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© AFNOR 2001 AFNOR 2001 1 er tirage 2001-03-F © AFNOR 2001 — Tous droits réservés FA039123 ISSN 0335-3931 NF EN 54-5 Mars 2001 Indice de classement : S 61-985 norme européenne Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR), Tour Europe 92049 Paris La Défense Cedex Tél. : 01 42 91 55 55 — Tél. international : + 33 1 42 91 55 55 ICS : 13.220.20 Systèmes de détection et d'alarme incendie Partie 5 : Détecteurs de chaleur — Détecteurs ponctuels E : Fire detection and fire alarm systems — Part 5: Heat detectors — Point detectors D : Brandmeldeanlagen — Teil 5: Wärmemelder — Punktförmige Melder Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 5 février 2001 pour prendre effet le 5 mars 2001. Remplace partiellement la norme homologuée NF S 61-950, de novembre 1985. Remplace les fascicules de documentation NF S 61-952 (EN 54-5), de juin 1977, ainsi que son modificatif 1, de septembre 1989, S 61-953 (EN 54-6) et S 61-955 (EN 54-8), de juillet 1983, et leurs modificatifs 1, de septembre 1989. Sert de base pour l’attribution de la marque NF-MATÉRIELS DE DÉTECTION D’INCENDIE. Correspondance La norme européenne EN 54-5:2000 a le statut d'une norme française. Analyse Ce document spécifie les prescriptions, les méthodes d’essais et les critères de per- formance des détecteurs de chaleur ponctuels prévus pour être installés dans les bâtiments en tant que composants d’un système de détection et d’alarme incendie. Descripteurs Thésaurus International Technique : matériel d'incendie, détecteur d'incendie, système d'alarme, détecteur, chaleur, spécification, classification, marquage, méthode d'essai, essai de fonctionnement, programme d'essai, temps de réponse, température, mesurage. Modifications Par rapport au document partiellement remplacé, révision relative aux détecteurs de chaleur ponctuels. Par rapport aux documents remplacés, les modifications principales sont les suivantes : regroupement en une seule norme des EN 54-5, EN 54-6 et EN 54-8 ; nouveau système de classification ; modification des essais d’environnement pour tenir compte des essais retenus à la CEI. Corrections

FA039123 ISSN 0335-3931 norme européenneiqxxs.free.fr/SSIAP/SSIAP3/Documents de base... · Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 5 février

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sFA039123 ISSN 0335-3931

NF EN 54-5Mars 2001

Indice de classement : S 61-985

norme européenne

ICS : 13.220.20

Systèmes de détection et d'alarme incendiePartie 5 : Détecteurs de chaleur — Détecteurs ponctuels

E : Fire detection and fire alarm systems — Part 5: Heat detectors — Point detectorsD : Brandmeldeanlagen — Teil 5: Wärmemelder — Punktförmige Melder

Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 5 février 2001 pour prendre effetle 5 mars 2001.

Remplace partiellement la norme homologuée NF S 61-950, de novembre 1985.Remplace les fascicules de documentation NF S 61-952 (EN 54-5), de juin 1977,ainsi que son modificatif 1, de septembre 1989, S 61-953 (EN 54-6) et S 61-955(EN 54-8), de juillet 1983, et leurs modificatifs 1, de septembre 1989.

Sert de base pour l’attribution de la marque NF-MATÉRIELS DE DÉTECTIOND’INCENDIE.

Correspondance La norme européenne EN 54-5:2000 a le statut d'une norme française.

Analyse Ce document spécifie les prescriptions, les méthodes d’essais et les critères de per-formance des détecteurs de chaleur ponctuels prévus pour être installés dans lesbâtiments en tant que composants d’un système de détection et d’alarme incendie.

Descripteurs Thésaurus International Technique : matériel d'incendie, détecteur d'incendie,système d'alarme, détecteur, chaleur, spécification, classification, marquage,méthode d'essai, essai de fonctionnement, programme d'essai, temps de réponse,température, mesurage.

Modifications Par rapport au document partiellement remplacé, révision relative aux détecteurs dechaleur ponctuels.

Par rapport aux documents remplacés, les modifications principales sont lessuivantes :

— regroupement en une seule norme des EN 54-5, EN 54-6 et EN 54-8 ;

— nouveau système de classification ;

— modification des essais d’environnement pour tenir compte des essais retenus àla CEI.

Corrections

© AFNOR 2001 AFNOR 2001 1er tirage 2001-03-F

Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR), Tour Europe 92049 Paris La Défense Cedex Tél. : 01 42 91 55 55 — Tél. international : + 33 1 42 91 55 55

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Système de détection d'incendie AFNOR S61D

Membres de la commission de normalisation

Secrétariat : MME PINEAU — AFNOR

M BLANC GAPAVE

M BOURIEZ IPSN

M BREGEAT FARE S.A.

M BREUILLE SCHNEIDER ELECTRIC S.A.

M CAMPO CNMIS

M CHATEAU CNPP

M COUSIN AVISS S.A.

M DELORME PREFECTURE DE POLICE — LABORATOIRE CENTRAL

M DESARNAUD CAULY SEFI S.A.

M DETRICHE SICLI

M DUPONT LA POSTE SRTP

M ETIENNE MINISTERE DE L’ÉQUIPEMENT, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT — DAEI

M FEDDAL CEA

M GARON CERBERUS S.A.

M JOYEUX CTICM

M LARABI DEF

M LAUWICK ATSE

M LE BARS BRIGADE DES SAPEURS POMPIERS DE PARIS

M LECUYER DEF

M LEVY

MME LOYER INERIS

M MAILLEY GIF

M MICHOT MINISTERE DE LA DEFENSE — DIRECTION CENTRALE DU GENIE — STBFT

M MIQUET URA

M MULLER COGEMA

M NORDMANN CERBERUS S.A.

M RENEVIER AFNOR

M RIGAUD MINISTERE DE L’INTERIEUR — DIRECTION DEFENSE ET SECURITE CIVILE

MLLE RUZIN AFNOR

M SALINAS MATHER + PLATT WORMALD

M SANS CNPP

M SERVEAU DEF

M TRZNADEL BRIGADE DES SAPEURS POMPIERS DE PARIS

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— 3 — NF EN 54-5:2001

Avant-propos national

Références aux normes françaises

La correspondance entre les normes mentionnées à l'article « Références normatives » et les normes françaisesidentiques est la suivante :

EN 54-1 : NF EN 54-1 (indice de classement : S 61-981)

EN 50130-4 : NF EN 50130-4 (indice de classement : C 48-300-4)

CEI 60068-1 : NF EN 60068-1 (indice de classement : C 20-700)

CEI 60068-2-1 : NF EN 60068-2-1 (indice de classement : C 20-701)

CEI 60068-2-2 : NF EN 60068-2-2 (indice de classement : C 20-702)

CEI 60068-2-3 : NF C 20-703

CEI 60068-2-6 : NF EN 60068-2-6 (indice de classement : C 20-706)

CEI 60068-2-27 : NF EN 60068-2-27 (indice de classement : C 20-727)

CEI 60068-2-30 : NF EN 60068-2-30 (indice de classement : C 20-730)

Les normes mentionnées à l'article « Références normatives » qui n'ont pas de correspondance dans la collectiondes normes françaises sont les suivantes (elles peuvent être obtenues auprès d'AFNOR) :

CEI 60068-2-42

CEI 60068-2-56

ISO 209-1

Modalités d'application

Le fabricant, l'importateur ou le fournisseur qui, pour la vente de ses produits, se réfère au présent document ouà un texte qui fait référence à certains de ses articles, doit être en mesure de fournir à son client les élémentspropres à justifier que les prescriptions normatives sont respectées.

L'attribution de la marque NF aux produits conformes au présent document offre la garantie que ces éléments sontcontrôlés sous l'égide d’AFNOR (certification par tierce partie).

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NORME EUROPÉENNEEUROPÄISCHE NORMEUROPEAN STANDARD

EN 54-5

Décembre 2000

ICS : 13.220.20 Remplace EN 54-5:1976, EN 54-5:1976/A1:1988,EN 54-6:1982, EN 54-8:1982

Version française

Systèmes de détection et d'alarme incendie — Partie 5 : Détecteurs de chaleur —Détecteurs ponctuels

Brandmeldeanlagen — Teil 5: Wärmemelder — Punktförmige Melder

Fire detection and fire alarm systems —Part 5: Heat detectors — Point detectors

La présente norme européenne a été adoptée par le CEN le 2 juin 2000.

Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit lesconditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la normeeuropéenne.

Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenuesauprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.

La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version faitedans une autre langue par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale, etnotifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles.

Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse.

CENCOMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION

Europäisches Komitee für NormungEuropean Committee for Standardization

Secrétariat Central : rue de Stassart 36, B-1050 Bruxelles

© CEN 2000 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le mondeentier aux membres nationaux du CEN.

Réf. n° EN 54-5:2000 F

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Page 2EN 54-5:2000

Avant-propos ...................................................................................................................................................... 3

1 Domaine d’application ...................................................................................................................... 4

2 Références normatives .................................................................................................................... 4

3 Termes et définitions ........................................................................................................................ 5

4 Exigences .......................................................................................................................................... 54.1 Conformité ........................................................................................................................................... 54.2 Classification ....................................................................................................................................... 54.3 Positionnement des composants sensibles à la chaleur ..................................................................... 64.4 Indication individuelle d'alarme ........................................................................................................... 64.5 Raccordement de dispositifs auxiliaires .............................................................................................. 64.6 Surveillance des détecteurs à tête amovible ....................................................................................... 64.7 Moyens de calibrage ........................................................................................................................... 64.8 Réglage sur site de la sensibilité de fonctionnement .......................................................................... 74.9 Marquage ............................................................................................................................................ 74.10 Documentation .................................................................................................................................... 74.11 Exigences complémentaires pour les détecteurs utilisant un logiciel ................................................. 8

5 Essais ................................................................................................................................................. 95.1 Généralités .......................................................................................................................................... 95.2 Influence de la direction .................................................................................................................... 135.3 Température statique de réponse ..................................................................................................... 135.4 Temps de réponse à la température typique d’application ............................................................... 135.5 Temps de réponse à partir de 25 °C ................................................................................................. 145.6 Temps de réponse à partir d’une température ambiante élevée (chaleur sèche, essai fonctionnel) 155.7 Variation des paramètres d'alimentation électrique .......................................................................... 155.8 Reproductibilité ................................................................................................................................. 165.9 Froid (essai fonctionnel) .................................................................................................................... 165.10 Chaleur sèche (essai d’endurance) .................................................................................................. 175.11 Chaleur humide cyclique (essai fonctionnel) ..................................................................................... 185.12 Chaleur humide continue (essai d'endurance) .................................................................................. 195.13 Corrosion par le dioxyde de soufre (SO2) (essai d'endurance) ......................................................... 205.14 Choc (essai fonctionnel) .................................................................................................................... 215.15 Impact (essai fonctionnel) ................................................................................................................. 225.16 Vibration sinusoïdale (essai fonctionnel) ........................................................................................... 235.17 Vibration sinusoïdale (essai d'endurance) ........................................................................................ 245.18 Compatibilité électromagnétique (CEM), essais d'immunité (essai fonctionnel) ............................... 25

6 Essais complémentaires pour les détecteurs portant un suffixe ............................................... 256.1 Essai des détecteurs de suffixe S ..................................................................................................... 256.2 Essai des détecteurs de suffixe R ..................................................................................................... 27

Annexe A (normative) Tunnel de chaleur pour les mesures du temps et de température de réponse .... 28

Annexe B (informative) Information relative à la construction du tunnel de chaleur ................................. 29

Annexe C (informative) Origine des limites hautes et basses des temps de réponse ............................... 31

Annexe D (informative) Appareil pour l'essai d'impact .................................................................................. 34

SommairePage

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Page 3EN 54-5:2000

Avant-propos

La présente norme européenne a été élaborée par le Comité Technique CEN/TC 72 «Systèmes de détection etd'alarme incendie» dont le secrétariat est tenu par la BSI.

La présente norme européenne remplace l’EN 54-5:1976, EN 54-5:1976/A1:1988, EN 54-6:1982 et l'EN 54-8:1982.

Cette norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soitpar entérinement, au plus tard en juin 2001, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retiréesau plus tard en juin 2003.

Pour les produits qui, suivant la preuve fournie par le fabricant ou par un organisme de certification, étaientconformes aux normes nationales appropriées avant la date de retrait, ces anciennes normes peuvent s'appliquerpour la fabrication jusqu'en juin 2006.

La présente norme européenne a été élaborée dans le cadre d'un mandat donné au CEN par la Commission Euro-péenne et l'Association Européenne de Libre Échange et vient à l'appui des exigences essentielles de la (de)Directive(s) UE.

Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sonttenus de mettre cette norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne,Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchè-que, Royaume-Uni, Suède et Suisse.

La présente norme a été préparée en coopération avec le CEA (Comité Européen des Assurances) et avecEURALARM (Association des fabricants européens de systèmes d'alarme, incendie et vol).

Les différences significatives par rapport à l'EN 54-5:1976 + A1:1988 comprennent :

— modifications du titre de la série EN 54 et du titre de cette Partie ;

— intégration d’exigences pour les détecteurs à haute température, précédemment incorporées dansl’EN 54-8:1982 ainsi que l’intégration partielle d’exigences pour les détecteurs thermovélocimétriques sanscapteur statique de chaleur, précédemment incorporées dans l’EN 54-6:1982 ;

— nouveau système de classification, combinant ceux des EN 54-5:1976 et EN 54-8:1982 ainsi que l’intégrationde suffixes optionnels donnant des informations complémentaires sur les caractéristiques de réponse (N.B.Ceci permet l’identification des détecteurs ayant certaines caractéristiques themovélocimétriques qui étaientprécédemment couverts par l’EN 54-6:1982) ;

— modifications des limites basses du temps de réponse pour les pentes élevées des températures ;

— modifications des procédures d’essais de manière à utiliser les essais CEI là où cela est possible, pour harmo-niser ces essais avec ceux utilisés pour d’autres types de détecteurs et enfin pour incorporer les essais CEMd’immunité ;

— introduction d’une exigence relative à l’indicateur d’action individuel.

L'EN 54-6:1982 et l’EN 54-8:1982 ainsi que leurs amendements devront être retirés à la publication de cette révision.

L'EN 54 est publiée sous forme de série. Les renseignements concernant la relation entre la présente norme etles autres normes de la série EN 54 sont donnés dans l'annexe A de l'EN 54-1:1996.

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Page 4EN 54-5:2000

1 Domaine d’application

La présente norme européenne spécifie les exigences, les méthodes d'essais et les critères de performance desdétecteurs ponctuels de chaleur utilisés dans les systèmes de détection et d'alarme incendie installés dans lesbâtiments (voir EN 54-1:1996).

Pour d'autres types de détecteurs de chaleur ou pour ceux fonctionnant dans des environnements différents, ilconvient d'utiliser cette norme comme un guide. Les détecteurs de chaleur possédant des caractéristiques parti-culières, conçus pour des risques spéciaux, ne sont pas couverts par cette norme.

2 Références normatives

Cette norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Cesréférences normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-après. Pour les références datées, les amendements importants ou les révisions de l'une quelconque de ces publi-cations s'appliquent à cette norme européenne s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour lesréférences non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique.

ISO/CEIPublication

Année Titre EN/HD Année

— — Systèmes de détection et d'alarme incendie Partie 1 : Introduction. EN 54-1 1996

— — Systèmes d'alarme — Partie 4 : Compatibilité électromagné-tique — Norme de famille de produits : Prescriptions relativesà l’immunité des composants des systèmes de détectiond'incendie, d'intrusion et d'alarme sociale + A1:1998.

EN 50130-4 1995

CEI 60068-1 1988 Essais d'environnement — Partie 1 : Généralités et guide,+ A1:1992.

EN 60068-1 1994

CEI 60068-2-1 1990 Essais d'environnement — Partie 2 : Essais — Essais A :Froid, + A1:1993, A2:1994.

EN 60068-2-1 1993

CEI 60068-2-2 1974 Essais fondamentaux climatiques et de robustesse mécanique— Partie 2 : Essais — Essais B : Chaleur sèche, + A1:1993,A2:1994.

EN 60068-2-2 1993

CEI 60068-2-3 1969 Essais fondamentaux climatiques et de robustesse mécanique— Partie 2 : Essais — Essai Ca : Essai continu de chaleurhumide, A1:1984.

HD 323.2.3 S2 1987

CEI 60068-2-6 1995 Essais d'environnement — Partie 2 : Essais — Essai Fc :Vibration (sinusoïdale). + Corr. :1995.

EN 60068-2-6 1995

CEI 60068-2-27 1987 Essais fondamentaux climatiques et de robustesse mécanique —Partie 2 : Essais — Essai Ea et guide : Chocs.

EN 60068-2-27 1993

CEI 60068-2-30 1980 Essais d'environnement — Partie 2 : Essais — Essai Db etguide : Essai cyclique de chaleur humide (cycle de 12 +12 heures) (seconde édition) + A1:1985.

EN 60068-2-30 1999

CEI 60068-2-42 1982 Essais fondamentaux climatiques et de robustesse mécanique— Partie 2 : Essais — Essai Kc : Essai à l’anhydride sulfureuxpour contacts et connexions.

— —

CEI 60068-2-56 1988 Essais d'environnement — Partie 2 : Essais — Essai Cb : Cha-leur humide, essai continu, recommandé principalement pourles équipements.

HD 323.2.56 S1 1990

ISO 209-1 1989 Aluminium et alliages d'aluminium corroyés — Compositionchimique et formes des produits — Partie 1 : Compositionchimique.

— —

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Page 5EN 54-5:2000

3 Termes et définitions

Pour les besoins de la présente norme, les termes et définitions suivants et celles de l'EN 54-1:1996 s'appliquent.

3.1température typique d’applicationtempérature environnante, en l’absence d’incendie, à laquelle un détecteur installé peut être soumis pour de lon-gues périodes

NOTE Selon la classe marquée sur le détecteur et tel qu’il est spécifié dans le Tableau 1, cette température est supposéeêtre inférieure de 29 °C à la température statique minimum de réponse.

3.2température maximum d’applicationtempérature environnante maximum, en l’absence d’incendie, à laquelle un détecteur installé peut être soumis, ycompris pour de courtes périodes

NOTE Selon la classe marquée sur le détecteur et tel qu’il est spécifié dans le Tableau 1, cette température est supposéeêtre inférieure de 4 °C à la température statique minimum de réponse.

3.3température statique de réponsetempérature à laquelle un détecteur émet un signal d’alarme quand il est soumis à une faible vitesse d’élévationde température

NOTE Des vitesses d’élévation de température d’environ 0,2 K min–1 sont normalement adéquates pour mesurer la tem-pérature statique de réponse. Toutefois, des vitesses plus faibles peuvent être exigées dans quelques cas (voir 5.3).

4 Exigences

4.1 Conformité

Pour être en conformité avec cette norme, le détecteur doit satisfaire aux exigences de cet article, ces dernièresdoivent être vérifiées par inspection visuelle ou évaluation technique. Le détecteur doit être essayé selon les dis-positions décrites à l'article 5 et quand cela est applicable, selon celles de l’article 6 et doit satisfaire aux exigencesdes essais selon sa classification marquée.

4.2 Classification

Les détecteurs doivent satisfaire aux exigences de l’une ou plusieurs des classes suivantes : A1, A2, B, C, D, E,F ou G selon les essais spécifiés à l’article 5 (voir Tableau 1).

Tableau 1 — Classes du détecteur en fonction de la température

Classedu détecteur

Températuretypique

d’application

Températuremaximum

d’application

Températurestatique minimum

de réponse

Températurestatique maximum

de réponse

°C °C °C °C

A1 25 50 54 65

A2 25 50 54 70

B 40 65 69 85

C 55 80 84 100

D 70 95 99 115

E 85 110 114 130

F 100 125 129 145

G 115 140 144 160

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Page 6EN 54-5:2000

En option, les fabricants peuvent donner des informations complémentaires sur le type de réponse fournie par ledétecteur en ajoutant le suffixe S ou R aux classes ci-dessus 1). En complément des essais de l’article 5, les détec-teurs marqués du suffixe S ou R, en plus du marquage de leur classe, doivent être éprouvés selon l’essai appli-cable de l’article 6 et doivent satisfaire aux exigences de cet essai.

4.3 Positionnement des composants sensibles à la chaleur

Chaque détecteur doit être fabriqué de telle sorte, qu’au moins, la partie de ses composants sensibles à la chaleur,à l’exception de ceux ayant des fonctions auxiliaires (par exemple, correcteurs de caractéristiques), se trouve àune distance ≥ 15 mm de la surface de montage du détecteur.

4.4 Indication individuelle d’alarme

Chaque détecteur de la classe A1, A2, B, C ou D doit être équipé d'un indicateur intégré de couleur rouge aumoyen duquel chaque détecteur en alarme peut être identifié jusqu'à l'acquittement de cet état. Quand d'autresétats du détecteur peuvent être visuellement indiqués, ils doivent être clairement distingués de l'état d'alarme, saufquand le détecteur est dans une condition de maintenance. Les détecteurs à tête amovible peuvent avoir l'indica-teur intégré dans le socle ou dans la tête. L'indicateur d'alarme doit rester visible d'une distance verticale de 6 msous le détecteur, dans une intensité d'éclairage d'ambiance de 500 lux.

Chaque détecteur de la classe E, F ou G doit être équipé d’un indicateur intégré de couleur rouge ou de tout autredispositif local d’indication de son état d’alarme.

4.5 Raccordement de dispositifs auxiliaires

Lorsque le détecteur est équipé de bornes pour le raccordement de dispositifs auxiliaires (par exemple, des indi-cateurs à distance, des relais de commande, etc.) les défaillances des raccordements dues à des coupures oudes courts-circuits ne doivent pas nuire au fonctionnement correct du détecteur.

4.6 Surveillance des détecteurs à tête amovible

Pour les détecteurs à tête amovible, des dispositions doivent être prises pour que l'enlèvement de la tête de sonsocle provoque un signal de dérangement sur un système de surveillance à distance (par exemple, l'équipementde contrôle et de signalisation).

4.7 Moyens de calibrage

Il ne doit pas être possible de modifier les réglages d'usine, sauf si l'on dispose de moyens spécifiques (par exem-ple, un code ou un outil spécial) ou par la rupture ou l'enlèvement d'un scellé.

1) Les détecteurs ayant le suffixe S ne réagiront pas au-dessous de la température statique minimum deréponse (voir Tableau 1), même quand ils sont soumis à de hautes vitesses d’élévation de température. Lesdétecteurs ayant un suffixe R incorporent une fonction thermovélocimétrique qui satisfait aux exigences dutemps de réponse pour les grandes vitesses d’élévation de température (voir Tableau 4), même quand cesdétecteurs sont soumis à des températures ambiantes considérablement au-dessous de la températuretypique d’application.

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4.8 Réglage sur site de la sensibilité de fonctionnement

Lorsque le détecteur est équipé d'un moyen de réglage sur site de la sensibilité de fonctionnement, alors :

a) à chaque réglage pour lequel le fabricant demande une conformité avec cette norme, il doit déclarer la classecorrespondante. Pour chaque réglage, le détecteur doit satisfaire aux exigences de cette norme pour la classecorrespondante, et l'accès aux moyens de calibrage ne doit être possible que par l'utilisation d'un code ou outilspécial ou par enlèvement du détecteur de son socle ou de son dispositif de montage ;

b) tout réglage, pour lequel le fabricant ne demande pas de conformité ne doit être accessible qu'au moyen d'uncode ou d'un outil spécial. Il doit, en outre, être clairement indiqué sur le détecteur ou dans la notice techniqueque l'usage de ces réglages rend le détecteur non conforme à cette norme.

NOTE Ces réglages peuvent être réalisés sur le détecteur lui-même ou à partir de l'équipement de contrôle et de signa-lisation.

4.9 Marquage

Chaque détecteur doit clairement mentionner les informations suivantes :

a) le numéro de cette norme (c’est-à-dire, EN 54-5) ;

b) la (ou les) classe(s) du détecteur (par exemple, A1, A1R, A1S, A2, B, etc.). Quand le détecteur possède unmoyen de modifier sa classe sur le site, le marquage de la classe peut alors être remplacé par le symbole P ;

c) le nom ou la marque du fabricant ou du fournisseur ;

d) la désignation du modèle (type ou numéro) ;

e) les repères des bornes de raccordement des câbles ;

f) une identification ou un code (par exemple, numéro de série ou codification du lot) permettant au fabricant deconnaître, au moins, la date ou le lot et le lieu de fabrication ainsi que le numéro de la version du logicielcontenue dans le détecteur.

Pour les détecteurs à tête amovible, la tête doit être marquée avec a), b), c), d), f) et le socle avec, au moins, d)(c’est-à-dire, la propre désignation du modèle) et e).

Lorsque le marquage est réalisé par des symboles ou abréviations qui ne sont pas d'un usage courant, une expli-cation doit alors être fournie dans la spécification technique du détecteur.

Le marquage doit être visible pendant l'installation du détecteur et rester accessible pour la maintenance.

Les marquages ne doivent pas être placés sur des vis ou sur toute autre partie facilement amovible.

