'y a pas de seuil minimal systématique au montant du financement, et l'on note des difficultés dans certains cas de concilier activité professionnelle et thèse (abandons).

Formation :

Elaboration par le doctorant d’un plan personnalisé de formation avec des formations scientifiques et des formations professionnalisantes (4 crédits de formation, soit environ 80h). De plus, les doctorants doivent suivre chaque année trois « grands séminaires » pendant leur thèse, ce qui les incite à élargir leurs connaissances. Les Doctoriales sont organisées par le PRES de Toulouse.


Il y a une forte visibilité internationale des thèses de l’ED SDU2E, avec, dans les 4 dernières années :

- 59 % des doctorants sont titulaires d’un master délivré à l’extérieur de Toulouse.

- 30 % des inscrits sont originaires d’un pays étranger (27 pays) ;

- 36 inscrits sur 236 sont en cotutelle de thèse (18 pays) ;

Il faut noter la tentative infructueuse de participer à un projet de doctorat Européen « Erasmus Mundus Doctorat » en astronomie.

Projet :

L'ED demande un renouvellement avec un maintien du périmètre scientifique de l'ED à l'identique avec quelques modifications, notamment :

- la mise en place d’une base de données active universelle « ADUM »,

- une amélioration notable du site Internet,

- la mise en place d'un diplôme Erasmus Mundus en astronomie.

Les actions prévues (directeur adjoint, AG des doctorants, 1 chargé de mission, journée des doctorants, comité de thèse) vont dans le sens de l'amélioration de la communication, ce qui est appréciable.


Rapport d’évaluation de l'école doctorale n° 323 « Génie Electrique, Electronique et Télécommunications, du nano système au système » de l'Université Toulouse 3 Paul Sabatier

2010


Président :


Experts :



M. Luc DUGARD

Contexte général

L'école doctorale 323 Génie Électrique, Électronique et Télécommunications, du nano système au système (GEET) s'inscrit dans le PRES Université de Toulouse, réunissant quinze écoles doctorales. Cet établissement doit bénéficier d'une co-accréditation au niveau de l'ED, ce qui lui permet alors de délivrer le « doctorat de l'Université de Toulouse ». L'ED a pour établissement support l'Université Toulouse 3 (UPS) avec comme établissements co-accrédités l'INPT, l'INSA et l'ISAE. Deux établissements demandent à être associés: l'ENAC et l'Université Toulouse 2 Le Mirail.

Les laboratoires qui composent l'ED actuellement sont :

Laboratoire PLASMA et Conversion de l’énergie LAPLACE

Laboratoire d’Analyse et d’Architecture des Systèmes LAAS

Laboratoire d’Optoélectronique pour les Systèmes Embarqués LOSE

Centre d'Elaboration de Matériaux et d'Etudes Structurales CEMES

Groupe Mésoscopique, LNCMI CNRS

LPCNO/ INSA

Laboratoire d'Etudes des Systèmes Informatiques et Automatiques LATTIS

Laboratoire Génie de Production

Laboratoire d’Etudes et de Recherche en Imagerie Spatiale et Médicale LERISM

Laboratoire d’Imagerie Interventionnelle Vasculaire

INSERM 825 Imagerie cérébrale et handicaps neurologiques

Optronique, Laser, Imagerie Physique et Environnement Spatial OLIMPES, ISAE-ONERA

Le dossier est une demande de renouvellement, avec changement du directoire et de certains membres du conseil.

Avis condensé

Avis global :

Cette ED est particulièrement bien positionnée dans son environnement scientifique, constitué de laboratoires de très haut niveau, reconnus internationalement. Elle bénéficie du cadre du PRES Université de Toulouse, qui structure et fédère l'action des différents établissements du site dans différents domaines, et en particulier celui des études doctorales. Elle s'appuie sur un environnement industriel fort qui contribue largement à la formation doctorale et au recrutement de docteurs. L'insertion des docteurs est ainsi très sensiblement dirigée vers le secteur industriel de pointe. Cela se traduit par une participation active de membres extérieurs issus du milieu industriel au sein du conseil de l'ED, qui en assurent parfois la présidence.

Le pilotage par l'équipe de direction actuelle et future, cohérent et sérieux, permet et permettra un suivi personnalisé des études doctorales, aboutissant à la délivrance d'un diplôme de docteur s'accompagnant de compétences supplémentaires (linguistiques par exemple).

La communication au sein de l'ED est assurée efficacement, notamment au moyen d'un site internet apprécié des doctorants. La direction a su trouver des relais efficaces au sein des équipes d'accueil, pour que la durée des thèses soit appropriée. Un calendrier original dans la procédure d'attribution des allocations permet aux équipes d'accueil d'améliorer leur recrutement doctoral.

Points forts : Cette ED s'appuie sur un ensemble d'équipes de recherche de très haut niveau, reconnues

internationalement. Elle est particulièrement bien insérée dans son environnement industriel constitué majoritairement par le tissu local des entreprises de pointe dans leur domaine, par l'intermédiaire de représentants de ce milieu au sein du conseil, mais principalement par un nombre important de thèses effectuées en milieu industriel. Ceci permet un nombre très significatif d'embauches en milieu industriel, distinguant cette ED de la moyenne nationale.

Le pilotage a été assuré avec cohérence, efficacité et précision et un ensemble de procédures claires et cohérentes. Les différentes commissions de l'ED se réunissent régulièrement et leurs conclusions sont transparentes.

La responsable administrative accomplit un ensemble d'actions au spectre large, allant des contacts avec les doctorants à la mise à jour du site internet, qui apparaît comme un outil de communication performant.

Les exigences en matière de formation sont bien adaptées aux enjeux doctoraux, et perçues comme telles par les doctorants.

Les procédures pour les attributions des allocations conduisent à la recherche d'un meilleur positionnement et d'une meilleure productivité scientifique par les équipes de recherche.

Les exigences en matière de publications au moment de la soutenance favorisent l'attractivité des docteurs issus de cette ED.

Le projet est particulièrement adapté au contexte de cette ED. L'accroissement du suivi des doctorants par le biais du parrainage permettra une amélioration supplémentaire de la qualité des thèses et de la qualité de vie des doctorants au sein de l'ED.

Points faibles : Le nombre inhabituellement élevé d'abandons jusqu'en 2007 est heureusement en forte diminution,

mais il devra faire l'objet d'un suivi détaillé à l'avenir. Il faudra s'assurer que les causes de ces abandons restent liées à la situation du marché de l'emploi et non à des causes internes au périmètre de l'ED.

