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DES VECTEURS, des maladies
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UN VECTEUR C’EST QUOI ?Un vecteur est un agent de transmission. Certains invertébrés, majoritairement des insectes, hébergent des organismes microscopiques responsables de maladies et les transmettent aux humains et aux animaux lorsqu’ils les piquent. Heureusement, les invertébrés piqueurs ne sont pas tous des vecteurs !
Tout un monde de vecteursQuel est le point commun entre la peste, le paludisme
et le chikungunya ? Ces maladies et bien d’autres
– ou plus exactement les agents qui en sont responsables –
arthropodes, cette branche
zoologique dans laquelle se côtoient les mouches, les scorpions,
les crevettes… Le régime alimentaire très particulier
des arthropodes vecteurs leur fournit l’occasion de jouer
ce rôle d’intermédiaire : ils se nourrissent de sang.
Ces hématophages, infectés eux-mêmes par des agents
du repas sanguin.
On les trouve , en ville ou en forêt
monde entier,
des tropiques aux latitudes tempérées. La liste de leurs victimes
témoigne aussi de leur diversité : humains, oiseaux,
moutons, vaches…
La triade infernale Trois acteurs sont impliqués dans la transmission des maladies dites « vectorielles » : un vecteur, un hôte (le futur malade) et un agent pathogène. Ce dernier élément du trio peut être un virus (tel que celui du chikungunya ou de la dengue), une bactérie (pour la peste) ou un parasite (pour le paludisme ou la maladie du sommeil).Un agent pathogène donné est transmis seulement par un ou un petit nombre de vecteurs. De même, seulement un ou quelques
La précision de ces adaptations résulte de siècles d’interactions entre ces trois protagonistes.
Hôte
Agent pathogèneVecteur
eurs
Les vecteurs les plus connus
sont des moustiques mais la bande
de malfaiteurs compte aussi des punaises,
des puces, des tiques, des mouches…
Que fait la recherche ?Certaines maladies vectorielles touchent l’Homme depuis des millénairesD’autres, en raison des changements globaux récents et de la mondialisation sont émergentes (chikungunya, dengue).
contrôlées en grande partie (peste, onchocercose).
au point de nouvelles stratégies de lutte antivectorielle et de prévention pour diminuer la transmission d’agents pathogènes par des vecteurs et minimiser les risques d’installation d’une maladie dans une région.
t de la ngue). rtie
Des œufs jusqu’à l’âge adulte, le développement des insectes passe par plusieurs étapes.Par exemple, chez les moustiques, le cycle de vie comporte une phase aquatique et une phase aérienne. Quatre stades larvaires se succèdent pendant la première phase pour aboutir à une nymphe. La phase aérienne débute par l’émergence des adultes (dernière mue) suivie de leur accouplement. La femelle fécondée prend ensuite un repas de sang qui fournit les protéines nécessaires à la maturation de ses œufs. Chaque piqûre provoquera alors une nouvelle ponte.C’est cette piqûre qui assure la transmission d’agents infectieux. L’insecte vecteur s’infecte d’abord lui-même, en piquant une personne ou un animal malade. Le virus, le parasite ou la bactérie envahit le vecteur. Une fois ses glandes salivaires colonisées, ce dernier retransmettra l’agent pathogène à tout nouvel hôte qu’il piquera.
LE CYCLE DE VIE DES INSECTES
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EXEMPLE DU MOUSTIQUE
OK
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M O U S T I Q U E S Aedes dengue et chikungunya
Biologie du vecteurEn ville, ces moustiques trouvent le « gîte » (récipients remplis d’eau nécessaire aux stades larvaires) et le « couvert » (sang humain pour les femelles). Les larves se développent partout où l’eau s’accumule. Les femelles piquent pendant la journée.
Répartition géographiqueAedes albopictus, originaire d’Asie, envahit
depuis peu l’Afrique, l’Amérique latine et les régions tempérées d’Europe et d’Amérique. Aedes aegypti est présent partout sous les
tropiques. Leurs œufs, capables de rester « dormants » plusieurs mois,
ont permis à ces espèces de se répandre .
Distribution d’Aedes albopictus - 2014
Transmission vectorielleAedes aegypti et Aedes albopictus entretiennent
une transmission intense des virus de la dengue et du chikungunya dans la zone intertropicale. Les deux
maladies y sévissent sous forme d’épidémies de plus en plus
fréquentes et importantes. Le nombre de nouveaux cas de dengue
a été multiplié par 30 ces 50 dernières années.