4.10 Documentation

Les détecteurs doivent être livrés avec des notices techniques, des instructions d'installation et de maintenancesuffisantes pour permettre leur installation et leur bon fonctionnement 2). Si toutes ces informations ne sont pasfournies avec chaque détecteur, la référence aux documents appropriés doit être indiquée sur chaque détecteurou donnée avec celui-ci.

Pour les détecteurs possédant un moyen de modifier sa classe sur le site, la documentation technique doit indi-quer quelles sont les classes applicables et doit décrire la méthode de réglage (par exemple, la position d’unsélecteur sur le détecteur ou la sélection du réglage dans un menu du programme de l’équipement de contrôle etde signalisation).

NOTE Des informations complémentaires peuvent être exigées par les organismes certifiant les détecteurs qui satisfontaux exigences de cette norme.

2) Pour le bon fonctionnement des détecteurs, il convient que cette documentation précise les exigences du trai-tement correct des signaux du détecteur. Ce peut être sous la forme d'une spécification technique détailléeou par référence au protocole de traitement approprié ou par référence aux équipements de contrôle et designalisation associables, etc.

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4.11 Exigences complémentaires pour les détecteurs utilisant un logiciel

4.11.1 Généralités

Les détecteurs qui dépendent d'un logiciel pour répondre aux exigences de cette norme doivent satisfaire auxexigences des 4.11.2, 4.11.3 et 4.11.4.

4.11.2 Documentation du logiciel

4.11.2.1 Le constructeur doit élaborer une documentation donnant une vue d'ensemble de la conception du logi-ciel. Cette documentation de conception doit être suffisamment détaillée pour autoriser un contrôle de conformitéavec cette norme et doit comprendre, au moins, les informations suivantes :

a) une description fonctionnelle du déroulement du programme principal (par exemple, sous forme de diagrammeou de structure) incluant :

1) une brève description des modules et des tâches qu'ils exécutent ;

2) la façon dont les modules interviennent ;

3) la hiérarchie d'ensemble du programme ;

4) la façon dont le logiciel interagit avec le matériel du détecteur ;

5) la façon dont les modules sont appelés, y compris tout traitement des interruptions ;

b) une description des affectations des zones de mémoire en fonction des différentes utilisations (par exemple,le programme, les données spécifiques de site et les données d'exécution du programme) ;

c) une désignation par laquelle le logiciel et sa version peuvent être strictement identifiés.

4.11.2.2 Le fabricant doit tenir à disposition la documentation de conception détaillée qui n'a besoin d'être fourniequ'à la demande du laboratoire d'essai agréé. Elle doit comprendre, au moins, les éléments suivants :

a) une vue d'ensemble de la configuration du système, y compris tous les composants logiciel et matériel ;

b) une description de chaque module du programme comprenant au moins :

1) le nom du module ;

2) une description des tâches exécutées ;

3) une description des interfaces comprenant le type de transfert de données, la gamme de données valideset la vérification des données valides ;

c) une copie papier ou une disquette dans un format lisible (par exemple, ASCII-code) de la liste complète descodes sources, comprenant toutes les variables globales et locales, les constantes et les labels utilisés et descommentaires suffisants pour suivre le déroulement du programme ;

d) la description détaillée des outils logiciels utilisés pour la conception et l'élaboration du programme (par exem-ple, CASE-tools, compilateurs).

4.11.3 Conception du logiciel

Dans le but d'assurer la fiabilité du détecteur, les exigences suivantes, relatives à la conception du logiciel, doiventêtre satisfaites :

a) le logiciel doit avoir une structure modulaire ;

b) la conception des interfaces pour générer des données, manuellement ou automatiquement, ne doit paspermettre l'introduction de données invalides provoquant des erreurs dans l'exécution du programme.

c) le logiciel doit être conçu pour éviter tout blocage du programme.

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4.11.4 Stockage des programmes et des données

Les données du programme satisfaisant aux exigences de cette norme ainsi que toutes les données préétablies,telle que les réglages d'usine, doivent être stockées dans une mémoire non volatile.

L'écriture dans les zones de mémoire contenant le programme et les données ne doit être possible qu’au moyen d'unoutil spécial ou d'un code. Cette opération ne doit pas être possible pendant le fonctionnement normal du détecteur.

Les données spécifiques de site doivent être stockées dans une mémoire capable de fonctionner pendant aumoins deux semaines sans alimentation externe du détecteur, à moins que des dispositions ne soient prises pourun rafraîchissement automatique de ces données en moins d'une heure après le rétablissement de l'alimentation.

5 Essais

5.1 Généralités

5.1.1 Conditions standard de laboratoire

Sauf indication contraire donnée dans une procédure d'essai, les essais doivent être exécutés après stabilisationde l'échantillon dans les conditions standard de laboratoire, telles qu'elles sont décrites dans la CEI 60068-1:1988+ A1:1992 et comme suit :

a) température : (15 à 35) °C ;

b) humidité relative : (25 à 75) % ;

c) pression atmosphérique : (86 à 106) kPa.

NOTE Quand les variations de ces paramètres ont des effets significatifs sur les mesures, il convient alors de maintenirces variations à leur minimum pendant la prise des mesures sur l'échantillon.

5.1.2 Conditions de fonctionnement pour les essais

Lorsqu'une procédure d'essai exige que l'échantillon soit en fonctionnement, on doit alors le raccorder à une ali-mentation électrique et à un équipement de contrôle possédant les caractéristiques mentionnées dans la docu-mentation du fabricant. Sauf indication contraire donnée dans une procédure d'essai, les valeurs de l'alimentationélectrique de l'échantillon doivent être comprises dans la plage spécifiée par le constructeur et doivent rester sen-siblement constantes pendant toute la durée de l'essai. La valeur choisie de chaque paramètre doit normalementêtre la valeur nominale ou la moyenne de la plage spécifiée. Lorsque la procédure d'essai exige que l'échantillonsoit surveillé pour détecter tout signal d'alarme ou de dérangement, le raccordement doit alors être réalisé avectous les équipements auxiliaires (par exemple, un câblage aboutissant à un module de fin de ligne pour les détec-teurs conventionnels permettant la reconnaissance d'un signal de dérangement).

NOTE Il convient de donner le détail de l'équipement d'alimentation et de contrôle ainsi que les critères d'alarme utilisésdans le rapport d'essai.

5.1.3 Montage et orientation

L'échantillon doit être monté à l'aide des dispositifs de fixation préconisés par le fabricant. Lorsque ces préconi-sations stipulent plusieurs méthodes de montage, on doit choisir alors la plus défavorable pour chaque essai.

5.1.4 Tolérances

Sauf indication contraire, les tolérances des mesures d'essai d'environnement doivent être celles de la norme deréférence de l'essai (par exemple, la Partie appropriée de la CEI 68).

Lorsqu’une exigence ou procédure d’essai ne spécifie aucune tolérance ou variation de limites, une variation delimites ± 5 % doit alors être appliquée.

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5.1.5 Mesure du temps de réponse

L'échantillon, pour lequel le temps de réponse est à mesurer, doit être installé dans le tunnel de chaleur décritau 5.1.3 et dans l'annexe A. Il doit être raccordé, selon les prescriptions du 5.1.2, à un équipement d’alimentationet de contrôle convenable. Sauf indication contraire, la position de l'échantillon dans le flux d'air doit être celle dontl'essai d’influence de la direction du 5.2 a donné le temps de réponse maximum.

Avant la prise des mesures, la température du courant d’air et l’échantillon doivent être stabilisés à la températureindiquée dans la procédure d’essai applicable. L’épreuve est alors conduite en augmentant la température de l’airdans le tunnel, de manière linéaire par rapport au temps, à la vitesse d’élévation spécifiée dans la procédured’essai applicable. Ces conditions doivent être maintenues jusqu’à ce que l’équipement d’alimentation et de con-trôle fournisse une alarme ou jusqu’à ce que la limite supérieure du temps de réponse de l’essai soit dépassée.Pendant la mesure, le flux d’air doit être maintenu à une vitesse constante de (0,8 ± 0,1) m s–1 à 25 °C. La tem-pérature de l'air doit rester, tout le temps de l'essai, dans la limite de ± 2 K par rapport à la température nominaleexigée (voir annexe A). Le temps de réponse est l'intervalle de temps entre le démarrage de l'accroissement detempérature et l'indication d'une alarme à l'équipement d'alimentation et de contrôle.

NOTE 1 Une extrapolation linéaire de la température stabilisée et de la température croissante sur le temps peut êtreutilisée pour déterminer la période de démarrage effective de l’accroissement de température.

NOTE 2 Il convient de prendre des dispositions pour ne pas endommager les détecteurs par un choc thermique lors deleur passage de la température de stabilisation à la température d’alarme et vis et versa.

NOTE 3 Des détails et des informations relatifs à la conception du tunnel de chaleur sont donnés dans les annexes A et B.

5.1.6 Mise à disposition d'échantillons pour les essais

En vue des essais de conformité avec cette norme, il doit être fourni :

a) pour les détecteurs réenclenchables : 15 détecteurs

pour les détecteurs non réenclenchables : 62 détecteurs

pour les détecteurs non réenclenchables avec suffixe S : 63 détecteurs

pour les détecteurs non réenclenchables avec suffixe R : 68 détecteurs

b) la documentation exigée au 4.10.

Les échantillons soumis aux essais doivent être représentatifs de la production courante du fabricant, tant sur leplan de la fabrication que du réglage.

5.1.7 Plan des essais

Les détecteurs réenclenchables doivent être numérotés arbitrairement de 1 à 15 par le laboratoire d’essais, puiséprouvés selon les essais du Tableau 2.

Pour les détecteurs possédant un moyen de sélection sur site de leur classe :

a) les essais en conformité avec 5.3, 5.4, 5.5, 5.6, 5.8, 6.1 et 6.2 doivent être réalisés pour chaque classe appli-cable ;

b) l’essai en conformité avec 5.10 doit être réalisé pour la classe ayant le plus haut degré de température ;

c) tous les autres essais doivent être réalisés sur, au moins, une classe.

Les détecteurs non réenclenchables doivent être numérotés arbitrairement de 1 à 62, 1 à 63 ou 1 à 68, selon leurclasse, par le laboratoire d’essais, puis éprouvés selon les essais du Tableau 3.

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Tableau 2 — Plan des essais des détecteurs réenclenchables

Essais Article

Numéros des échantillons

Vitesse d’élévation de la température d’air (K min–1)

< 0,2 1 3 5 10 20 30 Immersion

Influence de la direction 5.2 1

Température statique de réponse 5.3 1 et 2

Temps de réponse à la températuretypique d’application

5.4 1 et 2 1 et 2 1 et 2 1 et 2 1 et 2 1 et 2

Temps de réponse à partir de 25 °C 5.5 1 1

Temps de réponse à partir d’unetempérature ambiante élevée

5.6 1 1

Variation des paramètres d’alimentation électrique

5.7 1 et 2 1 et 2

Reproductibilité (temps de réponseavant les essais d’environnement)

5.83 à 15

3 à 15

Froid (essai fonctionnel) 5.9 3 3

Chaleur sèche (essai d’endurance) 5.10 4 4

Chaleur humide cyclique(essai fonctionnel)

5.11 5 5

Chaleur humide continue (essai d’endurance)

5.12 6 6

Corrosion par le dioxyde de soufre — SO2 (essai d’endurance)

5.13 7 7

Choc (essai fonctionnel) 5.14 8 8

Impact (essai fonctionnel) 5.15 9 9

Vibration sinusoïdale(essai fonctionnel)

5.16 10 10

Vibration sinusoïdale(essai d’endurance)

5.17 10 10

Décharge électrostatique(essai fonctionnel)

5.18 11 *) 11 *)

Champs électromagnétiques rayonnés (essai fonctionnel)

5.18 12 *) 12 *)

Perturbations induites par les champs magnétiques rayonnés(essai fonctionnel)

5.18 13 *) 13 *)

Transitoires rapides de tension en slaves (essai fonctionnel)

5.18 14 *) 14 *)

Surtensions lentes à haute énergie(essai fonctionnel)

5.18 15 *) 15 *)

Essai complémentaire pourles détecteurs portant le suffixe S

6.1 1

Essai complémentaire pour les détecteurs portant le suffixe R

6.2 1 et 2 1 et 2 1 et 2

*) Pour des raisons d’économie, il est admis d’utiliser le même échantillon pour plusieurs essais CEM. Dans ce cas, lesessais intermédiaires des échantillons utilisés pour plusieurs essais, peuvent être effacés et l’essai fonctionnel peut êtreréalisé à la fin de la séquence. Toutefois, il convient de noter qu’en cas de défaillance, il pourrait n’être pas possibled’identifier quel essai a provoqué la défaillance (voir article 4 de l’EN 50130-4:1995 + A1:1998).