Le statut temporaire de la responsable administrative est une faiblesse, à laquelle les établissements porteurs se doivent de remédier au plus vite en permettant à l'actuelle responsable, dont les compétences sont unanimement appréciées, d'acquérir un statut permanent.

Notation


Fonctionnement de l'ED (A+, A, B ou C) : A+

Encadrement (N/HDR, durée des thèses, financements, etc.) (A+, A, B ou C) : A


NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C): A+


S'assurer que le regroupement envisagé des responsables administratifs, dans le cadre du PRES, ne dégradera pas la qualité du suivi des doctorants (le comité juge essentiel que la même personne puisse se charger des dossiers administratifs, de l'inscription à la soutenance, afin de pouvoir rester sur ce plan l'interlocuteur unique des doctorants de l'ED).

La procédure d'attribution des contrats doctoraux au delà de l'actuelle période quadriennale devra maintenir la possibilité pour l'école doctorale GEET de conserver son calendrier et ses critères propres pour la détermination des équipes d'accueil des doctorants.

Avis détaillé


L'ED est gérée par un directeur et deux directeurs-adjoints, assistés d'une secrétaire contractuelle (à 80% d'équivalent plein temps). Ni le directeur ni ses adjoints ne disposent à ce jour d'une décharge de service. Plusieurs chargés de mission participent activement à la vie et à l'animation de l'école : responsable de formations, responsable des relations industrielles, président de la commission des thèses, responsable des relations internationales).

L'ED dispose de locaux au sein du LAAS qui sont jugés spacieux et bien adaptés à leur fonction. Les moyens financiers directs de l'ED sont suffisants (45 k€/an, soit environ 150€/doctorant et par an) et permettent la mise en place d'une politique de formation ambitieuse à laquelle plus de 94 % du budget est dévolu. Il est à noter qu'une grande partie des frais de fonctionnement associés aux locaux est prise en charge par le LAAS.

Le conseil de l'ED comporte 26 membres et est en tout point conforme à l'arrêté du 7 août 2006 relatif à la formation doctorale ; il se réunit trois fois par an et est souvent présidé par une personnalité extérieure. L'ED s'est dotée également d'un conseil exécutif de 10 personnes qui se réunit mensuellement.

Bilan quantitatif :

Le nombre de doctorants de cette ED est d'environ 300 ; les trois quarts appartiennent aux deux principales unités de recherche (LAAS et LAPLACE). Ce nombre est en bonne adéquation avec le nombre de titulaires de l'HDR rattachés à l'ED (158). Aucune soutenance de thèse n'est autorisée sans publication ou dépôt de brevet. Avant soutenance, les doctorants comptabilisent en moyenne 3 communications à des congrès internationaux, associées souvent à une publication dans une revue internationale. La durée moyenne des thèses est très légèrement supérieure à 40 mois, et reste dans des normes acceptables. Le nombre annuel de thèses soutenues est en progression constante : il était de 73 en 2008. Le taux d'abandon est relativement élevé (culminant même à 15 % par rapport au nombre d’entrants sur une année) mais a baissé de manière très importante ces dernières années, en corrélation parfaite avec l'évolution du marché de l'emploi ; ceci est en cohérence avec l'analyse des causes : la moitié des abandons est due à l'embauche dans l'industrie avant la fin de la thèse. Une deuxième cause d'abandon est le changement d'ED durant la thèse ; ceci concerne essentiellement des doctorants effectuant leurs travaux hors du site toulousain (notamment en région parisienne).

Les doctorants de l'ED GEET ont obtenu 10 prix de thèse extérieurs à l'ED sur la période de référence 2005-2008 ainsi qu'un prix de thèse extrêmement sélectif attribué en 2009 pour une thèse soutenue en 2008.


Un système de parrainage formel, comme dans d'autres ED du site toulousain, ne semble souhaité ni par les directeurs de thèse, ni par les directeurs de laboratoires ; une procédure allégée est à l'étude.

Le suivi des doctorants est délégué aux correspondants de l'ED dans les Équipes d'Accueil de Doctorants (EAD). Ces derniers veillent en particulier à ce que chaque doctorant ait la possibilité de présenter dès sa 2ème année une communication dans un congrès international. Un bilan de 3ème année est établi en mars (présentation orale des travaux lors d'une journée de l'ED et ce devant un auditoire de 200 personnes, ou lors de la session posters). Plus récemment, des réunions mensuelles de présentation de l'état d'avancement des travaux des doctorants ont été organisées au sein de plusieurs EAD ; la généralisation à toutes les EAD est envisagée.


Toute thèse non financée est interdite. Les sources de financements sont bien diversifiées. Environ 30 % proviennent des allocations ministérielles ou supports de contrats doctoraux ministériels (dont les AMN, les allocations de site gérées par le PRES de Toulouse et les allocations fléchées sur thématiques prioritaires. Il est intéressant de constater que l'ED obtient régulièrement un nombre important d'allocations fléchées). Le financement via des conventions CIFRE et supérieur à 20 %. Les organismes de recherche fournissent environ 10 % des financements et 11 % des doctorants sont salariés. Les financements pour étrangers sont d'environ 10 % et l'ED impose un seuil minimal de 1000 euros net/mois, les laboratoires fournissant l'éventuel complément pour atteindre ce seuil.

Formation :

L'essentiel du budget de l'ED (près de 94 %) y est consacré. Ce volet est placé sous la responsabilité d'un chargé de mission spécifique. L'ED finance notamment 2 tests de TOEIC et 48 heures de formation à la pratique de la langue anglaise à tous les doctorants. Des cours de perfectionnement en langue française sont offerts aux doctorants étrangers. Les doctorants ont l'obligation de suivre des minima de formations à la fois dans les domaines scientifiques spécialisés et des formations transversales. Un carnet de formation, signé à chaque séance par l'enseignant, permet le contrôle périodique ; ce carnet est également présenté à la commission des thèses lors de la procédure de soutenance.

On notera une forte participation des doctorants de l'ED GEET aux Doctoriales organisées sur le site, ainsi qu'au Nouveau Chapitre de Thèse.


Malgré une relative faiblesse en cotutelles (15 sur 4 ans), l'ouverture internationale est bonne. Plusieurs échanges avec l'étranger sont à signaler et concernent aussi bien les doctorants que les chercheurs et enseignants-chercheurs rattachés à l'ED. On retiendra des actions et missions avec le Japon, la Chine, l'Inde, Madagascar, Taïwan, la Grèce, l'Espagne, …

L'ED soutient les demandes des doctorants auprès de la commission internationale de l'UPS relatives au financement de mobilités internationales.