Provoquant de , le virus chikungunya atteint
particulièrement les articulations et la guérison est lente. La dengue, elle, peut être
mortelle. Le fameux moustique tigre est maintenant
bien implanté en Europe et en Amérique du Nord.
Ce vecteur y assure désormais une transmission locale de virus importés par des personnes infectées lors de séjours
en zone endémique.
Prévention et lutteIl n’existe aucun médicament contre ces deux maladies. La lutte antivectorielle reste la seule solution :
Éliminer les eaux stagnantes propices aux larves
Épandre des insecticides chimiques ou biologiques pour limiter la densité des moustiques adultes
Utiliser des répulsifs pour limiter les piqûres
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La dengue et le chikungunya sont en expansion, dans le sillage du moustique tigre
aNom Aedes albopictusTaille 5 mmLongévité comme piqueur 3 semainesSigne particulier rayé noir et blanc d’où son surnom de moustique tigre son surnom de moustique tigre son surnomsurnur
Nom Aedes aegypti
Taille 7 mm
Longévité comme piqueur 3 semaines
Signe particulier dessin en forme
de lyre sur le thorax
MOUST IQUES Anopheles paludisme
Biologie du vecteurSeule la femelle pique, surtout pendant la nuit. Ces repas de sang sont indispensables à l’élaboration des œufs mais ne sont pas nécessaires à la survie de la femelle. Les adultes des deux sexes se nourrissent de jus végétaux sucrés.
Répartition géographiqueRRRRéééppppaaarrrtttiittiioonn ggééoLes Anopheles sont présents
dans le monde entier y compris les zones tempérées froides. Pourtant quelques
îles isolées en sont exemptes : Nouvelle-Calédonie, Seychelles,
Polynésie. Les raisons de ces exceptions sont
Transmission vectorielleL’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime actuellement
la mortalité mondiale due au paludisme à 600 000 décès annuels, principalement dans les zones tropicales
et tout particulièrement chez les jeunes enfants en Afrique subsaharienne. Les agents responsables
de cette maladie potentiellement mortelle sont des êtres
unicellulaires parasites, les Plasmodium.
Le moustique se contamine
en absorbant le sang d’un malade et réinjecte à d’autres
humains le parasite contenu dans sa salive
lors des piqûres suivantes. Le développement du Plasmodium dans le vecteur dure une dizaine de jours, aussi seules
les femelles âgées peuvent le transmettre.
Prévention et lutteDes médicaments sont disponibles mais il n’existe toujours pas de vaccin
Utiliser des répulsifs cutanés, des vêtements couvrants et des moustiquaires imprégnés d’insecticide
Tuer les adultes par des insecticides
Assécher les gîtes larvaires aquatiques pour empêcher le développement de nouvelles générations
1 repas de sang = 1 ponte de 200 œufs
Nom Anopheles gambiae
Taille 6 mm
Longévité comme piqueur 3 semaines
Signe particulier seuls les moustiques
âgés sont vecteurs
Distribution du paludisme
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MOUST IQUES Culex maladie du Ni l occidental
Biologie du vecteurLes femelles pondent leurs œufs à la surface de l’eau où ils forment de petits radeaux. Principaux vecteurs du virus West Nile (nom anglais de la maladie du Nil occidental ), les moustiques Culex se développent dans les marécages et les cultures irriguées ou en ville, même dans des eaux polluées.
Répartition géographiqueLes Culex colonisent tous les écosystèmes
sur tous les continents. Depuis 1999, 1 550 décès ont été signalés aux USA.
Des épidémies, parfois urbaines, sont également survenues en Europe.
En Afrique, où le virus est endémique, le nombre de cas est mal connu.
Distribution du virus West Nile
Transmission vectorielleLe virus West Nile infecte essentiellement les oiseaux
auxquels il est transmis par des Culex.
D’origine africaine, il passe d’un continent à l’autre
grâce aux espèces migratrices.
Des moustiques européens, asiatiques ou nord-américains
s’infectent alors sur des oiseaux porteurs du virus, puis l’inoculent
localement à d’autres oiseaux, ou aux humains et aux chevaux qui partagent leur environnement.
