EXPOSITION 2017 L’INSOUTENABLE LÉGÈRETÉ DES MÉDUSES

COLLECTIF LES ZUMANISTES

RELATIONS DE PRESSE ANICK LOISEL ANICKLOISEL@GMAIL.COM 418.752.4417

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Anick Loisel (membre fondateur) - Paspébiac

www.anickloisel.com

Démarche artistique « Les mots ont tout d’abord habités mon imaginaire. Par la chanson puis par les livres, auxquels je voue une grande passion. Puis c’est par le cinéma que l’image s’est faite une place dans mon univers créatif. Lorsque j’ai découvert qu’une image pouvait raconter tout un univers, tout comme les mots, ce fut comme une illumination. Je m’exprime à travers l’écriture poétique et les arts visuels (photographie et techniques mixtes) depuis plus de 30 ans. J’u tilise ma créativité dans chacune des sphères de ma vie. J’aime me servir de l’art comme moyen d’expression et de revendication. Ma recherche artistique s’appuie sur des thèmes variés tels que l’identité, la nature, les grands espaces (le non-conformisme, la solitude et le besoin de liberté), la trace que nous laissons sur terre, les gens qui la peuplent et la rendent unique. Ils alimentent mon art.

Je porte davantage attention au cadrage, à la lumière, au langage cinématographique depuis mes études en art et en cinéma. Je me questionne sur mon rôle en tant qu’artiste et femme dans mon milieu. J’incorpore des textes et des objets d’interaction dans le montage de mes expositions ; différents médiums pour une pluralité d’émotions, tous les sens en interaction. En définitive, les différentes disciplines que je pratique se nourrissent, se supportent et se renforcent, tout en demeurant des productions indépendantes où un dialogue s’ins talle pour raconter une histoire. »

Biographie

Anick Loisel est née à Montréal en 1968. Elle déménage en Gaspésie vers l’âge de deux ans. Dès le secondaire, elle touche à plusieurs formes d’art et s’investit particulièrement

au théâtre et à l’écriture en joignant une troupe qui favorise les créations collectives. C’est à cette époque que son intérêt pour la photographie se manifeste.

Au Cégep de Rimouski, elle complète un DEC en littérature. Elle s’ouvre à la poésie et aux grands auteurs québécois. Lors d’un voyage à New York, elle découvre la photo

d’architecture. En 1988, elle débute une formation à l’UQAM où elle complète plusieurs cours en scénarisation cinématographique et en communication. C’est le début d’une

période très prolifique en écriture.

Elle revient s’installer en Gaspésie en 1991. Elle s’initie en autodidacte à la peinture, débute une longue implication bénévole avec le comité culturel les Moussaillons, anime et

coréalise deux émissions culturelles à la télévision communautaire.

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La photographie prend de plus en plus de place. Après quelques expositions en solo et en groupe, celle présentée au Musée acadien de Bonaventure en 2011, Ô, AVENTURE

MARITIME, lui ouvre de nouvelles portes, telles qu’une participation aux Rencontres internationales de la photo en Gaspésie et la rédaction d’un premier livre à compte d’auteur,

en 2012, réunissant textes et photographies. Elle s’initie au haïku, auprès de l’écrivaine France Cayouette, pour la réalisation en 2013 de sa nouvelle exposition haïga-photo,

TEMPS SUSPENDU, à Gatineau puis à Paspébiac, l’Anse-à-Beaufils et Sainte-Anne-des-Monts.

De 2003 à aujourd’hui, s’amorce une période prolifique. De 2013 à 2016, elle se forme en techniques mixtes, auprès de l’artiste Francine Laberge. Sa recherche artistique s’ouvre

à de nouveaux horizons. Co-fondatrice du Collectif les Zumanistes, elles ont présenté en 2016, à la galerie d’art de la Vieille usine de l’Anse-à-Beaufils, leur première exposition

intitulée LA FARCE CACHÉE DE LA DINDE. Elles récidivent en 2017 avec comme thème la méduse.

Faisant partie du groupe ARTER depuis novembre 2016, groupe composé d’artistes gaspésiens, elle organise des journées de créations collectives sur le territoire. Ils présenteront

leur 1e exposition en juin 2017. Un projet de livre et une exposition solo très importante sont prévus pour 2018.

Directrice générale du Conseil de la culture depuis octobre 2013, elle œuvre en culture dans tous les secteurs de sa vie.

