faire projet urbain sur le site inscrit au patrimoine mondial de l'unesco

DÉCEMBRE 2013 | AUAO

Projet urbain | études

Cette étude est un support de réfl exion pour l’évaluation environnementale de mise en compatibilité du PLU ainsi que l’étude d’impact nécessaire pour l’urbanisation du site Renault et un argumentaire au regard de la V.U.E.

Site Renault ex TRW

FAIRE PROJET URBAIN SUR LE SITE INSCRIT AU PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCOL’attitude ligérienne - application à un cas concret(7 planches pour les ateliers du Val de Loire)

100

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0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000 3 500 4 00

Vallée de la Chilesse

Site d’étude Talweg secondaire

Interfluve

A 10

A 10

A 19

A 71

FAIRE PROJET EN VAL DE LOIRE/ NOVEMBRE 2013 NOVEMBRE 2013/ FAIRE PROJET EN VAL DE LOIRE

LES COMPOSANTES URBAINES ET PAYSAGÈRES DE LA FAÇADE LIGÉRIENNEP

LAN

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E

N°1 Un territoire dans le contexte ligérien

PLA

NC

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N°1

(Source : BRGM - Orthophoto IGN)

Vue 3D du site à partir du pont de l’Europe (avec une exagération de l’altitude de 3)

Le contexte physique Un contexte physique propice à la valorisation du paysage ligérien

Inscription du projet dans le réseau viaire actuel Inscription du projet dans le réseau viaire actuel et futur

Inscription du site dans les périmètres UNESCO

À la liste du patrimoine mondial est annexée une carte repérant un périmètre orange

dans lequel s’appliquent de plein droit les orientations du plan de gestion. Le péri-

mètre vert est une zone tampon permettant de préserver des espaces d’approche

et de co-visibilité, des menaces d’utilisations inconséquentes et de protéger ainsi la

V.U.E. du périmètre. C’est un écrin de protection pour le périmètre UNESCO.

Situé sur le coteau nord de la Loire, la zone d’étude se trouve à une altitude variant

de 100 à 110 m. Le site est proche de la zone inondable mais n’est pas soumis à

l’aléa inondation.

Le site d’étude a une position stratégique pour l’agglomération orléanaise :

– Il est situé à 1,4 km de l’échangeur autoroutier (1)

– Il est situé à 1,4 km du centre ville d’Orléans (2)

– Il est situé au bout de la tangentielle, axe majeur sur l’agglomération (3)

– Il est situé à l’entrée nord du pont de l’Europe (4)

– Il constitue l’entrée de ville ouest pour l’AgglO et sud pour Saint-Jean-de-la-Ruelle

NB : des réfl exions menées par l’AgglO courant 2012-2013 sur l’évolution de la

trame viaire à terme et les incidences de desserte sur la place Paul Bert - Tête nord

et Renault (ex TRW).

La géologie et géomorphologie

Le site est à cheval sur une géologie com-

posée de marnes et calcaire de l’Orléanais

(Burdigalien) et de calcaire de Pithiviers

(Aquitanien). Il se trouve à un endroit parti-

culier où le cours du fl euve change, passant

d’une orientation nord-ouest à une direction

sud-ouest. Ce virage à 45° s’explique par

le fait que la Loire vient butter contre le cal-

caire situé en rive droite, entrainant ainsi ce

changement de cap progressif. Ainsi l’ancien

lit mineur de la Loire, au sud, est devenu pro-

gressivement son lit majeur.

Sur le schéma ci-contre on supprime l’avenue G. Clémenceau et la voie montante de

la patte d’oie et on requalifi e la rue Mothiron et une portion de la rue Madeleine pour

les rendre plus capacitaires en termes de trafi c.

Une proposition qui nécessite la prise en compte des problèmes liés à l’ensemble des

déplacements tous modes confondus :

– liaison piétonne à créer entre la Loire et les deux îlots (Renault-TRW et Tête nord du

pont de l’Europe),

– liaison à créer entre les îlots et le tramway.

Une situation de belvédère Une position stratégique Schéma retenu en octobre 2013

Le site se situe sur un interfl uve entre

la vallée de la Chilesse et le vallon du

Baron comme on le voit sur la coupe

en travers ci-dessous.