Ainsi que mentionné ci-dessus, l'ED possède un chargé de mission « relations internationales » qui coordonne les actions de l'ED dans ce domaine.

Projet :

L'ED demande un renouvellement à l'identique avec de très légères modifications, notamment :

la mise en place d’une base de données active universelle « ADUM » en remplacement de la gestion par tableur Excel en vigueur aujourd'hui,

la création d'une nouvelle cellule au sein de l'actuelle commission des thèses, cellule qui sera chargée du suivi du devenir professionnel des docteurs,

la mise en place d'un suivi personnalisé de chaque doctorant, déconnecté du point de vue scientifique ayant pour but de détecter les cas pour lesquels le quotidien de la thèse serait difficile. Le doctorant serait consulté annuellement par un « parrain » en milieu de chacune des 3 années de thèse.


Rapport d’évaluation de l'école doctorale n°458 « Sciences Ecologiques, Vétérinaires, Agronomiques et Bioingénieries » de l'Université Toulouse 3 Paul Sabatier

2010


Président :

M. Didier HEROUART, Université de Nice

Experts :

Mme Catherine FLORENTZ, Université de Strasbourg M. André CHARRIER, Université Montpellier 2 Mme Véronique CLAVEY, Université Lille 2 M. Pierre NETTER, Université Paris 6


M. Dominique DUNON-BLUTEAU

Contexte général

L’école doctorale Sciences Ecologiques, Vétérinaires, Agronomies et Bioingénieries (SEVAB) est co-accréditée par l’Université Toulouse 3 – Paul Sabatier (UPS) et deux écoles d’ingénieurs (l’INPT et l’INSA). Elle a aussi développé une association avec l’INRA et un partenariat avec l’ENVT, l’EI Purpan et l’ENFA ce qui est conforme à l’idée fondatrice du PRES. Créée ex nihilo en 2003, elle a vu son périmètre se modifier en 2007 en intégrant la majorité des EADs associées ou relevant de l’INRA. Cette école regroupe donc actuellement 69 équipes toulousaines de recherche travaillant dans le domaine de l’environnement et de l’agronomie qui sont réparties sur trois sites géographiques (Rangueil, AGRO et Ouest-toulousain). L’essentiel des potentiels de formation est regroupé dans 14 UMR associées au CNRS ou à l’INRA et 5 UR INRA. Avec 352 chercheurs/enseignants-chercheurs dont 210 HDR pour 201 doctorants inscrits en 2009, le potentiel d’encadrement est en moyenne de 0,97 doctorants par HDR. Chaque EAD s’est affiliée à l’un des 6 axes thématiques suivants : Biodiversité, Ecologie et Evolution ; Développement des plantes ; Agrosystèmes, écosystèmes et environnement ; Ingénieries microbienne et enzymatique ; Interactions Plantes-Microorganismes ; Pathologie, toxicologie, génétique et Nutrition. Afin d’assurer sa gouvernance, l’école s’est dotée non seulement d’un conseil de l’école mais aussi d’un conseil scientifique et d’un conseil pédagogique. Elle bénéficie d’un support administratif adapté à sa taille mais sans locaux propres. Affiliée au collège doctoral de site, l’école émarge au niveau de la mutualisation des modules professionnalisants (doctoriales, modules « Docteur vers son métier »). Cette école possède des relations privilégiées avec l’ED 151 dues à l’histoire de ces deux écoles pendant la dernière décennie.

Avis condensé

Avis global :

Créée en 2003, cette école doctorale émergeante a parfaitement intégré en 2007 la majorité des EADs relevant de l’INRA. Elle possède maintenant un contour scientifique bien défini et complémentaire de celui de l’ED 151 BSB. Elle s’est dotée d’un règlement intérieur clair et précis permettant de fédérer l’ensemble des EADs quelque soit leur établissement de rattachement ou leur site géographique. La mise en place de conseils scientifique et pédagogique, dont les fonctions sont bien définies, permet d’assurer un fonctionnement très collégial. Les doctorants, tous financés, bénéficient d’un très bon suivi tout au long de leur thèse. Cependant, l’offre de formation définie par le conseil pédagogique, qu’il s’agisse de modules scientifiques et propres à l’ED ou professionnalisants et dépendants du PRES, est largement à optimiser en partenariat avec l’ED 151 ou dans le cadre du collège doctoral de site. Malgré tout, le suivi et l’intégration des docteurs restent satisfaisants. Un effort particulier devra être fourni par le futur collège de direction afin de développer un véritable esprit d’école par une plus forte implication des doctorants dans la vie de leur école. La montée en puissance de cette école sur le site toulousain s’est traduite par une augmentation importante du flux d’entrants sans augmentation de son budget ce qui est regrettable. Ses relations privilégiées avec l’ED 151, son partenariat avec l’INRA et la montée en puissance du PRES seront des atouts essentiels pour que cette école pérennise sa position dans le paysage toulousain. Forte de ces atouts combinés à une nette amélioration en termes de formations et de relation avec le monde socio-économique et à l’international, cette école a vocation à atteindre le plus haut niveau.

Points forts : Un mode de gouvernance clair et efficace.

Un très bon suivi personnalisé des doctorants qui sont tous financés.

Une insertion satisfaisante des docteurs.

Un effort d’aide à la mobilité des doctorants est mis en place.

Un site WEB fonctionnel et dynamique assurant pleinement l’information et la gestion des doctorants.

Une bonne ouverture vers le secteur privé due à la présence d’écoles d’ingénieurs.

Un rayonnement international fort à travers l’accueil de nombreux étrangers et des cotutelles.

Un partenariat privilégié avec l’INRA.

Points faibles : Trop peu de modules de formation scientifique propre à l’ED effectivement ouverts et ne répondant

pas forcément aux attentes des doctorants. Le fonctionnement du conseil pédagogique est à optimiser.

Peu de place laissée aux doctorants dans la vie de l’école ce qui explique leur faible sentiment d’appartenance à l’école. Fonctionnement peu efficace du conseil pédagogique.

Niveau scientifique de certaines EADs parfois un peu faible. Niveau hétérogène des publications des doctorants.

Hétérogénéité des critères d'intégration dans l'ED selon le type de financement.

Taux d’encadrement moyen correct mais qui masque de grandes disparités.

Post-doctorat trop souvent en France.

