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LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CCIT DU DOUBS www.doubs.cci.fr n o 49 mai-juin 2012 RIÈME ADAPTE SA LIMONADE AUX AMÉRICAINS PAGE 22 CROC'NATURE SACRÉ "MEILLEURE ADRESSE BIO" PAGE 26 RESTAURATION : LA MARQUE DE LA QUALITÉ PAGE 30 LE DÉFI DE L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ÉCONOMIE

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Le magazine économique de la CCI du Doubs. "Le défi de l'aménagement du territoire"

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LE MAGAZINE

ÉCONOMIQUE DE

LA CCIT DU DOUBS

www.doubs.cci.fr

no49 mai-juin 2012RIÈME ADAPTE SA LIMONADE AUX AMÉRICAINSPAGE 22

CROC'NATURE SACRÉ "MEILLEURE ADRESSE BIO"PAGE 26

RESTAURATION :LA MARQUE DE LA QUALITÉPAGE 30

LE DÉFI DE L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

É C O N O M I E

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somm

aire

Notre Chambre de Commerce et d‘Industrie place les entreprises au cœur de son activité ; elles sont à l’origine d’une partie de sa ressource fiscale, elles sont surtout et avant tout une richesse pour un territoire. À ce titre, elles doivent être

préservées et accompagnées dans leurs initiatives. C’est ce que je souhaite faire durant mon mandat le mieux possible, dans le cadre des missions qui sont imparties à une CCI. Pour mieux connaître la réalité de ce que vivent mes homologues dirigeants, échanger sur leurs préoccupations, mais aussi pour mieux leur faire connaître leur CCI, j’ai entamé depuis le début de l’année un parcours de visites de terrain. Cela m’a déjà permis de prendre la mesure du quotidien de ces entreprises de toute taille et de tout secteur d’activités. Avant l’été, les élus consulaires se réuniront pour élaborer un plan d’action sur 3 ans qui prendra en compte les besoins identifiés et proposera des solutions. Je veux le dire une nouvelle fois, chaque intervention de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs sera guidée par une volonté de proximité avec les ressortissants et d’efficacité dans les réponses qui leur seront données. Je vous invite, dès maintenant, à en prendre connaissance, en parcourant ce magazine et en particulier la rubrique centrale CCIT en actions. Elle témoigne régulièrement que nous, élus, sommes engagés à vos côtés.

PAR DOMINIQUE ROYPRÉSIDENT DE LA CCI TERRITORIALE DU DOUBS

Journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale du Doubs, 46 av. Villarceau, 25042 Besançon cedex, Tél. 03 81 25 25 25 - Contact : [email protected] - Directeur de la publication : Dominique Roy, président de la CCIT du Doubs - Rédacteur en chef : Sylvie Dejour-Albahary - Chef de projet : Corinne Nevière - Ont collaboré à ce numéro : Pierre Accard, Monique Clémens, NF2 (Agence de Presse), Florence Mourey, Jacques Raymond, Blandine Sauter - Photographies : Laurent Cheviet, SETEC, Agence DER - Maquette : Maga-zine - Mise en page : Cécile Blary, CCIT du Doubs - Abonnement : 25 euros par an. Publicité : Michel Boucly, tél. 03 81 25 27 87. www.doubs.cci.fr - Dépôt légal : 2e trimestre 2005. ISSN : 1637-9454. Imprimerie Simon.

Visites de terrain

page 04 conjoncture éco La question du financement au premier plan. page 06 made in Doubs…

et alentours. page 8 le dossier Le défi de l'aménagement du territoire page 17 ccit en

actions Deux nouveaux élus au Bureau. Budget exécuté 2011. La sécurité des commerces. CCI

Expert, l'annuaire de compétences gratuit page 22 échos de l'éco. Riéme adapte sa limonade aux

américains. Croc'Nature sacré "meilleure adresse bio". Restauration : la marque de la qualité

page 32 info'pratique. page 34 vu/lu.

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conjoncture écoLa question du financement au premier plan

Décrypter les chiffres, contribuer à traduire les événements en indicateurs, anticiper sur l’évolution probable des filières dans leurs bassins économiques, tels sont les objectifs de cette analyse de conjoncture locale présentée lors de l’Assemblée Générale du16 avril dernier.

2e semestre 2012

2e semestre 2012

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croissance emploi industrie agro-alimentaire luxe automobile commerce travaux publics bâtiment

Le Grand Besançon étendu(CAGB+) : une ville en (re)construction, une industrie qui se développe

Le chantier du tramway : de la théorie à la pratique…Les effets immédiats sur le commerce de centre-ville sont importants, avec un report probable de la consommation en direction de la périphérie. Les secteurs les plus fragiles, tel celui du livre, chancellent.… tandis que l’industrie poursuit son développementLes emplois dédiés à l’industrie - plus nombreux qu’il y a 20 ans - représentent aujourd’hui presque le tiers des effectifs du secteur privé. Le succès semble reposer sur deux facteurs clés : • une grande diversité des activités • des PME dynamiques

2e semestre 2012

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Cette analyse est produite par le département « études éConomiques et territoriales » de la CCit du doubs.

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SUISSE ET ALLEMAGNE,La dynamique horlogère de la Suisse voisine se poursuit et nourrit l’emploi frontalier. Le franc suisse, devrait continuer à se situer à 1, 20 euro et profiter au dynamisme de nos territoires.L’économie allemande affiche sa sérénité avec des commandes à l’industrie en hausse en février, après une très bonne année 2011.

Ce qu’on peut retenir• La France n’est pas entrée en récession au premier trimestre 2012.• Localement : le Nord Doubs est dans l'attente.• La question des entreprises fragiles et de leur financement doit être un

thème prioritaire :- Les nouvelles normes du crédit affectent d’abord les entreprises comme les

ménages « sur le fil »- La taille des entreprises du Doubs et de Franche-Comté - les PME de l’industrie

en particulier qui font notre originalité -est un handicap dans ce nouvel univers. Il y a donc un enjeu dans l’adaptation de l’offre bancaire locale à l’identité de nos territoires.

• Une attention particulière doit être portée aux instruments de l’aménagement du territoire, facteurs de développement économique à long terme.

L’agglomération de Montbéliard et l’Aire Urbaine (PMA+) : retiennent leur souffle• L’alliance de PSA avec General Motors se combine avec les

déboires des marchés automobiles en Europe. L’emploi souffre sur fond d’arrêts de la production des chaînes, de réduction des cadences, de gel des embauches, d’une baisse de l’emploi intérimaire.

• L’alliance aura des effets plus ou moins immédiats : • mise en place de plates-formes techniques partagées • création d'une société d'achats commune à l'échelle mondiale • GEFCO, filiale de PSA, doit devenir le principal prestataire de GM en Europe. Les conséquences de l’alliance seront à observer dans la durée et notamment les collaborations existantes de PSA avec d’autres groupes automobiles tels que Ford.

• Quelques signes positifs malgré tout : PSA : • premier déposeur privé de brevets en France pour la 5e année consécutive • meilleur SAV d’Europe, tous secteurs confondus • L’ouverture, à Montbéliard, par PSA, d’un pôle de formation dédié aux métiers de l’automobile • Les perspectives du lancement en 2013 de la remplaçante de la 308.

• Commerce : le résultat des soldes, en demi-teinte, confirme les doutes d’un territoire qui peine à se projeter.

Haut-Doubs : l’aménagement du territoire au service du développement économique

• L’activité commerciale, côté France, reste exceptionnelle, durablement.

• Sur le Haut Doubs forestier, et en dehors du canton de Mouthe puisque celui-ci dépend du PNR du Haut Jura, le futur Scot se dessine et viendra lui aussi contribuer à assurer le développement équilibré du territoire frontalier.

Pays Horloger : le développement durable en question

• Portée par la croissance des marchés, l’industrie, qu’elle soit sous-traitante du luxe ou agroalimentaire, est dynamique, même si elle reste freinée par le développement du travail frontalier

• Le Parc Naturel Régional (PNR) du Doubs franco-suisse se dessine. À partir d’une charte commune et d’une gouvernance binationale, il viendra compléter une panoplie d’outils et de projets dont s’est doté le Pays Horloger depuis deux décennies.

2e semestre 2012

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zen cube, un îlot de détente

la montre personnelle Wysiwatch

Jusqu’à présent, la personnalisation des montres consistait à choisir parmi quelques couleurs de bracelet ou de cadran. Ici, sur le site internet des montres Wysiwatch, on devient vraiment créateur. On peut intervenir sur les sept parties qui composent la montre : les deux demi-bracelets, le passant, le boîtier, le cadran, le tour d'heures et les aiguilles. Les créateurs de la nouvelle marque bisontine ont mis au point un logiciel de personnalisation qui permet de jouer – c’est bien le mot – avec des dizaines de motifs, de trames, de couleurs, de photos de matière (écailles de python, fourrure d’ocelot, cuirs, tissus…). Les décors proposés offrent des combinaisons infinies. C’est à la fois facile et fascinant. On peut même, en deux clics, télécharger ses propres photos pour en habiller sa montre. Tout devient possible. Et si l’imagination venait à vous manquer, Wysiwatch vous propose une très large collection de modèles tous plus originaux les uns que les autres. Tout cela à partir de 39 euros la montre.

sur www.wysiwatch.com

les nouveaux plateaux "écolo" de Platex

... et alentours

Pour répondre aux problématiques de développement durable de ses clients, PLATEX vient de créer 3 types de nouveaux produits biologiques recyclables : des plateaux en polyester renforcé de fibres naturelles, lin ou chanvre, à la place de la fibre de verre, des plateaux 100 % d’origine naturelle en bois, 100 % cellulose, constitués à partir de papiers résineux, placage bois et feuille de mélaminé, et des plateaux thermoplastiques en propylène 100 % pétrole, mais 100 % recyclables. L’entreprise s’engage à reprendre le plateau en fin de vie dans le cadre d’une charte sociale et environnementale intégrée dans son plan qualité et proposée aux clients.Premier fabricant français de plateaux pour l’hôtellerie, les

collectivités et les Arts de la Table, installé aux Fourgs près de Pontarlier, Platex mène une politique active en développement durable, plus particulièrement en matière d’économies d’énergie pour faire baisser ses consommations, et dans le traitement et la valorisation de ses déchets.

sur www.platex.com

Imaginé par la société Souvet Agencement de Septfontaine (25), le Zen Cube vous offre le plaisir de réinvestir votre espace extérieur. Très contemporain dans son design, ce cube est en réalité un parallélépipède de 3,9 m de large, 5 m de long et 2,50 m de hauteur. D’une surface inférieure à 20 m2, son installation ne nécessite aucune autorisation. Le Zen Cube est réalisé dans un bois imputrescible issu de « forêts gérées durablement » (certification PEFC). Il est entièrement fabriqué et assemblé en Franche-Comté. Très remarqué lors du dernier salon Equip’Hôtel, il illustre brillamment le savoir-faire de la filière bois régionale. Ses vocations sont multiples. Le Zen Cube peut être une chambre de jardin, un salon, une cuisine d’été, un bar, un spa… Travaillant en collaboration avec des architectes d’intérieur, la société Souvet est en mesure de concrétiser tous les projets. Le Zen Cube sera votre îlot de détente, un espace intime lié à la nature. Ses grandes cloisons coulissantes permettent de jouer avec l’ombre et la lumière tout au long de la journée.