Les risques sur le secteur d’étude

les inondations : le PPRI montre que

la partie basse du chemin de halage

(hors secteur d’étude) serait sous les

eaux en cas d’inondation, avec un

niveau d’aléa très fort où les vitesses

sont considérées comme moyennes à

fortes avec des profondeurs de sub-

mersion > 2 m. En outre, l’ensemble

du site TRW est hors zone inondable.

les cavités souterraines : le risque

de cavité souterraines n’a pas été

recensé sur le secteur.

l’aléa retrait-gonfl ement des argiles

est moyen sur ce secteur.

Place Paul Bert

(1)

(2)

(3)

(4)

Espace végétalisé

Espace bâti

Espace agricole


Espace bâti

Espace agricole


Espace bâti


Espace bâti

Tracé du tramway

N 1922 N 1961

50 m

N

5500 mm

1977 N 2013

Cône de vue longitudinal

Vue sur la cathédrale

vue sur la vallée

vue sur le pont

vue sur le four à briquevue sur la Loire et la rive opposée

vue sur les berges de Loire

vue sur le cèdre classé

rideau de végétation qui obstrue une grande partie de la perspective

rideau de végétation qui obstrue une partie de la perspective

rideau de végétation qui obstrue une partie de la perspective

Cône de vue longitudinal

Cône de vue perpendiculaire

Cône de vue perpendiculaire



LAN

CH

E

N°2 Bâti et vues aux différentes époques

PLA

NC

HE

N°2

Cône de vue longitudinal Cône de vue perpendiculaire

Les perceptions et vues sur la Loire Les perceptions et vues sur la Loire Les perceptions et vues sur la Loire Les perceptions et vues sur la Loire

L’occupation du sol et le bâti L’occupation du sol et le bâti L’occupation du sol et le bâti L’occupation du sol et le bâti

Carte d’état major (1838) Ruralité et espaces naturels (1922) Extension urbaine et économique (1961) Densifi cation (1977) Renouvellement (2013)

Sur la carte d’état major ci-dessus, datant de 1838, on peut d’ores et déjà situer facilement le site d’étude (contour noir), notamment grâce au réseau viaire. L’avenue G.Clemenceau était déjà existante et son tracé est le même qu’à l’heure actuelle. Cette avenue est représen-tée comme un axe majeur reliant le centre ancien d’Orléans aux com-munes bordant la Loire.

Déjà à cette époque on observe une dynamique d’urbanisation de part et d’autre de la rue du faubourg Madeleine jusqu’à l’avenue Cle-menceau (limite entre l’espace urbanisé et l’espace agricole).

Le secteur de la tête nord du pont de l’Europe constitue à l’heure actuelle une frontière entre : - la Loire urbaine, marquée par le centre d’Orléans, ses quais, le fau-bourg Madeleine où la ville est construite sur le coteau de la Loire. - la Loire paysagère : chemin de halage, berges encore fortement végé-talisées, où la ville n’est pas construite en front de Loire, où seuls quelques accès permettent de s’approprier le fl euve.

Le site d’étude est nommé par commodité site TRW, sachant que l’occupation effective par l’entreprise en question date des années soixante.

Le secteur d’étude et son périmètre proche sont fortement dominés par des espaces agricoles. On trouve également quelques espaces naturels où la forêt rivulaire domine. Comme on le voit sur le schéma, la forêt (en vert) forme des bosquets en bord de Loire. A cette époque, le site industriel TRW n’occupait pas l’ensemble de l’îlot, seulement la partie ouest. Le reste du site était largement occupé par la pré-sence de végétation arborée, de vergers et autres cultures. On y trou-vait aussi d’anciens bâtiments en « U » attestant de la présence de corps de ferme servant à l’exploitation des terres agricoles aux alen-tours. L’analyse des parcelles cadastrales sur les cartes anciennes atteste de ces caractéristiques : parcelles larges dédiées à l’exploita-tion agricole.

Perception et vues sur la Loire :En 1922, les vues sur la Loire sont relativement nombreuses. Outre la présence d’espaces de végétation en front de Loire, on observe des cônes de vue (en jaune) perpendiculaires au fl euve offrant des perspectives intéressantes à partir de l’avenue Clemenceau et du site TRW. Par ailleurs, au-delà de l’avenue Clemenceau, les secteurs agri-coles au nord du site d’étude, très ouverts, permettent aussi d’avoir une vue sur le fl euve. À partir du site TRW, nous avons noté deux cônes de vue (en violet) importants, l’un vers l’aval offrant une perspective majeure sur l’aval de la vallée de la Loire et l’autre tourné vers l’amont du fl euve.