Notation

Qualité de l'adossement scientifique (A+, A, B ou C) : A






La non reconnaissance par l’établissement des heures de formation dans les modules propres de l’ED en heures statutaires d’enseignement pour les enseignants-chercheurs représente un frein très important pour le développement d’un nombre suffisant de modules scientifiques de qualité dans les domaines scientifiques couverts par cette école. La prise en compte de ces heures dans les services des enseignants-chercheurs permettrait de pallier cette difficulté.

L’établissement devrait profiter de la réhabilitation du bâtiment, qui hébergera le Département Recherche et Doctorat sur le site de Rangueil, pour attribuer des locaux dédiés à cette école. Son secrétariat devrait aussi rejoindre des locaux mutualisés inter-ED. Le comité recommande à l’établissement et à la direction de l’école la plus grande vigilance pour que le personnel concerné ne soit pas trop déstabilisé et retrouve rapidement ses marques. Cette mutualisation ne doit pas affaiblir le soutien administratif dont dispose actuellement cette école qui doit faire face à un changement de secrétaire.

Recommandations pour l’école doctorale :

Le comité soutient la mise en place d’un collège de direction pour le prochain plan quadriennal dans lequel le directeur sera entouré de trois collègues dont les différentes missions sont clairement définies : gestion de l’offre de formation, les relations avec le monde socio-économique et les relations internationales. Cette nouvelle gouvernance sera un atout pour prendre en considération les quelques recommandations qui suivent.

Le futur responsable du conseil pédagogique devrait impérativement repenser l’offre de formation en termes de contenu afin qu’elle réponde mieux aux attentes des doctorants. Compte tenu du nombre important de doctorants étrangers et de la volonté affiché de l’école que les doctorants aient un bon niveau d’anglais (Niveau de 750 au TOEIC pour pouvoir soutenir), certains modules pourraient être réalisés en anglais. Les procédures de choix des modules propres à l’ED par les doctorants sont aussi à optimiser. Même si les modules de l’ED BSB sont accessibles aux doctorants de l’ED SEVAB dans la mesure des places disponibles, le comité suggère d’aller plus loin en mutualisant les forces de ces deux EDs afin de créer quelques modules en commun. Une réflexion commune et coordonnée des deux commissions-conseils pédagogiques ne pourrait que renforcer l’offre de formation toulousaine des doctorants en biologie. Ces écoles devraient profiter de la mise en place de la maison des doctorants sur le site de Rangueil pour favoriser un rapprochement entre les doctorants toulousains en biologie au sein d’une même association. L’arrivée sur le site de Rangueil du département recherche et doctorat devrait permettre à l’école de prendre toute sa place dans le collège doctoral de site.

Un effort particulier doit être réalisé par la direction pour associer les doctorants à la vie de leur école. Le comité suggère tout particulièrement de les impliquer fortement dans l’organisation de la journée scientifique annuelle de l’école tout en veillant à bien reconnaître les compétences acquises par les doctorants qui se seront investis dans cette manifestation scientifique. Le conseil de l’école pourrait aussi réfléchir à l’opportunité d’une représentation des doctorants dans le jury du concours, autre moment fort pour l’école.

L’adossement scientifique de l’école se fait sur un panel d’EADs présentant des niveaux de publications très différents. Il conviendrait que le futur collège de direction suive de près les évaluations en cours faites par l’AERES pour le prochain plan quadriennal.

Le comité recommande que le conseil s’attache à harmoniser les critères de recrutements quelque soit le type de financement et réfléchisse à la possibilité d’étendre l’audition à tous les candidats désireux d’obtenir un financement public (Région, EPST, allocations ministérielles fléchées…) afin d’assurer le même niveau de recrutement des candidats.

Une des caractéristiques de cette école est le pourcentage important de doctorants étrangers majoritairement financés par des bourses de leur pays d’origine. La vigilance par rapport à ce type de financement, affichée et effective par l’ED, devrait se traduire par une définition claire d’un seuil miminum de financement et des modalités en cas de non respect de ce minima comme, par exemple, un engagement des EADs d’assurer le complément sur la durée de thèse.

Le comité souligne que l’école a mis en place cette année un questionnaire visant à l’évaluation de l’ED par les doctorants. Il reste cependant à optimiser ce dispositif pour obtenir un nombre plus important de réponses afin que les résultats soient statistiquement exploitables.

Avis détaillé

Admnistration et moyens de l'ED :

L’école doctorale est dirigée depuis sa création par un directeur, assisté par un directeur adjoint, qui prendra la direction lors du prochain plan quadriennal. Ce binôme de direction s’appuie non seulement sur un conseil d’école conforme à l’arrêté de 2006 mais aussi sur un conseil scientifique (qui est une émanation du conseil d’école) et un conseil pédagogique spécialement élu. Ces instances, dont les missions sont clairement définies dans le règlement intérieur, se réunissent respectivement 3 à 4 fois par an, mensuellement et tous les trimestres. Cette école ne dispose pas de locaux propres (mais ce point sera corrigé lors de l’installation du Département « Recherche et Doctorat » et les secrétariats mutualisés des EDs toulousaines sur le site de Rangueil). Elle bénéficie depuis cette année d’un poste de secrétaire UPS suite au départ à la retraite de l’agent CNRS qui assurait cette fonction. Le budget annuel est en moyenne de 30 k€ dont 40 % est dédié aux frais de formation des doctorants. Seule une augmentation de son budget lui permettra d’étoffer son offre de formation scientifique de façon significative et cohérente avec le nombre d’inscrits.

Bilan quantitatif :

En septembre 2009, l’ED comptait 201 doctorants pour 210 HDR. La répartition des doctorants dans les 6 axes thématiques est corrélée avec celle des HDR sans constater de fortes disparités entre ces axes en termes de nombres. Forte de son dynamisme et de son changement de contour scientifique en 2007, le flux de doctorants-primants est passé d’une petite cinquantaine en 2006 à près de 80 en 2008 répartis pour 50 % à l’UPS, 31 % à l’INPT et 19 % à l’INSAT. Le taux moyen de doctorants par HDR est de 0,94 mais, puisqu’environ une soixantaine d’HDR n’encadrent pas, ce taux est en réalité de 1,43. Limiter à 3 doctorants/HDR, ce chiffre cache en réalité une grande disparité. En effet, 20,5 % des thèses sont réalisées en co-encadrement avec des non-HDR ce qui s’est traduit pour certains par 6 co-encadrements ce qui semble assez déraisonnable. Il serait souhaitable qu’une politique d’incitation à passer l’HDR soit mise en place afin que leur encadrement soit pleinement reconnu. La durée moyenne de thèse se situe à 44 mois. Malgré l’exigence d’une publication en 1er auteur ou d’un brevet pour la soutenance, 8,9 % des thèses ont été soutenues sans satisfaire à ce critère pendant la période 2005-2008. Même si cela ne concerne qu’un nombre limité d’EADs et, surtout pour cette raison, cela mérite d’être rapidement corrigé. De même, la qualité globale des publications associées aux doctorants est très variable et perfectible.