Tél. 03 81 89 53 08

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Depuis qu’il s’est mis à tailler le silex, l’homme n’a cessé d’imaginer les instruments les plus étonnants pour les

usages les plus improbables. Dans les arts de la table, la multiplication des instruments de service est un

signe de raffinement, chaque pièce ajoutant au rituel. La dégustation de quelques griottes au kirsch, en fin de repas, pourra désormais prendre des allures de cérémonial. Après avoir disposé les tasses, décoiffé le bocal, l’officiant pourra y plonger délicatement la petite louche verticale vers laquelle tous les regards se tourneront. Et chacun recevra sa tasse de griottes, baignant dans leur sirop carmin, avec un respect nouveau. Comment n’y a-t-on pas songé avant ? À la Distillerie Peureux, à Fougerolles (70), on dit que l’idée était dans l’air depuis longtemps. On attendait le moment. Ce moment, ce fut la rencontre avec Agnès Descamps, une artiste installée à Rougegoutte (90). La plasticienne qui s’illustre parfois dans la sculpture monumentale, a signé ici une création d’une exquise délicatesse. Son trait jaillissant a dessiné un objet vif et tendu

comme une queue de cerise. À l’heure de servir les griottes, tout autre instrument paraîtra

désormais incongru.

Ces drôles de têtes de bull-dogs, de cerfs ou de taureaux, si bien imitées, ne sont, en fait que quelques plaques d'acier, qui, alignées sur leur support, se transforment en trophée design. Voilà pour le pointu, comme le sont d'ailleurs cette chaise à la visserie apparente, ces lettres géantes à

l'esprit très loft, cette horloge comtoise revisitée ou ce bar, incroyable, tout en courbes. Mais Citysigner a aussi pensé au fonctionnel, proposant bordures de jardin dans différentes couleurs, bancs, consoles, tables, etc. Le point commun entre tous ces éléments de mobilier ? Le matériau : de l'acier ! C.Tech, entreprise bisontine créée il y a douze ans, est spécialisée dans les pièces pour l'industrie. Mais son dirigeant, David Baumer, est aussi amoureux du design. Comme son frère, Cédric, qui l'a rejoint dans la nouvelle aventure de Citysigner, leur nouvellesociété qui propose aujourd'hui une collection de mobilier fabriquée, conçue par deux jeunes étudiants de l'UTBM, à Montbéliard, Natacha Voulize et Simon Bernard. Ce dernier, études achevées, se prépare d'ailleurs à rejoindre l'entreprise.

sur www.citysigner.com

mobilier tout en acier

la louche des Distilleries Peureux

pièces d'art en bronze

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Sable silico-argileux et sable artificiel servant à la préparation des moules, cire perdue utilisée pour la préparation du moulage, ciselure permettant d'imprimer les détails sur la pièce, patine donnant l'illusion d'une usure du temps… autant de techniques parfaitement maîtrisées et utilisées à l'Atelier France Bronze à quelques kilomètres de Luxeuil-les-Bains (70). Reprise en 1984 par Bruno Redoutey et issue de la Fonderie d'art créée en 1921, cette entreprise qui comprend la fonderie Saint-Sauveur et Brunat, réalise des pièces de bronze et d'argent à la demande d'artistes du monde entier. Sculptures, décors de table, ameublement ou pièces de bijouterie, impressionnantes de gigantisme ou de finesse, sont quelques-unes des réalisations produites dans ces locaux de 1 500 m2 où s'affairent une douzaine de personnes qui travaillent en totale osmose avec l'artiste. Le savoir-faire, bientôt centenaire de cette fonderie, et l'utilisation des techniques modernes en font un modèle du genre. Modèle souvent repéré au niveau national : en novembre dernier, trois de ses ouvriers ont été reconnus au titre de Meilleur ouvrier de France.

sur www.atelierfrancebronze.fr Tél. 03 84 40 15 14

sur www.grandes-distilleries-peureux.fr

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« Accompagner le développement et réduire les inégalités spatiales en termes économiques et sociaux. »

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le dossierLe défi de l'aménagement du territoireLe visage du Doubs des vingt prochaines années se dessine, à partir de nombreux documents d’urbanisme, dont les Schémas de cohérence territoriale (Scot) et les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU). Élaborés par les collectivités en lien avec les acteurs publics et parapublics, ces outils d’orientations visent à réglementer et à organiser les implantations et le développement économique des territoires en définissant la destination des zones, les équipements et les infrastructures nécessaires.

Jusqu’au milieu des années 1980, peu de communes régulaient de manière consciente

leur développement. La plupart se contentaient de l’accompagner, qu’il soit d’origine endogène, impulsé par la croissance démographique, ou exogène, imposé et mis en œuvre par l’État ou les entreprises. La décentralisation a confié aux collectivités la responsabilité de leur développe-ment aux communes et surtout leur a transféré les outils du Code de l’urbanisme, à savoir des

règles de planification urbaine qui déter-minent les conditions assurant « l'équilibre entre un développement urbain maîtrisé, l’essor de l'espace rural, la préservation

des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des espaces naturels et des paysages, en respectant les objectifs du développement durable ». À partir de 2000, la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) a instauré le Schéma de cohérence territoriale (Scot) chargé de coordonner et d’encadrer à long terme les politiques publiques et les pro-jets d’aménagements à l’échelle d’un bassin de vie. Une recommandation renforcée par la loi Grenelle 2 de juillet 2010 qui accroît l’impor-tance accordée aux réflexions intercommunales dans les démarches d’aménagement du terri-toire. Cette évolution majeure induit à court et

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le dossier

moyen terme, un fort impact pour l’ensemble des communes. L’implantation d’une nouvelle activité ou la construction d’un équipement structurant, comme un tramway ou un parc d’exposition, se pense désormais au moins au niveau d’une communauté de communes et prend en compte les interactions possibles avec les territoires limitrophes. Objectifs : accompa-gner le développement et réduire les inégalités spatiales en termes économiques et sociaux.

Grandes orientations

Les agglomérations comme Grand Besançon et Pays de Montbéliard Agglomération se sont donc dotées d’un Scot, documents d’urbanisme juridiquement opposables, coercitifs, qui fixent les grandes orientations d’aménagement sur vingt ans. Les communes disposent aussi de différents outils, au premier rang desquels le Plan Local d’Urbanisme (PLU). Ce document de planification doit être compatible avec le Programme Local d’Habitat (PLH), le Plan de Déplacements Urbains (PDU), le Schéma d’Organisation du Commerce et de l’Artisanat (SOCA) ou encore les Chartes des Parcs nationaux

et régionaux. Cet ensemble est défini en concer-tation avec les acteurs publics et privés avec pour ambition de préserver et d'optimiser les conditions de croissance des entreprises, par la création de zones d’activités par exemple, mais aussi de développer les espaces stratégiques du territoire. Outre ces documents réglementaires, souvent en amont, les villes définissent des pro-jets d’urbanisme incitatifs, comme Besançon 2020. Ces derniers n’ont aucune valeur juridique mais proposent des aménagements d’avenir, sur fond de mise en perspective territoriale.

Une projection dans l’avenir

Chaque collectivité se projette donc dans l’ave-nir en fonction de ses spécificités et de ses besoins. Malgré tout, quelques tendances communes se dégagent, en premier lieu la ges-tion économique du foncier. La logique d’éti-rement urbain est clairement remise en cause depuis le Grenelle 2 de l’environnement. Ce qui signifie une densification des villes en hau-teur et la fin de la politique de déploiement en zone périphérique. Malgré la complexité de ces opérations, les communes engagent donc de vastes chantiers de réhabilitation de bâtiments abandonnés et de revitalisation des anciennes friches industrielles. Autre évolution majeure, la reconsidération des infrastructures. La prio-rité est d’abord donnée à l’optimisation des flux afin de lutter efficacement contre la pollution des centres ville. C’est aussi dans ce contexte que s’inscrit le retour du tramway à Besançon, avec pour conséquence, à terme, le dévelop-pement du commerce de centre-ville, dont la place de la Révolution est devenue le symbole. L’achèvement de l’opération Pasteur et l’accueil d’enseignes phares devraient contribuer à ren-forcer encore l’attractivité du cœur de ville. Il s’agit de soutenir les animations commerciales dans les quartiers et de contribuer à maintenir un tissu de proximité qui, avec le vieillissement de la population, sera de plus en plus indispen-sable à la vie dans les centres-villes

La CCI du Doubs, hot line de l’aménagementDans ce magma de textes et de règlements, la CCI du Doubs est à la disposition des entreprises pour toutes les questions liées à l’aménagement du territoire. En effet, la CCI du Doubs, personne publique associée, est systématiquement consultée par les collectivités dans l’élaboration ou la révision de leurs documents d’urbanisme. Ce qui leur permet de contribuer à l’optimisation des conditions de développement des entreprises sur leur territoire.

Tel 03 81 25 25 68

Autre évolution majeure, la reconsidération des infrastructures comme le retour du tramway à Besançon.

Une densification

des villes en hauteur

et la fin de la politique

de déploiement en zone

périphérique.

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LES PRINCIPAUX DOCUMENTS D’AMÉNAGEMENT

> Scot Schéma de cohérence territoriale Institué par la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) du 13 décembre 2000 en remplacement de l'ancien schéma directeur, le Schéma de cohérence territoriale (Scot) vise principalement à harmoniser les politiques d'urbanisme à l'échelle des agglomérations et de leur zone d’influence. On note qu’une partie du Scot est juridiquement opposable aux tiers.

> PADD Projet d’Aménagement et de Développement Durable

> PLH Programme Local d'Habitat

> PLU Plan local d'urbanisme Document juridique de portée générale qui s’impose à tous, le PLU - anciennement plan d'occupation des sols (POS) – précise et réglemente l'utilisation des sols sur l’ensemble des parcelles de la commune, quels que soient leurs propriétaires. À noter qu’un PLU doit être compatible avec le Scot dont il relève, lorsque celui-ci existe.

> DAC Document d'Aménagement Commercial

> PDU Plan de Déplacements Urbains

Échelle : groupements de communes, Établissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI*) …

Échelle : commune

Objectif : mettre en cohérence l'ensemble des politiques sectorielles notamment en matière d'urbanisme, d'habitat, de déplacements et d'équipements commerciaux, dans un environnement préservé et valorisé.

Objectif : fixer les règles générales et les servitudes d'utilisation du sol sur la totalité du territoire communal

Acteurs : une agglomération, un PNR ou un syndicat mixte composé de représentants des communautés de commune.

Acteurs : élus locaux (Commune, Région, Département), services de l’État, organismes de parcs naturels et régionaux, organisations de transports urbains, Chambre de métiers et d’artisanat, Chambre départementale d’agriculture, Chambre de Commerce et d’Industrie

Échelle : ScotObjectif : définir les orientations générales d'aménagement et d'urbanisme retenues pour l'ensembleConsultable en mairie et à la Chambre de Commerce et d’Industrie

Observer, définir et programmer les investissements et actions en matière de logement.

Échelle : ScotObjectifs : organiser et dimensionner l'appareil com-mercial au regard des principes d’aménagement du territoire, de développement durableActeurs : communauté de communes, Chambre de Commerce et d’Industrie, Chambre des Métiers et de l’Artisanat, département Contact : Chambre de Commerce et d’Industrie.