Entre 1922 et 1961, on remarque un fort développement de lotisse-ments pavillonnaires au nord de l’avenue Clemenceau et à l’ouest du site TRW. Les espaces agricoles se colonisent au profi t d’habitats indi-viduels. De plus, depuis le milieu des années 50, une autre entreprise s’est implantée dans le secteur, au nord de la place Paul Bert. Le site TRW est occupé presque dans sa totalité par des bâtiments de produc-tion. Seul un rideau de végétation en front de Loire subsiste. Cepen-dant, on remarque aussi les reliques, à l’est de TRW, de l’ancienne forêt rivulaire. L’analyse des parcelles cadastrales à cette époque montre un découpage en lots de tailles plus ou moins homogènes des secteurs agricoles attestant d’un changement de fonction :on passe d’un secteur agricole à un secteur industriel et d’habitation. Comme le montre le polygone représentant les parcelles agricoles, on assiste à une fermeture de ces milieux d’occupation par de l’habitat et de l’industrie.

Perception et vues sur la Loire :Les vues sur la Loire ont considérablement évolué depuis la période précédente : avec l’extension urbaine à l’ouest du site, certaines vues perpendiculaires à partir de l’avenue Clemenceau vont disparaître, au profi t d’autres vues, plus proche du fl euve, dont seuls les riverains au nord du château dit « de la Montespan » jouiront. Ces nouvelles vues sont dues en partie aux coupes partielles de la forêt entourant le châ-teau. Les lotissements développés au nord de l’avenue Clemenceau n’ont pas de perception sur le fl euve. À partir du site TRW, avec la construction de nouveaux bâtiments, on perd la perspective du milieu du site vers le fl euve. Ces bâtiments vont également obstruer la vue de la place Paul Bert vers le fl euve.

Entre 1961 et 1977, certains îlots ont fortement évolué, notamment à l’est de TRW, où un supermarché (1) s’est implanté. Sur le site TRW, l’ensemble bâti est fi nalisé, ce qui conduit à une diminution de la végé-tation ; à présent, nous n’avons plus qu’un rideau végétal très peu compact en bordure du chemin de halage masquant (3), une partie des berges de Loire.Les parcelles où se sont développées des lotissements pavillonnaires sont en cours de densifi cation et vont atteindre leur taux de remplis-sage maximal.

Perception et vues sur la Loire :De nouvelles vues sont apparues avec la construction d’immeubles (2), comme au nord du supermarché (1), créant ainsi des perspec-tives privilégiées sur le fl euve. Ces perspectives sont réservées seule-ment aux riverains habitant dans les étages supérieurs. L’implantation du supermarché va néanmoins modifi er et obstruer certaines vues sur le fl euve depuis le faubourg Madeleine. De plus, avec l’extension des bâtiments de TRW, certains riverains situé sur l’îlot central (en forme de triangle), vont perdre une partie de la vue sur le fl euve.

De profonds changements : le site TRW et l’îlot de la tête nord du pont de l’Europe sont devenus des terrains en friche.Au niveau des voiries, la construction du pont de l’Europe en 2000 a fortement changé l’aspect général du périmètre de réfl exion. L’arrivée du tramway a aussi modifi é l’aspect général du faubourg Madeleine.Dans les années 80, les abattoirs ont disparu au profi t d’immeubles d’habitat et de services.La végétation est fortement présente en front de Loire et forme un rideau important à l’ouest du pont de l’Europe. Sur le quai Madeleine, un rideau végétal a été maintenu et entretenu depuis l’origine.

Perception et vues sur la LoireDe nouvelles vues apparaissent notamment à partir de la Place Paul Bert et du faubourg Madeleine. Depuis les années 20, c’est la pre-mière fois que le secteur est autant dégagé et offre des perspectives si importantes sur le fl euve. De plus, la suppression des abattoirs et leur remplacement par des immeubles d’habitation a permis la création de nouvelles perspectives à partir de la place de l’Europe. La construction du pont de l’Europe a changé la perception des rives du fl euve. Il forme désormais un seuil induisant des perceptions amont et aval différen-tiées. Néanmoins, en se promenant sur le pont, de nouvelles et inté-ressantes perceptions des rives apparaissent.