Le potentiel d’accueil des doctorants repose sur un ensemble d’équipes majoritairement de bonne qualité voir de très bonne qualité pour un petit nombre d’entre elles. Les sujets de thèse sont examinés par le conseil scientifique qui demande des corrections pour une dizaine de demandes par an. Les allocations sont attribuées par un jury après audition, ce qui concerne environ 30 % des doctorants-primants. Pour les autres cas, la validation des candidatures d’étudiants diplômés d’un master français de recherche se fait par les directeurs de thèse sans contrainte de mention ou de rang. Enfin, pour les étudiants détenteurs du grade de master ou d’un master étranger, les dossiers sont examinés par le conseil scientifique.

L’école est très impliquée dans le suivi des travaux de thèse grâce aux comités de thèse et à des entretiens individuels avec la direction lors des deux premières années. Depuis deux ans, un niveau d’anglais de 750 au TOEIC conditionne le dépôt de la demande de soutenance. L’insertion professionnelle des docteurs est satisfaisante et tout particulièrement dans le secteur privé (35,3 %) et l’enseignement supérieur (30,5 %). Près de 40 % des doctorants ont obtenu un emploi statutaire dans la recherche ou l’enseignement supérieur.


Tous les doctorants sont financés pendant toute la durée de leur thèse. Aucun seuil de financement n’est fixé mais une base de 1000 € par mois est évoquée dans le dossier.

Formation :

L’offre de formation complémentaire devrait être plus conséquente compte tenu du nombre d’inscrits. Elle ne repose que sur trois modules propres à l’ED couvrant uniquement l’analyse mathématique des données scientifiques, sur les modules des EDs BSB et CLESCO dans la limite des places disponibles et enfin sur cinq modules de culture générale. Un minimum de 4 modules validés par une assiduité attestée, dont un module à vocation professionnelle (« vers mon métier » ou « doctoriales » gérés par le collège doctoral de site), est exigé pour soutenir. Les doctorants de cette école n’émargent que très rarement aux modules relevant du collège doctoral de site car par trop généralistes et organisés de telle façon que de trop nombreux déplacements sont nécessaires aux dires des doctorants.


Une étude sur 4 ans indique que 39 % des doctorants étaient titulaires d’un master recherche toulousain, 25 % d’un master recherche français hors Toulouse et 20 % d’un master étranger. S’ajoutent à cela les 15 % d’ingénieurs issus majoritairement des écoles rattachées à l’ED. Au niveau international, les doctorants étrangers représentent 33 % des effectifs avec 23 thèses en cotutelle majoritairement avec les pays asiatiques. L’école ne développe pas de relations particulières avec des EDs étrangères et semble peu impliquée dans des manifestations scientifiques internationales. L’école a mis en place une aide financière pour les frais des doctorants qui participent aux congrès internationaux.

Projet :

L’ensemble des actions proposées par le collège de direction, animé par le futur directeur, vont permettre de mettre l’accent sur le développement de ses relations avec le secteur industriel ainsi que sur ses relations à l’international. L’appui de l’INRA sera un bon levier pour mettre en place une politique de formation plus volontariste grâce à la mise en place de modules scientifiques en biotechnologie et en biologie intégrative et de quelques modules en langue anglaise.


Rapport d’évaluation de l'école doctorale n° 475 « Mathématiques Informatique Télécommunications de Toulouse » de l'Université Toulouse 3 Paul Sabatier

2010


Président :


Experts :



M. Luc DUGARD

Contexte général

L’école doctorale MITT (Mathématiques Informatique Télécommunications de Toulouse, ED 475) s'inscrit dans le PRES Université de Toulouse, réunissant quinze écoles doctorales. Cet établissement doit bénéficier d'une co-accréditation au niveau de l'ED, ce qui lui permet alors de délivrer le « doctorat de l'Université de Toulouse ». L'ED a pour établissement support l'UT3 (UPS), et pour établissements accrédités ou co-accrédités : l'UT1, l'UT2, l'INPT, l'INSA Toulouse et l'ISAE. Un établissement, l'ENAC, est associé. Les laboratoires qui la composent actuellement sont :

Institut de Mathématiques de Toulouse

Laboratoire d'Epidémiologie et Analyses en Santé Publique

Institut de Recherche en Informatique de Toulouse

Imagerie Cérébrale et Handicaps Neurologiques

Groupe de Recherche en Economie Mathématique Quantitative

Laboratoire d’Optoélectronique pour les Systèmes Embarqués

Laboratoire Toulousain de Technologie et d'Ingénierie des Systèmes

Laboratoire d'Analyse et d'Architecture des Systèmes

Unité de Biométrie et Intelligence Artificielle

Laboratoire d'Astrophysique de Toulouse – Tarbes

Laboratoire d'Optimisation Globale

URE CNS – Unité de Recherche et d’Expertise sur les Systèmes de Communication, Navigation, Surveillance

MOIS – Modélisation et Ingénierie des Systèmes

SCANR – Signal, Communication, Antennes, Navigation, Radars

Equipe Projet Algorithmique Parallèle

Il s'agit ainsi de l'ED numériquement la plus importante du site, en nombre de chercheurs et de doctorants.

Le dossier est une demande de renouvellement, avec changement de direction.

Avis condensé

Avis global :

Cette ED s'appuie sur des composantes en recherche dont l'excellence est reconnue nationalement et internationalement (IMT, IRIT, LAAS principalement, sans préciser les autres laboratoires, également excellents). Elle résulte de la fusion récente de deux ED (mathématiques et informatique). A ce titre, son organisation actuelle en porte la marque (deux co-directeurs, deux responsables administratifs). L'ED bénéficie de la structure du PRES qui permet une mutualisation des formations à but professionnel. Son organisation très efficace lui permet aujourd'hui de disposer de 32 contrats doctoraux, acquis grâce au dynamisme de ses responsables et à la reconnaissance de l'excellence des équipes qui la composent. Son évolution s'inscrit dans une dynamique de rapprochement entre les mathématiques et l'informatique, ce qui pourrait naturellement la conduire à une direction unique interdisciplinaire avec des directeurs adjoints dans chaque site, donnant ainsi aux doctorants un environnement complémentaire à celui de leur laboratoire.