Organiser le transports des personnes, des marchandises, la circulation et le stationnement dans les agglomération de + de 100 000 habitants.

Consultable : à la préfecture, la communauté de communes, la Chambre de Commerce et d’Industrie.

Consultable : en mairie, préfecture et à la sous-préfecture dont dépend la commune concernée et à la Chambre de Commerce et d’Industrie

le dossierÉ C O N O M I E

* EPCI : établissement public de coopération intercommunale.

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le dossier

L'agglomération est soumise depuis vingt ans à des mutations considé-rables. Cette évolution se traduit par

de nouveaux besoins pour les entreprises, de nouvelles attentes de la part des habitants, analyse Dominique Schauss, Directeur de Cabinet du Président de Pays de Montbé-liard Agglomération. Malgré la modernisa-tion de son économie et l’amélioration du cadre de vie, l’agglomération n’a pas encore renoué avec la croissance démographique. Il est donc déterminant de continuer à en-treprendre des aménagements pour rendre plus attrayant le Pays de Montbéliard ». Un état des lieux qui a incité la Communauté d’agglomération à se doter, dès 2006, d’un Scot destiné à définir une agglomération enviable et enviée en matière d’habitat, de transport, d’industrie…

Renforcer l'excellence

Élaborée par la Communauté d’agglomé-ration et l’Agence de développement et d’urbanisme du Pays de Montbéliard, en concertation avec les acteurs publics et pri-vés du territoire, cette feuille de route pro-fite à l’ensemble des 29 communes et de ses 120 000 habitants. La proximité de la Suisse et de l’Allemagne, la nouvelle gare TGV,

l’élargissement de l’A36 et de la RN19, l'hô-pital médian, UTBM, la multiplication des liaisons aériennes via l’EuroAirport sont au service du développement économique et conditionné à l'accueil d'activités. Le Scot préconise par ailleurs un recours plus fort à l’innovation, tandis que l’accueil d’acti-vités de services vient désormais en appui des savoir-faire industriels traditionnels. L’économie de demain restera portée prin-cipalement par le secteur de l’automobile qui concentre dans le Pays de Montbéliard

l’ensemble des fonctions de recherche, dé-veloppement, test, fabrication, assemblage, logistique. Son développement impose de renforcer l’excellence par l’investisse-ment sur les fonctions amont, de R & D notamment, pour mieux armer l’agglomé-ration dans la conception et la fabrication de nouveaux produits, de véhicules verts, mais également de nouveaux services de mobilité.

sur www.agglo-montbeliard.fr

N O R D D O U B S

Le Pays de Montbéliard se projette en 2020Première communauté de communes à avoir adopté un Scot dans le Doubs, Pays de Montbéliard Agglomération s’appuie sur ses contraintes pour en faire autant d’atouts et renforcer son identité.

Travaux d'élargissement de l'A36 dans le Pays de Montbéliard.

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le dossierÉ C O N O M I E

Forte de son statut de capitale régionale, l’agglomération bison-

tine cherche à renforcer ses fonctions métropolitaines. Les actions visent en priorité à conforter sa position de car-refour de communication, à confirmer son positionnement de pôle prospère et diversifié de services aux entreprises et aux particuliers. Sans oublier le renforce-ment de la qualité du cadre de vie ». Voici résumé en quelques mots par Raymond Reyle, président du SMScot et maire de Chalezeule, les grandes orientations du Scot du Grand Besançon adopté en décembre dernier. Ce document de réfé-rence pour l'aménagement du territoire pour les 25 prochaines années concerne 59 communes du Grand Besançon, ainsi que les communautés de communes de Vaîte-

Aigremont, La Bussière, Val de la Dame Blanche, Rives de l’Ognon, ainsi que le Val Saint-Vitois, soit 133 communes en tout. En matière économique, le Scot organise l’offre de zones de 3 ha et plus par un sché-ma d’armature des Zones d’activités éco-nomiques (ZAE) comprenant notamment des territoires d'intérêt régional, voire in-terrégional tels que Temis et le Pôle Santé. Enfin, l'amélioration de la qualité de l'offre devra passer par une requalification des friches industrielles, soit au moyen d'une reconversion, soit au moyen d'une réaffectation vers de nouvelles activités économiques, comme dans les quartiers Prés-de-Vaux, Casamène et Deluz, l'îlot Pasteur ou le Parc de l'Horloge (Kelton).

sur www.grandbesancon.fr

AV E N I R

Zoom sur le Scot du Grand BesançonApprouvé définitivement le 14 décembre 2011, le Scot de l’agglomération bisontine se concrétise progressivement. Il vise à renforcer l’attractivité du Grand Besançon d’ici à 25 ans.

UN PROJET DE PARC NATUREL RÉGIONAL (PNR) DANS LE DOUBS TRANSFRONTALIER

Le projet en lui-même n’est pas

nouveau puisque les réflexions ont

démarré en 1997 mais l’idée est bel et

bien de créer un Parc transfrontalier

entre la Suisse et la Franche-Comté.

Côté français, ce parc concernerait

l’ensemble du Pays horloger, élargi au

Val de Consolation et au site classé du

Défilé d’Entreroche. Côté suisse sont

concernées : des communes des cantons

du Jura et de Neuchâtel situées sur

le massif. Soit au total 110 communes

et 110 326 habitants répartis sur

1 346 km2. « La création de ce futur parc

permettra de mieux faire reconnaître la

valeur et la spécificité de cette région

transfrontalière en travaillant ensemble

à l’essor harmonieux du territoire,

annonce Annie Genevard, Présidente

du Pays Horloger. Avec à la clé, un

bassin d'emploi qui fonctionne en

interdépendance. Le territoire restera

typique et d'excellence ».

La démarche est marquée, cette année,

par l’élaboration de la Charte, établie

à partir d'un diagnostic comprenant

un inventaire du patrimoine et d'une

analyse de la situation à laquelle la CCI

du Doubs a contribué. Prochaine étape,

en 2014, chaque commune examinera

le projet de charte et délibérera. Le

classement par le ministère serait

l'ultime étape. La charte alors

adoptée pourra être consultée dans

les préfectures et sous-préfectures

territorialement concernées, ainsi

qu'au siège du Conseil régional et de

l'organisme de gestion du parc.

L'amélioration de la qualité de l'offre devra passer par une requalification des friches industrielles : les Prés-de-Vaux.

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le dossier

S T R AT É G I E

Mecasem, le sens de la mesureGrâce à l’installation de son pôle métrologie sur les hauteurs du technopôle Temis de Besançon, Mecasem prend ses aises dans un bâtiment de plus de 1 000 m2 et se rapproche des grands axes de circulation. L’entreprise a été aidée dans cette démarche par la Société d’Équipement du Doubs.

Hors normes et exigus, nos anciens locaux situés au Centre Technique de

l'Horlogerie ne correspondaient plus à nos besoins et freinaient notre développement, explique Stéphanie Chevalier, directrice générale de Mecasem. Nous souhaitions toutefois rester à Besançon, la capitale de la mesure. Après avoir été informés par la Ville de Besançon des opportunités exis-tantes sur le technopôle Temis, nous n’avons pas hésité longtemps ». Accompagnés par la Société d’Équipement du Doubs (SEDD), chargée de l’aménagement, de la prospec-tion et de la commercialisation de l’espace urbain, les 10 salariés du pôle métrologie du groupe Mecasem ont ainsi intégré, en

octobre 2011, cette vitrine des savoir-faire dédiée aux microtechniques. Un bâtiment de 1 000 m2 flambant neuf, qui regroupe un laboratoire et une nouvelle activité de mesures 3D. Il propose également diverses activités d’étalonnage et de mesure, ain-si que des prestations de réparation, de maintenance et de vente d’instruments. Mecasem s’est rapproché ainsi de l’École Nationale Supérieure d’ingénieurs de Mé-canique et des Microtechniques - ENSMM -, de nombreux laboratoires et d’entreprises spécialisées. « Nous avons immédiatement ressenti le dynamisme de la zone. Comme nous travaillons avec les autres structures présentes, nos relations sont plus simples,

plus directes », analyse la directrice. Autre atout, le niveau d’équipement en matière de déplacement : « Par sa position géogra-phique, ce site est facilement accessible, aussi bien depuis Paris que des autres ré-gions françaises et européennes. C’est un réel atout pour nos clients qui souhaitent assister aux tests et aux mesures effectuées dans nos locaux sans perdre trop de temps grâce à la rocade passant à proximité et à la gare TGV ». Un avantage concurrentiel pour ce laboratoire qui reçoit des outils et des appareils à vérifier en provenance de toute la France, de Suisse et d’Allemagne.

sur www.mecasem.com

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«Par sa position géographique, ce site est facilement accessible, aussi bien depuis Paris que des autres régions françaises et européennes.» déclare Stéphanie Chevalier, directrice générale de Mecasem.

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É C O N O M I E

E N S E I G N E

Décathlon : à fond la réglementation !

le dossier

Après plusieurs tentatives, Décathlon a ouvert les portes de son magasin de

Doubs, à proximité de Pontarlier, en fin d’année 2011. Une attente de plus de treize ans pour ce projet régulièrement rejeté et un nouvel élément d’attractivité pour le territoire de Pontarlier.

La troisième implantation du numéro un français du sport dans le Doubs a finale-ment obtenu le feu vert en proposant une surface de ventes de 2 000 m2 et de ne pas effectuer de location de skis, de vélos et de rollers. « Cette garantie est destinée à préserver les commerces concurrents déjà bien présents sur le secteur… même si l’ouverture d’un Décathlon n’entraîne jamais la disparition directe des petites détaillants » explique Jean-Victor Vernier,

directeur du magasin. Autre différence : la couleur crème remplace, en façade le tra-ditionnel blanc de la marque. Des chan-gements destinés à intégrer la nouvelle enseigne au sein de la zone commerciale.

« Outre ces points liés à la réglementa-tion, notre offre demeure généraliste, axée sur les sports pratiqués dans la région comme la montagne, la randon-née et le VTT, précise le directeur. Une large place est accordée à nos marques propres n’existant pas sur le bassin de Pontarlier. Notre activité démarre sur un bon rythme, nous remplissons largement nos objectifs depuis six mois. La qualité de nos produits et nos prix attirent une large clientèle ».

Un magasin Décathlon a ouvert ses portes, fin 2011, dans la ZAC de la Gouille des Sauges, à proximité de Pontarlier. Une implantation autorisée par la Commission Départementale d'Aménagement Commercial, en cohérence avec les documents d’urbanisme locaux et conformément à la réglementation.