4 perspectives majeures identifi ées

1 - Le point de vue général sur la vallée de la Loire :

▪ Il s’agit d’une perspective très rare sur la Loire pour l’agglomération orléanaise (point haut, vue presque dégagée sur l’aval...) où l’on domine une large partie de la vallée de la Loire ;

▪ Cette vue n’a une réalité qu’à condition de faire des per-cées dans le rideau végétal au niveau du site et également en contre bas à la hauteur du chemin de halage.

2 - Le point de vue général sur le pont de l’Europe (et visibilité sur le haut de la cathédrale) :

▪ Cette perspective permet d’avoir une vue exceptionnelle sur l’arche du pont de l’Europe ;

▪ Cette vue n’a une réalité qu’à condition de faire des per-cées dans le rideau végétal situé sur le site de la friche TRW.

3 - Le point de vue général sur la rive sud :

▪ Cette perspective permet d’avoir une vue exceptionnelle sur la rive sud de la Loire où l’on distingue d’ailleurs le four à briques de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin ;

▪ On voit de ce point de vue la rive d’en face et la Loire lorsqu’elle est en période de moyennes/hautes eaux.

4 - Le point de vue général de l’avenue Clemenceau vers la Loire :

▪ Cette perspective permet d’avoir une vue exceptionnelle sur les berges de Loire en amont du pont de l’Europe ;

▪ On aperçoit également l’arche du pont à partir du haut de l’avenue Clemenceau

Le site d’étude représente encore à l’heure actuelle une frontière entre la Loire urbaine, marquée par la présence forte de la ville d’Orléans et de ses quais, où la ville est construite sur le coteau de la Loire. Avec la Loire paysa-gère, son chemin de halage, ses berges encore très végé-talisées, où la ville n’est pas construite sur le rebord fl u-vial, seul quelques accès permettent de s’approprier le fl euve.

(1)

(2)

(3)


< Les premiers lotissements font leur apparition

Fin 1968, un fort développement urbain s’impose déjà au paysage : au nord de la Loire, La Chapelle-Saint-Mesmin rejoint presque Orléans. Les premiers lotissements font leur apparition (dont la Petite Espère, sur le modèle de la cité-jardin d’E. Howard, proche du site d’étude), usines et hangars éclosent, notamment près de la voie ferrée, et l’agriculture est repoussée vers le nord du plateau. Les vues depuis le site ne se dégagent plus que sur la vallée. Au sud de la Loire, où le paysage a ici tendance à se morceller, le socle urbain se développe en étoile le long des routes, les jardins vivriers commencent à disparaître au profi t de parcelles agricoles remembrées, et des friches apparaissent. Les berges et îles de la Loire amorcent leur processus de végétalisation, suite à l’abandon des chemins de halage.

1968

< L’autoroute marque l’évolution du secteur

En 1977, le tissu urbain se densifi e encore, les zones industrielles se développent aux portes de la ville et le maraîchage disparaît presque en totalité. Au nord de la Loire, les espaces agricoles se font rares et s’accommodent tant bien que mal de l’arrivée de l’autoroute. Cette dernière fi nit par marquer l’évolution de ce secteur, qui passe défi nitivement d’un paysage agricole à l’urbain. La rive gauche d’Orléans continue doucement son extension urbaine, formant ainsi un maillage mixte qui associe urbanité et ruralité. Les vues qui se dégagent du site d’étude s’ouvrent toujours sur la Loire et sa vallée en contre-bas, où l’agriculture domine encore par sa trame en lanières. Les berges et îles de la Loire sont défi nitivement végétalisées, faisant offi ce, au Nord, d’unique trame verte reliant les villes de l’agglomération.

1977

< Entre paysage ouvert et ville basse

Depuis le site d’étude, notre regard porte au loin sur des paysages agricoles ouverts, composés de fi nes parcelles en lanières et de corps de fermes plus ou moins imposants. La ville d’Orléans commence tout juste son extension urbaine de part et d’autre de la Loire, toujours accompagnée dans sa périphérie par des micro-parcelles jardinées relevant de jardins et d’un maraîchage avant tout vivrier. Entre paysage ouvert et ville basse, au loin les clochers dominent et assurent une fonction signal à l’horizon. Sur la rive droite de la Loire, un large interlude entre La Chapelle-Saint-Mesmin et Orléans permet de dégager réciproquement des vues vers ces paysages, tandis que les chemins de halages encore parcourus permettent l’entretien de ses berges.