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Tableau 3 — Plan des essais des détecteurs non réenclenchables

Essais Article

Numéros des échantillons

Vitesse d’élévation de la température d’air (K min–1)

< 0,2 1 3 5 10 20 30 Immersion

Influence de la direction 5.2 1 à 8

Température statique de réponse5.3

9 et10

Temps de réponse à la température typique d’application

5.411 et12

13 et14

15 et16

17 et18

19 et20

21 et22

Temps de réponse à partir de 25 °C 5.5 23 24

Temps de réponse à partir d’une température ambiante élevée

5.6 25 26

Variation des paramètres d’alimentation électrique

5.727 et28

29 et30

Reproductibilité (temps de réponseavant les essais d’environnement)

5.831 et32

33 et34

Froid (essai fonctionnel) 5.9 35 36

Chaleur sèche (essai d’endurance) 5.10 37 38

Chaleur humide cyclique(essai fonctionnel)

5.11 39 40

Chaleur humide continue(essai d’endurance)

5.12 41 42

Corrosion par le dioxyde de soufre — SO2 (essai d’endurance)

5.13 43 44

Choc (essai fonctionnel) 5.14 45 46

Impact (essai fonctionnel) 5.15 47 48

Vibration sinusoïdale(essai fonctionnel)

5.16 49 50

Vibration sinusoïdale(essai d’endurance)

5.17 51 52

Décharge électrostatique(essai fonctionnel)

5.18 53 *) 54 *)

Champs électromagnétiquesrayonnés (essai fonctionnel)

5.18 55 *) 56 *)

Perturbations induites par les champsmagnétiques rayonnés(essai fonctionnel)

5.18 57 *) 58 *)

Transitoires rapides de tension en slaves (essai fonctionnel)

5.18 59 *) 60 *)

Surtensions lentes à haute énergie(essai fonctionnel)

5.18 61 *) 62 *)

Essai complémentaire pour les détecteurs portant le suffixe S

6.1 63

Essai complémentaire pourles détecteurs portant le suffixe R

6.263 et

6465 et66

67 et68

*) Pour des raisons d’économie, il est admis d’utiliser le même échantillon pour plusieurs essais CEM. Dans ce cas, lesessais intermédiaires des échantillons utilisés pour plusieurs essais, peuvent être effacés et l’essai fonctionnel peut êtreréalisé à la fin de la séquence. Toutefois, il convient de noter qu’en cas de défaillance, il pourrait n’être pas possibled’identifier quel essai a provoqué la défaillance (voir article 4 de l’EN 50130-4:1995 + A1:1998).

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5.2 Influence de la direction

5.2.1 Objet de l’essai

Démontrer que le temps de réponse n'est pas exagérément dépendant de la direction de la veine d'air autour dudétecteur.

5.2.2 Procédure d'essai

L’(es) échantillon(s) doit (doivent) être essayé(s) tel qu’il est décrit au 5.1.5 à une vitesse d’élévation de la tempé-rature de l’air de 10 K min–1. Huit essais doivent être réalisés, l’échantillon tournant de 45°, par rapport à un axevertical, entre les essais successifs, de telle sorte que les essais soient faits dans huit orientations différentes.Avant chaque essai, l’échantillon doit être stabilisé à la température typique d’application indiquée dans leTableau 1, selon la classe marquée. Le temps de réponse doit être enregistré pour les huit orientations. Les orien-tations auxquelles les temps de réponse maximum et minimum ont été mesurés doivent être notées.

5.2.3 Exigences

Les détecteurs de classe A1 doivent réagir entre 1 min 0 s et 4 min 20 s dans les huit orientations.

Les détecteurs des classes A2, B, C, D, E, F et G doivent réagir entre 2 min 0 s et 5 min 30 s dans les huitorientations.

5.3 Température statique de réponse

5.3.1 Objet de l’essai

Confirmer que le détecteur est en mesure de répondre correctement à une vitesse lente d’élévation de latempérature.

5.3.2 Procédure d’essai

Les échantillons doivent être essayés tel qu’il est décrit au 5.1.5 à une vitesse d’élévation de la température del’air de 1 K min–1 jusqu’à ce que la température maximum d’application soit atteinte comme il est spécifié dans leTableau 1, selon la classe marquée. Puis l’essai doit être continué à une vitesse d’élévation maximum de latempérature de l’air de 0,2 K min–1. L’un des échantillons doit être essayé dans l’orientation qui a donné le tempsde réponse maximum, l’autre dans l’orientation qui a donné le temps de réponse minimum, tel qu’il a été noté dansl’essai 5.2. Avant chaque essai, l’échantillon doit être stabilisé à la température typique d’application indiquéedans le Tableau 1, selon la classe marquée. La température à laquelle les échantillons réagissent doit êtreenregistrée.

5.3.3 Exigences

Pour la classe de détecteur appropriée, les temps de réponse doivent se trouver dans les limites hautes et bassesdes températures statiques de réponse telles qu’elles sont spécifiées dans le Tableau 1.

5.4 Temps de réponse à la température typique d’application

5.4.1 Objet de l’essai

Confirmer que le détecteur, stabilisé à sa température typique d’application, est en mesure de réagir correctementdans une gamme de vitesses d’élévation de la température de l’air.

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5.4.2 Procédure d’essai

Les échantillons doivent être essayés tel qu’il est décrit au 5.1.5 à une vitesse d’élévation de la température del’air de (1, 3, 5, 10, 20 et 30) K min–1. L’un des échantillons doit être essayé dans l’orientation qui a donné le tempsde réponse maximum, l’autre dans l’orientation qui a donné le temps de réponse minimum, tel qu’il a été noté dansl’essai 5.2. Avant chaque essai, l’échantillon doit être stabilisé à la température typique d’application indiquéedans le Tableau 1, selon la classe marquée. Le temps de réponse de chaque vitesse d’élévation de températuredoit être enregistré pour chaque échantillon.

5.4.3 Exigences

Pour la classe de détecteur appropriée, les temps de réponse doivent se trouver dans les limites hautes et bassesspécifiées dans le Tableau 4.

NOTE Des informations relatives à la provenance des limites du Tableau 4 sont données dans l’annexe C.

5.5 Temps de réponse à partir de 25 °C

5.5.1 Objet de l’essai

Confirmer que les détecteurs d’une classe ayant une température typique d’application supérieure à 25 °C(voir Tableau 1) ne présentent pas une réponse anormalement rapide quand ils sont soumis à des augmentationsnormales de température. Cependant, cet essai n’est pas applicable aux détecteurs de la classe A1 ou A2.

5.5.2 Procédure d’essai

Les échantillons doivent être essayés tel qu’il est décrit au 5.1.5 à une vitesse d’élévation de la température del’air de 3 K min–1 et de 20 K min–1. L’échantillon doit être essayé dans l’orientation qui a donné le temps deréponse minimum, tel qu’il a été noté dans l’essai 5.2. Avant chaque essai, l’échantillon doit être stabilisé à 25 °C.Les temps de réponse doivent être enregistrés.

5.5.3 Exigences

Le temps de réponse à 3 K min–1 doit être supérieur à 7 min 13 s et le temps de réponse à 20 K min–1 doit êtresupérieur à 1 min 0 s.

Tableau 4 — Limites des temps de réponse

Vitessed’élévation

de la températurede l’air

Détecteurs de classe A1Détecteurs des classes

A2, B, C, D, E, F et G

Limite bassedu temps de réponse

Limite hautedu temps de réponse

Limite bassedu temps de réponse

Limite hautedu temps de réponse

K min–1 min s min s min s min s

1 29 0 40 20 29 0 46 0

3 7 13 13 40 7 13 16 0

5 4 9 8 20 4 9 10 0

10 1 0 4 20 2 0 5 30

20 30 2 20 1 0 3 13

30 20 1 40 40 2 25

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5.6 Temps de réponse à partir d’une température ambiante élevée (chaleur sèche, essaifonctionnel)

5.6.1 Objet de l’essai

Démontrer que le détecteur est en mesure de fonctionner correctement à des températures ambiantes élevées,appropriées à l’environnement prévu pour l’utilisation.

5.6.2 Procédure d’essai

Les échantillons doivent être essayés tel qu’il est décrit au 5.1.5 à une vitesse d’élévation de la température del’air de 3 K min–1 et de 20 K min–1. L’échantillon doit être essayé dans l’orientation qui a donné le temps deréponse maximum, tel qu’il a été noté dans l’essai 5.2. Avant chaque essai, l’échantillon doit être stabilisé pendant2 h à la température maximum d’application spécifiée dans le Tableau 1, selon la classe marquée. La vitessed’élévation de la température de l’air jusqu’à la température de stabilisation doit être ≤ à 1 K min–1. Les temps deréponse des échantillons doivent être enregistrés.

5.6.3 Exigences

Aucun signal d’alarme ou de dérangement ne doit apparaître pendant la période où la température est augmentéejusqu’à la température de stabilisation ou pendant la période de stabilisation.

Selon leur classe, les détecteurs doivent réagir dans les limites haute et basse des temps de réponse spécifiésdans le Tableau 5.

5.7 Variation des paramètres d'alimentation électrique

5.7.1 Objet de l’essai

Démontrer que, dans une plage spécifiée de paramètres d'alimentation électrique (par exemple, tension), le tempsde réponse du détecteur n'est pas exagérément dépendant de ces paramètres.

5.7.2 Procédure d'essai

Les échantillons doivent être essayés tel qu’il est décrit au 5.1.5 à une vitesse d’élévation de la température del’air de 3 K min–1 et de 20 K min–1 aux limites supérieure et inférieure de la gamme des paramètres d’alimentation(par exemple, tension) indiquées par le fabricant. L’un des échantillons doit être essayé dans l’orientation qui adonné le temps de réponse maximum, l’autre dans l’orientation qui a donné le temps de réponse minimum, telqu’il a été noté dans l’essai 5.2. Avant chaque essai, l’échantillon doit être stabilisé à la température typiqued’application spécifiée dans le tableau 1, selon la classe marquée. Les temps de réponse des deux vitesses d’élé-vation de température de l’air doivent être enregistrés.

NOTE Pour les détecteurs conventionnels, le paramètre d’alimentation électrique est la tension continue appliquée dudétecteur. Pour les autres types de détecteur (par exemple, analogique, adressable), les niveaux et la fréquence dessignaux peuvent être pris en compte. Si nécessaire, le constructeur peut être amené à fournir un équipement d’alimentationpour permettre la variation des paramètres d'alimentation.

Tableau 5 — Limites des temps de réponse à une température maximum d’application

Classesdes détecteurs

Limite basse du temps de réponseà une élévation de la température de

Limite haute du temps de réponseà une élévation de la température de

3 K min –1 20 K min–1 3 K min–1 20 K min–1

min s min s min s min s

A1 1 20 12 13 40 2 20

Tous les autres 1 20 12 16 0 3 13

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5.7.3 Exigences

Pour la classe de détecteur appropriée, les temps de réponse doivent se trouver dans les limites hautes et bassesspécifiées dans le Tableau 4.

5.8 Reproductibilité

5.8.1 Objet de l’essai

Démontrer que les temps de réponse des échantillons sont dans les limites exigées, puis, pour les détecteursréenclenchables, établir des données de base du temps de réponse en vue de les comparer avec les temps deréponse mesurés après les essais d’environnement.

5.8.2 Procédure d'essai

Les échantillons doivent être essayés tel qu’il est décrit au 5.1.5 à une vitesse d’élévation de la température del’air de 3 K min–1 et de 20 K min–1. Les échantillons doivent être essayés dans l’orientation qui a donné le tempsde réponse maximum, tel qu’il a été noté dans l’essai 5.2. Avant chaque essai, l’échantillon doit être stabilisé à latempérature typique d’application spécifiée dans le Tableau 1, selon la classe marquée.

5.8.3 Exigences

Pour la classe de détecteur appropriée, les temps de réponse doivent se trouver dans les limites hautes et bassesspécifiées dans le Tableau 4.

5.9 Froid (essai fonctionnel)

5.9.1 Objet de l’essai

Démontrer que le détecteur est apte à fonctionner correctement à de basses températures ambiantes, appro-priées à l'environnement prévu pour l'utilisation.

5.9.2 Procédure d'essai

5.9.2.1 Référence

L'appareil et la procédure d'essai doivent correspondre à ceux de la CEI 60068-2-1:1990 + A1:1993 + A2:1994,essai Ab et comme il est décrit ci-après.

5.9.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve

L’échantillon doit être monté conformément aux spécifications du 5.1.3 et raccordé à un équipement d'alimen-tation et de contrôle tel qu'il est décrit au 5.1.2.

5.9.2.3 Épreuve

Appliquer les sévérités d'épreuve suivantes :

— température : (–10 ± 3) °C ;

— durée : 16 h.