Retrouvez les marchés publics de la CCI du Doubs sur

www.doubs.cci.fr rubrique Services en ligne/Marchés publics

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ccit en actionsN E W S

É C H A N G E S

Assemblée générale

La future taxe poids lourds contestéeMarie-Françoise Roumet-de Dominicis, déléguée régionale FNTR Franche-Comté, s’est fait le porte-parole de la profession pour attirer l’attention sur les risques que l’application de la taxe poids lourds au 1er juillet 2013 ferait courir à un secteur d’activité déjà fragilisé.Cette taxe consiste à faire payer aux poids lourds de plus de 3,5 tonnes l’usage de certaines routes nationales et départementales. Le système de tarification retenu ne sera pas uniforme sur l’ensemble du territoire national. Chaque axe sera divisé en tronçons auxquels correspondront des tarifications différenciées. 700km sont concernés en Franche-Comté sur les principales liaisons internes (RN et RD73, 83, 57, 19). Pour

Jocelyn Geléest commerçant au centre ville de Besançon (Lacoste, Bleu Marine, Eden Park, New Cambridge). Agé de 37 ans,il se déclare « naturellement concerné par les problèmesdu commerce et assure qu’ilfera un maximum pour relever tous les défis du commerce de demain dans tout le département.»

Paul Mettey57 ans, il codirige avec son frère un groupe de 7 entreprises (Cube - Mettey - Ménétrier - Sol Pro) dans le second œuvre du bâtiment à Montbéliard. Ces entreprises sont familiales depuis quatre générations et interviennent principalement dans le Nord Franche-Comté.

Deux nouveaux élus au Bureau

Le rapport d’activité 2011 de la CCI du Doubs est en ligne sur www.doubs.cci.frIl présente un an d’actions de la CCI et les principaux faits qui ont marqué l’année.

16 avril 2012Retrouvez toutes les infos

de la CCI du Doubs sur Facebook

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ccit en actions

La CCI bénéficie de recettes propres et d’une ressource fiscale qui s’élève à 6,9 millions d’euros. Cette dernière finance des actions très variées dont des projets collectifs en faveur du développement économique (Charte Qualité, Economia…) qui représentent 10 % du budget global. Les autres domaines d’intervention principaux sont : la formation -2,8 millions d’euros avec des actions en faveur de l’apprentissage et d’Iméa, l’école de la CCI du Doubs, la gestion d’infrastructures aéroportuaires à vocation locale (Besançon-La-Vèze et Courcelles-Les-Montbéliard)

- 0,3 million d’euros, le développement industriel - 0,8 million d’euros et le développement international des entreprises - 0,3 million d’euros. L’ensemble de ces actions est assuré par un effectif, au 31/12/2011, de 96 Équivalent Temps Plein. Le budget exécuté 2011 se solde par un excédent budgétaire versé dans les réserves de la compagnie consulaire, Il conforte ainsi la position financière de la CCI en lui permettant d’intervenir sur de nouveaux projets de développement économique, au profit des entreprises du Doubs et aux côtés des collectivités locales

Le budget exécuté de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs s’est élevé à 12,75 millions d’euros pour 2011.

2011, un exercice budgétaire positif

12 %

8 %

4 %

3 %

7 %

2 %1 %

18 %9 %

6 %

5 %

25 %

12 % Unité de Montbéliard, Développement industriel

8 % Commerce, Hôtellerie, Tourisme

4 % CCI International

3 % CFE

7 % Information économique

2 % Antenne de Pontarlier

1 % Participations structures externes

18 % Dotations Formation et Aéroport

Opérationnel 55 %

9 % Direction générale et Présidence

6 % Ressources humaines et accueil

5 % Communication

25 % Back-office

Fonctionnel : 45 %

Utilisation de la Ressource

Fiscale 2011

gérer cette « complexité et les incohérences qui en découlent », il sera obligatoire d’installer dans chaque véhicule immatriculé en France un boîtier de géo localisation. Il permettra de savoir où se trouve le véhicule, d’enregistrer les passages d’un tronçon de tarification à l’autre, à tout moment. La somme de ces coûts par tronçon et par trafic conduira à une taxe qui sera répercutée au chargeur. Au final, cela représente une augmentation de 8 % qui viendra majorer le prix du transport.Outre l’impact sur le coût du transport qu’elle redoute, la profession n’accepte pas que la responsabilité du calcul soit laissée aux transporteurs et demande un dispositif simple et plus fiable.

Faire le lien entre le coût de transport et les plaques d’immatriculation en circulation« Je vous invite à regarder les plaques d’immatriculation des camions qui chargent ou déchargent dans vos cours ou dans vos magasins, » telle est la recommandation faite par François Mercier, Secrétaire Général O.T.R.E. Franche-Comté Bourgogne, lors de l’assemblée générale de la CCI. Selon lui, les prix très bas parfois proposés sont liés à l’emploi d’une main-d’œuvre étrangère illégale sur le territoire français. Il met notamment en cause les affréteurs utilisant les camions étrangers pour effectuer des transports à prix abusivement

faibles pour empocher une marge importante. Il est à noter cependant que les Services de la Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) exercent actuellement un contrôle très strict des prix bas et prennent toutes les mesures légales à l’encontre des responsables qui pratiquent le dumping social au détriment des transporteurs locaux et de façon préjudiciable aux industriels de nos territoires

Le Général Marc Foucaud est intervenu lors de l’assemblée générale de la CCI pour demander le

soutien des entreprises à Entraide Terre qui finance les frais supportés par les blessés et leurs familles. 3 actions seront organisées

en Franche-Comté : un appel aux dons permettant une déduction d’impôt sous

conditions, une loterie et un concert.

Information : 03 81 87 26 54

L’Armée de Terre lance un appel pour soutenir les blessés

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A C T U S

ccit en actions

Lancé il y a 6 mois par la CCI du Doubs, en partenariat avec la Préfecture, la Gendarmerie et la Police, ce dispositif permet, après inscription gratuite, de recevoir des messages d’alertes en cas de faits délictueux. Depuis

septembre 2011, 59 alertes ont été émises : 45 pour vol ou tentative de vol à

main armée, 9 pour escroquerie, 5 pour vol à l’étalage commis en bande. Pour soutenir les

professionnels victimes, la CCI du Doubs a établi un partenariat avec les associations d’aide aux victimes locales

sur www.doubs.cci.fr

Le

professionnel du Doubs vient de signer son contrat d’adhésion au dispositif Alerte commerce, destiné aux commerçants et prestataires de service du département.

Le n

ombr

eBi

lan

555e

Invités par le Président de la Chambre, Dominique Roy, en partenariat avec la Sous-préfecture de Montbéliard, la Police et la Gendarmerie, les commerçants du Pays de Montbéliard ont pu faire part de leur inquiétude face à la recrudescence des actes de délinquance qui touchent les commerces, mais surtout s’informer sur les mesures de prévention et de protection de leurs points de ventes.Pour Dominique Roy, « Cette réunion avait pour objectif de rappeler les mesures mises en place par les différents partenaires présents (Alerte commerce, correspondants sécurité et prévention, bonnes pratiques…) et d’écouter les commerçants sur leurs besoins afin de mobiliser l’ensemble des acteurs concernés. »

PAYS DE MONTBÉLIARD

Mobilisation en faveur de la sécurité des commerces

Ils étaient plus d’une centaine réunis le 21 février dernier à l’Unité de la CCI du Doubs, à Montbéliard.

CCI Expert l’annuaire decompétences gratuit de plusen plus consulté

Près de 2 300 entreprises régionales des secteurs des services aux entreprises, de la sous-traitance, du bois et de l’environnement sont présentes sur CCI Expert. Cet outil permet de faire gratuitement la promotion des savoir-faire régionaux en favorisant leur accès direct à des clients potentiels. En 2011, la consultation du site a augmenté de 34 % par rapport à 2010 et 17 % des pages vues l’ont été depuis l’étranger.

sur www.cciexpert.net

SEMAINE DE L'INDUSTRIE

La 2e édition de la Semaine de l’industrie s'est achevée le 25 mars 2012. Plus de 2 200 événements ont été organisés sur le territoire français et plus de 200 000 personnes ont participé aux journées portes ouvertes, expositions, conférences, etc. organisées en région. La Franche-Comté se hisse en 8e position avec plus de 125

manifestations : 85 visites d'entreprise ouvertes à différents publics (scolaires, élus ou grand public) ; 35 manifestations organisées sous la forme d’ateliers pédagogiques, de forums, de conférences, de réunions d’information, de rencontres, de jobs dating… 4 600 personnes ont participé à l’événement. La prochaine édition de la Semaine de l'industrie se tiendra du 18 au 24 mars 2013

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ccit en actions

REPÈRES

Travaux du tramway bisontin : suivez le guide…

Médailles pour les salariés de SBCI

Le 20 avril dernier, le Président de la CCI du Doubs accueillait les salariés de SBCI pour une

remise des médailles du travail en présence de leur P-DGChristine-Noëlle Baudin.

10 mars : Bâle/Baselword28 mars : Simonin à Montlebon et

Hexacath à Morteau4 avril : Gresset & associés à Nods25 avril : Peugeot Japy à Valentigney

Nachin à Vermondans

18 avril : Micro-Méga à Besançon

Visites de Dominique Roy aux entreprises du Doubs

Pontarlier : échanges constructifs sur l’emploiLe 19 avril, le président de la CCI du Doubs et le référent territorial de son Bureau, Philippe Gille, ont réuni à Pontarlier des professionnels des secteurs du commerce, de l’hôtellerie et de la restauration. Sensibilisé aux problématiques de recrutement et de fidélisation d’une main-d’œuvre locale « aspirée » par la Suisse voisine, Dominique Roy a souhaité une tribune d’expression libre pour les ressortissants en présence du directeur régional de Pôle Emploi, Jean-Marie Schirk. L’occasion pour les dirigeants d’entreprises d’échanger sans langue de bois sur leurs préoccupations et les particularités de leur territoire et pour le service public de l’emploi de se confronter à leur vécu et de mieux faire connaître ses moyens. « Je pense que favoriser des rapprochements de ce type permettra de trouver des solutions concrètes, a expliqué Dominique Roy, et surtout d’activer de nouveaux leviers pour répondre à des enjeux décisifs. »

Identifier les mesures existant pour accompagner les entreprises en difficultés, les faire connaître et encourager les dirigeants à les utiliser, telle est l’ambition de ce document. Fruit d’un travail collectif entre les organismes consulaires et les professionnels de l’entreprise (banques, experts comptables, services de l’État…), « Repères » présente, sous forme de fiches par thème des explications et donne des contacts utiles à prendre.

sur www.doubs.cci.frCCI du Doubs : 03 81 25 25 [email protected]

En 2012, les CCI du Doubs et de Haute-Saône proposent un nouveau service : celui de formaliste. Rompu aux formalités juridiques et légales, il est l’interlocuteur unique de l’entreprise ou du professionnel qui prend en charge la totalité du dossier de déclaration.À ce titre, il réalise l’ensemble des démarches conformes aux dispositions légales, à l’identification de l’entreprise, quelle que soit sa nature juridique ou son appartenance sectorielle.Son activité se situe dans le prolongement d’une

mission de conseil et de rédaction d’actes menée par un professionnel du droit (notaire ou avocat) ou par un expert-comptable.CCIForma’liste s’adresse donc aux professionnels et aux entreprises déclarants directs. Il vient en complément du service des CFE (centres de formalités des entreprises) qui se concentreront sur leurs missions clairement définies par les textes : assurer un contrôle de cohérence des informations déclarées.