1922

bbss

bebergrgeses..

1922 rive nord


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N°3

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N°3Le grand paysage

Site d’étude Hangar/ Usines

Urbain Corps de ferme

Agriculture Cultures vivrières

Zones pavillonnaires/ lotissements

Cônes de vues

Terrains en cours d’enfrichement

< Entité urbaine forte

Aujourd’hui, l’agglomération orléanaise a considérablement évolué, formant une entité urbaine forte. Rive gauche, les dents creuses sont comblées par de très nombreux quartiers pavillonnaires, parfois d’importants lotissements, qui laissent place de temps en temps à quelques espaces agricoles. Le maraîchage se manifeste à nouveau, à l’heure où les jardins familiaux reviennent au goût du jour. Au nord comme au sud de la Loire, la construction de l’autoroute A71 semble avoir défi ni une limite à cette urbanisation ; les terres agricoles persistent au delà. Les deux ponts construits, celui de l’autoroute d’abord, puis celui de l’Europe, découpent de nouvelles vues et cadrent le regard. Depuis le site Renault ex-TRW, le pont de l’Europe forme un voile de modernité et concentre notre regard sur la rive sud de la Loire, sur les parcelles de maraîchage qui la bordent sur la vallée qui s’étend vers le Loiret. Cependant, la végétation laissée libre a formé d’épais rideaux qui dissimulent ces vues sur la Loire et ses paysages remarquables ; un plan de gestion doit être mis en place pour les révéler à nouveau, selon des axes et temporalités choisis.

2013

2013 rive sud

2013 rive nord

À partir du site Renault ex-TRW existe encore un cône de vue d'environ 90°sur le fl euve et sa rive sud à maintenir en contrôlant la végétation spontanée et le ripisylve.

À partir de la rive sud, le pont de l’Europe cadre la vue et forme une frontière entre la ville dense en front de Loire et la nature « jardin habité » des bords de Loire.

1968-77 rive nord

rérévévéleler r à à nonouvuveaeau,u, s selelonon d deses a axexes s etet t temempoporaralilitétés s chchoioisisis.s.

ive nord 2013 riv

e nord


1

2

3

1

Avant 2013

Au fi l de l’histoire, des silhouettes se sont constituées par l’interaction des activités humaines avec le site. Des horizontales continues se lisent mais dont les hauteurs et volumes sont perçus différemment selon les plans de lecture et les cotes d’implantation des plateformes bâties.

2

En 2013

La démolition des batiments industriels a laissé place à des horizontales continues dans lesquelles dominent les silhouettes végétales bordant les rives de Loire et les limites du site Renault. Le bâti des différents îlots urbains apparait en arrière plan .

3

Post 2013 : des simulations possibles

En rouge ont été indiquées à titre d'exemple, des hauteurs de références prises parmi les éléments du bâti existant (hauteur prise en référence à la plateforme Renault) intitulé "plan 4 bâti projet".

< Des clefs de lecture pour apprécier l’impact du projetÀ partir de plans de lecture du plus proche au plus lointain, l’analyse de l’impact du projet à venir, autant en relief qu’en creux sur la silhouette urbaine, doit se faire sans prendre parti sur la qualité architecturale propre de celui-ci.Plan 1 : le fl euvePlan 2 : les rives de Loire végétalesPlan 3 : le chemin de halagePlan 4 : le coteau et la place Paul Bert

1 PROPOSITION 1

Des hauteurs qui varient pour développer une silhouette disymétrique sur le site de projet. En partant de l’ouest, les hauteurs commencent à R+3 (Maison Rouge) jusqu’à atteindre R+9 et même au-delà à l’est coté faubourg (tête nord du pont de l’Europe). Une hauteur équivalente à l’existant et une volumétrie restreinte pour prolonger la séquence fortement urbaine de la rive orléanaise ?

2 PROPOSITION 2

Des hauteurs qui varient pour développer une silhouette disymétrique sur le site de projet. En partant de l’est, les hauteurs commencent à R+3 (faubourg Madeleine) jusqu’à atteindre R+9 et même au-delà à l’ouest, en référence au château d’eau Paul Bert. Une hauteur équivalente à l’existant et une volumétrie restreinte pour accentuer l’effet de seuil au droit du pont de l’Europe ?