Le West Nile cible le système nerveux de ses hôtes.
Chez l’Homme, il provoque douleurs musculaires,
et maux de tête. La maladie peut évoluer
vers une encéphalite, parfois fatale.
Prévention et lutteIl n’y a pas de vaccin ni de médicament pour lutter contre une infection à virus West Nile. En conséquence, des mesures sont à adopter pour se protéger des moustiques :
Limiter les gîtes aquatiques propices aux larves
Utiliser des insecticides chimiques ou biologiques Se protéger des piqûres avec des répulsifs, des vêtements longset en dormant sous une moustiquaire
Le virus passe des oiseaux, cible principale, aux humains via les moustiques
ta l
Nom Culex pipiens
Taille 10 mm
Longévité comme piqueur 2 semaines
Signe particulier pique aussi les oiseaux
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MOUCHERONS phlébotomes le ishmanioses
Biologie du vecteurDu même ordre que les mouches, les phlébotomes sont silencieux et actifs la nuit. Œufs, larves et nymphes sont terrestres avec une préférence pour les milieux sombres. Les mâles ne piquent pas. Chaque repas sanguin pris par une femelle permet le développement d’une centaine d’œufs.
Répartition géographiqueRRééppartition géoCes moucherons occupent les zones tropicales de tous les continents.
On les rencontre aussi bien dans la forêt amazonienne que dans la cordillère
des Andes. Ils sont aussi installés dans le sud de la France et dans la région
méditerranéenne.
Transmission vectorielleDes 800 espèces de phlébotomes, 70 sont potentiellement
vectrices de leishmanioses. Les agents pathogènes responsables
de ces maladies sont des Leishmania.
Ces parasites infectent les humains, les chiens
et autres mammifères. La forme la plus bénigne
de la parasitose provoque des ulcérations cutanées ;
la forme muqueuse est plus grave.
Quant à la forme viscérale, mortelle sans traitement,
elle atteint le foie, la rate et la moelle osseuse.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 2 millions
les nouveaux cas par an et à 350 millions les personnes à risque.
Prévention et lutte
secondaires indésirables aussi il convient de recourir à la prévention :
Utiliser des répulsifs cutanés et des moustiquaires imprégnées d’insecticide
Détruire les gîtes de repos des phlébotomes adultes autour des habitations
Vacciner les chiens en zone endémique avec le vaccin développé par l’IRD et ses partenaires
Un insecte discret mais redoutable !
Nom Phlebotomus papatasiTaille 2-3 mmLongévité comme piqueur 1 moisSigne particulier piqûres multiples sur une petite surface de peau
est plus grave.
Distribution des leishmanioses (viscérale et cutanée)
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MOUCHERONS Culicoides maladie de la langue bleue
Biologie du vecteurLa femelle Culicoides pique humains et animaux pour prélever un repas de sang indispensable à la maturation de ses œufs. Ceux-ci sont pondus dans des sols humides, voire détrempés. Après éclosion, plusieurs stades se succèdent, depuis la larve semi-aquatique jusqu’aux adultes.
Répartition géographiqueLes Culicoïdes sont largement répandus
à travers le monde, excepté en Antarctique, Nouvelle-Zélande et à Hawaï.
On dénombre près de 1 400 espècesdont environ 90 signalées en France.
Les chercheurs débattent de la possibilité d’une colonisation récente du bassin
méditerranéen par Culicoïdes imicola.
Transmission vectorielleCertains Culicoides sont vecteurs de virus à l’origine
de maladies humaines comme le virus Oropouche en Amérique du Sud. Mais d’autres sont responsables de dégâts
la dont le signe clinique
caractéristique est une langue violacée d’où son nom
populaire de « maladie de la langue bleue ». Les cheptels européens sont durement touchés depuis les années 2000. Ils sont exposés à l’introduction récente de virus exotiques qui peuvent aussitôt être transmis
par les espèces locales de Culicoides.