Tél. : 03 81 25 25 46

CCIFORMA’LISTE : L’EXPERTISE POUR LES FORMALITÉS D’ENTREPRISES

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Rième adapte sa limonade aux Américainssavoir-faire L’export est un bon relais de croissance pour Rième, dont les limonades parfumées séduisent outre-Atlantique. L’agroalimentaire local n’a pas dit son dernier mot…

Marcel-Alcide Rième aurait-il imaginé vendre ses produits outre-Atlantique lorsqu’il a lancé l’activité, il y a près

d’un siècle, à Morteau ? Sans doute pas. Pourtant, depuis cinq ans, c’est bien la vente à l’export de sa limonade, notamment au pays du Coca-Cola, qui permet à son arrière-petit-fils de développer l’entreprise. En 2011, la vente hors frontières de l’hexagone a en effet représenté 20 % d’un chiffre d’affaires

de 6 millions d’euros (5,6 en 2010), et dans ces 20 %, les États-Unis arrivaient large-ment en tête. En dehors de la Franche-Comté, où les produits Rième jouissent d’une belle notoriété, les autres marchés amateurs des bulles franc-comtoises sont les pays d’Europe du Nord, mais aussi la Russie et l’Australie. « Nous proposons un vrai produit français, avec un bouchon mécanique, il n’y a pas for-cément d’équivalent », avance Benoît Rième,

le dirigeant de la société et l’artisan de ce développement pour expliquer cette belle percée en différents points du globe.Pour conquérir de nouveaux marchés, Rième Boissons se montre sur les salons interna-tionaux : au SIAL, à Paris, tous les deux ans, et dans ceux organisés dans les pays visés. C’est ici qu’elle rencontre les agents com-merciaux qui assureront sa distribution hors de France. La petite société adapte aussi ses recettes et ses conditionnements aux goûts des pays visés : plus de sucre, de nouveaux

parfums (grenade, orange sanguine) et des bouteilles de 33 ou 75 centilitres avec bouchon à vis pour les Américains. Le nom aussi a changé : la Mortuacienne étant presque imprononçable pour un consomma-teur du pays d’Obama, la limonade fabriquée à Besançon se vend là-bas sous la marque « Rième », plus facile à commander dans la langue de Faulkner. « Grapefruit – french sparkling lemonade », peut-on ainsi lire sur une bouteille parfumée au pamplemousse rose, qui remporte d’ailleurs davantage de succès en France qu’aux USA. Les Américains lui préfèrent, dans l’ordre, le citron, l’orange sanguine et la grenade. Mais en France, 80 % des ventes concernent la version nature…

sur www.rieme-boisson.fr

La société adapte ses recettes et ses conditionnements aux goûts des pays visés : plus de sucre, de nouveaux parfums et des bouteilles de 33 ou 75 centilitres à vis pour les Américains.

I N D U S T R I E

A BESANÇON,

Rième emploie 5 salariés qui assurent la fabrication4,5 millions de bouteilles de limonade par an. Le siège est toujours à Morteau, qui emploie 10 salariés et prépare 500 000 bouteilles de sirop chaque année. La hausse des volumes demande une adaptation permanente de l’outil de production.

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Franck Ribet directeur (à gauche) site Metalis à Vermondans et Pierre Petitjean (à droite) President du Groupe Metalis.

Le convoyage des palettes passant dans ces tunnels est décentré sur le côté.

I N D U S T R I E

S'il y avait une ligne directrice à retenir des 75 ans écoulés depuis la création de Métalis, ce serait bien celle de « l'hu-

main au cœur de l'entreprise ». Une ligne à laquelle la petite société de fabrication de ressorts plats, baptisée Falgy, née en 1937 à Vermondans, n'a jamais dérogé. C'est pour-quoi Métalis, qui appartient depuis 2002, au Néerlandais Aalberts Industries, spécialiste du découpage, emboutissage, a tenu particuliè-rement à cet anniversaire. Il a été célébré, en avril, sur les quatre sites français du groupe, Pont-de-Roide, Chaudefontaine, Montbri-son (42), Marnaz (74) et surtout lors d'une réception au musée de l'Aventure Peugeot à Sochaux. Réception à laquelle participaient

personnel, familles, amis, retraités mais aussi collaborateurs venus de Pologne, Slovaquie, Chine et Inde où Métalis a ouvert début 2012 une nouvelle usine à Pune. Au total, les effec-tifs du groupe au CA de 100 M d'euros pour les secteurs de l'automobile, du bâtiment, de l'équipement industriel, de l'énergie, de l'aérospatial, s'élèvent à 800 personnes. Ils répondent à la demande de quelque 500 clients dans le monde, tels Schneider, Bosch, Areva, Valeo… « Cette célébration est avant tout une belle occasion d'honorer tous les acteurs de cette aventure » précise le président Pierre Petitjean, qui souhaite pour les prochains 75 ans « un avenir orienté sur l'innovation technique, le tout accompagné

d'un partenariat à l'international… » C'est le moins qu'on lui souhaite.

sur www.metalis.fr

Il suffisait d'y penser ! Danone, client depuis plusieurs années de Marceau manutention situé à Doubs, que ce soit

pour Blédina, Evian, ou Saiwa à l'export, avait pour objectif de réduire de 30 % son empreinte carbone entre 2008 et 2012. Le groupe constatait, dans le même temps, que le froid s'échappait à travers les trous de ses palettes lors de leur passage dans les tunnels de refroidissement. Pas bon pour la

planète. C'est pourquoi Danone produits frais France, usine de Pays de Bray en Seine-Ma-ritime, a proposé une solution à son four-nisseur habituel de système de manutation de palettes, Marceau. « Cela date de l'an dernier. » explique Étienne Merkt, commer-cial chargé de l'affaire. « La commande a été passée en janvier dans cette usine pour une installation en mars. » C'est donc fait : doré-navant, le convoyage des palettes passant dans ces tunnels est décentré sur le côté de manière à permettre une économie de 15 % de la perte de froid autant d'énergie écono-misée. Technique, assurément, mais efficace aussi. Car, insiste Étienne Merkt, « Cela per-met de gagner en cadence avec 6 secondes économisées par palette mais aussi en qualité, car les palettes ne sont plus abîmées par les chaînes. » Tout bénéfice donc pour les yaourts autant que pour l'environnement. Cette « mise en référence » d'un nouveau système est donc validée par Danone Pays de Bray ; elle s'installe aussi dans l'Isère et des pourparlers sont actuellement en cours pour Lille. Le début d'un nouveau marché ?

sur www.marceau.fr

Metalis fête ses 75 ans

Marceau : des palettes pour garder le froid

anniversaire Le groupe, fort de 800 salariés répartis sur huit sites, est né en 1937 à Vermondans.

marché Danone avait un problème : trop d'air s'échappait de ses palettes lors de la phase de refroidissement de ses produits. Marceau manutention à Doubs a trouvé la solution.

A Bâle, l’euphorie avant les travauxL’édition 2012 de Baselworld a montré l’effervescence de la filière. Dans un contexte de demande exponentielle des pays asiatiques pour les montres de luxe mais aussi de perspective d’arrêt des livraisons d’ébauches d’ETA (filiale de Swatch), qui équipaient trois montres suisses sur quatre, la filière horlogère franco-suisse est en pleine effervescence. Ce dynamisme s’est ressenti à Bâle, du 8 au 15 mars, lors du salon mondial de l’horlogerie et de la bijouterie. Une dizaine d’horlogers ou de sous-traitants du Doubs (sur 42 exposants français) y ont participé et sont revenus regonflés. Le salon a accueilli cette année 104 300 visiteurs professionnels, soit 1 % de plus que l’édition précédente, et les contacts ont été « très très positifs ». L’agglomération du Grand Besançon, qui avait accompagné la marque L. Leroy lors de l’édition précédente, a refait le déplacement pour présenter aux professionnels de la filière son plan d’action horlogerie-luxe. Prochain rendez-vous horloger pour les fabricants de composants horlogers du Doubs : l’EPHJ, à Genève, du 5 au 8 juin. Quant au salon mondial de Bâle, sa prochaine édition aura lieu fin avril 2013, le temps pour ce temple de l’horlogerie mondiale de se refaire une beauté. Ses promoteurs annoncent un salon encore plus grand et luxueux… L’euphorie continue.

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Micronora “ Plus que jamais, sans innovation point de salut ! ” salon Micronora, salon international des microtechniques et de la précision, se tiendra à Besançondu 25 au 28 septembre 2012. Michèle Blondeau, Directeur Général du salon, nous explique pourquoi,face à un contexte économique et financier préoccupant, le succès de Micronora ne cesse d’augmenter.

I N D U S T R I E

I N T E R V I E W

Erratum Dans l'article du numéro 48 d'Expression Active, consacré à la reprise d'entreprise, il a été mentionné par erreur que la CCIT du Doubs identifiait des PME-PMI à reprendre. Il n'en est rien. La CCIT du Doubs, qualifie, avec son dispositif Visa Reprise des repreneurs à haut potentiel.

COMMENT SE PRÉSENTE LE SALON 2012 ?

Très bien. Le salon est complet depuis fin mars. Soit 6 mois avant l’ouverture ! Force est de constater qu’actuellement, face à la crise financière, l’économie réelle reste bien orientée. Malgré quelques ralentissements ponctuels dans l’industrie, il semble que la dynamique de reprise à l’œuvre depuis un an, n’est pas réellement remise en cause, même si la visibilité reste faible.

Y COMPRIS POUR LE SECTEUR MACHINES-OUTILS ?

En 2009, le secteur de la machine-outil avait particulièrement souffert. Or, depuis un an, les entreprises réinvestissent dans

leurs équipements de production, et ce dynamisme devrait perdurer en 2012. D’ailleurs, les exposants de Micronora qui avaient réduit la voilure en 2010 réservent de plus importantes surfaces pour la prochaine édition.

COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS QUE MICRONORA RÉSISTE AUSSI BIEN ?

Micronora doit son succès au fait qu’il est un salon de niche. Aujourd’hui, les microtechniques occupent une place de plus en plus importante dans l’industrie mondiale et représentent l’un des secteurs les plus dynamiques. Avec des champs d’applications innombrables et la possibilité de transférer leurs technologies d’un secteur à un autre, les microtechniques possèdent un atout indéniable qui permet aux entreprises de se diversifier et de s’ouvrir à de nouveaux marchés. Mais au-delà de cette spécificité, d’autres facteurs expliquent le succès du salon : sa périodicité, sa taille humaine et son caractère convivial.

INVESTIR SERAIT DONC UNE BONNE MANIÈRE DE RÉSISTER AUX CRISES ?

Si les entreprises démontrent chaque jour leurs solides capacités à rebondir, les PME qui s’en sortent le mieux sont celles qui se diversifient, innovent, investissent et s’ouvrent à l’international.

PEUT-ON DIRE DU SALON MICRONORA QU’IL EST UNE VITRINE DES TECHNOLOGIES INNOVANTES ?Absolument. La précision et la miniaturisation sont des facteurs incontournables de valeur ajoutée dans tous les secteurs de pointe qui exigent toujours du plus petit, plus précis, plus intelligent. L’originalité de notre salon

est de réunir tous les acteurs concernés par ces microtechnologies, de la R&D à la sous-traitance, jusqu’aux technologies de production. De plus, son organisation favorise le croisement des technologies, ce qui en fait une véritable plateforme d’échanges, particulièrement appréciée des donneurs d’ordres.

LA VEILLE TECHNOLOGIQUE A DONC TOUTE SA PLACE À MICRONORA ?