Cette ED, qui contribue à la formation doctorale d'un nombre élevé de futurs enseignants-chercheurs (ce qui s'explique compte tenu du caractère fondamental des recherches menées par certaines des équipes de mathématiques et d'informatique) se positionne ainsi de manière complémentaire à celle des autres ED du site, davantage tournées vers les milieux professionnels industriels.

Points forts : Cette ED rassemble des équipes de recherche de très haut niveau, reconnues nationalement et

internationalement. En particulier, les deux laboratoires principaux (en termes de nombres de chercheurs et de doctorants, l'IMT et l'IRIT, avec une contribution significative du LAAS) contribuent à constituer un appui en accueil de doctorants extrêmement solide sur le plan des financements institutionnels et sur les débouchés en direction des métiers de l'enseignement et de la recherche.

La gouvernance de l'ED s'appuie de manière très pragmatique et efficace sur les structures existantes, notamment au niveau des laboratoires, pour fournir aux doctorants un cadre favorable à l'accomplissement des études doctorales. Le support administratif (un poste à temps plein, un poste à 80 %) permet un soutien solide, très apprécié des doctorants. La direction reste attentive aux difficultés individuelles, dans le cadre d'un suivi souple de l'avancement des thèses et des formations suivies, sans que, pour autant, cet aspect ne soit négligé ni laissé sans contrôle. L'utilisation du logiciel ADUM pour la communication et l'échange d'informations avec les doctorants, donneront des moyens de contrôle accrus sur le déroulement des thèses, et contribueront fortement à l'unification des procédures au sein de l'ED.

Le soutien financier à la mobilité est une réalité, qui permet à un nombre significatif de doctorants d'avoir une expérience diversifiée des milieux de la recherche, comprenant une composante de découverte de culture non française. Par ailleurs, le soutien aux thèses en cotutelle en améliore significativement le déroulement.

L'obtention d'un nombre élevé (32 pour 440 doctorants) de financements doctoraux est une marque de dynamisme, à mettre au crédit de la direction de l'ED, qui lui permet d'attirer des étudiants (en particulier normaliens) qui souhaitent se destiner aux métiers de l'enseignement et de la recherche.

Points faibles : Le suivi du devenir des docteurs est à améliorer, pour diminuer le nombre de situations sans informations

après la soutenance.

La durée des thèses est à surveiller, même s'il apparaît que la direction veille à sa compatibilité avec les perspectives professionnelles des doctorants.

Notation



Encadrement (N/HDR, durée des thèses, financements, etc.) (A+, A, B ou C) : A

Suivi et insertion des docteurs (A+, A, B ou C) : A+

NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C): A+


La recommandation principale pour les établissements est de soutenir les évolutions de l'ED vers une structure intégrée sur plusieurs sites.

Avis détaillé


L'ED est actuellement gérée par deux co-directeurs : l'un pour les mathématiques, l'autre pour l'informatique. Chacun d'entre eux dispose d'une décharge de 12 heures. Un bureau les assiste, comprenant un représentant de chaque établissement. Ce bureau se réunit tous les mois. Le conseil de l'ED comporte 24 membres et est en tout point conforme à l'arrêté du 7 août 2006 relatif à la formation doctorale ; il se réunit trois fois par an.

La direction est assistée par deux secrétaires (un poste à temps plein, un poste à 80 %) : l'une pour les mathématiques, l'autre pour l'informatique. L'ED dispose de locaux adaptés où notamment ont été rapprochées les deux secrétaires.

L'ED dispose d'un budget de 56 k€/an dont la moitié environ est dévolue à la formation des doctorants. Une part significative est consacrée aux actions de mobilité internationale.

Bilan quantitatif :

L'ED compte environ 450 doctorants. Les trois quarts appartiennent à l'IRIT (Institut de Recherche en Informatique de Toulouse) et à l'IMT (Institut de mathématiques de Toulouse). Ce nombre est en bonne adéquation avec le nombre d'HDR rattachés à l'ED (250) pour un nombre total de chercheurs et d'enseignants-chercheurs s'élevant à près de 400. Le nombre d'inscriptions est en progression constante et atteint 140 pour la rentrée 2009-2010, le nombre de thèses soutenues avoisine la centaine. Le nombre d'abandons est extrêmement faible.

La durée moyenne des thèses se situe autour de 44 mois avec un pic inférieur à 40 mois et un autre de l'ordre de 48 mois. Tous les doctorants en quatrième année sont financés (contrats d'ATER principalement). Les réinscriptions en 5ème année ne sont permises que pour des soutenances se déroulant avant la fin de l'année civile.


Un rapport d'avancement est exigé en fin de seconde année et lors de l'inscription en quatrième année. Ce rapport d'avancement est présenté lors d'un entretien individuel avec l'un des membres du bureau. Une journée d'accueil des doctorants est organisée. Un séminaire des doctorants en mathématiques fonctionne, un séminaire équivalent en informatique est en cours de constitution. Enfin, les journées FREMIT (Fédération de Recherches en Mathématique, Informatique de Toulouse) permettent aux doctorants d'exposer leurs travaux.


Toutes les thèses sont financées. Les sources de financement sont diverses ; on note le nombre important d'allocations qu'ont su trouver les directeurs de cette ED (allocations ministérielles, fléchées ou pas, ou allocations couplées des écoles normales). L'ED impose un seuil minimal de 500 euros net/mois, les laboratoires fournissant l'éventuel complément pour atteindre ce seuil. Les doctorants interrogés sur ce point ont confirmé que ce montant permettait de survivre à Toulouse.

L'ED disposait en 2009 de 15 conventions CIFRE et de 27 cotutelles. 25 % des thèses sont des financements du ministère des affaires étrangères, la moitié des doctorants inscrits est étrangère.

Formation :

La formation s'appuie en grande partie sur les ressources mutualisées que procure le PRES et adopte les mêmes règles de comptabilité : 120 heures de formation sur 3 ans, soit 4 crédits de compléments de formation scientifique, 3 crédits de compléments à visée professionnalisante « le docteur vers son métier ». La forte propension de cette ED à

alimenter les filières académiques de chercheurs et d'enseignants-chercheurs fait que l'assistance aux Doctoriales n'est que d'une vingtaine de doctorants par an.

L'ED finance des tests au TOEIC ainsi que des cours de perfectionnement à l'anglais. L'ED finance en outre des séjours à l'étranger motivant au niveau de la pratique de l'anglais.