3 PROPOSITION 3

Des hauteurs de R+3 à R+4 marquent une volumétrie continue sur tout le linéaire du site de projet. Une cote d’implantation qui s’appuie sur un système de terrasses entre le faubourg au nord et le chemin de halage au sud. Une hauteur défi nie bien en deçà de l’existant et une volumétrie restreinte pour marquer le prolongement d’une rive ouest discrètement habitée ?


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N°4

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N°4Silhouette urbaine

1

2

3

VERS UN EQUILIBRE DES SILHOUETTES URBAINES

Comment intégrer le nouveau projet sur le site Renault (ex-TRW) tout en respectant l’équilibre des silhouettes urbaines ?


1

2

3


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N°4

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N°4

B

Co-visibilité

1

2

< Les points de vue majeursselon le point (en rouge sur les coupes) où l’on se situe, la perception du fl euve, de ses rives et de ses îles est différente.

1 ON PERÇOIT LA RIVE OPPOSÉE ET SON CORDON VÉGÉTAL

L’ouverture vers la Loire doit être valorisée dans le cadre du traitement des espaces publics (créer des ouvertures vers la Loire).

2 ON PERÇOIT LA RIVE OPPOSÉE COMME POUR 1 AINSI QU’UNE PORTION DE LOIRE ET SON ÎLE VÉGÉTALISÉE

3 ON PERÇOIT L’ENSEMBLE DE LA VALLÉE

- Une terrasse en limite sud du site Renault, - un belvédère sur la vallée de la Loire. C’est un point de vue majeur sur la vallée à préserver.

repère de la coupe A-Acoupe A-A co-visibilité

A

A

1 2

CO-VISIBILITÉ

Le modèle numérique de terrain MNT est un outil de simulation numérique qui permet de déterminer les points de vue importants. Les points noirs représentent les points vus à partir du point rouge (pont) .

Place Paul Bert

Rue de la Madeleine

Rue du Fbg. Madeleine

Quai de la Madeleine

Rue Mothiron Ru

e Gam

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Avenue Georges Clémenceau

Pont

de l

’Eur

ope

1

INSCRIPTION DU PROJET DANS LA TRAME VIAIRE

La patte d’oie, délaissé des travaux d’aménagement du pont de l’Europe, va évoluer pour permettre la défi nition d’îlots d’aménagement plus importants et moins contraints du point de vue de la desserte.

2

INSCRIPTION DU PROJET DANS LA TRAME VIAIRE RETENUE

Des modifi cations importantes en termes de desserte et de déplacements, sur le secteur Renault ex TRW et de la tête Nord du pont de l’Europe, sont en cours de réfl exion.

1

2

3

réf : étude Dynalogic

< À court termeEn vert sur la carte, les îlots destinés à l’accueil des projets. En rouge, les portions de voiries et carrefours à aménager-restructurer

1

La tête nord du pont de l’Europe va accueillir un programme de bureaux et des services.

2

Le site Renault ex-TRW va accueillir un programme mixte d’habitat, de services et d’équipements publics et privés.

< À long termeEn vert sur la carte, les îlots destinés à l’accueil de projets, dont une partie est déjà réalisée sur la tête nord du pont de l’Europe et le site Renault.

En orange, la requalifi cation d’une portion de la rue Madeleine et la rue Mothiron pour absorber l’ensemble du trafi c qui transitait par l’avenue Georges Clémenceau.

3

Le site Renault : l’îlot évolue en intégrant le triangle historique, un reliquat de la fi n du faubourg Madeleine. La forme et la surface de l’îlot se transforment pour pouvoir accueillir d’autres programmes urbains, à l’échelle du lieu répondant aux enjeux de requalifi cation de l’entrée ouest de l’agglomération (effet de porte évoqué dans le SCoT de 2008).

Ce qui apparait comme important :

- l’étagement perceptible des différents plans

- le chemin de halage

- la ligne d’horizon végétale

- la première terrasse (niveau 104 NGF)

- le coté anecdotique des émergences (château d’eau).

C’est donc une vue de Loire discrètement habitée qui apparaît.

NB : en pointillé noir apparaissent les contours possibles d’un bâti futur (simulation) .

LA PERCEPTION DE L’ENTRÉE DE VILLE OUEST DE L’AGGLOMÉRATION ET DE LA VILLE DENSE À PARTIR DE LA RD 2152 / PLACE PAUL BERT EST CONJUGUÉE AVEC VUE OU SANS VUE SUR LA LOIRE.