NOTE L'essai Ab spécifie des taux de changement de température de ≤ 1 K min–1 pour les transitions dans les deuxsens par rapport à la température d'épreuve.

5.9.2.4 Mesures pendant l'épreuve

L'échantillon doit être surveillé pendant l'épreuve pour détecter tout signal d'alarme ou de dérangement.

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5.9.2.5 Mesures finales

Le temps de réponse des échantillons doit être mesuré tel qu’il est décrit au 5.1.5, à une vitesse d’élévation de latempérature de l’air de 3 K min–1 et de 20 K min–1, dans l’orientation qui a donné le temps de réponse maximum,tel qu’il a été noté dans l’essai 5.2. Avant chaque essai, l’échantillon doit être stabilisé à la température typiqued’application spécifiée dans le Tableau 1, selon la classe marquée.

5.9.3 Exigences

Ni signal d'alarme, ni signal de dérangement ne doit apparaître jusqu'à l'atteinte de la température d'épreuve oudans la période de maintien à la température d'épreuve.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 3 K min–1 ne doit pas être inférieur à 7 min 13 s etaucune modification du temps de réponse, en comparaison avec celui obtenu dans l'essai équivalent du 5.8, nedoit être supérieure à 2 min 40 s.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 20 K min–1 ne doit pas être inférieur à 30 s pour ceuxde la classe A1 et inférieur à 1 min 0 s pour toutes les autres classes. Aucune modification du temps de réponse,en comparaison avec celui obtenu dans l'essai équivalent du 5.8, ne doit être supérieure à 30 s.

Pour la classe appropriée, les temps de réponse, des détecteurs non réenclenchables doivent se trouver dans leslimites haute et basse spécifiées dans le Tableau 4.

5.10 Chaleur sèche (essai d’endurance)

5.10.1 Objet de l’essai

Démontrer que le détecteur, selon la classe appropriée, est capable de fonctionner correctement à des tempéra-tures ambiantes élevées. Cet essai n’est pas applicable aux détecteurs de classe A1, A2 et B.

5.10.2 Procédure d'essai

5.10.2.1 Référence

L'appareil et la procédure d'essai doivent correspondre à ceux de la CEI 60068-2-2:1974 + A1:1993 + A2:1994,essai Ba ou Bb et comme il est décrit ci-après.

5.10.2.2 État de l’échantillon pendant l’épreuve

L’échantillon doit être monté conformément aux spécifications du 5.1.3 sans être mis sous tension pendantl’épreuve.

5.10.2.3 Épreuve

Les températures d’épreuve indiquées dans le Tableau 6 doivent être appliquées pendant 21 jours.

Tableau 6 — Températures d’épreuve de chaleur sèche(essai d’endurance)

Classe de détecteurTempératures d’épreuve

°C

C 80 ± 2

D 95 ± 2

E 110 ± 2

F 125 ± 2

G 140 ± 2

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5.10.2.4 Mesures finales

Le temps de réponse des échantillons doit être mesuré tel qu’il est décrit au 5.1.5, à une vitesse d’élévation de latempérature de l’air de 3 K min–1 et de 20 K min–1, dans l’orientation qui a donné le temps de réponse maximum,tel qu’il a été noté dans l’essai 5.2. Avant chaque essai, l’échantillon doit être stabilisé à la température typiqued’application spécifiée dans le Tableau 1, selon la classe marquée.

5.10.3 Exigences

Aucun signal de dérangement, imputable à l’épreuve d’endurance, ne doit être émis à la remise sous tension del’échantillon.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 3 K min–1 ne doit pas être inférieur à 7 min 13 s etaucune modification du temps de réponse, en comparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, nedoit être supérieure à 2 min 40 s.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 20 K min–1 ne doit pas être inférieur à 1 min 0 s etaucune modification du temps de réponse, en comparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, nedoit être supérieure à 30 s.

Pour la classe appropriée, les temps de réponse, des détecteurs non réenclenchables doivent se trouver dans leslimites haute et basse spécifiées dans le Tableau 4.

5.11 Chaleur humide cyclique (essai fonctionnel)

5.11.1 Objet de l’essai

Démontrer que le détecteur est apte à fonctionner correctement dans une humidité relative importante (aveccondensation) susceptible de se produire pendant de courtes périodes dans l'environnement prévu d'utilisation.

5.11.2 Procédure d'essai

5.11.2.1 Référence

L'appareil d'essai et la procédure doivent correspondre à ceux de la CEI 60068-2-30:1980 + A1:1985, essaicyclique variante 1 et conditions contrôlées de reprise ainsi qu’il est décrit ci-après.

5.11.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve

L'échantillon doit être monté conformément aux spécifications du 5.1.3 et raccordé à un équipement d'alimen-tation et de contrôle tel qu'il est décrit au 5.1.2.

5.11.2.3 Épreuve

Appliquer les sévérités d'épreuve suivantes (CEI 60068-2-30, sévérité 1) :

— température la plus basse : (25 ± 3) °C ;

— température la plus haute : (40 ± 2) °C ;

— humidité relative :

a) à la température la plus basse : ≥ 95 % ;

b) à la température la plus haute : (93 ± 3) % ;

— nombre de cycles : 2.

5.11.2.4 Mesures pendant l'épreuve

L'échantillon doit être surveillé pendant l'épreuve pour détecter tout signal d'alarme ou de dérangement.

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5.11.2.5 Mesures finales

Après une période de reprise, le temps de réponse des échantillons doit être mesuré tel qu’il est décrit au 5.1.5,à une vitesse d’élévation de la température de l’air de 3 K min–1 et de 20 K min–1, dans l’orientation qui a donnéle temps de réponse maximum, tel qu’il a été noté dans l’essai 5.2. Avant chaque essai, l’échantillon doit être sta-bilisé à la température typique d’application spécifiée dans le Tableau 1, selon la classe marquée.

5.11.3 Exigences

Ni signal d’alarme, ni signal de dérangement ne doit être émis pendant l’épreuve.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 3 K min–1 ne doit pas être inférieur à 7 min 13 s etaucune modification du temps de réponse, en comparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, nedoit être supérieure à 2 min 40 s.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 20 K min–1 ne doit pas être inférieur à 30 s pour ceuxde classe A1 et inférieur à 1 min 0 s pour toutes les autres classes. Aucune modification du temps de réponse, encomparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, ne doit être supérieure à 30 s.

Pour la classe appropriée, les temps de réponse des détecteurs non réenclenchables doivent se trouver dans leslimites haute et basse spécifiées dans le Tableau 4.

5.12 Chaleur humide continue (essai d’endurance)

5.12.1 Objet de l’essai

Démontrer que le détecteur est apte à résister aux effets à long terme de l'humidité relative dans l'environnementprévu d'utilisation (par exemple, des modifications des propriétés électriques des matériaux, les réactions chimi-ques dues à l'humidité, la corrosion galvanique, etc.).

5.12.2 Procédure d'essai

5.12.2.1 Référence

L'appareil d'essai et la procédure doivent correspondre à ceux de la CEI 60068-2-56 :1988, essai Cb ou à laCEI 60068-2-3:1969 + A1:1984, essai Ca et comme il est décrit ci-après.

5.12.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve

L'échantillon doit être monté conformément aux spécifications du 5.1.3. sans être mis sous tension pendantl'épreuve.

5.12.2.3 Épreuve

Appliquer les sévérités d'épreuve suivantes :

— Température : (40 ± 2) °C ;

— Humidité relative : (93 ± 3) % ;

— Durée : 21 jours.

5.12.2.4 Mesures finales

Après une période de reprise d'au moins 1 h dans les conditions standard de laboratoire, le temps de réponse deséchantillons doit être mesuré tel qu’il est décrit au 5.1.5, à une vitesse d’élévation de la température de l’air de3 K min–1 et de 20 K min–1, dans l’orientation qui a donné le temps de réponse maximum, tel qu’il a été noté dansl’essai 5.2. Avant chaque essai, l’échantillon doit être stabilisé à la température typique d’application spécifiéedans le Tableau 1, selon la classe marquée.

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5.12.3 Exigences

Aucun signal de dérangement, imputable à l’épreuve d’endurance, ne doit être émis à la remise sous tension del’échantillon.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 3 K min–1 ne doit pas être inférieur à 7 min 13 s etaucune modification du temps de réponse, en comparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, nedoit être supérieure à 2 min 40 s.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 20 K min–1 ne doit pas être inférieur à 30 s pour ceuxde classe A1 et inférieur à 1 min 0 s pour toutes les autres classes. Aucune modification du temps de réponse, encomparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, ne doit être supérieure à 30 s.

Pour la classe appropriée, les temps de réponse, des détecteurs non réenclenchables doivent se trouver dans leslimites haute et basse spécifiées dans le Tableau 4.

5.13 Corrosion par le dioxyde de soufre (SO2) (essai d’endurance)

5.13.1 Objet de l’essai

Démontrer que le détecteur est apte à résister aux effets de la corrosion dans une atmosphère chargée de dioxydede soufre.

5.13.2 Procédure d'essai

5.13.2.1 Référence

L'appareil d'essai et la procédure doivent correspondre à ceux de la CEI 60068-2-42:1982, essai Kc, excepté quel'épreuve doit être celle qui est décrite ci-après.

5.13.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve

L’échantillon doit être monté conformément aux spécifications du 5.1.3. Il ne doit pas être mis sous tension pen-dant l'épreuve. Par contre, un nombre suffisant de bornes doivent être équipées de conducteur(s) en cuivre sansétain, de diamètre approprié, afin de permettre la prise des mesures finales sans qu'il soit nécessaire de mettreen œuvre d'autres raccordements sur l'échantillon.

5.13.2.3 Épreuve

Appliquer les sévérités d'épreuve suivantes :

— température : (25 ± 2) °C ;

— humidité relative : (93 ± 3) % ;

— concentration de SO2 : (25 ± 5) ppm (par volume) ;

— durée : 21 jours.

5.13.2.4 Mesures finales

Immédiatement après l'épreuve, l'échantillon doit être soumis à une durée de séchage de 16 h à (40 ± 2) °C,≤ 50 % RH, suivie d'une période de reprise d'au moins 1 h dans les conditions standard du laboratoire. Le tempsde réponse des échantillons doit être mesuré tel qu’il est décrit au 5.1.5, à une vitesse d’élévation de la tempéra-ture de l’air de 3 K min–1 et de 20 K min–1, dans l’orientation qui a donné le temps de réponse maximum, tel qu’ila été noté dans l’essai 5.2. Avant chaque essai, l’échantillon doit être stabilisé à la température typique d’applica-tion spécifiée dans le Tableau 1, selon la classe marquée.

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5.13.3 Exigences

Aucun signal de dérangement, imputable à l’épreuve d’endurance, ne doit être émis à la remise sous tension del’échantillon.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 3 K min–1 ne doit pas être inférieur à 7 min 13 s etaucune modification du temps de réponse, en comparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, nedoit être supérieure à 2 min 40 s.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 20 K min–1 ne doit pas être inférieur à 30 s pour ceuxde classe A1 et inférieur à 1 min 0 s pour toutes les autres classes. Aucune modification du temps de réponse, encomparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, ne doit être supérieure à 30 s.

Pour la classe appropriée, les temps de réponse des détecteurs non réenclenchables doivent se trouver dans leslimites haute et basse spécifiées dans le Tableau 4.

5.14 Choc (essai fonctionnel)

5.14.1 Objet de l’essai

Démontrer l'immunité du détecteur aux chocs mécaniques qui sont susceptibles d'apparaître, même rarement,dans l'environnement prévu d’utilisation.

5.14.2 Procédure d'essai

5.14.2.1 Référence

L'appareil d'essai et la procédure doivent correspondre à ceux de la CEI 60068-2-27:1987, essai Ea, excepté quel'épreuve doit être celle qui est décrite ci-après.

5.14.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve

L’échantillon doit être monté conformément aux spécifications du 5.1.3 sur un support rigide et doit être raccordéà un équipement d'alimentation et de contrôle tel que décrit au 5.1.2.

5.14.2.3 Épreuve

Pour les échantillons d'un poids ≤ 4,75 kg, les sévérités d'épreuve suivantes doivent être appliquées :

— type d'impulsion : demi-sinusoïde ;

— durée de l'impulsion : 6 ms ;

— pointe d'accélération : 10 × (100 — 20M) m s–2 (où M est la masse de l'échantillon, en kilogrammes) ;

— nombre de directions : 6 ;

— nombre d'impulsions : 3 par direction.

Aucun essai n'est réalisé pour des échantillons de masse > 4,75 kg.

5.14.2.4 Mesures pendant l'épreuve

L'échantillon doit être surveillé pendant l'épreuve et les 2 min suivantes pour détecter tout signal d'alarme ou dedérangement.