Notre rôle primordial est de faire en sorte que notre salon soit un outil efficace au service de nos exposants, notamment en attirant des donneurs d’ordres ciblés et qualifiés, afin qu’ils en retirent le meilleur retour sur investissement possible. Mais nous devons aussi faire le point sur les évolutions des technologies, voire de les anticiper.

QUEL EST VOTRE PROGRAMME D’ANIMATIONS POUR 2012 ?Depuis plusieurs années, le laser s’est imposé comme un remarquable outil dans beaucoup de domaines. Nous dédierons donc un zoom aux technologies laser et à leurs applications industrielles. Pour leur 8e édition, les rencontres technologiques européennes micro et nanotechnologies se tiendront à nouveau au cœur du salon. On retrouvera également les conférences micro-nano mais aussi, bien sûr, notre concours des Microns d’Or qui récompense les innovations microtechniques les plus innovantes. Enfin, après la tenue d’assises dédiées au découpage en 2010, le Gimef organisera en 2012 une journée technique dédiée aux procédés laser dans la filière des métaux en feuille.

sur www.micronora.com

Micronora - Tél. 03 81 52 17 35

Michèle Blondeau : « Le salon est complet depuis fin mars »

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T E R R I T O I R E

F O R M AT I O N

Action, Lipstic et Oscillator-IMP : tels sont les noms de code des projets de laboratoires d’excellence (Labex),

pour les deux premiers, et de l’équipement d’excellence (Equipex) pour le troisième. Tous sont portés par le Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) Bourgogne – Franche-Comté et ont été retenus par le gouvernement au titre des investissements d’avenir. Ce qui signifie que la pertinence des projets scientifiques et des équipes de recherche associées est suffisamment prometteuse pour que l’État ait choisi de participer à leur financement sur le long terme. Au total, 14 millions d’euros ont été attribués à ces projets. Lipstic planche sur une nouvelle approche pour la prévention et le traitement des maladies inflammatoires et du cancer. Oscillator-IMP est, lui, un équipe-ment d’excellence pour le temps-fréquence, domaine de recherche où la Franche-Comté est en pointe. Deux Initiatives d’Excellence en Formation Innovante (IDEFI) ont aussi été retenues récemment : CMI Figure, une formation en ingénierie d’universités de recherche rassemblant 11 établissements d’enseignement supérieur et dotée d’un budget

de 10 millions d’euros sur 8 ans et Talent Campus, doté de 5,3 millions d’euros.

Cinq démonstrateurs pour le laboratoire d’excellence Action

Action, porté par le laboratoire franc-comtois Femto-ST, est un projet fédérateur et global qui mobilisera 200 personnes. Il a été doté par l’État de 8 millions d’euros et vise à « développer des systèmes intelligents devant participer à l’automatisation de la vie et à l’intelligence ambiante », explique Michel de Labachelerie, qui le pilote pour Femto-ST. Cinq « briques de base » corres-pondant à cinq plans de travail complémen-taires donneront ainsi lieu à la mise au point de cinq démonstrateurs : un micro dispositif biomédical, des capteurs communicants pour la surveillance de déchets radioactifs, des composants pour télécommunications optiques, des « peaux actives » et un nouveau type de calculateur pour processeurs mimant le cerveau humain. Les chercheurs sont déjà à pied d’œuvre.

Le 18 avril dernier, l’entreprise bisontine Micro Mega a fait le pari original d’inaugurer… une armoire. Un produit a priori insolite pour cette PME centenaire spécialisée dans le matériel dentaire mais finalement pas tant que cela puisque l’armoire en question contient les secrets du savoir-faire de l’entreprise.« Nous fabriquons notamment des ins-truments de haute précision, d’une taille relevant de la micro mécanique. Tous sont protégés par de nombreux brevets, explique Philippe Guerder, le directeur général. Mais pour cela nous avons besoin de compétences… Or, le métier d’usineur d’instruments à canaux n’est enseigné ni en formation initiale, ni même dans un process référencé de formation continue et nos

salariés vieillissent… »Alors, pour que l’activité de ce business en forte croissance à l’export puisse être main-tenue et les emplois conservés à Besançon, Micro Mega a engagé un travail de fourmi : recenser, décrire et réunir dans 73 classeurs toutes les compétences acquises et déve-loppées par les salariés et les enfermer dans une armoire.Cette démarche de Formation Intégrée au Travail s’est déroulée avec l’appui de l’Afpa. Les compétences identifiées vont permettre de bâtir un référentiel nécessaire à la tenue de ces postes, puis d’en bâtir les formations pour ceux qui prendront la relève.

Contact : Micro Méga -03 81 54 42 10

La recherche Bourgogne Franche-Comté marque des points

Les secrets de Micro-Mega dans une armoire

investissements Deux Labex, deux IDEFI et un Equipex ont été retenus par l’Etat au titre des « investissements d’avenir ». Portés par le PRES Bourgogne – Franche-Comté, ils le positionnent comme un interlocuteur de premier plan.

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C O M M E R C E

Un engagement durableA Besançon, des commerçants ont adhéré à une charte pour développer de bonnes pratiques écologiques.

Sensibilisés à la démarche par la CCI du Doubs, 71 commerçants bisontins se sont engagés dans la charte « Com-

merce éco-citoyen » lancée par la Ville de Besançon en 2010. Basée sur un diagnostic gratuit qui permet d’établir un état des lieux et d’identifier des marges de progrès pour générer des économies, l’action consiste à mettre en place un processus d’amélioration continue. Une charte en faveur de l’envi-ronnement et du développement durable concrétise l’engagement des professionnels.Christiane Gauthier de la mercerie-literie Gauthier rue Battant, a franchi le pas très naturellement. « J'ai toujours utilisé avec parcimonie les emballages. Je privilégie le papier depuis longtemps et tout ce qui est biodégradable. » Une bonne pratique qu'elle attend aussi de ses fournisseurs. « Je choisis le vrac plutôt que le kit d'emballage. En plus on paie moins cher. » C'est avec la même

vigilance qu'elle sélectionne ses produits. « Je vends des produits écologiques, des tissus purs coton. » Dans l'arrière boutique le stock d'oreillers et autres duvets est lui « contrôlé écologique ». « Les duvets sont en soie, lin, laine des Pyrénées, uniquement des produits naturels. »Pâtisserie des Quais Veil Picard, les bons gestes ont déjà eu une répercussion visible. « On faisait le tri des emballages, papiers, cartons, depuis longtemps. Aujourd'hui on porte nos efforts sur les économies d'eau. On a installé des économiseurs d'eau aux robi-nets et dans les toilettes. On a constaté une nette diminution de la consommation d'eau, surtout pour la vaisselle », indique Mme Cra-millet. Les pâtissiers ont aussi diminué leur utilisation de détergents. Ils préfèrent dorénavant des solutions plus écologiques pour le nettoyage, comme le vinaigre blanc pour ôter le calcaire.

Service Commerce 03 81 25 25 59

« Aujourd'hui on porte nos efforts sur les économies d'eau » indique Mme Cramillet de la Pâtisserie des Quais Veil Picard.

Christiane Gauthier, rue Battant : «Je choisis le vrac plutôt que le kit d'emballage».

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Soldes d’hiver : un bilan mitigé

La période des soldes d’hiver 2012 a été marquée par une certaine morosité à tempérer en fonction de l’implantation des commerces dans le département. Si les commerçants de l’arrondissement de Pontarlier se déclarent satisfaits, l’activité commerciale de l’arrondissement de Montbéliard semble elle stable. Une baisse de fréquentation est noté dans l’arrondissement de Besançon.

Globalement plus d’un tiers des commerçants qui ont répondu à l'enquête effectuée par la CCI du Doubs (39 %) constate une baisse de leur chiffre d’affaires lors de ces soldes d’hiver. Ils n’étaient que 28 % en 2009. La douceur de l’hiver a freiné les ventes d’articles chauds, même si l’arrivée du froid (à partir de la troisième semaine de soldes) a stimulé l’activité en cette fin de période. Dans un contexte économique difficile et en raison d’une météo défavorable (automne chaud et hiver doux), le marché du textile et de l’habillement est donc touché de plein fouet. En effet, nationalement, l’activité a reculé de près de 2.8 % en 2011 selon l’institut de la Mode (IFM), et est en repli depuis 4 ans. De plus, les enseignes succursalistes et franchisées n’ont pas attendu les soldes pour proposer des prix sacrifiés et ont même organisé des opérations commerciales en novembre et en décembre.

La multiplication des opérations de promotion réduit la portée de l’événement « Soldes ». En effet, le rituel des soldes traditionnels semble s’essouffler au fil des années et ce, depuis la loi de modernisation de l’économie de 2008 ayant institué notamment les soldes flottants. Ces derniers ne sont effectivement pas plébiscités par les commerçants du Doubs interrogés, puisque 84 % souhaiteraient pouvoir les aménager voire les supprimer. La concurrence des ventes sur Internet apparaît de plus en plus forte : 72 % considèrent qu’elle est importante voire très importante en particulier dans le secteur culture loisirs (89 %) et de l’équipement de la personne (71 %).

sur www. doubs.cci.fr

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C O M M E R C E

Croc'Nature emploie 60 temps plein et son chiffre d'affaires avoisine les 15 millions d'euros.

Croc'Nature sacré “meilleure adresse bio”

Quand Michel et Jocelyne Mosini ont créé le magasin à Serre-les-Sapins, voilà plus de 35 ans, « on parlait très

peu du bio, c'était très marginal », reconnaît Michel Mosini.D'abord installé dans le sous-sol de leur maison, le magasin a ensuite rejoint la zone artisanale de Serre-les-Sapins. « Quand on a commencé, on avait 5 à 6 fournisseurs et une centaine de produits, surtout en frais. » Aujourd'hui Croc'Nature a environ 500 fournisseurs et propose 7 000 références. L'enseigne travaille avec des producteurs locaux pour les produits laitiers, les vins du Jura, les volailles, œufs… avec l'Alsace pour les productions maraîchères, la vallée du Rhône, mais aussi avec l'Allemagne, l'Italie et la Suisse. Six autres magasins ont vu le jour

à Voujeaucourt, Pontarlier, Chatenois-Royal, Craponne, Valence et Bourg-en-Bresse. Ainsi « le réseau d'approvisionnement est compatible avec le réseau de distribution. Les camions descendent la nuit pour livrer les magasins et le jour il remonte la marchandise. » La logique écologique vaut aussi le transport.Soucieux de rendre accessible le bio au plus grand nombre, Croc'Nature a sa propre marque pour certains produits comme l'huile d'olive venant des Pouilles en Italie, la sauce tomate, la moutarde… Pour les produits exotiques comme le sirop d'érable, la quinoa ou le riz du Penjab en Inde, Michel Mosini noue des relations directes avec les producteurs. « Pour le quinoa on a rendu visite aux Indiens qui le cultivent sur les hauts plateaux dans les Andes. Le quinoa est devenue leur

revenu principal. Là on est dans l'éthique du bio, pas seulement dans le produit. On dépasse ça. » Au rayon compléments alimentaires et produits diététiques, un naturopathe conseille les clients. Sous le magasin de Serre-les-Sapins, les réserves sont importantes. « Nous sommes un des rares magasins bio à tout assumer et nous sommes quasiment les seuls à avoir une centrale d'achat. »Croc'Nature emploie 60 temps plein et son chiffre d'affaires avoisine les 15 millions d'euros.

sur www.crocnature.fr

prix En février dernier, Croc'Nature a été sacré « meilleure adresse bio » au salon Biofach de Nuremberg. Un prix qui vient couronner un travail de longue haleine.