L'ED a une politique volontariste en matière internationale. Elle consomme près du quart de son budget dans des actions de soutien à des programmes internationaux. Elle finance notamment des séjours, allant de un à trois mois, en Belgique, Italie, Tunisie, USA, Japon, Australie.

Projet :

L'ED demande un renouvellement à l'identique avec quelques modifications, notamment :

- la mise en place d’une base de données active universelle « ADUM » qui sera opérationnelle fin février 2010.

- une amélioration du site Internet notamment pour sa partie en langue anglaise.

- la mise en place d'un diplôme Erasmus Mundus en sciences cognitives (avec les universités de Trento et San Sebastian).


Rapport d’évaluation de l'école doctorale n°482 « Sciences de la matière » de l'Université de Toulouse 3 Paul Sabatier

2010


Président :

M. Didier BLAVETTE, Université de Rouen

Experts :

M. Daniel MALTERRE, Nancy Université M. Alain MERLEN, Université Lille 1 Mme Farzaneh AREFI-KHONSARI, Chimie ParisTech Mme Dominique LORCY, Université de Rennes 1


M. Claude LECOMTE

Contexte général

Le PRES de Toulouse « Université de Toulouse » (UT1 Capitole, UT2 Mirail, UPS, INPT, INSA) rassemble près de 15 écoles doctorales dont 9 ED en sciences dures localisées sur le site de Rangeuil essentiellement. Les thèses sont délivrées par l’« Université de Toulouse » (PRES) et en secondaire l’établissement. Le PRES s’est doté d’un collège doctoral de site (CDS) dont le rôle est d’harmoniser les politiques des ED et leurs pratiques. La charte de thèse, commune à tous les Etablissements a été créée le 13 juillet 2007 par le PRES-Université de Toulouse (www.univ-toulouse.fr). Cette charte s'appuie sur les principes énoncés par le ministère. La politique de site a conduit au regroupement d’ED et à la création d’une ED transversale sur l’aéronautique ED-AA s’appuyant sur les axes de recherche prioritaires régionaux. Les allocations attribuées par le PRES favorise l’interdisciplinarité.

L’école SDM résulte du regroupement de trois ED chimie, physique et matériaux-STI. Elle rassemble un ensemble de laboratoires sur des thématiques extrêmement variées allant de la physique expérimentale ou théorique à la biologie en passant par la chimie, ou la pharmaco-chimie, les sciences des matériaux. Il y a 14 UMR ou UPR CNRS parmi les 15 laboratoires de cette ED (CEMES, CIRIMAT, LCAR, LAAS, LCA, LCC, LCPQ, LPSNPR, LPCNO, LPT, SPCMIB, LDIMRCP, LHFA, LNCM, LGP).

L’établissement principal de l’ED SDM est l’Université Paul Sabatier (UPS). L’Institut National Polytechnique de Toulouse (INPT) ainsi que l’Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse (INSA) sont co-accrédités et l’ ENIT associé. L’ED s’appuie sur des équipes reconnues de grande qualité (2 UPR, 11 UMR, 1 équipe d’une UPR, 1 équipe d’accueil balayant un large spectre, physique et chimie théoriques, laser à atomes ; matériaux, biochimie…). Notons la présence d’une fédération de recherche (IRSAMC) regroupant notamment 4 UMR.

Avis condensé

Avis global :

L’école SDM rassemble un ensemble de laboratoires de qualité sur des thématiques extrêmement variées allant de la physique expérimentale ou théorique à la biologie en passant par la chimie, ou la pharmaco-chimie, les sciences des matériaux. Son fonctionnement repose pour beaucoup sur les laboratoires. Sa politique d’attribution des allocations relève davantage d’une approche pragmatique des réalités reposant sur une pratique du consensus que sur une stratégie reposant sur des critères de sélection. Elle est faite au prorata des potentiels d’EC et Ch publiants. Compte-tenu de la qualité des laboratoires, cette manière de faire n’apparait pas comme un obstacle à la préparation de très bonnes thèses avec des doctorants de qualité dont le choix est laissé à l’appréciation des laboratoires. Le soutien de la région à cette ED semble faible peut être en raison d’un manque de visibilité dans les secteurs stratégiques de la région. L’action de soutien de l’ED à l’association des doctorants D-SMART est à encourager ainsi que son action de communication récente via la publication d’une lettre de l’ED SDM. Le fonctionnement est perfectible notamment s’agissant du suivi du devenir des doctorants et de leurs travaux de thèse (soutenance à mi-parcours).

http://www.univ-toulouse.fr/

http://www.univ-toulouse.fr/

Points forts : Qualité des laboratoires d’accueil.

Implication des industriels dans l’ED (notamment AIRBUS) pour la valorisation des thèses et des doctorants sur le marché de l’emploi.

Gouvernance consensuelle avec les directeurs de laboratoire.

Critères de soutenance exigeants à saluer.

Bonne durée de thèse.

Association DSmart des doctorants : initiative intéressante. Point positif à souligner, l’association a publié récemment un guide des doctorants, initiative qui pourrait faire école…

Points faibles : Le suivi de l’insertion des docteurs doit être amélioré, il y a trop de situations inconnues.

L’implication des directeurs de thèse dans la vie de l’ED est insuffisante. Une meilleure implication permettrait d’améliorer notamment le suivi du devenir des docteurs de cette ED.

Seuil de financement un peu faible et financement après 36 mois non renseigné.

Pas de soutenances à mi-parcours.

Politique internationale timide.

Précarité de la structure administrative.

Notation




Suivi et insertion des docteurs (A+, A, B ou C) : B


Recommandations pour l’établissement : Impliquer davantage les directeurs de thèse dans la vie de l’ED.

Améliorer la visibilité de l’école au plan régional notamment.

Les soutenances à mi-parcours faites dans certains laboratoires, initiative à saluer, devraient être intégrées dans une initiative de l’ED qui pourrait alors faire école sur l’ensemble des laboratoires.

L’attribution d’allocations du MESR à des laboratoires non reconnus après évaluation nationale au sens de l’arrêté du 7 aout 2006 relatif aux ED devrait rester une exception à justifier.

Les tâches de direction des ED dont chacun s’accorde à souligner l’importance pour le rayonnement des laboratoires et du PRES devraient être prises en compte par l’Etablissement via des décharges d’enseignement.