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Caroline Noël (membre fondateur) – Pabos

www.carolinenoel.net

Biographie

Originaire de la région de Montmagny, Caroline Noël est Gaspésienne d’adoption depuis 1996. Elle vit et a son atelier à Pabos

(Chandler). Peintre autodidacte, son passé dans le domaine scientifique et sa curiosité explique sa tendance à être continuellement en

mode formation, recherche et expérimentation.

Depuis 2013, elle expose principalement à la galerie d’art de la Vieille-Usine-de-L’Anse-à-Beaufils et fait plusieurs expositions

collectives et individuelles ailleurs au Québec. En 2015, l’une de ses toiles est finaliste au concours de peinture Rêve d’Automne de

Baie-St-Paul. En 2016 elle intègre le collectif « les Zumanistes » pour sa première exposition « La farce cachée de la dinde ». En 2017,

son exposition « Le curieux destin d’un livre de chimie » au Musée Acadien de Bonaventure, regroupe un ensemble d’œuvres qui

incluent les pages d’un vieux livre de chimie et marque l’aboutissement d’un cheminement personnel : sa transformation de biochimiste à artiste.

Démarche

Sa démarche, en constante évolution, s’aligne sur une quête personnelle de sens et passe par la pratique du journal créatif. Hybride entre le cahier de laboratoire, le journal intime,

le journal d’art, il lui permet de s’exprimer librement et d’expérimenter sans aucune pression en mélangeant l’écriture, le dessin, la peinture et le collage. Guidée par la joie de

créer, c’est ce même esprit de pure création sans pression, qu’elle tente de transposer dans ses œuvres en techniques mixtes, construites par couches successives qui se déposent

au fil des jours, chacune renfermant un instant présent vécu qui transparait dans les suivantes.

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Danielle Gagné (membre fondateur) – Percé

Biographie

Danielle Gagné vit et travaille à Percé. Elle détient un baccalauréat en arts visuels de l’université Laval (majeure en sculpture).

Elle est directrice artistique à la galerie d’art de La Vieille Usine de L’Anse-à-Beaufils depuis 17 ans. Elle investigue depuis

plusieurs années un art basé sur l’absurde et l’incongru. Elle est membre et cofondatrice du collectif Les Zumanistes, membre

du conseil d’administration du Centre d’artistes Vaste et Vague de Carleton-sur-Mer. Elle a enseigné (courants artistiques et

littéraires, scénographie) au Cégep de la Gaspésie-les-Îles à Gaspé. Elle suit plusieurs formations reliées à sa pratique artistique

(In situ avec Jean-Yves Vigneault, art performance avec Sylvie Tourangeau). Elle anime des ateliers d’arts, de théâtre et de

marionnettes pour enfants. Elle a participé à plusieurs expositions collectives et à deux expositions solos. Elle s’intéresse à l’art

performance, privilégie la terre comme médium (céramique), peint à l’acrylique et opte finalement pour les médiums mixtes.

« Une pratique plastique qui relève d’un intérêt pour la sculpture, la construction, le modelage, l’installation, j’explore, fascinée surtout par l’incongru. Je tente de communiquer ma

perception d’une mémoire collective, du banal souvenir au choc identitaire, en utilisant des matériaux trouvés dans mon env ironnement immédiat ou encore dans une certaine

mémoire iconographique, aux archives, collectionneuse compulsive de ce que l’on se rappelle d’hier. Mon processus de création : je choisis, je tâte, je manipule, je construis,

j’assemble, je déchire, je colle, je modèle, je texturise, je singularise l’image et j’angoisse, obsédée par ce que nous ne voulons pas voir, obsédée par l’aspect décoratif obsolète

que prend l’image, parfois. J’assume que chaque choix influence le suivant. Par des juxtapositions d’images signifiantes ou pas, par un choix d’objets empreints d’étrangeté, une

fois retirés de leur contexte, je mets en scène un monde qui se veut insolite, amusant, absurde, énigmatique et à portée existentialiste. Je fais, dans un but inavoué d’arracher un

demi-sourire, un regard interrogatif au spectateur et de le déstabiliser, à la limite de le rendre inconfortable. Subjuguée par l’esthétique du détournement, je me sens enfin proche

de Rrose Sélavy et d’un glossaire personnel. Il n’y a pas de règles préétablies, mais une grande liberté-mélancolie, mais non-nostalgique, ne surtout pas m’emprisonner dans un

carcan. Mon intention viscérale est un désir de vivre le processus créatif dans toute sa globalité. Si je résume ma démarche en une phrase : « Tout est possible, tout peut arriver

ou pas et ce n’est pas important.” »

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Démarche

Mon processus de création : je choisis, je tâte, je manipule, je construis, j’assemble, je déchire, je colle, je modèle, je texturise, je singularise l’image et j’angoisse, obsédée par ce

que nous ne voulons pas voir, obsédée par l’aspect décoratif obsolète que prend l’image, parfois.