500fournisseurs

7000références

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Néolia : achetez ou louez des appartements économes

p u b l i - r e p o r ta g ewww.neolia.fr

Devenir ProPriétaire

"Les Vergers de Cologne" - Besançon rue de CologneCette résidence nature à deux pas des écoles, des commerces et de la future station de tramway, propose deux éco-immeubles de 24 et 6 ap-partements, du T2 au T4, pour un investissement rentable (avec une TVA réduite à 7 %) ou pour votre résidence principale. Une résidence labellisée BBC*, avec un chauffage éco-urbain optimisé par l'installation de panneaux solaires pour la production d'eau chaude, c'est l'assurance de réaliser de véritables économies d'énergie. De plus, la résidence est entièrement privatisée et sécurisée (visiophone, portail télécommandé…) et bénéficie d'un parc intérieur planté d'arbres fruitiers (cerisier, pommier…) et d'arbres d'ornement. Jardins privatifs au rez de chaussée, grandes terrasses prolongeant les appartements, garages boxés en sous-sol, ascenseurs, appartements confortables avec placard et rangement complètent les atouts de cette résidence. A découvrir sans tarder !

En savoir plus Néolia, 26 rue Xavier Marmier à Besançon. Tél. 03 81 41 27 08

Devenir ProPriétaire

"Les Terrasses du Près-la-Rose" - Montbéliard Les BlancheriesRésolument contemporaines, "Les Terrasses du Près-la-Rose", 18 appar-tements du T2 au T4, offrent une situation de choix au cœur du futur éco-quartier des Blancheries à mi-chemin des boutiques du centre ville et de l'agréable parc urbain éponyme. Vous aimerez ses côtés :. Pratiques : avec ascenseur, local vélos en pied d'immeuble, contrôle

d'accès par visiophone, parking couvert…passerelles d'accès piétons et dépose minute

. Confortables : placard et cellier dans les logements, cuisine ouverte sur le salon/séjour au grand volume, large balcon ou vaste terrasse avec brises vues…

. Economes : label BBC* Effinergie avec un chauffage innovant de pompe à chaleur à absorption de gaz naturel qui garantit jusqu'à 40 % d'énergie gratuite et renouvelable.

La qualité du bâti, des matériaux et du cadre de vie font de cette rési-dence un investissement pérenne.

En savoir plus Néolia, 34 rue de la Combe aux Biches à Montbéliard. Tél. 03 81 99 16 72

Louer en toute SimPLicité

"L'Aiglon" - Besançon rue du PaterLe quartier des Chaprais, calme et pourtant en cœur de ville, proche de la gare et de la rue de Belfort, accueille notre nouvelle résidence locative bisontine de 4 immeubles et 43 appartements du T1 au T4 avec garages et parkings.Elle a fière allure et s'intègre bien dans l'environnement. Les logements proposent de belles surfaces et tout le confort actuel avec un chauffage individuel au gaz et une très bonne isolation. Le label THPE garantit une étiquette énergétique classe B pour de sérieuses économies de charges. A noter : le programme comprend 5 logements T3 Label Génération des-tinés à des personnes âgées et disposant d'équipements spécifiques et 2 logements destinés aux personnes handicapées. Une cour intérieure privative et arborée offre un agréable espace de convivialité pour les résidents.

En savoir plus Néolia, 5-7 avenue Cusenier à Besançon. Tél. 03 81 21 21 90

Dans l'actualité immobilière de Néolia, voici trois résidences BBC* ou THPE* en accession et en location dont les appartements sont très économes en énergie.

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EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 49 | MAI-JUIN 2012 29

S E R V I C E S

'' A chacun son box '' pratique et sécurisémarque La société de self-stockage née en 2003 à Thise s'agrandit avec de nouveaux bâtiments à Vaux-les-Prés.

Mais où donc stocker ses affaires de ski entre deux saisons ? Où entreposer ses meubles en cas de

déménagement à l'étranger ou dans un lieu plus petit ? Où, encore, mettre à l'abri son vin quand on ne possède pas de cave ? En 2003, Yannick Guinchard a trouvé la solution. Il décide de louer un bâtiment vide, d'abord pour y ranger des affaires personnelles, puis, très vite pour arranger un ami qui avait des palettes à stocker. L'idée est ainsi née : ici, chacun peut posséder son propre box, fermé et sécurisé. Yannick Guinchard a largement donné de sa personne, construi-sant lui-même les structures en tôle qui dorénavant s'alignent dans les 6 000 m2

des quatre bâtiments de Thise. Presque dix ans plus tard, « A chacun son box », marque déposée et concept décliné en franchise dans plusieurs villes de France, s'agrandit avec deux autres bâtiments, soit 4 000 m² supplémentaires sur le « Parc de l'échange » de Vaux-les-Prés. Ce qui représente 600 box

à louer au total, dont 60 % sont utilisés en garde-meubles. « Les 40 % restants servent aux commerciaux, pour leurs échantillons ou aux commerçants pour leurs colis de marchandises, leur archivage, etc. » explique Yannick Guinchard. Les atouts d'un tel « self stockage » sont nombreux : l'amplitude horaire des lieux, à quelques minutes du centre-ville, ouverts 24 h/24 et 7 jours sur 7 ;une sécurité maximum avec alarmes et gardiennage ; l'assurance d'un stockage dans un endroit sec et sain. Le chef d'entreprise, qui aujourd'hui travaille avec quatre autres

personnes et s'apprête à en embaucher une cinquième pour Vaux-les-Prés, a tout prévu : ici, on peut aussi louer un véhicule utilitaire pour charger sa marchandise ou ses meubles, demander l'aide de déménageurs, voire acheter cartons, films-bulles… Les prix des locations sont variables selon l'emplace-ment loué, à l'étage ou au rez-de-chaussée. Ils sont en moyenne de 10 à 14 € TTC le m² par mois. « Ce qui en volume permet de stocker entre 2 et 3 m3 d'affaires. »

sur www.achacunsonbox.com

Les prix des locations sont variables selon l'emplacement de 10 à 14 € TTC le m² par mois.

Yannick Guinchard a

déposé la marque « A chacun son

box »

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30 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 49 | MAI-JUIN 2012

S E R V I C E S

C'est une nouvelle marque qui fait son apparition sur les façades des restaurants : « Qualité Tourisme

Franche-Comté », un logo rose symbole, comme son nom l'indique, de qualité mais aussi d'attachement à la région. Lancé l'an dernier par le Comité régional du tourisme de Franche-Comté en association avec les Comités départementaux et les Chambres de Commerce et d'Industrie Territoriales, le dispositif propose aux hébergeurs et restaurateurs une aide technique pour mieux valoriser leurs établissements. La CCI du Doubs intervient plus spécifiquement sur le volet restauration.Pour obtenir le label « Qualité Tourisme Franche-Comté », les professionnels doivent répondre à un certain nombre de critères aussi variés que les moyens mis en œuvre pour promouvoir le lieu, l'accueil télépho-nique, la cordialité d'une conversation, la propreté des lieux, la qualité et la diversité des produits, la pratique d'une langue étran-gère, mais aussi et surtout la valorisation de la Franche-Comté et de ses produits.

Un audit extérieur indépendant

Un collaborateur de la CCI les accompagne pour un « pré-diagnostic » qui consiste à vérifier les différents points du référentiel, tout en se mettant dans la peau d’un client. « Aucun critère n'est éliminatoire » explique Nathalie Bernard, directrice du départe-ment Commerce Tourisme Création à la CCI du Doubs. « Notre visite permet souvent d'améliorer de petites choses pleines de bon sens que le professionnel ne voit plus, comme un panneau extérieur peu attractif » poursuit Michèle Perrot-Minot, chargée de ce dossier. Au restaurateur d'améliorer ensuite ses prestations avant de recevoir, quand il se sent prêt, la visite d'un cabinet d'audit exté-rieur indépendant. Si 85 % des 205 critères sont positifs, le label est validé. Il en coûte environ 200 € au restaurateur, l'État prend en charge une partie du prix demandé par le cabinet d'audit.

L’ensemble des restaurants traditionnels du Doubs, soit environ 400 établissements, ont été sensibilisés à la démarche dans le Doubs. Une douzaine sont déjà inscrits, dont sept dans le Pays de Montbéliard, où l'Agglomé-ration soutient le dispositif.« Il s’agit d’une déclinaison régionale de la marque nationale Qualité Tourisme mise en place par l’État pour promouvoir la destina-tion France » explique Nathalie Bernard qui insiste sur les bienfaits d'une telle marque. Elle permet au restaurateur de recevoir un kit communication avec brochures et diverses informations à remettre à ses clients ; elle lui assure une valorisation de son établissement et une promotion de la part de la Région et ses partenaires, mais lui permet, surtout, une remise en cause jamais négligeable dans un secteur d’activité où la concurrence est rude.

sur www.qualite-tourisme-franche-comte.com

Info : CCI du Doubs – 03 81 25 25 59

Restauration : la marque de la qualitélabel La Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs, en partenariat avec le Comité régional du tourisme accompagne les restaurateurs et les hébergeurs dans une démarche d’amélioration de leurs prestations et de valorisation de leurs établissements « Qualité tourisme Franche-Comté ».

Le château de la Dame Blanche, sur les hauteurs de Geneuille, se refait une beauté. Mieux, l'hôtel restaurant élargit son offre au-tant que ses bâtiments. Ce grand bouleversement est programmé sur deux ans. En 2012, viennent d'être livrés une superbe véranda de 140 m2 qui abrite la nouvelle salle de restaurant, un espace

SPA balnéo avec mas-sages du monde ainsi que deux cabanes dans les arbres, avec chauf-fage, lit rond, télé et même hammam. Michel Bitard, qui a repris le lieu il y a une dizaine d'années, ne veut pas s'arrêter là. Sise à

quelques minutes de la nouvelle gare Besançon Franche-Comté TGV, cette belle maison poursui-vra sa petite révolution jusqu'en 2013, année où seront achevés les travaux d'extension de l'hôtel, un bâtiment écologique avec mur végétalisé abritant 26 nouvelles

chambres, pour un total de 44. Une autre véranda permettra, quant à elle, d'organiser cocktails et réceptions familiales ou pro-fessionnelles. Ces vieilles pierres entourées d'un superbe parc se refont ainsi une beauté pour un coût d'1,7 M€ sur deux ans. Un joli pari à l'image de l'ambition de la Dame Blanche : côté cuisine, le chef Antony Serra, 30 ans, n'est pas en reste. Lui, ce qu'il vise, c'est l'étoile Michelin ! Sa créati-vité qu'il laisse parler autour de menus à 24 ou 32 €, sa brigade et ses cuisines très modernes et nouvellement aménagées devraient l'y aider.