Avis détaillé


Le conseil de l’ED composé de 24 membres respecte l’arrêté d’août 2006 (Dr et Drs adjoints, Représentants des établissements, représentants des laboratoires, 4 doctorants, personnel BIATOSS, 8 personnalités extérieures). Il se réunit une fois par an. L’ED comporte une autre instance, le Conseil scientifique et pédagogique (CSP, instance exécutive) composé de 15 membres (Dr + Drs adjoints + représentants des laboratoires, réunion tous les 2 mois). Le bureau du CSP (5 membres) gère l’école au quotidien alors que le conseil fixe les grandes orientations. Le CSP prend les décisions opérationnelles (répartition des allocations, choix des doctorants, …).

Une secrétaire en CDD assure l’administration et la gestion de l’ED. Une salle de réunion en commun est mise à la disposition de l’ED. A court terme, de nouveaux locaux pour les ED des domaines Sciences-Technologies-Santé toulousaines seront disponibles (Maison des doctorants).

La budget est voisin de 46 k€/ an pour environ 320 doctorants. Il y a mutualisation des formations professionnalisantes et des doctoriales par le PRES.

Bilan quantitatif :

L’ED rassemble 328 doctorants pour 282 HDR (461 EC + C + IR). Les allocations ordinaires sont partagées entre les laboratoires au prorata du nombre de chercheurs publiants. Le dossier ne donne pas d’informations sur les membres de l’IUF et les PEDR. Le taux d’encadrement est de 1,16 doctorant/HDR mais cette moyenne cache des disparités (taux réglementé par le CDS du PRES = 6). Beaucoup de HDR n’encadrent pas. En revanche on note quelques encadrements excessifs (12, 9, et 7). Il y a une cinquantaine de co-encadrants non HDR.

Le flux sortant est de 75 thèses/an pour une durée moyenne de 39,3 mois (taux d’abandon <2 %) ce qui est tout à fait bon.


Les candidats à une allocation ministérielle sont examinés par l’ED sur la base de leurs dossiers. Seuls les candidats classés B sont auditionnés. Pour les autres allocations, les candidatures proposées par les laboratoires sont examinées par le bureau de l’ED qui décide de l’inscription. Le suivi des doctorants s’effectue lors d’une réunion en début de chaque année. L’ED a de plus mis en place des parrains qui rencontrent le doctorant à la fin de la 1ère année et 6 mois avant la soutenance. L’ED s’assure de l’avancement de la thèse, des projets de publications. Les doctorants doivent également remplir une fiche enquête à cet égard. Comme pour toutes les ED de Toulouse, la charte des thèses est celle du PRES.

L’autorisation de soutenance est prononcée si les 2 crédits professionnels et 4 scientifiques sont validés. Un score de 750 au TOEIC est de plus requis sauf dérogation pour les étrangers qui peuvent opter pour une qualification en Français (CFL). Enfin, il est demandé 1 publication acceptée + 1 soumise (ou un brevet) pour l’autorisation de soutenance.

Le suivi de l’insertion professionnelle montre des lacunes. Toutefois la mise en place récente du logiciel ADUM par cette ED va améliorer la situation. En l’état, les chiffres relevés sont les suivants : 5 ans après la thèse, environ 1/3 a un emploi stable dans le monde académique, 1/3 dans le secteur privé, 15 % sont encore en post doc, 9 % de situations inconnues ce qui est trop important. L’association des doctorants « D-Smart » en émergence devrait aussi contribuer à clarifier l’analyse du devenir des docteurs.


L’ED annonce que toutes les thèses sont financées mais 19 financements sur 273 thèses non renseignées dans le dossier. Les financements se déclinent de la manière suivante : 33 % MESR, 29 % autres fonds publics, 16 % entreprise, 18 % étranger. L’ED reçoit 22 allocations/an en moyenne + plusieurs allocations fléchées pour un ensemble de 15 laboratoires. Toutes les thèses sont déclarées financées mais certains financements sont non renseignés dans le dossier. Le seuil de financement de 800 euros, niveau inférieur à celui d’autres ED en sciences dures, parait un peu faible. Rien n’est indiqué sur le financement de fin de thèse, ni sur les compléments apportés par les laboratoires

Formation :

6 crédits doivent être obtenus (Le nombre d’heures est variable selon les crédits validés) : modules professionnalisants regroupés dans une offre mutualisée du PRES intitulée « le docteur vers son métier », modules scientifiques : cours de master. La participation à des écoles thématiques reconnues est validée par l’ED. Un exposé oral dans une conférence est considéré comme une formation et est validé par 1 ou 2 crédits selon qu’il s’agit d’un congrès national ou international. Une manifestation de deux journées est organisée chaque année : exposés de doctorants de 2ème et 3ème années, séances posters, débats sur l’emploi avec des anciens doctorants de l’ED, et 2 conférences de culture générale.

La participation aux doctoriales organisées par le collège doctoral du site est encouragée par l’ED. En revanche, elle n’est pas obligatoire et est diversement suivie par les doctorants. Point surprenant, certains doctorants n’en voient pas l’intérêt même lorsqu’ils se destinent à une carrière dans l’industrie.


Le spectre de recrutement est le suivant : 60 % des doctorants viennent des masters de Toulouse, 16 % de masters français hors Toulouse, 5 % ont été formés à l’étranger, 19 % non renseignés. 15 co-tutelles sur 300 thèses sont en cours. L’information dans le dossier à ce propos est parfois peu claire.

Il n’y a pas de réelle politique internationale propre à l’ED mais l’ED participe aux frais des doctorants en co-tutelle ou qui suivent une école thématique à l'étranger.

Projet :

Une gouvernance s’appuyant sur un directeur et deux co-directeurs représentant les trois grandes disciplines physique-chimie-STI/Matériaux est proposée. Le bureau sera composé de 3 membres supplémentaires élus. La direction montre son soucis de conserver un recrutement de doctorants de qualité encadrés par des chercheurs publiants avec l’exigence d’une production significative des docteurs formés (1 RICL au moins + 1 soumise ou un brevet). Une meilleure sensibilisation des doctorants au monde de l’entreprise sera faite et inversement. Un soutien sera donné à l’association émergente des doctorants de l’ED « D-Smart ». Une gestion informatique des bases de données « doctorants et devenir » plus sûre et efficace est déjà mise en place depuis peu (ADUM). Ce logiciel sera mis à la disposition des autres ED le souhaitant. La direction indique sa volonté à davantage impliquer les directeurs de thèse dans la vie de l’ED et à accroitre son action en international par une meilleure promotion des sujets de thèse en externe.

Observations du Président

Documents

Evaluation des écoles doctorales de l'Université … · organisationnel classique compte tenu de sa taille (conseil de l’école, commissions scientifique et pédagogique) et