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Francine Laberge (membre fondateur) – Coin-du-Banc – Percé

https://www.facebook.com/lesateliersdartfrancinelaberge/

Démarche

Dans sa pratique artistique, Francine Laberge porte un intérêt particulier à la notion de "traces". Les traces laissées par le

temps et les éléments dans la nature sont ses premières sources d'inspiration, mais aussi les traces laissées par les êtres

vivants. Elle crée un pont entre ce qui a été et ce qui est. Ces œuvres se veulent un témoin qui conjugue passé, présent et futur. La base de son travail est une exploration des

paysages afin de découvrir les traces significatives qui susciteront l'émotion créatrice. Elle utilise l'argile, le plâtre, le papier ainsi que des matières végétales et minérales qu'elle

incorpore, moule, superpose et dont elle se sert pour faire des empreintes. À l'aide de différentes techniques - collage, frottis, dessin, peinture, sculpture, gravure - et de divers

médiums- graphite, fusain, pastel, peinture acrylique et encaustique -l'artiste crée des bas-reliefs et transforme la matière dont la superposition des couches intervient comme une

stratification temporelle. Les empreintes et les frottis sont une transposition à la fois de la forme et de la surface; le creux et le relief deviennent alors l'opposition entre deux regards

différents d'une même matière et représentent tour à tour la dualité entre la force et l'immuabilité rencontrant la fragilité et la précarité. Cette dualité est la relation entre le caractère

physique de la matière et l'essence immatérielle qui en émane.

Biographie

Native de Saint-Jean-sur-Richelieu, Francine Laberge est établie en Gaspésie depuis une vingtaine d'années. Détentrice d’un baccalauréat en arts visuels de l'Université Laval

depuis 1977, sa carrière se partage entre création et formation. Elle a enseigné à l'éducation des adultes, a donné différents cours et ateliers intensifs et a été professeure en arts

visuels au Cégep de la Gaspésie et des Îles à Carleton-sur-Mer. Depuis quelques années, elle offre des formations dans différentes disciplines des arts visuels, entre autres pour

le service de développement professionnel du Conseil de la culture de la Gaspésie. Elle a siégé sur plusieurs conseils d'administration, dont celui du Centre d'artistes Vaste et

Vague et du Conseil de la Culture de la Gaspésie. Elle a participé à plusieurs expositions à Saint-Jean-sur-Richelieu avec le regroupement Artisfacta, à la Galerie Horace à

Sherbrooke et à la Galerie Action Art Actuel. En Gaspésie, elle a exposé au Musée le Chafaud de Percé (1994 à 1996), au Brise-Bise de Gaspé (1996-1999), au Centre d'artistes

Vaste et Vague de Carleton-sur-Mer (2003-2005), à la Galerie d'art Gilles Coté à Percé (2009-2010) et à la galerie d’art de La Vieille Usine de L'Anse-à-Beaufils depuis son

ouverture en 2000. Elle a fait partie de l'évènement de création in situ " Tent'Art " du Centre d'artistes Vaste et Vague (2007) et elle a réalisé une création collective au festival

Maximum Blues de Carleton-sur-Mer (2005). Cet été, elle figure parmi les artistes invités à l'évènement "Barachois In Situ" de Percé.

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Jeannette Myles (membre fondateur) - Percé

Biographie

Jeannette est née à Chandler. Elle a étudié en littérature au Cégep de Gaspé et en pédagogie des arts à l’Université Concordia. Retraitée de l’enseignement, elle s’est impliquée toute sa vie dans plusieurs formes d’expression artistique : peinture, animation, écriture et jeu théâtral. Se sont ajoutés des stages et formations au Centre des Arts visuels de Montréal, au Centre d’impression textile, au Centre Calixa Lavallée et au camp d’écriture de chanson de Petite-Vallée. Une approche de la marionnette avec Jean Cumming et Magali Chouinard et, ces dernières années, des formations avec Francine Laberge en techniques mixtes ont enrichi son parcours. Elle a participé à des expositions-solo et de groupes à travers le Québec, collaboré avec Monique Rioux au Théâtre des 2 mondes, fait partie de la Troupe Art-Neuf à Montréal. Elle fut partie prenante des réalisations de Pierrette Poirier de l’école du St-Rosaire, en collaborant aux textes et en créant des costumes et des décors.