Prévention et lutte
Traiter le cheptel par des bains d’insecticides à l’intérieur des bergeries
et des étables car les moucherons adultes y pénètrent très peu
Éliminer le fumier propice aux larves de Culicoides
Vacciner le cheptel avec la souche virale appropriée
ueNom Culicoides imicolaTaille 1-4 mmLongévité comme piqueur 20-30 joursSigne particulier sa piqûre est particulièrement douloureuse
1 400 espèces de et un impact considérable en santé animale
sidérable en sa
Distribution de la maladie de la langue bleue en 2012
d’Aedes albopictus
LES AVANCÉES DE LA RECHERCHE
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INNOVATION EN IMAGERIE SCIENTIFIQUE
RECHERCHE GÉNÉTIQUE
ÉTUDES DE TERRAIN
NOUVELLES MOLÉCULES INSECTICIDES
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MOUCHERONS simulies onchocercose
Biologie du vecteurLes simulies sont des moucherons. Leurs larves et nymphes vivent dans les rivières à courant rapide. Lorsque l’adulte émerge du cocon de soie, il gagne la surface de l’eau dans une bulle d’air. Seule la femelle se nourrit de sang. Ces dames piquent plutôt le jour.
Répartition géographiqueRRéépparttittion géDu fait des contraintes biologiques des larves,
les simulies sont particulièrement abondantes à proximité des rivières.
99 % des cas d’onchocercose, maladie surnommée « cécité des rivières », sont répertoriés
sur le continent africain.
Transmission vectorielleLe principal agent infectieux transmis aux humains
par les simulies est le ver parasite Onchocerca volvuluspar les vers adultes envahissent le derme et les tissus oculaires
où elles provoquent des lésions pouvant conduire à une cécité irréversible. La maladie touche particulièrement
les zones rurales des savanes africaines
où elle est présente dans des foyers le long des cours d’eau.
Réalisé sous la coordination de l’Organisation
mondiale de la santé (OMS) et avec la contribution primordiale
de l’IRD, l’épandage de larvicides dans les rivières
de 1974 à 2002 par le Programme de lutte contre l’onchocercose
en Afrique de l’Ouest a permis le repeuplement
de vallées fertiles désormais sans risques pour les populations.
Actuellement, encore 37 millions d’Africains sont infectés et 90 millions vivent en zone à risque.
Prévention et lutteDeux types de mesures sont préconisés :
Se protéger des piqûres par des répulsifs chimiques et des vêtements couvrants Si la prévention échoue, traiter par Ivermectine,
Surveiller les foyers d’onchocercose permettra de préserver les acquis
Nom Simulium damnosumTaille 3 mmLongévité comme piqueur 2-3 semainesSigne particulier capable de voler activement des dizaines de kilomètres
Distribution actuelle de l’onchocercose
Cycle du parasite de l’onchocercose
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MOUCHES tsé-tsé maladie du sommei l
Biologie du vecteurParmi les vecteurs, les glossines
Répartition géographique
en optimum
Par ailleurs, ces mouches ne survivent pas
Transmission vectorielle
trypanosomes vont se multiplier,
somnolence Si le
Trypanosoma brucei gambiense
70 millions
Prévention et lutte
Traiter les patients
Tsé-tsé, terme africain, en référence au son de la mouche en vol
Nom Glossina palpalis
Taille 10 mm
Longévité comme piqueur
Signe particulier
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P UNA IS ES Triatomes maladie de Chagas
Biologie du vecteurLes cinq stades larvaires ainsi que les adultes des deux sexes sont hématophages. Actifs à partir de la tombée de la nuit, les triatomes restent cachés pendant le jour dans des endroits secs. Ils se dissimulent sous les lits, dans les anfractuosités des murs et à proximité du dormeur qu’ils piquent pendant son sommeil.
Répartition géographiqueSur 141 espèces de triatomes, 121 sont exclusivement
américaines. Ces insectes vivent dans les forêts sèches ou humides, du nord des États-Unis à la Patagonie. Suite à la colonisation de ces espaces par l’Homme,
ils se sont adaptés à l’habitat humain, surtout pauvre ou vétuste.
Transmission vectorielleLes triatomes s’alimentent de préférence
sur les mammifères dont l’Homme.
Lors de ce repas de sang, ils déposent sur la peau
Trypanosoma cruzi contenu dans leurs déjections.
C’est en se grattant que l’on fait pénétrer
le parasite à l’endroit de la piqûre. En Amérique du Sud, Triatoma infestans est le vecteur principal
de l’agent de la maladie de Chagas.
Chez les enfants en bas âge, celle-ci entraîne un taux
de mortalité d’environ 5 %. Dans 30 % des cas,
se développe une forme chronique avec des atteintes cardiaques ou digestives.