– L’échelle du bâti et les niveaux de transparence affecteront la perception de l’espace. – Le fl euve apparait plus ou moins tôt.


CONCLUSIONP

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CH

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N°5

PLA

NC

HE

N°5Le questionnement et les objectifs pour

une meilleure prise en compte de la v.u.e

la Loire

Place Paul Bert

Ouvertures existantes vers la Loire à prendre en compte

Voirie en projet

Préserver des ouvertures sur la Loire

Ilots en projet respectant le principe d’implantation en terrasses

Loire

Berge

Espace public

Ilots existant

Chemin de halage

Cèdre

Vues sur la vallée à partir de la terrasse surplombant le chemin de halage

Place Paul Bert

la Loire

emprise du site Renault

terrasse 1

108m104m 101m

terrasse 2

voir

ie 1

07m

pla

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hal

age rive nord pont de l’Europe

la Loire0 20 mAUAO - 2013

Les analyses précédentes ont permis :

– d’établir l’importance du site dans la lecture globale de la ville et de la Loire ;

– d’évaluer les enjeux de (re)connexion entre la ville et le fl euve et de créer du lien à toutes les

échelles ;

ont été décelés des enjeux d’entrée de ville, de limite ou de continuités urbaines. C’est un lieu

d’interface entre des espaces «naturels» et «artifi ciels» (crées par l’activité humaine et non par

la nature), ce qui en fait, à l’image de son titre UNESCO, un lieu «culturel». Le schéma d’orienta-

tion d’aménagement retenu est calé à partir des systèmes de circulation retenus.

Les préconisations indiquées ci dessous s’appliquent aux 2 échelles, celle du site (grande

échelle), celle du tenement foncier Renault ex-TRW.

< À la grande échelle Eviter la fermeture progressive du site.

En conservant la vue à 90° :

– mettre en place un plan de gestion pour contrôler la végétation spontanée qui bloque la vue sur la vallée ;

– mettre en place un système de terrasse par la création d’espace public sur le site Renault ex TRW, soulignant

le lien avec la ville et offrant au public-riverain un accès à la vallée de la Loire et son patrimoine.

En accentuant l’effet de seuil :

Le pont de l’Europe est un voile entre deux séquences urbaines. À l’Est, l’enjeu est de fi nir la ville dense par

une séquence dans la continuité de l’existant sur le secteur de la tête nord du pont de l’Europe. À l’ouest et sur

le site Renault ex TRW, objet de notre étude, l’enjeu est la reconstitution d’une campagne dans la ville rêvée.

En identifi ant l’entrée de ville :

Elle doit être marquée d’un effet de porte à partir de la place Paul Bert par le traitement des gabarits, des

programmes à accueillir mais aussi par la conservation des axes de vues et perspectives sur la Loire. Il faut

notamment conserver l’ouverture visuelle sur le fl euve dans l’axe de la rue Henri Pavard.

En intégrant l’urbanisation récente :

Il est demandé de conserver la silhouette urbaine en rapport avec les hauteurs du bâti existant coté faubourg

Madeleine et de s’aligner sur les hauteurs des cimes des arbres. L’implantation du bâti devra permettre de

conserver des transparences sur le fl euve à partir de la terrasse basse (2).

évolution du site Renault :

prise en compte des invariants et préconisations pour faire projet en Val de Loire.

< À l’échelle du site Renault ex TRWUne parcelle qui achève la séquence jardin habité en bord de Loire.

– Qualifi er les vues et les co-visibilités depuis la place Paul Bert et la terrasse en limite sud du site en belvédère.

– Mettre en place une véritable terrasse belvédère sous la forme d’un espace public majeur qui permettra l’accès

aux berges et rétablira ainsi le lien particulier qui unit le sud de la commune au fl euve.

– Trouver les aménagements qui favorisent les déplacements doux et qui participent à diminuer les nuisances

liées aux circulations des véhicules (favoriser l’accès au tram, les traversées de l’îlot et les promenades

piétonnes).


CONCLUSIONP

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N°5

B

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N°5

B

Quelles latitudes d’aménagement pour le site de la tête nord du pont de l’europe

Coupe Nord/Sud montrant le nivellement du terrain souhaité (formation de terrasses)

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