En 2014, elle met en scène une pièce de théâtre dont elle est l’auteur avec une équipe de Percé et la produit à la Vieille Usine. À travers ce parcours de presque cinquante ans, une forme d’expression artistique persiste : la peinture sur soie. Sans doute est-elle attirée par la soie, sa texture, sa luminosité, la transparence qu’elle permet et les multiples usages qu’on peut en faire.

Démarche artistique

Ma démarche artistique n’a jamais été mise en mots. A cette étape de ma vie, il me serait plus facile d’analyser les sentiers explorés, les influences reçues que de discourir sur

mes intentions et mes objectifs. Comme professeur d’arts plastiques j’ai expérimenté plusieurs matériaux, mais c’est sur la soie que mes couleurs ont pris vie le plus souvent.

Depuis 1976, c’est mon quatrième retour à la peinture sur soie. J’aime sa légèreté, sa transparence et sa luminosité.

J’aime de plus en plus la suspendre librement, en y laissant circuler l’air, en superposant les tissus, en les habillant pour les exposer, plutôt que de les enfermer dans des cadres.

J’y peins de tout, surtout des personnages que je restructure et à qui je donne une nouvelle réalité, loin de la mascarade que la société nous sert dans ses structures humano-

socio-politiques. Je me plais à penser que je déjoue le sort, la tristesse, la grisaille, que je dissous la médiocrité, que je provoque l’étonnement et que, parfois, j’émerveille.

Je peins par pulsion, instinctivement, pour fuir ou célébrer. Le théâtre et le cirque m’offrent un éventail d’inspirations, où les vérités y sont souvent plus perceptibles que chez les

bien-pensants qui nous dirigent. Par bonheur, au fil des ans, on reconnait souvent mes œuvres avant d’en voir la signature. Et je continue….

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Louba-Christina Michel (membre fondateur) – Chandler

http://louba-christinamichel-artiste.weebly.com/

Biographie

Louba (Louba-Christina Michel) naît en 1987, grandit à Pabos Mills (Gaspésie), vit et pratique à Percé. Elle étudie en communications

(Rimouski), en littérature et en arts visuels (Sherbrooke et Québec). En 2011, à Québec, elle poursuit ses explorations artistiques, tout en se

familiarisant avec la gestion de carrière artistique. En 2014, Louba renoue avec ses racines gaspésiennes, après 9 ans d’exil . En 2015, elle

présente Coupée en deux à Gaspé et Nos îles s’accostent à L’Anse-à-Beaufils. Louba est membre fondatrice du collectif de femmes artistes

Les Zumanistes. Leur première exposition, La farce cachée de la dinde, est présentée à la galerie d’art de La Vieille Usine de L’Anse-à-Beaufils

en 2016. La même année, l’artiste présente une œuvre lors de l’exposition collective au Centre d’artiste Vaste et vague (Monochrome). Elle

offre l’exposition Territoires contours (peinture et poésie) à Percé lors du passage de l’année 2016 vers 2017. Louba siège sur les conseils

d’administration du Centre d’artistes Vaste et vague et du Conseil de la culture de la Gaspésie. Elle écrit pour le blog littéraire Le fil rouge. Elle

poursuit parallèlement une carrière d’écrivaine et d’artiste visuelle, en plus de travailler à la galerie d’art de La Vieille Usine de L’Anse-à-Beaufils.

Démarche artistique

Mes recherches artistiques (visuelles et littéraires) s’inscrivent dans ce besoin constant d’équilibre, qui prend racine dès l’enfance dans la nécessité de conserver et de documenter