5.14.2.5 Mesures finales

Le temps de réponse des échantillons doit être mesuré tel qu’il est décrit au 5.1.5, à une vitesse d’élévation de latempérature de l’air de 3 K min–1 et de 20 K min–1, dans l’orientation qui a donné le temps de réponse maximum,tel qu’il a été noté dans l’essai 5.2. Avant chaque essai, l’échantillon doit être stabilisé à la température typiqued’application spécifiée dans le Tableau 1, selon la classe marquée.

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5.14.3 Exigences

Ni signal d'alarme ni signal de dérangement ne doit apparaître pendant l'épreuve ou les 2 min suivantes.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 3 K min–1 ne doit pas être inférieur à 7 min 13 s etaucune modification du temps de réponse, en comparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, nedoit être supérieure à 2 min 40 s.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 20 K min–1 ne doit pas être inférieur à 30 s pour ceuxde classe A1 et inférieur à 1 min 0 s pour toutes les autres classes. Aucune modification du temps de réponse, encomparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, ne doit être supérieure à 30 s.

Pour la classe appropriée, les temps de réponse, des détecteurs non réenclenchables doivent se trouver dans leslimites haute et basse spécifiées dans le Tableau 4.

5.15 Impact (essai fonctionnel)

5.15.1 Objet de l’essai

Démontrer l'immunité du détecteur aux impacts mécaniques en surface qu'il peut subir dans l'environnementprévu d’utilisation et pour lesquels on peut raisonnablement penser qu'il pourra résister.

5.15.2 Procédure d'essai

5.15.2.1 Appareillage

L'appareil d'essai doit être constitué d'un marteau pendulaire possédant une tête de section rectangulaireen alliage d'aluminium (alliage d'aluminium Al Cu4 Si Mg conforme à l'ISO 209-1:1989, solution traitée et condi-tion de précipitation traitée) constituée d'une surface plane d'impact chanfreinée à 60° par rapport à l'horizontalà la position de frappe (c’est-à-dire, quand le manche du marteau est vertical). La tête du marteau doit avoir(50 ± 2,5) mm de hauteur, (76 ± 3,8) mm de largeur et (80 ± 4) mm de longueur tel qu'il est indiqué dans laFigure D.1. Un appareil approprié est décrit dans l'annexe D.

5.15.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve

L'échantillon doit être fermement monté sur l'appareil au moyen de ses fixations courantes et positionné de tellemanière qu'il soit frappé par la moitié supérieure de la surface d'impact quand le marteau est dans sa positionverticale (c’est-à-dire, quand la tête du marteau est positionnée horizontalement). La direction azimutale et le pointd'impact relatifs à l'échantillon doivent être choisis comme étant les plus susceptibles de nuire au fonctionnementnormal de l'échantillon. L'échantillon doit être raccordé à un équipement d'alimentation et de contrôle tel qu'il estdécrit au 5.1.2.

5.15.2.3 Épreuve

Les sévérités d'épreuve suivantes doivent être appliquées :

— énergie d'impact : (1,9 ± 0,1) J ;

— vitesse du marteau : (1,5 ± 0,13) m s–1 ;

— nombre d'impacts : 1.

5.15.2.4 Mesures pendant l'épreuve

L'échantillon doit être surveillé pendant l'épreuve et les 2 min suivantes pour détecter tout signal d'alarme ou dedérangement.

5.15.2.5 Mesures finales

Le temps de réponse des échantillons doit être mesuré tel qu’il est décrit au 5.1.5, à une vitesse d’élévation de latempérature de l’air de 3 K min–1 et de 20 K min–1, dans l’orientation qui a donné le temps de réponse maximum,tel qu’il a été noté dans l’essai 5.2. Avant chaque essai, l’échantillon doit être stabilisé à la température typiqued’application spécifiée dans le Tableau 1, selon la classe marquée.

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5.15.3 Exigences

Aucun signal d'alarme ou de dérangement ne doit apparaître pendant l'épreuve ou les 2 min suivantes.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 3 K min–1 ne doit pas être inférieur à 7 min 13 s etaucune modification du temps de réponse, en comparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, nedoit être supérieure à 2 min 40 s.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 20 K min–1 ne doit pas être inférieur à 30 s pour ceuxde classe A1 et inférieur à 1 min 0 s pour toutes les autres classes. Aucune modification du temps de réponse, encomparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, ne doit être supérieure à 30 s.

Pour la classe appropriée, les temps de réponse des détecteurs non réenclenchables doivent se trouver dans leslimites haute et basse spécifiées dans le Tableau 4.

5.16 Vibration sinusoïdale (essai fonctionnel)

5.16.1 Objet de l’essai

Démontrer l'immunité du détecteur aux niveaux de vibration qui paraissent appropriés à l'environnement prévud’utilisation.

5.16.2 Procédure d'essai

5.16.2.1 Référence

L'appareil d'essai et la procédure doivent correspondre à ceux de la CEI 60068-2-6:1995 + Corr.:1995, essai Fc,et comme il est décrit ci-après.

5.16.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve

L’échantillon doit être monté sur une structure rigide comme il est décrit au 5.1.3 et doit être raccordé à un équi-pement d'alimentation et de contrôle tel qu'il est décrit au 5.1.2. La vibration doit être appliquée, tour à tour, surchacun des trois axes orthogonaux. L'échantillon doit être monté de façon à ce que l'un des trois axes soit per-pendiculaire au plan normal de montage.

5.16.2.3 Épreuve

Les sévérités d'épreuve suivantes doivent être appliquées :

— plage des fréquences : (10 à 150) Hz ;

— accélération de l'amplitude : 5 m s–2 (≈ 0,5 gn) ;

— quantité d'axes : 3 ;

— taux de balayage : 1 octave min–1 ;

— quantité de cycles de balayage : 1 par axe.

NOTE Les essais fonctionnels et d'endurance peuvent être combinés de telle sorte que l'échantillon soit soumis àl'épreuve de l'essai fonctionnel dans un axe, suivie de l'épreuve de l'essai d'endurance, avant de passer à l'axe suivant.Une seule mesure finale a alors besoin d'être réalisée.

5.16.2.4 Mesures pendant l'épreuve

L'échantillon doit être surveillé pendant l'épreuve pour détecter tout signal d'alarme ou de dérangement.

5.16.2.5 Mesures finales

Les mesures finales, telles qu'elles sont spécifiées au 5.17.2.4, sont normalement prises après l'essai d'endu-rance et n'ont besoin d'être prises pour l'essai fonctionnel que dans le cas où ce dernier serait conduit séparément.

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5.16.3 Exigences

Ni signal d'alarme, ni signal de dérangement ne doit apparaître pendant l'épreuve.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 3 K min–1 ne doit pas être inférieur à 7 min 13 s etaucune modification du temps de réponse, en comparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, nedoit être supérieure à 2 min 40 s.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 20 K min–1 ne doit pas être inférieur à 30 s pour ceuxde classe A1 et inférieur à 1 min 0 s pour toutes les autres classes. Aucune modification du temps de réponse, encomparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, ne doit être supérieure à 30 s.

Pour la classe appropriée, les temps de réponse, des détecteurs non réenclenchables doivent se trouver dans leslimites haute et basse spécifiées dans le Tableau 4.

5.17 Vibration sinusoïdale (essai d’endurance)

5.17.1 Objet de l’essai

Démontrer que le détecteur est capable de résister aux effets à long terme des niveaux de vibration appropriés àl'environnement prévu d’utilisation.

5.17.2 Procédure d'essai

5.17.2.1 Référence

L'appareil d'essai et la procédure doivent correspondre à ceux de la CEI 60068-2-6:1995 + Corr.:1995, essai Fc,et comme il est décrit ci-après.

5.17.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve

L’échantillon doit être monté sur une structure rigide comme il est décrit au 5.1.3 mais ne doit pas être alimentépendant l'épreuve. La vibration doit être appliquée, tour à tour, sur chacun des trois axes orthogonaux. L'échan-tillon doit être monté de façon à ce que l'un des trois axes soit perpendiculaire au plan normal de montage.

5.17.2.3 Épreuve

Les sévérités d'épreuve suivantes doivent être appliquées :

— plage des fréquences : (10 à 150) Hz ;

— accélération de l'amplitude : 10 m s–2 (≈ 1,0 gn) ;

— quantité d'axes : 3 ;

— taux de balayage : 1 octave min–1 ;

— quantité de cycles de balayage : 20 par axe.

NOTE Les essais fonctionnels et d'endurance peuvent être combinés de telle sorte que l'échantillon soit soumis àl'épreuve de l'essai fonctionnel suivie de l'épreuve de l'essai d'endurance dans un axe avant de passer à l'axe suivant. Unemesure finale unique a besoin alors d'être prise.

5.17.2.4 Mesures finales

Le temps de réponse des échantillons doit être mesuré tel qu’il est décrit au 5.1.5, à une vitesse d’élévation de latempérature de l’air de 3 K min–1 et de 20 K min–1, dans l’orientation qui a donné le temps de réponse maximum,tel qu’il a été noté dans l’essai 5.2. Avant chaque essai, l’échantillon doit être stabilisé à la température typiqued’application spécifiée dans le Tableau 1, selon la classe marquée.

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5.17.3 Exigences

Aucun signal de dérangement, imputable à l’épreuve d’endurance, ne doit être émis à la remise sous tension del’échantillon.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 3 K min–1 ne doit pas être inférieur à 7 min 13 s etaucune modification du temps de réponse, en comparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, nedoit être supérieure à 2 min 40 s.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 20 K min–1 ne doit pas être inférieur à 30 s pour ceuxde classe A1 et inférieur à 1 min 0 s pour toutes les autres classes. Aucune modification du temps de réponse, encomparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, ne doit être supérieure à 30 s.

Pour la classe appropriée, les temps de réponse des détecteurs non réenclenchables doivent se trouver dans leslimites haute et basse spécifiées dans le Tableau 4.

5.18 Compatibilité électromagnétique (CEM), essais d'immunité (essai fonctionnel)

Les essais CEM d'immunité suivants doivent être conduits comme il est décrit dans l'EN 50130-4:1995+ A1:1998 :

a) décharge électrostatique ;

b) champs électromagnétiques rayonnés ;

c) perturbations induites par les champs électromagnétiques ;

d) transitoires rapides de tension en salves ;

e) surtensions lentes à haute énergie.

Pour ces essais, les critères de conformité avec l'EN 50130-4:1995 + A1:1998 et ce qui suit doivent s'appliquer.

1) L'essai fonctionnel exigé aux mesures initiales et finales doit être comme suit :

Le temps de réponse des échantillons doit être mesuré tel qu’il est décrit au 5.1.5, à une vitesse d’élévation dela température de l’air de 3 K min–1 et de 20 K min–1, dans l’orientation qui a donné le temps de réponse maxi-mum, tel qu’il a été noté dans l’essai 5.2. Avant chaque essai, l’échantillon doit être stabilisé à la températuretypique d’application spécifiée dans le tableau 1, selon la classe marquée.

2) L'état fonctionnel exigé doit être celui qui est décrit au 5.1.2.

3) Le critère de conformité de l'essai fonctionnel après l'épreuve doit être :

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 3 K min–1 ne doit pas être inférieur à 7 min 13 set aucune modification du temps de réponse, en comparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8,ne doit être supérieure à 2 min 40 s.

Pour les détecteurs réenclenchables, le temps de réponse à 20 K min–1 ne doit pas être inférieur à 30 s pourceux de classe A1 et inférieur à 1 min 0 s pour toutes les autres classes. Aucune modification du temps deréponse, en comparaison avec celui obtenu dans l’essai équivalent du 5.8, ne doit être supérieure à 30 s.

Pour la classe appropriée, les temps de réponse des détecteurs non réenclenchables doivent se trouver dansles limites haute et basse spécifiées dans le Tableau 4.

6 Essais complémentaires pour les détecteurs portant un suffixe

6.1 Essai des détecteurs de suffixe S

6.1.1 Objet de l’essai

Confirmer qu’un détecteur de suffixe S, d’une certaine classification, ne réagit pas au-dessous de la températurestatique minimum de réponse. Cet essai n’est applicable qu’aux détecteurs de suffixe S.

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6.1.2 Procédure d’essai

6.1.2.1 Essai d’immersion

L’échantillon doit être monté comme il est décrit au 5.1.3 et doit être raccordé à un équipement de contrôle et designalisation, tel qu’il est décrit au 5.1.2.