LA DAME BLANCHE TOUT EN BEAUTÉ

sur www.chateau-de-la-dame-blanche.fr

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22 MAILes chantiers temporaires en Suisse Des accords bilatéraux ont permis de circuler plus facilement entre la France et la Suisse. Il convient cependant de respecter un certain nombre de règles avant de réaliser une prestation en Suisse.Contact : 03 81 25 25 81

sur www.cciinternational.fr

7 JUINAteliers des Services Prestataires, commerçants, communiquez efficacement. Une conférence gratuite de 2 heures suivie d'un temps d'échange.Contact : 03 81 25 25 93

sur wwwfacebook.com/ LesAteliersDesServices

26 JUINLes rencontres internationales du Bâtiment Une journée pour saisir les opportunités dans les secteurs suivants : génie civil, génie électrique, ingénierie, bâtiments, agencement intérieur…

sur www.cciinternational.fr

27 ET 28 SEPTEMBRE8e Rencontres Technologiques Européennes Une occasion d'échanges lors de rendez-vous préprogrammés, entre entreprises de toutes tailles, laboratoires de recherche et clusters, pour initier des partenariats ou faire des affaires.

sur www.micro-nano-event.eu

A G E N D A

M É M O

JUSQU'AU JEUDI 31 MAI MINUIT

Déclaration de revenu 2012La date limite de dépôt de la déclaration «papier» est fixée au jeudi 31 mai 2012 (minuit).A compter du jeudi 26 avril 2012, les contribuables ont la possibilité de déclarer leur revenu sur www.impots.gouv.fr. Les contribuables ayant choisi de faire leur déclaration en ligne bénéficient d’un délai supplémentaire pour le faire, en fonction de leur lieu de résidence (département)

sur www.service-public.fr

Le décret d’application relatif à la publicité extérieure, aux enseignes et pré-enseignes, entre en vigueur le 1er juillet 2012. Il encadre et précise les modalités de mise en œuvre de la réforme de la publicité extérieure afin de contribuer à la politique d’efficacité énergétique et de réduiction les pollutions lumineuses. Afin de réduire la consommation d’énergie et les nuisances visuelles, des mesures d’extinction des dispositifs lumineux et de luminance maxi-male admise sont prévues. Les publicités lumineuses devront être éteintes la nuit, entre 1 et

6 heures du matin. À l’exception des services d’urgence, les dispo-sitifs clignotants sont interdits. Des dérogations sont possibles à cette extinction afin de prendre en compte les événements exceptionnels et les zones de grandes unités urbaines où une part de l’activité et du tourisme se déroule aussi la nuit. Les projections établies relatives aux extinctions entre 1 et 6 heures du matin montrent une réduction énergétique correspondant à la production annuelle d’une cen-trale nucléaire à pleine charge (1 000 kWh). L’ensemble des prescriptions techniques, ainsi

que les modalités du contrôle de la conformité des installations lumineuses à la réglementation, et les délais d’application aux installations existantes seront définis par arrêtés du ministre en charge de l’environnement.

LES MESURES PRINCIPALES• Réduction des dispositifs publicitaires• Introduction d’une règle de densité qui permettra de réduire la pression

publicitaire aux entrées de ville et axes de circulation importants• Création de régimes d’autorisations pour les dispositifs temporaires• Encadrement des écrans numériques• Création de nouveaux règlements locaux de publicité• Introduction d’un principe d’extinction des dispositifs lumineux, et d’un seuil

de luminance maximale admise

Sources : Décret n°2012-118 - Code de l’environnement - Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement

Environnement : moins de pubs sur la voie publique

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REACH : déclarez vos usagesavant le 31 mai 2012

La prochaine vague d’enregistrement de substances au titre de REACH interviendra en mai 2013.Cette échéance concerne les fabricants et les importateurs de substances toutefois les utilisateurs de substances chimiques sont eux aussi concernés par cette échéanceIl leur est notamment conseillé de déclarer leurs usages auprès de leurs fournisseurs. En effet cela permettra de prévenir une possible rupture d’approvisionnement et de s’assurer que leur utilisation de certains produits et substances sera bien prise en compte parle fabricant dans l’évaluation des risques qui sera faite au titre de l’enregistrement.

Sécurité des jouets : des évolutions en cours

La réglementation relative à la sécurité des jouets a été modifiée en mars 2012. et plus précisément, les valeurs limites de cadmium dans les jouets.À compter du 20 juillet 2013, le cadmium composant les jouets devra être limité aux valeurs suivantes : 17 mg/kg pour la matière grattée, 1,3 mg/kg pour la matière sèche, 0,3 mg/kg pour la matière liquide.Par ailleurs une consultation publique a été lancée par l’Europe sur la question du plomb dans les jouets. La nouvelle directive

2009/48/CE a en effet introduit des limites de migration du plomb. Ces valeurs devraient être prochainement revues à la baisse.

Fonds européensavis aux entreprises

Les fonds européens (FEDER) peuvent cofinancer des investissements productifs dans les entreprises.Suite aux difficultés rencontrées par certains porteurs de projets, il est rappelé aux entre-prises qu’elles doivent absolument déposer une demande d’aide auprès des cofinanceurs publics (conseil général ou conseil régional) avant toute confirmation de commande de matériel.Faute de respecter cette chronologie le risque est que les investissements engagés avant le dépôt de la demande de subvention soient exclus des dépenses éligibles, ce qui réduira d’autant l’assiette de la subvention et donc au final son montant !

Europe : 4 outils à connaître

• L’Injonction de payer européenne : Elle permet de simplifier et d’accélérer le recouvrement d’un impayé entre sociétés de deux États européens lorsque la créance est certaine et incontestée

• Le check up N&R : Il permet aux entreprises qui conçoivent des produits de fiabiliser leurs innovations en

terme de conformité normative et régle-mentaire (N&R). Cette prestation aide les entreprises à identifier les réglementations et normes applicables a un produit sur l’ensemble de son cycle de vie. Elle est fournie gratuitement par la CCIR au titre du réseau Enterprise Europe Network en collaboration avec l’ARIST en tant que relais de l’AFNOR en région.

• Le réseau SOLVIT : Ce réseau de points de contact nationaux a pour mission de résoudre rapidement et à l’amiable les litiges opposant une entreprise française à une administration d’un autre État européen, lorsque cette dernière créée une entrave injustifiée et ne respecte pas les droits des entreprises en Europe.

• La base d’opportunités d’affaires du réseau Entreprise Europe : Cette base permet aux entreprises franc- comtoises de rechercher facilement, gratuite-ment et à distance des contacts d’affaires en Europe et dans une cinquantaine de pays (partenariats commerciaux, techniques, technologiques ; sous traitance, sourcing…). Elle offre en outre la possibilité d’opérer une veille automatisée sur les opportunités d’affaires présentes dans la base à partir de mots clés. Service gratuit.

En savoir CCIR – Enterprise Europe NetworkTél. 03 81 47 42 13

E U R O P E

Mission de prospection commerciale au Mexique réussie

Le 26 mars dernier, à l’ambassade de France de Mexico, une soirée était organisée autour de la délégation française en visite sur place : 11 entreprises des régions Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine et Franche-Comté avaient fait le déplacement afin de prospecter le marché mexicain.

La Franche-Comté comptait trois entreprises :La Rochère (70), Amyot (25) et Oxibis (39), qui ont toutes trois établi, d’ores et déjà, des contacts prometteurs.

Pour aider les petites entreprises qui veulent embaucher des jeunes de 18 à 26 ans jusqu'au 17 juillet 2012 inclus, une aide les exonère totalement de cotisations et contri-butions patronales, pendant un an, pour toute embauche de jeunes réalisée au niveau du SMIC depuis le 18 janvier 2012. L'aide est ensuite dégressive jusqu'à 1,6 SMIC. Elle est applicable au titre des périodes de travail effectuées jusqu'au 17 juillet 2012 inclus.

sur www.emploi.gouv.fr/zerocharges

"ZÉRO CHARGES" POUR LES TPE EN 2012

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34 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 49 | MAI-JUIN 2012

Walt Longmire est le shérif du comté d’Absaroka dans les Big Horn mountains. Sa stature

à la John Wayne n’est surpassée que par celle de son ami Henry « standing bear » - ours debout, parfois appelé « la Nation Cheyenne », dont il fait partie. Il entretient avec son équipe des rapports décalés, sans doute pour prendre de la distance par rapport à leur travail quotidien. Une exception : son adjointe Vic, futée, baroudeuse et… sa maîtresse intermittente. La découverte du corps d’une jeune asiatique, assassinée au bord d’une route, serait presque banale si elle ne portait sur elle une vieille photo représentant le shérif en compagnie d’une entraîneuse dans un bar de Saïgon. Celui-ci était en effet enquêteur dans les Marines lors de la guerre, pendant l’offensive du Têt, tandis qu’Henry standing bear était, lui, membre des corps francs. Se développe alors un soupçon : que cherchait la jeune vietnamienne dans les montagnes des Big Horn ? Était-elle un de ces « enfants de poussière », façon de signer les fruits de relations éphémères de l’époque ?Dès lors l’action entremêle des flash-back de scènes vietnamiennes vieilles de quelques décennies et l’enquête qui se déroule dans les bars à camionneurs ou les villes fantômes du Wyoming, décors de nombreux western. Les lieux sont encore hantés par les souvenirs de héros comme Butch Cassidy et des combats entre les conquérants de l’ouest et les Indiens défendant leur territoire. L’humour est ici omniprésent. Ainsi quand un de ses amis, de retour de Hanoï, lui raconte que les night-clubs portent des noms comme « Apocalypse Now » ou « M16 » et que la publicité des produits américains s’affiche partout, notre shérif, soupire-t-il : « peut-être qu’on a gagné la guerre après tout ».

Craig Johnson, Enfants de poussière - Ed. Galmeister

Bernard Sertout

Craig Johnson, lui-même authentique figure de l’ouest américain, nous offre une nouvelle aventure de ses héros favoris.

LIVRE

Poussière d'histoire

Une quinzaine de « grandes horloges » abritées par les

clochers des églises reprennent vie sous la charpente du Palais Granvelle en nous laissant admirer leurs rouages en fonctionnement. Les mouvements d’horloges présentés proviennent de toutes les régions et présentent les plus grands noms de l’horlogerie d’édifice. Les horloges monumentales de Besançon ne sont pas oubliées et offrent une belle promenade à travers les clochers de la capitale comtoise.

Exposition « Horloges d’édifice »du 21 avril au 16 septembre 2012Musée du Temps Palais Granvelle à Besançon

vu luEXPO

Histoire d'horloge au Musée du Temps

SOUSCRIPTION

Pour acquérir le tableau de Courbet « Le Chêne de Flagey»

Le Conseil général du Doubs lance une souscription auprès des entreprises et des

particuliers pour financer l’achat du tableau Le chêne de Flagey et lui faire rejoindre le musée d’Ornans.

surwww.doubs.fr

surwww.musee-courbet.fr

ESTIVALES

Jour de danseUn événement dansé organisé par la compagnie Pernette dans les rues de BesançonVendredi 22 et samedi 23 juin

surwww.compagnie-pernette.com

Collection du musée du Temps © Photographies Pierre Guenat

Le 9 juillet prochain,la 9e étape du Tour de

France se déroulera entre Arc-et-Senans et Besançon Micropolis pour un contre

la montre individuel de 41,5 km.

et recevezpar mail

votre magazinesous forme

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