(traces, empreintes, marques du temps qui passe) le quotidien, comme preuve de l’existence, par l’usage de divers médiums (dessin, écriture, photographies (et bien d’autres se

sont greffés par la suite)). En 2011, naît la réclusion artistique, moyen de créer à partir et à l’intérieur d’un lieu (in-situ, réalités et espaces augmentés) pour en capter l’instant

présent tenté de fuir. 2014 installe les assises d’une relation fragmentée avec le regardeur, qui s’impose davantage en tant que co-acteur de la création (Exhiber les murs, <<L’art

de l’équilibre>>, La farce cachée de la dinde, Territoires contours). En 2015, l’écriture et les arts visuels se marient pour une série davantage axée sur une pensée anthropologique,

spirituelle et philosophique (Coupée en deux). C’est ici que le symbole de l’île apparaît. 2016 et 2017 se rythment par un jeu de va-et-vient (le mouvement des vagues) entre

l’écriture et la peinture intuitive, l’un et l’autre se nourrissent pour une introspection forte et une voix assumée, dans la volonté d’être une femme entière et totale dans le grand

mouvement de la vie !

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Noëlla Gagné (membre fondateur) – New Richmond

https://www.facebook.com/noellagagneartiste/

Démarche artistique

Elle entreprend son travail à partir d’un point totalement libre, puis procède intuitivement, entrant dans une phase de création avec l’œuvre elle-même. Le processus artistique détermine largement l’exécution de l’œuvre, et en amène souvent une autre. D'abord, son travail passe nécessairement par une étape abstraite afin de vivre une expérience où sa conscience est interconnectée avec la nature.

Des formes colorées, des mouvements d’associations et de rythmes. Un questionnement existentiel et des recherches influencent ce point de départ. Dans un second temps, elle ne sait pas encore si elle oriente ce tableau vers une inclinaison

abstraite ou un paysage sera suggéré, la réflexion est toujours ouverte. Ce processus de création est une étape importante, car l’abstrait et le figuratif sont intimement liés dans sa démarche. Cette phase permet toute la richesse libératoire qui provoque d’agréables surprises.

Ses peintures avec ses aires enduites de riches couches à l’acrylique et parfois en technique mixte. Elle travaille sur l'émotion et laisse place pour que quelque chose se passe de

l’œuvre au spectateur.

Biographie

Noëlla Gagné est originaire de New Richmond en Gaspésie dans la province de Québec. L’artiste est attirée dès son jeune âge par la peinture et le dessin lui apportant déjà de

grandes satisfactions. En 1990, elle participe à des cours et des ateliers avec des artistes renommés. Elle apprivoise l’acrylique en particulier, en couches lissées ou texturées, ou

encore en empâtements onctueux et y explore la puissance des coloris et la vibration des formes. Figuratif ou abstrait elle travaille sur l’émotion et laisse place pour que quelque

chose se passe de l’œuvre au spectateur. Noëlla Gagné a exposé ses œuvres en groupe et en solo, tant en France qu’en Belgique et dans plusieurs lieux artistiques au Québec.

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Nathalie Boissonnault (membre invité) – New Richmond

www.boissonnault.com

Biographie et démarche artistique

Nathalie Boissonnault est née en 1968 à New Richmond en Gaspésie. Attirée par les arts dès l’enfance, elle s’inscrit à son

premier cours de peinture à 11 ans et peint sa première toile. Graphiste de formation, elle ne tarde pas cependant à suivre son

penchant naturel pour la peinture et réalise une première exposition en 1992. À cette époque, elle occupe un travail

d'infographiste et de cartographe au ministère des Ressources naturelles. En 2001, le désir de vivre cette liberté que lui procure

la peinture est de plus en plus fort. Elle fait alors le grand saut et quitte son emploi pour laisser toute la place à la peinture.

Le travail de Nathalie Boissonnault a subi plusieurs mutations. Aujourd’hui, plus intime et introspective, elle instaure davantage

un dialogue entre deux réalités, émotives et intemporelles, empreintes de théâtralité et de poésie. Cet univers ludique explore

un monde d’ambivalences où se côtoient force et fragilité, lucidité et naïveté. Privilégiant une amorce d’ordre symbolique, chaque œuvre exprime une idée, non immuable et plutôt

subjective puisque celle-ci peut évoluer selon nos propres perceptions. Entre l’étrangeté et le familier, il se crée un dialogue intérieur qui renvoie le spectateur à sa propre fiction

et donne un sens personnel à l’œuvre.

Les œuvres de Nathalie Boissonnault sont diffusées dans plusieurs galeries d’art du Québec ainsi qu’à la Doorway Gallery à Dublin en Irlande. Représentée à l’international par

l’agence Artêria Gallery, son travail a été exposé dans les villes de New York, Los Angeles, Miami, Londres, Hamburg, Hong Kong, Singapour et plusieurs autres.

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