L’échantillon doit être stabilisé à la température d’épreuve indiquée dans le Tableau 7, en fonction de sa classifi-cation. À la fin de la période de conditionnement, l’échantillon doit être déplacé dans les 10 s, pour être soumis àun flux d’air de 0,8 m s–1 (à 25 °C) dont la température est celle qui est spécifiée au Tableau 7. L’échantillon doitêtre essayé dans l’orientation qui a donné le temps de réponse minimum, tel qu’il a été déterminé dans l’essai 5.2.L’échantillon doit être soumis au flux d’air pendant, au moins, 10 min. Toute alarme émise par l’échantillon pen-dant la durée de l’épreuve ou pendant la durée du déplacement doit être enregistrée.

6.1.2.2 Révision des données du temps de réponse

Les temps de réponse des échantillons essayés au 5.4 et 5.8 doivent être revus.

6.1.3 Exigences

L’échantillon soumis à l’essai d’immersion, selon 6.1.2.1, ne doit pas émettre de signal d’alarme ou de dérange-ment pendant la durée de déplacement ou les 10 min d’exposition au flux d’air.

Les temps de réponse des échantillons essayés au 5.4 et 5.8 doivent être supérieurs aux limites basses du tempsde réponse de chaque vitesse d’élévation de température spécifiées au Tableau 8.

NOTE Ces limites basses du temps de réponse correspondent à une élévation minimum de température de 29 Kau-dessus de la température de stabilisation.

Tableau 7 — Températures d’épreuve et de l’air

Classes de détecteurTempérature d’épreuve

°CTempérature d’air

°C

A1S 5 ± 2 50 ± 2

A2S 5 ± 2 50 ± 2

BS 20 ± 2 65 ± 2

CS 35 ± 2 80 ± 2

DS 50 ± 2 95 ± 2

ES 65 ± 2 110 ± 2

FS 80 ± 2 125 ± 2

GS 95 ± 2 140 ± 2

Tableau 8 — Limites basses des détecteurs de suffixe S

Vitesse d’élévation de température Limite basse du temps de réponse

K min–1 min s

3 9 40

5 5 48

10 2 54

20 1 27

30 58

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6.2 Essai des détecteurs de suffixe R

6.2.1 Objet de l’essai

Confirmer qu’un détecteur de suffixe R conserve les exigences de réponse de sa classe quand il est soumis à degrandes vitesses d’élévation de température, démarrant d’une température initiale inférieure à la température typi-que d’application. Cet essai est applicable uniquement aux détecteurs de suffixe R.

NOTE Les détecteurs de suffixe R peuvent être particulièrement adaptés dans les bâtiments non chauffés où la tempé-rature ambiante peut varier considérablement et où des vitesses élevées de la température ne sont pas présentes pour delongues périodes.

6.2.2 Procédure d’essai

Les échantillons doivent être essayés tel qu’il est décrit au 5.1.5 sous des vitesses d’élévation de la températurede 10 K min–1, 20 K min–1 et 30 K min–1. Un échantillon doit être essayé dans l’orientation qui a donné le temps deréponse minimum et l’autre dans l’orientation qui a donné le temps de réponse maximum, tel qu’il a été déterminédans l’essai 5.2. Selon la classe du détecteur et avant chaque essai, le flux d’air et l’échantillon doivent être stabi-lisés à la température spécifiée dans le tableau 9. Les temps de réponse des échantillons doivent être enregistrés.

6.2.3 Exigences

Pour la classe appropriée, les temps de réponse des détecteurs doivent se trouver dans les limites hautes etbasses spécifiées dans le Tableau 4.

Tableau 9 — Températures initiales d’épreuve des détecteursde suffixe R

Classes des détecteursTempératures initiales d’épreuve

°C

A1R 5 ± 2

A2R 5 ± 2

BR 20 ± 2

CR 35 ± 2

DR 50 ± 2

ER 65 ± 2

FR 80 ± 2

GR 95 ± 2

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Annexe A

(normative)

Tunnel de chaleur pour les mesures du temps et de température de réponse

Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!Init numérotation des équations d’annexe [A]!!!

Ce qui suit décrit les qualités primordiales du tunnel de chaleur pour obtenir des mesures des temps de réponsedes détecteurs de chaleur qui soient répétitives et reproductibles. Cependant, puisqu'il est pratiquement impossi-ble de définir et calculer tous les paramètres qui influencent les mesures, il convient d'examiner et de prendre encompte attentivement les informations de l'annexe B lors de la conception et de l'utilisation d'un tunnel de chaleurdestiné à prendre des mesures en conformité avec cette norme.

Le tunnel de chaleur d’essai doit satisfaire les exigences suivantes pour chaque classe de détecteur.

Le tunnel de chaleur doit être constitué d'une partie horizontale contenant le volume de mesure. Le volume demesure est défini comme étant un secteur de la partie horizontale où la température et le flux d'air sont comprisrespectivement dans les limites de ± 2 K et ± 0,1 m s–1 par rapport aux conditions d’essais nominales. La confor-mité aux exigences de l'essai doit être régulièrement vérifiée, en statique et dynamique, par des points de mesureen quantité appropriée, répartis dans la partie horizontale et à l'intérieur des limites fictives du volume d'essai. Levolume d'essai doit être suffisamment grand pour accueillir le détecteur à essayer et les capteurs des instrumentsde mesure. Le volume d'essai doit être suffisamment grand pour y installer les détecteurs à essayer, le nombreexigé de plaques de montage et le capteur de mesure de température.

Le détecteur à essayer doit être monté, dans sa position normale de fonctionnement, en sous-face d'une plaquealignée dans le flux d'air du volume d'essai. La plaque doit avoir une épaisseur de (5 ± 1) mm et ses dimensionsdoivent être telles que ses bords soient au moins à 20 mm de toute partie du détecteur. Les bords de la plaquede montage doivent être de forme semi-circulaire et le flux d'air entre la plaque et le plafond du tunnel ne doit pasêtre obstrué de manière importante. La conductivité thermique du matériau de construction de la plaque ne doitpas être supérieure à 0,52 W m–1 K–1.

Si deux détecteurs ou plus sont essayés simultanément dans le volume de mesure du tunnel, les essais précé-dents doivent, alors, avoir été conduits de telle manière que les mesures simultanées des temps de réponse, réa-lisées sur plusieurs détecteurs, soient proches de celles qui auraient été mesurées individuellement. En cas dedifférence, la valeur obtenue par mesure individuelle doit être retenue.

Des dispositifs doivent être mis en œuvre de sorte à créer un courant, dans le volume de mesure, dont les vitessesd’élévation de température et les températures soient constantes pour la classe de détecteur à essayer. Ce cou-rant d’air doit être principalement laminaire et maintenu à un débit massique équivalent à (0,8 ± 0,1) m s–1 à 25 °C.

Le capteur de température doit être positionné, au moins, à 50 mm en amont du détecteur et à 25 mm, au moins,au-dessous de la face inférieure de la plaque de montage. Pendant toute la durée de l’essai, la température del’air doit être maintenue dans la limite de ± 2 K par rapport à la température nominale exigée.

Le dispositif de mesure de température de l’air doit avoir une constante générale de temps qui ne soit pas supé-rieure à 2 s, quand la mesure est prise sous un débit massique équivalent à (0,8 ± 0,1) m s–1 à 25 °C.

Des moyens doivent être mis en œuvre pour mesurer le temps de réponse du détecteur en essai avec une préci-sion de ± 1 s.

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Annexe B

(informative)

Information relative à la construction du tunnel de chaleur

Init numérotation des tableaux d’annexe [B]!!!Init numérotation des figures d’annexe [B]!!!Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!

Les détecteurs de chaleur réagissent quand les signaux d'un ou plusieurs capteur(s) de chaleur répondent à cer-tains critères. La température du (des) capteur(s) est en rapport avec celle de l’air autour du détecteur. Ce rapportest généralement complexe et dépend de plusieurs facteurs, tels que l'orientation, la position, la vitesse et la tur-bulence de l'air, la vitesse d’élévation de température, etc. Les temps et les températures de réponse, ainsi queleur stabilité sont les paramètres principaux considérés quand la performance de détection du feu des détecteursde chaleur est évaluée par un essai conduit selon cette norme.

Plusieurs modèles de tunnels de chaleur conviennent aux essais spécifiés dans cette norme. Toutefois, il convientde prendre en considération les points suivants quand on conçoit et caractérise un tunnel de chaleur.

Il y a deux types principaux de tunnel de chaleur : avec recyclage et sans recyclage. Les deux sont équivalents,toutefois, un tunnel sans recyclage exige une puissance de chauffe plus importante qu’un tunnel avec recyclage.Ceci est particulièrement vrai quand des grandes vitesses d’élévation de température de l’air sont appliquées. Ona besoin, en général, d’une plus grande attention pour s’assurer que la puissance de chauffe élevée et le dispositifde contrôle d’un tunnel sans recyclage, réagissent suffisamment aux changements de température dont on abesoin pour atteindre, dans le volume de mesure, la température exigée dans le temps voulu. Autrement dit, main-tenir un débit massique constant en accroissant la température est, généralement, plus difficile avec un tunnelavec recyclage.

Le dispositif de contrôle doit pouvoir maintenir la température dans la limite de ± 2 K par rapport à une penteidéale, pour toutes les vitesses d’élévation de température d’air spécifiées. Ceci peut être obtenu de différentesmanières, par exemple :

— par un contrôle proportionnel de la chaleur qui utilise plusieurs éléments chauffants quand de grandes vitessesd’élévation sont fournies. L’augmentation de température peut être obtenue en alimentant constamment cer-tains éléments chauffants, alors que les autres restent sous contrôle. Avec un tel dispositif de contrôle, il con-vient que la distance entre le dispositif de chauffage du tunnel et le détecteur ne soit pas trop importante, desorte que le retard intrinsèque dans le retour de mesure de la température devienne trop important sous undébit d’air de (0,8 m s–1) ;

— par un contrôle du débit d’alimentation d’air en amont des éléments chauffants, assisté par un dispositif deretour proportionnel/intégral (PI). Ce moyen permettra d’avoir une plus grande distance entre le dispositif dechauffage du tunnel et le détecteur en essai.

Le point essentiel est d’obtenir, avec la précision exigée, les courbes de température spécifiées dans le volumede mesure.

Dans un tunnel sans recyclage, l’anémomètre de contrôle et surveillance du débit, peut être situé dans une partiedu tunnel, en amont du dispositif de chauffage, à un endroit où il sera soumis à une température réellement cons-tante, de façon à éliminer toute compensation de la température de sa sortie. Il convient qu’une vitesse constante,indiquée par un anémomètre ainsi positionné, corresponde à un débit massique constant dans le volume demesure.

Dans un tunnel avec recyclage, le maintien d’un débit massique constant à la pression atmosphérique nécessiteun accroissement de la vitesse d’air quand sa température est augmentée. Il convient donc de porter une attentionparticulière au coefficient de correction de la température de l’anémomètre, pour être sûr qu’il est approprié. Il neconvient pas de présumer qu’un anémomètre à compensation automatique de la température le sera suffisam-ment aux grandes vitesses d’élévation de la température d’air.

Le flux d'air produit par un ventilateur dans le tunnel sera turbulent et aura besoin de passer à travers un redres-seur pour devenir laminaire et uniforme dans le volume de mesure (voir figures B.1 et B. 2). Ceci peut être obtenupar l'utilisation d'un filtre, d'un nid d'abeille ou les deux, en amont du volume de mesure. Il convient de prendredes mesures pour que le flux d’air chaud soit mélangé à une température uniforme avant de pénétrer dans leredresseur d'air.

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Il est impossible de concevoir un tunnel où des températures et débits uniformes soient prédominants dans toutesles parties du volume de mesure. Des différences existeront, particulièrement près de la partie basse des paroisdu tunnel où un matelas d’air froid sera normalement présent. L’épaisseur de ce matelas et le gradient de tempé-rature au-dessus peuvent être diminués en recouvrant les parois du tunnel par un matériel à faible conductivitéthermique.

On doit porter une attention particulière à l’appareillage de mesure de la température dans le tunnel. La constantegénérale de temps exigée, de pas plus de 2 s dans l’air, implique que le capteur doit posséder une très faiblemasse thermique. En réalité, seuls les thermocouples les plus rapides et les petits capteurs similaires serontadaptés à l’appareillage de mesure. La perte de chaleur du capteur par ses plombs peut, habituellement, êtreminimisée en exposant plusieurs centimètres de plomb au flux d’air.

Légende

1 Volume de mesure 5 Filtre à air2 Plaque de montage 6 Vers l’équipement d’alimentation et de surveillance

3 Détecteur en essai 7 Vers l’appareillage de contrôle et de mesure4 Capteur de température 8 Flux d’air

Figure B.1 — Exemple du volume de mesure d’un tunnel de chaleur

Légende

1 Volume de mesure 3 Détecteur en essai2 Plaque de montage 4 Capteur de température

Figure B.2 — Exemple de disposition pour essayer simultanément deux détecteurs(section A — A, voir la Figure B.1)

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Annexe C

(informative)

Origine des limites hautes et basses des temps de réponse

Init numérotation des tableaux d’annexe [C]!!!Init numérotation des figures d’annexe [C]!!!Init numérotation des équations d’annexe [C]!!!