Prévention et lutte
aux insecticides. La lutte anti-vectorielle est donc cruciale :
Éliminer les punaises des habitations
Utiliser les insecticides appropriés
Améliorer l’habitat précaire
Supprimer les gîtes favorables
Une maladie strictement américaine négligée et sous diagnostiquée
Nom Triatoma infestans
Taille 1,5 cm
Longévité comme piqueur 1 à 2 ans
Signe particulier expulse ses déjections
à l’endroit où elle pique
Distribution de la maladie de Chagas
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P OUX typhus
Biologie du vecteurParmi les 550 espèces de poux parasitant le pelage des mammifères, deux d’entre elles vivent uniquement sur les humains : le célèbre « morpion » qui colonise le pubis, et deux formes d’une même espèce qui se sont spécialisées l’une dans les cheveux, l’autre sur les poils du corps.
Répartition géographiqueLa distribution des poux de tête et de corps
est mondiale. Le second est fréquemment observé dans les régions montagneuses
de la zone intertropicale. En pays tempérés
en conditions sanitaires précaires. Les morpions, eux, seraient en régression.
Transmission vectorielleLe pou de corps est vecteur d’agents infectieux,
contrairement aux autres espèces de poux. Il véhicule des
bactéries causant le typhus épidémique ou . Les poux ingèrent les bactéries en même temps que le sang de sujets malades
et les disséminent dans leurs déjections.
Elles pénètrent dans l’organisme par les lésions de piqûre,
de grattage ou par contact avec la muqueuse oculaire.
plus d’un million de personnes durant la première
guerre mondiale tandis que le typhus aurait causé plus de morts que toutes les guerres réunies.
De nos jours, des épidémies importantes surviennent dans les
camps de réfugiésnaturelles.
Prévention et lutteDes mesures préventives ou curatives sont à envisager :
Adopter des mesures d’hygiène corporelle
Traiter par des insecticides le corps et les vêtements infestés
Utiliser des antibiotiques en cas d’infection
Nom Pediculus humanus corporis
Taille 2 mm
Longévité comme piqueur 5 semaines
Signe particulier lié aux conditions sanitaires
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Distribution mondiale des poux
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Le pou de corps ne peut pas survivre plus de 48h séparé de son hote
P U C E S peste
Biologie du vecteurChaque espèce de puce vit en étroit contact avec l’espèce hôte associée (mammifères terrestres et parfois oiseaux). Mâles et femelles adultes habitent dans le pelage des hôtes et se nourrissent exclusivement de sang. Les larves, elles, séjournent dans la litière des mammifères.
Répartition géographiqueRépartition gOn trouve des puces dans le monde entier.
Pulex irritans s’est « spécialisée » sur les hôtes humains mais n’est pas vectrice.
La puce du rat, Xenopsylla cheopis,
est le principal vecteur de la peste humaine. 25 pays.
Transmission vectorielleLes puces transmettent la bactérie, Yersinia pestis,
d’un rongeur à un autre. Mais il arrive que la bactérie passe
à l’Homme, provoquant, avant la découverte du vaccin
et des antibiotiques, des épidémies catastrophiques de peste.
On estime qu’au Moyen-âge, la « peste noire » a tué
25 millions de personnes en Europe,
soit 40 % de la population en cinq ans.
Aucun cas n’a plus été recensé depuis des décennies en Europe ;
en revanche on en signale aux États-Unis.
Prévention et lutteLe vaccin contre la peste a été découvert par l’Institut Pasteur. Dans les pays à couverture vaccinale absente ou imparfaite, les mesures à prendre en cas d’épidémie doivent suivre un ordre précis :
Tuer d’abord les puces par insecticide à action rapide
Éliminer ensuite les rats par raticide à action lente
Traiter les cas de peste par antibiotiques
Maladie historique traumatisante qui sévit encore de nos jours
Nom Xenopsylla cheopis
Taille 2 mm
Longévité comme piqueur 10 mois
Signe particulier réputée pour des sauts
de plus de 300 fois sa taille
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Distribution actuelle de la peste
DÉFORESTATION
INONDATIONS
MONDIALISATION DES TRANSPORTS
URBANISATION CROISSANTE
Maladies vectorielles, CHANGEMENT CLIMATIQUE ET MONDIALISATION
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