Les limites hautes et basses des temps de réponse indiquées dans cette norme ont été calculées en utilisant lesmêmes équations que celles des EN 54-5:1976 et EN 54-8:1982. Cependant, en vue de l’harmonisation et à lalumière de l’expérience, les valeurs de certaines constantes thermiques, utilisées dans les équations, sont légè-rement différentes de leurs valeurs initiales. Aux fins de référence, les constantes thermiques et les équations uti-lisées dans cette norme pour le calcul des limites sont données ci-après.

NOTE Pour information, ces équations sont celles qui étaient spécifiées pour le calcul des limites dans la BS 3116,Partie 1. L’annexe G de cette norme détaillait les équations et les constantes thermiques ainsi que le diamètre minimumdes foyers qui pouvaient être détectés avec des performances équivalentes à celles des limites hautes du temps deréponse des détecteurs. Les détecteurs étaient installés à une distance horizontale de 4,6 m (15 pieds) du foyer sous desplafonds de différentes hauteurs.

Limites hautes

Les limites hautes des temps de réponse sont calculées à partir des temps de réponses théoriques de détecteursimaginaires ne contenant qu’un capteur statique (détecteur de température fixe). En supposant qu’il n’y a aucuneperte de chaleur par le capteur, le temps de réponse d’un tel détecteur, sous des conditions constantes de débitmassique et de vitesse d’élévation de la température, est tributaire de deux propriétés :

La première est la constante de temps T du capteur, exprimée par l’équation :

où :

C est la capacité thermique du capteur de chaleur ;

H est le coefficient de convection de transfert de chaleur du capteur ;

A est l’aire du capteur.

La seconde est la température à laquelle le détecteur émettra une alarme quand il est soumis à une vitesse infi-niment petite d’élévation de température et le réglage de sa température fixe d’alarme qui, normalement, estréglée par un ajustement de la distance entre les contacts, une résistance électrique, etc.

Une diminution de l’une de ces propriétés aura pour conséquence un raccourcissement du temps de réponse dudétecteur, à toute vitesse d’élévation de la température donnée. En conséquence, un détecteur ayant un grandtemps de réponse (faible sensibilité) réagira à une haute température ou une grande constante de temps, ou lesdeux, alors qu’un détecteur ayant un petit temps de réponse (grande sensibilité), réagira aux valeurs basses del’une ou l’autre ou des deux.

En supposant qu’il n’y a aucune perte de chaleur, l’élévation de température h du capteur de chaleur, à tous lestemps t, quand il est soumis à un débit massique constant selon une progression linéaire de la température a, estdonnée par l’équation :

La résolution de cette équation est :

Si h0 est l’élévation de température de fonctionnement du capteur (différence entre la température d’alarme etcelle de la stabilisation), le temps de réponse est alors donné par la racine de l’équation ci-dessus où h devient h0 .Les deux limites hautes du temps de réponse, données dans le Tableau 4, ont été calculées à partir des valeursindiquées dans le Tableau C.1.

T CHA--------=

T dhdt------ h+ at=

h a t T 1 e

tT---–

=

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Il convient de ne pas confondre les constantes de temps indiquées au Tableau C.1 qui font référence à un débitd’air de 0,8 m s–1 et l’indice de temps de réponse (RTI en m1/2 s1/2) couramment utilisé dans les autres normes.Le RTI à 1 m s–1 se rapporte à la constante de temps Tu à un débit d’air u par l’équation suivante :

Une constante de temps à 1 m s–1 a la même valeur numérique que le RTI à 1 m s–1.

Limites basses

L’objectif de l’imposition des limites basses aux temps de réponse des détecteurs est de réduire les incidencesdes fausses alarmes consécutives aux modifications de la température d’air qui arrivent en l’absence d’incendie.

L’analyse de la performance des détecteurs thermovélocimétriques réalisée par de nombreux fabricants, adémontré, à l’exception des détecteurs ayant des performances équivalentes à celles de la classe A1, qu’ilsémettent une alarme, principalement, à la même température pour des vitesses d’élévation comprises entre(1 et 30) K min–1. À la lumière de cette découverte et compte tenu de la gamme étendue des conditions d’appli-cation dans lesquelles ces détecteurs sont installés, considérant une température initiale identique ou inférieureà la température typique d’application, l’augmentation minimum de température nécessaire à l’émission d’unealarme des détecteurs, autres que ceux de la classe A1, a été établie à 20 K pour des vitesses d’élévation detempérature de 10 K min–1 et au-dessus. Pour les détecteurs de la classe A1, l’élévation minimum de températurenécessaire à l’émission d’une alarme a été établie à 10 K pour des vitesses d’élévation de température de10 K min–1 et au-dessus, puisqu’il est estimé que les détecteurs de la classe A1 seront installés dans des envi-ronnements qui ne sont pas sujets à de grandes et rapides modifications de la température.

Les limites basses des temps de réponse, indiquées au Tableau 4 à des vitesses d’élévation atteignant 5 K min–1

pour les détecteurs de la classe A1 et 30 K min–1 pour les autres classes, ont été calculées à partir de la détermi-nation de la performance d’un détecteur thermovélocimétrique composé de deux capteurs de chaleur ; l’uncomportant une constante de temps égale à zéro, l’autre une constante de temps de 34 min, ayant un réglage de latempérature initiale de 19,51 K entre les deux. Ces valeurs ont été choisies car elles produisent un affaiblisse-ment en pente douce d’une élévation de température de fonctionnement de 29 K à 1 K min–1 et 20 K à 10 K min–1

et au-dessus. En supposant qu’il n’y a aucune perte de chaleur, le temps de réponse t de ce détecteur est donnépar l’équation suivante :

où :

T est la constante de temps du deuxième capteur ;

h est le réglage de température entre les deux capteurs ;

a est la vitesse d’élévation de température.

Modification après les essais d’environnement

Pour une simple mesure, le temps de réponse d’un détecteur peut être mesuré avec un grand degré de précision.Toutefois, la température de réaction est grandement incertaine car elle est changeante avec le temps et peutvarier, à tout instant, de la température exigée de 2 K. En raison de cela, les mesures du temps de réponse ontété spécifiées, dans cette norme, pour les essais dans lesquels le détecteur est soumis à des vitesses d’élévationde température de 1 K min–1 et au-dessus.

Tableau C.1 — Constantes thermiques utilisées pour le calculdes limites hautes du Tableau 4

Classe de détecteurConstantes thermiques

des limites hautes

h0 T

A1 40 K 20 s

Toutes les autres 45 K 60 s

RTI Tu u=

t T ln 1 haT-------–

=

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Certains détecteurs de chaleur, en particulier ceux fonctionnant à température fixe ayant une très courte constantethermique de temps, peuvent produire une dispersion des temps de réponse lors de mesures répétées. Cette dis-persion des résultats reflète plus les limites du contrôle de la température par l’appareil d’essai que des modifica-tions du détecteur lui-même. La raison en est que le temps de réponse du détecteur peut être en relation plusproche avec la température du flux d’air qu’au temps avec lequel il réagit sous une vitesse d’élévation de tempé-rature. Réciproquement, le temps de réponse des autres détecteurs peut être plus dépendant de la températureinitiale de stabilisation que de la température instantanée au moment de la réponse. Ces possibilités ont été prisesen compte lors de la détermination de la valeur maximum de modification du temps de réponse entre les mesuresfaites avant et après les essais d’environnement.

La modification maximum admissible de 3 K min–1 à 2 min 40 s équivaut à une modification de 8 K de la tempé-rature de réaction, 4 K sont attribués à l’appareil de mesure et 4 K au détecteur. Pareillement, la modification maxi-mum admissible de 30 s à 20 K min–1 est également équivalente à 8 K, plus un additionnel 2 K attribués à deuxfois l’arrondi d’une incertitude admissible de 1 s dans la mesure du temps de réponse.

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Annexe D

(informative)

Appareil pour l’essai d’impact

Init numérotation des tableaux d’annexe [D]!!!Init numérotation des figures d’annexe [D]!!!Init numérotation des équations d’annexe [D]!!!

L'appareil (voir Figure D.1) consiste principalement en un marteau à balancier comportant une tête de section rec-tangulaire (percuteur) avec une surface d'impact biseautée, montée sur un manche en tube d'acier. Le manchedu marteau est monté sur un moyeu en acier, tournant sur des roulements à billes fixés sur un axe solidaire d'unchâssis rigide en acier, de telle sorte que le marteau puisse pivoter librement autour de l'axe du moyeu sur lequelil est monté. La conception du châssis en acier est telle que le marteau peut effectuer une rotation complète enl'absence de l'échantillon.

Les dimensions du percuteur sont de 76 mm de largeur, 50 mm de hauteur et 94 mm de longueur (dimensionsd'encombrement), il est fabriqué à partir d'un alliage d'aluminium (Al Cu4 Si Mg selon l’ISO 209-1:1989) solutiontraitée et condition de précipitation traitée. Il a une surface d'impact plane biseautée à (60 ± 1)° par rapport à l'axelongitudinal de la tête. Le manche en tube d'acier a un diamètre extérieur de (25 ± 0,1) mm avec une paroi d'épais-seur de (1,6 ± 0,1) mm.

Le marteau est monté sur le moyeu de telle sorte que son axe longitudinal soit à une distance radiale de 305 mmde l'axe de rotation de l'ensemble, les deux axes étant mutuellement perpendiculaires. Le moyeu central se carac-térise par un diamètre extérieur de 102 mm et une longueur de 200 mm, il est monté coaxialement sur l’arbre fixed'environ 25 mm de diamètre. Toutefois, les diamètres exacts de l'axe et de la cage dépendront des roulementsutilisés.

Deux bras de contre équilibrage, chacun de 20 mm de diamètre extérieur et 185 mm de longueur sontdiamétralement opposés au manche du marteau. Ces bras sont vissés dans le moyeu de telle sorte qu'unelongueur de 150 mm fasse saillie. Comme il est illustré dans la Figure D.1, un contrepoids en acier coulisse surles bras pour que le réglage de sa position permette l'équilibrage de la masse de la tête et des bras. À uneextrémité du moyeu central, une poulie en alliage d'aluminium de 12 mm de largeur et 150 mm de diamètre estfixée. Un câble inextensible est enroulé autour de la poulie, une des extrémités y étant fixée, l'autre supportant lepoids d'entraînement.

Le châssis rigide supporte également la plaque de montage sur laquelle l'échantillon est maintenu à l'aide de sesfixations courantes. La plaque de montage est réglable verticalement pour que la moitié supérieure de la surfaced'impact percute l'échantillon quand la tête du marteau est placée horizontalement, tel qu'il est illustré dans laFigure D.1.

Pour mettre en œuvre l'appareil, la position de l'échantillon muni de sa plaque de montage, est ajustée tel qu'indi-qué dans la Figure D.1. La plaque de montage est alors fermement fixée sur le châssis. Le marteau est alors soi-gneusement équilibré par positionnement du contre poids, le poids d'entraînement étant enlevé. Le manche dumarteau est alors ramené dans sa position horizontale, prêt à être lâché, puis le poids d'entraînement est de nou-veau installé. Au déblocage de l'ensemble, le poids d'entraînement fera pivoter le marteau et les bras d'un anglede 3π/2 radians pour frapper l'échantillon. La masse du poids d'entraînement développant l'énergie d'impactexigée de 1,9 J est égale à :

où :

r est le rayon effectif de la poulie, en mètres. Ceci est à peu près équivalent à 0,55 kg pour une poulie de75 mm de rayon.

Puisque la norme exige qu'une vitesse d'impact du marteau de (1,5 ± 0,13) m s–1 soit atteinte, on diminuerala masse de la tête par des perçages sur la face opposée à la surface d'impact. On peut estimer qu'une massede la tête d'environ 0,79 kg sera nécessaire pour atteindre la vitesse exigée, mais ceci reste à déterminer partâtonnements.

0,3883 πr

--------------- kg

Page 39: FA039123 ISSN 0335-3931 norme européenneiqxxs.free.fr/SSIAP/SSIAP3/Documents de base... · Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 5 février

Page 35EN 54-5:2000

Dimensions en millimètres

Légende

1 Plaque de montage 7 Rotation de 270°

2 Détecteur 8 Poids d'entraînement

3 Tête 9 Contrepoids

4 Manche 10 Bras du contrepoids

5 Cage 11 Poulie

6 Roulements à billes

NOTE Les dimensions sont données à titre d'information, sauf celles qui sont relatives à la tête du marteau.

Figure D.1 — Appareil d'impact